triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 07 - LES IDEAUX SOCIAUX
Sujet: Passé - liberté, présent - égalité, avenir - fraternité
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA192 (036-047) 1964 23/04/1919
Traducteur: FG v3 au 26/10/2014 Editeur: SITE

 

Aujourd’hui, épisodiquement, j’aimerai dans une certaine mesure rajouter quelque chose qui a à voir avec la triarticulation de l’organisme social aussi évoquée la dernière fois devant vous. J’aimerai le rajouter dans une certaine mesure comme épisode d’une observation de science de l’esprit plus profonde. Naturellement, maint de ce qui fondera aussi nos explications d’aujourd’hui, vous devez le rassembler de proche en proche de l’ensemble de la façon de voir de science de l’esprit. On ne peut pas donner des vastes justifications dans chaque exposé particulier. Mais ce qui nous fait front extérieurement comme la nécessité d’une triarticulation de l’organisme social, cela nous voulons dans une certaine mesure aujourd’hui regarder une fois de dedans, à partir de son côté intérieur et par cela l’approfondir. Ce n’est en fait pas difficile pour celui qui s’est quelque peu acclimaté dans les représentations de science de l’esprit, de susciter chez lui une sensation de la grande différence des trois domaines de vie en lesquels l’organisme social devrait être articulé d’après nos intentions.
Est-on seulement une fois attentif à ce qu’une telle triarticulation est à prendre au sérieux, alors se montre d’abord à la mesure du sentiment une possible différenciation entre ces trois domaines, qui laisse percevoir fortement différencié chacun de l’autre en particulier.

Ces trois domaines, ils vous sont maintenant déjà suffisamment familiers : le domaine de ce que nous nommons la vie spirituelle, aussi loin que cette vie spirituelle se forme, se dévoile dans ce que nous nommons le monde physique, donc l’étendue complexe de l’ainsi nommée vie de l’esprit – quand je devrais utiliser le mot paradoxal – physique. Nous savons donc, ce que nous avons à comprendre là dessous. À cela appartiendra tout ce qui est en rapport avec les facultés individuelles et dons de l’humain. Pour nous, au contraire de l’humain d’opinion matérialiste, la vie de l’esprit est en effet quelque chose de largement plus étendu que pour l’humain d’opinion matérialiste.

Nous sommes en effet forcés de penser la vie de l’esprit beaucoup plus matériellement que les humains matérialistes, aussi loin que nous parlons de vie de l’esprit physique. Cela, maintes de mes conférences l’ont déjà parcouru, que la vie de l’esprit pourra seulement être saisie quand on part de ce que toute vie matérielle est vraiment imbibée concrètement du spirituel de part en part, ainsi que pour nous il n’y a même pas de pur matériel, mais ce qui se dévoile par le moyen du matériel est toujours aussi, je le dis, un spirituel d’après son être intérieur. Art, science, façon de voir le droit, impulsions morales de l’humanité, tout cela fixerait d’abord, parlé grossièrement, l’étendue de cette vie de l’esprit. Mais avant toutes choses tomberait dans l’étendue de cette vie de l’esprit tout ce qui appartient au soin des dons individuels, donc l’ensemble du système d’éducation, d’enseignement et d’école.

Alors, est à nouveau clairement à différencier une chose de cette vie qui d’une certaine manière est en rapport avec la vie de l’esprit physique, mais qui quand même se différencie d’elle dans le principe. Cela est tout ce qu’on peut décrire comme vie de droit, comme vie politique, comme vie d’état. Naturellement on doit quelque peu régler sa capacité de perception sur des différenciations distinctes sur ce domaine quand on ne veut pas tomber dans l’erreur de se dire : la vie du droit est donc, prise à la base, ce qui est juridique (NDT Rechtlichkeit) .
Mais nous, qui nous sommes habitués à différencier exactement et nettement, nous devrons différencier entre la saisie d’idées de droit, entre – si j’ai le droit de m’exprimer ainsi - l’être inspiré d’idées de droit et la manifestation du droit dans la vie extérieure

Le troisième est alors, vous pourrez facilement différencier cela des deux autres, la vie de l’économie. Maintenant l’humain se tient dans une tout autre relation aux trois domaines de la vie, que justement nous avons répertoriés. Quand vous tentez, par un pur concevoir ce qu’est la vie de l’esprit physique, ainsi vous éprouverez – tenter seulement une fois, d’orienter les capacités de perception de l’âme dans la direction dont j’ai parlé maintenant -, que tout ce qui de quelque manière racine dans les dons individuels, les facultés individuelles de l’humain, se déroule dans une certaine mesure le plus intérieurement pour la nature humaine, sera fabriqué par la nature humaine au plus intérieur.

Va-t-on maintenant tout à fait scientifiquement au travail de la perception, ainsi on trouve que tout ce qui se vit en art et science, dans les impulsions de l’éducation, peut être éprouvé comme spirituel-animique (NDT ou spirituel-psychique) qui vit en nous, quand nous nous adonnons à son activation ; vit ainsi en nous que nous pouvons seulement l’expérimenter de manière correcte quand nous nous retirons quelque peu de la vie extérieure. Certainement, nous devons le dévoiler dans le monde extérieur – c’est alors quelque chose d’autre, que de le vivre tout d’abord intérieurement -, mais nous ne pouvons comme humain pas concevoir, pas saisir intérieurement ce qui se vit en art et science, en impulsions d’éducation, quand nous ne pouvons pas nous retirer quelque peu de la vie. Naturellement cela n’a pas besoin d’être un retrait en un ermitage, on peut ma foi aller se promener, mais on doit quelque peu se retirer, doit devenir d’âme (NDT ici psychique n’irait quand même pas), doit vivre en soi.

C’est quelque chose, qui pour une sensation entièrement naïve, quand elle veut seulement être formée dans l’âme humaine, se montre pour la vie de l’esprit physique, et ce que la science de l’esprit doit exprimer ainsi, qu’elle dit : cette vie de l’esprit physique sera vécue ainsi par notre âme humaine que nous vivrons jusqu’au bout (NDT ausleben : aussi objectiver) cette vie de l’esprit sans pleine prise en compte du corps. Là, la science de l’esprit, et cela vous pouvez le prendre de tout ce que la science de l’esprit vous a apporté jusqu'à présent, doit se tourner de la manière la plus décisive contre l’interprétation matérialiste de l’être humain, laquelle vit dans la superstition, que, quand on forme intérieurement, ce qui appartient à la vie de l’esprit physique, cette formation s’accomplit entièrement sans reste par l’instrument du cerveau, du système nerveux et ainsi de suite. Non, nous savons qu’une vie intérieure autonome doit être disponible dans l’humain, quand doit avoir lieu un dévoilement de cette vie de l’esprit physique, qui n’a pas sa manifestation parallèle dans la vie physique ; il se passe quelque chose qui se déroule seulement à l’intérieur de l’être spirituel-animique en l’humain.

C’est autrement, quand nous formons ces impulsions de la vie, que nous voulons placer sur une base démocratique dans notre triarticulation, quand nous formons ce que dans une certaine mesure tous les humains laissent apparaître devant tous les humains. Cela peut seulement se former, quand nous nous servons des outils de notre corporéité, qui relie humain avec humain. Pas des idées de droit intérieures, mais des impulsions de droit de la vie, pas des idées de droit intérieures, mais des impulsions de droit de la vie,pas des idées morales intérieures, mais des impulsions morales de la vie, qui donc sont actives entre les humains, celles-là se forment en ce qu’humain vienne à humain, humain œuvre contre humain, humain et humain échangent, ce qu’il vivent mutuellement les uns aux autres. Ces choses se forment seulement quand des humains se fréquentent les uns les autres, quand des humains tournent leur côté extérieur corporel les uns aux autres, quand ils parlent les uns avec les autres, quand ils se voient, quand ils vivent ensemble par sensation commune, bref, cela peut seulement être formé dans la relation (NDT ou circulation) changeante humaine, donc avec rapport sur ce qui, justement dans le sens nommé, est indépendant de notre corporéité, nous sommes formés individuels comme humain, chacun un propre, chacun un individu. Avec exception des trop faibles différenciations, lesquelles proviennent par différences de race, différence de peuple et de ce genre, mais qui justement comme différenciation sont une petitesse – quand on a seulement les organes pour cela, on doit savoir cela – vis-à-vis de la différenciation par dons et facultés individuelles, avec exception de cela nous sommes en rapport à notre humanité physique extérieure, par laquelle nous nous rencontrons comme humain aux humains, par lesquelles nous formons des impulsions de droit, des impulsions morales, égaux comme humains (NDT ou aussi semblables). Nous sommes pareils comme humains, ici dans le monde physique, tout de suite par l’égalité de notre forme humaine, simplement par le fait que nous portons tous visage humain.Cela, que nous portons tous visage humain, que nous nous rencontrons comme humains physiques, qui les uns avec les autres forment les impulsions de droit, les impulsions morales, cela nous fait égaux sur ce sol. Nous sommes différents les uns des autres par nos dons individuels, mais qui appartiennent à notre intériorité.

Le troisième, le domaine économique : on n’a véritablement pas besoin de pencher à une fausse ascèse, car cette fausse ascèse et très certainement contre la tendance de base de notre temps actuel, notamment de l’occident – là-dessus nous avons souvent parlé, mais on peut percevoir, comme la vie de l’économie laisse l’humain dans une certaine mesure plonger ici dans la vie physique en un courant de vie, dans une mer de vie, dans laquelle il se perd jusqu’à un certain degré comme humain. N’avez-vous pas la sensation, vis-à-vis de la vie de l’économie que vous plongez dans quelque chose, qui ne vous laisse pas être humain ainsi que la vie étatique ou de droit ? C’est encore plus le cas vis-à-vis de la vie, qui coule de vos facultés individuelles, absolument des facultés individuelles de l’humain. Nous le sentons, comme dit, sans tomber dans une fausse inclinaison esthétique, nous sentons : vis-à-vis de la vie de l’économie, c’est ainsi que nous cessons en ce que nous devons faire l’économie, d’être humain plein. Nous devons payer un tribut à cela en nous qui est sous humain, en ce que nous faisons l’économie (NDT wirtschaften).

Nous avons pour ainsi dire en ce qui fait partie de la vie de l’économie, comme production de marchandises, circulation de marchandise, consommation de marchandise, aussi quand cela s’accroît vers le haut à des prestations spirituelles, mais qui justement apparaissent pour cela avec le même caractère que la circulation de marchandises de la vie de l’économie, parce que nous sommes humains et non-anges, nous savons qu’aussi ce qui est production spirituelle, aussi loin que l’économique rentre en considération pour cela, prend le caractère de l’économique, qui se déroule dans les biens matériels. Et les biens matériels, qui sont nécessaires à la satisfaction de notre corporel, et les prestations spirituelles, comme du dentiste et de ce genre, vous devez aussi finalement conduire à cela par l’échange de marchandise que le dentiste puisse vivre physiquement par la vie de l’économie. N’importe comment la vie de l’économie est toujours en rapport avec la vie physique. Mais cela est quelque chose, qui nous amène dans une certaine animalité, quand aussi dans une relation relevée (NDT ou remontée) dans l’humain. Cela nous laisse plonger dans cela qui instinctif sera vécu ensemble avec l’animal. Là vous avez tout d’abord une sensation naïve, mais saine vis-à-vis de ce qui différencie les trois domaines pour l’humain individuel unique.

Allons maintenant plus profondément dans la chose selon la science de l’esprit. Le scientifique de l’esprit doit observer là l’articulation de la vie humaine dans le temps, le développement de la vie humaine tout d’abord de la naissance ou conception jusqu’à la mort. Celui-là qui s’approprie un patrimoine de perception pour le déroulement de la vie humaine, celui-là sera fortement impressionné de ce que sont les facultés individuelles de l’humain qui s’annoncent significativement dans la plus prime enfance. Pour celui qui s’est acquis un œil spirituel et l’expérience de la vie, pour celui-là est fortement disponible la perception de la formation particulière de l’âme d’enfant. En ce qui devient dans les trois premières phases de la vie de la première à la septième, de la septième à la quatorzième, de la quatorzième à la vingt et unième année, en cela s’annonce comme à partir d’une force élémentaire, ce que sont les facultés individuelles de l’humain. Et là ne s’annonce pas seulement ce que nous sommes ordinairement disposés à regarder comme facultés individuelles de l’humain, mais alors va avec si nous sommes physiquement forts ou faibles, si nous pouvons fournir plus ou moins de travail musculaire. C’est là que nous devons déployer plus le spirituel dans le matériel que ceux qui pensent de manière matérialiste. Regardant spirituellement nous voyons un bon rapport entre la formation du système musculaire et les dons individuels de l’humain.
Pour celui qui peut regarder l’être humain, tout cela est en rapport avec le développement du chef humain. Aussi même dans les formes extérieures, si l’un a des jambes fortes ou faibles, si l’un peut beaucoup marcher, celui qui s’est acquis un coup d’œil spirituel voit déjà cela à la tête. Tout de suite à la tête. On le voit à la tête de l’humain si l’un est adroit ou maladroit.
Les ainsi nommées facultés physiques de l’humain, elles sont en rapport étroit avec son aptitude pour le travail matériel extérieur, elles sont en rapport avec la formation de la tête.

Maintenant vous savez, ce que je vous ai dit de manière répétée sur la formation de la tête et fondé à partir des différents soubassements. Je vous ai dit : tout ce qui vient à la formation dans le chef humain, ce qui donne au chef humain sa configuration, sa formation, cela attire l’attention sur le prénatal, cela attire l’attention sur ce que l’humain s’amène dedans avec lui dans la vie physique à partir des mondes spirituels que ce soit des mondes spirituels eux-mêmes ou que ce soit des incarnations terrestres s’étant déroulées auparavant.
En ce que maintenant un rapport sera regardé entre toutes les facultés individuelles de l’humain, seraient-elles maintenant facultés spirituelles ou manuelles, tout de suite avec la formation du chef humain, on sera guidé plus loin dans son regarder, ainsi que tout ce qui provient des facultés individuelles de l’humain reconduit sur la vie prénatale.

Voyez-vous, c’est cela, qui conduit le scientifique de l’esprit à un éclairage si significatif pour lui de ce qui est vie de l’esprit physique. La vie de l’esprit physique est là pour cela dans le monde physique, parce que nous apportons dedans comme humain quelque chose par la naissance. Toute la vie de l’esprit physique, dans l’étendue dont je vous ai parlée aujourd’hui, n’apparaît pas purement à partir de ce monde physique, cela apparaît à partir de ces impulsions-là que nous apportons par notre naissance du monde spirituel dans l’être-là physique. En ce que nous sommes humains, qui apportons dans l’être-là physique des échos d’un être-là suprasensible, nous formons dans la société humaine ici dans le monde physique ce qui est cette vie de l’esprit physique. Il n’y aurait aucun art, il n’y aurait aucune science, au maximum une description expérimentale, une description d’expériences (NDT Experimenten), il n’y aurait aucune impulsion d’éducation, nous ne pourrions pas élever les enfants, nous ne pourrions pas donner de formation scolaire, quand nous ne porterions pas dans la vie physique par la naissance des impulsions de la vie prénatale. Cela est l’une des choses.

Maintenant s’il vous plaît, prenez tout ce que vous trouvez de descriptions du monde suprasensible dans ma « Théosophie » ou dans la « Science de l’occulte ».Prenez particulièrement ce qui est dit dans ces livres à partir du monde suprasensible sur les rapports (NDT ou relations), qui dominent là entre âme humaine et âme humaine, quand ces âmes sont désincarnées, quand ces âmes vivent entre la mort et une nouvelle naissance. Vous savez, nous devons parler là de toutes autres relations d’âme à âme, que celles dont nous pouvons parler ici dans le monde physique. Vous vous souvenez, comme j’ai assemblé ce qui d’âme à âme sera vécut, d’échos fondamentaux, qui sont disponibles ici en des images vagues. Vous vous rappelez la description dans la « Théosophie » de la vie dans le monde des âmes, comme je devais parler de certaines interactions, et forces d’âmes et astrales non disponibles dans le monde physique, en ce que je voulais décrire la vie désincarnée dans la vie entre mort et nouvelle naissance. Là se tient âme à âme dans une relation intérieure. Là est un rapport d’âme à âme, lequel sera suscité par la force intérieure de l’âme elle-même. Si on se transpénètre maintenant entièrement fortement avec ce qui ainsi comme rapport d’âme à âme existe dans le monde suprasensible, si on saisit cela des yeux et se rend correctement figuratif ce qui existe ainsi, alors on en reçoit une étrange façon de voir quand on compare de manière correcte.
Vous savez, beaucoup repose sur de telles prestations de tendances intérieures qui conduisent à la connaissance dans le monde suprasensible, mais aussi à la connaissance des rapports du monde suprasensible avec le sensible. On sera là directement conduit sur la vie de droit, d’état ou politique, et d’ailleurs ainsi qu’il n’y a aucun plus grand contraire contre la formation particulière de la vie suprasensorielle que la vie de droit, politique ici sur le plan physique. Ce sont les deux grands contraires, et on ressent ces contraires quand on apprend à connaitre de manière adéquate la vie suprasensible. La vie suprasensible n’a rien du tout de ce qui pourra être réglé par statuts de droit, car là tout sera réglé par impulsions d’âme intérieures.
Ici, dans la vie physique, sera établi le plein contraire, en cela qu’on établit la vie d’état dans ses nuances de base, parce que par la naissance se perd pour nous ce qui vit dans l’âme comme impulsions de base qui établissent la relation d’âme à âme ; parce ce que cela se perd, parce que nous nous approprions le contraire entre naissance et mort.

Ce contraire sont les statuts de droit, qui existent ; qui établissent le rapport de droit parce que l’humain a perdu ce qui concerne le rapport d’âme à âme dans le monde suprasensible. Ce sont les deux pôles, relation d’âme à âme suprasensible – relation d’État ici sur le plan physique.

D’humain à humain, nous apportons dans le monde de culture spirituelle physique ce qui nous reste comme écho du monde suprasensible. Nous étendons par cela un éclat par-dessus la vie que nous laissons briller dans ce que nous apportons dans le monde, en ce que nous cherchons à le dévoiler en art, science et éducation des autres humains. Cela est autre chose avec la vie de droit. Nous devons fonder cela ici sur la terre physique comme un ersatz pour cela que nous perdons en relation suprasensible, en ce que nous rentrons par la naissance dans l’être-là physique.

Cela vous donne en même temps un concept de ce que pensent certains enseignements religieux (NDT Urkunden) – et vous savez dans quelle mesure des enseignements religieux sont quelque peu toujours traversés de telle ou telle vérité occulte -, quand elles parlent des « souverains de ce monde » légitimes. Elles pensent quand elles parlent de cela : l’état ne devrait donc seulement pas s’engager à vouloir administrer ce que l’humain s’apporte dedans du monde suprasensible par la naissance comme de son reflet dans le monde physique. Il devrait se limiter à cela de former les souverains de droit, qui tout de suite forment le contraire ici dans la vie d’État : la vie dont nous avons besoin, parce que les impulsions du monde spirituel dans lequel nous somme passé par la naissance, se perdirent. La vie d’État a la tâche, de former ce qui est nécessaire pour la relation des humains dans le monde physique ; cela a seulement une signification pour la vie entre naissance et mort.

Regardons le troisième, la vie de l’économie. Là devra être dit quelque chose, qui est particulièrement un paradoxe : nous plongeons, exprimé crûment, dans une certaine mesure, en dessous dans un sous humain en cela que nous nous embarquons dans la vie de l’économie. Mais par cela, avance toujours quelque chose devant notre âme, en ce que nous nous embarquons dans le sous-humain. Et vous pouvez donc sentir cela. Pensez une fois comme vous devez vous efforcer en vous, actif, quand vous vous adonnez à la culture spirituelle, et comme maints humains peuvent être sans pensées dans la pure vie de l’économie. On cède souvent aux pulsions et instincts. Le faire l’économie avance justement absolument sans beaucoup d’immédiat penser intérieurement actif. Mais en tout cas, nous plongeons dans un sous-humain. Là l’âme se préserve intérieurement quelque peu en retour. Parlé selon la science de l’esprit, le corps est plus fatigué (NDT au sens actif) quand nous sommes à une activité matérielle, qu’on ne le croit ordinairement. Nous devons, quand nous parlons de la vie économique, aussi parler du membre final du processus économique, du manger et boire. Nous devons nous être clair, que là n’est pas un plein parallélisme entre activité corporelle et spirituelle, que là le corps prédomine en rapport à l’activité vis-à-vis du spirituel et ce qui est âme. (NDT Geistig-Seelische), cela développe alors une forte activité inconsciente. Et dans cette activité inconsciente repose un germe. Ce germe, celui-là nous le portons par la porte de la mort. L’âme peu, dans une certaine mesure, reposer quand nous faisons l’économie. Mais cela qui extérieurement apparaît à la conscience comme calme, cela développe un germe, qui sera porté par la porte de la mort. Et développons-nous absolument moralement la fraternité dans la vie économique, comme je le décris maintenant toujours, alors nous portons un bon germe par la porte de la mort, tout de suite par ce que nous développons comme humain vis-à-vis de l’humain dans la vie de l’économie. Aimerait cela vous sembler matérialiste quand je dis : tout de suite dans la fraternité l’humain se dépose dans l’âme les germes pour sa vie après la mort, pendant qu’en ce qui est culture de l’esprit il vit de l’héritage de ce qu’il rapporte de la vie prénatale, - aimerait vous apparaitre cela matérialiste, c’est vrai, simplement vrai vis-à-vis de la recherche selon la science de l’esprit. Aimerait cela vous sembler matériel, que je vous dise :

Quand vous plongez dans l’animalité, votre humanité veille pour ce que vous développiez le suprasensible pour le temps après la mort – c’est ainsi. L’humain est un être triarticulé. Il a dans son être un héritage du temps prénatal, il développe quelque chose, qui a seule validité entre naissance et mort, il développe ici dans le monde physique quelque chose par lequel il attache la vie future après la mort à la vie physique ici. Ce qui sera formé ici, ce qui ici sera dévoilé comme éclat de vie et avenir de vie et intérêt à la vie dans la culture d’esprit physique, cela est son héritage de la vie spirituelle, que nous nous rapportons dans le monde physique.
En ce que nous vivons ce bien d’esprit, le vivons correctement, nous nous avérons comme membre du monde spirituel, apportons un reflet du monde suprasensible, que nous avons parcouru avant notre naissance et conception.

La science abstraite, aussi la philosophie abstraite, parle donc naturellement toujours dans l’abstrait alentour. Elle parle de ce qu’on devrait prouver l’éternité de la substance, que ce qui est disponible de la substance humaine lors de la naissance, alors reste, et alors va à nouveau par la mort. De telles preuves ne peuvent jamais réussir de la pure pensée.
Les philosophes les ont aussi toujours cherchés, mais la preuve n’a jamais résisté vis-à-vis des consciences logiques intérieures parce que la chose n’est simplement pas ainsi. Avec l’immortalité cela se comporte en effet bien plus spirituellement. Pas d’une quelque façon du matériel, et encore moins au substantiel n’est disponible d’une telle manière. Ce qui est disponible est la conscience, la conscience après la mort, qui regarde en arrière dans ce monde. C’est cela que nous devons regarder, quand nous regardons l’immortalité. Nous devons devenir beaucoup plus immatériels, que même les philosophes abstraits, quand nous parlons de ces hautes choses. Mais la chose est ainsi, que ce que j’ai justement caractérisé comme un reflet du monde suprasensible, que nous dévoilons comme le bijou, l’éclat de la vie ici, que nous le consommons et attachons nouveau ici dans la vie physique, que nous devons attacher ici un nouveau maillon de notre être-là éternel, que nous portons par la mort.

Quand quelqu’un pense seulement à ce qui se poursuit dans cette vie quand il cherche conséquent, doit arracher le fil ; seulement quand il sait qu’il ajoute un nouveau maillon, qui sort par dessus la mort, il s’approche de l’immortalité.
Ainsi, l’humain est cet être triarticulé. Il développe des facultés, qui portent ce reflet de la vie suprasensible dans cette vie. Il développe une vie, qui forme le pont entre les vies prénatales et postmortem et qui se vit dans tout ce qui a seulement ses racines dans la vie entre naissance et mort, qui se représente extérieurement dans l’organisme de droit et d’État et ainsi de suite. Et en ce qu’il plonge dans la vie de l’économie, et en ce qu’il est en situation, de planter une chose morale dans cette vie de l’économie, le fraternel, il développe un germe pour la vie postmortem. Cela est l’humain triple.
Et pensez cet humain triple maintenant depuis le quinzième siècle en une telle phase d’évolution, que tout ce qui autrefois était instinctif, il doit le former consciemment. Par cela il est aujourd’hui transporté dans la nécessité que sa vie sociale extérieure lui offre des indices qu’il se tiendrait dedans avec sa triple humanité dans un organisme triple. Nous pouvons seulement, parce que nous unissons en nous trois membres de l’être entièrement différents, le prénatal, le terrestre vivant, le postmortem nous tenir dedans correctement dans un organisme social en trois membre. Sinon nous venons comme humains conscients en une dissonance avec le reste du monde. Et nous viendrons toujours plus et plus à celà si nous n’aspirions pas à former ce monde reposant alentour comme organisme social triarticulé. Voyez-vous, là vous avez intériorisé la chose.