Celui qui est en situation de suivre la vie de
l’esprit dans le présent, en
pensant, ne pourra pas se dissimuler
qu'une grande
partie de nos contemporains a
quelque chose d'extraordinairement
indéterminé
dans sa recherche/quête d’âme, que
la plupart de ces contemporains,
quand ils
veulent se former des
représentations sur leur position
dans l'univers/au tout,
on pourrait dire sur leur être un
humain, ont des difficultés à
trouver ce à
quoi ils devraient se tenir.
Si l'on va vers/suit les raisons par une
contemplation impartiale de ce qui
vient en vis-à-vis de l'humain
aujourd'hui
dans la vie, de ce qui s’offre à lui
dans la vie, si l'on suit les
raisons qui
conduisent à une façon et manière
indéterminée non claire de chercher,
alors on
pourra volontiers trouver que, tout
de suite par quelque chose qui dans
une
certaine relation constitue
l'avantage, voire le triomphe de
notre temps, de l'autre
côté sera réalisée cette
indétermination, cette ambiguïté/non
clarté. Ce qui donne
la marque à notre époque/temps – et
d’ailleurs depuis plusieurs siècles
déjà,
mais tout particulièrement depuis la
seconde moitié du XIXe siècle et le
début
du XXe siècle - on aimerait dire,
dans le meilleur et, comme les
dernières
années l'ont montré, aussi dans le
désagréable, c’est le progrès
admirable de
l'humanité en rapport à des vues de
science de la nature, des vues dans
les
processus extérieurs de l'être-là
des mondes/de l’univers et en
rapport aux
conséquences qui s’en donnent pour
la vie immédiatement pratique.
On peut dire facilement que tout de suite
lorsque l'on saisit de l’œil la
particularité particulière de
comment cette vue
de science de la nature, cette
habitude de saisir le monde en
science de la
nature, affecte l'humain ainsi
qu'est pendante avec elle
l'impossibilité de pénétrer
dans le domaine d'âme véritable.
Peut-être que tout de suite à partir
des considérations
d'aujourd'hui se donnera pour
certains auditeurs vénérés comment
est pendante à
la grandeur, au triomphe de la
connaissance de science de la
nature, que la
science de la nature, de sa propre
manière, ne peut donner aucune
information
sur la vie de l'âme humaine.
Mais maintenant cette manière de penser en
science
de la nature, justifiée par
l'autorité extérieure qu'elle
possède, prend en
compte d'une certaine manière toutes
les habitudes de pensée de l'humain
moderne. Elle a – cela se donne pour
l'observateur de l’évolution de
l’humanité
- tout changé dans la structure
d’âme de l'humain en rapport à
certaines sortes
de représentations. Si l'on se
retourne sur la façon et la manière
dont le
monde était regardé avant le levé de
la vie moderne de l’esprit - on peut
supposer/admettre le copernicanisme
comme frontière entre l'ancien et le
nouveau - ainsi s'avère qu'à
l'époque, l'humain s’était fait des
représentations
sur le monde, qui étaient
gigantesques, étaient appropriées –
ainsi qu’il en avait
besoin à ce moment là, comme cela ne
lui suffirait plus aujourd'hui -
d'un côté
pour se procurer des explications
sur les processus de la nature qui
se
présentaient à lui à l'époque, et
comment ces représentations étaient
appropriées en même temps pour
éclairer sur ce qui vivait dans son
âme comme représentations,
pulsait comme sentiments/sensations,
comme vouloir. L'humain avait dans
une
certaine mesure, des représentations
uniformes sur le monde, qu'il
pouvait
tourner d'un côté vers la nature et
de l'autre vers son être intérieur.
On ne remarque plus toujours aujourd'hui, parce
qu'on n'est pas du tout habitué à
observer correctement le
développement/l’évolution
de la vie de l'âme de l'humanité, à
quel point les représentations
d'aujourd'hui diffèrent des
représentations plus anciennes
justement pensées.
Maintenant, de l'autre côté - nous aurons à en
parler exactement après-demain -,
toutes les croyances religieuses qui
sont plus
ou moins restées d'antan/des temps
anciens, sont des échos de temps
anciens, nourries
de ce qui reposait dans de telles
vieilles représentations. En elles
est restée
une certaine façon et manière de
penser sur l'âme humaine et sa
position dans
le monde. L'autorité scientifique a
amené un énorme ébranlement là
dedans.
Aujourd'hui, l'humain ne se contente
plus de ce qui lui a été transmis de
l'Antiquité/des anciens temps, parce
qu'il est habitué à regarder le
monde selon
la science de la nature et qu'il
veut avoir des
explications/éclaircissements de
la science sur la situation de son
âme dans l'univers, le cosmos et son
évolution.
Mais c'est tout de suite là qu'il faut avouer,
bien que l'humain se soit habitué à
ne plus chercher de l'aide chez les
anciennes autorités, quand il veut
se tenir à quelque chose en rapport
à une
explication sur son être un humain,
tout de suite là on doit avouer que
ce qui
lui sera maintenant offert
scientifiquement ne peut guère le
satisfaire. Si
l'on considère ce qui est
officiellement offert aujourd'hui,
par exemple comme
une doctrine philosophique de l'âme,
celui qui cherche à aborder cette
science
de l'âme avec son bon sens/sa saine
raison humaine, avec son âme
honnête, ne
pourra rien trouver qui lui
permette, pour ainsi dire, d’en
faire quelque chose.
Il y a des exemples flagrants
aujourd'hui que ce que je viens de
dire est
correct.
Ainsi il y a donc un philosophe étrange – il
s’appelle Richard Wähle - qui, bien
qu'il soit un philosophe spécialisé,
c'est-à-dire même appelé à
représenter la philosophie comme une
science dans
une université, est étrangement
insatisfait avec sa science, qui
prétend
pouvoir lui donner des explications
sur ce qui est le plus essentiel en
l’humain, mais pour laquelle il ne
peut absolument pas souscrire
qu’elle est en
situation de telles explications.
Je ne suis absolument pas enclin à éveiller,
quelque
peu la conviction que de telles
personnalités particulières, avec
leurs façon
de voir, ont une quelque influence
plus profonde sur la pensée, sur les
représentations
de leurs contemporains. Je crois que
c'est le contraire qui est le cas :
dans
de telles personnalités se montre ce
qui palpite/pulse chez des milliers
et des
milliers de nos contemporains. Cela
se montre seulement à un philosophe
solitaire qui est insatisfait avec
sa propre science, d'une manière
flagrante/éclatante
justement.
Maintenant, ce philosophe parle étrangement de
sa philosophie. Il dit : « Les
philosophes d'autrefois - il est
aussi très
insatisfait avec ceux-là – ils
peuvent être comparés à des
cuisiniers et des
serveurs dans un restaurant qui
servent de la nourriture avariée.
Les
philosophes d'aujourd'hui,
cependant, peuvent être comparés à
des cuisiniers et
des serveurs inactifs dans un
restaurant. - Ce philosophe veut
donc dire de sa
science qu'elle n'était pas bonne
dans les temps anciens, qu'elle ne
pouvait
donner aucune information sur la
chose la plus importante chez
l'humain et
qu'aujourd'hui non seulement elle
n'est plus bonne à rien, mais
n'offre absolument
plus rien.
Aussi étrange que cela puisse paraître
lorsqu'un homme qui pense autant à
sa science la représente
officiellement, il
est quand même fondé que de tels
phénomènes se produisent à
l’intérieur de notre
époque/temps. Car ce qui est
particulier, c'est que depuis
l'émergence du
copernicanisme, du galiléisme, des
représentations se sont formées dans
la
science de la nature qui sont
essentiellement différentes des
vieilles représentations
qui s'adaptaient aussi bien à la
nature et à l'esprit selon les
besoins de
l'époque. La science de la nature a
fait des progrès, a formé des
représentations
telles qu’elles sont très
différentes des anciennes. La
science de l'âme n'est
pas encore parvenue à une telle
transformation des vieilles
représentations. La
science de l'âme est restée avec les
vieilles représentations dont
l'humain ne
peut plus se satisfaire aujourd'hui,
parce qu'il a appris à penser selon
la science
de la nature sur le monde, et parce
qu'en lui s’éveille l'inconsciente
exigence
de pouvoir faire des recherches sur
l'âme de la même manière qu'on fait
des
recherches sur la nature extérieure
dans la science de la nature. Cela
donne, j’aimerais
dire, un tiraillement intérieur tout
de suite parmi les meilleurs de
notre
époque. Et ce tiraillement intérieur
se montre dans ce que vous devez
voir :
Dans la science de l'âme, ce qui
sera offert consiste en partie en de
simples
mots ou cosses/enveloppes de mots.
On veut expliquer ce qu'est une
représentation.
On veut expliquer ce qu'est un
sentiment/une sensation, ce qu'est
vouloir. On
veut partir de cette explication
pour en arriver à la question de
l'être
éternel ou non de l'âme humaine.
Mais celui qui aborde ces choses
avec un sens
et un penser et un représenter sains
se rend vite compte qu'il n'a rien
de
substantiel, rien de réel dans ce
qui sera parlé de vie d’âme, que les
vieilles
représentations ont perdu leur force
portante face à l’insistance des
représentations
de science de la nature et que des
nouvelles ne se sont pas encore
formées.
Ainsi, il y a un désir instinctif des humains
pour une nouvelle
science/doctrine/enseignement de
l'âme, pour un nouveau savoir
sur l'âme, à partir de tels
soubassements aujourd'hui. Mais il
ne règne
toujours pas de clarté insistante
dans la conscience publique sur
quels chemins
cela devrait être fait.
De ces soubassements, de ces soubassements qui
reposent
absolument dans les nécessités de
l’évolution de l'humanité, a
poussé/grandi ce
dont j'ai déjà souvent eu l'occasion
de parler ici de cet endroit à
Berne, et
dont j’aimerais aussi parler
aujourd'hui en rapport à certains
chapitres, et que
j'appelle la science de l’esprit
orientée anthroposophiquement.
Aujourd'hui, elle
est souvent considérée comme tout le
possible, cette science de l’esprit,
seulement
pas comme ce qu'elle est. Elle est
considérée comme l'écoulement d'un
courant
sectaire dans le présent, comme une
quelque chose qui veut
offrir/susciter une
nouvelle religion ou quelque chose
de semblable. Non, cette science de
l’esprit
orientée anthroposophiquement veut
être ce dont l'humain moderne a le
plus
besoin. Elle veut être celle qui
donne quelque chose à quoi on peut
se tenir quand
devrait être cherché après l'énigme
de la vie de l'âme humaine au sens
véritablement moderne.
Toutefois, les chemins que cette science de
l’esprit doit emprunter sont encore
si peu familiers à la pensée moderne
qu'une
grande partie des contemporains
trouvent difficile la manière dont
sera parlé
sur ces choses, tandis qu'une autre
partie les trouve paradoxales ou
fantastiques. Cependant, c'est ce
que chaque nouvelle conquête de
l’esprit
émergente partage avec cette façon
de voir orientée
anthroposophiquement.
Et ainsi j’aimerais alors aujourd'hui parler en
particulier des questions les plus
importantes de l'âme et de leur
pendant avec
la vie du corps humain du point de
vue de cette science, j’aimerais
notamment
attirer votre attention, en entrée,
sur ce que cette science de l’esprit
n'est
généralement pas ce qu'une grande
partie de nos contemporains se
représente
d’elle, comme elle est plutôt ce
dont le progrès scientifique a un
pressant besoin.
Ce progrès de science de la nature a
apporté tout de suite une chose aux
humains, j’aimerais dire, avec une
certaine accoutumance à penser qui
fait
autorité. C'est la croyance qu'il y
a certaines limites à la
connaissance,
qu'on ne pourrait pas dépasser. On
se dit : Peut-être qu’absolument
rien ne repose
au-delà de ces limites de la
connaissance. De ce côté de ces
limites de la
connaissance repose seulement le
monde matériel, le monde de la
visibilité sensorielle.
- Donc, soit il faut renoncer
totalement à accepter une vie d'âme
et spirituelle,
soit il faut se dire qu'on ne peut
pas franchir les frontières qui nous
séparent de cette vie d'âme et
spirituelle, qu’il faut renoncer à
une
connaissance de l'âme.
C'est tout de suite ce point, ce point si
essentiel, qui se trouve devant
l'âme de ceux qui y réfléchissent
beaucoup,
avec une grande clarté, mais qui
inquiète indéterminé, inconsciemment
et
instinctivement tous les humains qui
veulent absolument penser. De ce
point de
vue, part tout de suite la science
de l’esprit orientée
anthroposophiquement pensée
ici avec sa recherche de l'âme. Car
cette science de l’âme part sur deux
expériences intérieures, deux
expériences qui sont tout de suite
pendantes à
l'émergence des frontières de la
connaissance dans la recherche de
l'âme. Non
pas que cette science de l'âme ait
voulu contredire quelque peu la
science de
la nature d'une manière frivole,
dilettantiste, quand la science de
la nature
se voit confrontée à des limites de
la connaissance, non, cette science
de
l'âme, elle cherche tout de suite à
en finir de manière correcte avec
l'expérience des limites de science
de la nature. Seulement, elle ne
théorise
pas cette science de l’esprit, mais
elle cherche, avec l'aide des
méthodes de
science de la nature, avec l'aide du
mode de représentation de science de
la
nature, à progresser sur le chemin
de la connaissance. Elle cherche en
toute
clarté intérieure à arriver au point
où l'on peut avoir le sentiment/la
sensation : Là, tu te tiens à la
frontière de la connaissance de
science de la
nature. - Et elle cherche alors à
expérimenter/vivre ce que l'on peut
expérimenter/vivre à ces limites de
la connaissance.
Et voyez là, cette science de l'âme doit
d'abord admettre ces limites de la
connaissance. C'est tout de suite en
ne
procédant pas contre la science de
la nature en opposition aveugle ou
dilettante, mais en se familiarisant
avec la façon dont recherche la
science de
la nature, qu’elle arrive à une
expérience à la frontière de la
connaissance,
que je veux maintenant caractériser.
Elle se dit : On peut suivre des processus de
la nature avec la pensée de science
de la nature, mais on arrivera
toujours à
certains piliers d’angle de la
connaissance, qu'on ne peut
traverser/franchir, vis-à-vis
desquels la pensée de science de la
nature doit se paralyser. Je
pourrais citer
beaucoup de ces piliers d’angle,
juste parce qu'il n'y a pas assez de
temps, j’aimerais
citer ce que l'on résume
habituellement avec les concepts
« énergie et matière »,
que l'on résume très souvent de
cette façon dans le monde
atomistique de
représentation. J’aimerais partir de
cela. L'humain peut voir, lorsqu'il
s'entraîne selon la science de la
nature, comment il peut progresser
dans la
dissection des processus naturels,
mais comment il est alors contraint
d'accepter simplement certains
concepts, certaines représentations,
justement énergie
et matière. Et comment il doit alors
se dire : Vis-à-vis de ces concepts
qui, toutefois,
représentent des réalités dans le
monde sensoriel, là tu ne peux pas
aller plus
loin, là tu ne peux tout de suite
pas entrer avec la science de la
nature, là
tu dois rester arrêté avec la
connaissance de la nature. Quand on
ne part pas
d'une manière unilatérale des façons
de voir de Kant, mais qu’on teste
cette
expérience intérieure à la limite de
la connaissance de manière
impartiale,
alors on se demande : Oui, à quoi
cela tient-il que cette méthode de
science de
la nature nous place à une telle
limite, à certains piliers d’angle
de la
pensée, à quoi cela tient-il en fait
? - D'habitude, les humains n’y
viennent
pas parce qu'ils n'organisent pas
leur pensée comme je veux le
caractériser après,
ce soir, et par cela ne parviennent
pas vraiment à l’observation de la
vie
intérieure. Ils ne remarquent pas
que l'humain lui-même, tel qu'il est
maintenant
une fois organisé - si j’ai la
permission d’utiliser l’expression -
est responsable
d'avoir à se presser à de tels
piliers d’angle. Les humains ne
peuvent pas se
demander : à quoi cela tient-il que
je rencontre de tels piliers d’angle
? Vous
ne pouvez pas passer d'une telle
expérience, avec la science de la
nature donc,
à une autre expérience de science de
la nature, l'expérience de l'âme.
Mais si
l'on peut cela, on s’acquiert une
certaine possibilité en cela, alors
se donne
ce qui suit : D'un côté, quand on
s'est formé à la science de la
nature, on a
l'expérience des limites des
connaissances de cette science de la
nature. De l'autre
côté, on essaie alors de gagner de
la clarté sur l'expérience
intérieure que
l'on a simplement lorsqu'on se tient
vis-à-vis d’un autre humain. Et on
remarquera alors quand on a
entraîné/exercé sa vie intérieure
d'âme : C'est
quelque chose de tout autre, si on
se place vis-à-vis d’un processus
naturel
d'une manière
disséquante/désarticulante selon la
science de la nature ou si
l'on se tient vis-à-vis d’un être
humain et essaie de se comprendre
avec cet
être humain, d'approcher cet être
humain selon l’âme. Et l'on
remarque, quand
on a appris à comparer dans ce
domaine, que cette force spirituelle
qui vous
rend capable d’aller raisonnable au
devant de l'humain, cette même force
d’âme
qui construit un pont entre humain
et humain et par cela rend en
premier la vie
humaine possible, que ce même force
de l'âme, parce qu'elle est toujours
entre
nous, parce qu'il doit aussi
toujours être là, parce que l'humain
est un tout,
parce qu'elle ne peut/pourra être
débranchée/déconnectée quand nous
faisons de
la recherche de science de la
nature, que c'est cette force de
l'âme qui nous
conduit aux piliers d’angle des
limites de la connaissance.
Nous ne pourrions tout simplement pas éprouver
de
l'amour d'humain à humain, éprouver
de la sympathie d'humain à humain,
éprouver
l'inclination, si nous n'avions pas
cette force de l'âme, qui, quand on
veut le
dire ainsi, se place dans le chemin
empêchant la connaissance de science
de la
nature. Parce que l'humain est un
tout, parce qu'il doit aussi avoir
la force
de la faculté d'aimer, et parce que
cette force de la faculté d'aimer
est continuellement
active, ne peut rester silencieuse,
quand on connaît selon la science de
la
nature, ainsi s’en révèlent les
limites de science de la nature. La
même force
qui aimant, nous rend enclin à aimer
l'humain, cette même force nous
établit
des piliers-frontière de science de
la nature. Il s'avère pour le
chercheur de
l’esprit : Si la science de la
nature n'était pas placée à des
limites, l'humain
serait un être incapable d'amour !
Vous voyez, c'est une expérience importante qui, j’aimerais le dire, doit mettre en
action les forces motrices
intérieures de l'âme pour arriver à
ce que j'appelle
ici la science de l’esprit orientée
anthroposophiquement. On n’a pas la
permission d’être l'opposant de la
science de la nature, il faut être
capable
d'y répondre, on doit y être formé
si l'on veut être scientifiquement
actif
dans la connaissance de l’esprit.
Mais il faut faire l’expérience de
ce que le chercheur
de la nature ne fait habituellement
que comme théorie, et de
l'expérience se
montre alors que c'est ainsi que le
l’ai justement expliquer avec
l'interaction
particulière entre le patrimoine de
connaissance de science de la nature
et la faculté
humaine d’aimer.
Maintenant, maints humains le voient
consciemment, maints inconsciemment.
Instinctivement, ils le ressentent.
Ils se
tournent alors dans une direction
différente afin de passer les
limites de la connaissance
de science de la nature vers une
connaissance de l'âme. Là, ils
parviennent
alors, plus ou moins clairement ou
non, sur des chemins mystiques,
cherchent ce
que la science de la nature ne peut
pas leur offrir, sur le chemin de la
soi-disant connaissance de soi de la
mystique plus ou moins claire ou pas
claire.
Vous voyez de ce que j'ai indiqué, que sur le
chemin de la science de la nature -
l'expérience dont j'ai parlé
enseigne
justement cela - on ne peut pas
arriver à une recherche de l'âme.
Mais on fait
aussi du tort à la science de
l’esprit orientée
anthroposophiquement pensée ici
quand on la confond avec ce que l'on
appelle aujourd'hui la mystique. Car
justement
ainsi que dans une expérience, pour
le chercheur de l’esprit, se montre
l'impossibilité
de la connaissance de science de la
nature pour le domaine d’âme, comme
il a à
être traversé, le chercheur de
l’esprit, cette expérience qui lui
montre cette
impossibilité, il doit aussi l'avoir
traversée afin d’avoir le point de
départ
correct, l'autre expérience qui lui
montre l'impossibilité de la
mystique
ordinaire à entrer dans la vie de
l'âme.
La science de l'esprit orientée
anthroposophiquement
pensée ici n’est pas une imitation
de la science de la nature, bien
qu'elle ne
soit absolument pas dilettantiste
envers la science de la nature,
comme je l'ai
montré, mais elle n’est aussi pas ce
que l'on appelle n’importe comment
mystique
ou semblable. Mais elle doit avoir
traversé l'expérience mystique,
comme elle doit
avoir vécu l'expérience avec la
science de la nature. Comme elle
doit être
arrivée à la limite de la
connaissance de science de la
nature, de même elle
doit être parvenue à envisager
l'impossibilité de pénétrer dans la
vie
intérieure de l'humain sur le
sentier mystique et trouver par cela
le noyau de
la vie de l'âme humaine, le pendant
avec l'infini, l'éternel. Même la
frontière
mystique doit être bien connue du
chercheur de l’esprit. Elle doit
s’être
montrée à lui, lorsqu'il cherche sur
les chemins que l'on décrit si
souvent comme
mystiques, il entre dans un état
indéterminé qui, ne lui dit
finalement quand
même rien. Bien sûr, au début, cela
ne s'exprime qu'en tant que simple
sensation. S'il continue à enquêter,
alors il trouve qu'est aussi active
une force
intérieure de l'âme, qui empêche de
venir mystiquement à une recherche
sur
l'âme, comme dans le sens, comme je
l’ai justement montré, qui empêche
la faculté
d'aimer de venir à une recherche de
l'âme sur des chemins de science de
la
nature.
Là se montre maintenant ce qui suit : Peu
importe l'effort qu'un humain fait
avec la conscience ordinaire que
nous
utilisons dans la vie ordinaire, que
nous continuons d’utiliser dans la
science
seulement quelque peu formée d'une
manière méthodique, quand l’humain
essaye
avec cette conscience de descendre
dans son être intérieur, - ce qu’on
appelle ainsi
la recherche mystique -, ainsi il
n'atteint rien d'autre que ce qui
s'est
glissé d'une manière ou d'une autre
dans la vie de l'âme au cours de la
vie
ordinaire, de la naissance à la
mort, jusqu'à l'époque actuelle où
se fait la
recherche mystique. En ce point, les
chercheurs de la nature enclins à la
mystique sont naturellement pris
dans une grande ambiguïté/absence de
clarté.
Ils croient donc souvent que par un
approfondissement de leur âme, ils
peuvent
sortir une chose ou l'autre qui peut
leur donner un aperçu sur les
énigmes de
la vie de cette âme. Mais
aujourd'hui, nous sommes déjà si
loin dans la
recherche claire, y compris sur les
processus naturels de l'être humain
lui-même, que nous ne pouvons plus
devenir fous/déments, quand nous
procédons
seulement de manière approfondie,
par une telle immersion intérieure.
Je
voudrais donner une sorte d'exemple
de la philosophie, bien que je
puisse le
multiplier au centuple par ma propre
expérience. Pour que cela puisse
être
vérifié, je vais le citer de la
littérature. Vous pouvez le trouver
dans les
traités sur les questions-limites de
la vie nerveuse et sensorielle
publiés à
Wiesbaden. L'un de ces écrits traite
du « je subconscient, son
rapport à
la santé et l'éducation ». Là
un cas intéressant est raconté.
Louis
Waldstein, qui a écrit le traité,
parle de sa propre expérience. Il
dit qu'un
jour, il a marché dans la rue, se
plaça devant une librairie parce
qu'il avait
remarqué un livre de science de la
nature sur les mollusques. Il
voulait se
rappeler le titre de ce livre sur
les mollusques. Il l'a regardé du
point de
vue du naturaliste/chercheur de la
nature. Et voilà qu'il a dû sourire.
Eh
bien, pensez vous-même, un
scientifique de la nature se tient
devant une
librairie, voit un livre sur les
mollusques - et doit sourire et ne
sait même
pas pourquoi il doit sourire ! Là il
a trouvé : Je fermerai les yeux une
fois,
je saurai peut-être pourquoi j'ai dû
sourire. - Il ferma les yeux, et
voici ce
qu'il n'avait pas remarqué, alors
qu'il avait été attentif à tout le
reste,
alors qu'il n'avait pas encore fermé
les yeux : tout au loin, il entendit
les
sons d'un orgue de Barbarie.
C'étaient les mêmes sons qui
l'avaient accompagné
lorsqu'il avait pris des leçons de
danse il y a des décennies. Déjà à
cette
époque, il avait remarqué ces sons,
ils étaient intéressants pour lui,
comment
il devait faire les pas, ou
peut-être que cela lui rappelait sa
partenaire. Les
notes qui correspondaient à cette
mélodie étaient donc celles qui
s'étaient
imposées à lui. Il les avait
oubliés. Mais maintenant, après des
décennies,
émerge de son âme qu'il doit
sourire, parce que ces tons
résonnent, doit
sourire devant un livre sur les
mollusques. Ils ont l'air assez
indéfini pour
lui, inconsciemment. Mais il doit
sourire en regardant un livre sur
les
mollusques.
Vous voyez comment la vie intérieure de l'âme
de l'humain joue réellement, comment
peu on est enclins à prêter
attention à
cette vie intérieure de l'âme et à
sa structure dans la vie ordinaire,
comme
vous pouvez le voir de cela.
Mais le connaisseur de cette vie intérieure de
l'âme sait, en premier, que beaucoup
de ce que l'humain croit n'avoir
certainement pas vécu, mais qu'il en
extrait l'origine de l’âme, n'est
rien
d'autre que des réminiscences de
l'enfance, de l'adolescence ou
autres. On est
souvent, par exemple comme mystique,
enclin à croire que l'on peut tirer
quelque chose de sa propre âme ; et
ce faisant, on ne fait ressortir que
les
réminiscences de sa jeunesse ou
semblable. Mais le connaisseur de
cette vie de
l'âme en sait encore plus. Il sait
que non seulement ces impressions,
qui
entrent souvent bien indéterminées
dans l'âme, ainsi qu'elles sont
entrées,
remontent à nouveau, mais qu'elles
peuvent se transformer au cours du
temps,
qu'elles deviennent quelque chose de
complètement différent, oui,
qu'elles se
transforment symboliquement, ne sont
plus du tout semblables dans leur
cours à
l'original quand elles remontent. Et
malgré cela, on n'a à faire avec
rien d’autre
qu’avec ce qu’on a justement
remonté. Cela se donne ainsi a
maints mystiques, il
se sort de ses perceptions
subconscientes du divin, de
l'éternité de l'âme, de
grandes vérités, comme il pense, et
voici : Ces grandes vérités ne sont
rien
d'autre que - au sens figuré - les
sons transformés d'un orgue de
Barbarie, qui
sont restés en réminiscences. Je
veux seulement dire avec cela comme
c’est
nécessaire de regarder ces choses
quand on parle de mystique.
En vérité, la science de l’esprit
anthroposophique pensée ici n'est
pas un gadget scientifique, ce n'est
pas
quelque chose qui ne comptait pas
avec de tels changements, comme je
les ai
justement caractérisés maintenant.
Elle est complètement fondée
scientifiquement
de part en part. Et parce qu'elle
est scientifiquement fondée de part
en part,
veut l'être, elle regarde clairement
vers ce qui est la vie intérieure de
l'âme. Et puis là, elle arrive à la
conclusion qu’à partir des méthodes,
du méthodique
que je veux caractériser aussitôt,
il y a une force intérieure de l'âme
qui
nous empêche de descendre absolument
dans ce qui est le noyau éternel de
l'âme
de l'humain.
Tout de suite comme la faculté d'aimer - comme
je l'ai caractérisé plus tôt - nous
empêche de pénétrer à l'intérieur de
la
nature, nous fixe des limites en ce
qui concerne la connaissance de la
nature,
de même il y a une force de l'âme
qui nous empêche de descendre dans
notre
propre intérieur. Et cette force
intérieure de l'âme est une très
ordinaire, est
une telle sans laquelle notre vie
ordinaire, notre conscience
ordinaire n'est
pas saine. C'est simplement la
faculté de se souvenir qui nous
maintient
ensemble dans la conscience en tant
qu'humains entre la naissance et la
mort.
Cette faculté de se souvenir empêche
que nous regardions intérieurement
vers le
bas dans notre éternité, parce
qu'avec la conscience ordinaire que
nous formons
dans la vie ordinaire et dans la
science ordinaire, nous ne pouvons
que
regarder jusqu’à cette surface sur
laquelle les expériences que nous
avons
absorbées rayonnent en retour. Et
ainsi se fixent intérieurement des
limites
que le mystique vit par la faculté
de se souvenir.
C'est la deuxième expérience. L'une est que
dans la science de la nature on ne
peut pas entrer dans le domaine
d’âme,
l'autre, qu'il vous faut d'abord
enflammer pour la recherche, de
laquelle on
doit partir, est qu'on ne peut pas
vraiment pénétrer vers en bas à
l'intérieur
avec mystique, car la force s’oppose
qui est la force de la mémoire.
En ce qu’on expérimente vraiment intensément
intérieurement
la recherche de l’esprit orientée
anthroposophiquement, qu’on a
traversé ces
choses par des vécus intérieurs, des
expériences intérieures, on gagne
tout de
suite, j’aimerais dire, à partir des
déceptions de ces expériences
intérieures,
à la tragédie intérieure de ces
expériences la force de continuer/du
supplémentaire. Et en quoi consiste
ce supplémentaire ? Ce
supplémentaire
consiste dans la décision/résolution
de renoncer d'un côté, avec la
conscience
ordinaire, que l'on utilise dans la
vie ordinaire et dans la science
ordinaire,
à vouloir pénétrer dans les énigmes
des choses ; mais aussi en même
temps dans
l'autre décision de chercher une
autre conscience, de chercher une
autre force
d'âme. A ce qu'il a dans les deux
expériences, s’enflamme la faculté
de l'explorateur
de l’esprit à ajouter une autre
conscience à la conscience
ordinaire.
Ce sera ce que la nouvelle doctrine de
l'âme
devra ajouter à l'ancienne, qui ne
convient plus aujourd'hui, qu'on ne
peut absolument
pas obtenir/gagner l'information
dans le sens de la conscience et du
penser moderne
sur la vie de l'âme, ni sur des
chemins de science de la nature ni
sur des chemins
mystiques avec la conscience
ordinaire, mais que celle-ci
elle-même doit se
développer à une autre, qu'une autre
doit surgir/éclore de la conscience
ordinaire
et de tous les jours. C'est pourquoi
la recherche
spirituelle-scientifique
orientée anthroposophiquement pensée
ici forme des méthodes par
lesquelles sera
cherchée une science qui ne cherche
pas seulement avec les règles de la
conscience ordinaire, mais qui
prépare d'abord l'âme humaine à une
autre
conscience, à un autre état de
conscience, dans lequel on recherche
ensuite sur
la vie d’âme. Par cela, cette
nouvelle doctrine de l'âme gagne à
nouveau la
possibilité de ne pas parler
purement
de mots, comme je l'ai indiqué
précédemment, comme le fait
aujourd'hui la
doctrine officielle de l'âme, mais à
nouveau de réalités, de pénétrer à
des
réalités d’âme.
Je veux à présent suggérer seulement en principe
ce que vous trouverez clairement
décrit dans mes livres, par exemple
dans
« Comment obtient-on des
connaissances des mondes
supérieurs ? »
ou dans ma « Science
secrète » sur les méthodes de
formation d'une
conscience qui peut conduire dans
les énigmes réelles de la vie de
l'âme. Il
s'agit en cela de former tout
d’abord dans l'âme ce qui peut
devenir un certaine
force intérieure de l'âme, mais qui
transforme, j’aimerais dire,
transforme tout
de suite la force de la mémoire.
C'est donc la force de la mémoire,
comme je
l'ai expliqué, qui nous empêche de
pénétrer dans le noyau même de l'âme
humaine.
Maintenant, parmi les méthodes intérieures
de
développement de l'âme, dans les
écrits que j'ai citées, vous
trouverez des
aspects de la façon de
cultiver/soigner de tels
tâches/accomplissements intérieurs
de l'âme qui ne font pas appel au
patrimoine de la mémoire, au
souvenir.
Sur ce point, j’ai peut-être la permission de
mentionner, non pas par stupide
vanité personnelle, mais parce
qu'ici le
subjectif se touche intimement avec
l'objectif, comment j'ai été conduit
il y a
des décennies à voir quels besoins
préexistent dans la transformation
de la
force intérieure de l'âme pour
arriver à une recherche de l'âme. Il
s'agit,
bien sûr, d'une expérience
personnelle très insignifiante que
je tiens à
mentionner, mais elle était vraiment
cruciale pour moi il y a des
décennies.
Lorsque j'ai dû faire des travaux
scolaires en mathématiques, il a
toujours été
difficile pour moi de faire face à
cette tâche, bien que j'étais en
fait - je ne
dis pas cela par vanité, mais
seulement comme un fait - un très
bon étudiant/élève
en mathématiques. Je n'avais aucun
intérêt, j’aimerais dire, à calculer
avec
des formules mathématiques,
algébriques ou géométriques.
N'est-ce pas, un autre
se serait maintenant calculé ce qui
était à calculer selon les formules.
J'étais intérieurement transposé
dans la nécessité de déduire la
formule de la
marge, de me dériver en premier en
marge la formule, faire tout ce par
quoi on
arrive à la formule ; je n'avais
aucun intérêt à avoir les formules
en mémoire,
mais j'étais plus intéressé à
pratiquer ces processus mentaux qui
se jouent en
présence immédiate et qui ne sont
pas alors des vestiges/restes de la
mémoire.
Je voulais avoir ces choses dans le
présent immédiat. J'en suis venu à
la
conclusion que dans cette
non-réflexion sur la mémoire, peut
vraiment reposer une
disposition intérieure d’âme. Et ce
fut pour moi le point de départ pour
continuer ensuite à chercher ces
méthodes que vous trouverez décrites
dans les
livres mentionnés et qui consistent
dans le fait que l'on peut, sur
chemins méditatifs,
si nous voulons appeler cela ainsi,
on amène le représenter aussi loin
que ce
représenter devient aussi vivant
dans l’humain que sinon seulement la
vie
intérieure de l’âme l'est dans la
perception.
N'est pas, quand nous percevons
extérieurement,
nos sens accompagneront la
perception avec la pensée. Il y a
une certaine
vivacité dans notre vie d'âme quand
nous percevons sensoriellement et
accompagnons les perceptions avec
nos représentations. Mais nous
n'accompagnons
justement seulement les perceptions
extérieures avec notre pensée. Dans
le
méditer, on le fait autrement. Dans
le méditer, on utilise des
représentations
que l'on s'est formées soi-même, que
l'on peut sonder/pénétrer
exactement, chez
lesquelles on sait exactement : ce
ne sont pas des perceptions, pas des
réminiscences, pas quelque chose
d’emprunté à des souvenirs, quelque
chose d’extrait
des manifestations, mais elles sont
quelque chose que l'on s’est fait
soi-même,
que l'on peut clairement
pénétré/dominer du regard.
De telles représentations, on les transfère
dans la conscience intérieure,
s’adonne à elles, fortifie la force
intérieure
progressivement, l'âme intérieure
ainsi - sans qu’on vienne à une
représentation
par les perceptions extérieures –
que cela devient justement aussi
vivant que le
séjour d’âme dans la perception
sensorielle, accompagnée par des
représentations.
Mais on remarque quelque chose
d’autre en vivant réellement par la
vie méditative
- même si cela prend souvent
beaucoup de temps et doit être fait
de manière
intensive - en formant cette
recherche de l’esprit. La se montre
la
particularité que les
représentations que l’on saisit
alors sont tout de suite
les plus essentielles et importantes
et fondamentales, qu'elles doivent
toujours être recréées, qu'elles ne
passent pas dans la mémoire. Ce sont
alors
des représentations qui vivent dans
l'âme sans en appeler au patrimoine
de la
mémoire.
Ce que je vous dis maintenant, c'est justement
simplement
de l'expérience, c'est quelque chose
que l'on peut seulement décrire ;
évidemment,
chacun peut dire que cela devrait
d'abord être prouvé. Ce sera prouvé
par expérience
intérieure. Pas par des
événements/manifestations
spiritistes, ni par une quelque
chose mécaniste extérieure, mais
uniquement et seulement par ce que
l'on suscite
maintenant cette conscience
complètement différente, qui ne fait
pas appel à la
mémoire, que l'on vient sur le
chemin pour regarder dans la vie
spirituelle
réelle. Car seules de telles
représentations qui ne font pas
appel à la mémoire,
sont appropriées, pour conduire
l'humain dans la vie spirituelle.
Toutefois, elles lui fournissent - c'est de
nouveau une expérience – tout
d’abord seulement des images de
cette vie
spirituelle. Pendant que l'humain,
lorsqu'il perçoit sensoriellement, a
immédiatement
le sentiment/la sensation à la
perception - peu importe ce que les
épistémologues
peuvent tant avoir contre cela, je
pourrais tout justifier - pendant
que ,
lorsqu'il perçoit sensoriellement,
il a immédiatement le sentiment/la
sensation
qu’il se tient devant la réalité,
l'humain sait justement ainsi, quand
il
avance vers une telle représentation
qui ne fait pas appel aux souvenirs,
comme
je l’ai décrit, qu’avec ces
représentations il peut vivre
quelque chose qu’il ne
peut sinon vivre d’aucune manière,
mais en images seulement. Il est
maintenant
clair à lui-même, à travers l'étape
de cette vie intérieure de l'âme
qu'il a
traversée de cette manière, que
justement ainsi que l'humain dans
son corps se
tient en relation avec
l'environnement sensoriel, avec son
âme - qu'il se
représente seulement pas, ne pas
pouvoir savoir par la conscience
ordinaire – se
tient en relation
avec un monde
spirituel qui, tout d’abord, lui
apparaît/émerge seulement en images.
C'est la
grande expérience sans laquelle une
science de l'âme du présent et de
l'avenir
n'est pas possible, parce que
l'ancienne n'est plus utilisable,
pas utilisable
tout de suite par le représenter de
science de la nature.
C'est la chose significative qu'une autre
conscience
peut vraiment éclore de la
conscience ordinaire et que cette
autre donne en
premier de la clarté là dessus :
L'humain n'est pas seulement entouré
d'un
monde des sens, mais il est entouré
d'un monde spirituel. Et aussi vrai
que
chaque être humain est avec son
corps dans le monde des sens, il est
justement
ainsi avec son âme dans un monde
spirituel, dans un monde d'êtres
spirituels-macrocosmiques. L'humain,
lorsqu'il a l'expérience dont je
viens de
parler, cesse de parler de cela dans
un panthéisme peu clair : Il y a
esprit et
esprit et esprit et esprit...
[Lacune dans la transcription]. Le
panthéisme
n'est rien qu'une vision/façon de
voir floue/non claire, illusoire et
floue du
monde. Ce qui se donne toutefois
d'abord seulement dans l'image,
c'est du monde
spirituel concret, qui pénètre/se
présente devant l'âme dans des
détails, en des
entités spirituelles, comme le monde
des sens pénètre/se présente devant
l'âme
dans les détails concrets. Mais ce
sont des images.
C'est la seule raison pour laquelle, dans
mes
écrits, je mentionne d'abord le
niveau de conscience auquel l'humain
avance montant
d'une telle manière méditative, la
conscience imaginative, la
conscience
imaginative d'image. Le monde
spirituel approche l'humain comme
si, lorsqu'il se
sert de ses yeux, se confronte le
monde sensoriel en couleurs, en
lumière et en
ténèbres. Mais il a aussi, quand il
développe seulement sa vie de
représentation, la conscience qu'il
aurait à faire à des images.
Voyez-vous,
c'est un développement/une évolution
de la vie de représentation qui
conduit
l'humain à être capable de regarder
ainsi dans le monde spirituel. Si
l'humain
ne veut pas seulement arriver à des
images, mais au le sens de la
science de
l’esprit pensée ici, aller au-delà
des images aux réalités
spirituelles, à la
réalité des êtres spirituels, il ne
doit pas développer seulement la vie
de représentation
de cette façon, mais aussi la vie de
la volonté. Tout de suite ainsi que
dans
la conscience ordinaire, j’aimerais
dire, nous représentons en fait
seulement à
côté - nous percevons, et à la
perception nous développons le
représenter, nous
nous faisons des pensées sur le
monde extérieur, mais c’est dans la
conscience
ordinaire en fait plus ou moins un
phénomène d’accompagnement -, ainsi
pour la
conscience ordinaire ce qui vit dans
la volonté est un effet
d’accompagnement.
En règle générale, nous ne pouvons donc
observer
la volonté qu’ainsi que nous
orientons notre action sur le monde
extérieur.
Mais, par cela nous n’apprenons pas
vraiment à connaître la volonté. Je
pourrais mentionner ici beaucoup de
choses de la psychologie de science
de la
nature plus récente. Vous avez
seulement
besoin de lire un livre comme
« Physiologie
psychologique » de
Ziehen pour trouver confirmé :
Quand nous voulons réfléchir sur la
volonté,
nous n’arrivons pas au bord. En ce
domaine on ne voit habituellement
pas dedans.
Avec la conscience ordinaire, on
voit seulement que l'humain traverse
de sa vie
intérieure dans une vie extérieure,
à des relations extérieures avec le
monde,
en laissant progressivement sa
volonté passer dans/à l'action, en
ce que sa vie
extérieure devienne justement une
empreinte des impulsions de sa
volonté. Par
l’observation de cette volonté avec
la conscience ordinaire, on ne peut
cependant
pas aller plus loin, on ne peut pas
pénétrer dans l'essence de cette
volonté.
Et ici, il s'agit de ce que : comme le
représenter, de la manière justement
évoquée, a été développé à la
connaissance
imaginative par ce qu’on a établi un
certain rapport à la mémoire, à la
faculté
de se souvenir, ainsi un certain
rapport de la volonté humaine à la
faculté
d'aimer doit être établi d'une
manière particulière. Ce rapport
sera établit par
ce que , dans une certaine mesure,
de la lumière intérieure sera
amenée/apportée dans la volonté, que
l'humain deviendra beaucoup plus
actif
intérieurement en rapport à la
volonté qu'il ne l'est
habituellement. Par cela
il sera en état d’amener la volonté
dans une toute autre sphère.
J’aimerais à nouveau le rendre clair par
une
chose très simple. Beaucoup
d’humains ne remarquent pas de
telles choses de la
vie, mais elles sont quand même là.
Entre autres choses, les humains
peuvent
aussi écrire ; chaque humain a sa
propre écriture. Mais il y a deux
sortes de pouvoir
écrire. Il y a différents sortes de
pouvoir écrire ! L'une consiste en
ce que
l'on a une certaine écriture, qui
provient à travers l'organisation du
corps. On
a ainsi sa griffe/son écriture. On
ne peut pas du tout non plus
autrement que,
j’aimerais dire, diriger le
mouvement de la main d'une certaine
manière, et
l'écriture devient d'une certaine
manière évidente, comme on tient la
cuillère
d'une certaine manière, quand on
mange, ou fait quelque chose de si
habituel,
en fait provenant de l'organisation
corporelle, on écrit.
Mais il y a une autre façon de pouvoir écrire
qui se manifeste chez un certain
nombre d’humains, à laquelle on ne
prête
habituellement pas attention. C'est
celle où en fait on dessine l'écrit,
qu'on
peint, qu'on y est avec sa façon de
voir, où on peint la lettre comme un
dessinateur ou un peintre. Une telle
écriture ont très souvent ces
humains qui,
dans leur jeunesse, aimaient
beaucoup un enseignant ou une
quelque autre
autorité à laquelle ils ont imité
leur écriture.
Ceci devrait seulement indiquer que dans
l'écriture ordinaire l'humain est
impliqué avec son organisation à la
mesure
des habitudes. Mais il peut aussi
laisser couler dans l'écriture ce
qui sinon œuvre
seulement que dans l'intellectualité
ou dans la connaissance, il peut
laisser
couler l'observation, la
représentation dans l'écriture. Mais
cela est pendant intérieurement.
Tout de suite ainsi que c’est
pendant avec l'amour, lorsqu'une
personne imite toute
sa vie les lettres comme s’il était
peintre ou dessinateur, ainsi
l'amour
presse de manière étrange
objectivement toujours dans la
volonté, lorsque
l'observation à la volonté, lorsque
la faculté, observant la volonté
accompagne, rejoint la volonté.
Comment peut-on maintenant
obtenir/atteindre
cela ? Maintenant, on peut
l’atteindre par une stricte
autodiscipline, et
d’ailleurs de la façon suivante.
Dans la vie – chaque humain le sait - on
se
développe. Quiconque regarde avec un
peu de recul sur sa vie sait qu'il y
a dix
ans, il a eu une toute autre
constitution intérieure de l’âme
qu'aujourd'hui. Pas
seulement que nous nous changeons en
rapport de ce que nous avons gagné
de
nouvelles expériences, mais vraiment
aussi que nous nos habitudes de
pensée deviennent
d’autres, quoique moins fortement
que la somme des expériences
intérieures et semblables.
Mais nous le faisons pour la plus
grande part inconsciemment. La vie,
l'éducation,
les circonstances, elles nous font
avancer ainsi.
Celui qui veut venir à la recherche de
l’esprit, il doit parvenir à
poursuivre consciemment ce
développement
intérieur. En d'autres termes, il
doit en venir à développer le
pouvoir en lui-même,
qu'il devient vraiment autre chose
par son pur représenter, par ses
pures
idées. Cela appartient simplement à
la méthode de la recherche de
l’esprit, à
la préparation à la recherche de
l’esprit. On ne peut pénétrer à
l'intérieur de
la vie spirituelle quand on n'a pas
traversé une fois qu'on est devenu
capable
de s'incorporer soi-même des
impulsions de développement par le
représenter.
Qu’on réfléchisse seulement sur comment la
vie
ordinaire œuvre en cette relation.
Souvent, les humains ont vraiment à
faire avec
les meilleures intentions lorsqu'ils
cherchent à se débarrasser de telle
ou
telle particularité ou à acquérir
telle ou telle particularité. Ils
acquièrent
aussi d'autres particularités, mais
par l'éducation, par les
circonstances
justement, par la vie extérieure.
Mais justement, la vie intérieure de
l'âme,
dans le pur représenter, n'est pas
assez forte pour intervenir dans la
volonté.
C'est ce que font à nouveau les méthodes
décrites dans les livres mentionnés,
afin que le plus intime/intérieur de
l'humain
devienne capable de se vivre dans la
volonté. Alors, se passe une
formation particulière
de la faculté d'aimer. Pendant que
d'un côté, doit être développée une
faculté à
la recherche de l’esprit, qui ne
fait pas appel à la mémoire, doit
tout de
suite, de l’autre côté, être
développée une faculté, qui
approfondit infiniment
la faculté d'aimer, la rend
objective. Car qu'est-ce alors, qui
parle contre que
nos représentations les plus
intérieures nous changent ? Ce n'est
rien d’autre que
de l'amour-propre/de l’amour de soi.
Et la possibilité de se
changer/transformer
par pure représentation intérieure
repose sur ce que l’on peut
transformer
l'amour de soi en amour objectif.
Mais avec ce qu’on progresse sur ce chemin, on
parvient, à nouveau de l'état de
conscience qu’on a dans la vie
ordinaire, à en
sortir un autre. Et cet autre vous
rend capable maintenant de se dire :
Tu as
des images à travers ce qui a été
décrit auparavant ; tu savais qu'il
y a un
monde spirituel autour de toi dans
lequel vit ton âme, comme ton corps
vit dans
le monde des sens. Mais maintenant
tu sais : Ces images, elles
correspondent à
une réalité à laquelle tu buttes par
ce que tu as développé en toi une
impulsion qui sera formée dans des
efforts systématiques à la poursuite
de ton
propre développement. - Maintenant,
on ne va pas seulement rencontrer
les
images des êtres spirituels,
maintenant on rencontre la réalité
spirituelle
elle-même.
Maintenant, on est arrivé à ce stade. On a
sorti une autre conscience de
l’ordinaire. Maintenant, on devient
vraiment
capable de voir à travers la vie de
l'âme humaine avec ces capacités que
je
viens de vous décrire. Avant tout,
une chose se produit : N’est-ce pas,
le chercheur
de l’esprit peut seulement décrire
comment il arrive à ces choses. On
peut
alors, je le répète, facilement dire
: Où sont tes preuves ? - Les
preuves
reposent justement en ce qu'il
décrit comment il est arrivé à ces
choses, que
ces choses peuvent être vérifiées
avec le bon sens/la saine raison
humaine et
que chaque humain peut venir à ces
choses quand il les vérifie.
La première possibilité qui peut se produire,
par exemple, quand on a acquis les
capacités de cette conscience
élevée/rehaussée,
de cette conscience suprasensible,
c'est qu'on peut maintenant vraiment
se
donner éclaircissement de ce qu'on
ne pouvait pas faire avant, à cause
des
seuils des deux côtés mentionnés, le
mystique et celui de science de la
nature,
qu'on peut maintenant vraiment
donner un éclaircissement sur l'état
de changement,
de l'alternance rythmique de la
veille au sommeil dans la vie
humaine. Car on
se réveille autrement quand on a
développé cette conscience. On se
réveille ainsi
qu'on sait maintenant clairement
dans le réveil : De l'endormissement
au
réveil, tu as eu une vie intérieure
d'âme, à aucun instant tu n’as été
dans un
quelque néant, tu as eu une vie
intérieure d'âme qui est seulement
une toute
autre que celle que tu passes dans
le corps. Maintenant, on remarque
comment
les processus de l'âme accompagnent
les processus du corps, comment ces
processus de l'âme seront seulement
couverts, du réveil à
l'endormissement, par
ce que l'humain expérimente dans le
corps, mais comment l'humain en
réalité, de
s'endormir à se réveiller, est dans
le monde spirituel à l'extérieur de
son
corps et comment à l’instant où il
veut se réveiller et entre dans son
corps, tout
de suite parce qu'il est dépendant
par ses outils de se procurer la
connaissance, la perception à
travers ses outils, sera éteint ce
qui est vécu
de s'endormir à se réveiller. La
réverbération/résonnance est donc là
pour l'humain
; mais clairement on arrive en
premier à la conscience de la façon
dont on a
vécu dans le spirituel, de
l'endormissement au réveil,
lorsqu'on a appris à
vivre dans de telles représentations
qui ne font pas appel à la faculté
de se
souvenir. Parce que c'est tout de
suite ce qui est particulier : Nous
menons
une vie d'âme de l'endormissement au
réveil, mais oublions cela parce que
nous
sommes formés pour savoir dans la
conscience ordinaire seulement ce
que nous
pouvons garder aujourd'hui pour la
conscience ordinaire. Pour que la
vie de
l'âme puisse être saine, nous ne
pouvons pas, dans notre conscience
ordinaire,
saisir les représentations de
sommeil, qui ne sont justement pas
destinées à
devenir des souvenirs au sens
ordinaire, mais à être oubliées.
Nous pouvons seulement
les saisir lorsque nous avons une
vie d'âme qui n'est pas prédisposée
à l’oublier
mais au souvenir.
Nous pouvons donc dire : Tout comme on regarde
en arrière dans l'espace qu'on a
traversé en marchant dans l'espace -
c'est
autre chose que la mémoire - de même
quand on est éveillé, quand on est
arrivé
à un certain point dans le temps, on
peut regarder en arrière ce à
travers quoi
on a vécu. Le se souvenir, qui est
un remonter de la vie de l'âme, cela
se
transforme en un regard
intérieur/une vision intérieure, en
un regard
rétrospectif. Mais parce que l'on
entre en de telles facultés, est en
même
temps donné, que ces facultés
s’augmentent toujours plus en une
conscience suprasensible,
que l'on accède toujours de plus en
plus à pouvoir maintenant étudier
réellement/vraiment la vie de l'âme.
Une première chose qu’on peut étudier, est par
exemple, la vie émotionnelle. Et
c’est bon quand on part tout de
suite de la
vie émotionnelle et s'oriente à
l'expérience du réveil et du sommeil
avec les facultés
développées de la conscience
suprasensible. On peut maintenant
vraiment entrer
dans la réalité de la vie
émotionnelle d'âme. Et là se montre
une
particularité, quelque chose qui
résulte immédiatement de la façon de
voir, quand
on a développé la conscience
suprasensible, mais qui peut être
vérifiée et
vérifiée de façon intéressante dans
la vie. Car si l'on examine
notamment avec
la conscience dont j’ai justement
parlé, ce qu’est le sentiment/la
sensation dans
l'humain à un quelque moment de sa
vie - on peut en premier l'examiner
lorsque
l'on a développé les forces de l'âme
qui reposent dans la conscience
suprasensible
; alors peut être vérifier, comme je
le mentionnerai bientôt - si on
examine le
moment émotionnel, la vie
émotionnelle, celle qui est dans
l’émotionnel en un
instant, ainsi s’établit l'étrange
que cette vie émotionnelle en un
instant est
une confluence de tout ce que l'on a
vécu avant et tout ce que l'on va
encore
vivre.
Après avoir exploré cette chose selon la
science de l’esprit, je me suis
donné beaucoup de mal pour la
prouver, pour la
vérifier avec des exemples auxquels
on peut vérifier cela. Qu’on prenne
la vie
spirituelle de Goethe, le cours des
émotions intérieures de Goethe,
disons en
1790. Chez Goethe nous pouvons
vraiment suivre les choses
exactement.
Maintenant, on peut étudier ce que
Goethe a vécu jusqu'en 1790, ce qui
s'est
déposé/déchargé sur son âme, ce qui
éclot fructueusement dans cette âme,
et
aussi ce que chez Goethe a été vécu
après 1790, jusqu'en 1832, ce qu'il
a
pensé, ce qu'il a médité. Et c'est
vraiment ainsi, vous pouvez le
vérifier : Quand
on considère le caractère de fond
des expériences postérieures à 1790
et des
expériences antérieures à 1790,
ainsi vous trouvez la constitution
émotionnelle
de Goethe à l'époque de 1790 :
l'humain vit émotionnellement, à un
moment
donné, la confluence de son passé
immédiat depuis sa naissance et ce
qui suivra
jusqu'à sa mort.
On aura des résultats intéressants, quand on
développera une fois la nouvelle
doctrine de l'âme, par exemple de la
manière
suivante : on cherchera la vie de
l'âme d’humains à un moment donné,
bientôt
suivie de la mort. Qui a seulement
un regard impartial, il verra
partout : Une
mort prochaine, cela s'exprime tout
de suite dans la vie émotionnelle ;
car la
vie émotionnelle est la confluence
de ce qui était là avant et de ce
qui
viendra après, mais qui est déjà là,
comme l’éclair de chaleur du futur,
qui ne
s'exprime pas encore en expériences,
mais qui s'exprime dans la
coloration des
sentiments.
Ainsi on apprend à connaître l'intérieur
du cours
de la vie, qui est de préférence un
flux des sentiments. Et maintenant
on peut
monter, après avoir testé le
sentiment de cette manière, à
l'épreuve de la vie de
représentation. Mais on ne peut plus
expliquer la vie de représentation
aujourd'hui sur les chemins comme le
ferait une quelconque des
psychologies battant
la campagne - ce ne seraient que des
mots vides/des cosses de mots si
l'on
voulait l'expliquer ainsi - mais on
doit se rendre capable par le
développement
de la conscience suprasensible, par
exemple de regarder réellement le
moment de
l'éveil, de voir comment l'éveil
consiste en ce que l'expérience fait
son
impression dans le physique. On le
sait parce qu'on sait que ce qui est
d'âme a
vécu dans un environnement spirituel
de l'endormissement au réveil, ce
qui est
tout à fait différent, ce qui ne
peut être là que parce que l'âme est
hors du
corps. On sait donc que le réveil
est une immersion dans le corps.
De cette manière, on reconnaît
l'indépendance
de l'âme. Et désormais on apprend à
connaître que cet éveil de l'âme se
répète,
dans une certaine mesure, en bref,
en rythmes successifs dans la pensée
humaine
ordinaire, dans le représenter
humain ordinaire. Ces rythmes se
jouent dans la
conscience ordinaire continue, ce
que vous remarquez à peine, mais ce
qui a été
remarqué de façon très intéressante
dans la psychologie plus récente par
des
chercheurs particuliers, que John
Ruskin décrit déjà en grand détail.
Donc le
processus réel qui se produit en
cela est toujours que seule est là
une vignette/image
miniature, une petite ombre du
réveil. Vous avez perpétuellement
réveil en ce
que vous passez de ne pas
représenter à représenter. C'est
extrêmement
remarquable, c'est extrêmement
important.
Si l'on apprend à connaître la nature du
représenter de cette manière, on
peut construire le pont entre
représenter et s'éveiller,
si l'on sait que le représenter
n'est qu'un petit éveil, ainsi on
sait aussi
comment l’oscillation de va et vient
par-dessus de l’indépendant qui est
d’âme
se passe dans le corporel. Et en
quoi on construit le pont d'un côté
au
s'éveiller, du représente au
s'éveiller, on peut de l'autre côté
s’approprier
la faculté de construire maintenant
aussi le pont de l'éveil à l’être né
ou à l’être
réceptionné/conçu, à cette immersion
de ce qui est d'âme dans le corporel
qui
se produit alors, quand l'âme
immerge dans le corps depuis une
présence dans le
monde spirituel avant qu’elle est
née ou réceptionnée/conçue.
La doctrine/l’enseignement
scientifico-spirituel
de l'âme peut aujourd'hui indiquer
sur ce chemin continu. Si l'on
apprend à
connaître le représenter dans sa
réalité, ainsi du représenter le
pont droit/rectiligne
conduit à l'éveil, cela signifie à
l'observation du passage de la vie
indépendante
de l'âme vers la vie corporelle,
mais à partir de là, le pont
supplémentaire à
l'observation de/du regarder la vie
spirituelle dépourvue de corps avant
la
naissance ou, disons, avant la
conception. Et qui peut porter dans
le
représenter ordinaire ce qu'il a
développé dans la conscience
suprasensible, il
sait qu'il ne regarde pas seulement
en arrière sur l'ancienne vie
spirituelle,
mais il sait que cette ancienne vie
spirituelle a aussi un effet sur la
vie de
représentation actuelle.
Ici est le point où, ma foi, on peut encore
rire ou se moquer aujourd'hui, quand
la science de l'esprit, orientée
anthroposophiquement, comme elle est
pensée ici, indique sur une vie
prénatale,
spirituelle de l'âme, indique aussi
sur des vies terrestres antérieures,
qu'on
apprend justement ainsi vraiment à
connaître de la façon de voir. On
peut rire,
mais le chemin peut être démontré
sur lequel sera étudié
scientifiquement, après qu’on ai en
premier provoqué la possibilité de
cette étude scientifique.
Ici est le point où l'attention devra être
attirée sur comment on procède
justement ainsi strictement et non
dilettante comme
aujourd'hui la science plus récente,
mais par formation à la chose, par
formation,
systématique à une conscience plus
élevée, et comment on fonde une
science de
l’esprit qui nous mène au noyau
éternel de l'être humain, nous amène
à savoir
vraiment que l'humain avec son âme
appartient à un monde spirituel,
tout comme
il appartient avec son corps à un
monde sensoriel ; et que dans ce
monde
spirituel est son noyau éternel
d'être, qu'il en sort, comme il en
sort déjà là
dans l’éveil, comme il est né et
reçu/conçu et immerge dans sa vie
corporelle, immerge
dans la vie de représentation et
émotionnelle.
De l'autre côté, on peut examiner la vie de
volonté avec la conscience
suprasensible. Là se montre de
nouveau une
particularité.
S’est-on attiré la volonté par penser, par
autodiscipline
comme je l'ai décrit, alors on
remarque que la volonté, la
transition/le
passage de la conscience ordinaire à
l’impulsion de volonté, a une grande
similitude, est en fait de même
sorte, non pas maintenant avec le
réveil, mais
avec l'endormissement.
Si l'on apprend vraiment à connaître le
processus de l'endormissement dans
la conscience suprasensible, alors
on peut
la comparer avec le « Je
veux ». Alors on apprend à
reconnaître que
l'immersion dans la volonté est à
chaque fois une image miniature
ombragée de
l'endormissement. Et on peut
construire le pont entre le
processus de la
volonté et l'endormissement. Les
chercheurs de la nature nieront
peut-être tout
de suite les résultats scientifiques
qui pourraient confirmer ce que je
viens
de dire. On peut construire le pont,
dis-je, des processus de volonté à
l'endormissement, mais alors aussi
du processus de volonté à la mort,
c'est-à-dire de la sortie de l'âme
du corps physique et à l'entrée par
la porte
de la mort dans le monde spirituel.
Celui qui connaît la volonté dans sa
réalité
peut s’acquérir la vraie
perspicacité, la perspicacité
scientifique dans la
vraie question de l'immortalité à
partir de ce point de départ. Car
cela part
d'une vue réelle, non pas d'une
connaissance que la psychologie
d'aujourd'hui
délivre en paroles vides, mais d'une
vraie perspicacité, qui ne peut
cependant
s'acquérir autrement que par la
comparaison précitée de la volonté
et de
l'endormissement ; de là cela
conduit au chemin de la mort. Et
ainsi, comme quand
par des représentations, nous avons,
œuvrant dedans, le temps précédent
la
naissance ou le temps avant la
conception, que nous passons dans la
vie
spirituelle, comme le représenter
est un effet secondaire, un effet
secondaire
pictural, de notre vie avant la
naissance ou avant la conception,
ainsi la vie
de la volonté est une vie
embryonnaire, que nous transformons
alors, sorti hors
de l'embryonnaire, en perfection
après notre mort et menons dans la
vie
suivante sur Terre.
La parenté intérieure de la volonté, de la
volonté avec la mort, elle doit se
donner pour la conscience
supérieure, pour
la conscience suprasensible. Ainsi
que nous, quand nous nous
penserions, que ce
qui est encore embryonnaire en tant
que processus de la volonté – par
cela,
tout de suite, c'est chez nous un
processus de volonté -, quand nous
nous penserions
intensément augmentés, quand nous
penserions ce qui se passe en nous
lors du
vouloir, intensément augmenté :
Qu'est-ce qui en sortirait ? La
mort, la mort à
chaque fois, parce que le vouloir
est un mourir embryonnaire. C’est
pourquoi
cela se laisse aussi tout de suite
étudier chez la volonté, ce qui se
passe chez
le mourir. Lors du mourir, la même
chose se passe, qui se passe lors de
l’endormissement
: la transition/le passage de l'âme,
de la vie du corps dans le
suprasensible,
dans la vie de l’esprit.
Il ne s'agit pas que n’importe quelles
hypothèses
fantastiques soient élaborées dans
la science de l’esprit orientée
anthroposophiquement pensée ici,
mais il s’agit que soit parcouru une
formation
consciencieuse et véritablement
scientifique que l'on parte de ces
expériences/vécus
que j'ai décrits et que, de ces
expériences, on allume la force pour
développer
une autre conscience à partir de
l'ordinaire. Ce n'est qu'avec cette
autre
conscience qu'il est possible
d'explorer la vie d’âme. Ce qui sera
alors exploré
- je l'ai présenté dans mes livres -
est ainsi que le bon sens/la saine
raison
humaine peut le vérifier.
Pour l'explorer, la conscience suprasensible
est nécessaire. Une fois que c'est
là, une fois que c’est exploré,
chacun peut
le vérifier, tout comme chacun peut
vérifier une autre science. Car
c’est une
caractéristique générale des
humains, ce n'est pas une grâce
particulière,
divine, et ainsi de suite. La
question peut maintenant émerger :
Le fait que
cette anthroposophie, telle qu'elle
est pensée ici, apparaît tout de
suite dans
le présent est-il pendant n’importe
comment avec les impulsions
particulières
du présent ?
Maintenant, au point de départ de la
considération
de ce soir, j'ai donc dit que tout
de suite la science de la nature
elle-même, elle
est dans ses limites, qui remettent
en question/défient cette science de
l’esprit. Mais de l'autre côté,
comme j'aurai l'occasion de le dire
après-demain, entrent dans notre vie
sociale, morale et religieuse
d'aujourd'hui des exigences que les
âmes humaines posent et qui ne
pourront
être satisfaites par les anciennes
traditions.
Comme aujourd'hui j'ai pu montrer comment
cette
science de l’esprit trouve son
origine, comment, vraiment
consciencieusement
dans la recherche, elle cherche
l'immortel dans l'âme humaine et
arrive à la
certitude de l'immortalité de l'âme
humaine par la contemplation
immédiate, ainsi
seulement cette science de l’esprit
est appropriée à fournir ce qui
devrait
être présenté après-demain par moi,
ce que beaucoup croient pouvoir
fournir par
des moyens entièrement différents.
On ne peut pas explorer la vie de
l'âme si
on ne pénètre pas la conscience
suprasensible. Ainsi on ne peut
aussi pas
explorer les fondements/bases de la
structure sociale de la société
humaine quand
on ne pénètre pas avec les moyens de
la conscience supérieure dans les
fondements de la vie morale,
religieuse, sociopolitique au sens
actuel. Il devient
aussi historiquement nécessaire que
l'humain, afin qu'il puisse résoudre
les
grandes exigences qui découlent des
nécessités du devenir des mondes,
pénètre
avec cette conscience suprasensible
dans ce que les hommes pensent, font
et
veulent.
Cela devrait être montré après-demain. Mais
aujourd'hui
je voulais seulement, j’aimerais
dire, livrer la préparation à cette
conférence
plus contemporaine, à savoir la
justification de la science de l'âme
au sens de
l'anthroposophie. Et même si je ne
pouvais qu'esquisser ce qui vient en
considération, ainsi je crois quand
même que celui qui envisage
peut-être moins
mes paroles que ce qui voulait
s’exprimer dans ces paroles, et ses
conséquences, il peut se dire : Par
cette science de l'âme, l'humanité
en quête
d'aujourd'hui pourra trouver ce que
j'ai dit au début de la
considération
d'aujourd'hui, qu'elle n'a tout
simplement pas, ce à quoi elle peut
se tenir
dans la recherche de l'âme et
ensuite aussi dans la recherche
extérieure.
Il viendra de la clarté sur quelque chose vers
quoi cherche une grande partie de
nos contemporains, et les autres,
qui ne cherchent
pas, devraient chercher. Il se
montrera à eux que ce qui est
traditionnellement
apparu dans les vieilles conceptions
de l'âme deviendra de plus en plus
inutilisable
pour la conscience humaine moderne,
que les humains deviendront
incertains tout
de suite sur questions énigmatiques
les plus essentielles nécessaires à
leur
vie de l'âme quand ils restent aux
anciennes conceptions, que de
nouvelles
conceptions deviendront nécessaires.
C'est ce que je voulais montrer : Il devra soit
chercher une nouvelle science de
l'âme
pour satisfaire les besoins
intérieurs les plus élevés de
l'humain sur ces
nouveaux chemins que j'ai évoqués,
soit on n'aura pas de science de
l'âme du
tout, ce qui serait
incommensurablement déplorable. Soit
on cherche une
nouvelle science de l’âme sur des
chemins spirituels orientés
anthroposophiquement,
soit on renonce à une science de
l’âme. Mais cette dernière chose,
l'humanité
ne le fera jamais.
C'est
pourquoi celui qui
connaît le chemin de l’esprit qui est
pensé ici, a la conscience et l'espoir
que ce chemin de l’esprit ne naît/ne
jaillit pas d'un pur arbitraire
imaginaire
et subjectif, mais qu'il naît/jaillit
du progrès social du genre humain dans
notre temps présent et qu'il sera donc
parcouru. |
Wer das Geistesleben in
der Gegenwart denkend zu verfolgen
in der Lage ist,
wird sich nicht verhehlen können,
daß ein großer Teil unserer
Zeitgenossen in
seinem seelischen Suchen etwas
außerordentlich Unbestimmtes hat,
daß die
meisten dieser Zeitgenossen, wenn
sie sich Vorstellungen bilden wollen
über
ihre Stellung zum All, man könnte
sagen über ihr Menschsein, es
schwierig haben
zu finden, woran sie sich halten
sollen.
Geht man den Gründen nach
durch eine unbefangene Betrachtung
desjenigen,
was dem Menschen heute im Leben
entgegentritt, was sich ihm im Leben
bietet,
geht man den Gründen nach, die zu
einer unklaren, zu einer
unbestimmten Art und
Weise des Suchens führen, so wird
man wohl finden können, daß gerade
durch
etwas, was in einer gewissen
Beziehung den Vorzug, ja den Triumph
unserer Zeit
ausmacht, auf der anderen Seite
diese Unbestimmtheit, diese
Unklarheit bewirkt
wird. Dasjenige, was unserer Zeit -
und zwar seit mehreren Jahrhunderten
schon,
aber ganz besonders seit der zweiten
Hälfte des 19. Jahrhunderts und dem
Beginne des 20. Jahrhunderts - das
Gepräge gibt, man möchte sagen, im
Besten
und, wie die letzten Jahre gezeigt
haben, auch im Unangenehmen, das ist
der
bewunderungswürdige Fortschritt der
Menschheit in bezug auf
naturwissenschaftliche Einsicht, auf
die Einsicht in die äußeren Vorgänge
des Weltendaseins,
und in bezug auf die Konsequenzen,
die sich daraus ergeben für das
unmittelbar
praktische Leben.
Leicht kann man sagen,
gerade wenn man die besondere
Eigentümlichkeit ins
Auge faßt, wie diese
naturwissenschaftliche Einsicht,
diese Gewöhnung, die Welt
naturwissenschaftlich aufzufassen,
auf den Menschen wirkt, daß mit ihr
zusammenhängend ist die
Unmöglichkeit, auf diesem Wege in
das eigentlich
seelische Gebiet einzudringen.
Vielleicht wird gerade aus den
heutigen
Betrachtungen für manchen der
verehrten Zuhörer sich ergeben, wie
es mit der
Größe, mit dem Triumphe
naturwissenschaftlichen Erkennens
zusammenhängt, daß
Naturwissenschaft auf ihre eigene
Weise keinen Aufschluß geben kann
über das
menschliche Seelenleben.
Nun nimmt aber diese
naturwissenschaftliche
Denkungsweise, berechtigt durch
die äußerliche Autorität, die sie
besitzt, alle Denkgewohnheiten des
modernen
Menschen in einer gewissen Weise in
Anspruch. Sie hat -das ergibt sich
dem
Betrachter der
Menschheitsentwickelung — in bezug
auf gewisse Vorstellungsarten
alles im seelischen Gefüge der
Menschen geändert. Sieht man zurück
auf die Art
und Weise, wie vor dem Aufgang des
neuzeitlichen Geisteslebens — man
kann den
Kopernikanismus als Grenze gegenüber
dem alten annehmen - die Welt
angeschaut
wurde, so stellt sich nämlich
heraus, daß der Mensch damals sich
Vorstellungen
gemacht hat über die Welt, die
gigantisch waren, geeignet waren —
so wie er es
dazumal brauchte, wie es ihm heute
nicht mehr genügen würde —, nach der
einen
Seite hin sich Aufklärung zu
verschaffen über die Naturvorgänge,
die ihm in der
damaligen Zeit entgegentraten, und
wie diese Vorstellungen zu gleicher
Zeit
geeignet waren, aufzuklären über
dasjenige, was in seiner Seele als
Vorstellungen lebte, als Gefühl, als
Wollen pulsierte. Der Mensch hatte
gewissermaßen einheitliche
Vorstellungen über die Welt, die er
auf der einen
Seite wenden konnte nach der Natur,
auf der anderen Seite nach seinem
Inneren.
Man bemerkt heute nicht
immer, weil man gar nicht gewohnt
ist, die
Entwickelung des Seelenlebens der
Menschheit richtig zu beobachten,
wie sehr
sich die heutigen Vorstellungen von
den eben gemeinten älteren
Vorstellungen
unterscheiden.
Nun sind auf der anderen
Seite - wir werden darüber
übermorgen genau zu
sprechen haben - alle
Religionsbekenntnisse, die doch mehr
oder weniger aus
alten Zeiten geblieben sind,
Nachklänge aus alten Zeiten sind,
genährt von
demjenigen, was in solchen alten
Vorstellungen lag. In ihnen ist
geblieben eine
gewisse Art und Weise, über die
menschliche Seele und ihre Stellung
in der Welt
zu denken. Da hinein hat die
naturwissenschaftliche Autorität
eine ungeheure Erschütterung
gebracht. Der Mensch gibt sich heute
nicht mehr zufrieden mit dem, was
ihm von
alten Zeiten überliefert ist, denn
er ist daran gewöhnt, die Welt
wissenschaftlich zu betrachten, und
will von der Wissenschaft Aufschluß
haben
über die Lage seiner Seele im
Weltenall, im Kosmos und seiner
Entwickelung.
Aber da gerade muß man
gestehen, obwohl sich der Mensch
gewöhnt hat, nicht
mehr bei den alten Autoritäten Hilfe
zu suchen, wenn er sich an etwas
halten
soll in bezug auf Aufklärung über
sein Menschsein, gerade da muß man
gestehen,
daß dasjenige, was ihm nun
wissenschaftlich geboten wird, ihn
recht wenig
befriedigen kann. Sieht man
dasjenige an, was heute zum Beispiel
als
philosophische Seelenlehre gerade
offiziell geboten wird, so wird der
Mensch,
der mit seinem gesunden
Menschenverstand, mit seiner
ehrlichen Seele sucht, an
diese Seelenwissenschaft
heranzutreten, nichts finden können,
woraus er
sozusagen etwas machen kann. Es
zeigen sich heute eklatante
Beispiele, daß das
richtig ist, was ich eben gesagt
habe.
So gibt es einen
merkwürdigen Philosophen - Richard
Wähle heißt er -, der,
trotzdem er Fachphilosoph ist, also
sogar berufen ist, Philosophie als
eine
Wissenschaft an einer Universität zu
vertreten, in einer sonderbaren
Weise
unzufrieden ist mit seiner
Wissenschaft, die ihm vorgibt,
Aufschluß geben zu
können über das Wesentlichste im
Menschen, der er aber durchaus nicht
zuschreiben kann, daß sie zu solchem
Aufschluß in der Lage ist.
Ich bin durchaus nicht
geneigt, etwa den Glauben zu
erwecken, daß solche
einzelnen Persönlichkeiten mit ihren
Anschauungen irgendeinen tieferen
Einfluß
auf das Denken, auf die
Vorstellungen der Zeitgenossen
haben. Ich glaube im
Gegenteil, das Umgekehrte ist der
Fall: In solchen Persönlichkeiten
zeigt sich,
was in Tausenden und Abertausenden
unserer Zeitgenossen pulsiert. Es
zeigt sich
nur an einem einsamen Philosophen,
der unzufrieden mit seiner eigenen
Wissenschaft ist, eben in einer
eklatanten Weise.
Nun, dieser Philosoph
redet sonderbar über seine
Philosophie. Er sagt: Die
Philosophen der früheren Zeiten -er
ist auch mit denen höchst
unzufrieden—, die
lassen sich vergleichen mit Köchen
und Kellnern in einem Restaurant,
die den
Leuten verdorbene Speisen reichen.
Die heutigen Philosophen aber sind
zu
vergleichen mit Köchen und Kellnern,
die im Restaurant unbeschäftigt
herumstehen. - Also dieser Philosoph
will von seiner Wissenschaft sagen,
daß
sie in den alten Zeiten nichts
getaugt hat, keinen Aufschluß hat
geben können
über das Wichtigste im Menschen und
daß sie heute nicht nur nichts
taugt,
sondern überhaupt nichts mehr
bietet.
So sonderbar es ist, wenn
ein Mann, der über seine
Wissenschaft so denkt,
diese Wissenschaft offiziell
vertritt, so ist es doch begründet,
daß solche
Erscheinungen innerhalb unserer Zeit
auftreten. Denn das Eigentümliche
besteht,
daß eben seit dem Auftauchen des
Kopernikanis-mus, des Galileismus,
in der
Naturwissenschaft Vorstellungen sich
gebildet haben, die wesentlich
anders sind
als die alten Vorstellungen, die auf
Natur und Geist nach dem Bedürfnisse
der
damaligen Zeit gleich gut paßten.
Die Naturwissenschaft hat
Fortschritte
gemacht, hat solche Vorstellungen
gebildet, die weit verschieden sind
von den
alten. Seelenwissenschaft ist bis
heute nicht zu solcher Umbildung der
alten
Vorstellungen gekommen.
Seelenwissenschaft ist geblieben bei
den alten
Vorstellungen, mit denen der Mensch
eben heute nicht zufrieden sein
kann, weil
er gelernt hat,
naturwissenschaftlich über die Welt
zu denken, und weil in ihm
die unbewußte Forderung erwacht, nun
über die Seele auch so forschen zu
können,
wie man in der Naturwissenschaft
über die äußere Natur forscht. Das
gibt, ich
möchte sagen, einen inneren
Zwiespalt gerade in den Besten
unseres Zeitalters.
Und dieser innere Zwiespalt zeigt
sich darin, daß sie sehen müssen: In
der
Seelenwissenschaft besteht
dasjenige, was geboten wird, zum
Teil aus bloßen
Worten oder Worthülsen. Man will
erklären, was eine Vorstellung ist.
Man will
erklären, was ein Gefühl ist, was
Wollen ist. Man will von dieser
Erklärung
ausgehen, um zu der Frage nach dem
ewigen Sein oder nicht ewigen Sein
der
Menschenseele zu kommen. Aber
derjenige, der mit gesundem Sinn und
Denken und
Vorstellen an diese Dinge
herantritt, der merkt sehr bald, daß
er eigentlich
nichts Substantielles, nichts
Wirkliches in dem hat, was geredet
wird über
seelisches Leben, daß die alten
Vorstellungen ihre Tragkraft
verloren haben
gegenüber dem Eindringlichen der
naturwissenschaftlichen
Vorstellungen und daß
neue noch nicht gebildet sind.
So gibt es aus solchen
Untergründen heraus heute ein
instinktives Sehnen
der Menschen nach einer neuen
Seelenkunde, nach einem neuen Wissen
über die
Seele. Aber es herrscht noch im
öffentlichen Bewußtsein nicht eine
eindringliche Klarheit darüber, auf
welchem Wege da gesucht werden soll.
Aus diesen Untergründen
heraus, aus durchaus in
Notwendigkeiten der
Menschheitsentwickelung liegenden
Untergründen heraus, ist dasjenige
erwachsen,
über das ich nun schon öfter hier
sprechen durfte, von diesem Orte aus
in Bern,
und über das ich auch heute mit
Bezug auf gewisse Kapitel sprechen
möchte, was
ich nenne anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft. Man
sieht sie heute
vielfach als alles mögliche an,
diese Geisteswissenschaft, nur nicht
als
dasjenige, was sie ist. Als den
Ausfluß irgendeiner sektiererischen
Strömung in
der Gegenwart, als irgend etwas, was
eine neue Religion stiften will oder
dergleichen wird sie angesehen.
Nein, diese anthroposophisch
orientierte
Geisteswissenschaft will dasjenige
sein, was der moderne Mensch am
allernotwendigsten braucht. Sie will
dasjenige sein, was etwas gibt, an
das man
sich halten kann, wenn im echt
modernen Sinne gesucht werden soll
nach dem
Rätsel des menschlichen
Seelenlebens.
Allerdings sind die Wege,
die diese Geisteswissenschaft
einschlagen muß,
dem heutigen Denken noch so
ungewohnt, daß ein großer Teil der
Zeitgenossen die
Art, wie gesprochen wird über diese
Dinge, schwierig findet, ein anderer
Teil
findet sie paradox oder
phantastisch. Allein, dies teilt
jede neu aufkommende
Geisteserrungenschaft mit dieser
anthroposophisch orientierten
Anschauung.
Und so möchte ich denn
heute insbesondere über die
wichtigsten Seelenfragen
und ihren Zusammenhang mit dem
menschlichen Leibesleben vom
Standpunkte dieser
Wissenschaft aus sprechen, möchte
namentlich eingangs darauf
aufmerksam machen,
wie diese Geisteswissenschaft
zumeist alles dasjenige nicht ist,
was sich ein
großer Teil unserer Zeitgenossen von
ihr vorstellt, wie sie vielmehr
dasjenige
ist, was gerade von dem
naturwissenschaftlichen Fortschritt
dringend verlangt
wird. Dieser naturwissenschaftliche
Fortschritt hat gerade eines, ich
möchte
sagen, mit einer gewissen
autoritativen Denkgewöhnung an die
Menschen
herangebracht. Das ist der Glaube,
daß es gewisse Erkenntnis grenzen
gibt, daß
man diese Erkenntnisgrenzen nicht
überschreiten könne. Man sagt sich:
Vielleicht liegt überhaupt nichts
jenseits dieser Erkenntnisgrenzen.
Diesseits
dieser Erkenntnisgrenzen liegt nur
die materielle Welt, die Welt der
sinnlichen
Anschaulichkeit. — Also entweder muß
man überhaupt verzichten, ein
seelisch-geistiges Leben anzunehmen,
oder aber man muß sich sagen, man
könne
die Grenzen nicht überschreiten, die
uns trennen von diesem
seelisch-geistigen
Leben, müsse verzichten auf eine
Seelenerkenntnis.
Dieser Punkt gerade,
dieser so wesentliche Punkt ist es,
der denen, die
viel nachdenken über solche Sachen,
mit großer Klarheit vor die Seele
tritt,
der aber unbestimmt, unterbewußt und
instinktiv alle Menschen heute, die
überhaupt denken wollen, beunruhigt.
Von diesem Gesichtspunkte aus setzt
gerade
die hier gemeinte anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft mit
ihrem
Seelensuchen ein. Denn von zwei
inneren Erlebnissen geht diese
Seelenwissenschaft aus, von zwei
Erlebnissen, die gerade
zusammenhängen mit dem
Auftauchen der Erkenntnisgrenzen im
seelischen Suchen. Nicht daß diese
Seelenwissenschaft etwa in
leichtfertiger, dilettantischer
Weise der
Naturwissenschaft widersprechen
wollte, wenn die Naturwissenschaft
sich an
Erkenntnisgrenzen gestellt sieht,
nein, diese Seelenwissenschaft, sie
sucht
gerade in richtiger Weise fertig zu
werden mit dem Erlebnis der
naturwissenschaftlichen
Erkenntnisgrenzen. Nur theoretisiert
sie nicht, diese
Geisteswissenschaft, sondern sie
sucht mit Hilfe der
naturwissenschaftlichen
Methoden, mit Hilfe der
naturwissenschaftlichen
Vorstellungsart fortzuschreiten
auf dem Wege des Erkennens. Sie
sucht mit voller innerer Klarheit zu
dem Punkte
zu kommen, wo man das Gefühl haben
kann: Hier stehst du an den
naturwissenschaftlichen Erkenntnis
grenzen. - Und sie sucht dann zu
erleben,
was man erleben kann an diesen
Erkenntnisgrenzen.
Und siehe da, diese
Seelenwissenschaft muß zunächst
diese Erkenntnisgrenzen
zugeben. Gerade indem sie nicht in
blinder oder dilettantischer
Gegnerschaft
gegen die Naturwissenschaft vorgeht,
sondern sich gründlich bekannt macht
mit
der Art, wie die Naturwissenschaft
forscht, kommt sie zu einem Erlebnis
an der
Erkenntnisgrenze, das ich nun
charakterisieren will.
Sie sagt sich: Man kann
mit naturwissenschaftlichem Denken
Naturprozesse
verfolgen, aber man wird immer an
gewisse Eckpfeiler der Erkenntnis
kommen, die
man nicht durchschreiten kann, denen
gegenüber gerade das
naturwissenschaftliche Denken
erlahmen muß. Ich könnte viele
solche Eckpfeiler
anführen, möchte nur, weil zu vielem
nicht Zeit ist, dasjenige anführen,
was
man gewöhnlich zusammenfaßt mit dem
Begriffe «Kraft und Stoff», was man
in
dieser Art sehr häufig zusammenfaßt
in der atomistischen
Vorstellungswelt. Ich
möchte von dem ausgehen. Der Mensch
kann sehen, wenn er sich gerade
naturwissenschaftlich schult, wie er
in der Zergliederung der
Naturprozesse
fortschreiten kann, wie er aber dann
genötigt ist, gewisse Begriffe,
gewisse
Ideen, eben Kraft und Stoff, einfach
hinzunehmen. Und wie er sich dann
sagen
muß: Gegenüber diesen Begriffen, die
ja allerdings in der Sinneswelt
Realitäten
darstellen, da kommst du nicht
weiter, da kannst du gerade mit der
Naturwissenschaft nicht hinein, da
mußt du mit dem Naturerkennen
stehenbleiben.
Wenn man nun nicht in einseitiger
Weise von Kantschen Anschauungen
ausgeht,
sondern unbefangen dieses innere
Erlebnis an der Erkenntnisgrenze
prüft, so
fragt man sich: Ja, woran liegt es
denn, daß diese
naturwissenschaftliche
Methode uns an eine solche Grenze
stellt, an gewisse Eckpfeiler des
Denkens
stellt, woran liegt denn das
eigentlich? - Die Menschen kommen
gewöhnlich nicht
darauf, weil sie ihr Denken nicht so
ordnen, wie ich es heute abend
nachher
charakterisieren will, und dadurch
nicht wirklich zur Beobachtung des
inneren
Lebens kommen. Sie bemerken nicht,
daß der Mensch selber, so wie er nun
einmal
organisiert ist - wenn ich den
Ausdruck gebrauchen darf —, schuld
daran ist,
daß er an solche Eckpfeiler
herandringen muß. Die Menschen
können sich nicht
fragen: Woran liegt es denn
eigentlich, daß mir solche
Eckpfeiler begegnen? Sie
können nicht von einem solchen
Erleben, mit der Naturwissenschaft
also,
übergehen zu einem anderen
naturwissenschaftlichen Erleben,
Seelenerleben. Kann
man das aber, eignet man sich
darinnen eine gewisse Möglichkeit
an, so ergibt
sich folgendes: Man hat auf der
einen Seite, wenn man sich an der
Naturwissenschaft herangeschult hat,
das Erleben von den
Erkenntnisgrenzen
dieser Naturwissenschaft.
Man versucht dann
auf
der
anderen Seite, Klarheit zu
gewinnen über das innere Erleben,
das man
einfach hat, wenn man einem anderen
Menschen gegenübersteht. Und man
wird dann
bemerken, wenn man sein inneres
Seelenleben geschult hat: Es ist
etwas ganz
anderes, ob man einem Naturvorgang
naturwissenschaftlich zergliedernd
gegenübersteht oder ob man einem
Menschen gegenübersteht und
versucht, sich mit
diesem Menschen zu verstehen, diesem
Menschen seelisch nahezukommen. Und
man
merkt, wenn man nun vergleichen
gelernt hat auf diesem Gebiete, daß
diejenige
seelische Kraft, die einen befähigt,
dem Menschen verständig
entgegenzutreten,
daß diese selbe Seelenkraft, die
eine Brücke baut zwischen Mensch und
Mensch
und dadurch das menschliche Leben
erst möglich macht, daß diese selbe
Seelenkraft, weil sie immer zwischen
uns ist, weil sie immer auch dasein
muß,
weil der Mensch ein Ganzes ist, weil
sie nicht ausgeschaltet werden kann,
wenn
wir naturwissenschaftlich forschen,
daß diese Seelenkraft es ist, die
uns an
die Eckpfeiler der Erkenntnisgrenzen
führt.
Wir konnten einfach nicht
von Mensch zu Mensch Liebe
empfinden, von Mensch
zu Mensch Sympathie empfinden,
Neigung empfinden, wenn wir nicht
diese
Seelenkraft hätten, die sich dem
naturwissenschaftlichen Erkennen,
wenn man so
sagen will, hindernd in den Weg
stellt. Weil der Mensch ein Ganzes
ist, weil er
auch die Kraft der Liebefähigkeit
haben muß und weil diese Kraft der
Liebefähigkeit fortdauernd tätig
ist, nicht schweigen kann, wenn man
naturwissenschaftlich erkennt, so
stellen sich die
naturwissenschaftlichen
Grenzen heraus. Dieselbe Kraft, die
uns liebend zum Menschen hin uns
neigen
macht, dieselbe Kraft setzt uns
naturwissenschaftliche Grenzpfeiler.
Das stellt
sich für den Geistesforscher heraus:
Wäre die Naturwissenschaft nicht an
Grenzen gestellt, wäre der Mensch
ein zur Liebe unfähiges Wesen!
Sehen Sie, das ist das eine
wichtige Erlebnis, welches,
ich möchte
sagen, die inneren Triebkräfte der
Seele in Tätigkeit versetzen muß,
damit man
zu dem kommt, was ich hier
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft
nenne. Man darf nicht Gegner der
Naturwissenschaft sein, man muß auf
sie
eingehen können, man muß in ihr
geschult sein, wenn man
wissenschaftlich in
Geisteserkenntnis tätig sein will.
Aber man muß dasjenige, was der
Naturforscher gewöhnlich nur als
Theorie treibt, zum Erlebnis machen,
und aus
dem Erlebnis zeigt sich einem dann,
daß das so ist, wie ich es eben
auseinandergesetzt habe mit dem
eigentümlichen Zusammenwirken
zwischen dem
naturwissenschaftlichen
Erkenntnisvermögen und der
menschlichen Liebefähigkeit.
Das sehen nun manche
Menschen bewußt, manche unbewußt
ein. Instinktiv
fühlen sie es. Sie wenden sich dann
nach einer anderen Richtung hin, um
über
die Grenzen des
naturwissenschaftlichen Erkennens
hinaus zu einem
Seelenerkennen zu kommen. Da
gelangen sie dann, mehr oder weniger
klar oder
unklar, auf mystische Wege, suchen
dasjenige, was ihnen die
Naturwissenschaft
nicht bieten kann, auf dem Wege
sogenannter Eigenerkenntnis mehr
oder weniger
klarer oder unklarer Mystik.
Sie sehen aus dem, was ich
angegeben habe, daß man auf dem Wege
der
Naturwissenschaft — das lehrt eben
gerade das Erlebnis, von dem ich
gesprochen
habe - zu einer Seelenforschung
nicht kommen kann. Aber man tut der
hier
gemeinten anthroposophisch
orientierten Geisteswissenschaft
auch unrecht, wenn
man sie mit dem verwechselt, was man
gewöhnlich heute Mystik nennt. Denn
ebenso
wie in dem einen Erlebnis sich dem
Geistesforscher die Unmöglichkeit
naturwissenschaftlichen Erkennens
für das seelische Gebiet zeigt, wie
er
durchgemacht haben muß, der
Geistesforscher, dieses Erlebnis,
das ihm diese
Unmöglichkeit zeigt, so muß er auch
durchgemacht haben, damit er den
richtigen
Ausgangspunkt hat, das andere
Erlebnis, das ihm die Unmöglichkeit
der
gewöhnlichen Mystik zeigt, in das
Seelenleben hineinzukommen.
Die hier gemeinte
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft ist
weder Nachäffung der
Naturwissenschaft, obwohl sie
durchaus der
Naturwissenschaft gegenüber nicht
dilettantisch ist, wie ich gezeigt
habe; sie
ist aber auch nicht dasjenige, was
man irgendwie Mystik oder
dergleichen nennt.
Aber sie muß durchgemacht haben das
mystische Erlebnis, so wie sie
durchgemacht
haben muß das Erlebnis mit der
Naturwissenschaft. Wie sie da
gekommen sein muß
an die naturwissenschaftliche
Erkenntnisgrenze, so muß sie auf der
anderen
Seite dazu gelangt sein, Einsicht zu
gewinnen in die Unmöglichkeit, auf
mystischem Pfad in das innere Leben
des Menschen einzudringen und
dadurch den
Kern des menschlichen Seelenlebens
zu finden, den Zusammenhang mit dem
Unendlichen, dem Ewigen. Auch die
mystische Grenze muß der
Geistesforscher gut
kennen. Es muß sich ihm gezeigt
haben, wie er, wenn er auf den Wegen
sucht, die
man so oft als mystische bezeichnet,
in ein Unbestimmtes hineinkommt, das
ihm
zuletzt doch nichts sagt. Das drückt
sich natürlich zuerst nur als eine
bloße
Empfindung aus. Forscht er weiter
nach, dann findet er, daß ebenso
eine innere
Seelenkraft tätig ist, welche
verhindert, auf mystischem Wege zu
einer
Seelenforschung zu kommen, wie in
dem Sinne, wie ich es eben gezeigt
habe, die
Liebefähigkeit verhindert, auf
naturwissenschaftlichem Wege zur
Seelenforschung
zu kommen.
Da zeigt sich nun das
Folgende: Wenn der Mensch sich noch
so sehr anstrengt
mit dem gewöhnlichen Bewußtsein, das
wir im gewöhnlichen Leben anwenden,
das
wir in der Wissenschaft nur etwas
methodisch ausgebildet weiter
gebrauchen,
wenn der Mensch mit diesem
Bewußtsein versucht, in sein Inneres
hinunterzusteigen -was man so
mystisches Forschen nennt -, so
gelangt er doch
zu nichts anderem als zu demjenigen,
was im Verlaufe des gewöhnlichen
Lebens
zwischen Geburt und Tod, bis zu dem
gegenwärtigen Zeitpunkte, in dem die
mystische Forschung angestellt ist,
in irgendeiner Weise sich
eingeschlichen
hat in das Seelenleben. In diesem
Punkte sind gerade natürlich nach
Mystik
neigende Naturwissenschaftler in
einer großen Unklarheit befangen.
Sie glauben
ja oft, durch innere
Seelenvertiefung das oder jenes
herausholen zu können, was
einem Aufschluß geben kann über die
Rätsel dieses Seelenlebens. Aber wir
sind
heute schon so weit im klaren
Forschen, auch über die
Naturvorgänge des
menschlichen Wesens selbst, daß wir
nicht mehr irre werden können, wenn
wir nur
gründlich vorgehen, über eine solche
innere Versenkung. Ich will zürn
Beleg
gewissermaßen ein Beispiel aus der
Philosophie anführen, obwohl ich es
durch
eigene Erfahrung hundertfältig
vermehren könnte. Allein, damit es
nachgeprüft
werden kann, will ich es aus der
Literatur anführen. Sie finden es in
den
Abhandlungen über die Grenzfragen
des Nerven- und Sinneslebens, die in
Wiesbaden herauskommen. Eine dieser
Schriften behandelt «Das
unterbewußte Ich,
sein Verhältnis zu Gesundheit und
Erziehung». Da wird ein
interessanter Fall
erzählt. Louis Waldstein, der die
Abhandlung geschrieben hat, spricht
von einer
eigenen Erfahrung. Er sagt, er ging
einmal auf der Straße, stellte sich
vor
einen Buchladen hin, weil ihm
auffiel ein naturwissenschaftliches
Buch über
Mollusken. Er wollte sich den Titel
merken dieses Buches über Mollusken.
Er
schaute es mit dem Blick des
Naturforschers an. Und siehe da, er
mußte lächeln.
Nun, denken Sie sich, ein
Naturforscher steht vor einem
Buchladen, sieht ein
Buch über Mollusken - und muß
lächeln und weiß gar nicht, warum er
lächeln muß!
Da kommt er darauf: Ich werde einmal
die Augen zumachen, vielleicht
ergibt sich
mir, warum ich lächeln mußte. — Er
machte die Augen zu, und siehe da:
Was er,
während er auf alles andere
aufmerksam gewesen war, während er
noch nicht die
Augen zugemacht hatte, nicht
bemerkte: ziemlich in der Ferne
hörte er die Töne
einer Drehorgel. Es waren dieselben
Töne, welche ihn begleitet hatten,
als er
vor Jahrzehnten Tanzunterricht
gehabt hatte. Schon dazumal hatte er
diese Töne
beachtet, sie waren ihm interessant,
wie er die Schritte zu machen hatte,
oder
vielleicht hat es ihn an seine
Partnerin erinnert. Also die Töne,
die gerade
dieser Melodie entsprachen, die
waren es, die sich ihm eingeprägt
hatten. Er
hatte sie vergessen. Aber jetzt nach
Jahrzehnten ergibt sich aus dem
Innern
seiner Seele heraus, daß er lächeln
muß, weil diese Töne
wiedererklingen,
lächeln muß vor einem Buch über
Mollusken. Sie erklingen ihm ganz
unbestimmt,
unterbewußt. Aber er muß lächeln,
währenddem er ein Buch über die
Mollusken
anschaut.
Sie sehen, wie dieses
innere Seelenleben des Menschen
eigentlich spielt,
wie wenig man geneigt ist, im
gewöhnlichen Leben — das können Sie
daraus
entnehmen — auf dieses innere
Seelenleben und sein Gefüge zu
achten.
Der Kenner aber dieses
inneren Seelenlebens weiß erstens,
daß vieles von
dem, wobei der Mensch glaubt, daß er
irgend etwas ganz gewiß nicht erlebt
habe,
sondern ursprünglich aus der Seele
heraushole, daß dies nichts anderes
ist als
irgendeine Reminiszenz aus der
Kindheit oder Jugendzeit oder
dergleichen. Man
ist oftmals zum Beispiel als
Mystiker geneigt zu glauben, daß man
aus der
eigenen Seele etwas hervorholen
kann; und dabei holt man nur seine
Reminiszenzen
aus der Jugendzeit oder dergleichen
hervor. Aber der Kenner dieses
Seelenlebens
weiß noch mehr. Er weiß, daß nicht
nur diese Eindrücke, die oftmals
recht
unbestimmt in die Seele
hereinkommen, so, wie sie
hereingekommen sind, wiederum
heraufkommen, sondern daß sie sich
verwandeln können im Laufe der Zeit,
daß sie
zu etwas ganz anderem werden, ja,
daß sie sich symbolisch umbilden,
gar nicht
mehr ähnlich sind in ihrem Verlauf
dem Ursprünglichen, wenn sie wieder
heraufkommen. Und trotzdem hat man
es mit nichts anderem zu tun als mit
dem,
was man eben heraufgeholt hat. So
gibt es manchen Mystiker, der holt
sich aus
seinem Unterbewußten Wahrnehmungen
herauf über das Göttliche, über die
Ewigkeit
der Seele, große Wahrheiten, wie er
meint, und siehe da: Diese großen
Wahrheiten sind nichts anderes als -
bildlich gesprochen - die
umgewandelten
Töne einer Drehorgel, die als
Reminiszenzen zurückgeblieben sind.
Ich will
damit nur sagen, wie notwendig es
ist, wenn man von Mystik redet, auf
diese
Dinge hinzuschauen.
Wahrhaftig, die hier
gemeinte anthroposophische
Geisteswissenschaft ist
keine wissenschaftliche Spielerei,
ist nicht etwas, was nicht rechnete
mit
solchen vor sich gehenden
Wandlungen, wie ich sie eben jetzt
charakterisiert
habe. Sie ist voll wissenschaftlich
durchbegründet. Und weil sie
wissenschaftlich durchbegründet ist,
sein will, schaut sie klar hin auf
dasjenige, was inneres Seelenleben
ist. Und da kommt sie dann zu dem
Ergebnis,
warum aus den Methoden heraus, aus
dem Methodischen heraus, das ich
gleich
charakterisieren will, es eine
innere Seelenkraft gibt, welche uns
hindert,
überhaupt hinunterzusteigen in
dasjenige, was der ewige Seelenkern
des Menschen
ist.
Geradeso, wie uns - was
ich vorhin charakterisiert habe -
die
Liebefähigkeit verhindert, in das
Innere der Natur einzudringen, uns
Grenzen
setzt in bezug auf die
Naturerkenntnis, so gibt es eine
Seelenkraft, die einen
hindert, in das eigene Innere
hinabzusteigen. Und diese innere
Seelenkraft ist
eine sehr gewöhnliche, ist eine
solche, ohne die unser gewöhnliches
Leben,
unser gewöhnliches Bewußtsein nicht
gesund ist. Es ist einfach die
Erinnerungsfähigkeit, die uns als
Menschen im Bewußtsein zusammenhält
zwischen
Geburt und Tod. Diese
Erinnerungsfähigkeit verhindert, daß
wir innerlich in
unser Ewiges hinunterschauen, denn
wir können mit dem gewöhnlichen
Bewußtsein,
das wir eben im gewöhnlichen Leben
und in der gewöhnlichen Wissenschaft
ausbilden, nur bis zu jener Fläche
hinschauen, auf der zurückstrahlen
die
Erlebnisse, die wir aufgenommen
haben. Und so setzen sich uns
innerlich
Grenzen, die der Mystiker erlebt,
durch die Erinnerungsfähigkeit.
Das ist das zweite
Erlebnis. Das eine ist, daß man in
der Naturwissenschaft
nicht ins seelische Gebiet kommen
kann, das andere, das einen zum
Forschen erst
entzünden muß, von dem man ausgehen
muß, ist, daß man mit Mystik nicht
wirklich
in das Innere hinunterdringen kann,
weil sich die Kraft entgegenstellt,
welche
die Erinnerungskraft ist.
Indem man anthroposophisch
orientierte Geistesforschung
wirklich intensiv
innerlich erlebt, diese Dinge durch
innerliche Erlebnisse, innerliche
Erfahrungen durchgemacht hat,
gewinnt man gerade, ich möchte
sagen, an den
Enttäuschungen dieser inneren
Erlebnisse, an der inneren Tragik
dieser
Erlebnisse die Kraft zu weiterem.
Und worin besteht dieses Weitere?
Dieses
Weitere besteht in dem Entschlüsse,
auf der einen Seite zu verzichten,
mit dem
gewöhnlichen Bewußtsein, das man im
gewöhnlichen Leben und in der
gewöhnlichen
Wissenschaft anwendet, in die Rätsel
der Dinge eindringen zu wollen; aber
auch
zugleich in dem anderen Entschlüsse,
nun ein anderes Bewußtsein zu
suchen, eine
andere Seelenkraft zu suchen. An
dem, was er an den beiden
Erlebnissen hat,
entzündet sich dem Geistesforscher
die Fähigkeit, zu dem gewöhnlichen
Bewußtsein
ein anderes Bewußtsein hinzuzufügen.
Das wird dasjenige sein,
was die neue Seelenlehre zu der
alten, heute nicht
mehr tauglichen, hinzuzubringen hat,
daß man überhaupt den Aufschluß im
Sinne
des modernen Bewußtseins und Denkens
über das Seelenleben nicht gewinnen
kann,
weder auf naturwissenschaftlichem
noch auf mystischem Wege mit dem
gewöhnlichen
Bewußtsein, sondern daß dieses
selber sich entwickeln muß zu einem
anderen, daß
aus dem gewöhnlichen, alltäglichen
Bewußtsein ein anderes
heraussprießen muß.
Deshalb bildet die hier gemeinte
anthroposophisch orientierte
geisteswissenschaftliche Forschung
solche Methoden aus, durch welche
eine
Wissenschaft gesucht wird, die nicht
nur mit den Regeln des gewöhnlichen
Bewußtseins forscht, sondern die
erst zubereitet die menschliche
Seele zu einem
anderen Bewußtsein, zu einem anderen
Bewußtseinszustand, in dem man dann
über
das seelische Leben forscht. Dadurch
gewinnt diese neuere Seelenlehre
wiederum die
Möglichkeit, nicht bloß von
Worten zu sprechen, wie ich vorhin
angedeutet
habe, wie es die offizielle
Seelenlehre heute tut, sondern
wiederum an
Wirklichkeiten, an seelische
Wirklichkeiten heranzudringen.
Ich will nunmehr nur
prinzipiell andeuten dasjenige, was
Sie deutlich
dargestellt finden in meinen
Büchern, zum Beispiel in «Wie
erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
oder in meiner «GeheimWissenschaft»
über
Methoden der Ausbildung eines
Bewußtseins, das in die wirklichen
Rätsel des
Seelenlebens hineinführen kann. Da
handelt es sich dabei darum,
zunächst dasjenige
auszubilden in der Seele, was eine
gewisse innere Seelenkraft werden
kann, was
aber umbildet, möchte ich sagen,
verwandelt gerade die
Erinnerungskraft. Die
Erinnerungskraft ist es ja, die, wie
ich ausgeführt habe, uns hindert, in
den
menschlichen Seelenkern selber
einzudringen.
Nun finden Sie unter den
inneren Seelenentwicklungsmethoden,
in den
Schriften, die ich angeführt habe,
Gesichtspunkte dafür, wie man dazu
kommt,
solche inneren Seelenverrichtungen
zu pflegen, die nicht appellieren an
das
Erinnerungsvermögen, an das
Gedächtnis.
Ich darf vielleicht in
diesem Punkte, wahrhaftig nicht aus
alberner
persönlicher Eitelkeit, sondern weil
hier das Subjektive mit dem
Objektiven
sich innig berührt, anführen, wie
ich vor Jahrzehnten hingeführt
worden bin zu
sehen, welche Nöte vorliegen in der
Umgestaltung der inneren
Seelenkraft, um zu
einem Seelenforschen zu kommen. Es
ist selbstverständlich als
persönliches ein
höchst unbedeutendes Erlebnis, das
ich anführen will, aber es war für
mich vor
Jahrzehnten wirklich
ausschlaggebend. Wenn ich eine
mathematische Schularbeit
zu machen hatte, so wurde es mir
immer schwer, mit dieser
Schulaufgabe fertig
zu werden, obwohl ich eigentlich
-ich sage das nicht aus Eitelkeit,
sondern nur
als eine Tatsache - ein sehr guter
Schüler in Mathematik war. Ich hatte
kein
Interesse dafür, möchte ich sagen,
mit mathematischen, algebraischen
oder
geometrischen Formeln zu rechnen.
Nicht wahr, ein anderer hätte es
sich nun
nach den Formeln ausgerechnet, was
auszurechnen war. Ich war innerlich
in die
Notwendigkeit versetzt, mir erst am
Rand die Formel abzuleiten, alles zu
tun,
wodurch man zur Formel kommt; ich
hatte kein Interesse daran,
gedächtnismäßig
die Formeln zu haben, sondern ich
hatte mehr Interesse daran,
diejenigen
Geistesprozesse zu üben, die sich in
unmittelbarer Gegenwart abspielen
und die
nicht Erinnerungsreste dann sind.
Ich wollte diese Dinge in
unmittelbarer
Gegenwart haben. Ich kam darauf, daß
in diesem Nichtreflektieren auf das
Gedächtnis wirklich eine innere
Seelenanlage liegen kann. Und das
war für mich
mit der Ausgangspunkt, um dann
weiter zu suchen nach denjenigen
Methoden, die
Sie in den angegebenen Büchern
beschrieben finden und die darin
bestehen, daß
man auf meditativem Wege, wenn wir
das so nennen wollen, das Vorstellen
so weit
bringt, daß dieses Vorstellen im
Menschen so lebendig wird wie sonst
nur das
innere Seelenleben im Wahrnehmen
ist.
Nicht wahr, wenn wir
äußerlich wahrnehmen, werden unsere
Sinne die
Wahrnehmung mit dem Denken
begleiten. Es ist eine gewisse
Lebendigkeit in
unserem Seelenleben, wenn wir
sinnlich wahrnehmen und die
Wahrnehmungen mit
unseren Vorstellungen begleiten.
Aber wir begleiten eben nur die
äußeren
Wahrnehmungen mit unserem Denken. Im
Meditieren macht man das anders. Im
Meditieren verwendet man
Vorstellungen, die man sich selbst
gebildet hat, die
man genau überschauen kann, bei
denen man genau weiß: Es sind nicht
Wahrnehmungen, nicht Reminiszenzen,
nicht irgend etwas aus den
Erinnerungen
Entlehntes, aus den Erscheinungen
Herausgeholtes, sondern sie sind
etwas, was
man sich selbst gemacht hat, was man
klar überschauen kann.
Solche Vorstellungen
versetzt man in das innere
Bewußtsein, gibt sich ihnen
hin, verstärkt allmählich die innere
Kraft, das innere Seelische so -
ohne daß
man durch die äußeren Wahrnehmungen
zu einem Vorstellen kommt -, daß es
ebenso
lebendig wird wie das seelische
Verweilen im sinnlichen Wahrnehmen,
begleitet
von Vorstellungen. Aber man bemerkt
etwas anderes, indem man wirklich
durch
meditatives Leben - wenn es auch
oftmals sehr lange dauert und
intensiv
betrieben werden muß -, indem man
diese Geistesforschung ausbildet. Da
zeigt
sich das Eigentümliche, daß die
Vorstellungen, die man dann faßt,
gerade die
wesentlichsten und wichtigsten und
fundamentalsten, daß die immer neu
geschaffen
werden müssen, daß sie nicht in die
Erinnerung übergehen. Das sind dann
Vorstellungen, die in der Seele
leben, ohne an das
Erinnerungsvermögen zu
appellieren.
Was ich Ihnen jetzt sage,
ist eben einfach Erfahrung, es ist
etwas, was man
nur schildern kann;
selbstverständlich kann jeder sagen,
das müsse erst
bewiesen werden. Es wird bewiesen
durch innere Erfahrung. Nicht durch
spiritistische Veranstaltungen,
nicht durch irgendwelche äußere
mechanistische
Dinge, sondern einzig und allein
dadurch, daß man nun dieses ganz
andere, nicht
an das Gedächtnis appellierende
Bewußtsein hervorruft, kommt man auf
den Weg,
in das wirkliche Geistesleben
hineinzuschauen. Denn nur solche
Vorstellungen,
die nicht an die Erinnerung
appellieren, sind geeignet, den
Menschen
hineinzuführen in das geistige
Leben.
Allerdings, sie liefern
ihm - das ist wieder eine Erfahrung
- zunächst nur
Bilder dieses geistigen Lebens.
Während der Mensch, wenn er sinnlich
wahrnimmt,
unmittelbar an der Wahrnehmung das
Gefühl hat - mögen die
Erkenntnistheoretiker
noch soviel dagegen haben, das
könnte ich alles begründen -,
während er, wenn
er sinnlich wahrnimmt, unmittelbar
das Gefühl hat, er stehe der
Realität
gegenüber, weiß der Mensch ebenso,
wenn er vorrückt zu einem solchen
nicht an
die Erinnerungen appellierenden
Vorstellen, wie ich es geschildert
habe, mit
diesen Vorstellungen etwas erleben
kann, was er sonst auf keine Weise
erleben
kann, aber nur in Bildern. Er ist
sich jetzt klar, durch die Stufe
dieses
inneren Seelenlebens, die er auf
diese Weise erschritten hat, daß er
ebenso,
wie der Mensch in seinem Leibe zur
sinnlichen Umgebung in Beziehung
steht, mit
seiner Seele - was er sich nur nicht
vorstellt, durch das gewöhnliche
Bewußtsein nicht wissen kann - in
Beziehung steht zu einer geistigen
Welt, die
ihm zunächst allerdings nur in
Bildern auftaucht. Das ist die große
Erfahrung,
ohne die eine Seelenwissenschaft der
Gegenwart und der Zukunft nicht
möglich
ist, denn die alte ist nicht mehr
brauchbar, gerade durch das
naturwissenschaftliche Vorstellen
nicht brauchbar.
Das ist das Bedeutsame,
daß wirklich aus dem gewöhnlichen
Bewußtsein ein
anderes heraussprießen kann und daß
dieses andere erst Klarheit darüber
gibt:
Der Mensch ist nicht nur umgeben von
einer Sinneswelt, sondern er ist
umgeben
von einer geistigen Welt. Und so
wahr jeder Mensch mit seinem Leibe
in der
Sinneswelt ist, ebenso ist er mit
seiner Seele in einer geistigen Welt
drinnen,
in einer Welt
geistig-makrokosmischer Wesenheiten.
Der Mensch hört auf, wenn er
die Erfahrung hat, von der ich eben
gesprochen habe, in unklarem
Pantheismus zu
sprechen davon: Es gibt Geist und
Geist und Geist ... [Lücke in der
Nachschrift]. Der Pantheismus ist
nichts als eine unklare,
illusionäre,
verschwommene Anschauung der Welt.
Dasjenige, was sich ergibt,
allerdings
zunächst nur im Bilde, das ist
konkrete geistige Welt, die ebenso
in Einzelheiten,
in geistigen Wesenheiten vor die
Seele tritt, wie die Sinneswelt in
konkreten
Einzelheiten vor die Seele tritt.
Aber es sind Bilder.
Nur deshalb nenne ich in
meinen Schriften die Stufe des
Bewußtseins, zu der
der Mensch auf solche meditative
Weise emporschreitet, das
imaginative
Bewußtsein, das imaginative
Bilderbewußtsein zunächst. Die
geistige Welt tritt
an den Menschen heran, wie, wenn er
sich seiner Augen bedient, die
sinnliche
Welt in Farben, in Licht und Dunkel
ihm entgegentritt. Aber er hat auch,
wenn
er nur sein Vorstellungsleben
entwickelt, das Bewußtsein, er habe
es mit
Bildern zu tun. Sehen Sie, es ist
eine Entwikkelung des
Vorstellungslebens,
welches den Menschen dazu führt, so
in die geistige Welt hineinschauen
zu
können. Will der Mensch nicht nur zu
Bildern, sondern im Sinne der hier
gemeinten Geisteswissenschaft über
die Bilder hinaus zu geistigen
Wirklichkeiten, zu der Wirklichkeit
der geistigen Wesenheiten kommen, so
muß er
nicht nur das Vorstellungsleben in
einer solchen Art entwickeln,
sondern auch
das Willensleben. Geradeso, wie wir
im gewöhnlichen Bewußtsein
eigentlich nur,
ich möchte sagen, nebenbei
vorstellen - wir nehmen wahr, und an
dem Wahrnehmen
entwickeln wir das Vorstellen,
machen uns Gedanken über die äußere
Welt, aber
das ist im gewöhnlichen Bewußtsein
eigentlich mehr oder weniger eine
Begleiterscheinung -, so ist für das
gewöhnliche Bewußtsein eine
Begleiterscheinung dasjenige, was im
Wollen lebt, was im Willen lebt.
Wir können den Willen ja
in der Regel nur so beobachten, daß
wir unser Tun
auf die Außenwelt richten. Aber
dadurch lernen wir den Willen nicht
wirklich
kennen. Ich könnte hier vieles
gerade aus der neueren
naturwissenschaftlich
denkenden Psychologie anführen. Sie
brauchen nur ein solches Buch wie
Ziehens
«Physiologische Psychologie»
nachzulesen, so werden Sie bestätigt
finden: Wenn
wir über den Willen nachdenken,
kommen wir nicht zu Rande. In dieses
Gebiet
sieht man gewöhnlich nicht hinein.
Man sieht mit dem gewöhnlichen
Bewußtsein
nur, daß der Mensch übergeht aus
seinem inneren Leben in ein äußeres
Leben, in
äußere Beziehungen zur Welt, indem
er sein Wollen allmählich übergehen
läßt in
die Handlung, indem sein äußeres
Leben eben ein Abdruck wird der
Impulse seines
Wollens. Durch die Beobachtung
dieses Wollens mit dem gewöhnlichen
Bewußtsein
kann man nun aber nicht
weiterkommen, kann man nicht in das
Wesen dieses
Wollens eindringen.
Und hier handelt es sich
darum: Wie das Vorstellen in der
eben erwähnten
Weise entwickelt worden ist zur
imaginativen Erkenntnis dadurch, daß
man ein
gewisses Verhältnis zum
Gedächtnisse, zur
Erinnerungsfähigkeit hergestellt
hat,
so muß ein gewisses Verhältnis des
menschlichen Wollens zu der
Liebefähigkeit
in eigentümlicher Art hergestellt
werden. Es wird dieses Verhältnis
dadurch
hergestellt, daß gewissermaßen
inneres Licht in das Wollen
hineingebracht wird,
daß der Mensch innerlich viel
aktiver wird in bezug auf das
Wollen, als er
gewöhnlich ist. Dadurch wird er
imstande sein, das Wollen in eine
ganz andere
Sphäre hineinzubringen.
Ich möchte mich wiederum
durch eine sehr einfache Sache
klarmachen. Viele
Menschen bemerken solche Dinge des
Lebens nicht; aber sie sind doch da.
Die
Menschen können unter anderem auch
schreiben; jeder Mensch hat seine
Schrift.
Aber es gibt zweierlei Arten des
Schreibenkönnens. Verschiedene Arten
des
Schreibenkönnens gibt es! Die eine
besteht darin, daß man eine
bestimmte
Schrift hat, die wie durch die
Leibesorganisation aus einem
hervorgeht. Man hat
so seine Handschrift. Man kann auch
gar nicht anders, als, ich möchte
sagen,
die Handbewegung in einer gewissen
Weise richten, und die Handschrift
wird in
einer gewissen Weise
selbstverständlich, wie man in einer
gewissen Weise den
Löffel hält, wenn man ißt, oder
sonst etwas so gewohnheitsmäßig tut,
eigentlich
aus der Leibesorganisation
hervorgehend, schreibt man.
Aber es gibt eine andere
Art, schreiben zu können, die bei
einer Anzahl von
Menschen auftritt, die man
gewöhnlich nicht beachtet. Das ist
die, wo man
eigentlich das Geschriebene wie
hinzeichnet, wie hinmalt, wo man mit
seiner
Anschauung dabei ist, wo man wie ein
Zeichner oder Maler den Buchstaben
aufmalt. Solch eine Schrift haben
sehr häufig diejenigen Menschen, die
in ihrer
Jugend sehr geliebt haben
irgendeinen Lehrer oder irgendeine
andere Autorität,
der sie ihre Schrift nachgeahmt
haben.
Dieses soll nur darauf
hinleiten, daß beim gewöhnlichen
Schreiben der
Mensch gewohnheitsmäßig mit seiner
Organisation beteiligt ist. Er kann
aber
auch in das Schreiben dasjenige
einfließen lassen, was sonst nur in
der
Intellektualität oder in der
Erkenntnis wirkt, er kann einfließen
lassen in das
Schreiben die Beobachtung, das
Vorstellen. Das hängt aber zusammen
innerlich.
Geradeso, wie es zusammenhängt mit
der Liebe, wenn ein Mensch sein
ganzes Leben
so die Buchstaben nachahmt, wie wenn
er ein Maler oder Zeichner wäre, so
drängt
auch die Liebe merkwürdigerweise
objektiv immer in das Wollen ein,
wenn sich die
Beobachtung dem Wollen, wenn
sich die Fähigkeit, das Wollen
beobachtend zu
begleiten, dem Wollen beigesellt.
Wie kann man das nun erreichen? Nun,
man kann es erreichen durch strenge
Selbstzucht, und zwar in der
folgenden Art.
Im Leben - das weiß jeder
Mensch - da entwickelt man sich. Wer
nur ein
wenig zurückschauen kann auf seinen
Lebenslauf, der weiß, daß er vor
zehn
Jahren eine ganz andere innere
Seelenverfassung gehabt hat als
heute. Nicht
nur, daß wir uns ändern mit Bezug
darauf, daß wir neue Erfahrungen
gewonnen
haben, sondern wahrhaft auch
darinnen, daß unsere
Denkgewohnheiten andere
werden, wenn auch weniger stark als
die Summe der inneren Erfahrungen
und
dergleichen. Aber wir tun das zum
größten Teil unbewußt. Das Leben,
die
Erziehung, die Verhältnisse, die
bringen uns so vorwärts.
Derjenige, der zur
Geistesforschung kommen will, der
muß dahin gelangen,
diese innere Entwickelung bewußt zu
verfolgen. Er muß, mit anderen
Worten,
dahin kommen, die Macht in sich zu
entwickeln, daß er wirklich etwas
anderes
wird durch sein bloßes Vorstellen,
durch seine bloßen Ideen. Das gehört
einfach
zur Methode für die
Geistesforschung, zur Vorbereitung
für die
Geistesforschung. Man kann nicht in
das Innere des geistigen Lebens
eindringen,
wenn man nicht das einmal
durchgemacht hat, daß man fähig
geworden ist, sich
selber Entwickelungsimpulse
einzuverleiben durch das Vorstellen.
Man denke nur nach
darüber, wie das gewöhnliche Leben
in dieser Beziehung
wirkt. Die Menschen haben es oftmals
wirklich mit den allerbesten
Absichten zu
tun, wenn sie sich vornehmen, diese
oder jene Eigenschaft abzulegen oder
diese
oder jene Eigenschaft sich
anzueignen. Sie eignen sich ja auch
andere
Eigenschaften an, aber durch die
Erziehung, durch die Verhältnisse
eben, durch
das äußere Leben. Aber eben das
innere Seelenleben, im bloßen
Vorstellen, ist
nicht stark genug, in den Willen
einzugreifen.
Das wiederum machen die
Methoden, die in den genannten
Büchern geschildert
werden, daß wirklich das Innerste
des Menschen fähig wird, in den
Willen sich
einzuleben. Dann findet eine
besondere Ausbildung der
Liebefähigkeit statt.
Wahrend auf der einen Seite eine
Fähigkeit zur Geistesforschung
entwickelt
werden muß, die nicht appelliert an
das Erinnern, muß gerade auf der
anderen
Seite eine Fähigkeit entwickelt
werden, die die Liebefähigkeit
unendlich
vertieft, sie objektiv macht. Denn,
was ist es denn, was dagegen
spricht, daß
unsere innersten Vorstellungen uns
ändern? Nichts anderes ist es als
die
Selbstliebe. Und die Möglichkeit,
durch bloße innere Vorstellung sich
zu
verändern, beruht darauf, daß man ja
Selbstliebe in objektive Liebe
verwandeln
kann.
Damit aber, daß man auf
diesem Wege fortschreitet, gelangt
man dazu,
wiederum aus dem Bewußtseinszustand,
den man im gewöhnlichen Leben hat,
einen
anderen herauszuholen. Und dieser
andere befähigt einen jetzt, sich zu
sagen:
Du hast Bilder durch das, was früher
geschildert worden ist; du wußtest,
es
gibt eine geistige Welt um dich, in
der deine Seele lebt, wie dein Leib
in der
Sinneswelt lebt. Aber jetzt weißt
du: Diese Bilder, die entsprechen
einer
Wirklichkeit, an die du stoßest
dadurch, daß du in dir einen Impuls
entwickelt
hast, der im Verfolg der eigenen
Selbstentwickelung in systematischen
Anstrengungen herangebildet wird. —
Jetzt wird man nicht nur den Bildern
der
geistigen Wesenheiten
entgegentreten, jetzt tritt man der
geistigen
Wirklichkeit selbst entgegen.
Nun ist man bis zu dieser
Stufe gekommen. Man hat aus dem
gewöhnlichen
Bewußtsein ein anderes herausgeholt.
Jetzt wird man wirklich fähig, das
menschliche Seelenleben mit diesen
Ihnen eben geschilderten Fähigkeiten
zu
durchschauen. Vor allen Dingen tritt
eines auf: Nicht wahr, der
Geistesforscher
kann nur schildern, wie er zu diesen
Dingen kommt. Man kann dann, ich
wiederhole es, leicht sagen: Wo sind
deine Beweise? - Die Beweise liegen
eben
darinnen, daß er schildert, wie er
zu diesen Dingen gekommen ist, daß
diese
Dinge nachgeprüft werden können mit
dem gesunden Menschenverstand und
daß jeder
Mensch dazu kommen kann, wenn er die
Dinge nachprüft.
Dasjenige, was zum
Beispiel als eine erste Möglichkeit
auftreten kann, wenn
man die Fähigkeiten dieses erhöhten
Bewußtseins, dieses übersinnlichen
Bewußtseins sich angeeignet hat,
ist, daß man nun wirklich sich
Aufschluß geben
kann, was man vorher nicht kann,
wegen der erwähnten beiderseitigen
Schwellen,
der mystischen und der
naturwissenschaftlichen, daß man nun
wirklich Aufschluß
sich geben kann über den
Wechselzustand, über den
rhythmischen Wechsel im
menschlichen Leben zwischen Wachen
und Schlafen. Denn man wacht anders
auf,
wenn man dieses Bewußtsein
entwickelt hat. Man wacht so auf,
daß man nun
deutlich weiß im Aufwachen: Vom
Einschlafen bis zum Aufwachen hast
du ein
inneres Seelenleben gehabt, keinen
Augenblick warst du in irgendeinem
Nichts,
du hast ein inneres Seelenleben
gehabt, das nur ein ganz anderes ist
als
dasjenige, das du im Leib
verbringst. Jetzt merkt man, wie
neben dem
Leibesprozesse die Seelenprozesse
einhergehen, wie diese
Seelenprozesse nur vom
Aufwachen bis zum Einschlafen
übertönt werden von dem, was der
Mensch im Leibe
erlebt; wie der Mensch aber in
Wirklichkeit vom Einschlafen bis zum
Aufwachen
in der geistigen Welt außerhalb
seines Leibes ist und wie in dem
Augenblicke,
wo er dann aufwachen will und in
seinen Leib eintritt, gerade
dadurch, daß er
darauf angewiesen
ist, durch seine Werkzeuge die
Erkenntnis, die Wahrnehmung sich zu
vermitteln,
ausgelöscht wird dasjenige, was
erlebt ist vom Einschlafen bis zum
Aufwachen.
Der Nachklang ist ja da für den
Menschen; aber deutlich kommt man
erst zum
Bewußtsein, wie man im Geistigen
gelebt hat vom Einschlafen bis zum
Aufwachen,
wenn man gelernt hat zu leben in
solchen Vorstellungen, die nicht an
die
Erinnerungsfähigkeit appellieren.
Denn das ist gerade das
Eigentümliche: Wir
führen ein Seelenleben vom
Einschlafen bis zum Aufwachen,
vergessen es aber,
weil wir darauf trainiert sind, im
gewöhnlichen Bewußtsein nur
dasjenige zu
wissen, was wir auch heute behalten
können für das gewöhnliche
Bewußtsein.
Damit das gesunde Seelenleben sein
könne, können wir im gewöhnlichen
Bewußtsein
die Schlafesvorstellungen nicht
auffassen, die eben nicht darauf
angelegt sind,
im gewöhnlichen Sinne Erinnerungen
zu werden, sondern darauf, vergessen
zu
werden. Wir können sie nur
auffassen, wenn wir ein Seelenleben
haben, das nicht
veranlagt ist auf das Vergessen,
sondern auf das Erinnern.
Wir können also sagen: So,
wie man, wenn man im Räume
vorwärtsschreitet,
auf den Raum zurückschaut, den man
durchgemacht hat - das ist etwas
anderes als
Erinnerung -, so kann man, wenn man
aufgewacht ist, wenn man an einem
gewissen
Zeitpunkt angelangt ist,
zurückschauen auf dasjenige, was man
durchlebt hat.
Das Erinnern, das ein Heraufholen
aus dem Seelenleben ist, das
verwandelt sich
in ein inneres Schauen, in ein
Zurückschauen. Dadurch, daß man in
solche
Fähigkeiten hineinkommt, ist aber zu
gleicher Zeit dies gegeben, daß sich
diese
Fähigkeiten eines übersinnlichen
Bewußtseins immer mehr steigern, daß
man immer
mehr und mehr dazu gelangt, nun
wirklich das Seelenleben studieren
zu können.
Ein erstes, das man
studieren kann, ist zum Beispiel das
Gefühlsleben. Und
es ist gut, wenn man gerade vom
Gefühlsleben ausgeht und sich
orientiert an dem
Erlebnis des Aufwachens und des
Einschlafens mit den entwickelten
Fähigkeiten
des übersinnlichen Bewußtseins. Man
kann nun wirklich hintreten an die
Realität
des seelischen Gefühlslebens. Und da
zeigt sich ein Eigentümliches,
etwas, was
unmittelbar der Anschauung sich
ergibt, wenn man das übersinnliche
Bewußtsein
entwickelt hat, das aber nachgeprüft
werden kann und interessant
nachgeprüft
werden kann im Leben. Untersucht man
nämlich mit dem Bewußtsein, von dem
ich
eben gesprochen habe, dasjenige, was
Fühlen im Menschen in irgendeinem
Zeitpunkte seines Lebens ist — man
kann es erst untersuchen, wenn man
die
Seelenkräfte entwickelt hat, die im
übersinnlichen Bewußtsein liegen;
dann kann
es nachgeprüft werden, wie ich
gleich nachher erwähnen werde -,
untersucht man
den Gefühlsmoment, das Gefühlsleben,
das, was im Fühlen in einem
Augenblick
ist, so stellt sich das Merkwürdige
heraus, daß dieses Gefühlsleben in
einem
Augenblicke ein Zusammenströmen ist
von alledem, was man vorher erlebt
hat, und
alledem, was man noch erleben wird.
Ich habe mir Mühe gegeben,
nachdem ich diese Sache
geisteswissenschaftlich
erkundet hatte, sie nachzuweisen,
sie nachzuprüfen an Beispielen, an
denen man
das nachprüfen kann. Man nehme das
Goethesche Geistesleben, die inneren
Gefühlsverläufe Goethes, sagen wir
im Jahre 1790. Bei Goethe können wir
den
Dingen ja wirklich genau nachgehen.
Nun kann man studieren, was Goethe
durchgemacht hat irgendwie bis 1790,
was sich auf seiner Seele abgeladen
hat,
was fruchtbar in dieser Seele
ersprossen ist, und auch dasjenige
bei Goethe,
was dann von ihm nach 1790, bis
1832, erlebt worden ist, was er
gedacht,
gesonnen hat. Und es ist wirklich
so, Sie können es nachprüfen: Wenn
Sie den
Grundcharakter der Erlebnisse nach
1790 nehmen als wirksam und ebenso
die
Erlebnisse von vor 1790, so finden
Sie die Gefühlsverfassung Goethes in
dem
Zeitpunkt von 1790. Der Mensch
erlebt gefühlsmäßig in irgendeinem
Zeitpunkt den
Zusammenfluß dessen, was seine
unmittelbare Vergangenheit seit
seiner Geburt
ist, und dessen, was nachkommen wird
bis zu seinem Tode.
Man wird, wenn man die
neuere Seelenlehre einmal ausbilden
wird,
interessante Ergebnisse haben, zum
Beispiel auf folgende Weise: Man
wird das
Seelenleben von Menschen in
irgendeinem Zeitpunkte suchen, auf
den bald der Tod
folgt. Wer nur einen unbefangenen
Blick hat, der wird überall sehen:
Ein
baldiges Sterben, das drückt sich
aus gerade im Gefühlsleben; denn das
Gefühlsleben ist der Zusammenfluß
von demjenigen, was vorher da war,
und dem,
was nachher erst kommen wird, was
aber schon da ist wie das
Wetterleuchten der
Zukunft, was sich noch nicht in
Erlebnissen ausdrückt, was aber sich
in der
Gefühlsfärbung ausdrückt.
So lernt man das Innere
des Lebenslaufes, der ja
vorzugsweise ein
Verfließen der Gefühle ist, kennen.
Und nun kann man aufsteigen, nachdem
man
das Gefühl geprüft hat auf diese
Weise, zu der Prüfung des
Vorstellungslebens.
Aber man kann das Vorstellungsleben
nicht mehr auf dem Wege heute
erklären, wie
es irgendeine der landläufigen
Psychologien tut — es würden nur
Worthülsen,
wenn man es so erklären wollte -,
sondern man muß sich fähig gemacht
haben
durch die Entwicklung des
übersinnlichen Bewußtseins, zum
Beispiel den Moment
des Aufwachens wirklich anzuschauen,
zu schauen, wie das Aufwachen
darinnen
besteht, daß das Erlebnis seinen
Eindruck macht in das Leibliche. Man
weiß das,
weil man weiß, daß das Seelische in
einer geistigen Umgebung gelebt hat
vom
Einschlafen bis zum Aufwachen, die
eine ganz andere ist, die nur da
sein kann
dadurch, daß die Seele außerhalb des
Leibes ist. Man weiß also, daß das
Aufwachen ein Untertauchen in den
Leib ist.
Man erkennt auf diese
Weise die Selbständigkeit des
Seelischen. Und man
lernt nunmehr erkennen, daß dieses
Aufwachen des Seelischen
gewissermaßen in
kurzen, aufeinanderfolgenden
Rhythmen sich wiederholt im
gewöhnlichen
menschlichen Denken, im gewöhnlichen
menschlichen Vorstellen. Diese
Rhythmen
spielen sich ab im fortlaufenden
gewöhnlichen Bewußtsein, was Sie ja
kaum
bemerken, was aber in der neueren
Psychologie sehr interessant von
einzelnen
Forschern bemerkt worden ist, John
Ruskin sehr ausführlich schon
beschreibt. So
ist der reale Vorgang, der dabei
geschieht, immer der, daß nur ein
Miniaturbild
da ist, eine kleine Abschattung des
Aufwachens. Sie haben fortwährend
Aufwachen, indem Sie vom
Nichtvorstellen ins Vorstellen
übergehen. Das ist
außerordentlich bemerkenswert, das
ist außerordentlich wichtig.
Lernt man auf diese Weise
die Natur des Vorstellens kennen,
kann man die Brücke
bauen zwischen Vorstellen und
Aufwachen, weiß man, daß das
Vorstellen nur ein
kleines Aufwachen ist, so weiß man
auch, wie das Hinüber- und
Herüberschwingen
des selbständigen Seelischen in das
Leibliche geschieht. Und indem man
auf der
einen Seite die Brücke baut zum
Aufwachen, vom Vorstellen zum
Aufwachen, kann
man auf der anderen Seite sich die
Fähigkeit aneignen, nun auch die
Brücke zu
bauen vom Aufwachen zum
Geborenwerden oder Empfangenwerden,
zu jenem
Untertauchen des Seelischen in das
Leibliche, das dann geschieht, wenn
die
Seele aus einer Anwesenheit in der
geistigen Welt, bevor sie geboren
oder
empfangen ist, in den Leib
untertaucht.
Die
geisteswissenschaftliche Seelenkunde
kann heute auf diesen
kontinuierlichen Weg hinweisen.
Lernt man das Vorstellen in seiner
Realität
kennen, so führt von dem Vorstellen
die gerade Brücke zum Aufwachen, das
heißt
zur Beobachtung des Überganges des
selbständigen Seelenlebens in das
Leibesleben, aber von da aus die
weitere Brücke zu dem Anschauen des
leiblosen
geistigen Lebens vor der Geburt
oder, sagen wir, vor der Empfängnis.
Und wer
hineintragen kann dasjenige, was er
im übersinnlichen Bewußtsein
entwickelt
hat, in das gewöhnliche Vorstellen,
der weiß, daß er jetzt nicht nur
zurückschaut auf das frühere
geistige Leben, sondern er weiß, daß
dieses
frühere geistige Leben in das
gegenwärtige Vorstellungsleben auch
hereinwirkt.
Hier ist der Punkt, wo man
meinetwillen heute noch lachen kann
oder höhnen
kann, wenn Geisteswissenschaft,
anthroposophisch orientiert, wie sie
hier
gemeint ist, hinweist auf ein
vorgeburtliches, geistiges Leben der
Seele,
hinweist auch auf frühere
Erdenleben, die man ebenso wirklich
aus der
Anschauung kennenlernt. Man kann
lachen; aber der Weg kann aufgezeigt
werden,
auf dem das wissenschaftlich
untersucht wird, nachdem man erst
die Möglichkeit
dieser wissenschaftlichen
Untersuchung herbeigeführt hat.
Hier ist der Punkt, wo
aufmerksam darauf gemacht werden
kann, wie man
ebenso streng und undilettantisch
verfährt wie heute die neuere
Wissenschaft,
aber durch Heranbilden, durch
systematisches Heranbilden eines
höheren
Bewußtseins, und wie man eine
Geisteswissenschaft begründet, die
uns zum ewigen
Wesenskern des Menschen führt, dahin
führt, wirklich zu wissen, daß der
Mensch
mit seiner Seele einer geistigen
Welt angehört, so wie er mit seinem
Leibe
einer sinnlichen Welt angehört; und
daß in dieser geistigen Welt sein
ewiger
Wesenskern ist, daß er aus ihr
herauskommt, wie er schon im
Aufwachen da
herauskommt, wie er geboren und
empfangen wird und untertaucht in
sein
Leibesleben, untertaucht in das
Vorstellungs- und Gefühlsleben.
Auf der anderen Seite kann
man das Willensleben untersuchen mit
dem
übersinnlichen Bewußtsein. Da zeigt
sich wieder eine Eigentümlichkeit.
Hat man den Willen sich
durch Denken, durch Selbstzucht, wie
ich es
geschildert habe, heranerzogen, dann
merkt man, daß das Wollen, der
Übergang
aus dem gewöhnlichen Bewußtsein zum
Willensimpuls, eine große
Ähnlichkeit hat,
eigentlich gleichartig ist, jetzt
nicht mit dem Aufwachen, sondern mit
dem
Einschlafen.
Lernt man im
übersinnlichen Bewußtsein wirklich
den Vorgang des
Einschlafens kennen, dann kann man
ihn vergleichen mit dem: «Ich will».
Dann
lernt man erkennen, daß das
Untertauchen in den Willen jedesmal
ein
abgeschattetes Miniaturbild ist des
Einschlafens. Und man kann die
Brücke bauen
zwischen dem Willensvorgang und dem
Einschlafen. Naturforscher werden
vielleicht leugnen gerade
naturwissenschaftliche Ergebnisse,
die bestätigend
für das wirken könnten, was ich eben
gesagt habe. Man kann die Brücke
bauen,
sagte ich, von den Willensvorgängen
zum Einschlafen, dann aber auch von
dem
Willensvorgang zum Tod, das heißt
zum Herausgehen der Seele aus dem
physischen
Leib und zum Eintreten durch die
Pforte des Todes in die geistige
Welt.
Wer den Willen in seiner
Wirklichkeit kennt, der kann von
diesem
Ausgangspunkte aus die wahre
Einsicht, die wissenschaftliche
Einsicht in die
wahre Unsterblichkeitsfrage sich
erwerben. Denn es führt von einer
wirklichen,
nicht von einer solchen Erkenntnis,
wie sie die heutige Psychologie
liefert in
Worthülsen, sondern von einer
wirklichen Einsicht, die aber auf
keine andere
Weise erworben werden kann als durch
die genannte Vergleichung des
Willens mit
dem Einschlafen, es führt von da aus
der Weg zum Tode. Und so, wie wenn
durch
Vorstellungen wir hereinwirkend
haben die Vorgeburtszeit oder die
Zeit vor der
Empfängnis, die wir im geistigen
Leben zubringen, wie das Vorstellen
ein
Nachwirken ist, ein bildhaftes
Nachwirken ist unseres Lebens vor
der Geburt
oder vor der Empfängnis, so ist das
Willensleben ein embryonales Leben,
das wir
dann, aus dem Embryonalen
herausgeholt, in Vollendung umsetzen
nach dem Tode
und in das folgende Erdenleben
führen.
Die innere Verwandtschaft
des Willens, des Wollens mit dem
Sterben, die muß
sich ergeben für das höhere
Bewußtsein, für das übersinnliche
Bewußtsein. So
daß wir, wenn wir uns denken würden,
das, was als der Willensvorgang noch
embryonal ist - dadurch gerade ist
er bei uns Willensvorgang -, wenn
wir uns
ihn intensiv gesteigert denken
würden, wenn wir das, was in uns
vorgeht beim
Wollen, intensiv gesteigert denken
würden: Was würde herauskommen? Der
Tod,
jedesmal der Tod, weil das Wollen
ein embryonales Sterben ist. Daher
läßt sich
auch dasjenige gerade studieren beim
Wollen, was beim Sterben geschieht.
Beim
Sterben geschieht dasselbe, was beim
Einschlafen geschieht: das Übergehen
der
Seele aus dem Leibesleben in das
Übersinnliche, in das Geistesleben.
Es handelt sich nicht
darum, daß irgendwelche
phantastische Hypothesen ausgedacht
werden in der hier von mir gemeinten
anthroposophisch orientierten
Geisteswissenschaft, sondern darum
handelt es sich, daß gewissenhaft
und mit
echter wissenschaftlicher Schulung
nur eben so vorgegangen wird, daß
man von
denjenigen Erlebnissen, die ich
geschildert habe, ausgeht und aus
diesen
Erlebnissen heraus die Kraft
entzündet, aus dem gewöhnlichen
Bewußtsein ein
anderes herauszuentwikkeln. Mit
diesem anderen Bewußtsein erst ist
es möglich,
das seelische Leben zu erforschen.
Was dann erforscht wird - ich habe
es in
meinen Büchern dargestellt -, ist
so, daß der gesunde Menschenverstand
es
nachprüfen kann.
Um es zu erforschen, ist
notwendig das übersinnliche
Bewußtsein. Ist es
einmal da, ist es erforscht, kann
jeder es nachprüfen, wie auch jeder
eine
andere Wissenschaft nachprüfen kann.
Denn es ist eine allgemeine
Menscheneigenschaft, es ist nicht
eine besondere, göttliche
Begnadigung und so
weiter. Die Frage kann nun
auftauchen: Hängt die Tatsache, daß
diese
Anthroposophie, wie sie hier gemeint
ist, gerade in der Gegenwart
auftritt,
hängt sie irgendwie zusammen mit den
eigenartigen Impulsen der Gegenwart?
Nun, bei unserem
Ausgangspunkt der heutigen
Abendbetrachtung habe ich ja
gesagt, daß gerade die
Naturwissenschaft selbst es ist in
ihren Grenzen, welche
diese Geisteswissenschaft
herausfordert. Auf der anderen Seite
treten aber, wie
ich nun übermorgen Gelegenheit haben
werde auseinanderzusetzen, in
unserem
sozialen, sittlichen, religiösen
Leben heute Forderungen auf, die die
Menschenseelen stellen und die aus
den alten Traditionen nicht
befriedigt
werden können.
So wie ich heute zeigen
konnte, wie diese
Geisteswissenschaft entsteht, wie
sie, wirklich gewissenhaft in der
Forschung, sucht nach dem
Unsterblichen in
der Menschenseele und zu der
Gewißheit der Unsterblichkeit der
Menschenseele
durch die unmittelbare Anschauung
kommt, so ist auch nur diese
Geisteswissenschaft geeignet,
dasjenige zu leisten, das übermorgen
eben von mir
vorgebracht werden soll, was viele
Menschen heute glauben, mit ganz
anderen
Mitteln leisten zu können. Das
Seelenleben erforschen kann man
nicht, wenn man
nicht in das übersinnliche
Bewußtsein eindringt. So kann man
auch nicht die
Grundlage der sozialen Struktur der
menschlichen Gesellschaft
erforschen, wenn
man nicht mit den Mitteln des
höheren Bewußtseins in die Grundlage
des
sittlichen, des religiösen,
sozialpolitischen Lebens im heutigen
Sinne
eindringt. Es wird auch
geschichtlich notwendig, daß der
Mensch, damit er die
großen Forderungen, die aus den
Notwendigkeiten des Weltenwerdens
ihm
entgegentreten, lösen könne,
eindringt mit diesem übersinnlichen
Bewußtsein in
dasjenige, was die Menschen denken,
tun und wollen.
Das soll dann übermorgen
gezeigt werden. Heute aber wollte
ich nur, ich
möchte sagen, zu diesem mehr
zeitgemäßen Vortrage die
Vorbereitung liefern,
nämlich die Rechtfertigung der
Seelenwissenschaft im Sinne der
Anthroposophie.
Und wenn ich auch nur skizzenhaft
darstellen konnte dasjenige, was
dabei in
Betracht kommt, so glaube ich doch,
daß derjenige, der vielleicht
weniger auf
meine Worte als auf dasjenige, was
in diesen Worten sich aussprechen
wollte,
hinsieht und auf seine Konsequenzen,
daß der sich sagen kann: Durch diese
Seelenwissenschaft wird die heute
suchende Menschheit das finden
können, wovon
ich anfangs der heutigen Betrachtung
sagte, daß sie es eben nicht hat,
woran
sie sich im Seelensuchen und dann
auch im äußeren Suchen halten kann.
Es wird Klarheit kommen
über etwas, wonach ein großer Teil
unserer
Zeitgenossen sucht, und die anderen,
die noch nicht suchen, suchen
sollten. Es
wird sich ihnen zeigen, daß immer
unbrauchbarer werden wird für das
moderne
menschliche Bewußtsein dasjenige,
was an alten Seelenvorstellungen
traditionell
heraufgekommen ist, daß die Menschen
unsicher werden gerade über die
wesentlichsten,
ihrem Seelenleben notwendigen
Rätselfragen, wenn sie nur bei den
alten
Vorstellungen bleiben, daß neue
Vorstellungen nötig werden.
Das ist es, was ich zeigen
wollte: Man wird entweder auf diesen
neuen
Wegen, die ich angedeutet habe, nach
einer neuen Seelenwissenschaft zur
Befriedigung der höchsten inneren
Bedürfnisse des Menschen suchen
müssen, oder
man würde - was unermeßlich zu
beklagen wäre - überhaupt keine
Seelenwissenschaft haben. Entweder
wird man auf anthroposophisch
orientierten
Geisteswegen eine neue
Seelenwissenschaft suchen oder auf
eine
Seelenwissenschaft verzichten. Das
letztere aber wird die Menschheit
nimmermehr
tun.
Daher hat derjenige, der den Geistesweg, der hier gemeint ist,
kennt,
das Bewußtsein und die Hoffnung, daß
dieser Geistesweg nicht einer bloßen
imaginären, subjektiven Willkür
entspringt, sondern daß er entspringt
aus dem
sozialen Fortschritt des menschlichen
Geschlechtes in unserer heutigen Zeit
und
daß er deshalb gegangen werden wird. |