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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Rapport de salariat comme travail forcé.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 330 261-261 (1983) 16/06/1919
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Car en ce qui s’exprime, toujours à nouveau et de nouveau s’exprime de sous-conscients, pas de conscients soubassement de la nature humaine dans les temps récents, ce qui s’exprime particulièrement dans les choses, qu’éprouve maintenant le prolétariat moderne, bien que ne pouvant pas encore l’exprimer consciemment parce qu’on l’a privé de la formation pour cela, en cela repose un triple. Il repose là dedans un sombre sentiment : les institutions extérieures de la vie juridique et économique ont pris une forme, dans laquelle je suis ainsi coincé comme humain, que je suis purement entravé, et qu’au fond cela n’a pas de sens de parler d’une volonté libre sur le marché concurrentiel moderne, où chacun doit acquérir soit capitalistiquement soit salarialement, où est décédé tout rapport à ce que l’humain doit faire, cela signifie ce qu’il travaille avec ce qu’est le produit.
Là ne vit pas le sentiment : je me tiens en rapport ainsi avec le monde que ma volonté est libre. Inhibition de la volonté, cela on l’éprouve justement. Et alors, lorsqu’on regarderait son rapport aux autres humains : jusqu'à un point élevé semble être parvenu sous le combat concurrentiel capitaliste moderne, sous le travail forcé des temps nouveaux dans le rapport salarial, jusqu’à un point élevé semble être parvenu, ce qu’on peut appeler défaillance de la confiance d’humain à humain.
À la place des pulsions sociales dans de vieilles formes, mais malgré tout disponibles, des pulsions antisociales dans un sens éminent sont apparues, qui finalement se sont du reste assemblées dans le « ne se pas comprendre » des classes modernes de l’humanité qui finalement a édifié ce fossé entre prolétariat et non-prolétariat, qui dans les temps récents est si dur à franchir.
Cela a suscité la deuxième façon de ressentir de l’humain intérieur dans les temps récents, l’oppression en rapport au sentiment du droit. Et à cela apparut un troisième, ce que j’ai déjà indiqué au début de mon explication d’aujourd’hui : on vit les gens échanger leurs biens économiques, on les vit inscrire ce qui vivait dans cet échange sur la page gauche et droite des livres.
Mais on vit, comme Monsieur von Moellendorff doit l’admettre lui-même, on ne vit pas de pensée dans cette édification de la vie économique. Troisième expérience de l’âme : Il lui devint simultanément noir devant les pensées quand on regardait dedans chaque tourbillonnement l’un par l’autre des marchés modernes, dans lesquels le réel pour les humains ne fut en fait que ce qui fut acquis de manière capitalistique. Cela a été dans les temps récents les trois vécus : inhibition de la volonté libre, parce que rien n’était là, où on pouvait déployer la volonté libre ; constante oppression du sentiment du droit et assombrissement des pensées vis-à-vis des institutions extérieures des vies juridique et économique.