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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Démocratie d'échange et tyrannique
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 332a 168-171 (1977) 29/10/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Retournons-nous en arrière dans le dernier moyen-âge – cela s’est encore étendu quelque peu dedans le dernier moyen-âge ; notamment dans le monde civilisé européen – ainsi, nous trouvons la vie sociale dans une telle structure que nous pouvons parler d’une société de pouvoir. Cette société de pouvoir était montée, pour seulement amener un exemple, parce que, ma foi, un quelque conquérant s’est fait sédentaire n’importe où avec une suite, a dans une certaine mesure fait de sa suite sa classe laborieuse.
Alors par là que le guide fût considéré en vertu de ses particularités individuelles, efficacité individuelle ou efficacité individuelle supposée, le rapport social fut amené entre son pouvoir et le pouvoir de ceux qu'il commanda en premier et qui alors furent ses serviteurs, respectivement sa classe laborieuse.
Là alla dans une certaine mesure comme donnant la mesure pour l’organisme social, ce qui jaillissait dans un individu ou dans un groupe aristocratique, cela continua à vivre dans l’ensemble. La volonté, qui était dans l’ensemble, fut dans une certaine mesure dans cette société de pouvoir seulement le décalque, la projection de la volonté individuelle.

Sous l’influence des temps récents, de la division du travail, du capitalisme, de la culture technique, à la place de cette société de pouvoir pénétra la société de l’échange, mais elle poursuit absolument ses impulsions parmi les humains et le vivre ensemble humain. Ce que l’individu produisait, devint marchandise qu’il échangea avec l’autre. Car finalement l’économie de l’argent n’est rien d’autre, aussi loin qu’elle est circulation avec les autres individus ou avec les autres groupes. C’est une circulation d’échanges. La société est devenue une société d’échange.
Pendant que dans la société de pouvoir l’ensemble a à faire avec la volonté de l’individu, qu’elle absorbe, la société d’échange, au milieu de laquelle nous sommes encore et de laquelle une grande partie de l’humanité aspire à sortir, a à faire avec la volonté de l’individu qui se tient contre la volonté de l’individu, et de l'oeuvrer ensemble de volonté individuelle à volonté individuelle, la volonté d’ensemble apparaît tout d’abord, comme un résultat du hasard. Là bourgeonne de ce qui advient de l’individu à l’individu, ce qui se forme comme communauté économique, ce qui se forme comme richesses, ce qui s'en forme en ploutocratie et ainsi de suite. Mais dans tout cela agit dedans ce qui a à faire avec l’affrontement de la volonté individuelle sur la volonté individuelle.

Ce n’est pas un miracle que la vieille société de pouvoir ne pouvait pas aspirer à une quelque émancipation du spirituel. Car celui qui fut le guide fut aussi reconnu en vertu de son efficacité comme guide du spirituel et comme guide de l’ordre du droit. Mais c’est aussi compréhensible, que le principe politique, de droit, d’état, a particulièrement pris la main dans la société d’échange.
Avons-nous donc vu sur quoi en fait le droit veut reposer, quand aussi ce vouloir ne vient pas à correcte expression dans l’ordre social actuel. Le droit a en fait à faire avec ce que l’humain individuel comme égal a à définir vis-à-vis de l’autre, qui lui est égal. Dans la société d’échange l’individu a à faire avec l’individu. Ainsi la société des échanges a l’intérêt de transformer sa vie économique où aussi l’individu a à faire avec l’individu, en une vie du droit, cela signifie, de transformer en statuts de droit ce que sont des intérêts économiques.

Tout comme la vieille société de pouvoir est passée en une société des échanges, ainsi la société des échanges aspire aujourd’hui d’impulsion les plus intérieures de l’évolution humaine à une nouvelle société, notamment sur sol économique.
Car la société des échanges est de proche en proche, en ce qu’elle s’est appropriée la vie de l’esprit, l’a fait non libre, l’a fait étrangère à la vie, devenue une pure société de l’économie, et elle sera exigée comme telle par certains socialistes radicaux.

Mais de plus profondes impulsions de l’humanité actuelle cette société des échanges, notamment sur domaine économique, veut se changer en ce que je voudrai nommer – quand aussi le nom boîte un peu, mais c’est justement une chose nouvelle, et on n’a en règle générale pas de descriptions pertinentes, qui donc devront être formées de la langue – la société commune/collective (NDT : Gemeingessellschaft).
La société des échanges doit passer dans la société commune.

Comment sera formée la société commune ? Tout comme dans la société de pouvoir la volonté individuelle ou volonté d’une aristocratie, donc aussi une sorte de volonté individuelle agit loin dans l’ensemble, ainsi que les individus dans leurs volitions n’interprètent que des transpositions de la volonté de l’individu, et comme la société des échanges a à faire avec l’affrontement de volonté individuelle sur volonté individuelle, ainsi l’ordre économique de la société commune aura à faire avec une sorte de volonté d’ensemble, qui maintenant agit en retour à l’envers sur la volonté individuelle. Car je l’ai expliqué, dans la deuxième conférence comment des associations des différentes branches de production doivent apparaître sur le domaine de la vie économique, associations des différentes branches de production avec les consommants, ainsi que partout devraient se grouper les faisants l’économie et aussi les consommants économiquement.

Les associations passeront des contrats les unes avec les autres. Il se formera à l’intérieur de groupes, qui sont plus grands ou plus petits, une sorte de volonté d’ensemble. Vers cette volonté d’ensemble aspirent donc beaucoup de se languissants socialistes. Seulement, ils se représentent souvent la chose d’une manière au plus non claire, de manière absolument non sensée.

Tout de suite comme dans la société de pouvoir, dans la société de puissance la volonté unique a agi dans l’ensemble, ainsi dans la société commune du futur une volonté conjointe, une volonté globale devra agir dans l’individu.

Mais comment cela sera-t-il possible ? Qu'est-ce qui doit dans la volonté d'ensemble – elle doit donc apparaître par l'agir ensemble des volontés uniques, les volontés uniques doivent engendrer quelque chose, qui n’est pas tyrannie, n’est pas tyrannie démocratique pour l’individu, à l’intérieur de quoi l'individu peut se sentir libre – donc être fiché dedans dans cette volonté d'ensemble ? Dans cette volonté d'ensemble doit être fiché ce que l’âme individuelle et l’esprit humain individuel peuvent accueillir, avec quoi ils peuvent se déclarer d’accord, ce dans quoi ils peuvent s’acclimater. Cela signifie, ce qui vit dans l’humain individuel, esprit et âme, cela doit vivre dans la volonté d'ensemble de la société commune. Cela n’est pas autrement possible que quand ceux qui façonnent cette volonté d'ensemble, à partir de la volonté particulière portent en eux dans leur volonté, dans leur sentiment, dans leur représentation la pleine compréhension pour l’humain particulier. Dans cette volonté d’ensemble doit s’écouler ce que l’humain particulier ressent comme son propre spirituel et psychique et corporel. Alors, cela doit être déposé dedans.

Ce fut autrement dans l’instinctive société de pouvoir, où l’individu était reconnu de l’ensemble parce que les individus ne faisaient pas valoir leur volonté propre ; ce fut autrement dans la société des échanges, où la volonté individuelle est percutée et une sorte de point commun de hasard en est sortie ; mais cela doit être autrement quand une volonté d'ensemble organisée devrait agir sur l’individu. Alors, personne n’a le droit, qui prend part au façonnement de cette volonté d'ensemble, d’être déraisonnable vis-à-vis de ce qu’est le vraiment humain.
Alors, on n’a pas le droit de se rapprocher de la vision de la vie avec une science de la nature abstraite, qui est purement orientée sur la nature extérieure et ne peut jamais comprendre tout l’humain.
Alors, on doit se rapprocher de la vision de la vie avec science de l’esprit, avec cette science de l'esprit qui, parce qu’elle englobe l’humain entier d’après corps, âme et esprit, suscite aussi une compréhension pour ces humains individuels à la mesure du sentiment et à la mesure de la volonté.

Veut-on par là susciter un ordre économique communautaire, on ne pourra seulement le susciter quand on pourra le doter d'âme à partir de la vie de l’esprit autonome.