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Institut pour une triarticulation sociale
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La tri-articulation sociale, un contre-projet au nationalisme

par Sylvain Coiplet




8 Une biographie

8 Eine Biographie

 


 


Original




Traducteur: FG Editeur: SITE

 Jusqu’à présent, les remarques sur le nationalisme pourraient se tenir pour elles-mêmes. Il s’agissait avant tout d’amener les déclarations de Steiner dans une systématique. Mais j’ai également poursuivi une autre question. Je voulais savoir quand Steiner exprime ces idées pour la première fois. Beaucoup de passages de ses premiers travaux sont donc mentionnés. Par cela est déjà devenu clair que Steiner n’a pas attendu la guerre mondiale pour chercher des alternatives au nationalisme. Mais avant, cela reste le plus souvent à des indications. Elles deviennent souvent compréhensibles en premier par son oeuvre ultérieure. On peut se demander pourquoi Steiner a besoin d’aussi longtemps pour amener ses idées sur le point. Cela repose-t-il seulement dans son propre développement ou aussi dans des circonstances extérieures ? Voici quelques indications biographiques qui peuvent aider.

8.1 L’Autriche-Hongrie et le problème des nationalités

Steiner est né en 1861 à Kraljevec. Dans l’esquisse de vie chronologique de l’éditeur à la fin de son oeuvre est toujours écrit en 1994 «à l’époque l’Autriche­Hongrie, aujourd’hui la Yougoslavie ». Cet «aujourd’hui» est déjà de nouveau dépassé entre temps. Cette circonstance dit une chose sur la jeunesse de Steiner. Il a vécu dans un état qui ne s’en est pas sorti avec ses nombreuses cultures. De cette expérience, il se revendique plus tard. A cela devrait se montrer la nécessité d’une tri-articulation sociale. Mais à ce moment là, cela reste à l’ « observer des circonstances/rapports extraordinairement compliquées » 1.

Le choix propre va clairement à la culture allemande. Julius Schröer, l’un de ses professeurs, le rend attentif au Goethe littéraire à partir de 1879. Steiner a ensuite déménagé à Weimar en 1890 pour publier le Goethe scientifique. Entretemps, il est convaincu que l’être humain est physiologiquement tri-articulé. Le cerveau n’est absolument pas le centre de l’humain. C’est seulement le centre de l’organisation de la tête et de la pensée. Le sentiment et la volonté ne s’en laissent pas expliquer. Le sentiment a son origine dans l’organisation respiratoire et circulatoire. La volonté apparaît de l’organisation des membres. L’humain se compose de ces trois organisations indépendantes 2. Quand Steiner parle plus tard d’« organisme social >>, alors il le fait de la même conviction. La vie sociale ne se laisse pas former d’une seule organisation centrale. Au lieu de cela, il devra être tri-articulé. Donc, organisme signifie ici le contraire du centralisme. Mais sur cette idée politique, il est en premier venu par le détour de l’anatomie 3.

Steiner a encore besoin de plus de trente ans pour élaborer son idée d’une tri-articulation humaine 4. Mais pour arriver aussi sur l’idée d’une tri-articulation sociale, il doit en premier s’intéresser une fois pour des questions sociales.

Déjà avant son déménagement, Steiner se prononce pour une collaboration culturelle de tous les Allemands. Enfant, il a encore vécu l’hostilité politique envers le Reich allemand. Mais elle n’a pas la permission de jouer un rôle ici. A cela se montre déjà comment Steiner ne veut pas jeter toutes les questions sociales dans un même pôt. En cela, il est d’accord avec Schröer, se réfère même à lui. Il partage aussi avec Schröer la même conception de la Volksseele/âme de peuple. Elle ne lui est pas une idée abstraite, mais un véritable être spirituel. Elle oeuvre sur les humains qui lui appartiennent 5. L’âme de peuple reste une idée abstraite, aussi longtemps que sera seulement regardé sur les caractéristiques communes de ces humains. Elle sera extraite, abstraite de leurs similitudes. Si l’âme de peuple tient pour soi-même, ainsi tombe la fixation sur ces similitudes. Elle peut oeuvrer autrement sous différentes circonstances. Particulièrement intéressant sera l’interaction/l’oeuvrer-ensemble avec d’autres âmes de peuple. Schröer n’a pas étudié divers dialectes allemands pour rien. Il voulait savoir ce que sera de la langue allemande dans les régions slaves, magyares et italiennes s. Cette occupation avec les différentes âmes de peuple d’Autriche a des conséquences importantes. Maintenant, Steiner commence à s’intéresser vraiment pour les « conditions/situations publiques >> 7.

1. [218]Steiner (28), p.67 (1923-1925).

2.  [219]Steiner (28), p.74-75 (1923-1925).

3.  [220]Steiner (192), p.299-323 (20 07 1919).

4.  [221]Steiner (28), p.74 (1923-1925).

5.  [222]Steiner (28), p.70 (1923-1925).

6.  [223]Steiner (28), p.68 (1923-1925).

7.  [224]Steiner (28), p.70 (1923-1925).


Steiner s’engage alors aussi politiquement. Les premières victimes de ses
critiques sont les libéraux constitutionnels allemands en 1888. Avec la liberté de l’individu, ils peuvent commencer encore moins que les cléricaux. Ils mettent en tutelle l’ensemble du système de l’école et de l’enseignement supérieur par des quantités énormes de paragraphes 8. Son attitude envers les nationaux-allemand est par contre ambivalente. Ils ne doivent pas, comme les Slaves et les n’auraient pas la permission comme les slaves et les paysans allemands, de faire appel à leur ascendance et pactiser avec les cléricaux. Ils trahissent sinon leur propre idée nationale. Ils abandonnent leur revendication sur l’éducation et la liberté religieuse 9.

Ici apparaît le même problème que dans la Première Guerre mondiale. Ses Allemands, Steiner les mesure toujours de nouveau à Goethe. Ici, il ne fait aucun compromis. Mais il ne veut pas les rendre petits, mais les encourager. Cela sonne souvent ainsi, comme si les Allemands existants réellement seraient déjà si loin. Ils devraient seulement devenir conscients sur ce qu’ils sont en fait 10. Une nourriture/pension 11 toute trouvée pour des Allemands satisfaits d’eux-mêmes. Ils ont seulement besoin de ne pas voir/lire quelques critiques brutales, et déjà Steiner devient un avocat inconditionnel de l’Allemagne 12.

A Weimar Steiner rencontre un type d’internationalité très différent qu’en Autriche. Ici, des gens du monde entier échangent. Ils s’intéressent à Goethe et à son environnement. Là, il rencontre aussi Hermann Grimm. Celui-ci croit que l’Amérique devient de plus en plus allemande par ses immigrants allemands. Steiner est protégé de cette illusion par ses expériences en Autriche. Les Allemands se dissolvent toujours plus dans les autres cultures. Hermann Grimm est lui-même le meilleur exemple. Il doit son style à un écrivain américain 13.

8.   [225]Steiner (31), p.121-127 (1888).

9.   [226]Steiner (31), p.116-120 (1888).[226] Steiner (31), p.116-120 (1888).

10. [227]Steiner (64), p.13-46 (29 10 1914) + 47-83 (05 11 1914) et Steiner (65), p.186-231 (16 12 1915).

11. (NDT : ici « ein Fressen » c’est plut6t pour des animaux)

12. [228] Pour cela, Haverbek (1989) est un exemple de la pire espbce de la premibre à la dernibre page.

13. (NDT : l’impétuosité culturelle de H. Grimm

8.2 L’antisémitisme et le nationalisme comme humiliation de l’esprit

Lors de son déménagement à Berlin en 1897, il reprend un journal où il s’oppose à l’antisémitisme 14. A l’exemple de Paulsen, se montre comment on pourra devenir tiède contre l’antisémitisme par l’historicisme. L’historisme ne peut se représenter que les Juifs sont à surmonter leur passé national 15. Pour Dreyfus, il ne s’engage pas par sympathie personnelle. En tant que chauviniste borné, il lui est plutôt répugnant. Mais ce trait de caractère, témoigne tout de suite de son innocence. Les constitutions d’état d’aujourd’hui sont malheureusement ainsi que les juges ne peuvent pas être des psychologues 16. A cette observation se montre déjà comment Steiner va au-delà de la doctrine habituelle de la division des pouvoirs. Pour lui, l’installation à vie des juges n’est pas le chemin correct de leur indépendance politique.

Mais Theodor Mommsen aussi se prend la critique de Steiner, bien qu’il ne soit pas antisémite. Mommsen a appelé les Allemands d’Autriche à l’union. Mais il ne sait pas donner de contenu à cette union. La défense de la nationalité allemande échouera aussi longtemps qu’elle est un but en soi. Les Allemands devraient s’entendre sur une constitution qui, entre autres choses, permet la coexistence/vie commune de plusieurs nationalités. En premier alors ils peuvent de nouveau recevoir une signification politique 17.

Le magazine perd la plupart des ses abonnés. Steiner mentionne plus tard la justification d’un professeur d’université pour se désabonner.

<< Par la présente, je décommande une fois pour toutes le << Magazine pour la littérature >>, car je n’aimerai pas tolérer dans ma bibliothèque un organe qui s’engage pour Emile Zola, le traître à sa patrie à la solde des juifs >> 18. >>

14. [229] Voir aussi note 65.

15. [230]Steiner (31), p.393-414 (1901).

16. [231]Steiner (31), p.276-281 (1898).

17. [232]Steiner (31), p.214-217 (1897).

18. [233]Steiner (185), p.137 (27 10 1918).

8.3 L’Internationale des travailleurs et des théosophes

A Berlin, deux cercles s’approchent de Steiner : les ouvriers en 1899 et les théosophes en 1902. Un contraste plus fort peut à peine se trouver. Ils ne se rencontrent que dans leur esprit international. C’est précisément là où Steiner est concerné.

Il organise des conférences sur l’histoire universelle à l’école de formation des travailleurs de Berlin. Mais il ne la dérive pas de l’histoire de l’économie. Ce qu’il offre, c’est une histoire du progrès et des revers de la liberté 19. Mais il n’arrive pas plus loin que jusqu’au moyen âge. Aux leaders marxistes, sa liberté est une épine dans l’œil. Malgré le consentement des travailleurs, il doit s’en aller en 1904 20. Peu de temps après, il rend son point de vue clair. Le Moyen Âge contient de nombreuses approches de la fraternité économique. Elles ont été écrasées par le centralisme de l’état et de l’église. Ce qui a mené à cette doctrine centraliste de la loi est la non-liberté spirituelle 21. Sans liberté spirituelle, le mouvement ouvrier manquera aussi à sa fraternité économique. Il ne surmontera pas le nationalisme, mais le conduira plus loin.

Les théosophes, par contre, il tente de les intéresser aux questions sociales. Il n’a pas à partir, mais ne trouve absolument aucun écho. Ses essais sur la division économique du travail, il doit les interrompre en 1905 22. Ils ont été de purs gaspillages de papier. Aussi son avertissement sur la surproduc­tion mondiale part dans le vide en 1914. Steiner doit donc s’adapter à la demande théosophique. Mais pour les théosophes, vaut la devise : d’autant plus âgé, d’autant plus haute la sagesse. De Steiner ils attendent donc qu’il leur interprète les Saintes Écritures. Avec cela, la question du nationalisme rentre à l’arrière plan. Mais ce n’est pas tout à fait le cas. Steiner met l’accent sur la différence entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Cela deviendra particulièrement clair en 1908 lors de sa discussion de l’Évangile de Jean. Ici, le Christ représente l’individu contre les anciennes lignées de sang testamentaires/de l’Ancien Testament. Seul cet individu peut trouver l’esprit qui le relie à toute l’humanité23. Ici, il reprend l’idée, qui déjà en 1894 s’était tenue au centre de sa philosophie de la liberté. Au Christ il vient par une synthèse des cultures jusqu’à présent 24. Mais ce qui sera réuni n’est pas leur caractère commun. Au lieu de cela, leurs différences se trouvent rassemblées 25. Steiner a aussi déjà exprimé cet idéal en 1892. L’inclinaison des théosophes pour les cultures anciennes et étrangères offre ici un point de rattachement.

 19. [234]Steiner (51), p.73-195 (1904).

20. [235]Steiner (28), p.279-283 (1923-1925).

21. [236]Steiner (54), p.179-199 (23 11 1905).

22. [237]Steiner (34), p.7-44 (1905-1906).

 




Steiner montre ainsi des moyens pour sortir du nationalisme. Mais les dirigeants
des travailleurs rejettent la liberté individuelle. Les théosophes ne s’intéressent pas à la fraternité économique. A l’idée d’une tri-articulation sociale manque un public diversifié intéressé. Steiner n’en vient donc pas à présenter ses idées sociales dans leur contexte.

En 1910, Steiner a de nouveau tenté d’élargir l’intérêt social des théosophes. Cette fois, cependant, il ne parle pas d’économie. Comme thème, il se prend les âmes de peuple 26. Les théosophes devraient pouvoir se convaincre de la nécessité d’une tri-articulation sociale 27. Cette nouvelle tentative échoue aussi. Ses explications sur les âmes de peuple seront à peine saisies. Dans ce travail, elles sont aussi restées ignorées. Mais cela a une autre raison. L’idée de l’âme de peuple a besoin de la compensation de l’idée de la réincarnation 28. Steiner a pu compter sur cette pensée chez les théosophes. Mais il m’était important de m’en sortir sans la réincarnation. Je devais donc renoncer aux âmes de peuple. Mais elles sont décisives pour comment Steiner arrive à ses réponses sur le nationalisme. Il doit en effet son intérêt pour les questions sociales à son étude des âmes de peuple.


Se demande seulement comment on passe des âmes de peuple à la tri-articulation sociale. Chez Steiner, cela signifie en 1910 :

<< Il est d’une importance particulière [ ... ] que, tout de suite dans notre temps, nous parlions aussi de la manière la moins prévenue sur ce que nous appelons la mission des âmes de peuple particulières de l’humanité [ ... ], car les prochaines destinées de l’humanité sont dans un degré beaucoup plus élevé que c’était le cas jusqu’à présent, de conduire ensemble les humains à une mission commune d’humanité (mises en avant et omissions de Steiner) 29. >>

 

23.  [240]Steiner (185), p.198-231 (03 11 1918) comme critique au déisme.

24. [241]Steiner (121) (06 1910).

25. [242] Steiner, cité dans : Wiesberger (1969b), p.9-10 (25 04 1919).

26. [243]Steiner (121), p.86-87 (11 06 1910)

29. [244]Steiner (121), p.9 (08 02 1918) comme autocitation de Steiner aus p.13 (07 06 1910).

Avec << amenant ensemble >>, peu de théosophes ont probablement pensé à la tendance à l’économie mondiale. À << moins prévenu >> appartient, que Steiner peut reconnaître l’Est/l’Orient. Là oeuvrent encore des restes d’anciennes cultures élevées 30. Cela correspond absolument au goût théosophique. Mais Steiner dirige aussi le coup d’oeil sur les âmes européennes de peuple. Il mentionne, par exemple, la mission mondiale de l’anglais/des anglais 31. Cela a probablement été trop moderne pour les théosophes.

En janvier 1918, Steiner a eu une conversation avec Max von Baden. Celui-ci se montre intéressé par une psychologie des peuples. Là-dessus Steiner laisse imprimer ses conférences de 1910 et lui envoie un exemplaire. Il a ensuite reproché à Max von Baden de ne pas avoir conclu à la nécessité d’une tri-articulation sociale 32. Mais seul je ne serai probablement aussi jamais arrivé à cela. Mais ici Steiner explique enfin, comment il l’avait pensé.

En Occident, on a jadis encore peu tenu aux cultures orientales. On s’est tenu à la culture propre. L’Orient a été méprisé pour son retard technique. Mais les Occidentaux l’ont jusqu’à présent amené à peine à plus qu’une économie. Ils veulent seulement admettre des relations économiques avec l’Est. Ils sont donc méprisés dans l’Est à cause de cela. Ceci est également vrai là où leur technologie est adoptée. Ce qui s’en suit est clair. Si n’est pas avancé à la tri-articulation sociale, le mépris se tourne en guerre. Entre les deux fronts se situe le plus souvent l’Europe centrale (voir point 5).

Mais avec sa psychologie de peuple, Steiner ne veut pas seulement indiquer sur les problèmes de la mondialisation future. Il accentue toujours de nouveau que c’est dangereux de parler d’âmes de peuple sans prendre avec cela l’idée de la réincarnation. Chaque humain passe par plusieurs âmes de peuple. Soit simultanément, par une confrontation consciente avec d’autres cultures, ou au moins de manière séquentielle à travers ses incarnations. Ici repose la base pour chaque individualisme. L’humain dépasse d’un seul peuple, tout comme il dépasse d’une vie. Chaque humain qui y entre devient une minorité culturelle.

Cela, la vie de l’esprit peut seulement alors prendre en compte quand elle mise sans compromis sur la liberté individuelle. Par cela, cette liberté appartient aux principales préoccupations de la tri-articulation sociale.

 30. [245]Steiner (121), p.175-177 (16 06 1910).

8.4 Le temps de la tri-articulation et après cela

En mai 1917, au milieu de la Première Guerre mondiale, Steiner est demandé par un diplomate allemand pour obtenir des conseils. Pour la première fois, il peut exposer ses idées sociales, pas seulement à des individus, mais dans le contexte. En Juillet 1917, il a rédigé un mémorandum pour les gouvernements allemand et autrichien. L’idée d’une tri-articulation sociale y est clairement à reconnaitre. Le mémorandum sera soit non compris du tout, soit oublié au moment crucial par les gouvernements 33.

Entre temps, Steiner a été exclu de la Société Théosophique. Pour les théosophes qui ont continué de s’intéresser à lui sera fondée une société anthroposophique. Les théosophes deviennent des anthroposophes 34. Ce qui reste est le manque d’intérêt pour les questions sociales. Avec sa tri-articulation sociale Steiner butte ici le plus souvent sur de sourdes oreilles 35.

Le mouvement des conseils de 1919 donne à la tri-articulation sociale une nouvelle chance. Mais ni la mise en réseau des conseils économiques, ni un complément par un Conseil culturel international réussissent. L’initiative pour la fondation d’une école libre a une meilleure chance. Lors du vote en Haute-Silésie, il s’agit en fait, en 1921, de placer seulement un signe. Des chances de succès correctes, il n’y a plus. De ce que l’idée de tri-articulation sociale ne pouvait plus se propager, ainsi devrait-elle au moins être approfondie. Par conséquent, Steiner va, en 1922, au désir d’étudiants pour un cours d’économie. Mais au lieu de l’économie nationale, il traite de l’économie mondiale. Il essaie avec cela de compléter sa philosophie de la liberté par une philosophie de la fraternité.

 31. [246]Steiner (121), p.177-179 (16 06 1910).

32. [247]Wiesberger (1969a), p.7-9.

33. [248]Wiesberger (1966), p.7-9+13

34. [249]Steiner (28), p.304-308.

35. [250]Wiesberger (1969b), p.46.

Die bisherigen Ausführungen über den Nationalismus könnten für sich stehen. Es ging vor allem darum, die Aussagen von Steiner in eine Systematik zu bringen. Ich bin aber auch einer anderen Frage nachgegangen. Ich wollte wissen, wann Steiner diese Ideen zum ersten Mal ausspricht. Es werden daher viele Stellen aus seinem Frühwerk erwähnt. Dadurch ist schon eines deutlich geworden. Steiner hat nicht auf den Weltkrieg gewartet, um nach Alternativen zum Nationalismus zu suchen. Vorher bleibt es aber meistens bei Andeutungen. Verständlich werden sie oft erst durch sein späteres Werk. Man kann sich fragen, warum Steiner solange braucht, um seine Ideen auf den Punkt zu bringen. Liegt es nur an seiner eigenen Entwicklung oder auch an äußeren Umständen? Hier können einige biographischen Angaben weiter helfen.

8.1 Österreich-Ungarn und das Problem der Nationalitäten

Steiner ist 1861 in Kraljevec geboren. Im chronologischen Lebensabriß der Herausgeber am Ende seiner Werke steht 1994 immer noch "damals Österreich-Ungarn, heute Jugoslawien". Dieses "heute" ist inzwischen schon wieder übe­rholt. Dieser Umstand sagt einiges über die Jugend von Steiner aus. Er hat in einem Staat gelebt, der mit seinen vielen Kulturen nicht zurechtgekommen ist. Auf diese Erfahrung beruft er sich später selber. Daran soll sich die Notwen­digkeit einer sozialen Dreigliederung zeigen. Zu dem Zeitpunkt bleibt es aber "beim Beobachten der außerordentlich komplizierten Verhältnisse

Die eigene Wahl geht eindeutig zur deutschen Kultur. Julius Schröer, einer seiner Lehrer, macht ihn ab 1879 auf den literarischen Goethe aufmerksam. Steiner siedelt dann 1890 nach Weimar, um den naturwissenschaftlichen Goethe herauszugeben. Inzwischen ist er überzeugt, daß der Mensch physiologisch dreigegliedert ist. Das Gehirn ist nicht das Zentrum des Menschen überhaupt. Es ist nur das Zentrum der Kopforganisation und des Denkens. Fühlen und Wollen lassen sich daraus nicht erklären. Das Fühlen hat seinen Ursprung in der Atmungs- und Zirkulationsorganisation. Das Wollen entsteht aus der Gliedmaßen-Organisation. Der Mensch besteht aus diesen drei eigenständigen Organisationen 2. Wenn Steiner später von "sozialem Organismus" spricht, dann macht er es aus derselben Überzeugung. Das soziale Leben läßt sich nicht aus einer einzigen zentralen Organisation gestalten. Es muß stattdessen dreigegliedert werden. Organismus heißt also hier das Gegenteil von Zentralis­mus. Zu dieser politischen Idee ist er aber erst über den Umweg der Anatomie gekommen 3.

Steiner braucht noch über dreißig Jahre, um seine Idee einer menschlichen Drei­gliederung auszuarbeiten 4. Um auch auf die Idee einer sozialen Dreigliederung zu kommen, muß er sich aber erst einmal für soziale Fragen interessieren.

Schon vor seiner Übersiedlung spricht sich Steiner für eine kulturelle Zusam­menarbeit aller Deutschen aus. Er hat noch als Kind die politische Feindschaft zum Deutschen Reich erlebt. Sie darf hier aber keine Rolle spielen. Daran zeigt sich schon, wie Steiner nicht alle soziale Fragen in einen Topf werfen will. Darin ist er sich mit Schröer einig, beruft sich sogar auf ihn. Mit Schröer teilt er auch dieselbe Auffassung der Volksseele. Sie ist ihnen keine abstrakte Idee, sondern ein wirkliches geistiges Wesen. Es wirkt auf die Menschen, die zu ihm gehören 5. Die Volksseele bleibt eine abstrakte Idee, solange nur auf die gemeinsamen Eigenschaften dieser Menschen geschaut wird. Sie wird aus ihren Gemeinsamkeiten extrahiert, abstrahiert. Steht die Volksseele für sich, so fällt die Fixierung auf diese Gemeinsamkeiten weg. Sie kann unter verschiedenen Umständen auch anders wirken. Besonders interessant wird das Zusammenwir­ken mit anderen Volksseelen. Schröer hat nicht umsonst verschiedene deutsche Mundarten erforscht. Er wollte wissen, was aus der deutschen Sprache wird in slawischen, magyarischen und italienischen Gegenden s. Diese Beschäftigung mit den verschiedenen Volksseelen Österreichs hat wichtige Folgen. Jetzt fängt Steiner an, sich für "die öffentlichen Zustände" wirklich zu interessieren 7.

1. [218]Steiner (28), S.67 (1923-1925).

2.  [219]Steiner (28), S.74-75 (1923-1925).

3.  [220]Steiner (192), S.299-323 (20 07 1919).

4.  [221]Steiner (28), S.74 (1923-1925).

5.  [222]Steiner (28), S.70 (1923-1925).

6.  [223]Steiner (28), S.68 (1923-1925).

7.  [224]Steiner (28), S.70 (1923-1925).

Steiner engagiert sich dann auch politisch. Die ersten Opfer seiner Kritik sind 1888 die deutschen Verfassungsliberalen. Mit der Freiheit des Individuums können sie noch weniger anfangen als die Klerikalen. Das ganze Schul- und Hochschulwesen bevormunden sie durch Unmengen von Paragraphen B. Seine Haltung zu den Deutsch-Nationalen ist dagegen zwiespältig. Sie dürfen sich nicht wie die Slawen und die deutschen Bauern auf ihre Abstammung berufen und mit den Klerikalen paktieren. Sie verraten sonst ihre eigene nationale Idee. Sie geben ihren Anspruch auf Bildung und religiöse Freiheit auf 9.



Hier tritt schon dasselbe Problem auf wie im Ersten Weltkrieg. Seine Deutschen
mißt Steiner immer wieder an Goethe. Hier macht er keine Kompromisse. Er will sie aber nicht klein machen, sondern ermutigen. Es klingt dann oft so, als ob die real existierenden Deutschen schon so weit wären. Sie müssen sich nur darüber bewußt werden, was sie eigentlich sind 10. Ein gefundenes Fressen für selbstzufriedene Deutsche. Sie brauchen nur einige barsche Kritiken zu überle­sen, und schon wird Steiner zum bedingungslosen Anwalt Deutschlands 11.

In Weimar trifft Steiner auf eine ganz andere Art der Internationalität als in Österreich. Hier verkehren Menschen aus der ganzen Welt. Sie interessieren sich für Goethe und sein Umfeld. Dort begegnet er auch Hermann Grimm. Dieser glaubt, daß Amerika durch seine deutschen Einwanderer immer deutscher wird. Vor dieser Illusion wird Steiner durch seine Erfahrungen in Österreich bewahrt. Deutsche gehen immer mehr in den anderen Kulturen auf. Hermann Grimm ist selber das beste Beispiel dafür. Seinen Schreibstil verdankt er einem amerikanischen Schriftsteller.



8.   [225]Steiner (31), S.121-127 (1888).

9.   [226]Steiner (31), S.116-120 (1888).

10. [227]Steiner (64), S.13-46 (29 10 1914) + 47-83 (05 11 1914) und Steiner (65), S.186-231 (16 12 1915).


11. [228] Dafür ist Haverbek (1989) von der ersten bis zur letzten Seite ein Beispiel der übelsten Sorte.

 


8.2 Antisemitismus und Nationalismus als
Erniedrigung des Geistes

Bei seiner Übersiedlung nach Berlin übernimmt er 1897 eine Zeitschrift, wo er  sich gegen den Antisemitismus einsetzt 12. An Paulsen zeigt er, wie man durch den Historismus lau gegen den Antisemitismus werden kann. Der Historismus kann sich nicht vorstellen, daß die Juden dabei sind, ihre nationale Vergan­genheit zu überwinden 13. Für Dreyfus setzt er sich nicht aus persönlicher Sympathie ein. Als bornierter Chauvinist ist er ihm eher zuwider. Dieser Cha­rakterzug zeugt aber gerade von seiner Unschuld. Heutige Staatsverfassungen sind leider so, daß Richter keine Psychologen sein können 14. An dieser Bemer­kung zeigt sich schon, wie Steiner über die übliche Lehre der Gewaltenteilung hinausgeht. Ihm ist die Einsetzung der Richter auf Lebenszeit nicht der richtige Weg zu ihrer politischen Unabhängigkeit.

Mommsen hat die Deutschen Österreichs zur Einigkeit aufgerufen. Dieser Einigkeit weiß er aber keinen Inhalt zu geben. Die Verteidigung der deutschen Nationalität wird scheitern, solange sie Selbstzweck ist. Die Deutschen sollen sich einig sein über eine Verfassung, die unter anderem das Zusammenleben mehrerer Nationalitäten ermöglicht. Erst dann können sie wieder eine politische Bedeutung bekommen 15.

Die Zeitschrift verliert seine meisten Abonnenten. Steiner erwähnt später die Begründung eines Universitätsprofessoren, um sie abzubestellen.

"Hierdurch bestelle ich das "Magazin für Literatur" ein für allemal ab, da ich ein Organ, das für den sein Vaterland verratenden Judensöldling Emile Zola eintritt, nicht in meiner Bibliothek dulden mag 16."

 

       12. [229] Siehe auch Fußnote 65.

13.   [230]Steiner (31), S.393-414 (1901).

13.  [231]Steiner (31), S.276-281 (1898).

14. [232]Steiner (31), S.214-217 (1897).

15. [233]Steiner (185), S.137 (27 10 1918).

8.3 Die Internationale der Arbeiter und Theosophen

In Berlin treten zwei Kreise an Steiner heran : Die Arbeiter 1899 und die Theosophen 1902. Ein stärkerer Kontrast läßt sich kaum finden. Sie treffen sich nur in ihrer internationalen Gesinnung. Gerade hier knüpft Steiner an.

In der Berliner Arbeiterbildungsschule hält er Vorträge über Universalgeschichte. Er leitet sie aber nicht aus der Wirtschaftsgeschichte ab. Was er bietet ist eine Geschichte der Fortschritte und Rückschläge der Freiheit 17. Er kommt aber nicht weiter als bis zum Mittelalter. Den marxistischen Führern ist seine Freiheit ein Dorn im Auge. Trotz der Zustimmung der Arbeiter muß er 1904 gehen 18. Kurz später macht er sein Anliegen klar. Das Mittelalter enthält viele Ansätze zur wirtschaftlichen Brüderlichkeit. Sie sind durch den Zentralismus des Staates und der Kirche zerschlagen worden. Was zu dieser zentralistischen Rechtslehre geführt hat, ist die geistige Unfreiheit 19. Ohne geistige Freiheit wird auch die Arbeiterbewegung ihre wirtschaftliche Brüderlichkeit verfehlen. Sie wird den Nationalismus nicht überwinden, sondern weiterführen.

Die Theosophen versucht er dagegen für die sozialen Fragen zu interessieren. Er muß nicht gehen, findet aber damit überhaupt kein Echo. Seine Aufsätze über wirtschaftliche Arbeitsteilung muß er 1905 einstellen 20. Sie sind reine Papier­verschwendung gewesen. Auch seine Warnung vor weltweiter Überproduktion geht 1914 ins Leere. Steiner muß sich also auf die theosophische Nachfrage einstellen. Für Theosophen gilt aber die Devise : Je älter, je höher die Weisheit. Von Steiner erwarten sie also, daß er ihnen die Heiligen Schriften interpretiert. Damit scheint die Frage des Nationalismus in den Hintergrund zu treten. Dies ist aber nicht ganz der Fall. Steiner betont den Unterschied zwischen dem Alten und dem Neuen Testament. Besonders klar wird es 1908 bei seiner Besprechung des Johannes-Evangeliums. Hier vertritt Christus das Individuum gegen die alttestamentlichen Blutsbande. Nur dieses Individuum kann zum Geist finden, der ihn mit der ganzen Menschheit verbindet 21. Hier greift er die Idee wieder auf, die schon 1894 im Mittelpunkt seiner Philosophie der Freiheit gestanden hat. Zum Christus kommt es durch eine Synthese der bisherigen Kulturen 22. Was zusammengetragen wird, sind aber nicht ihre Gemeinsamkei­ten. Stattdessen finden ihre Unterschiede zusammen 23. Auch dieses Ideal hat Steiner schon 1892 ausgesprochen. Die Neigung der Theosophen für alte aber auch fremde Kulturen bietet hier einen Anknüpfungspunkt.

 

17.  [234]Steiner (51), S.73-195 (1904).

18.          [235]Steiner (28), S.279-283 (1923-1925).

19.          [236]Steiner (54), S.179-199 (23 11 1905).

20.          [237]Steiner (34), S.7-44 (1905-1906).

21. [238]Steiner (103), S.174-182 (30 05 1908) ; ferner Steiner (118), S.168-186 (15 05 1910) (am Beispiel der Sprache).

22. [239]Steiner (114) (07 1909) und Steiner (123) (07 1910).

23. [240]Steiner (185), S.198-231 (03 11 1918) als Kritik an den Deismus.

Steiner zeigt also Auswege aus dem Nationalismus. Die Arbeiterführer lehnen
aber die individuelle Freiheit ab. Die Theosophen interessiert die wirtschaftliche Brüderlichkeit nicht. Für die Idee der sozialen Dreigliederung fehlt es an einem allseitig interessierten Publikum. Steiner kommt daher nicht dazu, seine sozialen Ideen in ihrem Zusammenhang darzustellen.

Steiner versucht 1910 noch einmal, das soziale Interesse der Theosophen zu erweitern. Diesmal spricht er aber nicht von Wirtschaft. Als Thema nimmt er sich die Volksseelen vor 24. Die Theosophen sollen sich dabei von der Not­wendigkeit einer sozialen Dreigliederung überzeugen können 25. Dieser neue Versuch schlägt aber auch fehl. Seine Ausführungen über Volksseelen werden kaum aufgegriffen. In dieser Arbeit sind sie auch unberücksichtigt geblieben. Das hat aber einen anderen Grund. Die Idee der Volksseele braucht zum Ausgleich den Gedanken der Reinkarnation 26. Bei Theosophen konnte Steiner mit diesem Gedanken rechnen. Mir war es aber wichtig, ohne die Reinkarna­tion auszukommen. Ich mußte daher auch auf die Volksseelen verzichten. Sie sind aber dafür entscheidend, wie Steiner selber zu seinen Antworten auf den Nationalismus kommt. Sein Interesse für soziale Fragen verdankt er nämlich der Beschäftigung mit den Volksseelen.

Es fragt sich nur, wie man von den Volksseelen auf die soziale Dreigliederung kommen soll. Bei Steiner heißt es 1910 :

"Es ist von einer besonderen Wichtigkeit [... ], daß gerade in unserer Zeit in unbefangenster Weise auch gesprochen wird über dasjenige, was wir die Mission der einzelnen Volksseelen der Menschheit nennen [... ], weil die nächsten Schicksale der Menschheit in einem viel höheren Grade als das bisher der Fall war, die Menschen zu einer gemeinsamen Mensch­heitsmission zusammenführen werden (Hervorhebung und Auslassungen von Steiner) 27."



24. [241]Steiner (121) (06 1910).

25. [242] Steiner, zitiert in : Wiesberger (1969b), S.9-10 (25 04 1919).

26. [243]Steiner (121), S.86-87 (11 06 1910)

27. [244]Steiner (121), S.9 (08 02 1918) als Selbstzitat von Steiner aus S.13 (07 06 1910).


Beim "Zusammenführen" haben wahrscheinlich wenig Theosophen an die Tendenz zur Weltwirtschaft gedacht. Zur "Unbefangenheit" gehört, daß Steiner den Osten anerkennen kann. Dort wirken noch Reste alter Hochkulturen nach 28. Das entspricht durchaus dem theosophischen Geschmack. Steiner lenkt aber auch den Blick auf die europäischen Volksseelen. Er erwähnt zum Beispieldie Weltmission der Engländer 29. Das ist den Theosophen wahrscheinlich zu modern gewesen. Im Januar 1918 hat Steiner ein Gespräch mit Max von Baden. Dieser zeigt sich interessiert an einer Psychologie der Völker. Steiner läßt darauf seine Vorträge von 1910 drucken und schickt ihm ein Exemplar. Später wirft er Max von Baden vor, nicht daraus auf die Notwendigkeit einer sozialen Dreigliederung geschlossen zu haben 30. Allein wäre ich wahrscheinlich auch nie darauf gekommen. Steiner erklärt hier aber endlich, wie er es gemeint hat.

Im Westen hat man damals von den östlichen Kulturen noch wenig gehalten. Man hat sich für die eigentliche Kultur gehalten. Der Osten ist wegen seiner technischen Rückständigkeit verachtet worden. Westler haben es aber eigentlich bisher zu kaum mehr als einer Wirtschaft gebracht. Sie wollen zum Osten nur wirtschaftliche Beziehungen aufnehmen. Sie werden deswegen selber im Osten verachtet. Das stimmt auch dort, wo ihre Technik übernommen wird. Was daraus folgt ist klar. Wird nicht zur sozialen Dreigliederung geschritten, so schlägt die Verachtung in Krieg um. Zwischen den beiden Fronten steht dann meistens Mitteleuropa (siehe Punkt 5).



Mit seiner Völkerpsychologie will Steiner aber nicht nur auf die Probleme der zukünftigen Globalisierung verweisen. Er betont immer wieder, daß es gefährlich ist, von Volksseelen zu sprechen, ohne auch den Gedanken der Rein­karnation dazu zu nehmen. Jeder Mensch macht mehrere Volksseelen durch. Entweder gleichzeitig durch eine bewußte Auseinandersetzung mit anderen Kulturen, oder zumindest nacheinander durch seine Wiederverkörperungen. Hier liegt die Grundlage für jeden Individualismus. Der Mensch ragt aus dem einen Volk, so wie er aus dem einen Leben herausragt. Jeder Mensch, der darauf eingeht, wird zu einer kulturellen Minderheit.

Dem kann das Geistesleben nur dann Rechnung tragen, wenn es kompromißlos auf individuelle Freiheit setzt. Diese Freiheit gehört daher zu den Hauptanliegen der sozialen Dreigliederung.


28. [245]Steiner (121), S.175-177 (16 06 1910).

8.4 Dreigliederungszeit und danach

Im Mai 1917, mitten im Ersten Weltkrieg, wird Steiner von einem deutschen Diplomaten um Rat gebeten. Erstmals kann er seine sozialen Ideen nicht nur einzeln, sondern im Zusammenhang darstellen. Im Juli 1917 verfaßt er ein Memorandum für die deutschen und österreichischen Regierungen. Die Idee einer sozialen Dreigliederung ist darin deutlich zu erkennen. Das Memorandum wird von diesen Regierungen aber entweder gar nicht verstanden, oder im entscheidenden Moment vergessen 31.

Inzwischen ist Steiner aus der Theosophischen Gesellschaft ausgeschlossen worden. Für die Theosophen, die sich für ihn weiter interessieren, wird eine Anthroposophische Gesellschaft gegründet. Die Theosophen werden zu An­throposophen32. Geblieben ist der Mangel an Interesse für soziale Fragen. Mit seiner sozialen Dreigliederung stößt hier Steiner meistens auf taube Ohren 33.

Die Betriebsrätebewegung von 1919 gibt der sozialen Dreigliederung eine neue Chance. Es gelingt aber weder die Vernetzung der Wirtschaftsräte, noch ihre Ergänzung durch einen internationalen Kulturrat. Mehr Glück hat die Initia­tive zur Gründung einer freien Schule. Bei der Abstimmung in Oberschlesien geht es 1921 eigentlich nur noch darum, ein Zeichen zu setzen. Richtige Aus­sichten auf Erfolg gibt es nicht mehr. Da die Idee der sozialen Dreigliederung sich nich verbreiten konnte, so soll sie wenigstens vertieft werden. Steiner geht daher 1922 auf den Wunsch von Studenten nach einem Kurs über Nationalö­konomie ein. Statt der Nationalökonomie behandelt er aber die Weltökonomie. Seine Philosophie der Freiheit versucht er damit um eine Philosophie der Brüderlichkeit zu ergänzen.



29. [246]Steiner (121), S.177-179 (16 06 1910).

      30. [247]Wiesberger (1969a), S.7-9.

31. [248]Wiesberger (1966), S.7-9+13

32. [249]Steiner (28), S.304-308.

33. [250]Wiesberger (1969b), S.46.