Rencontre de réseau 2018, Freiburg. Groupe
de conversations de Fionn Meier |
Netzwerktreffen
2018, Freiburg.
Gesprächsgruppe mit Fionn Meier |
Rudolf Steiner sur « l’argent comme
comptabilité » |
Rudolf
Steiner zu
«Geld als Buchhaltung» |
[03/48] Quiconque a
tendance à croire que tenir séparés des trois
membres de l'organisme social aurait seulement une
valeur idéelle, et qu'elle se donnerait
d’« elle-même » dans le cas d'un
organisme d'État uniformément/unitairement structuré ou d'une coopérative
économique fondée sur la propriété publique des
moyens de production englobant
le domaine/secteur
de l’état,
devrait guider son coup d’oeil
sur la sorte particulière d'institutions sociales
qui doivent se donner lorsque la tri-articulation
sera réalisée. Là ne sera, par exemple, plus à
reconnaître l'administration d’État de l'argent
comme moyen de paiement légal, mais cette
reconnaissance reposera sur les mesures partant
des corps d’administration de l'organisation de
l’économie. Car dans l'organisme social sain,
l'argent ne peut être rien d’autre qu'une
information sur des marchandises qui sont
produites par d'autres et que l’on peut
percevoir/prendre du domaine d’ensemble de la vie
de l’économie parce qu’on a soi-même déposé/céder
des marchandises produites à
ce domaine. Rudolf Steiner, 1919. GA 23 |
Wer
der
Ansicht zuneigt, dass die Auseinanderhaltung
der drei Glieder des sozialen Organismus nur
einen ideellen
Wert habe, und dass sie sich auch beim
einheitlich gestalteten Staatsorganismus
oder bei einer das Staatsgebiet
umfassenden,
auf Gemeineigentum an
den Produktionsmitteln beruhenden
wirtschaftlichen Genossenschaft
«von
selbst» ergebe, der sollte seinen Blick auf
die besondere Art
von sozialen Einrichtungen lenken,
die
sich ergeben müssen, wenn die Dreigliederung
verwirklicht wird. Da wird, zum Beispiel,
nicht mehr
die Staatsverwaltung das Geld als
gesetzliches Zahlungsmittel anzuerkennen
haben, sondern diese Anerkennung
wird
auf den Maßnahmen beruhen, welche von den
Verwaltungskörpern der Wirtschaftsorganisation
ausgehen. Denn Geld kann im gesunden
sozialen Organismus nichts anderes sein als
eine
Anweisung auf Waren, die von andern erzeugt
sind und die man
aus dem Gesamtgebiet des Wirtschaftslebens
deshalb
beziehen kann, weil man
selbst erzeugte Waren an
dieses Gebiet abgegeben hat. Rudolf
Steiner, 1919. GA 23
|
L’organisme social sain déshabillera
l’argent de chacun de ses caractères de droit ; il
l’affectera à cette administration et législation,
par son processus propre, naturel, aussi la mise en
place de l’argent, la frappe/l'impression de
l’argent, la fixation de valeur de l’argent à
l’intérieur du cycle économique, à ce même
parlement, à cette même administration, qui
administre le reste de l’organisme économique. Rudolf
Steiner, 8.3.1919 GA 328 |
Der gesunde soziale Organismus wird das
Geld jedes Rechtscharakters entkleiden; er wird es
derjenigen Verwaltung und Gesetzgebung zuweisen,
durch seinen eigenen, natürlichen Prozess, auch die
Hineinstellung des Geldes, Prägung des Geldes,
Wertbestimmung des Geldes innerhalb des
Wirtschaftskreislaufes, diesem selben Parlament,
dieser selben Verwaltung, die den übrigen
Wirtschaftsorganismus verwaltet. Rudolf Steiner,
8.3.1919 GA 328 |
Qu'on puisse aujourd'hui
se représenter ces choses seulement difficilement,
cela provient de ce qui suit. On s'est habitué à
penser les choses ainsi qu'elles ont toujours été.
On dit : « ce sont des faits ». Mais mes très
chers présents, les faits sont donc des choses qui
ont été créées, crées par des humains et elles se
laissent justement tout aussi bien à nouveau créer
autrement, se laissent changer. C'est cela que
nous devons saisir des yeux. Il s'agit justement
absolument de ce que tout ce qui appartient à la
vie de l'économie sera aussi vraiment placé sur le
propre sol économique libre. (NDT : L'emploi du rouge n'a pas
de significarion d'importance) La raison
pour laquelle ces choses se laissent si
difficilement penser aujourd'hui, est à chercher
en ce qu'aujourd'hui l'argent, qui n'est donc
plus sans cela de l'argent réel/correct pour un
grand nombre d'Etats européens, se tient
actuellement sur un sol entièrement faux.
Naturellement, la transition sera aussi
difficile, parce que par l'argent l'humanité est
dépendante de l’Etat
commerçant dirigeant Angleterre et parce que
nous ne pouvons pas sans plus amener les Anglais
et les Américains à abandonner la devise-or du
jour au lendemain. Dans le commerce extérieur
avec ces pays, nous devons naturellement avoir
la devise-or jusqu'à ce que la devise-or cesse
d'exister sous la contrainte des
circonstances/rapports. Mais pour l'organisme
social tri-articulé, devra être ambitionné de
faire en sorte que l'État n'accorde/ne prête
plus de valeur à l'argent, mais que l'argent
reçoive sa valeur à l'intérieur de l'organisme
économique. Mais alors l'argent n'est plus une
marchandise comme c'est aujourd'hui. Quand aussi
cela est caché, l'argent est en vérité quand
même une marchandise aujourd'hui, et d'ailleurs
seulement par le fait que sa valeur lui est
donnée/appliquée par l'État. Mais dans
l'organisme social tri-articulé, l'argent comme
moyen de circulation/d'échange sera seulement
disponible dans le sens qu'il est dans une
certaine mesure une comptabilité volante. Vous
savez donc de ce que j'ai dit il y a huit jours
aujourd'hui : Tout sera basé sur la prestation
et la contre-prestation réelle dans la vie
économique qui vient. Pour la prestation, on
obtient dans une certaine mesure le
billet/l'attestation, mais qui ne signifie rien
d'autre que : Il se tient disponible pour moi
sur la page générale active ce qui correspond à
mes prestations et je peux échanger pour cela ce
qui correspond à mes besoins. Si je donne le
billet, ainsi cela signifie la même chose que si
je devais réserver/inscrire/comptabiliser
aujourd'hui dans une petite entreprise, ce qui
se tient du côté gauche, pour une/la
compensation du côté droit. Donc, la
circulation/l'échange d'argent sera la
comptabilité volante pour l'organisme
économique. De telles choses sont donc déjà là
aujourd'hui en leurs débuts. Vous savez donc,
qu'il existe déjà une sorte d'inscription de
crédit, donc de soldes créditeurs qu'on peut
transférer sans avoir de
transactions/circulations monétaires sur
certains domaines. La plupart de ce que
l'organisme social tri-articulé exige est
absolument déjà disponible en germe ici et là. Rudolf
Steiner: >Betriebsräte und
Sozialisierung (Conseils
d’entreprises
et socialisation)<
(GA331),
Soirée de discussion du22.
Mai
1919, Dornach 1989, p.
221 s. |
Daß
man
sich heute diese Dinge nur schwer vorstellen
kann, das rührt von folgendem her. Man
hat sich daran gewöhnt, die Dinge so zu
denken, wie sie immer waren. Man sagt: «Das
sind Tatsachen.» Aber, meine werten
Anwesenden, Tatsachen sind ja doch Dinge,
die geschaffen wurden, von Menschen
geschaffen wurden, und die lassen sich
ebensogut wiederum umschaffen, lassen sich
ändern. Das ist es, was wir ins Auge fassen
müssen. Es handelt sich eben durchaus darum,
daß alles, was dem Wirtschaftsleben
angehört, auch wirklich auf den eigenen
freien wirtschaftlichen Boden gestellt wird.
Der Grund, weshalb sich diese Dinge heute so
schwer denken lassen, ist darin zu suchen,
daß heute das Geld, das ja ohnedies bei
einer großen Anzahl europäischer Staaten
schon eigentlich kein richtiges Geld mehr
ist, eigentlich auf einem ganz falschen
Boden steht. Natürlich wird da der Übergang
auch schwierig sein, weil durch das Geld die
Menschheit abhängig ist von
dem führenden Handelsstaat England und weil
wir nicht ohne weiteres von heute auf morgen
die Engländer
und Amerikaner von der Goldwährung abbringen
können. Im Außenhandel mit diesen Staaten
müssen wir natürlich die Goldwährung so
lange haben, bis unter dem Zwang der
Verhältnisse auch die Goldwährung aufhören
wird. Aber für den dreigliedrigen sozialen
Organismus muß angestrebt werden, daß der
Staat nicht mehr dem Geld den Wert verleiht,
sondern daß das Geld seinen Wert bekommt
innerhalb des wirtschaftlichen Organismus.
Dann aber ist das Geld nicht mehr eine Ware,
wie es heute ist. Wenn das auch versteckt
ist, so ist in Wahrheit heute das Geld doch
eine Ware, und zwar nur dadurch, daß ihm
sein Wert aufgetragen
wird
durch den Staat. Aber im dreigliedrigen
sozialen Organismus wird das Geld als Zirkulationsmittel
nur
in dem Sinne vorhanden sein, daß es
gewissermaßen eine fliegende Buchhaltung
ist. Sie wissen ja aus dem, was ich heute
vor acht Tagen gesagt habe: Es wird alles
auf wirklicher Leistung und Gegenleistung
beruhen im kommenden Wirtschaftsleben. Für
die Leistung bekommt man
gewissermaßen den
Schein,
der aber nichts anderes bedeutet als: Es
steht auf der allgemeinen aktiven Seite für
mich verfügbar dasjenige,
was
meinen Leistungen entspricht, und ich kann
eintauschen dafür dasjenige, was meinen Bedürfnissen
entspricht.
Gebe ich den Schein hin, so bedeutet das
dasselbe, wie wenn ich heute in einem kleinen
Betrieb
zu buchen habe dasjenige, was auf der linken
Seite steht, zum Ausgleich auf der rechten Seite.
Also,
es wird der Geldverkehr die fliegende
Buchführung sein für den
Wirtschaftsorganismus. Solche Dinge sind ja
eigentlich auch heute schon in ihrem Anfange
da. Sie wissen ja, daß es schon eine Art
von Gutschreibung gibt, also Guthaben, die
übertragen werden können, ohne daß man
auf gewissen Gebieten Geldverkehr hat.
Überhaupt ist das meiste von dem, was der
dreigliedrige soziale Organismus fordert, im
Keime schon da und dort
vorhanden.
Rudolf Steiner:
>Betriebsräte und Sozialisierung< (GA331),
Diskussionsabend vom 22. Mai 1919, Dornach 1989,
S. 221 f.
|
Ce qui aujourd’hui adhère à l’argent - que
c’est une marchandise – cela deviendra
caduc/tombera. Ce qui sera disponible dans le
système monétaire (NDT Geldwesen = finance) sera
seulement une sorte de comptabilité
déambulante/changeante sur l’échange de marchandises
des humains appartenant au domaine économique. On
aura une sorte d’avoir inscrit en ce qu’on a comme
support d’argent (NDT Geldunterlage). Et une
radiation/une déduction de cet avoir aura lieu,
quand on obtient une quelque chose dont on a besoin
pour son besoin. Le système monétaire sera une sorte
de comptabilité, de comptabilité déambulante.
L’argent qui est aujourd’hui marchandise et sa
contre-valeur, l’or, qui est donc seulement une
marchandise d'apparence, cela ne sera plus
marchandise à l’avenir. Rudolf
Steiner,
30.5.1919 GA 337a |
Es
wird
dasjenige, was heute dem Gelde anhaftet -
daß es Ware ist -, das wird wegfallen.
Dasjenige, was im Geldwesen vorliegen wird,
wird nur eine Art
wandelnde Buchhaltung sein über den
Warenaustausch der dem Wirtschaftsgebiet
angehörenden Menschen. Eine Art
aufgeschriebener Guthaben wird man haben in
dem, was man als Geldunterlage hat. Und ein
Abstreichen dieser Guthaben wird
stattfinden, wenn man
irgend etwas erlangt, was man
zu seinem Bedarf braucht. Eine Art
Buchführung, wandelnder Buchführung wird das
Geldwesen sein. Das Geld, das heute Ware ist
und dessen Gegenwert, das Gold, ja nur eine
Scheinware ist, das wird in Zukunft nicht
mehr Ware sein. Rudolf
Steiner, 30.5.1919
GA 337a |
J'aimerais
indiquer
que dans la vie économique il s'agit vraiment de
penser économiquement. Mais penser
économiquement signifie avoir des
représentations de la production et de la
consommation qui, dans leur cours, ont certains
effets d'un côté ou de l'autre ; et nous nous
tenons justement avec notre bien-être et
contraction/malheur physique, dans ce processus
économique. Avec les opinions favorites, rien ne
se laisse commencer. Qui, par exemple, pense
qu'on peut réaliser/obtenir une quelque chose
simplement par une réduction [ou une expansion]
de la masse monétaire, si les prix grimpent ou
sombres, montre qu'il s'est fait peu de
représentations réelles sur les processus
économiques. Avec une telle détermination de la
valeur monétaire, avec une réduction, pour ainsi
dire, de la masse monétaire ou aussi avec une
expansion très spécifique ou semblable, rien
n'est donc fait du tout. Car à l'instant où ne
pourra plus être spéculer avec de l'argent, on
spécule en marchandises – voyez-vous, ce n'est
que maintenant que nous entrons dans la réalité
avec nos pensées, on doit pouvoir regarder
des/les réalités - et là n'est absolument pas
nécessaire de changer la masse monétaire, mais
il pourra très facilement être [obtenu] par
toutes sortes de machinations que les prix pour
un certain type de produits sombrent ou
grimpent, pendant que d'autres produits n'ont
absolument pas besoin de donner aucune raison à une telle chute
et augmentation. Absolument, de toute la pensée
de l'indexation de l'argent - hormis le fait que
tant qu'il y aura de la devise-or dans un
quelque pays donnant la mesure, ne peut
aucunement être parlé - est une pensée purement
utopique. Je veux seulement l'évoquer, il
devrait en être parlé en détail, mais toute la
pensée de Gesell n'est rien d'autre qu'une
pensée qui naît d'une ignorance totale de la vie
économique en tant que telle. Si l'on veut
vraiment intervenir dans la vie économique,
qu'il en résulte quelque chose, il ne s'agit pas
d'intervenir dans l'argent, mais qu'on
intervienne dans la consommation et la
production d'une manière vivante. Il s'agit de
ce que des associations se forment qui ont la
possibilité d'exercer un effet réel sur le
processus économique. Naturellement, quand des
associations se forment ici ou là, alors elles
pourront certes être correctes dans le principe,
mais elles ne pourront pas du tout exercer une
influence favorable ; elles ne pourront exercer
une influence favorable, elle pourrons en
premier exercer une influence favorable lorsque
le principe associatif pourra réellement avoir
un effet radical par la tri-articulation de
l'organisme social. Mais on ne cesse de se
demander : comment les associations se
forment-elles ? Rudolf Steiner, Premier
soir
de séminaire
à l’occasion
du
premier cours universitaire
anthroposophique
Dornach, 5. Octobre
1920 (GA 337b) |
Ich
möchte
darauf hinweisen, daß es im wirtschaftlichen
Leben wirklich darauf ankommt,
wirtschaftlich zu denken. Wirtschaftlich
denken heißt aber, Vorstellungen zu haben
von der Produktion und Konsumtion, die in
ihrem Verlaufe bestimmte Wirkungen nach der
einen oder anderen Seite haben; und mit
unserem physischen
Wohl und Wehe stehen wir eben in diesem
Wirtschaftsprozesse darinnen. Mit Lieblingsmeinungen
läßt sich dabei gar nichts anfangen. Wer zum
Beispiel meint, daß man
einfach durch eine Reduktion [oder Expansion]
der
Geldmenge, je nachdem, ob die Preise steigen
oder sinken, irgend etwas erreichen kann,
der zeigt, daß er wenig reale Vorstellungen
vom Wirtschaftsprozesse sich gemacht hat.
Mit einer solchen Festsetzung des
Geldwertes, mit einer Reduktion
gewissermaßen der Geldmenge oder auch mit
einer ganz bestimmten Expansion
oder
dergleichen, ist ja gar nichts getan. Denn
in dem Augenblicke, wenn nicht mehr mit Geld
spekuliert werden kann, spekuliert man
in Waren - sehen Sie, jetzt erst kommen wir
mit den Gedanken in die Realität hinein, man
muß Realitäten anschauen können -, und da
ist durchaus nicht notwendig, die Geldmenge
zu verändern, sondern es kann sehr leicht
[bewirkt] werden durch allerlei
Machinàtionen, daß die Preise für eine
bestimmte Art
von Produkten sinken oder steigen, während
andere Produkte durchaus keine Veranlassung
zu einem solchen Sinken und Steigen zu geben
brauchen. Überhaupt, der ganze Gedanke von
der Indexierung des Geldes — abgesehen
davon, daß ja, solange es in irgendeinem
maßgebenden Lande Goldwährung gibt, davon
keine Rede sein kann -, der ganze Gedanke
ist ein rein utopistischer. Ich will das nur
andeuten, es müßte ausführlich darüber
gesprochen werden, aber der ganze Gesellsche
Gedanke ist nichts als ein Gedanke, der
herausgeboren ist aus einer vollständigen
Unkenntnis des Wirtschaftslebens als
solchem. Wenn man
wirklich ins Wirtschaftsleben eingreifen
will, daß dabei etwas herauskommt, so
handelt es sich darum, daß man nicht beim
Gelde eingreift, sondern daß man
in die Konsumtion und Produktion in
lebendiger Weise eingreift. Da kommt es
darauf an,
daß Assoziationen sich bilden,
welche
die Möglichkeit haben, auf den
Wirtschaftsprozeß einen wirklichen Effekt
auszuüben. Natürlich,
wenn
sich Assoziationen da oder dort
einmal bilden, dann werden sie zwar im
Prinzip richtig sein können, aber sie werden
einen günstigen Einfluß gar nicht ausüben
können; einen günstigen Einfluß können sie
erst
dann ausüben, wenn das assoziative Prinzip
durch die Dreigliederung des sozialen
Organismus wirklich
durchgreifend
wirken kann. Aber man fragt fortwährend: Wie
bilden sich Assoziationen?
Rudolf Steiner,
ERSTER SEMINARABEND anläßlich des ersten
anthroposophischen Hochschulkurses Dornach, 5.
Oktober 1920 (GA 337b)
|
Nous
avons
tout de suite causé des dommages à notre vie
économique d'une manière si terrible que nous
avons tout déchargé sur l'indicateur de la
valeur de l'argent. L'argent, cependant, n'a que
la valeur qu'il a, selon que le processus
économique, est d'une sorte ou d'une autre.
Évidemment, vous ne pouvez pas commencer
immédiatement avec le plus abstrait, avec
l'argent, et introduire n'importe quelles
réformes. Vous n'avez absolument pas besoin de discuter
pour savoir si l'argent devrait être une
instruction pour des marchandises ou autre
chose. J'aimerais notamment savoir ce que
l'argent que j'ai dans mon portemonnaie est
autre chose qu'une
instruction pour des marchandises. Et si je ne
l'avais pas maintenant dans mon porte-monnaie,
ainsi le paiement d'un travail que j'ai fourni
se tiendrait aussi n'importe où dans un livre ;
on pourrait toujours regarder là pour moi ; mais
au lieu de l'avoir seulement là, on pourrait
aussi me l'écrire vers dehors. Toutes ces choses
ne doivent pas être considérées comme
secondaires et particiel, mais comme primaires,
et on doit être clairs sur ce que l'argent
lui-même dans la vie économique
devient/deviendra une sorte de comptabilité
changeante/déambulante si nous pensons
économiquement, pas théoriquement, mais
économiquement - c'est-à-dire si nous sommes
capables d'amener dynamiquement les rapports
économiques dans les relations correctes. Rudolf
Steiner,
Premier soir de séminaire
à l’occasion
du
premier cours universitaire
anthroposophique
Dornach, 5. Octobre
1920 (GA 337b) |
Wir
haben
gerade dadurch eine Schädigung unseres
Wirtschaftslebens in einer so furchtbaren
Weise herbeigeführt,
daß wir alles abgeladen haben auf den
Wertmesser des Geldes. Das Geld, das hat
aber nur denjenigen Wert,
den es hat, je nachdem der Wirtschaftsprozeß
so oder so geartet ist. Selbstverständlich
können Sie nicht sogleich bei dem
Allerabstraktesten, bei dem Geld, anfangen
und dabei irgendwelche Reformen einführen.
Sie brauchen überhaupt zunächst gar nicht
darüber zu diskutieren, ob das Geld nun eine
Anweisung für Waren sein soll oder irgend
etwas anderes. Ich mochte nämlich wissen,
was das Geld, das ich in meinem Portemonnaie
habe, anderes ist als eine Anweisung für
Waren. Und wenn ich es nun nicht hätte im
Portemonnaie, so könnte die Zahlung für eine
Arbeit, die ich geleistet habe, auch
irgendwo in einem Buche stehen; man
könnte dort
immer nachschauen meinetwillen; statt daß es
aber nur dort
drinnensteht, könnte man es mir auch
herausschreiben. Diese Dinge alle muß man
nicht sekundär und partiär denken, sondern
primär, und man
muß sich klar sein darüber, daß das Geld von
selbst im Wirtschaftsleben zu einer Art
wandelnder Buchhaltung wird, wenn man
wirtschaftlich denkt nicht theoretisch,
sondern wirtschaftlich denkt
—,
das heißt, wenn man
dynamisch die wirtschaftlichen Verhältnisse
gegenseitig in richtige Beziehungen
zu bringen vermag.
Rudolf Steiner,
ERSTER SEMINARABEND anläßlich des ersten
anthroposophischen Hochschulkurses Dornach, 5.
Oktober 1920 (GA 337b)
|
Il
est donc aussi évident que de telles entreprises comme Futurum ou le
Jour qui vient ne peuvent pas être érigées tout
de suite dans toutes leurs parties selon les "Points
centraux", on est donc fiché au milieu de
l'autre vie de l'économie, et cela fait ses
vagues partout dedans. Mais en ce que de telles
entreprises seront érigées, dans lesquelles,
d'un côté, le principe bancaire unilatéral sera
surmonté, de l'autre côté, le principe
commercial ou industriel unilatéral -
c'est-à-dire, d'un côté, le principe du prêter
d'argent du côté de la banque, de l'autre côté,
le principe de l'emprunter d'argent à la banque
-, donc le se séparer de banque et des
entreprises bancaires, industrielles et
commerciales, celles-ci seront faites unes, et
par cela sera franchi le chemin au principe
d'association. C'est tout d'abord seulement un
parcours du chemin. Le véritable principe associatif serait atteint
si vous pouviez l'exécuter dans le réel ainsi
que je l'ai montré dans les deux exemples.
Naturellement, là il serait nécessaire que les
producteurs seuls, donc des gens qui comprennent
comment créer un quelque article, que ceux-ci
prennent l'initiative pour cela ; c'est-à-dire
que l'initiative ne peut naturellement pas venir
des consommateurs quand une association devrait
être formée. Mais de l'autre côté, la personne
qui prend l'initiative de créer une association
sera essentiellement dépendante des besoins que
les consommateurs développent ; il peut donc
toujours seulement s'orienter à des besoins
déterminés que personne n'a à régler. Quand, par
exemple, ma foi, des besoins de luxe existent,
et ainsi de suite, ils se régleront déjà
d'eux-mêmes. Premier
soir de questions
à l’occasion
du
premier cours universitaire
anthroposophique
Dornach, 10.
Octobre
1920 (GA 337b) |
Es
ist
ja auch selbstverständlich, daß solche
Unternehmungen wie Futurum oder der Kommende
Tag nicht gleich
in
allen Stücken gewissermaßen nach den
«Kernpunkten» errichtet werden können; man
steckt ja mitten
im
anderen Wirtschaftsleben drinnen, das
schlägt seine Wellen überall herein. Aber
indem solche Unternehmungen errichtet
werden, in denen überwunden wird auf der
einen Seite das einseitige Bankprinzip, auf
der andern Seite das einseitige
kaufmännische oder industrielle
Prinzip
- das heißt auf der einen Seite das Prinzip
des Verleihens von Geld von seiten der Bank,
auf
der anderen Seite das Prinzip des Leihens
von der Bank
-, also das Auseinandergehen von Bank
und industriellem, kaufinännischem
Unternehmen, werden diese
zu
einem gemacht, und dadurch wird der Weg
beschritten zu dem assoziativen Prinzip. Es
ist zunächst nur eine Beschreitung des
Weges. Das wirkliche assoziative Prinzip
würde erreicht werden, wenn Sie es im Realen
so
durchführen könnten, wie ich es an
den zwei Beispielen gezeigt habe. Natürlich
wäre es da notwendig,
daß
die Produzenten allein, also Leute, die
verstehen, irgendeinen Artikel zu schaffen,
daß diese die Initiative dazu ergreifen; das
heißt, von den Konsumenten kann natürlich
die Initiative nicht ausgehen, wenn eine
Assoziation gebildet werden soll. Aber auf
der anderen Seite wird derjenige, der die
Initiative zur Einrichtung einer Assoziation
ergreift, für die Gestaltung der Assoziation
im wesentlichen abhängig sein von dem, was
die Konsumenten an Bedürfnissen entwickeln;
er kann sich ja immer nur an
bestimmte Bedürfnisse richten,
die
niemand zu regeln hat. Wenn zum Beispiel
meinetwillen Luxusbedürfnisse und so weiter
existieren,
die regeln sich schon ganz von selber.
ERSTER
FRAGEABEND anläßlich des ersten
anthroposophischen Hochschulkurses Dornach, 10.
Oktober 1920 (GA 337b)
|
Qu'est-ce qui
travaille donc à l'encontre d'une saine formation
des prix dans votre vie économique actuelle et
qu'est-ce qui, en même temps, nous a menés dans
une telle misère économique que la nôtre ? C'est
que le prix des biens n'est pas formé à partir de
la vie de l'économie, mais que quelque chose
s’insère entre les marchandises de besoins- les
marchandises qui correspondent aux besoins - qui
ne peut être marchandise, qui peut seulement
servir à être un moyen de compensation pour les
rapports de valeur mutuels des marchandises :
l'argent. Comme je l'ai dit, nous voulons parler
de tout cela plus exactement, mais je voudrais
aussi suggérer certaines choses générales
maintenant. La monnaie est dotée d'un caractère de
marchandise, notamment par ce que ce rapport
vraiment flou/pas clair entre la monnaie de papier
et la monnaie d'or s'est introduit, qui est
maintenant dans sa culmination. Ainsi, il
deviendra même possible que maintenant on
n'échange pas purement des marchandises et que
l'argent serve seulement de moyen de soulagement
pour l'échange dans un grand domaine avec une
importante division du travail, une division de
l'occupation, mais que l'argent lui-même est
devenu une marchandise. Et cela se montre
simplement par ce que l'on peut négocier/commercer
avec de l'argent, que l'on peut acheter et vendre
de l'argent, que la valeur de l'argent change par
des spéculations, change par ce qu'on accompli sur
ton marché monétaire. Mais maintenant, quelque
chose se mélange là dedans, qui montre absolument
très clairement comment à partir de l'État
unitaire encore aujourd'hui sera tenu ensemble ce
qui veut se tri-articuler. L'argent, tel que nous
l'avons aujourd'hui : sa valeur est, dans une
certaine mesure, légalement fixée par l'État.
L'impulsion qui détermine essentiellement la
valeur de cette "marchandise" émane de l'État. Et
par cette interaction de deux choses, l'échange de
marchandises et la fixation de la valeur de
l'argent du côté de l’État, par cela toute notre
vie de l'économie est justement rendue confuse,
ainsi qu'elle n'est plus du tout transparente pour
l'humain qui se tient dedans aujourd'hui. Premier
soir de questions
à l’occasion
du
premier cours universitaire
anthroposophique
Dornach, 10.
Octobre
1920 (GA 337b) |
Was
arbeitet
denn in dein gegenwärtigen Wirtschaftsleben
einer gesunden Preisbildung entgegen, und
was ist zugleich dasjenige, was uns in
solches wirtschaftliches Elend hineingeführt
hat, wie wir es haben? Das ist,
daß der Preis der Waren nicht aus dem
Wirtschaftsleben heraus gebildet wird,
sondern daß sich einschiebt zwischen die
Gebrauchswaren - die Waren, die den
Bedürfnissen entsprechen - etwas, was nicht
Ware sein kann, was nur dazu dienen kann,
ein Ausgleichsmittel für die gegenseitigen
Wertverhältnisse der Ware zu sein: das Geld.
Wie gesagt, wir wollen über alles das noch
genauer sprechen, aber ich will jetzt
einiges auch Allgemeines andeuten. Das Geld
ist mit einem Warencharakter ausgestattet,
namentlich dadurch, daß jenes real unklare
Verhältnis zwischen Papiergeld und Goldgeld
eingetreten ist, das jetzt in seiner
Kulmination ist. So
wird
es sogar möglich, daß man nun nicht bloß
Waren austauscht und das Geld nur als Erleichterungsmittel
dient
für den Austausch in einem großen Gebiete
mit reichlicher Arbeitsteilung, Beschäftigungsteilung,
sondern
daß das Geld selber eine Ware geworden ist.
Und das zeigt sich einfach darinnen, daß man
mit Geld handeln kann, daß man
Geld kaufen und verkaufen kann, daß sich der
Geldwert andert durch Spekulationen, ändert
durch dasjenige, was man
vollbringt auf dein Geldmarkt. Aber nun
mischt sich hier etwas hinein, was durchaus
ganz anschaulich zeigt, wie vom
Einheitsstaate aus heute noch dasjenige zusammengehalten
wird,
was sich dreigliedern will. Das Geld, so wie
wir es heute haben: es wird ja gewissermaßen
sein
Wert gesetzmäßig vom Staate aus festgelegt.
Vom Staate geht der Impuls aus, der den Wert
dieser «Ware» im wesentlichen bestimmt. Und
durch dieses Zusammenwirken von zwei Dingen,
des Warenaustausches und der Festlegung des
Geldwertes von Seiten des Staates, dadurch
wird unser ganzes Wirtschaftsleben eben
konfus gemacht, so daß es für den Menschen,
der heute darinnensteht, überhaupt nicht
mehr durchschaubar ist.
ERSTER
FRAGEABEND anläßlich des ersten
anthroposophischen Hochschulkurses Dornach, 10.
Oktober 1920 (GA 337b)
|
Alors,
qu'avons-nous donc en fait quand - nous pouvons
l'étendre à l'ensemble de l'économie mondiale -
nous embrassons maintenant du regard ce
parallélisme de valeur symbolique/de signe et de
valeur matérielle/de chose ? Nous avons en fait
pris fondamentalement ce que l'on pourrait appeler
la comptabilité, la conduite de livres, qui couvre
l'ensemble de l'économie mondiale. C'est la
comptabilité mondiale, car l'action qui est
accomplie lorsqu'un message passe en-dessus ou
par-dessus ne signifie justement rien d'autre que
d'écrire un poste à un autre endroit. Mais cela
sera réalisé en réalité par ce que justement
argent et marchandise passe d'une main à l'autre.
C'est, pris fondamentalement, pleinement égal que
soit amenée la possibilité de placer les postes au
bon endroit dans un système comptable géant qui
couvre l'ensemble de l'économie mondiale et de
diriger alors le tout ainsi que seuls les soldes
créditeurs soient réécrits, ou de
ressortir/d’écrire vers dehors l'écriture
correspondante et de la remettre à la personne
concernée ainsi que l'affaire soit traitée en
termes réels. Nous avons donc la comptabilité
mondiale comme chiffre d'affaires. Et ce serait ce
qui, pris fondamentalement, chacun peut envisager,
qui pourra être ambitionné. Steiner, 6.8.1922 GA 340 |
Was
haben
wir also eigentlich, wenn wir - wir können
es gleich auf die ganze Weltwirtschaft
ausdehnen - nun
diesen
Parallelismus von Zeichenwert und Sachwert
überschauen? Wir haben eigentlich im Grunde
genommen dasjenige, was man die über die
ganze Weltwirtschaft ausgedehnte
Buchführung, Buchhaltung nennen könnte. Es
ist die Weltbuchhaltung; denn die Handlung,
die ausgeführt wird, wenn irgendein Posten
hinüber- oder herübergeht, bedeutet eben
nichts anderes als das Hinschreiben eines
Postens an einen anderen Ort.
Das aber wird im Realen vollzogen dadurch,
dass eben Geld und Ware von einer Hand in
die andere übergeht. Es ist im Grunde
genommen völlig einerlei, ob die Möglichkeit
herbeigeführt wird, in einer
Riesenbuchhaltung, die über die ganze
Weltwirtschaft geht, die Posten an
die richtige Stelle zu stellen und das
Ganze
dann zu dirigieren, so dass nur die Guthaben
umgeschrieben werden, oder die betreffende Einzeichnung
herauszuschreiben
und dem Betreffenden zu geben, so dass die
Sache realiter ausgeführt wird. Wir haben
also als Geldumsatz die Weltbuchhaltung. Und
das wäre dasjenige, was ja im Grunde
genommen jeder einsehen kann, das eigentlich
angestrebt werden muss.
Steiner,
6.8.1922 GA 340
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