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La forme de l’université et son rapport à l’État

L’objectif de l’auto-formation à l’Université correspond aussi vis-à-vis de l’école une autre sorte de rapport entre les enseignants et les élèves. À l’école, l’apprenant sera entièrement guidé par l’enseignant. À cela, toutefois aussi doit être formé l’apprendre de l’apprenant. L’élève est alors mûr pour l’Université, « quand il a tant appris chez d’autres qu’il est maintenant en état d’apprendre pour lui-même ». « C’est pourquoi aussi le professeur d’université n’est plus enseignant, l’étudiant plus apprenant mais celui-ci recherche lui-même, et les Le professeur dirige sa recherche et le soutien là-dedans1 ». Cette recherche ne peut naturellement pas se dérouler en première ligne sur le trouver de nouveaux fait de savoir parce que ce que d’abord manquent les conditions préalables. Beaucoup plus est pensé l’étudiant s’élabore indépendamment déjà du matériel de savoir connu et recherche après le contexte idéel des divers faits, cela signifie, qu’il ambitionne la vue dans l’unité de la science. C’est pourquoi, c’est pour l’enseignement universitaire aussi non essentiel que l’ensemble du matériel de savoir sera le plus complètement que possible présentés dans des cours. Celui-ci l’étudiant peu beaucoup mieux se l’approprier par l’étude de manuels. Mais ce serait faux de croire que l’enseignement universitaire pourrait être par l’étude de manuels ou dans notre temps avec l’aide de machines à apprendre. Humboldt exprime d’ailleurs dans son plan scolaire lituanien qu’à l’auto-actus l’aperçu dans la science pure est « nécessairement de liberté et solitude riche en aide » et que de ces deux points coule en même temps toute l’organisation extérieure des universités 2 ».

Cependant le point de vue de la solitude n’aurait pas la permission d’être trop surévalué unilatéralement comme Schelsky le fait dans son livre « La solitude et la liberté3 » car Humboldt souligne ajoutant aussitôt la grande importance de la communauté, en ce qu’il dit : « que des collègues entendent

1.  142 Comparer appendice, page 172 f.; plus loin page 189, 190 s.

2.  143 Comparer appendice, page 190; plus loin page 194

3.  144 Schelsky, Einsamkeit und Freiheit, page 55 s.

est seulement chose annexe, l’essentiel est que dans une étroite communauté avec des vues similaires et des pairs, et la conscience qu’au même endroit il y ait un nombre de formés déjà instruits qui se vouent à l’élévation et à la diffusion de la science, se vivent et la science une série d’années 4 ». Et de même, il dit dans son plan scolaire de Konigsberg : « L’audition des collègues elle-même est en fait juste fortuite; l’essentiellement nécessaire est que le jeune homme entre l’école et l’entrée dans la vie dédie un certain nombre d’années exclusivement à la réflexion scientifique à un endroit qui unit en lui-même beaucoup d’enseignants et d’apprenants 5 ». Humboldt ne considère donc pas seulement l’étude et la réflexion solitaire comme nécessaire, mais aussi l’étude conjointe avec des personnes de même âge sous la direction d’enseignants qui partir d’un avis déjà accompli dans la pure science peuvent stimuler et promouvoir l’intuition propre des étudiants.

Cette communauté est nécessaire d’une part pour les étudiants, d’autre part aussi pour les enseignants. Humboldt sait que la vie spirituelle a besoin de l’incitation par l’échange spirituel, ce à quoi l’essentiel ne représente pas la fourniture de connaissances terminées que les professeurs possèdent et les élèves apprennent d’eux, comme cela est le cas à l’école. Le point décisif est beaucoup plus l’aspiration commune des enseignants et les étudiants après la connaissance des rapports d’idée des phénomènes du monde. Et la communication mutuelle d’idées reconnues soi-même est le stimulant et passionnant effort spirituel commun, parce que par cela, les idées ne seront pas seulement rectifiées, mais en même temps promue la vue dans leur rapport. Humboldt exprime ceci dans son mémorandum « Sur l’organisation interne et externe des établissements scientifiques supérieurs à Berlin » comme suit : « Mais que se développe aussi l’activité spirituelle dans l’humanité seulement comme œuvrer ensemble, et d’ailleurs pas purement avec cela que l’un remplace ce qui manque à l’autre, mais avec ce que l’activité réussissant de l’un enthousiasme l’autre et devienne visible pour tous, la force rayonnante générale/universelle, originelle seulement individuelle ou dérivée dans l’individu, ainsi l’organisation interne de ces établissements doit produire et entretenir une collaboration ininterrompue, se vivifiant elle-même toujours de nouveau, mais non contraire et sans intentions. Plus loin c’est une particularité des établissements scientifiques supérieurs qu’ils traitent toujours la science comme un problème non complètement résolu

4.  145 Comparer appendice, page 190 s., comp. aussi page 194

5.  146 appendice, page 173

et restent donc toujours en recherche, là où l’école a toujours à faire avec et enseigne seulement des connaissances finies et convenues.

Le rapport entre l’enseignant et l’élève sera donc absolument un autre qu’aupa­ravant. Le premier n’est pas pour les derniers, les deux sont là pour la science; son entreprise est pendante à leur présent et ne se déroulerait pas, sans eux, avec le même bonheur; il la consulterait, s’ils ne se réunissaient pas autour d’elle pour venir plus près de ses objectifs par le rattachement de l’exercé, mais justement pour cela aussi plus facilement unilatéraux et déjà force moins vive avec les plus faibles et encore dépourvus de parti d’après toutes les directions aspirant courageusement 6 ».

Cette conception de Humboldt sur le rapport entre les enseignants d’école supérieure et les étudiants, qu’il considère comme aspirants également jus­tifiés après la connaissance scientifique, s’exerce aussi sur ses pensées sur la construction des corps d’enseignant. Dans son mémoire universitaire, il parle seulement de professeurs d’université et de privat-docent. En dehors de cela, il mentionne encore les académiciens, ce sous quoi il comprend les membres des académies, qui comme tels ont justification d’enseignement à l’université qui cependant comme tels ne devraient pas être membres de l’université 7.Aussi les privat-docents ne devraient pas être membre de l’Université, mais sont actifs comme collaborateurs libres et recevoivent seulement les honoraires de collègues. D’eux, Humboldt dit, qu’ils « soulèvent et portent au moins initiale­ment les applaudissements de leurs auditeurs 8 ». Il ne voulait donc aucune articulation hiérarchique du corps enseignant. Les professeurs d’université devraient bien plus, en dehors des privat-docents, mais qui ont une position en­tièrement libre, être fondamentalement égaux en droit. Humboldt ne prévoyait pas un droit de participation des étudiants dans la détermination des objectifs de recherche ou du contenu et de la méthode des manifestations/congrès de professeur. Le problème de ce genre de participation/co-gestion ne se posait toutefois pas du tout pour lui parce qu’il partait d’un rapport entièrement libre entre les enseignants et les étudiants, comme ce n’est absolument plus donné aujourd’hui par la scolarisation étendue de l’université. Dans un tel rapport libre, les étudiants, en ce qu’ils seront eux-mêmes pris au sérieux en tant que

6.   147 appendice, page 194 s.

7.   148 Sur les idées de Humboldt sur la réorganisation de l’académie des sciences de Berlin qu’on compare Clemens Menze, Die Bildungsreform Wilhelm von Humboldts : La réforme de la formation de Wilhelm von Humboldt, page 328 ss. ; ferner appendice, page 202 s.

8.   149 Comparer appendice, page 202

chercheurs, par l’échange spirituel et la collaboration avec leurs enseignants tout à fait autrement que ce qui est le cas aujourd’hui, ont la possibilité de prendre de l’influence sur la recherche et l’enseignement. Humboldt a indiqué ceci ainsi dans son mémoire d’université : « [ ... ] la présentation orale libre (donc pas le cour magistral de textes terminés) devant des auditeurs parmi lesquels est quand même toujours un nombre significatif de têtes attentives (NDT litt.: pensant avec), enflamme ceux qui sont une fois habitués à ce genre d’étude, certainement autant que la muse solitaire de la vie de l’écrivain ou le lien lâche d’une société académique. Le cours de la science est plus rapidement et avec plus de vie évident sur une université où il sera continuellement damé alentour dans une grande quantité de têtes et d’ailleurs plus fortes, vigoureuses et jeunes 9 ».

La participation à l’enseignement universitaire, Humboldt ne veut pas la voir autorisée avant 18 ans accomplis 10. Cela est compréhensible, parce que c’est en premier avec la 19e année de vie que le je de l’humain commence a se développer comme noyau spirituel de l’être indépendant avec la possibilité d’une aspiration spirituelle libre. En revanche, Humboldt ne prévoit aucune limitation des études universitaires, là pour les étudiants, pris strictement, au­cune marque de maturité serait à déterminer 11. Que cependant, la tâche réelle de l’enseignement d’université est de fournir et produire la vue dans l’unité de la science, on pouvait jeter un coup d’œil à la maturité de l’étudiant en ce qu’il a atteint cette vue et avec cela, en même temps, a obtenu la capacité de superviser un domaine particulier de la science dans son rapport idéel. Qu’une compréhension de l’unité de la science n’est pas indépendant d’une étude de domaine scientifiques déterminés, mais pourra seulement être obtenu en lien avec celui-ci, seront dans une telle conception de l’enseignement d’université en même temps/aussitôt acquises les connaissances nécessaires pour l’exercice professionnel d’une manière qui permet de les en-articuler dans de plus grands rapports et avec cela se les approprier en premier fructueusement pour une activité pratique ultérieure. De la plus grande importance pour la qualité de l’enseignement aux universités et les écoles supérieures spécialisées, est comment les enseignants de cet établissement seront appelés. Humboldt a clairement reconnu que la liberté de recherche et d’enseignement ne doit pas être restreinte par une immédiate prise d’influence sur leur contenu et leur orientation, mais aussi par une sélection unilatérale des enseignants. Il a aussi

9.   150 appendice, page 200

10. 151 Comparer Oeuvre, volume 4, page 220; plus loin appendice, page 186

11. 152 Comparer appendice, page 173

vu clair que pas seulement l’État , mais aussi les établissements eux-mêmes tendent à une telle unilatéralité. Ainsi il écrit dans son mémoire sur les ins­titutions scientifiques supérieures de Berlin : « Mais la liberté menace non seulement un risque de lui (l’état), mais aussi des établissements eux-mêmes, qui, comme ils commencent à accueillir un certain esprit et étouffent volontiers l’émergence d’un autre 12 ». Vis-à-vis de cela Humboldt tient tout de suite pour salutaire et nécessaire l’antagonisme et la friction à l’université parce que « la collision qui apparaît d’elle-même entre les enseignants par le biais de leur activité, peut aussi involontairement repousser leur point de vue 13 ». Il s’espère avec cela tout de suite de l’incompatibilité des conceptions, une promotion et une poursuite du développement de la science. De cette raison Humboldt prévoit que les professeurs d’université seront nommés exclusivement par l’État et les facultés recevront seulement peu d’influence là-dessus.« La nomination des professeurs d’université doit rester exclusivement réservée à l’État, et il c’est certainement aucune bonne institution, d’accorder aux facul­tés plus d’influence qu’un conseil d’administration raisonnable et bon marché ferait de lui-même 14 ». Humboldt pense donc de toute évidence que lors de la nomination du professeur d’université participe un conseil d’administration (NDT « Kuratorium »), qui de son côté sera commandé/demandé par l’État 15. Pour contrer les dangers qui lors d’une nomination de professeurs d’univer­sité par l’État sont à craindre indirectement pour la liberté, la recherche et l’enseignement, il prévoit dans son mémorandum sur les institutions scienti­fiques supérieures à Ber lin qu’à côté de l’université subsistent les académies et chaque membre de l’Académie devrait avoir le droit « sans habilitation supplémentaire de tenir des cours magistraux, sans par cela devenir membre de l’Université ». L’élection/le choix des membres de l’Académie devrait être laissé à eux-mêmes et seulement être liée à la confirmation du roi 16. De cette manière, des professeurs d’ Université appelés par l’État et des académiciens appelés par l’Académie enseigneraient à l’université, et avec cela, d’après la conviction de Humboldt, évité les unilatéralités. Déjà de cela ressort, que pris au fond, il ne considère pas l’appel des professeurs d’université par l’État comme une solution idéale. Cela devient encore plus clair quand on prend en compte qu’il ne considère pas une continuation de l’Académie à côté de l’Université en soi pas du tout pour nécessaire « car dans le fait, par des

12. 153 appendice, page 197

13. 154 appendice, page 202

14. 155 appendice, page 202

15. (NDT au sens atténué de passer commande)

16. 156 appendice, page 199 ss., 202

professeurs d’université, sans institution d’une Académie propre, peut être complètement atteint ce qu’on cherche par eux ». L’utilité d’une académie particulière à côté de l’université repose pour lui à cause de cela « beaucoup moins sur la particularité des activités des deux institutions » , que beaucoup plus « sur la particularité de leur forme et de leur rapport avec l’État ». Ainsi il veut retenir l’idée d’une académie comme le « lieu libre le plus élevé et ultime de la science et la corporation la plus indépendante de l’État », pendant qu’il dit de l’Université que toujours elle se tient en relation étroite à la vie pratique et aux besoins de l’État parce qu’elle se soumettrait toujours pour lui à des affaires pratiques, la direction de la jeunesse 17.

Il en résulte que le plus haut idéal de Humboldt est la complète liberté de la science de toute influence de l’État. Quand apparemment il semble représenter autre chose pour les universités, ainsi à cause de ce qu’ici il n’en allait pas seul de questions fondamentales, mais d’organisation pratique des établissements scientifiques supérieurs dans Berlin en la forme jadis la meilleur possible. L’Université n’existait encore pas, et pouvait, dans les circonstances données, seulement être fondée de l’État, que lui-même représentait comme directeur du système prussien de formation. C’est pourquoi cela reposait proche, qu’il prévoyait la nomination des professeurs d’université par l’État, ce qui signifie pratiquement que cela aurait eu lieu à sa suggestion. Fondamentalement, Humboldt était cependant aussi pour la plus grande liberté possible des universités. Cela provient en particulier de sa remarque sur l’université dans sa lettre à Goethe du 7 septembre 1812, « que l’on a seulement la permission de faire don de quelque chose, pour alors le laisser avec certitude/sécurité à sa propre force vivante 18 ». Il se donne plus loin de son propos cité par Schelsky : « On appelle justement des hommes capables et laisse avec cela s’encadrer progressivement la nouvelle université 19 ». « Que Humboldt aspirait à la liberté des universités par rapport à l’État sera finalement aussi clair à partir du mémorandum sur les institutions scientifiques supérieures à Berlin dans lequel il explique: « C’est pourquoi ce qu’on nomme les établissements scientifiques supérieurs, de toute forme détaché de l’état, rien d’autre que la vie spirituelle de l’humain, le loisir extérieur ou l’aspiration intérieure pour la science et la recherche. Aussi ainsi l’un ruminerait ou collectionnerait-il pour soi, un autre se lierait-il avec les hommes du même âge, un troisième

17.   157 appendice, page 201

18.   158 Comparer le chapitre »Die Freiheit des Bildungswesens vom Staat« : La liberté du système de formation par rapport à l’état, en particulier en haut, page 39

19.   159 Schelsky, Einsamkeit und Freiheit, page 155

rassemblerait un cercle de disciples autour de lui. À cette image, l’Etat doit aussi rester fidèle, quand il veut résumer en lui l’action indéfinie et dans une certaine mesure aléatoire dans une forme plus solide. Il doit voir la-dedans, toujours maintenir l’activité dans la vitalité la plus active et la plus forte; ne pas la laisser sombrer, maintenir pure et ferme la séparation de l’école des plus hauts établissements (pas purement le généralement théorique, mais aussi le diversifié pratique en particulier).

Il doit justement toujours rester conscient qu’il ne peut en fait pas faire cela ni ne pourra le faire, oui, qu’il est toujours plutôt un obstacle, dès qu’il s’en mêle, que la chose irait sans lui infiniment mieux, et qu’il se comporte en fait seulement ainsi avec cela : que, là il doit y avoir maintenant une fois dans la société positive des formes et des moyens extérieures pour chaque quelconque action déployée, il a le devoir de procurer aussi ceux-ci pour amener l’élaboration de la science; que quelque peu pas purement la façon dont il procure ces formes et moyens, peut devenir dommageable à l’essence de la chose, mais le fait même qu’il y ait de telles formes extérieures et des moyens pour quelque chose d’entièrement étranger, agit toujours nécessairement comme désavantageux et tire vers le bas le spirituel et l’élevé dans la réalité matérielle et inférieure; et qu’à cause de cela il doit seulement avoir aux yeux pour cela en premier lieu de nouveau l’être intérieur, ce que lui-même, quand bien même sans sa faute, a corrompu ou empêché 20 ».

Humboldt est donc de la conviction que, pris fondamentalement, chaque intervention de l’État dans les affaires de l’Université est de même gênant et préjudiciable à la vie spirituelle, et que celui-ci doit à cause de cela se limiter sur le nécessaire, lequel il voit dans cela d’amener les formes et moyens extérieures pour l’élaboration de la science. Mais ici aussi, il voit les dangers qui menacent l’essence de l’Université, pas seulement par la manière dont l’État fait cela, mais absolument par le fait qu’il met à disposition de telles des formes et moyens. C’est pourquoi la tendance propre à Humboldt va à cause de cela vers ce que l’État, en ce qu’il se place l’essence intérieure de l’université devant les yeux, intervient toujours plus modestement et laisse celle-ci finalement à sa propre force vivante 21.

Ici apparaît toutefois la question comment peuvent être créées les formes et fournis les fonds dont l’Université sans aucun doute besoin sans l’État. Pour la

20. 160 appendice, page 195 s. (Mise en relief par l’auteur)

21. 161 appendice, page 196 tout comme en haut, page 39

création de la forme extérieure l’État est nécessaire par aucun chemin, ce qui Schelsky dans son écrit « La solitude et la liberté. Idée et forme de l’Université allemande » méconnait quand il dit que seul l’état en tant que législateur et administrateur peut placer la collaboration des chercheurs aux Universités sur la durée, à savoir institutionnaliser 22. Les personnalités intéressées à une université , les professeurs d’écoles supérieures, les étudiants, les amis et mécènes, peuvent se rassembler sans participation de l’État en un corps de droit privé libre. Celui-ci peut se donner lui-même une constitution (statuts) et là-dedans, par exemple, régler aussi comment les professeurs d’université seront appelés.

Les unilatéralités, que Humboldt craint par un appel des professeurs d’univer­sité ceux-ci mêmes pourraient être traité par la création d’universités libres, qui d’elles-mêmes prendraient des formes de différentes sortes, et aussi par cela que des représentants des étudiants, ainsi peut-être éventuellement aussi des amis et mécènes de l’université, participent par exemple, en un conseil d’administration lors de cet appel. Une telle formation libre des universités correspond aussi aux « établissements nationaux » comme rassemblement de la volonté libre des citoyens, reposant sur des contrats, stimulés par Humboldt dans son essai sur les limites de l’efficacité de l’État 23 ». La transition vers une telle vie libre d’université pourra être effectuée par ce que l’État facilite comme dans le système scolaire à côté des universités étatiques existantes, la formation d’universités et écoles supérieures spécialisées comme cela a lieu entre temps en Allemagne, quand limité aussi encore de l’extérieur.

Contre une formation libre d’universités sans la participation de l’État on peut objecter que celui-ci ne pourrait pas en permettre car pour lui dépend beaucoup de ce que comment ses citoyens seront formés dans les universités. Qui soulève cette objection, ne tient cependant pas compte du fait que l’État – aussi comme Institution démocratique dont l’exercice du pouvoir repose sur des décisions à la majoriténe pourra pas devenir équitable à la vie spirituelle qui repose sur les avis individuels de ceux qui sont capables en conséquence. Les universités devront donc remplir leur mission spirituelle au mieux alors dans l’intérêt de l’État quand celui-ci leur laisse leur libre développement. Cela Humboldt l’explique lui-même dans son mémorandum sur les établissements scientifiques supérieures à Berlin, en ce qu’il dit : « Il (l’Etat) doit en tout [ ... ] d’elles (les universités et les académies) ne rien exiger qui immédiatement et

22. 162 Schelsky, Einsamkeit und Freiheit, page 141

23. 163 Comparer Oeuvre, volume 1, page 92

pour ainsi dire se réfère à lui, mais choyer la conviction intérieure que quand elles atteignent leur but final, elles remplissent aussi ses fins, et d’ailleurs d’un point de vue, d’un où beaucoup plus se laisse résumer et des forces et des leviers très différents pourrons être mis en oeuvre qu’il peut mettre en mouvement 24 ».

Lors de l’approvisionnement des ressources nécessaires, en particulier pour la construction, mais aussi pour le coût de fonctionnement des universités et écoles libres supérieures spécialisées, on ne pourra tout d’abord pas renoncer à l’aide de l’État. On peut en effet absolument se représenter que pour de telles universités et écoles supérieures spécialisées, seront mis à disposition des dons de fondations industrielles et d’amis et mécènes en particulier de la vie de l’économie, de plus grandes contributions que des dons libres avant tout pour la mise en place et l’expansion 25. Cependant devant les coûts importants on sera dépendant tout d’abord du soutien étatique et des subventions. À l’avenir, devrait cependant, comme ambitionné pour le système scolaire, mettre par exemple, les étudiants en situation de payer les frais de scolarité couvrant les coûts par des bons de formation.

Humboldt a aussi mit à disposition de l’université de Berlin des bâtiments qui appartenaient à l’État. En outre, il voulait lui transférer en propriété, comme déjà mentionné, la possession étatique du foncier, afin qu’elle puisse couvrir ses coûts d’exploitation de ses revenus 26. Du fait qu’il voulait rendre par là l’Université indépendante économiquement résulte qu’il voulait prendre à l’État, par le soutien matériel de l’université, la possibilité d’influencer sa vie spirituelle. Schuckmann, le successeur bureaucratique de Humboldt a définitivement déjoué ce plan 27.

Ainsi, Wilhelm von Humboldt a pu réaliser son idée de l’université seulement jusqu’à un certain degré. Mais elle a influencée longtemps la vie universitaire allemande malgré cela en donnant la mesure, –en tout cas en ce qui concerne le point de vue de la liberté d’enseignement et de la formation des études. Entre


24. 164 appendice, page 198

25. 165 La fondation de l’Université de Witten-Herdecke et son activité a été rendue possible par cela.

26. 166 Comparer en haut, page 40

27. 167 Comparer Köpke, Die Gründung der Universität zu Berlin, page 225, tout comme Spitta, Die Staatsidee Wilhelm von Humboldts, page 60

temps, elle a cependant été définitivement éliminée 28. Les universités se sont développées sur base de la conception de la science unilatérale prédominante, et principalement de points de vue économiques, toujours plus en de purs centres de formation professionnelle, dans lesquels les différentes disciplines, par exemple pour les médecins, les pharmaciens, les juristes, les économistes et les économistes d’entreprise sont plus ou moins extérieurement rassemblés. À l’intérieur de ces domaines spécialisés existe une tendance toujours plus forte à construire l’enseignement selon un plan scolaire comme dans les écoles et par un contrôle scolaire par des examens intermédiaires, des restrictions de temps d’études, etc. , veiller à ce que les étudiants apprennent systématiquement la matière de savoir de leur domaine spécial dans les plus brefs délais. Aussi compréhensible cette tendance peut-elle être au regard de la substance du tissu de savoir augmenté énormément, du nombre fortement augmenté des étudiants et de l’état des problèmes financiers étatiques, ne peut encore exister aucun doute que cette sorte d’enseignement d’« université » aimerait d’ailleurs être de former des spécialistes unilatéraux et utilisables, mais qu’il ne parvient fondamentalement vis-à-vis de la tâche de former des humains qui parviennent à voir leur domaine spécialisé dans de plus grands rapports scientifiques et dans leur signification pour la société et la pratique de la vie. L’idée de l’université de Humboldt , qui a jusqu’à présent n’a encore nulle part été pleinement réalisé, conserve à cause de cela sa pleine signification à côté de l’« Université » présente. Ainsi, se donne pour le présent la nécessité, à côté ou en lien avec les « universités » existantes qui se sont développées en conglomérat d’école supérieures spécialisées, de fonder de véritables universités au sens de Humboldt comme institutions libres. Celles-ci auraient la tâche, après l’achèvement de l’instruction scolaire de conduire ceux qui cherchent une compréhension approfondie de la science avant une étude en école supérieure spécialisée, à un aperçu de l’unité de la science et dans le rapport des idées des domaines scientifiques particuliers. Aussi serait à fournir à de tels étudiants, une méthode de travail qui les rende capable de travail scientifique autonome et critique, afin qu’ils puissent mener à bien, utiles et fructueux, leurs études professionnelles ultérieures. Mais aussi pour ceux qui veulent saisir aussitôt une étude spécialisée, devrait être ambitionné qu’ils aient la possibilité d’étudier leurs domaines d’expertise respectifs de manière libre en rapport à d’autres domaines de la science sur la base d’une compréhension plus profonde de la science.  

28. 168 Ainsi par ex. Helmut Schelsky établit dans la 2e édition de son livre »Einsamkeit und Freiheit« la fin de l’époque liée avec le nom de Wilhelm von Humboldts de l’idée et de la réalité allemande d’université, ce qu’il fonde en détail dans un « post-scriptum ».