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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Effet positif sur l'ensemble comme condition d'un droit
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 328
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

À côté de la vie économique doit se tenir la vie politique, qui au contraire de la vie économique qui a à reposer sur des associations, doit reposer sur la démocratie, car la vie de l’État englobe le rapport d’humain à humain. Il englobe tout ce que à quoi tous les humains ont tous leur intérêt de même manière. Comme la vie économique repose sur la valeur économique des biens, ainsi la vie de l’État a à reposer dans l’essence sur le droit public, qui se fonde dans la loi ou que fonde la loi, ce qui là justifie le rapport d’humain à humain.
Et dans une action alternative vivante ce qui se développe de la vie économique, doit être borné, limité. Des approches pour cela sont donc disponibles, mais une vue sociale énergique doit prendre place. Ce qui devra se former, qui avant toute chose protège l’humain, de la vie économique, qui est orientée sur l’utilisation, d’être utilisé soi-même en rapport à sa force de travail.
Tout comme la formation de prix, la formation de valeur est l’essentiel dans le corps économique, ainsi est la formation du droit concret, du droit public concret, l’essentiel dans la vie de l’État politique.
Peut on en rapport au sentiment qui existe vis-à-vis du droit public, ne pas dire aujourd’hui encore en fait, elle n’est parvenue à aucune clarté particulière ?
On peut beaucoup, beaucoup chez ceux qui devraient savoir la chose, on peut beaucoup s’informer chez ceux-là, sur ce qui est en fait à comprendre sous l’essence du droit, qui donc toujours apparaît sous formes concrètes.
On reçoit d’abord un concept des difficultés, qui se présentent là, quand par exemple on s’implique sur une telle question, comme fut celle, que dans sa dissertation doctorale mon ami décédé Ludwig Laistner avait placée à la base, « le droit à la punition ».
Cela peut devenir une question en soi, en quoi dans le concret réside le droit de la société humaine à la punition.

On peut essayer beaucoup, pour s’approcher de l’impulsion du droit. En particulier dans nos temps actuels, où de beaucoup de côtés est tant parlé de droit, se tient donc sur la main, vouloir s’approcher toujours de nouveau et à nouveau de ce qu’est en fait l’essence du droit. Lorsque l’on essaye d’arriver derrière, ce sur quoi repose un tel droit concert – aussi le droit de propriété est fondé sur un droit ; le rapport de propriété de fonde sur le droit, d’utiliser exclusivement pour soi une parcelle foncière ou une chose quelconque pour son agir avec exclusion de l’autre -,  qui est l’objet du membre politique au sens propre du corps social, alors les uns ne trouvent absolument rien d’autre,  que ce qui finalement se rapporte quand même au pouvoir.
Les autres trouvent que cela se rapporterait à un sentiment humain originel.
On arrive donc trop facilement, lorsque l’on veut pousser la chose au corps, sur des formes vides.
Sans que je – ce qui donc demanderait des heures – puisse m’impliquer dans une pleine fondation, j’aimerais quand même dire cela, que le droit fonde donc un certain rapport à une chose quelconque, une chose où une activité ou semblable ou une somme d’activités, avec exclusion d’autres humains.
Sur quoi repose donc maintenant en fait, que l’on peut développer la sensation, le sentiment : un quelconque humain ou un peuple aurait un droit sur cela, que l’on considère ?

Et l’on reçoit là quand même, lorsque l’on se donne encore tant de mal, pas autre chose, que l’on peut se dire : dans la vie publique fonde la revendication au droit, que la condition préalable a l’autorisation d’exister, que celui, qui à l’autorisation de tourner son activité sur une chose ou une activité ou une série d’activités, fait cela avec une plus grande vraisemblance plus dans le sens de l’humanité générale qu’un quelque autre.
Dans l’instant, où l’on a le sentiment, que quelque quelqu’un apporte un rapport à une chose ou à quelque chose d’autre à l’utilisation de l’humanité en général, que lorsqu’un autre utilise cette chose ou aborde ce rapport, ainsi on peut attribuer le droit à cette chose à la personne en question. Cela sera donc aussi essentiellement, ce qui fera pencher la balance dans le sentiment de l’humanité, si maintenant les grandes questions de droit de la vie internationale entrent dans l’être-là, dans le véritable être-là (NDT : « Dasein » qu’il ne me paraîtrait pas juste de traduire par « existence ») On assignera volontiers le droit sur un certain territoire, pour lequel existe la vue, que dans le sens du bien-être de l’humanité en général justement ce peuple peut administrer le territoire au plus fructueux, au plus sûr.

Ainsi vient-on à ce que, ce qui dans la chose publique démocratique peut tisser et fluer les impulsions, qui doivent orienter la vie d’humain à humain, qui, que ce soit dans l’assurance au travail, que ce soit dans d’autres assurances, qui sont là contre les dommages de la vie économique, dans tout cela doit vivre comme fondement du droit, ce dont j’ai parlé.
Et une compréhension, mais maintenant pas une compréhension pour une quelque définition en général abstraite du droit, mais une compréhension pour l’efficacité du droit dans le cas concret particulier, c’est cela, qui doit s’introduire comme but d’une vie sociale saine de l’humanité.
Cette vie juridique, cette vie de l’État politique au sens strict,  du deuxième membre d’un organisme social sain, cela le sera aussi, quelque chose du point central, aimerai-je dire, de la question sociale moderne seule, ne se fera pas par quelconque réalisation de points de vue et principes et programmes théoriques, mais par la vie directe tirée du monde, à savoir le point, que j’ai auparavant décrit comme exigence du prolétariat moderne : dévêtir la force de travail de l’humain de son caractère de marchandise.

Avec cela est toutefois nécessaire, que l’on comprenne aussi, j’aimerai dire, comprenne des fondements, de quoi il s’agit avec la part qu’a le travail humain dans la vie humaine générale, dans la structure de la société humaine.
À nouveau cela prendrait des heures, si je voulais ici fonder en détail une loi sociale fondamentale du travail humain ; intuitivement, je crois, et instinctivement chaque humain peut, qui un tant soit peu déchiffre la vie, comprendre, ce que je vais exprimer maintenant.
J’ai essayé, dès le début du siècle, dans une dissertation, qui est parue sur la question sociale dans ma revue « Luzifer-Gnosis » paraissant alors, de rendre attentif justement sur cette loi sociale fondamentale.
Mais l’on prêchait alors et prêche encore aujourd’hui sur beaucoup de choses à des oreilles sourdes, malheureusement. Cette loi réside dans ce que personne, aussi loin qu’il appartient au corps social, à l’organisme social, ne travaille en vérité pour lui-même. Bien entendu, aussi loin que l’humain appartient à l’organisme social, il ne travaille pas pour lui-même.
Tout travail que l’humain fournit ne peut jamais retomber sur lui, pas non plus dans ses résultats, mais il ne peut qu’être fourni pour les autres humains. Et ce que les autres humains fournissent, cela doit nous profiter nous-mêmes.
Ce n’est pas simplement un altruisme à promouvoir éthiquement, qui vit dans cette chose, mais c’est simplement une loi sociale. Nous ne pouvons rien d’autre, tout aussi peu que nous pouvons conduire autrement notre sang, que dans la circulation de l’action humaine agisse ainsi, que notre activité vienne au profit de tous les autres, et toutes les autres activités viennent à notre profit, que jamais notre propre activité ne retombe sur nous-mêmes.

Si paradoxal que cela sonne, si vous
étudiez, quels processus de circulation véritables le travail humain fait dans l’organisme social, vous trouverez : il va hors de l’humain, il vient au profit des autres, et ce que les uns ont de la force de travail, cela est le résultat de la force de travail d’autres.
Comme dit, aussi paradoxal que cela paraisse, c’est vrai. On ne peut tout aussi peu vivre de son propre travail dans l’organisme social, que l’on ne peut soi-même se manger, pour se nourrir.

Si déjà pris au fond la loi est facile à comprendre, vous pouvez lui opposer : mais si maintenant je suis un tailleur et parmi les habits que je fabrique pour les autres, je me fais aussi une fois un costume, alors j’ai quand même orienté ma force de travail sur moi-même ! – C’est seulement une illusion, comme est toujours une illusion, quand je crois, que le résultat de mon travail retombe sur moi. En ce que je me fais une robe, un pantalon ou semblable, je ne travaille en vérité pas pour moi, mais me place en capacité à travailler plus avant pour d’autres.
C’est ce que le travail humain a comme fonction purement par une loi sociale au sein de l’organisme social. Qui contrevient à cette loi, travaille contre l’organisme social.
On travaille contre l’organisme social, parce que l’on continue à réaliser ce qui est arrivé dans la vie historique récente, que l’on laisse vivre le travailleur prolétarien des résultats de sa force de travail.
Car cela n’est pas une vérité, c’est une non-vérité cachée, réalisée, au moyen des rapports sociaux, qui se fraye comme destructrice dans la vie économique.
Mais c’est ce qui ne peut être réglé que dans la vie économique,  quand cette vie économique se développe indépendante et à côté d’elle relativement autonome le politique, la vie de l’État plus étroite, que persistante la vie économique arrache la possibilité, de diriger le travail humain en lui-même.
À l’intérieur du système juridique, cela sera fait dans la compréhension sociale juste que le travail humain obtienne la fonction, qu’il doit obtenir à la mesure du déroulement véritable de la vie dans l’organisme social.
L’organisme économique pour lui a toujours la tendance, à utiliser la force de travail de l’humain. La vie juridique doit toujours indiquer à la force de travail sa position altruiste conforme à la nature, et toujours est-il d’une nouvelle nécessité, par de nouvelles propositions de lois démocratiques concrètes de, ce que la vie économique veut réaliser en non-vérité, d’arracher au nouveau à cette vie économique, et toujours à nouveau extraire le travail humain des captures de la vie économique sur le chemin du droit public.

Tout comme doit coopérer le pur système digestif avec la vie respiratoire et circulatoire, dans laquelle est saisi par le sang circulant ce qui est incorporé par le système digestif, œuvre l’un sur l’autre ce qui se passe dans la vie économique et ce qui se passe dans la vie juridique, sinon l’un et l’autre ne prospèrent pas.
Le pur État de droit, s’il veut devenir économie, asphyxie la vie économique ; l’organisme économique, s’il veut s’emparer de l’État, tue le système, la vie du droit public.