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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga191  :

Compréhension sociale à partir des connaissances de science de l’esprit.




DOUZIEME CONFERENCE
Dornach, 2 novembre 1919
ZWÖLFTER VORTRAG
Dornach, 2. November 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 191 211-224 (1989) 02/11/1919

Original


Français seul au dessous


Traducteur: FG v. 01 - 08/12/2020  ancienne par Henriette Waddington Éditeur: SITE

Les considérations d'hier vous auront montré que, pour envisager l’animation réelle de l'être et du devenir humain, il faut saisir très profondément l’efficacité de la puissance luciférienne, de la puissance du Christ, de la puissance ahrimanienne. Il s'agit de ce que ces puissances ont donc certainement aussi été actives dans le cours du développement du monde jusqu'à présent. Mais elles ont œuvré dans des sphères qui ne rendaient pas nécessaire que l'humain ait une conscience claire de la manière dont ces pouvoirs ont fonctionné. C'est précisément le sens de notre cinquième période/espace de temps post-atlantique, que l'humain devient toujours de plus en plus conscient de ce qui œuvre réellement à travers lui dans l’être-la vie sur Terre. Ce serait aussi au fond actuellement nécessaire, de révéler beaucoup, beaucoup plus de secrets de la vie de l'humanité si celle-ci était plus encline à prendre les choses d'une manière plus objective. Mais sans certaines intuitions, précisément dans la direction indiquée hier, l'humanité ne pourra progresser ni dans la vie sociale ni dans la vie intérieure. Car réfléchissez seulement une fois quelque chose qui est lié à nos considérations sociales, qui ont été labourées pendant des mois. Elles visent à prouver la nécessité de séparer la vie spirituelle de la vie de droit ou étatique et de la vie purement économique. Elles visent avant tout à créer des rapports de par le monde, ou du moins – plus nous ne pouvons pas faire tout d’abord - à considérer les relations de par le monde comme les correctes, lesquelles établissent une vie de l’esprit autonome, une vie spirituelle qui ne dépend pas des autres structures de la vie sociale, comme notre vie spirituelle actuelle, qui est complètement fichée dans la vie économique d'un côté et dans la vie politique de l'État de l'autre. Soit l'humanité civilisée actuelle devra s’accommoder d’accepter une telle vie de l’esprit indépendante, soit la civilisation actuelle devra aller au-devant de sa disparition et quelque chose de futur pour l'humanité devra se donner des cultures asiatiques.

01

Die gestrigen Betrachtungen werden Ihnen gezeigt haben, daß wir, um hineinzusehen in das eigentliche Getriebe des Menschenwerdens und Menschenwesens, gar sehr ins Seelenauge fassen müssen die Wirksamkeit der luziferischen Macht, der Christus-Macht, der ahrimanischen Macht. Es handelt sich darum, daß diese Mächte ja gewiß auch im bisherigen Verlauf der Weltenentwickelung gewirkt haben. Aber sie haben gewirkt in Sphären, die es nicht notwendig machten, daß der Mensch ein deutliches Bewußtsein habe von der Art und Weise der Wirksamkeit dieser Mächte. Das ist gerade der Sinn unseres fünften nachatlantischen Zeitraumes, daß der Mensch immer mehr und mehr ein Bewußtsein empfange von dem, was eigentlich durch ihn im Erdendasein durchwirkt. Es würde auch im Grunde heute schon notwendig sein, viel, viel mehr von den Lebensgeheimnissen der Menschheit zu enthüllen, wenn die Menschheit geneigter wäre, die Dinge sachlicher und objektiver aufzunehmen. Aber ohne gewisse Erkenntnisse gerade nach der Richtung hin, die gestern gezeigt worden ist, wird die Menschheit weder im sozialen noch im innerlichen Leben zunächst vorwärtskommen können. Denn bedenken Sie nur einmal etwas, was zusammenhängt mit unseren durch Monate hindurch gepflogenen sozialen Betrachtungen. Die zielen darauf hin, den Nachweis zu führen von der Notwendigkeit, das geistige Leben neben dem Rechts- oder Staatsleben von dem bloß wirtschaftlichen Leben abzusondern. Vor allen Dingen zielen sie darauf hin, Verhältnisse über die Welt hin zu schaffen, oder wenigstens — mehr können wir ja zunächst nicht tun — Verhältnisse über die Welt hin als die richtigen zu betrachten, welche ein selbständiges Geistesleben begründen, ein Geistesleben, das nicht abhängig ist von den anderen Strukturen des sozialen Lebens, wie unser gegenwärtiges Geistesleben, das ganz drinnensteckt im Wirtschaftsleben auf der einen Seite und im politischen Staatsleben auf der anderen Seite. Entweder wird die heutige zivilisierte Menschheit sich dazu bequemen müssen, ein solches selbständiges Geistesleben hinzunehmen, oder die gegenwärtige Zivilisation muß ihrem Untergang entgegengehen und aus den asiatischen Kulturen muß sich etwas Zukünftiges für die Menschheit ergeben.

Ceux qui ne croient pas encore que les choses sont si graves aujourd'hui, promeuvent également dans une certaine direction ce qui est la préparation de la future incarnation d'Ahriman. Au fond, il est déjà possible aujourd'hui de reconnaître, à partir des choses extérieures, des faits extérieurs de la vie humaine, beaucoup de choses qui pourraient fournir des informations sur cette vérité. L'incarnation ahrimanienne sera particulièrement promue lorsque l'on refuse d'établir une vie spirituelle libre et indépendante, et que l'on continue à laisser la vie de l’esprit fichée dans le cycle économique ou dans la vie de l'État. Car cette puissance qui a de loin le plus grand intérêt à une telle fusion de la vie de l’esprit avec la vie de l’économie et la vie de droit, c’est justement la puissance Ahrimanienne. La puissance ahrimanienne ressentira la libre vie de l’esprit comme une sorte d'obscurité. Et l'intérêt des humains pour cette libre vie de l’esprit ressentira ce pouvoir ahrimanien comme un feu qui la brûle, un feu d’âme, mais un feu qui la brûle fortement. Par conséquent, il incombe tout simplement à l'humain d'établir cette vie spirituelle libre afin de trouver la position correcte, le rapport correct avec l'incarnation d'Ahriman dans un avenir proche. Mais il existe encore aujourd'hui une forte tendance à dissimuler les faits mêmes dont on a parlé hier. Le de loin plus grand nombre d’humains couvrent ces choses parce qu'ils ne veulent tout simplement pas regarder ce qui est vrai, ce qui est réel dans les choses, parce qu'ils veulent se laisser tromper par des mots qui sont en dehors des réalités. Parfois, cet effort, qui ne vise pas à aller au-devant des réalités, est soi-disant honnête, bien intentionné.

02

Wer heute noch nicht glaubt, daß die Dinge so ernst liegen, der fördert auch in einer gewissen Richtung dasjenige, was Vorbereitung ist für die ahrimanische Zukunftsinkarnation. Es ist ja heute schon im Grunde genommen aus den Außendingen, aus den äußeren Tatsachen des menschlichen Lebens manches, was in bezug auf diese Wahrheit Aufschluß geben könnte, zu erkennen. Die ahrimanische Inkarnation wird dann ganz besonders gefördert werden, wenn man es ablehnt, ein selbständiges freies Geistesleben zu begründen, und das Geistesleben weiter drinnenstecken läßt in dem Wirtschaftskreislauf oder in dem Staatsleben. Denn diejenige Macht, welche das weitaus größte Interesse hat an einer solchen weiteren Verquickung des Geisteslebens mit dem Wirtschaftsleben und mit dem Rechtsleben, das ist eben die ahrimanische Macht. Die ahrimanische Macht wird das freie Geistesleben wie eine Art von Finsternis empfinden. Und das Interesse der Menschen an diesem freien Geistesleben wird diese ahrimanische Macht empfinden wie ein sie brennendes Feuer, ein seelisches Feuer, aber ein sie stark brennendes Feuer. Daher obliegt es geradezu dem Menschen, um die richtige Stellung, das richtige Verhältnis zur ahrimanischen Inkarnation in der nächsten Zukunft zu finden, dieses freie Geistesleben zu begründen. Aber es ist heute noch eine starke Neigung vorhanden, gerade die Tatsachen, von denen gestern gesprochen worden ist, zu verhüllen. Die weitaus größte Menge der Menschen verhüllt diese Dinge, weil sie einfach nicht hinschauen will auf das Wahre, auf das in den Dingen Wirkliche, weil sie sich täuschen lassen will durch Worte, die abseits liegen von den Wirklichkeiten. Manchmal ist dieses Streben, nur ja nicht heranzukommen an die Wirklichkeiten, ein sogenanntes ehrliches, ein gut gemeintes.

Il suffit de jeter un coup d'œil à quelque chose comme la lettre de Romain Rolland, maintenant publiée, dans laquelle Romain Rolland explique comment on ne devrait plus être aveuglé par ce qui a été dit un jour par les puissances victorieuses d'aujourd'hui sur la justice, sur la représentation du droit, etc. Il en est venu à s'exprimer de cette manière, à travers le traitement que la Russie reçoit de la part des puissances de l'Entente. Il dit : "Peu importe que nous ayons affaire à des royaumes, à des républiques, ce qui est dit sur le droit et la justice n'est qu'une phrase, il ne s'agit bien sûr que de pouvoir.

03

Beachten Sie nur einmal so etwas wie den jetzt veröffentlichten Brief von Romain Rolland, in welchem Romain Rolland ausspricht, wie man nicht mehr sich blenden lassen solle durch dasjenige, was früher auf seiten der heutigen siegenden Mächte gesagt worden ist von Gerechtigkeit, von der Vertretung des Rechtes und so weiter. Er ist darauf gekommen, sich in solcher Weise auszusprechen, durch die Behandlung, welche Rußland erfährt von seiten der Ententemächte. Er sagt: Ganz gleichgültig, ob man es zu tun hat mit Königstümern, mit Republiken, dasjenige, was da gesprochen wird von Recht und Gerechtigkeit, ist ja doch nur eine Phrase, es handelt sich ja selbstverständlich doch nur um Macht.

On peut dire maintenant : une telle émergence apparente des réalités voudra se laisser éblouir de nouveau et à nouveau ; car l'éblouissement chez Romain Rolland est aussi grand aujourd'hui qu'il l'était auparavant ; la déception n'est pas devenue moindre. La tromperie deviendrait en premier plus faible, si de tels humains sortaient absolument hors les phrases, s'ils voyaient que tout cela ne signifie rien, ce à quoi ils aspirent tant, aussi longtemps qu'ils ne comprennent pas vraiment que l'ancien État unitaire en tant que tel, quelle que soit sa constitution, sa structure, qu'il s'agisse de démocratie, de république, de monarchie ou de quoi que ce soit d'autre, s'il est un État unitaire, s'il n'est pas divisé en trois parties/triparti, est la voie vers l'incarnation d'Ahriman. Et donc ce ne sont que des déclamations, aussi cette récente "Lettre circulaire mondiale" de Romain Rolland. Les humains ne saisissent pas la réalité, car aujourd'hui on ne peut saisir la réalité que si l'on voit comment les choses doivent être approfondies par la connaissance spirituelle. Et dans ce sens, il faut vraiment plonger dans l'essence des choses.

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Nun kann man sagen : Solch ein scheinbares Daraufkommen auf Wirklichkeiten wird sich doch immer wieder und wiederum bloß blenden lassen wollen; denn die Blendung ist bei Romain Rolland heute ebenso groß wie sie früher war; die Täuschung ist nicht geringer geworden. Die Täuschung würde erst dann geringer werden, wenn solche Menschen überhaupt über die Phrasen hinauskämen, wenn sie sehen würden, daß alles das nichts bedeutet, was sie in solcher Weise ersehnen, solange sie nicht wirklich begreifen, daß der alte Einheitsstaat als solcher, ganz gleichgültig welche Verfassung, welche Struktur er hat, ob er Demokratie oder Republik oder Monarchie oder irgend etwas ist, wenn er Einheitsstaat ist, wenn er nicht dreigeteilt ist, der Weg ist zur ahrimanischen Inkarnation. Und daher sind das alles nur Deklamationen, auch dieser neuerliche «Weltrundschreibebrief» von Romain Rolland. Die Menschen fassen nicht die Wirklichkeit, denn die Wirklichkeit kann man heute nur fassen, wenn man einsieht, wie die Dinge durch geistige Erkenntnis vertieft werden müssen. Und man muß in dieser Richtung wirklich gründlich in das Wesen der Dinge untertauchen.

Vous connaissez certainement un mot ou une série de mots qui sont répétés souvent dans le monde : "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et un Dieu était le Verbe. Essayez de comprendre si les humains prennent vraiment ces trois lignes au sérieux. Ils les prononcent, mais ils les prononcent souvent en tant que phrase. Vous pouvez déjà le constater en lisant ce qui suit. La plupart des humains n'attachent pas d'importance particulière au fait que ces lignes sont prononcées à l'imparfait :
Au tout début
était la parole
et la parole était c
hez Dieu
et un dieu était l
a parole,
c
e à quoi "parole" doit avoir en même temps le sens grec le plus ancien. Ce n'est pas la parole telle qu'elle est comprise par les humains aujourd'hui, la simple parole sonore, c'est le spirituel intérieur. Mais l'imparfait est aussi utilisé par ceci : "Au commencement primordial était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et un Dieu était le Verbe". Donc on devrait dire : puisque le Verbe était au commencement primordial, ce n'est plus maintenant. - Sinon, ce serait : "Maintenant est le Verbe. Et le Verbe n'est pas chez/avec Dieu, il était avec Dieu. Et c'était un Dieu le Verbe. Ce n’est donc plus maintenant. - Ce n'est aussi plus. C'est donc écrit dans l'évangile de Jean lui-même, car quel autre sens cela aurait-que soit écrit là "Et le Verbe s'est fait chair et a habité parmi nous" ? Il est donc raconté, ce qui se trouve dans le développement ultérieur de la Parole/du verbe. Et avec la "parole", est aussi pensé tout ce que l'humain peut gagner en sagesse intellectuelle par ses efforts, par son intelligence. Nous devons être clairs sur ce que tout ce que l'humain peut gagner par ce qui est rendu ici avec le mot "parole" n'est pas ce qui devrait être cherché par l’humain du présent et dans un avenir proche. Si l'on voulait une adresse actuelle, alors on devrait en fait dire : que l'humain cherche l'esprit qui se révèle dans la parole. Car l'Esprit est avec Dieu. Et l'Esprit est un Dieu.

05

Sie kennen gewiß ein Wort oder eine Reihe von Worten, die viel in der Welt wiederholt werden: «Im Urbeginne war das Wort, und das Wort war bei Gott, und ein Gott war das Wort.» Versuchen Sie einmal sich zurechtzulegen, ob die Menschen diese drei Zeilen wirklich ernst nehmen. Sie sprechen sie, aber sie sprechen sie vielfach als Phrase. Das mag Ihnen schon aus dem folgenden hervorgehen. Die meisten Menschen legen ja keinen besonderen Wert darauf, daß diese Zeilen ausgesprochen werden im Imperfektum:
Im Urbeginn war das Wort
und das Wort war bei Gott
und ein Gott war das Wort,
wobei «Wort» zu gleicher Zeit die ältere, griechische Bedeutung haben muß. Es ist nicht das Wort, wie es heute verstanden wird von den Menschen, das bloße Laut-Wort, es ist das innerliche Geistige. Aber auch von diesem wird ja das Imperfektum gebraucht : «Im Ur-beginne war das Wort, und das Wort war bei Gott, und ein Gott war das Wort». Also müßte man sagen: Da im Urbeginn das Wort war, ist es jetzt nicht mehr. — Sonst würde es heißen: Jetzt ist das Wort. Und das Wort ist nicht bei Gott, es war bei Gott. Und es war ein Gott das Wort. Es ist also jetzt nicht mehr. — Es ist auch nicht mehr. Das steht ja im Johannes-Evangelium selber; denn was würde es denn sonst für eine Bedeutung haben, daß da steht «Und das Wort ist Fleisch geworden und hat unter uns gewohnt»? Es wird ja erzählt, was in der Weiterentwickelung des Wortes liegt. Und mit dem «Worte» ist auch alles dasjenige gemeint, was der Mensch durch seine Anstrengungen, durch seine Intelligenz als intellektuelle Weisheit gewinnen kann. Wir müssen uns klar darüber sein, daß alles, was der Mensch durch das gewinnen kann, was hier mit dem Worte «Wort» wiedergegeben wird, nicht dasjenige ist, was gesucht werden soll durch den Menschen der Gegenwart und der nächsten Zukunft. Wollte man ein Gegenwärtiges ansprechen, dann müßte man eigentlich sagen: Es suche der Mensch den Geist, der sich im Worte offenbart. Denn der Geist ist bei Gott. Und der Geist ist ein Gott.

L'humanité est passée de la parole à l'esprit, à la contemplation et à la connaissance de l'esprit. En ce que je vous rappelle à quelque chose comme les premiers mots de l'évangile de Jean, vous pouvez voir combien les humains d'aujourd'hui sont peu enclins à prendre ces choses vraiment au sérieux, à aller au-delà d'une interprétation arbitraire des choses. C'est, après tout, l'interprétation purement arbitraire qui est très souvent acceptée aujourd'hui, surtout pour les choses les plus graves. Il s'agit de reconnaître que chez l'humain lui-même, ce que signifie l'intelligence doit être déplacé un peu plus loin et doit être éclairé par ce qui se révèle dans la vision spirituelle, ce qui fait que cela ne dépend pas toujours de la vision spirituelle, mais de la compréhension de ce qui est vu spirituellement. Parce que je l'ai toujours souligné encore et encore : non seulement le clairvoyant peut voir la vérité de ce qui est vécu de façon clairvoyante, mais chaque humain aujourd'hui, parce que pour le spirituel, l'élément spirituel de l'humain il y a absolument la maturité, si les humains voulaient seulement décider d'utiliser vraiment leur puissance de travail, quand ils ne seraient pas trop à l'aise pour cela. Mais pour s'élever à ces choses afin que l'humain prenne vraiment le degré correspondant qui lui est donné aujourd'hui, il s'agit de prendre très au sérieux des choses comme celles dans lesquelles la considération d'hier s'est achevée. J'ai attiré votre attention sur ce point hier avec un exemple trivial de la facilité avec laquelle on peut être trompé par les chiffres. Mais n'y a-t-il pas aujourd'hui une véritable superstition de l'humanité vis-à-vis des chiffres ? Ce qui peut être compté de quelque manière que ce soit, cela vaut en science. En science de la nature, on aime le peser, le compter. En science sociale, on aime les statistiques, ce qui est aussi seulement un peser et un compter. Et combien il sera difficile pour l'humanité de se décider à reconnaître que tout, tout ce qui nous est transmis du monde extérieur par la mesure et le nombre est une tromperie/un leurre.

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Vorzurücken hat die Menschheit von dem Worte zum Geiste, zu der Anschauung und Erkenntnis des Geistes. Indem ich Sie erinnere an so etwas wie die ersten Worte des Johannes-Evangeliums, können Sie sehen, wie wenig die Menschen der Gegenwart geneigt sind, diese Dinge wirklich ernst zu nehmen, wirklich über eine Willkürinterpretation der Dinge hinauszugehen. Es ist ja die reine Willkürinterpretation, die heute sehr häufig gerade für die ernstesten Dinge angenommen wird. Es handelt sich darum, zu erkennen, daß auch im Menschen selbst dasjenige, was die Intelligenz bedeutet, etwas hingerückt werden sollte und beleuchtet werden sollte durch dasjenige, was im geistigen Schauen sich offenbart, wobei es ja nicht immer auf geistiges Schauen ankommt, sondern auf Verständnis des geistig Geschauten. Denn ich habe es ja immer wiederum betont: Nicht etwa bloß der Hellseher kann heute einsehen die Wahrheit desjenigen, was hellsichtig erfahren wird, sondern jeder Mensch, weil für das geistige, das spirituelle Element des Menschen durchaus die Reife vorliegt, wenn die Menschen sich nur entschließen wollten, ihre Arbeitskraft wirklich zu gebrauchen, wenn sie nicht zu bequem wären dazu. Aber um zu diesen Dingen aufzusteigen, so daß der Mensch den entsprechenden Grad wirklich einnimmt, der ihm heute zugemessen ist, handelt es sich darum, solche Dinge wie diejenigen, in die die gestrige Betrachtung ausgeklungen ist, durchaus ernst zu nehmen. Ich habe Sie gestern aufmerksam darauf gemacht durch ein triviales Beispiel, wie leicht man durch die Zahl getäuscht werden kann. Aber herrscht denn nicht heute geradezu ein Aberglaube der Menschheit gegenüber der Zahl? Was gezählt werden kann in irgendeiner Weise, das gilt in der Wissenschaft. In der Naturwissenschaft liebt man das Wägen, das Zählen. In der sozialen Wissenschaft liebt man die Statistik, die auch nur ein Wägen und Zählen ist. Und wie schwer wird sich die Menschheit dazu entschließen, anzuerkennen, daß alles, alles, was uns überliefert wird von der Außenwelt durch Maß und Zahl, Täuschung ist.

Voyez-vous, que signifie mesurer ? Mesurer, c'est comparer quelque chose avec une mesure. Je peux mesurer une ligne en la comparant avec une petite ligne un, deux, trois, etc. Lorsque vous mesurez de cette manière, que ce soit des longueurs, des surfaces ou des poids, il n'y a aucune qualité. Le chiffre trois est toujours le même, que l'on compte des moutons ou lds humains ou des hommes d'État, le chiffre trois reste toujours le même ; il ne dépend pas de la qualité, il ne dépend que de la quantité. Et ce n'est que l'essence de la mesure et du nombre, qui ne dépend pas du qualitatif. Mais de cette façon, tout ce qui nous est transmis par la mesure et le nombre devient une imposture, et nous devons prendre cela au sérieux, que dès que nous entrons dans le monde qui peut être mesuré et pesé, c'est-à-dire le monde de l'espace et le monde du temps tel qu'il nous est donné, nous nous approchons du monde de la tromperie, du monde qui n'est qu'un mirage, tant que nous le regardons comme s'il était une réalité. C'est en fait l'idéal de la pensée contemporaine, d'expérimenter sur toutes les choses du monde extérieur spatial et temporel ce qu'elles signifient dans l'espace et le temps, alors qu'en vérité ce que les choses dans l'espace et le temps signifient n'est que leur extérieur, et nous devons pénétrer dans le plus profond au-delà de l'espace et du temps si nous voulons arriver à la vérité, à l'être. Il faudra donc qu'un avenir se présente, par lequel l'humain se dira : "Oui, je peux saisir le monde extérieur naturel avec mon intelligence. Avec mon intelligence, je peux appréhender le monde extérieur comme, par exemple, la science l’a aujourd'hui pour idéal. Mais le point de vue que j'obtiens par ce biais est le point de vue purement ahrimanien. - Cela ne signifie pas qu'il faut rejeter cette science, qu'il ne faut pas avoir cette science ; mais il faut prendre conscience qu'à travers cette science, on n'atteint que l'illusion ahrimanienne. Pourquoi donc ? Pourquoi devrait-on néanmoins avoir cette science de la nature, alors qu'à travers elle on n'atteint que l'imposture ahrimanienne ? Car dans le développement de la Terre, l'humain est sur la branche descendante de son développement. C'est un être qui est déjà en déclin. Si l'on prend la quatrième des cinq périodes post-atlantiques,

Tableau 11

la période gréco-latine, on peut dire que l'humain était relativement au sommet de ses connaissances. Mais aujourd'hui, l'humain est déjà à nouveau en déclin. Et si l'humain est en déclin - et je l'ai expliqué de différents points de vue - lui, l'être qui s'affaiblit déjà physiquement, ne serait
supporterait pas de percevoir le monde comme le Grec le percevait encore.

07

Sehen Sie, was heißt messen? Messen heißt, mit einem Maße irgend etwas vergleichen. Eine Linie kann ich messen, wenn ich sie mit einer kleinen Linie eins, zwei, drei und so weiter vergleiche. Wenn man so mißt, gleichgültig ob man Längen oder Flächen oder Gewichte mißt, bleibt ganz weg das Qualitative. Die Zahl drei ist immer dieselbe Zahl, ob Sie mit ihr abzählen Schafe oder Menschen oder Staatsmänner, die Zahl drei bleibt immer dieselbe; es kommt nicht auf das Qualitative an, es kommt nur auf das Quantum an. Und das ist gerade das Wesentliche bei Maß und Zahl, daß es nicht auf das Qualitative ankommt. Aber dadurch wird alles, was uns durch Maß und Zahl überliefert wird, zu einem Blendwerk, und dies müssen wir ernst nehmen, daß in dem Augenblicke, wo wir die Welt betreten, welche gemessen und gewogen werden kann, das heißt die Welt des Raumes und die Welt der Zeit, wie sie uns gegeben sind, wir herantreten an die Welt der Täuschung, an die Welt, die eine bloße Fata Morgana ist, solange wir sie so betrachten, als ob sie eine Wirklichkeit wäre. Das ist ja eigentlich das Ideal des gegenwärtigen Denkens, über alle Dinge der räumlichen und zeitlichen Außenwelt das zu erfahren, was sie im Raum und in der Zeit bedeuten, während in Wahrheit dasjenige, was die Dinge im Raum und in der Zeit bedeuten, eben nur ihre Außenseite ist, und wir gerade über Raum und Zeit hinweg in das Tiefere eindringen müssen, wenn wir zur Wahrheit, zur Wesenheit kommen wollen. Es wird also eine Zukunft kommen müssen, durch die sich der Mensch sagt : Ja, ich kann mit meiner Intelligenz die natürliche Außenwelt erfassen. Ich kann mit meiner Intelligenz so die Außenwelt erfassen, wie es zum Beispiel als Ideal heute vorschwebt der Naturwissenschaft. Aber diese Anschauung, die ich dadurch gewinne, ist die rein ahrimanische. — Das heißt nicht, man soll diese Naturwissenschaft verwerfen, man soll diese Naturwissenschaft nicht haben; aber man soll sich bewußt werden, daß man durch diese Naturwissenschaft bloß das ahrimanische Blendwerk erlangt. Warum denn? Warum soll man trotzdem diese Naturwissenschaft haben, trotzdem man durch sie nur das ahrimanische Blendwerk erlangt? Weil der Mensch in der Erdenentwickelung auf dem absteigenden Ast seiner Entwickelung ist. Er ist ein Wesen, das bereits im Niedergang ist. Wenn Sie unter den fünf nachatlantischen Zeiträumen den

Tafel 11

vierten nehmen, den griechisch-lateinischen, so kann man sagen : Da war der Mensch in bezug auf seine Erkenntnis verhältnismäßig im höchsten Punkte. Jetzt aber ist der Mensch bereits wiederum im Niedergang. Und während der Mensch im Niedergang ist — ich habe das von verschiedenen Gesichtspunkten her erläutert —, würde er, das bereits wiederum leiblich schwach werdende Wesen, es nicht vertragen, die Welt so wahrzunehmen, wie sie noch der Grieche wahrgenommen hat.

Cela, voyez-vous, ne raconte aucune "histoire extérieure" ! Que diraient là-dessus les braves historiens actuels, qui transmettent la Grèce comme s'ils transmettaient une région de leurs contemporains, parce qu'ils ne savent pas que les Grecs regardaient la nature avec des yeux différents de ceux des humains d'aujourd'hui, qu'ils entendaient le monde avec des oreilles différentes de celles des humains d'aujourd'hui. Les humains actuels - les historiens ne vous le disent pas - auraient constamment des maux de tête ou des migraines s'ils voyaient et entendaient dans le monde extérieur ce que les Grecs ont vu et entendu. Les Grecs avaient une vie extérieure beaucoup plus intense du monde sensoriel. Nous avons déjà dépéri en ce qui concerne la perception du monde extérieur. Pour que nous puissions le tolérer, il faut qu'on nous présente une pure fata morgana/un pur mirage du monde extérieur. Et on nous présente un pur mirage du monde extérieur. Et le plus souvent, c'est un simple mirage de ce que nous voyons non seulement avec nos sens, mais aussi de ce dont nous rêvons du monde extérieur à travers notre science dans nos représentations. Les plus grands rêveurs du monde extérieur aujourd'hui sont en fait ceux qui croient être les plus réalistes dans leur penser. Darwin ou John Stuart Mill, ce sont de vrais rêveurs. Ceux qui pensent être les plus réalistes dans leur réflexion sont les rêveurs.

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Das, sehen Sie, sagt keine «äußerliche Geschichte»! Was würden dazu die braven heutigen Historiker sagen, die Griechenland geradeso tradieren, als wenn sie irgendeine Gegend ihrer Zeitgenossen tradieren würden, weil sie nicht wissen, daß die Griechen aus anderen Augen in die Natur geschaut haben als die heutigen Menschen, daß sie aus anderen Ohren hinaus gehört haben in die Welt als die heu-tigen Menschen. Die heutigen Menschen — das sagen Ihnen die Historiker nicht — würden fortwährend Kopfschmerz oder Migräne haben, wenn sie dasjenige sehen und hören würden in der Außenwelt, was die Griechen gesehen und gehört haben. Ein viel intensiveres Außenleben der Sinneswelt hatten die Griechen. Wir sind bereits in bezug auf die Auffassung der Außenwelt abgestorben. Uns muß, damit wir es vertragen können, eine bloße Fata Morgana der Außenwelt vorgeführt werden. Und es wird uns eine bloße Fata Morgana der Außenwelt vorgeführt. Und am meisten ist dasjenige eine bloße Fata Morgana, was wir nicht bloß sehen mit unseren Sinnen, sondern was wir durch unsere Wissenschaft in unseren Vorstellungen über diese Außenwelt träumen. Die größten Träumer über die Außenwelt sind heute eigentlich diejenigen, die glauben, die Realistischen im Denken zu sein. Darwin oder John Stuart Mill, das sind richtige Träumer. Diejenigen, die glauben, gerade ganz realistisch zu sein, das sind die Träumer.

Mais nous ne pouvons pas non plus nous fier entièrement à notre être intérieur. Nombreux sont ceux parmi vous qui ont pu constater, au cours du mouvement qui a traversé la Société Théosophique, dans la mesure où cette Société Théosophique est justement la Société Théosophique, que la simple poursuite de l'être intérieur, si elle se fait de la manière dont beaucoup d’humains s'efforcent aujourd'hui, ne mène à rien non plus, de ce à quoi l'humain devrait être conduit aujourd'hui, à quoi il devrait se conduire lui-même. Car, c’est souvent ambitionné de faire en sorte que l'humain ne parvienne pas à une vision plus élevée de la liberté par sa propre décision, au-delà de la vie ordinaire, mais il y a souvent un appel à la partie non libre de l'humain. Toutes sortes de facultés hallucinatoires, d’illusion sont prises en compte.

09

Aber wir können auch nicht uns ganz verlassen auf unser Inneres. Viele sind unter Ihnen, die könnten aus dem Verlaufe der Bewegung, die durch die Theosophische Gesellschaft gegangen ist, insofern diese Theosophische Gesellschaft eben die Theosophical Society ist, erkennen, wie das bloße Verfolgen des Inneren, wenn es so gemacht wird, wie es heute viele Menschen anstreben, auch nicht zu irgend etwas führt, wozu der Mensch heute geführt werden soll, wozu er sich selbst führen soll. Denn da wird vielfach angestrebt, daß der Mensch nicht in Freiheit durch seinen selbsteigenen Entschluß über das gewöhnliche Leben hinaus zu einer höheren Anschauung komme, sondern es wird vielfach gerade appelliert an den unfreien Teil des Menschen. Es werden allerlei halluzinatorische, allerlei Illusionsfähigkeiten in Anspruch genommen.

Mais l'humain devrait se dire : tout comme la science extérieure en devient une ahrimanienne, ainsi le développement supérieur de l'humain intérieur en devient simplement un luciférien, s'il approfondit mystiquement cet être intérieur comme il est né avec lui. - En chaque humain qui aujourd'hui, sans l'autoéducation mentionnée dans le livre "Comment obtenir la connaissance de mondes supérieurs", se prend en main pour approfondir mystiquement ce qui est déjà en lui, s'éveille au Luciferien, le Luciferien devient particulièrement puissant. Mais cela vous attestera que dans chaque humain aujourd'hui, s'il commence seulement à gratter sur son être intérieur, le Luciferien apparaît. Ce Luciferien est en fait terriblement puissant dans l'humanité actuelle. Ce luciférien s'exprime aujourd'hui dans un égoïsme que la plupart des humains ne remarquent même pas en eux-mêmes. Pensez seulement à la fréquence à laquelle vous rencontrez aujourd'hui des humains qui, lorsqu'ils ont fait quelque chose, sont satisfaits si, comme ils le disent souvent, ils ont fait la chose de telle manière qu'ils n'ont aucun reproche à faire au mieux de leurs connaissances et de leurs convictions. C'est un point de vue purement luciférien qui est mis en avant. Car ce que nous faisons dans la vie ne dépend pas du tout de ce que nous nous reprochons ou non, mais plutôt du fait que nous saisissons les choses objectivement, tout à fait indépendamment de nous-mêmes, que nous voyons à travers le monde, que nous faisons les choses objectivement à partir d'un cours objectif des faits. Et la plupart des humains aujourd'hui ne cherchent pas à pénétrer objectivement les choses, à reconnaître comment les choses doivent se passer à partir du devenir historique du monde.

10

Der Mensch sollte sich aber sagen : So wie die äußere Wissenschaft ein Ahrimanisches wird, so wird die höhere Entwickelung des Inneren des Menschen einfach ein Luziferisches, wenn er dieses Innere so, wie er damit geboren ist, mystisch vertieft. — In jedem Menschen, der sich heute ohne jene Selbsterziehung, von der die Rede ist in dem Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?», in die Hand nimmt, um das, was schon in ihm liegt, mystisch zu vertiefen, wacht auf das Luziferische, wird das Luziferische besonders mächtig. Aber das wird Ihnen ja bezeugen, daß in jedem Menschen heute, wenn er überhaupt nur anfängt nachzugrübeln über das Innere, das Luziferische auftritt. Dieses Luziferische ist heute eigentlich furchtbar mächtig in der gegenwärtigen Menschheit. Es prägt sich dieses Luziferische heute aus in einem Egoismus, den die meisten Menschen bei sich gar nicht bemerken. Denken Sie nur, wie oft trifft man heute Menschen an, die, wenn sie irgend etwas getan haben, zufrieden sind, wenn sie, wie sie oftmals sagen, die Sache so verrichtet haben, daß sie sich keinen Vorwurf zu machen haben, daß sie nach bestem Wissen und Gewissen die Sache gemacht haben. Das ist ein rein luziferischer Gesichtspunkt, der geltend gemacht wird. Denn es kommt bei dém, was wir im Leben tun, gar nicht darauf an, ob wir uns einen Vorwurf zu machen brauchen oder keinen Vorwurf zu machen brauchen, sondern es kommt darauf an, daß wir die Dinge objektiv, ganz abgesehen von uns objektiv erfassen, daß wir die Welt durchschauen, daß wir aus objektivem Tatsachenverlauf heraus die Dinge vollziehen. Und die meisten Menschen streben heute nicht nach einer objektiven Durchdringung der Sache, nach einem Erkennen, wie die Sachen aus dem weltgeschichtlichen Werden heraus zu geschehen haben.

C'est pourquoi tout de suite sur le sol de la science de l’esprit que nous devons accentué comment les choses sont objective : Que donc Ahriman prépare son incarnation, ce à quoi on reconnaît, comment il la prépare, comment on doit se placer à cela en tant qu'être humain ! Lors de telles questions, il ne s’agit pas que nous nous disions : nous faisons ceci ou cela pour ne pas avoir à nous faire de reproches - mais nous devons apprendre à reconnaître les choses objectives. Nous devons apprendre à reconnaître ce qui fonctionne dans le monde et à nous comporter en conséquence pour l’amour du monde.

11

Deshalb müssen wir gerade auf dem Boden der Geisteswissenschaft betonen, wie die Dinge objektiv sind: Daß also Ahriman seine Inkarnation vorbereitet, woran man erkennt, wie er sie vorbereitet, wie man sich als Mensch dazu zu stellen hat! Bei solchen Fragen kommt es wirklich nicht darauf an, daß wir uns sagen: Wir tun das oder jenes, damit wir uns keine Vorwürfe zu machen brauchen —, sondern wir müssen die objektiven Sachen erkennen lernen. Wir müssen dasjenige erkennen lernen, was in der Welt wirkt, und uns danach verhalten um der Welt willen.

Mais tout cela vise en fait à ce que l'humain actuel se juge seulement correctement lorsqu'il dit qu'il est en fait toujours suspendu entre deux extrêmes, entre l'Ahrimanien d'un côté, qui lui présente une imposture extérieure, et le Luciférien de l'autre côté, qui lui inocule la tendance aux illusions, aux hallucinations, et ainsi de suite. Aujourd'hui, l'humain vit ses penchants ahrimaniens de la science, ses penchants lucifériens dans la religion. Et dans l’artistique, les humains oscillent entre l'un et l'autre. Ces derniers temps, il y eut de tels artistes qui avaient des penchants plus lucifériens, d'autres étaient de tels qui avaient des penchants plus ahrimaniens. Ceux qui avaient des penchants plus lucifériens devinrent expressionnistes ; ceux qui avaient des penchants plus ahrimaniens devinrent impressionnistes. Et entre tout cela, ceux qui ne veulent en fait être ni l'un ni l'autre, qui veulent juger correctement ni le Luciferien ni l'Ahrimanien, mais qui veulent éviter les deux. Seulement donc pas Ahriman ! - Je n’ai pas la permission de faire cela, je ne veux pas faire cela, parce que là j'entre dans l'Ahrimanien. - Je n'ai pas la permission de faire cela, je ne veux pas faire cela, parce que là j'entre dans le Luciferien ! - Et on veut être "bien brave", ne rentrer ni dans l'Ahrimanien ni dans le Luciferien.

12

Das alles aber zielt eigentlich darauf hin, daß der gegenwärtige Mensch sich nur dann richtig beurteilt, wenn er sagt, er schwebe eigentlich immer zwischen zwei Extremen, zwischen dem Ahrimanischen auf der einen Seite, das ihm ein äußerliches Blendwerk vorlegt, und zwischen dem Luziferischen im Inneren, das ihm die Neigung einimpft zu Illusionen, zu Halluzinationen und so weiter. Heute lebt der Mensch seine ahrimanischen Neigungen aus in der Wissenschaft, seine luziferischen in der Religion. Und im Künstlerischen pendeln die Menschen zwischen dem einen und dem anderen hin und her. In der letzten Zeit gab es solche Künstler, die mehr luziferische Neigungen hatten, andere waren solche, die mehr ahrimanische Neigungen hatten. Diejenigen, die mehr luziferische Neigungen hatten, sie wurden Expressionisten; die, welche mehr ahrimanische Neigungen hatten, wurden Impressionisten. Und zwischen alledem pendeln dann diejenigen, die eigentlich weder das eine noch das andere sein wollen, weder das Luziferische richtig beurteilen noch das Ahrimanische richtig beurteilen, sondern beides meiden wollen. Nur ja nicht Ahriman! — Das darf ich nicht tun, das will ich nicht tun, denn da komme ich ins Ahrimanische hinein. — Das darf ich nicht tun, das will ich nicht tun, da komm ich in das Luziferische! — Und man will «ganz brav» sein, weder in das Ahrimanische noch in das Luziferische hineinkommen.

Oui, il ne s'agit pas de cela, mais il s'agit de regarder l'ahrimanien et le luciférien comme deux plateaux de la balance qui doivent être là toutes les deux. Et le faisceau/fléau de la balance, qui est dans un état d'équilibre entre les deux, nous devons le représenter. C'est de cela qu'il s'agit.

13

Ja, darum handelt es sich nicht, sondern es handelt sich darum, Ahrimanisches und Luziferisches zu betrachten wie zwei Waagschalen, die beide da sein müssen. Und den Waagebalken, der im Gleichgewichtszustande zwischen beiden ist, müssen wir darstellen. Das ist dasjenige, um was es sich handelt.

Et comment pouvons-nous nous éduquer à une telle chose ? En imprégnant ce qui apparaît en nous de façon ahrimanienne d'un très fort élément luciférien. Qu'est-ce qui apparaît ahrimanien dans l'humain actuel ? La connaissance du monde extérieur. La chose la plus ahrimanienne est la connaissance matérielle du monde extérieur, car c'est seulement une pure imposture. Mais si nous pouvons nous enthousiasmer pour cela, si nous nous y intéressons, si nous sommes terriblement intéressés à l'imposture créée par la chimie, la physique, l'astronomie et ainsi de suite, alors nous détachons d’Ahriman, par notre propre intérêt luciférien, quelque chose qui devrait en fait appartenir à Ahriman.

14

Und wie können wir uns zu einer solchen Sache erziehen? Indem wir das, was in uns ahrimanisch auftritt, sehr stark mit einem luziferischen Elemente durchdringen. Was tritt ahrimanisch auf im heutigen Menschen? Die Erkenntnis der Außenwelt. Das Allerahrimanischeste ist das materielle Erkennen der Außenwelt, denn diese ist nur ein bloßes Blendwerk. Können wir uns aber dafür begeistern, entwickeln wir Interesse dafür, interessiert es uns furchtbar, was da für ein Blendwerk entsteht aus Chemie, aus Physik, aus Astronomie und so weiter, dann bringen wir etwas, was eigentlich dem Ahriman gehören soll, durch unser eigenes luziferisches Interesse von Ahriman los.

C'est tout de suite ce que les humains n’aimeraient pas. Les humains s'ennuient beaucoup. Et beaucoup de ceux qui fuient en fait le savoir matériel extérieur se trompent sur leur tâche et préparent à l'Ahriman la meilleure incarnation dans l'existence terrestre. Et ce qui gonfle dans l'être intérieur des humains actuels a un caractère luciférien très fort. Comment pouvons-nous nous éduquer correctement d’après ce côté ? En entrant en nous-mêmes avec notre propre Ahrimanien, c'est-à-dire en essayant d'éviter toute illusion sur notre propre être intérieur, et en nous prenant comme nous prenons habituellement le monde extérieur, c'est-à-dire en nous regardant comme nous regardons habituellement le monde extérieur. L'être humain actuel doit en fait expérimenter combien il a besoin de s'éduquer pour une telle chose. Qui a un certain sens de l'observation de ces choses se heurte aujourd'hui très souvent au fait suivant dans la vie.

15

Gerade das möchten die Menschen nicht. Den Menschen ist das sehr langweilig. Und viele, die eigentlich das äußere materielle Wissen fliehen, die verkennen ihre Aufgabe und bereiten dem Ahriman die allerbeste Inkarnation im Erdendasein. Und was in dem Inneren der heutigen Menschen aufquillt, das hat wiederum einen sehr stark luziferischen Charakter. Wie können wir nach dieser Seite uns richtig erzie-hen? Indem wir gerade mit unserem eigenen Ahrimanischen in uns hineingehen, das heißt versuchen, alle Illusionen über unser eigenes Innere zu vermeiden, und indem wir uns so nehmen, wie wir sonst die Außenwelt nehmen, also uns selber so betrachten, wie wir sonst die Außenwelt betrachten. Der heutige Mensch muß eigentlich erleben, wie er gar sehr nötig hat, sich zu so etwas erst zu erziehen. Wer einen gewissen Beobachtungssinn für solche Dinge hat, der trifft heute sehr häufig die folgende Tatsache im Leben an.

Un humain vient à lui et lui raconte ce qui l'indigne chez l'humain A, chez l'humain B, chez l'humain C, chez d'innombrables personnes. Il décrit très précisément comment il s'indigne de ceci et de cela avec la personne A, avec la personne B, avec la personne C, etc. Il n'a aucune idée que tout ce qu'il dit est sa propre caractéristique ! Les humains n'en ont aucune idée ! Cette particularité des humains n'a jamais été aussi répandue qu'aujourd'hui. Et ceux qui croient qu'il n'en est pas ainsi avec eux, il en est surtout ainsi avec eux. Il s'agit du fait qu'avec le sang-froid ahrimanien, avec la sobriété ahrimanienne, l'humain d'aujourd'hui devrait vraiment se rapprocher de son propre être intérieur. C’est toujours encore assez chaud, même s'il est encore quelque peu refroidi, cet être intérieur propre à l'humain ! On n’a pas besoin de craindre qu'il soit trop refroidi. Et c’est déjà ainsi que l'humanité actuelle, afin de gagner une position correcte pour la future incarnation d'Ahriman, a besoin de devenir plus objective sur l'être intérieur, d'apporter au monde extérieur beaucoup, beaucoup de subjectivité, mais pas de créature imaginaire, mais de l'intérêt, de l'attention, de la dévotion, mais, en particulier, aussi de l'intérêt, de la dévotion aux choses de la vie, de la vie immédiate.

16

Ein Mensch kommt zu ihm und erzählt ihm, worüber er entrüstet ist bei dem Menschen A, bei dem Menschen B, bei dem Menschen C, bei unzähligen Menschen. Er schildert sehr genau, wie er entrüstet ist über dies und jenes bei dem Menschen A, bei dem Menschen B, bei dem Menschen C, und so weiter. Keine Ahnung hat er, daß alles, was er erzählt, seine eigenen Eigenschaften sind! Keine Ahnung haben die Menschen davon! Diese Eigenart der Menschen war nie so verbreitet wie in der Gegenwart. Und diejenigen, die glauben, daß es bei ihnen nicht so sei, bei denen ist es am allermeisten so. Es handelt sich darum, daß tatsächlich mit ahrimanischer Kaltblütigkeit, mit ahrimanischer Nüchternheit der Mensch sich heute seinem eigenen Inneren nahen sollte. Hitzig ist es immer noch genug, auch wenn es noch etwas abgekühlt wird, dieses eigene Innere der Menschen! Man braucht sich gar nicht zu fürchten, daß es zu stark abgekühlt wird. Und es ist schon so, daß die heutige Menschheit notwendig hat, um eine richtige Stellung zur künftigen Ahrimaninkarnation zu gewinnen, über das Innere objektiver zu werden, in das Äußere viel, viel Subjektives, aber nicht Phantasiegebilde, sondern Interesse, Aufmerksamkeit, Hingabe hineinzubringen, insbesondere aber auch Interesse, Hingabe an die Dinge des Lebens, des unmittelbaren Lebens.

Voyez-vous, on promeut très bien le chemin qu'Ahriman veut prendre pour rendre son incarnation la plus avantageuse possible, si on trouve ceci ou cela ennuyeux d’après son éducation ou d’après ses autres rapports de vie en rapport à la vie extérieure. Pensez seulement à combien d'humains trouvent ceci ou cela ennuyeux aujourd'hui. Par exemple, j'ai rencontré d'innombrables humains qui trouvent ennuyeux, disons, de connaître les coutumes des banques ou de la bourse ou de s'intéresser à la comptabilité simple et en partie double. Mais ce n'est jamais juste, de trouver quelque chose d'absolument ennuyeux. Trouver quelque chose d'ennuyeux signifie simplement ne pas avoir trouvé le point d'intérêt brûlant ; tout livre de comptes sec, si vous trouvez le point d'intérêt brûlant, peut être tout aussi intéressant que la "Vierge d'Orléans" de Schiller ou le "Hamlet" de Shakespeare ou n'importe quoi d'autre, par exemple la "Madone Sixtine" de Raffael. Il s'agit simplement de trouver le point à partir duquel tout dans la vie est intéressant.

17

Sehen Sie, sehr gut fördert man den Weg, den Ahriman nehmen will, um seine Inkarnation so günstig wie möglich zu gestalten, wenn man das oder jenes nach seiner Erziehung oder nach seinen sonstigen Lebensverhältnissen in bezug auf das äußere Leben langweilig findet. Denken Sie nur, wie viele Menschen heute dies oder jenes langweilig finden. Ich habe zum Beispiel unzählige Menschen kennengelernt, die finden es langweilig, sagen wir, sich mit den Usancen von Banken oder der Börse bekanntzumachen oder einfache und doppelte Buchführung zu betrachten. Dies ist aber nie richtig, irgend etwas absolut langweilig zu finden. Irgend etwas langweilig finden, heißt nur, den Punkt noch nicht gefunden zu haben, wo es brennend interessant ist; jedes trockene Kassenbuch kann, wenn man den Punkt findet, von dem aus es brennend interessant ist, genau ebenso interessant sein, wie die «Jungfrau von Orleans» von Schiller oder der «Hamlet» von Shakespeare oder irgend etwas, zum Beispiel die «Sixtinische Madonna» von Raffael. Es handelt sich nur darum, den Punkt zu finden, von dem aus alles im Leben interessant ist.

D'après ce que j’ai justement dit, vous pourriez peut-être penser que la chose serait bien paradoxale. Mais elle ne l'est pas. L'humain actuel est un paradoxe dans son rapport à la vérité. L'humain actuel a beaucoup plus besoin de présupposer, bien, bien fortement, qu'il ne peut pas faire quelque chose, et non que le monde ne peut faire la chose concernée. Et rien ne prépare mieux le chemin à Ahriman pour sa future incarnation que de trouver ceci ou cela ennuyeux, de se trouver trop bien pour l'un ou l'autre, de ne pas vouloir participer à l'un ou l'autre. Il s'agit de trouver le point à partir duquel l'un ou l'autre est intéressant. Ce dont il s'agit aujourd'hui, ce n'est pas de rejeter ou d'accepter subjectivement des choses, mais de reconnaître objectivement dans quelle mesure il y a quelque chose d'ahrimanien ou de luciférien dans l'un ou l'autre, de sorte que le balancier peut trop se balancer d'un côté ou de l'autre. Trouver quelque chose d'intéressant ne signifie pas le trouver justifié, mais cela signifie seulement que l'on développe une force intérieure pour s'unir à ce qui est concerné et l'amener tout de suite dans le chenal correct.

18

Von dem, was ich eben gesagt habe, könnten Sie vielleicht denken, die Sache sei doch recht paradox. Sie ist es aber nicht. Der heutige Mensch nur ist paradox in seinem Verhältnis zur Wahrheit. Der heutige Mensch hat es vielmehr nötig, recht, recht stark vorauszusetzen, daß er etwas nicht kann, nicht daß die Welt das Betreffende nicht kann. Und nichts bereitet Ahriman den Weg für seine künftige Inkarnation besser vor, als dies oder jenes langweilig zu finden, sich zu gut zu finden für das eine oder andere, nicht mitmachen zu wollen das eine oder das andere. Es handelt sich eben überall darum, den Punkt zu finden, von dem aus das eine oder das andere eben interessant ist. Das, worum es sich heute handelt, ist nicht, daß wir subjektiv ablehnen oder akzeptieren die Dinge, sondern daß wir objektiv erkennen, inwiefern in dem einen oder in dem anderen Ahrimanisches oder Luziferisches ist, so daß der Waagebalken nach der einen oder anderen Seite zu stark ausschlagen kann. Etwas interessant finden, bedeutet ja noch nicht, es berechtigt zu finden, sondern es bedeutet nur, daß man eine innere Kraft entwickelt, um sich zusammenzuschließen mit dem Betreffenden und es gerade in das richtige Fahrwasser zu bringen.

Vous savez - cela fait longtemps maintenant - un certain nombre d'amis ont acheté des livres de mathématiques. Un certain "principe théosophique du sport" s'était insinué. On s’est beaucoup acheté des livres de Lübsens pour les mathématiques. La plupart d'entre eux les ont ensuite placés dans leurs bibliothèques au bout d'un certain temps, car le savoir mathématique n'a pas beaucoup émergé. Je ne veux évidemment pas dire que vous devriez recommencer à faire de telles choses tout de suite ; je ne m'attends pas à ce que vous le fassiez, je ne veux pas vous le rappeler. Mais s'attaquer à quelque chose qui ne vous intéresse pas au départ, afin de trouver la possibilité d'arriver à une nouvelle compréhension de l'existence du monde à partir d'un certain point, est d'une signification énorme. Et aujourd'hui, l'humain a déjà besoin d'une telle chose. Car de telles choses sont à prendre au sérieux et à peser, comme celles que je voulais porter à votre attention dans ces réflexions : en quoi Lucifer et Ahriman interviennent, outre l'impulsion du Christ, dans l’évolution de l'humanité.

19

Sie wissen — es ist jetzt schon lange her —, da hat eine Anzahl von Freunden sich Mathematikbücher gekauft. Da hatte sich ein gewisses «theosophisches Sportprinzip» eingeschlichen. Man hat sich vielfach die Lübsenschen Bücher für Mathematik gekauft. Die meisten haben sie dann nach einiger Zeit in ihre Bibliotheken gestellt, denn das mathematische Wissen ist nicht sehr stark aufgetaucht. Ich will selbstverständlich damit nicht sagen, daß Sie jetzt gleich wieder darangehen sollen, solche Dinge zu machen; das mute ich Ihnen nicht zu, ich will Sie nicht wiederum gerade zu dem mahnen. Aber etwas in Angriff zu nehmen, was einen zunächst gar nicht interessiert, um gerade die Möglichkeit zu finden, von irgendeinem Punkte aus zu einem neuen Verständnis des Weltendaseins zu kommen, das ist von einer ungeheueren Bedeutung. Und heute hat der Mensch so etwas schon notwendig. Denn solche Dinge sind ernst und gewichtig zu nehmen, wie die, die ich Ihnen in diesen Betrachtungen nahebringen wollte: auf welche Weise Luzifer und Ahriman eingreifen neben dem Christus-Impuls in die Entwickelung der Menschheit.

Voyez-vous, sans la sagesse luciférienne, la Gnose des premiers siècles n'aurait pas permis de comprendre le mystère du Golgotha. Car à mesure que la sagesse luciférienne entrait en décadence, la compréhension du Mystère du Golgotha déclinait progressivement. Et aujourd'hui ? Oui, où doit-on chercher cette compréhension du mystère du Golgotha ? Le fait qu'il ne peut pas être trouvé par la science ahrimanienne extérieure est une chose qui devient claire pour ceux qui comprennent la science ahrimanienne extérieure. Prenez une personnalité telle que le cardinal Newman, qui a une grande importance pour le développement religieux dans la seconde moitié du XIXe siècle. Lorsqu'il était habillé en cardinal à Rome, il a dit qu'il ne voyait pas de salut pour le développement religieux de l'humanité à moins qu'une nouvelle révélation n'arrive ! - Mais il en est resté là. Il n'a montré aucune inclination particulière à recevoir quoi que ce soit de ce qui peut maintenant entrer dans l'humanité des mondes spirituels comme une nouvelle vie spirituelle. Elle est restée une simple abstraction !

20

Sehen Sie, wäre die luziferische Weisheit nicht gewesen, so hätte man nicht durch die Gnosis der ersten Jahrhunderte ein Verständnis errungen für das Mysterium von Golgatha. Denn als die luziferische Weisheit in die Dekadenz kam, da kam allmählich auch das Verständnis für das Mysterium von Golgatha in Abnahme. Und heute? Ja, wo soll man es denn suchen, dieses Verständnis für das Mysterium von Golgatha? Daß man es nicht finden kann durch die äußere ahrimanische Wissenschaft, das geht denjenigen Menschen auf, die die äußere ahrimanische Wissenschaft etwas durchschauen. Nehmen Sie eine solche Persönlichkeit wie den Kardinal Newman, der eine große Bedeutung hat für die religiöse Entwickelung in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts. Bei seiner Einkleidung als Kardinal in Rom hat er die Worte ausgesprochen, er sehe kein Heil für die religiöse Entwickelung der Menschheit, es sei denn, es käme eine neue Offenbarung! — Aber dabei ist es geblieben. Er hat keine besondere Neigung gezeigt, etwas von dem zu empfangen, was als neues Geistes-leben aus den geistigen Welten jetzt in die Menschheit hereindringen kann. Es blieb beim bloßen Abstraktum!

L'humanité a besoin d'une nouvelle révélation. Nous pouvons le constater dans tous les domaines. Des discussions sont en cours aujourd'hui, selon lesquelles la constitution morale de l'humanité a été endommagée au cours des quatre ou cinq dernières années. Il en ressort que nous devons maintenant introduire à nouveau l'enseignement religieux confessionnel de manière plus intensive dans les écoles. D'autre part, on ne saurait trop insister sur ce point : elle était là, l'éducation religieuse confessionnelle, et l'époque actuelle est justement tout de suite venue sous son influence. Si devait être à nouveau introduit l'ancien, ce que les confessions ont porté en haut, alors nous pouvons donc commencer tout le processus encore une fois. Alors, dans un moment, nous serions à nouveau là où on était en 1914, lorsqu’on soigne/cultive de nouveau les anciennes institutions. On devrait bien voir que déjà dans le subconscient des humains il y a tout autre chose là de nostalgies que ce qui s’exprime à la surface.

21

Die Menschheit braucht eine neue Offenbarung. Das können wir auf allen Gebieten sehen. Da werden heute Diskussionen gepflogen, in denen gesagt wird, daß die moralische Verfassung der Menschheit in den letzten vier bis fünf Jahren Schaden genommen hat. Daraus wird dann gefolgert, man müsse nun wiederum den konfessionellen Religionsunterricht intensiver in die Schulen einführen. Demgegenüber kann man nicht oft genug betonen: Der war ja da, der konfessionelle Religionsunterricht, und die heutigen Zeiten sind ja gerade unter seinem Einfluß gekommen. Wenn jetzt wiederum das Alte eingeführt werden soll, dasjenige, was die Konfessionen heraufgetragen haben, dann können wir ja den ganzen Prozeß noch einmal anfangen. Dann werden wir ja in einiger Zeit wiederum da sein, wo man 1914 war, wenn man die alten Einrichtungen wieder erneut pflegt. Man sollte gar sehr sehen, daß schon im Unterbewußtsein der Menschen etwas ganz anderes da ist an Sehnsuchten, als dasjenige, was sich an der Oberfläche äußert.

Lorsque nous avons fondé l'école Waldorf à Stuttgart, nous avons été contraints de mettre en place l'enseignement religieux de telle sorte qu'il soit dispensé par les pasteurs correspondants. Nous avons décidé que le prêtre catholique donnerait l'instruction religieuse pour les catholiques et le pasteur évangélique pour les évangéliques. Maintenant, je ne veux pas parler des difficultés que les pasteurs ont rencontrées. C'est un chapitre en soi. Mais je veux parler du fait qu'immédiatement la nostalgie s'est fait sentir de donner maintenant aussi une éducation religieuse en dehors du confessionnel. Au début, je pensais que la participation deviendrait très insignifiante par rapport aux leçons du confessionnel. Même si Stuttgart ne disposera bientôt plus d'une chaire d'où l'on ne dira plus rien sur le mouvement anthroposophique, un grand nombre d'enfants, beaucoup plus nombreux, au moins cinq fois plus que ce que nous attendions, se sont inscrits à une sorte d'enseignement religieux anthroposophique qui doit être dispensée en deux sections. C'est une chose qui n’a pas besoin du tout nous être agréable subjectivement, car elle peut naturellement nous renverser la situation. Mais je ne veux pas parler de cela aujourd'hui. Je voulais seulement montrer que dans les humains est vraiment disponible l’envie d'avancer, mais que les humains dorment et ne voient pas comment des puissances retiennent ce désir d’humanité. Et alors, il manque le plus souvent le courage de porter réellement ce désir d’humani à la surface de la vie.

22

Als wir in Stuttgart die Waldorfschule gründeten, da waren wir ja genötigt, den Religionsunterricht so einzurichten, daß er von den entsprechenden Pfarrern erteilt wird. Wir sondern die Stunde für den Religionsunterricht aus, der katholische Pfarrer erteilt für die Katholiken, der evangelische Pfarrer für die Evangelischen den Religionsunterricht. Nun will ich nicht davon sprechen, welche Schwierigkeiten von seiten der Pfarrer gekommen sind. Das ist ein Kapitel für sich. Aber ich will davon sprechen, daß gleich aufgetaucht ist die Sehnsucht, man solle nun auch einen Religionsunterricht außerhalb des konfessionellen erteilen. Zunächst dachte ich, die Teilnahme werde sehr unbedeutend werden gegenüber der am konfessionellen Unterricht. Trotzdem nun in Stuttgart bald keine Kanzel mehr sein wird, von der aus nicht gewettert wird über die anthroposophische Bewegung, haben sich eine große Anzahl Kinder, viel mehr, jedenfalls fünfmal so viel als wir erwarten konnten, für eine Art anthroposophischen Religionsunterricht gemeldet, der in zwei Abteilungen erteilt werden muß. Das ist etwas, was uns subjektiv gar nicht angenehm zu sein braucht, denn es kann uns natürlich den Strick drehen. Aber davon will ich heute nicht sprechen. Ich wollte nur zeigen, daß in den Menschen tatsächlich die Sehnsucht vorhanden ist nach einem Vorwärts, daß die Menschen aber schlafen und nicht sehen, wie Gewalten niederhalten dieses Menschheitssehnen. Und dann fehlt zumeist doch der Mut, wirklich dieses Menschheitssehnen an die Oberfläche des Lebens zu tragen.

Mais réfléchissez à ce qu'une telle vue pourrait œuvrer, comme celle de la future incarnation humaine de l'Ahriman, qui la prépare tout de suite par des choses telles que je les ai décrites hier et aujourd'hui. Il est nécessaire que nous nous informions objectivement sur ces choses, afin de pouvoir prendre la bonne position par rapport à tout ce qui se passe autour de nous en préparation de la future incarnation de l'Ahriman. C'est seulement si vous considérez avec soin et attention ce que nous avons dit sur de tels courants ahrimaniens dans ces deux considérations, que vous pourrez considérer le sérieux de la chose.

23

Aber bedenken Sie, was eine solche Einsicht wirken könnte, wie die von der künftigen menschlichen Inkarnation des Ahriman, der sie vorbereitet gerade durch solche Dinge, wie ich sie gestern und heute geschildert habe. Es ist notwendig, daß wir uns über diese Dinge objektiv unterrichten, damit wir die richtige Stellung gewinnen können zu alldem, was rings um uns vorgeht an Vorbereitungen für die künftige Ahrimaninkarnation. Nur wenn Sie reichlich und reiflich überlegen, was wir über solche ahrimanische Strömungen in diesen zwei Betrachtungen gesagt haben, dann werden Sie den Ernst der Sache ins Auge fassen können.

 


Français seul



01

Les considérations d'hier vous auront montré que, pour envisager l’animation réelle de l'être et du devenir humain, il faut saisir très profondément l’efficacité de la puissance luciférienne, de la puissance du Christ, de la puissance ahrimanienne. Il s'agit de ce que ces puissances ont donc certainement aussi été actives dans le cours du développement du monde jusqu'à présent. Mais elles ont œuvré dans des sphères qui ne rendaient pas nécessaire que l'humain ait une conscience claire de la manière dont ces pouvoirs ont fonctionné. C'est précisément le sens de notre cinquième période/espace de temps post-atlantique, que l'humain devient toujours de plus en plus conscient de ce qui œuvre réellement à travers lui dans l’être-la vie sur Terre. Ce serait aussi au fond actuellement nécessaire, de révéler beaucoup, beaucoup plus de secrets de la vie de l'humanité si celle-ci était plus encline à prendre les choses d'une manière plus objective. Mais sans certaines intuitions, précisément dans la direction indiquée hier, l'humanité ne pourra progresser ni dans la vie sociale ni dans la vie intérieure. Car réfléchissez seulement une fois quelque chose qui est lié à nos considérations sociales, qui ont été labourées pendant des mois. Elles visent à prouver la nécessité de séparer la vie spirituelle de la vie de droit ou étatique et de la vie purement économique. Elles visent avant tout à créer des rapports de par le monde, ou du moins – plus nous ne pouvons pas faire tout d’abord - à considérer les relations de par le monde comme les correctes, lesquelles établissent une vie de l’esprit autonome, une vie spirituelle qui ne dépend pas des autres structures de la vie sociale, comme notre vie spirituelle actuelle, qui est complètement fichée dans la vie économique d'un côté et dans la vie politique de l'État de l'autre. Soit l'humanité civilisée actuelle devra s’accommoder d’accepter une telle vie de l’esprit indépendante, soit la civilisation actuelle devra aller au-devant de sa disparition et quelque chose de futur pour l'humanité devra se donner des cultures asiatiques.

02

Ceux qui ne croient pas encore que les choses sont si graves aujourd'hui, promeuvent également dans une certaine direction ce qui est la préparation de la future incarnation d'Ahriman. Au fond, il est déjà possible aujourd'hui de reconnaître, à partir des choses extérieures, des faits extérieurs de la vie humaine, beaucoup de choses qui pourraient fournir des informations sur cette vérité. L'incarnation ahrimanienne sera particulièrement promue lorsque l'on refuse d'établir une vie spirituelle libre et indépendante, et que l'on continue à laisser la vie de l’esprit fichée dans le cycle économique ou dans la vie de l'État. Car cette puissance qui a de loin le plus grand intérêt à une telle fusion de la vie de l’esprit avec la vie de l’économie et la vie de droit, c’est justement la puissance Ahrimanienne. La puissance ahrimanienne ressentira la libre vie de l’esprit comme une sorte d'obscurité. Et l'intérêt des humains pour cette libre vie de l’esprit ressentira ce pouvoir ahrimanien comme un feu qui la brûle, un feu d’âme, mais un feu qui la brûle fortement. Par conséquent, il incombe tout simplement à l'humain d'établir cette vie spirituelle libre afin de trouver la position correcte, le rapport correct avec l'incarnation d'Ahriman dans un avenir proche. Mais il existe encore aujourd'hui une forte tendance à dissimuler les faits mêmes dont on a parlé hier. Le de loin plus grand nombre d’humains couvrent ces choses parce qu'ils ne veulent tout simplement pas regarder ce qui est vrai, ce qui est réel dans les choses, parce qu'ils veulent se laisser tromper par des mots qui sont en dehors des réalités. Parfois, cet effort, qui ne vise pas à aller au-devant des réalités, est soi-disant honnête, bien intentionné.

03

Il suffit de jeter un coup d'œil à quelque chose comme la lettre de Romain Rolland, maintenant publiée, dans laquelle Romain Rolland explique comment on ne devrait plus être aveuglé par ce qui a été dit un jour par les puissances victorieuses d'aujourd'hui sur la justice, sur la représentation du droit, etc. Il en est venu à s'exprimer de cette manière, à travers le traitement que la Russie reçoit de la part des puissances de l'Entente. Il dit : "Peu importe que nous ayons affaire à des royaumes, à des républiques, ce qui est dit sur le droit et la justice n'est qu'une phrase, il ne s'agit bien sûr que de pouvoir.

04

On peut dire maintenant : une telle émergence apparente des réalités voudra se laisser éblouir de nouveau et à nouveau ; car l'éblouissement chez Romain Rolland est aussi grand aujourd'hui qu'il l'était auparavant ; la déception n'est pas devenue moindre. La tromperie deviendrait en premier plus faible, si de tels humains sortaient absolument hors les phrases, s'ils voyaient que tout cela ne signifie rien, ce à quoi ils aspirent tant, aussi longtemps qu'ils ne comprennent pas vraiment que l'ancien État unitaire en tant que tel, quelle que soit sa constitution, sa structure, qu'il s'agisse de démocratie, de république, de monarchie ou de quoi que ce soit d'autre, s'il est un État unitaire, s'il n'est pas divisé en trois parties/triparti, est la voie vers l'incarnation d'Ahriman. Et donc ce ne sont que des déclamations, aussi cette récente "Lettre circulaire mondiale" de Romain Rolland. Les humains ne saisissent pas la réalité, car aujourd'hui on ne peut saisir la réalité que si l'on voit comment les choses doivent être approfondies par la connaissance spirituelle. Et dans ce sens, il faut vraiment plonger dans l'essence des choses.

05

Vous connaissez certainement un mot ou une série de mots qui sont répétés souvent dans le monde : "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et un Dieu était le Verbe. Essayez de comprendre si les humains prennent vraiment ces trois lignes au sérieux. Ils les prononcent, mais ils les prononcent souvent en tant que phrase. Vous pouvez déjà le constater en lisant ce qui suit. La plupart des humains n'attachent pas d'importance particulière au fait que ces lignes sont prononcées à l'imparfait :
Au tout début
était la parole
et la parole était c
hez Dieu
et un dieu était l
a parole,
c
e à quoi "parole" doit avoir en même temps le sens grec le plus ancien. Ce n'est pas la parole telle qu'elle est comprise par les humains aujourd'hui, la simple parole sonore, c'est le spirituel intérieur. Mais l'imparfait est aussi utilisé par ceci : "Au commencement primordial était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et un Dieu était le Verbe". Donc on devrait dire : puisque le Verbe était au commencement primordial, ce n'est plus maintenant. - Sinon, ce serait : "Maintenant est le Verbe. Et le Verbe n'est pas chez/avec Dieu, il était avec Dieu. Et c'était un Dieu le Verbe. Ce n’est donc plus maintenant. - Ce n'est aussi plus. C'est donc écrit dans l'évangile de Jean lui-même, car quel autre sens cela aurait-que soit écrit là "Et le Verbe s'est fait chair et a habité parmi nous" ? Il est donc raconté, ce qui se trouve dans le développement ultérieur de la Parole/du verbe. Et avec la "parole", est aussi pensé tout ce que l'humain peut gagner en sagesse intellectuelle par ses efforts, par son intelligence. Nous devons être clairs sur ce que tout ce que l'humain peut gagner par ce qui est rendu ici avec le mot "parole" n'est pas ce qui devrait être cherché par l’humain du présent et dans un avenir proche. Si l'on voulait une adresse actuelle, alors on devrait en fait dire : que l'humain cherche l'esprit qui se révèle dans la parole. Car l'Esprit est avec Dieu. Et l'Esprit est un Dieu.

06

L'humanité est passée de la parole à l'esprit, à la contemplation et à la connaissance de l'esprit. En ce que je vous rappelle à quelque chose comme les premiers mots de l'évangile de Jean, vous pouvez voir combien les humains d'aujourd'hui sont peu enclins à prendre ces choses vraiment au sérieux, à aller au-delà d'une interprétation arbitraire des choses. C'est, après tout, l'interprétation purement arbitraire qui est très souvent acceptée aujourd'hui, surtout pour les choses les plus graves. Il s'agit de reconnaître que chez l'humain lui-même, ce que signifie l'intelligence doit être déplacé un peu plus loin et doit être éclairé par ce qui se révèle dans la vision spirituelle, ce qui fait que cela ne dépend pas toujours de la vision spirituelle, mais de la compréhension de ce qui est vu spirituellement. Parce que je l'ai toujours souligné encore et encore : non seulement le clairvoyant peut voir la vérité de ce qui est vécu de façon clairvoyante, mais chaque humain aujourd'hui, parce que pour le spirituel, l'élément spirituel de l'humain il y a absolument la maturité, si les humains voulaient seulement décider d'utiliser vraiment leur puissance de travail, quand ils ne seraient pas trop à l'aise pour cela. Mais pour s'élever à ces choses afin que l'humain prenne vraiment le degré correspondant qui lui est donné aujourd'hui, il s'agit de prendre très au sérieux des choses comme celles dans lesquelles la considération d'hier s'est achevée. J'ai attiré votre attention sur ce point hier avec un exemple trivial de la facilité avec laquelle on peut être trompé par les chiffres. Mais n'y a-t-il pas aujourd'hui une véritable superstition de l'humanité vis-à-vis des chiffres ? Ce qui peut être compté de quelque manière que ce soit, cela vaut en science. En science de la nature, on aime le peser, le compter. En science sociale, on aime les statistiques, ce qui est aussi seulement un peser et un compter. Et combien il sera difficile pour l'humanité de se décider à reconnaître que tout, tout ce qui nous est transmis du monde extérieur par la mesure et le nombre est une tromperie/un leurre.

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Voyez-vous, que signifie mesurer ? Mesurer, c'est comparer quelque chose avec une mesure. Je peux mesurer une ligne en la comparant avec une petite ligne un, deux, trois, etc. Lorsque vous mesurez de cette manière, que ce soit des longueurs, des surfaces ou des poids, il n'y a aucune qualité. Le chiffre trois est toujours le même, que l'on compte des moutons ou lds humains ou des hommes d'État, le chiffre trois reste toujours le même ; il ne dépend pas de la qualité, il ne dépend que de la quantité. Et ce n'est que l'essence de la mesure et du nombre, qui ne dépend pas du qualitatif. Mais de cette façon, tout ce qui nous est transmis par la mesure et le nombre devient une imposture, et nous devons prendre cela au sérieux, que dès que nous entrons dans le monde qui peut être mesuré et pesé, c'est-à-dire le monde de l'espace et le monde du temps tel qu'il nous est donné, nous nous approchons du monde de la tromperie, du monde qui n'est qu'un mirage, tant que nous le regardons comme s'il était une réalité. C'est en fait l'idéal de la pensée contemporaine, d'expérimenter sur toutes les choses du monde extérieur spatial et temporel ce qu'elles signifient dans l'espace et le temps, alors qu'en vérité ce que les choses dans l'espace et le temps signifient n'est que leur extérieur, et nous devons pénétrer dans le plus profond au-delà de l'espace et du temps si nous voulons arriver à la vérité, à l'être. Il faudra donc qu'un avenir se présente, par lequel l'humain se dira : "Oui, je peux saisir le monde extérieur naturel avec mon intelligence. Avec mon intelligence, je peux appréhender le monde extérieur comme, par exemple, la science l’a aujourd'hui pour idéal. Mais le point de vue que j'obtiens par ce biais est le point de vue purement ahrimanien. - Cela ne signifie pas qu'il faut rejeter cette science, qu'il ne faut pas avoir cette science ; mais il faut prendre conscience qu'à travers cette science, on n'atteint que l'illusion ahrimanienne. Pourquoi donc ? Pourquoi devrait-on néanmoins avoir cette science de la nature, alors qu'à travers elle on n'atteint que l'imposture ahrimanienne ? Car dans le développement de la Terre, l'humain est sur la branche descendante de son développement. C'est un être qui est déjà en déclin. Si l'on prend la quatrième des cinq périodes post-atlantiques,



la période gréco-latine, on peut dire que l'humain était relativement au sommet de ses connaissances. Mais aujourd'hui, l'humain est déjà à nouveau en déclin. Et si l'humain est en déclin - et je l'ai expliqué de différents points de vue - lui, l'être qui s'affaiblit déjà physiquement, ne serait
supporterait pas de percevoir le monde comme le Grec le percevait encore.

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Cela, voyez-vous, ne raconte aucune "histoire extérieure" ! Que diraient là-dessus les braves historiens actuels, qui transmettent la Grèce comme s'ils transmettaient une région de leurs contemporains, parce qu'ils ne savent pas que les Grecs regardaient la nature avec des yeux différents de ceux des humains d'aujourd'hui, qu'ils entendaient le monde avec des oreilles différentes de celles des humains d'aujourd'hui. Les humains actuels - les historiens ne vous le disent pas - auraient constamment des maux de tête ou des migraines s'ils voyaient et entendaient dans le monde extérieur ce que les Grecs ont vu et entendu. Les Grecs avaient une vie extérieure beaucoup plus intense du monde sensoriel. Nous avons déjà dépéri en ce qui concerne la perception du monde extérieur. Pour que nous puissions le tolérer, il faut qu'on nous présente une pure fata morgana/un pur mirage du monde extérieur. Et on nous présente un pur mirage du monde extérieur. Et le plus souvent, c'est un simple mirage de ce que nous voyons non seulement avec nos sens, mais aussi de ce dont nous rêvons du monde extérieur à travers notre science dans nos représentations. Les plus grands rêveurs du monde extérieur aujourd'hui sont en fait ceux qui croient être les plus réalistes dans leur penser. Darwin ou John Stuart Mill, ce sont de vrais rêveurs. Ceux qui pensent être les plus réalistes dans leur réflexion sont les rêveurs.

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Mais nous ne pouvons pas non plus nous fier entièrement à notre être intérieur. Nombreux sont ceux parmi vous qui ont pu constater, au cours du mouvement qui a traversé la Société Théosophique, dans la mesure où cette Société Théosophique est justement la Société Théosophique, que la simple poursuite de l'être intérieur, si elle se fait de la manière dont beaucoup d’humains s'efforcent aujourd'hui, ne mène à rien non plus, de ce à quoi l'humain devrait être conduit aujourd'hui, à quoi il devrait se conduire lui-même. Car, c’est souvent ambitionné de faire en sorte que l'humain ne parvienne pas à une vision plus élevée de la liberté par sa propre décision, au-delà de la vie ordinaire, mais il y a souvent un appel à la partie non libre de l'humain. Toutes sortes de facultés hallucinatoires, d’illusion sont prises en compte.

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Mais l'humain devrait se dire : tout comme la science extérieure en devient une ahrimanienne, ainsi le développement supérieur de l'humain intérieur en devient simplement un luciférien, s'il approfondit mystiquement cet être intérieur comme il est né avec lui. - En chaque humain qui aujourd'hui, sans l'autoéducation mentionnée dans le livre "Comment obtenir la connaissance de mondes supérieurs", se prend en main pour approfondir mystiquement ce qui est déjà en lui, s'éveille au Luciferien, le Luciferien devient particulièrement puissant. Mais cela vous attestera que dans chaque humain aujourd'hui, s'il commence seulement à gratter sur son être intérieur, le Luciferien apparaît. Ce Luciferien est en fait terriblement puissant dans l'humanité actuelle. Ce luciférien s'exprime aujourd'hui dans un égoïsme que la plupart des humains ne remarquent même pas en eux-mêmes. Pensez seulement à la fréquence à laquelle vous rencontrez aujourd'hui des humains qui, lorsqu'ils ont fait quelque chose, sont satisfaits si, comme ils le disent souvent, ils ont fait la chose de telle manière qu'ils n'ont aucun reproche à faire au mieux de leurs connaissances et de leurs convictions. C'est un point de vue purement luciférien qui est mis en avant. Car ce que nous faisons dans la vie ne dépend pas du tout de ce que nous nous reprochons ou non, mais plutôt du fait que nous saisissons les choses objectivement, tout à fait indépendamment de nous-mêmes, que nous voyons à travers le monde, que nous faisons les choses objectivement à partir d'un cours objectif des faits. Et la plupart des humains aujourd'hui ne cherchent pas à pénétrer objectivement les choses, à reconnaître comment les choses doivent se passer à partir du devenir historique du monde.

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C'est pourquoi tout de suite sur le sol de la science de l’esprit que nous devons accentué comment les choses sont objective : Que donc Ahriman prépare son incarnation, ce à quoi on reconnaît, comment il la prépare, comment on doit se placer à cela en tant qu'être humain ! Lors de telles questions, il ne s’agit pas que nous nous disions : nous faisons ceci ou cela pour ne pas avoir à nous faire de reproches - mais nous devons apprendre à reconnaître les choses objectives. Nous devons apprendre à reconnaître ce qui fonctionne dans le monde et à nous comporter en conséquence pour l’amour du monde.

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Mais tout cela vise en fait à ce que l'humain actuel se juge seulement correctement lorsqu'il dit qu'il est en fait toujours suspendu entre deux extrêmes, entre l'Ahrimanien d'un côté, qui lui présente une imposture extérieure, et le Luciférien de l'autre côté, qui lui inocule la tendance aux illusions, aux hallucinations, et ainsi de suite. Aujourd'hui, l'humain vit ses penchants ahrimaniens de la science, ses penchants lucifériens dans la religion. Et dans l’artistique, les humains oscillent entre l'un et l'autre. Ces derniers temps, il y eut de tels artistes qui avaient des penchants plus lucifériens, d'autres étaient de tels qui avaient des penchants plus ahrimaniens. Ceux qui avaient des penchants plus lucifériens devinrent expressionnistes ; ceux qui avaient des penchants plus ahrimaniens devinrent impressionnistes. Et entre tout cela, ceux qui ne veulent en fait être ni l'un ni l'autre, qui veulent juger correctement ni le Luciferien ni l'Ahrimanien, mais qui veulent éviter les deux. Seulement donc pas Ahriman ! - Je n’ai pas la permission de faire cela, je ne veux pas faire cela, parce que là j'entre dans l'Ahrimanien. - Je n'ai pas la permission de faire cela, je ne veux pas faire cela, parce que là j'entre dans le Luciferien ! - Et on veut être "bien brave", ne rentrer ni dans l'Ahrimanien ni dans le Luciferien.

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Oui, il ne s'agit pas de cela, mais il s'agit de regarder l'ahrimanien et le luciférien comme deux plateaux de la balance qui doivent être là toutes les deux. Et le faisceau/fléau de la balance, qui est dans un état d'équilibre entre les deux, nous devons le représenter. C'est de cela qu'il s'agit.

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Et comment pouvons-nous nous éduquer à une telle chose ? En imprégnant ce qui apparaît en nous de façon ahrimanienne d'un très fort élément luciférien. Qu'est-ce qui apparaît ahrimanien dans l'humain actuel ? La connaissance du monde extérieur. La chose la plus ahrimanienne est la connaissance matérielle du monde extérieur, car c'est seulement une pure imposture. Mais si nous pouvons nous enthousiasmer pour cela, si nous nous y intéressons, si nous sommes terriblement intéressés à l'imposture créée par la chimie, la physique, l'astronomie et ainsi de suite, alors nous détachons d’Ahriman, par notre propre intérêt luciférien, quelque chose qui devrait en fait appartenir à Ahriman.

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C'est tout de suite ce que les humains n’aimeraient pas. Les humains s'ennuient beaucoup. Et beaucoup de ceux qui fuient en fait le savoir matériel extérieur se trompent sur leur tâche et préparent à l'Ahriman la meilleure incarnation dans l'existence terrestre. Et ce qui gonfle dans l'être intérieur des humains actuels a un caractère luciférien très fort. Comment pouvons-nous nous éduquer correctement d’après ce côté ? En entrant en nous-mêmes avec notre propre Ahrimanien, c'est-à-dire en essayant d'éviter toute illusion sur notre propre être intérieur, et en nous prenant comme nous prenons habituellement le monde extérieur, c'est-à-dire en nous regardant comme nous regardons habituellement le monde extérieur. L'être humain actuel doit en fait expérimenter combien il a besoin de s'éduquer pour une telle chose. Qui a un certain sens de l'observation de ces choses se heurte aujourd'hui très souvent au fait suivant dans la vie.

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Un humain vient à lui et lui raconte ce qui l'indigne chez l'humain A, chez l'humain B, chez l'humain C, chez d'innombrables personnes. Il décrit très précisément comment il s'indigne de ceci et de cela avec la personne A, avec la personne B, avec la personne C, etc. Il n'a aucune idée que tout ce qu'il dit est sa propre caractéristique ! Les humains n'en ont aucune idée ! Cette particularité des humains n'a jamais été aussi répandue qu'aujourd'hui. Et ceux qui croient qu'il n'en est pas ainsi avec eux, il en est surtout ainsi avec eux. Il s'agit du fait qu'avec le sang-froid ahrimanien, avec la sobriété ahrimanienne, l'humain d'aujourd'hui devrait vraiment se rapprocher de son propre être intérieur. C’est toujours encore assez chaud, même s'il est encore quelque peu refroidi, cet être intérieur propre à l'humain ! On n’a pas besoin de craindre qu'il soit trop refroidi. Et c’est déjà ainsi que l'humanité actuelle, afin de gagner une position correcte pour la future incarnation d'Ahriman, a besoin de devenir plus objective sur l'être intérieur, d'apporter au monde extérieur beaucoup, beaucoup de subjectivité, mais pas de créature imaginaire, mais de l'intérêt, de l'attention, de la dévotion, mais, en particulier, aussi de l'intérêt, de la dévotion aux choses de la vie, de la vie immédiate.

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Voyez-vous, on promeut très bien le chemin qu'Ahriman veut prendre pour rendre son incarnation la plus avantageuse possible, si on trouve ceci ou cela ennuyeux d’après son éducation ou d’après ses autres rapports de vie en rapport à la vie extérieure. Pensez seulement à combien d'humains trouvent ceci ou cela ennuyeux aujourd'hui. Par exemple, j'ai rencontré d'innombrables humains qui trouvent ennuyeux, disons, de connaître les coutumes des banques ou de la bourse ou de s'intéresser à la comptabilité simple et en partie double. Mais ce n'est jamais juste, de trouver quelque chose d'absolument ennuyeux. Trouver quelque chose d'ennuyeux signifie simplement ne pas avoir trouvé le point d'intérêt brûlant ; tout livre de comptes sec, si vous trouvez le point d'intérêt brûlant, peut être tout aussi intéressant que la "Vierge d'Orléans" de Schiller ou le "Hamlet" de Shakespeare ou n'importe quoi d'autre, par exemple la "Madone Sixtine" de Raffael. Il s'agit simplement de trouver le point à partir duquel tout dans la vie est intéressant.

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D'après ce que j’ai justement dit, vous pourriez peut-être penser que la chose serait bien paradoxale. Mais elle ne l'est pas. L'humain actuel est un paradoxe dans son rapport à la vérité. L'humain actuel a beaucoup plus besoin de présupposer, bien, bien fortement, qu'il ne peut pas faire quelque chose, et non que le monde ne peut faire la chose concernée. Et rien ne prépare mieux le chemin à Ahriman pour sa future incarnation que de trouver ceci ou cela ennuyeux, de se trouver trop bien pour l'un ou l'autre, de ne pas vouloir participer à l'un ou l'autre. Il s'agit de trouver le point à partir duquel l'un ou l'autre est intéressant. Ce dont il s'agit aujourd'hui, ce n'est pas de rejeter ou d'accepter subjectivement des choses, mais de reconnaître objectivement dans quelle mesure il y a quelque chose d'ahrimanien ou de luciférien dans l'un ou l'autre, de sorte que le balancier peut trop se balancer d'un côté ou de l'autre. Trouver quelque chose d'intéressant ne signifie pas le trouver justifié, mais cela signifie seulement que l'on développe une force intérieure pour s'unir à ce qui est concerné et l'amener tout de suite dans le chenal correct.

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Vous savez - cela fait longtemps maintenant - un certain nombre d'amis ont acheté des livres de mathématiques. Un certain "principe théosophique du sport" s'était insinué. On s’est beaucoup acheté des livres de Lübsens pour les mathématiques. La plupart d'entre eux les ont ensuite placés dans leurs bibliothèques au bout d'un certain temps, car le savoir mathématique n'a pas beaucoup émergé. Je ne veux évidemment pas dire que vous devriez recommencer à faire de telles choses tout de suite ; je ne m'attends pas à ce que vous le fassiez, je ne veux pas vous le rappeler. Mais s'attaquer à quelque chose qui ne vous intéresse pas au départ, afin de trouver la possibilité d'arriver à une nouvelle compréhension de l'existence du monde à partir d'un certain point, est d'une signification énorme. Et aujourd'hui, l'humain a déjà besoin d'une telle chose. Car de telles choses sont à prendre au sérieux et à peser, comme celles que je voulais porter à votre attention dans ces réflexions : en quoi Lucifer et Ahriman interviennent, outre l'impulsion du Christ, dans l’évolution de l'humanité.

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Voyez-vous, sans la sagesse luciférienne, la Gnose des premiers siècles n'aurait pas permis de comprendre le mystère du Golgotha. Car à mesure que la sagesse luciférienne entrait en décadence, la compréhension du Mystère du Golgotha déclinait progressivement. Et aujourd'hui ? Oui, où doit-on chercher cette compréhension du mystère du Golgotha ? Le fait qu'il ne peut pas être trouvé par la science ahrimanienne extérieure est une chose qui devient claire pour ceux qui comprennent la science ahrimanienne extérieure. Prenez une personnalité telle que le cardinal Newman, qui a une grande importance pour le développement religieux dans la seconde moitié du XIXe siècle. Lorsqu'il était habillé en cardinal à Rome, il a dit qu'il ne voyait pas de salut pour le développement religieux de l'humanité à moins qu'une nouvelle révélation n'arrive ! - Mais il en est resté là. Il n'a montré aucune inclination particulière à recevoir quoi que ce soit de ce qui peut maintenant entrer dans l'humanité des mondes spirituels comme une nouvelle vie spirituelle. Elle est restée une simple abstraction !

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L'humanité a besoin d'une nouvelle révélation. Nous pouvons le constater dans tous les domaines. Des discussions sont en cours aujourd'hui, selon lesquelles la constitution morale de l'humanité a été endommagée au cours des quatre ou cinq dernières années. Il en ressort que nous devons maintenant introduire à nouveau l'enseignement religieux confessionnel de manière plus intensive dans les écoles. D'autre part, on ne saurait trop insister sur ce point : elle était là, l'éducation religieuse confessionnelle, et l'époque actuelle est justement tout de suite venue sous son influence. Si devait être à nouveau introduit l'ancien, ce que les confessions ont porté en haut, alors nous pouvons donc commencer tout le processus encore une fois. Alors, dans un moment, nous serions à nouveau là où on était en 1914, lorsqu’on soigne/cultive de nouveau les anciennes institutions. On devrait bien voir que déjà dans le subconscient des humains il y a tout autre chose là de nostalgies que ce qui s’exprime à la surface.

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Lorsque nous avons fondé l'école Waldorf à Stuttgart, nous avons été contraints de mettre en place l'enseignement religieux de telle sorte qu'il soit dispensé par les pasteurs correspondants. Nous avons décidé que le prêtre catholique donnerait l'instruction religieuse pour les catholiques et le pasteur évangélique pour les évangéliques. Maintenant, je ne veux pas parler des difficultés que les pasteurs ont rencontrées. C'est un chapitre en soi. Mais je veux parler du fait qu'immédiatement la nostalgie s'est fait sentir de donner maintenant aussi une éducation religieuse en dehors du confessionnel. Au début, je pensais que la participation deviendrait très insignifiante par rapport aux leçons du confessionnel. Même si Stuttgart ne disposera bientôt plus d'une chaire d'où l'on ne dira plus rien sur le mouvement anthroposophique, un grand nombre d'enfants, beaucoup plus nombreux, au moins cinq fois plus que ce que nous attendions, se sont inscrits à une sorte d'enseignement religieux anthroposophique qui doit être dispensée en deux sections. C'est une chose qui n’a pas besoin du tout nous être agréable subjectivement, car elle peut naturellement nous renverser la situation. Mais je ne veux pas parler de cela aujourd'hui. Je voulais seulement montrer que dans les humains est vraiment disponible l’envie d'avancer, mais que les humains dorment et ne voient pas comment des puissances retiennent ce désir d’humanité. Et alors, il manque le plus souvent le courage de porter réellement ce désir d’humani à la surface de la vie.

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Mais réfléchissez à ce qu'une telle vue pourrait œuvrer, comme celle de la future incarnation humaine de l'Ahriman, qui la prépare tout de suite par des choses telles que je les ai décrites hier et aujourd'hui. Il est nécessaire que nous nous informions objectivement sur ces choses, afin de pouvoir prendre la bonne position par rapport à tout ce qui se passe autour de nous en préparation de la future incarnation de l'Ahriman. C'est seulement si vous considérez avec soin et attention ce que nous avons dit sur de tels courants ahrimaniens dans ces deux considérations, que vous pourrez considérer le sérieux de la chose.