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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 02-L’organisme social
Sujet: La comparaison d'organisme seulement rayée dans les "Points germinatifs"
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 192 - 24/04/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Ainsi est l’humain, cet être triarticulé. Il développe des facultés en lui, qui introduisent ce reflet du suprasensible dans le monde.
Il développe une vie qui forme le pont entre la vie prénatale et la vie post-mortem et vit dans tout ce qui a seulement ses racines dans la vie entre naissance et mort, ce qui se présente extérieurement dans l’organisme étatique et de droit et ainsi de suite.
Et en ce qu’il s’immerge dans la vie économique, et en ce qu’il est en mesure de planter une moralité dans cette vie économique, le fraternel, il développe des germes pour la vie post-mortem. Cela est l’humain triple.

Et représentez-vous maintenant cet humain triple depuis le quinzième siècle dans une phase de développement telle, qu’il doive développer consciemment tout ce qui autrefois était instinctif. Par cela, il est aujourd’hui placé dans la nécessité que sa vie sociale extérieure lui offre des points de repère, qu’il se tienne dedans avec son humanité triple dans un organisme triple. Nous pouvons seulement nous tenir correctement dans l’organisme social en trois membres, parce ce que nous unifions en nous trois membres différents de l’être, le prénatal, le « vivant terrestre », le post-mortem. Sinon nous arrivons en tant qu’humains conscients dans une dissonance avec le reste du monde. Et nous y viendrons toujours plus et plus, si nous n’aspirions pas ensuite à former ce monde environnant comme organisme social triarticulé.

Voyez-vous, là la chose s’est intériorisée. Je cherche à montrer, comment s’offre le doigt à la recherche scientifique spirituelle, pour trouver l’organisme social triarticulé ; comment il doit être trouvé à partir de la nature humaine elle-même .
Aux simples pensées, de ce que j’ai maintenant développé, à celles-ci maints humains sont déjà parvenus.

Mais je me suis toujours gardé dans des conférences publiques et aussi autrement, de ce que, lorsque je donne aussi des points de repère pour ces pensées, on les confonde avec les pensées du vieux Schäffle. « De la construction de l’organisme social », ou le dilettantisme du livre paru récemment de Meray sur « Mutations du monde, ou des choses semblables (NDT : voir http://www.universalis.fr/encyclopedie/organicisme/#i_1632 )
Le scientifique de l’esprit n’entreprend pas de telles choses, elles sont au plus infructueuses. Ce que je voudrais, aussi lorsque je parle d’organisme social, c’est que l’humain exerce ses pensées.
L’exercice des pensées commun n’est pas aujourd’hui si loin, que serait compris ce que j’ai exposé dans mon livre « Des énigmes de l’âme » après une recherche de trente cinq ans, où j’ai montré, que l’être humain entier se compose de trois membres : vie neurosensorielle, vie rythmique, vie métabolique.
La vie neurosensorielle peut aussi être nommée vie de la tête, la vie rythmique peut aussi être nommée vie respiratoire, vie du sang, la vie du métabolisme est ce qui englobe constructivement le reste de l’organisme. Tout comme cet organisme humain est triarticulé et chaque membre centré en soi, ainsi doit se montrer aussi l’organisme social que chacun de ses membres œuvre pour l’ensemble justement parce qu’il est centré en lui-même.

La physiologie et biologie actuelle croit, que l’humain est un être centralisé comme tout. Ce n’est pas vrai. Même jusque dans la communication vers l’extérieur, l’humain est un être triarticulé : la vie « tête » est en liaison autonome avec le monde extérieur par le monde des sens, la vie respiratoire et liée avec le monde extérieur par l’air, la vie métabolique à nouveau se tient en rapport avec le monde extérieur par des ouvertures propres. (NDT : que la chose est bien dite !) De cette manière, l’organisme social doit être triarticulé, chaque membre centré en lui-même. Comme la tête ne peut respirer, mais reçoit par le système rythmique ce qui est dispensé par la respiration, ainsi l’organisme social ne doit pas vouloir développer lui-même une vie juridique, mais doit recevoir le droit de l’organisme étatique.

Mais je disais : on n’a pas le droit de confondre ce qui est expliqué ici avec un simple jeu d’analogie, qui alors s’introduit, quand on cherche toutes sortes d’hypothèses. La science spirituelle est véritable recherche et part des phénomènes. Lorsque l’on est scientifique de l’esprit, les autres humains pensent seulement que l’on pense quelque chose. Avant que l’on devienne correctement chercheur spirituel, on commence seulement, à observer ce monde spirituel. On doit se déshabituer tout d’abord de penser ;  ça vaut pour le monde physique. Naturellement, pas se déshabituer pour toute la vie, mais simplement pour la recherche spirituelle.

Je vous ai dit, on abouti en règle général sur le contraire, lorsque l’on veut caractériser le monde spirituel d’après des analogies de la vie sensorielle. Rappelez-vous un exemple. La recherche spirituelle montre qu’en fait la Terre est un organisme ; que ce que les géologues, les minérologues trouvent n’est qu’un système osseux, que la Terre est vivante, qu’elle dort et veille comme l’humain. Mais maintenant on ne peut pas aller extérieurement par un jeu d’analogies. Lorsque vous demandez extérieurement à un humain : quand veille la Terre et quand dort la Terre ? – alors, il dira très certainement ; elle veille en été et dort en hiver. -
C’est le contraire de ce qui est vrai. La vérité réside en ce que de fait la Terre dort en été et est éveillée en hiver. On arrive naturellement à cela quand on recherche vraiment dans le monde spirituel. C’est le jeu mystique, qui induit si facilement la recherche spirituelle en erreur, que, lorsque l’on introduit quelque chose du monde physique dans le monde spirituel, on arrive la plupart du temps au contraire ou sur des quarts de vérité. On doit justement investiguer chaque cas particulier.

Il en est aussi ainsi avec le jeu d’analogies, que les gens pratiquent entre les trois membres de l’organisme individuel et les trois membres de l’organisme social. Que dira celui qui pratique ce jeu d’analogies ? Il doit dire : dehors est une vie de l’esprit, art, science. Il va mettre cela en parallèle avec ce que fournit la tête humaine, avec la vie neuro-sensorielle. Comment pourrait-il autrement ? Alors, s’il laisse valoir ce que j’ai expliqué dans mon livre « Des énigmes de l’âme » comme le plus matériel, il mettra en rapport la vie économique avec le métabolisme. C’est le plus contraire, qui puisse en provenir. Et l’on n’arrive à aucune branche verte, lorsque l’on veut considérer la chose ainsi.

C’est pourquoi, pour arriver à la vérité, on doit se déshabituer de tout jeu avec les analogies. De la croyance existant hors de la science spirituelle, d’arriver à des choses par un jeu de pensées analogiques. C’est le plus trompeur. Cela ne convient pas quand on met en parallèle la vie spirituelle la plus extérieure avec la vie de la tête. Cela ne convient pas, lorsque l’on tient ensemble la vie économique avec la vie métabolique. Aussitôt que l’on veut aborder la chose, ça ne convient pas. Lorsque l’on recherche vraiment, on obtient ainsi un résultat très paradoxal. Lorsque l’on compare l’organisme social avec l’organisme humain, alors on ne s’en sort que si l’on pense l’organisme social mit à l’envers : lorsque l’on compare la vie économique avec la vie neuro-sensorielle humaine. Alors, on peut assurément comparer la vie de l’État avec le système rythmique. Mais la vie spirituelle physique, on doit la comparer avec le métabolisme, car là existent des lois semblables.

Car ce qui existe comme bases naturelles est pour la vie économique, est pour l’organisme social tout à fait de la même signification que les qualifications humaines, que l’humain apporte avec lui par la naissance.
Comme l’humain dépend de l’éducation, de ce qu’il apporte avec lui, ainsi dépend l’organisme économique de ce que la nature lui livre en conditions préalables à la vie économique. Les préalables à la vie économique, le sol et ainsi de suite, sont la même chose que les dons, que l’humain apporte avec lui dans la vie individuelle. Combien de charbon, combien de métaux sont sous la terre, si un sol fécond ou infécond est disponible, ce sont en quelque sorte les dons de l’organisme social.

Et dans le même rapport dans lequel se tient le système métabolique de l’humain à l’organisme humain et ses fonctions, dans ce rapport se tiennent les apports de la vie spirituelle à l’organisme social. L’organisme social mange et boit ce qui lui est conduit en forme d’art, science, idées techniques et ainsi de suite. De cela, il s’alimente. C’est son métabolisme. Un pays, qui a des conditions naturelles désavantageuses pour sa vie économique, est comme un humain, qui est mal doté.

Et un pays, qui ne peut pas conduire ses habitants à l’art, à la science, à des idées techniques, est comme un humain, qui doit mourir de faim, parce qu’il n’a pas à manger. – C’est la réalité, c’est la vérité. L’organisme social mange nos produits spirituels et les boit. Et les qualifications, les dons de l’organisme social, ce sont les conditions naturelles. La comparaison de l’organisme spirituel avec la vie de la tête (NDT : on pourrait peut être traduire « cérébrale ») n’a une signification qu’aussi longtemps que l’on pratique un jeu d’analogie. On n’arrive pas alors sur le juste, qui peut aider, quand l’on sait que la chose est ainsi, que les lois sont ainsi, que je l’ai exposé. On peut savoir : les lois du métabolisme humain sont celles-ci. Mais en cela, on doit mettre la même pensée en œuvre, que l’on met en œuvre sur l’organisme social, et là on en reçoit la suite facilement. Pratiquer des choses spirituelles sans de tels fils conducteurs est extraordinairement difficile et fastidieux.
Car aujourd’hui, parce que parfois un jeu d’analogies est pratiqué, existe une forte répulsion contre cette parallélisation de l’organisme social avec l’organisme humain, j’ai rayé cela seulement de mes livres ; mais j’essaye au moins de l’esquisser, parce que pour ceux, qui pensent la chose sainement, cela peut être par contre une grande aide.

Ainsi, vous voyez ce qu’aujourd’hui nous sommes dans une situation particulière en tant qu’humains. La science de la nature, laquelle a fait ces grands progrès, laquelle a tant influencé les habitudes de pensée des humains, qu’au fond toute la pensée sociale chez les gens qui pensent le social, sera orienté par les sciences de la nature, même s’ils ne le savent pas – les sciences de la nature ne sont pas capables de juger l’humain d’une manière juste. Elles disent par exemple des non-sens flagrants : lorsque vous ressentez quelque chose, la sensation serait aussi transmise par le système nerveux. C’est un pur non-sens. La sensation est de même transmise par le système respiratoire, le système rythmique. Et la volonté est transmise par le système métabolique, pas du tout par le système nerveux de manière élémentaire. Seule la pensée de la volonté est transmise par le système nerveux.

Le système nerveux participe seulement si vous avez comme humain une claire conscience de la volonté. En ce que vous suivez attentivement votre volonté, le système nerveux participe. Parce que l’on ne sait pas cela, en a résulté ce terrible fourvoyant de l’actuelle physiologie et anatomie, que l’on différencie nerfs sensitifs et nerfs moteurs. Il n’y a pas de contre-vérité plus flagrante que cette différenciation entre nerfs sensitifs et nerfs moteurs dans le corps humain.
Les anatomistes sont toujours dans l’embarras, s’ils discutent de ce chapitre, mais ils n’en sortent pas. Ils sont dans un terrible embarras, parce qu’ils ne distinguent pas anatomiquement ces deux sortes de nerfs.
C’est une pure spéculation. Et tout ce qui se rattache par recherches au Tabes, c’est absolument tout sans arrêt (NDT : fin ?). Les nerfs moteurs ne se différencient pas des nerfs sensitifs, parce que les nerfs moteurs ne sont pas là pour mettre les muscles en mouvement. Les muscles sont mis en mouvement par le métabolisme. Et pendant que vous percevez la vie extérieure par les sens par le détour des soi-disant nerfs sensitifs, vous percevez vos propres mouvements, les mouvements de vos muscles avec les autres nerfs. La physiologie actuelle ne les nomme nerfs moteurs qu’a tord.

De telles idées préconçues sont dans la science et corrompent ce qui passe dans la conscience populaire et agit encore plus corruptrices que ce l’on pense habituellement.

Mais la science de la nature n’est pas si loin, de discerner cet humain triarticulé. Dans la science de la nature, on peut attendre si des visions théoriques deviennent populaires une paire d’années plus tôt ou plus tard. Cela ne change rien au bonheur des humains.
Mais la pensée n’est pas disponible pour comprendre cet humain triarticulé. Mais la même manière de penser doit être disponible pour comprendre l’organisme social dans sa triarticulation. Là, la chose devient grave. Nous somme aujourd’hui au moment où doit être compris.