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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Démocratie trop conservatrice, nationalisme antisémite.
 
Les références sont disponibles sur le CD
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Je commençais dans les années quatre-vingt mes études à l’école polytechnique de Vienne. C’était un temps, où beaucoup se décida en Autriche. Le libéralisme, qui après la défaite de Königgrätz avait vécu une courte floraison, parce que des cercles donnant la mesure espéraient de lui le sauvetage de l’État amené par la bureaucratie à l’erreur, avait sombré dans sa réputation. Il avait perdu la direction dans l’empire, partie par faiblesse, partie parce qu’on ne lui avait pas laissé assez de temps pour réaliser ses intentions. Nous, jeunes gens d’alors n’attendions plus rien de substantiel de lui.
Avec d’autant plus grand enthousiasme, nous nous décrivions le mouvement national allemand en plein essor. Ses dirigeants ne se souciaient pas  de ce qu’avant on avait nommé « concepts d’État autrichiens ».
Ils voyaient en cela une abstraction traitresse à la réalité.
Un État autrichien, qui ne prend pas en compte la diversité de ses cultures populaires, mais sur la base d’un progrès correctement modéré veut s’accommoder avec un de tous les préjugés hérités  et calculs démocratiques justes, apparaît une aberration aux plus jeunes.
Et si plein d’espoir les jeunes allemands croyaient pouvoir regarder vers l’avenir, lorsqu’ils soutenaient leurs propres caractéristiques nationales, lorsqu’ils s’approfondissaient leur culture nationale et soignaient les relations avec la démarche de la vie spirituelle en Allemagne.
Dans de tels idéaux, les adolescents académiques allemands entraient dans les années quatre-vingt.

Ils ne remarquaient pas que l’évolution des véritables processus prenait une direction, qui n’avait d’effort qu’en perspective de réussite, qui reposait sur de bien plus grossières présuppositions, que n’étaient les leurs. Le grand effet, que bientôt Georg von Schönerer visait, celui qui à la place des tendances idéalistes nationales allemandes plaçait le point de vu racial de l’antisémitisme, ne pouvait nous entrainer à aucune conversion. Rarement les idéalistes ne font’-ils dans un tel cas autre chose, que de se répandre en plaintes sur la méconnaissance de leurs aspirations justifiées.
À ces idéalistes fut jadis en Autriche retiré dans une certaine mesure le sol sous les pieds.
Leur activité fut paralysée par un esprit public, à l’effort duquel ils ne voulaient prendre aucune part.
Avec ces mots on peut décrire le destin d’un grand nombre de personnalités, qui effectuaient leurs études dans les temps caractérisés.
Seuls peu ont remontés la pente, pour chercher la satisfaction dans les métiers d’une vie, qui reposaient à l’écart de la vie publique autrichienne ; beaucoup sont tombés dans la résignation insatisfaisante d’une sourde vie philistreuse ;  mais nombre d’eux ont pleinement échoués dans la vie.