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Agriculture et industrie

 Nouvel ordre du droit du sol
comme exigence sociale du présent

 

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D'APRÈS DES ÉCRITS DE 1891 ET 1897

 Dans une critique de l’écrit de C. ANDRESEN. « L’évolution de l’humain », Hambourg 1891 (« Mercure littéraire » 1891, 3 octobre) Rudolf Steiner écrit :

Il aurait été plus méritoire que de souder ce livre ensemble si l'auteur avait poursuivi ses pensées vraiment bonnes sur la position de la population paysanne dans le système d'Etat et sur le système d’hypothèques dans la vie économique et les avait traitées pour lui-même. Car la méconnaissance complète du principe qu’ « une population paysanne la plus possible forte et en bonne santé est un pilier de la nation par sa faculté de développement/évolution » ne peut souvent pas être suffisamment rencontrée par la clarification de l'opinion correcte de la part de nombreux hommes populaires dits libéraux. Justement ainsi, il est nécessaire que la connaissance de la nécessité de réformer le système hypothécaire, qui, dans sa forme actuelle, cause de graves dommages à l'agriculture, ouvre de plus en plus de nouveaux horizons...

("Publications de l’oeuvre littéraire précoce ", cahier XVII, 56).

 

Le 6 novembre 1897, Rudolf Steiner a consacré la nécrologie suivante au réformateur américain HENRY GEORGE dans le "Magazin für Literatur" :

Le 29 octobre, HENRY GEORGE, le célèbre réformateur, meurt à New York. Je pense avoir raison de dire que les hommes de mon âge doivent beaucoup aux écrits de cette personnalité énergique et réfléchie. Son livre "Progress and Poverty" (Progrès et pauvreté), écrit avec insistance, quand aussi assez largement répandu, nous a incités à réfléchir en profondeur sur l'importance du foncier à l’intérieur de l'organisme étatique. Que nous en soyons d'accord ou non : Les remarques de HENRY GEORGE sont devenues fructueuses à un degré élevé pour notre vue des choses économiques. Il a compris comment exprimer des vérités économiques sous une forme qui a également inspiré le non-spécialiste. Et nous avons eu beaucoup de plaisir au cours de sa vie. Il appartenait aux rares personnes qui savaient comment déterminer leur destin presque entièrement par elles-mêmes. Le typographe de plusieurs imprimeries de San Francisco a gravi les échelons jusqu'au poste de rédacteur en chef de revues prestigieuses, dont le jugement a été écouté par les cercles les plus larges, et qui a donné aux réformateurs agraires d'Amérique et d'Europe la direction et le contenu de leur agitation. Le très proche avenir l'aurait probablement vu au poste de maire de New York. Il est mort subitement pendant la campagne électorale à laquelle il a consacré ses riches forces dans les derniers jours.

("Publications de l'œuvre littéraire précoce", cahier XVII, 40).

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Landwirtschaft und Industrie

Neuordnung des Bodenrechtes
als soziale Forderung der Gegenwart

 


AUS SCHRIFTEN IM JAHRE 1891 UND 1897

In einer Besprechung der Schrift von C. ANDRESEN „Die Entwicklung des Menschen", Hamburg 1891 („Literarischer Merkur” 1891, 3. Oktober) schrieb Rudolf Steiner:

Verdienstlicher, als dieses Buch zusammenzuschweißen, wäre es gewesen, wenn der Verfasser seine wirklich guten Gedanken über die Stellung der bäuerlichen Bevölkerung im Staatswesen und über das Hypothekenwesen im wirtschaftlichen Leben weiterverfolgt und für sich verarbeitet hätte. Denn der vollständigen Verkennung des Grundsatzes, daß „eine möglichst kräftige und gesunde Bauernbevölkerung durch ihre Entwicklungsfähigkeit eine Hauptstütze der Nation ist", von seiten vieler sogenannter freisinniger Volksmänner kann nicht oft genug durch die Klarstellung der richtigen Ansicht begegnet werden. Ebenso ist es notwendig, daß sich die Erkenntnis von der Reformbedürftigkeit des Hypothekenwesens, das in seiner gegenwärtigen Gestalt der Landwirtschaft schwere Schäden zufügt, immer mehr Bahn bricht ...

(„Veröffentlichungen aus dem literarischen Frühwerk", Heft XVII, 56).

 

Am 6. November 1897 widmete Rudolf Steiner im „Magazin für Literatur" dem amerikanischen Bodenreformer HENRY GEORGE den folgenden Nachruf:

Am 29. Oktober ist in New York HENRY GEORGE, der berühmte Bodenreformer gestorben. Ich glaube recht zu haben, wenn ich sage, daß Männer meines Alters den Schriften dieser energischen, gedankenreichen Persönlichkeit außerordentlich viel verdanken. Sein eindringlich geschriebenes, wenn auch etwas breit angelegtes Buch „Fortschritt und Armut” hat uns zu gründlichem Nachdenken über die Bedeutung von Grund und Boden innerhalb des staatlichen Organismus angeregt. Ob wir ihm zustimmten oder widersprachen: HENRY GEORGES Ausführungen sind für unsere Einsicht in ökonomischen Dingen im hohen Grade fruchtbar geworden. Er hat verstanden, ökonomische Wahrheiten in einer Form auszusprechen, die auch dem Nichtfachmann Anregung geboten hat. Und eine hohe Freude hatten wir an seinem Lebensgange. Er gehörte zu den wenigen, die es verstehen, sich ihr Schicksal fast in vollem Umfange selbst zu bestimmen. Der Setzer in mehreren Druckereien San Franciscos hat sich emporgearbeitet zum Redakteur angesehener Zeitschriften, auf dessen Urteil weiteste Kreise hörten, und welcher den Bodenreformern Amerikas und Europas Richtung und Inhalt ihrer Agitation gegeben hat. Die allernächste Zeit hätte ihn wahrscheinlich auf dem Posten des Bürgermeisters von New York gesehen. Während der Wahlbewegung, der er seine vielvermögenden Kräfte in den letzten Tagen widmete, starb er plötzlich.

(„Veröffentlichungen aus dem literarischen Frühwerk", Heft XVII, 40).

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