Marxisme et triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
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GEORG KLEMP
Triarticulation de l’organisme social de Rudolf Steiner d’un point de vue marxiste
01/07/2012

Trad. FG v.2 08/2016 - accès à l'original

Le souhait véritable de Georg Klemp dans ce texte est de montrer, que la tri-articulation sociale ne présente qu’une mise en forme du socialisme. Donc pas comme beaucoup de représentants de la tri-articulation le pensent toujours à nouveau, une troisième voie entre capitalisme et socialisme. Le rejet du socialisme par de tels représentants conduit Georg Klemp à une confusion entre socialisme et marxisme de vulgarisation. Ce qui me mobilise à rendre ce texte public, n’est pas tant – pour des conditions marxistes- la relativement positive présentation d’aspects essentiels de la tri-articulation. Il y a bien suffisamment de telles voix positives sur ces pages web (en allemand). Ce qui m’a en fait interpelé ici, est la critique de Georg Klemp à la tri-articulation de vulgarisation devenant toujours plus forte.
Dans le mouvement actuel de tri-articulation se montre notamment toujours plus clairement des évolutions négatives, des dérapages, qui non seulement éloignent de la base d’origine de la tri-articulation sociale, mais conduisent aussi à des collisions avec les aspects justifiés du socialisme. Il est plus facile à Georg Klemp, par son orientation marxiste, de découvrir ces évolutions négatives, qui comme beaucoup, par son intérêt pour l’anthroposophie, est venu à s’occuper de tri-articulation sociale. Il me semble plus important d’apprendre de cela plutôt que de s’énerver sur n'importe quelles évolutions négatives de la tri-articulation sociale véritable.

Sylvain Coiplet

Contenu
Avant propos  3
Introduction 4
Confrontation avec l’idée de tri-articulation jusqu'à présent4
Anthroposophes comme partenaire d'alliance dans la lutte anti-monopolistique?              5
I.    Résumé de l’idée de tri-articulation    6
II     L’idée de tri-articulation comme contre-projet au socialisme 8
Construction d'une nouvelle société 8
Idéalisme 9
Libération du travail   11
Le principe de la raison synthétique11
III. Position de l’idée de tri-articulation aux positions marxistes fondamentales 13
La question de la propriété  14
La question des classes
L'individualisme et le rôle de l'entrepreneur 15
Comment devrait être surmonter le règne des classes 17
Porteur de la boulversement sociétal 18
IV    Tri-articulation et socialisme 19
L'Etat unitaire   20
Tri-articulation dans le marxisme  23
VI. Conclusion 24
Le mouvement actuel de la tri-articulation 26
Fin 28
Littérature 29

 

"Besser scheint uns doch, aufzubegehren
Und auf keine kleinste Freude zu verzichten
Und die Leidenstifter kräftig abzuwehren
Und die Welt uns endlich häuslich einzurichten!"

"Meilleur nous semble quand même, donnez de la voix
Et ne pas renoncer à la plus petite joie
Et repousser fortement les donateurs de souffrance
Et nous aménager enfin le monde tel une maison!"

Extrait de Berthold Brecht Contrechant à « De la gentillesse du monde »

 

 

Avant propos

Le texte présent tente de s'attaquer à une première classification politique de l'idée de tri-articulation de Steiner à partir d'une perspective marxiste de faire qui s'en sort sans jugements hâtifs et s’appuie principalement sur la littérature primaire disponible. En cela il diffère des peu nombreux matériaux qui sont à trouver dans les recherches sur Internet et soit s'occupent très superficiellement avec l'anthroposophie soit éclairent seulement des aspects isolés. ( 1. )

L’occupation avec le thème se tourne simultanément dans deux directions. Elle devrait déclencher des discussions entre les représentants du mouvement de tri-articulation et fournir aux marxistes un matériau pour l'évaluation politique de l’idée de tri-articulation :
1-    Le mouvement anthroposophique, avec ses nombreuses institutions dans tous les secteurs de la société est un facteur pertinent en RFA, qui possède de la signification bien au-delà du noyau de la société anthroposophique. Aussi quand les humains qui se sentent appartenir à cette conception du monde sont à trouver politiquement dans toutes les directions, il y a une conception sociopolitique de Steiner, qui est fondamentalement incompatible avec le capitalisme et comporte beaucoup de points communs des représentations socialistes. C'est tout de suite pourquoi cette raison elle mène un être-là à la marge à l'intérieur du mouvement anthroposophique, et ne sera souvent pas représentée conséquemment dans ce sens par les adeptes du mouvement pour la tri-articulation.
Une des causes de la réticence à la critique conséquente du système réside aussi dans la constante orientation anti-communiste des textes et des conférences de Steiner. La représentation fortement simplifiée du marxisme chez Steiner, qui dessine l'image d'un économisme non-dialectique empêche aussi les anthroposophes politiquement orientés à gauche de s'expliquer sérieusement avec le marxisme.
La présente présentation est destinée à stimuler une discussion pour se confronter critique à l'anticommunisme  chez Steiner et diriger le coup d'œil sur les similitudes. Car sans la connexion avec d'autres forces sociétales qui veulent surmonter le capitalisme, le but socialiste dans l'interprétation anthroposophique n’a également aucune chance dès le départ.
2-    Sont aussi destinataires  du texte les humains qui se sont tourné vers le marxisme par vision du monde et d’après leur arrière-plan personnel respectivement leur environnement de vie, se tiennent en lien avec l'anthroposophie. Dans les organisations de jeunesse par ex. sont souvent à trouver des élèves Waldorf pour lesquels une classification politique de la conception anthroposophique de la société peut être d’intérêt. Le texte devrait encourager à traiter cette origine en conscience de soi et de pousser le côté de la critique sociale au premier plan. Ainsi l'école Waldorf ne devra pas être disqualifiée comme école ésotérique réactionnaire pour riches, comme cela se passe fréquemment. Au lieu de cela, peut être mis en avant positivement que là une école a été construite, qui n'est pas basée sur la logique d’exploitation capitaliste, mais où sont les besoins de développement humain sont au premier plan (même si à partir d'un point de vue marxiste, il serait probablement orienté différent quant au contenu). Dans la discussion avec les représentants de l'anthroposophie peuvent être trouvées ici des aides à l’argumentation, ainsi que des suggestions pour des approfondissements du thème.

Le texte est le résultat des efforts de l'auteur, de se créer par lui-même de la clarté dans l'évaluation de l’idée de tri-articulation. Cela se passe devant l'arrière-plan de ses propres origines de contextes anthroposophiques qui ont été vécus avant tout comme positifs (jusqu'à ce jour, existe un lien avec la pédagogie Waldorf). Dans le même temps, sa propre  orientation de conception du monde est marquée de marxisme-léninisme, qui comme l'anthroposophie est une théorie complète pour expliquer l'histoire de l'humanité et épistémologiquement fondamentalement incompatible avec cette vision du monde idéaliste.

La défaillance temporaire du socialisme en Europe de l'Est n'est pas un empêchement pour cette orientation de conception du monde ( 2 )  Bien plus l'analyse de classe a historiquement jusqu'à aujourd'hui démontré sa validité : lors de la 1ere Guerre mondiale, les communistes furent à peu près les seuls qui ont résisté au chauvinisme et identifier l'ennemi dans leur propre pays. Le KPD fut dans la République de Weimar, le seul parti antifasciste conséquent, qui voyait dans le mouvement fasciste un moyen de préparation à la guerre dans les intérêts du grand capital. ( 3 ) Les communistes menèrent une lutte héroïque contre les nazis à tous les niveaux et gardent haut le patrimoine antifasciste jusqu'à aujourd'hui encore. Dans la guerre froide, ils sont des leaders actifs dans le mouvement pour la paix. Avec le rejet de la Loi fondamentale Max Reimann formule pour le Parti communiste (KPD): «Vous, mesdames et messieurs, avez adopté cette constitution. Nous ne signons pas. Il viendra cependant un jour, où nous communistes défendrons cette constitution contre ceux qui l’on acceptée».( 4 ) Cette défense se poursuit à ce jour. Les communistes ont subi une lourde défaite en 1989, mais leur analyse que, le monde n'en sera pas plus pacifique, mais au contraire, enchainé au capitalisme a été confirmée. Cet exemple devrait suffire à justifier pourquoi l'auteur, aujourd'hui encore, voit beaucoup de raisons de rester sur les fondements de conception du monde du marxisme-léninisme.

 

Introduction
Confrontation avec l’idée de tri-articulation jusqu'à présent.
On cherche en vain jusqu'à présent une confrontation substantielle avec l'idée de tri-articulation d’un point de vue marxiste  En dehors de publications sur le thème du racisme et de l'anthroposophie, qui s'expliquent uniquement avec des formulations critiques particulière, ou des objections critiques sur des questions actuels comme  le «Revenu de base inconditionnel" ( 5 ) , qui donc a seulement été saisit par une partie du mouvement pour la tri-articulation, les représentations sociopolitiques, comme elles sont présentées avant tout dans la publication la plus importante de Steiner "Les points fondamentaux de la question sociale" de façon cohérente, n’ont jusqu'à présent pas été examiné à ma connaissance.

Les sources contemporaines  manquent aussi. En cela, les conférences de Steiner contiennent des références à un débat de fond de avec des communistes organisés, ce qui ressort de ses réponses à des contribution aux discussions. 6 ) Malheureusement dans l'édition complète ont été renoncé à la transmission des contribution à la discussion et  seule la réponse de Steiner retransmise.
Certains articles de journaux, quelque pages de la Ligue spartakiste à laquelle se réfère parfois Steiner seraient encore à passer au crible.
[5]
Côté anthroposophique  , il existe sur le thème marxisme quelques publications, dont la plus importante et plus la fondée est certainement le livre  "Le marxisme et l'anthroposophie" par C. Strawe ( 7 ) . L'approche englobante de la comparaison de l'anthroposophie et du marxisme comme systèmes philosophiques ne laisse cependant pas assez d'espace pour la comparaison détaillée des points de comparaison centraux de conception du monde (question des classes, représentation de l’Etat). La perspective d'un point de vue marxiste serait de prévoir ici une approche mettant l'accent sur d'autres points de gravité.

Anthroposophes comme alliés dans la lutte anti-monopolistique?
L'attitude actuelle de La Gauche ( Ndt : die Linke) vis-à-vis de l'anthroposophie est principalement négative. Cela repose avant tout en cela que l'anthroposophie sera perçue comme une partie indifférenciée d'un mouvement ésotérique qui se tient avec son irrationalité en contradiction aux pensées des Lumières des mouvements progressistes, et donc éliminée dès le départ comme partenaire d' alliance pour le progrès sociétal.

Si on prend au sérieux les idées de Steiner, ainsi il s’agit cependant de représentations de la société qui impliquent une rupture radicale avec les conditions capitalistes. Il sera aspiré à une société dans laquelle le travail ne sera plus commercialisée et exploité comme marchandise, dans laquelle des associations de consommateurs et de producteurs dirigent la production économique par le principe de la raison synthétique et les intérêts de profits ne jouent plus aucun rôle. Le chemin vers une telle société, Steiner ne le voit toutefois pas dans une révolution, mais dans la diffusion de ses idées par la force de persuasion d’exemples éveillant la confiance dans la pratique. Dans le temps de la Révolution de Novembre, il tint la transposition de ses idées pour réaliste quand il s'agissait de la construction d'une nouvelle société. Avec un appel, il alla au public, forma une alliance pou la tri-articulation et fonda en collaboration avec des entrepreneurs des associations particulières, ainsi que l'école Waldorf. En 1920, il a dû admettre que ses idées ont été rejetées et l’Alliance pour la tri-articulation « ce qui avait été voulu, jusqu'à présent n'a pas encore pu être atteint même de façon approximative ».( 8 )

Aussi pour le mouvement socialiste, la Révolution de novembre se termina par une défaite, là la majorité des sociaux-démocrates était plus disposés de s’arranger plutôt avec les vieilles élites au pouvoir qu'avec les révolutionnaires dans leurs propres rangs (la phrase est transmise de Friedrich Ebert : il détesterait la révolution comme le péché).

Il est étonnant, que les représentants actuels du mouvement de tri-articulation ne semblent pas conscients de la radicalité de leur représentation de la société. Le dépassement des rapports capitalistes de pouvoir ne joue pratiquement aucun rôle. Au lieu de cela, l'attention particulière est mise sur les réformes particulières qui peuvent à peine être en mesure de libérer la force de travail humaine de l'exploitation capitaliste et pour une part même plutôt à classer aux concepts néolibéraux comme la proposition d'une transformation du financement du systèmes de sécurité sociale relatifs par la TVA ( 9 ) (détails, voir le chapitre sur le mouvement pour la triarticulation aujourd’hui). Depuis des décennies, il en va dans le mouvement pour la tri-articulation de la réalisation d’initiatives populaires ( 10 ) A côté de l'occupation avec l'organisation d’instituions orientées selon l’anthroposophie et d'entreprises fondées sur les principes de la tri-articulation sont des thèmes supplémentaires : le revenu de base inconditionnel, l'introduction de monnaie régionale comme contribution de solution à la crise financière, mais aussi la participation à des mouvements de protestation tels que Attac, le Forum social mondial ou Stuttgart 21. A la critique souvent fortement formulée des conditions correspondent cependant à peine des approches surmontant le système. Cependant, les idées de base de la tri-articulation offrent un potentiel en critique de système, quand elles sont regardé dans leur ensemble. Steiner lui-même a formulé dans le cadre de la dévaluation, que seuls des changements fondamentaux peuvent apporter des améliorations dans le système social: « Les actions particulières peuvent bien temporairement améliorer certaines choses dans le détail, mais quand l'essence même  de faire l'économie reste la même, ainsi [6] une seule amélioration ne peut aider ; elle doit même  avoir pour conséquence une aggravation dans un autre domaine  »( 11 )

Dans ce qui suit, les idées seront examinées sur  leur contenu progressiste. Cela se passe en conscience l’orientation avant tout anti-communiste du mouvement pour la tri-articulation. Fréquemment, les réserves contre la pensée marxiste témoignent d'une compréhension insuffisante de la dialectique dans le marxisme, qui a aussi été si souvent ignoré dans le mouvement socialiste et qui conduisit à des distorsions et des vulgaires simplifications marxistes, dont l’adéquation critique n’as pas le droit d’être confondue avec la chose elle-même. Une analyse marxiste avec les points critiques de Steiner nécessite certainement une analyse plus détaillée. Ici peut seulement être indiqué la direction dans la discussion critique avec l’anticommunisme marqué d’anthroposophie.
Dans le contexte de la stratégie de l'alliance anti-monopolistique, telle que formulée dans le programme du DKP, la question devrait être étudiée si il y a compatibilité en termes d'objectifs. En regardant les représentations sociales de l’idée de tri-articulation, elles devraient être d'un grand intérêt en termes de stratégie d'alliance avec les mouvements sociaux progressistes. Bien que des différences fondamentales demeurent avec le marxisme, il y a un accord général sur les parties de questions importantes.

Dans le programme actuel de parti du DKP est: "Le DKP part de ce que le socialisme deviendra l'œuvre commune de tous les humains, que lie le but d’une société libérée de la domination du principe de profit capitaliste dont l’accès politique et de conception du monde à ce but peut cependant se différencier. La base de conception du monde pour la fixation socialiste des objectifs du DKP est le socialisme scientifique, la théorie de Marx, Engel et Lénine. D’autres accès peuvent résulter de convictions religieuses  ou universellement humanistes , de motifs antifasciste, féministes, pacifistes, critiques de la mondialisation, de raisons antiracistes ou écologiques". ( 12 ) A ces autres approches on pourra justement. aussi compter la tri-articulation.

I. Résumé de l’ idée de tri-articulation

Derrière l'idée de tri-articulation, se tient la représentation que les maux sociaux de l'exploitation du prolétariat jusqu'à la première Guerre mondiale reposent sur un mélange des trois domaines vie de l'esprit (la culture, l'idéologie,  tout ce qui a à voir avec les facultés individuelles), la vie de droit (régulation des relations interpersonnelles, la démocratie, l’Etat, concerne le domaine dans laquelle tous les hommes sont égaux) et la vie de l'économie (tout ce qui a trait à la consommation de biens, la production et circulation de biens). Le mélange des domaines empêche que puissent se réaliser les idéaux de la Révolution française. Ces idéaux ont leur justification  dans les secteurs sociaux correspondant, qui fonctionnent selon ces différents principes. Ainsi doit régner dans la vie spirituelle : la liberté, dans la vie juridique : l'égalité, dans l'économie : la fraternité. Tout le monde a à voir avec les trois domaines, la tri-articulation ne doit pas être comprise dans le sens d’un Etat des états. ( 13 ) Steiner voit le mélange des trois zones avec leur impact néfaste déjà décrit chez Goethe. Dans son conte le roi d'or représente la vie de l'esprit, le roi d'argent la vie de droit et le roi du cuivre la vie économique dans l'interprétation de Steiner. La forme du roi composite doit tomber, il représente l’Etat unitaire non articulé. Une autre source sont les lettres esthétiques de Schiller, auxquelles Goethe a répondu substantiellement par son conte. ( 14 )

La séparation des domaines est garantie par des organes administratifs indépendants qui comme institutions indépendantes, soignent par des délégués un échange tels des Etats indépendants entre eux et œuvrent ensemble dans une administration d’ensemble de l’Etat : La collaboration des trois institutions est nécessaire dans tous les domaines, [7] dans lesquels des aspects des zones différentes doivent être considérés. Ainsi, par exemple, en matière fiscale sera discuter entre vie juridique et vie économique, de sorte que ne puisse survenir d'exigences trop grandes dans  la vie de l'économie. L’impôt est présenté fondamentalement comme une taxe à la consommation.
Pendant que la vie de l’esprit et la vie de l'économie devrait être guidé par l'expertise des acteurs, pour la vie de droit vaut le principe démocratique dans le sens parlementaire. Ici il s’agit des intérêts qui touchent tous les gens de façon égale. Ils doivent de cela aussi pouvoir co-décider sur un pied d'égalité. L'influence de la vie de l'économie qui a conduit à la structure du pouvoir capitaliste est débranchée. Au domaine du droit au sens strict appartient aussi la décision relative au temps de travail. La société comme ensemble décide donc consciemment par là de l'ampleur que devrait avoir sa richesse matérielle.

Dans la vie de l'esprit les facultés individuelles viennent à porter, ici ne peut pas prévaloir d'égalité. La dépendance à la vie d'état et de l'économie a conduit à une atrophie de la vie de l'esprit, qui est devenue «idéologie». C’est une tâche de libérer ce domaine en premier lieu, alors aussi les d'autres domaines pourront obtenir leur forme adéquate. La vie de l'esprit conduit des forces vitales aux autres domaines: à la vie de l'économie, des idées ,des inventions, de l'organisation. Dans la vie de droit, il joue un rôle dans la jurisprudence : les juges ne sont pas des juristes professionnels, mais des juges non professionnels qui sont nommés par l'administration de la vie de l'esprit (des juristes doivent leur être adjoint en conseils). Le véritable domaine de tâche de la vie de l'esprit, c'est la culture. En cela au système scolaire revient une signification centrale pour Steiner. Là se trouve la source pour le développement de nouvelles impulsions spirituelles pour la société tout entière.

La gestion des vies de l'esprit et  de l'économie est organisée selon le principe de délégation comme autogestion. Les acteurs dans ces domaines peuvent mieux voir qui va représenter au mieux leurs intérêts dans des rôles de direction. Des unités régionales déterminent à leur tour les délégués à des niveaux plus élevés. Dans la vie de l'économie des représentants seront envoyé par groupes professionnels dans les différents domaines administratifs: « des associations de corps de métier, des intérêts communs tortueux des producteurs et des consommateurs doivent se former, qui s’affine vers le haut en une administration économique centrale » ( 15 ) La concrétisation de cette idée va si loin, que Steiner répertorie les différents groupes professionnels qui envoient des délégués à l'administration économique. ( 16 )

La gestion de la vie économique prend également des décisions sur les questions monétaires. L'étalon-or alors en vigueur devrait être remplacé par une couverture liée aux moyens de production existants. Le principe de la fraternité dans l'activité économique est justifiée par la division du travail, qui a comme fondement un produire pour d'autres humains. Aux principes sociaux s’opposent des tendances antisociales dans l'économie, qui entre autre s’expriment dans la soumission aux supérieurs. Ces tendances peuvent être limitées par l'action de la vie de l'esprit et rendues inoffensives.
La vie économique est définie par deux côtés : d'un côté par les limites des conditions naturelles et de l'autre par les limites juridiques. Les rapports de propriété ne sont pas réglementés dans l'économie, mais appartiennent au domaine de droit. Par là, les rapports de pouvoir doivent être exclus de l'économie. Steiner imagine qu’un chefs d'entreprise capables peut mettre en œuvre ses idées en ce que la société lui met à disposition capital et du forces de travail. Il dispose de ces moyens, tant qu'il exerce ses activités entrepreneuriales. Ensuite, l'entreprise va dans les mains d'un nouveau «capable». La mise à disposition ne comprend pas de rapport de possession (Les entreprises sont comme le foncier fondamentalement  non vendables. Les actifs d’entreprise  ne peuvent pas être hérités). Les valeurs générées qui n'appartiennent pas au salaire individuel doivent soit refluer dans l'entreprise comme investissement, ou  sont mis à la disposition d'autres entrepreneurs. Alternativement, elles peuvent également être transmises à la gestion de la vie de l’esprit pour une distribution supplémentaire. En principe, toute personne ayant les compétences appropriées peut avoir accès à des fonds et peut donc faire office d’entrepreneur.

Le revenu des travailleurs, comme de l'entrepreneur doit couvrir le coût de la vie (le coût de la vie est porté même pour la partie non-productive de la société,. Le montant de ce revenu est déterminé démocratiquement par la vie juridique). Un juste prix pour une marchandise produite est déterminée afin qu’[8]

il permette aux fabricants de produire le même produit à nouveau. Ainsi, le prix doit remplacer le coût de la vie. Un produit ne se vend il plus, les travailleurs (et l’employeur) doivent se chercher une autre activité. Le marché agit donc comme un indicateur de l'existence de besoins de la société pour des produits particuliers. Le maintien la production  est il souhaité par des considérations impérieuses, un financements croisés peut en résulté par résolution de l'administration économique. Contrairement à la production aveugle dans le capitalisme, la nécessité est généralement déjà connue avant, car des coopératives de consommateurs avec lesquelles une association avec l’entreprise de production existe,  demande après.

Dans le même temps le salaire doit être l’expression de reconnaissance de la prestation. Des différences de revenu résultent de la valeur différente qu’a l'activité de l'individu pour la société. Ainsi des inventions qui améliorent la productivité conduise à promouvoir une épargne générale de main-d'œuvre  et devrait être récompensée en conséquence. Les questions de rémunération sont régies par contrat entre les parties impliquées dans l’entreprise de production ou l'association. Est envisagée aussi une sorte de partage des bénéfices pour la réussite de l’entreprise. En cela doit être distingué entre force de travail propre, ce qui conduit à une rémunération appropriée et le profit en travaillant avec les moyens de production qui appartiennent à la société. Ce gain doit revenir au crédit de la société par exemple comme un «cadeau» ( 17 ) pour des institutions culturelles. La décision où les profits sont versés revient d’ailleurs aux producteurs. L'état veille seulement à ce que le transfert ait lieu.

Malgré un certain avantage lors d’une activité réussie, l'incitation à travailler devrait être basée uniquement sur l'intérêt au travail, ( 18 ) non pas par avantage matériel.
Si la Société est organisée selon le point de vue de la tri-articulation, se pose la question des relations internationales. Tout d'abord, les administrations des trois secteurs indépendamment construisent des contacts avec les institutions à l'étranger qui répondent à leur sphère sociale. Une mise en réseau diversifiée avec d'autres pays, qui devraient donc être exemptés d'intérêts de puissance, fournit un développement pacifique. Même à l'étranger, se développeront progressivement les principes de la tri-articulation. Cela a été l’approche de Steiner contre la chauvinisme de la 1ère guerre mondiale.

II - L'idée de la tri-articulation comme un contre-projet au socialisme pour
Bâtir une nouvelle société

Steiner a réagit avec idée de la tri-articulation à l'évolution après la 1 ère guerre mondiale. De larges parties de l'Europe étaient détruites. Avec la révolution d'octobre, le prolétariat a commencé à prendre le pouvoir en Russie, dans de nombreux pays, il y avait des mouvements révolutionnaires qui semblaient vouloir surmonter l'ancien système de société en faillite. Steiner était de l’opinion que le mouvement révolutionnaire ne se laisserait pas arrêté, car les problèmes sociaux poussaient à une solution ( 19 ) . Il constata l'influence du mouvement des ouvriers sur les événements politiques actuels et a vu le développement converger vers un point où ils pourraient réaliser leurs demandes. De cela il a établit que:. "maintenant vient à un destin tragique,  que les faits advenus ne se montre pas grandis aux pensées" ( 20 ) Un "processus de guérison" de l'organisme social ne pouvait avoir lieu que quand l'idée de la tri-articulation trouverait une entrée dans un processus de socialisation. Au marxisme, il reconnaît des connaissances en rapport à la société capitaliste, lui reproche, cependant, [9] de n’avoir avancés aucune idées pour la construction d'une nouvelle société :  "En vérité, j'admire Karl Marx à cause de sa pensée acérée, à cause de son coup d'œil historique englobant, à cause de son sentiment englobant grandiose pour l’impulsion prolétarienne des temps récents,  à cause de sa puissante révélation critique  dans le processus d'autoreproduction du capitalisme moderne et à cause ses nombreuse particularités géniales. Mais qui le connaît, celui là sait, que Karl Marx fut au fond justement le grand critique social, qui cependant laisse toujours en suspend, là où doit être indiqué, ce qui en fait a à se passer". ( 21 )
Le premier souhait de Steiner est d'opposer quelque chose au mouvement socialiste. Le socialisme ne pouvait pas résoudre les problèmes, car il se réfère seulement à la vie de l'économie. Vie de l'esprit et de droit sont, d’après Steiner, traité par lui comme accessoires, comme une superstructure qui se donne automatiquement de la vie de l'économie. A ce soi-disant automatisme il oppose la conception consciente de ces domaines. Contre la socialisation des moyens de production, il objecte qu’ici l'individu sera opprimé – il voit le développement des facultés individuelles incarnées dans le rôle de l'entrepreneur qu'il aimerait maintenir  tout en supprimant simultanément un rapport d'exploitation. Il soulève le reproche d'absolutisation de l'Etat, qui dans une économie planifiée comme vie juridique se saisi de la vie de l'économie et de l'esprit. En même temps le concept de dictature du prolétariat est mentionné comme un exemple terrible ( 22 ) .
Bien que la direction de poussée principale est avant tout anti-communiste, ainsi il ne s'agit pas pour Steiner d’une opération de sauvetage des conditions jusqu'à présent. Il s'agit beaucoup plus de la conception du monde idéaliste de l'anthroposophie, qui l'amène à donner une tournure différente à un mouvement reconnu comme justifié.

Idéalisme
Steiner appelle le marxisme en emprunt à Goethe une «vérité insuffisante» ( 23 ), Steiner appelle le marxisme en emprunt à Goethe une « vérité insuffisante » 23, ce qui conduirait le prolétariat dans le malheur. L' insuffisance consisterait dans le matérialisme, qui voudrait mettre en œuvre les préoccupations légitimes du prolétariat d'une manière qui ne comprend le spirituel que comme idéologie. En cela  les forces motrices du mouvement prolétarien seraient de nature intellectuelles: «Mais si l’on regarde plus exactement alors cela se presse devant vous, que le nerf en fait, l’impulsion de base en fait du mouvement prolétarien moderne actuel ne repose pas, dans ce dont le prolétarien actuel parle, mais repose dans des pensées ». ( 24 ) Ce ne sont pas les conditions matérielles qui  font pression après une réorganisation de la vie sociale, mais le développement de la société se serait éloignée de "pensées originelles" qui se seraient imposées instinctivement dans le passé et devaient être mise en œuvre maintenant consciemment.
Steiner s’oriente à coté du mouvement socialiste aussi en cela contre un idéalisme qui renonce une intervention dans la vie pratique. Il  critique à la fois le prédicateur chrétien du dimanche et l’apôtre moral bien situé. Par contre, il comprend ses idées comme des suggestions pour la pratique qui peuvent être mises en œuvre à tout moment et est opposé à des utopies irréalistes. Même les ainsi nommés "praticiens de la vie" qui se sont arrangés avec les circonstances et ne veulent pas sorti de leurs habitudes se tiennent toujours de nouveau au centre de la critique.

A partir de l’approche idéaliste se présente une manière d’aborder, qui fixe d’autres priorités que le marxisme, bien que des éléments de sa critique du capitalisme seront abordés. Ainsi,  la pauvreté matérielle n’est pas le point de départ du mouvement prolétarien, mais le détachement du travail et un dépérissement de l'âme qui se dégage du rôle dans le processus de production capitaliste. La classe dirigeante "n'aurait pas  mis" le prolétaire "en mesure (...) de s'adonner dans ce travail à un contenu d’âme porteur." Et plus tard: «les effets de cela qui ne connaît pas consciemment son malheur d’âme,  mais souffre intensément, [10] domine de loin dans sa signification pour la situation sociale actuelle, tout  ce qui est seulement l’exigence aussi justifiée dans sa forme après une amélioration des conditions extérieures. "( 25 )

L‘idéalisme conduit également Steiner à une approche différente de la transformation sociale. Non la suppression de la propriété capitaliste est pour lui le point de départ pour la transformation, mais un renouveau dans la vie de l'esprit. En cela l'éducation joue un rôle crucial. Avec l’école Waldorf Steiner a voulu placer une impulsion décisive.

La représentation, que de conditions économiques transformées, se présenteraient une vie de l'esprit et de droit renouvelées, il la décrit comme « "superstition la plus grave"  du mouvement socialiste, car la vraie source du spirituel serait vu en quelque chose de non spirituel, l'économie. ( 27 ) .

En cela la présentation de la position marxiste crée de la confusion, car Steiner confond souvent stratégie socialiste et analyse de société. Le principe matérialiste, qui dit "que l’être social conditionne la conscience" est une fondation épistémologique de la philosophie marxiste, pas une maxime d’action, ce qui chez Steiner sera toujours de nouveau confondu.

Autrement que prétendu, le marxisme voit avec  la Révolution, la première étape vers le socialisme dans un événement qui a lieu dans le domaine de la «superstructure» ou dans la terminologie utilisée par Steiner dans la vie de droit: tout d'abord la classe des travailleurs doit conquérir le pouvoir politique dans l'état, puis elle socialise petit à petit les moyens de production par un long processus. ( 28 )  

La forme de cette socialisation n'est pas définie avec cela. Une économie planifiée, telle qu'elle était pratiquée en Europe de l'est est seulement une variante possible et entachée de nombreux manques, comme l'expérience l'a montré. L'appropriation sociale des moyens de production est une condition préalable pour former les zones de la superstructure consciemment. L’affirmation de Steiner, que celle-ci devrait se donner automatiquement à partir de l'économie, ne peut se développer ni à partir des déclarations des classiques du marxisme ni encore de l'histoire du mouvement ouvrier, qui est marquée par des efforts divers pour développer une culture autonome. Avant l'instrumentalisation de l'art dans l'ère Schdanov régna dans la Russie postrévolutionnaire, une fructueuse joie à expérimenter, qui était un centre d'attraction de l'avant-garde artistique. A côté des noms désormais largement oubliés de nombreux compositeurs expérimentaux, les noms des poètes Maïakovski,  Tretiakov ou du pionnier du film Sergei Eisenstein sont inoubliables. En Allemagne, Hanns Eisler se mit comme compositeur et théoricien au service de la construction d’une nouvelle sorte de culture de la musique des travailleurs.

Les conditions pour l'émergence d'un mouvement révolutionnaire est le développement de la conscience des conditions sociales qui doivent prévaloir contre l'idéologie de la classe dirigeante, ce qui dans les conditions actuelles de l'immense pouvoir des médias devient toujours plus difficile. Chez Marx, cela est saisi sous le concept de conscience de classe, la constitution de la classe elle-même par la classe pour elle-même. Dans la théorie marxiste de la révolution, l'interaction entre les champs spirituels, juridiques et économiques forment un processus dialectique. Les éléments interagissent les uns avec les autres, mais les conditions économiques sont le point de départ car elles fournissent l'impulsion pour la volonté de changement. Autrement que Steiner le suggère toujours de nouveau, les manières de voir unidimensionnelle économiques expriment au plus à un marxisme de vulgarisation, mais ne le concerne pas dans sa forme dialectique scientifique. ( 29 ) Contre l’affirmation, le spirituel serait
[11]simplement un appendice de l'économie serait cité la phrase célèbres: « Comme la philosophie trouve son matériel dans le prolétariat, ainsi le prolétariat trouve ses armes spirituelles dans la philosophie » ( 30 ) . A la « vie de l’esprit » revient donc un rôle de premier plan pour le marxisme.

Libération du travail
Le principe de la fraternité dans l'économie a encore une dimension plus large, il supprime l'aliénation du travail et, partant, pour Steiner, le mal fondamental du mode de production capitaliste qui a fait le travail une marchandise. Grâce à la division du travail le travailleur perdra tout intérêt dans le produit manufacturé, car il ne participe qu’à la production des composants individuels du produit final. Sous le capitalisme, il est seulement intéressé par le salaire, pendant que l’intérêt de l'entrepreneur se réduit au bénéfice. Par la division du travail, ce manque d'intérêt dans le travail lui-même ne peut être surmonté, il doit y avoir un intérêt de remplacement. Cela se fait par la compréhension de l'interdépendance. C’est l’intérêt aux autres personnes pour lesquelles est travaillé. Le principe de l'amour remplacera l'intérêt au travail lui-même. ( 31 )
Pendant  que  pour le marxisme  le travail est déterminant pour l'espèce humaine, pour Steiner il ne peut pas être pertinente de lui-même. L'aliénation dépend dans le marxisme de la propriété, et non en première ligne de la division du travail et peut être relevée dans des conditions socialistes. La libération du travail est un but essentiel du socialisme, parce qu'elle est  condition préalable à la réalisation de soi de l'humain (que cela nait pas fonctionné sous le socialisme en Europe de l'Est est une autre affaire et a des raisons historiques spécifiques qui ne sont pas le socialisme en soi).

Si on prend les déclarations sur l'aliénation par la division du travail, le marxisme est ici plus proche de Goethe que le "Goetheaniste" Steiner (si activité et travail seront considérés comme des termes synonymes).Comme il est dit dans Wilhelm Meister: « Etre actif est la première justification de l’humain, et tous les temps intermédiaires, où il est obliger de se reposer, il devrait les utiliser à obtenir une connaissance significative  des choses extérieures, qui allégeraient en conséquence son activité ». ( 32 ) La sous-estimation du rôle du travail pour la condition humaine est une des raisons possible de l'intérêt des tri-articuleurs pour l'idée d'un revenu de base inconditionnel, que l'augmentation considérable de la productivité n'aimerait pas servir dans le sens de la distribution et l'utilisation de la réduction du temps de travail pour tous, mais d'éloigner une grande partie de la population de la vie du travail et l'alimenter.

 

Le principe de la raison synthétique
Une préoccupation fondamentale de la tri-articulation est la conception consciente de la vie sociale. Ainsi, selon l’appel sous forme de tract intitulée « Au peuple allemand et au monde de la culture ! » : « Les communautés sociales se sont jusqu'à présent en grande partie formées à partir des instincts sociaux de l’humanité. Parcourir en pleine conscience ces forces devient la tâche du temps ». ( 33 )L'introduction du principe rationnel contre l'anarchie du mode de production capitaliste est une cause commune du socialisme et de la tri-articulation, bien que pour la mise en œuvre des mesures différentes seront proposées.
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Le chaotique du mode de production capitaliste est déterminé par le principe du profit. Il n’est pas produit ce qui est nécessaire, mais ce qui se laisse faire pour de l'argent. Le besoin n’est-il pas disponible, on tente de le créer artificiellement par des campagnes publicitaires. Les voitures qui peuvent rouler plus vite que les conditions routières et les lois le permettent, appartiennent également à la folie ainsi que des produits nuisibles sur le plan écologique  ou la construction de dispositifs qui sont prématurément obsolètes en vue de générer une nouvelle demande. Pression sur les salaires, précarisation de l'emploi, chômage généré par l'intensification du travail et l'allongement des heures de travail (y compris l'âge de la retraite,  retraite à 67 ans, etc.) creusent toujours plus l'eau à la demande. À certains moments, les contradictions sont atténuées par l'accent mis sur les exportations. Ainsi, les problèmes sont seulement reporté, et reviennent de nouveau comme un manque de demande de l'étranger, crises financières et inégalité croissante dans l'économie mondiale. Marx a analysé et prédit tous ces processus. Ce sont les crises de surproduction, qui conduisent à la destruction du capital. La forme la plus barbare et la plus efficace de destruction de capital sont des guerres qui, dans la compétition du capital financier mondialisé constituent un facteur constant : elles peuvent temporairement résoudre les contradictions économiques, pour les détériorer d'autant plus dans le développement futur.

La dimension actuelle de la crise générale du capitalisme dérive de sa forme monopolistique qui depuis le début du 20e siècle a remplacé le capitalisme de la libre concurrence. Si vous lisez aujourd'hui les principaux travaux de Lénine sur l'Impérialisme ( 34 )  , les phénomènes actuels confirment la justesse de son analyse d'une manière étonnante. La condamnation par Steiner de Lénine comme irréaliste, compte tenu de l’actualité de ses analyses, n’a aucune confirmation. La tri-articulation aimerait introduire le principe de la raison synthétique dans l'économie à travers la formation des associations de producteurs et consommateurs. Par cela apparaitrait un ''sens commun, qui ne provient pas d’un quelconque acide moralinique, mais de la connaissance des nécessité du processus d’économie politique" ( 35 )Les associations sont reliés par une gestion autonome au domaine de l’économie. En ce qu’elle conduisent consciemment le processus de production et fixent aussi les prix, elles déconnectent l'accidentel dans le processus de production capitaliste: « Dans un processus économique, dans lequel les corporations, les coopératives décident de la valeur des marchandises, et donc pas par l’offre et la demande, qui sont soumis au hasard, mais à partir de la raison synthétique, dans un tel processus économique seul chaque humain peut trouver un être là digne de l'humain. »( 36 )

La question serait toutefois de savoir pourquoi le principe de la raison synthétique devrait être appliqué seulement dans les associations particulières. Les problèmes mondiaux liés à la destruction de l'environnement ne montrent ils pas justement que les décisions politiques sont à prendre par la société tout entière en vue d'assurer la survie de l'espèce humaine ? C'est donc tout de suite l'argument de Steiner, que c'est seulement dans la vie de droit qu’il en va des questions de vie qui affectent tout le monde dans la même mesure, dans l’économie les acteurs agissants décident eux-mêmes juste parce qu'ils ont là un aperçu des processus. Mais la survie écologique de l'humanité est une chose qui concerne chaque humain. Les lignes directrices démocratiquement déterminés ici ne doivent elles pas être donnée à l’économie, pour pouvoir encore changer globalement à temps ? Devrait-on vraiment laisser à de nombreuses associations décentralisées, plutôt que de décider politiquement de prendre en compte la mise de côté de ces catastrophes quand on a déjà des millions de morts par famine dans le Tiers-Monde, qui déjà aujourd’hui sont déjà inutiles en raison du niveau des forces productives? Plus avant serait à demander si pas aussi des questions de services publics, des infrastructures qui ont une incidence sur toute la population et doivent donc être décidé politiquement.

L'accusation contre l'économie socialiste planifiée de tenter de vouloir régler tous les détails étatiquement et étouffer ainsi les initiatives individuelles répond à la mise en œuvre spécifique, tels qu’elle fut réalisée dans les pays socialistes d'Europe orientale. Cependant, les circonstances historiques spécifiques doivent être prises en compte, l'énorme effort physique exigé pour exister dans le système de compétition avec le capitalisme économiquement plus avancés. La faiblesse avait à faire avec les situations économiques des pays socialistes, avec la destruction de la guerre et de nombreux autres facteurs. La première tentative majeure visant à établir une économie [13]de type planifiée conduisit à une sur-régulation, qui, pour une économie socialiste planifiée n'est pas constitutive. ( 37 ) La condition essentielle est la socialisation des grands moyens de production afin d'arracher le pouvoir à la bourgeoisie et pouvoir établir l’économie sur la base du principe de la raison synthétique dans l'intérêt de tous les humains. La configuration concrète dépend des idées des gens et les conditions dans lesquelles elles sont réalisées. Le spectre d'une suppression de l'initiative individuelle est un danger qui peut être dissipé, après que des expériences dans ce domaine du "réel" socialiste aient été collectionnées.

Dans les discussions de la gauche marxiste sur les causes des échecs dans le socialisme planifiée, les problèmes de l’économie planifiée jouent un  rôle de premier plan. La persistance de mécanismes de marché pour la détermination des prix réalistes est préconisée par beaucoup. ( 38 ) H.H. Holtz écrit: " A quoi ressemblera la prochaine étape de la société après l'éclatement du capitalisme et aimerait être organisée (aussi loin que l’humanité ne sombre pas), elle ne pourra pas se passer du marché comme mécanisme de répartition et un moyen abstrait de comparer les utilités sociales, qu’on l’appelle argent ou autrement ". ( 39 )
Aussi l'idée de plus petites unités économiques autorégulées, qui s’approche de la représentation des associations de Steiner seront discutées. ( 40 ) Particulièrement proches des représentations de Steiner semblent être des discussions dans l'espace de langue anglo-saxon. Ainsi rapporte donc le catholique socialiste et critique littéraire Terry Eagleton, certains marxistes préfèrent un système sans marché et plan: " D’après ce modèle  seraient décidé dans la négociation entre producteurs, consommateurs, protecteurs de l’environnement et autre groupes pertinents sur le partage des ressources, qui seraient organisé dans un réseau de conseils dans les entreprises, lieu d’habitation, organisations d’utilisateurs et seraient ainsi immédiatement organisés ". ( 41 )
La forme d'État d'un socialisme futur est ouverte, si certaines conditions préalables sont remplies, principalement relatives à la question de la propriété. Comme Manfred Sohn l’indique, il n'y a pas de passage chez Marx et Engels, qui exigerait directement une économie planifiée. Leurs représentations étatiques ont été tirées de l'expérience de la Commune de Paris. Engels se tenait dans des écrits tardifs en référence à la forme d'état de la démocratie bourgeoise. Le système des conseils s’est formé en Russie, mais est également lié aux conditions de ce moment-là. Ainsi, il ya le problème non résolu de l'absence de séparation des pouvoirs, qui doit également trouver une application dans un Etat socialiste, comme Robert Steigerwald le fait remarqué dans sa réplique ( 42 )


III. Position de l'idée de la tri-articulation aux positions de bases marxistes
Si on compare l'idée de Rudolf Steiner d'une tri-articulation de l’organisme social avec le socialisme à partir d'un point de vue marxiste, cela ne peut pas partir en premières ligne des déclarations critiques respectivement négatives de Steiner vis-à-vis du marxisme et du mouvement des travailleurs, qui se trouvent dans la quasi-totalité des écrits et des conférences sur le thème de la tri-articulation. Afin de clarifier l'évaluation politique de la tri-articulation comme progressiste ou réactionnaire, doit d'abord être éclairci comment Steiner se positionne dans les questions suivantes:
- Comment Steiner se place vis-à-vis de la propriété privée des moyens de production ?
- comment Steiner se place sur la question de la domination de classe?
- Comment devrait être surmonté la domination de classe ? [14].
- Qui est le porteur de transformation sociale


La question de la propriété
Dans la critique de la propriété capitaliste des moyens de production  Steiner est compatible avec le marxisme. Il a critiqué avant tout, que le régime soit étendu à des domaines qui ne sont pas disponibles à la vente : le travail humain, et la terre. A côté du point de vue moral cela a à aussi à voir avec la tri-articulation : Les marchandises ne peuvent être que le résultat du travail humain, ce qui ne concerne ni le sol ni la force de travail (ici, il contredit expressément la détermination marxiste de la valeur de la marchandise force de travail à partir des coûts de formation et de reproduction). La propriété sur ces zones consiste en vérité pour Steiner en une extension illicite du secteur du droit, auxquels appartiennent les rapports de propriété. Steiner dérive l'historique des rapports de propriété des conquêtes, par lequel le gagnant s’approprie d'abord les terres et ainsi dispose d’une base pour de futures exactions économiques. Du «droits de conquérant» devinrent des rapports de propriété. ( 43 ) Dans le marxisme ce processus est décrit comme "L'accumulation primitive du capital».

La solution n'est pas pour Steiner dans une socialisation des moyens de production au sens marxiste. Il aimerait que le capital soit transmis comme "propriété circulante," des humains actifs comme entrepreneurs pour la durée de leur activité : "Ce sera un chemin sain pour la socialisation du capital, lorsque nous apporterons ce qui aujourd’hui comme capitaux dans le droit d’héritage dans l’apparition de rentes, d’autres droits superflus, qui s’accumulent en capitaux, en flux dans l’organisme social (…) Le concept de propriété n’aura absolument plus aucun sens" ( 44 ) Et plus loin." Ce sera le futur enseignement de socialisation de la circulation de capital et des moyens de production, la concrète, la vraie déconstruction de ce qui a aussi été placé par Karl Marx de manière abstraite comme grand but de l’humanité : a chacun selon ses capacités et besoins ".

La décision à qui le moyen doit être remis pour construire une usine de production sera prise conjointement par les administrations de la vie de l’esprit et de droit sur la base de la confiance.


La question de classe
Tout d'abord un fois est a établir que l'existence de classes et de domination de classe est considéré par Steiner comme une donnée et doit être surmontée par la tri-articulation. Il a spécifiquement insisté sur la légitimité des revendications du prolétariat. En cela il place d'autres accents de ceux du marxisme. Ce n’est pas l'exploitation, l'appropriation privée de la plus-value par l'entrepreneur qui est pour lui au premier plan, mais les conditions de travail inhumaines qui déforment avant tout les humains comme êtres spirituels. Sera critiqué  que le travailleur est exclu de la vie de l'esprit, devient un simple «appendice de la machine". Avec une simple éducation publique (par exemple comme par les universités populaires) n'est pas abolie l'aliénation, parce que la vie de l'esprit en lui-même sera marquée par la classe dirigeante. ( 45 )   Le travailleur doit par contre être impliqué activement à la production de la vie de l'esprit.

L'émergence des rapports de classe n'est pas une conséquence nécessaire pour Steiner du développement historique de la vie matérielle, qui en dessous du degré de la socialisation dans le capitalisme avancé, deviendra frein des prochains progrès, et est donc poussé par des force de croissance économique à être surmonté, comme le marxisme l’explique. Pour lui, l’évolution est le résultat de la tri-articulation manquante. Les impulsions anti-sociales, qui agissent dans la vie de l'économie, on besoin d’une limitation par la vie de droit: "On ne voit pas, comment cette stratification s’est développée à cause de ce que, parce qu’à l’agir économique ne fait face aucun politique-juridique, qui lui aurait résisté" ( 46 ) C’est à nouveau le manque de  concept d'évolution dialectique et l'interprétation idéaliste de l'histoire, qui fait la différence au marxisme.
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La critique centrale de Steiner aux rapports de classe, c'est que le travail est traité comme une marchandise. Alors que dans le processus économique consommation totale des marchandises est justifiée, tout de suite l’utilisation des humains dans un rapport d'exploitation est le problème. "La force humaine de travail n’a pas le droit d’être purement utilisée, pour cela nous avons besoin d’un ordre économique, pour cela nous avons besoin avant toutes choses d’une socialisation telle, qu’elle ne décide pas seulement du temps de travail, mais avant toute chose décide du temps de repos du travail, car celle-ci doit être là, quand une vie sociale commune doit être là".( 47 )La bataille pour une réduction du temps de travail est aussi réalisable sous des conditions capitaliste et deviendra, avec l’accroissement de la productivité, qui ouvre toujours plus de possibilités de réduire les heures de travail, toujours plus actuelles. Parce qu’elle a pour conséquence une réduction de la plus-value appropriée par les capitalistes, toute tentative dans ce sens a rencontré l'opposition amère dans le camp des entrepreneurs et ne peut être instaurée que par le contre pouvoir syndical. Face à toute la méfiance contre la défense collective Steiner reconnaît également qu’ici  revient un mérite aux syndicats. ( 48 )

Les rapports de classe comme relations de pouvoir devront être surmontés. Une socialisation des moyens de production  au sens marxiste est pourtant rejetée par Steiner, parce qu'elle est présentée comme étatisation. A la différence du marxisme, l'État n’est pas un instrument de maintien de la domination de classe, qui se donne seulement l'apparence de représenter les intérêts de la société dans son ensemble. L'état représente la vie de droit et sera déformé sous les conditions capitalistes, il devient un instrument de la vie de l'économie par l'empiétement illicte sur ce domaine. Les phénomènes que le marxisme critique sur une base matérialiste, peuvent être critiqués anisi dans la même mesure dans le résultat, sans avoir à quitter le sol idéaliste de l'anthroposophie. Le droit est plus fondamental que la vie de l'économie, donc exactement l'inverse que dans le point de vue matérialiste.

L'individualisme et le rôle de l'entrepreneur
Dans le rôle de l'entrepreneur se retrouve pour Steiner le besoin du développement individuel. Il devrait être possible pour chaque humain de mettre en œuvre ses idées. Dans l'économie des ressources matérielles et le collaborateurs sont nécessaires pour cela. Les travailleurs aident à réaliser les idées de l'entrepreneur. Ils le font de l'aperçu des avantages qu’apportent les idées de l'entrepreneur à toute la société. Des grandes entreprises conduites par le gouvernement pourraient faire obstacle au libre développement de l'individu.
Tout de suite dans la codification des rôles des entrepreneur et des travailleurs, il y a une faiblesse dans l’idée de tri-articulation. D'une part, est considéré que chaque humain a part aux trois secteurs de la société (et quoique à des degrés divers) dispose des capacités spirituelles, qu'il cherche à réaliser. D'autre part, cette séparation stricte se passe dans le rapport des rôles,  qui restreint à l'ouvrier  une réalisation de ses idées, sa participation spirituelle au processus de production lui-même à un travail d'équipe et limite les droits de participation (une société basée uniquement sur des entrepreneurs est encore aujourd'hui difficilement imaginable). Il est vrai que doit être surmontée la déformation des humains comme appendice de la machine et rendu possible par des possibilité de formation appropriées une véritable participation de tous les humains à la vie culturelle, de sorte qu'il ne peut y avoir non plus de simple travailleur manuel, mais de cette revendication n’est pas tiré la conséquence nécessaire. Les compétences individuelles devraient être en mesure de se développer librement, car elles seules peuvent ramener l'économie vers l'avant. Toutefois, cela ne concernera cependant qu’une minorité qui peut assumer le rôle de l'entrepreneur.
La possibilité de déploiement de l'individu est également donnée comme un objectif dans le marxisme. Ainsi, dans la célèbre formule du Manifeste communiste, "à chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins". Le chemin pour y arriver, nécessite cependant, jusqu'à ce que la productivité soit réalisés dans une société sans classes, qui rend possible ce développement tous azimuts de l'homme. Bien que cette condition peut être réalisée seulement à un stade avancé du communisme, plus de liberté doit aussi être disponible dans le socialisme, qu’elle n’été atteinte en Europe de l'Est.
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Autrement, comme cela est souvent suggéré, le socialisme n'est pas un «nivellement». Il ya différentes fonctions et tâches dans tous les domaines de la société. Robert Steigerwald écrit: "Autrefois des partisans de David Ricardo, du dernier grand économiste classique ont conclut, qu’il dépend seulement des travailleurs, de s’approprier le fabriqué. Mais nous marxistes, ne sommes pas si rigoureux, nous reconnaissons absolument, que le capitaliste – pour autant qu’il planifie, organise la production -, doit dont recevoir pour cela aussi ‘un salaire du travail"( 49 )(aujourd'hui, selon Steigerwald, il reçoit toutefois un millier de fois plus que le travailleur normal).

L'image que Steiner fourni d’une stricte séparation de l'entrepreneur actif spirituellement, dont la valeur réside dans les économies de temps pour le processus de travail par organisation et  ingéniosité existe et les travailleurs manuels qui ont aussi peut d’autonome à contribuer à cause du faible niveau d'éducation, reflète la situation au début du 20e siècle. Sans que se soit modifier quelque chose dans les rapports de pouvoirs, des changements importants au sein des classes ont cependant eu lieu. Le concept marxiste de classe est ouvert au développement et ne dépend pas de milieu socioculturel de l'ouvrier d'usine, qui travaille principalement sur la ligne d'assemblage. Il place le rapport des salaires au premier plan : le travailleur salarié d'une part, qui n'a rien à vendre que sa force de travail et le propriétaire des moyens de production de l'autre côté qui s'approprie les fruits du travail ( 50 )
Les humains qui travaillaient principalement spirituellement avaient du temps de Steiner des tâches dirigeantes dans le processus de production, ou bénéficiaient de privilèges en tant qu’universitaires qui les éloignaient loin de la classe ouvrière. Leur revenu et leur position dans l’entreprise établissaient un lien étroit avec la classe dirigeante. Aujourd'hui, cependant, le travail spirituel est de plus en plus partie intégrante dans le rapport normal du travail salarié. L’ analyse de statistiques détaillées donne  la conclusion suivante: "La classe ouvrière industrielle elle-même se modifie entre autre dans un processus se déroulant sur des décennies de déplacement de travail spirituel dans le domaine de la classe ouvrière" ( 51 ).

Ce déplacement a deux côtés: les exigences accrues en matière d'éducation et de formation des travailleurs dans les installations industrielles, qui doivent mettre en mouvement les installations de production toujours plus complexes. Dans le même temps il y aura une précarisation progressive des conditions de travail des professions académiques. Ainsi les universités financent une grande partie de leur fonctionnement avec des forces honoraires sous-payées, les employés rémunérés qui prennent des années durant, sans sécurité sociale et perspectives pour l'avenir, le même travail que fournissaient jadis des professeurs très bien payés.

A côté du rôle du gestionnaire travaillant seulement spirituellement et du travailleur, Steiner caractérise aussi l'intelligentsia comme une couche séparée, qu’il localise principalement dans le fonctionnariat. Pendant que le prolétaire conserve sa dignité, il caractérise le fonctionnaire travaillant spirituellement qui s’est mis volontairement sous le joug de l'Etat (et donc la vie de l'économie le dominant) en le termes méprisant de "coolie spirituel". A l'inverse, ceux qui conservent leur indépendance et la dignité sont confrontés aux des difficultés les plus matérielles, qui les entrainent en dessous du niveau du prolétariat. "Dans le domaine spirituel on ne peut que se faufiler entre les difficultés, qui se présentaient dans les ordres anciens, ou, lorsque l’on conclu la paix avec les pouvoirs, lorsque l’on collabore, come le travailleur doit collaborer, alors on ne devient pas prolétaire dans le domaine spirituel, mais coolie".( 52 )

Cette caractérisation a une pertinence encore aujourd'hui, on pense aux faiseurs d'opinion des médias de masse, d'une part, et aux gens qui renoncent à leur carrière pour leur conviction pour une chose. Il s'agit notamment [17] aussi de beaucoup de communistes et antifascistes qui, par exemple comme enseignants subirent une interdiction professionnelle et avec ont souvent perdu leurs moyens de subsistance. ( 53 )

Comment la domination de classe doit être surmontée
Le mouvement pour la tri-articulation a été appelé à la vie, alors que la question d'une révolution n'avait plus à être posée, cela était déjà arrivé. Surmonter les rapports de pouvoir n'est donc pas un thème chez Steiner. Il ne s’agissait plus que de la question: "Comment pouvons-nous arriver à une nouvelle formation de l’être-là humain, après que ces formes qu’a pris l’ordre économique mondial sous le capitalisme, l’impérialisme, premièrement se sont montrées à un degré si élevé comme calamité pour l’humanité, deuxièmement sont déjà depuis très longtemps à conduire à leur propre destruction ?" ( 54 ).
Sur le fond de la destruction générale à la suite de la 1ère La Première Guerre mondiale, Steiner rejeta une suite logique de la révolution, parce qu'il ne pouvait se la représenter que comme une destruction supplémentaire. Dans les «fondements», il écrit : "Et  il semble justement que l’essentiel des idées, qui seront développées ici, est qu’elles ne veulent pas amener un meilleur avenir par une destruction encore plus avant du présent, qu’il ne s’est déjà produit". ( 55 )Aux efforts révolutionnaires, Steiner s’exprime dans le sens de l’image en termes de l’image effrayée bourgeoise : "tout doit être frapper rapidement et en petit, le grand Kladderadatsch ( 55b ) (NDT : éclatement social, grand soir ?) doit venir, car ne peut en sortir qu’une meilleure ordonnance sociale" ( 56 )
Il voit dans une telle révolution, justement si peu de sens, comme dans une attente fataliste, attendant une pacifique croissance dans le socialisme.

Que la description d’une révolution n’ai pas grand-chose à voir avec la théorie marxiste de la révolution, mais est un  cliché bourgeois, montre un coup d'œil à la Révolution d'octobre, qui est entrée dans l’histoire comme l'une des révolution les moins sanglantes de l'histoire. Au lieu de tout frapper « court et petit» les bolcheviks firent en sorte que les biens culturels, tels que l'inventaire du Palais d'Hiver sont restés intacts. Beaucoup avait déjà été brisé par la guerre. Est connu que les bolcheviks ont acquis en un court laps de temps la haute main dans la révolution, parce que comme force politique unique ils voulaient mettre fin à la guerre en toutes circonstances, même dans les conditions les plus défavorables. Par elle des destructions de plus ont été empêchées. Steiner était instruit dans son appréciation, bien sûr, par la sinistre presse anti-communiste. ( 57 )

Immédiatement après la révolution de novembre Steiner parti publiquement de ce que la tri-articulation puisse être directement instaurée comme une nouvelle forme de société en une assemblée constituante, ou employeurs comme employés doivent être impliqués. C'est ce qui ressort du magazine publié l'hiver 1918/19 "Lignes directrices pour le travail pour la tri-articulation" ( 58 ). Avec les élections à l'Assemblée nationale cet espoir a fait long feu, et Steiner s’orienta sur un élargissement de la diffusion de l’idée de tri-articulation  qui de son avis pouvait être instaurée sous différentes formes de pouvoir quand comme mouvement spirituel, un nombre aussi grand que possible de personnes l’adopterait: « Le sauvetage peut seulement venir quand un nombre suffisamment important d'humains sont saisie par la volonté de collaborer à la transformation de la façon de penser ». ( 59 ) En cela il ne mise pas sur la force de persuasion de l'idée elle-même, mais sur l'effet des initiatives modèles dans la pratique sociale. Steiner juge les pures homélies morales en de nombreux endroits : «Rien ne peut être atteint par là, si l’on compte sur l’altruisme, sur la bonne volonté, le sens moral de l’homme [18] - je dis toujours en rapport à la question sociale » ( 60 )  De l'état, il a appelé à admettre que des projets soient développés comme l'école Waldorf, sans aucune interférence. En se fixant sur les régimes existants devrait se produire une réduction progressive des déformations sociales, ce qui conduirait à une transformation de la société.

En ce sens, Steiner se tourna aussi au système des soviets qui lui apparu comme une expression de la tendance vers un développement vers la tri-articulation. ( 61 )

Pour un système d'autogouvernement à différents niveaux de la vie économique et spirituelle les conseils sont indiqués, parce qu'ils sont composés des individus concernés et n’ont pas un caractère parlementaire, où sont prises des décisions par des humains qui n’ont pas directement à faire avec les problèmes factuels. Au niveau de l'entreprise doivent se former des conseils d’entreprise, sur le côté des consommateurs des conseils économiques, qui, ensemble, peuvent former une association. Des conseils du trafic, sont même nommés comme exemples de formes supplémentaires.

Steiner estime que les conseils pouvaient se former spontanément et propagerait de cette manière, le principe de la tri-articulation. Tout d'abord, les Conseils sont constitués à l'initiative de « discernants », seulement dans le cours du temps, se compenseront des différences par le nouveau système qui n'est plus basée sur l'exploitation :  " Et que l’on essaye seulement une fois, malgré les préjuger, l’association des non possédants aujourd’hui avec les possédants. Que n’interviennent que des forces économiques, alors devient nécessaire au possédant d’équilibrer la prestation du non possédant avec la contreprestation "( 62 )   L’espoir de pouvoir éviter des mesure d'expropriation par une économie consensuelle équitables entre les nantis et les démunis ne pourra aujourd'hui surement pas être considérée comme une base sérieuse pour une transformation des relations.


Porteur de la transformation sociétale
Steiner ne représente pas l'idée que le prolétariat sur la base de ses intérêts de classe est déterminé à être le principal acteur de la révolution, mais il met des espoirs particuliers sur le prolétariat, qui est encore intact de la vie spirituelle dégénérée bourgeoise: " Il y a une bonne compréhension là, une bonne saine raison humaine dans les larges masses non formées ". ( 63 ) Expressément, il voit le temps venu que les classes jusqu'à présent opprimées devraient prendre leur destin en mains propres : " unis pourraient tous ceux qui ne veulent pas vivre notre temps aveugles spirituellement, être, que par la socialisation(…)devront être appelés à la formation par eux même de leur conditions sociales tous ceux , qui jusque là se voyaient imposé ces conditions par le pouvoir des classe leur étant spirituellement, juridiquement ou économiquement supérieures ". ( 64 )
Les influences qui affectent la réceptivité du prolétariat pour de nouvelles idées sont : l'éducation scolaire et les partis politiques bourgeois contre lesquels Steiner a informé  d'une aversion prononcée, parce que leurs programmes régulièrement se solidifient en phrases et ne sont plus en phase avec la réalité. Les syndicats lui sont aussi suspects, car ils maintiennent une sorte de système parlementaire et sont marqués par la phrase d'une manière similaire aux partis. Dans la bataille régulière pour des augmentations de salaire, il ne voit qu'une négociation autour de la valeur de la marchandise force de travail, plutôt que de surmonter le rapport salarial. Dans le même temps, il reconnaît la nécessité d'atténuer les pires excès du capitalisme. Dans la conquête de la journée de 8 heures, il voit un retour nécessaire aux relations de travail, telles qu'elles existaient déjà dans l'ère pré-capitaliste.( 65 )
Alors que Steiner oppose juste mécaniquement syndicat et parti comme deux "directions strictement séparées l’une de l’autre" ( 66 ) , le marxisme voit une relation dialectique entre les deux. Tandis que [19] les syndicats luttent pour des améliorations spécifiques, tels que les augmentations salariales et une réduction des heures de travail, le parti a le plus large perspective du socialisme en vue et élabore des stratégies pour atteindre cet objectif. Réforme et révolution  ne sont pas des contraires soudains. Dans la lutte pour les réformes, le prolétariat s’organise, est conscient des limites du système, vit le conflit de classes dans la défense de la classe dirigeante et développe de nouvelles vues dans le système existant. La solidarité comme une force changeant la société devient perceptible dans la lutte pour les réformes. L'expérience de combat coule dans la connaissance collective des organisations du mouvement ouvrier, qui sera réfléchi et élargi à nouveau. La solidification des programmes et l'usage phraséologique de l'idéologie marxiste sont toujours un danger, en particulier pour les organisations, si elles ne participent pas plus aux luttes sociales.

Steiner a vu alors que dans la classe ouvrière un porteur prometteur de nouvelles idées et un rôle particulier à travers la souffrance, mais ne voulaient cependant pas établir une classe comme sujet transformant la société. Dans le mouvement des conseils, qu'il considérait comme particulièrement prometteurs, les entrepreneurs devait en effet participer à coté des travailleurs, et les consommateurs collaborer dans des conseils économiques en tant que contrepartie aux conseils d'entreprise.
Le marxisme, lui aussi, voit le sujet révolutionnaire beaucoup plus sophistiqué qu'il n'y paraît toujours de nouveau. La classe ouvrière au sens strict est le noyau du mouvement, car il est dans le travail quotidien directement confrontés aux rapports de classe, , déjà préparé pour le débat en place et organisé, et a une longue expérience de lutte. Les autres sections de la classe ouvrière au sens large (tous ceux qui n'ont rien à vendre que leur force de travail, comme les travailleurs des services) ont un intérêt dans la révolution, tout comme la classe moyenne petite-bourgeoise. Contrairement à la classe ouvrière au sens strict leur participation est plus difficile en raison du manque d'organisation et de leur état d'esprit parfois plus étroitement dépendant à la classe dirigeante. Ces couches sont considérées comme des proches alliés du prolétariat.
Tout au long de l'histoire, le rapport du prolétariat au sens strict et des autres couches de la société a été modelé et remodelé. Dans la Révolution d'octobre, l'Alliance avec les agriculteurs a joué comme taille critique dans ce qui était alors un rôle important en Russie, mais des représentants de l'intelligentsia bourgeoise ont aussi été représentés dans les postes clés. Dans les pays industriels, toutefois, d'autres alliances ont été plus importantes. Surtout dans la lutte contre le fascisme, la nécessité de grands pactes sociaux a été reconnue. La base pour la coopération jusque loin dans le camp bourgeoisie est en cela  la situation de conflit d'intérêts de la minorité infime de la bourgeoisie monopoliste et de son annexe à tous les autres parties de la société. L'idée maîtresse de cette stratégie a été lancée en alliance avec le septième Congrès mondial de l'Internationale communiste de 1935. Après la victoire sur le nazisme l’orientation pour l'Allemagne n'est pas le socialisme, mais un ordre antifasciste démocratique fondé sur la stratégie d'alliance anti-monopole. La fondation de la RDA avec l'ouverture de la guerre froide par les puissances occidentales a été imposée à l'Union soviétique! L'orientation d’alliance a ensuite été utilisé dans la stratégie des partis communistes comme le DKP comme l'exigence pour une société démocratique anti-monopolistique comme but intermédiaire sur le chemin vers le socialisme.

IV Tri-articulation et socialisme
Le mélange des trois domaines de vie est, selon Steiner dans le présent marqué par un élargissement de la vie économique, tout comme par une  « succion » de la vie spirituelle par l'Etat. En cela la vie de l'esprit sera contrainte avant tout. Avec cette description Steiner peu critiquer les mêmes phénomènes que Lénine dédigne comme capitalisme monopolistique d’Etat. Cela a un impact de telle sorte qu'il contrôle tous les aspects de la vie de la domination du capital financier (la fusion des activités industrielles et du capital bancaire) avec son instrument de domination, l'Etat subordonné. La différence réside dans l'analyse des causes, que Steiner voit dans des contextes spirituels à la place des forces motrices matérielles. Dans l'imagination du public se reflète aussi cette différence, bien que l'opposition à la représentation marxiste, si forte que la dessine Steiner n'est pas aussi fondamentale qu'il n'y paraît. Steiner procèdes souvent ici comme il accuse certains de ses détracteurs de donnée une image déformée de l'idée de la tri-articulation  afin de pouvoir ensuite accomplir leur propre illusion.

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L'Etat unitaire
Steiner expose la tri-articulation comme chemin alternatif au socialisme, ce qui pourrait empêcher ses erreurs fondamentales. La principale erreur résiderait dans le rôle de l'État. L'Etat unitaire capitaliste, avec son mélange des trois domaines de la vie serait seulement remplacé que par un État dans lequel les travailleurs exerceraient le pouvoir. Le problème de base du mélange serait conservé en totalité et donc les dommages aussi grands.
Steiner a fait valoir cela de deux manières différentes : d'une part, il critique l'ingérence de la vie juridique dans l'économie par le biais d’une absolutisation de l’Etat, qui prend la place des capitalistes. D'autre part, il sait l'espoir que l'Etat dépérisse sous le communisme, et accuse les marxistes de laisser le domaine juridique  non régulé.

L'évaluation de Steiner du marxisme a ici l'erreur cruciale qu'il part d'un système qui en soi ne connaît pas de développement, comme c’est aussi le cas de l’idée de tri-articulation. La tri-articulation est considérée comme une tâche permanente, a laquelle doit être toujours satisfait. Le modèle de la société en tant que tel ne traverse cependant pas de développement, il est dérivé d'une "idée originelle" fixe. Dans le regard de l'histoire du monde de Steiner, il y a aussi des périodes de développement et différentes époques. Une caractéristique importante de ce développement est un processus qui décrit le mouvement du collectif à l'individu et de l'instinct à la conscience. Aussi différenciée aimerait être la déduction de la représentation de société, dans l'exigence de former la société consciemment et activement les deux visions du monde se rencontrent. La tri-articulation n'est pas un système qui va durer éternellement, mais une nécessité qui correspond à l'époque actuelle et dans un avenir lointain sera de nouveau remplacé par d'autres formes. ( 67 ) .

L'absence de description de transitions et d'étapes de développement  conduit les tri-articuleurs actuels toujours de nouveau à des erreurs cruciales, comme sera montré plus loin ci-dessous.

Le marxisme par contre est basée sur le développement dialectique de l'histoire. Tout d'abord, le prolétariat s'empare du pouvoir politique (par la révolution), après qu’il soit devenu conscient de sa position de classe et s'est organisé. Vient ensuite un long processus dans la transformation des moyens de production en propriété commune, qui n'est possible que par le pouvoir politique. Armée et de police, les instruments de répression du pouvoir doivent être enlevés et remplacés par des institutions appropriées du prolétariat. La bureaucratie et les institutions qui sont nécessaires pour l'organisation de l'économie sont peu à peu transformées. Que pour Steiner la relation entre le pouvoir politique et économique dans la théorie marxiste n’était pas évidente était clair dans la discussion avec des orateurs communistes lors d'une conférence : " Un orateur a aujourd’hui fini par dire : vraiment le pouvoir politique repose aussi aujourd’hui sur des base économiques. Et alors, il a dit , après avoir ajouter quelque chose (…) : la première chose est que nous gagnons le pouvoir politique, pour conquérir le pouvoir économique. (…) Avec de tels orateurs, on ne pourra toutefois pas aller des chemins pratiques ".( 68 )
Fait intéressant, la question de savoir quelle classe a le pouvoir est accessoire pour Steiner. Il ne s'intéresse qu'à la façon dont la nouvelle société devrait être organisée ( 69 ) .
En Russie, au cours de la Révolution d'octobre, il était nécessaire au début de laisser le vieil appareil d'Etat continuer à travailler, mais placé sous la tutelle du prolétariat. Autrement, la construction du socialisme avec une société largement analphabète n'aurait pas été possible. Sans pouvoir nommer de réelles alternatives à cette approche Steiner décrit cette manière d’agir comme "étrangère à la réalité". ( 70 )

Le succès dans l'édification du socialisme, ce qui dans le cours des prochaines décennie par rapport aux conditions antérieures à apporté un coup de pouce sans précédent à la formation et l'amélioration des conditions de vie, Steiner devrait le réserver, pas lui donner raison.


Traiter des conditions rencontrées après la révolution est dépend des conditions particulières. Ainsi se présente le refus de Marx et d'Engels, de fournir une description concrète de cette construction. Steiner leur fait reproche de cela. Mais justement l'exemple de la situation après la Révolution d'Octobre montre que les bolcheviks étaient en mesure de trouver sur une base marxiste d'une solution concrète au problème sous les conditions les plus défavorables de la construction d’un socialisme. ( 71 ) Chaque pré-recette de Marx et Engels aurait échouée ici. Les descriptions en tout cas, que Steiner donne sur les intentions supposées du marxisme, par exemple en ce qui concerne l'acquisition inchangée de l'Etat bourgeois dans les mains du prolétariat ne peut être porté que sur la réception de descriptions marxistes grossières et déformantes ( 72 ) .

La forme d'organisation du socialisme est décrite comme "dictature du prolétariat". Le terme ne signifie pas, comme on le suppose souvent une société sans libertés civiles. Alors que le capitalisme signifie la dictature de quelques-uns sur la majorité, la majorité règne dans le socialisme et empêche avec les moyens du pouvoir (police, armée, etc.) une restauration des anciennes conditions. Elle doit réaliser les libertés civiles à un niveau supérieur. Une dictature du prolétariat peut (et doit au prochain élan) offrir à l'individu de plus grandes libertés que ne le peut la dictature du capital. Un rôle important jouent cependant dans la mise en œuvre, les conditions historiques. Lorsque Churchill a demandé en 1918 peu après la victoire de la Révolution d'octobre, que l’on devrait au mieux étrangler le bébé bolchévik dans le berceau, et finalement 14 pays étaient à laisser marcher leurs armées en Russie pour mener à bien ce programme, ce n'était certainement pas le moment où l'on pouvait s'attendre à la mise en œuvre des libertés civiles.
Les déformations du socialisme, qui dans la manquante abrogation temporairement nécessaire répression avait une cause  ne suffisent en tout cas pas assez pour mettre le socialisme en tant que système alternatif à l'écart. Sous la condition qu'un socialisme futur puisse être mis en œuvre dans les pays économiquement avancés, les principales causes qui ont conduit à des déformations jusqu'aux crimes terribles commis sous Staline, ne seront pas disponibles.

La dictature du prolétariat n'est pas le but du socialisme, mais la forme de règne immédiatement après la révolution. L'État comme un appareil de répression n’a une fonction qu’aussi longtemps qu’il est mis en danger par les forces restauratrices. Avec la victoire politique de la classe ouvrière commence aussitôt le processus de sa mort. Le dépérissement de l'État n'est pas synonyme de chaos dans les domaines du droit et de l'administration, ils cessent seulement d'être sur les instruments de répression. L'objection de Steiner est fondée aussi loin que la sentence souvent citée dans le texte d'Engels "Le développement du socialisme de l’utopie à la science" repose sur un malentendu. Là il dit:. "A la place du gouvernement sur les personnes apparaît l’administration des choses et la direction des processus de production" ( 73 ) Steiner prétend : "Mais Marx et Engel croient que la chose est simplement retirée avec ce que l’on rejette le régir sur les humains du processus économique et qu’on laisse la nouvelle administration économique épurée se développer à partir de l’Etat. Ils ne voyaient pas, que dans le régir quelque chose réside le rapport des humains les uns vis-à-vis des autres, qui ne peut rester non régulé". ( 74 )

La régulation de la nécessaire organisation sociale n'est pas purement et simplement supprimée. Sa conception est, est cependant la tâche de la société socialiste elle-même, que sur la réalisation concrète Marx ne put faire aucune déclaration, parce qu' il rejetait les spéculation sans fondement scientifique. En principe, Marx et Steiner sont d’accord [22] sur ce point ,  aussi quand Steiner voit par dessus ce point commun : les deux ne préconisent pas un système social, qui repose sur des vœux pieux utopiques mais prennent pour soi en considération, de décrire objectivement des tendances évolutives, qui poussent à la réalisation par l'activité humaine, et dont le mépris aggrave toujours plus loin les problèmes sociaux. Le marxisme guide ces tendances évolutives matérialistement à partir des formes de mouvements économiques, qui ont leur origine dans la contradiction entre forces productives et rapports de production. Steiner guide son idée de tri-articulation en idéaliste à partir de besoins d’âme fondamentaux de l’humain. Comme Marx, Steiner voudrait montrer des directions et des tendances et ne pas formuler de recettes définitives.

Dans des conférences, Steiner fut parfois confrontés à des positions marxistes qui tenaient son idée de tri-articulation possible seulement dans la phase du communisme (après que l'Etat socialiste soit mort), lui étaient cependant opposés positivement. Dans la discussion, il a explicitement exclu cette possibilité, et voyait à nouveau le socialisme seulement comme un système rigide. Le règne du "trône et de l’autel" serait remplacé par "comptoir et fabrique" ( 75 )Une différence qualitative entre un règne de quelques-uns sur la majorité par le règne de la majorité aurait tout simplement été franchi d'une manière formaliste.

Steiner ne voit pas le potentiel de développement d'une société qui a vaincu le système de gouvernement capitaliste et est maintenant seule en mesure de transformer consciemment la société. Le dépérissement de l'Etat est pour lui une promesse de l'avenir qui se révélera être étrangère à la vie. Au lieu de cela, il pronostique pour le communisme un " une chasse aux positions, pour obtenir par la chasse de certaines positions, ce que l’on chasse aujourd’hui par profit capitaliste. Là il y aura à la place des dommages d’aujourd’hui un immense règne des indicateurs, des espions ". ( 76 ) 

Avec cela il a cité de réels dangers, comme ils se sont également produits. La possibilité de saisir la chance de faire carrière avec l'appartenance au parti et les privilèges doivent être exclus. Une nécessité de cette direction de développement n’est donc nullement prouvée en cela.

L'interprétation de l’exigence après la socialisation des moyens de production et une production complètement planifiée comme une extension des fonctions étatiques dans tous les secteurs de la société n'est pas une caractéristique déterminante du socialisme. Cela est évident dans le bilan de la défaite du socialisme en 1989 par les théoriciens marxistes dirigeants et ne se trouve, à la suite d'un débat approfondi, au moins pas dans le programme de parti de 2006 du DKP. Là, dans la section "causes profondes de la défaite", est déclaré: "Le processus de socialisation resta le plus souvent planté sur le niveau de l’étatisation. La conséquence fut un détachement toujours croissant de la propriété socialiste. Par l’ingérence de l’Etat dans tous les domaines fut entravée l’initiative individuelle". Les formes de propriété publique peuvent être diverses. Sans concrétisation plus précise, il est dit plus loin dans le passage  «L’objectif socialiste» : " Dans les pays du socialisme réel comme stades de développement précoces du socialisme la propriété collective des moyens de productions significatifs avait avant tout la forme de la propriété d’état ou coopérative. Il est a attendre, que dans le processus révolutionnaire de la lutte pour le socialisme et lors de sa construction se feront valoir aussi de nouvelles formes d’usage sur la propriété collective et l’organisation collective ". ( 77 ) Aussi l'ingérence du parti et de l'Etat dans le processus économique ( 78 ) , tout comme le rôle du parti dans «La vie de l’esprit» seront tenu pour responsables de déformations : "La direction du parti se crut seule en  possession exclusive de la vérité qui devait être donnée aux masses par une "dictature éducative" ( 79 )

On pourrait encore nommer de nombreux autres exemples qui montrent qu’une déformation du socialisme à une bureaucratique économie de commande n'est en aucun cas une perspective qui est demandée par les marxistes d'aujourd'hui .La condamnation des erreurs du passé ne sert à rien sauf si des leçons peuvent en être tirées pour reconnaître les causes de cette évolution et aider à prévenir du semblable à l'avenir.
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A l'analyse scientifique là-dessus doit encore être travaillé pendant une longue période. Les jugements en forme de slogans, ont par contre simplement une seule fonction : voler la perspective à l'envie existant objectivement dans la société pour des solutions de rechange à la barbarie capitaliste.

Quelles formes étatique aura une société socialiste afin d'éliminer le règne du capital est un sujet très débattu parmi les marxistes, en particulier après l'expérience du socialisme en Europe de l'est. Aussi les représentations d’une économie marquée d'associations économiques et d’organes autonomes d’administration dans la culture viennent en discussion. Là serait le point de départ qui pourrait faire appel à des représentants de la tri-articulation pour mettre leurs idées au débat.

La tri-articulation dans le marxisme
Même dans la vision du monde marxiste, les composants de l’idée de tri-articulation jouent un rôle en tant que domaines autonomes, bien qu'ils ne sont pas censés être des couches distinctes organisationnel dans un Etat socialiste. Ainsi correspond à la vie de l’esprit la philosophie, dont la principale source se trouve dans l'idéalisme allemand de Hegel, la vie économique exprime l'économie politique, dont la source est les économistes bourgeois de la Grande-Bretagne (Smith, Ricardo, Petty). A la vie du droit peut être affectée  le socialisme scientifique, dont la source est les socialistes utopiques de France (Saint-Simon, Fourier, Proudhon) ( 80 ) .

Cette «triple articulation» existe dans le marxisme dans le domaine théorique. Cependant, même dans la vision marxiste de la société dans laquelle ils sont présents. Marx parle ainsi du "royaume de la nécessité", qui concerne la base économique de la société. Selon la conception matérialiste, le fondement de la société sont des services de base avec les biens matériels essentiels, sans lesquels l'activité spirituelle est impossible. Ce constat banal en soi n'est pas contredit par Steiner. ( 81 ) Mais différent que placé par Steiner, pour le marxisme la base matérielle n'est pas la seule chose importante, mais au contraire, il appelle cela « royaume de la nécessité », auquel le " royaume de la liberté " fait face et est le but ultime de préoccupations de développement humain. Le royaume de la liberté commence là où les conditions matérielles de base sont fixées, et d’après la terminologie de Steiner comprend la vie spirituelle. ( 82 )

 

La vie du droit est une région intermédiaire indépendante (comme d'ailleurs chez Steiner), qui appartient à la sphère de la nécessité " l'augmentation de la  productivité (en tant que condition de la libération des contraintes de la production matérielle, GK) est une prestation de la société. Elle permet l’organisation de la mise en place des moyens techniques (incluant la recherche), les processus de travail, la répartition des produits et finalement aussi l’organisation de l’organisation, donc les mécanismes de régulation administratifs et étatiques Ceux-ci forment un deuxième niveau de nécessités, qui d’ailleurs doivent servir la liberté croissante de l’humain des totaux asservissement aux nécessité naturelles, mais créer seulement les contraintes sociales indispensables. Cela aussi, est encore une partie du «royaume de la nécessité ".( 83 )
Le domaine de la vie juridique a bien été traités accessoirement par le marxisme, car un dépérissement de l'Etat était attendu plus rapidement en théorie que ne le permet la pratique. Les erreurs et les problèmes du socialisme en Europe de l'Est ont jeté sur le champ du développement de la démocratie, une lumière nouvelle et ont été reconnues comme un thème autonome. Le juriste Uwe-Jens Heuer a développé là-dessus des fondements ( 84 ) .
[24]
Avec les termes "royaume de la liberté" et "L'Empire des nécessités" le marxisme décrit des domaines auxquels tout le monde doit avoir part, comme aussi dans la tri-articulation. Au travail socialement nécessaire comme base de toute culture, chaque personne doit contribuer selon ses capacités, plutôt que (comme requis par le revenu de base inconditionnel) de le laisser à une partie de l'humanité. Les gains de productivité ont permis de réduire cette participation potentiellement de manière permanente. Dans des conditions capitalistes, elle conduit à la servitude de plus en plus de salariés d'une part (l’expression de ceci est la pression croissante à la prestation, conduisant à une augmentation des troubles psychiatriques, et une tendance à de plus longues heures de travail) et l'éjection d'une partie croissante de l'humanité comme l'excédent de ballast de l'autre. Cela se passe au niveau national par chômage et Hartz IV, au niveau international des pays entiers et des continents comme l'Afrique sont radiés tout au moins pour l'instant traitée comme réservoir de matières premières. Un changement de ces conditions, sans la suppression des rapports de propriété, qui ne sont pas défendus par Steiner, n’est pas imaginable.

VI. Conclusion
Le marxisme juge une forme de société en fonction de son contenu social, qui s’exprime dans son caractère de classe, pas par sa forme de régime qui peut varier dans des conditions différentes. Par exemple, derrière la forme particulière du fascisme fut reconnu la base capitaliste, le développement ultérieur à donné raison à cette analyse, les plus grands bénéficiaires du nazisme furent ces grandes entreprises qui avaient déjà aidé Hitler au pouvoir. Jusqu’à ce jour, ils sont restés les forces dominantes de l'économie allemande. ( 85 ) Contre les diverses expériences pour doté le système social de la RFA de toutes sortes d'étiquettes qui suggèrent qu'il ne devrait pas être ce capitalisme discrédité, mais une nouvelle forme sociale appelé «économie sociale de marché", "ordre démocratique" ou similaire, l’analyse de classe à toujours reconnu le vieux capitalisme dans son stade monopoliste. Avec l'augmentation des coupes sociales de plus en plus de gens reconnaissent toujours plus derrière les maquillages sociaux réapparaître ce vieux visage hideux.

 

 

 

De nouveau des nouvelles étiquettes ont une haute conjoncture. Des concepts tels que «turbo-capitalisme» ou «capitalisme de casino" suggèrent qu'il pourrait y en avoir aussi des «sociaux» ou d'autres attributs positifs du capitalisme. Dans le même temps des politiciens qui dissimulent leurs politiques antisociales se retirent derrière des arguments de contrainte, surtout avec le mot-clé «mondialisation» et «concurrence internationale." L'histoire est cependant faite par des gens qui peuvent prendre de l’influence sur la poursuite du développement. En cela des croquis de l'avenir, qui s'opposent à des contraintes apparentes sont de la plus haute importance. Le socialisme entaché par les développements indésirables est endommagé comme futur projet. En cela doit être étudié scientifiquement, comment ont joués le rôle des jugements subjectifs et les conditions objectives comme la situation économique initiale et les problèmes de l’affrontement des systèmes. Mais encore une fois, le socialisme peut prendre différentes formes. Pour une nouvelle approche doit être cherché de nouvelles façons d'éviter les erreurs du passé. Une alternative entre le règne du capital et le règne de la majorité sur les intérêts particuliers d'une infime minorité, qui s’assujetti le monde avec ses milliards de dollars en actifs n'a pas encore été découvert.
Autrement qu’est proclamée par les représentants de l’idée de tri-articulation, les idées sociopolitiques de Steiner ne posent pas de «troisième voie», mais est une forme concrète du socialisme, si elles devaient être réalisés sous cette forme dans leur intégralité. Décisive pour cette classification comme une forme de socialisme, est de nouveau l'analyse de classe, qui est fondée principalement sur la question de la propriété des moyens de production. Avec le concept de l'entrepreneur apparaît l'impression que Steiner aurait voulu [25]maintenir le capitalisme, dans certaines limites déterminées. Il s’agit cependant, d’une fonction dirigeante dans le processus de production, qui sera décrite par ce concept. Comme aucune appropriation privée de la plus-value pour but de la  multiplication ultérieure de cette plus-value ne peut avoir lieu, l’entrepreneur de Steiner ne correspondant pas à la conception marxiste des capitalistes.
 Décisive n'est pas seulement la fixation verbale de buts sociétaux, mais aussi sa réalisibilité pratique.
Steiner a voulu avec son  mouvement de tri-articulation agir tout d'abord sur le mouvement révolutionnaire de la période d'après-guerre. La fenêtre de temps, qui semblait rendre possible une réalisation, a été ouverte par l'action du mouvement socialiste, d'une part et la faiblesse de la classe dirigeante à la suite de la défaite de l'autre. Aussi quand il se délimite verbalement du mouvement révolutionnaire, la faisabilité de ses idées était encore dépendante de lui. Après la consolidation du capitalisme au début des années 20 Steiner expliquait le mouvement toutefois comme provisoirement échoué. Aussi quand aucune stratégie élaborée existe, ainsi des déclarations particulières rendent quand même son attitude, comment serait à procéder plus loin : au lieu d'abandonner il oriente sur la mise en œuvre des projets particuliers avec lesquels la société devrait être changé de l'intérieur. Les exemples pratiques devrait agir comme modifiant la conscience et, avant tout, créer de la confiance pour la cause du mouvement pour la tri-articulation..
Les mouvements révolutionnaires d’orientation marxiste aussi sont devant la question de la contribution qu'ils peuvent faire dans les jours non révolutionnaires, en dépit de la faiblesse importante dans le progrès émancipateur de la société. En cela deux principaux domaines de responsabilité se présentent en point central : mettre en œuvre l'analyse marxiste de la société sur le présent, la développer et garantir ainsi sa pérennité. Le deuxième champ est le soutien de tous les mouvements sociaux (bien sûr en tenant compte de ses propres forces) qui luttent pour le progrès social, de manière à obtenir des améliorations tangibles et porter le point de vue marxiste des rapports dans ces mouvements et ainsi travailler en vue de surmonter le système.
Malgré tous les succès du mouvement anthroposophique avec des projets pratiques particuliers, ce mouvement n'a jusqu'à aujourd’hui pas encore de manière indépendante de présenter des approches qui offrent un moyen de sortir des rapports capitalistes. Si le mouvement socialiste en 1989 a subi une sévère défaite, toutes les autres versions d'une forme alternative de idées sociale-démocrates des idées sociales, écologiques et démocratiques, de décroissance, toutes les formes d'une «troisième voie» ont également échouées.  Elles n’ont pas pu tenir la promesse qu’elles ont faite de transformer le capitalisme dans une société plus humaine et ne le pourrons pas dans l’avenir si elles ne veulent pas changer les relations de pouvoir existantes. Le succès temporaire de mouvements de réforme étaient tributaires du rapport de force dans la lutte des classes. Aussi quand ceux-ci  se sont à dessein toujours distancié du «socialisme réel», a aussi disparu avec sa chute de pouvoir obtenir de haute lutte de concessions substantielles sans mouvements révolutionnaires forts. De cela s'explique que les vitrines sociales du capitalisme ont été débarassées morceau par morceau depuis 1989, l'Allemagne à de nouveau la permission d'être"défendue" à l'Hindu Kush et en Europe sera de nouveau "parlé allemand. "
Le socialisme en Europe de l’Est, aussi critiquable qu’il ait été en beaucoup de questions, a par contre présenté des réussites politiques mondiales réelles dans le sens d'une société plus humaine. A titre d'exemples peuvent suffire dans la liste suivante non systématique (sûrement, cette perspective provoquera conflit, mais elle est cependant vérifiable): la libération des peuples colonisés, la victoire sur le fascisme, la reconnaissance des droits sociaux fondamentaux dans la Charte des Nations Unies de 1948, le développement des pays précédemment en retard , où le socialisme a été construit; concessions sociales pour les travailleurs dans les centres capitalistes en Allemagne, parfois surnommée le «capitalisme rhénan», une période relativement paisible (avant tout en Europe).
Qui pense que le socialisme serait discrédité pour toujours à cause de Staline, la Stasi, ou de phénomènes similaires, serait à renvoyer à la comparaison avec l'émergence du capitalisme. Qui voudrait aujourd'hui réduire le capitalisme sous toutes ses formes et stades de développement à la guillotine, seulement parce qu'elle a joué un rôle dans la Révolution française ?
[26]
Quand l’idée du mouvement de la tri-articulation voudra atteindre une réalisation au-delà de la réalisation de petits projets particuliers, il devra s’unir à des mouvements sociaux et là faire de la publicité pour ses positions. Comme accès à des représentation surmontant le système pour des humains qui ont un  tout autre fond de représentation du monde que les acteurs habituels dans les mouvements sociétaux, l’idée de tri-articulation a, de mon point de vue, un grand potentiel. Elle n'est, dans ce sens, pas épuisée par les représentants actuels, mais souvent canalisée vers d'autres directions.


L’actuel mouvement pour la tri-articulation
Si on s’occupe avec les publications actuelles, ainsi seront des idées de Steiner, souvent mises de côté tout de suite celles qui dépassent le capitalisme. Qui demande que le travail n’a pas le droit d'être une marchandise, ne trouvera pas de solution dans ce système. Le problème est souvent contourné en ce qu'on effectuera un ré-étiquetage. On s' efforce d'effectuer le dédommagement des occupés dans les institutions anthroposophiques, d'après le point de vue de la tri-articulation en ce que par ex. le nombre de membres de la famille joue un rôle. En fin de compte, cela n’est que pure illusion. Quand les enseignants Waldorf sont moins bien payées en raison de la baisse des subventions publiques que les enseignants des écoles publiques, et à cela ne jouissent d'aucun avantage des fonctionnaires, ainsi il s’agit juste d’une situation d'emploi plus mauvaise, aimerait travail pour l'individu par son  contenu être  plus satisfaisant (et la prestation attendue plus élevée).Échapper aux conditions sociales d'ensemble n'est pas possible.

Steiner fait une importante déclaration aux suites nuisibles quand des aspects particulier de ses propositions sont mises en œuvre plutôt que de voir la tri-articulation comme projet de l'ensemble social.86 Tout de suite contre cette déclaration est souvent transgressée aujourd'hui dans le mouvement de tri-articulation, sur quoi se fondent des propositions de réforme, qui agissent dans la direction opposée. Un exemple d'une telle erreur est l'exigence après le financement de prestation sociales par la TVA. C'est à la fois la question du financement du revenu de base inconditionnel qui est mis en jeu, ainsi qu'une proposition visant à refinancer le système social. Quand Steiner préconise  l’impôt sur la consommation  à partir des considérations de base de la tri-articulation pour la nouvelle société, alors n'est pas à rejeter dès le départ, que donc de toutes autres conditions de propriété régneraient. Sous les conditions actuelles, chaque entrepreneur se réjouit d’être déchargé de la responsabilité sociale, quand tombent l’ensemble des participations d’employeur pour le financement de l'ensemble des devoirs sociaux (ce n'est pas par un hasard que Götz Werner a été honoré par un magazine de gestionnaires pour son engagement au revenu de base inconditionnel. ( 87 )

Ce n'est pas une raison d'être fiers, mais devrait être compris comme une indication de quels intérêts sert cet engagement!). L'objection à cette critique est que la TVA ne conduira pas à une augmentation de prix, puisque les impôts des sociétés sont déjà pleinement dans le prix. Par sa suppression, il y aura une réduction du prix correspondant, ce qui compensera la TVA la plus élevée.
Outre le fait que nous vivons dans une ère de domination de monopoles et qu’une libre concurrence qui forcera à une réduction du prix correspondant est de la pure fiction,  se pose la question de l'avantage. Ici est calculé avec l'avantage concurrentiel des produits allemands à l'exportation qui se fait valoir par la réduction de coût. Comme si justement ce n'est pas la crise actuelle de l'euro entre autres raisons, qui fait que les produits allemands sont faits concurrentiels par dumping des salaires, de façon qu'ils soient en concurrence avec les pays de l'UE les plus pauvres déjà en ruiné! L'avantage concurrentiel est en tout cas, loin d'être un point de vue de la tri-articulation, qui a non seulement le bien-être national en vue, mais l'humanité tout entière, avec sa manière de produire de division mondiale du travail.

La nécessité d'un re-financement est justifiée par la " dégradation de notre sécurité sociale, à l’empêchement de laquelle nous voulions contribuer ". ( 88 )

L’approche marxiste, cependant, est de montrer que les caisses sociales sont vides parce que les entrepreneurs ont été continuellement exempté de l’impôt (avec une imposition comme au temps de Helmut Kohl, nous n'aurions pas les problèmes de financement des tâches publiques). L’allègement du fardeau fiscal des entreprises a conduit à d'énormes profits, ce qui sera justifié toujours de nouveau par le même argument, et désormais aussi des tri-articuleurs ont été induits en erreur : la mondialisation et la [27] lutte pour la survie dans la compétition internationale. Tout de suite cette lutte de concurrence destructrice est aussi à surmonter dans le sens de la tri-articulation, plutôt que de s'approprier cette logique.
Aussi la justification de l'exigence pour un revenu de base inconditionnel montre aussi la motivation derrière ce projet, d'atténuer les contradictions provoquées par le capitalisme, sans devoir toucher le système. L'argument est la productivité élevée, nécessitant moins de personnes pour la production de biens matériels. Les forces de travail, qui ne devraient plus être utilisées ne doivent pas être laissée à l'appauvrissement, mais être mises par le revenu de base en position de pouvoir mener une vie humaine. Aussi quand cela signifierait une amélioration par rapport à Hartz IV, ce ne serait qu’une atténuation  plus douce du chômage. Le large soutien du côté des entrepreneur vient du fait qu'ils ne seraient pas impliqués dans le financement, mais seuls les gens travaillant par la TVA.

Une réponse marxiste à la productivité accrue serait par contre,  que cette réussite, qui a effectivement été produite par les humains qui travaillent prenne en retour la forme d'une réduction générale du temps de travail. Malgré d'énormes augmentations de la productivité, le temps de travail depuis le temps de Steiner a à peine diminué. Par une réduction des heures de travail avec compensation salariale totale ne serait pas seulement bénéficiaires ceux qui doivent être pris en charge par un revenu de base, mais aussi les gens qui travaillent et qui souffrent sous la pression croissante à prestation. Une telle proposition  trouve, cependant, moins de soutien dans le camp des employeurs que le revenu de base, parce que le financement se ferait au détriment des profits. A nouveau vous aurez à faire face à l'argument de la concurrence internationale. Qui cède à cet argument se tiendra cependant là à la fin de la journée avec les mains vides comme les occupés de NOKIA : Tout d'abord, les employés ont renoncé à leurs revendications à l'usine de Bochum, ils ont été mis à la rue. Dans le nouvel emplacement en Roumanie, les occupés se présentèrent comme vainqueurs. Après quelques années NOKIA a découvert, que les salaires sont moins chers en Inde et a déménagé l'usine là-bas, soutenu par le gouvernement, comme avant en Roumanie et en Allemagne. Pendant ce temps, il a été constaté qu'au Vietnam, des salaires encore plus bas peuvent être payé ainsi la caravane passe et les politiciens réformistes n'ont pas à se plaindre au sujet de la morale perdue ( 89 ) .

Quand Steiner dans la tri-articulation promeut le retrait de l'état de la vie de l'esprit justement ainsi comme de la vie de l'économie,  ainsi c’est aujourd'hui souvent le point d'entrée pour des représentations néolibérales. Ainsi des mesures de privatisation semblent superficiellement  correspondre à la tri-articulation. Négligé est que la privatisation augmente la concentration du pouvoir du côté des capitalistes et réduit chaque possibilité (quand encore si peu) d'influence de la population dans les entreprises publiques. Avec l'expansion de la puissance économique et la concentration de la propriété sont donc abordés des domaines dans la conceptualité  de Steiner, qui n'appartiennent pas à la vie économique, mais à la  vie de droit. Une articulation dans son sens n'a donc en aucun cas lieu par la privatisation, la nocivité de la propriété privée des moyens de production est par contre aggravée.

Les tendances nommées du mouvement de tri-articulation d'aujourd'hui ne sont pas à mettre à la charge de l’idée de tri-articulation de Steiner. Mais même avec lui, il ya certaines déclarations douteuses qui offrent un flanc ouvert à la droite. Sur le thème du racisme est déjà écrit assez et avec le mémorandum de Francfort ( 90 ) a aussi été répondu de manière appropriée côté anthroposophique à mon  avis. Cependant, il y a des déclarations qui ont à voir avec les interprétations historiques, et jouent un rôle dans le traitement de la question de l'anticommunisme chez Steiner. Elles ne dorment pas seulement cachées dans des conférences peu considérée, mais constitue parfois la base pour  l'explication d'événements d'aujourd'hui ( 91 ) : Est pensé de crues théories du complot, qui seront opposées à l'analyse historique  matérialiste, et par ex. reviennent sur l'influence de Karl Heise. De sombres sociétés secrètes de francs-maçons tirent là les ficelles et  deviennent de la même façon responsables de la guerre comme du triomphe du bolchevisme. Ces théories, qui ont une proximité importante à l'image historique de théoriciens de la conspiration d'extrême- droite peuvent [28] en tranquillité être classés comme des composants idéologiques liés au temps et mises de côté. Elles ne sont pas constitutive ni de l’idée de tri-articulation ni pour l'anthroposophie.

Fin
Comme résultat de l’étude du thème tri-articulation il ressort que c'est une idée avec un potentiel pour développer des représentations capables de surmonter le système chez des humains qui approchent les problèmes sociaux à partir d'une position idéaliste. A cela est toujours de nouveau à rendre attentif qu'i s'agit d'un système complet qui se donne un sens seulement comme ensemble. La plus grande faiblesse repose qu'aucun chemin clair n’est indiqué comment le modèle social peut être mis en œuvre dans le cadre des relations de pouvoir actuelles. La direction de poussée anti-communiste de Steiner, qui est a reconduire à l'idéalisme a pour effet sur les partisans actuels soit le retrait sur le projet anthroposophique particulier (école Waldorf, ferme biologique, centre de santé, etc.), soit  l'orientation vers des mouvements de réforme citoyens, qui  généralement ont  une grande distance aux mouvements syndicaux , ce qui est aussi à reconduire aux commentaires négatifs de Steiner dans cette direction.
Une révision de l’idée de tri-articulation serait à entreprendre au regard de la vie de l'économie transformée, car l'opposition des chefs d'entreprise et "travailleurs manuels" est devenue obsolète. Le rôle présenté de l'entrepreneur aussi n'est plus convaincant aujourd'hui sous les conditions de la production de masse .Le tableau peint d'une exploitation se laisse bien être transféré sur une petite entreprise, mais pas à un groupe opérant mondialement, qui représente aujourd'hui la forme dominante de la production.

 

Un domaine supplémentaire où à mon avis règne encore des incertitudes est la question de savoir si certains domaines de la vie de l'économie indépendante à côté- des questions de temps de travail et de droit du travail devraient être limité par la vie de droit, en ce que certaines lignes directrices démocratiquement fixées seront prescrites. Ainsi, comme une situation nouvelle par rapport à l'époque d'origine de l'idée de tri-articulation est montée la question environnementale. Pendant que le marxisme appelle à la planification sociétale de la production (avec cela n'est pas automatiquement pensé l'économie planifiée traditionnelle) et avec cela rend possible une organisation consciente pour surmonter la catastrophe environnementale, sera d’après l’image dépeinte de la tri-articulation est laissée à la société tout entière la tâche de la gestion économique. La dégradation de l'environnement est principalement le fait de la forme de la production et des matériaux utilisés là. Les effets, cependant, concernent la société tout entière.
La proposition de Steiner pour l’articulation de la société par des organes d'autogestion est compatible avec une société socialiste. Elle affecte principalement la forme de l’Etat, pas le contenu de classe. Les oppositions qu'il construit au marxisme, se révèlent en regardant d’un peu plus près n’être que des oppositions apparentes, comme le sont toutes les critiques comme l’Etat absolu, de l'oppression de l'individu, l'économisme, le fatalisme d'attente au lieu de la création active, la forme dictatoriale du pouvoir ne sont aucun des éléments constitutifs d'une société socialiste, mais des problèmes possibles avec la construction de celle-ci, qui peuvent être neutralisés. Après tout, il s'agit pour la première fois dans l'histoire de former une société consciemment, au lieu de laisser se développer des lois économiques aveugles sous des conditions chaotiques se formant à partir d’elles .
Si la forme d'un socialisme futur peut être exprimé par la tri-articulation de Steiner, si elle  trouvera une large adhésion, l'histoire le montrera. Le mouvement socialiste est le lieu où  peuvent être promues de telles idées. Là ne devrait pas et ne peut pas être évalué la faisabilité et l'utilité. Le but était simplement de montrer une fois qu'il ne s'agit pas d'une troisième voie, mais une mise en forme du socialisme.


Georg Klemp, Bad Nauheim, 1er Juillet 2012

<<<<<<<<<<<<<<<Notes


(NDT : les titres des ouvrages sont traduits pour donner une idée de leur objet, cela ne signifie pas qu’ils soient disponible en français)

( 1 ) Voir www.internationalesozialisten.de/IS/kk28/antrophosophie.html
( 2 )Hans Heinz Holz : Thèses sur l'avenir du marxisme, dans : Hans Heinz Holz: l'idéologie allemande après 1945. Collection d’essais sur 50 ans Vol 2, Essen 2003, p 242: " Le Marxisme n’est pas une directive d’action pour la solution des problèmes politico-sociétaux particuliers du quotidien dans des situations historiques concrètes, mais une théorie philosophique sur les conditions, les structures et règles de déroulement de l’histoire d’un haut degré d’universalité. La validité universelle d’une telle théorie n’est pas secouée ni par les erreurs théoriques lors de sa mise en œuvre sur des conditions particulières ni par l’échec de l’essai de la transposer pratiquement dans des conditions particulières ".
( 3 ) Dans la campagne pour l'élection du président Thalmann 1932 Ernst a couru avec le slogan: « Qui élit Hindenburg, élit Hitler, qui élit Hitler, élit la guerre ! »
( 4 ) Cité dans http://de.wikipedia.org/wiki/Max_Reimann
( 5 ) Voir: Anne Rieger: revenu de base inconditionnel - projet surmontant les classes? Libération du travail salarié? Dans: Feuilles marxistes n ° 6, 2010, en ligne également disponible à l'adresse: mannheim.vvn bda.de/artikel/2011/20110302.html
( 6 ) Dans les mots de clôture d'une conférence Steiner va sur des débat apparemment chauds avec des communistes, voir GA 333, p. 31-38, qui entre autre discutent la question importante de la puissance politique et économique. Les objections des orateurs, ne sont cependant pas pris es suffisamment au sérieux. L'évaluation de Steiner: "L’introduction (de la tri-articulation, GK) est possible dans relativement peu de temps", montre que précisément en raison de sa non prise en compte de la question du pouvoir, il n'était pas libre de toute illusion, ibid p.37
( 7 ) Christoph Strawe: le marxisme et l'anthroposophie (1986, avec une préface de 2002), www.sozialimpulse.de
( 8 ) GA 197, p.86
( 9 )Voir: Udo Herrmannstorfer / / Dr. Harald Spehl / / Dr. Christoph Strawe: refinancement de coûts  salariaux annexes par une compensation sociale orientée vers la consommation .Une façon de sécuriser l'avenir des systèmes de sécurité sociale dans les conditions de la mondialisation, www.sozialimpulse.de / lhnnk.htm
( 10 ) Combien bien peu agissant doivent rester les purement formels droits démocratiques (aussi souhaitables qu’ils sont) peut justement être observé par l’exemple de l'expansion de l'aéroport de Munich, dont le rejet par la population put être contourné facilement par les politiciens.
( 11 ) GA 24, p 121
( 12 ) programme de la DKP, 2006, pp 7, www.dkp.de
( 13 ) explications dans le mot de conclusion sur la discussion d'une conférence, dans: GA 330, p. 132
( 14 ) Steiner examine le rapport du conte de Goethe, des lettres de Schiller et de l’idée de tri-articulation dans la conférence ...GA 200
( 15 ) GA 24, p 19
( 16 ) Voir GA 24, p 426
( 17 ) Théories économiques de Steiner, comme elles sont formulées dans le cours d’économie  doivent ici resté écartées. Il décrit là, entre autres choses, les trois fonctions de la monnaie comme argent d’achat, argent de prêt et argent de donation (l'argent qui semblable aux impôts est dépensé sans contrepartie définie). Ce dernier joue un rôle principalement dans le financement de la culture.
( 18 ) Cette déclaration est contraire au remplacement de l'intérêt pour le travail par l'intérêt aux semblables, comme décrit dans la section de l’article sur «la libération du travail».
( 19 ) Dans les questions centrales, Steiner écrit, " Le rapport dans lequel ces puissances (qui jusque là contenaient les exigences prolétariennes, GK) se sont placées vis-à-vis des forces motrices d'une grande partie de l’humanité, peut seulement vouloir maintenir, qui est sans connaissance aucune de comment de telles impulsions de la nature humaine sont indestructibles ". Les points fondamentaux, p.24
( 20 ) Ibid.
( 21 ) GA 330, p.45
( 22 ) "... comme de l'autre côté le droit démocratie ressenti a, quand il ressent le plus terrible aux mots, "dictature du prolétariat" GA 333, p.82
( 23 ) GA 24, p.35
( 24 ) points clés, p.36
( 25 ) Ibid., P.35
( 26 ) GA 24, p 82
( 27 ) De temps en temps, Steiner n'a pas le choix de concéder à l'économie un rôle marquant dans la superstructure, comme par exemple dans le développement de la démocratie, qui est une conséquence de l'augmentation de la demande de travailleurs qualifiés: " Les classes dirigeantes ne purent autre chose que d’appeler les large masses à la démocratie. Elles avaient besoin de cela pour leurs intérêts (...) Parce que les classes dirigeantes, on fait les prolétaires des travailleurs éduqués pour les tâches compliquées dans leurs fabriques et d’autres, elles ont dû, parce que l'un sans l'autre n'est pas possible (...) dans le même temps permettre que, dans le prolétariat se lève une conscience juridique ... " GA 330, p. 142s
( 28 ) Voir Marx / Engels Œuvres choisies, vol 1 p 437
( 29 )La présentation simplificatrice du marxisme chez Steiner sera particulièrement évidente dans la déclaration suivante: " C’est un dogme, en qui des millions d'être humains du prolétariat se reconnaissent aujourd'hui, le dogme selon lequel ce qu’est moralité, droit, science, religion et ainsi de suite, est quelque chose, qui comme une fumée, comme une idéologie (…) émane des conditions de production, pendant que les conditions de production seraient les seules vraies, serait ce que l’on aurait à placer à la base de l’observation de l'histoire ",  GA 197, p. 81 La comparaison avec la fumée qui n'a plus de répercussions sur les rapports de production, contredit la dialectique et n'a rien à voir avec le marxisme. Par contre Friedrich Engels formule dans sa lettre à Joseph Bloch (1890): "D’après la conception matérialiste de l’histoire cela est en dernière instance un moment significatif dans l’histoire de la production et reproduction de la vie véritable. Plus n’a pas prétendu ni Marx ni moi. Lorsque maintenant quelqu’un déforme que le  moment économique serait le seul significatif, alors il manipule cette phrase en une phrase ne voulant rien dire, abstraite, absurde. La situation économique est la base, mais les différents moments de la superstructure – formes politiques de la lutte des classes et ses résultats – constitution établie après des combats gagnés par la classe victorieuse et ainsi de suite – formes juridiques, et maintenant même le reflexe de toutes ces véritables combats dans les cerveau des participants, théories politique, juridiques, philosophiques, conceptions religieuses et la poursuite de leur développement en système dogmatiques, exercent aussi leur influence sur le déroulement des combats historiques et déterminent dans beaucoup de cas principalement leur forme" cité dans parteilehrjahr.dkp-lsa.de/html/engels_bloch.html ( 30 ) Marx / Engels: Sélectionné Volume Travaux I, page 25
( 31 ) Voir GA 24, pp 79s
( 32 ) Goethe, années d'apprentissage de Wilhelm Meister VI, page 415
( 33 ) Dans: Points fondamentaux, 127
( 34 ) W. I. Lénine, L'impérialisme, stade suprême du capitalisme. Esquisse d’une compréhension commune , dans: Œuvres choisies, vol 2, pp 643-770
( 35 ) Cours d’économie nationale, GA 340, p.153
( 36 ) GA 333, p.25
( 37 ) Contre la sur régulation ont été prises diverses contre-mesures. La plus connue est la «nouvelle politique économique» de Lénine, mais aussi en RDA, il y eu la tentative sous Ulbricht avec le  " nouveau système économique "de nouvelles façons de faire, mais qui n'a jamais été vraiment réalisée
( 38 ) Voir Terry Eagleton: Pourquoi Marx a raison, Berlin 2012, pp 38ss
( 39 ) Hans Heinz Holz:Thèses sur Robert Kurz, dans: Hans Heinz Holz: Idéologie allemande après 1945. Collection d’Essais de 50 ans Vol.2, Essen 2003, pp 220s
( 40 ) Voir Manfred: Sohn L'économie d'un troisième démarrage au socialisme, dans: Feuilles marxistes, fascicule n o 6, 2011, p 115 et la réplique critique de Robert Steigerwald: En Pensées sur le "Troisième départ » Manfred Sohn, qui souligne la nécessité d’éléments centraux, dans: Feuilles marxistes, No. 2, 2012, ss
( 41 ) Eagleton, pp 39f
( 42 ) Voir note 39
( 43 ) Voir: GA 330, page 411
( 44 ) GA 330, p.98
( 45 ) Ici, Steiner va de pair avec la déclaration du Manifeste communiste: "les idées régnantes d'un temps n’étaient que les idées de la classe régnante" Marx / Engels: Collected Works Volume 1, p 436
( 46 ) GA 24, p 104f
( 47 ) GA 330, p.92
( 48 ) Dans le contexte du travail des enfants au 19 Siècle, il est dit: "ce n’est pas devenu meilleurs par le mérite des cercles dirigeants, mais par l’exigence du prolétariat", GA 333, p. 77
( 49 ) E. Lieberam / J. Miehe (Ed.): Classe travailleuse en Allemagne. Puissance et impuissance des travailleurs salariés , Bonn, 2011, p.11
( 50 ) En 1969 furent déterminé des données chiffrées exactes. Ainsi dans cette année pour une journée de 8 heures, les heures supplémentaires (brut) s’élevaient à 5 heures et 8 minutes, le travail nécessaire cependant seulement à 2 heures et 52 minutes. Voir: E. Lieberam / J. Miehe (Ed.): ibid
( 51 ) A. Leisewitz, cité dans ibid, p.64
( 52 ) GA 330, p.60
( 53 ) Depuis l'adoption  du bannissement des radicaux sous Willy Brandt, 1972, 11 000 procédures d'interdiction officielles ont été exécutées et 3,5 millions de demande faites aux services secrets pour les services publics. Voir: Notre temps du 15. 6. 2012, p.3
( 54 ) GA 330, p.165
( 55 ) Fondements, page 95
( 55 b ) (NDT : Le Kladderadatsch était un hebdomadaire satirique allemand, paru entre 1848 et 1944. L'expression berlinoise Kladderadatsch désigne approximativement le bruit de quelque chose volant en éclat. La popularité du journal a fait rentré l'expression dans le vocabulaire politique. August Bebel l'utilisait ainsi pour désigner l'éclatement de la société1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Kladderadatsch )
( 56 ) GA 330, 394
( 57 ) Cf. Présentation par Steiner de la Révolution d'Octobre, dans: GA 186, p. 41ss. Contre l'affirmation que le bolchevisme voulait exterminés tout les bourgeois avec « moignon et tige » se trouve le principe de l'abolition dialectique de l’ancien dans le sens hégélien: surmonter, préserver, et élever. L'appréciation du patrimoine culturel se montre entre autres dans la politique de Lounatcharski, premier commissaire des Peuples pour l'éducation. L’iconoclasme n'était pas un principe des bolcheviks
( 58 ) GA 24, S.424-427
( 59 ) GA 24, S.167f
( 60 ) GA 330, p 390
( 61 )GA 330, p 200: " et ainsi que le chemin de malheur du prolétariat a conduit de manière nécessaire à la tri-articulation de l’organisme social, parce que le prolétariat a dans les trois domaines de vie a fait l’expérience corps et âme de son besoin, justement ainsi la remarquable apparition du système des conseils (Ndt : les soviets) indique aujourd’hui déjà sur la tri-articulation de l’organisme social. "
( 62 ) Points fondamentaux, page 16
( 63 ) GA 330, p.400
( 64 ) GA 24, p 428
( 65 ) Voir: GA 330, 257
( 66 ) GA 330, p 397
( 67 ) "Evidemment les derniers siècles on aspirés aux états unitaires ; maintenant nous somme assez loin dans l’être-là concret, que nous devons le tri-articuler. Après quelque temps viendra de nouveau l’autre, la synthèse ;  alors devra à nouveau apparaître le mis en vis-à-vis", GA 191, p.28
( 68 ) GA 333, p.33
( 69 ) GA 333, p 37 "Je suis d’accord avec chacun qui en parle, que l’on veuille d’abord avoir le pouvoir, mais je suis avec moi-même aussi absolument clair sur ce que celui, qui a le pouvoir, doit aussi savoir commencer quelque chose avec ce pouvoir"
( 70 ) Voir GA 186, S.135f
( 71 ) Que les bolcheviks lors de la reconstruction après les ravages de la guerre eurent plus de succès que l'on attendait de l'autre côté, attestent les données historiques aussi de l’écriture bourgeoise de l’histoire. A l'époque de la Grande Dépression 1928-1932, l'indice de la production industrielle a augmenté de 98%, tandis que le reste de l'Europe a chuté de 27,6%.Voir aussi: Valentin Gitermann. La Révolution russe, dans Golo Mann (ed.): Histoire du monde propylées, Frankfurt aM 1986, p. 211
( 72 )A Engels est prêté la déclaration qu’on aurai besoin de rien faire pour changer la société. Au lieu de cela, il représente d'après Steiner, l'attitude  " comment on a seulement besoin d'attendre l'évolution qui sera fournie en fait par le capitalisme lui-même ", GA 330, p 395s. Lénine a clairement réfuté une semblable mauvaise interprétation, comme elles sont volontiers diffusées par les révisionnistes dans Etat et révolution. Steiner semble avoir lu l'ouvrage. Le titre n'est cependant pas mentionné, mais il se réfère au contenu.
Voir GA 330, S.46fs
( 73 ) : Cité dans GA 24, p.31
( 74 ) GA 24, pp 32s
( 75 ) GA 330, p 52s
( 76 ) GA 330, p 52s
( 77 ) programme du Parti communiste allemand, p.8
( 78 ) Voir Rainer Eckert: Révolution et contre-révolution en Allemagne - Quelques hypothèses - dans: Science et le socialisme eV réimpression des livrets 1 et 2, Frankfurt aM, 1995, p.64s
( 79 ) Willi Gerns: Des causes de l'effondrement du socialisme réel en Europe, in: Boris D. / W. Gerns / H. Jung (éd.): Personne ne parle de socialisme, mais nous. L'avenir de la pensée marxiste, Bonn 1992, p.14s
( 80 ) Voir: Lénine: Les trois sources et les trois parties constitutives du marxisme, Œuvres choisies Vol 2 p 328-334
( 81 )A cela pour Steiner,  l'idée joue cependant un  rôle crucial: "Pour cette vie la question du pain est une question de pensées. Il ne peut s’agir que de répondre à la question : quels sont les pensées fécondes, qui, menées à leur réalisation, laissent la satisfaction des besoins humains advenir du travail humain?" GA 24: p119
( 82 ) Voir: Hans Heinz Holz: Le socialisme au lieu de la barbarie. Une contribution au débat sur l'avenir, Essen 1999, S.52ff
( 83 ) Holz, ibidP. 53
( 84 )Voir: Feuilles marxistes n ° 3  2012 e Cette édition porte essentiellement sur la question de la démocratie, où l’œuvre de Heuer reçoit une signification centrale. La détermination de la notion de démocratie, il la définit comme: "Je propose de définir le contenu de la démocratie par la réalisation des intérêts contradictoires du peuple, le déploiement de la personnalité, par influence sur l’Etat en l’action alternative de l'individu, société et état. La mesure de la démocratie serait dans ce sens la mesure des autodéterminations individuelles  et collectives obtenues. La démocratie sort ainsi du maintien des rapports de pouvoir et de puissance" Cité dans Ekkehard Lieberam: Crise et force d'intégration, ibid P 41
( 85 ) Un exemple de ceci est l'IG Farben, qui après 1945 en raison de l'implication avec le régime nazi devait être dissoute, puis comme BASF, Bayer et Hoechst était des géants déterminants de la chimie. Les noms ont continué à évoluer, la propriété est en grande partie restée dans les mêmes mains.
( 86 ) Voir: Note 11
( 87 ) Voir: impulsions sociales n ° 2 juin 2012, p.40
( 88 )www.sozialimpulse.de / lhnnk.htm S. 3, voir note 9
( 89 ) Rapport sur ​​les progrès de cette histoire: www.wdr.de/tv/monitor/sendungen/2012/0524/nokia.php5
( 90 ) www.medienstelle-anthroposophie.de/c5/index.php/anthroposophie/frankfurter-memorandum/
( 91 ) Comme un exemple répugnant serait nommé le livre heureusement peut diffusé : Martin Bacher / Fritz Spielberger (Ed.) : Liberté ou décision étrangère tri-articulation ou bolchévisme. Matériaux pour l’histoire contemporaine, Martin Bacher / Fritz Spielberger (Ed.), 2002 Remshalden

 

[29]
Bibliographie (allemande)

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Christoph Strawe: le marxisme et l'anthroposophie (1986, avec une préface de 2002) www.sozialimpulse.de Notre temps du 15 6 2012
Autres sources sur internet:
www.internationalesozialisten.de/IS/kk28/antrophosophie.html   www.medienstelle-anthroposophie.de/c5/index.php/anthroposophie/frankfurter-memorandum/ www.parteilehrjahr.dkp-lsa.de/html/engels_bloch.html
http://de.wikipedia.org/wiki/Max_Reimann
www.sozialimpulse.de / lhnnk.htm
www.wdr.de/tv/monitor/sendungen/2012/0524/nokia.php5