triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch English Dutch Skandinavisk Français Italiano Español Português (Brasileiro) Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

LE POUVOIR VOILÉ DE L'ARGENT

Alexander Caspar, Kilchberg, Suisse
16.02.2018

trad F. Germani v. 01 au 27/08/2018, original allemand

Compte tenu des problèmes économiques et donc aussi sociaux actuels, cette revue a déjà souligné à plusieurs reprises l'urgence d'aborder d'abord l'idée de la tri-articulation de l'organisme social (aujourd'hui remplacé par l'État unitaire) au sein du grand public afin d'initier sa mise en œuvre. Jusqu'à présent, les forces qui défendent par tous les moyens le système économique et social au pouvoir ont réussi à ignorer largement la pensée de tri-articulation rendue publique par Rudolf Steiner en 1917 et à diffamer Rudolf Steiner, en tant que porteur de pensées, au moyen de l'étiquetage conventionnel. Dans le même temps, a réussi d’éviter la critique du système social actuel aux deux points de départ décisifs, parce que mutuellement déterminants, à savoir le problème de la création d'argent et la question de la valeur économique de la prestation de travail respectivement la question après cette/sa création de valeur. C’est en premier la compréhension de ce que l'on entend sous valeur économique des prestations qui permet de remplacer l'État unitaire dans sa fonction de collecteur et de distributeur d'impôts par un financement raisonnablement transparent (NDT : plus précisément : transparent conformément à la raison synthétique-Vernunft) des différents secteurs sociaux.

 Le fait qu’une critique au système actuel devrait commencer en première ligne à l'argent devrait éclairer chacun qui se penche plus sérieusement sur les raisons du déclin de notre société, et pas en dernier comme conséquence du système monétaire existant (NDT Geldsystem). Maintenant, la base de la création de l'argent doit être prise en considération lors de l'examen de l'argent. Parce que la fonctionnalité, le rôle de l'argent en circulation en est dérivé. Cet aspect a été négligé par les critiques précédents du système actuel, bien qu'il s'agisse de « l'essence du caniche », et toutes les propositions de changement qui ne visent pas la création de l'argent sont totalement inoffensives, insignifiantes, pour le système actuel, sauf qu'elles conduisent à des conditions sociales toujours plus brutales et aristocratiques, à toujours plus de lois, de réglementations, de contrôles, de surveillance, etc. Ce n'est que lorsque le levier sera enclenché à la base de la création monétaire que cela devient critique pour le système établi. De quoi s'agit-il ?

 L'argent dans la fonction de modèle d’échange et de transfert de valeur.

Il s'agit du fait que la création de monnaie aujourd'hui n'a aucun pendant interne avec la création de valeurs économiques sous la forme de biens de consommation. Celles-ci sont des valeurs parce que, d'un côté, le besoin du consommateur et, de l'autre côté, leur fabricant, pour la couverture de ses besoins, leur accorde une valeur. Dans une autosuffisance économique, comme la représente l'économie naturelle d'origine, la valeur des besoins et la valeur de la production coïncident et se couvrent. Ce n'est qu'avec la division du travail qu'elles s'éloignent l'une de l'autre, et l'argent, l'économie de l’argent, surgit. Ainsi, l'économie de l’argent remplace l'économie naturelle, qui reposait sur le simple échange de biens de consommation. L'argent, qui peut initialement possédait sous conditions encore lui-même une valeur de matière, devient un représentant, un moyen d'échange et de transfert de valeur pour la valeur de bien de la consommation. En fait, il le devrait devenir purement fonctionnellement, dans ce rôle où il représente des rapports de chiffres, où les chiffres seront fixés sur un support qui peut circuler ou permet un transfert comptable de propriété. Mais aujourd'hui il circule à cause de sa création, qui est dépourvue de pendant à la valeur des prestations, mais comme un chiffre quand même lié à un « quelque chose », à partir d'une manipulation matérielle instinctive comme une marchandise à côté d'autres marchandises. Dans ses fonctions actuelles c'est un moyen d’échange universel, donc le temps de son existence universellement déductible et acceptable, mais aussi de la préservation de la valeur qui perdure, qui subsiste en circulation contrairement aux biens de consommation. Ce dernier fonctionnement de l'argent actuel a également s’est aussi transféré à ce qui sera aujourd'hui décrit comme capital en argent/monétaire sous forme de la thésaurisation. Dans celle-ci se reflète toujours encore l'autosuffisance prédominante de la pensée économique existante, dont les contenus sont justement marqués par une époque de culture dépassée.

 L’économie de division du travail signifie apporter les prestations (résultats du travail) à l'échange, ce qui se trouve sa retombée dans le prix comme le résultat de - appelons-le - l'offre d’argent contre l'offre de marchandises ou la demande de marchandises contre la demande d’argent ou la demande de marchandises contre l'offre de marchandises. Maintenant, si à la place de viser un gain en capital dans la compréhension actuelle, on voit le sens de l'activité économique - d'où nous partons ici – dans la satisfaction des besoins par la fourniture de prestation, le prix devrait en fait être un moyen de connaissances pour ce que les prestations gagnées par la division du travail accordent réciproquement les unes aux autres une valeur telle dans le prix que chaque fournisseur de prestation puisse couvrir ses besoins à partir du produit de la prestation des autres dans le temps dont il a besoin pour la production d'une prestation identique ou équivalente. Cette valeur doit se laisser saisir comme une masse chiffrable (d’argent). En tant que chiffre/nombre, il exprime un rapport : cela des bénéfices des prestations individuelles produites les unes par rapport aux autres sur la base de la division du travail par la communauté humaine, tout comme le bénéfice individuel de la prestation par rapport au revenu individuel. Aux besoins, se tiennent en vis-à-vis les prestations élaborées selon la division du travail pour leur couverture et il est exigé que les revenus et les prix pour les prestations payement-libératoire-d’argent tombent juste entre eux, que la valeur des prestations, malgré les changements en cours par la formation de capital (mais maintenant compris dans un sens fidèle à la réalité, encore à expliquer) et les revenus en tant que porteurs de besoin se correspondent. Une telle valeur postulée dans une telle mesure et représentée au moyen de l'argent, des prestations et des revenus pourra seulement être saisie à son origine en pendant avec l'origine réelle (NDT « dinglich », adj., dérivé de « Ding » : chose, machin) des prestations et ceci à nouveau seulement dans ce moment d’origine où se couvrent/coïncident la valeur qui leur est attribuée par le besoin et la valeur exigée par la production. Par conséquent, cette valeur, qui se défini ainsi de telle sorte que la demande liée aux besoins et la production de prestation se compensent de manière continue et radiante sous la forme de revenus et de bénéfices de prestation, seulement réalisée au moyen de l’identité de choses (biens de consommation, marchandises) et nominale (masse d’argent), c'est-à-dire lorsque la formation de la valeur des marchandises et la création de la monnaie sont pendantes. Quand la marchandise et l'argent ne seront plus pensés côte à côte, mais : là est la valeur (sous la forme de la marchandise) et elle a deux côtés : un matériel et un numérique/à la mesure de chiffres. C'est la valeur respectivement le concept de valeur qui repose à la base ce que Rudolf Steiner a appelé la « cellule économique primordiale » et ce qui a été décrit par moi dans mes écrits comme le « quotient social ». La façon dont il apparaît comme un facteur d'équilibre entre le besoin et la valeur des prestations et comment il reste un critère de mesure malgré l'évolution des besoins tout comme des productions de prestations sera expliquée plus exactement plus bas dans le texte.

 
 Conséquences de l’actuelle économie monétaire

De l’économie d'échange originelle, de l'échange de marchandises finies/terminée sous forme d'offre et de demande, se dérive, dans la pensée habituelle actuelle orientée vers l'économie de marché, l'équation normative du prix et de la valeur de la marchandise. Cette équation a été adoptée par l’économie de l’argent existante en raison de l'incohérence (NDT : lit : l’absence de pendant) de la création d’argent et de la création de la valeur réelle des marchandises. Il en résulte que donc le bénéfice du prix des marchandises et le revenu, qui sera donc payé à partir du premier, se déterminent l’un l’autre, se tiennent dans un rapport de dépendance ce qui peut conduire et conduit aussi à des crises conjoncturelles.

 

La prétendue solution de l'évaluation mutuelle des marchandises pour l’équilibre/la compensation entre la consommation et la production sera transférée dans le système d'équilibre de l’économie de marché adopté aujourd'hui dans représentation que l'offre et la demande ont un mouvement pendulaire d'équilibrage selon les prix. Si dans le prix, l'offre et la demande étaient dans le fait en l’équilibre, elles devraient, selon une compréhension logique de l'identité, être les mêmes par rapport à une grandeur de mesure supérieure/sur-ordonnée, justement à la valeur économique comme mesure de valeur supérieure/sur-ordonnée pour des prestations et des revenus. Le prix serait alors grandeur économique de comparaison et sa concordance serait à ambitionner. Mais, la création « incohérente/dépourvue de pendant » de l'argent rend cela impossible: le prix reste dans un indéterminé vis-à-vis de la valeur économique des prestations esquissée ci-dessus. Sur la base du droit romain, le propriétaire de la propriété du produit dispose du bénéfice généré économiquement à partir duquel seront payés ceux lui fournissant avec leur travail. L'excédent se calcule en tant que capital ; c'est le rendement du capital. Le travail reçoit un prix comme facteur de coût, dont la minimisation conduit au chômage, mais c'est aussi l'occasion d’atteindre des revenus, dont dérive l'économie actuelle des échanges/des circulations. La valeur de marchandise du travail se dérive du mélange d'aspects juridiques et économiques. Et avec cela, dans le système actuel, toute formation de prix est coincée dans le conflit entre le prix du travail et le gain en capital. La lutte entre les taux de profit et les taux de salaire, comme l'appelait Marx, était une lutte pour la masse d’argent aussi longtemps que celle-ci, liée à l'or, était limitée dans son augmentation. Depuis le début des années 1970, les banques centrales peuvent accroître la masse d’argent/monétaire sans tenir compte des réserves d'or. De cette façon, le capital en argent peut croître sans baisse du revenu du travail, mais la croissance du produit social devient impérative pour la réalisation de gains de capital en argent.

 

L’économie de l’argent/monétaire devient économie de crédit

L'industrialisé s'est développée avec l'avènement de la science de la nature et de la technique. Avec elle, une représentation sur l’apparition et le gain de capital sous forme d'argent s'est infiltrée/insinuée, qui renvoie à l’économie agraire. Elle confond la rente foncière au sens du bénéfice/rendement du travail du sol, en tenant compte de la productivité, avec un gain de capital en argent/monétaire comme dans la compréhension actuelle du bénéfice excédentaire provenant de la vente de prestations industrielles. Dans le travail du sol, a toujours lieu une certaine formation de rente sans laquelle l'humanité ne pourrait pas du tout exister. Les enfants, les mères, les malades et les personnes âgées en vivent. Sur la base de l'augmentation des volumes et une plus grande différenciation des prestations industrielles produites rationnellement les prix des prestations produites dans l'agriculture devraient baisser. Une expansion permanente de la masse monétaire/d’argent par le financement via le/à crédit d'altération/érosion industrielle des roches monétarise à la place de cela le gain de rationalisation dans l'industrie - gonfle les prix industriels - et conduit là, par cela, à des gains en capital-argent, tandis que l’économie agraire sera ruinée selon les prix. La rationalisation signifie donc : produire plus de prestations avec autant de travail ou la même quantité de prestation avec moins de travail. Cela signifie que toujours plus de prestations industrielles, « gonflées » en termes de prix, pourront être vendues, sur la base de plus d’argent, avec un gain en capital-argent en ce que toujours plus d’êtres humains consomment autant par tête ou autant d’êtres humains « usent » par tête toujours plus. On ne doit pas le voir sur une entreprise particulière, mais plutôt pour l'ensemble de l'industrie, que les gains proviennent de la différence entre les entrées provenant de bénéfices de prestations gonflées selon le prix et les coûts de leur production plus rationnelle.

C'est l'effet pas facile à embrasser du regard, en fait l'« ingénieuse » astuce de la création « incohérente/dépourvue de pendant » de l'argent, qu’elle conduit par monétisation de gains de rationalisation, entre autres au moyen des crédits des banques commerciales, à des gains décisifs en capital via des dettes croissantes à des actifs/patrimoines croissants. L'industrie peut libérer des humains pour une production industrielle supplémentaire en raison des économies de main-d'œuvre et de la division du travail. Pour des raisons d'autosuffisance, l’agriculture peut seulement libérer pour des activités anti-agricoles. Elle le fait avec l'aide des prestations industrielles, qui sont dues au capital que l’agriculture forme en tant que contre-valeur du travail physique économisé en elle/chez elle.

Les remarques précédentes et suivantes soulignent qu'un repenser est urgent et que les habitudes de pensée n’ont plus la permission d’être maintenues si l'on veut éviter des crises et des conflits économiques et sociaux de plus en plus graves.

Dans la conception traditionnelle, le capital provient des bénéfices des entreprises, c'est-à-dire de la différence entre le rendement/bénéfice de production et les coûts de production, qui constituent par force d’ensemble le coût pour le travail. Le capital en chose/nature et le travail sont des biens vendables d’après cette conception ; ils se conditionnent comme tels. Maintenant, avec le capital, sont associées deux qualités contradictoires qui sont à ordonner à deux domaines qui doivent être séparés dans la vie sociale. D'un côté, le capital est dépendant, dans la gestion productive, des capacités et des talents qui constituent le domaine spirituel-culturel de la vie de la société, dans laquelle prévaut/règne la différence individuelle, l'« inégalité » des humains. L'économie et la société dépendent, dans leur viabilité, des capacités et des talents individuels ainsi que de la possibilité de leur déploiement libre. De l'autre côté, le capital se tient dans la propriété, un rapport de droit entre les humains, qui exclut les tiers de la disposition de l'objet de la propriété, et en tant que tel il a le pouvoir sur le travail d’êtres humains, peut laisser travailler des humain selon ses intentions ou, en raison d'un manque de retour sur investissement dans la compréhension actuelle, aussi ne pas laisser les humains travailler, ce par quoi résultent perte de revenu, effondrement de conjoncture et chômage. Et pour éviter ce genre de choses, existe la contrainte à la croissance économique, parce que justement, dans l'entendement actuel, le capital peut seulement naître et croître sur la base de l'expansion constante de la production matérielle tout en augmentant la masse monétaire/d’argent. Avec le capital en nature/factuel (moyens réducteurs/de réduction NDT : du travail nécessaire) et le travail comme marchandise, le juridique sera mélangé avec l'économique, ce qui est rendu possible par la création aujourd'hui « dépourvue de pendant » de l'argent. Cependant, les rapports de travail entre les humains sont à réglementés uniquement dans le cadre de la vie de droit de la société, dans laquelle le principe d'« égalité » s'applique entre les humains, de sorte que le travail est privé de son caractère marchand. Et le droit de propriété du capital est a lier au temps de fréquentation compétente de celui-ci, ce avec quoi le transfert à un propriétaire compétent subséquent deviendra un pur acte de droit.

L'industrialisation et la division du travail qui sont apparues avec la science de la nature et la technique exigent inévitablement la formation de nouveaux concepts d'argent, de création monétaire/d’argentet de capital, qui devraient se répercuter sans circonlocutions dans les réalités économiques. Il ne s'agit nullement de rejeter la multiplication du capital, mais de reconnaître que, dans sa conception actuelle, il ne peut s'agir du pouvoir sous lequel les branches de production de l'économie sont contraintes, mais plutôt de reconnaître comment il peut conduire d'une compréhension des réalités économiques réelles à un façonnage de la vie économique qui tienne compte de tous les besoins physiques et spirituels des humains. Et à cette fin, le concept conventionnel de capital et la contrainte à la croissance qui en résulte doivent être surmontés à l'aide de la reconnaissance du « deuxième » facteur de création de valeur expliqué ci-dessous, à savoir le contrôle intelligent du travail corporel à la base de nature et de sa transparente radiante épargne, qui définit le nouveau concept de capital : Le capital est la contre-valeur du résultat du travail corporel épargné immédiatement au sol, la libération de l’humain du travail à fournir conditionné existentiellement au sol.

 La création monétaire/d’argent comme création de la mesure de la valeur pour les prix et les revenus

L'humain en tant que porteur de besoins et producteur de prestations est coincé entre deux pôles de création de valeur, entre matière dans la manifestation de la nature, sa fertilité, et l'esprit, dans la manifestation de l'intelligence humaine, des talents individuels et des idées qui viennent. Les besoins viennent de l'esprit, les biens de la nature. Le travail est le médiateur. Il se relie à la matière, c’est l’un des pôles de la création de valeur. Le travail n'a pas de valeur économique en soi ; il forme des valeurs. Il travaille sur la matière en étant guidé du côté spirituel, l'autre pôle de formation des valeurs, par les idées et les talents ; c'est le pôle de l'« organisation intelligente du travail » d'où part la formation du capital et la différenciation des prestations. Parce que tout le travail qui peut être fait dépend du nombre de la population et que tout ce dont l'humain vit, vient de la nature, la création de valeur repose sur le résultat du travail corporel de la population sur les sufaces au sol dont elle a besoin existentiellement à se représenter comme pure économie naturelle. Quand ce résultat de travail, dans lequel, parce que le minimum d’existence, la valeur du besoin et la valeur de la production coïncident, sera lié avec un chiffre/nombre, de la création d'argent, chacun est impliqué avec le quotient lui revenant (le « quotient social »), le quotient de la division de la valeur totale des prestations par le nombre de la population, au quota de chaque autre en rapport au nombre de la population. La valeur du quotient social n'est maintenant pas quelque chose de fixe en termes de choses, il est à représenter en termes de choses en constant changement, mouvement, car il est soumis aux fluctuations de la fertilité de la nature tout comme à la formation changeante du capital par les talents des humains et des idées qui viennent aux humains ; en outre, il est soumis aux conditions de travail fixées par le droit. Au moyen du travail et des volumes de production convenus associativement, est atteint un équilibre entre des besoins fluctuants et la formation de valeur se transformant des prestations par orientation à des quotients sociaux fixés monétairement à générer économiquement. La théorie jusqu’à présent de la création de monnaie par hasard du marché tombe avec cette compensation.

 

De la compréhension de l'interaction des deux pôles de formation de la valeur, il se donne que le plus de prestation par la gestion intelligente du travail est compensée avec la contre-valeur d'un moins en travail corporel, de sorte que la valeur globale des prestations reste dans l’ensemble la même pour le même nombre de population. La valeur densemble des prestations économique dans  le sens décrit d'un espace économique et monétaire prospectif, représente donc une grandeur constante, liée à la population, de la valeur économique, pensé en masse d’argent, la mesure de grandeur pour les revenus et les prix des prestations. La masse d'argent se réalise/se défait donc la masse de prestations, c'est pourquoi l'argent pourra être décrit comme la comptabilité des prestations ; l'argent est une information sur des marchandises produites. Cet argent, en lien avec les prestations en choses, rend leur part à leur valeur totale à l'intérieur de l’espace monétaire. Grâce au facteur de création de valeur « organisation intelligente du travail », toujours plus de prestations sont allouées à chaque quotient social dont la valeur d’ensemble reste la même, mais la valeur des prestations particulières recule en termes numériques/de chiffre, ce qui se répercute indiscipline dans une réduction du prix des prestations. Le gain en capital, désormais non plus compris comme une masse monétaire déterminable individuellement de la différence entre le bénéfice du prix des marchandises et des coûts du travail, mais comme une contre-valeur au sol du travail corporel épargné grâce à une organisation intelligente – et dans le plus large aussi à des moyens réducteurs/de réduction artificiels - passe à l’utilisation/l’usage de la collectivité. Sur la base de la compréhension qui avec la création monétaire cohérente avec la production de biens et du capital cohérent avec l'intelligence humaine (la contre-valeur du travail corporel épargné au sol), se définit la monnaie comme la somme des moyens réducteurs/de réduction en utilisation par lesquels le travail corporel sera fourni, ce sous quoi fond et sol (NDT : le foncier) est à comprendre en première ligne.

 Sur la base de la cohérence de l'argent et des biens dans le futur système décrit ici, l'argent est éliminé de la circulation avec la vente des biens et apparaît sur le compte de recettes du fabricant. Celui-ci deviendra au début de l'année prochaine un compte de dépenses, à partir duquel l'argent revient en circulation par le biais de les rémunérations des revenus. Les revenus sont basés sur la répartition contractuelle du rendement/bénéfice de la production et ne sont pas absolument égaux au quotient social ; n’est donc pas donné aussi loin de nivellement/d’égalitarisme à l'intérieur des revenus. La prospérité d’humains travaillant ensemble est d'autant plus grande que plus les quotients sociaux de ceux qui sont actifs dans la production matérielle génèrent économiquement en propre, tout d'abord dans le travail du sol, et d’autant plus de produits différenciés tombent sur les quotas sociaux.

 La coexistence de l’économie des biens et de l’économie de l’argent a conduit au déroulement des difficultés croissantes de financement des institutions sociales telles que des pensions de vieillesse, des coûts de santé et d'éducation, à une situation où, et comme toujours possible, à presser hors de l'ordre social des débours/débits d’argent sans examiner le pendant entre de telles fixations et la valeur de la production matérielle qui la couvre et à examiner jusqu’où de tels financements correspondent à la génération de quotients sociaux. Les quotients sociaux de ceux actifs dans les professions enseignantes et dans le secteur de la santé, comme aussi des personnes âgées, des enfants, des malades et des mères, doivent être dégagés par ceux qui restent dans la production matérielle et être payés aux bénéficiaires à partir des susmentionnés comptes de dépenses des producteurs. En d'autres termes : les actifs spirituellement et les vieux, les mères et les enfants obtiennent leur moyen d'existence du surplus de biens de ceux qui travaillent dans la production matérielle, du plus produit, qui à son tour est basé sur le résultat du travail des spirituellement actifs. Les revenus des actifs spirituels, des personnes âgées, des mères et des enfants doivent donc être considérés en relation avec le facteur de création de valeur « organisation intelligente (direction) du travail ». La génération/formation de revenus - on pourrait aussi dire : la mise à part – d’un enseignant ou d’un médecin n'est pas aussitôt celle d'un agriculteur ou d'un actif à des moyens réducteurs/de réduction industriels. Le système actuel souffre précisément du fait que ceux qui, scientifiques de l’économie, ne disposent d’aucune mesure de valeur pour les prestations économiques et les revenus. A l'argent ne repose à la base aucune mesure pour l'évaluation réciproque de prestations et de leur cohérence avec les quotients sociaux à défaut de lien à leur formation.

 Articulation de la société

Dans la section sur la formation de valeur, les trois facteurs de production nature - travail - esprit humain se référaient aux trois domaines constitutifs de la société : la vie de l’économie, de la vie de droit et la vie spirituelle par laquelle aujourd'hui ce mélange des conditions économiques et sociales sont arrivées dans une impasse. L'État ne peut être ni agent économique ni gestionnaire/administrateur d'argent. L'imitateur de la vie de l’économie à gérer de manière indépendante est le besoin qui doit trouver sa satisfaction dans le cycle économique par la production de marchandises, la circulation de marchandises et la consommation de marchandises. Dans la vie de l’économie, des associations qui seront formées par les consommateurs et les producteurs ensemble auront à s’occuper de la détermination des besoins, de la détermination des prix dans lesquels œuvrent seulement des besoins, avec la valeur des marchandises, avec la prestation de travail qui se répercute dans la marchandise. Le travail en tant que tel sera dégagé de son caractère marchand en ce que la vie de droit décide de l'application de la force de travail. Une vie de l’esprit autogérée, en coordination avec l'organe directeur de l'économie, l'association, distribuera les humains selon leurs capacités, leurs talents et leurs intérêts aux endroits nécessaires dans l'économie et décidera en conséquence sur/de la disposition du capital.

Nous avons besoin d'une vie de l’esprit qui englobe la science et l'éducation, qui soit capable de façonner/donner forme d’une façon raisonnable et digne des êtres humains, à la fourniture matérielle de prestation, et d’une fourniture matérielle de prestation, d’une vie de l’économie qui est capable de donner aux humains la liberté pour une vie libre de l’esprit, dont les jugements ne sont pas dépendants de la dépendance salariale. Et à partir d’une telle chose, les nouveaux concepts interdépendants de valeur économique, de capital, de création d'argent, de revenu, de propriété devraient être repris par la conscience générale et réalisés, dans une société qui est, comme tremblante, divisée, avant qu'il ne soit trop tard.

Alexander Caspar, né en 1934, a été pendant de nombreuses années membre de la direction d'une banque privée liée à l'industrie à Zurich. Entre 1991 et 2000, consultant indépendant. Auteur de divers articles en sciences sociales et du livre : "Das neue Geld - Mittler zwischen Bedürfnis und Wert der Leistung" ( Le nouvel argent, médiateur entre besoin et valeur de la prestation).