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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Corps astral devient conscient par démocratie
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 199
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Si nous délimitons strictement ce qui vit dans l’environnement social de l’humain, alors nous trouvons : tout ce qui apparaît de cette manière, que le Je alors transforme le contenu gagné au règne minéral et en forme une vie spirituelle, cela forme, ce qui vit entre nous comme art, comme littérature, comme science ou comme contenu de la foi des communautés religieuses et ainsi de suite, tout ce qui, qui donc pour l’essentiel est saisi par ce remaniement du Je à lui-même, tout cela délimite très strictement ce que nous appelons le domaine spirituel de l’organisme social triarticulé.

Vous pouvez donc ici gagner une possibilité de délimiter strictement le domaine spirituel de l’organisme social triarticulé. Il n’y aurait pas de domaine spirituel de l’organisme social, si le Je ne convertissait pas ainsi son propre être, en ce qu’il ne transformait pas artistiquement, religieusement, scientifiquement ce qu’il gagne au règne minéral.

Mais l’humain convertit donc aussi son corps astral. Ce corps astral il ne le convertit pas de la même manière consciente.
Si nous considérons ce contenu culturel  ainsi les parties existantes les plus conscientes de ce contenu culturel celles du domaine spirituel, comme nous l’avons justement maintenant caractérisé. À demi inconscientes sont ces représentations, qui règlent la vie d’humain à humain, ces représentations, qui englobent le droit et tout ce que l’on peut compter au droit, notamment au rapport d’humain à humain.
Qui ne comprend pas cette différence, qui réside entre une représentation, qui appartient au domaine religieux ou au scientifique ou à l’artistique, et une représentation, qui appartient au domaine du droit ou de l’État, celui-là n’est sans nul doute pas un bon psychologue, pas un connaisseur d’âme. Car nous réglons de toute autre manière la circulation d’humain à humain, que nous réglons cette obscure conscience : quel est mon devoir vis-à-vis des autres humains ? Quel est son droit vis-à-vis de moi ? Quel est mon droit vis-à-vis de lui ? – toutes ces questions, qui jouent là d’humain à humain, ressortent d’une bien plus obscure conscience que ce qui vit dans la science, la religion et l’art. Et le domaine, qui se joue là entre humain et humain, qui en fait ne peut être de la même manière décidé par l’humain individuel, comme science, art et religion, mais ne peut qu’être décidé que par la vie en commun des humains, parce que, je voudrais dire, le se convenir et le se concerter mutuellement des humains, cela est à englober avec le domaine de la vie juridique ou étatique, c’est le domaine de l’organisme social.

L’humain vit encore plus obscurément un troisième domaine, ce qui apparaît en ce qu’il transforme son corps éthérique. C’est un domaine, duquel l’humain obtient en fait au plus une conscience indirectement, par toute sorte de prescriptions vagues diététiques ou semblables. C’est le domaine, par lequel l’humain passe presque dormant et qui vient si peu taper en haut dans la pleine conscience, que pas une fois il ne peut être éclairé par un accord d’humain à humain. Le domaine juridique peut être éclairé par des accords d’humain à humain, et c’est un certain idéal de notre ordre social, que nous avons mis en place la pleine démocratie pour le domaine juridique, où tous les humains devenus majeurs se font vis-à-vis mutuellement dans l’égalité et dans des accords se dotent de leur droit. L’obscurité de la conscience, que la conversion du corps astral a comme contenu, elle suffit pour l’humain individuel lorsqu’il a son appui dans les accords avec d’autres humains individuels. La science doit comprendre l’humain pour elle, la religion pour lui seul, l’art doit mettre en avant l’humain à partir de sa source individuelle la plus intérieure, de la source de sa personnalité.
C’est ce qui doit survenir de la conscience la plus ouverte, la plus claire. Là l’humain doit être placé tout à fait sur lui seul, sur son individualité.
On le ressent déjà comme quelque chose de passablement hors-norme, dans les temps récents de temps à autre dans l’art sont apparu les « associations » ; toutefois, ce furent dans la règle seulement une association à deux, chez des dramaturges, qui ensemble ont poétisés, ainsi que de temps à autre on a trouvé sur les feuilles de théâtres la comédie petite bourgeoise de X Y et U Z. Pas vrai, habituellement c’est donc, comme les initiés dans ce domaine le savent, non une véritable association à deux, mais en règle générale c’était ainsi, qu’un monsieur plus vieux était là, qui avait dans sa jeunesse écrit des pièces de théâtre, et a qui le talent – si l’on peut appeler cela ainsi – d’écrire de telles pièces de théâtre était déjà dissipé. Il s’est alors mis avec un plus jeune humain, qui était donc encore entièrement inconnu, lui a laissé écrire le drame, l’a alors ainsi un peu corrigé et a seulement accolé son nom. Par cela le poète a maintenant aussi ainsi glissé dans la vie publique, et de cette manière des associations se sont données dans ce domaine.
Mais chacun sent naturellement que cela est quelque chose de hors-norme, et que ce qui vraiment appartient au domaine de l’esprit doit aussi appartenir à la personnalité de l’humain tout individuellement. Par contre, l’humain s’en sort en rapport à la fixation du droit, quand il a son appui comme humain individuel à un autre humain individuel.
Mais cela ne suffit pas pour un troisième domaine, où la conscience en fait ne se descend pas. Dans le corps éthérique, où justement se déroulent des processus, cela ne suffit pas que l’humain comme individuel se tienne face à un autre individu. Où l’humain se tient comme individuel face à l’ensemble, là il est nécessaire, que des associations se forment, pour que les jugements soient formés par l’association de personnes individuelles, que donc des personnes apportent en commun leurs expériences et qu’actes, œuvres ressortent des associations, non des seules personnalités. Nous allons là renvoyer sur une vie, où l’individuel pour soi n’est pas en mesure de faire, mais où il est seulement en mesure de faire, quand il se tient dans une association et qu’une association à nouveau entre en interaction avec d’autres associations. Bref, nous serons renvoyés sur ce qui vraiment se joue au sein de la société humaine dans cette conscience obscure, nous serons renvoyés sur le domaine économique de l’organisme social.

Ainsi que nous pouvons dire : regardons-nous sur ce que l’humain, comme il est aujourd’hui, dans une certaine mesure est à rebours vis-à-vis de la nature, ainsi nous trouvons, il est avec son corps éthérique fondé dans le monde animal, avec son corps astral dans la vie des plantes, avec son Je dans le monde minéral. Mais il convertit déjà ceux de ses membres existants, il converti son corps éthérique, et par là apparaît autour de lui dans la vie commune humaine ce qui, dedans quoi à nouveau il est fondé dans la vie extérieure, dans l’organisme social : la vie économique.

Il est fondé avec son corps astral dans le domaine juridique de l’organisme social, et il l’est avec son Je dans le domaine de l’esprit de l’organisme social. Nous nous tenons donc comme humains d’un côté articulés ensemble avec les trois règnes naturels, et nous tenons d’après l’autre côté comme humains en-articulés dans la vie sociale d’après ses trois différents membres, le membre spirituel, le membre juridique et le membre économique.