triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 03 - Vie spirituelle libre
Sujet: Ne pas juger l'humain, mais les conséquences sociales de ses actes.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA 164 070-077 (1984) 20/09/1915.html
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Mais plus loin [que la connaissance imaginative] se tient à l'humain tout ce qui sur un chemin inspiratif, par inspiration, entre dans son âme. Car ce sont donc d'après le substantiel les faits de l'évolution de l'ancien soleil avec lesquels l'humain était lié. Et cela que l'humain a pris en lui pendant l'ancienne évolution solaire comme élément de vie et aussi cela [préservé] en bas dans les profondeurs de la nature humaine.
Cela doit être éclairé par connaissance consciente quand il devrait venir à l'inspiration.

J'ai attirer l'attention hier qu'à lieu dans l'art vrai, réel un tirer vers le haut de ces choses qui appartiennent à l'ancien soleil et que l'humain a préservées comme patrimoine héréditaire ; que quand ce se trouvant profondément dans les soubassements cachés de l'âme est soulevée vers le haut dans la vie consciente de l'âme, cela peut devenir là comme inspiration artistique de l'humain. L'humain vit alors seulement dans les conséquences qui montent d'en bas ; il ne vit pas dans les causes. Quand je devais déjà vous rendre attentif que la pensée sous le seuil de la conscience est très différente des pensées que nous avons quand nous ramenons de nouveau par le souvenir quelque chose [dans la conscience] des pensées sous conscientes ainsi doit être accentué qu'encore plus différent, radicalement différent est cela qui en vérité vit dans les profondeurs de l'âme d'artiste, de cela qui alors grimpe dans la conscience de l'artiste.

Maintenant nous devons nous inscrire bien aiguë une particularité dans l'âme quand absolument nous voulons comprendre la totalité de l'inspiration. Voyez-vous, pour l'humain auquel l'inspiration arrive, il n'y a pas de différence ente une loi de la nature objective et cela qu'il vit comme pensée dans son âme, comme vécu d'âme. La loi de la nature, il la ressent toute ainsi comme appartenant à soi, comme ce qui vit dans sa propre âme, comme appartenant à soi. Je veux ainsi dire : quand l'humain à qui l'inspiration arrive se décide à une quelque chose, quand il fait quelque chose à partir d'un quelque motif ainsi repose à la base une légalité. Cette légalité, celle-là on est habilité à la ressentir comme une légalité de la propre poitrine, comme un vécu propre. Mais on l'éprouve dans la même objectivité qu'on éprouve légalement le levé du soleil dans l'objectivité. Je peux aussi dire ainsi:quand je saisi l'heure ainsi j'éprouve cela comme mon affaire sur le plan physique. À la connaissance physique, je ne l'éprouverai pas ainsi comme mon affaire quand le soleil se lève au matin. Mais en rapport à cela qui vraiment ressort de l'impulsion du monde inspiré, on éprouve cela qui se passe dans la nature comme appartenant à soi.

L'intérêt humain se déploie vraiment sur les affaires de la nature. Les affaires de la nature deviennent les intérêts propres de l'humain. Aussi longtemps qu'on n'éprouve pas intimement en soi la vie des plantes comme les vécus de notre propre cœur aussi longtemps ne peut être aucune vérité dans l'inspiration. Aussi longtemps qu'on n’éprouve pas de la même manière une pierre tombant qui sur la surface de l'eau fait un plat et fait jaillir des gouttes comme on peut éprouver cela qui se passe à notre propre être, aussi longtemps l'inspiration n'est pas conforme à la vérité. Je pourrais dire aussi ainsi : tout ce qui dans l'humain lui repose plus près que la nature dans sa plénitude, cela n'appartient pas aux vérités inspirées. Mais se serait un plein non-sens de croire que l'inspiré quand une lui tombe dans le crâne, éprouverait cela aussi objectif comme il éprouve l'éruption d'un volcan. Subjectivement il fait évidemment cette différence ; mais là il est justement dans l'instant où une lui tombe dans le crâne pas un propriétaire d'une inspiration.
Mais pour tout qui dans ce sens est domaine de l'inspiration, son intérêt est étendu dehors sur l'ensemble de la nature. Et j'ai déjà dans le cycle de La Haye rendu attentif là dessus comment c'est l'extension de l'intérêt sur ce dont absolument il s'agit à la connaissance élargie.
Qui au moins pour cela ne peut arriver pour un court espace de temps à pouvoir décrocher de cela qui le concerne lui seul, celui-là ne peut évidement venir à aucune inspiration.Il n'en a donc pas toujours besoin ; au contraire, il fera bien de délimiter strictement ses propres intérêts de cela qui devrait être objet de son inspiration. Mais quand l'humain déploie donc l'objectivité vers le dehors, quand il essaye d'éprouver la vie des plantes dans leur devenir ainsi qu'il éprouve ce qui se passe dans sa vie, quand ce qui là dehors pousse et germe et devient et dépérit lui est si intime comme la vie de son propre être, alors il est en rapport à tout cela qui ainsi se présente à lui, inspiré.

Mais alors cette manière d'avoir de l'intérêt est nécessairement liée avec une immédiate élévation à un tel jugement de l'humain comme en fût un le jugement de l'humain goethéen évoqué par nous. Goethe apprit par son effort [vers des pensées vivantes] à distinguer les accomplissements de l'humain de l'entité humaine. Et cela est quelque chose d'extrêmement, extrêmement important !
Ce que nous faisons ou avons fait appartient au monde objectif, est karma mis en œuvre ; est en perpétuel devenir. Et le jugement, que nous rendons sur une quelque chose qu'un humain a fait doit pris fondamentalement se tenir sur une tout autre feuille que le jugement que nous rendons sur la valeur ou non valeur d'une personnalité humaine. Nous devons quand nous voulons nous rapprocher des mondes supérieurs, apprendre à pouvoir nous tenir aussi objectif vis-à-vis de la personnalité humaine ainsi que nous nous tenons objectifs vis-à-vis d'une plante ou d'une pierre. Nous devons apprendre à pouvoir avoir part aussi à la personnalité de ces humains qui ont accompli des actes que nous devons peut-être juger dans un sens éminent.

Tout de suite cette séparation de l'humain de ses actes, la séparation de l'humain aussi de son karma, on doit pouvoir l'accomplir quand on veut être en mesure de gagner un correct rapport aux mondes supérieurs.

Et ici nous devons, quand nous voulons véritablement nous placer sur le sol de la science de l'esprit, voir à nouveau aussi que là est un des cas où nous venons fort en contradiction à la pensée matérialiste de notre temps. Cette pensée matérialiste de notre temps a en effet comme une tendance en soi à tirer la personnalité de l'humain toujours plus et plus dans le juger sur ses actes. Pensez donc seulement une fois que dans les derniers temps sur le domaine du droit (NDT Jurisprudenz) s'est toujours plus et plus formée la tendance qu'on ne devrait pas purement, quand un humain a commis un certain fait, juger sur ce fait, mais on devrait observer l'entière nature humaine, devrait prendre du recul là-dessus, comment est l'âme humaine, comment il est venu là-dessus [de faire l'acte] ; s'il est de moindre valeur ou de pleine valeur ou semblable. Et certains cercles promeuvent même déjà que devraient être mis dans l'affaire pas seulement des médecins comme experts en rapport du jugement du délit et du crime, mais même des psychologues.
Mais c'est prétention de juger sur l'essence de l'humain plutôt que sur des actes, qui uniques et seuls concernent la vie extérieure.

Parmi les récents philosophes, unique et seul un a montré quelque attention sur ce sol. Vous le trouvez aussi mentionné dans mes « Énigmes de la philosophie, toutefois sous d'autres points de vue. C'est Dilthey, qui a rendu attentif là-dessus que le droit (NDT Jurisprudenz) doit à nouveau se détacher du droit psychologique et de tout semblable.

Cela que l'humain fait concerne deux domaines : premièrement son karma. Cela le juge déjà de soi-même par son objectivité originelle, cela ne concerne pas les autres humains. Le Christ lui-même n'a pas jugé le pêcher de la femme adultère, mais l'a écrit dans le sol de la Terre, parce qu'il se vivra dans le cours du karma. Comme deuxième l'acte humain concerne la vie commune humaine, et seulement à partir de ce point de vue l'acte humain est à juger. Juger sur l'humain en tant que tel ne revient pas du tout à l'ordre social extérieur.

Mais la science de l'esprit prendra progressivement son essor à autre chose qu'à juger ; elle prendra son essor à la compréhension. Et ces psychologues qui aujourd'hui pourraient être appelés là pour fonctionner comme experts quand devrait être jugé sur les actes extérieur des humains, ils ne serviront à rien, car ils ne sauront donc encore rien de l'âme d'un humain. Le jugement de l'humain ne devrait pas correspondre au juger, mais la tendance doit être sous toutes les circonstances à la compréhension, pour lui aider, et pas à juger. À aider et non à juger !
Mais on peut seulement aider, quand on a une compréhension pour ce qui se passe dans une âme humaine.

Toutefois, quand on a la tendance d'aider en vérité et pas en mensonge, ainsi on sera le plus souvent méconnu du monde. Car celui qui devrait être aidé, celui-là sera le moins approprié de juger celui qui de manière correcte veut aider. Celui à qui devrait être aidé, il voudra qu'on lui aide de l'art et la manière qu'il se le pense !
Mais cela peut peut-être être la plus mauvaise aide, qu'on lui accorde, quand on lui aide, comme il se le pense lui-même.
Une compréhension gagnée sur la base de la vie de l'âme et de l'esprit nous conduira souvent à ce qu'a l'humain que nous voulons aider nous ne faisions tout de suite pas ce qu'il suppose que nous devrions faire pour lui, mais que nous fassions quelque chose de tout à fait autre pour lui. Peut-être sera parfois le se retirer d'un tel humain la meilleure aide que le cajoler ; sera l'abrupte refouler d'une quelconque chose une aide bien plus pleine d'amour que la concession flatteuse et de s'occuper de ce que l'humain concerner justement veut.

Celui-là peut bien plus avec amour être en face d'un humain qu'il traite sous des conditions sévères que celui qui lui cède de chaque manière. Et méconnaissance ne peut évidemment pas arriver sur ce domaine pas, c'est entièrement évident. Peut-être sera tout de suite le plus souvent méconnu celui qui s'efforce d'aller à l'âme d'un humain de cette manière.
Mais il ne s'agit pas de cela, mais de cela qu'on cherche sous toute circonstance de la compréhension et n'exerce pas une fonction de juge.

En rapport à nos exposés de science de l'esprit devait souvent être parlé de Ahriman et Lucifer. Évidemment, on peut tout de suite après les explications qui dans les derniers temps ont été soignées, reconnaître comment la nature humaine peut être plus fortement ou plus faiblement saisie par Ahriman et Lucifer. Car prise fondamentalement la vie est une oscillation entre des impulsions ahrimaniennes et lucifériennes, seulement que la situation d'équilibre sera ambitionnée par l'être du monde lui-même et que la vie consiste tout de suite dans le maintien de l'équilibre. Mais maintenant, saisissez des yeux une différence considérable. On peut faire deux choses : on peut rendre le jugement qu'un quelque acte d'un humain serait d'influence ahrimanienne ou luciférienne, et juger l'humain d'après cela.
Ou on peut faire cela autrement : on peut reconnaître qu'un acte de l'humain est d'influence ahrimanienne ou luciférienne et peut essayer de comprendre l'humain à partir de ce fait.

Et entre ces deux jugements est la plus grande différence pensable.
Car rendre le jugement que quelque chose serait ahrimanien ou luciférien en l'humain nécessite que jamais on ne rende ce jugement d'un autre point de vue qu'ainsi:qu'on ne juge jamais l'humain tout aussi peu selon cette connaissance : dans l'humain vivent Ahriman et Lucifer, comme on juge une qu'une quelque plante parce qu'elle fleurit rouge et non bleu. De la représentation qu'en l'humain quelque chose serait ahrimanien ou luciférien, serait de toute façon exclu un arrêt de juge, comme doit être exclu de nos jugements la délivrance d'un quelque jugement de valeur quand nous voulons distinguer que la plante serait rouge ou bleue.

Nous devons avant tout chose chercher à tenir la connaissance libre de toute émotion, de toute subjectivité. Et nous le pourrons toujours plus dans la mesure où nous nous efforçons toujours plus de faire une telle chose, plus nous aspirons vraiment de prendre de telles choses comme elles ont été exprimées ici avec le plus profond sérieux.

Goethe s'est par exemple efforcé, tout de suite en son âge le plus mûr, d'établir des événements entre humains comme des événements naturels. Évidemment pas à partir du point de vue comme si une nécessité mécanique devait être fichée dans les rapports humains tout comme les rapports de la nature. De cela il n'est pas parlé. Mais la position de l'âme humaine aux événements dans la vie humaine sera progressivement ainsi qu'avec le même amour objectif qu'on regarde des événements naturels nous laissions valoir pour la connaissance aussi les événements de la vie humaine. Cela donne cette tolérance intérieure qui ressort elle-même de la connaissance.

Mais par-là on s'acquiert la possibilité, de progressivement laisser couler dedans la connaissance ce qui sinon n'a pas du tout le droit de couler dans la connaissance : à savoir la terminologie qui est issue du ressenti et de la volonté. Lorsque je vous ai exposé la psychanalyse, nous avons tout de suite en un jour conclu que nous devions sur elle prononcer un mot de condamnation ; mais nous avons d'abord prouvé que cela provenait de la chose elle-même. Et pourquoi pouvait être rendu ce jugement ? Ici on a aussi le droit d'exprimer quelque chose de subjectif. Pourquoi avais je le droit de me fier alors à exprimer un jugement apparemment entièrement subjectif sur la psychanalyse ? Parce ce que je me suis efforcé – j'exprime quelque chose de subjectif, mais alors c'est ainsi que les choses seront le plus facilement comprises -, d'étudier la psychanalyse ainsi que j'étudie quelque chose qui m'est très agréable et très sympathique. Cela signifie : faire preuve du même amour objectif à l'un comme à l'autre. Et à cela nous devons progressivement lutter à travers décider, vraiment nous lutter à travers ; sinon nous ne cherchons dans la connaissance rien d'autre que sensation, cherchons seulement l'agréable dans la connaissance. Mais on n'a jamais de connaissance quand on cherche que l'agréable dans la connaissance !

Pour notre vie physique le solaire ne parvient jamais autrement dans la conscience de l'humain que par là que ça le réjouis ou le répugne. Seulement des sensations parviennent dedans du solaire et nous devons venir à la rencontre du solaire avec notre compréhension, nous devons traverser vers en bas dans le sinon étranger à l'humain. Nous disions, le lunaire est parent de l'humain, mais le solaire n'est plus parent de l'humain. Nous devons amener en bas, porter en bas notre compréhension en régions dans lesquelles nous ne nous introduisons sinon pas quand nous voulons nous familiariser le solaire de l'inspiration.