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Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 :
Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Des trois idéaux de la devise révolutionnaire "Liberté, égalité, fraternité", la fraternité est celle qui mettra le plus de temps à émerger (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Libert%C3%A9,_%C3%89galit%C3%A9,_Fraternit%C3%A9), et même encore aujourd'hui on peut se demander ce qui la défini alors que les deux autres semblent avoir pris des contours un peu plus clairs. Mais peut être que le problème réside dans la valeur quasi rivale déjà jadis :

la PROPRIÉTÉ

 Face au Clergé, et à la Noblesse, dans le Tiers-état, montaient le habitants des bourgs, des villes (artisans et commerçants). La bourgeoisie donc avait besoin de rassembler les droits pour ses activités économiques naissantes, elle le fit par l'abolition des trois ordres antérieurs et chacun ne fut plus que citoyen. La seule véritable conquête de la Révolution fut donc l'égalité en droit et donc un centrage sur l'individualité. En quelque sorte une libération possible de certains par la propriété...

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