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Collection: 07 - LES IDEAUX SOCIAUX
Sujet : Révolution âme sans corps, Napoléon corps sans âme
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA185 039-048 (1982) 19/10/1918
Traducteur: Editeur: TRIADES

 

02007 - Une différence fondamentale se dessine de plus en plus entre la nature anglaise et la nature française. En France, après les désordres de la guerre de Trente Ans, se développe sur le terrain national ce que l'on peut appeler l'affermissement de l'idée d'Etat. Lorsqu'on veut étudier comment l'idée d'Etat s'est affermie, il faut le faire avec l'exemple — assez unique — de l'étincelante ascension — suivie plus tard d'une décadence — de l'Etat français, avec Louis XIV, etc. Nous voyons ensuite continuer à se développer au sein de cet Etat national les germes de l'émancipation de la personnalité telle que l'apportera la Révolution française.
02008 - Cette Révolution française apporte, on peut le dire, les impulsions les plus absolument justifiées de la vie humaine : le fraternel, la liberté, l'égalité. Mais cette triade — dont j'ai déjà parlé ailleurs — apparaît dans le cadre de la Révolution française en contradiction avec l'évolution humaine.
Lorsqu'on tient compte de cette évolution de l'humanité, on ne peut parler des trois forces : fraternité, liberté et égalité, sans les mettre de quelque manière en rapport avec les trois éléments constitutifs de la nature humaine. En ce qui concerne la vie commune, la vie des corps, il faut que peu à peu, à cette époque de l'âme de conscience, l'humanité s'élève à la fraternité. Ce serait un malheur indicible et une régression de l'évolution si à la fin de cette cinquième époque post-atlantéenne, celle de l'âme de conscience, la fraternité ne se développait pas au moins jusqu'à un haut degré parmi les humains. Mais on ne peut comprendre la fraternité que si on la pense en liaison avec la vie en commun, le lien de corps humain à corps humain, dans l'existence physique. Si l'on s'élève jusqu'à l'âme, alors on peut parler de liberté. On sera dans l'erreur aussi longtemps que l'on croira pouvoir réaliser la liberté dans la vie extérieure, la vie corporelle ; mais d'âme à âme, la liberté peut se réaliser.
Il ne faut pas concevoir l'homme comme un amalgame formant une unité, et parler n'importe comment de fraternité, de liberté et d'égalité. Il faut savoir que l'être humain se répartit en corps, âme et esprit; que les hommes n'accèdent à la liberté que lorsqu'ils veulent devenir libres dans leurs âmes ; et qu'ils ne peuvent être égaux qu'en ce qui concerne l'esprit. L'esprit, ce qui nous saisit spirituellement, est pour tous le même. Il est le but de l'aspiration en vertu de laquelle la cinquième époque post-atlantéenne, l'âme de conscience, s'efforce d'acquérir le Soi-Esprit. Et dans cette aspiration vers l'esprit, tous les humains sont égaux. C'est en liaison avec cette égalité dans l'esprit que la sagesse populaire dit : dans la mort, tous les humains sont égaux. Si l'on ne répartit pas entre ces trois éléments constitutifs la fraternité, la liberté et l'égalité, si on les prend dans un ordre indifférent en disant : les hommes doivent vivre fraternellement sur terre, être libres et égaux — on ne peut que créer la confusion.
02009 - Considérée comme un symptôme, la Révolution française est extrêmement intéressante. Elle nous présente — sous forme de slogans en quelque sorte, appliqués en désordre et sans distinction à l'être humain dans son ensemble — ce qui doit être cultivé par tous les moyens de l'évolution spirituelle au cours de l'ère de l'âme de conscience, de 1413 à 2160 ans plus tard, soit 3573. La tâche de cette époque, c'est de conquérir pour les corps la fraternité, pour les âmes la liberté, pour les esprits l'égalité. Mais c'est sans discernement, dans un désordre tumultueux que ce noyau de la cinquième période post-atlantéenne apparaît en formules lapidaires avec la Révolution française. L'âme de la cinquième période post-atlantéenne est là en ces trois mots, incomprise : elle est présente, mais ne peut tout d'abord trouver d'organisme social, et au fond amène confusion sur confusion. Elle ne peut trouver de corps extérieur, d'organisme social, mais elle est là, extraordinairement significative, une âme qui exige. Toute la vie intérieure qui doit animer cette cinquième période post-atlantéenne se dresse, incomprise, et n'a pas de moyen d'expression. C'est là précisément que se manifeste un autre symptôme, d'une immense importance.
02010 - Voyez-vous, lorsque ce qui doit se réaliser au cours de toute une période à venir se fait jour de façon presque tumultueuse, on est très éloigné de la position d'équilibre dans laquelle l'humanité doit poursuivre son développement, et des forces qui ont été déposées dans les humains de par leur lien avec leurs hiérarchies propres. Le fléau de la balance penche très fort d'un côté. Entre l'influence luciférienne et l'influence ahrimanienne, le fléau de la balance, du fait de la Révolution française, pencha très fort d'un côté, à savoir du côté luciférien.
Un tel phénomène provoque toujours un contre-coup. Mais parlons plutôt en images, et ne prenez pas les mots trop au pied de la lettre, trop littéralement : dans ce qu'amène la Révolution française, l'âme de la cinquième période post-atlantéenne est là en quelque sorte sans corps social, sans existence corporelle. Elle est une abstraction, une âme qui désire un corps... mais cela ne se réalisera qu'au cours de millénaires — au cours de siècles tout au moins. Or, le fléau de la balance ayant penché exclusivement d'un côté, un contre-choc se produit. On voit alors apparaître l'autre extrême. Dans la Révolution française, tout se passe en tumulte, tout est en opposition avec le rythme de l'évolution humaine. Du fait que le fléau penche alors dans le sens opposé — les choses ne sont pas en équilibre, elles passent tout droit de la position luciférienne à la position ahrimanienne —, les faits s'établissent à nouveau en concordance avec le rythme humain, avec ce qu'exige impersonnellement la personnalité. En Napoléon apparaît le corps tout entier conforme au rythme de la personnalité humaine, mais penchant entièrement dans l'autre sens : sept ans de souveraineté, quatorze ans de gloire et d'inquiétude pour l'Europe, d'ascension — puis sept années de déclin dont il n'emploie que la première à plonger encore une fois l'Europe dans l'inquiétude. Tout cela selon un rythme strict : sept ans, puis deux fois sept ans, puis encore sept ans. Un rythme rigoureux de sept en sept !
02011 - Je me suis vraiment donné bien du mal — certains parmi vous savent que j'y ai fait parfois une allusion — pour trouver l'âme de Napoléon. Vous le savez, ces études sur les âmes peuvent être conduites de la manière la plus diverse avec les moyens qu'offre l'investigation spirituelle. Vous vous souvenez certainement comment l'âme de Novalis a été recherchée au cours de ses incarnations antérieures. Et je me suis donné vraiment bien de la peine pour chercher l'âme de Napoléon — mais je ne peux pas la trouver, car elle n'est pas là. Et telle est sans doute l'énigme de cette vie de Napoléon, qui se déroule avec une régularité d'horloge, selon le rythme même de sept ans. On la comprendra mieux en la considérant comme en parfait contraste avec une vie comme celle de Jacques I", ou encore comme l'inverse de l'abstraction de la Révolution française. La Révolution toute âme sans corps, Napoléon tout corps sans âme — mais lin corps fait de toutes les contradictions de l'époque. Ici réside lune des plus grandes énigmes de l'évolution contemporaine — dans cet ensemble étrange que forment la Révolution et Napoléon. On a l'impression qu'une âme voulait s'incarner dans le monde, qu'elle apparut sans avoir de corps, qu'elle s'agitait parmi les révolutionnaires du xvIIIe siècle sans pouvoir trouver de corps... et qu'extérieurement seulement, un corps s'est approché d'elle, qui de son côté ne put trouver d'âme : Napoléon. Il y a dans ces choses bien plus que des allusions ou des caractéristiques judicieuses : ce sont là les impulsions importantes du devenir historique. Ici, au milieu de vous, je puis employer les termes qu'offre l'investigation spirituelle. Mais tout ce que je viens de vous dire, on peut le dire partout à condition de choisir d'autres expressions.
02012 - Lorsqu'on s'efforce de suivre le cours de l'histoire à travers les symptômes de l'époque contemporaine, on voit se développer relativement tranquillement, selon un enchaînement normal, la nature anglaise. J'aimerais dire qu'elle donne forme à l'idéal du libéralisme dans un certain calme. La nature française se développe de façon plus tumultueuse. Si bien que lorsqu'on suit le fil des événements dans l'histoire de la France au xixe siècle, on ne sait jamais très bien comment un fait se rattache au précédent ; ils se suivent sans motivation, dirait-on. Le trait essentiel de l'histoire du développement de la France au xixe siècle est celui-ci : absence de motivation. Ce n'est pas là un reproche ; je parle en dehors de toute sympathie ou antipathie — ce n'est pas un reproche, mais une simple caractéristique.
02013 - Cependant, on n'y verra jamais clair dans tout ce tissu de faits symptomatiques de l'histoire contemporaine si l'on n'y discerne pas, comme je l'ai mentionné déjà hier, qu'autre chose encore agit, que j'aimerais caractériser comme suit.
Avant même que débute la cinquième période post-atlantéenne, l'époque de l'âme de conscience, on en sent déjà l'approche. Certaines natures l'éprouvent par prémonition, et elles en ressentent le vrai caractère. Elles sentent que le temps approche où la personnalité doit s'émanciper, mais doit tout d'abord, en un certain sens, devenir improductive, et ne pourra rien apporter par elle-même. Ceci en particulier dans le domaine de la production spirituelle qui doit porter fruit dans l'histoire et dans la vie sociale ; là, il faudra vivre de ce que fournit la tradition.
Telle est l'impulsion profonde qui est à l'origine des Croisades, lesquelles précédèrent l'ère de l'âme de conscience. Pourquoi en effet les gens veulent-ils, à ce moment-là, aller en Orient ? Pourquoi désirent-ils se rendre au Saint Sépulcre ? Parce qu'ils ne peuvent rechercher, parce qu'à l'ère de l'âme de conscience ils ne rechercheront pas une mission nouvelle, une idée fondamentalement nouvelle. Ils s'efforcent même de retrouver les apports de la tradition dans leur vraie forme, dans leur vraie substance : à Jérusalem ! — pour retrouver le passé et l'insérer dans l'évolution sous une forme autre que Rome ne l'avait fait. On pressent qu'avec les Croisades approche l'ère de l'âme de conscience, et la stérilité qui est tout d'abord l'une de ses caractéristiques. En liaison avec les Croisades se constitue l'Ordre des Templiers, dont je vous ai parlé hier, et que le roi Philippe le Bel anéantit. Avec l'Ordre des Templiers sont introduits en Europe les mystères orientaux — et insufflés à la culture spirituelle européenne. Le roi de France Philippe a bien fait exécuter les Templiers, il a bien confisqué leurs biens, mais par de nombreux canaux, leurs impulsions avaient pénétré dans la vie européenne et continuaient leur action par l'intermédiaire de loges occultes nombreuses, qui se manifestèrent ensuite au grand jour, et dont on peut caractériser l'oeuvre en disant qu'elles constituèrent progressivement l'opposition à Rome.
Rome était d'un côté, tout d'abord seule, puis ensuite alliée aux Jésuites. Par la suite s'établit en face d'elle tout ce qui — profondément uni à l'élément chrétien — devait rester absolument étranger, et même opposé à elle, et que Rome ressentit en effet comme une opposition. Quelle impulsion profonde était donc à la base de ce phénomène qui, en face de ce qui émanait de Rome — de ce que j'ai appelé hier une impulsion universaliste suggestive —, fit adopter des enseignements et des conceptions orientaux, gnostiques, des symboles et des rites provenant de cette source, et qui furent insufflés à la nature européenne ? En regardant ce qui s'est passé là, nous serons amenés à déceler cette impulsion.
Au moment où l'âme de conscience devait naître, Rome voulait maintenir — et maintient encore aujourd'hui — une culture basée sur la suggestion. Cette culture est propre à freiner le progrès des hommes vers l'âme de conscience, à les maintenir dans l'attitude de l'âme d'entendement. Tel est en fait le combat que Rome mène contre le monde : elle veut en rester à ce qui est valable dans le champ de l'âme d'entendement, tandis que l'humanité veut continuer de progresser pour atteindre à l'âme de conscience.
Mais, d'autre part, en progressant ainsi, l'humanité se met réellement dans une position très inconfortable et qui, pendant les premiers siècles de cette ère de l'âme de conscience et jusqu'à nos jours, fut ressentie par la plupart des humains comme fort incommode. N'est-ce pas, l'homme doit prendre appui sur lui-même, il doit, en tant que personnalité, s'émanciper : voilà ce qu'exige de lui le temps de l'âme de conscience. Il faut qu'il abandonne tous les appuis du passé. Il ne peut plus se laisser simplement suggérer ce à quoi il doit croire ; il faut qu'il participe activement à l'élaboration de ce qu'il doit croire : et c'est cela qu'à la naissance de l'âme de conscience on ressentit comme un danger pour les humains. On sentait instinctivement que l'homme perdait son centre de gravité, et qu'il lui fallait en trouver un nouveau... Mais on disait aussi : quand on ne fait absolument rien, que se passe-t-il ? Qu'advient-il ?
Il peut arriver qu'on laisse simplement l'homme s'engager sur la haute mer, dans la quête de l'âme de conscience, qu'on l'abandonne en quelque sorte aux impulsions, aux impulsions libres du progrès. Une autre possibilité, c'est que Rome acquière une grande importance, qu'elle exerce une grande influence si elle parvient à étouffer l'élan vers l'âme de conscience pour maintenir l'homme dans l'attitude de l'âme d'entendement. On parviendrait alors à ce résultat : ne pouvant s'élever jusqu'à l'âme de conscience, l'homme n'acquerrait pas le Soi-Esprit, il perdrait la possibilité d'évoluer à l'avenir. Ce ne serait là qu'une des voies par lesquelles serait définitivement compromise l'évolution à venir.
Une troisième possibilité enfin est la suivante : elle consiste à procéder de façon encore plus radicale. Afin que l'homme ne soit pas pris dans cette oscillation entre la quête de l'âme de conscience et ce que Rome lui impose, on s'efforce d'anéantir toute aspiration vers l'âme de conscience, on l'étouffe complètement, plus radicalement encore que Rome ne le fait. On parvient à ce résultat en dépouillant les impulsions de progrès de leur dynamisme, en faisant intervenir la tradition, c'est-à-dire ce qui avait été rapporté d'Orient — il est vrai, les Templiers qui étaient initiés l'avaient fait dans un tout autre but. Mais après que cette aile marchante eut été anéantie, après que l'Ordre des Templiers eut été détruit par Philippe le Bel, quelque chose de cette culture rapportée d'Asie avait subsisté, non pas chez des personnalités isolées, mais dans le champ de l'histoire. Par de nombreux canaux, je l'ai déjà dit, ce que les Templiers avaient rapporté s'était répandu — mais dépouillé de son véritable contenu spirituel. Or, ce contenu était pour l'essentiel celui de la troisième période post-atlantéenne — le catholicisme constituant celui de la quatrième époque. Ainsi se répandit, mais dépouillé de sa substance spirituelle, comme un citron qu'on a bien pressé, ainsi se propagea sous la forme de la franc-maçonnerie éxotérique, dans les loges écossaises ou de York, tout ce dont s'empara le faux ésotérisme de la population de langue anglaise : le citron dont on avait retiré tout le jus, et qui contenait les secrets de l'époque égypto-chaldéenne, époque d'où devaient partir des impulsions en vue de l'âme de conscience. Ce phénomène reproduisait, sous la forme la plus néfaste, ce qui aurait dû réellement se produire dans l'évolution.
Rappelez-vous ce que je vous ai déjà exposé en vous parlant des sept périodes de notre évolution. Au début se situe la catastrophe atlantéenne : puis viennent les périodes post-atlantéennes avec leurs correspondances : 1 = 7 ; 2 = 6 ; 3 = 5 ; et la quatrième période est sans vis-à-vis, elle constitue en quelque sorte le milieu. Ce qui était caractéristique pour la troisième réapparaît à un niveau plus élevé au cours de la cinquième. Ce qui était caractéristique dans la seconde réapparaît à un niveau plus élevé dans la sixième ; et ce qui existait dans la première, l'époque hindoue, réapparaît au cours de la septième. De telles corrélations par enjambement se produisent en effet dans l'histoire. Et certains esprits en avaient conscience, tel Kepler, lorsqu'à la cinquième période post-atlantéenne il s'efforce d'expliquer à sa manière l'harmonie du Cosmos par ses trois lois, et qu'il dit : j'apporte les vases d'or des Egyptiens, etc...
Ainsi affleure à la conscience qu'à la cinquième époque post­atlantéenne resurgit en l'homme ce qui fut la substance de la troisième. En un certain sens, lorsqu'on adopte l'ésotérisme, les rites de l'époque égypto-chaldéenne, on crée donc quelque chose de semblable à ce qui doit se faire dans le monde ; mais ce que l'on adopte ainsi peut servir, non seulement à suggestionner et à priver ainsi l'âme de conscience de son autonomie, mais à étouffer, à paralyser la force qui l'anime. Et c'est ce qui fut réalisé dans une grande mesure ! L'âme de conscience encore à naître fut, dans une grande mesure, anesthésiée.
Pour parler un langage imagé, disons que Rome se sert d'encens et endort les gens à moitié en suscitant en eux des rêves. Mais le mouvement dont je parle à présent endort les gens, endort l'âme de conscience complètement. La chose transpira d'ailleurs historiquement au cours de l'évolution contemporaine. Et vous avez d'un côté l'apparition tumultueuse de la fraternité, de la liberté, de l'égalité, mais de l'autre l'impulsion est là qui empêche les humains, au cours de la cinquième époque post-atlantéenne, de voir clairement comment la fraternité, l'égalité, la liberté, doivent s'implanter en l'homme : car ils ne peuvent le discerner clairement qu'en utilisant pour la vraie connaissance de soi l'âme de conscience, que s'ils s'éveillent à l'âme de conscience. Lorsque les hommes s'éveillent à l'âme de conscience, ils se sentent vivre dans un corps, dans une âme, dans un esprit; et c'est justement ce à quoi on voulut faire obstacle. Si bien que nous avons, dans l'histoire contemporaine, deux courants : d'un côté on veut — puisque telle est l'impulsion vers l'âme de conscience —, on veut chaotiquement réaliser la fraternité, la liberté, l'égalité ; de l'autre, les efforts des ordres les plus différents tendent à empêcher cet éveil dans l'âme de conscience afin que des individualités isolées puissent en tirer profit pour elles seules. Tels sont les deux courants qui s'entrelacent tout au long de l'histoire des temps modernes.