Vous entendrez toujours encore et encore, quand
est parlé d'anthroposophie
- dans le sens où elle est
pensée ici aussi à nouveau dans
cette conférence, comme connaissance
de la vie spirituelle de
l'humain -, qu'elle jaillit de ce
qui vient, fantastique, en rêve, à
des personnalités particulières.
Ainsi jugent au moins beaucoup
d'êtres humains qui se tiennent
compétents pour un tel jugement.
Mais maintenant, on doit toutefois
dire dès le départ que cette
connaissance anthroposophique de
l'esprit veut s'étendre sur un champ
de recherche qui contient les
intérêts les plus profonds et les
plus significatifs de la vie
intérieure humaine. C'est pourquoi
toutefois aussi en tout temps, aussi
dans le temps récent, dans lequels
de tels efforts ont été
masqués/assombris par les brillantes
avancées de la science de la nature,
des tentatives ont été faites
toujours de nouveau et à nouveau,
des tentatives isolées –
pouvons-nous presque dire - de
cultiver ce champ. Mais il devra
être dit que, le plus souvent, tout
de suite dans le temps récent, ce
furent seulement des éclairs de
lumière qui ont été lancés sur ce
champ par telle ou telle
personnalité éminente qui s'occupait
de la réflexion sur la vie humaine
de l'esprit, des éclairs de lumière
dont on a toujours la sensation
qu'ils proviennent de toutes autres
sources de l'être humain que les
connaissances qui se réfèrent à la
nature extérieure, au champ de la
perception sensorielle extérieure.
[15]
Il n'est pas surprenant que quelque chose
comme un instinct de connaissance
inconscient contraint les humains
toujours de nouveau et à nouveau à
éclaircir ce champ par de tels
éclairs de lumière, car sur ce champ
reposent les questions les plus
significatives des âmes, ces énigmes
de l'âme, auxquelles l'humain doit
toujours de nouveau et à nouveau se
voir confronter avec sa vie entière
de sensation, de sentiment, aussi de
représentation et de volonté. Et
l'humain doit sentir que quand il ne
gagne aucune position sur ces
questions, alors cela a un effet sur
son âme, qu'on peut comparer sur le
domaine corporel avec une sorte de
tendance à tomber malade (NDT :
« Erkrankung » :
décomposant les racines formant le
mot allemand, on trouve aussi
« souffrir de quelque
chose »). La vie de l'âme se dépeuple/se sclérose ; elle se sent traversée -
on aimerait utiliser l'ancien bon
mot «dépendance» (NDT : « Sucht »)- de toutes sortes de dépendances, quand émergent les doutes, les
incertitudes qui peuvent émerger
vis-à-vis de ces questions.
Dans les temps récents, toutefois - on l'a donc
vu à travers de nombreuses années -
les humains ont peu cherché
d'assouvissement de leur faim de
connaissance qui provient
d’impulsions qu'on pourrait appeler
nourriture spirituelle. Qui ne le
connait pas, ce cortège de ceux qui
ont eu assez d'argent pour aller
vers les différents sanatoriums du
monde, - le triste temps du présent
a toutefois pris à beaucoup
l'occasion pour cela -, ce cortège
vers les sanatoriums, où en fait
quand même pour beaucoup, beaucoup
trop, rien d'autre ne devait être
éteint que ce désir de connaissance,
duquel on voudrait en fait se priver
dans la vie ordinaire du présent,
dont on aimerait si volontiers se
débarrasser en s'étourdissant,
qu'ont aimerait satisfaire par des
moyens tout à fait autres que des
moyens spirituels. [16] Ce que les
gens ont cherchés dans des
sanatoriums et des institutions
similaires était donc quand même,
pris fondamentalement, seulement des
suggestions auxquelles ils n'avaient
pour ainsi dire pas besoin d'être
présent avec leur âme et qui
devaient venir en vis-à-vis de ces
nostalgies pleines de mystère, dont
j'ai justement parlé et qu'on n'est
pas enclin à satisfaire de manière
spirituelle.
Toujours de nouveau et à nouveau, quand je dois
réfléchir sur de telles questions,
émerge devant mon âme cette image
qui se plaça une fois devant moi, il
y a des années, lorsque j'étais -
vraiment pas pour le rétablissement
ou la guérison, mais pour visiter
quelqu'un - dans un sanatorium,
justement à un moment où l'on
pouvait, pour ainsi dire, passer en
revue les différents pensionnaires
et où, par la suite, par la
conversation avec certains,
l'apparence de certains, je suis
arrivé sur ce que celui qui avait le
plus besoin de rafraîchissement et
de restauration de son système
nerveux était le médecin dirigeant.
Tous les autres auraient eu beaucoup
moins besoin de rafraîchissement de
leur système nerveux que le médecin
dirigeant.
Sur ce champ maintenant, sur lequel sera indiqué
avec cela, des humains particuliers,
qui s'occupaient intensément avec
des questions de la vie spirituelle,
ont laissé tomber, comme je disais,
des éclairs de lumière isolés qui
leur sont apparus des profondeurs de
leur âme. A cela s'est toujours
établi une chose qui, j'aimerais
dire, comme un fil rouge, continuera
à se tirer par la considération de
ce soir; il s'en avéra que dans
l'humain, comme il va ainsi par le
monde avec sa vie ordinaire, dort en
fait un autre être humain, dort et
repose en réalité, un humain qui ne
sera pas vraiment perçu par les
rapports de la vie ordinaire, parce
qu'il dort doucement dans l'humain
ordinaire, [17] comme des
représentations de rêves sont
disponibles en lui, qui
viennent et disparaissent aussi.
Mais une chose est tout de suite toujours venue
à des humains pleins d'esprit quand
ils sont arrivés sur comment un tel
second humain repose au fond,
dormant, dans l'humain
ordinaire : ils ne pouvaient
saisir la pensée de cet humain
endormi/dormant, de ce deuxième
humain inaperçu, sans le rapprocher
de quelque manière avec ce que nous
devons appeler la mort à l'intérieur
des conditions de nos vies. Et
vraiment, plus ou moins
instinctivement, il est apparu à
l'une ou l'autre personnalité que,
tout comme les phénomènes de la vie
naturelle tombant sous les sens
extérieurs sont pendant aux lois de
l'être-là/de l'existence, on peut
trouver par l'observation de la
croissance, de la naissance, de la
provenance d'êtres à partir d'autres
êtres, et ainsi de suite, que
justement ainsi ce second humain
dormant dans le premier, est
intimement pendant avec ce que nous
devons appeler la mort en rapport à
notre vie, avec ce qui passe. Et on
remarque que c'est un instant de
grande et pleine signification pour
les humains de la connaissance,
quand ils ne doivent dans une
certaine mesure pas penser l'être
humain supérieur dans l'humain en
pendant avec ce qui croit, prospère,
mais tout de suite avec les forces
qui se meuvent vers la mort.
L'une de ces personnalités à qui ce
pendant, j'aimerais dire, est venu
devant l'âme dans une lumière
particulièrement éclairante, c'est
le philosophe et le psychologue
Fortlage. Je veux partir d'une
importante déclaration qu'il a faite
en 1869, au cours de huit
conférences psychologiques, des
conférences qu'il a tenues sur la
théorie de l'âme. Dans ces
conférences, se trouve le passage
suivant entièrement significatif :
[18]
«Quand nous nous appelons des êtres vivants
et nous attribuons ainsi une qualité
que nous partageons avec les animaux
et les plantes, ainsi nous
comprenons quelque chose sous l'état
vivant, qui ne nous quitte jamais,
et qui se poursuit constamment en
nous aussi bien dans le sommeil et
que dans la veille. C’est la vie
végétative de l'alimentation de
notre organisme, une vie
inconsciente, une vie de sommeil. Le
cerveau fait ici en cela une
exception, parce que cette vie de la
nutrition, cette vie de sommeil,
sera dominé chez lui par la vie de
consommation, dans les pauses de la
veille. Dans ces pauses, le cerveau
se tient abandonné à une
consommation majeure et se retrouve
dans un état, qui, s'il s'étendait
aux organes restant, amènerait en
chemin un affaiblissement absolu du
corps ou la mort ».
Et alors, après que Fortlage soit venu à cette
ce propos étrange, il poursuit cette
considération dans les paroles
suivantes, j'aimerais dire, en
créant de profondes fondations :
« La conscience est une mort plus petite et
plus partielle, la mort est une
conscience grande et totale, un
éveil de l'être entier dans ses
profondeurs les plus
intérieures ».
On voit, par un tel éclair de lumière, venant
des profondeurs de l'âme humaine,
s'éclaire pour Fortlage le pendant
entre ce qu'on peut appeler la mort
et ce qu'est notre conscience, ce
qui nous accompagne toujours pendant
notre vie éveillée et, pris au fond,
nous fait réellement humain.
Fortlage vient à une idée de la
parenté de la mort et de la
conscience, en ce qu'il se rend
clair, que la chose que l'humain
saisit en une fois à l'instant de la
mort, ce qui en une fois œuvre
consommant pour la corporéité
humaine [19], en petit, en petites
quantités continues, pourrait-on
dire, œuvre alors que nous déployons
cette fleur de notre être-là
d'âme/notre existence psychique, la
conscience pendant notre vie
éveillée. Chaque acte conscient est
en petit la même chose, que ce
qu’est la mort comme une grande
somme. Ainsi que pour Fortlage la
mort réelle, quand elle se présente,
est l'émergence d'une conscience
globale qui transplante l'humain
dans un monde suprasensible, pendant
qu’il a besoin du corps physique
pour sa vie, quand comme âme, entre
la naissance et la mort, il est
transplanté dans le monde sensoriel.
Fortlage a beaucoup écrit sur la théorie des
âmes, de nombreux volumes; de tels
éclairs de lumière, ils se planquent
et apparaissent seulement dans ses
écrits. Le contenu restant de ses
écrits s'occupe seulement de ce
qu'on trouve couramment aujourd'hui
dans la théorie de l'âme de la
psychologie : avec la socialisation
des représentations, le déroulement
des représentation, l'émergence des
instincts, et ainsi de suite, bref,
avec toutes ces questions,
auxquelles aujourd'hui on s'aventure
uniquement et seulement dans la
théorie de l'âme et qui se tiennent
loin de ce qui intéresse en fait
l'être humain, l'être humain plein,
entier à la théorie de l'âme,
reposant loin des deux questions
principales : de la question après
la liberté humaine et de la question
après l'immortalité humaine.
Les considérations de la présente soirée auront
principalement à faire avec la
dernière question, alors que, dans
quelques semaines, se tiendra ici
une conférence qui traitera alors de
la question de la liberté du même
point de vue.
Quand maintenant aussi Fortlage dans la large
étendue de sa recherche
psychologique, sa théorie de l'âme,
s’occupe seulement des questions
subordonnées, et qu'ainsi [20] ce
type d'activité ne peut pas le mener
aux questions les plus élevées, de
tels éclairs de lumière se trouvent
malgré tout chez lui. Mais il a
aussi été blâmé pour cela. Eduard
von Hartmann - ces honorables
auditeurs qui ont entendu des
conférences antérieures de moi
savent que je ne sous-estime
absolument pas ce philosophe -,
Eduard von Hartmann a vivement blâmé
Fortlage qu'il aurait abandonné la
voie de la science dans le moment où
il introduit dans la science stricte
un contexte tel qu’il est entre la
conscience humaine et la mort.
Maintenant, on peut dire : pas
seulement Fortlage – celui-là le
sait qui s'est rendu familier en une
large étendue avec la littérature de
science de l'esprit -, pas seulement
Fortlage, beaucoup de personnalités
ont produit en de tels éclairs de
lumière quelque chose de la
connaissance de leur âme qui s'étend
sur ce deuxième être humain endormi
caractérisé dans l'être humain
sensoriel. Mais ce sont resté des
éclairs de lumière isolés, tout de
suite dans les temps récents.
L'anthroposophie n’a maintenant aucune autre
tâche que d'instruire ce qui, sinon
comme instinctif, est remonté
sonnant dans des éclairs
particuliers de lumière comme une
révélation de la connaissance
supérieure des profondeurs de l'âme
humaine, j'aimerais dire, de
systématiser, de réguler, de rendre
méthodique afin que ce qui apparaît
par cela puisse se placer comme une
science pleine de validité, à côté
de la si magnifique science de la
nature des temps récents. Pour cela
est toutefois nécessaire que celui
qui veut se former un jugement sur
cette anthroposophie ou science de
l'esprit, raye maints préjugés, des
préjugés dont on ne peut pas une
fois dire que beaucoup d'humains qui
les ont sont à blâmer [21], parce
qu’ils sont tout de suite facilement
explicables à partir de certains
avantages/certaines qualités de la
science du présent.
Je devais donc dire: l'être humain dont il
s'agit en fait quand des
considérations de la science de
l'esprit viennent en considération,
est quelque chose comme dormant dans
l'humain ordinaire veillant. Mais de
là, est explicable que tout ce qui
se rapporte à ce second humain, qui
dort dans l'humain qui veille, se
déroule tout d'abord absolument
ainsi qu'on ne le remarque pas, se
déroule comme un autre courant
coulant sous les courants de la
conscience ordinaires, mais qui sera
couvert par le son, couvert par la
lumière, par ce avec quoi on remplit
la conscience d’après l'expérience
sensorielle, d’après les besoins de
la vie personnelle. Et quand, dans
cette vie ordinaire, de tels éclairs
de lumières clignotent de temps à
autre, alors ils disparaissent plus
vite qu'un rêve. Il n'est donc pas
étonnant que la plupart des humains
se soient déjà dit, selon le
jugement absolument justifié du
temps présent : oui ce qui
monte là de l'âme et veut donner des
éclaircissements, veut former une
révélation sur cet humain dormant
résonnant doucement, éclairant
doucement, cela fait, quand cela
apparaît chez ceux qui se nomment
chercheur de l'esprit, l'impression
de ce qui a force du rêve, du
fantastique, cela fait l'impression
d'être formé par la fantaisie, ce
qui est produit de représentations
sur cet humain. Et le présent ne
veut donc pas se laisser aller à de
telles structures de fantaisie. Là,
il a vite fini avec le verdict : ah
quoi, c'est quelque chose qui a
jaillit de la fantaisie de
l'individu, qu'un rêveur a façonné !
Oui, mais quelque chose d'autre pourrait
être correct. Comment cela
serait-il, s'il était correct, que
ce qui vit dans l'être humain de par
delà la naissance et la mort, ce qui
est [22] l'éternité de la nature
humaine par rapport à l'éphémère,
quand on pourrait tout d'abord
recevoir seulement des
représentations aussi faibles,
j'aimerais dire, des représentations
ainsi aussi décolorées qu’elles sont
disponibles dans le rêve? Si cela
était ainsi, alors on devrait
renoncer soit à chaque connaissance
de l'éternel dans l'humain, quant on
ne voudrait pas recourir à des
représentations qui se présentent
sinon avec le caractère avec lequel
l'imagination/la fantaisie ou le
rêve se présentent, ou on doit déjà
une fois porter dans ce monde, ce
qu'on est habitué à avoir comme
représentation de discipline
logique, de sens de recherche
méthodique, qui vont au monde des
sens, , qui se présente sinon en
premier de la force du rêve. Et on
doit, par certains moyens, des
moyens intérieurs des âmes, par
l'excitation de certaines forces
intérieures de l'âme, élever les
représentations afin qu'elles ne
puissent pas purement glisser
furtivement tel du rêve, mais
maintenir la clarté, la capacité à
impressionner qu'ont les
représentations de la vie ordinaire,
la vie de veille ordinaire, la
conscience ordinaire.
Peut-on cela ? Il est difficile aujourd'hui de
rendre clair à un être humain qu'on
le peut même dans un sens
véritablement scientifique, parce
qu'aujourd'hui, la science de la
nature vaut pour la seule science
qui a une méthodologie strictement
fondée. Et quand on compare à
d'autres sciences, ainsi on les
laisse en fait valoir aussi loin
qu'elles sont méthodologiquement
fondées sur le modèle des sciences
de la nature. On a absolument raison
pour certains domaines, et on doit
dire encore plus. On doit dire : ce
que la science de la nature a
soulevé de représentations dans les
temps modernes, a montré qu'elles
doivent être ainsi, quand elles
veulent dominer [23] le domaine qui
leur est assigné. Mais on doit aussi
dire qu'on ne peut pas approcher la
vie éternelle de l'humain avec
elles. Ces représentations ne
peuvent pas du tout être aussitôt
appropriées à résoudre les énigmes
de la nature et à résoudre les
énigmes de l'âme humaine. Aux
dernières, quelque chose de tout
autre doit intervenir. Combien de
chemins de toutes sortes devront
être employés pour rendre l'âme si
forte, la renforcer ainsi
intérieurement, pour qu'elle puisse
remonter des représentations qui
reposent sinon comme dormant en bas
dans la conscience et leur appliquer
la discipline et la méthodologie
strictes de la pensée, j'ai parlé
là-dessus dans les différents
écrits, notamment dans mon livre,
« Comment obtient-on des
connaissances des mondes supérieurs
? » Aujourd'hui je veux à
nouveau, comme je l'ai fait ici dans
des conférences précédentes, mettre
en avant quelques points de vue de
ces écrits. Le chemin détaillé que
l'âme de l'humain a à amorcer pour
arriver, par renforcement intérieur,
à voir dans le monde spirituel,
comme on voit avec des yeux
sensoriels dans le monde physique,
ce chemin détaillé on doit le
chercher dans les écrits cités;
aujourd'hui, je veux souligner
particulièrement certains points de
vue.
On ne reçoit aucune représentation de
comment le chercheur de l'esprit
doit procéder en fait, ce qu'il doit
réellement faire pour regarder dans
le monde spirituel avec son âme, si
on ne se rend pas clair ce qu'on
peut vivre, comme un être humain
plein et entier, doté des nostalgies
de connaissances et des besoins de
connaissances correspondantes, à
certains points-frontière de la
connaissance, auxquels conduit tout
de suite la science moderne de la
nature. [24]
Cette science moderne de la nature donne à celui
qui s'y consacre, pas seulement des
éclaircissements que personne ne
peut admirer plus que le chercheur
de l'esprit lui-même, sur le cours
extérieur de la nature, sur maintes
choses qui doivent aussi entrer dans
la vie pratique, mais cette science
de la nature donne à celui qui d'un
certain point de vue, se consacre à
elle plein de dévouement, une
éducation intérieure de la vie
humaine de l'âme. Et plus on était
en situation de faire dans les
premières étapes de la connaissance
de science de la nature, plus on est
aujourd'hui préparé à la mesure de
la connaissance pour la recherche de
l'esprit tout de suite par la
science de la nature. On ne devrait
seulement pas se laisser limiter par
ce que la science de la nature a à
dire sur le monde extérieur dans son
propre domaine. On devrait beaucoup
plus pouvoir se lancer dans une
discipline intérieure, dans un
élevage intérieur de la vie
psychique par la façon et la manière
dont on explore la nature. Les
représentations que la science de la
nature elle-même livre peuvent
seulement donner un éclaircissement
vis-à-vis de la nature extérieure ;
d'après leurs contenus, ils ne
diront rien sur la vie spirituelle.
Mais en ce qu'on les utilise, en ce
qu'on les utilise tout de suite
plein de dévouement dans l'étude de
la nature, dans la connaissance de
la nature, elles éduquent,
j'aimerais dire, conjointement cet
humain là qui est en situation de
donner de l’attention à ce qui se
passe en lui, à certains rapports
intérieurs de la vie, qui l'amène à
un concept, un vécu/ une expérience
intérieur/e de ce que
signifie : vivre avec son âme
en dehors du corps.
Je sais très bien que ce concept – vivre avec
son âme à l'extérieur du corps - est
aujourd'hui pour beaucoup le sommet
de la bêtise. Cela ne fait quand
même rien. Chacun peut se convaincre
que l'expérience intérieure lui
confère une certaine [25] vue dans
la vie en dehors du corps, quand il
passe par de tels exercices de la
vie de l'âme, tels qu'ils sont
indiqués dans mes écrits ou, comme
je veux les exprimer ici en
principe.
On peut passer par particulièrement significatif
quand on arrive justement à ce lieu
frontière de la vie de connaissance,
auquel mène tant de fois la science
de la nature. Lieu frontière !
Voyez-vous, beaucoup de gens parlent
donc des grandes questions de
frontières de la connaissance. On
parle de ce que l'âme humaine arrive
à une limite quand elle veut
explorer sur si le monde,
spatialement ou temporellement, est
infini ou fini, quand l'âme veut
explorer si elle est soumise à une
contrainte irrésistible dans toutes
ses actions, ou si elle est libre.
Certes, ce sont les questions de
frontières les plus élevées. Du
Bois-Reymond, dans son célèbre
discours sur les limites de la
connaissance de la nature, sur les
sept énigmes du monde, a posé
d'autres questions de frontière. Une
impression la plus profonde peut
être faite, quand on sent si bien,
j'aimerais dire, à partir de la
douleur de la connaissance d'un
humain de connaissance, comment un
tel humain se trouve à un tel lieu
frontière.
Je pourrais citer beaucoup d'exemples pour le
fait que de vrais humains de la
connaissance sont placés à de tels
lieux frontière. Un tel exemple est
celui qui nous est présenté dans les
écrits du célèbre esthéticien et
philosophe Friedrich Theodor
Vischer, l'ainsi nommé V-Vischer,
parce qu'il s’écrit avec un V(NDT : et se prononce donc probablement
« fischer »). Quand on
parcourt ses écrits, on doit souvent
faire halte à ce que son âme vit à
de tels lieux frontière de la
connaissance. Il a écrit un beau
traité sur un livre écrit par le
philosophe Volkelt, qui travaille
donc aussi ici à Bâle, sur la
fantaisie du rêve. [26] Dans ce
traité auquel toutefois V-Vischer a
reproché - on ne devrait pas le
croire, car V-Vischer a été aussi
loin que possible éloigné de ce qui
concerne ce reproche; mais même cela
était possible -, qu’il aurait été
parmi les spiritistes, là V-Vischer
mentionne un endroit, où il montre
ce qu'il a vécu aux lieux frontière
de la connaissance. Il a dit : que
l'âme humaine ne peut être dans le
corps, cela est entièrement certain,
mais qu'elle ne peut être en dehors
du corps, est justement aussi
certain.
Nous avons ici une telle question de
frontière, une telle question de
frontière qui est paradoxale parce
qu'elle implique une contradiction
complète en elle-même, une
contradiction, comme le sont celles
sur lesquelles on arrive alors
toujours quand on s'approfondi plein
de dévotion en la rigueur de la
science de la nature, s'approfondi
dans la vie absolument. C'est une
contradiction à laquelle on sera
conduit : l'âme ne peut être dans le
corps, mais elle ne peut être en
dehors du corps ! - Pourquoi
sera-t-on amené à une telle
contradiction ?
À de tels lieux frontières, où de telles
contradictions apparaissent, là la
connaissance de science de la nature
ne vous aide pas, c'est le plus
souvent dérangeant quand on peut
avoir la croyance que quelque chose
de semblable aide. La plupart des
humains ont toutefois
alors, dans le temps
actuel, bientôt terminés avec leur
jugement. Ils disent simplement dans
un tel cas : maintenant oui, la
connaissance humaine nous conduit à
ce stade, nous ne pouvons arriver
plus loin. - Mais ce n'est pas
ainsi. Parce que Vischer était fiché
dans le préjugé des temps récents,
il a dans une certaine mesure
seulement vécu la contradiction.
Mais il n'a pas vécu ce qu'on peut
faire pour continuer avec son âme à
de tels lieux-frontière. Ici, la
connaissance ordinaire doit arrêter
et une expérience toute particulière
de l'âme commencer. Ici, on doit
[27] dans une certaine mesure
pouvoir oublier ce que nous sont les
représentations issues de la vie
ordinaire, parce qu'elles nous
portent justement seulement un à ce
lieu-frontière. On doit pouvoir
vivre cela ici. Ici, on doit pouvoir
lutter comme âme avec ce qui nous
vient en vis-à-vis, quand on
s'engage dans ce qui là, j'aimerais
dire, tourbillonne dans une telle
contradiction comme tourbillonne
l'air dans lequel nous devons entrer
avec nos poumons. De telles
contradictions veulent être
expérimentées/vécues, veulent être
expérimentées avec toute l'âme.
Alors, comme de profondeurs grises
de l'esprit, quelque chose de
nouveau se présente à toute cette
âme qu'elle ne peut expérimenter
sans cette expérience avec de telles
contradictions.
On s'est formé des représentations sur l'art et
la manière, comme quelque peu les
invertébrés, des organismes
inférieurs qui n'ont encore aucun
sens, développent les sens dans
l'échange avec le monde extérieur.
Une vie intérieure existait; cette
vie intérieure bute contre le monde
extérieur, s'adapte au monde
extérieur expérimente les impulsions
du monde extérieur. Et pendant
qu'auparavant la vie pulse dans une
certaine mesure dans l'organisme et
alors cogne partout contre le
sensoriel extérieur, au spatial, se
forme à partir de ce heurt, de cet
échange avec le monde extérieur,
disons, un sens du tact. C'est en
premier un fouiller intérieur, alors
un cogner/heurter aux
limites/frontières du spatial
extérieur. Mais l'être apprend à
s'adapter dans l'échange avec le
monde extérieur ; des réactions aux
heurts vers l'extérieur, les
pressions, se forme, ce qui
correspond à une sorte
d'illustration du monde extérieur
par le sens du toucher; par la
collision à la frontière, se
développe ce sens du toucher. Avec
cette représentation - nous ne
voulons pas examiner maintenant
jusqu’où elle vaut - de ce qui œuvre
dans les organismes inférieurs à la
formation des sens extérieurs, [28]
on peut comparer ce que l'âme vit
quand elle arrive à de tels
lieux-frontière de la connaissance
comme ceux décrits. Là, c'est dans
la vie de l'âme vraiment comme si on
cognait en premier dans l'intérieur
obscur à quelque chose qu'on a tout
d'abord à l'extérieur. alors se
spécifie, se différencie ce qu'on
vit là dans de telles
représentations pleines de
contradiction qu'on se forme à des
lieux-frontière-connaissance. Et
ainsi comme l'organe du toucher se
donne à partir de l'indifférencié
comme un sens physique, ainsi se
donne à partir de l'animique/du
psychique en se que l'âme se cogne à
la frontière du monde spirituel, un
être-là/une existence spirituelle.
On cogne vraiment au monde
spirituel. Mais on s'adapte aussi à
lui. Et on vit le significatif qu'on
a dans une certaine mesure en
premier l'âme comme un organisme
sous-développé de l'âme auquel le
monde de l'esprit dehors, le
suprasensible, se tient
vis-à-vis/s'oppose, mais alors, que
cette âme développe dans une
certaine mesure des organes
spirituels du toucher et dans le
processus plus large et plus profond
aussi des yeux de l'esprit, des
oreilles de l'esprit, pour utiliser
ces expressions goethéennes, pour
percevoir réellement ce à quoi elle
cogne en premier seulement.
Je crois volontiers qu'aujourd'hui, les humains
qui, déjà une fois, peut-être à
partir d'un quelque instinct
indéterminé, ont le besoin
d'expérimenter quelque chose du
monde spirituel aimeraient plus
quand on pourrait leur approcher la
faculté de percevoir le monde
spirituel parce qu'on leur impose
les mains mystiquement ou des choses
semblables. Maints humains croient
donc cela. Mais ce n'est pas ainsi.
Ce qui nous ouvre le monde
spirituel, c'est le travail
intérieur, de l'âme/psychique. Ce
travail intérieur, psychique conduit
vraiment à ce que j'ai indiqué.
L'humain qui transforme son âme en
une âme organisée, [29] celui qui
arrive là-dessus qu'il peut avoir
une telle âme organisée en soi, il
sait qu'au moment, où le heurt au
spirituel deviendra perception de
l'esprit, il vit avec son psychisme
libre du corporel.
Cette vie-libre-du-corporel est absolument un
résultat de perception intérieure.
Car aussi ce que j'ai justement
expliqué maintenant, intervient chez
de véritables humains de
connaissance toujours de nouveau et
à nouveau. Il est étrange comment
précisément le cours du chemin
spirituel de recherche que je vous
ai décrit, se développe chez ceux
qui ont traversés la douleur, les
nostalgies/aspirations de la
connaissance. Permettez-moi encore
une fois de vous donner un exemple
de ce V-Vischer, l'exemple d'une de
ses remarques, par laquelle il
montre comment il s'est toujours
ressenti lui-même placé à ce
lieu-frontière de la connaissance,
où on ne peut rien d'autre, comme
humain complet, entier que de
percevoir des contradictions,
ressentir des contradictions, mais
des contradictions qui ne se
résolvent pas parce qu'on les résout
logiquement, mais des contradictions
qui se résolvent parce qu'on se vit
en elles et développe ses organes de
l'esprit.
Pour V-Vischer en particulier survint toujours
de nouveau et de nouveau la
contradiction : le cerveau devrait
être l'organe de l'âme, devrait dans
une certaine mesure produire des
représentations; mais si on
s'approfondit dans l'essence des
représentations, on ne peut pas les
considérer comme des produits du
cerveau. C'est un tel lieu-frontière
de la connaissance ; V-Vischer dit
en rapport à cela :
« Aucun esprit, où aucun centre de nerfs, où
aucun cerveau, disent les
adversaires. » Vischer ne le dit pas
lui-même! « Pas de centre de nerfs,
pas de cerveau, disons-nous, quand
ce ne serait pas préparé d'en bas
sur d'innombrables niveaux; [30] il
est facile de parler moqueur d'un
hanter alentour (NDT Umrumoren) de l'esprit dans
le granit et le calcaire - pas plus
dur que ce serait pour nous de
demander moqueur, comment la
protéine dans le cerveau se
lancerait à les idées. A la
connaissance humaine disparaît la
mesure des différences de niveau.
Cela restera un secret/mystère
comment cela vient et part, que la
nature, sous laquelle l'esprit doit
quand même sommeiller, se tient là
comme un parfait contrecoup de
l'esprit, que nous y faisons des
bosses ; c'est une diremption de ces
certificats de absoluité qu'avec
l'être-autrement et
l'être-hors-de-soi de Hegel, formule
si plein d'esprit, quand même aussi
bien dite que rien, la soudaineté du
mur de séparation apparent est
simplement cachée. Une
reconnaissance correcte de l'arête
de coupe et l'impact en ces
représailles, on la trouve chez
Fichte, mais aucune explication pour
cela ».
Très étrange, cette description ! Friedrich
Theodor Vischer se voit placé à une
telle frontière de la connaissance ;
il décrit son vécu. Comment doit-il
le décrire ? Il vient à l'expression
: « nous nous faisons des bosses à
cela ».
Il vient à l'expression :
«Césure et impact en contrecoup » -
On voit l'âme qui veut se
différencier, pour développer des
organes intérieurs de l'esprit à
travers lesquels elle peut vivre le
monde extérieur suprasensible dans
lequel elle se tient.
Longtemps dans l'histoire de l'évolution de
l'humanité un obstacle était à se
hisser/lancer de la façon et de la
manière correcte, à ce que j'appelle
ici les organes de l'Esprit par
lesquels on perçoit un monde
spirituel, exactement ainsi qu'on
perçoit un monde sensoriel par les
organes sensoriels- longtemps a été
un obstacle, qu'on croyait que
certaines questions, tout de suite
les questions sur Dieu, la liberté
et l'immortalité pouvaient seulement
être résolue par la pensée humaine,
[31] par la pensée qui se dégage des
impressions tombant sous les
sens. Maintenant, la pensée
est importante, car au fond il y a
une grande partie de ces exercices
que l’on doit faire pour arriver à
des organes de l'esprit dans une
évolution de la pensée, dans un
développement plus élevé de la
pensée, comme est la pensée dont on
a besoin pour la science ordinaire
de la nature. Mais quand on s’en
remet seulement à la pensée dont on
a besoin dans la vie ordinaire,
c’est une pensée qui vient de
l’humain ordinaire, pas de ce second
humain dormant en lui.
Cette pensée ne mène pas dans le monde
spirituel; cette pensée peut
seulement se rendre clair par
elle-même qu’elle se tient dans le
monde spirituel. Ceci, cependant,
n’admettra aucun humain dépourvu de
préjugé, que les pensées sont
quelque chose qui vit dans le monde
sensible; mais ces pensées ne
peuvent contenir que des impressions
du monde sensible, lorsqu'elles sont retirées de la nature humaine ordinaire. De plus profonds
–j’aimerais dire, si l'expression
est permise –
viveurs/expérimentateurs de la vie
intérieure humaine l’ont aussi senti
toujours à nouveau comment dans des
éclairs d'inspiration, où conduit la
pensée humaine, quand, émancipée de
la perception sensorielle externe,
elle se remet à elle-même.
Quand on a de l'expérience dans la littérature
de sciences de l’esprit, on peut à
nouveau trouver, chez de nombreuses
personnalités allant profondément
dans leurs recherches sur l’esprit,
de de telles éclairs de lumière qui
sont parfois toutefois des éclairs
d’obscurité. Chez eux, nous devons à
nouveau nous tenir silencieux et
observer, à quels écueils mène la
vie humaine de connaissance, quand
cette vie est sincère et vraie et
honnête avec elle-même et ne se fait
pas toutes sortes de préjugés, veut
aussi appliquer à la vie de l’âme
elle-même, toutes sortes de méthodes
reprises [32] d’autres domaines. A
nouveau un exemple pour beaucoup :
Un homme qui a vraiment lutté avec des problèmes
de connaissance et des énigmes de
connaissance, est Gideon Spicker,
qui jusqu'à peu d’années a présenté
de la philosophie à l'Université de
Münster. Gideon Spicker est parti de
l'éducation au spirituel. A partir
de la théologie, les questions les
plus profondes de la connaissance se
sont avancées dans son âme. Il y a
quelques années, il a écrit un beau
petit livre : «Confession
philosophique d'un ancien capucin»,
deux petits volumes ; l’un donne sa
vie, l'autre donne sa nostalgie de
connaissance. On doit
particulièrement faire halte à un
endroit, où cet ancien Capucin, qui
est alors devenu professeur de
philosophie, s’exprime sur
l'expérience qu'il avait avec la
pensée qu'il avait certes amenée à
être détachée de l'expérience
sensorielle, mais qu’il n’avait,
parce qu’il n’avait quand même pas
le courage d’entrer dans la science
de l’esprit, n'a pas formé jusque là
où la puissance des pensées éveille
elles-mêmes des organes de l’esprit,
ainsi qu’on se tient en vis-à-vis
d’un monde spirituel, se sent dans
le domaine du suprasensible avec son
âme. Parce qu'il était à un tel
endroit-frontière, où il a vécu
quelque chose avec la pensée, il
s’exprima donc :
« Quelque philosophie qu’on professe
: qu'elle soit dogmatique ou
sceptique, empirique ou
transcendantale, critique ou
éclectique : toutes sans exception
procèdent d'un principe non prouvé
et non prouvable, à savoir de la nécessité
de la penser. Aucune enquête,
aussi profonde qu'elle puisse être,
ne reviendra jamais sur cette
nécessité. Elle doit absolument être
acceptée et ne se laisse justifier
par rien » - il pense la
nécessité [33] de du penser –
« chaque tentative de vouloir
prouver sa justesse, la présuppose
toujours déjà. Sous elle bâille un
abîme sans fond, une obscurité
épouvantable qui n'est éclairée par
aucun rayon de lumière. Nous ne
savons donc pas d'où elle vient, ni
où elle mène. Qu'un Dieu
miséricordieux ou un démon maléfique
l’a posée dans la raison synthétique
(NDT : Vernunft), les deux sont
incertains ».
Ainsi ne parle toutefois aucun humain, qui a
appris seulement un petit peu
quelque chose, peut être aussi
appris correctement beaucoup, et
alors, à partir des concepts appris,
a mis en place toutes sortes de
philosophies, et a combiné toutes
sortes de visions monistes ou
dualistes du monde ; ainsi parle un
humain qui a passé par ce que le
lutteur de la connaissance et le
chercheur de la connaissance peut
traverser quand, avec les forces de
son âme, il creuse assez profond
dans les soubassements de
l'expérience intérieure dans
laquelle on peut plonger, dans les
soubassements où l’on butte aux
écueils , aux les parois de
séparation, qu’on pénètrent
seulement quand les organes
spirituels s’éveillent réellement,
quand ils deviendront conscience.
Dans la vie, j'ai appris à connaître un certain
nombre d’humains qui, comme Gideon
Spicker, luttent après la
connaissance, et j'ai essayé de
reproduire de tels caractères de la
connaissance dans l'image d'une
personnalité de mes drames-mystères,
dans l'image de Strader. J'ai
toutefois dû vivre/faire
l'expérience que j'ai souvent été
mal compris, tout de suite par ceux
qui se disent souvent partisans de
la direction de l’esprit que je
représente. Tandis que les
personnalités représentées dans ces
drames, j’aimerais dire, drames de
la connaissance, sont tirés de la
vie réelle et englobante, de cette
vie qui doit tout de suite montrer
la nécessité et la rationalité [34]
de la science de l’esprit aux autres
domaines de l'être-là/de l’existence
d'aujourd'hui, se sont trouvé des
humains étranges qui ont cru, que je
voulais à de tels rôles de ceux,
qu’ils devaient représenter, écrire
sur le corps, tandis que j’étais
évidemment plus éloigné de rien que
tout de suite de cela.
On pourrait représenter par une
comparaison ce que vit un tel
humain, qui ne vient pas jusqu’à la
connaissance de l'esprit, mais
volontiers à l'idée de la nécessité
du/de penser. Quiconque vient à la
connaissance de l'esprit sait que,
quand on ne veut pas purement
réfléchir la pensée, mais
expérimente/vit - tout comme
l'organisme inférieur l'a vit quand
les organes sont formés à partir
d'une substance de vie indéfinie -,
il ne vit toutefois pas au-delà de
la pensée, ce que Gideon Spicker
dépeint, l'abîme sans fond,
l'obscurité sombre, éclairée par
aucun rayon de lumière, mais il vit
le monde spirituel au-delà de cette
pensée, lequel porte la réalité
sensorielle. Il se vit avec son âme
dans ce domaine supra sensoriel. Il
le vit aussi qu'il ne reste aucune
incertitude quant à savoir si un
dieu miséricordieux ou un démon
maléfique est placé dans la raison
synthétique, mais il vit le
spirituel qui rayonne dans la raison
synthétique, alors par expérience
spirituelle, observation
spirituelle, comme le monde sensible
rayonne dans l’observation
sensorielle.
Mais on doit toutefois dire que la pensée, quand
elle est seulement laissée à
elle-même, quand est purement pensé,
ne sera pas vécue, qu’alors un tel
développement/une telle évolution de
la vie de l'âme se laisse comparer –
pardonnez-moi une comparaison
quelque peu étrange, mais je dois la
faire parce qu'elle découle
effectivement de la nature de la
chose elle-même - avec un organisme
affamé. Et quand on croit, par pure
pensée sur les plus hautes questions
- Dieu, [35] liberté, immortalité –
pouvoir définir quelque chose, alors
on ressemble à un humain qui ne veut
pas soulager la faim en mangeant des
aliments de l'extérieur, mais que la
faim se développe elle-même, se
développe construite sur elle-même.
Aussi peu on peut amener un
organisme affamé au développement,
de sorte qu’il se compense lui-même
à nouveau ses besoins, justement
aussi peu on peut, quand on s’en
remet purement à la pensée, l'amener
à l'accomplissement de l'âme avec un
contenu spirituel, à une quelque
solution des questions sur Dieu, la
liberté, l'immortalité. Comme, quand
on ne mange pas, on peut seulement
toujours avoir faim, la faim jamais
ne s’apaise à travers elle-même,
ainsi on ne peut pas atteindre le
développement spirituel quand
seulement on pense toujours plus
loin.
L'ancienne métaphysique philosophique a très
souvent voulu cela. Et aussi dur que
c’est, c’est quand même vrai : Cette
métaphysique vieillie/dépassée, qui
est toutefois quelque chose de
nouveau pour maints humains du
présent – on veut même de temps en
temps la rafraîchir à nouveau et la
regarde comme une grande conquête -,
elle n'est rien d'autre qu'une
science qui souffre de
sous-nutrition, de la sous-nutrition
d’âme. La métaphysique philosophique
est une science affamée, selon
l’âme.
Mais ce n'est pas suffisant quand on
atteint seulement cette connaissance
pour comprendre vraiment
correctement l'expérience
intérieure. Comme il faut comprendre
que la pure pensée conduit à à la
métaphysique de la famine, quand
cette pensée ne se renforce pas à
l'expérience intérieure, ainsi on
doit aussi comprendre que tant de
découvertes de la réalité sensible
externe qui se réfèrent à l'humain,
encore tant de résultats de
l’observation des sens et
l’élaboration de cette observation
des sens [36] par la raison
analytique de l’humain, par la
recherche méthodique, ne peuvent
conduire à aucune connaissance de
l'âme. Vous serez en mesure de vous
convaincre si vous prenez en mains
aujourd'hui des manuels scolaires ou
d'autres livres sur la science de
l'âme ; habituellement sera commencé
parce que sera parlé du système
nerveux. Ce qui sera dit sinon sur
l'organisme humain, qui sera alors
construit, est souvent déduit de ce
qui est dérivé de la physiologie, de
la science de la nature.
Maintenant on doit toujours de nouveau et de
nouveau accentuer, pour ne pas être
mal compris, que la science de
l’esprit repose aussi loin que
possible de mal comprendre la
science de la nature; à ce que la
science a apporté dans l'âge
moderne, sur les mystères de la vie
nerveuse, sur les mystères de
l'organisme humain, n'est absolument
pas à prendre sa valeur. Mais la
valeur réside dans un domaine autre
que celui de la connaissance de
l'âme. On peut s’en remettre à la
pure pensée, alors on meurt de faim,
est semblable à un affamé; mais s’en
remettre pour la connaissance de la
vie de l’âme purement à
l'observation extérieure que donne
la science de la nature, l'anatomie,
la physiologie, la biologie, cela
est similaire de l'autre côté à
l’introduction dans l'organisme
humain non de nourritures
utilisables, mais toutes sortes de
choses qui sont indigestes. Si on
rempli l'estomac de pierres
indigestes, ou similaires, ainsi
l'organisme humain est justement pas
en état de faire quelque chose de ce
truc indigeste. Ainsi, quand on
prend les résultats de science de la
nature [37] simplement tels qu'ils
sont, ne les élabore pas selon
l’âme, on ne peut aussi pas accepter
qu’en apparaisse n’importe quelle
explication sur le monde spirituel,
sur la vie de l'âme dans le domaine
du suprasensible.
Dans les temps modernes, on s’est
remis aux différentes
représentations qui devraient
expliquer comment l'âme se tient en
fait au corps. Pas seulement que là,
les contes les plus étranges
virevoltent dans ce qu'on appelle
souvent la science. Les contes, les
superstitions, on veut donc les
éliminer de la vie extérieure, dans
la science, elles prospèrent souvent
si fortement comme elles ont
seulement jamais fleuri dans la vie,
seulement on les remarque justement
ainsi peu dans la science qu’on les
remarquait autrefois dans la vie
extérieure. Ainsi, le conte des fils
de télégraphe : que les nerfs
eux-mêmes seraient des fils de
télégraphe vers l’âme qui
transmettent les impressions
sensorielles externes, alors à
nouveau d'autres nerfs qui dirigent
les impulsions de volonté à la
périphérie du corps. De ce conte, de
ces comparaisons continuelles et
récurrentes, on aimerait déjà ne pas
parler du tout, car ce qui est pensé
avec cette comparaison est tout à
fait éloigné du réel état de fait et
résulte seulement d'une superstition
scientifique non remarquée.
Mais on aimerait mettre en avant deux
représentations, qui sont aussi très
répandues aujourd'hui chez ceux qui
réfléchissaient sur le rapport du
corps à l'âme. Les uns croient
qu'ils doivent traiter le corps – de
préférence ils parlent donc alors du
système des nerfs -comme une sorte
d'instrument de l'âme, comme si
l'âme serait une sorte d'acteur, un
être qui se sert du corps comme d’un
outil. Les autres, qui
ne peuvent pas envisager comment un
être qui est d’âme-spirituel [38] -
comme donc l'âme leur vaut - devrait
trouver un point d'attaque pour
travailler sur quelque chose de
matériel, comme le corps, ceux la
sont entièrement venus - beaucoup
d'âmes actuelles de chercheurs y
sont arrivé – à former la
représentation étrange, que l’on
nomme le parallélisme âme-corps. Là,
les processus du corps devraient se
dérouler pour eux-mêmes, tous les
processus corporels possibles. Sans
que l'âme agisse sur le corps comme
une cause d’origine, ou le corps
agisse en retour sur l'âme, la vie
de l'âme devrait se dérouler
parallèle aux processus corporels,
ainsi deux courants parallèles à
côté l’un de l’autre. L’un
accompagne toujours l'autre,
seulement l’un n’agit pas sur
l'autre. Wundt, Ebbinghaus, tout un
nombre de psychologues, Paulsen – je
devrais en citer beaucoup -,
s’adonnent à cette étrange théorie
du parallélisme.
Toutes ces théories souffrent de ce que
justement elles n’arrivent
absolument pas sur ce en quoi repose
le pendant de l'âme avec le corps.
Ce rapport se laisse notamment ni
exprimer en ce qu’on dise : le
corps est l'instrument de l'âme, ni
se laisse exprimer en ce qu’on
dise : les phénomènes de l’âme,
les processus de l’âme, se déroulent
parallèlement aux phénomènes
du corps.
Je peux toutefois exposer seulement ce qui est à
dire sur ce domaine qui englobe un
vaste champ,– comme j’ai donc aussi
annoncé - comme un résultat et une
observation de l'anthroposophie, les
justifications supplémentaires
chacun peut les trouver dans mes
différents écrits. Mais j'aimerais
quand même développer aujourd’hui
ici brièvement l'essentiel de ce à
quoi les questions stimulées
conduisent tout de suite la
recherche anthroposophique. Si
l'on veut exprimer le rapport de
l'âme au corps de la façon correcte,
ainsi on doit dire : aussi loin
[39] que l'humain vient en
considération, s'avère nécessaire
pour une véritable observation -
pour une telle observation qui
conduit à voir le spirituel sur le
chemin que j'ai indiqué - tout
corporel, qui est à l'humain, ni
comme outil ni comme processus se
déroulant à côté, mais comme une
création de ce qui est d'âme, dans
le petit et dans le grand comme
création de ce qui est d'âme. Et il
n'y a rien de corporel à l'humain
qui e serait pas une création de ce
qui est d'âme. On doit toutefois
retirer maints préjugés, et on doit
accepter/accueillir maints concepts
nouveaux de la science de l'esprit,
quand on veut saisir de l’oeil cette
idée qui porte loin, que tout
corporel est une création de ce qui
est d'âme.
Déjà en petit c’est ainsi quand nous nous
formons une quelque représentation,
quand une sensation monte en nous.
Oui, seulement parce qu’on n'a pas
appris à observer vraiment
spirituellement-corporellement, on
croit que là œuvrerait quelque chose
d'extérieur à un corps fini; l'effet
extérieur se transmettrait par l'œil
ou l'oreille au corps fini, alors
l'effet irait plus loin à
l'intérieur. Regardez-vous une fois,
dépourvus de préjugés les théories
correspondantes, qui parlent ainsi ;
vous trouverez partout : elles ne
sont pas du tout construites sur une
observation réelle, mais elles sont
en fait toutes construites sur des
préjugés. Car ce qui se passe
vraiment quand nous faisons une
perception, quand nous entendons
quelque chose, cela est au moment en
fait déjà accompli dans sa partie la
plus essentielle, lorsque la chose
nous vient à la conscience, et est
toujours, pris à la base, un
processus de formation dans le
corps. Un faisceau lumineux/rayon de
lumière nous atteint ; le faisceau
lumineux effectue quelque chose. Il
est dans le même monde, dans lequel
notre corps est également
branché/inséré. Quelque chose se
passe dans notre corps. Ce qui se
passe là dedans, c’est entièrement
du même genre, seulement en petit,
j’aimerais [40] dire dans
l'atomistique, comme c'est quand
notre organisme d’ensemble sera
formé de forces en grand. Comme
notre organisme d’ensemble sera
formé des forces de la croissance et
à partir d’autres forces, ainsi sera
formé quelque chose en nous quand un
rayon de lumière nous atteint, quand
un faisceau sonore nous atteint, et
ainsi de suite. Ce qui sera formé
là, ce qui est nouvelle formation en
nous, ce qui est apparu en nous, ce
qui est en nous qui tout de suite
ainsi comme quelque chose de fin,
d’atomistique est en nous comme si
un nouveau doigt nous était poussé -
ce serait seulement plus clair –
cela se reflète alors dans l'âme,
qui n'est pas dans le corps, mais
toujours dans le domaine du
suprasensible. Et l'image miroir,
cela nous vient à la conscience.
Mais le processus, qui doit se
dérouler là pour la conscience
éveillée, doit être un processus de
consommation, un processus de
démantèlement/déconstruction,
vraiment une petite mort.
Aux processus ordinaires de la conscience, à ce
que nous avons en tant que
représentations, sentiment et
volonté dans la vie ordinaire, nous
ne pouvons à la base pas pleinement
nous convaincre par l'observation
corporelle-spirituelle, comme cela
se comporte en fait avec la
conscience et l’être de l'âme. Mais
quand nous entrons sur quelque chose
d'autre quand nous entrons sur ce
qui accompagne aussi notre vie de
veille ordinaire, sur la formation
des représentations de (la) mémoire,
sur le souvenir, là nous arrivons
alors déjà plus près de ce qui a
justement été dit. Qui se comprend à
observer ce qui se passe dans
l’humain, il sait : ce qu’en fait
une représentation nous rend
conscient, ce qui fait que je vois,
entend, sent un objet, cela ne
conduit pas aussitôt à des
souvenirs. Non, quelque chose doit
toujours courir/marcher à côté, un
autre processus se déroule à côté.
Si vous avez un sens pour
l'observation, ainsi regardez un
écolier qui bûche [41] si
correctement; tout ce qu'il doit
faire d’exercices secondaires, de
sorte que ce qu'il absorbe deviendra
aussi à la mesure de la mémoire,
afin que ça passe dans le souvenir.
Il doit toujours y avoir un
processus inconscient, un processus
d'accompagnement inconscient. Ce que
nous savons, cela ne nous reste pas,
mais ce qui se passe à côté de la
conscience dans le subconscient.
Mais ce qui se passe dans notre
organisme par ce courant latéral de
la conscience, cela est encore très
similaire aux processus qui se
déroulent quand nous grandissons
quand nous grandissons de petit,
quand nous nous formons. L'émergence
de représentations de conscience est
vraiment un processus de croissance
atomistique en petit. Quelque chose
pousse en nous, même quand c'est
seulement quelque chose de
minutieux. Sinon, nous poussons
comme avec des forces géantes, en
rapport/proportion du petit
processus de croissance qui se
déroule en nous, non remarqué pour
la vie ordinaire, lorsque de la
mémoire se forme. Sous la surface du
courant de représentations
conscientes, coule pendant que nous
vivons en nous représentant, un
événement qui porte la mémoire ; et
c'est très similaire aux processus
de croissance. Demandez pourquoi
tout de suite dans la jeunesse on
peut bien former le souvenir ? Parce
que là encore justement ces forces,
qui sont des forces de croissance,
on les a encore fraîches en soi,
parce qu'elles ne sont pas encore
dépéries, fanées. Mais je peux
toujours seulement donner de tels
preuves particulières; ce j'ai dit,
on peut le prouver par des centaines
et des centaines d'observations
particulières.
Mais ce qui est notre représentation ordinaire,
cela aussi qu’est notre sentiment,
qu’est notre volonté, qui est
absolument le déroulement de notre
vie de l'âme, cela intervient
maintenant déjà ainsi que cela ne se
reflète pas seulement, et par cela,
qui se passe en fait, amène à la
conscience; [42] mais ainsi, que
comme dans le but de la mémoire un
sous courant est là pour notre vie
consciente, ainsi il y a aussi un
courant supérieur. Et comme on ne
remarque pas le sous-courant, - on
le remarque au plus, lorsque
l’écolier bûche et fait des
mouvements, et frappe son cerveau
pour faire une quelle chose pour
promouvoir ce sous-courant -, on ne
remarque en premier vraiment pas le
courant supérieur. Mais à ce courant
supérieur appartient avant toutes
choses, ce
que je viens d'appeler le second
humain, qui dort dans l'humain
ordinaire, pendant que nous pensons,
ressentons, voulons et amenons en
l’état les fleurs de notre vie
ordinaire, à ce qui se déroule entre
la naissance et la mort, ou disons
entre la conception et la mort.
Justement ainsi que le courant de la mémoire
sous la conscience, ainsi se déroule
quelque chose de purement d’âme par
dessus la conscience, quelque chose
qui n'interfère/intervient pas
n’importe comment dans le corps dans
la vie terrestre ordinaire. Et parce
que cette vie consciente d'âme a,
j’aimerais dire, survécue, c’est
pourquoi, pour cette vie consciente
d'âme, oui pour la complète vie de
l’âme, ne suffisent pas du tout les
forces que l'humain a comme force de
croissance. Les forces qui mènent
l'humain à la naissance ne suffisent
pas. Ces forces pourraient seulement
provoquer à l’être humain ce que
nous percevons à l'organisme
dormant. A l’instant, où la
conscience intervient dans
l'organisme avec son courant
supérieur décrit, ces forces doivent
intervenir dans l'organisme, qui,
alors, dans leur somme d’ensemble,
détruisent aussi cet organisme en
tant que mort. Ces forces sont des
forces de déconstruction, sont de
telles forces qui de plus en plus
interviennent en déconstruisant, de
sorte que les forces de croissance
doivent avoir un effet équilibrant
dans le sommeil. En premier alors on
comprend [43] la vie suprasensible
de l'âme, quand on sait jusqu’où
suffit sous-sensoriellement le
purement organique.
Je ne parle pas volontiers - les auditeurs
vénérés, qui m'ont entendu plus
souvent ici, le savent -
d'expériences purement personnelles;
seulement, ce que je veux dire
maintenant d'expériences purement
personnelles est essentiellement
pendant à ce que j’ai absolument à
exposer.
J’ai volontiers la permission d’avouer que, par
le travail intérieur, je poursuis
les problèmes dont je parle
aujourd'hui, dont je parle dans mes
écrits, depuis largement plus de
trente ans, de toutes les manières
possibles sur tous les chemins qui
se donnent. Ces chemins devraient
conduire l'âme dans le domaine de la
vie spirituelle et dans le pendant
de cette vie d’esprit et d’âme avec
la vie corporelle. J'ai trouvé que
lorsque l'on est honnête et sincère
en ce qui concerne les conquêtes
scientifiques de notre époque, on
peut vraiment gagner une quantité
infinie de choses et des choses
fructueuses en se disciplinant selon
la science de la nature. [44] Sur
ces chemins, on trouve alors aussi –
tout de suite quand on va par la
science de la nature - exactement
ces questions, ces problèmes, pour
la solution desquelles la science de
la nature n'est pas suffisante. Oui,
tout de suite à partir de la pensée
de science de la nature, on obtient
d'autres résultats, d'autres
résultats d'observation sur ce qui
est en fait présent dans la science
de la nature.
Je dois dire : aux plus grandes
énigmes sur domaines de science de
la nature-science de l’esprit
appartenait de par des décennies, la
question de la nature du système
nerveux, ce système nerveux que les
psychologues de science de la
nature, des scientifiques
psychologiques de la nature du
présent, tiennent justement pour
l’organe de l’âme, duquel ils se
représentent que dans les nerfs se
produit une activité interne
similaire à d'autres activités
internes d’organes. Eh bien, de
telles activités se produisent
également dans les nerfs, mais elles
ne servent pas à la formation de
représentations, de sentiments ou de
volontés. Les processus qui se
déroulent dans le système nerveux
servent à la nourriture des nerfs,
servent la production/fabrication de
la substance nerveuse lorsqu'elle
est consommée. Ils ne servent
justement absolument pas à la vie de
l'âme; mais ils doivent être là afin
que la vie de l’âme puisse avoir
lieu. J’ai la permission d’utiliser
une comparaison que j'ai déjà
utilisée une fois ici avant.
Quand on regarde le système nerveux et le
regarde comme quelque chose qui doit
être là pour la vie de l'âme, on a
justement quelque chose comme quand
on dit : le sol doit être là afin
que je ne tombe pas dans la
profondeur quand je veux aller. Mais
quand je vais, le sol est mou, et je
laisse des traces derrière, alors
ira, faisant entièrement fausse
route, celui qui maintenant explore
dans le sol et chercher les forces
là dedans, dans le sol, que là ont
faites mes empreintes (NDT : lit : marques de pieds), à partir d’elles. Aussi peu que ces forces à partir d’elles, aussi
peu font n’importe quelles forces
internes du cerveau et du système
nerveux font les traces qui
surgissent par représenter, vouloir
et (res)sentir. Là œuvre ce qui est
d’âme qui règne dans le domaine
suprasensible. Ainsi peu, quand je
vais, j'ai quelque chose à faire
avec le sol, bien qu'il me soit
nécessaire -, ainsi peu l'âme a à
voir avec les nerfs, malgré que
certes ce système nerveux est aussi
nécessaire que m’est le sol (NDT : pour
facilité le tout RS emploie
« Fussboden » que les
lexiques donnent pour
« sol », mais qui
littéralement signifie
« Fuss »=pieds,
« Boden »=sol).
Avant que l'on puisse envisager cela, avant que
l'on vive cela comme une observation
réelle, on ne peut absolument [45]
arriver à aucune compréhension de la
véritable essence de l'âme. Ce qui
repose vraiment à la base de la vie
d’âme dans la vie nerveuse ne sont
pas les processus nutritionnels, ne
sont pas des processus organiques du
système nerveux, qui conduisent,
comme nous l'avons dit, dans une
autre direction - c'est ce que
j’aimerai maintenant décrire de plus
près. J'ai cité le personnel
précédent, afin que vous voyez que
je n’exprime pas inconsidérément un
si important, que je veux exprimer
maintenant, que c’est difficilement
conquis, ce que je dis sur la vie
nerveuse : en ce que l’humain se
vive dans ses ramifications
nerveuses; en ce que des force
organiques entrent dans les
ramifications nerveuses, il passe de
la vie dans la mort. Dans les
ramifications nerveuses de l'humain,
l'homme meurt continuellement quand
il utilise ces ramifications
nerveuses pour penser, sentir ou
vouloir. La vie organique ne se
poursuit pas comme les conditions de
croissance, mais elle meurt alors
qu'elle se ramifie dans les nerfs.
Et en ce qu’elle meurt, en ce
qu’elle devient un cadavre,
s'affame, se paralyse, se prépare la
possibilité d'un sol pour le
développement spirituel, pour le pur
suprasensible d’âme. Exactement
ainsi justement que lorsque, sous le
récipient d'une pompe à air, je
retire l'air qui y est, je crée un
vide d’air, alors l'air afflue
entièrement et s'affirme/se fait
valoir à l'intérieur, ainsi afflue
une vie d’âme dans la partie morte,
quand l'organisme envoie
perpétuellement la mort partielle
dans le système nerveux, se rend
perpétuellement mourant/mort.
C’est pourquoi, la mort, la mort partielle, est
la base de la conscience. Si on
apprend à reconnaitre que l'humain
n'a pas besoin d’un déversement de
ses forces organiques dans son corps
pour faire de ce corps le siège de
l'âme, [46] mais que l'humain est
placé dans la nécessité de placer
tout de suite des limites à son vécu
organique, de créer la mort
continuellement à son tissage
organique, continuellement retirer
cette vie organique des endroits où
les nerfs donnent l'opportunité,
alors on remarque comment la vie
d’âme suprasensible peut se déployer
dans le corps sensoriel, après
toutefois qu’elle s’est tout d’abord
construit ce corps sensoriel.
Car
c'est la même âme qui, dans le temps
de la naissance, ou nous disons de
la conception jusqu’à la mort,
pense, sent, et veut, c'est la même
âme qui est aussi là auparavant. Le
monde spirituel - je l'ai déjà
souvent exprimé ici - n'est pas en
quelque sorte dans un nid de coucou
de nuages, il est là partout où le
sensoriel est aussi; il l’imprègne;
et partout où sont des effets
sensoriels, ils sortent d’effets
suprasensibles, spirituels. Cette
âme, qui, pendant la vie, parce
qu’elle s’est fini de de former le
corps, parce qu'elle s'est
transformée en lui en un appareil de
réflexion qui lui rayonne en retour
les processus que peuvent lui venir
à la conscience, cette même âme qui
donc se façonne consciemment parce
qu'elle a dans une certaine mesure
solidifié le corps, cette même âme
vit dans le monde suprasensible
avant qu’elle vienne à la naissance,
ou disons à la conception, elle vit
dans le monde suprasensible et, dans
cette vie, elle est pendante avec le
monde suprasensible. Cette âme est
disponible, non des décennies, mais
des siècles, avant qu'elle avance
par la conception à
l'existence/l’être-là sensoriel.
Et ainsi comme pendant la vie entre la
naissance et la mort, cette âme
s’est créé son image dans le corps
et déploie sa vie à travers cette
image du corps, ainsi la vie de
l'âme déploie de l'autre côté, [47]
du monde suprasensible, à travers
ses rayons et courants les forces
qui conduisent ensemble, à travers
des générations parents, père et
mère, à nouveau père et mère une
génération supplémentaire vers le
haut et ainsi de suite, ainsi elles
conduisent les humains ensemble, que
se forment à travers les générations
ces forces, qui alors apparaissent
alors comme des forces héréditaires.
C'est correct - et en aucun cas la
doctrine/théorie de science de la
nature de l'hérédité devra être
quelque peu contestée par la science
de l’esprit - que ce que nous
héritons apparaît dans la série de
la génération sensorielle. Mais
notre âme œuvre déjà dans cette
série de la génération sensorielle.
Nous déposons dans nos ancêtres par
les effets de notre âme les forces
que nous obtenons alors héritées.
Ainsi nous formons, comme nous
formons quelque chose dans la
mémoire dans la petite croissance,
notre organisme d’ensemble à partir
du monde spirituel; et seulement le
soubassement, l'occasion pour cela
sera donnée par ce qui est dans le
courant sensoriel de l'hérédité,
dans la succession des générations.
Le corps est absolument une créature
de qui est d’âme-esprit. Tout comme
l'expérience individuelle entre la
naissance et la mort repose sur une
création de l'activité spirituelle,
ainsi repose aussi l’ensemble de la
corporéité de l'humain sur la
création de ce corporel à partir de
ce qui est de spirituel-d’âme. Mais
sera non seulement accueilli dans
tout ce courant d’évolution/de
développements, pas seulement ce que
sont des forces de croissance, pas
seulement ce que sont des forces
progressant en avant, mais aussi ce
que sont les forces qui apparaissent
alors dans la somme totale comme
mortes, qui est seulement le côté
extérieur de l'immortalité.
Car, en ce qui est d’âme-spirituel place dans
une certaine mesure le corps dans le
monde, se reflète à lui, cela
vit/expérimente [48] sa propre vie
dans le domaine du suprasensible.
Mais par ce que le courant supérieur
décrit auparavant se développe, par
cela il détruit en même temps le
corps, par cela il porte la mort
dedans. Et ainsi, comme chaque
conscience repose sur une mort
partielle, ainsi l’ensemble de la
mort n'est rien d'autre que le
retrait de ce qui est d'âme du
corporel, qui est le début d'une autre
sorte d’expérience de l'âme. Nous
savons : ainsi, comme nous formons
les représentation de souvenir pour
le temps entre la naissance et la
mort, ainsi nous formons dans le
courant suprasensible
évoqué/mentionné, dans le courant
sur-conscient, l'humain intérieur,
qui passe par les naissances et les
morts, qui est éternel.
Ce que j'ai indiqué comme l’expérience de l'âme,
l'expérience de soi-même de l'âme
dans le suprasensible, ce n'est
maintenant pas quelque peu quelque
chose que l'investigateur de
l’esprit produit, c'est quelque
chose qui comme le second humain
caractérisé, mais qui sinon sera
toujours endormi, est toujours dans
l'humain. La recherche de l’esprit
n'est rien d’autre chose que
l’amener-à-la-conscience de ce qui
est aussi perpétuel, qui est aussi
éternel dans l'humain, ainsi qu’il
puisse passer par la mort. Alors,
quand de manière suggérée/indiquée
on arrive dans la situation, de se
mouvoir avec ce qui est d’âme dans
le spirituel, tout de suite ainsi
que l'on se meut avec ses sens dans
le physique-sensible, alors on sait,
que comme humain, comme humain
spirituel-d’âme, on vit justement
ainsi dans un monde spirituel, comme
on vit à travers les sens dans un
monde physique. Et, comme regardant
sur le monde physique, on distingue
des règnes - le règne minéral, le
règne végétal, le règne animal -,
ainsi on distingue dans le monde
spirituel des règnes pleins d'êtres
qui, ascendants, deviennent de plus
en plus spirituels et spirituels,
auxquels appartient l'humain à
travers son âme [49] justement ainsi
qu’il appartient aux règnes minéral,
végétal, animal à travers son corps.
Bref, l'âme entre consciemment dans
le domaine du spirituel.
J'aimerais nommer cette façon de voir le monde,
qui apparaît de la façon
scientifique, comme je l'ai
indiquée, de préférence par les
sources - si on ne devais pas être
mal compris, je la nommerais
toujours ainsi -, selon les sources,
d'où elle fait souche pour moi-même;
je nommerais de préférence cette
façon de voir le monde le
goethéanisme, ainsi que je
nommerais, si cela ne conduisait pas
à des malentendus sur des
malentendus, le bâtiment de Dornach
dehors, qui est dédié à cette façon
de voir le monde, de préférence
Goetheanum.
Car non sur n’importe quelle
rêveries, non sur n’importe quelles
idées venant arbitrairement, mais
sur l'hypothèse saine sur laquelle
repose la façon goethéenne de voir
le monde, repose aussi c'est ce qui
est pensé par moi comme
anthroposophie. Dans sa conception
des choses de la nature, Goethe se
différenciait tout de suite par de
telles hypothèses de ce qui, après,
est apparu comme science de la
nature, certes avec un certain
droit, car on avance avec des
concepts seulement alors qu'on les
utilise purement. Mais Goethe a
formé de tels concepts de science de
la nature que ces concepts ne
reposent vraiment pas dans l’âme
comme des pierres dans l'estomac,
mais peuvent être transformés, ainsi
que l'on monte/arrive à monter dans
le domaine de ce qui est d’âme avec
ces concepts de science de la
nature. Goethe lui-même n'a pas
encore fondé de science de l’esprit;
il n'est pas arrivé à cela. Mais il
a développé sa doctrine de la
métamorphose de telle sorte qu'on a
seulement besoin de développer
conséquent l’expérience intérieure
plus loin à partir des principes
[50] dont la théorie Goethe de la
métamorphose a coulé, alors on
arrive aussi à une appréhension de
l'expérience de ce qui est vécu
d’âme-spirituel.
A quoi arrive en fait la psychologie courant le
pays ? Le philosophe très, très
significatif, comme je le crois, le
plus significatif du présent, Franz
Brentano, qui est décédé à Zurich ce
printemps, a une riche expérience de
la vie derrière lui: il était un
combattant dans ce domaine;
finalement, il a trouvé un asile à
Zurich pendant le temps de cette
guerre ; au printemps de cette
année, il est mort. Tout au long de
sa vie, il a essayé, à côté de ses
recherches approfondies dans le
domaine de la vie de l'âme, de s'en
sortir avec ce qu'on appelle penser
ou représenter, sentir et vouloir.
Ces trois concepts jouent un rôle
tout particulier dans la science de
l'âme. Maintenant, Franz Brentano
aussi n'a pas avancé plus loin qu'en
fait seulement à une division, n'est
pas arrivé où, en principe tout de
suite, dans ce qui est d’âme, pourra
en premier être vu ce qui vit là
comme ce qui est d’âme, où ce qui
est d’âme pourra même être saisi en
premier comme une chose vivante.
Quand on groupe si simplement
mécaniquement: représenter, sentir,
vouloir - on a trois classes. Pour
saisir ce qui est d’âme/psychique,
dans lequel vivent donc penser,
sentir et vouloir, en tant qu'être
vivant, on doit appréhender ce qui
est d’âme, maintenant toutefois
comme spirituel-d’âme, dans le sens
où Goethe a cherché à saisir les
éléments naturels extérieurs dans sa
théorie de la métamorphose, comme
Goethe a essayé - on aimerait
maintenant lui donner plus ou moins
droit là dedans; il ne s’agit
maintenant pas de cela, dans le
détail il a peut-être manqué, il
s’agit du principe, du méthodique -,
comme Goethe a essayé de voir dans
le pétale, ou même dans les organes
du fruit des étamines vertes [51]
transformées. Comment il a tenté de
s'expliquer tous les organes au
moyen d'une transformation
métamorphique l'un dans l'autre,
ainsi on ne doit pas purement
laisser planté l’un à côté de
l’autre penser, sentir et vouloir,
mais gagner d'eux la transition
vivante.
Là, je peux à nouveau citer les résultats
de recherche maturés de
l'anthroposophie de par des
décennies: ce que nous voulons dans
la vie ordinaire, ce que nous
appelons la volonté habituelle, ce
que nous appelons volonté, n'est pas
placé purement ainsi extérieurement
à côté du sentiment et à côté du
représenter, mais le sentir est
simplement apparu d’une métamorphose
du vouloir, se forme à partir de la
volonté, comme le pétale se forme à
partir de la feuille-tige; et le
représenter se forme à nouveau à
partir du sentiment. En fin de
compte, l'anthroposophe arrive au
résultat : ce que nous
reconnaissons comme un vouloir est,
en substance, un être jeune, encore
enfantin, qui quand il devient
vieux, se transforme au sentir, se
métamorphose et quand il est encore
plus vieux, se métamorphose en
pensées, en représentations.
Dans ce que nous expérimentons comme
représenter, est toujours de manière
mystérieuse la même essence, qui est
aussi dans le sentir et le vouloir.
Seulement nous ne vivons pas - parce
que nous expérimentons dans la vie
ordinaire ce que l'âme éprouve avec
l'aide du corps, à l'aide de
l'image, de la créature qu'elle
s'est créée elle-même -, nous
n'éprouvons pas comment tout
représenter provient du sentir. Mais
quand l'âme s’est développé ses
organes de l’esprit, alors elle vit
dans toutes les représentions un
sentir plein de secret, seulement
pas un sentir qui est lié à notre
corps, mais un sentir qui, sur le
détour par la représentation nous
conduit dehors dans les étendues du
monde de l'esprit. On éprouve/vit
alors, quand on ne sera pas [52]
[conduit dans son corporel, mais
inversement sera conduit hors dans
les étendues du monde spirituel, ce
suprasensible, dans lequel nous
sommes entre la mort et une nouvelle
naissance dans laquelle l'âme vit
avant qu’elle avance à la naissance
et après qu'elle ai passé par la
porte de la mort. Et on expérimente
alors dans un savoir supérieur,
comment les représentations
ordinaires sont dans le savoir
spirituel et d’âme, le monde
suprasensible.
La plupart des gens aimeraient toutefois
expérimenter ce monde suprasensible
selon les méthodes, selon le modèle
du sensoriel. Ils ne sont pas
contentent avec les éprouver
purement en images - comme je l'ai
indiqué dans mes écrits -, en
imaginations. Ils aimeraient les
éprouver aussi durs que la
sensualité. Seulement, comme le
corps doit d'abord mourir, afin de
devenir pur esprit, ainsi doit ce
qui est connaissance
sensorielle, en premier radier
d’elle ce qui se relie avec le
matériel, avec la matière et la
connaissance imagination doit
devenir imaginative, afin que dans
l'expérience imaginative, qui est
aussi fine que la vie de fantaisie,
mais pas aussi arbitraire, mais
intérieurement régulée
méthodiquement, afin que ce vécu
suprasensible, qui maintenant n’est
pas un rêve sera radié le
sensoriel-matériel qui appartient à
la perception sensorielle, et une
image déjà entre la naissance et la
mort sera gagné de ce qui est
réalité, lorsque l'humain entre dans
le monde suprasensible par la porte
de la mort. Tout ce qui vient du
corps est matériel dans la
connaissance; cela doit être
dépouillé/radié de la connaissance,
quand on veut conduire cette
connaissance au suprasensible.
C’est pourquoi personne ne peut espérer vraiment
reconnaître le suprasensible qui
veut le mettre si grossièrement dans
[53] l'esprit comme les spiritistes
qui aimeraient avoir des voix ou
d'autres effets matériels, pendant
qu’en fait ils sont inhibés, dans
une étrange auto-illusion, voulant
au fond se lacher au suprasensible
et s’être placé dans un sensoriel. Ce/chaque
vécu finement spirituel, chaque
vécu vraiment aussi
déguisée/habillé de connaissance
matérielle, qui doit entrer quand
on veut vivre l’humain éternel,
impérissable, avec cela se
contentent beaucoup de gens en nos
jours. Mais ce vécu
suprasensible est seulement ce qui
peut nous conduire à une
connaissance réelle de l’être de
l'âme dans le domaine du
suprasensible, comme je l'ai montré
- je pouvais seulement le montrer
esquissé - lequel nous conduit à une
vraie façon de voir sur le rapport
du corps à l'âme et à l'âme au
corps.
Comment le sentir se transforme en représenter,
ainsi aussi le vouloir. Et comment
on peut trouver mystérieusement un
sentiment dans chaque
représentation, ainsi on découvre
aussi un vouloir, qui ne nous
conduit pas dans un vouloir qui ne
mène pas dans les mouvements humains
des membres, dans l'action
sensorielle humaine, mais nous
conduit hors de la vie de
représentation dans le domaine du
monde suprasensible. Si l'on
découvre dans l'être d’âme devenu
vieux du représenter, le jeune être
de l’âme de vouloir, alors on
découvre dans ce vouloir qui sera
vécu purement spirituellement, ces
forces qui jouent par-dessus dans
cette vie terrestre de vies
terrestres précédentes, que l'humain
a vécues. Et alors, les vies
terrestres répétées seront, alors le
passage de l'âme comme être
suprasensible à travers des vies
terrestres répétées, avec des vies
reposant là entre dans le monde
purement suprasensible, devient un
véritable objet d'observation; alors
l'être humain entre dans la
connaissance suprasensible réelle.
[54]
Cette connaissance suprasensible réelle - on
pourrait penser qu’elle serait
seulement là pour la satisfaction de
la connaissance humaine. Laissez-moi
très brièvement, pour conclusion,
indiquer seulement avec peu de mots
que ce n'est pas le cas.
De ce que l'on pourrait croire que seule la faim
de connaissance humaine, le besoin
de connaissances pourraient être
satisfaits, cela a sa profonde
signification pratique. Certes, on a
donc, dans le développement de
l'humanité, à faire avec un progrès.
La façon de voir le monde
copernicienne, la science moderne de
la nature sont venues en premier
après que l'humanité ait traversée
d'autres étapes. Ainsi, la science
de l’esprit orientée
anthroposophiquement, comme elle est
pensée ici, se manifestera
seulement, comme à la fin du Moyen
Âge, l'envie est apparue l'envie de
regarder l’édifice de l’univers
d'une manière différente qu’au Moyen
Âge, lorsque l’envie de reconnaitre
le suprasensible deviendra assez
forte dans les humains. Beaucoup
d’humains qui savent qu'il y a un
monde suprasensible, croient encore
que les humains ne sont pas encore
assez mûrs aujourd'hui à développer
ces forces libres de connaissance, à
déployer l’humain endormi. Le
contraire est le cas ! L'humain a
aujourd'hui soif, dans ses
profondeurs d'âme, d’un savoir du
suprasensible. Il s'étourdit
seulement, comme je l'ai dit lors de
l'ouverture de la conférence.
Mais son anesthésie ne durera pas longtemps,
aussi pour d'autres raisons. On peut
connaître la nature sans qu’on
grimpe à des lois qui expliquent la
vie de l'âme, oui on peut même dire
que l’on connaitra la nature de plus
en plus purement, d’autant plus que,
lors de la formation des lois de la
nature, on se tiendra loin de toute
interférence d'un qui est
d’âme-spirituel. Les lois de la
nature seront d’autant plus adaptées
pour leur champ, [55] qu’elle elles
seront moins perturbées par des lois
qui se rapportent seulement à ce qui
est d’âme-spirituel. Cela doit être
dit. Mais aussitôt qu’il s’agit de
comprendre la vie humaine dans son
intégralité, comprendre ainsi que
notre compréhension peut intervenir
dans le développement de cette vie
humaine dès que nous nous
intéressons à la compréhension de la
cohabitation sociale, politique et
sociétale, aussitôt qu’il s'agit
seulement de trouver un rapport
approprié d’humain à humain, alors
une autre est nécessaire, alors les
formes de pensée qui sont formées
par le modèle de la science de la
nature ne suffisent pas.
O, l'humanité n'a que trop d'habitude de
penser à toute la vie selon ces
formes de pensée, selon lesquelles
les processus naturels, les
processus conformes à la nature,
sont pensés. Et ainsi on s’est
aussi, j’aimerais dire,
instinctivement retrouvé à penser la
vie sociale, la coexistence
politique des humains ainsi et auusi
à la façonner comme l'esprit
façonne, qui justement s’habitue
seulement à penser des lois
naturelles. Toujours de plus en
plus, cela s'est développé au cours
des quatre derniers siècles jusqu’à
notre époque. Comme c’est tout de
suite correct pour la science de la
nature d'exclure l'esprit pour
purifier son champ, ainsi c’est tout
à fait insuffisant pour la vie en
commun humaine, pour tout ce qui est
pendant avec société, avec science
sociale, de façonner des formes de
pensée, qui sont seulement tirées de
la science de la nature. Il n'est
pas possible de faire face à la
manière dont les êtres humains
doivent vivre ensemble de par la
terre si l'on veut façonner cette
coexistence selon les idéaux
politiques, sociaux et sociétaux,
qui sont faits selon le modèle de
lois faites selon la science de la
nature. [56]
Un exemple pour beaucoup : lorsque cette guerre
tragique s'est produite, on pouvait
entendre de beaucoup de côtés, tout
de suite de gens qui ont bénéficié
d'expériences concernant les lois de
la coexistence humaine – maintenant
oui, on l'a entendu plusieurs fois
-: cette guerre ne peut durer plus
d'un maximum de quatre à cinq mois.
– En tout sérieux, les humains ont
déclaré cela en tout sérieux de
leurs pensées qu'ils se sont
développées de la discipline de la
formation en science de la nature,
qui est aussi disponible chez celui
qui n'est pas un scientifique de la
nature. C'était précisément les
«plus compétents» qui avaient parlés
ainsi. Comment de manière triste la
réalité a réfuté ces représentations
! Personne qui voit à travers le
monde par la science de l’esprit ne
peut s’adonner à de telles erreurs,
pour la simple raison qu'il sait
quelle est la différence entre les
représentations éloignées de la
réalité et les représentations
proches de la réalité, imprégnant la
réalité.
Ce qui remplit nos âmes en tant que
science de l’esprit, comme
anthroposophie, cela nous rapproche
de la réalité, cela nous place dans
la pleine, entière réalité. Une
science sociale, une science de la
coexistence humaine, qui a
réellement grandi à cette
coexistence des humains de par le
monde entier, qui ne devrait pas
apporter des instincts, des
impulsions dans les humains qui se
déchargent ainsi comme se déchargent
les événements terribles,
catastrophiques d'aujourd'hui - une
telle science sociale, une telle
science de la société peut seulement
grandir à partir des
présuppositions/hypothèses que donne
la science de l’esprit, la science
de l’esprit anthroposophiquement
orientée. Car elle seule n'a pas à
faire avec une partie de la vie,
mais [57] a à faire avec la vie
toute pleine; qui seule peut
produire des représentations et des
concepts qui grandissent à la
réalité.
Et quand les êtres humains ne se sentent pas à
l'aise de construire leur pensée
sociale sur le terrain de la science
de l’esprit orientée selon
l’anthroposophie, - c'est ma plus
intime conviction -, ainsi
l'humanité ne sortira pas des
calamités qui se déchargent
tellement aujourd'hui. Je sais
apprécier ce qui provient de gens
qui se disent aujourd'hui pacifistes
ou semblables, qui sont
enthousiastes à l'égard de toutes
sortes de mouvements de paix. Mais
ces choses ne peuvent être décidées
par de simples commandements, ne
peuvent être décidées en décrétant
que cela ou ceci doit être. On peut
bien être d'accord avec ce qui doit
être. Mais quand on apporte
seulement les commandements,
seulement les lois de la pensée
ordinaire, c'est comme si on disait
au poêle qui se trouve là : cher
poêle, il est de ton devoir de
chauffer la pièce; donc réchauffe
joliment la pièce. - Il ne chauffera
pas la pièce sans qu’on y mette du
bois, et allume le feu, bien que ce
serait soit très agréable de nos
jours. Mais ce ne peut justement pas
être, mais on doit charger le poêle
avec du bois et allumer le feu.
Justement aussi peu suffisent toutes
les idées régulières ordinaires sur
le maintien de la paix et ainsi de
suite. Ce qui est en cause ici,
c'est que l'on ne dise pas purement:
« Humains, aimez-vous les uns les
autres », mais qu’on amène, parler
par comparaison, du carburant aux
âmes des humains. Mais cela, ce sont
des concepts qui proviennent de
l'appréhension vivante de la vie de
l’esprit. Car l'âme humaine
n’appartient pas seulement au
matériel, elle appartient à la vie
spirituelle. [58] Dans de nombreux
cas, on ne comprend pas du tout
encore aujourd’hui ce que cela
signifie que cette âme humaine
appartient au domaine du
suprasensible. On croit généralement
que les lois qui sont développées
aujourd'hui se tiendraient déjà dans
le domaine du suprasensible. On ne
fait pas cela.
Tout de suite dans les domaines de la science
sérieuse, il est souvent admis
aujourd'hui de reconnaître qu'il est
également important d'examiner non
seulement ce que les préjugés
scientifiques ont montrés au cours
des dernières décennies, mais
aussi que d’autres concepts,
d'autres représentations sont
nécessaires.
Dans les derniers temps, nous avons quand même
assisté à l’étrange spectacle que
l'un des disciples les plus fidèles
de Haeckel, Oscar Hertwig, célèbre
physiologiste, biologiste, a écrit
un livre dans lequel, même s'il
était l'un des disciples les plus
fidèles de Haeckel, prend congé de
toute l'externalité de la théorie de
Darwin, de cette théorie qui,
seulement par une simple somme de
hasards, veut expliquer le devenir,
qui ne veut pas, que des forces
interfèrent dans ce devenir, qui ne
peuvent être reconnues par une pure
observation extérieure. Ainsi on a
vécu le fait étrange qu'Oscar
Hertwig a écrit, dans les derniers
temps, un livre significatif:
« Le devenir des organismes.
Une réfutation de la théorie du
hasard de Darwin ». Et dans ce
livre, dans lequel la science
sérieuse elle-même cherche à sortir
du pendre aux purs matériel, cherche
à monter dans le spirituel, Oscar
Hertwig conclut ses remarques de la
manière suivante à partir de ces
considérations - et c'est le
descriptif que vous me permettez de
mener à la conclusion :
[60]
« L'interprétation de la doctrine de
Darwin, qui est si ambiguë avec son
indétermination, a également permis
une utilisation très polyvalente
dans d'autres domaines de la vie
économique, sociale et politique.
D’elle, chacun d'eux, comme d'un
oracle delphique, selon ce qu’il
souhaite, pourrait tirer ses
application utiles aux questions
sociales, politiques, hygiéniques,
médicales et autres, et confirmer
ses affirmations à la science de la
biologie darwinienne, avec ses
inaltérables lois naturelles. Mais
si maintenant ces lois présumées ne
sont pas telles » - ce qu’Oscar
Hertwig croit avoir prouvé -
« leur application utile sur
d’autres domaines ne pourraient-elle
pas aussi
comporter des dangers sociaux ? On
ne croit quand même pas que la
société humaine puisse passer un
demi-siècle à parler de la lutte
implacable pour l'existence, de la
sélection de ce qui convient, de
l'utilité, de la détermination, de
la perfection de la race, etc., dans
leur transfert dans les domaines les
plus divers, comme le pain
quotidien, sans être plus
profondément et profondément
influencée dans l'ensemble de sa
formation d’idées. La preuve de
l'affirmation ne serait pas
difficile à tirer de nombreux
phénomènes des temps modernes. Pour
cette raison, la décision sur la
vérité et l'erreur du darwinisme
s'étend bien au-delà du cadre de la
science biologique ».
On voit là, comment voit un scientifique de
la nature : ce que les humains
pensent et ce qui passe de leurs
pensées dans leurs impulsions,
prépare et forme ce qui se décharge
dans la réalité extérieure; aussi
dans le domaine social, est
spirituel le créateur du matériel.
[60] Et lorsque le matériel se
présente sous une forme telle qu’à
présent, alors, alors d'autres
raisons, devront être recherchées
dans le spirituel que celles qui
sont recherchées par celui qui
s’éduque avec ses concepts sur le
social seulement d’après le modèle
des sciences de la nature. Une
science de l’esprit qui est basée
sur l'occultisme pourra agir
différemment sur la vie sociale;
elle ne parlera pas seulement d'une
«lutte pour l'existence» implacable,
mais elle verra ce qui se place
comme spirituel dans ce qui se passe
dans le naturel seulement comme une
lutte pour l'existence; elle ne
regardera pas purement l’être-là
d’après l'extérieur, mais d’après ce
que l'esprit a déversé dedans, ne
jugera pas seulement le déroulement
de l’évolution d’après ce qui à
mesure de but, mais aussi d’après ce
qui sera éthiquement précieux dans
le cours de l'opportunité; elle ne
parlera pas seulement de la
perfection par la race, mais de
l'esprit créateur qui s'écoule dans
le flux du développement, et se crée
le choix de la race seulement tout
comme l'âme crée son propre corps.
Elle cherchera les lois
fondamentales pour les lois sociales
dans l'esprit.
Là nous pouvons déjà voir que la science de
l’esprit, la science de l’esprit
orientée anthroposophiquement, n'est
pas une simple satisfaction de la
connaissance, mais quelque chose qui
est intimement lié au besoin
pratique, avec tout le déroulement
de la vie. Et le futur exigera ces
fondements de pensée précisément
pour promouvoir la vie pratique, qui
peut seulement découler de la
science de l’esprit.
Pourquoi les gens aujourd'hui refusent-ils si
souvent d'absorber la science de
l’esprit dans leur âme ? C'est
précisément de ce qui a été dit ce
soir [61] que nous pouvons répondre
à cette question. Ce soir nous a
occupé comment la science de
l’esprit poursuit l'énigme de
l'immortalité. Seule la mort nous
sépare de cette immortalité. Et nous
avons donc vu : tout de suite au
cours de la vie, nous devons
reconnaître la constante
intervention de la mort. Dans
l'Antiquité, quand on a parlé d’une
autre façon, mais quand même de la
connaissance du monde spirituel, on
a toujours dit que celui qui entre
dans le monde spirituel doit vivre
la mort symboliquement. -
Maintenant, c'est peut-être une
expression radicale, mais c'est
vrai. Entre notre monde des sens et
la raison analytique qui décompose
l'observation des sens, et le monde,
dans lequel l'immortalité est, ne
repose pas un monde de la
croissance, pas un monde de la
floraison, pas un monde de la
prospérité; mais là, entre, repose
la mort. Et on doit regarder la mort
des yeux, les forces de
déconstruction, qui agissent contre
les forces que tout de suite la
science de la nature regarde, les
forces de la naissance, de la
croissance. Cela amène dans le
domaine de la connaissance quelque
chose de semblable, qui est la peur
de la mort dans le domaine de la vie
extérieure. On peut déjà parler
d'une connaissance-peur de la mort,
du fait que les humains n'ont pas le
courage de pénétrer dans le domaine
par lequel on doit passer, si l'on
veut entrer dans le suprasensible.
Les humains reculent d’effroi. Ils
ne le savent pas. Ils s'inquiètent
de toutes sortes de théories et de
préjugés sur les «limites de la
connaissance», sur une quelque
signification matérielle de la vie.
Ils prétendent plutôt qu'ils entrent
hardiment par cette porte par
laquelle on peut seul sortir du
monde sensoriel dans le monde
suprasensible. [62] La porte,
cependant, est celle par laquelle on
doit reconnaître l'essence de la
mort et tout ce qui est apparenté à
la mort. Car c’est vrai: l'harmonie
satisfaisant l'âme intérieure,
l'homme la trouvera seulement s'il
peut absorber dans son âme les
secrets de l'immortalité.
Mais au fruit de la connaissance, qui se laisse
apprécier comme immortalité, on peut
seulement pénétrer en apprivoisant
le sol de la mort et de l’apparenté
à la mort. Mais on n’a pas la
permission de s’effrayer de cela.
Dans la mesure où les humains dans
le domaine de la connaissance
surmontent cette peur de
connaissance de la mort, apparaîtra
une science de l'immortel, une
science du suprasensible.
Demain, je parlerai de la façon dont cette
science du suprasensible, la science
de l’esprit anthroposophiquement
orientée, ne dérange personne dans
sa confession religieuse.
J'espère que je ne vous entretiendrai pas si
longtemps demain; mais l’exposé
posant fondement d’aujourd’hui ne
pouvait pas être plus court.
[63]
|
Sie
werden immer wieder und wieder
hören, wenn von Anthroposophie die
Rede ist - in dem Sinne, wie sie
hier auch wiederum in diesem Vortrag
als Erkenntnis des
geistigen Lebens des Menschen
gemeint ist -, daß sie entspringe
aus den träumerischen, den
phantastischen Einfällen einzelner
Persönlichkeiten. So wenigstens
urteilen viele Menschen, welche sich
für kompetent zu einem solchen
Urteile halten. Nun muß man aber
allerdings von vornherein sagen, daß
sich diese anthroposophische
Geisteserkenntnis erstrecken will
über ein Forschungsfeld, das die
tiefsten, die bedeutungsvollsten
Interessen des menschlichen inneren
Lebens überhaupt enthält. Daher sind
allerdings auch zu allen Zeiten,
auch in der neueren Zeit, in der
solche Bestrebungen von den
glänzenden Fortschritten der
Naturwissenschaft verdunkelt worden
sind, immer wieder und wiederum
Versuche gemacht worden, vereinzelte
- können wir fast sagen - Versuche
gemacht worden, dieses Feld zu
bebauen. Aber gesagt werden muß, daß
es zumeist gerade in der neueren
Zeit nur Lichtblitze waren, welche
auf dieses Feld geworfen worden sind
bei dieser oder jener hervorragenden
Persönlichkeit, die sich mit
Nachdenken über das menschliche
Geistesleben befaßte, Lichtblitze,
von denen man immer die Empfindung
hat, sie kommen aus ganz anderen
Quellen des menschlichen Wesens heraus als die Erkenntnisse, die sich auf
die äußere Natur, auf das Feld der
äußeren sinnlichen Wahrnehmung
beziehen.
Zu
verwundern ist es nicht, daß etwas
wie ein unbewußter
Erkenntnisinstinkt die Menschen
immer wieder und wiederum dazu
zwingt, dieses Feld durch solche
Lichtblitze zu erhellen, denn auf
diesem Felde liegen die
bedeutungsvollsten Seelenfragen,
Seelenrätsel, jene Seelenrätsel,
denen sich der Mensch immer wieder
und wiederum gegenübergestellt sehen
muß mit seinem ganzen Empfindungs-,
mit seinem ganzen Gefühls-, auch
Vorstellungs- und Willensleben. Und
fühlen muß der Mensch: Wenn er keine
Stellung zu diesen Fragen gewinnt,
dann hat das eine Wirkung auf seine
Seele, die man vergleichen kann auf
dem leiblichen Gebiete mit einer Art
Erkrankung. Das Seelenleben verödet;
es fühlt sich von allerlei - man
mochte das alte gute Wort «Sucht»
gebrauchen -, von allerlei Suchten
durchweht, wenn die Zweifel, die
Ungewißheiten auftauchen, die
auftauchen können gegenüber diesen
Fragen.
In
der neueren Zeit allerdings - man
hat es ja gesehen durch viele Jahre
hindurch - haben die Menschen wenig
Stillung des Erkenntnishungers, der
aus solchen Impulsen hervorgeht,
gesucht durch das, was man geistige
Nahrung nennen könnte. Wer kennt ihn
nicht, jenen Zug derjenigen, die
Geld genug dazu hatten, nach den
verschiedensten Sanatorien der Welt
- die traurige Zeit der Gegenwart
hat vielen die Gelegenheit dazu
allerdings genommen-, jenen Zug nach
den Sanatorien, wo eigentlich doch
für viele, viele, allzu viele,
nichts anderes gelöscht werden
sollte als jene Erkenntnissehnsucht,
über die man sich eigentlich im
gewöhnlichen Leben der Gegenwart so
gerne hinwegbetäuben möchte, die man
gar so gerne durch etwas ganz
anderes als geistige Mittel
befriedigen möchte. Was die Menschen
in Sanatorien und ähnlichen
Anstalten gesucht haben, waren ja
doch im Grunde genommen nur
Anregungen, bei denen sie sozusagen
mit ihrer Seele nicht dabeizusein
brauchten und die entgegenkommen
sollten jenen geheimnisvollen
Sehnsuchten, von denen ich eben
gesprochen habe und die man nicht
geneigt ist, auf geistige Weise zu
befriedigen.
Immer
wieder und wiederum taucht, wenn ich
über solche Fragen nachdenken muß,
jenes Bild vor meiner Seele auf, das
sich einmal vor mich hinstellte vor
Jahren, als ich - wirklich nicht zur
Erholung oder Gesundung, sondern um
jemanden zu besuchen — in einem
Sanatorium war gerade zu einer Zeit,
wo man sozusagen Revue passieren
lassen konnte die verschiedenen
Insassen und wo ich nachher durch
das Gespräch mit einzelnen, das
Ansehen einzelner darauf kam, daß
derjenige, der am meisten
Auffrischung und Gesundung seines
Nervensystems gebraucht hätte,
eigentlich der dirigierende Arzt
war. Die anderen alle hätten viel
weniger Auffrischung ihres
Nervensystems gebraucht als der
dirigierende Arzt.
Auf
dieses Feld nun, auf das hiermit
gedeutet wird, haben einzelne
Menschen, die sich intensiver
befaßten mit Fragen des geistigen
Lebens, wie ich sagte, einzelne
Lichtblitze fallen lassen, die ihnen
aufgegangen sind aus den Tiefen
ihrer Seelen. Dabei hat sich immer
eines herausgestellt, das, ich
möchte sagen, wie ein roter Faden
sich auch heute durch die
Betrachtungen dieses Abends ziehen
wird; es hat sich herausgestellt,
daß in dem Menschen, wie er so mit
seinem gewöhnlichen Leben heute
durch die Welt geht, eigentlich ein
anderer Mensch schlaft, in
Wirklichkeit schläft und ruht, ein
Mensch, der durch die Verhältnisse
des gewöhnlichen Lebens eigentlich
nicht wahrgenommen wird, weil er
leiser in dem gewöhnlichen Menschen
schläft, als Traumesvorstellungen in
ihm vorhanden sind, die
auch kommen und verschwinden.
Aber
eines ist gerade geistvollen
Menschen immer aufgefallen, wenn sie
darauf gekommen sind, wie ein
solcher, im Grunde schlafender
zweiter Mensch im gewöhnlichen
Menschen ruht: Sie konnten den
Gedanken dieses schlafenden
Menschen, dieses unbemerkten zweiten
Menschen, nicht fassen, ohne ihn in
irgendeiner Weise zusammenzubringen
mit dem, was wir innerhalb der
Verhältnisse unseres Lebens den Tod
nennen müssen. Und wirklich mehr
oder weniger instinktiv ging es der
einen oder anderen Persönlichkeit
auf, daß ebenso, wie die
Erscheinungen des äußeren
sinnenfälligen Naturlebens
zusammenhängen mit den Gesetzen des
Daseins, die man finden kann durch
die Beobachtung des
Wachstums, der Geburt, des
Hervorgehens von Wesen aus anderen
und so weiter, daß ebenso dieser
zweite, im ersten schlafende Mensch
innig zusammenhängt mit dem, was man
den Tod nennen muß im Verhältnisse
unseres Lebens, mit dem Vergehen.
Und man merkt, daß es für
Erkenntnismenschen ein großer,
bedeutungsvoller Augenblick ist,
wenn sie gewissermaßen den höheren
Menschen im Menschen nicht mit dem
Wachsenden, Gedeihenden in
Zusammenhang denken müssen, sondern
gerade mit den Kräften, die sich
nach dem Tode zu bewegen.
Eine
derjenigen Persönlichkeiten, denen
dieser Zusammenhang, ich möchte
sagen, in besonders erhellendem
Licht vor die
Seele getreten ist, ist der
Philosoph und Psychologe Fortlage.
Ich will ausgehen von einer
bedeutungsvollen Äußerung, die er
1869 getan hat im Verlaufe von acht
psychologischen Vorträgen, Vorträgen
über Seelenkunde, die er gehalten
hat. In diesen Vorträgen findet sich
die folgende, ganz bedeutungsvolle
Stelle:
«Wenn
wir uns lebendige
Wesen nennen und so uns eine
Eigenschaft beilegen, die wir mit
Tieren und Pflanzen teilen, so
verstehen wir unter dem lebendigen
Zustand notwendig etwas, das uns nie
verläßt und sowohl im Schlaf als im
Wachen stets in uns fortdauert. Dies
ist das vegetative Leben der
Ernährung unseres Organismus, ein
unbewußtes Leben, ein Leben des
Schlafs. Das Gehirn macht hier
dadurch eine Ausnahme, daß dieses
Leben der Ernährung, dieses
Schlafleben, bei ihm in den Pausen
des Wachens überwogen wird von dem
Leben der Verzehrung. In diesen
Pausen steht das Gehirn einer
überwiegenden Verzehrung
preisgegeben und gerät folglich in
einen Zustand, welcher, wenn er sich
auf die übrigen Organe mit
erstreckte, die absolute Entkräftung
des Leibes oder den Tod zuwege
bringen würde.»
Und
dann, nachdem Fortlage zu dieser
merkwürdigen Äußerung gekommen ist,
setzt er diese Betrachtung fort in
den folgenden, ich möchte sagen,
tiefgründigen Worten:
«Das
Bewußtsein ist ein kleiner und
partieller Tod, der Tod ist ein
großes und totales Bewußtsein, ein
Erwachen des ganzen Wesens in
seinen innersten Tiefen.»
Man
sieht, durch einen solchen
Lichtblitz, aus den Tiefen der
menschlichen Seele kommend, erhellt
sich für Fortlage der Zusammenhang
zwischen dem, was man Tod nennen
kann, und dem, was unser Bewußtsein
ist, was uns während unseres wachen
Lebens immer begleitet und im Grunde
genommen eigentlich zum Menschen
macht. Fortlage kommt zu einer Idee
von der Verwandtschaft des Todes und
des Bewußtseins, indem er sich
klarmacht, daß das, was auf einmal
im Augenblicke des Todes den
Menschen ergreift, das, was auf
einmal im Tode verzehrend für die
menschliche Leiblichkeit wirkt, im
Kleinen, in fortwährenden kleinen
Mengen, könnte man sagen, dann
wirkt, wenn wir diese Blüte unseres
seelischen Daseins, das Bewußtsein
wahrend unseres wachen Lebens,
entfalten. Jeder bewußte Akt ist im
Kleinen dasselbe, was wie eine große
Summe der Tod ist. So daß für
Fortlage der wirkliche Tod, wenn er
eintritt, das Auftauchen eines
umfassenden Bewußtseins ist, das den
Menschen hineinversetzt in eine
übersinnliche Welt, während er, wenn
er als Seele zwischen Geburt und Tod
den physischen Leib zu seinem Leben
braucht, in die sinnliche Welt
hineinversetzt ist.
Fortlage
hat viel über Seelenkunde
geschrieben, viele Bände; solche
Lichtblitze, sie tauchen nur ab und
zu in seinen Schriften auf. Der
übrige Inhalt seiner Schriften
beschäftigt sich auch nur mit dem,
was man so gewöhnlich heute in den
Seelenkunden der Psychologie findet:
mit der Vergesellschaftung der
Vorstellungen, dem Ablauf der
Vorstellungen, dem Auftauchen von
Trieben und so weiter, kurz, mit all
denjenigen Fragen, an die man sich
heute einzig und allein in der
Seelenkunde heranwagt und die weit
abstehen von dem, was eigentlich den
Menschen, den vollen, ganzen
Menschen interessiert an der
Seelenkunde, weit abliegen von den
zwei Hauptfragen: von der Frage nach
der menschlichen Freiheit und der
Frage nach der menschlichen
Unsterblichkeit.
Mit
der letzteren Frage werden es
hauptsächlich die Betrachtungen des
heutigen Abends zu tun haben,
während in einigen Wochen hier von
mir ein Vortrag gehalten werden
soll, der dann auf die Frage der
Freiheit von demselben
Gesichtspunkte aus eingehen wird.
Wenn
nun auch Fortlage in dem breiten
Umfang seiner psychologischen
Forschung, seiner Seelenkunde, sich
nur mit den untergeordneten Fragen
befaßt, und so, daß ihn diese Art
der Betätigung nicht zu den höchsten
Fragen führen kann, immerhin finden
sich bei ihm solche Lichtblitze.
Aber auch dafür wurde er getadelt.
Eduard von Hartmann — diejenigen
verehrten Zuhörer, die frühere
Vorträge von mir gehört haben,
wissen, daß ich diesen Philosophen
durchaus nicht unterschätze —,
Eduard von Hartmann hat Fortlage
scharf getadelt, daß er die Bahn der
Wissenschaft verlassen habe in einem
Moment, wo er einen solchen
Zusammenhang in die strenge
Wissenschaft hineinbringt, wie der
ist zwischen dem menschlichen
Bewußtsein und dem Tode.
Nun
kann man sagen: Nicht allein
Fortlage - derjenige weiß es, der
sich in einem größeren Umfange mit
der geisteswissenschaftlichen
Literatur bekanntgemacht hat —,
nicht allein Fortlage, viele
Persönlichkeiten haben in einzelnen
solchen Lichtblitzen etwas von
Erkenntnis herausgebracht aus ihrer
Seele, das sich bezieht auf diesen
charakterisierten zweiten, im
sinnlichen Menschen schlafenden
Menschen. Aber es sind - gerade in
der neueren Zeit - vereinzelte
Lichtblitze geblieben.
Anthroposophie
hat
nun keine andere Aufgabe, als
dasjenige, was sonst wie instinktiv
in einzelnen Lichtblitzen wie eine
Offenbarung höherer Erkenntnis aus
den Tiefen der menschlichen Seele
heraufgeklungen ist, ich möchte
sagen, zu systematisieren, zu
regeln, methodisch zu machen, so daß
dasjenige, was dadurch entsteht,
sich als eine vollgültige
Wissenschaft neben die so herrliche
Naturwissenschaft der neueren Zeit
hinstellen kann. Dazu ist allerdings
notwendig, daß derjenige, welcher
sich ein Urteil bilden will über
diese Anthroposophie oder
Geisteswissenschaft, mancherlei
Vorurteile abstreift, Vorurteile,
von denen man nicht einmal sagen
kann, daß viele Menschen, die sie
haben, deshalb zu tadeln sind,
Vorurteile, die aus gewissen
Vorzügen der Wissenschaft der
Gegenwart heraus gerade leicht
erklärlich sind.
Ich
mußte ja sagen: Der Mensch, um den
es sich eigentlich handelt, wenn
Betrachtungen der
Geisteswissenschaft in Betracht
kommen, ist etwas wie Schlafendes in
dem gewöhnlich wachenden Menschen.
Daraus aber ist erklärlich, daß
alles, was sich auf diesen zweiten,
den im wachenden Menschen
schlafenden Menschen bezieht,
zunächst überhaupt so verläuft, daß
man es nicht merkt, verläuft wie ein
unter den Strömen des gewöhnlichen
Bewußtseins verlaufender anderer
Strom, der aber übertönt,
überleuchtet wird von dem, womit man
das Bewußtsein ausfüllt nach der
Sinneserfahrung, nach den
Bedürfnissen des persönlichen
Lebens. Und wenn in diesem
gewöhnlichen Leben ab und zu solche
Lichtblitze herauftauchen, dann
verschwinden sie schneller als ein
Traum. Kein Wunder daher, daß die
meisten Menschen schon einmal nach
dem durchaus berechtigten Urteil der
heutigen Zeit sich sagen: Ja, was da
heraufkommt aus der Seele und
Aufschluß geben will, eine
Offenbarung bilden will über diesen
leise klingenden, leise leuchtenden
schlafenden Menschen, das macht,
wenn es auftritt bei denen, die sich
Geistesforscher nennen, den Eindruck
des Traumhaften, des Phantastischen, es macht den Eindruck von Phantasiegebilden,
was an Vorstellungen über diesen
Menschen vorgebracht wird. Und auf
solche Phantasiegebilde will sich ja
die Gegenwart nicht einlassen. Da
ist sie gleich fertig mit dem
Urteil: Ach was, das ist etwas, was
aus der Phantasie des einzelnen
entsprungen ist, was ein Träumer
geprägt hat!
Ja,
etwas anderes könnte aber richtig
sein. Wie wäre es, wenn es richtig
wäre, daß man über das, was im
Menschenwesen über Geburt und Tod
hinaus lebt, was gegenüber dem
Vergänglichen das Ewige der
Menschennatur ist, wenn man über
dieses zunächst nur so schwache
Vorstellungen, so, ich möchte sagen,
abgetönte Vorstellungen bekommen
könnte, wie sie im Traum vorhanden
sind? Wenn das so wäre, dann müßte
man entweder auf jede Erkenntnis des
Ewigen im Menschen verzichten, wenn
man nicht zu Vorstellungen seine
Zuflucht nehmen wollte, die mit dem
Charakter auftreten, mit dem sonst
die Phantasie oder der Traum
auftreten, oder man muß schon einmal
das, was man gewöhnt ist, an
logischer Disziplin, an methodischem
Forschungssinn in den Vorstellungen
zu haben, die auf die Sinneswelt
gehen, hineintragen in diese Welt,
die einem sonst traumhaft vorkommt.
Und man muß durch gewisse Mittel,
innere Seelenmittel, durch Erregung
gewisser innerer Seelenkräfte die
Vorstellungen heraufheben, damit sie
nicht bloß traumhaft vorbeihuschen,
sondern die Deutlichkeit, die
Eindrucksfähigkeit erhalten, welche
die Vorstellungen des gewöhnlichen
Lebens, des gewöhnlichen Wachlebens,
des gewöhnlichen Bewußtseins haben.
Kann
man dieses? Es ist heute schwer,
einem Menschen klarzumachen, daß man
es sogar in echt wissenschaftlichem
Sinne kann, weil heute
Naturwissenschaft als die einzige
Wissenschaft gilt, die eine streng
begründete Methodik hat. Und wenn
man andere Wissenschaften
unterscheidet, so läßt man sie
eigentlich nur insoferne gelten, als
sie nach dem Muster der
Naturwissenschaft methodisch
begründet sind. Man hat für gewisse
Gebiete durchaus Recht, und man muß
sogar noch mehr sagen. Man muß
sagen: Was die Naturwissenschaft in
der neueren Zeit heraufgebracht hat
an Vorstellungen, zeigte, daß sie so
sein müssen, wenn sie das Gebiet
beherrschen wollen, das ihnen
zugewiesen ist. Man muß aber auch
sagen, daß man mit ihnen sich dem
ewigen Leben des Menschen nicht
nähern kann. Diese Vorstellungen
können gar nicht gleich geeignet
sein, die Rätsel der Natur zu lösen
und die Rätsel der menschlichen
Seele zu lösen. Zu dem letzteren muß
etwas ganz anderes eintreten. Wie
vielerlei Wege, wie vielerlei Mittel
angewendet werden müssen, um die
Seele so stark zu machen, so
innerlich zu erkraften, daß sie
Vorstellungen, die sonst wie
schlafend unten im Bewußtsein ruhen,
heraufholen kann und auf sie die
strenge Disziplin und Methodik des
Denkens anwenden kann, ich habe
darüber in den verschiedenen
Schriften, namentlich in meinem
Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse
der höheren Welten?» gesprochen.
Heute will ich wiederum, wie ich es
in früheren Vorträgen hier getan
habe, einige Gesichtspunkte aus
diesen Schriften herausheben. Den
ausführlichen Weg, den die
Menschenseele einzuschlagen hat, um
durch innerliche Erkraftung wirklich
dahin zu kommen, hineinzusehen in
die geistige Welt, wie man mit sinnlichen Augen hineinsieht in die physische Welt,
diesen ausführlichen Weg muß man in
den genannten Schriften suchen;
allein ich will heute einige
Gesichtspunkte besonders
hervorheben.
Man
bekommt keine Vorstellung von dem,
wie eigentlich der Geistesforscher
vorgehen muß, was er eigentlich tun
muß, um mit seiner Seele
hineinzuschauen in die geistige
Welt, wenn man sich nicht klarmacht,
was man erleben kann als voller,
ganzer Mensch, mit den
entsprechenden Erkenntnissehnsuchten
und Erkenntnisbedürfnissen
ausgestattet, an gewissen Grenzorten
des Erkennens, zu denen einen gerade
die moderne Naturwissenschaft führt.
Diese
moderne Naturwissenschaft gibt dem,
der sich ihr widmet, nicht nur
Aufschlüsse, die niemand mehr
bewundern kann als der
Geistesforscher selbst, über den
äußeren Naturverlauf, über
mancherlei, was auch einzuschlagen
hat in das praktische Leben, sondern
diese Naturwissenschaft gibt dem,
der sich ihr von gewissen
Gesichtspunkten aus hingebungsvoll
widmet, eine innere Erziehung des
menschlichen Seelenlebens. Und mehr
als man dazu in früheren Stadien
naturwissenschaftlichen Erkennens in
der Lage war, ist man heute
erkenntnismäßig eigentlich gerade
durch die Naturwissenschaft zur
Geistesforschung vorbereitet. Man
soll sich nur nicht einengen lassen
durch das, was die Naturwissenschaft
auf ihrem eigenen Gebiete über die
Außenwelt zu sagen hat. Man soll
sich vielmehr aufschwingen können zu
einer inneren Disziplinierung, zu
einer inneren Zucht des seelischen
Lebens durch die Art und Weise, wie
man an der Natur forscht. Die
Vorstellungen, die die
Naturwissenschaft selbst liefert,
können nur Aufschluß geben über die
äußere Natur; ihrem Inhalte nach
werden sie nichts sagen über das
geistige Leben. Aber indem man sie
gebraucht, indem man sie gerade
hingebungsvoll gebraucht bei der
Naturforschung, bei der
Naturerkenntnis, erziehen sie, ich
möchte sagen, nebenbei in demjenigen
Menschen, der in der Lage ist
achtzugeben auf das, was in ihm da
vorgeht, gewisse innere
Lebensverhältnisse, die ihn dahin
bringen, einen Begriff, ein inneres
Erlebnis zu erhalten von dem, was es
heißt: mit seiner Seele außerhalb
des Leibes leben.
Ich
weiß sehr wohl, daß dieser Begriff-
mit seiner Seele außerhalb des
Leibes leben — heute für viele der
Gipfel des Unsinns ist. Doch das
macht nichts. Jeder kann sich
überzeugen, daß die innere Erfahrung
ihm die gewisse Einsicht in das
Leben außerhalb des Leibes gibt,
wenn er solche Übungen des
Seelenlebens durchmacht, wie sie in
meinen Schriften angedeutet sind
oder wie ich sie im Prinzip hier
aussprechen will.
Besonders
Bedeutungsvolles
kann man durchmachen, wenn man eben
an jenen Grenzort des
Erkenntnislebens kommt, an den einen
die Naturwissenschaft so vielfach
führt. Grenzort! Sehen Sie, von den
großen Grenzfragen des Erkennens
sprechen ja viele Leute. Man spricht
davon, daß die menschliche Seele an
eine Grenze kommt, wenn sie darüber
forschen will, ob die
Welt, räumlich oder zeitlich,
unendlich oder endlich ist, wenn die
Seele forschen will, ob sie einem
unwiderstehlichen Zwang in allen
ihren Handlungen unterliegt oder ob
sie frei ist. Gewiß, das sind
höchste Grenzfragen. Du Bois-Reymond
hat in seiner berühmten Rede über
die Grenzen des Naturerkennens, über
die sieben Welträtsel, andere solche
Grenzfragen hingestellt. Tiefsten
Eindruck kann auf einen machen, wenn
man so recht, ich möchte sagen, aus
dem Erkenntnisschmerze eines
Erkenntnismenschen heraus fühlt, wie
ein solcher Mensch an einem solchen
Grenzorte steht.
Ich
könnte viele Beispiele anführen für
die Tatsache, daß wahre
Erkenntnismenschen an solche
Grenzorte gestellt werden. Ein
solches Beispiel ist das, welches
uns vorliegt in den Schriften des
berühmten Ästhetikers und
Philosophen Friedrich Theodor
Vischer, des sogenannten V-Vischer,
weil er sich mit V schreibt. Wenn
man seine Schriften durchliest: man
muß oftmals haltmachen an dem, was
seine Seele an solchen Grenzorten des
Erkennens erlebt. Er hat eine
schöne Abhandlung geschrieben über
ein Buch, das der ja auch einmal in
Basel hier wirkende Philosoph
Volkelt geschrieben hat über die
Traum-Phantasie. In dieser
Abhandlung, die allerdings V-Vischer
den Vorwurf zugezogen hat - man
sollte es nicht glauben, denn
V-Vischer war von dem, was diesen
Vorwurf betrifft, so weit als
möglich entfernt; aber selbst dieses
war möglich -, er sei unter die
Spiritisten gegangen, da führt
V-Vischer eine solche Stelle an, wo
er zeigt, was er an den Grenzorten
des Erkennens erlebte. Er sagte: Daß
die menschliche Seele nicht im Leibe
sein kann, das ist ganz gewiß, daß
sie aber auch nicht außer dem Leibe
sein kann, das ist ebenso gewiß.
Hier haben wir eine solche
Grenzfrage, eine solche Grenzfrage,
die deshalb paradox ist, weil sie
einen vollständigen Widerspruch in
sich schließt, einen Widerspruch,
wie diejenigen sind, auf die man
eben immer gerade dann kommt, wenn
man sich hingebungsvoll in strenge
Naturwissenschaft vertieft, in das
Leben überhaupt vertieft. Es ist ein
Widerspruch, auf den man geführt
wird: Die Seele kann nicht im Leibe
sein, sie kann aber auch nicht
außerhalb des Leibes sein! — Warum
wird man zu solchem Widerspruch
geführt?
An
solchen Grenzorten, an denen solche
Widersprüche auftreten, da hilft
einem das naturwissenschaftliche
Erkennen nichts, und am meisten
störend ist es, wenn man den Glauben
haben kann, daß einem dasselbe etwas
hilft. Die meisten Menschen sind
allerdings dann in der heutigen Zeit
bald fertig mit ihrem Urteil. Sie
sagen in einem solchen Falle
einfach: Nun ja, bis hierher führt
eben die menschliche Erkenntnis,
weiter können wir nicht. — So ist es
aber nicht. Weil Vischer in dem
Vorurteile der neueren Zeit steckte,
hat er gewissermaßen nur den
Widerspruch erlebt. Aber er hat
nicht erlebt, was man tun kann, um
mit seiner Seele weiterzukommen an
solchen Grenzorten. Hier muß das
gewöhnliche Erkennen aufhören und
ein ganz besonderes Erleben der
Seele beginnen. Hier muß man
gewissermaßen vergessen können, was
einem die Vorstellungen aus dem
gewöhnlichen Leben sind, weil sie
einen eben nur bis zu diesem
Grenzorte tragen. Das muß man hier
erleben können. Hier muß man ringen
können als Seele mit dem, was einem
entgegentritt, wenn man sich einläßt
in das, was da, ich möchte sagen,
wirbelt in einem solchen
Widerspruche, wie die Luft wirbelt,
in die wir uns mit unserer Lunge
hineinbegeben müssen. Solche
Widersprüche wollen erlebt sein,
wollen erlebt sein mit der ganzen
Seele. Dann tritt dieser ganzen
Seele wie aus grauer Geistestiefe
etwas Neues entgegen, was sie ohne
dieses Erleben mit solchen
Widersprüchen eben nicht erfahren
kann.
Man
hat sich Vorstellungen gebildet über
die Art und Weise, wie etwa niedere
Tiere, niedere Organismen, die noch
keine Sinne haben, die Sinne im
Verkehre mit der Außenwelt
entwickeln. Ein inneres Leben
bestand; dieses innere Leben stößt
an die äußere Welt, paßt sich der
äußeren Welt an, erfährt die Impulse
der äußeren Welt. Und während vorher
das Leben gewissermaßen in dem
Organismus pulsiert und dann überall
anstößt an das äußerlich Sinnliche,
an das Räumliche, bildet sich aus
diesem Anstoßen, aus diesem Verkehr
mit der Außenwelt, sagen wir, ein
Tastsinn heraus. Erst ist es ein
inneres Wühlen, dann ein Stoßen an
die Grenzen des äußerlich
Räumlichen. Aber das Wesen lernt im
Verkehr mit der Außenwelt, sich
anzupassen; aus den Rückwirkungen
gegen die Stöße nach außen, die
Drücke, bildet sich, was eine Art
Abbildung der Außenwelt durch den
Tastsinn ergibt; durch das Anprallen
an die Grenze entwickelt sich dieser
Tastsinn. Mit dieser Vorstellung —
wir wollen jetzt nicht untersuchen,
inwieweit sie gilt - von dem, was da
in den niederen Organismen zur
Bildung äußerer Sinne wirkt, kann
man vergleichen, was die Seele
erlebt, wenn sie an solche Grenzorte
des Erkennens wie die bezeichneten
kommt. Da ist es im Seelenleben
wirklich so, wie wenn man zuerst im
dunkeln Inneren an irgend etwas
stoßen würde, was man zunächst
äußerlich hat. Dann spezifiziert
sich, differenziert sich, was man da
in solchen widerspruchsvollen
Vorstellungen erlebt, die man sich
an Erkenntnis-Grenzorten bildet. Und
so, wie sich aus dem
Undifferenzierten heraus das
Tastorgan als physischer Sinn
ergibt, so ergibt sich aus dem
Seelischen heraus, indem die Seele
anschlägt an die Grenze der
geistigen Welt, ein geistiges
Dasein. Man stößt wirklich an die
geistige Welt an. Aber man paßt sich
ihr auch an. Und man erlebt das
Bedeutsame, daß man gewissermaßen
zuerst die Seele wie einen
unentwickelten Seelenorganismus hat,
dem die Geistwelt draußen, das
Übersinnliche, gegenübersteht, dann
aber, daß diese Seele gewissermaßen
geistige Tastorgane und im weiteren,
tieferen Prozeß auch Geistesaugen,
Geistesohren, um diese Goetheschen
Ausdrücke zu gebrauchen, entwickelt,
um das, an das sie erst nur stößt,
wirklich wahrzunehmen.
Ich
glaube gern, daß heute die Menschen,
die schon einmal vielleicht aus
irgendwelchen unbestimmten inneren
Instinkten heraus den Drang haben,
etwas von der geistigen Welt zu
erfahren, es mehr lieben würden,
wenn man ihnen die Fähigkeit, die
geistige Welt wahrzunehmen, dadurch
beibringen könnte, daß man ihnen
mystisch die Hände auflegt oder
dergleichen. Das glauben ja manche
Menschen. Aber so ist es nicht. Was
uns die geistige Welt erschließt,
ist innere, seelische Arbeit. Diese
innere, seelische Arbeit führt
wirklich zu dem, was ich angedeutet
habe. Der Mensch, der seine Seele zu
einer organisierten Seele umwandelt,
der darauf kommt, daß er eine solche
organisierte Seele in sich haben
kann, der weiß, daß er in dem
Moment, wo das Anstoßen an das
Geistige zum Wahrnehmen des Geistes
wird, mit seinem Seelischen frei vom
Leiblichen lebt.
Dieses
Frei-vom-Leiblichen-Leben
ist durchaus ein Ergebnis innerer
Wahrnehmung. Denn auch das, was ich
eben jetzt auseinandergesetzt habe,
tritt bei wirklichen
Erkenntnismenschen immer wieder und
wiederum auf. Es ist merkwürdig, wie
genau der Gang, den ich Ihnen aus
dem geistigen Forschungsweg heraus
geschildert habe, sich bei
denjenigen ausbildet, die die
Schmerzen, die Sehnsuchten der
Erkenntnis durchgemacht haben.
Lassen Sie mich Ihnen noch einmal
ein Beispiel gerade von diesem
V-Vischer anführen, das Beispiel
eines Ausspruches von ihm, durch den
er zeigt, wie er sich immer wieder
und wiederum an jene Grenzorte des
Erkennens hingestellt fühlte, wo man
nicht anders kann als voller, ganzer
Mensch, denn Widersprüche
wahrzunehmen, Widersprüche zu
empfinden, aber Widersprüche, die
sich nicht dadurch lösen, daß man sie logisch löst, sondern Widersprüche, die sich dadurch lösen, daß
man sich in sie einlebt und seine
Geistorgane entwickelt.
Insbesondere
trat für V-Vischer immer wieder und
wieder der Widerspruch auf: Das
Gehirn soll das Organ der Seele
sein, soll gewissermaßen
Vorstellungen hervorbringen; aber
vertieft man sich in das Wesen der
Vorstellungen, so kann man sie nicht
als Gehirnprodukte ansehen. Das ist
solch ein Grenzort des Erkennens;
V-Vischer sagt mit Bezug darauf:
«Kein
Geist, wo kein Nervenzentrum, wo
kein Gehirn, sagen die Gegner.»
Vischer sagt es ja selbst nicht!
«Kein Nervenzentrum, kein Gehirn,
sagen wir, wenn es nicht von unten
auf unzähligen Stufen vorbereitet
wäre; es ist leicht, spöttlich von
einem Umrumoren des Geistes in
Granit und Kalk zu reden - nicht
schwerer, als es uns wäre,
spottweise zu fragen, wie sich das
Eiweiß im Gehirn zu Ideen
aufschwinge. Der menschlichen
Erkenntnis schwindet die Messung der
Stufenunterschiede. Es wird
Geheimnis bleiben, wie es kommt und
zugeht, daß die Natur, unter welcher
doch der Geist schlummern muß, als
so vollkommener Gegenschlag des
Geistes dasteht, daß wir uns Beulen
daran stoßen; es ist eine Diremtion
von solchem Scheine der Absolutheit,
daß mit Hegels Anderssein und
Außersichsein, so geistreich die
Formel, doch so gut wie nichts
gesagt, die Schroffheit der
scheinbaren Scheidewand einfach
verdeckt ist. Die richtige
Anerkennung der Schneide und des
Stoßes in diesem Gegenschlag findet
man bei Fichte, aber keine Erklärung
dafür.»
Sehr
merkwürdig, diese Schilderung!
Friedrich Theodor Vischer sieht sich
an eine solche Erkenntnisgrenze
gestellt; er schildert sein
Erlebnis. Wie muß er es schildern?
Er kommt zu dem Ausdruck: «Wir
stoßen uns Beulen daran.» Er kommt
zu dem Ausdruck: «Schneide und Stoß
im Gegenschlag.» — Man sieht die
Seele, die sich differenzieren will,
um innere Geistorgane zu entwickeln,
durch die sie die übersinnliche
Außenwelt erleben kann, in der sie
drinnensteht.
Eine
lange Zeit in der
Entwickelungsgeschichte der
Menschheit war ein Hindernis, in der
richtigen Art und Weise sich
aufzuschwingen zu dem, was ich hier
Geistorgane nenne, durch die man
eine geistige Welt wahrnimmt, genau
so, wie man durch die sinnlichen
Organe eine sinnliche Welt wahrnimmt
— eine lange Zeit war ein Hindernis,
daß man glaubte, gewisse Fragen,
gerade die Fragen über Gott,
Freiheit und Unsterblichkeit,
könnten nur gelöst werden durch das
menschliche Denken, durch das
Denken, das von den sinnenfälligen
Eindrücken ausgeht. Nun ist das
Denken wichtig, denn im Grunde
genommen besteht ein großer Teil
jener Übungen, die man machen muß,
um zu Geistorganen zu kommen, in
einer Entwickelung des Denkens, in
einer höheren Entwickelung des
Denkens, als das Denken ist, das man
zur gewöhnlichen Naturwissenschaft
braucht. Aber wenn man sich dem
Denken nur überläßt, das man im
gewöhnlichen Leben braucht, so ist
es ein Denken, das aus dem
gewöhnlichen Menschen kommt, nicht
aus jenem zweiten, in ihm
schlafenden Menschen. Dieses Denken
führt nicht in die geistige Welt
hinein; dieses Denken kann sich nur
von sich klarmachen, daß es in der
geistigen Welt steht. Das wird
allerdings kein vorurteilsloser
Mensch zugeben, daß Gedanken etwas
sind, was in der sinnlichen Welt
lebt; aber enthalten können diese
Gedanken nichts anderes als
Eindrücke der sinnlichen Welt, wenn
sie
aus der gewöhnlichen
Menschennatur heraus genommen sind.
Tiefere -ich möchte sagen, wenn der
Ausdruck erlaubt ist - Erleber des
menschlichen Innenlebens haben es
auch wiederum wie in Geistesblitzen
immer gefühlt, wohin das menschliche
Denken führt, wenn es sich,
emanzipiert von der äußeren
sinnlichen Wahrnehmung, sich selbst
überläßt.
Man
kann wiederum, wenn man Erfahrung
hat in der geisteswissenschaftlichen
Literatur, bei zahlreichen, in ihrer
Forschung über den Geist
tiefgehenden Persönlichkeiten solche
Lichtblitze, die manchmal allerdings
Finsternisblitze sind, finden. Bei
ihnen muß man wiederum stillstehen
und beobachten, zu welchen Klippen
das menschliche Erkenntnisleben
führt, wenn dieses Leben aufrichtig
und wahr und ehrlich mit sich selber
ist und sich nicht allerlei
Vorurteile vormacht, allerlei von
anderen, sichergestellten Gebieten
hergenommene Methoden auch auf das
Seelenleben selber anwenden will.
Wiederum ein Beispiel für viele:
Ein
Mann, der wirklich mit
Erkenntnisproblemen und
Erkenntnisrätseln gerungen hat, ist
Gideon Spicker, der bis vor wenigen
Jahren an der Universität in Münster
Philosophie vorgetragen hat. Gideon
Spicker ist ausgegangen von der
Erziehung zum Geistigen. Aus der
Theologie heraus haben sich die
tiefsten Erkenntnisfragen in seiner
Seele festgelegt. Vor einigen Jahren
hat er ein schönes Büchelchen
geschrieben: «Philosophisches
Bekenntnis eines ehemaligen
Kapuziners», zwei Bändchen; das eine
gibt sein Leben, das andere gibt
seine Erkenntnissehnsucht. An einer
Stelle muß man besonders haltmachen,
wo dieser ehemalige Kapuziner, der
dann Philosophie-Professor geworden
ist, sich über das Erlebnis
ausspricht, das er mit dem Denken
hatte, das er zwar losgebracht hat
von der sinnlichen Erfahrung, das er
aber, weil er in die
Geisteswissenschaft hineinzugehen
doch nicht den Mut hatte, nicht bis
dahin ausbildete, wo die Kraft der
Gedanken selber Geistorgane erweckt,
so daß man einer geistigen Welt
gegenübersteht, mit seiner Seele
sich im Bereich des Übersinnlichen
fühlt. Weil er an einem solchen
Grenzorte war, an dem er mit dem
Denken etwas erlebte, sprach er sich
also aus:
«Zu
welcher Philosophie man sich
bekenne: ob zur dogmatischen oder
skeptischen, empirischen oder
transzendentalen, kritischen oder
eklektischen: alle ohne Ausnahme
gehen von einem unbewiesenen und
unbeweisbaren Satz aus, nämlich von
der Notwendigkeit
des Denkens. Hinter diese
Notwendigkeit kommt keine
Untersuchung, so tief sie auch
schürfen mag, jemals zurück. Sie muß
unbedingt angenommen werden und läßt
sich durch nichts begründen» - er
meint die Notwendigkeit des Denkens
-, «jeder Versuch, ihre Richtigkeit
beweisen zu wollen, setzt sie immer
schon voraus. Unter ihr gähnt ein
bodenloser Abgrund, eine
schauerliche, von keinem Lichtstrahl
erhellte Finsternis. Wir wissen also
nicht, woher sie kommt, noch wohin
sie führt. Ob ein gnädiger Gott oder
ein böser Dämon sie in die Vernunft
gelegt, beides ist ungewiß.»
So
spricht allerdings kein Mensch, der
nur ein bißchen etwas gelernt hat,
vielleicht auch recht viel gelernt
hat und dann aus den gelernten
Begriffen heraus allerlei
Philosophien aufstellt, allerlei
monistische oder dualistische
Weltanschauungen zusammenzimmert; so
spricht ein Mensch, der durchgemacht
hat, was der Erkenntnisringer und
Erkenntnisforscher durchmachen kann,
wenn er mit den Kräften seiner Seele
nur tief genug in jene Untergründe
des inneren Erlebens eintaucht, in
die man eintauchen kann, in jene
Untergründe, wo man an die Klippen,
an die Scheidewände stößt, die man
nur durchdringt, wenn die geistigen
Organe wirklich erwachen, wenn sie
Bewußtsein werden.
Ich
habe eine Reihe solcher Menschen,
die, wie Gideon Spicker, nach
Erkenntnis ringen, kennengelernt im
Leben, und ich habe versucht, solche
Erkenntnis-Charaktere wiederzugeben
in dem Bilde einer Persönlichkeit in
meinen Mysterien-Dramen, in dem
Bilde des Strader. Ich habe
allerdings dabei erleben müssen, daß
ich gerade von denen, die sich
oftmals Anhänger der
Geistesrichtung, die ich vertrete,
nennen, am allertiefsten
mißverstanden worden bin. Während
die Persönlichkeiten, die in diesen
Dramen, in diesen, ich möchte sagen,
Erkenntnisdramen dargestellt sind,
aus dem wirklichen, weit umfassenden
Leben herausgenommen sind, aus jenem
Leben, das gerade die Notwendigkeit
und die Begründetheit der
Geisteswissenschaft aus den anderen
Gebieten des heutigen Daseins heraus
zeigen soll, haben sich sonderbare
Menschen gefunden, die geglaubt
haben, ich wolle solche Rollen
denen, die sie darstellen sollten,
auf den Leib schreiben, wahrend ich
selbstverständlich von nichts weiter
entfernt war als gerade von diesem.
Man
könnte durch einen Vergleich
darstellen, was ein solcher Mensch
erlebt, der nicht bis zur
Geisterkenntnis, wohl aber bis zur
Einsicht in die Notwendigkeit des
Denkens kommt. Wer bis zur
Geisterkenntnis kommt, der weiß,
daß, wenn man das Denken nicht bloß
bedenken will, sondern erlebt - so
wie der niedere Organismus es
erlebt, wenn sich aus einer
unbestimmten Lebenssubstanz die
Organe herausbilden—, der erlebt
allerdings jenseits des Denkens
nicht, was Gideon Spicker schildert,
den bodenlosen Abgrund, die
schauerliche, von keinem Lichtstrahl
erhellte Finsternis, sondern er
erlebt jenseits dieses Denkens die
geistige Welt, welche die sinnliche
Wirklichkeit trägt. Er erlebt sich
mit seiner Seele in diesem
übersinnlichen Bereich. Er erlebt es
auch, daß es keine Ungewißheit
bleibt, ob ein gnädiger Gott oder
ein böser Dämon in die Vernunft
gelegt ist, sondern er erlebt das
Geistige, das in die Vernunft
hereinstrahlt, dann durch geistige
Erfahrung, geistige Beobachtung, wie
die sinnliche Welt in die sinnliche
Beobachtung hereinstrahlt.
Aber
man muß allerdings sagen, daß das
Denken, wenn es nur sich selbst
überlassen ist, wenn es bloß
gedacht, nicht erlebt wird, daß dann
eine solche Entwickelung des
Seelenlebens sich vergleichen läßt -
verzeihen Sie den etwas sonderbaren
Vergleich, aber ich muß ihn machen,
weil er eigentlich aus der Natur der
Sache selbst folgt -mit einem
hungrigen Organismus. Und wenn man
glaubt, durch bloßes Denken über die
höchsten Fragen – Gott, Freiheit,
Unsterblichkeit - etwas ausmachen zu
können, dann gleicht man einem
Menschen, der dem Hunger nicht
dadurch abhelfen will, daß von außen
Nahrung zugeführt wird, sondern daß
der Hunger sich selber entwickelt,
auf sich selbst gebaut entwickelt.
So wenig man nämlich einen hungrigen
Organismus zur Entwicklung bringen
kann, so daß er in sich selbst
wiederum seine Bedürfnisse
ausgleicht, ebensowenig kann man,
wenn man sich bloß dem Denken
überläßt, es zu irgendeiner
Erfüllung der Seele mit einem
geistigen Gehalt bringen, zu
irgendeiner Lösung der Fragen über
Gott, Freiheit, Unsterblichkeit. Wie
man, wenn man nicht ißt, nur immer
weiter hungern kann, der Hunger
niemals sich durch sich selbst
stillt, so kann man zur geistigen
Entwicklung nicht gelangen, wenn man
nur immer weiter denkt.
Das
hat vielfach die ältere
philosophische Metaphysik gewollt.
Und so hart es ist, wahr ist es
doch: Diese veraltete Metaphysik,
die allerdings für manche Menschen
der Gegenwart etwas Neues ist - man
will sie sogar ab und zu wiederum
auffrischen und betrachtet es als
eine große Errungenschaft, wiederum
diese Fragen der Metaphysik
aufzufrischen—, sie ist nichts
anderes als eine Wissenschaft,
welche an Unterernährung, an
seelischer Unterernährung, leidet.
Philosophische Metaphysik ist
verhungerte Wissenschaft, seelisch.
Aber
es genügt nicht, wenn man nur diese
Erkenntnis erringt, um das innere
Erleben wirklich richtig zu
verstehen. Wie man verstehen muß,
daß bloßes Denken zur
Verhungerungsmetaphysik führt, wenn
dieses Denken sich nicht aufkraftet
zu innerlichem Erleben, so muß man
auch verstehen, daß noch so viele
Erkenntnisse der äußeren
sinnenfälligen Wirklichkeit, die
sich auf den Menschen beziehen, noch
so viele Ergebnisse der
Sinnesbeobachtung und der
Verarbeitung dieser
Sinnesbeobachtung durch den Verstand
der Menschen, durch methodische
Forschung, zu keiner
Seelenerkenntnis führen können. Sie
werden sich ja überzeugen können,
wenn Sie heute gebräuchliche
Lehrbücher oder sonstige Bücher über
Seelenwissenschaft in die Hand
nehmen; begonnen wird gewöhnlich
damit, daß über das Nervensystem
gesprochen wird. Was sonst über den
menschlichen Organismus gesprochen
wird, was dann aufgebaut wird, das
ist oftmals sogar nur erflossen aus
dem, was über den menschlichen
Organismus aus der Physiologie, aus
der Naturwissenschaft entlehnt ist.
Nun
muß man immer wieder und wieder
betonen, um nicht mißverstanden zu
werden, daß es der
Geisteswissenschaft so fern als
möglich liegt, die Naturwissenschaft
zu verkennen; dem, was die
Naturwissenschaft auch in der
neueren Zeit über die Geheimnisse
des Nervenlebens, über die
Geheimnisse des menschlichen
Organismus überhaupt gebracht hat,
dem soll sein Wert nicht genommen
werden. Aber der Wert liegt auf
einem anderen Gebiete als auf dem
der Seelenerkenntnis. Man kann das
bloße Denken sich überlassen, dann
verhungert man, ist einem
Verhungernden ähnlich; aber zur
Erkenntnis des Seelenlebens sich
bloß der äußeren Beobachtung zu
überlassen, welche die
Naturwissenschaft, die Anatomie, die
Physiologie, die Biologie gibt, das
gleicht von der anderen Seite dem
Hineinführen in den menschlichen
Organismus nicht von brauchbaren
Nahrungsmitteln, sondern von
allerlei Zeug, das unverdaulich ist.
Wenn man sich den Magen anfüllt mit
unverdaulichen Steinen oder mit
dergleichen, so ist eben der
menschliche Organismus nicht
imstande, aus diesem unverdaulichen
Zeug etwas zu machen. So kann man,
wenn man die naturwissenschaftlichen
Ergebnisse einfach so nimmt, wie sie
sind, sie seelisch nicht
verarbeitet, auch nicht annehmen,
daß daraus irgendeine Aufklärung
über die geistige Welt, über das
Leben der Seele im Bereich des
Übersinnlichen entsteht. Man hat
sich in der neueren Zeit den
verschiedensten Vorstellungen
überlassen, die erklären sollen, wie
eigentlich die Seele zum Leibe
steht. Nicht nur, daß da die
sonderbarsten Märchen herumschwirren
in dem, was man oftmals Wissenschaft
nennt. Märchen, Aberglaube, man will
ihn ja aus dem äußeren Leben
ausmerzen, in der Wissenschaft
floriert er oftmals so stark, wie er
nur jemals im Leben floriert hat,
nur bemerkt man ihn in der
Wissenschaft ebensowenig, wie man
ihn damals im äußeren Leben
bemerkte. So das Märchen von den
Telegraphendrähten: daß die Nerven
selber Telegraphendrähte wären nach
der Seele hin, welche die äußeren
Sinneseindrücke weiterleiten, dann
wiederum andere Nerven, welche die
Willensimpulse nach der Peripherie
des Leibes lenken. Von diesem
Märchen, von diesem immer wieder und
wiederkehrenden Vergleiche möchte
man schon gar nicht reden, denn was
mit diesem Vergleich gemeint wird,
ist ganz fern von dem wirklichen
Tatbestand und entspringt nur einem
eben nicht bemerkten
wissenschaftlichen Aberglauben.
Aber
zwei Vorstellungen möchte man doch
hervorheben, welche auch heute sehr
verbreitet sind bei denjenigen, die
über das Verhältnis des Leibes zur
Seele nachdachten. Die einen
glauben, sie müssen den Leib -
vorzugsweise reden sie ja dann von
dem Nervensystem - wie eine Art
Werkzeug der Seele behandeln, wie
wenn also die Seele so eine Art
Akteur wäre, ein Wesen, welches sich
des Leibes wie eines Werkzeuges
bedient. Die anderen, die
nicht einsehen können, wie ein
seelisch-geistiges Wesen - als was
ihnen ja die Seele gilt - einen
Angriffspunkt finden soll, um auf
etwas Materielles wie den Leib zu
wirken, die sind gar darauf gekommen
- sehr viele heutige Seelenforscher
sind darauf gekommen -, die
sonderbare Vorstellung auszubilden,
die man nennt den
seelisch-leiblichen Parallelismus.
Da sollen die Vorgänge des Leibes
für sich ablaufen, alle möglichen
leiblichen Vorgänge. Ohne daß die
Seele auf den Leib wirkt wie eine
Ursache oder der Leib zurück auf die
Seele wirkt, soll das Seelenleben
parallel mit den leiblichen
Vorgängen ablaufen, so nebeneinander
zwei Parallelströmungen. Eins
begleitet immer das andere, nur
wirkt das eine nicht auf das andere.
Wundt, Ebbinghaus, eine ganze Anzahl
von Psychologen, Paulsen - ich müßte
viele anführen - geben sich dieser
sonderbaren Parallelismustheorie
hin.
Alle
diese Theorien leiden daran, daß sie
eben durchaus nicht darauf kommen,
worinnen der Zusammenhang der Seele
mit dem Leib eigentlich beruht.
Dieser Zusammenhang läßt sich
nämlich weder dadurch ausdrücken,
daß man sagt: Der Leib ist das
Werkzeug der Seele-, noch läßt er
sich dadurch ausdrücken, daß man
sagt: Die Seelenerscheinungen, die
Seelenvorgänge laufen parallel mit
den Leibeserscheinungen ab.
Ich
kann allerdings dasjenige, was auf
diesem Gebiete zu sagen ist, was ein
weites Feld umspannt, nur vorbringen
- wie ich ja auch angekündigt habe —
als Ergebnis und Beobachtung der
Anthroposophie; die weiteren
Begründungen kann jeder in den
verschiedenen Schriften von mir
finden. Aber ich möchte das
Wesentliche, wozu gerade die
angeregten Fragen die
anthroposophische Forschung führen,
denn doch heute hier in Kürze
entwickeln.
Will
man das Verhältnis der Seele zum
Leib in der richtigen Art
ausdrücken, so muß man sagen:
Insofern der Mensch in Betracht
kommt, erweist sich für eine
wirkliche Beobachtung - für eine
solche Beobachtung, die dazu
vordringt, Geistiges zu schauen auf
dem Wege, den ich angedeutet habe -
alles Leibliche, was am Menschen
ist, weder als Werkzeug noch als
nebenherlaufender Vorgang, sondern
als Schöpfung des Seelischen, im
Kleinen und im Großen als Schöpfung
des Seelischen. Und es ist nichts
Leibliches am Menschen, das nicht
eine Schöpfung des Seelischen wäre.
Man muß allerdings manches Vorurteil
abstreifen, man muß manche neuen
Begriffe aufnehmen aus der
Geisteswissenschaft, wenn man diese
weittragende Idee, daß alles
Leibliche eine Schöpfung des
Seelischen ist, ins Auge fassen
will.
Schon
im Kleinen ist das so, wenn wir
irgendeine Vorstellung uns bilden,
wenn ein Gefühl auftritt in uns. Ja,
nur weil man nicht gelernt hat,
wirklich geist-leiblich zu
beobachten, glaubt man, da wirke
etwas Äußerliches auf einen fertigen
Leib; die äußerliche Wirkung
übertrage sich durch das Auge oder
Ohr auf den fertigen Leib, dann gehe
die Wirkung im Innern weiter. Sehen
Sie sich einmal wirklich
vorurteilslos die entsprechenden
Theorien, die so sprechen, an; Sie
werden überall finden: Auf wirkliche
Beobachtung sind sie gar nicht
gebaut, sondern sie sind eigentlich
alle auf Vorurteile gebaut. Denn was
wirklich vorgeht, wenn wir eine
Wahrnehmung machen, wenn wir etwas
hören, das ist in dem Moment
eigentlich in seinem wesentlichsten
Teile schon vollzogen, wenn uns die
Sache zum Bewußtsein kommt, und ist
immer im Grunde genommen ein
Bildungsvorgang im Leibe. Ein
Lichtstrahl trifft uns; der
Lichtstrahl bewirkt etwas. Er ist in
derselben Welt, in der auch unser
Leib eingeschaltet ist. In unserem
Leib geht etwas vor. Was darinnen
vorgeht, das ist von ganz derselben
Art, nur im Kleinen, ich möchte
sagen im Atomistischen, wie das ist,
wenn aus Kräften im Großen unser
Gesamtorganismus gebildet wird. Wie
unser Gesamtorganismus gebildet wird
aus den Kräften des Wachstums und
aus anderen Kräften heraus, so wird
etwas gebildet in uns, wenn ein
Lichtstrahl uns trifft, wenn ein
Tonstrahl uns trifft und so weiter.
Was da gebildet wird, was Neubildung
ist in uns, was entstanden ist in
uns, was geradeso als etwas Feines,
Atomistisches in uns ist, wie wenn
uns ein neuer Finger gewachsen wäre
-das wäre nur deutlicher -, das
spiegelt sich dann zurück in die
Seele, die nicht im Leibe ist,
sondern immer im Bereich des
Übersinnlichen.
Und das Spiegelbild, das kommt uns
zum Bewußtsein. Der Vorgang aber,
der sich da vollziehen muß für das
wache Bewußtsein, muß ein
Verzehrungsvorgang, ein
Abbauvorgang, wirklich ein kleiner
Tod sein.
Wir
können an den gewöhnlichen
Bewußtseinsvorgängen, an dem, was
wir als Vorstellung, Fühlen und
Wollen im gewöhnlichen Leben haben,
im Grunde genommen uns nicht völlig
überzeugen durch leiblich-geistige
Beobachtung, wie es sich eigentlich
mit dem Bewußtsein und mit dem
Seelenwesen verhält. Aber wenn wir
auf etwas anderes eingehen, wenn wir
eingehen auf das, was auch unser
gewöhnliches Wachleben begleitet,
auf die Bildung der
Erinnerungsvorstellungen, auf das
Gedächtnis, da kommen wir dem schon
näher, was eben gesagt worden ist.
Wer zu beobachten versteht, was im
Menschen vorgeht, der weiß: Was
eigentlich eine Vorstellung uns
bewußt macht, was macht, daß ich
einen Gegenstand sehe, höre, fühle,
das führt nicht sogleich zu
Erinnerungen. Nein, sondern es muß
immer etwas nebenherlaufen, ein
anderer Vorgang nebenherlaufen.
Haben Sie Sinn für Beobachtung, so
sehen Sie sich an einen Schüler, der
so recht ochst; was er alles für
Nebenübungen machen muß, damit das,
was er aufnimmt, auch
gedächtnismäßig wird, damit es in
die Erinnerung übergeht. Es muß
nämlich immer ein unterbewußter
Vorgang, ein unbewußter
Begleitvorgang vor sich gehen. Das,
was wir wissen, das bleibt uns
nicht, sondern was neben dem
Bewußtsein im Unterbewußtsein
hergeht. Das aber, was da geschieht
in unserem Organismus durch diese
Nebenströmung des Bewußtseins, das
ist noch sehr ähnlich den Vorgängen,
die vor sich gehen, wenn wir
wachsen, wenn wir von klein auf
wachsen, wenn wir uns bilden. Das
Entstehen von
Bewußtseinsvorstellungen ist
wirklich ein atomistischer
Wachstumsvorgang im Kleinen. Es
wächst etwas in uns, wenn es auch
nur etwas Minuziöses ist. Sonst
wachsen wir wie mit Riesenkräften im
Verhältnis zu dem kleinen
Wachstumsvorgang, der sich in uns
vollzieht, unbemerkt für das
gewöhnliche Leben, wenn Erinnerung
sich bildet. Unter der Oberfläche
des Stromes der bewußten
Vorstellungen fließt, während wir
vorstellend erleben, ein Geschehen,
das die Erinnerungen trägt; und das
ist sehr ähnlich den
Wachstumsvorgängen. Fragen Sie,
warum man gerade in der Jugend das
Gedächtnis gut ausbilden kann?
Weil man da noch eben jene Kräfte,
die Wachstumskräfte sind, frisch in
sich hat, weil sie noch nicht
abgestorben, abgewelkt sind. Aber
ich kann immer nur solche einzelnen
Belege geben; man kann, was ich
gesagt habe, durch Hunderte und
Hunderte von einzelnen Beobachtungen
belegen.
Dasjenige
aber, was unser gewöhnliches
Vorstellen ist, das auch, was unser
Fühlen, was unser Wollen ist, was
überhaupt der Verlauf unseres
Seelenlebens ist, das greift nun
schon so ein, daß es nicht nur sich
spiegelt und dadurch das, was
eigentlich geschieht, zum Bewußtsein
bringt; sondern so, wie behufs der
Erinnerung eine Unterströmung da ist
zu unserem bewußten Leben, so gibt
es auch eine Oberströmung. Und wie
man die Unterströmung nicht bemerkt
- man bemerkt sie höchstens, wenn
der Schüler ochst und Bewegungen
macht und sein Gehirn anstößt, um
irgend etwas zu tun, diese
Unterströmung zu fördern —, die
Oberströmung bemerkt man erst recht
nicht. Diese Oberströmung gehört
aber vor allen Dingen dem an, was
ich vorhin den zweiten Menschen
genannt habe, der da schläft in dem
gewöhnlichen Menschen, während wir
denken, fühlen, wollen und auf diese
Weise die Blüten unseres
gewöhnlichen Lebens zustande
bringen, das zwischen Geburt und
Tod, oder sagen wir zwischen
Empfängnis und Tod verläuft.
Ebenso
wie die Erinnerungsströmung unter
dem Bewußtsein, so verläuft über dem
Bewußtsein etwas rein Seelisches,
etwas, was nun gar nicht irgendwie
im gewöhnlichen Erleben in den Leib
eingreift. Und weil dieses bewußte
Seelenleben ein solches, ich möchte
sagen, Übererleben hat, deshalb
reichen für dieses bewußte
Seelenleben, ja für das vollständige
Seelenleben die Kräfte gar nicht
aus, die der Mensch als
Wachstumskräfte hat. Die Kräfte, die
den Menschen zur Geburt führen,
reichen nicht aus. Diese Kräfte
könnten am Menschen nur hervorrufen,
was wir am schlafenden Organismus
wahrnehmen. In dem Augenblicke, wo
in den Organismus das Bewußtsein mit
seinen bezeichneten Überströmungen
eingreift, müssen in den Organismus
diejenigen Kräfte eingreifen, die
dann in ihrer Gesamtsumme als Tod
diesen Organismus auch zerstören.
Diese Kräfte sind Abbaukräfte, sind
solche Kräfte, die immer mehr und
mehr abbauend eingreifen, so daß die
Kräfte des Wachstums ausgleichend im
Schlafe wirken müssen. Erst dann
versteht man das übersinnliche Leben
der Seele, wenn man weiß, wie weit
untersinnlich das rein Organische
reicht.
Ich
spreche nicht gern - die verehrten
Zuhörer, die öfter mich hier gehört
haben, wissen das - von rein
persönlichen Erlebnissen; allein,
was ich jetzt von rein persönlichen
Erlebnissen sagen will, hängt ja
wesentlich mit dem zusammen, was ich
überhaupt vorzubringen habe.
Ich
darf wohl gestehen, daß ich durch
innere Arbeit die Probleme, von
denen ich auch heute spreche, von
denen ich in meinen Schriften
spreche, seit weit mehr als dreißig
Jahren intensiv verfolge, verfolge
auf allen Wegen, die sich ergeben
können. Diese Wege sollen die Seele
hineinführen in das Gebiet des
geistigen Lebens und in den
Zusammenhang dieses
geistig-seelischen Lebens mit dem
leiblichen Leben. Ich habe gefunden,
daß man, wenn man heute in Gemäßheit
der wissenschaftlichen
Errungenschaften unserer Zeit
ehrlich und aufrichtig zu Werke
geht, wirklich unendlich vieles und
Fruchtbares gerade gewinnen kann,
indem man sich naturwissenschaftlich
diszipliniert, indem man sich
naturwissenschaftlich schult. Man
findet auf diesem Wege dann auch -
gerade wenn man durch die
Naturwissenschaft geht — genau
diejenigen Fragen, diejenigen
Probleme, zu deren Lösung die
gewöhnliche Naturwissenschaft nicht
ausreicht. Ja, gerade aus
naturwissenschaftlichem Denken
heraus bekommt man andere
Ergebnisse, andere
Beobachtungsresultate über das, was
in der Naturwissenschaft eigentlich
vorliegt.
Ich
muß sagen: Zu den größten Rätseln
auf
naturwissenschaftlich-geisteswissenschaftlichem
Gebiete gehörte für mich durch
Jahrzehnte die Frage nach dem Wesen
des Nervensystems, dieses
Nervensystems, das
naturwissenschaftliche
Psychologen, psychologische
Naturwissenschafter der Gegenwart
eben für das Organ der Seele halten,
von dem sie sich vorstellen, daß in
den Nerven eine innere Tätigkeit vor
sich geht, die so ähnlich ist wie
andere Organtätigkeiten. Nun ja, es
gehen auch solche Tätigkeiten in den
Nerven vor sich, aber sie dienen
eben nicht der Bildung von
Vorstellungen, von Gefühlen und vom
Willen. Die Vorgänge, die im
Nervensystem vor sich gehen, dienen
der Ernährung der Nerven, dienen der
Herstellung der Nervensubstanz, wenn
sie verbraucht ist. Sie dienen eben
durchaus nicht dem seelischen Leben;
sie müssen aber da sein, damit das
seelische Leben stattfinden kann.
Ich darf einen Vergleich gebrauchen,
den ich hier schon einmal gebraucht
habe.
Wenn
man das Nervensystem ansieht und es
betrachtet als etwas, was da sein
muß zum Seelenleben, so hat man eben
so etwas, wie wenn man sagt: Der
Boden muß da sein, damit ich nicht
in die Tiefe falle, wenn ich gehen
will. Aber wenn ich gehe, der Boden
ist weich, und ich lasse Spuren
zurück, dann wird derjenige ganz
fehlgehen, der nun den Boden
untersucht und die Kräfte darinnen
sucht, in dem Boden, die da meine
Fußspuren gemacht haben, von innen
heraus. So wenig wie diese Kräfte
von innen heraus, ebensowenig machen
irgendwelche inneren Kräfte des
Gehirns und Nervensystems die
Spuren, die durch Vorstellen, Wollen
und Fühlen entstehen. Da wirkt das
Seelische, das im übersinnlichen
Gebiet waltet. Sowenig ich, wenn ich
gehe, etwas zu tun habe mit dem
Fußboden - trotzdem er mir notwendig
ist-, sowenig hat die Seele etwas zu
tun mit den Nerven, trotzdem gewiß
dieses Nervensystem so notwendig ist
wie mir der Fußboden.
Ehe
man das nicht einsieht, ehe man das
nicht als wirkliche Beobachtung
erlebt, eher kann man überhaupt zu
keinem Verständnis des wahren Wesens
der Seele kommen. Was dem seelischen
Leben wirklich zugrunde liegt im
Nervenleben, sind nicht die
Ernährungsvorgänge, sind nicht
organische Vorgänge des
Nervensystems - die führen, wie
gesagt, zu einer anderen Richtung
hin —, das ist dasjenige, was ich
nun näher bezeichnen möchte. Ich
habe das vorhergehende Persönliche
angeführt, damit Sie sehen, daß ich
nicht leichtsinnig ein so
Gewichtiges ausspreche, was ich
jetzt aussprechen will, daß es
schwer errungen ist, was ich über
das Nervenleben sage: Indem der
Mensch in seine Nervenverästelungen
sich hineinlebt, indem organische
Kräfte in die Nervenverästelungen
hineingehen, geht er über aus dem
Leben in den Tod. In die
Nervenverästelungen hinein stirbt
der Mensch fortwährend, wenn er
diese Nervenverästelungen zum
Denken, Fühlen oder Wollen
gebraucht. Das organische Leben geht
nicht etwa wie die
Wachstumsverhältnisse fort, sondern
es erstirbt, indem es sich in die
Nerven hinein verästelt. Und indem
es erstirbt, indem es Leichnam wird,
abhungert, sich ablähmt, bereitet es
die Möglichkeit eines Bodens für die
geistige Entwickelung, für das rein
übersinnliche Seelische. Genau
ebenso, wie wenn ich unter dem
Rezipienten einer Luftpumpe die Luft
wegschaffe, die darinnen ist,
luftleeren Raum schaffe, dann die
Luft ganz von selber einströmt und
sich drinnen geltend macht, so
strömt, wenn der Organismus in das
Nervensystem hinein fortwährend den
partiellen Tod sendet, fortwährend
sich abgestorben macht, in den
abgestorbenen Teil seelisches Leben
ein.
Daher
ist der Tod, der partielle Tod die
Grundlage des Bewußtseins. Lernt man
erkennen, daß der Mensch nicht ein
Hineinergießen seiner organischen
Kräfte in seinen Leib braucht, um
diesen Leib zum Sitz der Seele zu
machen, sondern daß der Mensch in
die Notwendigkeit versetzt ist,
seinem organischen Erleben gerade
Grenzen zu setzen, seinem
organischen Weben der Kräfte
immerfort den Tod zu schaffen,
immerfort zurückzuziehen dieses
organische Leben aus den Stellen, zu
denen die Nerven Gelegenheit geben,
dann merkt man, wie das
übersinnliche Seelenleben in dem
sinnlichen Leib darinnen sich
entfalten kann, nachdem es sich
allerdings diesen sinnlichen Leib
zuerst aufgebaut hat. Denn dieselbe
Seele ist es, die in der Zeit von
der Geburt, oder sagen wir der
Empfängnis bis zum Tode denkt, fühlt
und will, dieselbe Seele ist es, die
auch vorher da ist. Die geistige
Welt - ich habe es hier auch schon
öfter ausgesprochen - ist nicht
irgendwie in einem
Wolkenkuckucksheim, sie ist überall
da, wo die sinnliche auch ist; sie
durchdringt, durchsetzt sie; und
überall, wo sinnliche Wirkungen
sind, gehen sie heraus aus
übersinnlichen, aus geistigen
Wirkungen. Diese Seele, die während
des Lebens, weil sie sich den Leib
fertig gebildet hat, weil sie sich
ihn umgebildet hat zum
Spiegelungsapparat, der ihr
zurückstrahlt die Vorgänge, die ihr
zum Bewußtsein kommen können,
dieselbe Seele, die also sich bewußt
gestaltet, weil sie gewissermaßen
den Leib verfestigt hat, dieselbe
Seele lebt in der übersinnlichen
Welt, bevor sie zur Geburt, oder
sagen wir Empfängnis kam, sie lebt
in der übersinnlichen Welt, und in
diesem Leben hängt sie mit der
übersinnlichen Welt zusammen. Diese
Seele ist vorhanden, nicht
Jahrzehnte, sondern Jahrhunderte,
bevor sie durch die Empfängnis zum
sinnlichen Dasein schreitet.
Und
so, wie während des Lebens zwischen
Geburt und Tod diese Seele im Leibe
sich ihr Abbild geschaffen hat und
durch dieses Abbild des Leibes ihr
Leben entfaltet, so entfaltet das
Leben der Seele von der anderen
Seite, von der übersinnlichen Welt
her, durch ihr Strahlen und Strömen
die Kräfte, welche durch
Generationen Eltern, Vater und
Mutter, wiederum Vater und Mutter
eine weitere Generation hinauf und
so weiter, zusammenführen, so führen
sie die Menschen zusammen, daß sich
durch die Generationen hindurch jene
Kräfte ausbilden, die dann als
Vererbungskräfte auftreten.
Es
ist richtig - und keineswegs soll
die naturwissenschaftliche Lehre von
der Vererbung etwa angefochten
werden von der Geisteswissenschaft-,
daß, was wir vererben, in der
sinnlichen Generationenreihe
entsteht. Aber in diese sinnliche
Generationenreihe wirkt schon unsere
Seele hinein. Wir legen in unsere
Vorfahren durch die Wirkungen
unserer Seele die Kräfte, die wir
dann vererbt erhalten. So bilden
wir, wie wir in der Erinnerung im
kleinen Wachstum etwas bilden,
unseren Gesamtorganismus aus der
geistigen Welt heraus; und nur die
Unterlage, die Gelegenheit dazu wird
gegeben durch das, was in der
sinnlichen Vererbungsströmung, in
der Generationenfolge ist. Der Leib
ist durchaus Geschöpf des
Seelisch-Geistigen. So wie das
einzelne Erlebnis zwischen Geburt
und Tod auf einer Schöpfung des
geistigen Wirkens beruht, so beruht
auch das Gesamtleibliche des
Menschen auf der Schöpfung dieses
Leiblichen aus dem
Geistig-Seelischen heraus. Aber
aufgenommen wird in diese ganze
Entwickelungsströmung nicht nur, was
Wachstumskräfte sind, nicht nur, was
vorwärtsschreitende Kräfte sind,
sondern auch was die Kräfte sind,
die sich dann in der Gesamtsumme als
Tod zeigen, der nur die Außenseite
für die Unsterblichkeit ist.
Denn
indem das Seelisch-Geistige
gewissermaßen den Leib in die Welt
hineinstellt, an ihm sich spiegelt,
erlebt es sein eigenes Leben im
Bereich des Übersinnlichen. Dadurch
aber, daß die Ihnen vorhin
geschilderte Oberströmung sich
entwickelt, dadurch zerstört es
zugleich den Leib, dadurch trägt es
den Tod hinein. Und so, wie jedes
Bewußtsein auf einem partiellen Tod
beruht, so ist der gesamte Tod
nichts anderes als das Zurücknehmen
des Seelischen vom Leiblichen, das
der Beginn eines andersartigen
Erlebens des Seelischen ist. Wir
wissen: So, wie wir für die Zeit
zwischen Geburt und Tod die
Erinnerungsvorstellungen ausbilden,
so bilden wir in der angedeuteten
übersinnlichen Strömung, in der
überbewußten Strömung, den inneren
Menschen aus, der durch Geburten und
Tode geht, der ewig ist.
Was
ich angedeutet habe als das Erleben
der Seele, das Sich-selbst-Erleben
der Seele im Übersinnlichen, das ist
nun nicht etwa etwas, was der
Geistesforscher erzeugt, das ist
etwas, was als der charakterisierte
zweite Mensch, der sonst aber nur
verschlafen wird, immer in dem
Menschen ist. Geistesforschung ist
nichts anderes als das
Zum-Bewußtsein-Bringen desjenigen,
was im Menschen fortwährend ist, was
auch ewig ist im Menschen, so daß es
durch den Tod hindurchgehen kann.
Dann, wenn man auf die angedeutete
Weise in die Lage kommt, sich mit
seinem Seelischen im Geistigen zu
bewegen, geradeso, wie man sich mit
seinen Sinnen im Physisch-Sinnlichen
bewegt, dann weiß man, daß man als
Mensch, als geistigseelischer
Mensch, ebenso in einer Geisteswelt
lebt, wie man durch die Sinne in
einer physischen Welt lebt. Und wie
man, hinschauend auf die physische
Welt, Reiche unterscheidet - das
Mineralreich, das Pflanzenreich, das
Tierreich -, so unterscheidet man in
der geistigen Welt Reiche voller
Wesen, die, hinaufgehend, immer
geistiger und geistiger werden,
denen der Mensch durch seine Seele
ebenso angehört, wie er durch seinen
Leib dem mineralischen, dem
pflanzlichen, dem tierischen Reich
angehört. Kurz, die Seele tritt
bewußt ein in das Gebiet des
Geistigen.
Ich
möchte diese Weltanschauung, welche
auf die Art wissenschaftlich
entsteht, wie ich es angedeutet
habe, am liebsten nennen nach den
Quellen — wenn man nicht
mißverstanden werden würde, würde
ich es auch immer so nennen —, nach
den Quellen, aus denen sie für mich
selber stammt; ich würde diese
Weltanschauung am liebsten
Goetheanismus nennen, so wie ich,
wenn dadurch nicht Mißverständnisse
über Mißverständnisse sich ergeben
würden, den Bau in Dornach draußen,
der dieser Weltanschauung gewidmet
ist, am liebsten Goetheanum nennen
würde. Denn nicht auf irgendwelchen
Träumereien, nicht auf irgendwelchen
willkürlichen Einfällen, sondern auf
der gesunden Voraussetzung, auf
welcher die Goethesche
Weltanschauung beruht, beruht auch
dasjenige, was von mir als
Anthroposophie gemeint ist. Goethe
unterschied sich in seiner
Auffassung der Naturdinge gerade
durch solche Voraussetzungen von
demjenigen, was nachher als
Naturwissenschaft - zwar mit einem
gewissen Recht, denn man kommt mit
Begriffen nur dann vorwärts, wenn
man sie reinlich gebraucht -
entstanden ist. Goethe aber bildete
solche naturwissenschaftliche
Begriffe aus, daß diese Begriffe
wirklich nicht der Seele wie Steine
im Magen liegen, sondern umgebildet
werden können, so daß man
heraufkommt mit diesen
naturwissenschaftlichen Begriffen in
das Gebiet des Seelischen. Goethe
selbst hat noch nicht
Geisteswissenschaft begründet; er
ist nicht dazu gekommen. Aber er hat
seine Metamorphosenlehre so
ausgebildet, daß man nur konsequent
das innere Erleben aus den
Prinzipien heraus weiter
auszugestalten braucht, aus denen
die Goethesche Metamorphosenlehre
geflossen ist, dann kommt man auch
zu einer Erfassung des
seelisch-geistigen Erlebens.
Wozu
kommt denn eigentlich die
landläufige Psychologie? Ein sehr,
sehr bedeutender, wie ich glaube,
der bedeutendste Philosoph der
Gegenwart, der in diesem Frühling in
Zürich verstorbene Franz Brentano,
er hat ein reiches Erkenntnisleben
hinter sich, er war ein Kämpfer auf
diesem Gebiet; zuletzt hat er ein
Asyl gefunden, während der Zeit
dieses Krieges, in Zürich; im
Frühling dieses Jahres starb er. Er
hat sein ganzes Leben hindurch,
neben seinen anderen tiefgründigen
Forschungen auf dem Gebiet des
Seelenlebens, versucht,
zurechtzukommen mit dem, was man
nennt: Denken oder Vorstellen,
Fühlen und Wollen. Es spielen ja
diese drei Begriffe in der
Seelenwissenschaft eine ganz
besondere Rolle. Nun, auch Franz
Brentano ist nicht weitergekommen
als eigentlich nur zu einer
Einteilung, ist nicht bis dahin
gekommen, wo im Grunde genommen
gerade im Seelischen erst gesehen
werden kann, was da lebt als
Seelisches, wo das Seelische selbst
erst als ein Lebendiges erfaßt
werden kann. Wenn man so einfach
mechanisch gruppiert: Vorstellen,
Fühlen, Wollen - hat man drei
Klassen. Um das Seelische, in dem ja
Denken, Fühlen und Wollen leben, als
Lebendiges zu erfassen, muß man das
Seelische, jetzt allerdings
Geistig-Seelische, in dem Sinne
erfassen, wie Goethe die äußeren
Naturdinge zu erfassen suchte in
seiner Metamorphosenlehre, wie
Goethe versuchte — man mag ihm
darinnen nun mehr oder weniger Recht
geben, darauf kommt es jetzt nicht
an; im einzelnen mag er gefehlt
haben, auf das Prinzipielle, auf das
Methodische kommt es an-, wie Goethe
versucht hat, in dem Blütenblatt, ja
noch in den Fruchtorganen
umgewandelte grüne
Stengelblätter zu sehen. Wie er alle
Organe durch eine metamorphosische
Umwandlung ineinander sich zu
erklären versuchte, so muß man nicht
bloß stehenlassen nebeneinander
Denken, Fühlen und Wollen, sondern
den lebendigen Übergang von ihnen
gewinnen.
Da
kann ich wiederum nur durch
Jahrzehnte gereifte
Forschungsergebnisse der
Anthroposophie anführen: Was wir im
gewöhnlichen Leben Wollen, was wir
unseren Willen nennen, ist nicht
bloß so äußerlich neben das Fühlen
und neben das Vorstellen
hingestellt, sondern das Fühlen ist
einfach durch eine Metamorphose aus
dem Wollen entstanden, bildet sich
aus dem Wollen heraus, so, wie sich
das Blütenblatt aus dem Stengelblatt
bildet; und das Vorstellen bildet
sich wiederum aus dem Fühlen heraus.
Der Anthroposoph kommt am Schluß zu
dem Ergebnis: Was wir als ein Wollen
erkennen, ist im Grunde ein junges,
ein noch kindliches Wesen, das, wenn
es alt wird, älter wird, zum Fühlen
sich verwandelt, metamorphosiert,
und wenn es noch älter wird, zum
Gedanken, zur Vorstellung sich
hinmetamorphosiert.
In
dem, was wir als Vorstellen erleben,
ist immer in geheimnisvoller Weise
dasselbe wesenhaft drinnen, das auch
im Fühlen und Wollen drinnen ist.
Nur erleben wir nicht - weil wir im
gewöhnlichen Leben das erleben, was
die Seele mit Hilfe des Leibes, mit
Hilfe des Abbildes, des Geschöpfes,
das sie sich selbst gemacht hat,
erlebt -, wir erleben nicht, wie
alles Vorstellen aus dem Fühlen
hervorgeht. Wenn aber die Seele sich
ihre Geistorgane ausgebildet hat,
dann erlebt sie in allen
Vorstellungen ein geheimnisvolles
Fühlen, nur nicht ein Fühlen, das an
unseren Leib gebunden ist, sondern
ein Fühlen, das uns auf dem Umwege
durch die Vorstellung hinausführt in
die Weiten der geistigen Welt. Man
erlebt dann, wenn man durch das
Fühlen nicht hineingeführt wird in
sein Leibliches, sondern umgekehrt,
hinausgeführt wird in die Weiten der
geistigen Welt, dasjenige
Übersinnliche, in dem wir sind
zwischen dem Tode und einer neuen
Geburt, in dem die Seele lebt, bevor
sie zur Geburt schreitet und nachdem
sie durch die Pforte des Todes
gegangen ist. Und man erlebt dann in
höherem Wissen, als die gewöhnlichen
Vorstellungen sind, in
geistig-seelischem Wissen, die
übersinnliche Welt.
Die
meisten Menschen möchten allerdings
diese übersinnliche Welt so nach den
Methoden, nach dem Vorbilde der
sinnlichen erleben. Sie sind nicht
zufrieden damit, sie bloß im Bilde -
wie ich in meinen Schriften
angedeutet habe -, in Imaginationen
zu erleben. Sie möchten sie so derb
erleben wie die Sinnlichkeit.
Allein, wie der Leib erst sterben
muß, um reiner Geist zu werden, so
muß das, was sinnliche Erkenntnis
ist, erst aus sich abstreifen, was
sich mit dem Materiellen, mit dem
Stofflichen verbindet, und es muß
die Erkenntnis Imagination,
imaginativ werden, damit im
imaginativen Erleben, das so fein
ist wie das Phantasieleben, aber
nicht so willkürlich, sondern
innerlich methodisch geregelt, damit
in diesem übersinnlichen Erleben,
das jetzt kein Traum ist,
abgestreift wird das
Sinnlich-Stoffliche, das der
sinnlichen Wahrnehmung angehört, und
ein Bild schon zwischen Geburt und
Tod gewonnen wird von dem, was
Wirklichkeit ist, wenn der Mensch
durch die Pforte des Todes in die
übersinnliche Welt eintritt. Alles,
was vom Leib kommt, ist stofflich in
der Erkenntnis; das muß abgestreift
werden von der Erkenntnis, wenn man
diese Erkenntnis zum Übersinnlichen
führen will.
Daher
kann niemand hoffen, das
Übersinnliche wirklich zu erkennen,
der es so derb in die Sinnes weit
hereinstellen will wie die
Spiritisten, die Stimmen oder
sonstige materielle Wirkungen haben
möchten, während sie eigentlich, in
einer sonderbaren Selbsttäuschung
befangen, im Grunde auf das
Übersinnliche losgehen wollen und
sich ein Sinnliches hingestellt
haben. Jenes feingeistige Erleben,
jenes wirklich auch der stofflichen
Erkenntnis entkleidete Erleben, das
eintreten muß, wenn man den ewigen,
den unvergänglichen Menschen erleben
will, mit dem begnügen sich eben
viele Leute in unseren Tagen nicht.
Aber dieses übersinnliche Erleben
ist es allein, was uns zu einer
wirklichen Erkenntnis des
Seelenwesens im Bereich des
Übersinnlichen führen kann, wie ich
gezeigt habe - ich konnte es nur
skizzenhaft zeigen —, welches uns zu
einer wahren Anschauung über das
Verhältnis des Leibes zur Seele und
der Seele zum Leibe führt.
Wie
das Fühlen sich umwandelt zu dem
Vorstellen, so auch das Wollen. Und
wie man geheimnisvoll in jeder
Vorstellung ein Gefühl finden kann,
so entdeckt man auch ein Wollen,
aber ein Wollen, das einen nicht
hineinführt in die menschlichen
Gliederbewegungen, in das
menschliche sinnliche Handeln,
sondern das einen hinausführt aus
dem Vorstellungsleben in den Bereich
der übersinnlichen Welt. Entdeckt
man in dem altgewordenen Seelenwesen
des Vorstellens das junge
Seelenwesen des Wollens, dann
entdeckt man in diesem Wollen, das
rein geistig erlebt wird, diejenigen
Kräfte, die herüberspielen in dieses
Erdenleben aus vorhergehenden
Erdenleben, die der Mensch durchlebt
hat. Und dann werden die
wiederholten Erdenleben, dann wird
der Durchgang der Seele als
übersinnliches Wesen durch
wiederholte Erdenleben, mit
dazwischenliegenden Leben in der
rein übersinnlichen Welt, ein
wirkliches Beobachtungsobjekt; dann
tritt der Mensch ein in die
wirkliche übersinnliche Erkenntnis.
Diese
wirkliche übersinnliche Erkenntnis -
man könnte meinen, sie sei nur zur
Befriedigung des menschlichen
Erkenntnisbedürfnisses da. Lassen
Sie mich ganz kurz, zum Schlüsse,
nur mit wenigen Worten noch
andeuten, daß dies nicht der Fall
ist.
Wovon
man glauben könnte, daß nur der
menschliche Erkenntnishunger, das
Wissensbedürfnis befriedigt werden
könnte, das hat seine tiefe
praktische Bedeutung. Gewiß, man hat
es ja in der Entwickelung der
Menschheit mit einem Fortschritt zu
tun. Die kopernikanische
Weltanschauung, die moderne
Naturwissenschaft sind erst
gekommen, nachdem die Menschheit
andere Stufen voraus durchgemacht
hatte. So wird anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft, wie
sie hier gemeint ist, erst
entstehen, wenn, so wie dazumal am
Ende des Mittelalters der Drang
entstanden ist, in anderer Weise als
im Mittelalter das Weltengebäude
anzuschauen, wenn der Drang, das
Übersinnliche zu erkennen, in den
Menschen stark genug sein wird.
Viele Menschen, die wissen, daß es
eine übersinnliche Welt gibt,
glauben noch, die Menschen seien
heute nicht reif, jene freien
Erkenntniskräfte zu entwickeln, den
schlafenden Menschen zu entfalten.
Das Gegenteil ist der Fall! Der
Mensch dürstet heute in seinen
Seelentiefen nach einem Wissen des
Übersinnlichen. Er betäubt sich nur,
wie ich es ja in dem Eingang des
Vortrages gesagt habe.
Aber
auch aus anderen Gründen wird seine
Betäubung nicht mehr lange
standhalten können. Man kann die
Natur erkennen, ohne daß man zu
Gesetzen aufsteigt, die das
Seelenleben erklärlich machen, ja
man kann sogar sagen: Man wird die
Natur um so reiner erkennen, je mehr
man sich bei der Ausbildung der
Naturgesetze fernhält von allem
Einmischen eines Seelisch-Geistigen.
Die Naturgesetze werden um so
geeigneter sein für ihr Feld, je
weniger sie beirrt werden von
Gesetzen, die sich nur auf das
Seelisch-Geistige beziehen. Das muß
man schon sagen. Aber sobald es sich
darum handelt, das Menschenleben in
seiner Gänze zu verstehen, so zu
verstehen, daß unser Verständnis
eingreifen kann in die Entwickelung
dieses Menschenlebens, sobald es
sich darum handelt, das soziale, das
politische, das gesellschaftliche
Zusammenleben zu verstehen, sobald
es sich nur darum handelt, überhaupt
ein richtiges Verhältnis von Mensch
zu Mensch zu finden, dann ist ein
anderes notwendig, dann reichen die
Denkformen nicht aus, die nur an dem
Muster der Naturwissenschaft
gebildet sind.
O,
die Menschheit hat sich nur zu sehr
gewöhnt, alles Leben nach solchen
Denkformen zu denken, nach denen
natürliche Vorgänge, naturgemäße
Vorgänge, gedacht werden. Und so hat
man sich auch, ich möchte sagen,
instinktiv hineingefunden, das
soziale Leben, das politische
Zusammenleben der Menschen so zu
denken und auch so zu gestalten, wie
der Geist gestaltet, der sich eben
nur gewöhnt, Naturgesetze zu denken.
Immer mehr und mehr hat sich das
durch die letzten vier Jahrhunderte
bis in unsere Zeit herein
ausgebildet. Wie es für die
Naturwissenschaft gerade recht ist,
den Geist auszuschließen, um ihr
Feld rein zu bekommen, so ist es
völlig ungenügend für das
menschliche Zusammenleben, für alles
das, was mit Gesellschaft, mit
sozialer Wissenschaft zusammenhängt,
Denkformen auszubilden, die nur aus
der Naturwissenschaft herausgezogen
sind. Man wird nicht fertig mit der
Art und Weise, wie die Menschen über
die Erde hin zusammenleben müssen,
wenn man dieses Zusammenleben nach
politischen, nach sozialen, nach
gesellschaftlichen Idealen gestalten
will, die nach dem Muster
naturwissenschaftlicher Gesetze
gemacht sind.
Ein
Beispiel für viele: Als dieser
tragische Krieg entstanden ist, da
konnte man von vielen Seiten her
hören, gerade von Leuten, die sich
zugute taten, Erfahrungen zu haben
in bezug auf die Gesetze des
menschlichen Zusammenlebens - nun
ja, man hat es vielfach gehört -:
Dieser Krieg kann nicht länger als
höchstens vier bis fünf Monate
dauern. - Ganz im Ernste, in vollem
Ernste haben das die Menschen gesagt
aus ihrem Denken, das sie sich
herausgebildet haben aus der Zucht
naturwissenschaftlicher Schulung,
die auch bei demjenigen, der nicht
Naturwissenschafter ist, vorhanden
ist. Gerade die «Kundigsten» waren
es, die so gesprochen haben. Wie hat
in trauriger Weise die Wirklichkeit
diese Vorstellungen widerlegt!
Niemand, der geisteswissenschaftlich
die Welt durchschaut, kann sich
solchen Irrtümern hingeben, aus dem
einfachen Grunde nicht, weil er
weiß, was für ein Unterschied
besteht zwischen wirklichkeitsfernen
Vorstellungen und
wirklichkeitsnahen, die Wirklichkeit
durchdringenden Vorstellungen.
Was
als Geisteswissenschaft, als
Anthroposophie unsere Seelen
erfüllt, das bringt uns zusammen mit
der Wirklichkeit, das stellt uns in
die ganze, volle Wirklichkeit
hinein. Eine Sozialwissenschaft,
eine Wissenschaft über das
menschliche Zusammenleben, die
wirklich gewachsen ist diesem
Zusammenleben der Menschen über die
ganze Erde hin, die nicht Instinkte,
Impulse in die Menschen
hineinbringen soll, die sich so
entladen, wie sich die heutigen
furchtbaren, katastrophalen
Ereignisse entladen - eine solche
Sozialwissenschaft, eine solche
Gesellschaftswissenschaft kann nur
erwachsen aus den Voraussetzungen
heraus, die die Geisteswissenschaft,
die anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft, gibt. Denn die
allein hat es nicht mit einem
Lebensteil, sondern mit dem ganzen
vollen Leben zu tun; die allein kann
daher der Wirklichkeit gewachsene
Vorstellungen und Begriffe erzeugen.
Und
wenn sich die Menschen nicht
bequemen werden, ihr soziales Denken
auf dem Boden anthroposophisch
orientierter Geisteswissenschaft
aufzubauen - das ist meine innigste
Überzeugung-, so wird die Menschheit
aus den Kalamitäten, die sich heute
so furchtbar entladen, nicht
herauskommen. Ich weiß zu würdigen,
was ausgeht von den Leuten, die sich
heute pazifistisch oder ähnlich
nennen, die für allerlei
Friedensbewegungen enthusiasmiert
sind. Allein, solche Dinge lassen
sich nicht durch bloße Gebote
entscheiden, lassen sich nicht
dadurch entscheiden, daß man
dekretiert: das oder jenes müsse
sein. Man kann durchaus
einverstanden sein mit dem, was sein
muß. Wenn man aber nur die Gebote,
nur die Gesetze bringt aus dem
gewöhnlichen Denken heraus, so ist
das so, als wenn man zu dem Ofen,
der da steht, sagen würde: Lieber
Ofen, es ist deine Ofenpflicht, das
Zimmer zu heizen; also heize das
Zimmer hübsch. — Er wird das Zimmer
nicht heizen, ohne daß man Holz
hineintut und Feuer anmacht, obwohl
es heutzutage ganz angenehm wäre.
Aber es kann eben nicht sein,
sondern man muß den Ofen mit Holz
beladen und Feuer anmachen.
Ebensowenig reichen alle
gewöhnlichen regulären Vorstellungen
über Friedenserhaltung und so weiter
aus. Um was es sich handelt, das
ist, daß man nicht bloß spricht:
Menschen, liebet einander-, sondern
daß man, vergleichsweise gesprochen,
in die Menschenseelen Heizmaterial
hereinbringt. Dieses aber sind
Begriffe, die aus dem lebendigen
Erfassen des Geisteslebens
hervorgehen. Denn die menschliche
Seele gehört nicht allein dem
materiellen, sie gehört
dem geistigen Leben an. Und
vielfach versteht man heute noch gar
nicht, was es heißt, daß diese
menschliche Seele dem Bereich des
Übersinnlichen angehört. Man glaubt
eben gewöhnlich, daß man mit den
Gesetzen, die man heute entwickelt,
schon im Bereich des Übersinnlichen
stehe. Das tut man nicht.
Gerade
auf den Gebieten der ernsten
Wissenschaft fängt man vielfach an,
heute schon einzusehen, daß es auch
eine Bedeutung hat, nicht bloß
dasjenige, was
naturwissenschaftliches Vorurteil in
den letzten Jahrzehnten
vorgezeichnet hat, auf das
menschliche Erleben hin zu prüfen, sondern
daß da andere Begriffe, andere
Vorstellungen nötig sind.
Haben
wir doch das merkwürdige Schauspiel
erlebt in der letzten Zeit, daß
einer der treuesten Schüler
Haeckels, Oscar Hertwig, der
berühmte Physiologe, Biologe, ein
Buch geschrieben hat, in dem er,
trotzdem er einer der treuesten
Schüler Haeckels war, Abschied nimmt
von der ganzen Äußerlichkeit der
darwinschen Theorie, von jener
Theorie, die nur durch eine Summe
von Zufälligkeiten, von Zufällen das
Werden erklären will, die nicht
will, daß Kräfte eingreifen in
dieses Werden, die nicht durch bloße
äußere Beobachtung erkannt werden
können. So hat man das Merkwürdige
erlebt, daß Oscar Hertwig in der
letzten Zeit ein bedeutsames Buch
geschrieben hat: «Das Werden der
Organismen. Eine Widerlegung von
Darwins Zufallstheorie». Und in
diesem Buche, in dem die ernste
Wissenschaft selber herauszukommen
sucht aus dem Hängen an dem bloß
Materiellen, aufzusteigen sucht in
das Geistige, schließt Oscar Hertwig
aus diesen Erwägungen heraus - und
das ist das Bezeichnende, das Sie
mir gestatten, zum Schlüsse
anzuführen - seine Ausführungen in
der folgenden Weise:
«Die
Auslegung der Lehre Darwins, die mit
ihren Unbestimmtheiten so vieldeutig
ist, gestattete auch eine sehr
vielseitige Verwendung auf anderen
Gebieten des wirtschaftlichen, des
sozialen und des politischen Lebens.
Aus ihr konnte jeder, wie aus einem
delphischen Orakelspruch, je nachdem
es ihm erwünscht war, seine
Nutzanwendungen auf soziale,
politische, hygienische,
medizinische und andere Fragen
ziehen und sich zur Bekräftigung
seiner Behauptungen auf die
Wissenschaft der darwinistisch
umgeprägten Biologie mit ihren
unabänderlichen Naturgesetzen
berufen. Wenn nun aber diese
vermeintlichen Gesetze keine solchen
sind» - was Oscar Hertwig glaubt
bewiesen zu haben -, «sollten da bei
ihrer vielseitigen Nutzanwendung auf
andere Gebiete nicht auch soziale
Gefahren bestehen können? Man glaube
doch nicht, daß die menschliche
Gesellschaft ein halbes Jahrhundert
lang Redewendungen wie
unerbittlicher Kampf ums Dasein,
Auslese des Passenden, des
Nützlichen, des Zweckmäßigen,
Vervollkommnung durch Zuchtwahl etc.
in ihrer Übertragung auf die
verschiedensten Gebiete, wie
tägliches Brot, gebrauchen kann,
ohne in der ganzen Richtung ihrer
Ideenbildung tiefer und nachhaltiger
beeinflußt zu werden! Der Nachweis
für die Behauptung würde sich nicht
schwer aus vielen Erscheinungen der
Neuzeit gewinnen lassen. Eben darum
greift die Entscheidung über
Wahrheit und Irrtum des Darwinismus
auch weit über den Rahmen der
biologischen Wissenschaft hinaus.»
Da
sieht man, wie ein Naturforscher
einsieht: Was die Menschen denken
und was von ihren Gedanken in ihre
Impulse übergeht, das bereitet vor
und gestaltet aus, was dann in der
äußeren Wirklichkeit sich entladet;
auch auf sozialem Gebiete ist
Geistiges der Schöpfer des
Materiellen. Und wenn das Materielle
in solcher Gestalt auftritt wie
gegenwärtig, dann, dann muß nach
anderen Gründen im Geistigen gesucht
werden, als sie von dem gesucht
werden, der mit seinen Begriffen
über das Soziale sich nur nach dem
Muster der Naturwissenschaft
erzieht. Eine Geisteswissenschaft,
die auf Okkultismus gegründet ist,
wird anders auf das soziale Leben
wirken können; sie wird nicht bloß
sprechen von einem unerbittlichen
«Kampf ums Dasein», sondern sie wird
durchschauen, was sich hineinstellt
als Geistiges in das, was im
Natürlichen nur als Kampf ums Dasein
auftritt; sie wird nicht bloß das
Dasein nach dem Äußeren anschauen,
sondern nach dem, was der Geist
hineingegossen hat, wird nicht bloß
nach dem Zweckmäßigen den Verlauf
der Entwickelung beurteilen, sondern
auch nach dem, was als ethisch
Wertvolles in den Verlauf der
Zweckmäßigkeit hineingestellt wird;
sie wird nicht bloß von
Vervollkommnung durch Zuchtwahl
sprechen, sondern von dem
schöpferischen Geist, der in die
Entwickelungsströmung einströmt und
sich die Zuchtwahl nur schafft, so
wie die Seele sich ihren Leib
schafft. Sie wird im Übersinnlichen
vor allem die Grundlagen für die
sozialen Gesetze suchen.
Da
können wir schon sehen, daß
Geisteswissenschaft,
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft, nicht etwas zur
bloßen Erkenntnisbefriedigung ist,
sondern etwas ist, was mit dem
praktischen Bedürfnis, mit dem
ganzen Verlauf des Lebens innig
zusammenhängt. Und die Zukunft wird
jene Grundlagen des Denkens gerade
für das praktische Leben fordern,
die nur aus Geisteswissenschaft
fließen können.
Warum
sträuben sich die Menschen heute
noch so vielfach dagegen,
Geisteswissenschaft in ihre Seelen
aufzunehmen? Gerade aus dem heute
abend Gesagten kann man sich eine
Antwort bilden in bezug auf diese
Frage. Es hat uns heute abend
vorzugsweise beschäftigt, wie
Geisteswissenschaft dem Rätsel der
Unsterblichkeit nachgeht. Allein es
trennt uns von dieser
Unsterblichkeit der Tod. Und wir
haben ja gesehen: Gerade im Verlaufe
des Lebens müssen wir das
fortwährende Hereingreifen des Todes
anerkennen. In alten Zeiten, in
denen man in anderer Art, aber doch
gesprochen hat von der Erkenntnis
der geistigen Welt, hat man immer
gesagt: Derjenige, der eintritt in
die geistige Welt, muß symbolisch
den Tod erleben. - Nun ist das
vielleicht eine radikale
Ausdrucksweise, aber wahr ist es.
Zwischen unserer Welt der Sinne und
des Verstandes, der die
Sinnesbeobachtungen zergliedert, und
der Welt, in der Unsterblichkeit
west, liegt nicht eine Welt des
Wachsens, nicht eine Welt des
Blühens, nicht eine Welt des
Gedeihens, sondern dazwischen liegt
der Tod. Und man muß dem Tod, man
muß den Abbaukräften, man muß den
Kräften ins Auge schauen, die den
Kräften, die gerade die
Naturwissenschaft betrachtet, den
Kräften der Geburt, des Wachstums,
entgegenwirken. Das bringt auf dem
Gebiete der Erkenntnis etwas
Ähnliches hervor, wie es auf dem
Gebiet des äußeren Lebens die
Todesfurcht ist. Man kann schon
sprechen von einer
Erkenntnis-Todesfurcht, davon, daß
die Menschen nicht den Mut haben,
durch dasjenige Gebiet
durchzudringen, durch das
durchgegangen werden muß, wenn man
ins Übersinnliche eintreten will.
Die Menschen schrecken zurück. Sie
wissen es nicht. Sie machen sich
allerlei vor an Theorien und
Vorurteilen über
«Erkenntnisgrenzen», über irgendeine
nur materielle Bedeutung des Lebens.
Lieber machen sie sich das vor, als
daß sie kühn hineintreten durch
jenes Tor, durch das man allein aus
der sinnlichen in die übersinnliche
Welt kommen kann. Das Tor ist aber
dasjenige, durch das man das Wesen
des Todes und alles dessen, was
todverwandt ist, erkennen muß. Denn
es ist wahr: Befriedigende innere
Seelenharmonie, der Mensch wird sie
nur finden, wenn er aufnehmen kann
in sein Seeleninneres die
Geheimnisse der Unsterblichkeit.
Aber
zu der Erkenntnisfrucht, die sich
als Unsterblichkeit genießen läßt,
zu der dringt man nur, indem man
umackert den Boden des Todes und des
Tod-Verwandten. Davor aber darf man
sich nicht fürchten. In dem Maße,
als die Menschen auf dem Gebiete des
Erkennens diese
Erkenntnis-Todesfurcht überwinden,
wird eine Wissenschaft des
Unsterblichen, eine Wissenschaft des
Übersinnlichen, entstehen.
Morgen
werde ich darüber sprechen, wie
diese Wissenschaft des
Übersinnlichen, diese
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft, niemanden in
seinem religiösen Bekenntnisse
stört.
Ich
hoffe, daß ich Sie morgen nicht so
lange aufhalte; aber der heutige
grundlegende Vortrag ließ sich nicht
kürzer machen.
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