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Institut pour une triarticulation sociale
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La tri-articulation sociale, un contre-projet au nationalisme

par Sylvain Coiplet




2 Une nouvelle science sociale

    2 Eine neue Sozialwissenschaft
    2.1 Drei plus eine Nationalismusdefinitionen

 


 

2.1 Trois définitions du nationalisme plus une.

Original




Traducteur: FG Editeur: SITE

Qu’est-ce qui sera compris sous nationalisme? Une question inconfortable. La délimitation du concept de nationalisme semble être difficile1. Cela conduit à des demi-mesures telles que l'ainsi nommé «protonationalisme» 2. Un nationalisme bizarre, qui en fait est censé en être aucun. Cela peut aussi conduire à vouloir voir aucune structure uniforme dans le nationalisme. Différents «nationalismes» seront ensuite bellement placés scientifiquement à côté les uns des autres. Mais la question de ce qui fait des nationalismes de ces nationalismes demeure 3. Qui veut donner un aperçu de la recherche sur le nationalisme jusqu’à aujourd’hui doit d’abord clarifier de quelle définition du nationalisme il part. Est-ce que tout devrait être pris en considération qui se comprend soi-même comme recherche sur le nationalisme? Devrait-on se limiter à la place de cela à sa propre définition et, si nécessaire, laisser tomber certaines choses sous la table? J'ai essayé de prendre en considération autant de définitions que possible, mais de les réduire à l’essentiel, à leurs lignes de fond. Trois définitions ont émergées de cela, je ne veux pas les évaluer d’abord, mais seulement les placer côte à côte.
Jusqu’à présent, à l’exception de Rudolf Steiner lui-même et plus tard et moins clairement chez Gellner et Hobsbawm, je n'ai rencontré aucune définition du nationalisme qui se tiendrait pleinement en dehors de ces trois définitions. Sinon, il ne s’agit que de nuances. Ces définitions se laissent naturellement combiner les unes avec les autres. C’est ce que font la plupart des nationalistes. Mais aussi dans la recherche sur le nationalisme, elles seront souvent mélangées au point d’être méconnaissables. Une lacune qui les rend presque aussi inutilisables que la littérature nationaliste elle-même. Ces trois définitions je les délimite les

  1. [2] Non finalement à cause de cela Langewiesche (1995) arrive par exemple en premier sur l’état de la recherche sur cette question dans la troisième partie de sa vue d’ensemble
  2. [3] Kamenka (1986), p.590; plus loin Dann (1993), p.26, Langewiesche (1995), p.200.
  3. [4] Alter (1985), p.11.

unes des autres, pour les traiter ensuite l’une après l’autre, et pouvoir élaborer plus clairement les dangers du nationalisme.

Tous d’abord, une définition très large : Première définition: le nationalisme commence quand sera supposé qu’il y a des nations qui se différencient. Ce en quoi elles se distinguent ne modifie rien à l’état de fait du nationalisme. Ce sont tous des «sous-nationalismes» dans le nationalisme général.
Ensuite, deux définitions qui placent des limites plus étroites à la première définition : Deuxième définition : le nationalisme commence avec la conviction qu’il y a des nations qui sont de moindre valeur. Troisième définition : le nationalisme présuppose que l’individu s'identifie avec une nation.

La quatrième définition du nationalisme, comme elle est à trouver de temps en temps chez Rudolf Steiner, sera élaborée au cours du prochain chapitre. Elle est très étroitement liée à la distinction entre nation de culture, nation d’état et nation d’économie, qui y sera développée. (NDT : le gros pb de traduction : faut-il rendre en français la contraction en un seul mot courante en allemand ? Un premier essai à l'aide de tirets donnait un caractère trop systèmatique, voir mécanique au propos. Nous avons donc choisi d'abandonner ce que peut apporter cette construction au germanophone, pour un usage plus courant qui l'allège)

Dans des lexiques de l’Allemagne de l’Est, chaque délimitation (bourgeoise/citoyenne) des nations (première définition) vaut comme un nationalisme 4 . C’est bien une exception. Cette définition reste sinon la spécialité - souvent non exprimée - d’adversaires particulièrement conséquents du nationalisme. Ils sont alors en partie, encore plus conséquents que le socialisme existant réellement et délaissent le «bourgeois» entre les parenthèses. Néanmoins, cette définition devrait aussi être traitée ici. Dans des lexiques de l’Allemagne de l’Ouest, par contre, la définition du nationalisme varie. Brockhaus place au centre l’arrogance de la nation (deuxième définition). L'identification avec la nation (troisième définition), par contre, ne sera pas considérée comme un nationalisme, mais comme une conscience nationale ou un sentiment national 5. Mais Meyer tient non seulement l’arrogance de la nation (deuxième définition), mais aussi l'identification avec la nation (troisième définition) pour du nationalisme s. C’est aussi le cas avec Brockhaus, toutefois pour la première fois après la réunification 7. Il en va de même pour les trois définitions : ce qui rend l'un nationaliste est son opinion sur ce qu’est le monde des nations. Mais de nationalisme peut être parlé exactement ainsi, quand sera pensé que le monde des nations devrait être ainsi. Peu importe si on pense avoir déjà atteint le contexte respectif ou non. La situation sera en premier embrouillée quand sera pensé que le monde des nations est certes ainsi, mais devrait être autrement.

  1. [5] Meyers Neues Lexikon (1974 2).
  2. [6] Der große Brockhaus (1955 16 jusqu'à 1979 18)
  3. [7] Meyers Enzyklopädisches Lexikon (19769).
  4. [8] Brockhaus Enzyklopädie (1991 19).

Les nationalistes auto-déclarés comme Treitschke étaient en même temps des chercheurs du nationalisme. Ils ont enquêté sur le nationalisme et ont voulu le promouvoir par cela. Mais la différence entre le nationalisme et la recherche sur le nationalisme se mélange encore plus loin par les nombreuses définitions du nationalisme. Une direction de recherche qui se reconnaît à une définition et se distancie du nationalisme correspondant pourra être comptée elle-même au nationalisme d’après une autre définition, par une autre direction de recherche. Souvent, c’est fini avec l’objectivité et les orientations de la recherche s'effondrent, comme sinon seulement des nations.

Was wird unter Nationalismus verstanden?
Eine unbequeme Frage. Die Abgrenzung des Nationalismus-Begriffs scheint schwierig zu sein[2]. Es führt zu solchen Halbheiten wie zu dem sogenannten "Protonationalismus"[3]. Ein komischer Nationalismus, der eigentlich noch keiner sein soll. Es kann auch dazu führen, im Nationalismus kein einheitliches Gebilde sehen zu wollen. Es werden dann verschiedene "Nationalismen" schön wissenschaftlich nebeneinander gestellt. Es bleibt aber die Frage, was diese Nationalismen zu Nationalismen macht[4].
Wer einen Überblick über die bisherige Nationalismus-Forschung geben will, muß zunächst klären, von welcher Nationalismus-Definition er ausgeht. Soll alles berücksichtigt werden, was sich selber als Nationalismus-Forschung versteht? Soll man sich stattdessen auf die eigene Definition beschränken, und notfalls einiges unter den Tisch fallen lassen?
Ich habe versucht, möglichst viele Definitionen zu berücksichtigen, sie aber auf das Wesentliche, auf ihre Grundlinien zu reduzieren. Daraus sind drei Definitionen entstanden, die ich zunächst nicht werten, sondern nur nebeneinander stellen will.
Mir ist bisher – außer gerade bei Rudolf Steiner selbst und später und weniger deutlich bei Gellner und Hobsbawm – keine Definition des Nationalismus begegnet, die völlig außerhalb dieser drei Definitionen stehen würde. Es geht sonst höchstens um Nuancen.
Diese Definitionen lassen sich natürlich auch miteinander kombinieren. Das machen die meisten Nationalisten. Aber auch in der Nationalismus-Forschung werden sie oft bis zur Unkenntlichkeit vermischt. Ein Manko, der sie fast so unbrauchbar macht, wie die Nationalismus-Literatur selbst.

Diese drei Definitionen grenze ich

 

 

voneinander ab, um sie anschließend nacheinander behandeln und die Gefahren des Nationalismus deutlicher ausarbeiten zu können.
Zunächst eine sehr breite Definition:
Erste Definition: Nationalismus fängt an, wenn angenommen wird, daß es Nationen gibt, die sich unterscheiden. Worin sie sich unterscheiden, ändert nichts am Tatbestand des Nationalismus. Es sind alles nur "Unternationalismen" innerhalb des allgemeinen Nationalismus.
Dann zwei Definitionen, die der ersten Definition engere Grenzen setzen:

Zweite Definition: Nationalismus beginnt mit der Überzeugung, daß es Nationen gibt, die minderwertig sind.
Dritte Definition: Nationalismus setzt voraus, daß das Individuum sich mit einer Nation identifiziert.

Die vierte Definition des Nationalismus, wie sie bei Rudolf Steiner gelegentlich zu finden ist, werden wir im Verlauf der nächsten Kapitel ausarbeiten. Sie ist sehr eng mit der Unterscheidung zwischen Kulturnation, Staatsnation und Wirtschaftsnation verknüpft, die dort entwickelt wird.



In ostdeutschen Lexika gilt jede (bürgerliche) Abgrenzung der Nationen (Erste Definition) als Nationalismus[5]. Das ist wohl eine Ausnahme. Diese Definition bleibt sonst die – oft unausgesprochene – Spezialität von besonders konsequenten Gegnern des Nationalismus. Sie sind dann zum Teil noch konsequenter als der real-existierende Sozialismus und lassen das "bürgerliche" in der Klammer weg. Nicht desto trotz soll hier diese Definition auch behandelt werden.
In westdeutschen Lexika schwankt dagegen die Definition des Nationalismus. Brockhaus stellt die Überheblichkeit der Nation (Zweite Definition) in den Mittelpunkt. Die Identifikation mit der Nation (Dritte Definition) wird dagegen nicht zum Nationalismus, sondern zum Nationalbewußtsein oder Nationalgefühl gerechnet[6]. Meyer hält aber nicht nur die Überheblichkeit der Nation (Zweite Definition), sondern auch die Identifikation mit der Nation (Dritte Definition) für Nationalismus[7]. Das macht auch Brockhaus, allerdings erst nach der Wiedervereinigung[8].
Bei den drei Definitionen gilt dasselbe: Was einen zum Nationalisten macht, ist seine Meinung darüber, wie die Welt der Nationen ist. Von Nationalismus kann aber genauso gesprochen werden, wenn gemeint wird, daß die Welt der Nationen so sein soll. Dabei ist es egal, ob man meint den jeweiligen Zustand schon erreicht zu haben oder nicht. Die Lage wird erst vertrackt, wenn gemeint wird, daß die Welt der Nationen zwar so ist, aber anders sein soll.

 

Selbsterklärte Nationalisten wie Treitschke waren zugleich Nationalismus-Forscher. Sie haben über den Nationalismus geforscht und wollten ihn dadurch fördern. Der Unterschied zwischen Nationalismus und Nationalismus-Forschung verwischt sich aber noch weiter durch die vielen Definitionen des Nationalismus. Eine Forschungsrichtung, die sich zu einer Definition bekennt und sich vom entsprechenden Nationalismus distanziert, kann nach einer anderen Definition, durch eine andere Forschungsrichtung selbst zum Nationalismus gerechnet werden. Oft ist es dann vorbei mit der Sachlichkeit und es fallen Forschungsrichtungen übereinander her, wie sonst nur Nationen.