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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Travail démocratique plutôt que bricolé.
 
Les références : Rudolf Steiner Oeuvres complètes 332a 092-094 (1977) 26/10/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Regardez rétrospectivement sur les motivations qu’ont eu les humains jusqu’au 13, 14e siècle pour leurs travaux manuels et autres. Il est souvent souligné par les penseurs socialistes modernes que l’humain était séparé de ses moyens de production. Il l’est devenu à un si haut degré, comme c’est aujourd’hui le cas, seulement par les rapports économiques modernes. Il est notamment séparé de ses produits. Le travailleur, qui travaille dans la fabrique, quelle part a-t-il donc à ce qu’alors l’entrepreneur vend ? Que sait-il alors de cela ? Que sait-il du chemin, que cela fait dans le monde ? Un petit morceau d’un grand contexte !
Il n’arrive peut-être jamais à considérer ce grand contexte. Représentez-vous, ce que cela est comme différence considérable vis-à-vis de l’ancien artisanat, où le travailleur individuel avait sa joie à ce qu’il produisait – qui connaît l’histoire sait, comment c’est le cas,  pensez-vous au rapport personnel d’un humain à la production d’une clef de porte d’un château et semblable.
Lorsque l’on vient dans des contrées primitives, on peut encore faire des expériences encore vraiment agréables, mais où ces contrées sont moins primitives, là on ne fait plus de telles expériences. Je vins une fois – pardonnez, que je raconte quelque chose de si personnel, mais peut être cela sert-il la caractérisation – dans une telle contrée et fut extraordinairement ravi, lorsque j’entrais dans un salon de coiffure et que l’aide-coiffeur eu sa claire joie à pouvoir bellement couper les cheveux à une personne ! Il avait sa claire joie à ce qu’il fournissait.
Il y a toujours de moins en moins présents de tels rapports personnels entre l’humain et ses produits. Que ce rapport ne soit pas là, c’est simplement une exigence de la vie économique moderne. Ce ne peut être autrement sous les conditions compliquées, où notre division du travail doit œuvrer. Et n’aurions-nous pas la division du travail, aussi n’aurions-nous pas la vie moderne avec tout ce dont nous avons besoin, nous n’aurions pas de progrès. Il n’est pas possible ; que l’ancien rapport entre l’humain et son produit soit là.

Mais l’humain nécessite un rapport à son travail. L’humain a besoin, que de la joie, qu’une certaine ardeur entre lui et son travail puisse exister. L’ancienne ardeur, l’immédiat être ensemble avec l’objet produit, cela n’est plus, mais cela doit être remplacé par quelque chose d’autre.
Car ce n’est pas supportable pour la nature humaine, qu’une motivation semblable au travail soit présente, comme elle fut là par la joie à l’immédiate production de l’objet. Cela doit être remplacé par autre chose. Par quoi cela peut-il être remplacé ? Cela peut seul être remplacé en ce que l’horizon de l’humain soit élargit, que les humains soient appelés hors d’eux sur un plan, sur lequel ils se rencontreront avec leurs semblables en grands cercles – finalement avec tous les semblables, qui habitent le même organisme social avec eux -, pour développer comme humains un intérêt pour les humains.
Cela doit arriver, que même celui qui lui-même travaille dans le plus obscur coin à sa propre vis pour un grand contexte, n’ai pas besoin de commencer à comprendre dans un rapport personnel sous l’angle de cette vis, mais qu’il puisse introduire dans ses ateliers, ce qu’il a accueilli comme sensation pour les autres humains, qu’il trouve à nouveau, quand il ressort de son atelier, qu’il a une vivante vision de son rapport avec la société humaine, qu’il puisse travailler aussi lorsqu’il ne peut travailler pour le produit immédiat avec joie, du fait qu’il se sent un digne membre au sein du cercle de ses semblables.

Et de ce besoin a procédé l’exigence moderne à démocratie et la façon moderne de fixer le droit, le droit public, de manière démocratique. Les choses sont en rapport intérieurement avec l’essence de l’évolution humaine. Et ces choses ne peut seulement les déceler, qui dans l’essence de l’évolution humaine, comme elle se joue sur le sol social, a vraiment l’inclination à vraiment regarder dedans.
On doit sentir, comment l’horizon des humains devrait être élargi, comment ils devraient sentir : certes, je ne sais pas, ce que je fais à mes semblables, en ce que je fabrique ici cette vis, mais je sais, que par le rapport vivant, dans lequel je viens à eux par le droit public, à l’intérieur de l’ordre social, je suis un digne membre, un membre valant également à tous les autres.

C’est ce qui doit reposer à la base de la démocratie moderne, et ce qui doit reposer à la base, comme sensation à sensation œuvrant entre humains, des statuts juridiques modernes. Et seulement de ce qu’ainsi l’on regarde dans la structure intérieure des humains, on vient à des concepts véritablement modernes de qui doit se développer comme droit public dans tous les domaines.