L'ancien Oriental se sentait dans un ordre social
voulu par l'esprit. Les commandements du pouvoir de
l'esprit que lui amenaient à la conscience ses guides,
lui donnaient la représentation de comment il avait à
s'articuler dans cet ordre. Ces guides avaient ces
représentations de leurs visions dans le monde
suprasensible. Le guidé éprouvait en elles les lignes
directrices lui étant transmises du monde de l'esprit
pour sa vie spirituelle, juridique et économique.
Les façons de voir sur le rapport de l'humain au
spirituel, celles sur le comportement d'humain à humain,
et aussi celles sur le soin de l'économique vinrent sur
lui de la même source de commandement voulu par
l'esprit. Vie de l'esprit, ordre étatique-juridique,
approvisionnement économique étaient une unité dans le
vécu. D'autant plus loin la culture s'étendait vers
l'ouest, d'autant plus se séparaient de la vie de
l'esprit, dans la conscience de l'humain, les rapports
juridiques entre humain et humain et l'approvisionnement
économique. La vie de l'esprit devint plus autonome. Les
autres membres de l'ordre social restèrent encore une
unité. Lors de l'avancée supplémentaire vers l'ouest
ceux-ci se séparèrent aussi. À côté du
juridique-étatique qui un temps durant régla aussi tout
l'économique se forma une pensée économique autonome.
L'humain occidental vit encore dans le processus de
cette dernière séparation. Et en même temps lui croit
cette tâche de former en une unité supérieure les trois
membres séparés de la vie sociale, la vie de l'esprit,
le comportement étatique-juridique, l'approvisionnement
économique. Si cela lui réussit, ainsi l'humain oriental
regardera compréhensif sur sa création, car il
retrouvera ce qu'il a d'abord perdu, l'unité du vécu
humain.
Parmi les courants partiels dont
l'interaction et la lutte mutuelle font l'histoire
humaine, se trouve la conquête du travail par la
conscience humaine. Dans l'ancien orient, l'humain
travaillait au sens de l'ordre voulu par l'esprit lui
étant imposé. Dans ce sens, il se trouvait comme
humain d'armée ou humain de travail. Avec les
trains/courants de vie de culture vers l'occident le
rapport d'humain à humain rentra dans la conscience
humaine. Dans celles-ci était enfermé (NDT comme dans
un cocon) le travail que l'un fait pour l'autre. Dans
les représentations de droit perçaient celles de la
valeur du travail. Une grande part de l'histoire
romaine de l'antiquité représente cette croissance
conjointe du concept de droit et de travail. Lors de
l'avancée ultérieure de la culture vers l'ouest la vie
de l'économie prit des formes toujours plus
compliquées. Elle tirait le travail en soi, sans que
la formation juridique, qu'il avait pris auparavant
suffise aux exigences des nouvelles formes. Il se
constitua une disharmonie entre représentations de
travail et de droit. Établir de nouveau l'harmonie
entre les deux est le grand problème social de
l'occident.
Comment le travail peut trouver sa formation dans le
système de droit sans être arraché hors de ce système
par l'approvisionnement économique, cela est le
contenu du problème. Si l'Ouest s'engage sur la voie
de la résolution pour raison synthétique de
tranquillité sociale, l'Est l'accueillera avec
compréhension. Si en occident le problème produit une
pensée qui se vit en ébranlements sociaux, l'orient ne
pourra pas gagner la confiance dans la poursuite de
l'évolution de l'humanité par l'occident.
L'unité de vie de l'esprit, système de droit et
approvisionnement économique dans le sens d'un ordre
voulu par l'esprit peut seulement exister aussi
longtemps que la culture de la terre prédomine dans
l'économie, et le commerce, tout comme l'artisanat,
s'articulent comme sous ordonnés à l'exploitation de la
terre. C'est pourquoi la pensée sociale voulue par
l'esprit de l'ancien orient porte pour l'essentiel, pour
l'approvisionnement économique, le caractère ordonné sur
l'agriculture. Avec la démarche de la civilisation vers
l'ouest le commerce apparaît comme approvisionnement
économique autonome. Il exige la détermination du droit.
On doit pouvoir faire du commerce avec chaque humain.
Contre cela vient seulement la norme de droit abstraite.
-En ce que la civilisation continue à progresser vers
l'ouest, l'artisanat parviendra, par l'industrie, à être
l'élément autonome dans l'approvisionnement économique .
On peut seulement fabriquer des biens portant fruit
quand, avec les humains avec lesquels on doit travailler
dans la production, on vit dans une relation
correspondant aux facultés et aux besoins humains. Le
déploiement du système industriel exige à partir de la
vie de l'économie des relations façonnées comme
associatives, dans lesquelles les humains savent leurs
besoins satisfaits, aussi loin que les conditions
naturelles le permettent. Trouver la vie associative
correcte est la tâche de l'ouest. Attesterait-elle
celle-ci dans la croissance ainsi l'orient dira : notre
vie s'écoula d'abord dans la fraternité, elle a disparu
au cours des temps, le progrès de l'humanité nous l'a
prise. L'ouest la laisse de nouveau fleurir de la vie
économique associative. Il rétablit la confiance ainsi
disparue dans la vraie humanité. |
Der alte Orientale fühlte sich in einer geistgewollten
sozialen Ordnung. Gebote der Geistmacht, die ihm seine
Führer zum Bewußtsein brachten, gaben ihm die
Vorstellungen davon, wie er sich dieser Ordnung
einzugliedern hatte. Diese Führer hatten diese
Vorstellungen aus ihrem Schauen in die übersinnliche
Welt. Der Geführte empfand in ihnen die aus der
Geistwelt ihm übermittelten Richtlinien für sein
geistiges, rechtliches und wirtschaftliches Leben. Die
Anschauungen über des Menschen Verhältnis zum Geistigen,
die über das Verhalten von Mensch zu Mensch, und auch
die über die Besorgung des Wirtschaftlichen kamen für
ihn aus derselben Quelle der geistgewollten Gebote.
Geistesleben, rechtlich-staatliche Ordnung,
Wirtschaftsbesorgung waren im Erleben eine Einheit. - Je
weiter die Kultur nach dem Westen zog, desto mehr
trennten sich die rechtlichen Verhältnisse zwischen
Mensch und Mensch und die Wirtschaftsbesorgung von dem
Geistesleben im Bewußtsein der Menschen ab. Das
Geistesleben wurde selbständiger. Die anderen Glieder
der sozialen Ordnung blieben noch eine Einheit. Beim
weiteren Vordringen nach dem Westen trennten sich auch
diese. Neben dem rechtlich-staatlichen, das eine
Zeitlang auch alles Wirtschaften regelte, bildete sich
ein selbständiges ökonomisches Denken aus. In dem
Vorgange dieser letztern Trennung lebt der Westmensch
noch drinnen. Und zugleich erwächst ihm die Aufgabe, die
drei getrennten Glieder des sozialen Lebens, das
Geistesleben, das rechtlich-staatliche Verhalten, die
Wirtschaftsbesorgung, zu einer höheren Einheit zu
gestalten. Gelingt ihm dies, so wird der Ostmensch
verständnisvoll auf seine Schöpfung schauen, denn er
wird wiederfinden, was er einst verloren hat, die
Einheit des menschlichen Erlebens.
Unter den Teilströmungen, deren Zusammenwirken und
gegenseitiges Sich-Bekämpfen die menschliche
Geschichte ausmachen, befindet sich die Eroberung der
Arbeit durch das menschliche Bewußtsein. Im alten
Orient arbeitete der Mensch im Sinne der ihm
auferlegten geistgewollten Ordnung. In diesem Sinne
fand er sich als Herrenmensch oder Arbeitsmensch. Mit
dem Zuge des Kulturlebens nach dem Westen trat in das
menschliche Bewußtsein das Verhältnis von Mensch zu
Mensch. In dieses wurde eingesponnen die Arbeit, die
der eine für den anderen tut. In die
Rechtsvorstellungen drangen die von dem Arbeitswert
ein. Ein großer Teil der römischen Geschichte des
Altertums stellt dieses Zusammenwachsen der Rechts-
und der Arbeitsbegriffe dar. Beim weiteren Vordringen
der Kultur nach dem Westen nahm das Wirtschaftsleben
immer kompliziertere Formen an. Es zog die Arbeit in
sich, ohne daß die rechtliche Gestaltung, die sie
vorher angenommen hatte, den Forderungen der neuen
Formen genügt. Disharmonie zwischen Arbeits- und
Rechtsvorstellungen entstand. Harmonie wieder
herzustellen zwischen beiden ist das große soziale
Problem des Westens. Wie die Arbeit im Rechtswesen
ihre Gestaltung finden kann, ohne durch die
Wirtschaftsbesorgung aus diesem Wesen herausgerissen
zu werden, das ist der Inhalt des Problems. Wenn der
Westen sich durch Einsicht in sozialer Ruhe auf den
Weg der Lösung begibt, wird der Osten dem mit
Verständnis begegnen. Wenn im Westen das Problem ein
Denken erzeugt, das in sozialen Erschütterungen sich
auslebt, wird der Osten das Vertrauen in die
Weiterentwicklung der Menschheit durch den Westen
nicht gewinnen können.
Die Einheit von Geistesleben, Rechtswesen und
Wirtschaftsbesorgung im Sinne einer geistgewollten
Ordnung kann nur bestehen, solange in der Wirtschaft das
Land-Bebauen überwiegt, und Handel sowie Gewerbe sich
als untergeordnet der Land-Bewirtschaftung eingliedern.
Deshalb trägt das geistgewollte soziale Denken des alten
Orients im wesentlichen für die Wirtschaftsbesorgung den
auf die Landwirtschaft hingeordneten Charakter. Mit dem
Gang der Zivilisation nach dem Westen tritt zuerst der
Handel als selbständige Wirtschaftsbesorgung auf. Er
fordert die Bestimmungen des Rechtes. Man muß mit jedem
Menschen Handel treiben können. Dem kommt nur die
abstrakte Rechtsnorm entgegen. - Indem die Zivilisation
weiter nach dem Westen fortschreitet, wird das Gewerbe
in der Industrie zum selbständigen Element in der
Wirtschaftsbesorgung. Man kann nur fruchtbringend Güter
erzeugen, wenn man mit den Menschen, mit denen man in
der Erzeugung arbeiten muß, in einer den menschlichen
Fähigkeiten und Bedürfnissen entsprechenden Verbindung
lebt. Die Entfaltung des industriellen Wesens erfordert
aus dem Wirtschaftsleben heraus gestaltete assoziative
Verbindungen, in denen die Menschen ihre Bedürfnisse
befriedigt wissen, soweit die Naturverhältnisse das
ermöglichen. Das rechte assoziative Leben zu finden, ist
die Aufgabe des Westens. Wird er sich ihm gewachsen
bezeugen, so wird der Osten sagen: unser Leben verfloß
einst in Brüderlichkeit; sie ist im Laufe der Zeiten
geschwunden; der Fortschritt der Menschheit hat sie uns
genommen. Der Westen läßt sie aus dem assoziativen
Wirtschaftsleben wieder erblühen. Das hingeschwundene
Vertrauen in die wahre Menschlichkeit stellt er wieder
her. |