Institut pour une triarticulation sociale
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retour à Rudolf Steiner, oeuvre complète en science sociale
disponible en librairie (éd. Triades, EAR, Novalis, et autres)

L’ÊTRE HUMAIN LIBÉRÉ
COMME BASE POUR UNE NOUVELLE ORGANISATION SOCIALE
Pensée ancienne et nouvelle volonté sociale

Neuf conférences publiques, tenues ententre le 11 mars et le 10 novembre 1919 à Bale, Berne et Winterthur

Edition en français aux Editions anthroposophiques romandes.
















TABLE DES MATIÈRES

AVIS AU LECTEUR 12

PREMIÈRE CONFÉRENCE Berne, 11 mars 1919       13
L'économie, le droit et la culture, données de base pour une société des nations.

Critique de déclarations faites par des leaders politiques à la veille de la Grande guerre et de la situation sociale parmi les peuples à cette époque. L'idée de société des nations dans le discours de Wilson au Sénat le 22.1.1917. Nécessité de prendre en compte la question du capital et du travail lors de la fonda­tion d'une société des nations. Deux aspects du problème du capital : 1. Rapport entre capital et utilisation des aptitudes humaines. 2. Distinction entre gestion et propriété du capital. Le travail considéré comme marchandise selon l'analyse marxiste. Nécessité d'une triarticulation de l'organisme social. Définition des domaines so­ciaux distincts, en particulier la vie économique centrée sur le problème de la propriété. Réflexions critiques d'Herman Grimm sur le militarisme.

Échanges

Examen critique des idées socialistes : sur la dicta­ture du prolétariat ; la question du « Chacun selon ses capacités, chacun selon ses besoins » ; critique des programmes (de parti). La «tripartition» au­jourd'hui et demain. La question du militarisme à la lumière du texte de Clausewitz. Fichte et le « bolchevisme ».


DEUXIÈME CONFÉRENCE Berne, 17 mars 1919        69
Comment comprendre le travail du prolétaire aujourd'hui ?

Opposition entre la théorie bourgeoise d'un ordre moral du monde et la réalité vécue par le prolétariat. Le prolétariat, vivante criti­que de la civilisation moderne, vue sous l'angle du matérialisme historique, de la théorie marxiste de la plus-value, de la valeur marchande du travail et de la lutte des classes. Points de vue qui s'annoncent comme des courants nouveaux derrière l'ap­parence des revendications : premièrement la nostalgie d'une vie de l'esprit qui rend possible une qualité de vie digne de l'homme ; deuxièmement, l'exigence d'une organisation juridique où le travail soit affranchi de son caractère de marchandise ; troisièmement, de nouvelles conditions juridiques qui permettent d'en finir avec la lutte des classes. Ce qui est à faire, en l'occurrence ce que l'état ne doit pas faire. L'idée de la tripartition et détail de quelques aspects qui cernent de plus près la nature des trois domaines.

TROISIÈME CONFÉRENCE Winterthur, 19 mars 1919 105
Que demande la classe ouvrière et comment lui donner satisfaction à l'avenir ?

Le mouvement ouvrier, vivante critique de la civilisation moderne. Discussion de trois concepts présents dans le monde ouvrier : le matérialisme historique, la théo­rie marxiste de la plus-value, la théorie de la lutte des classes. Nature et importance d'une libre vie de l'esprit et nécessité de remplacer le règne du passe-droit par celui du droit. De l'état unitaire à l'organisme social tripartite. Les deux limites de la vie économique. Le rôle déterminant du travail dans le calcul des prix. L'ensemble des moyens de production, contre-valeur de l'argent. Rapport en­tre les moyens de production et l'état de droit d'une part, la vie de l'esprit de l'autre. Conséquen­ces d'un passage des moyens de production aux mains de la communauté.

Échanges

L'idée de la tripartition, contraire d'une utopie et en opposition à l'ancienne division en états. L'homme, point de cristallisation entre les trois membres de l'organisme social. Différence entre propriété et gestion. La pensée vaincue par les programmes et comment vaincre les habitudes.

QUATRIÈME CONFÉRENCE Berlin, 2 avril 1919           151
Que demande la classe ouvrière et comment lui donner satisfaction à l'avenir ?

La fracture entre les classes ci-devant dirigeantes et les revendica­tions voulues par l'époque. Le prolétariat et son rapport avec la vie culturelle. Le langage des faits et les jugements de personnalités politiques au pou­voir. La situation politique en Europe : une tumeur cancéreuse. Trois points de vue à la base des re­vendications ouvrières : la théorie de la plus-value ; le problème du travail considéré comme une mar­chandise ; la lutte des classes. L'exemple de l'Autriche pour illustrer la tendance moderne à fu­sionner vie économique, vie spirituelle et vie de l'état. Aperçus sur l'émancipation de la vie spiri­tuelle, juridique et économique. Problème de l'économie associative. Réglementation des condi­tions de travail, de la monnaie, du régime de la propriété et du cycle du patrimoine dans l'organisme social tripartite. La démocratie dans l'état de droit. La mise à l'écart du capitalisme ac­tuel liée à l'affranchissement de la vie spirituelle. Liberté, égalité, fraternité. Le prolétariat appelé à libérer l'humanité.

Échanges :

L'idée de la gratuité de la terre comme de l'argent et la question de la monnaie. Fonction sociale du capital. Nécessité d'élaborer une entente sociale dans les écoles. La tripartition de l'organisme hu­main, image de la tripartition de l'organisme social. Justice dans la vie sociale et problèmes de l'état de droit.



CINQUIÈME CONFÉRENCE Bâle, 9 avril 1919           193
Vouloir social et revendications ouvrières     

Le manifeste du parti communiste et le marxisme historique. La question de l'idéologie et la théorie de la lutte des classes. Liquidation des anciennes conditions de production par la productivité. La pensée marxiste-ouvrière marquée par le postulat scientifique et ses conséquences pour la vie sociale. Tendances unificatrices. La vision prolétaire du monde et ses rapports avec le monde bourgeois. La Grande guerre conséquence des structures éta­tiques. Stérilité d'une vie spirituelle régentée par l'état, à l'exemple entre autres de la société Goethe. La partition, source de santé pour l'organisme so­cial. La législation du travail et son importance pour le calcul des prix. Problème de la collectivisa­tion de la propriété privée. Le partage du travail et l'égoïsme. Importance d'une libre vie de l'esprit pour le cycle du capital. Esprit ou matière ? La tri­partition de l'organisme social, manifestation d'une vérité supérieure originelle et sa différence avec l'ancienne classification par états. L'individualité humaine et son lien avec les trois composantes de l'organisme social. Le courage nécessaire à un vouloir social nouveau.

Échanges :

L'homme victime de concepts figés. Circulation des moyens de production au lieu de nationalisa­tion. L'amour du prochain et le message du Christ aujourd'hui. La tripartition de l'organisme humain et son début dans « Les énigmes de l'âme ».

SIXIÈME CONFÉRENCE Berne, 14 octobre 1919            247
Fondements spirituels de la question sociale

Pré­liminaires personnels. Étroitesse de la pensée mar­xiste. Désert de l'âme chez l'ouvrier consécutif à la vision matérialiste du monde. Le travail considéré comme une marchandise. La dictature du proléta­riat et le Manifeste du parti communiste. La col­lectivisation des moyens de production et le pro­blème de la plus-value. Mission de la science de l'esprit d'orientation anthroposophique. Irréalisme de la vision sociale jusqu'à maintenant. La vie juri­dique indépendante de la vie économique. Dangers des révolutions politiques et raison d'être des ré­volutions spirituelles. Lénine et Trotski, fossoyeurs de la civilisation. Une éducation libre, objectif pri­mordial. Protestation des générations futures à la suite de la collectivisation des moyens de produc­tion. Possibilités de concrétiser la tripartition en Suisse. Effets combinés du libéralisme, de la dé­mocratie et du socialisme.

Échanges :

Différence entre l'idée de la tripartition et l'ancienne classification en trois états. Parlementa­risme et vie de l'état. Inanité des programmes so­ciaux. Les lois qui régissent l'organisme social. La tripartition, une exigence d'aujourd'hui.

SEPTIÈME CONFÉRENCE Bâle, 20 octobre 1919          301
La science de l'esprit (anthroposophie) devant les exigences culturelles présentes et futures

Le bâ­timent à Domach, symbole d'un mouvement spi­rituel. L'eurythmie et le caractère de la « Philosophie de la liberté ». La liberté selon Woo­drow Wilson. Convergence de vues entre son ana­lyse et celle de Lénine et Trotski. La question de la liberté et son point de départ dans « Philosophie de la liberté ». Passage d'une philosophie de la li­berté à l'Anthroposophie. L'homme coupé du cosmos, la pire des blessures causée à l'humanité et le moyen d'en guérir. Vers des connaissances supé­rieures. Trois sortes de révolution : spirituelle, po­litique, économique. Insuffisance des vues chez Saint-Simon, Fourier et Blanc. Rabindranath Ta­gore, critique de son temps. Mission de la science de l'esprit d'orientation anthroposophique.

Échanges :

Intervention du Dr. Roman Boos

HUITIÈME CONFÉRENCE Berne, 6 novembre 1919    341
L'esprit, guide et passeur du monde sensible au monde suprasensible

L'idée de la plante origi­nelle chez Goethe. Rapport de l'anthroposophie avec la science et la religion. Le monopole des confessions religieuses sur la vision du monde. Les sciences de la nature dans la perspective gce­théenne, point de départ pour la connaissance reli­gieuse et la connaissance de l'esprit. Solitude de l'homme moderne. L'idée des vies terrestres suc­cessives dans « L'éducation du genre humain » de Lessing. Le rêve et l'infra-humain. L'hypnose. Évolution de l'homme et de l'humanité. La connaissance de l'esprit, fondement de la vie future en société.

NEUVIÈME CONFÉRENCE Bâle, 10 novembre 1919       379
L'esprit, guide et passeur du monde sensible au monde suprasensible

La science de l'esprit d'orientation anthroposophique, prolongement de la pensée scientifique. L'idée goethéenne de la plante originelle. L'hégémonie des orientations pri­ses par les confessions religieuses, un obstacle mis à la quête de l'âme et de l'esprit. Signification des exercices de concentration et de méditation dans le travail intérieur de l'âme. Nature du souvenir. La pratique consciente de la force du souvenir. Signi­fication du vouloir conscient. Le lien psycho-spi­rituel avec l'autre. La connaissance des vies succes­sives sur la terre et son incidence sur la vie des hommes en société. Volonté et désir. Médium­nisme, hypnose et spiritisme. Intrépidité et capacité de souffrance en rapport avec le chemin de déve­loppement intérieur. Méthodologie de Schelling. La modestie intellectuelle, préalable à la quête de l'esprit. Connaissances suprasensibles, leur rôle dans la vie des hommes en société.


APPENDICE
D'une réponse à des question, Münchenstein, 10 avril 1919            417
Notes        427
Œuvres de Rudolf Steiner disponibles en français         471

 RUDOLF STEINER

Die Befreiung des Menschenwesens
als Grundlage für eine soziale Neugestaltung
Altes Denken und neues soziales Wollen

Neun öffentliche Vorträge, gehalten zwischen dem 11. März und 10. November 1919 in Basel, Bern und Winterthur

1985 - R U D O L F S T E I N E R V E R L A G
D O R N A C H / S C H W E I Z
Nach vom Vortragenden nicht durchgesehenen Nachschriften
herausgegeben von der Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung
Die Herausgabe besorgten W. von Wartburg und W. Kugler

1. Auflage, Gesamtausgabe Dornach 1985
Einzelausgaben Bern, 11. März 1919: «Die wirklichen Grundlagen
eines Völkerbundes in den wirtschaftlichen, rechtlichen und geistigen Kräften der Völker» Bern 1944; 1946
Weitere Veröffentlichungen siehe zu Beginn der Hinweise
Bibliographie-Nr. 329
Zeichen auf dem Einband nach einer Originalzeichnung von Rudolf Steiner
Alle Rechte bei der Rudolf Steiner-Nachlaßverwaltung, Dornach/Schweiz
© 1985 by Rudolf Steiner-NachlaßVerwaltung, Dornach/Schweiz
Satz: Kooperative Dürnau, Dürnau
Printed in Germany by Greiserdruck, Rastatt
ISBN 3-7274-3290-X2« den Veröffentlichungen

INHALT


Die wirklichen Grundlagen eines Völkerbundes in den wirtschaftlichen, rechtlichen und geistigen Kräften der Völker
Erster Vortrag, Bern, 11. März 1919              13

Kritische Anmerkungen zu Äußerungen führender Politiker vor Ausbruch
des Ersten Weltkrieges und zu den damaligen sozialen  Völkerverhältnissen. Der Völkerbundsgedanke in Wilsons Senatsrede vom 22. 1.1917. Von der Notwendigkeit der Berücksichtigung der Kapital- und Arbeitsfrage im Zusammenhang mit der Gründung eines Völkerbundes. Zwei Aspekte des Kapitalproblems: der Zusammenhang zwischen dem Einsatz menschlicher Fähigkeiten und dem Kapital, ferner die Unterscheidung zwischen Besitz und Verwaltung des Kapitals. Über den Warencharakter der Arbeit unter Berücksichtigung der marxistischen Auffassung. Über die Notwendigkeit einer Dreigliederung des sozialen Organismus. Charakterisierung der einzelnen sozialen Bereiche, insbesondere des Wirtschaftslebens mit dem Schwerpunkt der Eigentumsfrage. Zeitkritische Betrachtungen, den Militarismus betreffend, von Herman Grimm.
Diskussion           41
Kritische Betrachtung sozialistischer Grundauffassungen: Über die Diktatur des Proletariats; zu dem Problem: «Jeder nach seinen Fähigkeiten, jedem nach seinen Bedürfnissen»; Kritik an (Partei-)Programmen. Der Gegenwarts- und Zukunftsaspekt der «Dreigliederung». Zur Militarismusfrage unter Berücksichtigung der Clausewitz'sehen Formel. Über J. G. Fichtes «Bolschewismus».

Welchen Sinn hat die Arbeit des modernen Proletariers?
Zweiter Vortrag, Bern, 17. März 1919           54

Vom Gegensatz zwischen der bürgerlichen Lehre von der sittlichen Weltordnung und der vom Proletariat erlebten Wirklichkeit. Das Proletariat als lebende Kritik an der modernen Zivilisation, dargestellt an den Wirkungen der materialistischen Geschichtsauffassung, der Mehrwerttheorie nach Marx, des Warencharakters der Arbeit und des Klassenkampfes. Gesichtspunkte, die sich hinter den äußeren Forderungen als neue Strömungen ankündigen: Erstens, die Sehnsucht nach einem Geistesleben, das ein menschenwürdiges Dasein ermöglicht; zweitens, die Forderung nach einer Rechtsordnung, in der die Arbeitskraft vom Warencharakter befreit ist; drittens, die Überwindung des Klassenkampfes durch neue Rechtsverhältnisse. Über dasjenige, was zu tun ist bzw. vom Staat zu unterlassen ist. Die Idee der Dreigliederung und einzelne Aspekte, die das Wesen der einzelnen Bereiche näher beschreiben.

Proletarische Forderungen und deren künftige praktische Verwirklichung
Dritter Vortrag, Winterthur, 19. März 1919       80

Die proletarische Bewegung als lebende Kritik an der modernen Zivilisation. Erörterung von drei Begriffen, die im Proletariat leben: die materialistische Geschichtsauffassung, die Mehrwerttheorie nach Marx, die Klassenkampftheorie. Über Wesen und Bedeutung eines Freien Geisteslebens sowie die Notwendigkeit, an die Stelle der Herrschaft des Vorrechtes die des Rechtes zu stellen. Vom Einheitsstaat zum dreigegliederten sozialen Organismus. Die beiden Grenzen des Wirtschaftslebens. Die Arbeitskraft als Hauptfaktor der Preisbildung. Über die Summe der Produktionsmittel als realer Gegenwert des Geldes. Über das Verhältnis der Produktionsmittel zum Rechtsstaat und dem Geistesleben. Die Folgen einer Überführung der Produktionsmittel in Gemeinbesitz.
Schlußwort zur Diskussion     105
Die Idee der Dreigliederung als Gegenteil einer Utopie und im Gegensatz zur alten Ständeordnung. Der Mensch als Kristallisationspunkt der drei Glieder des sozialen Organismus. Vom Unterschied zwischen Besitz und Verwaltung. Die Überwindung des Denkens in Programmen und die Überwindung von Gewohnheiten.

Proletarische Forderungen u n d deren künftige praktische Verwirklichung
Vierter Vortrag, Basel, 2. April 1919    114

Die Kluft zwischen den bisher herrschenden Klassen und den zeitbedingten Forderungen. Über das Proletariat und sein Verhältnis zum kulturellen
Leben. Die Sprache der Tatsachen und die Urteile führender politischer
Persönlichkeiten. Politische Verhältnisse in Europa als Krebsgeschwür.
Drei Gesichtspunkte, die proletarischen Forderungen zugrunde liegen:
Zur Mehrwerttheorie; über das Problem des Warencharakters der Arbeit;
Klassenkampf. - Die Tendenz der neueren Zeit, Wirtschafts-, Geistes- und
Staatsleben zusammenzuschweißen, dargestellt am Beispiel von Österreich. Gesichtspunkte zur Verselbständigung des Geistes-, Rechts- undWirtschaftslebens. Zum Problem der Wirtschaftsassoziationen. Die Regelung des Arbeitsverhältnisses, der Währung, der Eigentumsverhältnisse
und des Besitzkreislaufes im dreigliedrigen sozialen Organismus. Demokratie im Rechtsstaat. Die Beseitigung des heutigen Kapitalismus im Zusammenhang mit der Befreiung des geistigen Lebens. Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit. Die Berufung des Proletariats zur Befreiung der
Menschheit.
Schlußwort zur Diskussion 138
Die Freiland- sowie Freigeld-Idee und die Währungsfrage. Die soziale
Funktion des Kapitals. Über die Notwendigkeit der Erarbeitung eines sozialen Verständnisses in den Schulen. Die Dreigliederung des menschlichen Organismus als Bild für die Dreigliederung des sozialen Organismus.

Gerechtigkeit im sozialen Leben und Probleme des Rechtsstaates.
Soziales Wollen und proletarische Forderungen
Fünfter Vortrag, Basel, 9. April 1919     145

Über das Kommunistische Manifest und die marxistische Geschichtsauffassung. Zur Ideologiefrage und Klassenkampftheorie. Die Auflösung der alten Produktionsverhältnisse durch die Produktivkräfte. Die vom naturwissenschaftlichen Denkansatz geprägte proletarisch- marxistische Denkungsart und ihre Folgen für das soziale Leben. Vereinheitlichungstendenzen. Die proletarische Weltanschauung und ihr Zusammenhang mit der bürgerlichen Welt. Der Weltkrieg als Folge der staatlichen Strukturen. Die Sterilität eines vom Staat abhängigen Geisteslebens, dargestellt am Beispiel der Goethe-Gesellschaft u. a. Die Gesundung des sozialen Organismus durch Gliederung. Das Arbeitsrecht und seine Bedeutung für die Preisbildung. Zum Problem der Vergesellschaftung des Privateigentums. Die Arbeitsteilung und der Egoismus. Die Bedeutung eines freien Geisteslebens für den Kreislauf des Kapitals. Geist oder Materie? Die Dreigliederung des sozialen Organismus als Offenbarung eines ursprünglich Höheren und ihr Unterschied zur früheren Ständeordnung. Der individuelle Mensch und sein Verhältnis zu den drei Gliedern des sozialen Organismus. Der Mut zu neuem sozialen Wollen.
Schlußwort zur Diskussion    177
Der Mensch als Opfer erstarrter Begriffe. Die Zirkulation der Produktionsmittel an Stelle der Verstaatlichung. Nächstenliebe und die gegenwärtige Verkündigung des Christus. - Zur Dreigliederung des menschlichen Organismus und ihr Ausgangspunkt in dem Buch «Von Seelenrätseln».

Die geisteswissenschaftliche Grundlage der sozialen Frage
Sechster Vortrag, Bern, 14. Oktober 1919      187

Persönliche Vorbemerkungen. Einseitigkeiten in der marxistischen Denkungsart. Die Verödung der Seele des Proletariers als Folge der materialistischen Weltanschauung. Der Warencharakter der Arbeit. Die Diktatur
des Proletariats und das Kommunistische Manifest. Zur Vergesellschaftung der Produktionsmittel und das Problem des Mehrwertes. Die Aufgaben der anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft. Die Lebensfremdheit bisheriger sozialer Anschauungen. Über das vom Wirtschaftsleben unabhängige Rechtsleben. Gefahren politischer Revolutionen und vom Sinn geistiger Revolutionen. Lenin und Trotzki als Totengräber der Zivilisation. Die Befreiung des Erziehungswesens als vordringliche Aufgabe. Der Protest zukünftiger Generationen als Folge der Vergesellschaftung der Produktionsmittel. Über die Möglichkeiten der Verwirklichung der Dreigliederung in der Schweiz. Das Zusammenwirken von Liberalismus, Demokratie und Sozialismus.
Schlußwort zur Diskussion     220
Der Unterschied zwischen der Dreigliederungsidee und der alten Ständeordnung. Parlamentarismus und Staatsleben. Die Wertlosigkeit sozialer Programme. Die Gesetzmäßigkeiten des sozialen Organismus. Dreigliederung als Zeitforderung.

Geisteswissenschaft (Anthroposophie) und die Bedingungen
der Kultur in Gegenwart und Zukunft
Siebenter Vortrag, Basel, 20. Oktober 1919       227

Der Dornacher Bau als Ausdruck einer geistigen Bewegung. Über die Eurythmie und den Charakter der «Philosophie der Freiheit». Woodrow Wilsons Freiheitsverständnis. Die Übereinstimmung seiner Kritik mit den Auffassungen Lenins und Trotzkis. Die Freiheitsfrage und ihre Ausgangspunkte in der «Philosophie der Freiheit». Der Übergang von der Freiheitsphilosophie zur Anthroposophie. Das Abgeschnürtsein der Menschen vom Kosmos als tiefste Schädigung der Menschheit und seine Überwindung. Wege zu höheren Erkenntnissen. Drei Arten von Revolutionen: die geistige, die politische und die wirtschaftliche. Über die Unzulänglichkeiten der Anschauungen von Saint-Simon, Fourier und Blanc. Die Zeitkritik Rabindranath Tagores. Aufgaben anthroposophisch orientierter Geisteswissenschaft.

Der Geist als Führer durch die Sinnes- und in die übersinnliche Welt
Achter Vortrag, Bern, 6. November 1919
    256

Goethes Idee der Urpflanze. Das Verhältnis der Anthroposophie zur
Naturwissenschaft und zur Religion. Das weltanschauliche Monopol religiöser Bekenntnisse. Naturwissenschaft im goetheschen Sinne als Ausgangspunkt für religiöse Erkenntnis und Geist-Erkenntnis. Von der Einsamkeit des modernen Menschen. Die Idee wiederholter Erdenleben in
Lessings «Erziehung des Menschengeschlechtes». Traumleben und Untermenschliches. Über Hypnose. Menschheits- und Menschenentwickelung. Geistige Erkenntnis als Grundlage künftigen sozialen Zusammenlebens.

Der Geist als Führer durch die Sinnes- und in die übersinnliche Welt
Neunter Vortrag, Basel, 10. November 1919            285

Die anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft als Fortsetzung der naturwissenschaftlichen Denkweise. Goethes Idee der Urpflanze. Die Herrschaft der religiösen Bekenntnisrichtungen als Instrument der Verhinderung der Erforschung von Seele und Geist. Von der Bedeutung der inneren Seelenarbeit in Form von Konzentrations- und Meditationsübungen. Vom Wesen der Erinnerung. Vom bewußten Umgang mit der Erinnerungskraft. Die Bedeutung des bewußten Willens. Die seelischgeistige Beziehung zum anderen Menschen. Die Erkenntnis wiederholter Erdenleben und ihre Bedeutung für das soziale Zusammenleben der Menschen. Wille und Begierde. Mediumismus, Hypnose und Spiritismus. Furchtlosigkeit und Leidfähigkeit im Zusammenhang mit dem inneren Schulungsweg. Zur Methodik Schellings. Intellektuelle Bescheidenheit als Voraussetzung für Geistesforschung. Übersinnliche Erkenntnisse und ihre Bedeutung für das soziale Zusammenleben der Menschen.

Anhang
Aus einer Fragenbeantwortung, Münchenstein, 10. April 1919 314
Hinweise 321
Personenregister 345
Übersicht über die Rudolf Steiner Gesamtausgabe . . . . 347