LES RÉSULTATS EN SCIENCE DE L’ESPRIT
SUR L’ÉVOLUTION DE L’HUMANITÉ ET SES
FORMES DE CULTURE.
Zurich, 7 novembre 1917.
Il est étrange que l’histoire comme
science est apparue en un temps, qui -
a voir plus exactement on remarque
cela – était en fait le moins
approprié à donner forme de science à
l’histoire. C’est pourquoi je suis
dans une quelque autre situation
qu’avant-hier avec les explications
d’aujourd’hui, là où je voulais tirer
les fils de l’anthroposophie à la
science de l’âme. Chez la science de
l’âme, la psychologie, il s’agit,
alors que la pensée de science de la
nature des temps récents éclata dans
l’évolution de l’humanité, de déployer
dans une certaine mesure le domaine de
la façon des représentations de
science de la nature sur les
manifestations de l’âme. Il s’agissait
de dominer/conquérir le domaine des
manifestations de l’âme, qui, en des
temps précédents, a été élaboré
autrement, a été pensé autrement, par
la méthode de science de la nature.
Cela pour la raison que dans ces temps
récents, chez beaucoup, qui étaient
avant tout appelés à élaborer la
science, est apparu de manière
justifiée que l’esprit qui règne dans
la recherche de science de la nature,
serait le seul véritablement
scientifique.
Maintenant on doit dire, en ce que la
sorte de façon de voir de science de
la nature a été appliqué sur la
science de l’âme, elle s’est malgré
tout activée à quelque chose qui est
un donné. Quand aussi la vraie science
de l’âme, comme nous avons vu
avant-hier, doit arriver à de toutes
autres sortes de recherches, ainsi
l’objet de la recherche de l’âme est,
pour la méthode de science de la
nature, dans une certaine mesure aussi
donné immédiatement dans l’humain.
Cela semble entièrement autrement en
rapport à la science de l’histoire. Et
en ce qu’on tente de rendre attentif
sur les faits presque paradoxaux qui
viennent en considération ici, on doit
indiquer sur ce qui est en fait peu
familier, au moins peu réfléchi, que
ce qu’on nomme science de l’histoire
n’est pas une très vieille chose.
Au 18e siècle, ceux qui ont imprimés
et représentés le concept de science,
n’ont pas encore, par aucun chemin,
laissé valoir l’histoire comme une
science. Au fond, la science de
l’histoire est une création du 19e
siècle. Avec cela elle est en fait
apparue en un temps, dans lequel tout
de suite les méthodes de science de la
nature ont été amenées à la
reconnaissance dans une floraison
particulière. De l’art et la manière
dont on se tient à l’histoire
aujourd’hui, on ne se tenait pas
encore au 18e siècle. Je veux
seulement mentionner une expression
caractéristique du philosophe Wolff
sur l’histoire, encore du 18e siècle,
une expression qu’on pourrait
attribuer à beaucoup, qui là
certifient que cette fois là parmi les
gens scientifiques, l’histoire valait
comme un enregistrement d’événements,
mais pas comme une quelque chose qui
mérite le nom de science. Wolff disait
au 18e siècle : « Parce que les
écrits historiques racontent purement
ce qui s’est passé, ainsi on n’a pas
besoin de beaucoup de raison et de
réflexion pour lire ceux-là ». Des
méthodes d’explication, des méthodes
par lesquelles des rapports et de
l’ordre devraient venir des
successions des faits historiques,
cela devint en fait en premier
démarche et don au cours du 19e
siècle.
La façon de voir que l’histoire par sa
nature, par son être ne pourrait pas
du tout être une science, est malgré
tout parmi les gens, qui se sont
toujours de plus en plus habitués dans
la manière de penser de science de la
nature, venue à l’expression la plus
radicale chez Fritz Mauthner, qui donc
est devenu familier/connu pas ses
études critiques de la langue, par un
grand « Lexique de la philosophie »,
qu’il a écrit dans les dernières
années. Qui lit dans ce lexique
l’article « histoire », qui veut être
ainsi écrit correctement à partir de
la conscience, que seulement sur le
domaine de la connaissance de la
nature une « science » est possible,
qui lit cet article sur « histoire »
trouvera que, de manière radicale à ce
qu’on nomme histoire, est dénié le
caractère d’une science, qu’il sera
même placé quelque chose de paradoxal,
après qu’on a amené les connaissances
de la nature à des méthodes telles,
particulièrement marquées, de laisser
l’histoire valoir à côté comme une
science.
Déjà un des états principaux auquel
le penseur selon la science de la
nature moderne rajuste ses concepts de
science, n’est pas pertinent pour ce
penseur selon la science de la nature
vis-à-vis de l’histoire : que
veut le chercheur sur la nature, en ce
qu’il cherche ? Il veut
aujourd’hui principalement amener les
conditions sous lesquelles une quelque
manifestation de la nature apparaît en
un tel rassemblement que l’événement
de nature suive ainsi qu’il peut
dire : quand des conditions
semblables ou identiques se présentent
de nouveau, ainsi les mêmes
manifestations doivent de nouveau se
présenter.
De cette façon, le penseur selon la
science de la nature du présent
oriente tout particulièrement
l’attention sur la répétition des
manifestations. Il exige d’une
expérience correcte, qu’elle est à
instaurer ainsi qu’on vienne d’une
certain manière à pouvoir dire
d’avance ce qui devrait se présenter
sous certaines condition de nature
données.
Maintenant on peut toutefois
dire : quand on place ces
exigences à l’histoire comme science
ainsi, d’une certaine manière, elle
part mal ! Je veux seulement
mentionner quelques exemples. Dans les
derniers temps s’est développé
progressivement chez des gens qui
voulaient penser historiquement, une
façon de voir particulière qui,
j’aimerais dire d’une manière étrange,
a été réfutée par la force des faits.
Chez des humains, quand ils croyaient
avoir un certain coup d’œil historique
profond pour des rapports sociaux et
économiques à l’intérieur du devenir
humain, s’en est formé l’avis – cela a
particulièrement été fait valoir au
début de l’actuelle guerre -, que sans
les actuelles conditions économiques
et sociales , cette guerre ne
pourrait, dans tous les cas , pas
durer plus de quatre à six mois.
Maintenant on doit dire, la
réfutation de cette façon de voir
s’est présentée comme radicale par les
faits ! Beaucoup d’humains
tenaient cette affirmation comme une
absolument fondée scientifiquement.
Combien souvent on entend, quand les
humains se tiennent face aux actuels
événements qui sont importants pour la
vie humaine et qu’ils veulent juger à
cause de cela, combien souvent on
entend : l’histoire enseigne ceci
ou cela par ces événements. - Les
humains vont au-devant de ces
événements, veulent avoir un jugement,
comment ils devraient se comporter,
comment ils ont à penser sur
l’éventuel déroulement ; alors on
entend de ceux qui se sont occupés de
quelque chose avec l’histoire :
l’histoire enseigne ceci ou
cela ! – Combien souvent on
entend aujourd’hui vis-à–vis des
événements tragiques, éprouvants qui
ont éclatés dans l’évolution de
l’humanité, combien souvent on entend
dire aujourd’hui, quand ceci ou cela
se présente : l’histoire enseigne
ceci ou cela. – Maintenant quand
l’histoire enseigne ainsi que ceux qui
ont pensé qu’elle enseigne, comme ceux
qui on pensés qu’elle enseigne, qui
prédisaient l’impossibilité que les
événements durent plus de quatre à six
mois, alors on peut dire : cela,
le savoir, qui sera créé de
l’histoire, se réfute par les faits
d’une manière étrange !
J’aimerais mentionner un autre
exemple, qui n’est peut être pas moins
descriptif. Un humain véritablement
pas non significatif commença sa
fonction d’enseignement de histoire en
1789. C’était le temps dans lequel
tout de suite apparaissaient,
j’aimerais dire, les lueurs d’aurore
de l’étude historique comme science.
En 1789, Schiller entra dans sa
fonction d’enseignant d’histoire à
Jena. Il tint le discours d’entrée
devenu célèbre sur le traitement
philosophique et extérieurement
mécanique des événements historiques.
Au cours de ce discours d’entrée, il
prononça une phrase étrange, qu’il
croyait avoir créé une manière de voir
philosophique du devenir humain, donc
cela qu’on décrit comme « histoire ».
Il croyait s’être formé un avis sur ce
qu’on peut « appendre de
l’histoire », et il disait : « La
société européenne d’états semble
transformée en une grande
famille ; les habitants de la
maison peuvent se trahir mais espérons
plus se viander/déchirer ». En
1789 cela est prononcé comme un ainsi
nommé jugement historique par un
humain véritablement pas non
significatif. La dessus suivirent la
Révolution française, des guerres
napoléoniennes !
Et quand ce qu’on peut apprendre à
l’histoire, était vraiment appris avec
cela, alors on pourrait aussi notre
temps actuel pourrait encore être
attiré à la vérification d’un tel
enseignement : les États
européens peuvent certes s’agresser,
mais pas s’entre déchirer !
Ici aussi on pourrait apprendre pour
un jugement une étrange réfutation de
ce qu’on veut quand on prétend
apprendre de l’histoire, ainsi qu’elle
est saisie, quand on se place en face
des faits du présent ou de l’avenir.
D’innombrables preuves peuvent être
établies pour ce qui est indiqué avec
cela. Cela est me chose. Mais l’autre
est : de tous les autres points
de vue possibles « pénétrer
scientifiquement » l’histoire, le
cours des événements historiques. Ce
19e siècle était-il tout
particulièrement heureux avec ces
méthodes ? Tout de suite ceux qui
croyaient appliquer les strictes
méthodes scientifiques sur l’histoire,
pouvaient être le moins satisfait,
quand il s’agissait de se demander, si
vraiment quelque chose de particulier
en sort, de telles méthodes, comme
elles sont ordinairement appliquées
avec raison/droit dans la science de
la nature sur le devenir historique
pour voir ce devenir historique « à la
lumière d’une science ».
On a seulement besoin de se reprocher
une chose. Il ne m’est aujourd’hui pas
possible – là j’ai donc de toutes
autres intentions, que celle de
caractériser la science de l’histoire
donc comme telle -, d’aller sur toutes
les particularités des tentatives qui
ont été faites pour arriver à une
méthode historique. Il y a la façon de
voir que l’histoire sera faite par les
grands hommes ; alors la façon de
voir, que les grands hommes eux-mêmes
ont obtenus leur caractère par le
milieu ainsi nommé. Il y a aussi la
façon de voir que les faits
historiques seront compris seulement
quand on place à la base les rapports
économiques-culturels, donc laisse
provenir ce qui se passe des
soubassements économiques sociaux dans
l’évolution de l’humanité ; et
ainsi de suite.
Seulement à quelques exemples, par
lesquels a été essayé d’aborder
l’historique avec le mode de pensée
qui a tant fait ses preuves dans les
sciences de la nature, doit être
montré, comment en fait l’essai, je ne
veux pas dire, a échoué, mais a
conduit à de l’insatisfaisant. Là nous
avons – pour partir d’au moins quelque
chose – l’essai par l’anglais Herbert
Spencer de traiter aussi de
l’évolution historique de l’humanité à
partir d’une aspiration scientifique
globale. Il voulait saisir toute
l’évolution du monde et de tout être
avec la pensée de science de la
nature, il essaye d’utiliser des
concepts de sciences de la nature sur
l’histoire, sur le devenir historique.
Là, il est arrivé à quelque chose de
très remarquable. Il sait que
l’organisme unique, par exemple
l’organisme humain, mais aussi
l’organisme des animaux supérieurs, en
ce qu’il pousse peu à peu à partir de
la cellule, se développe à partir de
trois membres de la cellule : de
l’ectoderme, de l’endoderme, du
mésoderme ; ce sont trois parties,
membres d’une cellule, à partir
desquelles l’organisme se développe.
Maintenant, Herbert Spencer voit aussi
dans ce qui se développe
historiquement, dans une certaine
mesure dans l’organisme se développant
de l’humanité, un processus voisin,
comme celui qui se passe quand
l’organisme naturel se développe de la
cellule. Et comment par exemple, des
systèmes d’organes uniques de
l’organisme humain se développent de
ces membres de la cellule, que j’ai
expliqué, ainsi Herbert Spencer prend
aussi cela pour le développement de
l’organisme historique de l’humanité.
Il dit : là aussi est disponible
quelque chose comme un ectoderme, un
endoderme et un mésoderme. – Et
d’ailleurs Herbert Spencer, le
philosophe anglais, développe la vue
remarquable : dans le devenir
historique de l’humanité se développe
ce qu’on peut nommer ectoderme du
processus historique, l’état guerrier,
tout ce qui est guerrier dans le monde
; de l’endoderme se développe l’état
vivant en paix et travaillant ; du
mésoderme l’état marchand ; et de
l’interaction de ses trois états
apparaît ce qui est « organisme
historique ». Ainsi que dans le sens
du philosophe Herbert Spencer
l’organisme communautaire qui est le
plus accompli dans le cours de
l’histoire se forme à partir de
l’ectoderme ; car de l’ectoderme se
forme aussi le système nerveux dans
l’organisme humain.
Et là, Herbert Spencer, le philosophe
anglais, se pense l’état guerrier, le
système militaire provenant d’un état
de l’ectoderme, ainsi donc, ce qui
exprime le dispositif de développement
pour le système nerveux humain, ainsi
est, au sens d’Herbert Spencer, cette
communauté étatique le plus complet,
celle qui a l’état guerrier le plus
complètement développé.
Comme le cerveau sortira du système
nerveux, qui provient de l’ectoderme,
ainsi Herbert Spencer promeut pour la
communauté, que les dirigeants ne
soient pris que de l’état guerrier !
Je veux seulement évoquer cette
curiosité et avec précaution pour les
temps présents, ne pas attacher de
remarques critiques supplémentaires à
cette théorie militariste spencérienne
de la société humaine dans l’histoire.
Une autre tentative de pénétrer le
devenir historique avec des
représentations qui sont prises a la
sorte de façon de voir de science de
la nature, repose – je ne mentionne
que des sommets de l’évolution des
penseurs – chez Auguste Comte. Là sera
à nouveau tenté, d’appliquer les lois
de la mécanique, de la statique et de
la dynamique sur ce qui se passe parmi
les humains dans le devenir
historique : les rapports des
membres particuliers de l’État, qui
est dans le devenir historique, seront
traités dans une « statique sociale »,
dans une « statique historique »,
ce qui se transforme, se qui se meut,
ce qui va de l’avant, sera considéré
comme « dynamique historique ».
Et ainsi on pourrait mentionner
beaucoup. Il se montrerait beaucoup,
quand on voudrait pénétrer critique
sur ces tentatives et sur encore
beaucoup d’autres, comme cela arrive
peu d’en recevoir une quelque chose
satisfaisante par ce que tout de suite
on transfère des représentations qui
sont strictement assurées dans leur
domaine, dans la contemplation du
devenir historique.
D’une autre façon, des humains qui se
tenaient dans une certaine mesure dans
l’aurore lors de la fondation de
l’histoire comme science, ont tenté à
nouveau, d’amener quelque chose comme
des principes d’explication dans le
devenir historique. On a seulement
besoin de se souvenir à une tentative
extraordinaire dans le temps de
l’apparition d’une façon de voir
historique qui a été faite par Lessing
dans son célèbre petit ouvrage, qu’il
a écrit sur la hauteur de son
évolution spirituelle, dans son «
Éducation du genre humain ». Cette
tentative est très particulièrement
intéressante pour la raison que là
sera tenté de ne pas aborder le
devenir historique extérieurement avec
la manière de penser de science de la
nature, mais d’appliquer le concept
d’éducation sur le devenir historique,
donc quelque chose dans quoi est
malgré tout tressé du spirituel.
Lessing se représente qu’on ne
comprendrait les faits se succédant du
devenir historique pour ce qu’on
saisit ce vivre dedans l’humanité par
l’histoire comme une « Éducation du
genre humain », qui sera dirigée par
certains puissances historiques qui
règnent derrière le devenir extérieur.
Et c’est intéressant, de quelle façon
Lessing introduit un rapport dans le
cours progressant des manifestations
historiques. Tout de suite parce qu’il
introduit ce rapport d’une certaine
façon, comme cela se passe ainsi une
fois, on a dit : maintenant oui,
Lessing était donc un grand monsieur,
mais l’étude sur l’ « Éducation du
genre humain », il a justement écrite,
alors qu’il ne se tenait plus au
sommet – parce qu’il tentait vraiment
de faire le cours des événements
historiques un événement intérieur de
façon psychique (NDT : propre à
l’âme), au moins tout d’abord
hypothétiquement. Là, il arriva sur
l’idée des vies terrestres répétées de
l’âme humaine. Il regarda en arrière
dans les différentes époques et
disais : les humains qui vivent
actuellement, ils ont vécut plusieurs
fois ; ils transportent dans
leurs âmes dans cette époque, ce
qu’ils ont accueilli dans des époques
plus précoces. Là est ce qui se fraye
comme impulsion par l’évolution
historique, ce qui repose soi-même
dans les âmes.
On pourrait, quand on veut seulement
tout d’abord voir cela comme une
hypothèse, malgré tout indiquer sur
comment infiniment beaucoup qui doit
sinon apparaître comme énigmatique
dans l’histoire de l’évolution, pourra
être éclairci quand seulement aussi
hypothétiquement, par ce qu’on admet
les âmes humaines elles-mêmes comme
les porteuses des impulsions
historiques d’une époque sur l’autre.
Par cela sera en une fois, le tissage
sinon sans rapport dans le devenir
historique un rapport dépendant.
Seulement par cela pourrait être
espéré que les faits particuliers du
devenir historique ne se tiennent plus
les uns à côté des autres , mais se
donnent vraiment les uns des autres,
par ce qu’est là ce qui les amène les
uns des autres.
La façon de voir, que Lessing a
fait valoir dans ce petit
ouvrage : « L’éducation du genre
humain » m’a en fait pas fait
l’expérience d’une poursuite pour la
raison qu’alors l’époque de science de
la nature atteignit un point culminant
et cette époque tout d’abord à partir
de raisons qui doivent encore venir au
jour dans la prochaine conférence,
devait être niées – la manière de
représentation selon la science de la
nature a tout a fait raison dans sa
sphère quand elle a cette aversion –
l’adoption des vies terrestres
répétées.
Et ainsi cela en vint, que dans le
cours du 19e siècle ont été faites
toutes les tentatives possibles. On a
seulement besoin de se rappeler à la
tentative de Hegel de saisir l’entière
évolution de l’histoire du monde comme
un progrès de la conscience humaine de
la liberté et ainsi de suite. Des
centaines et des centaines de
tentatives ont été menées, par
lesquelles a été montré, comme
toujours de nouveau et à nouveau a été
pris un élan d’introduire un principe
d’explication dans le devenir
historique et par cela donner forme
d’une science à l’histoire.
A côté de cela il y a toujours eu
aussi des esprits par exemple
Schopenhauer, lequel était de l’avis
que dans l’histoire rien ne se répète
et par cela ne pouvait absolument être
parlé d’une science de l’histoire,
parce que l’histoire pouvait seulement
raconter ce qui se passe comme faits
se suivant les uns après les autres,
mais pas se trouver n’importe
quelles impulsions qui règnent comme
principe d’explication dans l’histoire
comme dans les faits naturels des lois
de la nature.
Et de fraîche mémoire est donc encore
la puissante protestation que Nietzche
a formulée contre l’histoire comme
telle, en ce qu’il tenta de montrer
que par l’appropriation non de
l’histoire dans ses idées, mais de la
manière de penser historique, par
l’appropriation de cette manière de
penser, laquelle frappe sur ce « que
donne l’histoire », et qui veut
élaborer cela plus loin dans les âmes,
que par cela les âmes humaines qui
devrait être productive et active dans
le présent, qui se tient
fructueusement en face des événements
qui se présentent à elle, que cette
âme humaine sera comme aspirée par«
l’historicisme » , comme Nietzsche
dit. Ainsi que celui qui ne sent en
lui que des impulsions historiques,
était pour Nietzsche un humain qui
ressemble à un être lequel devrait
s’abstenir en permanence de sommeil,
par cela ne pourrait jamais accueillir
des forces de vie fécondantes dans son
évolution, mais devrait toujours
seulement se laisser consommer par ce
qui œuvre Justement consommant et
destructeur sur l’humain comme la vie
dans l’historicisme. Cette étude de
Nietzsche sur « Utilité et
inconvénients de l’histoire pour la
vie », est une des plus significatives
à partir de l’entière manière de
penser de Nietzsche.
Ces paroles d’introduction devraient
seulement valoir au fait de comment
est contesté l’histoire comme science
des différents côtés , encore
contestée dans une tout autre mesure
que par exemple science de l’âme ou
psychologie. La question doit
apparaître à partir de tout
cela : d’où vient quelque chose
de tel ? – Des présupposés qui seront
posés à la base de la science de
l’esprit orienté anthropsophiquement
devra être répondu là- dessus :
parce que tout d’abord l’attention n’a
pas été orientée dans ce domaine sur
la grande question posant des
bases : avec quoi avons-nous donc
à faire absolument dans l’être humain
quand est parlé de devenir
historique ? Qu’est-ce qui est
donc participant de l’être humain au
devenir historique ? Qu’est ce
qui œuvre donc dans l’être humain
quand il est attelé, tissé dans le
devenir historique ? –Pour
répondre à cette question, on doit
toutefois gagner quelque coup d’œil de
science de l’esprit dans l’être de
l’humain, aussi loin que cet être va
beaucoup plus loin que n’atteint la
conscience ordinaire.
J’aimerais pour expliquer ce que j’ai
à dire maintenant ici pour gagner un
point de départ pour une considération
historique, rattacher – vous verrez
aussitôt après, de quelles raisons je
fais cela – a une
considération/contemplation sur la vie
de l’âme humaine, aussi loin que cette
vie de l’âme humaine apparaît toujours
de nouveau et de nouveau rythmique à
partir de ce qu’on nomme le contexte
de conscience habituel. Nous devons
donc laisser échanger/alterner le
contexte de conscience habituel avec
le contexte de sommeil. Nous aurons
encore à parler la prochaine fois sur
ce thème contemplant la nature du
point de vue de science de
l’esprit ; aujourd’hui je veux
seulement mentionner ce qui peut
devenir une base pour la contemplation
historique.
Quand le sommeil entre dans notre vie
de l’âme, alors la conscience
s’étouffe si bas que nous pouvons
parler de manière approchante de perte
de conscience, bien que pour celui qui
peut contempler exactement, une pleine
perte de conscience n’est pas
disponible dans le sommeil. Ce qui
dans la vie de jour ordinaire est le
contenu de notre monde de perception,
le contenu de notre monde de ressenti
et vouloir, cela s’arrête, cela
pénètre dans l’obscurité d’un
inconscient ou subconscient vivre là
en bas. Entre les deux états, entre
l’état de veille et l’état de sommeil,
repose l’état de rêve.
Cet état de rêve est quelque chose de
hautement étrange. Au 19e siècle, la
philosophie elle-même a tenté, de ses
concepts plus approchés de
représentations de science de la
nature, d’entrer dans la nature de ce
monde plein d’énigmes du rêve, qui
monte de l’état dépourvu de conscience
du sommeil et si non semblable dans le
vécu extérieur de la conscience
ordinaire. Mais là aussi, est entré
quelque chose d’entièrement étrange.
Le philosophe Johannes Volkelt, par
exemple, qui s’est accommodé dans les
années soixante-dix, à écrire un livre
sur la fantaisie du rêve, il laissa la
chose reposer comme un charbon
incandescent que quelqu’un saisit et
rejette à nouveau aussitôt. Des
critiques qui alors ont écrit sur ce
livre « la fantaisie des rêves » sont,
seulement parce qui se sont laissés
aller à prendre la chose au sérieux,
rendus responsables du spiritisme. Qui
ne rendrait –on pas responsable les
humains de tout aujourd’hui !
Qu’est donc en fait ce monde du rêve
montant plein d’énigmes des sous
bassement du sommeil ? Que sont
les images qui fluent et refluent dans
le rêve ? Cette question se
laisse aussi seulement aborder
toutefois avec cette conscience dont
je parlais hier, avec la conscience
visionnaire. Celui qui monte de la
conscience ordinaire à ce que j’ai
discuté avant-hier ici comme la
connaissance imaginative, la
connaissance inspirative, la
connaissance intuitive, celui qui donc
avec son âme séparée du corps, comme
je l’ai expliqué, monte, vraiment
vivre dans le monde spirituel, il peut
en premier arriver à une vision/façon
de voir sur ce qui se produit en fait
dans l’âme humaine quand elle vit dans
des images de rêve. Je peux
aujourd’hui naturellement seulement
suggérer, introduire maint des
résultats de la science de
l’esprit ; les explications
supplémentaires, vous devrez les
poursuivre dans mes livres.
Quand avec les méthodes qui ont été
discutées avant-hier, on explore la
vie de rêve, alors on arrive à
considérer que dans une certaine
mesure l’animique qui se déroule
pendant le sommeil de l’endormissement
jusqu’au réveil, est en faits séparé
de la vie physique-corporelle. Cet
être séparé de la vie
physique-corporelle, on apprend
justement à reconnaître par les
méthodes de science de l’esprit. On
apprend à reconnaître, dans quelle
constitution est l’âme, quand elle est
séparée du corps. A cause de cela on
peut aussi comparer la vie dans les
images de rêve avec cet être-séparé
explorable scientifiquement du corps.
Et on trouve alors, que le rêve est en
fait une manifestation beaucoup plus
assemblée qu’on ne pense
ordinairement.
Ce qui vit dans l’âme, en ce que
l’âme rêve, c’est dans le fait quelque
chose, qui n’a pas à faire avec notre
présent, comme la vie de jour éveillée
a à faire avec le présent, mais c’est
cela, qui dans le fait, dans notre
organisme, dans notre être humain
d’ensemble se forme comme le petit
germe dans la plante en croissance. Ce
qui comme germe se développe dans la
plante en croissance, est la cause
physique pour la prochaine plante. Ce
qui sort emballé – quand j’ai la
permission d’utiliser l’expression –
dans l’âme humaine de l’étouffement du
sommeil, cela n’est maintenant pas
physique, c’est spirituel-animiquement
la base pour ce qui va par le seuil de
la mort, qui entre alors dans le monde
spirituel et parcourt la vie entre la
mort et une nouvelle naissance, pour
apparaître de nouveau.
Mais c’est un faible germe spirituel
–animique, c’est un si faible germe
spirituel-animique qu’il n’arrive pas
de ses propres forces habitant en lui
à un contenu d’âme. C’est pourquoi il
arrive seulement aux contenus qui se
rattachent à des réminiscences, des
résonances au monde vécu actuellement
ou vécu dans le passé. Celui qui
investigue le rêve selon la science de
l’esprit, il se dit : comment en
tant de nombreuses choses, est ainsi
fiché dans cela plein de
pressentiment, mais conscience
superstitieuse que dans le rêve
l’avenir pourrait souvent se dévoiler,
d’un côté une vérité pressentie, mais
de l’autre côté une dangereuse
superstition ; cela pour finir de
la raison que dans ce qui vit dans le
rêve, j’aimerais dire substantiel,
vraiment, l’âme, comme elle se
développe dans l’avenir, est
disponible, est vraiment disponible
l’éternel de notre âme. Ce qui rêve,
de cela on peut déjà pressentir que
cela ne contient pas en soi la
représentation, mais bien la
disposition vivante pour l’avenir de
l’être humain. Le contenu du rêve, il
sera pris des chaotiques réminiscences
tissées et du genre. Pendant que c’est
donc superstition de vouloir signifier
le contenu du rêve n’importe comment
que dans le sens de la science de
l’esprit, on doit dire, que ce qui
rêve, dans le fait a à faire avec
l’être éternel de l’âme humaine ,
ainsi que seulement le contenu de la
vie de rêve est ce qui berce l’humain
d’illusions.
Arrive-t-on de la conscience
ordinaire à ce que j’ai caractérisé
avant-hier comme la conscience
contemplative, alors on atteint, comme
j’ai dit, aux imaginations, aux
inspirations. Et on est avec ces
contenus de la conscience
contemplative dedans la vie
spirituelle. On est donc aussi dans ce
monde, dans lequel vit l’âme, quand
elle est hors du corps et rêve. Mais
alors elle est, j’aimerais dire, d’une
manière enfantine, sur une manière
encore imparfaite, alors elle est
ainsi la dedans, comme le germe de
plante qui est donc en premier le
dispositif pour la prochaine plante.
Dans l’imagination, dans l’inspiration
le monde se dévoile, dans lequel est
aussi l’âme rêvant.
Maintenant on croit habituellement
que l’humain rêverait seulement quand
il dort. Cela est maintenant aussi une
telle erreur, comme cela doit se
donner/s’avérer quand on forme ses
concepts seulement du monde extérieur.
Mais c’est justement une erreur, c’est
une illusion. Et des penseurs plus
profonds, entre autres Kant, mais
aussi beaucoup d’autres, ils ont déjà
pressentis que ce que l’âme
parcourt/impose dans le sommeil, dans
le rêve, n’est par aucun chemin
présent purement dans le sommeil,
purement dans le rêve, mais que cela
traverse toute la vie. Si nous nous
éveillons, alors toutefois, une partie
de notre vie de l’ âme est transposée
dans le monde, que là sont disponibles
les observations extérieures des sens,
qui la sont disponibles ces concepts
qui se rattachent à ces observations
extérieures des sens. De ce contenu de
conscience, nous sommes entièrement
pris, à celui-ci nous sommes
entièrement adonnés ; nous
regardons celui parce que pareillement
que la forte lumière il irradie tous
les contenus plus faibles qui vivent
dans notre âme, irradie toujours, nous
le regardons dans une certaine mesure
comme le seul contenu de notre
conscience éveillée de jour. Mais
c’est une erreur ! Car pendant
que nous sommes remplis de ce contenu
de conscience de jour, se poursuivent
dans les profondeurs de notre âme sous
consciemment des contenus tels qu’ils
sont entièrement semblables aux rêves,
qui dans la mit émergent du sommeil.
Nous continuons de rêver pendant la
veille, seulement nous ne nous en
apercevons pas ! Et aussi
paradoxal que ça sonne, l’autre est
aussi correct : nous ne
continuons pas seulement à rêver, nous
continuons à dormir. Ainsi que notre
conscience est une triple dans l’état
de veille : en haut, à la surface
en même temps, la conscience éveillée
de jour, en bas, dans le sous
conscient, un sous courant du rêver se
poursuivant, et plus profondément un
dormir se poursuivant.
Et nous pouvons aussi mentionner, en
rapport à ce sur quoi nous rêvons, en
rapport à ce sur quoi nous
dormons ! Nous rêvons notamment
en rapport avec tout ce qui n’émerge
pas dans nos âmes en représentations,
en concept à rendre clairs, mais qui
se décharge en nous comme sensation.
Les sensations montent en nous non
d’un état pleinement conscient,
éveillé conscient, elles montent d’un
monde en nous, qui sera seulement
rêvé. Ce n’est pas correct quand sera
pensé, que maints philosophes
herbartiens pensent, que les
sensations se donnent par
collaboration de représentations. Non,
au contraire, les représentations
seront noyautées avec ce qui monte
d’une plus profonde vie de l’âme, qui
consiste en une poursuite du rêve
pendant l’état de veille. Aussi les
passions, les affects, montent d’un
monde de rêve éveillé, qui sera
seulement supplanté (NDT :
übertönt : lit. sur-tonalisé, ici
les comparaisons sont sonores…) par la
vie de l’âme pleinement consciente. Et
nos impulsions de volonté, elles
restent, j’aimerais dire, si
énigmatiques dans leur jaillissement
de la vie de l’âme, parce quelles
remontent des fondements de l’âme où
nous sommes aussi dormant dans l’état
éveillé.
Ainsi que nos représentations
pleinement conscientes se développent
en haut dans la conscience de veille,
nos sensations frappent vers le
haut/battent vers le haut comme des
vagues d’un état sous conscient, d’une
vie diurne de rêve, et les impulsions
de volonté frappent pleinement d’une
vie de sommeil. Ce que cela a pour
signification pour la formation de
représentations sociales, de droit,
des représentations éthiques, ce que
cela a de signification pour la
question de la liberté de la volonté –
nous parlerons alors sur ces choses
lors de la dernière conférence.
Mais aujourd’hui quelque chose d’autre
devrait nous intéresser de préférence.
Des esprits sagaces particuliers ont
déjà remarqués qu’on ne peut jamais,
par exemple, expliquer les passions,
quand on ne va pas aux explications du
monde du rêve, parce que les passions
vivent seulement dans l’être humain,
aussi les meilleures, les plus nobles
passions par cela que l’être humain
rêve pendant la veille, et le rêvé ne
monte pas de la manière de la
conscience éveillée, mais fait des
vagues dans cette conscience éveillée
de la région dans laquelle sera
justement rêvé. Maintenant se donne un
autre résultat de science de l’esprit
que l’on exprime dans le présent
presque encore non volontiers, parce
qu’il contredit tant ainsi tous les
concepts habituels ; mais
beaucoup, qui est entré dans la
science au cours de l’évolution de
l’humanité, cela a d’abord justement
un paradoxe. Cela s’est alors quand
même imposé. La vision du monde
copernicienne a donc, d’une certaine
direction spirituelle été en premier
considérée comme une vision du monde
autorisée en 1822. Pourquoi ce qui
apparaît comme science de esprit ou
anthroposophie ne devrait pas peut
être devoir attendre aussi longtemps,
jusqu’à ce que ce soit reconnu,
maintenant pas de cette
direction/orientation, mais de la
science moderne ? Ce qui se
déroule vraiment quand on regarde le
courant de la vie humaine, ce n’est
pas quelque chose, qui sera vécu avec
les concepts qui seront traversés dans
la conscience de veille, mais ce qui
est disponible pour l’histoire, ce qui
prend force et œuvre dars l’histoire,
ne vit pas du tout dans la conscience
humaine de veille, aussi paradoxal que
cela sonne, mais les impulsions qui
règnent et font des vagues, seront
seulement rêvées par l’humanité. Ce
qui propulse le cours de l’histoire en
avant ne parcourt pas plus clairement
et pas autrement l’âme humaine qu’un
rêve. Parler du rêve du devenir est
pleinement scientifique. Là se montre
tout de suite, quand on reconnaît
justement qu’en premier de la
conscience contemplative pourra être
gagné un coup d’œil dans ce que sont
en fait des intuitions historiques,
quand on embrasse/parcourt ces
impulsions historiques avec la vie de
recherche imaginative, inspirée. En ce
que l’humain appartient à l’histoire,
aussi loin qu’il intervient dans cette
histoire, il n’a pas à faire avec une
quelque chose, qu’on peut observer
ainsi que cela peut être apporté/amené
sur des concepts, comme les concepts
sont, avec lesquels la science de la
nature a à faire, mais l’humain a à
faire avec de tels concepts qu’en fait
la conscience habituelle connaît
seulement du rêve.
On pourrait maintenant objecter contre
la science de l’esprit : donc la
science de l’esprit est quelque chose
de fantastique, car elle reconduit des
impulsions importantes sur de purs
produits de fantaisie, même sur des
produits du rêve. Oui, très chers
présents, cela aimerait déjà être,
mais quand la réalité est ainsi,
qu’elle doit justement vivre dans
l’âme humaine comme rêve, ainsi la
réalité devra être saisie là où
justement elle pourra être
perçue !
Tout de suite de la pensée de science
de la nature on a objecté contre
l’histoire comme science, que
l’histoire aurait seulement à faire
avec des faits isolés/particuliers,
mais qu’on arriverait jamais derrière
ce qui serait en fait un fait
historique, on pourrait pas les avoir
devant soi si clairs et significatifs,
comme on a un fait de science de la
nature devant soi.
Aussi selon la science de l’esprit,
cela est absolument correct, mais
selon la science de l’esprit, la chose
devra être encore approfondie
essentiellement. Le scientifique de
l’esprit dit donc tout d’abord :
Si tu jettes un coup d’œil sur ce qui
en fait sont des impulsions
historiques, ainsi elles ne sont pas
du tout données quand on oriente sur
celles–ci la raison habituelle qui a à
faire avec des fait extérieurs, alors
les fais historiques ne sont pas du
tout donnés. Les faits historiques
sont en premier donnés quand on
oriente la conscience imaginative et
inspirative sur des impulsions
suprasensibles, qui ne reposent pas du
tout dans les faits extérieurs.
Ce que la science de l’esprit amène
ainsi à la surface de la pensée
humaine, ainsi entièrement sorti du
néant, ce n’est toutefois rien dans
les temps récents. Mais ces humains
qui ont lutté avec des problèmes de
connaissance, qui se sont traversé des
drames de la connaissance, ils ont
déjà, quand aussi seulement comme des
éclairs de lumière particuliers
/isolés, de temps à autres du diriger
leur attention sur ce sur quoi la
science de l’esprit arrive maintenant
ordonné systématiquement. Et là je
pourrais à nouveau mentionner beaucoup
d’exemples, comme dans une certaine
mesure divinatoirement l’un ou
l’autre, qui était un lutteur pour la
connaissance, est venu sur maintes
choses, qui seront amenées à la clarté
par la science de l’esprit. De cela un
exemple, que j’ai aussi mentionné dans
mon livre qui paraîtra
prochainement : « Des énigmes de
l’âme ».
Le psychologue Fortlage, dans ses
conférences de psychologie, qu’il a
tenues en 1869, a une position très
étrange sur la conscience humaine et
son pendant avec le phénomène de la
mort. Il dit : « Quand nous nous
nommons être vivant, et ainsi nous
nous accolons une particularité, que
nous partageons avec les animaux et
les plantes, ainsi nous comprenons
sous le contexte vivant nécessairement
quelque chose, qui ne nous délaisse
jamais et se poursuit en nous aussi
bien dans le sommeil que dars la
veille. Cela est la vie végétative de
l’alimentation de notre organisme, une
vie inconsciente, une vie du sommeil.
Le cerveau fait ici par cela une
exception, que cette vie de
l’alimentation, cette vie-sommeil sera
submergée chez lui dans les pauses de
la veille par la vie de la
consommation. Dans ces pauses le
cerveau se tient donnant prix à une
consommation prédominante et tombe en
conséquence dans un état qui, s’il
s’étendrait sur le reste des organes
restants, amènerait sur le chemin
l’absolue retrait des forces du corps
ou la mort ».
Cela est un coup d’éclairage génial,
dans lequel Fortlage ne dit rien de
moins que cela : si les processus
qui œuvrent sur le cerveau humain
saisissaient en pleine conscience de
veille l’entier corps restant, ainsi
ils le détruiraient ; nous avons
donc à faire en vérité dans l’humain
avec des processus de déconstruction
quand nous avons à faire avec les
conditions de la conscience
habituelle. Ce fut un profond trait de
génie de Fortlages, quand il
poursuit : « La conscience est
une petite et partielle mort, la mort
est une grande et totale conscience, un
éveil de l’être entier dans ses
profondeurs les plus intérieures
».
Cependant le rapport entre mort et
conscience ressort ici génialement
plein de pressentiment. Fortlage
sait : quand ce qui se passe
une fois, en ce que la mort nous tombe
dessus, en même temps nous démonte en
« Atomes », maintenant en « atomes de
temps » , ainsi ces atomes
forment les continuels événements de
notre conscience éveillée. En ce que
nous déployons notre conscience
éveillée, nous développons un mourir
atomistique, et la mort est seulement,
dans une certaine mesure propulsée en
grand, ce que nous avons à chaque
instant de la conscience éveillée
arrivant sur notre cerveau ;ainsi
que la mort aussi pour Fortlage n’est
rien d’autre que l’éveil survenant en
une fois d’une conscience pour le
monde de l’esprit ; pendant que
la conscience se poursuivant nous tue
perpétuellement en petit, comme nous
en avons besoin pour la conscience de
jour habituelle. Si nous nous tenons
donc face à un humain, ainsi
nous pouvons dire - et ce que Fortlage
pressentait sera confirmé pleinement
par la science de l’esprit - : ce
qui comme animique – spirituel vit
dans cet humain, cela est en fait un
consommant, un destructeur ; et
ce qui vit en lui comme vie
végétative, cela retient la
destruction seulement aussi longtemps
que la mort entre. Quand la mort
entre, ainsi entre seulement en grande
mesure ce qui pendant la vie
consciente lentement, j’aimerais dire
atomistiquement, se développe. Nous
portons la mort perpétuellement en
nous, seulement que contre la mort,
nous portons en nous la vie la
combattant, et cette vie combattante
est justement imposée par l’âme.
C’est ainsi quand nous regardons
l’humain particulier vivant, lequel se
tient devant nous avec son corps ainsi
que ce corps –nous voulons parler plus
exactement sur la chose dans la
troisième conférence – est un résultat
de la vie de l’âme. Là nous avons la
mort, mais qui, aussi longtemps que
les forces de vie peuvent régner, sera
continuellement empêché d’arriver à ce
qui, j’aimerais dire, guette derrière
les manifestations, oui est pour ainsi
dire une relation essentielle de la
vie, quand la mort ne tuerait pas
continuellement cette vie et par cela
tout de suite la conscience viendrait
corporellement en état.
Si : on apprend à connaître cette
relation particulière de la mort à la
vie corporelle humaine, alors
s’éclaire en premier la conscience
contemplative ainsi qu’elle peut
gagner un jugement pour ce qui en fait
est disponible dans le cours des faits
historiques, ces faits, que le récit
historique habituel expose justement,
qui se passent là extérieurement, et
qui pourrons être racontés ainsi,
comme on raconte l’histoire le plus
souvent.
Qu’est ce qui est disponible dans ces
faits se succédant ? A nouveau
quelque chose devra être dit
d’extraordinairement paradoxal :
a leurs contenus psychiques, qui
seront seulement rêvé par les humains
au cours du devenir historique, les
faits historiques extérieurs se
comportent maintenant pas comme un
corps, qui porte la mort en lui, mais
comme un corps déjà mort, duquel l’âme
est déjà extériorisée. Cela signifie,
dans les « faits historiques » l’âme
n’est jamais dedans ! Pendant que
dans la vie humaine entre la mort,
quand la vie du corps est
partie/écoulée – après que donc l’âme
ait parcourut la vie du corps et alors
le corps, est seul sans le psychique
-, l’organisme d’ensemble des faits
historiques est un pur corps mort, un
corps extérieur mort vis-à-vis de
celui qui règne et vit intérieurement
comme impulsion historique d’époque à
époque, et qui pourra seulement être
saisit quand on ne dirige pas le coup
d’œil sur les faits extérieurs, mais
quand on dirige le coup d’œil sur ce
qui vit, qui vit ainsi que cela ne
peut se donner des faits extérieurs.
Je voudrais me rendre encore clair
plus loin par une comparaison.
Supposons que n’importe qui croit –
beaucoup d’humains croient donc cela
-, qu’il aurait seulement besoin de
saisir ainsi les faits de l’histoire
correctement, comme on saisit des
faits de science de la nature, ainsi
on devrait vraiment pouvoir fabriquer
une science de l’histoire sur la
succession de ces conceptions
historiques. Celui qui croit cela,
croirait la même chose – vraiment,
aussi paradoxal que cela sonne aussi
-, comme quelqu’un qui serait de
l’avis, quand il aurait devant lui un
corps humain mort, décédé, ainsi il
devrait pouvoir sortir de celui-ci
n’importe comment la vie psychique.
Elle n’est pas dedans ! Tout
aussi peu est dans les faits
historiques ce qui est âme de
l’histoire. Les faits historiques,
nous les voyons avec cette raison qui
est attachée aux perceptions
extérieures et se développent de ce
qui est attaché à la perception
extérieure, mais avec cette raison
nous voyons seulement ce qui est mort
au devenir historique. L’humain peut
pénétrer avec sa conscience habituelle
dans le devenir historique seulement
comme rêveur : percer à jour ce
devenir historique, en fait la vie
psychique dans l’histoire, il le peut
seulement avec lu conscience
imaginative, inspirée. Cet pourquoi
c’est ainsi que de ce qui est
disponible comme faits historiques,
absolument seulement des récits,
seulement des récits, que c’est
réellement vrai, ce que le grand Jacob
Burckhardt a dit : la philosophie
n’est pas de l’histoire (NDT : ou
est de la non-histoire), car la
philosophie place le fait isolé parmi
les autres, et l’histoire est
non-philosophie – Jacob Burckhardt a
utilisé le mot – par ce qu’elle a
seulement à faire avec la
coordination, avec la mise l’un à côté
de l’autre des faits.
Mais de cela provient un comportement
entièrement déterminé dans la pensée
historique, de ce que, ce qui a
justement été expliqué, dépose à la
base : on doit/ quand on veut
vraiment penser historiquement,
arriver clairement sur cela – par
conscience contemplative, par
conscience de science de l’esprit
–,qui dans déroulement historique
ordinaire ne peut pas être
expérimenté, ce qui est dedans le
devenir, mais ne se montre pas du tout
dans les faits extérieurs, aussi peu
que l’âme se montre dans un corps
humain mort.
Il apparaît la question :
peut-on, ce qui dans le devenir
historique vit en fait, contempler par
la connaissance imaginative, par
l’inspirée ? Maintenant, je veux,
après que j’ai déjà dit tant de
paradoxes, rester sur la réserve avec
cela, aussi encore rendre attentif sur
quelque concret, comment cette
contemplation, que je caractérisais
avant-hier, plus exactement encore
dans mes livres, comment cette
conscience qui contemple, imaginative,
inspirée arrive à une certaine façon
de voir sur le devenir humain, mais à
laquelle les faits extérieurs se
comportent seulement aux comme au
corps humain mort à l’âme. Je veux
parler le plus concrètement possible,
parce que J’expose donc un exemple, un
exemple.
Qui tente de pénétrer dans ce dont la
conscience ordinaire rêve seulement,
il parvient en cela avant toutes
choses à délimiter le devenir
historique, ainsi qu’il trouve à
certains point principaux, j’aimerais
dire, de points nodaux de la vie
historique, comme nous trouvons aussi
dans l’organisme humain particulier
certains segments. Vers la septième
année l’enfant reçoit de nouvelles
dents, au tour de la quatorzième année
il devient mur sexuellement. Nous
avons a décrire de telles coupures
dans la vie individuelle humaine quand
nous la regardons physiologiquement.
Pour la science de l’esprit, ces
coupures signifient encore beaucoup
plus que pour la science physiologique
ordinaire qui justement ne vient pas à
la fin avec ses contemplations. La
contemplation de science de l’esprit
vient à des avis semblables sur le
devenir historique. Et cela se donne –
maintenant entièrement vu à partir des
faits extérieurs, seulement par
regarder vers ce qui se déroule
spirituellement -, qu’est délimité un
espace de temps dans le devenir humain
européen, absolument le devenir
historique, qui commence quelque peu
au 8e siècle avec le calcul du temps
chrétien, et qui clôt là au 15e siècle
du calcul de temps chrétien. Ce qui
est enfermé là entre ces deux
instants, c’est, dans une certaine
relation, un tout, comme la vie d’un
enfant de la septième année, où il
reçoit les deuxièmes dents, jusqu’à la
maturité sexuelle.
Comment on peut former là un tout,
ainsi qu’un revirement ai alors lieu,
qui, plein de signification, saisisse
l’organisme humain comme les
événements reposant là entre, ainsi on
doit dire, de telles coupures qui
étaient là au 8e siècle avant le
calcul du temps chrétien et quelque
peu dans le 15e siècle après que le
calcul de temps chrétien soit survenu.
Cette époque apparaît avec un
caractère particulier, avec des
particularités en rapport avec la
réalité spirituelle qui repose à la
base des faits historiques, comme un
tout, comme un allant avec pour la
contemplation de science spirituelle
historique.
Je peux naturellement exposer
seulement des points particuliers. On
peut, en ce qu’on caractérise de
telles choses selon la science de
l’esprit, arriver sur toutes les
particularités possibles ; on
peut pour ainsi dire arriver à de
telles concrétudes comme on arrive aux
concrétudes de la perception quand on
poursuit la série des plantes dans la
botanique et semblable. Je veux
seulement mentionner quelques points
de vue généraux.
Dans cette époque, l’humain vivait
comme un tout – mais on doit, pour
reconnaître cela, le contempler
intérieurement psychiquement, à part
des faits -, que sa raison œuvrait
encore beaucoup plus instinctive,
qu’elle œuvre dans notre époque. Ce
que l’humain faisait à partir de sa
raison, de sa conscience, cela était
encore intimement un fait du corps,
était encore plus intimement attaché
au corps. La raison était encore plus
instinctive. Quand vous étudiez les
prises de position particulières dans
mes livres, ainsi vous arriverez sur
ce que le vécu psychique de l’humain
sera partagé, quand j’ai la permission
d’utiliser l’expression
scolaire/magistrale pour la science de
l’esprit : dans la vie de « l’âme
de sensation », l’âme la plus confuse,
vivant presque encore dans
l’inconscient, l’ « âme de raison ou
d’entendement », mais qui œuvre encore
ainsi que ce qui vit en elle ne se
développe pas pleinement conscient,
mais a encore un caractère
instinctif ; et alors l’ « âme de
conscience », qui vit le je dans la
pleine conscience de soi, qui émancipe
le je de la vie du corps, où la raison
n’apparaît plus/ne se présente plus
instinctivement/ mais détachée, se
place critique vis-à-vis des choses.
De ces membres de l’âme, quand on peut
le nommer ainsi, était en particulier
active l’âme de raison ou
d’entendement dans les humains de
cette époque que j’ai caractérisée à
l’intérieur de ses frontières, donc
dans les humains du temps grec que,
dans les humains du temps de
l’évolution romaine. Celle-ci œuvrait.
Et ce qui dans la vie humaine de l’âme
allait et venait/fluait et refluait et
conduisait à des formations sociales,
historiques, scientifiques,
artistiques, à des formations
religieuses de vie, tout cela œuvrait
ainsi, comme cela œuvre, de la raison
que l’âme avait ce particulier en soi
que la raison œuvrait encore
instinctive. Ce que j’expose ainsi en
des principes généraux, cela pourra
cependant être poursuivit jusque dans
des particularités concrètes. On peut
pour ainsi dire décrire
spirituellement intérieurement comment
la différence devrait se
présenter : comment en Grèce la
vie instinctive de la raison se
développait plus d’après le côté du
corps, comment le Grec saisissait par
là le corps parcouru/habité par l’âme,
se plaçait aussi ainsi comme un corps
humain trans-animé dans la vie
sociale, comment alors on traverse
dans le romain, où l’impulsion à la
bourgeoisie romaine apparut à partir
de la constitution particulière de
l’âme et ainsi de suite. Alors on vit,
quand on passe à travers cela
intérieurement imaginativement, cette
coupure significative qui a eu
clairement lieu dans le 15e siècle.
Les choses se passent naturellement
ainsi, qu’elles se développent
progressivement. De proche en proche,
les impulsions sortent d’abord les
unes après les autres. Mais la coupure
est exactement donnée au 15e siècle.
Là ne passe vraiment une sorte de
révolution dans la nature de l’humain.
Seulement celui qui contemple
justement les choses ainsi, arrive sur
cela, les autres croient toujours, que
tout avance successivement, pendant
qu’en fait dans le devenir historique
se passent de grandes offensives. Là,
la raison sera placée d’une toute
autre manière à la nature de l’humain.
Il s’émancipe, il s’en-articule plus à
la conscience de soi. Quant la pensée
devient plus matérialiste et plus
sensorielle, cela vient seulement de
ce que la raison ne se tient plus en
lien avec le sous-conscient. L’être
humain aspire (NDT trachten) après de
tels rapports étatiques, après de
telles structures de la vie en
communauté, après de telles relations
des états entre eux, après de tels
vécus des rapports de culture
restants, comme ils jaillissent de
cette conscience particulière
justement non sue (NDT :
connue serait plus compréhensible,
mais c’est bien de savoir et non de
connaissance qu’il semble s’agir ici)
de l’habituelle humaine, mais
seulement rêvé détachement de
l’informer de la vie instinctive du
devenir-autonome de la raison de la
vie instinctive. J’indique seulement
quelque chose du plus général. Et
ainsi on peut retourner dans les
contemplations de science de l’esprit
derrière/avant le 8e siècle avant
notre calcul du temps. On arrive alors
à une autre césure, qui remonte
jusqu’au 3e millénaire avant notre
calcul de temps, duquel on peut
trouver à nouveau du particulier, du
caractéristique, dont on peut trouver
des particularités.
Ainsi on trouve progressivement
derrière les faits quelque chose qui
justement pourra seulement être
observé en imaginations, seulement
dans la conscience inspirée,
contemplative. Et alors, quand ce
qu’aucuns faits comme tels ne peuvent
donner, a saisi, qui sinon des humains
justement appartient pour ordinaire
dans les observations des faits et
dans les raisons, sera seulement rêvé,
alors on a le devenant dans
l’histoire. Car ce devenant vit dans
la conscience de rêve de l’humanité et
sera seulement éclairci par la
conscience imaginative et inspirée. Si
on a saisit cela, alors en premier les
faits reçoivent l’éclairage leur
correspondant. Comme quant on a un
corps mort devant soi, on doit dire de
ce corps mort : il avait une
signification lorsque l’âme était
encore en lui – comment l’âme dans une
certaine mesure jette sa lumière vers
le corps mort, c’est ainsi que seul,
en ce que nous saisissons le spirituel
avec la conscience contemplative,
vivons dans la lumière qui maintenant
irradie les faits. Le fait
isolé/particulier reçoit son
explication quand nous l’éclairons de
ce que nous gagnons de cette façon.
Ainsi l’histoire comme science ne peut
pas apparaître sans conscience
contemplative. Qui croit que
l’histoire pourrait apparaitre sans
conscience contemplative, il ressemble
à un humain qui laisse éclairer là un
objet par une lumière, alors par une
quelque truc/dispositif laisse tomber
la lumière sur un deuxième objet,
alors par le truc/dispositif plus
avant sur un troisième objet et alors
dit : le deuxième objet est
éclairé, cela est la conséquence de
l’éclairage du premier objet ; le
troisième objet est éclairé, cela est
la conséquence de l’éclairage du
deuxième objet. – Cela n’est pas
vrai ! Chaque objet sera éclairé
à partir de la lumière.
C’est ainsi avec le fait historique.
Celui qui fait des tentatives,
d’expliquer les faits les uns par les
autres en ce qu’il les – Comme Jacob
Burckhardt dit très correctement -
coordonne/place les uns à côté des
autres, il ressemble à celui qui
dérive la lumière du deuxième objet
sur le premier, pendant qu’il devrait
la dériver de la lumière générale, qui
tombe en premier sur le premier,
ensuite sur le deuxième, alors sur le
troisième objet. Ce que le fait
historique éclaire, cela repose dans
le monde spirituel, et nous devons
éclairer les faits à parti du monde
spirituel, qui sinon restent morts,
tout de suit ainsi que les objets ne
luisent pas, quand nous ne les
éclairons pas avec la lumière qui leur
est commune.
C’est dans le fait un retournement
radical qui sera exigé pour la
contemplation de l’histoire, ce n’est
pas non plus étonnant. L’histoire est
justement apparue dans l’époque qui
déclinait avec droit tout ce qui
appartient seulement au subjectif sur
le domaine de la science de la nature.
Et on a tout d’abord appliqué sur
cela, on aimerait dire, comme à
l’histoire apparue mal à propos/à une
heure indue – cela est naturellement
pas un très bon mot/une très bonne
expression – les méthodes de science
de la nature, pendant que l’histoire
peut seulement prospérer, quand la
science de la nature se complète par
la science de l’esprit. Mais alors on
ne cherchera toutefois plus de manière
éthique ou de manière comme beaucoup
d’autres l’on fait après des idées
abstraites dans l’histoire. Les idées
ne peuvent rien provoquer, les idées
sont quelque chose d’entièrement
passif. On cherchera après les entités
et puissances vraiment spirituelles,
qui se tiennent dernière le devenir
historique et qui pourront seulement
être investiguées par la conscience
imaginative.
Très étrange maintenant : si on a
notamment cette ligne directrice,
alors en fait de la lumière tombe
vraiment sur ce qui pourra être
pressenti dans la succession des
faits, mais qui ne peut conduire à des
explications celui qui contemple
seulement les faits les uns à côte des
autres. Le devenir historique sera,
comme par des éclairs d’en haut, une
science quand la science de l’esprit
intervient. Il sera raconté toujours
plus du pur non scientifique quand la
science de l’esprit ne peut
intervenir.
C’est intéressant : Jacob
Burckhardt rend attentif sur ce
qu’environ à l’époque dans laquelle la
science de l’esprit doit placer le
début de la période dont j’ai
parlé aujourd’hui – seulement
comme ce qui étend aussi par exemple
la maturité sexuelle sur quelques
années, ces moment ne correspondent
pas entièrement exactement ; il
indique sur ce que dans le temps des
6e ,7e siècle avant la naissance du
Christ est à remarquer un événement
commun de Chine par l’Asie occidentale
jusqu’en Europe, à savoir un mouvement
religieux général. L’histoire
extérieure connaît les faits :
parce que là un tel retournement s’est
déroulé, les faits se passent ! La
lumière tombe sur eux. Et pour la fin,
ce qui se passe là après le 15e
siècle, Jacob Burckhardt l’indique a
nouveau – très étrangement – le
mouvement religieux se rattachant au
nom de Luther. A nouveau se présente
un tel ébranlement, qui est
remarquable en Europe, mais aussi en
même temps en Inde. Comment ce qui
sera contemplé dans le spirituel créé
extérieurement une image miroir dans
les faits, comment cela éclaire les
faits, cela se ressort par science de
l’esprit. L’histoire devient une
véritable science d’une énumération
des faits.
On doit dire : aussi sur ce
domaine la nostalgie de beaucoup
d’humains a été vers le correct.
Herman Grimm essaya de spiritualiser
l’histoire, mais ne progressa pas
jusqu’au point où la conscience
imaginative regarde dans le monde
spirituel, il essaya par tous les
moyens quelque chose comme trouver des
impulsions historiques qui se jouent
derrière les faits ordinaires. Comme
tâtonnant, il parvint par cela à une
étrange répartition, qu’il répétait
toujours dans ses leçons. Il disait
qu’il devait réparti le devenir
historique jusqu’à présent en un
premier millénaire – il laisse
commencer cela à peu près au moment
que j’ai donné pour l’époque que j’ai
justement décrite -, alors en un
deuxième millénaire et en un troisième
millénaire. Justement, Herman Grimm
tâtonne. Il rassemble comme les « deux
premiers millénaires », ce que j’ai
donné pour l’espace de temps
gréco-latin qui dure donc du 8e siècle
avant Christ jusque au 15e siècle
après Christ. Et la vie actuelle, dans
laquelle nous nous tenons, qui durera
encore beaucoup de siècles et est
justement ainsi un tout appartenant
ensemble qui pourra être reconnu
imaginativement, et façonne les faits
à parti de lui, cette époque, Herman
Grimm la saisit comme « le troisième
millénaire ». Et il essaye, d’avoir au
moins, j’aimerais dire, un succédané
pour le contemplé spirituellement, en
ce qu’il veut saisir l’histoire comme
« travail de la fantaisie des peuples
».
Parce qu’il ne peut arriver sur la
réalité spirituelle, sur ce qui œuvre
dans le devenir historique, il saisit
ce qui est derrière les manifestations
extérieures, comme « travail de la
fantaisie ». Il le fait donc certes
illusion par cela, mais rappelle à ce
qu’en fait les véritables impulsions
historiques seront seulement
parcourues en rêve par les humains de
la conscience ordinaire (NDT ou peut
être la conscience ordinaire des
humains).
C’est pourquoi ce qui est a saisir
principalement extérieurement du
devenir historique avec la raison, est
aussi vraiment seulement la mort. Et à
nouveau il est intéressant que tout de
suite des historiens qui travaillent
ainsi correctement avec la raison,
ceux, j’aimerais dire, qui encore
instinctifs utilisent cette raison,
qui non ainsi que Herbert Spencer par
toutes sortes de représentations de
science de la nature portées dedans
artificiellement utilisent cette
raison, mais quelque peu comme
l’historien Gibbon, de tels, qui
certes utilisent la raison, qui sera
aussi utilisée dans la science de la
nature, mais l’utilise donc encore
instinctivement, qu’il arrivent – ce
qui était pour Grimm une énigme
particulière -, à observer et à
décrire particulièrement bien les
temps de déclin de l’évolution
historique humaine, où est peu de
psychique/animique. Ainsi Gibbon
décrit d’un temps, dans lequel est
même beaucoup d’animique,
d’animique-devenant, d’animique
croissant, du temps du début du
Christianisme par l’évolution romaine
cela, ce qu’il nomme « déclin », le
déclinant. Par ce qu’il dirige la
raison sur les manifestations, il
décrit tout ce devenir dans les
premiers siècles chrétiens comme un
déclin. Cela est très naturel parce
que la raison, quand elle s’active
ainsi, comme elle doit s’activer à la
nature, peut seulement voir le déclin
dans le cours des manifestations
extérieures.
Gibbon ne peut pas voir ce qui dans le
temps où l’un décline, grandi et
prospère d’autre, ce qui se trouve
dans l’histoire par les impulsions
chrétiennes. Mais comment cela
travaille, cela ne vient pas à
l’expression immédiatement aux faits
extérieurs, mais seulement quand on
l’éclaire avec la lumière qui vient
par la science de l’esprit. Une autre
chose est encore intéressante pour un
exemple. C’est seulement possible de
faire une science de l’histoire en
premier par la science de l’esprit
montante. Mais naturellement ce qui
est acquis par la science de l’esprit
est chez des têtes éclairées, qui ont
un patrimoine de distinction, toujours
entré en l’état en éclairs de lumière.
Et une manifestation est très
intéressante : Jacob Burckhardt dans
ses conférences socio-historiques,
qu’il a tenues à l’université de Bâle
dans les années soixante, rend
attentif de manière répétée sur un
historien philosophe historique de la
première moitié du 19eme siècle, qui,
on peut déjà dire, quand aussi Jacob
Burckhardt a souvent polémiqué contre
lui, a du faire sur lui me forte
impression. On voit cela de tout le
cours de pensée de Jacob Burckhardt.
C’est le philosophe Ernst von Lasaux.
Il est resté assez inconnu. Lassaulx a
écrit un livre étrange, tout de suite
ce sur quoi aussi Burckhardt de
manière répétée dans ses conférences
indique : « Nouvelle tentative
d’une vieille philosophie de
l’histoire basée sur la vérité des
faits ». Maintenant certes, Lasaulx,
qui était équité avec une certaine
vision présentante de ce qui comme
impulsion historique sera sinon
seulement rêvé par les humains,
Lasaulx l’a cependant quand même
considéré évidement, dans l’époque de
science de la nature, sur ce que je
voudrais nommer l’interprétation des
faits. Et parce qu’il a seulement
utilisé la raison exercée a ce qui est
de science de la nature, ainsi il a de
préférence considéré à nouveau le «
déclin » au 19e siècle, sur le
déclinant. Il y a aussi naturellement
du montant au 19e siècle. Mais cela
peut seulement être vu avec la
conscience inspirée et imaginative.
Que quelque chose de tel est là cela
apparaît en premier comme pressenti à
la conclusion du livre de Lasaulx.
Mais ce qu’il explique dans ce livre,
oh, c’est dépourvu de mesure –
pardonnez-moi cette expression combien
particulière - , intéressant sans
mesure ! Il passe à travers
l’histoire européenne de son début
jusque dans le 19e siècle. Partout, à
cause de la direction justement
décrite – il s’est formé à la science
de la nature -, il décrit le
déclinant, les forces, que en fait
conduisent dans le mourant. Maintenant
il y a des chapitres dans ce livre,
quand on les lit, qui sont exactement
ainsi qu'une description de tendances
au déclin, que quelqu’un faisait
prophétiquement dans les années
cinquante du 19e siècle des forces,
qui devaient conduire au déchirement
réciproque des nations européennes du
présent. On peut dire, rien sera
ressenti d'une manière plus
saisissante, plus grandiose – parce
que l'entendement/la raison est
orientée sur le déclinant – ce qui
s’est maintenant établit comme tel
résultat du déclinant.
Ce sont de telles preuves immédiates,
que, lorsque dans une certaine mesure,
sortant de la contemplation ou
de la rêverie des vraies impulsions
historiques on s’adonne à la
contemplation des seuls faits
extérieurs, c’est alors, comme si l'on
s’endort à partir de la conscience
éveillée et ne voit plus, tout ce qui
comme croissant, prospérant, comme ce
qui amène vraiment l’humain en avant,
pulse à travers l’histoire. Par la
connaissance de ce croissant, de ce
prospérant, l’histoire est aussi
sortie de toutes pures causalités
naturelles. De ce qu’on la regarde
selon la science de l’esprit,
l’histoire sera relevée au rang d’une
science, ainsi que l’on pourrait dire
: ce que Lessing a pressenti dans son
« Éducation du genre humain », ce
qu’il a exprimé, excusez l’expression,
illusoirement, gauchement et aussi
inexactement, sera seulement posé sur
une base sûre ; pendant que les faits
extérieurs ne montrent aucun rapport.
Ce qui vit dans l’âme humaine, vit
rêvant, cela devient une vie
spirituelle organique continue, mais
je pense une vie spirituelle, quand
elle sera regardée comme le contenu de
l’histoire à la manière de la science
de l’esprit.
Et alors on arrive de toute façon
aussi à ce que l’observateur ordinaire
soit trompé parce qu’il observe ce
devenir dans l’histoire comme un
organisme. En ce qu’on le regarde
comme un organisme, on doit le
comparer souvent avec le devenir de la
vie humaine individuelle. Moi-même
j'ai eu en dans ma jeunesse un
professeur qui très volontiers
comparait les périodes historiques
particulières se succédant avec lu vie
humain particulière : histoire
perse, histoire chaldéenne avec la vie
de jeunot, avec la vie plus tardive de
jeunôt la vie grecque, la vie adulte
d’homme avec la vie romaine. Et ainsi,
l’histoire se déroulant est souvent
présentée par analogie avec l’humain.
C’est la source pour une forte
illusion historique. Car quand dans la
manière où je l’ai évoqué, nous
arrivons à contempler l’évolution de
l’âme humaine dans le cours du devenir
historique dans l’humanité d’ensemble,
ainsi nous le pouvons tout de suite
quand nous nous vivons ainsi dans la
réalité spirituelle du devenir
historique, alors ne percevons jamais
ainsi comme nous percevons l’évolution
de l’âme humaine de l’enfance par la
vie de garçon ou de fille, plus loin
par la vie d’homme, de femme et
poursuivant ainsi dans la vie de
vieillard. Ainsi ne se développe
justement pas cette vie spirituelle se
tenant derrière les faits historiques,
mais elle se développe autrement. La
ressort à nouveau un paradoxe. Si
c’est placé ainsi, cela apparaît
justement paradoxe, bien que ce soit
profondément fondé dans la véritable
contemplation de science de l’esprit
sur laquelle j’indique dans ces
conférences.
On peut bien comparer ce qui se
présente, vit et peut être observé
comme un tout dans un tel espace de
temps avec les périodes de la vie
humaine. Mais on doit alors de manière
étrange ne pas comparer le cours du
devenir historique avec le devenir du
nourrisson par l’enfant, par
l’adolescent à l’adulte, mais
inversement On doit penser la vie
historique se déroulant à
l’inverse ! Quand par exemple la
constitution d’ensemble de l’esprit de
l’espace de temps du 8e siècle
pré-chrétien jusqu’au 15e siècle
post-chrétien compare avec un bout de
vie humaine individuelle, ainsi on
peut le comparer avec les trentièmes
années de la vie humaine. On peut
dire : dans les trentièmes années
de la vie humaine, bien que dans une
autre constitution, en une autre
ambiance à l’être humain, ce qui vit
dans l’âme, est attaché au corps ainsi
que c’était dans cette période de
temps gréco-romaine jusque dans le 15è
siècle ; et ce qui alors s’en
suit, cela ne se laisse alors pas
comparer avec ce qui suit la
trentaine, mais avec ce qui la
précède. Dans le fait, vis-à-vis la
vie humaine individuelle, la vie
historique recule !
En ce que la raison s’émancipe dans
notre époque, elle prend dans le fait
un rapport à la vie du corps qui se
laisse comparer avec le rapport de la
raison à la vie du corps dans les
années vingt plus tardives de la vie
humain individuelle. Une période
historique suivante se comporte aux
précédentes ainsi, qu’on a la
permission de risquer la
comparaison : comment
l’enfant, qui est encore jeune,
apprend du plus vieux, qui a peut être
assimilé encore plus instinctivement
en lui ce que l’enfant absorbera dans
une forme tardive,– nous apprenons
donc toujours de ceux qui de nouveau
eux-mêmes ont appris dans leur enfance
-, ainsi en est-il aussi dans les
époques se succédant les unes les
autres avec le passage de la
conscience d’une époque à une autre
époque ; et ce déroulement de
l’histoire sera lui-même une
manifestation de conscience, qui à
vrai dire se déroule dans la vie de
rêve. Nous n’avons pas à faire dans le
sens de Lessing avec une éducation du
genre humain qui se déroule ainsi : de
l’enfance par l’adolescence et l’âge
adulte, mais nous avons à faire au
contraire avec une éducation à rebours
du genre humain. Et tout de suite par
cette éducation à rebours s’introduit
dans le devenir historique ce que l’on
peut décrire comme progrès. Parce que
l’humain comme âme aborde de telles
choses plus jeune en des temps plus
éloignés qu’en des temps plus proches,
il développe aussi un plus grand degré
de liberté, un plus grand degré
d’inconscience, de facultés enfantines
vis-à-vis de ses semblables, ce par
quoi tout, ce qui est ordinairement
décrit comme progrès, s’introduit dans
l’évolution du monde.
Pour conclure je veux seulement
encore rendre attentif sur une
manifestation de laquelle beaucoup,
qui aujourd’hui déjà pouvait être
exposé pour justificatif pour ce que
j’ai exposé : ce rapport
particulier, plein de signification et
progressant, l’entrée, en ce que le
christianisme passe sur les jeunes
peuples germaniques par les peuples de
l’empire romain, qui l’on d’abord
accueilli. Là apparaît une
manifestation particulière. Comment
est-elle explicable ? Elle est
seulement explicable de ce que dans le
tout de l’évolution historique de la
vie gréco-romaine , cela a tout
d’abord été saisi des grandes
impulsions du christianisme, ce qui
était en un stade plus tardif du vécu
et a forme à cause de cela ce
christianisme ainsi que nous le
trouvons formé dans la gnose, dans les
formations de dogmatiques restantes.
En ce qu’alors le christianisme se
présenta à un stade plus jeune du
vécu, donc passa d’un plus vieux à un
plus jeune – entièrement conforme à la
manifestation de conscience du devenir
historique, que j’ai exposé - , cela
prend d’autres formes ; là ça
devient plus intérieur, là s’émancipe
pour ainsi dire la conscience
religieuse de la raison
instinctive ; là sera la religion
comme religion chrétienne
autonome ; là se rencontrent plus
tard la conscience religieuse et
scientifique.
Le cours entier sera explicable parce
qu’on saisit la chose comme un
phénomène de conscience ainsi que la
conscience des peuples germaniques,
qui est fondée dans une autre
constitution d’âme, repend le
christianisme – j’aimerais dire, comme
l’enfant d’un plus âgé – des
prédécesseurs romains.
Tout cela sont certes seulement des
évocations particulières, et je sais
de toute façon justement si bien comme
quelqu’un qui trouve ces évocations
particulières très contestables,
combien beaucoup peuvent être objecté
contre de telles évocations. Mais
seulement celui qui s’occupe vraiment
sérieusement avec le développement de
la science de l’esprit, mais de
l’autre côté avec toute l’énigme et la
question du Sphinx que lance la jeune
science à l’histoire, entrera
progressivement dans la compréhension
de ce qui est pensé aujourd’hui avec
ces suggestions. Et un enrichissement
pour la vie pratique, pour la vie
sociale extérieure, pour
l'intervention dans la vie sociale,
pour la compréhension des faits, qui
nous atteignent à partir de cette vie
immédiate remuent ainsi qu'ils
définissent notre peine et notre joie,
les événements, qui là, maintenant,
dans ce temps tragique se présentent
si particulièrement proche à nos âmes
-conséquences pour de telles choses à
partir de cette façon de voir
historique, elle devrait alors
pénétrer au jour dans la quatrième
conférence.
J’aimerais clore ces explications
d’aujourd'hui avec que j’indique sur
comment des natures dotées
prophétiquement, des natures, qui –
sans que la science de l’esprit soit
déjà là dans leur époque - avaient
cette pensée de science de l’esprit
instinctivement d'avance en soi,
comment de telles natures instinctives
atteignaient aussi le correct, en ce
qu’ils jetaient des coups d’œil sur
l’histoire de l’humanité. Je jette là
un coup d’œil sur Goethe, qui donc
isolé s'était seulement occupé
isolément avec des problèmes
historiques, par exemple dans son
histoire de la théorie des couleurs,
mais qui avait une profonde
compréhension pour l’histoire. En ce
qu’il jetait un coup d’œil sur
l’histoire avec un patrimoine d’âme
pressentant, il formula ce qui se
donna à lui, encore pas ainsi que cela
a été formulé ici aujourd'hui. Mais
que l’humanité rêve en fait seulement
le devenir historique avec la
conscience ordinaire, donc le vit dans
les régions d’où apparaissent aussi
des sensations, d’où des affects, d’où
des passions, des mouvements de l’ âme
(NDT : de la Gemüt), en ce que
Goethe pressentait ce qui a été dit
aujourd’hui , il pouvait se placer de
manière correcte à l’histoire. Il
savait : ce qu’aussi l’histoire
peut apporter de concepts, qui
ressemblent à des concepts assortis à
la science de la nature, cela donne en
fait seulement de l’infructueux pour
la vie de l'humain ; car cela
jaillit de la même région de la vie de
l’âme, dans laquelle vit la conscience
éveillée. Mais cette conscience
éveillée est seulement là pour
l’être-là de nature ;
l'historique sera vécu de l’humain
dans les régions de rêve, desquelles
des passions, des affects, desquelles
montent des mouvements de l’âme. Avant
qu’à cause de cela l'humain se vivent
dans la conscience imaginative,
inspirée, aussi longtemps qu’il se
tient dans le de venir historique avec
la conscience ordinaire, pourra aussi
seulement être saisie son âme, sa
Gemut par ce qui vient à partir de la
conscience de rêve comme expérience de
l’historique. L’humain ne peut pas
être saisit par ce que sont des
concepts abstraits, des idées, qui
font souche à partir de la même raison
qui se répand par le fait de nature.
Tout cela reste infructueux. Fructueux
devient seulement, ce qui tout de
suite sort des mêmes régions et œuvre
dans les mêmes régions desquelles sera
aussi sortie l’histoire. C’est le
meilleur à l’histoire. Par ce que
l’histoire sera rêvée – Goethe ne le
déduit pas, il le pressent-, ainsi ce
qui vient de l’histoire peut aussi
seulement œuvrer dans la région de
rêve de l’enthousiasme, des mouvements
de la Gemut. Et Goethe dit : le
meilleur que peut nous donner
l’histoire, est l’enthousiasme, car
elle incite. – Mais avec cela nous
avons de manière pleine de
signification certes pas une
formulation de la science historique,
mais donné une saisie vivante à partir
de la Gemut poétique, ce qui doit être
élevé à la façon de voir par la
science de l’esprit. Aussi longtemps
que nous vivons dans l’histoire avec
la conscience ordinaire, nous ne
sommes en fait pas participants à
elle. Aussi loi que notre enthousiasme
est planté en elle et nous plaçons à
ses manifestations ainsi, que de
l’enthousiasme peut se placer à cela,
nous prenons nous-mêmes part à la vie
historique.
Ainsi que nous apprenons de la nature,
nous pouvons cependant apprendre de
l’histoire en premier quand nous
regardons le devenir historique avec
la conscience imaginative, avec
l’inspirée. Déployer alors ces
contemplations sur la nature et sur la
vie sociale , cela sera la tache des
prochaines conférences.
Réponses aux questions après
la conférence à Zurich, le 7 novembre
1917.
Question : « comment
cela se tient il avec la conception
matérialiste de l’histoire, avec Marx
par exemple ?
Maintenant, lors d'une telle occasion
je dois mentionner sur ce que de la
science de l’esprit, justement à
partir des soubassements de science de
l’esprit, que sera pleinement pris au
sérieux, doit devenir ce que j’ai dit
dans la conférence précédente sur la
position, que l’âme reçoit de proche
en proche à ce qu’on nomme concept
dans leur rapport à la réalité. Je
disais : dans la conscience
ordinaire on est content quand on a un
concept dans une certaine mesure comme
image/représentation de la
réalité ; dans la conscience
contemplative on doit toujours aspirer
après un grand nombre de concepts, qui
se comportent ainsi que des
photographies prise à partir de
différents côtés. Ce qui sera saisit
en concept ne peut n’importe comment
jamais représenter la réalité
exhaustivement, mais seulement
toujours un aspect de la réalité.
C’est aussi ainsi avec les plus hauts
concepts philosophiques : devant
la conscience ordinaire on est
panthéiste, ou on est monadiste, pour
seulement évoquer ces deux opposés.
On reconnaît un divin, qui enlace et
empli tout de vie ; on est
panthéiste ; ou on reconnaît,
comme quelque peu les Leibniziens, des
monades particulières, qui dans leur
collaboration donnent le tout du
monde.
Le scientifique de l’esprit ne peu
être ni panthéiste ni monadiste, par
ce que simplement il a une somme de
concepts dans le panthéisme , une
somme de concepts dans le monadisme ,
les deux éclairent la réalité de
différents côtés, ainsi que, quand
j’ai la permission de risquer une
comparaison, j’aimerais dire :
qui est panthéiste, voit seulement sur
l’expiration, qui est monadiste, voit
seulement sur l’inspiration. Comme on
ne peut pas entretenir le processus de
vie par inspirer ou par
expirer, mais par inspirer et
expirer, ainsi cette vérité
spirituelle pourra seulement être
reconnue en ce qu’on devient vivant
dans sa vie de concept et aussi bien
se comprend à éclairer la réalité
panthéistement comme monadistement.
Quant on est pur monadiste comme
Leibniz, ainsi cela vaut pour le
scientifique de l’esprit, comme si on
étouffait à trop d’air inspiré. On
étouffe. Quand on est pur panthéiste,
ainsi cela vaut pour le scientifique
de l’esprit ainsi qu'on voudrait
respirer dans un espace vide d’air.
Donc comme scientifique de l’esprit,
on reçoit un rapport vivant à la vie
de concept. On doit penser ce rapport
aussi vivant que possible. Car quand
ce rapport vivant se place à la vie de
concept, alors on vit dans la lutte
mutuelle et le s’harmoniser des
concepts, qui plonge dans la réalité
spirituelle, entièrement dedans, de
manière réelle ; pendant qu’avec
la conscience ordinaire on vit de
manière abstraite dans ses concepts.
Les plus simples concepts se modifient
déjà par cela dans leur rapport à la
réalité.
Je veux introduire un exemple. On
peut aujourd’hui apprendre à
l’école : les corps sont
impénétrables. Et cela sera introduit
comme définition :
l’impénétrabilité consiste en ce que
dans l’espace, dans lequel est un
corps, un autre ne peut être. – Un
scientifique de l’esprit ne peut dire
le principe ainsi. Un scientifique de
l’esprit ne peut jamais partir d’une
définition conceptuelle, mais
seulement d'une caractéristique
conceptuelle. Il dit dans ce
cas : ce qui se comporte ainsi
que cela rempli un espace ainsi
qu’aucun autre être peut être dans cet
espace, est un corps matériel. - Cela
signifie, il retourne tout de suite la
chose, il part de cela, d’utiliser son
concept seulement dans les frontières
, parce ce qu’il l’a vivant, dans les
quelles il est à utiliser. Il
n’absolutise pas les concepts. Cela
s’instaure dans les opérations de
pensée les plus simples, quand on fait
vraiment le saut, que je voudrais
nommer : le saut par-dessus le
seuil du monde spirituel. On doit
prendre cela vraiment très
sérieusement. Les humains aimeraient
aujourd’hui encore parler alentour
ainsi dans l’abstrait, quand il est
parler de monde spirituel. Mais toute
la constitution d’âme, l’entière façon
de penser, sera une autre, quand on
pénètre dans la réalité. Les concepts
seront vécus, ainsi qu’on vive au
travers de leur réalité.
Voyez-vous : un humain pensant
abstrait, pour lui une rose, qui a
placé dans l’eau dans la chambre, est
évidement une réalité. Mais cela n’est
pas du tout une réalité. Car dans la
vraie vie, une rose ne peut pas être
là sans qu’elle soit au buisson de
roses et donc dans tout le pendant
avec lequel apparaît le buisson de
roses. Le scientifique de l’esprit est
donc toujours conscient à soi qu'il
doit toujours penser en
pendant/rapport où quelque chose
appartient ensemble avec quelque chose
d’autre. Il sait : le concept
rose comme rose coupée est un concept
non réel. Pensez-vous cela déployé sur
la formation entière, sur la structure
entière de la pensée, alors vous
recevrez un concept du revirement
plein de signification qui se présente
quand est franchi le seuil au monde
spirituel. Là on reçoit un représenter
intérieur, expérimentable /vivable de
la portée des concepts. Car on arrive
pas du tout sur cela quand on fait
l’économie alentour/gère alentour dans
l’abstrait, comme le doit la science
de la nature, comment on arrive là à
des concepts non réel. Je rappelle
volontiers lors de telles occasions à
une conférence que le professeur Dewar
a tenue à Londres au début du siècle à
Londres, une conférence bien pleine
d’esprit du point de vue de la pensée
de science de la nature. Du point de
vue de cette pensée physique, de
science de la nature, le Professeur
Dewar construit un état de l’être de
la Terre, auquel la terre sera
arrivée, quand tant et tout de
millions d’années seront écoulées, la
température sera devenue de proche en
proche une autre et ainsi de suite.
Quand on poursuit/prolonge certains
faits comme on les a devant soi
aujourd’hui, ainsi on peut très bien,
en ce qu’on tire des conséquences,
arriver à me telle peinture d’un état
de fin. Professeur Dewar disait très
riche d’esprit comment certaines
substances qui ne luisent pas encore
aujourd’hui, luiront alors ; les
murs seront enduits avec certaines
substances, ainsi les murs éclaireront
ainsi qu’on pourra y lire des
journaux. Toutefois il fera si froid
qu'on ne sait pas, qui imprimera les
journaux. Là la chose apparaît déjà
dans la réalité. Mais Dewar utilise
cette image. Ce qui aujourd’hui
arrache quand on y pend seulement un
petit poids, aura ainsi une si forte
cohésion que des charges de quintaux
pourront être accrochées à cela et
ainsi de suite. Le tout est pensé très
correctement, et on peut, quand on va
là-dessus, construire un état de fin
de la Terre, exposer exactement tout
le physique. La conférence pouvait
évidemment faire vraiment une grande
impression, parce qu’un physicien, qui
est profondément lié avec les concepts
physiques, peignait clairement l’état
de fin de la terre, j’aimerais presque
dire, peignait clairement palpable.
Le chercheur de l'esprit vit quelque
chose lors d'une telle description ;
car il sera aussitôt conduits aux
concepts éclairés autrement. Car, ce
que le professeur Dewar fait là, en ce
qu’il décrit cet état de fin de la
Terre se présentant après des millions
d’années, cela est quand même gagné de
la même manière que quand vous prenez
en compte les états se succédant du
foie et du cœur d’un humain dans la
trentaine d’années, la quarantaine
d’années, cinquantaine, soixantaine
d’années - comme cela se transforme
ainsi lentement - et alors tiriez des
conséquences plus loin, à quoi le tout
ressemblerait après deux, trois cents
ans, après deux, trois cents
ans ; le cœur, le foie et ainsi
de suite. Tout cela peut être
entièrement correctement pensé dans le
sens de la science de la nature, pensé
abstrait. Seulement justement l’être
humain est alors depuis longtemps
décédé, le foie n’est plus là !
En ce que cette pensée de réalité se
place à côté de l’autre, très pleine
d’esprit, on vit dans des concepts
vivants, on peut venir là, considérer,
que c'est certes entièrement exact, ce
que le professeur Derwar décrit comme
état de fin de la Terre dans quelques
millions d’années – seulement que la
Terre est morte jusque là, n’est plus
là. C’est exactement comme ça quand on
calcule en arrière, treize, douze,
onze ans et ainsi de suite, comment
cela était il y a cent cinquante ans.
L’être humain n’a pas encore
vécu ! Ainsi le fait nommément la
théorie de Kant–Laplace en ce qu’elle
construit très fine et plein d’esprit
l’état de début à partir de
soubassements physiques comme état de
brouillard et ainsi de suite, duquel
tout se donne –seulement juste pour le
moment pour lequel on doit le
considérer, tout cela n’était pas
encore là !
Cela est le passage de la pensée
abstraite dans la pensée réelle. Et en
ce que j’ai caractérisé cela en
général, j’ai maintenant la permission
de dire que quelque chose comme la
façon de voir historique matérialiste
s’est présentée avec ses concepts dans
une certaine nécessité ; que, ce
qui se passe historiquement, construit
en fait seulement sur des luttes de
classes, sur le vécut des intérêts
matériels. Le concept du matérialisme
a donc dans la façon de voir
l’histoire matérialiste pas le même
sens que le concept du matérialisme
dans la science de la nature. Il est
né en ce que des concepts absolument
possibles ont été formés. Mais on
devrait garder le point de vue :
combien peut on englober de devenir
historique avec ces concepts ? On
englobe justement un courant en cela,
un courant, qui est même monté en
premier au 16e siècle !
Aujourd'hui les humains ne sont pas
croyants en l’autorité,
évidement ! Car les humains
se sont déshabitués à la croyance en
l’autorité ! Mais oui - « la
science « est au moins une forte
autorité Et quand on jure sur un
certain nombre de dogmes , alors tout
l’autre est folie, non-sens,
jérémiades. J’ai une fois, il y a des
années, pendant des années, tenu des
conférences dans des cercles de
travailleurs, beaucoup de conférences,
aussi des conférences historiques,
dans lesquelles j’ai tenté de
caractériser l’histoire ainsi que se
donne une pensée non dogmatique. Mais
après que j’ai reçu un assez fidèle
auditoire, qui se multipliait toujours
plus - j’ai déjà la permission de dire
cela sans vanité- là certains meneurs
sociaux-démocrates devinrent attentifs
à la chose, que n'était pas enseigné
du marxisme orthodoxe, de la façon de
voir matérialiste historique, que là
était même représentée l’avis étrange
que les concepts que la façon
historique de voir contient, gagnent
seulement une utilisation en premier à
partir du 16e siècle, qu’avant
l’utilisation n’est pas du tout
possible, qu’ils gagnent tout de suite
une utilisation à partir des
sous-bassement de l’histoire parce que
là la raison, comme je l’ai montré,
s’émancipe d’une certaine vie
instinctive et ainsi de suite, que les
intérêts matériels livrent pour cela
la réfutation, ainsi qu'on vient -
quand aussi seulement comme partie des
ingrédients historiques - à la façon
de voir matérialiste historique , et
malgré tout on veut quand même
éclairer par elle telle ou telle
phénomène. Mais quand on place cette
façon historique de voir matérialiste
seule à la base, ainsi on ne reçoit
par cela aucune histoire ; on
laisse justement l’autre chemin qui
est disponible à d’autres
impulsions ; ainsi on doit aussi
regarder les concepts que le marxisme
a trouvé comme quelque chose, qui à
nouveau est un aspect, qui livre une
photographie de la réalité d’un
certain côté, qu’on doit compléter
pour des aspects d’autres côtés. Et
ces meneurs sociaux démocrates mirent
une fin à ces conférences ! Cela est
tout de suite le particulier de la
science de l’esprit : qu’elle
pourra devenir équitable aux
impulsions valables intérieurement,
qui apparaissent sur tel ou tel
domaine spirituel, qu’elle peut tout
de suite considérer sa justification
relative, mais comment aussitôt
l’erreur apparaît, quand on absolutise
un aspect unilatéral et le fait
principe d’explication universel.
C’est de cela dont il s’agit.
La vie se déroule naturellement ainsi,
que les humains s’obstinent sur un
concept. Les humains veulent
absolument vivre de préférence dans
des concepts que dans la réalité. On
est beaucoup plus content quand avec
une paire de concepts, dans
lesquels tout le possible pourra être
planté dedans. Mais la réalité n'est
pas ainsi. Ainsi comme justement, - je
dois toujours de nouveau utiliser la
comparaison – on reçoit seulement un
arbre, quand on le photographie sur un
aspect d’un certain point de vue, le
photographie sur un autre aspect d’un
autre point de vue , ainsi c’est aussi
avec l’ensemble de la réalité, quand
elle voudra justement être saisie
comme réalité.
On doit dire que oui, parce que des
intérêts matériels sont si fortement
restés dans le devenir historique au
cours des derniers trois à quatre
siècles, est tout naturel que monta
aussi une façon de voir
matérialiste-historique, une
représentation de l’avis que le cours
extérieur de l’histoire est à saisir
avec les concepts les plus grossiers,
allant plus seulement pour l’être-là
de nature. Mais on saisit en premier
correctement seulement du mort ;
seulement du non vivant. Je viens
encore à parler sur de telles choses
dans la quatrième conférence, où
J’aurais à aller plus sur la vie
éthique, sociale. Et le non réel se
monterait aussitôt quand maintenant
vraiment la réalité unique et seule
serait comblée avec de tels concepts.
Là on verrait déjà, comment cette
réalité, par de tels concepts, si elle
se vivait dedans, serait mise à mort,
pendant qu’elle, quand on la contemple
comme un pur aspect, pourrait devenir
fructueuse.
C'est ce que j’aimerais dire en
référence à cette question.
Naturellement, je pourrais encore
parler des heures durant sur la chose.
Dr. Steiner sera invité à vouloir
éclairer encore une fois le processus
du souvenir/de la mémoire, qu’il a
décrit dans la première conférence.
Maintenant parce que de toute façon
je vient à parler encore une fois dans
la prochaine conférence sur de telles
choses, ainsi je pourrai me saisir
plus brièvement de la réponse à la
question. Nous avons aussi seulement
quelques minutes. Là j’aimerai dire
avant toute chose, que c’est une
représentation erronée, quand on
croit, que, ce que j’ai comme
représention actuelle, que je gagne à
une perception – disons donc par
exemple : je regarde un objet, le
représente aussi en même temps
–resterait maintenu. Ce que je gagne
la, ce que j’ai encore comme un
effet/une répercussion, quand je
délaisse l’objet des yeux, cela est
une pure image-miroir/reflet , ce
n’est rien, qui peut de nouveau se
présenter ; cela est quelque
chose qui est là et qui alors vraiment
passe, ainsi que le reflet est passé,
quand je passe devant le miroir et
arrive hors du domaine du miroir.
Donc, c’est une représentation erronée
de se penser un réservoir de l’âme,
dans quoi quelque peu renterait la
représentation, qui alors à nouveau
seraient ressorties de ce réservoir.
Les représentations ne durent pas, les
représentations ne restent pas !
Mais pendant que je représente se
déroule en même temps un processus
sous-conscient, mais qui pourra être
observé imaginativement, donc un
processus sous-conscient pour la
conscience ordinaire devant soi ;
et ce processus sous-conscient, il
produit dans l’organisme ce qui se
déroule de nouveau par de nouvelles
raisons, quand sera souvenu. Quand je
gagne une représentation à un objet
par ce que l’objet œuvre sur mes sens,
alors naît la représentation ;
quand j’ai une représentation , que je
gagne comme représentation–souvenir,
alors c’est justement ainsi
exactement, seulement que l’objet
extérieur matériel ne me fait pas
l’impression, et je me forme la
représentation sur raison /base de
l’objet extérieur, mais je regarde
dans une certaine mesure dans mon
intérieur, sur ce qui a été recueilli
inconsciemment, et me forme la
représentation d’après cela : je
me forme maintenant une représentation
« dix » ; après un temps la
représentation « dix » émerge de
nouveau ; mais ce n’est pas vrai
que cette représentation « dix » est
la même – qu’elle est passée et est de
nouveau là après. Ce qui reste est un
engramme inconscient, cet engramme
inconscient, qui s’est formé comme
processus parallèle, pendant que
j’avais la représentation, cela
reste ; et je perçois cela, quand
je représente à nouveau.
Quant donc « dix » apparaît, ainsi
cela apparaît comme résultat d’une
impulsion de dehors ; quand «
dix » apparaît de nouveau, cela
apparaît comme résultat d’une
impulsions de dedans, et je perçoit de
dedans dehors, ce que je rappelle.
Cela est le processus, qu’on peut très
bien observer selon la science de
l’esprit, qui peut très bien être
valorisé pédagogiquement, qui pourra
aussi être observé par un pédagogue
attentif, quand seulement il a orienté
son patrimoine d’attention d’une
manière correspondante. Pensez quand
même seulement une fois à cela,
comment sera appris par cœur. Observez
là exactement. Là vous pouvez l’avoir
saisi des mains : tout ce qu’on
fait pour manifestation que se déroule
le processus parallèle ! La
représentation est accueillie, mais on
veut se laisser dérouler le processus
parallèle ainsi qu’on le potasse (NDT
einpaukt : probablement au sens de
potasser des examens ou aussi bucher)
dans une certaine mesure dans quelque
chose qui reste sous-conscient. Vous
pouvez observer lors du
potasser : les représentations ne
conduiront pas n’importe comment au
souvenir , mais un processus qui comme
processus de soutien du pur
représenter doit apparaître et repose
vraiment dans le sous-conscient. Et ce
travailler dans le sous-conscient -
voyez seulement, quand quelqu’un
potasse un poème, tout ce qui sera
pris là comme aide ! -, le
scientifique de l’esprit l’observe
direct. Et avec la lumière qui sera
gagnée, on voit. Maints
bûcheurs/potasseurs prennent même tout
le possible à l’aide, se frappant au
front et ainsi de suite, ce qui n’est
absolument pas pendant au le vécu de
la représentation !
Approchez-vous plus prés du processus,
ainsi vous verrez qu'ici est fondé un
important domaine frontière entre
psychologie et physiologie. Nous
verrons aussi la prochaine fois,
comment la physiologie orientée selon
la science de l’esprit peut arriver là
sur quelque chose.
Ainsi que j’aimerais définir la
mesure d’une direction : le
représenter apparaît tout d’abord
comme représenter primaire, stimulé
sous l’influence d’une perception
extérieure, ou comme souvenir, stimulé
de l’intérieur ; ainsi que je
lise une fois dans une certaine mesure
vers dehors l’autre fois vers dedans.
Quand je lis deux fois l’un derrière
l’autre un livre, ainsi c’est aussi
acquis du même livre, mais ce sont des
acquisitions se succédant.Donc c’est
cela qui peut éventuellement servir de
caractéristique. A cela s’ajoutera une
chose, quand je parlerai de l’humain
comme être de la nature dans la
troisième conférence.
Question : les plus
hautes consciences ne seront-elles pas
différentes individuellement ?
C’est comme je disais déjà la dernière
fois, très facile à comprendre, qu’on
arrive à cette façon de voir :
que l’un, en ce qu’il développe cet
état de conscience arrive à d’autres
formes qui l’autre ; mais cela
n’a pas la permission de laisser
reculer d’effroi de la poursuite de ce
que j’ai nommé le drame de la
connaissance ; car
l’individualiste est seulement un état
intermédiaire. On va toutefois au
travers une forte période
individualiste, mais est conscient à
soi conscient d’elle, ainsi qu’on la
surmonte. Alors on aboutit dans
l'intérieur objectif. Et seulement
parce qu’on contemple inexactement,
cela vient qu’on croit ; l’un
prétend ceci, l’autre cela. Ainsi ce
n’est pas. Les différences ne sont pas
plus grandes que finalement quand deux
voyageurs décrivent une seule et même
région : l’un oriente son coup
d’œil sur ceci , l’autre sur
cela ; les descriptions ne se
voient pas du tout semblables ;
cependant elles décrivent la même
région, et ce serait un non sens de
croire, qu’a cause de cela on ne
serait pas conduit à l’objectivité ,
ou qu’eux-mêmes ne se seraient pas
trouvé conduit à l’objectivité. C’est
pourquoi j’ai dit : certes il
repose proche de penser à l’empreinte
individuelle du vécu des états de
conscience supérieurs : mais
c’est justement seulement un état
intermédiaire. En vérité on arrive
justement ainsi comme quand on
surmonte le subjectif dans la
contemplation de la nature et arrive à
la nature objective, à l’esprit
objectif, quand on parvient à
débrancher le subjectif dans
l’imagination. Et quand vous lisez
dans « Comment obtient-on des
connaissances des mondes
supérieurs ? » et dans « Science
de l'occulte en esquisse » comment
sera débranché ce subjectif dans
le vivre vers le haut dans les autres
états de conscience, ainsi vous verrez
qu’on arrive là intérieurement
justement ainsi à un spirituel
objectif, comme extérieurement à un
naturel objectif. Le subjectif vers
dehors sera vraiment débranché dans la
science de la nature, après que le
spirituel au subjectif sera débranché
dans la science de l’esprit.
|
GEISTESWISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE
ÜBER DIE ENTWICKELUNG DER MENSCHHEIT
UND IHRER KULTURFORMEN
Zürich, 7. November 1917
Es ist merkwürdig, daß die Geschichte
als Wissenschaft in einer Zeit
entstanden ist, die - bei genauerem
Zusehen merkt man dieses - eigentlich
am wenigsten geeignet war, die
Geschichte zur Wissenschaft zu
gestalten. Daher bin ich bei den
heutigen Auseinandersetzungen in einer
etwas anderen Lage als vorgestern, da
ich die Fäden ziehen wollte von der
Anthroposophie zur Seelenwissenschaft.
Bei der Seelenwissenschaft,
Psychologie, handelte es sich, als das
naturwissenschaftliche Denken der
neueren Zeit in die
Menschheitsentwickelung hereinbrach,
darum, auszudehnen gewissermaßen den
Bereich der naturwissenschaftlichen
Vorstellungsart auf die
Seelenerscheinungen. Es handelte sich
darum, zu erobern das Gebiet der
Seelenerscheinungen, das in früheren
Zeiten anders bearbeitet worden ist,
über das anders gedacht worden ist,
durch die naturwissenschaftliche
Methode. Dies aus dem Grunde, weil in
dieser neueren Zeit bei vielen, welche
vor allen Dingen berufen waren,
Wissenschaft zu bearbeiten, der
Eindruck gerechtfertigterweise
entstanden ist, daß der Geist, der in
der naturwissenschaftlichen Forschung
herrscht, der einzig wahrhaft
wissenschaftliche sei.
Nun muß man sagen, indem die
naturwissenschaftliche Anschauungsart
auf die Seelenwissenschaft angewendet
worden ist, hat sie sich immerhin an
etwas betätigt, das ein Gegebenes ist.
Wenn auch wahre Seelenwissenschaft,
wie wir vorgestern gesehen haben, zu
ganz anderen Forschungsarten kommen
muß, so ist gewissermaßen das Objekt,
der Gegenstand der Seelenforschung,
auch für die naturwissenschaftliche
Methode unmittelbar in dem Menschen
gegeben.
Ganz anders scheint dieses mit Bezug
auf die Geschichtswissenschaft zu
sein. Und indem man versucht, auf die
hier in Betracht kommenden, man könnte
fast sagen, paradoxen Tatsachen
aufmerksam zu machen, muß man darauf
hinweisen, was eigentlich wenig
bekannt ist, wenigstens wenig bedacht
wird, daß dasjenige, was man
Wissenschaft der Geschichte nennt,
keine sehr alte Sache ist.
Im 18. Jahrhundert haben diejenigen,
die den Begriff der Wissenschaft
geprägt und vertreten haben,
Geschichte keineswegs noch als
Wissenschaft gelten lassen.
Geschichtswissenschaft ist im Grunde
genommen eine Schöpfung des 19.
Jahrhunderts. Sie ist damit eigentlich
entstanden in einer Zeit, in der
gerade die naturwissenschaftlichen
Methoden in einer besonderen Blüte zur
Anerkennung gebracht worden sind. In
der Art und Weise, wie man heute zur
Geschichte steht, stand man im 18.
Jahrhundert noch nicht. Ich will nur
einen charakteristischen Ausspruch des
Philosophen Wolff über die
Geschichte anführen, noch aus dem 18.
Jahrhundert, einen Ausspruch, dem man
viele an die Seite setzen könnte, die
da bezeugen, daß dazumal unter
wissenschaftlichen Leuten Geschichte
galt als eine Aufzeichnung von
Begebenheiten, aber nicht als irgend
etwas, was den Namen Wissenschaft
verdient. Wolff sagte im 18.
Jahrhundert: «Da die historischen
Schriften bloß erzählen, was geschehen
ist, so braucht es nicht viel Verstand
und Nachdenken, dieselben zu lesen.»
Erklärungsmethoden, Methoden, durch
welche Zusammenhang und Ordnung in die
Aufeinanderfolge der geschichtlidien
Tatsachen kommen soll, das wurde
eigentlich erst gang und gäbe im Laufe
des 19. Jahrhunderts.
Die Anschauung, daß Geschichte durch
ihre Natur, durch ihr Wesen gar keine
Wissenschaft sein könne, ist immerhin
unter den Leuten, die sich immer mehr
und mehr hineingewöhnt haben in die
naturwissenschaftliche Denkweise, in
radikalster Weise zum Ausdrucke
gekommen bei Fritz Mautbner, der
ja bekanntgeworden ist durch seine
sprachkritischen Studien, durch sein
großes «Wörterbuch der Philosophie»,
das er in den letzten Jahren
geschrieben hat. Wer in diesem
Wörterbuch den Artikel «Geschichte»
liest, der so recht aus dem Bewußtsein
heraus geschrieben sein will, daß nur
auf dem Gebiete der Naturerkenntnis
«Wissenschaft» möglich ist, wer diesen
Artikel über «Geschichte» liest, wird
finden, daß in radikaler Weise dem,
was man Geschichte nennt, der
Charakter einer Wissenschaft
abgesprochen wird, daß es sogar als
etwas Paradoxes hingestellt wird,
nachdem man die Naturerkenntnisse zu
solch besonders ausgeprägten Methoden
gebracht hat, Geschichte daneben als
eine Wissenschaft gelten zu lassen.
Schon einer der Hauptumstände, an
denen der modern naturwissenschaftlich
Denkende seine Begriffe von
Wissenschaft sich zurechtrückt, trifft
für diesen naturwissenschaftlich
Denkenden gegenüber der Geschichte
nicht zu: Was will der Naturforscher,
indem er forscht? Er will heute
hauptsächlich die Bedingungen, unter
denen irgendeine Naturerscheinung
zustande kommt, in eine solche
Zusammenstellung bringen, daß das
Naturereignis so folgt, daß er sagen
kann: Wenn ähnliche oder identische
Bedingungen wieder eintreten, so
müssen auch dieselben Erscheinungen
eintreten.
Auf diese Art, die Aufmerksamkeit auf
die Wiederholung der Erscheinungen zu
richten, weist der
naturwissenschaftlich Denkende der
Gegenwart ganz besonders hin. Er
verlangt von einem richtigen
Experiment, daß es so einzurichten
ist, daß man in einer gewissen Weise
dazu kommt, voraussagen zu können, was
unter gewissen gegebenen
Naturbedingungen eintreten müsse.
Nun kann man allerdings sagen: Wenn
man diese Anforderungen an die
Geschichte als Wissenschaft stellt, so
kommt sie in einer gewissen Weise
schlecht weg! Ich will nur auf ein
paar Beispiele hinweisen. In den
letzten Zeiten hat sich allmählich bei
Leuten, die geschichtlich denken
wollten, eine eigentümliche Anschauung
herausgebildet, die auf eine
merkwürdige Weise, ich möchte sagen,
auf eine tatkräftige Weise widerlegt
worden ist. Bei Menschen, wenn sie
glaubten, einen gewissen historisch
tiefen Blick zu haben für soziale und
ökonomische Zusammenhänge innerhalb
des menschlichen Werdens, hat sich die
Ansicht herausgebildet — die besonders
im Beginne des gegenwärtigen Krieges
stark geltend gemacht worden ist —,
daß unter den gegenwärtigen
ökonomischen und sozialen
Verhältnissen dieser Krieg jedenfalls
nicht länger als höchstens vier bis
sechs Monate dauern könne. Nun, man
muß sagen, die Widerlegung dieser
Anschauung hat sich durch die
Tatsachen als eine radikale
herausgestellt! Viele Menschen hielten
diese Behauptung für eine durchaus
tief wissenschaftlich begründete. Wie
oft hört man, wenn die Menschen den
gegenwärtigen Ereignissen
gegenüberstehen, die wichtig für das
menschliche Leben sind und die sie
deshalb beurteilen wollen, wie oft
hört man: Die Geschichte lehrt dies
oder jenes über diese Ereignisse. -
Die Menschen treten diesen Ereignissen
gegenüber, wollen ein Urteil haben,
wie sie sich verhalten sollen, wie sie
zu denken haben über den eventuellen
Verlauf; dann hört man von denjenigen,
die sich etwas mit der Geschichte
befaßt haben: Die Geschichte lehrt
dies oder jenes! — Wie oft hört man
heute gegenüber den gegenwärtigen
erschütternden, tragischen
Ereignissen, die über die
Menschheitsentwickelung
hereingebrochen sind, wie oft hört man
heute sagen, wenn dies oder jenes
auftritt: Die Geschichte lehrt dies
oder jenes. - Nun, wenn die Geschichte
so lehrt, wie diejenigen gemeint
haben, daß sie lehre, die die
Unmöglichkeit voraussagten, daß diese
Ereignisse länger als vier bis sechs
Monate dauern, dann kann man sagen:
Dies, das Wissen, das aus der
Geschichte geschöpft wird, widerlegt
sich durch die Tatsachen in einer
merkwürdigen Weise!
Ein anderes Beispiel, das vielleicht
nicht minder bezeichnend ist, möchte
ich anführen. Ein wahrhaft nicht
unbedeutender Mensch trat 1789 sein
Lehramt der Geschichte an. Es war die
Zeit, in der gerade, ich möchte sagen,
die Morgenröte des Geschichtsstudiums
als Wissenschaft auftrat. 1789 trat in
Jena Schiller sein Lehramt
der Geschichte an. Er hielt die
berühmt gewordene Antrittsrede über
die philosophische und die äußerliche
mechanistische Behandlung der
geschichtlichen Ereignisse. Im Laufe
dieser Antrittsrede sprach er einen
merkwürdigen Satz aus, den er glaubte
geschöpft zu haben aus einer
philosophischen Betrachtungsweise des
menschlichen Geschehens, also
desjenigen, was man als «Geschichte»
bezeichnet. Er glaubte, sich eine
Ansicht gebildet zu haben über
dasjenige, was man «aus der Geschichte
lernen» kann, und er sagte: «Die
europäische Staatengesellschaft
scheint in eine große Familie
verwandelt; die Hausgenossen können
einander anfeinden, aber hoffentlich
nicht mehr zerfleischen.» 1789 ist
dieses gesprochen als ein sogenanntes
historisches Urteil von einem wahrhaft
nicht unbedeutenden Menschen. Darauf
folgten die Französische Revolution,
die Napoleonischen Kriege!
Und wenn dasjenige, was man aus der
Geschichte lernen kann, wirklich damit
gelernt wäre, dann würde auch unsere
heutige Zeit noch herangezogen werden
können bei der Bewahrheitung einer
solchen Lehre: Die europäischen
Staaten können sich zwar anfeinden,
aber nicht mehr zerfleischen!
Auch hier eine merkwürdige Widerlegung
desjenigen, was man will, wenn man
behauptet, aus der Geschichte, so wie
sie aufgefaßt ist, könne man lernen
für ein Urteil, wenn man sich den
Tatsachen der Gegenwart oder Zukunft
gegenüberstellt. Beweise für das, was
damit angedeutet ist, könnten
unzählige aufgebracht werden. Das ist
das eine. Das andere aber ist: von
allen möglichen Gesichtspunkten her
die Geschichte, den Lauf der
geschichtlichen Ereignisse,
«wissenschaftlich zu durchdringen».
War dieses 19. Jahrhundert mit diesen
Methoden ganz besonders glücklich?
Gerade diejenigen, die glaubten, die
strengen wissenschaftlichen Methoden
auf die Geschichte anzuwenden, könnten
am wenigsten befriedigt sein, wenn es
sich darum handelte, sich zu fragen,
ob wirklich etwas Besonderes dabei
herauskommt, solche Methoden, wie sie
in der Naturwissenschaft mit Recht
üblich sind, auf das geschichtliche
Werden anzuwenden, um dieses
geschichtliche Werden «im Lichte einer
Wissenschaft» zu sehen.
Man braucht nur einiges sich
vorzuhalten. Es ist mir heute nicht
möglich — da ich ja ganz andere
Absichten habe, als die
Geschichtswissenschaft also solche zu
kritisieren -, auf alle Einzelheiten
der Versuche einzugehen, die gemacht
worden sind, um zu einer
geschichtlichen Methode zu kommen. Es
gibt die Anschauung, daß die
Geschichte gemacht wird von den großen
Männern; dann die Anschauung, daß die
großen Männer selber ihren Charakter,
ihre Kräfte erhalten haben durch das
sogenannte Milieu. Es gibt auch die
Anschauung, daß die geschichtlichen
Tatsachen nur dann
verstanden werden, wenn man die
ökonomisch-kulturellen Verhältnisse
zugrunde legt, also dasjenige, was in
der Menschheitsentwickelung geschieht,
hervorgehen läßt aus den ökonomisch
sozialen Untergründen und so weiter.
Nur an ein paar Beispielen, in denen
versucht worden ist, mit der
Denkweise, die sich in der
Naturwissenschaft so bewährt hat, an
das Geschichtliche heranzutreten, soll
gezeigt werden, wie der Versuch doch
eigentlich, ich will nicht sagen,
gescheitert ist, aber zu
Unbefriedigendem geführt hat. Da haben
wir - um von irgend etwas auszugehen -
den Versuch, aus einem umfassenden
wissenschaftlichen Streben heraus auch
die geschichtliche Evolution der
Menschheit zu behandeln, bei dem
Engländer Herbert Spencer. Er,
der mit naturwissenschaftlichem Denken
die ganze Weltenentwickelung und alles
Sein durchdringen wollte, er versucht
naturwissenschaftliche Begriffe
anzuwenden auf die Geschichte, auf das
geschichtliche Werden. Da ist er auf
etwas sehr Merkwürdiges gekommen. Er
weiß, daß sich der einzelne
Organismus, zum Beispiel der
menschliche Organismus, aber auch der
Organismus der höheren Tiere, indem er
aus der Zelle allmählich herauswächst,
aus drei Gliedern der Zelle
entwickelt: aus dem Ektoderm, dem
Entoderm, dem Mesoderm; das sind drei
Teile, Glieder einer Zelle, aus denen
sich der Organismus entwickelt. Nun
sieht Herbert Spencer auch in dem, was
sich geschichtlich entwickelt,
gewissermaßen in dem Organismus der
sich entwickelnden Menschheit einen
ähnlichen Prozeß wie den, der
stattfindet, wenn sich der natürliche
Organismus aus der Zelle heraus
entwickelt. Und wie sich einzelne
Organsysteme des menschlichen
Organismus zum Beispiel entwickeln aus
diesen Gliedern der Zelle, die ich
angeführt habe, so nimmt solches
Herbert Spencer auch an für die
Entwicklung des geschichtlichen
Organismus der Menschheit. Er sagt:
Auch da ist etwas vorhanden wie ein
Ektoderm, ein Entoderm und ein
Mesoderm. - Und zwar entwickelt
Herbert Spencer, der englische
Philosoph, die merkwürdige Ansicht: im
geschichtlichen Werden der Menschheit
entwickelt sich aus dem, was man
Ektoderm des geschichtlichen Prozesses
nennen kann, der kriegerische Stand,
alles, was kriegerisch ist in der
Welt; aus dem Entoderm entwickelt sich
der friedliebende und arbeitende
Stand; aus dem Mesoderm der
Handelsstand; und aus dem
Zusammenwirken dieser drei Stände
entsteht dasjenige, was
«geschichtlicher Organismus» ist. So
daß im Sinne des Philosophen Herbert
Spencer derjenige
Gemeinschaftsorganismus der
vollkommenste ist, der sich am
meisten, am vollkommensten im Lauf der
Geschichte aus dem Ektoderm heraus
bildet; denn aus dem Ektoderm heraus
bildet sich im menschlichen Organismus
nämlich das Nervensystem. Und da
Herbert Spencer, der englische
Philosoph, den kriegerischen Stand,
das Militärwesen eines Staates
hervorgehend sich denkt aus dem
Ektoderm, dem also, was entspricht der
Entwickelungsanlage für das
menschliche Nervensystem, so ist im
Sinne Herbert Spencers dasjenige
staatliche Gemeinwesen das
allervollkommenste, das den
vollkommenst ausgebildeten
Kriegerstand hat. Wie das Gehirn aus
dem Nervensystem herausgenommen wird,
das dem Ektoderm entstammt, so fordert
Herbert Spencer für das Gemeinwesen,
daß die Regierenden nur aus dem
Kriegerstand entnommen werden! Ich
will diese Merkwürdigkeit nur erwähnen
und mit Rücksicht auf die gegenwärtige
Zeit keine weiteren kritischen
Bemerkungen an diese Herbert
Spencersche militaristische Theorie
von der Entwicklung der menschlichen
Gesellschaft in der Geschichte
knüpfen.
Ein anderer Versuch, das
geschichtliche Werden zu durchdringen
mit Vorstellungen, die der
naturwissenschaftlichen Anschauungsart
entnommen sind, liegt vor - ich
erwähne nur Spitzen der
Denkerentwickelung - bei Auguste
Comte. Da wird wiederum
versucht, die Gesetze der Mechanik,
der Statik und Dynamik anzuwenden auf
das, was unter Menschen im
geschichtlichen Werden geschieht: Die
Verhältnisse der einzelnen Glieder des
Staates, der im geschichtlichen Werden
ist, werden in einer «sozialen
Statik», in einer «historischen
Statik» behandelt; dasjenige, was sich
verändert, was sich bewegt, was
vorwärtsschreitet, wird als
«historische Dynamik» angesehen.
Und so könnte man vieles, vieles
anführen. Es würde sich, wenn man
kritisch eingehen wollte auf diese
Versuche und auf noch viele andere,
zeigen, wie wenig es gelingt, irgend
etwas Befriedigendes dadurch
herauszubekommen, daß man gerade
naturwissenschaftliche Vorstellungen,
die auf ihrem Gebiete streng gesichert
sind, überträgt auf die Betrachtung
des geschichtlichen Werdens.
In anderer Art haben Menschen, die
gewissermaßen in der Morgenröte, bei
der Begründung der Geschichte als
Wissenschaft standen, wiederum
versucht, etwas wie
Erklärungsprinzipien in das
geschichtliche Werden hineinzubringen.
Man braucht sich nur zu erinnern an
einen der großartigsten Versuche in
der Zeit der Entstehung einer
geschichtlichen Anschauung, der durch
Lessing gemacht worden ist
in seinem berühmten kleinen Werke, das
er auf der Hohe seiner geistigen
Entwickelung geschrieben hat, in
seiner «Erziehung des
Menschengeschlechts». Dieser Versuch
ist ja ganz besonders interessant aus
dem Grunde, weil da versucht wird,
nicht äußerlich mit
naturwissenschaftlicher Denkweise an
das geschichtliche Werden
heranzukommen, sondern den Begriff der
Erziehung, also etwas, worinnen
immerhin Geistiges verflochten ist,
anzuwenden auf das geschichtliche
Werden. Lessing stellt sich vor, daß
man die aufeinanderfolgenden Tatsachen
des geschichtlichen Werdens nur
dadurch verstehe, daß man dieses
Hinleben der Menschheit durch die
Geschichte auffaßt als eine «Erziehung
des Menschengeschlechts», die geleitet
wird von gewissen historischen
Mächten, die hinter dem äußeren
Geschehen walten.
Und interessant ist es, auf welche Art
Lessing Zusammenhang hineinbringt in
den fortlaufenden Gang der
historischen Erscheinungen. Man hat,
gerade weil er diesen Zusammenhang auf
eine bestimmte Art hineinbringt, wie
das so einmal geschieht, gesagt: Nun
ja, Lessing war ja ein großer Mann,
aber die Abhandlung über die
«Erziehung des Menschengeschlechts»,
die hat er eben geschrieben, als er
schon nicht mehr auf der Höhe stand -
weil er versuchte, den Lauf der
geschichtlichen Ereignisse wirklich
auf seelische Art zu einem inneren
Ereignis zu machen, wenigstens
zunächst hypothetisch. Da kam er auf
die Idee der wiederholten Erdenleben
der menschlichen Seele. Er schaute
zurück in die verschiedenen Epochen
und sagte: Die Menschen, die
gegenwärtig leben, sie haben oftmals
gelebt; in ihren Seelen tragen sie
herüber in diese Epoche, was sie in
früheren Epochen aufgenommen haben. Da
ist dasjenige, was sich als Impuls
durchzieht durch die geschichtliche
Entwicklung, das, was in den Seelen
selber liegt.
Man könnte, wenn man das auch zunächst
nur als Hypothese ansehen will,
immerhin darauf hinweisen, wie
unendlich vieles, was sonst rätselhaft
erscheinen muß in der
Entwicklungsgeschichte der Menschheit,
aufgehellt werden kann, wenn auch nur
hypothetisch, dadurch, daß man als die
Träger der historischen Impulse von
einer Epoche in die andere hinüber die
Menschenseelen selber annimmt.
Dadurch wird auf einmal das sonst
zusammenhanglose Gewebe im
geschichtlichen Werden zu einem
zusammenhängenden. Nur dadurch könnte
gehofft werden, daß die einzelnen
Tatsachen des geschichtlichen Werdens
nicht mehr nebeneinander stehen,
sondern sich wirklich auseinander
ergeben, weil dasjenige da ist, was
sie auseinander hervorbringt.
Die Anschauung, die Lessing in diesem
kleinen Werke: «Die Erziehung des
Menschengeschlechts» geltend gemacht
hat, hat eigentlich keine Fortsetzung
erfahren aus dem Grunde, weil ja dann
das naturwissenschaftliche Zeitalter
zu seinem Höhepunkte heranrückte, und
dieses Zeitalter zunächst aus Gründen
heraus, die in dem nächsten Vortrage
noch zutage treten werden, abgeneigt
sein mußte — die
naturwissenschaftliche
Vorstellungsweise in ihrer Sphäre hat
von sich aus ganz recht, wenn sie
diese Abneigung hat — der Annahme der
wiederholten Erdenleben. Und so kam es
denn, daß dann im Laufe des 19.
Jahrhunderts alle möglichen Versuche
gemacht worden sind. Man braucht nur
zu erinnern an den Versuch Hegels,
die ganze Entwickelung der
Weltgeschichte aufzufassen als einen
Fortschritt des menschlichen
Bewußtseins der Freiheit und so
weiter. Es könnten Hunderte und aber
Hunderte von Versuchen angeführt
werden, wodurch gezeigt würde, wie
immer wieder und wiederum ein Anlauf
dazu genommen worden ist,
Erklärungsprinzipien in das
geschichtliche Werden hineinzubringen
und dadurch Geschichte zu einer
Wissenschaft zu gestalten.
Daneben hat es allerdings auch immer
Geister gegeben wie zum Beispiel Schopenhauer
ywelcher der Ansicht war, daß
in der Geschichte sich eben nichts
wiederholt und daher von einer
Geschichtswissenschaft überhaupt nicht
die Rede sein könne, weil die
Geschichte nur erzählen könne, was als
aufeinanderfolgende Tatsachen
geschieht nicht aber irgendwelche
Impulse finden könne, die als
Erklärungsprinzipien in der Geschichte
walten wie in den natürlichen
Tatsachen die Naturgesetze.
Und in frischer Erinnerung ist ja noch
der gewaltige Protest, den Friedrich
Nietzsche vorgebracht hat
gegen die Geschichte als solche, indem
er zu zeigen versuchte, daß durch die
Aneignung nicht der Geschichte in
ihren Ideen, sondern der
geschichtlichen Denkweise, durch die
Aneignung jener Denkweise, welche
pocht auf dasjenige, «was die
Geschichte ergibt», und das weiter in
den Seelen verarbeiten will, daß
dadurch die Menschenseele, die
produktiv und tätig sein soll in der
Gegenwart, die fruchtbar
gegenübersteht den Ereignissen, die an
sie herantreten, daß diese
Menschenseele durch den «Historismus»,
wie Nietzsche sagt, wie ausgesogen
wird. So daß derjenige, der nur
historische Impulse in sich fühlt, für
Nietzsche ein Mensch war, der einem
Wesen gleicht, welches sich immerfort
des Schlafes enthalten müßte, dadurch
niemals befruchtende Lebenskräfte in
seine Entwickelung aufnehmen könnte,
sondern immer nur sich verzehren
lassen müßte von dem, was eben
verzehrend und zerstörend auf den
Menschen wirkt wie das Leben im
Historismus. Diese Abhandlung
Nietzsches über «Nutzen und Nachteil
der Historie für das Leben», ist eine
der bedeutsamsten aus der ganzen
Denkweise Nietzsches heraus.
Diese einleitenden Worte sollten nur
der Tatsache gelten, wie strittig
Geschichte heute als Wissenschaft ist
nach den verschiedensten Seiten, in
ganz anderem Maße noch strittig als
zum Beispiel Seelenwissenschaft oder
Psychologie. Die Frage muß entstehen
aus alledem heraus: Woher kommt so
etwas? - Aus den Voraussetzungen, die
zugrunde gelegt werden der
anthroposophisch orientierten
Geisteswissenschaft, muß darauf
geantwortet werden: Weil zunächst die
Aufmerksamkeit auf diesem Gebiete
nicht gelenkt worden ist auf die
große, grundlegende Frage: Womit im
Menschen haben wir es denn überhaupt
zu tun, wenn von geschichtlichem
Werden die Rede ist? Was ist denn vom
Menschen beteiligt an diesem
geschichtlichen Werden? Was wirkt denn
im Menschen, wenn er eingesponnen ist,
eingewoben ist in das geschichtliche
Werden? - Um diese Frage zu
beantworten, muß man allerdings einige
geisteswissenschaftliche Einblicke
gewinnen in das Wesen des Menschen,
insofern dieses Wesen viel weiter
geht, als das gewöhnliche Bewußtsein
reicht.
Ich möchte, um auseinanderzusetzen,
was ich jetzt hier zu sagen habe, um
einen Ausgangspunkt für eine
Geschichtsbetrachtung zu gewinnen,
anknüpfen - Sie werden gleich nachher
sehen, aus welchem Grunde ich das tue
— an eine Betrachtung über das
menschliche Seelenleben, insofern
dieses menschliche Seelenleben
rhythmisch immer wieder und wieder
heraustritt aus dem, was man den
gewöhnlichen Bewußtseinszustand nennt.
Wir müssen ja den gewöhnlichen
Bewußtseinszustand im Leben abwechseln
lassen mit dem Schlafzustand.
Wir werden, vom
geisteswissenschaftlichen Standpunkt
die Natur betrachtend, das nächste Mal
über dieses Thema noch genauer zu
reden haben; heute will ich nur
dasjenige erwähnen, was Grundlage für
eine Geschichtsbetrachtung werden
kann.
Wenn der Schlaf in unser Seelenleben
hereintritt, dann dämpft sich das
Bewußtsein so weit herunter, daß wir
annähernd sprechen können von
Bewußtlosigkeit, obwohl für den, der
genau betrachten kann, im Schlafe
durchaus nicht völlige Bewußtlosigkeit
vorhanden ist. Was im gewöhnlichen
Tagesleben der Inhalt unserer
Wahrnehmungswelt, der Inhalt unserer
Welt des Fühlens und Wollens ist, das
hört auf, das tritt in das Dunkel
eines unbewußten oder unterbewußten
Dahinlebens hinunter. Zwischen den
beiden Zuständen, zwischen dem
Wachzustand und dem Schlafzustande,
liegt der Traumzustand.
Dieser Traumzustand ist etwas höchst
Merkwürdiges. Die Philosophie selbst
hat im 19. Jahrhundert von ihren mehr
naturwissenschaftlichen Vorstellungen
angenäherten Begriffen aus versucht,
in die Natur dieser rätselvollen
Traumeswelt, die aus dem bewußtlosen
Zustande des Schlafes aufsteigt und so
unähnlich ist dem äußeren Erlebnis des
gewöhnlichen Bewußtseins,
hineinzudringen. Aber auch da ist
etwas ganz Merkwürdiges eingetreten.
Der Philosoph Johannes Volkelt zum
Beispiel, der sich in den siebziger
Jahren bequemt hat, ein Buch über die
Traumphantasie zu schreiben, er ließ
die Sache liegen wie eine glühende
Kohle, die jemand anfaßt und die er
gleich wiederum wegwirft. Kritiker,
die dann über dieses Buch «Die
Traum-Phantasie» geschrieben haben,
sind, nur weil sie sich überhaupt
eingelassen haben, die Sache ernst zu
nehmen, des Spiritismus beschuldigt
worden. Wessen beschuldigt man heute
die Menschen nicht alles!
Was ist denn eigentlich diese
rätselvoll aus den Untergründen des
Schlafens heraufsteigende Traumeswelt?
Was sind die Bilder, die da auf und ab
wogen im Traume? Diese Frage läßt sich
allerdings auch nur mit jenem
Bewußtsein, von dem ich vorgestern
hier sprach, mit dem schauenden
Bewußtsein, erörtern. Derjenige, der
aufsteigt von dem gewöhnlichen
Bewußtsein zu dem, was ich vorgestern
hier erörtert habe als die imaginative
Erkenntnis, die inspirative
Erkenntnis, die intuitive Erkenntnis,
der also mit seiner vom Leibe
getrennten Seele, wie ich es
auseinandergesetzt habe, aufsteigt,
wirklich in der geistigen Welt zu
leben, der erst kann zu einer
Anschauung kommen über dasjenige, was
eigentlich vorgeht in der menschlichen
Seele, wenn sie in Traumbildern lebt.
Ich kann natürlich heute nur anregen,
manches aus den Ergebnissen der
Geisteswissenschaft anführen; die
weiteren Ausführungen werden Sie schon
verfolgen müssen in meinen Büchern.
Wenn man mit den Methoden, die
vorgestern hier erörtert worden sind,
das Traumleben erforscht, dann kommt
man dazu, einzusehen, daß dasjenige,
in dem gewissermaßen das Seelische
während des Schlafes vom Einschlafen
bis zum Aufwachen verläuft,
tatsächlich getrennt ist vom
physisch-leiblichen Leben. Dieses
Getrenntsein vom physisch-leiblichen
Leben lernt man eben erkennen durch
die geisteswissenschaftlichen
Methoden. Man lernt erkennen, in
welcher Verfassung die Seele ist, wenn
sie getrennt ist vom Leibe. Daher kann
man auch vergleichen das Leben in den
Traumbildern mit diesem
wissenschaftlich erforschbaren
Getrenntsein vom Leibe. Und man findet
dann, daß der Traum eigentlich eine
viel zusammengesetztere Erscheinung
ist, als man gewöhnlich meint.
Was in der Seele lebt, indem die Seele
träumt, das ist in der Tat etwas, was
nicht nur mit unserer Gegenwart zu tun
hat, so wie das wache Tagesleben mit
der Gegenwart zu tun hat, sondern es
ist dasjenige, was in der Tat, in
unserem Organismus, in unserem
Gesamtmenschenwesen sich ausbildet wie
der kleine Keim in der wachsenden
Pflanze. Was als Keim in der
wachsenden Pflanze sich entwickelt,
ist die physische Ursache für die
nächste Pflanze. Was in die
Traumbilder eingewickelt - wenn ich
den Ausdruck gebrauchen darf - in der
menschlichen Seele aus der Dumpfheit
des Schlafes heraustritt, das ist
jetzt nicht physisch, das ist
geistig-seelisch die Grundlage für
dasjenige, was durch die Pforte des
Todes geht, was eintritt dann in die
geistige Welt und durchmacht das Leben
zwisChen dem Tod und einer neuen
Geburt, um wieder zu erscheinen.
Aber es ist ein schwacher
geistig-seelischer Keim, es ist ein so
schwacher geistig-seelischer Keim, daß
er aus seinen eigenen ihm
innewohnenden Kräften nicht zu einem
seelischen Inhalte kommt. Daher kommt
er nur zu dem Inhalte, der sich aus
Reminiszenzen, aus Anklängen an die
durchlebte Welt, gegenwärtig oder
vergangen durchlebte Welt, knüpft.
Derjenige, der geisteswissenschaftlich
den Traum untersucht, der sagt sich:
Wie in so vielen Dingen, so steckt in
dem ahnungsvollen, aber
abergläubischen Bewußtsein, daß sich
im Traume oftmals die Zukunft
enthüllen könne, auf der einen Seite
eine geahnte Wahrheit, aber auf der
anderen Seite ein gefährlicher
Aberglaube; dies letztere aus dem
Grunde, weil in dem, was im Traume
lebt, ich möchte sagen substantiell,
wirklich, die Seele, wie sie sich in
die Zukunft hinein entwickelt,
vorhanden ist, wirklich das Ewige
unserer Seele vorhanden ist.
Dasjenige, was träumt, von dem kann
man schon ahnen, daß es in sich zwar
nicht die Vorstellung, wohl aber die
lebendige Anlage für die Zukunft des
Menschen enthält. Der Inhalt des
Traumes, der wird genommen aus den
chaotisch verwobenen Reminiszenzen und
dergleichen. Während es also
Aberglaube ist, den Inhalt des Traumes
irgendwie anders deuten zu wollen als
im geisteswissenschaftlichen Sinne,
muß man sagen, daß dasjenige, was
träumt, in der Tat mit dem ewigen
Wesen der Menschenseele zu tun hat, so
daß nur der Inhalt des Traumeslebens
dasjenige ist, was den Menschen in
Illusionen wiegt.
Kommt man aus dem gewöhnlichen
Bewußtsein zu dem, was ich vorgestern
charakterisiert habe als das schauende
Bewußtsein, dann gelangt man, wie ich
gesagt habe, zu Imaginationen, zu
Inspirationen. Und man ist mit diesem
Inhalte des schauenden Bewußtseins
drinnen in einer geistigen Welt. Man
ist also auch drinnen in jener Welt,
in welcher die Seele lebt, wenn sie
außer dem Leibe ist und träumt. Dann
ist sie aber, ich möchte sagen, auf
eine kindliche Weise, auf eine noch
unvollkommene Weise, dann ist sie so
darinnen, wie der Pflanzenkeim in der
Pflanze ist, der ja erst die Anlage
zur nächsten Pflanze ist. In der
Imagination, in der Inspiration
enthüllt sich die Welt, in der auch
die träumende Seele drinnen ist.
Nun glaubt man gewöhnlich, der Mensch
träume nur, wenn er schläft. Das ist
nun auch ein solcher Irrtum, wie er
sich selbstverständlich ergeben muß,
wenn man seine Begriffe nur aus der
äußeren Welt bildet. Aber es ist eben
ein Irrtum, es ist eine Illusion. Und
tiefere Denker, unter anderen Kant,
aber auch viele andere, sie
haben schon geahnt, daß dasjenige, was
die Seele im Schlafe, im Traume
durchsetzt, keineswegs bloß im
Schlafe, bloß im Traume anwesend ist,
sondern daß es das ganze Leben
durchzieht. Wachen wir auf, dann
allerdings ist ein Teil unseres
Seelenlebens in die Welt versetzt, der
da vorliegen die äußeren Beobachtungen
der Sinne, der da vorliegen diejenigen
Begriffe, die sich anknüpfen an diese
äußeren Beobachtungen der Sinne. Von
diesem Bewußtseinsinhalte sind wir
ganz eingenommen, dem sind wir ganz
hingegeben; den betrachten wir, weil
er gleichsam als das starke Licht alle
schwächeren Inhalte, die in unserer
Seele leben, immer überstrahlt, den
betrachten wir gewissermaßen als den
einzigen Inhalt unseres wachen
Tagesbewußtseins. Aber das ist ein
Irrtum! Denn während wir erfüllt sind
von diesem wachen
Tagesbewußtseinsinhalte, leben in den
Tiefen unserer Seele unterbewußt
solche Inhalte fort, die ganz gleich
sind den Träumen, die in der Nacht aus
dem Schlaf auftauchen. Wir träumen
fort während des Wachens, nur werden
wir das Träumen nicht gewahr! Und so
paradox es klingt, auch das andere ist
richtig: Wir träumen nicht nur fort,
wir schlafen fort. So daß unser
Bewußtsein stets ein dreifaches im
Wachzustande ist: oben, auf der
Oberfläche gleichsam, das wache
Tagesbewußtsein, unten, im
Unterbewußten, ein Unterstrom des
fortdauernden Träumens, und tiefer ein
Fortschlafen.
Und wir können auch angeben, in bezug
auf was wir träumen, in bezug auf was
wir schlafen! Wir träumen nämlich mit
Bezug auf alles dasjenige, was nicht
in Vorstellungen, in deutlich zu
machenden Begriffen in unsere Seele
herauftaucht, sondern was sich entlädt
in uns als Gefühl. Die Gefühle steigen
in uns nicht auf aus irgendeinem
vollbewußten, wachbewußten Zustande,
sie steigen auf aus einer Welt in uns,
die nur geträumt wird. Es ist nicht
richtig, wenn gemeint wird, wie manche
Herbartschen Philosophen meinen, daß
sich die Gefühle aus Zusammenwirkung
von Vorstellungen ergeben. Nein, im
Gegenteil, die Vorstellungen werden
durchsetzt mit demjenigen, was
aufsteigt aus einem tieferen
Seelenleben, das in einem Fortträumen
während des Wachzustandes besteht.
Auch die Leidenschaften, die Affekte,
steigen aus einem Leben des wachen
Träumens, das nur übertönt wird von
dem vollbewußten Seelenleben, herauf.
Und unsere Willensimpulse, sie
bleiben, ich möchte sagen, so
rätselhaft in ihrem Hervorquellen aus
dem Seelenleben, weil sie aus dem
Seelengrunde heraufkommen, in dem wir
auch im wachen Zustande schlafend
sind.
So daß unsere vollbewußten
Vorstellungen sich oben entwickeln im
Wachbewußtsein, unsere Gefühle
heraufschlagen wie Wogen aus einem
unterbewußten Zustande, aus einem
Traumes-Tagesleben, und die
Willensimpulse gar heraufschlagen aus
einem Schlafesleben. Was das für eine
Bedeutung hat für die Bildung von
sozialen, von Rechtsvorstellungen, von
ethisdien Vorstellungen, was das für
eine Bedeutung hat für die Frage der
Willensfreiheit - wir werden dann beim
letzten Vortrage über diese Dinge
sprechen.
Heute aber soll uns vorzugsweise etwas
anderes interessieren. Einzelne
scharfsinnige Geister haben schon
bemerkt, daß man niemals zum Beispiel
die Leidenschaften erklären kann, wenn
man nicht an die Erklärung der
Traumeswelt herangeht, weil
Leidenschaften nur dadurch im Menschen
leben, auch die besten, edelsten
Leidenschaften, daß der Mensch träumt
während des Wachens, und das Geträumte
nicht in der Weise des wachen
Bewußtseins heraufkommt, sondern
hineinwogt in dieses wache Bewußtsein
aus der Region, in der eben geträumt
wird.
Nun ergibt sich ein anderes
geisteswissenschaftliches Resultat,
das man in der Gegenwart fast noch
ungern ausspricht, weil es so sehr
allen gewohnten Begriffen
widerspricht; aber vieles, das im Lauf
der Menschheitsentwickelung in die
Wissenschaft eingetreten ist, das ist
eben zunächst ein Paradoxon gewesen.
Es hat sich dann doch durchgesetzt.
Die Kopernikanische Weltanschauung ist
ja von einer gewissen geistigen
Richtung her erst im Jahre 1822 als
eine erlaubte Weltanschauung angesehen
worden. Warum sollte nicht das, was
als Geisteswissenschaft oder
Anthroposophie auftritt, vielleicht
auch so lange warten müssen, bis es,
jetzt nicht von dieser Richtung,
sondern von der modernen Wissenschaft
anerkannt wird?
Dasjenige, was wirklich verläuft, wenn
man den Strom des Menschenlebens
betrachtet, das ist nicht etwas, was
mit den Begriffen, die im
Wachbewußtsein durchgemacht werden,
durchlebt wird, sondern was für die
Geschichte vor-
liegt, was in der Geschichte kraftet
und wirkt, lebt gar nicht in dem
menschlichen Wachbewußtsein, so
paradox das klingt, sondern die
Impulse, die durch die Geschichte
walten und wogen, werden von der
Menschheit nur geträumt. Nicht heller
und nicht anders durchzieht dasjenige,
was den Lauf der Geschichte vorwärts
treibt, die menschliche Seele als ein
Traum. Von dem Traume des Werdens zu
sprechen, ist völlig wissenschaftlich.
Das zeigt sich gerade, wenn man eben
erkennt, daß erst von dem schauenden
Bewußtsein Einblick gewonnen werden
kann in das, was eigentlich
geschichtliche Impulse sind, wenn man
diese geschichtlichen Impulse
durchdringt mit dem imaginativen, mit
dem inspirierten Forschungsleben.
Indem der Mensch der Geschichte
angehört, insofern er in diese
Geschichte eingreift, hat er es nicht
zu tun mit irgend etwas, was man so
beobachten kann, daß es auf Begriffe
gebracht werden kann, wie die Begriffe
sind, mit denen die Naturwissenschaft
zu tun hat, sondern der Mensch hat es
zu tun mit solchen Begriffen, die
eigentlich das gewöhnliche Bewußtsein
nur von dem Traume her kennt.
Man könnte nun leicht gegen
Geisteswissenschaft einwenden: Also
ist die Geisteswissenschaft etwas
Phantastisches, denn sie führt
wichtige Impulse zurück auf reine
Phantasieprodukte, sogar auf
Traumprodukte. Ja, sehr verehrte
Anwesende, das mag schon sein, aber
wenn die Wirklichkeit so ist, daß sie
eben in der menschlichen Seele als
Traum leben muß, so muß diese
Wirklichkeit da erfaßt werden, wo sie
eben wahrgenommen werden kann!
Gerade von naturwissenschaftlichem
Denken her hat man gegen die
Geschichte als Wissenschaft
eingewendet, daß Geschichte es ja nur
zu tun habe mit einzelnen Tatsachen,
aber man komme nie dahinter, was
eigentlich eine geschichtliche
Tatsache sei, man könne sie nicht so
klar
und deutlich vor sich haben, wie man
eine naturwissenschaftliche Tatsache,
eine Naturtatsache vor sich hat.
Auch geisteswissenschaftlich ist
dieses durchaus richtig; aber
geisteswissenschaftlich muß die Sache
noch wesentlich vertieft werden. Der
Geisteswissenschaftler sagt also
zunächst: Blickst du auf dasjenige
hin, was eigentlich geschichtliche
Impulse sind, so sind sie ja gar nicht
gegeben dann, wenn man den
gewöhnlichen Verstand, der es mit
äußeren Tatsachen zu tun hat, auf
diese richtet; dann sind da die
geschichtlichen Tatsachen gar nicht
gegeben. Die geschichtlichen Tatsachen
sind erst gegeben, wenn man das
imaginative und das inspirierte
Bewußtsein auf übersinnliche Impulse
richtet, die gar nicht in den äußeren
Tatsachen liegen.
Was so Geisteswissenschaft an die
Oberfläche des menschlichen Denkens
bringt, so ganz aus dem Nichts
herausgeholt ist es allerdings nicht
in der neueren Zeit. Sondern
diejenigen Menschen, die mit
Erkenntnisproblemen gerungen haben,
die Erkenntnisdramen in sich
durchgemacht haben, die haben schon,
wenn auch nur als einzelne
Lichtblitze, zuweilen ihre
Aufmerksamkeit hinwenden müssen auf
dasjenige, worauf die
Geisteswissenschaft nun systematisch
geordnet kommt. Und da könnte ich
wiederum viele Beispiele anführen, wie
gewissermaßen divinatorisch der eine
oder andere, der ein um Erkenntnis
Ringender war, auf mancherlei gekommen
ist, was durch Geisteswissenschaft zur
Klarheit gebracht wird. Von diesem ein
Beispiel, das ich auch angeführt habe
in meinem Buche, das demnächst
erscheinen wird: «Von Seelenrätseln.»
Der Psychologe Fortlage hat
in seinen Psychologievorträgen, die er
1869 gehalten hat, eine sehr
merkwürdige Stelle über das
menschliche Bewußtsein und seinen
Zusammenhang mit dem Phänomen des
Todes. Er sagt: «Wenn wir uns lebendige
Wesen nennen, und so uns eine
Eigenschaft beilegen, die wir mit
Tieren und Pflanzen teilen, so
verstehen wir unter dem lebendigen
Zustand notwendig etwas, das uns nie
verläßt und sowohl im Schlaf als im
Wachen stets in uns fortdauert. Dies
ist das vegetative Leben der Ernährung
unseres Organismus, ein unbewußtes
Leben, ein Leben des Schlafes. Das
Gehirn macht hier dadurch eine
Ausnahme, daß dieses Leben der
Ernährung, dieses Schlaf leben bei ihm
in den Pausen des Wachens überwogen
wird von dem Leben der Verzehrung. In
diesen Pausen steht das Gehirn einer
überwiegenden Verzehrung preisgegeben
und gerät folglich in einen Zustand,
welcher, wenn er sich auf die übrigen
Organe miterstreckte, die absolute
Entkräftigung des Leibes oder den Tod
zu Wege bringen würde.»
Das ist ein großartiger Lichtblick,
indem Fortlage nichts Geringeres sagt
als dieses: Würden die Vorgänge, die
auf das menschliche Gehirn wirken, in
vollem Wachbewußtsein den ganzen
übrigen Leib ergreifen, so würden sie
ihn zerstören; wir haben es also in
Wahrheit mit Abbauprozessen im
Menschen zu tun, wenn wir es mit den
Verhältnissen des gewöhnlichen
Bewußtseins zu tun haben. Es war ein
tiefer Lichtblick Fortlages, wenn er
weiterfährt: «Das Bewußtsein ist ein
kleiner und partieller Tod, der Tod
ist ein großes und totales Bewußtsein,
ein Erwachen des ganzen Wesens in
seinen innersten Tiefen.»
Dieser Zusammenhang zwischen Tod und
Bewußtsein kommt hier ahnungsvoll
großartig heraus. Fortlage weiß: wenn
man dasjenige, was einmal geschieht,
indem der Tod uns überfällt, gleichsam
in «Atome» zerlegt, jetzt in
«Zeitatome», so bilden diese «Atome»
die fortwährenden Geschehnisse unseres
wachen Bewußtseins. Indem wir unser
waches Bewußtsein entfalten,
entwickeln wir ein atomistisches
Sterben, und der Tod ist nur,
gewissermaßen ins große getrieben,
dasjenige, was wir in jedem
Augenblicke des wachen Bewußtseins
über unser Gehirn kommend haben; so
daß der Tod auch für Fortlage nichts
anderes ist als die auf einmal
erfolgende Erweckung eines Bewußtseins
für die geistige Welt, während das
fortlaufende Bewußtsein uns
fortwährend im kleinen abtötet, wie
wir es für das gewöhnliche tagwache
Bewußtsein brauchen. Stehen wir also
einem Menschen gegenüber, so können
wir sagen ~ und was Fortlage ahnte,
durch die Geisteswissenschaft wird es
vollständig bestätigt —: Was als
Seelisch-Geistiges in diesem Menschen
lebt, das ist eigentlich ein
Aufzehrendes, ein Zerstörerisches; und
dasjenige, was in ihm lebt als
vegetatives Leben, das hält nur die
Zerstörung so lange auf, bis der Tod
eintritt. Wenn der Tod eintritt, so
tritt nur im großen Maßstabe das auf,
was während des bewußten Lebens
langsam, ich möchte sagen atomistisch,
sich entwickelt. Wir tragen den Tod
fortwährend in uns, nur daß wir neben
dem Tod das gegen ihn kämpfende Leben
in uns tragen, und dieses kämpfende
Leben eben von der Seele durchsetzt
ist.
So ist es, wenn wir den einzelnen
lebenden Menschen betrachten, welcher
mit seinem Leibe vor uns so steht, daß
dieser Leib - wir wollen im dritten
Vortrag genauer über die Sache
sprechen - ein Ergebnis des
Seelenlebens ist. Da haben wir den
Tod, der aber, so lange die
Lebenskräfte walten können,
fortwährend gehindert wird
hereinzukommen, der, ich möchte sagen,
hinter den Erscheinungen lauert, ja
geradezu eine wesentliche Beziehung
des Lebens ist, weil die Erscheinung
des Lebens bloßes Pflanzenleben wäre,
wenn der Tod nicht dieses Leben
fortwährend abtötete und dadurch
gerade leiblich das Bewußtsein
zustande käme.
Lernt man diese eigentümliche
Beziehung des Todes zu dem
menschlichen Leibesleben kennen, dann
erst erhellt sich das schauende
Bewußtsein so, daß es ein Urteil
gewinnen kann, ja einen Sinn gewinnen
kann für dasjenige, was eigentlich im
Verlauf der historischen Tatsachen
vorliegt, jener Tatsachen, welche die
gewöhnliche Geschichtserzählung eben
aufführt, die da geschehen äußerlich,
und die so erzählt werden können, wie
man zumeist Geschichte erzählt.
Was liegt in diesem äußerlichen
Geschehen vor, in den
aufeinanderfolgenden Tatsachen?
Wiederum muß etwas außerordentlich
Paradoxes gesagt werden: Zu ihrem
seelischen Inhalte, der von dem
Menschen nur geträumt wird im Verlaufe
des geschichtlichen Werdens, verhalten
sich die äußeren geschichtlichen
Tatsachen nun nicht wie ein Leib, der
den Tod in sich trägt, sondern wie ein
schon toter Leib, aus dem die Seele
bereits heraußen ist. Das heißt, in
den «historischen Tatsachen» ist die
Seele nie drinnen! Während im
menschlichen Leben der Tod eintritt,
wenn das Leibesleben abgelaufen ist -
nachdem also die Seele das Leibesleben
durchzogen hatte und dann der Leib,
ohne das Seelische, allein ist -, ist
der gesamte Organismus der
historischen Tatsachen ein bloßer
toter Leib, ein äußerer toter Leib
gegenüber dem, was innerlich als
geschichtliche Impulse von Zeitalter
zu Zeitalter wallt und lebt, und was
nur erfaßt werden kann, wenn man den
Blick nicht richtet auf die äußeren
Tatsachen, sondern wenn man den Blick
richtet auf dasjenige, was lebt, was
so lebt, daß es nicht sich ergeben
kann aus den äußeren Tatsachen.
Durch einen Vergleich möchte ich mich
noch weiter klarmachen. Nehmen wir an,
irgend jemand glaubt - viele Menschen
glauben das ja —, er brauche nur die
Tatsachen der Geschichte so recht klar
aufzufassen, wie man
naturwissenschaftliche Tatsachen
auffaßt, so müsse man aus der
Aufeinanderfolge dieser
geschichtlichen Auffassungen wirklich
eine Wissenschaft der Geschichte
herstellen können. Der das glaubt,
würde dasselbe glauben - wirklich, so
paradox das auch klingt -, wie jemand,
der der Ansicht wäre, wenn er einen
toten, verstorbenen Menschenleib vor
sich hätte, so müßte er aus dem das
seelische Leben irgendwie herausholen
können. Es ist nicht drinnen!
Ebensowenig ist in den historischen
Tatsachen dasjenige drinnen, was Seele
der Geschichte ist. Die historischen
Tatsachen sehen wir mit jenem
Verstände, der an die äußere
Wahrnehmung gebunden ist und sich
entwickelt aus dem, was an die äußere
Wahrnehmung gebunden ist; aber mit
diesem Verstände sehen wir nur, was
tot ist an dem geschichtlichen Werden.
Eindringen kann der Mensch mit dem
gewöhnlichen Bewußtsein in das
geschichtliche Werden nur als
Träumender; durchschauen kann er
dieses geschichtliche Werden, das
eigentlich seelische Leben in der
Geschichte, nur mit dem imaginativen,
mit dem inspirierten Bewußtsein. Daher
ist es so, daß von dem, was als
geschichtliche Tatsache vorliegt,
überhaupt nur Erzählungen, nur
Aufzählungen geliefert werden können,
daß es wirklich wahr ist, was der
große Jacob Burckhardt gesagt
hat: Philosophie ist Nichtgeschichte,
denn Philosophie stellt die einzelne
Tatsache unter die andere, und
Geschichte ist Nichtphilosophie -
Jacob Burckhardt hat das Wort
gebraucht —, weil sie es nur mit der
Koordination, mit der
Nebeneinanderstellung der Tatsachen zu
tun hat.
Daraus aber geht hervor ein ganz
bestimmtes Verhalten im historischen
Denken, daraus, daß man dies, was eben
auseinandergesetzt worden ist,
zugrunde legt: man muß, wenn man
wirklich historisch denken will, klar
auf das kommen - durch schauendes,
durch geisteswissenschaftliches
Bewußtsein -, was im gewöhnlichen
geschichtlichen Verlauf durchaus nicht
erfahren werden kann, was in
dem Werden drinnen ist, aber in den
äußeren Tatsachen sich gar nicht
zeigt, ebensowenig wie sidi die Seele
in einem toten Menschenleibe zeigt.
Es entsteht die Frage: Kann man
dasjenige, was in dem geschichtlichen
Werden eigentlich lebt, wirklich durch
imaginative, durch inspirierte
Erkenntnis anschauen? Nun, ich will,
nachdem ich sdion so viele Paradoxa
gesagt habe, nicht zurückhalten damit,
auch noch auf einiges Konkrete
aufmerksam zu machen, wie dieses
Schauen, das ich vorgestern
charakterisierte, genauer noch in
meinen Büchern, wie dieses schauende,
dieses imaginative, dieses intuitive,
inspirierte Bewußtsein zu einer
gewissen Anschauung über das
menschliche Werden kommt, zu dem sich
aber die äußeren Tatsachen nur
verhalten wie der tote Menschenleib zu
der Seele. Ich will möglichst konkret
sprechen, weil ich ja ein Exempel, ein
Beispiel anführe.
Wer versucht, in dasjenige
einzudringen, wovon das gewöhnliche
Bewußtsein nur träumt, der gelangt
dazu, vor allen Dingen das
geschichtliche Werden abzugrenzen, so
daß er an gewissen Punkten
hauptsächlichste, ich möchte sagen,
Knotenpunkte des geschichtlichen
Lebens findet, wie wir auch im
einzelnen menschlichen Organismus
bestimmte Abschnitte finden. Gegen das
siebente Jahr zu bekommt das Kind neue
Zähne; um das vierzehnte Jahr herum
wird es geschlechtsreif. Solche
Einschnitte haben wir in das
individuelle Menschenleben zu
verzeichnen, wenn wir es physiologisch
betrachten. Für die
Geisteswissenschaft bedeuten diese
Einschnitte noch viel mehr als für die
gewöhnliche physiologische
Wissenschaft, die eben mit ihren
Betrachtungen nicht zu Ende kommt. Zu
ähnlichen Einsichten kommt die
geisteswissenschaftliche Betrachtung
über das geschichtliche Werden. Und da
ergibt sich - jetzt ganz abgesehen von
den äußeren Tatsachen, allein durch
Hinschauen auf dasjenige, was geistig
abläuft -, daß abgegrenzt ist ein
Zeitraum im europäischen, überhaupt im
geschichtlichen Menschenwerden, der
etwa beginnt im 8. Jahrhundert vor der
christlichen Zeitrechnung, und der da
schließt im 15. Jahrhundert der
christlichen Zeitrechnung. Was da
eingeschlossen ist zwischen diesen
zwei Zeitpunkten, das ist in gewisser
Beziehung so ein Ganzes, wie das Leben
eines Kindes vom siebenten Jahre, wo
es die zweiten Zähne bekommt, bis zur
Geschlechtsreife. Wie man da ein
Ganzes formen kann, so daß dann ein
Umschwung stattfindet, der
bedeutungsvoller in den menschlichen
Organismus eingreift als die
dazwischenliegenden Ereignisse, so muß
man sagen, solche Einschnitte waren da
im 8. Jahrhundert vor der christlichen
Zeitrechnung und im 15. Jahrhundert
etwa, nachdem die christliche
Zeitrechnung eingetreten war. Dieses
Zeitalter erscheint, mit besonderem
Charakter, mit besonderen
Eigentümlichkeiten in bezug auf die
geistige Wirklichkeit, die den
geschichtlichen Tatsachen zugrunde
liegt, der
geisteswissenschaftlich-geschichtlichen
Betrachtung als ein Ganzes, als ein
Zusammengehöriges.
Ich kann natürlich nur einzelne Punkte
anführen. Man kann, indem man solche
Dinge geisteswissenschaftlich
charakterisiert, auf alle möglichen
Einzelheiten kommen; man kann geradezu
zu solchen Konkretheiten kommen, wie
man zu Konkretheiten der Wahrnehmung
kommt, wenn man die Reihe der Pflanzen
verfolgt in der Botanik und
dergleichen. Ich will nur einige
allgemeine Gesichtspunkte anführen.
In diesem Zeitalter lebte der Mensch
als Ganzes so - aber man muß, um das
zu erkennen, ihn innerlich seelisch
betrachten, abgesehen von den
Tatsachen —, daß sein Verstand noch
viel instinktiver wirkte, als er in
unserem Zeitalter wirkt. Was der
Mensch aus seinem Verstände, aus
seinem Bewußtsein heraus tat, das war
noch inniger zugleich eine Tat des
Leibes, war noch inniger verknüpft mit
dem Leibe. Der Verstand war noch
instinktiver. Wenn Sie die einzelnen
Feststellungen in meinen Büchern
studieren, so werden Sie darauf
kommen, daß das seelische Erleben des
Menschen eingeteilt wird, wenn ich den
schulmäßigen Ausdruck gebrauchen darf,
für die Geisteswissenschaft: in das
Leben der «Empfindungsseele», der
dumpfesten, fast noch im Unbewußten
lebenden Seele; der «Verstandes- oder
Gemütsseele», die aber doch noch so
wirkt, daß dasjenige, was in ihr lebt,
nicht vollbewußt sich entwickelt,
sondern noch einen instinktiven
Charakter hat; und dann der
«Bewußtseinsseele», die das Ich im
vollen Selbstbewußtsein erlebt, die
das Ich emanzipiert von dem
Leibesleben, wo der Verstand nicht
mehr instinktiv auftritt, sondern
losgelöst, kritisch sich den Dingen
gegenüberstellt. Von diesen
Seelengliedern, wenn man es so nennen
kann, war in dem Menschen dieses
Zeitalters, das ich innerhalb seiner
Grenzen charakterisiert habe, also in
dem Menschen der griechischen Zeit, in
dem Menschen der Zeit der römischen
Entwickelung insbesondere die
Verstandes- oder Gemütsseele tätig.
Die wirkte. Und dasjenige, was im
menschlichen Seelenleben auf und ab
wogte und zu sozialen, zu
geschichtlichen, zu
wissenschaftlichen, zu künstlerischen
Gestaltungen, zu religiösen
Lebensgestaltungen führte, all das
wirkte so, wie es wirkte, aus dem
Grunde, weil die Seele dieses
Eigentümliche in sich hatte, daß der
Verstand noch instinktiv wirkte. Das,
was ich so in allgemeinen Prinzipien
darstelle, das kann aber bis in
konkrete Einzelheiten verfolgt werden.
Man kann geradezu innerlich geistig
beschreiben, wie der Unterschied
auftreten mußte: wie sich in
Griechenland das instinktive
Verstandesleben mehr nach der
Leibesseite hin entwickelte, wie der
Grieche den Leib dadurch durchseelt
auffaßte, sich auch so wie ein
durchseelter Menschenleib in das
soziale Leben hineinstellte, wie man
dann hinüberkommt in das Römische, wo
der Impuls zum römischen Bürgertum
auftrat aus dieser besonderen
Konstitution der Seele heraus und so
weiter. Dann erlebt man, wenn man
dieses innerlich imaginativ durchlebt,
jenen bedeutsamen Einschnitt, der im
15. Jahrhundert klar stattfindet. Die
Dinge geschehen natürlich so, daß sie
sich allmählich entwickeln. Nach und
nach kommen erst die Impulse heraus.
Aber genau ist der Einschnitt gegeben
im 15. Jahrhundert. Da geschieht
wirklich eine Art Revolutionierung der
Menschennatur. Nur derjenige, der eben
die Dinge so betrachtet, kommt darauf,
die anderen glauben immer, daß alles
so sukzessive vor sich geht, während
tatsächlich im geschichtlichen Werden
große Vorstöße geschehen. Da wird der
Verstand in einer ganz anderen Weise
zur Menschennatur gestellt. Er
emanzipiert sich, er gliedert sich
mehr dem Selbstbewußtsein ein. Wenn
das Denken materialistisch und
sinnlicher wird, kommt das nur daher,
daß der Verstand nicht mehr mit dem
Unterbewußten in Verbindung steht. Der
Mensch trachtet nach solchen
staatlichen Zusammenhängen, nach
solchen Strukturen des
Gemeinschaftslebens, nach solchen
Beziehungen der Staaten untereinander,
nach solchem Ausleben der übrigen
Kulturverhältnisse, wie sie
entspringen aus diesem eigentümlichen,
von dem menschlichen gewöhnlichen
Bewußtsein eben nicht gewußten,
sondern nur geträumten Loslösen des
verständigen vom instinktiven Leben,
aus dem Selbständigwerden des
Verstandes vom instinktiven Leben.
Nur einiges Allgemeinere gebe ich an.
Und so kann man zurückgehen in der
geisteswissenschaftlichen Betrachtung
hinter das 8. Jahrhundert vor unserer
Zeitrechnung. Man kommt dann zu einem
anderen Abschnitt, der zurückgeht bis
in das 3. Jahrtausend vor unserer
Zeitrechnung, von dem man wiederum
Besonderes, Charakteristisches findet,
von dem man Einzelheiten finden kann.
So findet man allmählich hinter den
Tatsachen etwas, was eben nur in
Imaginationen, nur im inspirierten, im
schauenden Bewußtsein beobachtet
werden kann. Und dann, wenn man dies,
was keine Tatsachen als solche geben
können, erfaßt hat, was sonst von dem
Menschen eben für gewöhnlich in den
Tatsachenbeobachtungen und in dem
Verstände, der der äußeren
Tatsachenbeobachtung angehört, nur
geträumt wird, dann hat man das
Werdende in der Geschichte. Denn
dieses Werdende lebt im
Traumbewußtsein der Menschheit und
wird nur aufgehellt durch das
imaginative und inspirierte
Bewußtsein. Hat man dies erfaßt, dann
erst bekommen die Tatsachen ihre
entsprechende Beleuchtung.
Wie man, wenn man einen toten Leib vor
sich hat, von diesem toten Leib sagen
muß: er hatte seine Bedeutung, als die
Seele noch in ihm war - wie die Seele
gewissermaßen ihr Licht hinwirft auf
den toten Leib, so ist es, daß wir
allein, indem wir das Geistige mit dem
schauenden Bewußtsein erfassen, leben
in dem Lichte, das nun die Tatsachen
bestrahlt. Die einzelne Tatsache
bekommt ihre Erklärung, wenn wir sie
aus dem heraus beleuchten, was wir auf
diese Art gewinnen.
So kann Geschichte als Wissenschaft
nicht entstehen ohne schauendes
Bewußtsein. Wer glaubt, Geschichte
könne entstehen ohne schauendes
Bewußtsein, der gleicht einem
Menschen, der da einen Gegenstand
beleuchten läßt von einem Lichte, dann
durch irgendeine Drehvorrichtung das
Licht auf einen zweiten Gegenstand
fallen läßt, dann durch die
Drehvorrichtung weiter das Licht auf
einen dritten Gegen-stand fallen läßt,
und dann sagt: Der zweite Gegenstand
ist beleuchtet, das ist die Folge des
Leuchtens des ersten Gegenstandes; der
dritte Gegenstand ist beleuchtet, das
ist die Folge des Leuchtens
des zweiten Gegenstandes. - Das ist
nicht wahr! Jeder Gegenstand wird
beleuchtet vom Lichte aus.
So ist es mit der geschichtlichen
Tatsache. Derjenige, der Versuche
macht, die Tatsachen auseinander zu
erklären, indem er sie - wie Jacob
Burckhardt sehr richtig sagt
-koordiniert, nebeneinanderstellt, der
gleicht dem, der das Licht auf seinem
zweiten Gegenstand von dem Lichte auf
den ersten herleitet, während er es
herleiten müßte von dem gemeinsamen
Lichte, das erst auf den ersten, dann
auf den zweiten, dann auf den dritten
Gegenstand fällt. Dasjenige, was die
geschichtliche Tatsache erklärt, das
liegt in der geistigen Welt, und wir
müssen aus der geistigen Welt heraus
die Tatsachen beleuchten, die sonst
tot bleiben, geradeso wie die
Gegenstände nicht leuchten, wenn wir
sie nicht mit dem ihnen gemeinsamen
Lichte beleuchten.
Es ist in der Tat ein radikaler
Umschwung, der gefordert wird für die
Geschichtsbetrachtung, allein es ist
auch nicht zu verwundern. Es ist eben
die Geschichte entstanden in dem
Zeitalter, das auf dem
naturwissenschaftlichen Gebiete mit
Recht alles ablehnte, was nur dem
Subjektiven angehört. Und man hat
zunächst angewendet auf diese, man
möchte sagen, wie zur Unzeit
entstandene Geschichte - das ist
natürlich ein nicht ganz gutes Wort -
die naturwissenschaftlichen Methoden,
während gerade Geschichte nur gedeihen
kann, wenn sich die Naturwissenschaft
ergänzt durch Geisteswissenschaft.
Dann aber wird man allerdings nicht
mehr in ethischer Weise oder in der
Weise, wie es viele andere gemacht
haben, nach abstrakten Ideen in der
Geschichte suchen. Ideen können nichts
bewirken, Ideen sind etwas ganz
Passives. Man wird nach den wirklich
realen geistigen Entitäten und Mächten
suchen, die hinter dem geschichtlichen
Werden stehen und die nur durch das
imaginative Bewußtsein erforscht
werden können.
Sehr merkwürdig nun: hat man nämlich
diese Richtlinie, dann fällt in der
Tat wirklich Licht auf das, was geahnt
werden kann in der Aufeinanderfolge
der Tatsachen, was aber den, der die
Tatsachen nur nebeneinander
betrachtet, nicht zu Erklärungen
führen kann. Das geschichtliche Werden
wird, wie durch Blitzschläge von oben,
zu einer Wissenschaft, wenn die
Geisteswissenschaft einschlägt. Es
wird immer mehr unwissenschaftlich
bloß erzählt werden, wenn
Geisteswissenschaft nicht einschlagen
kann.
Es ist interessant: Jacob Burckhardt
macht darauf aufmerksam, daß ungefähr
in dem Zeitalter, in dem die
Geisteswissenschaft den Anfang der
Periode ansetzen muß, von der ich
heute gesprochen habe — nur daß
natürlich, so wie sich zum Beispiel
die Geschlechtsreife auch über einige
Jahre hin erstreckt, diese Zeitpunkte
nicht ganz genau stimmen -, er weist
darauf hin, daß in der Zeit vom 6.,
7. Jahrhundert vor Christi
Geburt ein gemeinsames Ereignis von
China durch Vorderasien bis nach
Europa herein, nämlich eine allgemeine
religiöse Bewegung zu bemerken ist.
Die äußere Geschichte kennt die
Tatsachen: Weil da ein
solcher Umschwung sich vollzogen hat,
geschehen diese Tatsachen! Das Licht
fällt auf sie. Und für das Ende, was
da geschieht nach dem 15. Jahrhundert,
gibt Jacob Burckhardt wiederum an -
sehr merkwürdig - die an den Namen Luthers
sich knüpfende religiöse
Bewegung. Wiederum tritt eine solche
Erschütterung ein, die bemerkbar ist
in Europa, aber auch zu gleicher Zeit
in Indien. Wie sich dasjenige, was im
Geistigen erschaut wird, äußerlich in
den Tatsachen ein Spiegelbild schafft,
wie es die Tatsachen beleuchtet, das
tritt durch Geisteswissenschaft
hervor. Geschichte wird aus einer
Tatsachenaufzählung eine wirkliche
Wissenschaft.
Man muß sagen: auch auf diesem Gebiete
ist die Sehnsucht vieler Menschen nach
dem Richtigen gegangen. Herman
Grimm, der versuchte, die
Geschichte zu vergeistigen, der aber
nicht fortschritt bis zu dem Punkte,
wo das imaginative Bewußtsein
hineinschaut in die geistige Welt, er
versuchte mit allen Mitteln irgend
etwas als geschichtliche Impulse zu
finden, was sich hinter den
gewöhnlichen Tatsachen abspielt. Er
kam dadurch, wie tastend, zu einer
merkwürdigen Einteilung, die er in
seinen Vorlesungen immer wiederholte.
Er sagte, er müsse einteilen das
bisherige geschichtliche Werden in ein
erstes Jahrtausend - ungefähr läßt er
das beginnen in dem Zeitpunkte, den
ich für die Epoche angegeben habe, die
ich eben beschrieben habe -, dann in
ein zweites Jahrtausend und in ein
drittes Jahrtausend. Herman Grimm
tastet eben. Er faßt als die «ersten
zwei Jahrtausende» das zusammen, was
ich für den griechisch-lateinischen
Zeitraum-der ja vom 8. Jahrhundert vor
Christo bis zum 15. Jahrhundert nach
Christo dauert - angegeben habe. Und
das jetzige Leben, in dem wir
drinnen-stehen, das noch viele
Jahrhunderte andauern wird und ein
ebenso zusammengehöriges Ganzes ist,
welches imaginativ erkannt werden
kann, und die Tatsachen
herausgestaltet aus sich, dieses
Zeitalter faßt Herman Grimm als das
«dritte Jahrtausend» auf. Und er
versucht, wenigstens, ich möchte
sagen, ein Surrogat für das geistig
Geschaute zu haben, in dem er die
Geschichte auffassen will als
«Phantasie-Arbeit der Völker». Weil er
nicht auf die geistige Realität kommen
kann, auf dasjenige, was wirkt im
geschichtlichen Werden, faßt er
dasjenige, was hinter den äußeren
Erscheinungen ist, auf als
«Phantasie-Arbeit». Er macht es also
dadurch zwar zur Illusion, erinnert
aber daran, daß eigentlich die
wirklichen historischen Impulse von
den Menschen des gewöhnlichen
Bewußtseins nur durchträumt werden.
Daher ist aus dem, was vom
geschichtlichen Werden überhaupt
äußerlich mit dem Verstände zu
erfassen ist, auch wirklich nur das
Tote zu erfassen. Und wiederum ist es
interessant, daß gerade Historiker,
die so recht mit dem Verstände
arbeiten, die, ich möchte sagen,
diesen Verstand noch instinktiv
anwenden, die nicht so wie Herbert
Spencer durch allerlei künstlich
hineinzutragende
naturwissenschaftliche Vorstellungen
diesen Verstand anwenden, sondern etwa
wie der Historiker Gibbon, solche,
die zwar den Verstand anwenden, der
auch in der Naturwissenschaft
angewendet wird, aber ihn doch noch
instinktiv anwenden, daß sie dazu
kommen - was für Herman Grimm ein
sonderbares Rätsel war -, besonders
gut zu beobachten und zu beschreiben
die Verfallszeiten der menschlichen
geschichtlichen Entwickelung, wo wenig
Seelisches drinnen ist. So beschreibt
Gibbon von einer Zeit, in der sogar
viel Seelisches, Seelisch-Werdendes,
Seelisch-Wachsendes ist, von der Zeit
vom Beginne des Christentums durch die
römische Entwickelung das, was er
«decline», Niedergang nennt, das
Verfallende. Weil er den Verstand auf
die Erscheinungen richtet, beschreibt
er dieses ganze Werden in den ersten
christlichen Jahrhunderten als einen
Verfall. Das ist sehr natürlich, weil
der Verstand, wenn er sich so
betätigt, wie er sich an der Natur
betätigen muß, im Laufe der äußeren
Erscheinungen nur den Verfall sehen
kann. Gibbon kann nicht sehen, was
sich in der Zeit, in der das eine
zerfällt, das andere wächst und
gedeiht, was sich durch die
christlichen Impulse in die Geschichte
hineinfindet. Wie das aber arbeitet,
das kommt nicht an den äußeren
Tatsachen unmittelbar zum Ausdruck,
sondern nur, wenn man es beleuchtet
mit dem Lichte, das durch die
Geisteswissenschaft kommt. Interessant
ist zum Beispiel noch ein anderes. Es
ist wirklich erst unter der
heraufkommenden Geisteswissenschaft
möglich, Gesdiichte zu einer
Wissenschaft zu machen. Aber natürlich
ist dasjenige, was durch die
Geisteswissenschaft erworben ist, bei
erleuchteten Köpfen, die
Distink-tionsvermögen haben, immer in
Lichtblitzen zutage getreten. Und sehr
interessant ist eine Erscheinung:
Jacob Burckhardt macht in seinen
geschichtlich-soziologischen
Vorträgen, die er an der Basler
Universität in den sechziger Jahren
gehalten hat, wiederholt aufmerksam
auf einen Historiker, historischen
Philosophen der ersten Hälfte des 19.
Jahrhunderts, der, man kann schon
sagen, wenn auch Jacob Burckhardt
oftmals gegen ihn polemisiert, einen
starken Eindruck auf ihn gemacht haben
muß. Man sieht das aus dem ganzen
Gedankengang Jacob Burckhardts. Das
ist der Philosoph Ernst von
Lasaulx. Er ist ziemlich
unbekannt geblieben. Lasaulx hat ein
merkwürdiges Buch geschrieben, gerade
dasjenige, auf welches auch Burckhardt
wiederholt in seinen Vorträgen
hinweist: «Neuer Versuch einer alten,
auf die "Wahrheit der Tatsachen
gegründeten Philosophie der
Geschichte.» Nun gewiß, Lasaulx, der
ausgestattet war mit einem gewissen
ahnenden Durchschauen desjenigen, was
sonst als geschichtliche Impulse von
den Menschen nur durchträumt wird,
Lasaulx hat aber doch
selbstverständlich im
naturwissenschaftlichen Zeitalter
hingesehen auf das, was ich nennen
möchte Interpretation der Tatsachen.
Und weil er den naturwissenschaftlich
geschulten Verstand angewendet hat, so
hat er vorzugsweise hingesehen
wiederum auf den «decline» im 19.
Jahrhundert, auf das Niedergehende. Es
ist im 19. Jahrhundert natürlich auch
Aufgehendes. Das kann aber nur gesehen
werden mit dem inspirierten und
imaginativen Bewußtsein. Daß so etwas
da ist - erst am Schlüsse des Buches
von Lasaulx tritt es wie ahnend auf.
Aber was er ausführt in diesem Buche,
oh, es ist maßlos - verzeihen Sie den
sonderbaren Ausdruck —, maßlos
interessant! Er geht die europäische
Geschichte durch von ihrem Anfang bis
ins 19. Jahrhundert hinein. Überall
beschreibt er, wegen der eben
geschilderten besonderen Richtung - er
bildete sich an der Naturwissenschaft
heran —, das Verfallende, das
Niedergehende, die Kräfte, die
eigentlich ins Sterben hineinführen.
Nun gibt es Kapitel in diesem Buche -
wenn man sie liest, so sind sie genau
wie eine Beschreibung von
Niedergangstendenzen, die prophetisch
jemand in den fünfziger Jahren des 19.
Jahrhunderts von den Kräften machte,
die führen mußten zu dem gegenseitigen
Zerfleischen der europäischen Nationen
der Gegenwart. Man kann sagen,
nirgends wird in einer ergreifenderen,
großartigeren Weise vorausgeahnt -
weil der Verstand gerichtet ist auf
das Niedergehende -dasjenige, was sich
jetzt als solches Ergebnis des
Niedergehenden herausgestellt hat.
Das sind solche unmittelbaren Beweise,
daß, wenn man gewissermaßen aus dem
Anschauen oder Erträumen der wahren
geschichtlichen Impulse heraus sich
begibt in das Betrachten nur der
besonderen äußeren Tatsachen, es dann
ist, wie wenn man aus dem wachen
Bewußtsein einschläft und nicht mehr
sieht, was als Wachsendes,
Gedeihendes, als dasjenige, was den
Menschen wirklich vorwärtsbringt, die
Geschichte durchpulst. Durch die
Erkenntnis dieses Wachsenden,
Gedeihenden, wird aber auch die
Geschichte herausgehoben aus aller
bloßen Naturkausalität. Dadurch, daß
man sie geisteswissenschaftlich
betrachtet, wird die Geschichte
heraufgehoben zum Range einer
Wissenschaft, so daß man sagen könnte:
Was Lessing in seiner «Erziehung des
Menschengeschlechts» geahnt hat, was
er noch, verzeihen Sie den Ausdruck,
unbeholfen und auch unrichtig,
illusorisch ausgesprochen hat, das
wird erst auf eine sichere Grundlage
gestellt; während die äußeren
Tatsachen keinen Zusammenhang zeigen.
Dasjenige, in dem die Menschenseele
lebt, träumend lebt, das wird ein
fortlaufend organisch-geistiges Leben,
aber ich meine ein Geistesleben, wenn
es geisteswissenschaftlich als der
Inhalt der Geschichte betrachtet wird.
Und dann kommt man allerdings auch
darauf, wie der gewöhnliche Betrachter
dadurch getäuscht wird, daß er dieses
Werden in der Geschichte wie einen
Organismus betrachtet. Dadurch, daß
man es wie einen Organismus
betrachtet, muß man es oft vergleichen
mit dem Werden des einzelnen
Menschenlebens. Ich selber habe in
meiner Jugend einen Lehrer gehabt, der
sehr gerne die einzelnen
aufeinanderfolgenden geschichtlichen
Perioden mit dem einzelnen
Menschenleben verglichen hat:
Persische Geschichte, chaldäische
Geschichte mit dem Jünglingsleben, mit
dem späteren Jünglingsleben das
griechische Leben, das erwachende
Mannesalter mit dem römischen Leben.
Und so wird oft die fortlaufende
Geschichte vorgestellt durch Analogie
mit dem Menschen. Das ist die Quelle
für eine starke geschichtliche
Illusion. Denn wenn wir auch in der
Weise, wie ich es angedeutet habe,
dazu kommen, die Entwicklung der
Menschenseele im Verlauf des
historischen Werdens in der
Gesamtmenschheit drinnen zu
betrachten, so können wir das, gerade
wenn wir uns so in die geistige
Realität des geschichtlichen Werdens
hineinleben, dann niemals so
wahrnehmen, wie wir wahrnehmen die
Entwicklung der Menschenseele von der
Kindheit durch das Jünglings- oder
Jungfrauenleben, weiter durch das
Mannes-, Frauenleben und so fort bis
in das Greisenleben hinein. So
entwickelt sich dieses hinter den
historischen Tatsachen stehende
geistige Leben eben nicht, sondern es
entwickelt sich anders. Da kommt
wiederum ein Paradoxon heraus. Wird es
so hingestellt, erscheint es eben
paradox, wenn es schon tief begründet
ist in der wirklichen
geisteswissenschaftlichen Betrachtung,
auf die ich in diesen Vorträgen
hinweise.
Man kann schon dasjenige, was in einem
solchen Zeitraum, der sich als Ganzes
darstellt, lebt und darin beobachtet
werden kann, vergleichen mit den
Perioden im Menschenleben. Aber man
muß dann merkwürdigerweise den Verlauf
des geschichtlichen Werdens, so
sonderbar das klingt, nicht
vergleichen mit dem Werden vom
Säugling durch das Kind, durch den
Jüngling zum Mann, sondern umgekehrt.
Man muß das geschichtliche Leben
umgekehrt verlaufend denken! Wenn man
zum Beispiel die
Gesamtgeistesverfassung des Zeitraums
vom 8. vorchristlichen Jahrhundert bis
zum 15. nachchristlichen Jahrhundert
vergleicht mit einem Stück
individuellen Menschenlebens, so kann
man es vergleichen mit den
Dreißigerjahren des Menschenlebens.
Man kann sagen: in den Dreißigerjahren
des Menschenlebens ist, obzwar in
anderer Konstitution, in anderer
Stimmung zu dem Menschenwesen,
dasjenige, was in der Seele lebt, an
den Leib so gebunden, wie es in dieser
griechisch-römischen Zeitperiode bis
ins 15. Jahrhundert hinein war; und
was dann darauf folgt, das läßt sich
dann nicht vergleichen mit dem, was
auf die Dreißigerjahre folgt, sondern
was ihnen vorangeht. In der Tat,
gegenüber dem einzelnen Menschenleben
geht das geschichtliche Leben zurück!
Indem der Verstand in unserem
Zeitalter sich emanzipiert, nimmt er
in der Tat ein Verhältnis zum
Leibesleben an, das sich vergleichen
läßt mit dem Verhältnis des Verstandes
zum Leibesleben in den späteren
Zwanzigerjahren des einzelnen
Menschenlebens. Eine folgende
Geschichtsperiode verhält sich zu der
früheren so, daß man den Vergleich
wagen darf: Wie das Kind, das noch
jung ist, lernt von dem Älteren, der
vielleicht dasjenige, was das Kind in
einer späteren Form aufnimmt, noch
instinktiver in sich verarbeitet hat -
wir lernen ja immer von denjenigen,
die wieder selber in der Kindheit
gelernt haben —, so ist es auch in den
aufeinanderfolgenden Zeitaltern beim
Bewußtseinsübergang von einem
Zeitalter zu einem anderen Zeitalter;
und dieser Verlauf der Geschichte wird
selber eine Bewußt-seinserscheinung,
die allerdings im Traumesleben
abläuft. Wir haben es nicht zu tun im
Lessingschen Sinne mit einer Erziehung
des Menschengeschlechts, die so
verläuft: von der Kindheit durch das
Jünglings- und Mannesalter zum
Greisenalter, sondern wir haben es im
Gegenteil mit einer rückläufigen
Erziehung des Menschengeschlechts zu
tun. Und gerade durch diese
rückläufige Erziehung kommt das in das
geschichtliche Werden hinein, was man
als einen Fortschritt bezeichnen kann.
Weil der Mensch als Seele in späteren
Zeitaltern gleichsam jünger an solche
Dinge herantritt als in früheren
Zeitaltern, entwickelt er auch einen
größeren Grad von Freiheit, einen
größeren Grad von Unbewußtheit,
Kindhaftigkeit gegenüber seinen
Mitmenschen, wodurch alles, was
gewöhnlich als Fortschritt bezeichnet
wird, in die Weltenentwickelung
hineinkommt.
Zum Schluß will ich nur noch auf eine
Erscheinung aufmerksam machen aus dem
vielen, was heute schon angeführt
werden könnte zum Belege für das, was
ich ausgeführt habe: dieses
eigentümliche, bedeutungsvoll
fortschreitende Verhältnis, das
eintritt, indem das Christentum von
den Völkern des römischen Reiches, die
es zuerst aufgenommen haben, übergeht
auf die jungen germanischen Völker. Da
tritt eine eigentümliche Erscheinung
ein. Wie ist sie erklärlich? Nur
dadurch ist sie erklärlich, daß im
Ganzen der geschichtlichen Entwicklung
das griechischrömische Leben, das
zuerst von den großen Impulsen des
Christentums ergriffen worden ist, in
einem späteren Stadium des Erlebens
war und daher dieses Christentum so
ausgebildet hat, wie wir es in der
Gnosis, in den sonstigen
Dogmenbildungen ausgebildet finden.
Indem dann das Christentum an ein
jüngeres Stadium des Erlebens
herantritt, also von einem älteren auf
ein jüngeres übertritt-ganz
entsprechend der
Bewußtseinserscheinung des
geschichtlichen Werdens, die ich
angeführt habe -, nimmt es andere
Formen an; da wird es innerlicher; da
emanzipiert sich gleichsam das
religiöse Bewußtsein von dem
instinktiven Verstände; da wird die
Religion als christliche Religion
selbständiger; da trennen sich später
vollständig das religiöse und das
wissenschaftliche Bewußtsein.
Der ganze Gang wird dadurch
erklärlich, daß man die Sache als ein
Bewußtseinsphänomen auffaßt so, daß
das Bewußtsein der germanischen
Völker, das in einer anderen
Seelenkonstitution begründet ist, das
Christentum übernimmt - ich möchte
sagen, wie das Kind von einem Älteren
- von den römischen Vorgängern, nicht
von irgendwelchen Vorfahren, sondern
von den römischen Vorgängern.
Das alles sind ja gewiß nur einzelne
Andeutungen, und ich weiß jedenfalls
ebensogut wie jemand, der diese
einzelnen Andeutungen sehr anfechtbar
findet, wieviel eingewendet werden
kann gegen solche Andeutungen. Aber
nur derjenige, der sich wirklich
ernstlich befaßt mit der Entwickelung
der Geisteswissenschaft, andererseits
aber mit all den Rätsel- und
Sphinxfragen, welche die junge
Wissenschaft der Geschichte aufwirft,
der wird allmählich in das Verständnis
desjenigen eindringen, was mit diesen
Anregungen heute gemeint ist. Und eine
Ergänzung für das praktische Leben,
für das äußere soziale Leben, für das
Eingreifen in das soziale Leben, für
das Verständnis der Tatsachen, die uns
aus diesem unmittelbaren Leben heraus
so berühren, daß sie unser Leid und
unsere Freude ausmachen, der
Ereignisse, die da jetzt in dieser
tragischen Zeit so besonders nahe an
unsere Seele herantreten -
Konsequenzen für solche Dinge aus
dieser historischen Anschauung heraus,
sie sollen in dem vierten Vortrage am
nächsten Mittwoch dann zutage treten.
Beschließen möchte ich diese heutigen
Auseinandersetzungen damit, daß ich
darauf hinweise, wie prophetisch
angelegte Naturen, Naturen, welche —
ohne daß die Geisteswissenschaft in
ihrem Zeitalter schon da war — dieses
geisteswissenschaftliche Denken
instinktiv voraus in sich hatten, wie
solche Naturen instinktiv auch das
Richtige trafen, indem sie auf die
Geschichte der Menschheit hinblickten.
Ich blicke da auf Goethe, der
sich ja nur vereinzelt mit
geschichtlichen Problemen befaßt
hatte, zum Beispiel in seiner
Geschichte der Farbenlehre, der aber
ein tiefes Verständnis für die
Geschichte hatte. Indem er mit
ahnendem Seelenvermögen hinblickte auf
die Geschichte, formulierte er das,
was sich ihm ergab, noch nicht so, wie
das heute hier formuliert worden ist.
Aber daß die Menschheit eigentlich das
geschichtliche Werden mit dem
gewöhnlichen Bewußtsein nur
durchträumt, also es in den Regionen
erlebt, woraus auch Gefühle, woraus
Affekte, woraus Leidenschaften,
Gemütsbewegungen entstehen, indem
Goethe dieses, was heute gesagt worden
ist, ahnte, konnte er sich zur
Geschichte in der richtigen Weise
stellen. Er wußte: was auch die
Geschichte aufbringen kann an
Begriffen, die naturwissenschaftlich
gearteten Begriffen ähnlich schauen,
das gibt eigentlich nur Unfruchtbares
für das Menschenleben; denn das
entspringt aus derselben Region des
Seelenlebens, in der das wache
Bewußtsein lebt. Dieses wache
Bewußtsein ist aber nur für das
Naturdasein da; Geschichtliches wird
vom Menschen erlebt in den
Traumregionen, aus denen
Leidenschaften, Affekte, aus denen
Gemütsbewegungen aufsteigen. Bevor
daher der Mensch sich einlebt in das
imaginative, in das inspirierte
Bewußtsein, so lange er im
geschichtlichen Werden drinnensteht
mit dem gewöhnlichen Bewußtsein, kann
seine Seele, sein Gemüt auch nur
ergriffen werden von dem, was aus dem
Traumbewußtsein heraus als Erfahrung
des Geschichtlichen kommt. Ergriffen
werden kann der Mensch nicht von dem,
was abstrakte Begriffe, was Ideen
sind, die aus demselben Verstände
heraus stammen, der über die
Naturtatsachen sich ergeht. Das alles
bleibt unfruchtbar. Fruchtbar wird
nur, was gerade aus denselben Regionen
herauskommt und in denselben Regionen
wirkt, in denen es aus der Geschichte
herausgeholt wird. Das ist das beste
an der Geschichte. Weil Geschichte
geträumt wird - Goethe folgert es
nicht, er ahnt es -, so kann das, was
aus der Geschichte kommt, auch nur in
der Traumregion des Enthusiasmus, der
Gemütsbewegungen wirken. Und Goethe
sagt: Das Beste, was uns die
Geschichte geben kann, ist der
Enthusiasmus, den sie erregt. - Damit
aber haben wir in bedeutungsvoller
Weise zwar nicht eine Formulierung der
geschichtlichen Wissenschaft, aber
eine lebendige Erfassung desjenigen
gegeben, aus dichterischem Gemüt
heraus, was zur Anschauung erhoben
werden muß durch die
Geisteswissenschaft. Solange wir in
der Geschichte mit dem gewöhnlichen
Bewußtsein leben, sind wir eigentlich
nicht an ihr beteiligt. Insofern unser
Enthusiasmus in ihr steckt und wir uns
zu ihren Erscheinungen so stellen, wie
sich Enthusiasmus dazu stellen kann,
nehmen wir am geschichtlichen Leben
selber teil.
So wie wir aus der Natur lernen,
können wir aber aus der Geschichte
erst lernen, wenn wir das
geschichtliche Werden anschauen mit
dem imaginativen, mit dem inspirierten
Bewußtsein. Diese Betrachtungen dann
auszudehnen auf die Natur und auf das
soziale Leben, das wird die Aufgabe
der nächsten Vorträge sein.
Fragenbeantwortung nach dem
Vortrag in Zürich, 7. November 1917
Frage: "Wie steht es mit
der materialistischen
Geschichtsauffassung, mit Marx zum
Beispiel?
Nun, bei einer solchen Gelegenheit
muß ich darauf hinweisen, daß von der
Geisteswissenschaft, eben aus
geisteswissenschaftlichen Untergründen
heraus, das völlig ernst genommen
wird, werden muß, was ich im vorigen
Vortrage gesagt habe über die
Stellung, die die Seele nach und nach
zu dem bekommt, was man Begriffe in
ihrem Verhältnis zu der Wirklichkeit
nennt. Ich sagte: im gewöhnlichen
Bewußtsein ist man zufrieden,
wenn man einen Begriff gewissermaßen
als Abbild der Wirklichkeit hat; im schauenden
Bewußtsein muß man immer nach
einer ganzen Anzahl von Begriffen
streben, die sich so verhalten wie von
verschiedenen Seiten her aufgenommene
Photographien. Was in Begriffe gefaßt
wird, kann niemals gegenüber der
geistigen Welt irgendwie erschöpfend
die Wirklichkeit darstellen, sondern
nur immer einen Aspekt der
Wirklichkeit. So ist es auch mit den
höchsten philosophischen Begriffen:
Vor dem gewöhnlichen Bewußtsein ist
man Pantheist, oder man ist Monadist,
um nur diese zwei Gegensätze zu
erwähnen.
Man erkennt ein Göttliches, das alles
durchwebt und durchlebt; man ist
Pantheist; oder man erkennt, wie etwa
die Leibnizianer, einzelne reale
Monaden, die in ihrem Zusammenwirken
das Weltenganze ergeben.
Der Geisteswissenschafler kann weder
Pantheist noch Monadist sein, weil er
einfach im Pantheismus eine Summe von
Begriffen, im Monadismus eine Summe
von Begriffen hat, die beide von
verschiedenen Seiten aus die
Wirklichkeit beleuchten, so daß, wenn
ich einen Vergleich wagen darf, ich
sagen möchte: wer Pantheist ist, der
sieht nur aufs Ausatmen, wer Monadist
ist, sieht nur aufs Einatmen. Wie man
den Lebensprozeß nicht unterhalten
kann durch Einatmen oder durch
Ausatmen, sondern durch Einatmen und
Ausatmen, so kann die geistige
Wirklichkeit nur begriffen werden,
indem man in seinem Begriffsleben
lebendig wird und sowohl pantheistisch
wie monadistisch sich die Wirklichkeit
zu beleuchten versteht. Wenn man
bloßer Monadist ist wie Leibniz, so
gilt das für den Geisteswissenschafter
so, als wenn man an zuviel
eingeatmeter Luft erstickt. Man
erstickt. Wenn man bloßer Pantheist
ist, so gilt das für den
Geisteswissenschafter so, wie wenn man
in einem luftleeren Räume atmen
wollte. Also zu dem Begriffsleben
bekommt man als Geisteswissenschafter
ein lebendiges Verhältnis. Man muß
dieses lebendige Verhältnis so
lebendig wie möglich denken. Denn wenn
sich dieses lebendige Verhältnis zum
Begriffsleben einstellt, dann lebt man
in dem gegenseitigen Kämpfen und
Sich-Harmonisieren der Begriffe, das
in die geistige Wirklichkeit
eintaucht, ganz darinnen, auf reale
Weise; während man mit dem
gewöhnlichen Bewußtsein in seinen
Begriffen auf abstrakte Weise lebt.
Schon die einfachsten Begriffe ändern
sich dadurch in ihrem Verhältnis zur
Wirklichkeit.
Ich will ein Beispiel anführen. Man
kann heute in der Schule lernen: Die
Körper sind undurchdringlich. Und das
wird als Definition angeführt: die
Undurchdringlichkeit besteht darin,
daß in dem Raum, in dem ein Körper
ist, ein anderer nicht sein kann. - So
kann ein Geisteswissenschafter den
Satz nicht sagen. Ein
Geisteswissenschafter kann niemals von
einer begrifflichen Definition
ausgehen, sondern nur von einer
begrifflichen Charakteristik. Er sagt
in diesem Falle: Dasjenige, welches
sich so verhält, daß es einen Raum in
der Art ausfüllt, daß kein anderes
Wesen in diesem Räume drinnen sein
kann, ist ein materieller Körper. —
Das heißt, er kehrt die Sache gerade
um, er geht aus davon, seinen Begriff
nur in den Grenzen anzuwenden, weil er
ihn lebendig hat, in denen er
anzuwenden ist. Er verabsolutiert
nicht die Begriffe. Das stellt sich in
den aller-einfachsten Denkoperationen
ein, wenn man wirklich den Sprung
macht, den ich nennen möchte: den
Sprung über die Schwelle der geistigen
Welt. Man muß das wirklich sehr ernst
nehmen. Die Menschen möchten heute
noch so im Abstrakten herumreden, wenn
von der geistigen Welt die Rede ist.
Aber die ganze Seelenkonstitution, die
ganze Art zu denken, wird eine andere,
wenn man in die Wirklichkeit eintritt.
Die Begriffe werden erlebt, so daß man
ihre Wirklichkeit durchlebt. Sehen
Sie: ein abstrakt denkender Mensch,
für den ist eine Rose, die er im
Zimmer in Wasser gestellt hat,
selbstverständlich eine Wirklichkeit.
Aber das ist gar keine Wirklichkeit.
Denn im wirklichen Leben kann eine
Rose nicht da sein, ohne daß sie am
Rosenstrauch ist und im ganzen
Zusammenhang mit dem Rosenstrauch
entsteht. Der Geisteswissenschafter
ist sich also immer bewußt, daß er, wo
etwas mit etwas anderem
zusammengehört, es im Zusammenhange zu
denken hat. Er weiß: der Begriff Rose
als abgeschnittene Rose ist ein
unwirklicher Begriff. Denken Sie sich
das ausgedehnt auf die ganze Formung,
auf die ganze Struktur des Denkens,
dann werden Sie einen Begriff bekommen
von dem bedeutungsvollen Umschwung,
der eintritt, wenn die Schwelle zur
geistigen Welt überschritten ist. Da
bekommt man eben die Wirklichkeit. Da
bekommt man ein inneres, erlebbares
Vorstellen von der Tragweite der
Begriffe. Denn man kommt gar nicht
darauf, wenn man im Abstrakten
herumwirtschaftet, wie die
Naturwissenschaft es muß, wie man da
zu unwirklichen Begriffen kommt. Ich
erinnere bei einer solchen Gelegenheit
gern an einen Vortrag, den Professor Dewar
im Beginne des Jahrhunderts in
London gehalten hat, einen sehr
geistvollen Vortrag vom Standpunkte
des naturwissenschaftlichen Denkens.
Von dem Standpunkte dieses
naturwissenschaftlichen,
physikalischen Denkens aus konstruiert
Professor Dewar einen Endzustand des
Erdenseins, zu dem die Erde gekommen
sein wird, wenn so und so viele
Millionen von Jahren verflossen sein
werden, die Temperatur nach und nach
eine andere geworden ist und so
weiter. Wenn man gewisse Tatsachen
verfolgt, wie man sie heute vor sich
hat, so kann man ganz gut, indem man
die Konsequenzen zieht, zu einer
solchen Ausmalung eines Endzustandes
kommen. Professor Dewar schildert sehr
geistreich, wie gewisse Stoffe, die
heute noch nicht leuchten, dann
leuchten werden; werden mit gewissen
Stoffen die Wände beschmiert, so
werden die Wände so leuchten, daß man
dabei Zeitungen lesen kann. -
Allerdings wird es so kalt sein, daß
man nicht weiß, wer die Zeitungen
drucken wird. Da hapert die Sache
schon in der Wirklichkeit. Aber Dewar
gebraucht dieses Bild. Was heute
abreißt, wenn man nur ein kleines
Gewicht daranhängt, wird eine so
starke Kohäsion haben, daß
Zentnerlasten daran angehängt werden
können und so weiter. Das Ganze ist
sehr richtig ausgedacht, und man kann,
wenn man darauf eingeht, einen
Endzustand des Erdenzustandes
konstruieren, alles physikalisch exakt
darstellen. Der Vortrag konnte
wirklich selbstverständlich einen
großen Eindruck machen, weil ein
Physiker, der tief vertraut ist mit
den physikalischen Begriffen, den
Endzustand der Erde anschaulich, ich
möchte fast sagen, handgreiflich
anschaulich malte.
Der Geisteswissenschafter erlebt etwas
bei einer solchen Schilderung; denn er
wird sofort zu den anders beleuchteten
Begriffen geführt. Denn, was der
Professor Dewar da macht, indem er
diesen nach Millionen von Jahren
eintretenden Endzustand der Erde
schildert, das ist doch auf dieselbe
Weise gewonnen, wie wenn Sie die
aufeinanderfolgenden Zustände des
Magens und des Herzens eines Menschen
im dreizehnten Jahre, im vierzehnten,
fünfzehnten, sechzehnten Jahre - wie
es sich so langsam verändert — in
Rechnung setzen und dann konsequent
weiter schließen würden, wie nach
zwei-, dreihundert Jahren das Ganze
ausschauen wird, das Herz, der Magen
und so weiter. Das kann alles sehr
richtig sein, im
naturwissenschaftlichen Sinne gedacht,
abstrakt gedacht. Nur just ist der
Mensch dann längst gestorben, der
Magen ist nicht mehr dal Indem sich
diese Realitätsgesinnung hinstellt
neben das andere, sehr Geistvolle,
lebt man in lebendigen Begriffen, kann
man dahin kommen, einzusehen, daß das
zwar ganz richtig ist, was der
Professor Dewar schildert als
Endzustand der Erde in einigen
Millionen von Jahren - nur daß die
Erde gestorben ist bis dahin, nicht
mehr da ist. Genauso ist es aber, wenn
man zurückrechnet, dreizehn, zwölf,
elf Jahre und so weiter, wie das war
vor hundertfünfzig Jahren. Der Mensch
hat noch nicht gelebt! So macht es
nämlich die Kant-Laplacesche Theorie,
indem sie den Anfangszustand aus
physikalischen Unterlagen heraus sehr
fein und geistvoll konstruiert als
Nebelzustand und so weiter, aus dem
sich alles heraus ergibt - nur just
für den Zeitpunkt, für den man das
ansetzen muß, war das alles noch nicht
da!
Das ist der Übergang von abstraktem
Denken in reales Denken. Und indem ich
das im allgemeinen charakterisiert
habe, darf ich jetzt sagen, daß so
etwas wie die materialistische
Geschichtsauffassung mit ihren
Begriffen mit einer gewissen
Notwendigkeit aufgetreten ist, daß
sich, was geschichtlich geschieht,
eigentlich nur auf Klassenkämpfen
aufbaut, auf dem Ausleben der
materiellen Interessen. Der Begriff
des Materialismus hat ja in der
materialistischen Geschichtsauffassung
nicht denselben Sinn wie der Begriff
des Materialismus in der
Naturwissenschaft. Er ist entstanden,
indem gewisse durchaus mögliche
Begriffe gebildet worden sind. Aber
man müßte den Standpunkt einhalten:
Wieviel vom geschichtlichen Werden
kann man mit diesen Begriffen
umfassen? Man umfaßt eben eine Strömung
dabei, eine Strömung, die sogar erst
im 16. Jahrhundert
heraufkommt!
Die Menschen sind heute nicht
autoritätsgläubig, selbstverständlich!
Denn den Autoritätsglauben haben sich
die Menschen abgewöhnt! Aber, ja -
«die Wissenschaft» ist mindestens eine
starke Autorität. Und wenn man auf
eine gewisse Anzahl von Dogmen
schwort, dann ist alles andere
Torheit, Unsinn, Jämmerlichkeit. Ich
habe einmal vor Jahren durch Jahre
hindurch Vorträge gehalten in
Arbeiterkreisen, viele Vorträge, auch
geschichtliche Vorträge, in denen ich
die Geschichte so zu charakterisieren
versuchte, wie sie sich eben einem
undogmatischen Denken ergibt. Aber
nachdem ich eine ziemlich treue
Zuhörerschaft, die sich immer mehr
vermehrte - ich darf das schon sagen
ohne Eitelkeit -, bekommen hatte, da
wurden gewisse sozialdemokratische
Führer aufmerksam auf die Sache, daß
da nicht orthodoxer Marxismus,
orthodoxe materialistische
Geschichtsauffassung gelehrt, daß da
sogar die merkwürdige Ansicht
vertreten werde, daß die Begriffe,
welche die materialistische
Geschichtsauffassung in sich faßt,
erst vom 16. Jahrhundert ab
eine Anwendung gewinnen, daß vorher die
Anwendung gar nicht möglich
ist, daß sie gerade aus den
Untergründen der Geschichte heraus
eine Anwendung gewinnen, weil da der
Verstand, wie ich es gezeigt habe,
sich emanzipiert, weil da der Mensch
überhaupt erst dazu kommt, sich zu
emanzipieren von einem gewissen
instinktiven Leben und so weiter, daß
die materiellen Interessen dafür die
Widerlage liefern, so daß man - wenn
auch nur als Teil der historischen
Ingredienzien — zu der
materialistischen Geschichtsauffassung
kommt, und immerhin doch diese oder
jene Erscheinung von ihr aus
beleuchten kann. Wenn man aber diese
materialistische Geschichtsauffassung
allein zugrunde legt, so bekommt man
dabei keine Geschichte; man läßt eben
das andere weg, was an anderen
Impulsen vorhanden ist; so muß man
auch die Begriffe, die der Marxismus
aufgebracht hat, als etwas betrachten,
was wiederum ein Aspekt ist, was eine
Photographie der Wirklichkeit von
einer gewissen Seite her liefert, die
man ergänzen muß durch Aspekte von
anderen Seiten. Und diese
sozialdemokratischen Führer machten
dann diesen Vorträgen ein Ende! Das
ist gerade das Eigentümliche der
Geisteswissenschaft: daß sie gerecht
werden kann den innerlich gültigen
Impulsen, die auf dem oder jenem
geistigen Gebiete auftreten, daß sie
gerade ihre relative Berechtigung
einsehen kann, wie aber der Irrtum
sogleich entsteht, wenn man einen
einseitigen Aspekt verabsolutiert und
ihn zum allgemeinen Erklärungsprinzip
macht. Das ist es, worauf es ankommt.
Es verläuft natürlich das Leben so,
daß die Menschen sich versteifen auf
einen Begriff. Die Menschen wollen
überhaupt lieber in Begriffen leben
als in der Wirklichkeit, lieber in
Abstraktionen leben als in der
Wirklichkeit. Man ist viel mehr
zufrieden, wenn man ein paar Begriffe
hat, in die alles mögliche
hineingepfahlt werden kann. Aber die
Wirklichkeit ist nicht so. So wie man
eben - den Vergleich muß ich immer
wieder gebrauchen - einen Baum nur
bekommt, wenn man ihn auf einen Aspekt
hin von einem gewissen Gesichtspunkte
aus photographiert, auf einen anderen
Aspekt hin von einem anderen
Gesichtspunkte aus photographiert, so
ist es auch mit der gesamten
Wirklichkeit, wenn sie eben als
Wirklichkeit erfaßt werden will.
Man muß sagen, daß es ja, weil
materielle Interessen in das
geschichtliche Werden im Laufe der
letzten drei bis vier Jahrhunderte so
mächtig eingetreten sind, ganz
natürlich ist, daß auch eine
materialistische Geschichtsauffassung
heraufkam, eine Vertretung der
Ansicht, daß der äußere Verlauf der
Geschichte mit den gröbsten, nur für
das Naturdasein passenden Begriffen zu
erfassen ist. Aber man erfaßt da erst
recht nur Totes, nur Unlebendiges. Ich
komme auf solche Dinge noch zu
sprechen im vierten Vortrage, wo ich
mehr auf das ethische, soziale Leben
einzugehen habe. Und das Unwirkliche
würde sich sofort zeigen, wenn nun
wirklich die Wirklichkeit einzig und
allein mit solchen Begriffen beglückt
würde. Da würde man schon sehen, wie
diese Wirklichkeit durch solche
Begriffe, wenn sie sich einleben
würden, ertötet würde; während sie,
wenn man sie als einen bloßen Aspekt
betrachtet, fruchtbar werden können.
Das ist, was ich in Anlehnung an diese
Frage sagen möchte. Natürlich konnte
ich noch stundenlang über die Sache
fortsprechen.
Dr. Steiner wird ersucht, den
Vorgang, der dem Erinnern zugrunde
liegt, den er im ersten Vortrage
schilderte, nochmals beleuchten zu
wollen.
Nun, da ich ohnedies auf solche Dinge
im nächsten Vortrage noch einmal zu
sprechen komme, so werde ich mich in
der Beantwortung der Frage etwas
kürzer fassen können. Wir haben auch
nur noch ein paar Minuten Zeit. Da
möchte ich vor allen Dingen sagen, daß
es eine irrtümliche Vorstellung ist,
wenn man glaubt, das, was ich als
gegenwärtige Vorstellung habe, die ich
an einer Wahrnehmung gewinne — sagen
wir also zum Beispiel: Ich sehe einen
Gegenstand an, stelle ihn auch vor zu
gleicher Zeit -, bleibe erhalten. Was
ich da gewinne, was ich noch als eine
Nachwirkung habe, wenn ich den
Gegenstand aus dem Auge lasse, das ist
ein bloßes Spiegelbild, das ist
nichts, was wieder auftreten kann; das
ist etwas, was da ist und dann
wirklich vergeht, so wie das
Spiegelbild vergangen ist, wenn ich an
dem Spiegel vorbeigehe und außer den
Bereich des Spiegels komme. Also es
ist eine irrtümliche Vorstellung, sich
ein Reservoir der Seele zu denken, in
das etwa hineingehen würden die
Vorstellungen, die dann wiederum
herausgeholt würden aus diesem
Reservoir. Die Vorstellungen verweilen
nicht, die Vorstellungen bleiben
nicht! Sondern während ich vorstelle,
geht zugleich ein unterbewußter
Prozeß, der aber imaginativ beobachtet
werden kann, also ein fürs gewöhnliche
Bewußtsein unterbewußter Prozeß vor
sich; und dieser unterbewußte Prozeß,
der bewirkt im Organismus dasjenige,
was wieder abläuft durch neue
Veranlassungen, wenn erinnert wird.
Wenn ich eine Vorstellung an einem
Gegenstand dadurch gewinne, daß der
Gegenstand auf meine Sinne wirkt, dann
entsteht die Vorstellung;
wenn ich eine Vorstellung habe, die
ich als Erinnerungsvorstellung
gewinne, so ist es genau ebenso, nur
daß nicht der äußere materielle
Gegenstand mir den Eindruck macht, und
ich mir auf Grund des äußeren
Gegenstandes die Vorstellung bilde,
sondern ich schaue gewissermaßen in
mein Inneres hinein, auf das, was
unbewußt aufgenommen worden ist, und
bilde mir danach die Vorstellung. Wenn
ich das schematisch ausdrücken will:
ich bilde mir jetzt eine Vorstellung
«zehn»; nach einiger Zeit taucht die
Vorstellung «zehn» wieder auf; es ist
aber nicht wahr, daß die Vorstellung
«zehn» dieselbe ist — daß sie
vergangen ist und nachher wieder da
ist. Was bleibt, ist ein unbewußtes
Engramm, dieses unbewußte Engramm, das
sich als Parallelprozeß gebildet hat,
während ich die Vorstellung hatte, das
bleibt; und das nehme ich wahr, wenn
ich wiederum vorstelle. Wenn also
«zehn» auftritt, so tritt es auf als
Ergebnis einer Anregung von außen;
wenn «zehn» wieder auftritt, tritt es
auf als Ergebnis einer Anregung von
innen, und ich nehme von innen heraus
wahr, was ich erinnere. Das ist der
Vorgang, den man
geisteswissenschaftlich sehr gut
beobachten kann, der pädagogisch gut
verwertet werden kann, der auch
beobachtet werden kann von einem
aufmerksamen Pädagogen, wenn er nur
sein Aufmerksamkeitsvermögen in einer
entsprechenden Weise orientiert hat.
Denken Sie doch nur einmal daran, wie
auswendig gelernt wird. Beobachten Sie
da genau. Da können Sie es
handgreiflich haben: was man alles für
Veranstaltungen macht, daß der
Parallelprozeß sich abspielt! Die
Vorstellung ist aufgenommen, aber man
will den Parallelprozeß sich so
abspielen lassen, daß man ihn
gewissermaßen einpaukt in etwas, was
unterbewußt bleibt. Sie können beim
Einpauken beobachten: die
Vorstellungen werden nicht irgendwie
zur Erinnerung führen, sondern ein
Prozeß, der als Unterstützungsprozeß
des bloßen Vorstellens entstehen muß
und wirklich im Unterbewußten liegt.
Und dieses Arbeiten im Unterbewußten -
sehen Sie nur, wenn jemand ein Gedicht
einpaukt, was da alles zu Hilfe
genommen wird! —, der
Geisteswissenschafter beobachtet es
direkt. Und mit dem Lichte, das
gewonnen wird, sieht man. Manche
Einpaukende nehmen sogar alles
Mögliche zu Hilfe, schlagen sich an
die Stirne und so weiter, was durchaus
nicht mit dem Erlebnis der Vorstellung
zusammenhängt! Gehen Sie auf den
Prozeß näher ein, so werden Sie sehen,
daß hier ein wichtiges Grenzgebiet
berührt ist zwischen Psychologie und
Physiologie. Wir werden das nächste
Mal auch sehen, wie die
geisteswissenschaftlich orientierte
Physiologie da auf etwas kommen kann.
So daß ich richtungsgemäß definieren
möchte: Das Vorstellen entsteht
zunächst, als primäres Vorstellen,
unter dem Einflüsse einer äußeren
Wahrnehmung, vom äußeren Gegenstand
angeregt; oder als Erinnerung,
angeregt von innen; so daß ich das
eine Mal nach außen gewissermaßen
lese, das andere Mal nach innen lese.
Wenn ich zweimal hintereinander ein
Buch lese, so ist es auch aus
demselben Buche erworben, aber es sind
aufeinanderfolgende Erwerbungen.
Also das ist dasjenige, was eventuell
zur Charakteristik dienen kann. Dazu
wird einiges kommen, wenn ich im
dritten Vortrag den Menschen als
Naturwesen bespreche.
Frage: Werden die höheren
Bewußtseine nicht individuell
verschieden sein?
Es ist, wie ich schon das letzte Mal
sagte, sehr naheliegend, daß man zu
dieser Anschauung kommt: daß der eine,
in dem er diese Bewußtseinszustände
entwickelt, zu anderen Formen kommt
als der andere; aber dieses darf
durchaus nicht zurückschrecken lassen
vor dem Verfolgen dessen, was ich das
Erkenntnisdrama genannt habe; denn das
Individualistische ist nur ein
Zwischenzustand. Man geht allerdings
durch eine starke individualistische
Periode durch, ist sich aber ihrer
bewußt, so daß man sie überwindet.
Dann gelangt man ins objektive Innere
hinein. Und nur weil man ungenau
betrachtet, kommt es, daß man glaubt:
der eine behaupte das, der andere
jenes. So ist es nicht. Die
Verschiedenheiten sind nicht größer,
als schließlich auch die
Verschiedenheiten sind, wenn zwei
Reisende eine und dieselbe Gegend
beschreiben: der eine lenkt seinen
Blick auf das, der andere auf jenes;
die Beschreibungen sehen sich gar
nicht ähnlich; dennoch beschreiben sie
dieselbe Gegend; und es wäre ein
Unsinn, zu glauben, daß man deshalb
durch ihre Beschreibung nicht zur
Objektivität geführt würde, oder daß
sie selber nicht der Objektivität
gegenübergestanden wären. Ich habe
deshalb gesagt: Gewiß, es liegt nahe,
an individualistische Ausprägung des
Erlebens der höheren
Bewußtseinszustände zu denken; aber
das ist eben nur ein Zwischenzustand.
In Wahrheit kommt man ebenso, wie wenn
man das Subjektive im Anschauen der
Natur überwindet und zur objektiven
Natur hinauskommt, zum objektiven
Geist, wenn man das Subjektive in der
Imagination auszuschalten vermag. Und
wenn Sie in «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?» und
in der «Geheimwissenschafb im Umriß»
lesen, wie dieses Subjektive
ausgeschaltet wird beim Hinaufleben in
die anderen Bewußtseinszustände, so
werden Sie sehen, daß man da innerlich
ebenso zu einem objektiven Geistigen
kommt, wie man äußerlich zu einem
objektiven Natürlichen kommt. Es wird
wirklich nach außen das Subjektive
ausgeschaltet in der
Naturwissenschaft, nach dem Geistigen
zu das Subjektive ausgeschaltet in der
Geisteswissenschaft.
|