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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 04 - LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE



Sujet:Association comme éducation à la pensée économique à la place de la lutte de classe.

 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA000b 079-083 (1980) 25/05/1920





Traducteur: FG Editeur: SITE

Il est devenu possible d'avoir quelques semaines durant ensemble à Stuttgart, les gens avec lesquels on pouvait parler sur les prochaines exigences d'une vie de l'économie non étatique libre. J'ai souvent dit là aux gens : ceux-là qui seront appelés à collaborer à cette libre formation de la vie de l'économie, ils verront bientôt véritablement si cela devient sérieux qu'ils ne peuvent rester debout aux phrases socialistes, au marxisme et ainsi de suite, mais qu'ils devront travailler à partir des exigences concrètes de la vie de l'économie, chacun à sa place : le directeur d'entreprise, le contremaître, justement ainsi le prolétaire, ils devront travailler, chacun de sa place, de points de vue qui viennent de la vie de l'économie elle-même. Là viennent au jour de tout autres questions que celles qu'on soulève aujourd'hui, - et nommément celles que la pratique soulève.

J'ai montré comment par des institutions on peut atteindre la situation de prix déterminée qu'un certain article doit avoir - pas par des choses, comme les veulent par exemple les théoriciens de l'argent avec leurs statistiques, leur administration d’État – ce qui tout est utopique -, mais par la structure sociale de fait, par cela qui apparaît par l'agir ensemble des associations.

(…) Cela se met à briller chez l'humain particulier, comme c'est insensé, quand de manière démocratique devrait être par exemple jugé sur une question qui devrait intéresser l'industrie. Dans les branches qui sont étatisées, sera jugé par l'administration centrale d’État ou du genre, cela signifie sous des conditions d'une majorité d'humains, qui peut mettre en minorité chaque petite minorité qui tout de suite comprend quelque chose de la chose. C'est pourquoi maint ont proposé : maintenant, oui, nous devons avoir le parlement, nous devons avoir l'état unitaire, donc nous avons au moins besoins de comités industriels pour la vie de l'économie, des représentations professionnelles au parlement tout d'abord pour pouvoir se faire vraiment valoir – ce qui alors de groupement professionnel à groupement professionnel pourra être décidé – qui est nécessaire ; pas qu'à nouveau tout sera touillé ensemble en un parlement et peut être ce qui est à décider pour un cercle, sera décidé par l'autre, que cela ne concerne pas du tout. (…)

Tout de suite qui prend au sérieux la démocratie doit séparer la vie de l'économie et la vie de l'esprit – qui ne peuvent pas du tout reposer sur la démocratie, mais qui proviennent de connaissance de chose et matière - de ce qu'est la vie de droit dans le sens le plus large, qui peut seulement se développer quand dans le parlement l'humain devenu majeur fait face à l'autre humain devenu majeur comme égal. Mais alors, n'a le droit d'être décidé dans ce parlement, que ce qui concerne chaque devenu majeur comme égal à l'autre. Et il ne peut pas s'agir de ce que se forment des comités professionnels dans un parlement démocratique et alors les décisions seront quand même provoquées par décisions majoritaires, mais que des négociations directes des groupements économiques provienne ce qui se développe vers dehors dans la vie de l'économie de l'essence même de la vie de l'économie elle-même. (…)

Le plus absurde est d'établir des programmes sociaux qui devraient toujours valoir. Car la question sociale, elle est une fois montée, mais on ne peut la résoudre du jour au lendemain. Il peut seulement s'agir de ce qu'on aménage la vie ainsi qu'elle sera perpétuellement résolue, que de semaine en semaine, d'année en année, de décennie en décennie les humains sont toujours là qui amènent ce qui peut résoudre les questions sociales. La question sociale ne peut pas être résolue une fois en bloc, mais elle doit perpétuellement être résolue par la vie. Mais c'est pourquoi est nécessaire que cette vie se tienne là ainsi que les humains qui sont appelés à la solution se développent à partir de cette vie. (…)

Quand la vie de l'économie sera placée aujourd'hui sur ses propres pieds, nous ne pouvons pas exiger qu'aussitôt demain les gens qui se tiennent dedans, qui sont seulement bourrés d'idées que ce soit libérales, socialistes, conservatrices, qu'ils jugent d'exigences économiques. Dans les années cinquante, soixante ç’aurait été possible en une haute mesure. Aujourd'hui déjà bien trop de bazar confus a fait son entrée dans les têtes. Mais là-dessus on n'a donc pas à décider, mais la volonté est à déployer qu'aujourd'hui se passe aussi encore ce qui est correct.

Supposez une fois – tout d'abord hypothétiquement ! - que les humains se tiendraient, indifférent s'ils sont directeurs de travail, s'ils sont preneurs de travail, dans la pure vie de l'économie et seraient habitués un temps durant à décider des questions économiques à partir des faits de la vie de l'économie, alors se serait formé quand aussi peut-être en premier dans la prochaine génération, une communauté d'intérêts laquelle par exemple doit être disponible quand ont à collaborer ceux qui sont produisant : le travailleur et le directeur du travail, les deux ont donc même intérêt quand sera seulement soigné cet intérêt. Ils n'ont pas des intérêts différents en rapport à -par exemple – la rémunération. Ils ont les mêmes intérêts. Mais avec ce qu'en leurs sentiments ils seront remplis de ces mêmes intérêts, ils doivent pouvoir embrasser la vie de l'économie. Mais on peut seulement l'embrasser, quand à partir d'une association, on peut faire l'expérience de ce qu'est le vrai intérêt parce qu'on a à faire quelque chose avec la prochaine association, celle-ci, de nouveau avec une prochaine, ainsi que se forme un réseau de rapports de confiance.

Au lieu de cela les vrais intérêts seront sortis de cela : ensemble dans le véritable travail les humains se tiennent qui sont les directeurs de travail, les humains qui sont les travailleurs ; mais ainsi que dans les parlements se forment les partis, ce qui se tient ensemble face à face dans le véritable travail se tient alors séparé conformément à des partis se combattant – un rapport non naturel, un rapport insensé, regardé vis-à-vis de la vie. Pourquoi ? Parce que la vie de l'économie n'est pas séparée, ne vis pas dans son autonomie, mais ceux-là qui font l'économie s'articulent d'après de tout autres points de vue en des partis parlementaires. Mais quand dans l’État la vie n'a avec rien d'autre à faire qu'avec ce qui concerne tous les humains devenus majeurs comme égaux, et pas avec cela qui apparaît à l'intérieur de la vie de l'économie même, alors il est impossible que se développe ce qui veut se développer dans notre temps.