Sur la genèse de la Section de science
sociale et le Cercle de Ruspe
par Dr. Dietrich Spitta
trad. F.G. - v. 02 - 06/04/2021
Déjà en décembre 1923 Rudolf Steiner
avait envisagé d’aménager une section pour la science
sociale sous la direction de Guenther Wachsmuth en
rapport à la fondation de la Société
anthroposophique universelle, dans le cadre de
l'École de science de l'esprit. Il n’en vint cependant
pas à cela, parce que Wachsmuth avait des doutes sur
si ce n’était pas trop que la prise en charge de cette
section à côté de la direction de la Section de
science de la nature et Steiner y souscrivit plein de
compréhension. (1).
C’est ainsi que le travail de science sociale au
Goetheanum, mis à part les activités de Roman Boos, a
été très négligé. Dans la société
Anthroposophique aussi l'intérêt pour des questions de
science sociale était extrêmement faible. Cela est dû
au fait que Rudolf Steiner en 1922 avait interrompu
l’activité publique pour l’impulsion de la
tri-articulation, parce que le mouvement de
tri-articulation devait être considéré comme échoué.
En conséquence, l'Union pour la tri-articulation de
l'organisme social a été renommée Union pour une
vie de l'esprit libre et le journal de
tri-articulation de l’Union en « Anthroposophie -
hebdomadaire pour la vie de l'esprit libre ». (2) La
conséquence fut que dans la Société anthroposophique
seulement encore peu s’intéressèrent aux idées de
science sociale de Steiner. Au lieu de cela, on était
très occupé avec les conflits sociaux à l’intérieur de
la Société.
Cela n'a d'abord pas beaucoup changé, aussi après la
Seconde Guerre mondiale. Au Goetheanum, ce fut d'abord
Hugo Reimann, qui a pris, probablement au début des
années cinquante, l'initiative d’inviter des
intéressés socialement-scientifiquement à une
rencontre lors des congrès d'été. Ce sont à peine plus
de 10 à 15 personnes qui se retrouvèrent. A cette
occasion, un petit exposé était tenu suivi d’un débat.
De cela est issu un groupe de travail en science
sociale au Goetheanum, qui a été initialement
dirigé par Reimann. Plus tard, le Dr Werner Berger et
Paul Kipfer se sont rajoutés. Ce groupe a aussi
organisé des congrès au Goetheanum. Leur travail a
former la base pour ce que la section pour science
sociale pût être fondée plus tard.
Un rôle important dans la création de cette
section a été joué par un cercle, dont l’origine
remonte à l'assemblée annuelle de l’anthroposophique
en Allemagne du 31 octobre au 5 novembre 1961 au
Palais des Congrès à Berlin et duquel provint plus
tard, le dit cercle de Ruspe. Dans le cadre de ce
congrès a aussi eu lieu un séminaire sur « La
tri-articulation de l'organisme social ». À cette
occasion se rassembla un cercle, principalement de
plus jeunes humains, qui s'engageaient depuis
longtemps pour les impulsions sociales de
l'anthroposophie. Ceux-ci étaient Heinz Eckhoff,
Heidenheim, Markus Kuhn, Francfort, Ernst Neuhöfer,
Bochum, Helmut Peltzer, Aachen, Georg Wilhelm
Schmidt, Schwäbisch Gmünd, Dietrich Spitta, Stuttgart,
le Dr Charlotte Tohn, Siegen. (Mais Eckhoff
et le Dr Kühn devaient cependant bientôt après
cela le quitter de nouveau en raison de leurs autres
tâches). Ces amis se sont réunis dans la
conviction qu'il est impératif de gagner
plus fortement les membres de la société
anthroposophique à l'impulsion sociale
anthroposophique, et que cela devrait partir du
Goetheanum. Comme chemin vers cela, ils ont
envisagé de traiter les arrière-plans ésotériques
de la question sociale devant des
membres. Par conséquent, ils se sont tournés vers
le groupe de travail de science sociale au Goetheanum
et offert leur collaboration pour le prochain congrès
de travail en l'été 1962. Comme thème pour
ce congrès, qui devait être conduit comme un congrès
de membres, ils ont suggéré :
Les impulsions sociales de base de l'anthroposophie
-Des arrière-plans spirituels de la question sociale.
Sur cette offre, il avait déjà été parlé à Berlin
avec Rudolf Grosse et sur le vol de retour avec
Hermann Poppelbaum. Parce qu’à l'époque, dans le
groupe travail en science sociale existaient des
différences d’opinions entre Hugo Reimann et Paul
Kipfer, la lettre écrite par le Dr Tohn parvint via
Rudolf Friedrich Haussler à Rudolf Grosse, ce qui
alors contribua de toute évidence à ce que le comité
d'administration au Goetheanum décida la
création d'une section pour la science
sociale et pria Kurt Franz David pendant le Congrès de
Noël 1961 de prendre la direction de cette
section à partir du 31 décembre 1961.
Parce que David n’a pu se déplacer qu'en été à
Dornach, il a été très reconnaissant pour la
collaboration offerte par le « Cercle de
Berlin » » et ses suggestions pour le
façonnement de la première semaine de travail en
science sociale au Goetheanum qui eu lieu du 19 au 26
juillet 1962 avec le thème « Les
arrières-plans spirituels de la question
sociale ». Dans l'après-midi fut
conduit un séminaire «Société anthroposophique et
la tri-articulation. À ce congrès travaillèrent les
amis restants du “Cercle berlinois” que Kurt Franz
David traita comme une sorte de collège de section
pendant la période de sa direction de section. En
outre, ont contribué à cette rencontre Friedrich
Haussler, le Dr Hermann Poppelbaum et
Prof. Folkert Wilken.
La prochaine semaine de travail en science sociale
eut lieu du 4 au 9 juin 1963 avec le thème « Les
points clés de la question sociale dans le présent »,
dans laquelle le Dr Hans Büchenbacher, Hans Kühn et
Herbert Witzenmann collaborèrent
nouvellement. L'année suivante, une semaine de
travail sur le thème « Connaissance et action
dans la vie sociale" a été réalisée du
14 au 18 juillet 1964. Lors de ce congrès se
joignirent nouvellement Ing. Sup. Josef Baur, le
Dr P. Galjart, Dr Agnes Prym, Ing. Alfred Rexroth et
Emil Schweigler. Le matin un travail de séminaire
a eu lieu sur le 3ème chapitre du livre « Les
points clés de la question sociale », qui a été dirigé
par les membres du collège de section.
Parce que Kurt Franz David a tenu quatre soirs par
semaine des cours pour l’introduction à
l'anthroposophie dans différentes villes de
Suisse et que lui a été assigné entre
autres par le Comité au Goetheanum d’assumer tous
les travaux préliminaires pour de nouveaux statuts de
la Société anthroposophique universelle, son
travail pour la section et la coopération avec le
cercle plus étroit de la section vint en
arrière-plan. Cela a conduit à ce qu’en
février 1965, David pria le Comité de le délier
de la responsabilité de la section, et celui-ci
transféra la direction de la section au membre du
conseil Herbert Witzenmann. (3)
Le cercle de section jusqu'alors a offert la
continuation de sa collaboration dans la section à
Monsieur Witzenmann et lui présenta le plan d’une
session de formation pour collaborateurs actifs de la
section qui avait déjà été prévu avec
David. Cela a conduit à un congrès de fin de
semaine du 16 au 18 juillet 1965, avec le
thème « Sur la méthodologie de la
connaissance en science sociale ». En
rattachement a été proposé à Monsieur Witzenmann,
dans le sens de la continuité, une consultation des
autres travaux de la section avec M. David et le
cercle section jusqu’alors élargi à Ekkehard von
Blücher. Du 4 au 10 octobre 1965, Herbert
Witzenmann a mené une semaine universitaire
« Contributions à la situation du monde
: héritage et tâche du centre » à laquelle
ont participé, entre autres, le Prof. Dr.
Walter Donat, le Dr Herbert Hahn, Georg Hartmann,
Friedrich Häusler, Prof. Dr Walter Heitler, le Dr
Mario Howald, Henriette Jaquet, le Dr Hans Jenny, Dr.
Ruedi Koller, Werner Moser, le Dr Hermann Poppelbaum,
Laurens van der
Post, Hugo Reimann, le Dr Ernst Schenkel, Dr Herbert
Siewecke, Dr Harro Simmenroth, Prof. Dr. Egbert
Weber et Ernst Zawischa. De ce que Witzmann
aspirait à l'intégration du travail du cercle autour
du Prof. BCJ Lievegoed de l'Institut pédagogique
néerlandais dans le travail de la section,
le 3 février 1966 vint une discussion sur les tâches
de la section avec le professeur Lievegoed
à laquelle furent invité, sur la proposition du cercle
de la section jusqu’à présent, les messieurs
Ekkehard von Blücher, Fritz Götte, Dr. Markus Kuhn,
Hugo Reimann et Hartwig Wilken ainsi qu’en complément,
par Herbert Witzenmann, Friedrich Häusler et le Dr
Ernst Schenkel. Ce cercle a alors
été considéré comme collège de section par
Witzenmann. De l'entretien du 3 février provint
une session interne pour invités du 24 au 26
juin 1966 à la base de laquelle furent placé la 3e
conférence du “Cours d’économie nationale” tout comme
l’écrit « Science de l’esprit et question
sociale ». A ce congrès ont participé, pour la
première fois, Fritz Götte et Prof. Lievegoed. Dans la
préparation de ce congrès le 14 avril 1966, Dr.
Charlotte Tohn a rapporté qu'a été mise a
dispositione dans dans le Sauerland, dans un
environnement très agréable, une maison
pour travail d'étude anthroposophique (par
la suite « Maison d’étude Ruspe »). Dans une
réunion de section le 13 octobre 1966 à Pforzheim ont
pris part en tant qu'invités Dr. Lothar et le Dr Heinz
Hartmut Vogel du séminaire pour ordre
libéral de la culture de l'État et
de l'économie. Malheureusement, cela n’alla
pas à une collaboration permanente dans le cadre de
la section.
La prochaine réunion de la section a eu lieu le
18/19 février 1967 dans la Maison d'études
Ruspe. À celle-ci, le Prof. Lievegoed amena pour
la première fois ses collaborateurs : le Dr Alexander
Bos, Coen van Houten et Hans von Sassen. Elle a
été suivie par une réunion du cercle de la Section les
24 et 25 juin 1967, à laquelle ont été
invités nouvellement Dr Berger, Kipfer, professeur
Weber et Prof. Wilken. Après un regard sur
la situation mondiale, il a été parlé en détail sur le
marxisme en rattachement au 100e anniversaire de la
parution du premier volume du « Capital »
par Karl Marx. En outre, il a été traité, pour
le 200e anniversaire de Wilhelm von Humboldt et de
l'idée d'université qu'il a
développé, la nécessité et la possibilité d’une
université anthroposophique. En outre, la
question de la formation de la volonté et le
développement des compétences sociales, par
l'enseignement et l'éducation à l’école a été
largement traitée. Ernst Neuhöfer a présenté un
rapport sur les États-Unis et la situation
du mouvement local des écoles . Alors, il a été
parlé, en vue d'
l’archives de tri-articulation prévues à Fribourg par
Hillringhaus, sur la question d’un magazine de
tri-articulation, voire un service d'information en
lien avec la section. Plus loin, il a été
parlé du caractère du collège et de son
élargissement. Par Witzenmann a été soulignée
l'ouverture du cercle; d’un autre côté indiqué
sur la nécessité d'un travail commun contractuel et
rythmique. Witzenmann a tenu une réunion
trois fois par an pour possible, de préférence à
Dornach, avec ordre du jour pré-expédié considéré
comme souhaitable. Il a été suggéré d’élargir le
cercle avec Dr Walter Paede, Theodor Beltle et le Dr
Klaus Fintelmann. Selon un rapport par le Dr Tohn
sur le développement sur la Ruspe, Witzenmann parla du
plan d'un séminaire socio-pédagogique, dont le concept
ainsi que celui d’une station de recherche en science
sociale devait être présenter à Dornach à la prochaine
réunion du cercle le 16 novembre, prévue en rapport
avec un congrès spécialisé du 17 au 19 novembre. Il
fut aussi prévu en rattachement à un
exposé fourni par G. W. Schmidt sur un
congrès de l'Institut Harzburger sur le
modèle Harzburg d'organisation d’entreprises,
de traiter , le thème du travail en rapport avec
le « cours d’économie nationale » au
congrès spécialisé/professionnel. Ce congrès
ainsi que la rencontre a ensuite été annulée par
Witzenmann en raison d'une maladie. Avant,
indépendamment du cercle de la section, a été
effectuée par Witzenmann du 8. au 15 octobre
1967, une semaine universitaire « Contributions à
la situation mondiale » avec le thème
« L'image de l’humain dans l'assaut des
puissances adverses : Surmonter la peur et la
fascination en science, art et vie sociale ».
Au lieu de la réunion à Dornach se sont alors
rencontré le 16 novembre à Stuttgart, les membres
du cercle de section originel plus étroit : Markus
Kuhn, Helmut Peltzer, G. W. Schmidt, D. Spitta et
Charlotte Tohn et ils ont envisagé pour 1968 un
congrès de tri-articulation à Stuttgart. En
dehors de cela fut envisager aussi pour mars 1968 une
réunion sur la Ruspe. Sur elle devra être parlé
sur la poursuite du renforcement du travail commun de
science sociale, aussi avec Hillringhaus et
l'Institut de H. G. Schweppenhäuser. Il s’est
également exprimé une certaine insatisfaction à propos
de l'annulation de réunion de la mi-novembre prévue du
cercle de section et du congrès professionnel par le
directeur de section qui aurait aussi pu être réalisée
sans lui.
En ce temps D.Spitta en considération des émeutes
étudiantes de 1968 avait développé un plan pour un
congrès d’étudiants à Berlin sur le thème « La
nouvelle organisation de la vie sociale - une tâche
urgente »,
dans lequel la libéralisation et la
réforme du système éducatif, la démocratisation de
l'État et la socialisation de la vie de l’économie
devraient être traitées. Ce plan porté au Dr.
Biesantz n’a pourtant pas été réalisé parce que pour
cette année une conférence à Salzbourg avait déjà
été planifiée et que H. Wintzenmann tenait une
conférence en 1969 en vue des 50 ans des « points
essentiels de la question sociale » pour plus
adéquate. Aussi Schmidt-Brabant déconseilla pour
le moment le congrès en raison de la situation tendue
à Berlin.
Du 7 au 13 octobre 1968, Herbert Witzenmann organisa
de la section, mais sans la coopération du cercle de
la section, une semaine universitaire
« Contributions à la situation mondiale –
Impulsion de façonnement de la vie sociale :
L'impulsion d’unité chrétienne et de tiraillement
matérialiste comme forces fondamentales de notre
temps ». Dans le cadre de ce congrès, Witzenmann
tint un séminaire sur les conférences
tenues à Vienne en juin 1922 par
Rudolf Steiner pendant le Congrès Est-Ouest
« Anthroposophie et sociologie » [NDT
voir ici].
Au lieu du congrès d’étudiants prévu vint
finalement un congrès de la jeunesse organisée par le
centre de travail de la Société anthroposophique
à Stuttgart sur initiative de H. Peltzer et
D. Spitta, du 15 à 18 mai 1970, avec pour thème “Le
révolutionnement de la conscience", sous travail
commun de W. Heidt, Wilfried Jaensch, Chr. Lindenberg
et H. Wilkens. Peu de temps avant était paru
dans le bulletin Goetheanum du 3 mai 1970 une nouvelle
d’après laquelle le Comité a repris à nouveau
entre ses mains la prise en charge de la Section de
science sociale. Dans la période qui a
suivi, peu a eu lieu à partir de la
section jusqu'à ce que le Comité ait alors coopté
Manfred Schmidt-Brabant avec l'approbation de
l’Assemblée générale réunie le 23 mars 1975 et l'ai
nommé comme directeur de la section pour la science
sociale.
L'émergence du Cercle de Ruspe
La "Maison d’études Ruspe eV" était a été fondée à
Siegen le 18 mars 1966. Les membres fondateurs
étaient le Dr Klaus Dumke, Kurt Ebert, Dr Markus Kuhn,
Elisabeth Meinhardt, Helmut Peltzer, Dr Dietrich
Spitta, Dr Charlotte Tohn et Otto Weber. Le
contrat de location avec le
propriétaire du site, Mme Sprenger a pu être
conclu dans l'été 1966. L’ajout de l’aile des
lits a été achevée pour la fin de septembre 1966 ainsi
que du 24 à 29 octobre, un premier travail d'étude sur
« Les forces formatrices éthériques et leur
action dans notre monde » pouvait avoir lieu,
qui a été suivi par de nombreux autres congrès.
Par lettre du 6 janvier 1968, H. Peltzer, Dr Spitta
et le Dr Tohn invitaient à un premier
« Colloque de science sociale » les 23 et 24
mars 1968 à la maison d’études
Ruspe. Celui-ci devait servir à ce
« que ceux qui s’efforcent à des
problèmes sociaux dans le domaine de la Société
anthroposophique en Allemagne , s’assoient une
fois ensemble... pour discuter ensemble comment
l'efficacité de ces efforts pourrait être augmenté et
si peut-être une initiative conjointe
serait possible à côté des initiatives
individuelles ». A cette première réunion
sur la Ruspe ont pris part Ernst Wilhelm
Barkhoff, Gerhard von Beckerath, Eckhart Behrens,
Dr Markus Kuhn, Bernhard Nierth, Helmut Peltzer,
Dr Gisela Reuther, Peter Schilinski, Manfred
Schmidt-Brabant, Dr Dietrich Spitta et Dr
Charlotte Tohn. Selon un rapport de Schilinski
sur ses contacts avec la Fédération de Berlin des
étudiants socialistes (SDS) et Rudi Dutschke a
été discuté en détail la méthode d'action
pour l'impulsion de tri-articulation. En
outre, Barkhoff a informé sur le travail de
la Coopérative à but non lucratif de garantie de prêt
(GKG) à Bochum et sa coopération avec la
Commerzbank. Dans ce colloque vint aussi à
l’expression l'insatisfaction avec la section ainsi
que l'intention de ne plus participer aux congrès à
Dornach et au lieu de cela à continuer à œuvrer
de façon indépendante en Allemagne.
Après cette première réunion, de laquelle
s’est développé plus tard le cercle de
la Ruspe, eu lieu, les 26 et 27 juin 1968,
une seconde table ronde dans la maison d’étude
Ruspe avec le thème « Chemins vers de nouvelles formes
de société » au cours de laquelle il a été
demandé à chaque participant
de présenter dans un bref exposé de
quelle manière et à partir de quel aspect il voulait
promouvoir les impulsions sociales de la science de
l’esprit. A ce colloque s’ajoutèrent Theodor
Beltle, le Dr Walter Paede et Ursula
Weber. Helmut Peltzer parla en introduction sur
le thème « Où repose le germe pour surmonter la
situation difficile? » En
rattachement, Peter Schilinski informa sur sa
riche expérience de conversation sur « Comment la
tri-articulation se donne de l'expérience de la
vie ». Puis Dietrich Spitta parla, en
rattachement, du vouloir étudiant pour la
réorganisation de l’université du point de vue de la
tri-articulation des formes nécessaires de la
réforme de l’université et sur la nécessité d'une
propédeutique de l’université. Enfin, Manfred
Schmidt-Brabant tint encore une conférence sur la
position des médias de masse dans l'organisme social
tri-articulé. Lors de cette réunion, une réunion
élargie a été fixée avec les mêmes missions sous
le thème « Pour les exigences sociales du
présent » pour le week-end du 6 au 8
septembre 1968. Lors de celle-ci von Sassen décrivit
l'objectif des services de conseil de l’Institut
pédagogique Néerlandais dans les entreprises
modernes. Helmut Peltzer informa sur une
réunion d'étudiants allemands et français sur la
Ruspe sur le thème « Liberté, Égalité, Fraternité
- hier, aujourd'hui, demain », qui, en
raison de la révolte étudiante de Paris était
hautement actuelle. D. Spitta a
présenté un rapport sur trois conférences à
Stuttgart sur les problèmes de la jeunesse,
l’école supérieure et sur les traits caractéristiques
d’un nouvel ordre social, M. Spies a informé sur
l'existence d'une société pour la promotion d’un
système scolaire libre. Wilfried Heidt a
raconté de la création d'un Club républicain à Lörrach
avec plus de 100 membres. Les Sylter ont
rapporté sur leur travail de tri-articulation local à
travers des soirées de discussions politiques
quotidiennes dans le salon de thé de la maison Witt,
en cercles de travail et par des entretiens dans la
rue ainsi qu’à travers la création d'un club
républicain. Ursula Weber exposa des pensées de
base de Mao, Wilfried Heidt parla sur le marxisme et
la tri-articulation. Eckhard Behrens a fait un exposé
sur « Audit et système
d’habilitation ». À cette réunion ont pris
part entre autres nouvellement M. Hahn, Mme GerWes,
Helmut Wlazik, Mme Gräser, M. Otto, Fred Lauer, Dr
Gerhard Kienle et Karl Heinz Flau.
(1) Guenther
Wachsmuth, la vie terrestre et l’œuvre de Rudolf
Steiner, 1964 Dornach, page 561.
(2) Albert
Schmelzer, Le mouvement de triarticulation en 1919,
Stuttgart, 1991, page 245 s. [ NDT et document
l’annonçant ici]
(3) Comparer
bulletin « Das Goetheanum » du ?
|
Zur Entstehungsgeschichte der Sektion für
Sozialwissenschaft und des
Rüspe-Kreises
Bereits im Dezember 1923 hatte Rudolf Steiner im
Zusammenhang mit der Begründung der Allgemeinen
Anthroposophischen Gesellschaft beabsichtigt, im
Rahmen der Hochschule für Geisteswissenschaft eine
Sektion für Sozialwissenschaft unter der Leitung von
Guenther Wachsmuth einzurichten. Dazu kam es jedoch
nicht, weil Wachsmuth Bedenken hatte, ob die Übernahme
dieser Sektion neben der Leitung der
Naturwissenschaftlichen Sektion nicht zu viel sein
würde und Steiner verständnisvoll darauf einging. l)
So kam es, daß die sozialwissenschaftliche Arbeit am
Goetheanum, abgesehen von den Aktivitäten von Roman
Boos, sehr vernachlässigt wurde. Auch in der
Anthroposphischen Gesellschaft war das Interesse für
sozialwissenschaftliche Fragen äußerst gering. Dies
hing damit zusammen, daß Rudolf Steiner im Jahre 1922
die öffentliche Wirksamkeit für den
Dreigliederungsimpuls eingestellt hatte, weil die
Dreigliederungsbewegung als gescheitert betrachtet
werden mußte. Dementsprechend wurde der Bund für
Dreigliederung des sozialen Organismus in Bund für
freies Geistesleben und die
Dreigliederungs-Zeitschrift des Bundes in
"Anthroposophie - Wochenschrift für freies
Geistesleben" umbenannt.(2) Die Folge war, daß sich in
der Anthroposophischen Gesellschaft nur noch wenige
für die sozialwissenschaftlichen Ideen Steiners
interessierten. Statt dessen war man sehr beschäftigt
mit den sozialen Konflikten innerhalb der
Gesellschaft.
Daran änderte sich auch nach dem Zweiten Weltkrieg
zunächst nicht viel. Am Goetheanum war es zunächst
Hugo Reimann, der wohl Anfang der Fünfziger Jahre die
Initiative ergriff, während der Sommertagungen
sozialwissenschaftlich Interessierte zu einem Treffen
einzuladen. Zu diesen fanden sich kaum mehr als 10 bis
15 Personen ein. Dabei wurde jeweils ein kleiner
Vortrag mit anschliessender Aussprache gehalten.
Daraus ging eine sozialwisenschaftliche Arbeitsgruppe
am Goetheanum hervor, die zunächst von Reimann
geleitet wurde. Später traten Dr,Werner Berger und
Paul Kipfer hinzu. Diese Gruppe veranstaltete auch
Tagungen am Goetheanum. Ihre Arbeit bildete die
Grundlage dafür, daß später die Sektion für
Sozialwissenschaft begründet werden konnte.
Eine wichtige Rolle bei der Entstehung dieser Sektion
spielte ein Kreis, dessen Ursprung auf die
Jahrestagung der Anthroposophischen in Deutschland vom
31. Oktober bis 5.November 1961 in der Kongreßhalle in
Berlin zurückgeht und aus dem später der sogenannte
Rüspe-Kreis hervorging. Im Rahmen dieser Tagung fand
auch ein Seminar über "Die Dreigliederung des sozialen
Organismus" statt. Bei dieser Gelegenheit kam ein
Kreis vorwiegend jüngerer Menschen zusammen, die sich
seit langem für die sozialen Impulse der
Anthroposophie einsetzten. Es waren dies Heinz
Eckhoff, Heidenheim, Dr. Markus Kühn, Frankfurt, Ernst
Neuhöfer, Bochum, Helmut Peltzer, Aachen, Georg
Wilhelm Schmidt, Schwäbisch-Gmünd, Dietrich Spitta,
Stuttgart, Dr. Charlotte Tohn, Siegen. (Eckhoff und
Dr. Kühn mußten jedoch bald darauf wegen ihrer anderen
Aufgaben wieder ausscheiden). Diese Freunde fanden
sich in der Überzeugung zusammen, daß es dringend
notwendig ist, die Mitglieder der Anthroposophischen
Gesellschaft stärker für den anthroposophischen
Sozialimpuls zu gewinnen, und daß dies vom Goetheanum
ausgehen müßte. Als Weg hierzu sahen sie an, vor
Mitgliedern die esoterischen Hintergründe der sozialen
Frage zu behandeln. Sie wandten sich deshalb an die
Sozialwissenschaftliche Arbeitsgruppe am Goetheanum
und boten ihre Mitarbeit für die nächste Arbeitstagung
im Sommer 1962 an. Als Thema für diese Tagung, die als
Mitgliedertagung durchgeführt werden sollte, schlugen
sie vor:
Die sozialen Grundimpulse der Anthroposophie - Von den
geistigen Hintergründen der sozialen Frage.
Über dieses Angebot war bereits in Berlin mit Rudolf
Grosse und auf dem Rückflug mit Hermann Poppelbaum
gesprochen worden. Da damals in der
Sozialwissenschaftlichen Arbeitsgruppe
Meinungsverschiedenheiten zwischen Hugo Reimann und
Paul Kipfer bestanden, gelangte der von Dr. Tohn
geschriebene Brief über Friedrich Häußler an Rudolf
Grosse, was dann offensichtlich dazu beitrug, daß der
Vorstand am Goetheanum die Begründung einer Sektion
für Sozialwissenschaft beschloß und Kurt Franz David
während der Weihnachtstagung 1961 bat, die Leitung
dieser Sektion ab 31. Dezember 1961 zu übernehmen.
Da David erst im Sommer nach Dornach umziehen konnte,
war er sehr dankbar für die angebotene Mitarbeit des
"Berliner Kreises" und für dessen Vorschläge zur
Gestaltung der ersten Sozialwissenschaftlichen
Arbeitswoche am Goetheanum, die vom 19. bis 26. Juli
1962 mit dem Thema "Die geistigen Hintergründe der
sozialen Frage" stattfand. Nachmittags wurde ein
Seminar "Anthroposophische Gesellschaft und
Dreigliederung" durchgeführt. An dieser Tagung wirkten
die verbliebenen Freunden des "Berliner Kreises", die
Kurt Franz David während der Zeit seiner Leitung der
Sektion als eine Art Sektionskollegium behandelte,
mit. Ferner trugen zu dieser Tagung bei Friedrich
Häußler, Dr. Hermann Poppelbaum und Prof. Folkert
Wilken.
Die nächste Sozialwissenschaftliche
Arbeitswoche fand vom 4. bis 9. Juni 1963 mit dem
Thema "Die Kernpunkte der Sozialen Frage in der
Gegenwart" statt, in welcher Dr. Hans Büchenbacher,
Hans Kühn und Herbert Witzenmann neu mitwirkten. Im
nächsten Jahr wurde eine Arbeitswoche mit dem Thema
"Erkennen und Handeln im sozialen Leben" vom 14. bis
18. Juli 1964 durchgeführt. Bei dieser Tagung traten
neu hinzu Ob.-Ing, Josef Baur, Dr. P. Galjart, Dr,
Agnes Prym, Ing. Alfred Rexroth und Emil Schweigler.
Am Vormittag fand eine seminaristische Arbeit am 3.
Kapitel des Buches "Die Kernpunkte der sozialen Frage"
statt, die von den Mitgliedern des Sektionskollegiums
geleitet wurde.
Da Kurt Franz David an vier Abenden der
Woche in verschiedenen Städten der Schweiz Kurse zur
Einführung in die Anthroposophie hielt und ihm vom
Vorstand am Goetheanum u.a. die Aufgabe übertragen
wurde, alle Vorarbeiten für neue Statuten der
Allgemeinen Anthroposophischen Gesellschaft zu
übernehmen, kam seine Arbeit für die Sektion und die
Zusammenarbeit mit dem engeren Sektionskreis sehr ins
Hintertreffen. Dies führte im Februar 1965 dazu, daß
David den Vorstand bat, ihn von der Verantwortung für
die Sektion zu entbinden, und dieser die Leitung der
Sektion dem Vorstandsmitglied Herbert Witzenmann
übertrug.(3)
Der bisherige Sektionskreis bot Herrn
Witzenmann seine weitere Mitarbeit in der Sektion an
und legte ihm den Plan einer Schulungstagung für
tätige Mitarbeiter der Sektion vor, die schon mit
David geplant war. Dies führte zu einer
Wochenendtagung vom 16. bis 18. Juli 1965 mit dem
Thema "Zur Methodik sozialwissenschaftlichen
Erkennens". Anschliessend wurde Herrn Witzenmann im
Sinne der Kontinuität eine Beratung der weiteren
Sektionsarbeit mit Herrn David und dem bisherigen
Sektionskreis, erweitert um Ekkehard von Blücher,
vorgeschlagen. Vom 4. bis 10. Oktober 1965 führte
Herbert Witzenmann eine Hochschulwoche "Beiträge zur
Weltlage: Vermächtnis und Aufgabe der Mitte" durch, an
der u.a. Prof. Dr. Walter Donat, Dr. Herbert Hahn,
Georg Hartmann, Friedrich Häusler, Prof. Dr. Walter
Heitler, Dr. Mario Howald, Henriette Jaquet, Dr. Hans
Jenny, Dr. Ruedi Koller, Werner MoSer, Dr. Hermann
Poppelbaum, Laurens van der Post, Hugo Reimann, Dr.
Ernst Schenkel, Dr. Herbert Siewecke, Dr. Harro
Simmenroth, Prof. Dr. Egbert Weber und Dr. Ernst
Zawischa mitwirkten. Da Witzenmann die Einbeziehung
der Arbeit des Kreises um Prof. B.C.J. Lievegoed im
Niederländischen Pädagogischen Institut in die Arbeit
der Sektion anstrebte, kam es zu einer Besprechung
über die Aufgaben der Sektion mit Prof. Lievegoed am
3. Februar 1966, zu dem auf Vorschlag des bisherigen
Sektionskreises die Herren Ekkehard von Blücher, Fritz
Götte, Dr. Markus Kühn, Hugo Reimann und Hartwig
Wilken sowie von Herbert Witzenmann zusätzlich
Friedrich Häusler und Dr. Ernst Schenkel eingeladen
wurden. Dieser Kreis wurde von Witzenmann dann als
Sektionskollegium betrachtet. Aus der Besprechung am
3. Februar ging eine interne Tagung für geladene Gäste
vom 24. bis 26. Juni 1966 hervor, welcher der 3.
Vortrag des "Nationalökonomischen Kurses" sowie die
Schrift "Geisteswissenschaft und soziale Frage"
zugrundegelegt wurden. An dieser Tagung wirkten
erstmals Fritz Götte und Prof. Lievegoed mit. Bei der
Vorbereitung dieser Tagung am 14. April 1966
berichtete Dr. Charlotte Tohn, daß im Sauerland in
sehr schöner Umgebung ein Haus für anthroposophische
Studienarbeiten (das spätere "Studienhaus Rüspe") zur
Verfügung gestellt worden ist. Bei einer
Sektionsbesprechung am 13. Oktober 1966 in Pforzheim
nahmen als Gäste Dr. Lothar und Dr. Heinz Hartmut
Vogel vom Seminar für freiheitliche Ordnung der Kultur
des Staates und der Wirtschaft teil. Leider kam es zu
keiner ständigen Zusammenarbeit im Rahmen der
Sektion..
Die nächste Sektionsbesprechung fand am 18./19.
Februar 1967 im Studienhaus Rüspe statt. Zu dieser
brachte Prof. Lievegoed erstmals seine Mitarbeiter Dr.
Alexander Bos, Coen van Houten und Hans von Sassen
mit. Daran schloß sich eine Zusammenkunft des
Sektionskreises am 24./25. Juni 1967 an, zu der neu
die Herren Dr. Berger, Kipfer, Prof. Weber und Prof.
Wilken eingeladen wurden. Nach einem Blick auf die
Weltlage wurde anknüpfend an den 100. Jahrestag des
Erscheinens des ersten Bandes des "Kapitals" von Karl
Marx eingehend über den Marxismus gesprochen. Ferner
wurde im Hinblick auf den 200. Geburtstag von Wilhelm
von Humboldt und die von ihm entwickelte
Universitätsidee die Notwendigkeit und Möglichkeit
einer anthroposophischen Universität behandelt.
Ausserdem wurde die Frage der Willensschulung und der
Entwicklung sozialer Fähigkeiten durch Unterricht und
Erziehung in der Schule breit behandelt. Ernst
Neuhöfer gab einen Bericht über die Vereinigten
Staaten und die Situation der dortigen Schulbewegung.
Dann wurde im Hinblick auf ein von Hillringhaus in
Freiburg geplantes Dreigliederungsarchiv über die
Frage einer Dreigliederungszeitschrift bzw. einer
Informationsstelle in Verbindung mit der Sektion
gesprochen. Ferner wurde über den Charakter des
Kollegiums und seine Erweiterung gesprochen. Von
Witzenmann wurde die Offenheit des Kreises betont; von
anderer Seite wurde auf die Notwendigkeit einer
verbindlichen und rhythmischen Zusammenarbeit
hingewiesen. Witzenmann hielt ein dreimaliges Treffen
im Jahr, möglichst in Dornach, mit vorher verschickter
Tagesordnung für wünschenswert. Vorgeschlagen wurde,
den Kreis um Dr. Walter Paede, Theodor Beltle und Dr.
Klaus Fintelmann zu erweitern. Nach einem Bericht von
Dr. Tohn über die Entwicklung auf der Rüspe sprach
Witzenmann von dem Plan eines sozialpädagogischen
Seminars, dessen Konzept ebenso wie das einer
sozialwissenschaftlichen Forschungsstelle in Dornach
bei der nächsten Zusammenkunft des Kreises, die im
Zusammenhang mit einer Fachtagung vom 17. bis 19.
November für den 16. November vorgesehen wurde,
vorgelegt werden sollte. Auch wurde im Anschluß an ein
Referat von G.W. Schmidt über eine Tagung des
Harzburger Instituts über das Harzburger Modell der
Betriebsgestaltung vorgesehen, auf der Fachtagung das
Thema Arbeit im Zusammenhang mit dem
"Nationalökonomischen Kurs" zu behandeln. Diese Tagung
sowie die Zusammenkunft wurde dann von Witzenmann
wegen einer Erkrankung abgesagt. Vorher wurde von
Witzenmann unabhängig von dem Sektionskreis vom 8. bis
15. Oktober 1967 eine Hochschulwoche "Beiträge zur
Weltlage" mit dem Thema "Das Menschenbild im Ansturm
der Gegenmächte: Die Überwindung von Furcht und
Faszination in Wissenschaft, Kunst und sozialem Leben"
durchgeführt.
Anstelle der Zusammenkunft in Dornach trafen sich dann
am 16. November in Stuttgart die Mitglieder des
urpsrünglichen engeren Sektionskreises Markus Kühn,
Helmut Peltzer, G.W,Schmidt, D. Spitta und Charlotte
Tohn und faßten für 1968 eine Dreigliederungstagung in
Stuttgart ins Auge. Ausserdem wurde für März 1968 eine
Zusammenkunft auf der Rüspe vorgesehen. Auf ihr sollte
über den weiteren Ausbau der sozialwissenschaftlichen
Zusammenarbeit, auch mit Hillringhaus und dem Institut
von H.G. Schweppenhäuser gesprochen werden. Dabei kam
auch eine gewisse Unzufriedenheit über die Absage der
für Mitte November vorgesehenen Zusammenkunft des
Sektionskreises und der Fachtagung durch den
Sektionsleiter zum Ausdruck, die auch ohne ihn hätten
durchgeführt werden können.
In dieser Zeit hatte D.Spitta im Hinblick auf die
Studentenunruhen für 1968 den Plan einer
Studententagung in Berlin mit dem Thema "Die
Neuordnung des sozialen Lebens - eine dringende
Aufgabe" entwickelt, bei der die Liberalisierung und
Reform des Bildungswesens, die Demokratisierung des
Staates und die Sozialisierung des Wirtschaftslebens
behandelt werden sollte. Dieser an Dr. Biesantz
herangetragene Plan wurde jedoch nicht verwirklicht,
weil für dieses Jahr bereits eine Tagung in Salzburg
geplant war und H. Witzenmann eine Tagung im Jahre
1969 im Hinblick auf 50 Jahre "Kernpunkte der sozialen
Frage" für richtiger hielt. Auch riet Schmidt-Brabant
wegen der gespannten Situation in Berlin von der
Tagung zunächst ab.
Vom 7. bis 13. Oktober 1968
veranstaltete Herbert Witzenmann von der Sektion aus,
jedoch ohne Zusammenarbeit mit dem Sektionskreis, eine
Hochschulwoche "Beiträge zur Weltlage -
Gestaltungsimpulse des sozialen Lebens: Der
christliche Einheits- und der materialistische
Zwiespaltsimpuls als Grundkräfte unserer Zeit." Im
Rahmen dieser Tagung hielt Witzenmann ein Seminar über
die im Rahmen des West-Ost-Kongresses in Wien im Juni
1922 von Rudolf Steiner gehaltenen Vorträge
"Anthroposophie und Soziologie".
Anstelle der geplanten Studententagung kam schließlich
auf Initiative von H. Peltzer und D. Spitta eine vom
Arbeitszentrum Stuttgart der Anthroposophischen
Gesellschaft vom 15. bis 18. Mai 1970 veranstaltete
Jugendtagung mit dem Thema "Revolutionierung des
Bewußtseins" unter Mitwirkung von W. Heidt, Wilfried
Jaensch, Chr. Lindenberg und H. Wilkens zustande. Kurz
vorher war im Nachrichtenblatt des "Goetheanum" vom 3.
Mai 1970 eine Mitteilung des Vorstands erschienen,
wonach der Vorstand die Betreuung der
Sozialwissenschaftlichen Sektion wieder in seine Hände
zurückgenommen hat. In der Folgezeit hat von der
Sektion aus wenig stattgefunden, bis der Vorstand dann
mit Zustimmung der Generalversammlung am 23. März 1975
Manfred Schmidt-Brabant kooptierte und ihn zum Leiter
der Sektion für Sozialwissenschaft bestellte.
Die Entstehung des Rüspe-Kreises
Der "Studienhaus Rüspe e.V." wurde am 18. März 1966 in
Siegen gegründet. Gründungsmitglieder waren Dr. Klaus
Dumke, Kurt Ebert, Dr. Markus Kühn, Elisabeth
Meinhardt, Helmut Peltzer, Dr. Dietrich Spitta, Dr.
Charlotte Tohn und Otto Weber. Der Pachtvertrag mit
der Eigentümerin des Geländes, Frau Sprenger, konnte
im Sommer 1966 abgeschlossen werden. Der Anbau des
Bettentrakts wurde bis Ende September 1966
fertiggestellt, sodaß vom 24. bis 29. Oktober eine
erste Studienarbeit über "Die ätherischen Bildekräfte
und ihr Wirken in unserer Welt"stattfinden konnte, die
dann von zahlreichen weiteren Tagungen gefolgt wurde.
Mit Schreiben vom 6. Januar 1968 luden H. Peltzer, Dr.
Spitta und Dr. Tohn zu einem ersten
"Sozialwissenschaftlichen Colloquium" am 23./24. März
1968 im Studienhaus Rüspe ein. Dieses sollte dazu
dienen, "daß sich diejenigen, die sich im Bereich der
Anthroposophischen Gesellschaft in Deutschland um die
sozialen Probleme bemühen, sich einmal ...
zusammensetzen, um gemeinsam zu beraten, wie der
Wirkungsgrad dieser Bemühungen erhöht werden könnte
und ob vielleicht neben den Einzelinitiativen eine
gemeinsame Initiative möglich wäre." An dieser ersten
Zusammenkunft auf der Rüspe nahmen teil Ernst Wilhelm
Barkhoff, Gerhard von Beckerath, Eckhart Behrens, Dr.
Markus Kühn, Bernhard Nierth, Helmut Peltzer, Dr.
Gisela Reuther, Peter Schilinski, Manfred
Schmidt-Brabant, Dr. Dietrich Spitta und Dr. Charlotte
Tohn. Nach einem Bericht von Schilinski über seine
Kontakte mit dem Berliner Sozialistischen
Studentenbund (SDS) und Rudi Dutschke wurde eingehend
über die Methode des Wirkens für den
Dreigliederungsimpuls gesprochen. Ausserdem berichtete
Barkhoff über die Arbeit der Gemeinnützigen
Kreditgarantie-Genossenschaft (GKG) in Bochum und ihre
Zusammenarbeit mit der Commerzbank. Bei diesem
Kolloquium kam auch die Unzufriedenheit mit der
Sektion sowie die Absicht zum Ausdruck, bei den
Tagungen in Dornach nicht mehr mitzuwirken und
stattdessen in Deutschland selbständig weiterzuwirken.
Nach dieser ersten Zusammenkunft, aus
der sich der spätere Rüspe-Kreis entwickelte, fand ein
zweites Rundgespräch am 26./27. Juni 1968 im
Studienhaus Rüspe mit dem Thema "Wege zu neuen
Gesellschaftsformen" statt, wobei jeder Teilnehmer
aufgefordert war, in einem Kurzreferat darzustellen,
auf welche Weise und von welchem Aspekt aus er die
sozialen Impulse der Geisteswissenschaft fördern zu
können glaubt. Bei diesem Kolloquium kamen neu hinzu
Theodor Beltle, Dr. Walter Paede und Ursula Weber.
Helmut Peltzer sprach einleitend über das Thema "Wo
liegt der Keim zur Überwindung der mißlichen
Situation?" Anschließend berichtete Peter Schilinski
aus seiner reichen Gesprächserfahrung über "Wie sich
Dreigliederung aus der Lebenserfahrung ergibt". Dann
sprach Dietrich Spitta anknüpfend an das studentische
Wollen zur Neuordnung der Hochschule über die vom
Gesichtspunkt der Dreigliederung aus notwendige Form
der Hochschulreform und über die Notwendigkeit eines
Hochschulpropädeutikums. Schließlich hielt Manfred
Schmidt-Brabant noch ein Referat über die Stellung der
Massenmedien im dreigliedrigen sozialen Organismus.
Bei dieser Zusammenkunft wurde ein erweitertes Treffen
mit derselben Aufgabenstellung unter dem Thema "Zur
sozialen Forderung der Gegenwart" für das Wochenende
6. bis 8. September 1968 verabredet. Bei diesem
schilderte von Sassen die Zielsetzung der
Beratungstätigkeit des Niederländischen Pädagogischen
Instituts in modernen Betrieben. Helmut Peltzer
berichtete über ein Treffen deutscher und
französischer Studenten auf der Rüspe zu dem Thema
"Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit - gestern,
heute, morgen", das angesichts der Pariser
Studentenrevolte höchst aktuell war. D. Spitta gab
einen Bericht über drei Vorträge in Stuttgart über die
Probleme der Jugend, der Hochschule und über die
Grundzüge einer neuen Gesellschaftsordnung, Herr Spies
informierte über das Bestehen einer Gesellschaft zur
Förderung des freien Schulwesens. Wilfried Heidt
erzählte von der Begründung eines Republikanischen
Clubs in Lörrach mit über 100 Mitgliedern. Die Sylter
berichteten von ihrer dortigen Dreigliederungsarbeit
durch tägliche politische Abendgespräche in den
Witthues-Teestuben, in Arbeitskreisen und
Straßengesprächen sowie durch die Begründung eines
Republikanischen Clubs. Ursula Weber referierte
Grundgedanken von Mao, Wilfried Heidt sprach über
Marxismus und Dreigliederung. Eckhard Behrens hielt
ein Referat über "Prüfungs- und Berechtigungswesen. An
diesem Treffen nahmen u.a. neu teil Herr Hahn, Frau
Ger-wes, Helmut Wlazik, Frau Gräser, Herr Otto, Fred
Lauer, Dr. Gerhard Kienle und Karl Heinz Flau.
(1) Günther Wachsmuth, Rudolf Steiners Erdenleben und
Wirken, Dornach 1964, Seite 561,
(2)Albert Schmelzer, Die Dreigliederungsbewegung
1919, Stuttgart 1991, Seite 245f.
(3) Vergleiche Nachrichtenblatt des "Goetheanum
vom
S
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