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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 01-Questions fondamentales
Sujet: Besoins physiques et spirituels après des biens physiques et spirituels
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 332a 152-153 (1977) 29/10/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Qu'est-ce qui conditionne la valeur d'un bien par lequel un humain peut satisfaire ses besoins ? - Tout d'abord l'humain doit avoir subjectivement un quelconque besoin pour ce bien. Mais veillez, en quoi un tel besoin est confirmé. Cela dépend, premièrement, évidemment avec la constitution corporelle de l'humain. La constitution corporelle conditionne notamment la valeur des différents biens matériels.

Mais aussi des biens matériels sont différemment jugés, d'après que l'humain a suivi telle ou telle éducation ou a telle ou telle exigence. Et seulement, lorsqu'il en va de biens spirituels, qui souvent ne peuvent être séparés de la sphère de biens corporels, physiques, là vous verrez, que toute la constitution de l'humain conditionne l'art et la manière dont un bien est valorisé, ce qu'il voudrait fournir comme travail pour un bien, ce qu'il voudrait apporter comme prestations pour un tel bien.

Là nous voyons que l'élément spirituel, qui vit dans l'homme, est déterminant pour la valeur d'un bien, pour la valeur d'une marchandise.

De l'autre côté nous voyons donc que les marchandises, en ce qu'elles sont échangées entre humain et humain, sont attachées à des rapports de possession. En ce qu'un humain quelconque veut obtenir d'un autre un bien, il bute sur des droits, que l'autre a sur ce bien d'une manière quelconque. En ce dont la vie économique, la circulation économique sont absolument imprégnées de purs rapports de droit.

Et en troisième: un bien a aussi une valeur objective, pas seulement la valeur que nous lui attribuons par nos besoins et la valorisation subjective de ces besoins, qui se transfèrent alors sur le bien, mais un bien a une valeur objective, en ce qu'il peut être gardé ou non, est durable ou non, en ce qu'il est par nature plus ou moins utilisable, en ce qu'il est plus où moins courant ou rare. Tout cela conditionne une valeur objective, une valeur économique propre, pour l'évaluation de laquelle une capacité spécialisée est nécessaire.

Mais ces trois déterminations de valeur sont unifiées dans le bien et en cela on peut dire avec droit : comment peut donc être séparé ce qui s'unifie dans le bien, en trois domaines d'administration qui s'étendent sur le bien, qui ont une quelconque chose à faire avec sa circulation ?