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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Pure démocratie plutôt que grève
 
Les références sont disponibles sur le CD
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Je n’ai besoin que de prononcer un mot, là je touche à quelque chose, à quoi pensent beaucoup de prolétaires, mais aussi en même temps, sur quoi ils ne peuvent pas encore sentir correctement aujourd’hui, parce qu’ils ne peuvent pas embrasser l’ensemble des conséquences économiques – je n’ai qu’a prononcer le mot « grève ». Je sais, très chers auditeurs, si le prolétaire était en mesure de s’aider sans grève, alors il écarterait toute grève. Je ne peux au moins pas me représenter de prolétaire raisonnable qui voudrait la grève d’une manière ou d’une autre par volonté de grève. Pourquoi est-il aujourd’hui si souvent porté à la grève ? Pour la raison que notre vie économique va de pair avec la vie de l’État. La grève est une pure chose économique et aussi d’effet seulement économique. Mais elle doit être forcée souvent aussi à une action étatique, une action politique. Cela ne peut être que dans un organisme social non sain, dans lequel la séparation entre État et vie économique n’est pas encore intervenue.
Celui qui regarde dans la vie économique sait qu’elle ne peut être alors seulement saine, si jamais la production n’est interrompue. Avec chaque grève vous faites cesser la production. Qui croit devoir faire grève, agit par nécessité qui s’est formée par la collusion de la vie étatique et économique. C’est le grand malheur qu’aujourd’hui nous sommes forcés à la ruine de la vie par cette  funeste collusion de ce qui devrait être triparti.
Il n’y a pas d’autre chemin, d’éviter la grève, définitivement de manière correcte, que de placer la démocratie d’État sur son propre sol et de rendre impossible de conquérir des droits sur le sol économique. Cela serait-il considéré, je sais, les gens diraient : Maintenant, si les gens acceptaient enfin la raison, s’ils nous disaient seulement, ce qui devrait remplir les exigences sociales, alors nous ne devrions pas faire grève, car nous savons donc aussi, que tout ne peut être atteint du jour au lendemain ; nous voulons attendre, mais nous voulons des garanties.