Nous ne devons pas sous-estimer la signification qu'à
pour l'humanité quelque chose comme l'orientation de
toute l' attention vers une période festive de
l'année. Quand aussi à l'époque présente la
célébration des fêtes religieuses est plutôt affaire
d'habitude, il n’en fut pas toujours ainsi ; il y
eut des époques où les humains unissaient leur
conscience à tout le déroulement de l'année ; au
début de l'année, ils se sentaient pris dans le cours
du temps au point de se dire : il y a là un
certain degré de chaleur ou de froid, telles ou telles
conditions atmosphériques, flore et faune en sont à
tel ou tel point de leur croissance. – Et les humains
vivaient alors avec comment la nature traversait
progressivement ses transformations, ses
métamorphoses. Mais ils vivaient cela ainsi en ce que
leur conscience s'unissait aux phénomènes de la
nature, ils participaient à tout cela en orientant en
quelque sorte leur conscience vers le temps d'une fête
donnée, disons donc qu'au début de l'année, à travers
les différents ressentis en pendant avec la
disparition de l'hiver, ils s'orientaient vers le
temps de Pâques ; ou bien en automne, avec la vie
qui fane vers le temps de Noël. Les âmes
s'emplissaient alors de ces sentiments qui
s'exprimaient justement de la façon particulière dont
on se situait à ce que leur étaient les fêtes.
Ainsi on vivait le cours de l'année, et ce vécu était
en réalité une spiritualisation pas seulement de ce
qu'on voyait et entendait autour de soi , mais vivait
avec toute son humanité. On vivait le cours de l'année
comme le déroulement d'une vie organique, de même que
par exemple, chez l'être humain, quand il est enfant,
on met les manifestations de l'âme enfantine en
relation avec les mouvements malhabiles de l'enfant,
avec son élocution imparfaite. De même que l'on met en
relation un certain vécu de l'âme enfantine avec le
changement de dentition, d'autres avec des
modifications ultérieures du corps, de même on voyait
l'esprit à l'œuvre dans les modifications de la nature
extérieure. C'était une croissance et une
décroissance.
Mais tout cela est en relation avec tout l'art et la
manière dont l'être humain comme être humain terrestre
absolument, se ressent à l'intérieur de l'univers.
Aussi on peut dire ceci : au temps où au début de
notre ère, on commença à célébrer le souvenir de
l'événement du Golgotha – qui est alors devenu la fête
de Pâques –, au temps où la fête de Pâques était vécue
intensément, où l'on vivait avec le cours de l'année
comme je l'ai justement décrit, là c'était
essentiellement ainsi que les humains sentaient leur
propre vie adonnée au monde extérieur
spirituel-physique. Ils sentaient que pour faire de
leur vie une plénitude, ils avaient besoin de la
contemplation de la mise au tombeau et de la
résurrection, de l'image grandiose de l'événement du
Golgotha.
Mais d'un tel emplir de la conscience proviennent des
inspirations pour les humains. Les humains ne sont pas
toujours conscients de ces inspirations, mais c'est un
secret de l'évolution de l'humanité que de ces
attitudes religieuses vis-à-vis des phénomènes de
l'univers proviennent des inspirations pour la vie
entière. Tout d'abord nous devons être au clair sur ce
que durant une certaine période, pendant le Moyen Âge,
les humains qui ont orientés la vie spirituelle, qui
étaient prêtres, ces prêtres qui avaient à faire avant
toutes choses avec régler les fêtes, donner le ton
dans la célébration des fêtes. Le clergé était au sein
de l'humanité ce corps constitué qui plaçait les fêtes
sous le regard du reste de l'humanité, des laïcs, et
qui donnait leur contenu aux fêtes . Mais avec cela,
le clergé ressentait avec une particulière intensité
le contenu des fêtes. Et tout l'état des âmes qui
s'installait par ce que de telles fêtes oeuvraient en
inspirant, il s'exprimait dans le reste de la vie des
âmes.
On n'aurait pas eu au Moyen Age ce qu'on appelle la
scolastique, ce qu'on appelle la philosophie de Thomas
d'Aquin, d'Albert le Grand et d'autres scolastiques
quand cette philosophie, cette conception du monde, et
tout ce qu'elle avait de conséquences socialement,
n'avait pas été inspirée tout de suite par les pensées
les plus importantes de l’Église : les pensées de
Pâques. Dans la contemplation du Christ descendant,
qui dans l'humain mène pour un temps la vie sur terre
et passe alors par la résurrection, était donnée
l'impulsion de l'âme qui conduisait à placer ce
rapport particulier entre croire et savoir, entre
connaissance et révélation, qui est justement le
rapport scolastique. Qu'on peut recevoir à partir de
l'humain seulement la connaissance du monde sensible,
que tout ce qui se rapporte au monde suprasensible
devra être gagné par révélation, cela était déterminé
essentiellement par la pensée de Pâques, comme elle se
rattachait à la pensée de Noël.
Et quand à nouveau le monde des idées de la science
actuelle de la nature est en fait entièrement et
complètement un résultat de la scolastique, comme je
l'ai souvent expliqué ici, ainsi on doit dire :
sans que la connaissance de science de la nature de
l'époque présente le sache, elle est pour l'essentiel
un véritable sceau, aimerais-je dire, de la pensée de
Pâques ainsi qu'elle a régné dans les plus anciens
temps du Moyen Âge, comme elle a été alors paralysée
dans l'évolution spirituelle humaine dans le Moyen Âge
tardif et à l'époque moderne. Si nous regardons sur
comment la science de la nature utilise en idées ce
qui est donc aujourd'hui populaire et domine toute
notre culture, nous voyons comment la science de la
nature utilise ses idées : elle les utilise sur
la nature morte ; elle ne croit pas pouvoir s'élever
au-dessus de la nature morte. C'est un résultat de
cette inspiration qui a été suscitée par le regard sur
la mise au tombeau. Et aussi longtemps qu'à la mise au
tombeau on put associer la résurrection comme quelque
chose vers quoi on regardait vers le haut, là on
ajoutait aussi la révélation sur le monde
suprasensible à la pure connaissance extérieure par
les sens. Alors que monta de plus en plus la façon de
voir de poser la résurrection comme un miracle
inexplicable et par cela injustifié, là on laissa de
côté la révélation, et donc le monde suprasensible. La
façon de voir de science de la nature actuelle est
pour ainsi dire purement inspirée par la façon de voir
du vendredi saint, non par la façon de voir du
dimanche de Pâques.
On doit reconnaître ce rapport intérieur :
l'inspiré est toujours ce qui, à l'intérieur de toutes
les ambiances de fête, sera participé vis-à-vis de la
nature. On doit reconnaître le rapport entre cet
inspirant et ce qui vient à l'expression dans toute la
vie des humains. Quand on considère en premier quel
lien intime existe entre ce se-vivre dans le cours de
l'année et ce que les humains pensent, ressentent et
veulent ; alors on reconnaîtra aussi de quelle
signification ce serait quand on parviendrait, par
exemple, à faire une réalité de la
fête-Michaël-automne (NDT : je reprends les
tirets formant mot de plusieurs utilisés en
allemand, ici, étrangement seulement pour la fête
d'autome et ce qui y est lié- ex. :
« Ostergedanken » = pensée de Pâques,
« Michaël-Gedanken »= pensée-Michaël – le
lien de Michaël à la pensée y serait-i pour quelque
chose ?) ; quand on arriverait
vraiment à faire de cette fête, à partir de ses
arrière-plans spirituels, de ses arrière-plans
ésotériques, quelque chose qui, passerait maintenant
dans la conscience de l'humain, et à nouveau œuvrait
en inspirant. Quand la pensée de Pâques recevait sa
coloration parce qu'à la pensée : il a été mis au
tombeau et il est ressuscité – s'associerait l'autre
pensée, la pensée humaine : il est ressuscité et
lui est permis d'être mis au tombeau sans qu'il
périsse –, quand cette pensée-Michaël pouvait devenir
vivante, quelle immense signification pourrait avoir
tout de suite un tel événement pour l'ensemble de
l'éprouver et sentir et vouloir des humains !
Comment cela pourrait se vivre dans toute la structure
sociale de l'humanité !
Tout ce que les humains espèrent d'un renouvellement
de la vie sociale ; cela ne viendra pas de toutes
les discussions et de toutes les institutions qui se
rapportent à l'extérieur-sensible ; cela pourra
venir seul quand une puissante pensée d'inspiration
passe par l'humanité, quand une pensée d'inspiration
saisit l'humanité, par laquelle à nouveau sera senti
et éprouvé immédiatement moralement-spirituellement en
rapport avec le naturel-sensoriel. Les humains
cherchent aujourd'hui, j’aimerais dire, la lumière du
soleil comme les vers de terre se trouvant sous la
terre, pendant qu'on doit, pour trouver la lumière du
soleil, apparaître au-dessus de la surface de la
terre. Avec toutes les discussions et pensées de
réforme d'aujourd'hui n'est rien à faire en
réalité ; seul est quelque chose à atteindre de
l'impact puissant d'une impulsion de pensée cherchée à
partir de l'esprit. Car on doit être au clair
là-dessus que tout de suite la pensée de Pâques
recevrait sa nouvelle nuance quand elle serait
complétée par la pensée-Michaël.
Considérons une fois de plus près cette
pensée-Michaël. Quand nous jetons un coup d'œil sur la
pensée de Pâques, ainsi nous avons à tenir compte du
fait que Pâques tombe au temps de la vie printanière
qui lève et bourgeonne. En ce temps, la terre exhale
ses forces d'âme, afin que ces forces d'âme se
pénètrent avec ce qui, dans la périphérie de la terre,
est astralement autour de la terre, avec le cosmique
extra-terrestre. La terre exhale son âme. Qu'est-ce
que cela signifie ? Cela signifie que certaines
entités élémentaires, qui sont justement ainsi dans la
périphérie de la terre comme l'air ou comme les forces
de la croissance des plantes, relient leur être propre
à l'âme exhalée de la terre – cela pour les régions où
c'est justement le printemps. Ces entités se fondent
et se perdent dans l'âme exhalée de la terre. Elles se
dés-individualisent, elles perdent leur individualité,
elles s'investissent dans le terrestre-animique
universel. Au printemps, et précisément au moment de
Pâques, on voit un grand nombre d'êtres élémentaires
arrivés au dernier stade de leur être-là individuel
qu'ils ont eu durant l'hiver, perdre leurs contours
fermes à la manière d'une nuée et se dissoudre dans le
terrestre ayant qualité d'âme général. J'aimerais
dire : ces êtres élémentaires étaient, durant la
saison d'hiver, au sein de ce qui a qualité d'âme de
la terre, où ils s'étaient individualisés (voir
le croquis ci-dessous : hachures vertes dans le
jaune). Avant que Pâques ne vienne, ils sont
encore chargés d'une certaine individualité ; ils
volent, ils planent dans une certaine mesure alentour
en tant qu'entités individuelles. Durant le temps de
Pâques, nous voyons comment elles s'assemblent en
forme de nuages et constituent une masse commune à
l'intérieur de l'âme de la terre (voir le croquis
page 49 : hachures vertes dans le jaune). Mais
ce faisant, ces êtres élémentaires perdent leur
conscience jusqu'à un certain degré. Ils entrent dans
un état semblable au sommeil. Certains animaux
connaissent un sommeil hivernal ; ces esprits
élémentaires connaissent un sommeil estival. Cet état
est à son maximum d'intensité au temps de la
Saint-Jean, où ils sont complètement endormis.
Mais alors ils commencent à nouveau à
s'individualiser et on les voit déjà clairement comme
être particuliers dans le train d'inspiration de la
Terre au temps de la fête-Michaël, fin septembre.
Or ces êtres élémentaires sont ceux dont l'humain a
maintenant besoin. Tout cela ne repose donc pas dans
sa conscience, mais l'humain en a besoin malgré tout
pour les unir à lui, afin de pouvoir préparer son
avenir. Et l'être humain peut unir à lui ces êtres
élémentaires quand, au moment d'une fête qui tomberait
fin septembre, il éprouverait avec une vivacité
particulièrement pleine d'âme comment la nature se
modifie tout de suite vers l'automne ; s'il
pouvait éprouver comment la vie animale-végétale
recule/rentre/retourne ; comment certains animaux
s'apprêtent à chercher leur refuge pour l'hiver,
comment les feuilles prennent leurs nuances
automnales, comment la nature entière fane. Certes, le
printemps est beau ; et il est beau que l'âme
humaine puisse ressentir la beauté de la vie
printanière dans son jaillissement. Mais pouvoir
ressentir également, lorsque les feuilles se
décolorent et prennent leurs teintes d'automne,
lorsque les animaux se terrent, pouvoir sentir comment
dans la mort progressive du sensoriel, le
spirituel-animique scintillant, brillant réssuscite,
pouvoir éprouver comment dans la couleur jaune des
feuilles, est là le déclin de la vie germant,
éclosant, mais comment aussi le monde sensible devient
jaune afin que dans ce jaunissement le spirituel en
tant que tel puisse vivre, pouvoir ressentir comment
dans la chute des feuilles a lieu la montée de
l'esprit, comment l'esprit est la contre-manifestation
du sensible qui s'éteint : cela devrait, dans la
saison d'automne, remplir d'âme l'humain, telle une
sensation pour l'esprit. Alors il se prépare de la
manière correcte au temps de Noël.
L'être humain devrait être traversé/empli/habité, à
partir de la science anthroposophique de l'esprit, par
la vérité que tout de suite la vie spirituelle de
l'humain sur terre est pendante avec la vie physique
déclinante. En ce que nous pensons, dans le nerf, se
perd notre matière physique. La pensée s'arrache de la
matière qui périt. Le devenir des pensées en soi-même,
la montée de la brillance des idées dans l'âme
humaine, le se-sentir-apparenté dans tout l'organisme
aux feuilles se colorant de jaune, au feuillage
flétrissant des plantes, avec le devenir mort et sec
des plantes, ce se-sentir-apparenté de l'être-esprit
humain avec l'être-esprit de nature : cela peut
donner à l'humain cette impulsion qui renforce sa
volonté, cette impulsion qui indique à l'humain sur la
pénétration de la volonté avec la spiritualité.
Mais parce que l'humain pénètre sa volonté avec de la
spiritualité, il devient un camarade de
l'efficacité-Michaël sur terre.
Et quand vers l'automne, l'humain vit de cette manière
avec la nature et amène ce vécu à l'expression en un
contenu de fête correspondant, alors il peut vraiment
éprouver ce complément de l'ambiance de Pâques. Mais
par cela encore autre chose lui devient clair.
Voyez-vous, ce qu'aujourd'hui l'humain pense, ressent
et veut, est donc inspiré de l'ambiance unilatérale de
Pâques, qui encore pour cela en est une paralysée (NDT
: "abgelähmt" qui a peut être un sens différent).
Cette ambiance de Pâque est pour l'essentiel un
résultat de la vie éclosant, jaillissante, qui laisse
tout apparaître comme en une unité panthéiste. L'être
humain est adonné à l'unité de la nature et à l'unité
du monde absolument. C'est donc aussi la structure de
notre vie de l'esprit aujourd'hui. On veut tout
reconduire sur une unité, sur un monôme. Ou bien l'un
est adepte du tout-esprit ou du tout-nature :
d'après cela il est un moniste spiritualiste ou un
moniste matérialiste. Tout sera englobé dans un grand
tout indéterminé. Cela est pour l'essentiel ambiance
de printemps.
Si on plonge le regard dans l'ambiance de l'automne
avec la montée de l'élément spirituel devenant libre (jaune)
avec, j'aimerais dire, le sensoriel
retombant goutte à goutte, devenant flétri (en
rouge), alors on a la perspective sur le
spirituel comme tel, sur le sensoriel comme tel.
La plante qui éclot au printemps a, là-dedans, dans
sont jaillir et pousser, le spirituel. Le spirituel
est mélangé de par le sensoriel, on a pour l'essentiel
une unité. La plante flétrissante laisse tomber la
feuille et l'esprit monte : on a l'esprit,
l'esprit invisible, suprasensible, et le matériel qui
en tombe. C'est ainsi comme quand on aurait dans un
récipient tout d'abord un liquide homogène dans lequel
une substance quelconque est dissoute ; et
qu'alors par un procédé quelconque, on provoquerait
que se dépose quelque chose de ce fluide qui comme
trouble tombe au fond. Là on a les deux qui étaient
unis ensemble, qui formaient un unique, maintenant
séparés.
Le printemps est approprié à tout tisser l'un dans
l'autre, tout dans une unité indifférenciée,
indéterminée. La façon de voir d'automne quand on
regarde seulement correctement sur elle, quand on la
contraste de manière correcte avec la façon de voir de
printemps, elle nous rend attentifs à comment l'esprit
agit d'un côté, le physique-matériel de l'autre côté.
Et on n'a naturellement pas la permission de rester
debout à l'un ou à l'autre. La pensée de Pâques ne
perd donc pas de sa valeur quand on lui adjoint la
pensée-Michaël. On a d'un côté la pensée de Pâques, où
tout apparaît, j'aimerais dire, dans une sorte de
mélange panthéiste, dans une unité. On a alors le
différencié, mais la différenciation ne se passe pas
en une quelque manière irrégulière, chaotique. Nous
avons absolument une régularité. Représentez-vous ce
déroulement cyclique : assemblage, mélange l'un
dans l'autre, unification, un état intermédiaire où la
différenciation se produit, la différenciation
complète ; alors à nouveau la dissolution du
différencié dans l'unitaire, et ainsi de suite. Vous
voyez toujours, en dehors de ces deux états encore un
troisième : là vous voyez le rythme entre le
différencié et l'indifférencié, dans une certaine
mesure entre l'inspirer du
différencié-vers-l'extérieur et le de nouveau expirer.
C'est un rythme que vous voyez, un état intermédiaire,
un physique-matériel, un spirituel ; une
interaction de physique-matériel et de
spirituel : un animique (NDT : ou
psychique). Vous apprenez à voir dans le déroulement
(NDT : de la vie) de nature, la nature pénétrée par la
triade/trinité originelle (NDT :
Urdreiheit) : du matériel, du spirituel, du
psychique.
Mais l'important, c'est de ne pas en rester à la
rêverie généralement humaine qu'on devrait tout
reconduire à une unité. À procéder ainsi – que cette
unité soit de nature spirituelle ou de nature
matérielle –, on conduit tout à l'indéterminé de la
nuit des mondes. Dans la nuit tous les chats sont gris
(NDT : litt. ici toutes les vaches, et je peux
vous assurer que malgré sa taille une vache reste
grise dans son champ la nuit...) ; dans le
monisme spirituel, toutes les idées sont grises, dans
le monisme matérialiste tout autant. Ce sont seulement
des différences de ressenti. Il ne s'agit pas de cela
pour une façon de voir plus élevée. Ce dont il s'agit,
c'est que comme êtres humains nous pouvons nous relier
avec le cours des mondes afin que nous soyons en
situation de suivre le passage vivant de l'unité dans
la triade/trinité, et de là le retour de la
triade/trinité dans l'unité. Alors quand nous
complétons la pensée de Pâques de cette manière par la
pensée-fête-de-Michael, nous nous transposons dans la
situation d'éprouver de manière correcte la triade
originelle dans tout être, alors nous l'accueillerons
dans notre entière constitution d'âme. Alors nous
serons dans la situation de considérer que dans le
fait toute vie repose sur l'activité et l'interaction
de originelles. Et alors nous aurons la fête-Michaël
si inspirante, pour une telle façon de voir comme
était inspirante l'unilatérale fête de Pâques pour les
façons de voir qui sont maintenant une fois montées,
alors nous aurons une inspiration, une impulsion
esprit-nature (NDT Natur-Geistimplus) ; pour dans
toute la vie à observer et former, introduire la
tri-articulation, l'impulsion de tri-articulation. Et
de l'introduction de cette impulsion, il dépend
uniquement et seulement si les forces de déclin qui
sont dans l'évolution humaine, pourront à nouveau être
transformées en forces de renouveau (NDT :
Aufgangskräfte litt. forces de lever - du Soleil , de
la Lune).
On aimerait dire que lorsqu'il a été parlé de
l'impulsion de tri-articulation dans la vie sociale,
là cela a été, dans une certaine mesure, une épreuve,
si la pensée-Michaël est déjà assez forte que peut
être sentie comment une telle impulsion source
immédiatement vers dehors des forces qui donnent leurs
formes à notre temps. C'était une épreuve de l'âme de
l'être humain, si la pensée-Michaël est assez forte
chez un nombre d'êtres humains. Maintenant, l'épreuve
s'est soldée par un résultat négatif. La pensée-
Michaël n'est pas encore assez forte, dans aussi
seulement un petit nombre d'êtres humains, pour être
vraiment éprouvée dans toute sa force et sa vigueur
formant le temps. Et il ne sera à peine possible de
relier ainsi les âmes des humains avec les forces des
mondes créatrices formantes des origines, comme c'est
nécessaire pour de nouvelles forces de renouveau,
quand ne peut donc pas venir une impulsion
nouvellement formatrice à partir des profondeurs de la
vie ésotérique.
S'il se trouvait au lieu de membres passifs de la
Société anthroposophique seulement peu de membres
actifs, ainsi pourraient être ouvertes des réflexions
sur une telle pensée. L'essentiel de la Société
anthroposophique consiste donc en ce que toutefois des
suggestions seront vécues à l'intérieur de la Société
anthroposophique, mais que les membres mettent en fait
principalement la valeur de prendre part à ce qui se
joue ; qu'ils orientent volontiers les forces
contemplantes de leur âme à ce qui se joue, mais que
l'activité de l'âme propre ne sera pas liée avec ce
qui comme impulsion passe par l'époque. C'est
pourquoi, compte tenu de l'actuelle état du mouvement
anthroposophique, ne pourra naturellement pas être
parlé que quelque chose comme ce qui peut dans une
certaine mesure être exprimé comme une impulsion
ésotérique, pourra être évoqué dans son activité. Mais
on doit quand même comprendre comment va en fait la
marche de l'évolution de l'humanité, comment les
grandes forces portantes de l'évolution des mondes de
l'humanité viennent, non de ce qu'on exprime
extérieurement en des paroles superficielles, mais
comment, aimerais-je dire, elle viennent à partir tous
autres coins.
Les temps anciens ont toujours su cela de
clairvoyance originelle, instinctive. Les temps
anciens ne l'on pas fait ainsi que les jeunes gens
apprennent par exemple : tant et tant d'éléments
chimiques, alors sera découvert un nouveau en plus des
75 connus, cela fera 76 ; alors en sera de
nouveau découvert un de plus, alors ce sont 77. On ne
peut dire combien il pourra en être découvert encore.
Par hasard s'en ajoute un aux 75 existants, un autre
aux 76, et ainsi de suite. En ce qui là est comme
ajouté, n'est aucune réalité essentielle. Et c'est
ainsi partout. Qui intéresse, aujourd'hui, ce qui,
disons dans la classification systématique en
botanique, apporterait n'importe comment à la
manifestation/révélation une sorte de triade ! On
découvre ordonnance après ordonnance, ou espèce après
espèce. On procède par énumération, comme on le ferait
pour des haricots ou des cailloux jetés à la volée.
Mais l'action du nombre dans le monde est une telle
qui repose sur une réalité essentielle ; et cette
réalité on doit voir au travers.
Reportons-nous par la pensée dans un passé récent où
ce qui était connaissance de la substance, était
ramené à la triade : au salin, au mercuriel, au
phosphorique, comment là était vu une triade de forces
originelles, et que tout ce qui se trouvait comme
particulier devait être introduit dans une quelque
force originelle des trois. Et c'est encore autrement
quand nous regardons en arrière, dans des temps encore
plus anciens, dans lesquels il était du reste, par la
situation de la culture, plus facile aux humains
d'arriver sur quelque chose de tel, car les cultures
orientales étaient plus enclinent aux zones chaudes,
où l'ancienne clairvoyance élémentaire était plus
facilement possible. Aujourd'hui, il est toutefois
possible, dans la zone tempérée, de parvenir à ces
choses par une clairvoyance exacte, libre ; mais
on veut donc revenir aux anciennes
civilisations ! En ces temps-là on ne
différenciait pas printemps, été, automne et hiver.
Différencier printemps, été, automne et hiver égare
parce qu'on a là le 4, pour une simple énumération.
Penser quelque chose comme le cours de l'année dominé
par le nombre 4 aurait par exemple été totalement
impossible à la civilisation de l'Inde ancienne, parce
que ne repose rien là-dedans qui rappelle les formes
originelles de toute activité.
Lorsque j'écrivis mon livre "Théosophie", là
je ne pouvais pas simplement aligner : corps
physique, corps éthérique, corps astral et je, comme
on peut le rassembler quand la chose est déjà là,
quand on voit intérieurement à travers la chose. Là
j'ai dû procéder par groupements ternaires :
corps physique, corps éthérique, corps de
sensation ; première triade. Alors la triade qui
est intimement unie à la première : âme de
sensibilité, âme d'entendement, âme de
conscience ; alors celle qui est intimement unie
à la seconde : Soi-Esprit, Esprit de vie,
Homme-Esprit, trois fois trois, avec une étroite
imbrication (voir le schéma) par laquelle
on obtient le nombre 7.
Mais sept, c'est justement trois fois trois imbriqués
l'un dans l'autre. Et c'est seulement lorsqu'on
considère le stade actuel de l'évolution de l'humanité
que ressort le nombre 4, qui est en fait, pris
fondamentalement, un nombre secondaire.
Si on a en vue ce qui est efficient dans les
profondeurs de l'être, sur ce qui se forme, on doit
regarder au sens de la triade. C'est pourquoi l'Inde
ancienne a eu la façon de voir : la saison
chaude, engloberait à peu près les mois d'avril, mai,
juin, juillet ; la saison humide, engloberait à
peu près les mois d'août, septembre, octobre,
novembre ; et la saison froide, engloberait nos
mois de décembre, janvier, février, mars – tout cela
approximatif seulement, sans limites rigides en
fonction des mois. Cela pourra être pensé décalé. Mais
le cours de l'année était pensé dans la triade. Et
ainsi la constitution humaine de l'âme se traverserait
absolument avec la disposition à observer cette triade
originelle dans tout ce qui tisse et œuvre, mais par
cela aussi à tisser dans cette triade originelle, tout
créer humain, tout façonner humain. On peut déjà dire
qu'avoir des idées pures aussi de la vie libre de
l'esprit, de la vie de droit, de la vie
sociale-économique, est seulement possible quand voit
au travers, dans les profondeurs, ce battement
ternaire de l'activité des mondes, qui doit également
passer par l'activité des humains.
De nos jours, tout ce qui se réfère à de telles
choses vaut pour une sorte de superstition, alors que
vaut comme haute sagesse de compter purement et
simplement : 1 + 1 = 2, 2 + 1 = 3, et ainsi de
suite. Or ce n'est pas ainsi que la nature procède.
Mais quand on limite sa façon de voir sur ne porter
attention que sur ce en quoi tout se tisse, par
exemple, ce qui a nature de printemps seul – ce sur
quoi on doit naturellement regarder pour voir comment
tout se tisse, ainsi on ne peut justement pas rendre
le triple battement. Mais quand on suit tout le cours
de l'année, quand on voit comment les trois
s'articule, comment le spirituel et la vie
physique-matérielle sont disponibles comme dualité et
le tisser l'un dans l'autre des deux comme troisième,
alors on perçoit ce trois dans un, l'un dansles trois
et apprend à reconnaître comment l'être humain
lui-même peut se placer dans cette activité des
mondes : trois en un, un en trois.
Cela deviendrait constitution humaine de l'âme,
traversant les mondes, constitution humaine de l'âme
se liant avec les mondes, quand la pensée-Michael
pouvait ainsi s'éveiller comme pensée de fête, que
soit vraiment placé au côté de la fête de Pâques, dans
la deuxième moitié du mois de septembre, une
fête-Michael, quand à la pensée de résurrection du
dieu après la mort pouvait être ajouté la pensée de
résurrection de l'humain devant la mort par la
force-Michaël. Ainsi que l'humain trouverait par la
force de la résurrection du Christ, la force de mourir
dans le Christ, cela signifie accueillir dans son âme
durant la vie terrestre, le Christ ressuscité, afin
qu'il puisse mourir en lui, ce qui
signifie, puisse mourir non mort mais vivant.
Une telle conscience intérieure pourrait provenir de
l'inspirant qui viendrait d'un service-Michaël. On
peut très bien considérer comment quelque chose de tel
soit devenu fort éloigné à notre époque matérialiste,
qui est devenue si identique à un temps devenu si
prosaïque et borné.
Certes, on peut aussi ne rien attendre de cela quand
ça reste mort, abstrait. Mais quand avec le même
enthousiasme avec lequel ont été une fois instituées
des fêtes dans le monde, alors qu'on avait la force de
façonner des fêtes, quand à nouveau se passe quelque
chose de tel, alors cela œuvrera comme inspirant. Mais
alors cela œuvrera aussi inspirant pour toute notre
vie spirituelle et toute notre vie sociale. Alors se
tiendra dans la vie ce que nous avons besoin :
pas un esprit abstrait d'un côté, une nature dépourvue
d'esprit de l'autre côté, mais une nature
trans-spiritualisée, un esprit formant naturellement,
qui sont une chose et qui aussi à nouveau tisseront
religion, science et art en une chose, parce qu'elles
comprendront à saisir la triade au sens de la
pensée-michaël en religion, science et art, afin
qu'elles puissent être unifiés de manière correcte
dans la pensée de Pâques, dans le former
anthroposophique ; qui peut œuvrer
religieusement, artistiquement, conformément à la
connaissance, qu'aussi à nouveau religieux peut
différencier , conformément à la connaissance. Ainsi
qu'en fait l'impulsion anthroposophique consisterait à
éprouver, au temps de Pâques, l'unité de la science,
de la religion et de l'art ; au temps de Michaël,
éprouver comment les trois – qui ont une
mère, mère de Pâques – deviennent comme les
trois sœurs et se tiennent côte à côte, mais se
complètent réciproquement. Et sur toute vie humaine
pourrait œuvrant inspirante la pensée-Michaël, qui
devrait devenir festivement vivifiante dans le cours
de l'année, .
On devrait se pénétrer absolument de ces choses, qui
appartiennent à l'ésotérisme réel, ou au moins tout
d'abord, ç la mesure de la connaissance. Et quand une
fois le temps pouvait venir, où il y aurait des
personnalités effectivement agissantes, ainsi quelque
chose de tel pourraient effectivement devenir une
impulsion qui, l'humanité étant ce qu'elle est, serait
seule à même de mettre des forces de renouveau à la
place des forces de déclin.
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Wir
dürfen nicht unterschätzen, welche Bedeutung für die
Menschheit so etwas hat wie die Hinlenkung aller
Aufmerksamkeit auf eine Festeszeit des Jahres. Wenn auch
in unserer Gegenwart das Feiern der religiösen Feste
mehr ein gewohnheitsmäßiges ist, so war es doch nicht
immer so, und es gab Zeiten, in denen die Menschen ihr
Bewußtsein verbanden mit dem Verlauf des ganzen Jahres,
indem sie bei Jahresbeginn sich so im Zeitenverlaufe
stehend fühlten, daß sie sich sagten: Es ist ein
bestimmter Grad von Kälte oder Wärme da, es sind
bestimmte Verhältnisse der sonstigen Witterung da, es
sind bestimmte Verhältnisse da im Wachstum oder
Nichtwachstum der Pflanzen oder der Tiere. Und die
Menschen lebten dann mit, wie allmählich die Natur ihre
Verwandlungen, ihre Metamorphosen durchmachte. Sie
lebten das aber so mit, indem ihr Bewußtsein sich mit
den Naturerscheinungen verband, daß sie gewissermaßen
dieses Bewußtsein hinorientierten nach einer bestimmten
Festeszeit, sagen wir also: im Jahresbeginne durch die
verschiedenen Empfindungen hindurch, die mit dem
Vergehen des Winters zusammenhingen nach der Osterzeit
hin, oder im Herbste mit dem Hinwelken des Lebens nach
der Weihnachtszeit hin. Dann erfüllten die Seele jene
Empfindungen, die sich eben ausdrückten in der
besonderen Art, wie man sich zu dem stellte, was einem
die Feste waren.
So erlebte man also den Jahreslauf mit, und dieses
Miterleben des Jahreslaufes war ja im Grunde genommen
ein Durchgeistigen desjenigen, was man um sich herum
nicht nur sah und hörte, sondern mit seinem ganzen
Menschen erlebte. Man erlebte den Jahreslauf wie den
Ablauf eines organischen Lebens, so wie man etwa im
Menschen, wenn er ein Kind ist, die Äußerungen der
kindlichen Seele in Zusammenhang bringt mit den
ungelenken kindlichen Bewegungen, mit der
unvollkommenen Sprechweise des Kindes. Wie man
bestimmte seelische Erlebnisse zusammenbringt mit dem
Zahnwechsel, andere seelische Erlebnisse mit späteren
Veränderungen des Körpers, so sah man das Walten und
Weben von Geistigem in den Veränderungen der äußeren
Naturverhältnisse. Es war ein Wachsen und Abnehmen.
Das aber hängt zusammen mit der ganzen Art und Weise,
wie sich der Mensch überhaupt als Erdenmensch
innerhalb der Welt fühlt. Und so kann man sagen: In
der Zeit, in der im Beginne unserer Zeitrechnung
angefangen wurde, die Erinnerung an das Ereignis von
Golgatha zu feiern, das dann zum Osterfest geworden
ist, in der Zeit, in der das Osterfest im Laufe des
Jahres lebendig empfunden worden ist, in der man den
Jahreslauf so miterlebte, wie ich es eben
gekennzeichnet habe, da war es im wesentlichen so, daß
die Menschen ihr eigenes Leben hingegeben fühlten an
die äußere geistig-physische Welt. Sie fühlten, daß
sie, um ihr Leben zu einem vollständigen zu machen,
bedürftig waren der Anschauung der Grablegung und
Auferstehung, des grandiosen Bildes vom Ereignis von
Golgatha.
Von solchem Erfüllen des Bewußtseins aber gehen
Inspirationen für die Menschen aus. Die Menschen sind
sich dieser Inspirationen nicht immer bewußt, aber es
ist ein Geheimnis der Menschheitsentwickelung, daß von
diesen religiösen Einstellungen gegenüber den
Welterscheinungen Inspirationen für das ganze Leben
ausgehen. Zunächst müssen wir uns ja klar sein
darüber, daß während eines gewissen Zeitalters,
während des Mittelalters, die Menschen, die das
geistige Leben orientiert haben, die Priester waren,
jene Priester, welche vor allen Dingen auch damit zu
tun hatten, die Feste zu regeln, tonangebend zu sein
im Feste-Feiern. Die Priesterschaft war diejenige
Körperschaft innerhalb der Menschheit, welche vor die
übrige Menschheit, die Laienmenschheit, die Feste
hinstellte, den Festen ihren Inhalt gab. Damit aber
fühlte die Priesterschaft diesen Inhalt der Feste ganz
besonders. Und der ganze Seelenzustand, der sich
dadurch einstellte, daß solche Feste inspirierend
wirkten, der drückte sich darin aus im übrigen
Seelenleben.
Man hätte im Mittelalter nicht dasjenige gehabt, was
man die Scholastik nennt, was man die Philosophie des
Thomas von Aquino, des Albertus Magnus und anderer
Scholastiker nennt, wenn diese Philosophie, diese
Weltanschauung und alles, was sie sozial in ihrem
Gefolge hatte, nicht inspiriert gewesen wäre gerade
von dem wichtigsten Kirchengedanken: von dem
Ostergedanken. In der Anschauung des
heruntersteigenden Christus, der im Menschen ein
zeitweiliges Leben auf Erden führt, der dann durch die
Auferstehung geht, war jener seelische Impuls gegeben,
der dazu führte, jenes eigentümliche Verhältnis
zwischen Glauben und Wissen, zwischen Erkenntnis und
Offenbarung zu setzen, das eben das scholastische ist.
Daß man aus dem Menschen heraus nur die Erkenntnis der
sinnlichen Welt bekommen kann, daß alles, was sich auf
die übersinnliche Welt bezieht, durch Offenbarung
gewonnen werden muß, das war im wesentlichen durch den
Ostergedanken, wie er sich an den Weihnachtsgedanken
anschloß, bestimmt.
Und wenn wiederum die heutige naturwissenschaftliche
Ideenwelt eigentlich ganz und gar ein Ergebnis der
Scholastik ist, wie ich oftmals hier
auseinandergesetzt habe, so muß man sagen: Ohne daß es
die naturwissenschaftliche Erkenntnis der Gegenwart
weiß, ist sie im wesentlichen ein richtiger
Siegelabdruck, möchte ich sagen, des Ostergedankens,
so wie er geherrscht hat in den älteren Zeiten des
Mittelalters, wie er dann abgelähmt worden ist in der
menschlichen Geistesentwickelung im späteren
Mittelalter und in der neueren Zeit. Schauen wir
darauf hin, wie die Naturwissenschaft in Ideen das
verwendet, was heute ja populär ist und unsere ganze
Kultur beherrscht, sehen wir, wie die
Naturwissenschaft ihre Ideen verwendet: sie wendet sie
an auf die tote Natur; sie glaubt sich nicht erheben
zu können über die tote Natur. Das ist ein Ergebnis
jener Inspiration, die angeregt war durch das
Hinschauen auf die Grablegung. Und solange man zu der
Grablegung hinzufügen konnte die Auferstehung als
etwas, zu dem man aufsah, da fügte man auch die
Offenbarung über das Übersinnliche zu der bloßen
äußeren Sinneserkenntnis hinzu. Als immer mehr und
mehr die Anschauung aufkam, die Auferstehung wie ein
unerklärliches und daher unberechtigtes Wunder
hinzustellen, da ließ man die Offenbarung, also die
übersinnliche Welt, weg. Die heutige
naturwissenschaftliche Anschauung ist sozusagen bloß
inspiriert von der Karfreitagsanschauung, nicht von
der Ostersonntagsanschauung.
Man muß diesen inneren Zusammenhang erkennen: Das
Inspirierte ist immer das, was innerhalb aller
Festesstimmungen miterlebt wird gegenüber der Natur.
Man muß den Zusammenhang erkennen zwischen diesem
Inspirierenden und dem, was in allem Menschenleben zum
Ausdrucke kommt. Wenn man erst einsieht, welch inniger
Zusammenhang besteht zwischen diesem Sich-Einleben in
den Jahreslauf und dem, was die Menschen denken,
fühlen und wollen, dann wird man auch erkennen, von
welcher Bedeutung es wäre, wenn es zum Beispiel
gelänge, die Herbstes-Michael-Feier zu einer Realität
zu machen, wenn es wirklich gelänge, aus geistigen
Untergründen heraus, aus esoterischen Untergründen
heraus die Herbstes-Michael-Feier zu etwas zu machen,
was nun in das Bewußtsein der Menschen überginge und
wiederum inspirierend wirkte. Wenn der Ostergedanke
seine Färbung bekäme dadurch, daß sich zu dem
Ostergedanken: Er ist ins Grab gelegt worden und
auferstanden - hinzufügte der andere Gedanke, der
menschliche Gedanke: Er ist auferstanden und darf in
das Grab gelegt werden, ohne daß er zugrunde geht -,
wenn dieser Michael-Gedanke lebendig werden könnte,
welche ungeheure Bedeutung würde gerade solch ein
Ereignis haben können für das gesamte Empfinden und
Fühlen und Wollen der Menschen! Wie würde sich das
einleben können in das ganze soziale Gefüge der
Menschheit!
Alles, was die Menschen erhoffen von einer Erneuerung
des sozialen Lebens, es wird nicht kommen von all den
Diskussionen und von all den Institutionen, die sich
auf Äußerlich-Sinnliches beziehen, es wird allein
kommen können, wenn ein mächtiger Inspirationsgedanke
durch die Menschheit geht, wenn ein
Inspirationsgedanke die Menschheit ergreift, durch
welchen wiederum Moralisch-Geistiges unmittelbar im
Zusammenhange gefühlt und empfunden wird mit dem
Natürlich-Sinnlichen. Die Menschen suchen heute, ich
möchte sagen, wie die unter der Erde befindlichen
Regenwürmer das Sonnenlicht, während man, um das
Sonnenlicht zu finden, eben über die Oberfläche der
Erde hervorkommen muß. Mit allen Diskussionen und
Reformgedanken von heute ist nichts zu machen in
Wirklichkeit; allein von dem mächtigen Einschlage
eines aus dem Geiste heraus geholten Gedankenimpulses
ist etwas zu erreichen. Denn man muß sich klar sein
darüber, daß gerade der Ostergedanke seine neue Nuance
bekommen würde, wenn er ergänzt würde durch den
Michael-Gedanken.
Betrachten wir diesen Michael-Gedanken einmal näher.
Wenn wir den Blick auf den Ostergedanken hinwerfen, so
haben wir zu beachten, daß Ostern in die Zeit des
aufsprießenden und sprossenden Frühlingslebens fällt.
In dieser Zeit atmet die Erde ihre Seelenkräfte aus,
damit diese Seelenkräfte im Umkreise der Erde sich
durchdringen mit dem, was astralisch um die Erde herum
ist, mit dem außerirdischen Kosmischen. Die Erde atmet
ihre Seele aus. Was bedeutet das? Das bedeutet, daß
gewisse elementare Wesenheiten, welche ebenso im
Umkreise der Erde sind wie die Luft oder wie die
Kräfte des Pflanzenwachstums, ihr eigenes Wesen mit
der ausgeatmeten Erdenseele verbinden für die
Gegenden, in denen eben Frühling ist. Es verschwimmen
und verschweben diese Wesenheiten mit der ausgeatmeten
Erdenseele. Sie entindividualisieren sich, sie
verlieren ihre Individualität, sie gehen in dem
allgemein Irdisch-Seelischen auf. Zahlreiche
Elementarwesen schaut man im Frühling gerade um die
Osterzeit, wie sie aus dem letzten Stadium ihres
individuellen Daseins, das sie während der Winterzeit
gehabt haben, wolkenartig verschwimmen und aufgehen im
allgemein Irdisch-Seelenhaften. Ich möchte sagen:
Diese Elementarwesen waren während der Winterzeit
innerhalb des Seelenhaften der Erde, wo sie sich
individualisiert hatten (siehe Zeichnung: grün im
gelb). Die sind vor dieser Osterzeit noch mit einer
gewissen Individualität behaftet, fliegen, schweben
gewissermaßen herum als individuelle Wesenheiten.
Während der Osterzeit sehen wir, wie sie in
allgemeinen Wolken zusammenlaufen und eine gemeinsame
Masse bilden innerhalb der Erdenseele (grün im gelb).
Dadurch aber verlieren bis zu einem gewissen Grade
diese Elementarwesen ihr Bewußtsein. Sie kommen in
eine Art schlafähnlichen Zustand. Gewisse Tiere führen
einen Winterschlaf; diese Elementarwesen führen einen
Sommerschlaf. Das ist am stärksten während der
Johannizeit, wo sie vollständig schlafen. Dann aber
fangen sie wiederum an, sich zu individualisieren, und
man sieht sie schon als besondere Wesen in dem
Einatmungszug der Erde klar zur Michaeli-Zeit, Ende
des September.
Aber diese Elementarwesen sind diejenigen, die der
Mensch nun braucht. Das alles liegt ja nicht in seinem
Bewußtsein, aber der Mensch braucht sie trotzdem, um
sie mit sich zu vereinigen, damit er seine Zukunft
vorbereiten kann. Und der Mensch kann diese
Elementarwesen mit sich vereinigen, wenn er zu einer
Festeszeit, die in das Ende des September fiele, mit
einer besonderen inneren seelenvollen Lebendigkeit
empfinden würde, wie die Natur gerade gegen den Herbst
zu sich verändert; wenn der Mensch empfinden könnte,
wie da das tierisch-pflanzliche Leben zurückgeht, wie
gewisse Tiere sich anschicken, ihre schützenden Orte
aufzusuchen für den Winter, wie die Pflanzenblätter
ihre Herbstesfärbungen bekommen, wie das ganze
Natürliche verwelkt. Gewiß, der Frühling ist schön,
und die Schönheit des Frühlings, das wachsende,
sprießende und sprossende Leben des Frühlings zu
empfinden, ist eine schöne Eigenschaft der
menschlichen Seele. Aber auch empfinden zu können,
wenn die Blätter sich bleichen, ihre Herbstesfärbungen
annehmen, wenn die Tiere sich verkriechen, fühlen zu
können, wie im absterbenden Sinnlichen ersteht das
glitzernde, glänzende Geistig-Seelische, empfinden zu
können, wie mit dem Gelbfärben der Blätter ein
Untergang des sprießenden, sprossenden Lebens da ist,
aber wie das Sinnliche gelb wird, damit das Geistige
in dem Gelbwerden als solches leben könne, empfinden
zu können wie in dem Abfallen der Blätter das
Aufsteigen des Geistes stattfindet, wie das Geistige
die Gegenoffenbarung des verglimmenden Sinnlichen ist:
das sollte als eine Empfindung für den Geist den
Menschen in der Herbsteszeit beseelen. Dann bereitet
er sich in der richtigen Weise gerade auf die
Weihnachtszeit vor.
Durchdrungen sollte der Mensch werden aus der
anthroposophischen Geisteswissenschaft heraus von der
Wahrheit, daß gerade das geistige Leben des Menschen
auf Erden zusammenhängt mit dem absteigenden
physischen Leben. Indem wir denken, geht ja unsere
physische Materie in dem Nerv zugrunde. Der Gedanke
ringt sich aus der zugrunde gehenden Materie auf. Das
Werden der Gedanken in sich selber, das Aufglänzen der
Ideen in der Menschenseele und im ganzen menschlichen
Organismus Sich-verwandt-Fühlen mit den sich
gelbfärbenden Blättern, mit dem welkenden Laub der
Pflanzen, mit dem Dürrwerden der Pflanzen, dieses
Sich-verwandt-Fühlen des menschlichen Geistseins mit
dem Naturgeistsein: das kann dem Menschen jenen Impuls
geben, der seinen Willen verstärkt, jenen Impuls, der
den Menschen hinweist auf die Durchdringung des
Willens mit Geistigkeit.
Dadurch aber, daß der Mensch seinen Willen mit
Geistigkeit durchdringt, wird er ein Genosse der
Michael -Wirksamkeit auf Erden.
Und wenn der Mensch in dieser Weise gegen den Herbst
zu mitlebt mit der Natur und dieses Mitleben mit der
Natur in einem entsprechenden Festesinhalt zum
Ausdrucke bringt, dann kann er jene Ergänzung der
Osterstimmung wirklich empfinden. Dadurch aber wird
ihm noch etwas anderes klar. Sehen Sie, was der Mensch
heute denkt, fühlt und will, ist ja inspiriert von der
einseitigen Osterstimmung, die noch dazu eine
abgelähmte ist. Diese Osterstimmung ist im
wesentlichen ein Ergebnis des sprossenden, sprießenden
Lebens, das alles wie in eine pantheistische Einheit
aufgehen läßt. Der Mensch ist hingegeben an die
Einheit der Natur und an die Einheit der Welt
überhaupt. Das ist ja auch das Gefüge unseres
Geisteslebens heute. Man will alles auf eine Einheit,
auf ein Monon zurückführen. Entweder ist einer
Anhänger des Allgeistes oder der Allnatur: danach ist
er entweder ein spiritualistischer Monist oder ein
materialistischer Monist. Es wird alles in einem
unbestimmten All-Einen gefaßt. Das ist im wesentlichen
Frühlingsstimmung.
Schaut man hinein in die Herbstesstimmung mit dem
aufsteigenden freiwerdenden Geistigen (gelb), mit dem,
ich möchte sagen, abtropfenden, welkwerdenden
Sinnlichen (rot), dann hat man den Ausblick auf das
Geistige als solches, auf das Sinnliche als solches.
Die frühlingsprießende Pflanze hat in ihrem Wachstum,
in ihrem Sprossen und Wachsen das Geistige darinnen.
Das Geistige ist mit dem Sinnlichen durchmischt, man
hat im wesentlichen eine Einheit. Die verwelkende
Pflanze läßt das Blatt fallen und der Geist steigt
auf: man hat den Geist, den unsichtbaren,
übersinnlichen Geist, und herausfallend das
Materielle. Es ist so, wie wenn man in einem Gefäß
zuerst eine einheitliche Flüssigkeit hätte, in der
irgend etwas aufgelöst ist, und man dann durch
irgendeinen Vorgang es bewirken würde, daß sich aus
dieser Flüssigkeit etwas absetzt, was als Trübung
herunterfällt. Da hat man die zwei, die miteinander
verbunden waren, die ein einziges bildeten, nun
getrennt.
Der Frühling ist geeignet, alles ineinander zu
verweben, alles in eine undifferenzierte, unbestimmte
Einheit zu vermischen. Die Herbstesanschauung, wenn
man nur richtig auf sie hinschaut, wenn man sie in der
richtigen Weise kontrastiert mit der
Frühlingsanschauung, sie macht einen aufmerksam
darauf, wie Geist auf der einen Seite wirkt,
Physisch-Materielles auf der andern Seite. Und man
darf natürlich dann nicht einseitig bei dem einen oder
bei dem andern stehenbleiben. Der Ostergedanke
verliert ja nicht an Wert, wenn man den
Michael-Gedanken hinzufügt. Man hat auf der einen
Seite den Ostergedanken, wo alles, ich möchte sagen,
in einer Art pantheistischer Vermischung auftritt, in
einer Einheit. Man hat dann das Differenzierte, aber
die Differenzierung geschieht nicht in irgendeiner
unregelmäßigen, chaotischen Weise. Wir haben durchaus
eine Regelmäßigkeit. Denken Sie sich den zyklischen
Verlauf: Ineinanderfügung, Ineinandermischung,
Vereinheitlichung, einen Zwischenzustand, wo die
Differenzierung geschieht, die vollständige
Differenzierung; dann wiederum das Aufgehen des
Differenzierten im Einheitlichen und so fort. Da sehen
Sie immer außer diesen zwei Zuständen noch einen
dritten: da sehen Sie den Rhythmus zwischen dem
Differenzierten und dem Undifferenzierten,
gewissermaßen zwischen dem Einatmen des
Herausdifferenzierten und dem Wiederausatmen. Einen
Rhythmus sehen Sie, einen Zwischenzustand, ein
Physisch-Materielles, ein Geistiges; ein
Ineinanderwirken von Physisch-Materiellem und
Geistigem: ein Seelisches. Sie lernen sehen im
Naturverlaufe die Natur durchsetzt von der Urdreiheit:
von Materiellem, von Geistigem, von Seelischem.
Das aber ist das Wichtige, daß man nicht stehenbleibt
bei der allgemeinmenschlichen Träumerei, man müsse
alles auf eine Einheit zurückführen. Dadurch führt man
alles, ob nun die Einheit eine spirituelle, ob sie
eine materielle ist, auf das Unbestimmte der
Weltennacht zurück. In der Nacht sind alle Kühe grau,
im spirituellen Monismus sind alle Ideen grau, im
materiellen Monismus sind sie ebenso grau. Das sind
nur Empfindungsunterschiede. Darauf kommt es gar nicht
an für eine höhere Anschauung. Worauf es ankommt, ist,
daß wir als Menschen mit dem Weltenlauf uns so
verbinden können, daß wir das lebendige Übergehen von
der Einheit in die Dreiheit, das Zurückgehen von der
Dreiheit in die Einheit zu verfolgen in der Lage sind.
Dann, wenn wir dadurch, daß wir den Ostergedanken in
dieser Weise ergänzen durch den Michaeli-Gedanken, uns
in die Lage versetzen, die Urdreiheit in allem Sein in
der richtigen Weise zu empfinden, dann werden wir sie
in unsere ganze Seelenverfassung aufnehmen. Dann
werden wir in der Lage sein, einzusehen, daß in der
Tat alles Leben auf der Betätigung und dem
Ineinanderwirken von Urdreiheiten beruht. Und dann
werden wir, wenn wir das Michael-Fest so inspirierend
haben, für eine solche Anschauung, wie das einseitige
Osterfest inspirierend war für die Anschauungen, die
nun einmal heraufgekommen sind, dann werden wir eine
Inspiration, einen Natur-Geistimpuls haben, um in
alles zu beobachtende und zu gestaltende Leben die
Dreigliederung, den Dreigliederungsimpuls einzuführen.
Und von der Einführung dieses Impulses hängt es doch
zuletzt einzig und allein ab, ob die
Niedergangskräfte, die in der menschlichen
Entwickelung sind, wiederum in Aufgangskräfte
verwandelt werden können.
Man möchte sagen, als von dem Dreigliederungsimpuls
im sozialen Leben gesprochen worden ist, da war das
gewissermaßen eine Prüfung, ob der Michael-Gedanke
schon so stark ist, daß gefühlt werden kann, wie ein
solcher Impuls unmittelbar aus den zeitgestaltenden
Kräften herausquillt. Es war eine Prüfung der
Menschenseele, ob der Michael-Gedanke in einer Anzahl
von Menschen stark genug ist. Nun, die Prüfung hat ein
negatives Resultat ergeben. Der Michael-Gedanke ist
noch nicht stark genug in auch nur einer kleinen
Anzahl von Menschen, um wirklich in seiner ganzen
zeitgestaltenden Kraft und Kräftigkeit empfunden zu
werden. Und es wird ja kaum möglich sein, die
Menschenseelen für neue Aufgangskräfte so mit den
urgestaltenden Weltenkräften zu verbinden, wie es
notwendig ist, wenn nicht ein solch Inspirierendes wie
eine Michael-Festlichkeit durchdringen kann, wenn also
nicht aus den Tiefen des esoterischen Lebens heraus
ein neugestaltender Impuls kommen kann.
Wenn sich statt der passiven Mitglieder der
Anthroposophischen Gesellschaft nur wenige aktive
Mitglieder fänden, so würden über einen solchen
Gedanken Erwägungen angestellt werden können. Das
Wesentliche der Anthroposophischen Gesellschaft
besteht ja darin, daß allerdings Anregungen innerhalb
der Anthroposophischen Gesellschaft ausgelebt werden,
daß aber die Mitglieder eigentlich hauptsächlich den
Wert darauf legen, teilzunehmen an dem, was sich
abspielt; daß sie wohl ihre betrachtenden Seelenkräfte
hinwenden zu dem, was sich abspielt, daß aber die
Aktivität der eigenen Seele nicht verbunden wird mit
demjenigen, was als ein Impuls durch die Zeit geht.
Daher kann natürlich bei dem gegenwärtigen Bestande
der anthroposophischen Bewegung nicht davon gesprochen
werden, daß so etwas wie dieses, was jetzt
gewissermaßen wie ein esoterischer Impuls
ausgesprochen wird, in seiner Aktivität erwogen werden
kann. Aber verstehen muß man doch, wie eigentlich der
Gang der Menschheitsentwickelung geht, wie nicht aus
dem, was man in oberflächlichen Worten äußerlich
ausspricht, die großen tragenden Kräfte der
Weltentwickelung der Menschheit kommen, sondern wie
sie, ich möchte sagen, aus ganz andern Ecken heraus
kommen.
Alte Zeiten haben das immer gewußt aus
ursprünglichem, elementarischem, menschlichem
Hellsehen heraus. Alte Zeiten haben es nicht so
gemacht, daß die jungen Leute zum Beispiel lernen: So
und so viele chemische Elemente, dann wird eins
entdeckt zu den fünfundsiebzig, dann sind es
sechsundsiebzig, dann wird wieder eins entdeckt, dann
sind es siebenundsiebzig. Man kann nicht absehen, wie
viele noch entdeckt werden können. Zufällig fügt sich
eins zu fünfundsiebzig, zu sechsundsiebzig und so
weiter. In dem, was da als Zahl angeführt wird, ist
keine innere Wesenhaftigkeit. Und so ist es überall.
Wen interessiert heute, was, sagen wir in der
Pflanzensystematik, irgendwie eine Art von Dreiheit
zur Offenbarung bringen würde! Man entdeckt Ordnung
neben Ordnung oder Art neben Art. Man zählt ab so, wie
man zufällig hingeworfene Bohnen oder Steinchen
abzählt. Aber das Wirken der Zahl in der Welt ist ein
solches, das auf Wesenhaftigkeit beruht, und diese
Wesenhaftigkeit muß man durchschauen.
Man denke zurück, wie kurz die hinter uns liegende
Zeit ist, wo dasjenige, was Stoffeserkenntnis war,
zurückgeführt wurde auf die Dreiheit: auf das Salzige,
das Merkurialische, das Phosphorartige, wie da eine
Dreiheit von Urkräftigem geschaut wurde, wie alles,
was sich als einzelnes fand, eben in irgendeine der
Urkräfte der Drei hineingefügt werden mußte. Und
anders noch ist es, wenn wir zurückblicken in noch
ältere Zeiten, in denen es übrigens auch durch die
Lage der Kultur den Menschen leichter war, auf so
etwas zu kommen, denn die orientalischen Kulturen
lagen mehr der heißen Zone zugeneigt, wo das dem
älteren elementaren Hellsehen leichter möglich war.
Heute ist es der gemäßigten Zone allerdings möglich,
in freier, exakter Hellsichtigkeit zu diesen Dingen zu
kommen; aber man will ja zurück in alte Kulturen!
Damals unterschied man nicht Frühling, Sommer, Herbst
und Winter. Frühling, Sommer, Herbst und Winter zu
unterscheiden, verführt, weil man darinnen die Vier
hat, zu einem bloßen Aneinanderreihen. So etwas wie
den Jahreslauf beherrscht von der Vier zu denken, wäre
zum Beispiel der altindischen Kultur ganz unmöglich
gewesen, weil da nichts von den Urgestalten alles
Wirkens darinnen liegt. Als ich mein Buch «Theosophie»
schrieb, da konnte ich nicht einfach aneinanderreihen:
physischer Leib, ätherischer Leib, astralischer Leib
und Ich, wie man es zusammenfassen kann, wenn die
Sache schon da ist, wenn man die Sache innerlich
durchschaut. Da mußte ich nach der Dreizahl anordnen:
physischer Leib, Ätherleib, Empfindungsleib; erste
Dreiheit. Dann die damit verwobene Dreiheit:
Empfindungsseele, Verstandesseele, Bewußtseinsseele;
dann die damit verwobene Dreiheit: Geistselbst,
Lebensgeist, Geistesmensch, drei mal drei, ineinander
verwoben (siehe Schema), dadurch wird es zu sieben.
Aber die Sieben ist eben drei mal drei ineinander
verwoben. Und nur, wenn man auf das gegenwärtige
Stadium der Menschheitsentwickelung blickt, kommt die
Vier heraus, die eigentlich im Grunde genommen eine
sekundäre Zahl ist.
Will man auf das innerlich Wirksame, auf das sich
Gestaltende sehen, muß man auf die Gestaltung im Sinne
der Dreiheit schauen. Daher hat die alte indische
Anschauung gehabt: heiße Jahreszeit, ungefähr würde
das umfassen unsere Monate April, Mai, Juni, Juli;
feuchte Jahreszeit, die würde ungefähr umfassen unsere
Monate August, September, Oktober, November; und die
kalte Jahreszeit würde umfassen unsere Monate
Dezember, Januar, Februar, März, wobei die Grenzen gar
nicht so festzustehen brauchen nach Monaten, sondern
nur approximativ sind. Das kann verschoben gedacht
werden. Aber der Jahreslauf wurde gedacht in der
Dreiheit. Und so würde überhaupt die menschliche
Seelenverfassung sich durchdringen mit der Anlage,
diese Urdreiheit in allem Webenden und Wirkenden zu
beobachten, dadurch aber auch allem menschlichen
Schaffen, allem menschlichen Gestalten diese
Urdreiheit einzuverweben. Man kann schon sagen,
reinliche Ideen zu haben auch von dem freien
Geistesleben, von dem Rechtsleben, von dem
sozial-wirtschaftlichen Leben ist nur möglich, wenn
man diesen Dreischlag des Weltenwirkens, das auch
durch das Menschenwirken gehen muß, in der Tiefe
durchschaut.
Heute gilt alles, was auf solche Dinge sich beruft,
als eine Art von Aberglaube, währenddem es als hohe
Weisheit gilt, einfach zu zählen: eins und wieder
eins, zwei, drei und so weiter. Aber so verfährt ja
die Natur nicht. Wenn man aber seine Anschauung
lediglich darauf beschränkt, auf dasjenige
hinzuschauen, in dem sich alles verwebt, zum Beispiel
auf das Frühlingshafte allein, auf das man natürlich
hinschauen muß, um zu sehen, wie sich alles verwebt,
so kann man eben nicht den Dreischlag wiedergeben.
Wenn man aber den ganzen Jahreslauf verfolgt, wenn man
sieht, wie sich die Drei gliedert, wie das Geistige
und das physisch-materielle Leben als Zweiheit
vorhanden ist und das rhythmische Ineinanderweben von
beiden als das Dritte, dann nimmt man wahr dieses Drei
in Eins, Eins in Drei, und lernt erkennen, wie der
Mensch sich selber hineinstellen kann in dieses
Weltenwirken: drei zu eins, eins zu drei.
Das würde menschliche Seelenverfassung werden,
weltendurchdringende, mit Welten sich verbündende
menschliche Seelenverfassung, wenn der Michael-Gedanke
als Festesgedanke so erwachen könnte, daß wirklich dem
Osterfest an die Seite gesetzt würde in der zweiten
Septemberhälfte ein Michael-Fest, wenn dem
Auferstehungsgedanken des Gottes nach dem Tode
hinzugefügt werden könnte der durch die Michael-Kraft
bewirkte Auferstehungsgedanke des Menschen vor dem
Tode. So daß der Mensch durch die Auferstehung Christi
die Kraft finden würde, in Christus zu sterben, das
heißt, den auferstandenen Christus in seine Seele
aufzunehmen während des Erdenlebens, damit er in ihm
sterben könne, das heißt, nicht tot, sondern lebendig
sterben kann.
Solches inneres Bewußtsein würde hervorgehen aus dem
Inspirierenden, das aus einem Michael-Dienst kommen
würde. Man kann sehr wohl einsehen, wie unserer
materialistischen Zeit, die aber identisch ist mit
einer ganz und gar philiströs gewordenen Zeit, so
etwas ferneliegt.
Gewiß, man kann auch nichts davon erwarten, wenn es
ein Totes, Abstraktes bleibt. Aber wenn mit demselben
Enthusiasmus, mit dem einmal in der Welt Feste
eingeführt worden sind, als man die Kraft hatte, Feste
zu gestalten, wiederum so etwas geschieht, dann wird
es inspirierend wirken. Dann wird es aber auch
inspirierend wirken für unser ganzes geistiges und für
unser ganzes soziales Leben. Dann wird dasjenige im
Leben stehen, was wir brauchen: nicht abstrakter Geist
auf der einen Seite, geistlose Natur auf der andern
Seite, sondern durchgeistigte Natur, natürlich
gestaltender Geist, die eines sind, und die auch
wiederum Religion, Wissenschaft und Kunst in eines
verweben werden, weil sie verstehen werden, die
Dreiheit im Sinne des Michael-Gedankens in Religion,
Wissenschaft und Kunst zu fassen, damit sie in der
richtigen Weise vereinigt werden können im
Ostergedanken, im anthroposophischen Gestalten, das
religiös, künstlerisch, erkenntnismäßig wirken kann,
das auch wiederum religiös, erkenntnismäßig
differenzieren kann. So daß eigentlich der
anthroposophische Impuls darin bestehen würde, in der
Osterzeit zu empfinden Einheit von Wissenschaft,
Religion und Kunst; in der Michaelzeit zu empfinden,
wie die Drei - die eine Mutter haben, die Ostermutter
- wie die Drei Geschwister werden und nebeneinander
stehen, aber sich gegenseitig ergänzen. Und auf alles
menschliche Leben könnte der Michael-Gedanke, der
festlich lebendig werden sollte im Jahreslauf,
inspirierend wirken.
Von solchen Dingen, die durchaus dem real Esoterischen
angehören, sollte man sich durchdringen, wenigstens
zunächst erkenntnismäßig. Wenn dann einmal auch die Zeit
kommen könnte, wo es aktiv wirkende Persönlichkeiten
gibt, so könnte so etwas tatsächlich ein Impuls werden,
der doch so, wie die Menschheit ist, einzig und allein
wiederum Aufgangskräfte an die Stelle der
Niedergangskräfte setzen könnte. |