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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Le problème est un droit du travail manquant et le mésusage des facultés spirituelles.
 
Les références : Rudolf Steiner Oeuvres complètes 193 081-082 (1977) 09/03/1919
Original
Traducteur: Patrik Durand Editeur: EAR

J'ai souvent évoqué que les temps modernes avaient fait du travail une marchandise. Les contrats de travail ordinaires n'y changent rien, car on y considère que la force de travail est une marchandise, et on y détermine la quantité de travail due par l'employé à l'employeur. Pour qu'une relation saine s'établisse entre employeur et employé, le contrat ne doit plus porter sur le travail, lequel est déterminé par la sphère du droit de l'État politique, mais il doit porter sur la distribution des produits engendrés entre le travail manuel d'une part et le travail de l'esprit d'autre part. Le contrat avec l'employé ne peut s'étendre que sur la marchandise produite, mais pas sur le rapport entre la force de travail et l'entrepreneur. C'est la seule manière d'établir des bases saines.



04026 - Les gens demandent d'où viennent dans la vie sociale les maux liés au capitalisme ? Ils disent : ces maux viennent de l'ordre économique capitaliste. Or, les maux ne peuvent aucunement naître d'un ordre économique : ils naissent avant tout de ce que nous n'avons pas de réelles lois du travail pour protéger le travail. Ils proviennent en outre de ce que nous ne sommes pas conscients de vivre dans un mensonge à la vie ni du fait qu'on prive le travailleur de sa juste part. Sur quoi repose cette injustice ? En réalité elle n'est pas fondée sur l'ordre économique mais sur l'ordre social lui-même qui permet que les facultés individuelles des employeurs ne soient pas partagées de façon correcte avec les travailleurs. Considérant les produits, on est obligé de partager car ils sont issus de la collaboration du travail physique et du travail de l'esprit. Or, que signifie au juste utiliser les capacités individuelles pour prendre à l'autre ce qui ne devrait pas lui être pris ? C'est le tromper, prendre avantage sur lui! Il suffit de regarder cela en face pour comprendre que le problème ne réside pas dans le capitalisme, mais dans l'usage impropre des capacités d'esprit. C'est là que se trouve le lien avec le monde spirituel. Commencez donc par guérir l'organisation de l'esprit de sorte que les capacités d'esprit ne soient plus désormais développées en vue de prendre avantage sur les travailleurs. Vous introduirez ainsi la santé dans l'organisme social ! Il importe partout de porter le regard au bon endroit.

Ich habe jetzt öfter auseinandergesetzt, wie in der modernen Zeit Arbeitskraft Ware geworden ist. Dagegen hilft nicht der gewöhnliche Arbeitsvertrag, denn der geht davon aus, daß Arbeitskraft Ware ist, und er wird geschlossen über die Arbeit, die der Arbeiter dem Unternehmer leisten soll. Ein gesundes Verhältnis kann nur dadurch zustande kommen, daß der Vertrag gar nicht über die Arbeit geschlossen wird, daß die Arbeit als Rechtsverhältnis festgesetzt wird vom politischen Staate, und daß der Vertrag geschlossen wird über die Verteilung des erzeugten Produkts zwischen dem körperlich Arbeitenden und dem geistig Arbeitenden. Über die erzeugten Waren aber nur kann der Vertrag geschlossen werden, nicht über das Verhältnis der Arbeitskraft zum Unternehmer. Dadurch allein kann die Sache auf eine gesunde Basis gestellt werden.

Aber die Menschen fragen nun: Woher kommen die Schäden im sozialen Leben, die dem Kapitalismus anhaften? - Sie sagen: Die kommen von der wirtschaftlichen Ordnung des Kapitalismus. - Aber von dieser wirtschaftlichen Ordnung können keine Schäden kommen, sondern davon kommen die Schäden, daß wir erstens kein wirkliches Arbeitsrecht haben, welches die Arbeit in der entsprechenden Weise schützt, und zweitens, daß wir nicht bemerken, wie wir in der Lebenslüge leben, wie dem Arbeiter sein Teil abgenommen wird. Aber worauf beruht denn das Abnehmen? Nicht auf der Wirtschaftsordnung, sondern darauf, daß eigentlich durch die gesellschaftliche Ordnung selber die Möglichkeit geboten ist, daß die individuellen Fähigkeiten des Unternehmers nicht in der richtigen Weise teilen mit dem Arbeiter. Bei Waren muß man teilen, denn sie werden gemeinsam produziert von dem geistigen und körperlichen Arbeiter. Was heißt es denn aber, durch seine individuellen Fähigkeiten jemandem anderen etwas abnehmen, was man ihm nicht abnehmen soll? Das heißt, ihn betrügen, ihn übervorteilen! Diesen Verhältnissen muß man nur gesund und unbefangen ins Auge schauen, dann kommt man darauf: nicht in dem Kapitalismus liegt es, sondern in dem Mißbrauch der geistigen Fähigkeiten. Da haben Sie den Zusammenhang mit der geistigen Welt. Machen Sie erst die geistige Organisation gesund, so daß die geistigen Fähigkeiten sich nicht mehr dahin entwickeln, daß sie denjenigen übervorteilen, der arbeiten muß, dann machen Sie den sozialen Organismus gesund. Es kommt darauf an, überall auf das Richtige hinsehen zu können.