Collection: F002 Émile Zola 032_17-18_1889 | 032, 17-18, 1889 | |
Zola, plus de valeur à la forme artistique qu'à l'excitation sensuelle | ||
Mais où se situe le véritable problème ? Est-ce dans les écrivains que réside la domination du monde de la lecture aujourd’hui ? Ou bien le public est-il conduit sur des chemins contre nature par un moteur social ? La première question doit absolument recevoir une réponse négative. Qui voudrait blâmer les fouilles psychologiques de Dostoïevski dans son magnifique portrait, les interprétations profondément vraies que Tolstoï donne de la vie humaine, pour la façon dont elles sont lues par le public ? Voilà, dans ceci : comme on le lit aujourd'hui, c'est là que ça repose. Quiconque se consacre objectivement aux problèmes présentés accordera, dans l'œuvre de Zola, plus de valeur à la forme artistique qu'à l'excitation sensuelle qu'il éprouve à la lecture. Mais nos contemporains, à leur niveau de culture avancé, le traitent de la même manière que leurs semblables sans instruction le font avec leurs romans de braquage et leurs affaires de meurtre.Mais les lecteurs eux-mêmes sont encore moins à blâmer que ceux qui les guident. Une génération de critiques a émergé qui convainc le public que c'est le bon goût moderne : Goethe et Schiller ont vécu et travaillé dans un pays aristocratique de nuages, avec leurs jugements de goût abstraits. |
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Wo liegt aber das eigentliche Übel? Liegt es in den Schriftstellern, die heute die Lesewelt beherrschen? Oder liegt es am Publikum, das durch einen sozialen Motor aufunnatürliche Bahnen gelenkt wird? Die erstere Frage ist unbedingt mit Nein zu beantworten. Wer möchte die psychologischen Wühlereien Dostojewskijs in seiner gran- diosen Darstellung, die tiefwahren Deutungen, die Tolstoi dem Menschenleben gibt, verantwortlich machen dafür, wie sie vom Publikum gelesen werden? Hier, in dem: Wie man heute liest, darin liegt es. Wer sich objektiv den dargestellten Problemen hingibt, dem wird auch bei Zola die künstlerische Form höherstehen als die sinnliche Aufregung, die er beim Lesen hat. Unsere Zeitgenossen auf ihrer vorgeschrittenen Kulturstufe halten es aber damit genau so, wie ihre ungebildeten Mitmenschen mit ihren Räuberromanen und Mordaffären. Aber die Leser selbst sind noch weniger anzuklagen als diejenigen, von denen sie sich leiten lassen. Ein Geschlecht von Kritikern ist erstanden, die dem Publikum einreden, das sei erst der rechte, der moderne Geschmack: Goethe und Schiller lebten und wirkten in einem aristokratischen Wolkenkuckucksheim mit ihren abstrakten Geschmacksurteilen. |