Mes
très chers présents ! Celui qui
aujourd'hui veut découvrir à
l'intérieur de l'ordre social
des forces qui justifient de
l'espoir doit déjà chercher dans
ce qui est caché. Les besoins et
les lacunes sociaux sont donc
visibles. Les espoirs, notamment
les espoirs justifiés, le sont
moins.
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01
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Meine
sehr verehrten Anwesenden! Wer
heute Kräfte innerhalb der
sozialen Ordnung entdecken will,
die zu Hoffnungen berechtigen,
der muß schon im Verborgenen
suchen. Soziale Nöte und Mängel
sind ja offenbar. Hoffnungen,
namentlich berechtigte
Hoffnungen, weniger.
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Toutefois,
il y a des illusionnaires plus
ou moins grands ou plus petits
qui cherchent le salut dans
telle ou telle recette, même
face aux grandes difficultés du
temps, qui inventent toutes
sortes d'institutions sociales
dans lesquelles l'humanité, ou
du moins une partie de
l'humanité, pourrait mieux
prospérer que ce qui a été le
cas jusqu'à présent. Mais
maintenant, je crois
qu'aujourd'hui, si j'ai la
permission de m'exprimer ainsi,
notre intelligence, notre
intelligence générale est si
avancée qu'il est relativement
facile d'imaginer un système
social pour de prétendus
fondements de raison
synthétique. Et aujourd'hui, on
peut déjà connaître correctement
beaucoup de systèmes sociaux des
nuances les plus diverses de
partis sans vraiment les trouver
mauvais, et pourtant on ne se
promet pas grand-chose d'eux. En
tout cas, celui qui perçoit
l'ordre social actuel non
purement du côté de ce qu'on
peut imaginer, mais aussi du
point de vue de la connaissance
de l'humain, peut en réalité
parler seulement de ce que les
espoirs sociaux peuvent monter
quand l'humain peut, j'aimerais
dire, se rapprocher à nouveau de
l'humain en soi.
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02
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Allerdings
gibt es mehr oder weniger große
oder kleine Illusionäre, die
auch gegenüber den heutigen
großen Zeitschwierigkeiten in
diesem oder jenem Rezept das
Heil suchen, die allerlei
soziale Einrichtungen ausdenken,
innerhalb welcher die Menschheit
oder wenigstens ein Teil der
Menschheit besser gedeihen
könne, als das bis jetzt der
Fall war. Nun aber glaube ich,
daß heute tatsächlich, wenn ich
mich so ausdrücken darf, unsere
Gescheitheit, unsere allgemeine
Gescheitheit so vorgeschritten
ist, daß es verhältnismäßig
leicht ist, aus sogenannten
Vernunftgründen heraus irgendein
soziales System auszudenken. Und
man kann heute schon recht viele
soziale Systeme der
verschiedensten
Parteischattierungen kennen,
ohne sie eigentlich irgendwie
schlecht zu finden, und dennoch
sich eigentlich nicht viel von
ihnen versprechen. Jedenfalls
kann derjenige, der die heutige
soziale Ordnung nicht bloß
wahrnimmt von Seiten dessen, was
man über sie ausdenken kann,
sondern vom Gesichtspunkt der
Menschenerkenntnis, eigentlich
nur da von sprechen, daß soziale
Hoffnungen aufkommen können,
wenn der Mensch dem Menschen an
sich, möchte ich sagen, wiederum
näherkommen kann.
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Il
ne s'agit avant toutes choses
vraiment plus d'imaginer des
institutions, mais de trouver
des humains pour qu'on puisse se
tenir ensemble dans les
institutions sociales. Et là
nous devons même admettre que si
l'humain peut être trouvé ainsi
dans l'ordre social ou même dans
le chaos social d'aujourd'hui,
alors plus ou moins telle ou
telle institution extérieure
pourrait aussi servir le même
but. Car c'est déjà ainsi que
l'humain peut quand même aussi
prospérer dans les relations
sociales de la manière la plus
diverse, parmi les institutions
sociales les plus diverses
formées.
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03
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Es
handelt sich vor allen Dingen
wirklich nicht mehr um das
Ersinnen von Einrichtungen,
sondern um die Möglichkeit, den
Menschen zu finden, so daß man
mit ihm zusammen in den sozialen
Einrichtungen drinnen stehen
kann. Und da wird man sogar
zugeben müssen, daß, wenn in
dieser Weise der Mensch
innerhalb der sozialen Ordnung
oder auch des heutigen sozialen
Chaos gefunden werden kann, daß
dann mehr oder weniger auch
diese oder jene äußere
Einrichtung dem gleichen Ziel
dienen könne. Denn es ist schon
so, daß der Mensch in sozialer
Beziehung doch auch auf die
allermannigfaltigste Weise
gedeihen kann, unter den
mannigfaltigste gestalteten
sozialen Einrichtungen.
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Il
s'agit aujourd'hui de l'humain,
pas des institutions seules.
C'est pourquoi cela a tout de
suite dans ces cercles où l'on
ressent encore plus la question
sociale qu'on n'y pense,
provoqué une certaine
satisfaction que, dans mes
"Points clés de la question
sociale", je n'ai pas purement
souligné comment l'un ou l'autre
pourrait, par exemple, être créé
différemment, mais que beaucoup
dépend aujourd'hui du fait que
celui qui doit, par exemple,
diriger une entreprise est en
position de le faire,
d'intervenir avec tout son être
humain, soit lui-même, soit par
l'intermédiaire
d'assistants/d'aides, dans la
masse d'humains qui travaille
dans cette entreprise, pour
qu'il s'en approche, d'abord en
parlant réellement de façon
humaine dans son entreprise avec
ceux qui sont impliqués dans
l'entreprise, sur tout ce qui
s'y passe, de l'achat, de
l'acquisition du produit brut/de
la matière première à la mise
sur le marché et à la
transformation du produit fini
et jusqu'à la façon et manière
qu'il passe dans la
consommation. Si l'on discute
toujours de l'ensemble de ce
chemin de manière humaine, et
encore une fois avec ceux qui
sont impliqués dans
l'entreprise, on pose une base
pour pouvoir d'abord construire
l'autre sur cette base, qui est
sinon souhaitable et justifié en
termes sociaux aujourd'hui.
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04
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Es
kommt heute auf den Menschen an,
nicht auf die Einrichtungen
allein. Deshalb hat es auch
gerade in denjenigen Kreisen, in
denen man noch die soziale Frage
mehr empfindet, als daß man über
sie denkt, eine gewisse
Befriedigung hervorgerufen, daß
ich in meinen «Kernpunkten der
sozialen Frage» nicht bloß
darauf hin gewiesen habe, wie
das eine oder das andere
beispielsweise anders
eingerichtet werden könnte,
sondern dar auf, daß vieles
heute darauf ankommt, daß
derjenige, der zum Beispiel ein
Unternehmen zu führen hat, in
der Lage ist, mit seinem ganzen
Menschen entweder selbst oder
durch Helfer in die
Menschenmasse einzugreifen, die
in diesem Unternehmen arbeitet,
so daß er ihr nahe kommt erstens
dadurch, daß er in seinem
Unternehmen wirklich auf
menschliche Art mit denen, die
an dem Unternehmen beteiligt
sind, alles das durchspricht,
was da vorgeht vom Ankauf, von
der Erwerbung des Rohprodukts
bis zum Hinbringen des fertigen
Produkts auf den Markt und bis
zu der Art und Weise, wie es in
den Konsum übergeht. Wenn man
diesen ganzen Weg auf eine aufs
Menschliche hin orientierte
Weise immer wie der und wiederum
durchspricht mit denjenigen, die
am Unternehmen beteiligt sind,
dann legt man einen Grund, urn
erst das andere auf diesem Grund
erbauen zu können, was sonst in
sozialer Beziehung heute
wünschenswert und zu erstreben
berechtigt ist.
|
Mais
ce n'est pas encore suffisant,
si on parle aux humains tout de
suite de cette façon
professionnelle, mais quelque
chose d'autre est encore
nécessaire. Et ce qui là est
nécessaire pour que nous
puissions retrouver l'espoir
social, c'est de cela que
j'aimerais parler aujourd'hui.
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05
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Aber
das genügt noch nicht, wenn man
gerade in dieser Art
fachmännisch zu den Menschen
spricht, sondern es ist noch
etwas anderes notwendig. Und was
da notwendig ist, damit wir
wieder soziale Hoffnungen haben
können, davon möchte ich eben
gerade heute sprechen.
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Depuis
longtemps, il est largement
admis que les responsables des
relations sociales doivent avant
tout chercher le chemin des
grandes masses. Des efforts ont
déjà été faits dans ce sens tout
au long du XIXe siècle. Et au
fur et à mesure que la question
sociale devenait de plus en plus
brûlante, on pouvait remarquer
comment, l'un ou l'autre mois,
au fil des mois, il travaillait
lui-même comme ouvrier dans les
usines pour apprendre à
connaître la vie de l'ouvrier.
Il y a eu des conseillers à la
cour qui, ayant déjà pris leur
retraite, c'est-à-dire qui
avaient effectivement terminé
leur travail social, sont allés
parmi les travailleurs et ont
ensuite été stupéfaits de la
façon dont les choses se
présentaient réellement en
rapport au peuple. Bref, il
existe depuis longtemps des
efforts pour apprendre à
connaître l'humain des larges
masses, en particulier aussi le
prolétaire. Et, pourrait-on
dire, une chose importante, une
grande chose, à cet égard, a été
accompli par notre littérature,
notre littérature, notre art. Ce
que la peinture et d'autres
arts, ce que la littérature a
accompli en termes de
présentation, la présentation
parfois touchante de ce qui
grandit parmi les prolétaires,
ce qui croît sinon parmi les
larges masses, doit évidemment
être absolument reconnu. Dans le
cas des grandes questions du
présent seulement, il ne s'agit
en fait quand même pas que les
humains dirigeants apprennent à
connaître avant toutes choses ce
qui vit parmi les prolétaires ou
sinon dans les larges masses ;
au fond, il s'agit peu en fait
aujourd'hui que l'on décrive
aussi avec un sens artistique de
l'intérieur comment vivent les
larges masses, comment elles
sont tourmentées par la misère,
par exemple, sont tourmentées
par les soucis, comment elles se
battent, quelles sont leurs
idées, quels sont leurs
objectifs, etc. J'aimerais dire
: Il s'agit moins aujourd'hui
que nous trouvions un chemin de
comprendre les larges masses,
mais il s'agit beaucoup plus que
nous trouvions la possibilité
d'être compris par ces larges
masses, que nous allions à
l'usine, dans n'importe quelle
entreprise, et que nous
puissions parler ainsi que nous
ne sommes pas ressenti comme
académiques, comme "instruits",
comme théoriques, mais que nous
soyons ressentis comme des
humains, que nous ayons quelque
chose dire qui parle
effectivement dans l'âme.
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06
|
Es
ist seit langer Zeit eine
verbreitete Anschauung, daß der
Mensch, der in sozialer
Beziehung führend ist, vor allen
Dingen den Weg suchen müsse zu
der großen breiten Masse. Nach
dieser Richtung sind
Bestrebungen gepflogen worden
schon durch das ganze 19.
fahrhundert hindurch. Und als
die soziale Frage immer brennen
der und brennender wurde, da
konnte man es bemerken, wie der
oder jener Monate hindurch sich
selbst als Arbeiter in Fabriken
betätigte, um das Arbeiterleben
kennenzulernen. Es hat Hofräte
gegeben, die, nachdem sie selbst
schon pensioniert worden waren,
also ihre soziale Arbeit
eigentlich schon vollendet
hatten, unter die Arbeiter sich
begaben und dann erstaunt waren,
wie es eigentlich in bezug auf
das Volk in Wirklichkeit
aussieht. Kurz, es bestehen seit
langem Bestrebungen, den
Menschen der breiten Masse,
insbesondere auch den
Proletarier kennenzulernen. Und,
man kann schon sagen, ein
Bedeutsames, ein Großes haben in
dieser Beziehung unsere
Literatur, unser Schrifttum,
unsere Kunst geleistet. Was
Malerei und andere Künste, was
das Schrifttum geleistet haben
in bezug auf die Darstellung,
die zuweilen ergreifende
Darstellung dessen, was unter
Proletariern, was sonst unter
den breiten Massen wächst, das
muß selbstverständlich durchaus
anerkannt werden. Allein bei den
großen Fragen der Gegenwart
kommt es eigentlich darauf doch
nicht an, daß die führenden
Menschen vor allen Dingen das
kennenlernen, was unter
Proletariern oder sonst in der
breiten Masse lebt, wenig kommt
im Grunde genommen heute
eigentlich darauf an, daß man
auch mit künstlerischem Sinn aus
dem Innern heraus schildert, wie
die breiten Massen leben, wie
sie vom Elend geplagt werden
etwa, von Sorgen geplagt werden,
wie sie streben, was sie für
Ideen, für Ziele haben und so
weiter. Ich möchte sagen: Es
kommt heute weniger dar auf an,
daß wir einen Weg finden, um die
breiten Massen zu verstehen,
sondern es kommt vielmehr darauf
an, daß wir die Möglichkeit
finden, von diesen breiten
Massen verstanden zu werden, daß
wir hineingehen in die Fabrik,
in jegliche Unternehmung, und so
sprechen können, daß wir nicht
als akademisch, daß wir nicht
als «gebildet», nicht als
theoretisch empfunden werden,
sondern daß wir als Menschen
empfunden werden, empfunden
werden so, daß wir etwas zu
sagen haben, was tat sächlich in
die Seelen hinein spricht.
|
De
beaux efforts sont donc depuis
longtemps en cours pour fonder
toutes sortes d'écoles
supérieures du
peuple/universités populaires,
de centres d'éducation du peuple
et ainsi de suite. Ce qui est
apporté là au peuple, intéresse
certes pendant un certain temps,
à cause de l'aliénant qu'ont
maints résultats scientifiques,
cela fait sensation quand on le
laisse être accompagné de
diapositives, par exemple, ou
même quand on va avec les gens
dans les ménageries, ou
semblable. Mais on ne devrait
pas se leurrer que cela ne parle
pas vraiment dans les âmes, que
cela ne saisit pas les cœurs.
Nous ne pouvons parler dans les
âmes, saisir les cœurs, que si
nous avons quelque chose à dire
sur la façon dont l'humain est
placé dans toute
existence/l'être-là. Mais
aujourd'hui encore, des
personnalités de premier plan
ont des points de vue très
valables à ce sujet. Ils pensent
que les membres des larges
masses du peuple ne
s'intéressent donc pas aux
"questions philosophiques" par
exemple. Oh non ! Si on trouve
seulement le langage correct
dans lequel cela doit être
versé, alors les yeux
s'illuminent, alors les cœurs
s'ouvrent. Si, par exemple, on
part de faits scientifiques très
simples, sait traiter ces faits
scientifiques simples alors
ainsi que finalement de la
considération de l'être humain
et de la destinée humaine
jaillissent, et que par là que
l'on montre aux gens : les
choses sont bien fondées, et de
l'autre côté on montre: ce n'est
pas un savoir fragmenté qui peut
tout au plus intéresser
quelqu'un pendant les heures de
loisir, mais de quelque chose
que l'humain peut accueillir
dans son âme, de sorte qu'il a
de la nourriture pour l'âme - si
on y parvient, alors on a fait
le début de créer de la
confiance entre le soi-disant
peuple et les personnalités
dirigeantes. Aujourd'hui, vous
pouvez parler du point de vue de
parti, aujourd'hui vous pouvez
apporter n'importe comment au
peuple des concepts de
"capitalisme", de "travail", de
"plus-value", et ainsi de suite
: le peuple va s'approprier ces
concepts de proche en proche ;
alors vous pouvez parler à la
mesure de partis. Mais vous
n'amènerez pas les humains avec
ce discours à la mesure de
partis à entrer maintenant dans
des formes sociales telles
qu'ils prennent réellement part
avec toute leur humanité,
collaborent, afin que ce qu'on
doit espérer puisse apparaître,
sinon les forces du déclin, mais
les forces du progrès devaient
triompher.
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07
|
Schöne
Bestrebungen sind ja seit langem
im Gang, allerlei
Volkshochschulen,
Volksbildungsanstalten und so
weiter zu begründen. Was da an
das Volk herangebracht wird,
interessiert zwar eine Weile
durch das Befremdende, das
manche wissenschaftliche
Resultate haben, es ruft
Sensation hervor, wenn wir es
etwa mit Lichtbildern begleitet
sein lassen, oder wenn wir gar
mit den Leuten in Menagerien
gehen und dergleichen. Aber man
sollte sich keiner Illusion
darüber hingeben, daß das nicht
wirklich hineinspricht in die
Seelen, daß das die Herzen nicht
ergreift. In die Seelen
hineinsprechen, Herzen
ergreifen, das können wir nur,
wenn wir etwas zu sagen haben,
was davon handelt, wie der
Mensch in das ganze Dasein
hineingestellt ist. Darüber
haben allerdings heute führende
Persönlichkeiten noch ganz merk
würdige Ansichten. Sie denken
sich, daß der Angehörige der
breiten Volksmassen sich ja doch
nicht, wie sie das nennen, für
«philosophische Fragen» zum
Beispiel interessiere. 0 nein!
Wenn man nur die richtige
Sprache, in die das gegossen
werden muß, findet, dann
leuchten die Augen auf, dann
schließen sich die Herzen auf.
Wenn man zum Beispiel von ganz
einfachen wissenschaftlichen
Tatsachen ausgeht, diese
einfachen wissenschaftlichen
Tatsachen dann so zu behandeln
weiß, daß zuletzt aus der
Betrachtung Menschenwesen und
Menschenbestimmung
herausspringt, und man dadurch,
daß man den Leuten zeigt: die
Dinge sind gut begründet, und
auf der anderen Seite zeigt: das
ist nicht ein zersplittertes
Wissen, das einen höchstens
interessieren kann in den Muße
stunden, sondern etwas, was der
Mensch in seine Seele aufnehmen
kann, so daß er Seelennahrung
hat - wenn einem das gelingt,
dann erst hat man den Anfang
damit gemacht, Vertrauen zu
schaffen zwischen dem
sogenannten Volk und den
führenden Persönlichkeiten.
Heute können Sie reden vom
Parteistandpunkt aus, heute
können Sie irgendwie an das Volk
Begriffe heran bringen von
«Kapitalismus», von «Arbeit»,
von «Mehrwert» und dergleichen:
das Volk wird sich diese
Begriffe nach und nach aneignen;
dann können Sie parteimäßig
sprechen. Aber Sie werden mit
diesem parteimäßigen Sprechen
die Menschen nicht dazu bringen,
nun in solche soziale
Gestaltungen einzugehen, in
denen sie tat sächlich mit ihrer
ganzen Menschlichkeit Anteil
nehmen, mitzuarbeiten, auf daß
das entsteht, was man erhoffen
muß, wenn nicht die
Niedergangs-, sondern die
Aufgangskräfte siegen sollen.
|
Eh
bien, si on a seulement la
volonté pour telles choses,
alors on peut percevoir ce qui
se règne en fait là où les
obstacles et les
inhibitions/freins reposent
encore aujourd'hui. J'ai
moi-même été enseignant dans une
école de formation des
travailleurs pendant de
nombreuses années. J'ai eu à y
représenter les branches les
plus diverses de l'enseignement.
Je ne me suis jamais soumis à un
quelque dogme de parti, mais je
n'ai jamais trouvé d'obstacle
dans la compréhension qui m'a
été apportée en retour tout de
suite du côté du prolétariat
quand j'ai exposé l'histoire par
exemple ainsi que je l'ai
laissée briller partout à
travers comment l'histoire n'est
pas quelque chose qui se laisse
saisir dans des vues
historiques-matérialistes, mais
quelques chose, dans quoi les
forces et les impulsions
spirituelles sont
efficaces/actives. Et j'ai même
pu provoquer une certaine
compréhension des raisons pour
lesquelles Marx, par exemple,
qui était alors très bien
compris dans les cercles de mes
auditeurs, est arrivé à la façon
de voir que l'on décrit comme
"matérialisme historique", et
qui va justement dans le sens
que tout ce qui est disponible
comme spirituel n'est que des
expressions de circonstances
mécanistes, économiques, et
ainsi de suite. J'ai pu rendre
compréhensible aux gens que cela
vient de ce qu'en fait, depuis
le XVIe siècle environ, toujours
de plus en plus les forces sont
apparues dans la vie historique
par lesquelles la vie économique
est tant devenue donnant le ton,
si décisive que l'art, la
science, etc. semblent comme des
résultats, dans une certaine
relation, sont même en premier
des résultats, de vie
économique, de vie mécanique. Et
parce que Marx connaissait
seulement l'histoire récente, il
en est venu à son erreur.
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08
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Nun,
wenn man nur den Willen zu
solchen Sachen hat, dann kann
man das wahrnehmen, was da
eigentlich waltet, wo heute noch
die Hindernisse und die
Hemmungen liegen. Ich selbst war
jahrelang Lehrer an einer
Arbeiterbildungsschule. Ich habe
die verschiedensten
Unterrichtszweige dort zu
vertreten gehabt. Ich habe mich
niemals irgendeinem Parteidogma
gefügt; aber ich habe auch
niernals ein Hindernis gefunden
im Verständnis, das mir
entgegengebracht worden ist
gerade von seiten des
Proletariers, wenn ich die
Geschichte zum Beispiel so
vorgetragen habe, daß ich
überall habe durchleuchten
lassen, wie die Geschichte nicht
etwas ist, was sich in
geschichtsmaterialistische
Anschauung fassen läßt, sondern
etwas, in dem geistige Kräfte
und geistige Impulse wirksam
sind. Und ich konnte sogar ein
gewisses Verständnis dafür
hervorrufen, warum zum Beispiel
Marx, den man dazumal in den
Kreisen meiner Zuhörer sehr gut
innehatte, zu der Anschauung
gekommen ist, die man als
«geschichtlichen Materialismus»
bezeichnet, und die eben dahin
geht, daß alles, was als
Geistiges vorhanden ist, nur
Äußerungen von mechanistischen,
von wirtschaftlichen und so
weiter Umständen seien. Ich
konnte den Leuten begreiflich
machen, daß das davon herkommt,
daß in der Tat im
geschichtlichen Leben seit etwa
dem 16. Jahrhundert immer mehr
und mehr die Kräfte
hervorgetreten sind, durch die
das wirtschaftliche Leben so
tonangebend, so ausschlaggebend
geworden ist, daß tatsächlich
Kunst, Wissenschaft und so
weiter wie Ergebnisse
erscheinen, in gewisser
Beziehung es sogar sind, des
wirtschaftlichen Lebens, des
mechanistischen Lebens. Und weil
Marx nur die neuere Geschichte
kannte, kam er zu seinem Irrtum.
|
Mais
je ne veux pas du tout prendre
parti pour l'un ou l'autre, mais
seulement souligner que même
cela a été compris. Ce n'est pas
le manque de confiance de
l'auditoire qui a rendu
impossible cette sorte
d'instruction populaire, mais le
fait qu'un jour les dirigeants
communs ont remarqué que là
n'était pas d'enseignement fondé
sur la doctrine du parti, là est
enseigné ainsi qu'on est,
d'après le meilleur savoir et
mesure, amené à la façon de
voir, où de l'humain est mis en
avant. Et ils ont eu peur, ces
dirigeants communs, que
l'audience augmente de plus en
plus. Et un jour, un envoyé de
ces dirigeants s'est présenté
dans une assemblée qui avait été
convoquée dans le but d'examiner
si j'étais approprié à enseigner
à l'École de formation des
travailleurs. Un dirigeant
ouvrier est apparu. Et quand
j'ai fait la remarque : oui,
pour qu'un principe de progrès
s'affirme à l'intérieur de ces
cercles, ainsi doit quand même
ici au moins régner une totale
liberté d'enseignement - là cet
envoyé a répondu : Liberté, cela
nous ne le reconnaissons pas !
Nous reconnaissons seulement une
contrainte synthétiquement
raisonnable.
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09
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Ich
will aber gar nicht Partei
nehmen für das eine oder das
andere, sondern nur darauf
hinweisen, daß selbst dieses
verstanden worden ist. Nicht das
mangelnde Vertrauen der Zuhörer
hat diese Art der
Volksunterweisung unmöglich
gemacht, sondern das, daß eines
Tages die gebräuchlichen Führer
merkten: da wird nicht
parteidogmatisch gelehrt, da
wird so gelehrt, daß nach bestem
Wissen und Ermessen das, was zur
Veranschaulichung gebracht wird,
aus dem Menschlichen
hervorgebracht wird. Und sie
bekamen Angst, diese
gebräuchlichen Führer, daß sich
die Zuhörerschaft immer mehr und
mehr vermehre. Und eines Tages
erschien ein Abgesandter dieser
Führer in einer Versammlung, die
zu dem Zwecke einberufen worden
war, zu untersuchen, ob ich
geeignet wäre zum Lehrer an der
Arbeiterbildungsschule. Es
erschien ein Arbeiterführer. Und
als ich die Bemerkung machte:
Ja, wenn ein Prinzip des
Fortschritts innerhalb dieser
Kreise geltend gemacht werden
soll, so muß doch hier
wenigstens eine völlige
Lehrfreiheit herrschen —, da
antwortete dieser Abgesandte:
Freiheit, das anerkennen wir
nicht! Wir anerkennen nur einen
vernünftigen Zwang.
|
Eh
bien, mon exclusion du collège
enseignant de cette école de
formation des travailleurs parti
de cette façon de voir. Mais
pour moi-même, c'était une étude
vraiment importante -
finalement, pas l'être jeté
dehors, mais l'être ensemble
avec les larges masses
populaires avant, qui sont tout
de suite à trouver dans le
prolétariat moderne - une étude
parce que l'on pouvait voir : Si
l'on parle seulement à partir de
la plénitude du règne humain, on
parle ainsi que les auditeurs
ont l'impression que là nous est
dit quelque chose qui nous
touche au cœur, qui a à voir
avec notre humanitude, qui a à
voir avec notre humanité en tant
qu'être terrestre, alors
aujourd'hui ils considèrent
cette pensée issue d'une vision
du monde comme la chose la plus
importante qui puisse les
approcher. Un sentiment est
disponible qu'avant toutes
choses de l'explication,
maintenant non pas dans le sens
conforme à un parti, mais dans
le sens humain général, doit
venir parmi les masses. Les gens
aspirent, plus ou moins
inconsciemment, à ce qui ressort
d'une vision du monde vraiment
large.
|
10
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Nun,
von dieser Anschauung ging dann
mein Aus schließen aus dem
Lehrerkollegium jener
Arbeiterbildungsschule aus. Aber
für mich selbst war das ein
wirklich wichtiges Studium —
nicht das Hinausgeworfen werden
zuletzt, sondern das
Zusammensein mit den breiten
Volksmassen vorher, die gerade
im modernen Proletariat zu
finden sind —, ein Studium aus
dem Grunde, weil man sehen
konnte: Redet man nur aus dem
vollen Menschentum heraus, redet
man so, daß die Zuhörer den
Eindruck haben: da wird uns
etwas gesagt, was uns bis ans
Herz herandringt, was mit
unserer Menschlichkeit zu tun
hat, was mit unserer Menschheit
als Erdenwesen zu tun hat, dann
betrachten sie dieses aus einer
Weltanschauung herauskommende
Denken heute als das Wichtigste,
was an sie herantreten kann. Ein
Gefühl dafür ist vorhanden, daß
vor allen Dingen Aufklärung,
jetzt nicht im parteimäßigen
Sinn, sondern im allgemein
menschlichen Sinn, unter die
Massen kommen müsse. Die Leute
lechzen, mehr oder weniger
unbewußt, nach dem, was aus
einer wirklichen breiten
Weltanschauung heraus kommt.
|
Et
comment devrait-il en être
autrement, mes très chers
présents ! Voyons quand même
comment de larges masses
d'humains sont aujourd'hui
placées ainsi à leur travail
qu'il leur est impossible de s'y
intéresser. Ils exécutent ce
travail comme s'ils avaient
devant eux quelque chose qui ne
se tiendrait en aucune relation
avec leur humanité. Par
conséquent, les liens, les
coopératives, les syndicats,
pour lesquels il y a une
tendance dans ces cercles, sont
tel que même s'ils sont
subdivisés selon les métiers -
il y a les syndicats de
métallurgistes, les syndicats
d'imprimeurs de livres et ainsi
de suite - ils ont au fond
extraordinairement peu à voir
avec ces moments de la
production, mais la plupart ont
à voir avec ce qui est
généralement humain dans le
domaine de la vie matérielle, à
savoir la consommation,
l'affirmation des besoins
humains. En rapport à la
production, l'humanité a dû
s'engager sur la voie de la
résignation, mais absolument pas
à un même degré en rapport à la
consommation. Et ainsi une
grande partie de l'humanité
moderne se tient actuellement
devant un travail qui rejette
complètement l'humain sur
lui-même. Ce qu'est son
environnement ne peut
l'intéresser ; ce qu'il fait du
matin au soir ne peut
l'intéresser si on ne lui amène
pas ainsi qu'il peut avoir de
l'intérêt, l'intéresse avant
toute chose, c'est pourquoi doit
être commencé ce qui se présente
à lui quand il est seul avec
lui-même après le travail, quand
il peut uniquement et seulement
saisir de l'œil ce qu'il est
comme humain. Et nous devons
dire que lorsque nous regardons
le chaos social de notre époque,
nous constatons assez clairement
que de beaucoup d'humains, y
compris des classes/états
dirigeants, sont arrachées à ce
qui est un intérêt immédiat, ce
qui est un pendant immédiat avec
ce qu'on fait. Ce ne devrait
donc aussi pas être quelque peu
purement un secret ouvert, mais
quelque chose qui est connu dans
les cercles les plus larges,
qu'aujourd'hui même beaucoup de
ceux qui ont une profession
spirituelle ont si peu d'intérêt
aussi dans cette profession
spirituelle qu'ils en dépendent
seulement alors qu'ils partent
de leur profession pour
s'intéresser purement à
eux-mêmes comme humains. Mais il
en ressort déjà qu'il est
nécessaire de rapprocher les
choses humaines des humains
aujourd'hui si l'on veut fonder
des espoirs sociaux.
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11
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Und
wie sollte es anders sein, meine
sehr verehrten Anwesenden! Sehen
wir doch, wie breite
Menschenmassen heute so an ihre
Arbeit hingestellt sind, daß
diese Arbeit sie eigentlich
unmöglich interessieren kann.
Sie verrichten diese Arbeit, als
ob sie etwas vor sich hätten,
was zu ihrem Menschentum in gar
keiner Beziehung stünde. Daher
sind auch die Verbindungen, die
Genossenschaften, die
Gewerkschaften, für die in
diesen Kreisen eine Neigung ist,
so, daß sie sich zwar gliedern
nach den Gewerben — es gibt
Metallarbeitergewerkschaften,
Buchdruckergewerkschaften und so
weiter —, daß sie aber im Grunde
genommen mit diesem Momente der
Produktion außerordentlich wenig
zu tun haben, sondern das meiste
zu tun haben mit dem, was auf
dem Gebiet des materiellen
Lebens allgemein menschlich ist,
das ist die Konsumtion, das ist
die Geltendmachung der
menschlichen Bedürfnisse. In
bezug auf Produktion mußte die
Menschheit zur Resignation
schreiten, in bezug auf die
Konsumtion aber durchaus nicht
in demselben Grade. Und so steht
heute ein großer Teil der
modernen Menschheit vor einer
Arbeit, die den Menschen ganz
zurückweist auf sich selbst. Ihn
kann nicht interessieren, was
seine Umgebung ist; ihn kann
nicht interessieren, was er vom
Morgen bis zum Abend tut, wenn
man es ihm nicht so beibringt,
daß er Interesse haben kann; ihn
interessiert vor allen Dingen,
deshalb muß da mit angefangen
werden, was sich ihm darstellt,
wenn er mit sich allein ist nach
der Arbeit, wenn er einzig und
allein ins Auge fassen kann, was
er als Mensch ist. Und wir
müssen sagen, wenn wir auf das
soziale Chaos unserer Tage
hinschauen, so finden wir schon
deutlich genug, daß viele
Menschen, auch der führenden
Stände, heraus gerissen sind aus
dem, was unmittelbares
Interesse, was unmittelbarer
Zusammenhang mit dem ist, was
man tut. Es dürfte ja auch nicht
etwa bloß ein offenes Geheimnis
sein, sondern etwas, was in
weitesten Kreisen bekannt ist,
daß heute selbst viele, die
einen geistigen Beruf haben,
eigentlich auch an diesem
geistigen Beruf so wenig
Interesse haben, daß sie auch
darauf angewiesen sind, erst
dann, wenn sie von ihrem Beruf
hinweggehen, sich bloß für sich
als Menschen zu interessieren.
Aber schon daraus geht hervor,
daß es nötig ist, daß man
Menschliches an die Menschen
heute heranbringt, wenn man
soziale Hoffnungen begründen
will.
|
En
rapport à la culture de raison
analytique, nous avons accompli
extraordinairement beaucoup de
choses. Aujourd'hui, nous
pouvons souligner ce que
l'intelligence humaine a
accompli. Il peut certainement
être appris extraordinairement
beaucoup si l'on amène les
résultats des prestations
humaines en science et art et
ainsi de suite aux humains. Mais
ce n'est pas de cela qu'il ne
peut quand même s'agir, mais il
s'agit qu'on soit dans la
situation non seulement de
diffuser aujourd'hui une
formation conforme à la raison
analytique afin de fonder des
formations sociales, mais qu'on
soit dans la situation de rendre
les humains chauds,
d'enthousiasmer les humains, de
les enthousiasmer, non pas en
faisant de grands et nobles
discours, en ce qu'on forme
bellement ses discours, mais en
ayant quelque chose à dire où
l'humain sent et éprouve : cela
touche mon règne d'humain.
|
12
|
In
bezug auf Verstandeskultur haben
wir ja außerordentlich vieles
geleistet. Wir können heute
darauf hin weisen, was
menschliche Intelligenz alles
geleistet hat. Und es kann gewiß
außerordentlich viel gelernt
werden, wenn man die Ergebnisse
der menschlichen Leistungen in
Wissenschaft und Kunst und so
weiter an die Menschen
heranbringt. Aber darum kann es
sich doch nicht handeln, sondern
es handelt sich darum, daß man
in der Lage ist, nicht nur
verstandesmäßige Bildung heute
zu verbreiten, um soziale
Gestaltungen zu begründen,
sondern daß man in der Lage ist,
den Menschen warm zu machen, den
Menschen zu begeistern, zu
begeistern nicht dadurch, daß
man große und hohe Worte macht,
daß man seine Reden schön formt,
sondern dadurch, daß man etwas
zu sagen hat, bei dem der Mensch
erfühlt und empfindet: das rührt
an mein Menschentum.
|
Mais,
si nous abordons les gens
aujourd'hui avec une vision du
monde que nous sortons de ce qui
est populaire aujourd'hui et de
ce qui peut déjà être reconnu
aujourd'hui grâce à nos
excellentes et grandes sciences,
nous verrons bientôt par
nous-mêmes combien il est
impossible d'atteindre vraiment
le cœur des gens et de leur
donner quelque chose qui touche
leur humanité. L'humain
l'éprouvera toujours comme
quelque chose d'extérieur,
quelque chose qu'on peut lui
donner de manière ordinaire, et
il le percevra avant toutes
choses de telle sorte que
lorsqu'il s'exprime alors avec
confiance, parce qu'on gagne sa
confiance par d'autres
particularités, qu'il vous dit
alors : Oui, tout cela serait
bien, mais tout d'abord, nous ne
pouvons pas le comprendre du
tout, parce qu'il y a tellement
de choses dedans pour quoi on
doit d'abord avoir une
éducation/préformation spéciale,
de sorte que nous ne pouvons pas
le comprendre, et alors cela
nous est pas assez simple ;
c'est quelque chose qui nous dit
: tu ne peux pas y aller. -
Beaucoup de gens que j'ai
entendus parler ainsi de ce que
sont aujourd'hui les universités
du peuple, les bibliothèques du
peuple, et semblables. Mais si
on cherche tout de suite sur la
base d'une telle expérience
comment on entre dans la vie
sociale, alors on doit justement
chercher plus profondément ce en
quoi cela repose en fait. Et là
encore, je suis contraint,
j'aimerais dire, de laisser
affluer quelque chose
d'idéologique/d'une conception
du monde comme un épisode.
|
13
|
Wenn
wir aber heute mit einer
Weltanschauung an die Menschen
herantreten, die wir
herausnehmen aus dem, was heute
populär ist, was heute auch
schon aus unseren
ausgezeichneten, großartigen
Wissenschaften als anerkannt
gewonnen werden kann, man wird
sich als bald überzeugen, wie es
unmöglich ist, damit wirklich
ins Herz der Menschen
hineinzugreifen, etwas dem
Menschen zu geben, was an sein
Menschentum rührt. Der Mensch
wird das immer als etwas
Äußerliches empfinden, was man
ihm auf die gewöhnliche Weise
geben kann, und er wird es vor
allen Dingen- so empfinden, daß
er, wenn er sich dann
vertrauensvoll ausspricht, weil
man durch andere Eigenschaften
sein Vertrauen gewinnt, daß er
einem dann sagt: Ja, das wäre
alles recht schön; aber erstens
können wir das gar nicht
verstehen, denn da sind so viele
Dinge darinnen, zu denen man
erst eine besondere Vorbildung
haben muß, so daß wir das nicht
verstehen können, und dann ist
es uns nicht einfach genug; es
ist etwas, was uns sagt: Du
kannst da nicht hinüber. - Viele
Menschen habe ich so reden hören
über das, was heute
Volkshochschulen,
Volksbibliotheken und
dergleichen sind. Wenn man aber
gerade auf Grund einer solchen
Erfahrung sucht, wie man in das
soziale Leben hineinkommt, dann
muß man eben tiefer suchen,
woran das eigentlich liegt. Und
da bin ich wieder genötigt, ich
möchte sagen, als Episode etwas
Weltanschauliches einfließen zu
lassen.
|
Si
nous regardons vers là-bas,
comme nous l'avons souvent fait
ces jours-ci, dans les cultures
orientales asiatiques, dont tant
d'héritages sont disponibles
dans nos écoles, même dans nos
collèges et universités, nous
trouvons que là toutefois sur
les hauteurs de la formation est
quelque chose qui doit encore
être d'une valeur indescriptible
pour nous aujourd'hui. Mais ce
qui est caractéristique, ce qui
a été une fois trouvé dans ce
domaine de connaissances et de
façon de voir le monde, cela a
donc été saisi avec l'esprit
humain, qui dans une évolution
supplémentaire est devenu,
l'intellect, dont j'ai aussi
parlé ces jours-ci comme la
puissance particulière des temps
nouveaux. Notre intellect,
particulièrement développé dans
les temps modernes, est
fondamentalement un produit
tardif du développement de ce
qui était la clairvoyance
rêveuse là-bas, en Orient. Cette
clairvoyance rêveuse a rejeté ce
qui était une vision immédiate
du monde extérieur, et a évolué
vers en haut jusqu'à notre ordre
logique intérieur, vers ce qui
est aujourd'hui le grand moyen
d'acquérir la connaissance de la
nature.
|
14
|
Wenn
wir hinüberblicken, wie wir das
ja in diesen Tagen oftmals getan
haben, in die
asiatisch-orientalischen
Kulturen, von denen so viele
Erbstücke bis in unsere Schulen,
sogar bis in unsere Mittel- und
Hochschulen hinein vorhanden
sind, so finden wir, daß da
allerdings auf den Höhen der
Bildung etwas ist, was uns auch
heute noch von einem unsäglichen
Wert sein muß. Das aber, was das
Charakteristische ist, was
einmal auf diesem Gebiet an
Welterkenntnissen,
Weltanschauungen gefunden worden
ist, das ist doch erfaßt worden
mit dem menschlichen Geist, der
dann in weiterer Entwickelung
der Intellekt geworden ist, von
dem ich ja als der besonderen
Kraft der neueren Zeit in diesen
Tagen auch gesprochen habe.
Unser neuzeitlicher besonders
stark entwickelter Intellekt ist
im Grunde genommen ein spätes
Entwickelungsprodukt dessen, was
im Orient drüben träumerisches
Hellsehen war. Dieses
träumerische Hellsehen hat
abgeworfen, was unmittelbarer
Einblick in die Außenwelt war,
und hat sich heraufentwickelt zu
unserer inneren logischen
Ordnung, zu dem, was heute das
große Mittel ist, um
Naturerkenntnis zu erringen.
|
Et
fondamentalement, nous devons
aussi reconnaître dans ce que
nous avons aujourd'hui en Europe
comme moyen de communication
pour le monde ce que nous
pouvons voir, un héritage que
nous avons de l'Orient. Les
scolastiques médiévaux n'étaient
pas les seuls à parler de telle
sorte que leurs formes verbales
et conceptuelles et leurs formes
d'idées contenaient les forces
de l'âme venues d'Orient, mais
nous aussi - si nous le nions
aussi - nous parlons jusque dans
la chimie et la physique en mots
avec lesquels nous ne parlerions
pas, si notre formation
jusqu'aux écoles les plus hautes
n'était pas essentiellement un
résultat de ce qui nous est venu
de l'Orient.
|
15
|
Und
im Grunde genommen müssen wir
auch in dem, was wir heute als
das Mittel der Mitteilung für
Welt anschauliches in Europa
haben, ein Erbstück erkennen,
das wir aus dem Orient haben.
Nicht nur die mittelalterlichen
Scholastiker haben noch so
geredet, daß in ihren Wortformen
und Begriffsformen und
Ideenformen das enthalten war an
Kräften der Seele, was herüber
gekommen ist aus dem Orient,
sondern auch wir — wenn wir es
auch ableugnen — reden bis in
die Chemie und Physik hinein in
Worten, in denen wir nicht reden
würden, wenn nicht unsere
Bildung bis in die höheren
Schulen hinauf im Grunde
genommen ein Ergebnis dessen
wäre, was vom Orient
herübergekommen ist.
|
Mais
en ce que ce qui était
l'ancienne clairvoyance est
devenu intellect, cela a en même
temps, comme une autre branche,
propulsé hors de soi-même ce qui
est souvent devenu décisif pour
la vision du monde de larges
masses du peuple, des
visions/façons de voir qui ont
en fait déjà dépéri aujourd'hui
pour une grande part en Europe,
qui ont été exterminées par la
nouvelle formation scolaire
primaire, qui est encore
seulement disponible en des
restes des classes les moins
instruites/formées. Tandis que,
d'un côté l'intellect s'est
développé jusqu'à des hauteurs
merveilleuses, de l'autre côté,
beaucoup plus s'est développé
comme ce que montre l'histoire
de l'âme aujourd'hui, sur le
fondement de la culture
populaire qui a projeté
certaines expériences
subjectives simplement
involontairement dans l'espace,
qui a certes pris des formes
très variées, mais qui peut
néanmoins être nommée avec le
mot uniforme "superstition
fantomatique". Cette
superstition dans les fantômes,
qui consiste dans le fait que
les expériences subjectives sont
objectivement transportées dans
l'espace et dans le temps, a
joué un rôle beaucoup plus
important dans le développement
historique de l'humanité qu'on
le pense aujourd'hui. Et même si
aujourd'hui, chaque personne à
moitié instruite reconnaît cette
croyance aux fantômes comme une
superstition, les sentiments qui
se sont développés sous
l'influence de cette croyance
aux fantômes vivent souvent
encore en nous de façon
atavique. Et dans bien des cas,
dans la mesure où nous sommes
les descendants de l'être
oriental à cet égard, nous
travaillons aussi dans notre art
et dans d'autres branches de la
vie au moins avec les sentiments
qui sont nés de ce courant de
l'évolution de l'humanité.
|
16
|
Aber
indem dasjenige, was altes
Hellsehen war, Intellekt
geworden ist, hat es
gleichzeitig wie einen anderen
Zweig aus sich das
herausgetrieben, was vielfach
maßgebend geworden ist für die
Weltanschauung breiter
Volksmassen, Anschauungen, die
eigentlich heute in Europa zum
großen Teil schon ausgestorben
sind, die ausgemerzt worden sind
von der neueren
Volksschulbildung, die nur noch
in Resten vorhanden sind in den
ungebildetsten Klassen. Während
sich auf der einen Seite der
Intellekt bis zu wunderbaren
Höhen entwickelt hat,
entwickelte sich viel mehr, als
das die heutige Seelengeschichte
zeigt, auf dem Grund des
Volkstums das, was gewisse
subjektive Erlebnisse einfach
unwillkürlich hin ausprojizierte
in den Raum, was zwar die
mannigfaltigsten Formen annahm,
was aber doch mit dem
einheitlichen Wort
Gespensteraberglaube benannt
werden kann. Dieser
Gespensteraberglaube, der darin
besteht, daß subjektive
Erlebnisse objektiv
hinausversetzt werden in den
Raum und in die Zeit, spielte im
Laufe der geschichtlichen
Entwickelung der Menschheit eine
viel größere Rolle, als man
heute denkt. Und wenn heute auch
jeder halbwegs Gebildete diesen
Gespensterglauben als
Aberglauben erkennt, so leben
doch vielfach noch atavistisch
in uns die Gefühle, die sich
unter dem Einfluß dieses
Gespensterglaubens entwickelt
haben. Und vielfach arbeiten
wir, insofern wir auch in dieser
Beziehung Nachkommen des
orientalischen Wesens sind, auch
in unserer Kunst und in anderen
Lebenszweigen wenigstens mit den
Gefühlen, die sich aus dieser
Strömung der
Menschheitsentwickelung ergeben
haben.
|
Quiconque
regarde de plus près ce qui s'en
vient, j'aimerais dire, des
profondeurs du règne humain
social actuel, qui peut regarder
l'être humain qui s'est
développé par l'être/le système
technique, par le mécanique ces
derniers temps, qui peut
regarder dans son cœur, dans la
façon dont son âme a été créée,
il voit que, fondamentalement,
dans cet humain qui n'a pas
passé par ce qui nous rend
aujourd'hui avant tout
l'intellect valable,
l'enseignement intermédiaire et
supérieur, que dans cet humain
un intérêt intérieur, réel, pas
à puissance de phrase pour tout
ce qui peut devenir à
l'intérieur de l'intelligence
n'est néanmoins pas disponible,
mais quelque chose de tout
autre. J'aimerais dire : ici il
se découvre des choses
élémentaires qui montent des
profondeurs qui se meuvent vers
en haut dans notre ordre social,
des choses élémentaires qu'on
comprend encore très peu en
Europe aujourd'hui, parce que
c'est fondamentalement quelque
chose de nouveau et qui, quand
ce sera compris, peut montrer
comment il faut aller devant les
larges masses avec de la vision
du monde.
|
17
|
Wer
nun genauer hinsieht, was da
heraufkommt, ich möchte sagen,
aus den Tiefen des sozialen
Menschentums in der heutigen
Zeit, wer hinschauen kann auf
den Menschen, der sich durch das
technische, durch das
maschinelle Wesen in der neueren
Zeit herausgebildet hat, wer
hineinschauen kann in dessen
Herz, in dessen
Seelenbeschaffenheit, der sieht,
daß im Grunde genommen in diesem
Menschen, der nicht durch das
hindurch gegangen ist, was uns
heute vor allen Dingen den
Intellekt wertvoll macht, die
Mittel- und Hochschulbildung,
daß in diesem Menschen ein
innerliches, wirkliches, nicht
phrasenhaftes Interesse für all
das, was innerhalb der
Intelligenz werden kann, dennoch
nicht vorhanden ist, sondern
etwas ganz anderes. Ich möchte
sagen: Hier offenbart sich
Elementarisches, das heraufkommt
aus den Tiefen, die sich nach
oben bewegen in unserer sozialen
Ordnung, Elementarisches, das
man im allergeringsten Maße
heute in Europa noch versteht,
weil es im Grunde genommen etwas
Neues ist und, wenn es
verstanden wird, zeigen kann,
wie man vor die breite Masse
hintreten muß mit
Weltanschaulichem.
|
Celui
qui aujourd'hui, sans être lié à
l'héritage de l'Orient, grandit
dans l'humanité en Orient et est
ainsi rejeté, comme le
prolétariat et comme beaucoup,
beaucoup d'humains des états
supérieurs, chez qui ce n'est
pas l'intellect en première
ligne qui entre dans le cercle
de son intérêt, chez qui c'est
avant toutes choses la volonté,
ce qui pénètre des profondeurs
dans l'âme, ce qui vient
absolument de l'humain lui-même.
Parce que cela a malgré tout été
remarqué extérieurement, est
aussi disponible aujourd'hui une
certaine nostalgie de considérer
l'humain comme un être de
volonté. Et beaucoup croient
donc qu'ils peuvent tout de
suite parler aux larges masses
seulement alors selon la façon
de voir le monde lorsqu'ils vont
avant tout à ce qui a mesure de
volonté dans l'humain. De ces
nostalgies a grandi/cru ce que
l'on trouve si fréquemment que
l'on expose la "culture
primordiale" aux larges masses,
où l'humain est encore un être
de pulsion. On présente aux
prolétaires comment l'humain a
vécu en de tels temps primitifs
dans des circonstances simples,
et on veut alors tirer des
conclusions sur ce qui devrait
être l'ordre social aujourd'hui.
Aujourd'hui beaucoup de temps
est consacré à l'éducation
populaire avec ce qu'on décrive
ces rapports humains primitifs,
instinctifs. Et il y a encore
beaucoup d'autres choses, qui
indique là-dessus : il y a un
certain instinct de disponible
pour placer ce qui a mesure de
volonté lorsqu'il s'agit de
représenter de la vision du
monde devant les humains.
|
18
|
Wer
heute, ohne verbunden zu sein
mit dem, was Erbschaft ist aus
denn Orient, in der Menschheit
aufwächst und so auf sich
zurückgewiesen ist, wie es der
Proletarier ist und wie es auch
viele, viele Menschen der
höheren Stände sind, bei dem ist
es nicht in erster Linie der
Intellekt, der in den Umkreis
seines Interesses tritt, bei dem
ist es der Wille vor allen
Dingen, dasjenige, was aus den
Tiefen heraufdringt in die
Seele, was durchaus aus dem
Menschen selber kommt. Weil dies
immerhin äußerlich gemerkt
worden ist, ist heute auch eine
gewisse Sehnsucht vorhanden, den
Menschen als Willenswesen zu
betrachten. Und viele glauben
ja, daß sie gerade zu den
breiten Massen weltanschaulich
nur dann sprechen können, wenn
sie vor allen Dingen auf das
Willensmäßige im Menschen
eingehen. Aus diesen Sehnsuchten
ist erwachsen, was man so häufig
findet, daß man den breiten
Massen die «Urkultur» darstellt,
wo der Mensch noch ein
Triebwesen ist. Man stellt vor
den Proletarier, wie der Mensch
in solchen Urzeiten in einfachen
Verhältnissen lebte, und will
dann Schlüsse ziehen auf das,
was heute soziale Ordnung sein
soll. Viel Zeit wird gerade
heute bei der Volksbildung damit
zugebracht, daß man diese
primitiven, triebmäßigen
Menschenverhältnisse darstellt.
Und vieles andere ist noch da,
was darauf hin weist: es ist ein
gewisser Instinkt dafür
vorhanden, das Willensmäßige
hinzustellen, wenn es sich darum
handelt, Weltanschauung vor den
Menschen zu vertreten.
|
À
partir d'un certain besoin de
sensation, l'humain accepte
aujourd'hui de telles
présentations, dans son propre
être qui n'a pas atteint
l'enseignement supérieur, il
sent dans une certaine mesure
aussi, quelque chose de familier
avec ce qui a puissance de
pulsion dans la nature humaine.
Mais si on veut rendre les gens
chauds, si on ne veut pas
laisser leur âme devenir
désolée, si on veut venir à
l'humain entier, alors on ne
parvient quand même pas à droit
avec cela. Et là on doit être
quand même un être humain à part
entière si l'on veut répondre à
la question : pourquoi ne
peux-tu pas y arriver ? - Eh
bien, non pas parce que, si l'on
se tient actuellement sur les
hauteurs de la science et que
l'on s'est approprié ce qui est
actuellement scientifiquement
reconnu, tout de suite par ce
que l'on développe quelque chose
qui n'est pas encore reconnu
comme tel, mais qui est
néanmoins une superstition
moderne : tout de suite ainsi
que l'humain instruit d'un temps
plus avancé a appris à percevoir
la vieille croyance aux fantômes
comme telle, de même la large
masse de l'humanité perçoit
actuellement comme prophétique,
comme jetant un coup d'œil vers
l'avenir, cela comme une sorte
de superstition ce que nous
exposons tout de suite comme
idées et concepts et
représentations sur ces
conditions primitives de la
nature humaine.
|
19
|
Aus
einem gewissen
Sensationsbedürfnis heraus nimmt
zwar der Mensch heute solche
Darstellungen hin, er fühlt
gewissermaßen auch in seiner
eigenen Wesenheit, die nicht bis
zu einer höheren Bildung
emporgedrungen ist, etwas
Verwandtes mit diesem
Triebhaften in der
Menschennatur. Aber wenn man die
Leute warm machen will, wenn man
ihre Seelen nicht veröden lassen
will, wenn man an den ganzen
Menschen herankommen will, dann
kommt man damit doch nicht
zurecht. Und man muß da doch
etwas ein Vollmensch sein, wenn
man sich die Frage beantworten
will: Warum kommt man denn nicht
zurecht? — Nun, deshalb nicht,
weil man, wenn man heute auf der
Höhe der Wissenschaft steht und
sich das, was heute
wissenschaftlich anerkannt ist,
angeeignet hat, gerade dadurch
etwas entwickelt, was zwar noch
nicht als solcher erkannt ist,
was aber dennoch ein moderner
Aberglaube ist: Geradeso wie der
gebildete Mensch einer späteren
Zeit den alten
Gespensteraberglauben als einen
solchen empfinden gelernt hat,
so empfindet gewissermaßen heute
die breite Masse der Menschheit,
wie prophetisch, wie in die
Zukunft blickend, das als eine
Art von Aberglauben, was wir
gerade als Ideen und Begriffe
und Vorstellungen über diese
primitiven Verhältnisse in der
Menschennatur vorbringen.
|
Qu'exposons-nous
? Nous soutenons que l'humanité
est à l'origine gouvernée par
une vie de pulsions. C'est
quelque chose d'assez sombre qui
règne dans les régions
inconscientes, que l'on ne veut
pas définir plus précisément :
la vie des pulsions, dans
laquelle brillent aussi les
instincts des animaux, et tout
ce qui est indéterminé dans
l'expression de la volonté et
des sentiments des humains. On
indique sur quelque chose qui
règne à l'intérieur de l'humain
comme un être à puissance de
nature. On regarde souvent
aujourd'hui comme un idéal de
dépeindre l'humain de telle
sorte que ce qui est à
l'intérieur de l'être humain
soit dépeint, le plus possible,
comme des processus matériels,
seulement élevés aux
représentations indéterminées de
vie de pulsions, de vie
instinctive, et ainsi de suite.
|
20
|
Was
bringen wir denn da vor? Wir
bringen vor, daß die Menschheit
ursprünglich von einem
Triebleben beherrscht wird. Das
ist etwas recht Dunkles, was in
den unbewußten Regionen waltet,
das man nicht genauer definieren
will: das Triebleben, in das die
Instinkte, die man auch im Tiere
findet, und alles Unbestimmte in
den Willensäußerungen und
Empfindungen des Menschen
hereinscheinen. Man weist auf
etwas hin, was wie ein
Naturwesenhaftes innerhalb des
Menschen waltet. Man betrachtet
es vielfach heute als Ideal, den
Menschen so darzustellen, daß
man das, was im menschlichen
Innern ist, möglichst als
materielle Vorgänge, nur eben
heraufgehoben in die
unbestimmten Vorstellungen des
Trieb-, des Instinktlebens und
so weiter darstellt.
|
Mais
rappelons-nous ce qui a été
développé par moi ces jours-ci
sur l'intérieur de la nature
humaine. J'ai montré comment les
exercices de science de
l'esprit, à travers le
développement de l'humain,
amènent en réalité à contempler
en son intérieur. Il arrive
alors à regarder son organisme
intérieur non de l'extérieur
comme le physiologiste ou
l'anatomiste moderne, mais
plutôt comment les choses dans
cet organisme peuvent être
vécues intérieurement. Une fois
que l'on a percé le miroir de la
mémoire, on voit vers en bas sur
les poumons, le cœur et ainsi de
suite comme sur ce qui dans sa
forme physique n'est que
l'expression extérieure, la
révélation extérieure du
spirituel, à savoir d'un
spirituel que je pourrais
représenter comme une mémoire du
monde qui est reliée/pendante au
grand cosmos.
|
21
|
Aber
erinnern wir uns an das, was in
diesen Tagen hier von mir über
das Innere der Menschennatur
entwickelt worden ist. Ich habe
dargestellt, wie die
geisteswissenschaftlichen
Übungen durch Entwickelung den
Menschen dazu bringen, in
Wirklichkeit in sein Innerliches
hineinzuschauen. Er kommt dann
darauf, seinen inneren
Organismus nun nicht wie der
moderne Physiologe oder Anatom
von außen anzuschauen, sondern
so anzuschauen, wie die Dinge in
diesem Organismus innerlich
erlebt werden können. Hat man
den Gedächtnisspiegel
durchstoßen, so sieht man
hinunter auf Lunge, Herz und so
weiter als auf das, was in
seiner physischen Gestaltung nur
der äußere Ausdruck, die äußere
Offenbarung des Geistigen ist,
und zwar eines Geistigen, das
ich darstellen konnte wie ein
Weltengedächtnis, das
zusammenhängt mit dem großen
Kosmos.
|
Celui
qui aujourd'hui est rejeté par
son travail sur lui-même peut le
présager. Mais désirer ardemment
pour obtenir de la
compréhension, il le doit
partout. Mais alors nous
atteignons seulement cette
compréhension lorsque nous
voyons au travers de ce que nous
faisons en fait, lorsque ce qui
vit en nous comme spirituel,
comme d'âme, comme spirituel,
qui n'est pas une fois le nôtre
propre, n'appartient pas à notre
personnalité humaine, mais est
le golfe, aimerais-je dire, que
le cosmos envoie en nous comme
humain, lorsque nous voyons au
travers cela dans son être
spirituel-âme. L'humain peut
seulement connaître l'humain
quand regardant en soi, il vient
aussi sur l'existence/l'être
fondamental de sa corporéité en
tant qu'une chose spirituelle
d'âme. Mais alors, quand nous le
savons, nous savons aussi que
lorsque nous parlons maintenant
de "pulsions", d'"instincts", de
tout ce dont on parle si
volontiers aujourd'hui, c'est
quelque chose que nous plaçons
devant la vraie nature
intérieure, tout comme la
superstition a placé autrefois
les fantômes devant la nature
extérieure. Oui, quand on parle
de "pulsions", d'"instincts" et
d'autres choses semblables dans
l'humain, c'est seulement,
j'aimerais dire, ce qui est
d'âme qui a été obscurcie par
notre façon de voir. Quand nous
parlons de la nature humaine en
vérité, nous ne devons pas voir
les fantômes de la vie de
l'instinct, des passions et
autres, mais nous devons
regarder à travers eux sur la
vérité, nous devons justement
ainsi avoir surmonté, pour ainsi
dire, les fantômes dans notre
être intérieur, qui représentent
toutes les définitions des
pulsions, désirs, passions,
volontés et autres, tout comme
nous avons vaincu les fantômes
vis-à-vis de l'ordre extérieur
de la nature. Chez les fantômes,
nous avons placé ce qui surgit
en nous devant la nature
extérieure, projetant le
subjectif dans l'objectif. Nous
présentons ici quelque chose qui
est nature spirituelle d'âme
dans son objectivité, comme s'il
s'agissait d'une chose
matérielle ; nos pulsions et
instincts sont dans les
définitions comme elles sont
données, les fantômes
matérialisés transposés à
l'intérieur de l'humain qui se
tiennent devant la vérité du
spirituel d'âme. C'est quelque
chose qui, en tant qu'état de
fait de la
connaissance/épistémologie, est
peu vu aujourd'hui, mais qui est
ressenti lorsque nous voulons
approcher l'être humain
aujourd'hui avec une
connaissance réelle de l'humain,
qui sort des profondeurs de son
inconscient, et dans ces
profondeurs de l'inconscient, il
y a dans une certaine mesure, le
spirituel d'âme, pressent : vous
n'avez pas la permission de
venir à moi avec les fantômes
matériels ! Vous devriez me dire
quelque chose sur comment
l'humain a grandi ensemble avec
le cosmos !
|
22
|
Ahnen
kann das gerade der Mensch, der
heute zurückgewiesen wird von
seiner Arbeit auf sich selbst.
Lechzen aber muß er überall,
Verständnis dafür zu erlangen.
Dann aber erlangen wir nur dies
Verständnis, wenn wir
durchschauen, was wir eigentlich
tun, wenn wir das, was in uns
als Geistiges, als Seelisches
lebt, was nicht einmal unser
Eigenes ist, nicht zu unserer
menschlichen Persönlichkeit
gehört, sondern was der Golf
ist, möchte ich sagen, den der
Kosmos in uns als Menschen
hereinsendet, wenn wir das in
seinem geistig-seelischen Wesen
durchschauen. Der Mensch kann
den Menschen nur erkennen, wenn
er, hineinschauend in sich, auch
auf die Grundwesenheit seines
Leiblichen als eines Geistig
Seelischen kommt. Dann aber,
wenn wir das wissen, dann wissen
wir auch, daß, wenn wir nun von
«Trieben», «Instinkten», von all
dem sprechen, wovon man heute so
gerne spricht, es etwas ist, was
wir vor die wahre innere Natur
so hinstellen, wie einstmals der
Aberglaube die Gespenster vor
die äußere Natur hingestellt
hat. Ja, wenn wir von «Trieben»,
von «Instinkten» und dergleichen
im Menschen reden, so ist das
nur, ich möchte sagen, das durch
unsere Anschauung dunkelgemachte
Seelische. Wenn wir von der
Menschennatur in Wahrheit reden,
dürfen wir nicht die Gespenster
des Trieblebens, der
Leidenschaften und dergleichen
sehen, sondern wir müssen durch
sie auf die Wahrheit
hindurchschauen, wir müssen
sozusagen das
Realgespensterhafte in unserem
Innern, das alle Definition von
Trieben, Begierden,
Leidenschaften, von Willen und
dergleichen darstellt, ebenso
überwinden, wie wir die
Gespenster überwunden haben
gegenüber der äußeren
Naturordnung. Bei den
Gespenstern haben wir das, was
in uns entsteht, vor die äußere
Natur hingesetzt, das Subjektive
hinausprojiziert in das
Objektive. Hier stellen wir
etwas, was geistig seelischer
Natur in seiner Objektivität
ist, so hin, als wenn es ein
Materielles wäre; unsere Triebe
und Instinkte sind in den
Definitionen, wie sie gegeben
wer den, die materialisierten,
ins Innere des Menschen
verlegten Gespenster, die vor
der Wahrheit des Geistig
Seelischen stehen. Das ist
etwas, was als ein
Erkenntnistatbestand heute wenig
durchschaut wird, was aber
gefühlt wird, wenn wir heute mit
wirklicher Menschenerkenntnis an
denjenigen Menschen herankommen
wollen, der aus den Tiefen
seines Unbewußten heraus, und in
diesen Tiefen des Unbewußten ist
ja gewissermaßen das
Geistig-Seelische, ahnt: Ihr
dürft mir nicht kommen mit den
materiellen Gespenstern! Ihr
sollt mir etwas sagen darüber,
wie der Mensch mit dem Kosmos
zusammengewachsen ist!
|
Mes
très chers présents ! Quand on a
un sentiment social aujourd'hui,
alors ce sentiment intérieur se
réjouit quand quelque chose vous
arrive comme il m'est arrivé il
y a quelques semaines, quand
j'ai dû donner une conférence
dans une compagnie de
travailleurs. Ma première tâche
a été de parler des concepts
d'économie nationale. Mais j'ai
toujours organisé les choses de
telle sorte que je laisse les
gens choisir les sujets
eux-mêmes, que je laisse le
sujet m'être remis ou me dire le
sujet avant le début de la
conférence, de sorte que ce qui
doit leur être remis en tant que
connaissance est en fait
complètement cherché à partir du
sens des gens. Et voici qu'un
des ouvriers sortit un livret de
notre revue "Die Drei" et dit
qu'il avait lu un essai de moi
et n'avait pas bien compris
comment était la planète qui
précédait la terre. Et j'ai pu
commencer à présenter des
discussions vraiment
spirituelles-scientifiques en
ligne droite, d'une manière
simple, à ces travailleurs. Et
l'on pouvait voir : tandis que
lorsqu'on parle sèchement, en
concepts abstraits, ils
ressentent quelque chose comme
ça : cela ne nous donne rien de
spécial ! Leurs yeux
s'illuminent quand on parle de
ces choses, parce qu'ils sentent
qu'il y a quelque chose dont
leur âme peut se nourrir, comme
leur corps se nourrit de la
nourriture qu'il ingère - comme
leurs yeux s'illuminent quand on
leur donne quelque chose qui
intervient maintenant dans
l'humain entier, dans le cœur et
l'âme, qui n'est pas purement
une idée du monde, mais une
vision du monde dans le sens que
dans cette vision du monde, il
existe vraiment de la vie, que
celle-ci peut susciter
l'enthousiasme, même si le
travailleur vient directement de
la machine.
|
23
|
Meine
sehr verehrten Anwesenden! Wenn
man heute soziales Gefühl hat,
dann jauchzt dieses innere
Gefühl auf, wenn einem so etwas
passiert, wie mir vor wenigen
Wochen passiert ist, wo ich
innerhalb einer Arbeiterschaft
vorzutragen hatte. Zunächst war
meine Aufgabe, über
nationalökonomische Begriffe zu
sprechen. Aber ich richte die
Sache immer so ein, daß ich die
Leute die Themen selber wählen
lasse, daß ich mir vor Beginn
des Vortrags das Thema
überreichen oder sagen lasse, so
daß eigentlich ganz aus dem Sinn
der Leute heraus das geholt
wird, was ihnen als Erkenntnis
übergeben werden soll. Und
siehe, da passierte es, daß
einer der Arbeiter ein Heft
unserer Zeitschrift «Die Drei»
hervorholte und sagte, er hätte
da einen Aufsatz von mir gelesen
und hätte da nicht gut
verstanden, wie der Planet
eigentlich war, der der Erde
vorangegangen ist, der dann in
die Dunkelheit übergegangen ist
und aus dem sich dann die Erde
ergeben hat. Und ich konnte
beginnen, nun wirklich
geisteswissenschaftliche
Erörterungen in gerader Linie,
in einfacher Art vor diese
Arbeiter hinzustellen. Und man
konnte sehen: während sie, wenn
man trocken, in abstrakten
Begriffen spricht, etwa
empfinden: Das gibt uns nichts
Besonderes! -, ihre Augen
aufleuchten, wenn man von
solchen Dingen spricht, weil sie
fühlen: da ist etwas, wovon ihre
Seele zehren kann so, wie ihr
Leib von der Nahrung zehrt, die
er zu sich nimmt - wie ihre
Augen aufleuchten, wenn man
ihnen etwas gibt, was nun in den
ganzen Menschen, in Herz und
Seele eingreift, was nicht bloß
Weltidee ist, sondern
Weltanschauung in dem Sinn, daß
in dieser Weltanschauung
wirklich Leben vorhanden ist,
daß sie Enthusiasmus er regen
kann, selbst dann, wenn der
Arbeiter unmittelbar von der
Maschine kommt.
|
Et
je crois qu'un tel travail
social devrait précéder tout
autre avant que nous puissions
parvenir à gagner les gens - et
ils doivent être gagnés - à
avoir des conceptions
sociales/façonnements sociaux en
conséquence. Le temps que cela
prendra dépendra de la bonne
volonté des humains. Je sais
combien d'humains disent : oui,
là, tu nous indiques quelque
chose qui ne peut devenir
réalité que dans quatre ou cinq
siècles. Alors je dis toujours :
bien sûr, si trop peu de gens le
veulent. Mais avec toutes ces
choses, il ne s'agit pas de
calculer combien de temps cela
peut prendre pour que les
humains arrivent à de tels
arrangements sociaux, mais de
laisser cette arithmétique être
et laisser l'affaire faire route
dans la volonté. Si cette
volonté est disponible chez un
nombre suffisamment important
d'humains, alors nous pouvons
espérer que dans peu de temps
pourrait être atteint ce
qu'intellectuellement on se
représente, prendre des siècles.
Rien ne nous empêche plus de
parvenir à de tels arrangements
sociaux que les hésitations qui
résultent de ces calculs. Au
début, on ne se soucie même pas
de ce qui résulte du calcul au
sens intellectualiste du terme,
mais on cherche à se rapprocher
des humains, et on verra comment
on trouvera très vite de la
compréhension avec une vision du
monde qui ne place pas des
fantômes matérialisés devant
l'âme, mais qui leur révèle le
lien de l'humain avec le cosmos.
|
24
|
Und
das glaube ich nun schon einmal,
daß solches soziale Wirken
vorangehen müsse allem anderen,
bevor wir dazu kommen können,
irgendwie sonst die Menschen
dazu zu gewinnen - und sie
müssen gewonnen werden -, die
sozialen Gestaltungen
dementsprechend zu haben. Wie
lange das dauert, das hängt ab
von dem guten Willen der
Menschen. Ich weiß, wie viele
Menschen sagen: Ja, da verweist
du uns auf etwas, was erst in
vier bis fünf Jahrhunderten
Wirklichkeit werden kann. Ich
sage dann immer: Ganz gewiß,
wenn zu wenige Menschen das
wollen. Aber bei all diesen
Dingen handelt es sich nicht
darum, daß man ausrechnet, wie
lange das dauern kann, bis die
Menschen zu solchen sozialen
Gestaltungen kommen, sondern daß
man dieses Rechnen sein läßt und
die Sache in den Willen
einfahren läßt. Wenn dieser
Wille bei einer genügend großen
Anzahl von Menschen vorhanden
ist, dann können wir hoffen, daß
das in einer gar nicht zu langen
Zeit erreicht werden kann, wovon
man sich sonst
intellektualistisch vorstellt,
daß es Jahrhunderte dauern
könnte. Nichts hindert uns mehr,
zu solchen sozialen Gestaltungen
zu kommen, als jenes Zaudern,
das aus solchem Berechnen
hervorgeht. Man kümmere sich
zunächst gar nicht darum, was
die Rechnung im
intellektualistischen Sinne
ergibt, sondern man suche an die
Menschen heranzukommen, und man
wird sehen, wie man mit einer
Weltanschauung, die ihnen nicht
materialisierte Gespenster vor
die Seele rückt, sondern die
ihnen den Zusammenhang des
Menschen mit dem Kosmos
enthüllt, sehr rasches
Verständnis finden wird.
|
Aujourd'hui,
la compréhension est la suivante
: quand on s'approche avec une
telle vision du monde de ceux
qui sont appelés à la juger, ils
viennent et la comparent à ce
que l'on a déjà, puis ils
arrivent à la conclusion qu'elle
est amateur, dilettante, et
ainsi de suite. Ou l'autre est
présent : si on doit parler
aujourd'hui de ces choses, qui
touchent vraiment le plus
intérieur de l'humain à tel
point que les instincts et les
instincts et autres sont
spiritualisés, alors nous sommes
obligés de les revêtir des
formes scientifiques en usage
aujourd'hui ; sinon on sera
rejetés dès le début avec ces
choses. Si on fait cela, alors
il est dit : tu parles dans une
langue qui n'est pas pour le
peuple. Cela, on le sait déjà.
C'est pourquoi on plonge dans
des contextes d'idées
complètement différents
lorsqu'on parle pour ceux qui
posent l'exigence d'une
formation scientifique. Mais la
même chose est absolument
donnée. On voit alors que
l'humain dont l'intellect n'est
pas d'abord guidé dans certaines
voies par cette et telle
formation intellectuelle, le
comprend. Toutefois, il faut
d'abord surmonter le temps où,
parce qu'on le fait, on est
expulsé des écoles de formation
des travailleurs par ceux qui se
considèrent comme les dirigeants
désignés de ceux qui se tiennent
comme la large masse du peuple.
|
25
|
Heute
ist das Verständnis dieses: Wenn
man mit solch einer
Weltanschauung an diejenigen
herantritt, die berufen sind,
sie zu beurteilen, kommen diese
und vergleichen sie mit dem, was
man schon hat, und dann kommen
sie darauf, daß das laienhaft,
dilettantisch sei und so weiter.
Oder aber es liegt das andere
vor: Wenn man heute sprechen muß
über diese Dinge, die nun
wirklich das Innerste des
Menschen so berühren, daß die
Triebe und Instinkte und
dergleichen vergeistigt werden,
dann ist man genötigt, das in
die heute gebräuchlichen
wissenschaftlichen Formen zu
kleiden; sonst wird man von
vornherein mit diesen Dingen
zurückgewiesen. Tut man dieses,
dann wird gesagt: Du sprichst in
einer Sprache, die nicht für das
Volk ist. Das weiß man schon.
Daher taucht man das auch, wenn
man für diejenigen spricht, die
Anforderungen der
wissenschaftlichen Bildung
stellen, in ganz andere
Ideenzusammenhänge. Es wird aber
durchaus dasselbe gegeben. Dann
gerade sieht man, daß der
Mensch, dessen Intellekt
zunächst nicht durch diese und
jene intellektuelle Vorbildung
in bestimmte Bahnen gelenkt ist,
es versteht. Allerdings, die
Zeit muß erst überwunden werden,
in der man, weil man dieses tut,
gerade aus
Arbeiterbildungsschulen hin
ausgeworfen wird durch
diejenigen, die sich für die
berufenen Führer derer halten,
die als die breite Masse des
Volkes dastehen.
|
Eh
bien, j'ai dû vous faire
remarquer que la constitution
même des larges masses des
humains signifie qu'aujourd'hui,
il doit y avoir une vision du
monde en tant que science de
l'esprit orientée
anthroposophiquement. Car ce
n'est qu'à partir d'une telle
vision du monde, qui,
lorsqu'elle parle de l'humain,
peut réellement parler du
spirituel, que l'espoir peut
jaillir, que l'on trouve la
compréhension sociale. Et alors
on peut passer de cette
compréhension sociale avec les
humains qui se comprennent à des
supplémentaires. Cela peut être
un espoir.
|
26
|
Nun,
ich mußte Sie also darauf
hinweisen, daß schon durch die
Beschaffenheit der breiten Masse
der Menschen heute eine
Weltanschauung als
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft da sein muß.
Denn nur aus einer solchen
Weltanschauung, die, wenn sie
vom Menschen spricht, wirklich
vom Geistigen reden kann, kann
die Hoffnung quellen, daß man
soziales Verständnis findet. Und
dann kann man von diesem
sozialen Verständnis mit den
sich verstehenden Menschen zu
weiterem schreiten. Das kann
eine Hoffnung sein.
|
Cet
espoir nous est
extraordinairement proche en
Europe centrale. En Europe
centrale, tout au long du XIXe
siècle, les meilleurs humains
ont cherché une méthode
d'éducation par laquelle on
pouvait, pour ainsi dire, saisir
l'enfant à la volonté. On a déjà
pressenti que l'humain moderne
doit être saisi à la volonté. On
ne l’a toutefois pas envisagé
ainsi que la conception du monde
peut l'envisager, qui est
représentée d'ici. Mais on l'a
pressenti. C'est pourquoi on
s'efforçait de trouver ces
méthodes intellectualistes par
lesquelles, sur le chemin des
représentations, on peut
approcher la volonté des
enfants, peut saisir l'enfant
avec ses forces de pensée dans
la volonté. Et un énorme bien a
tout de suite été fait en Europe
centrale à partir de l'esprit
allemand - cela est admis avec
une pleine reconnaissance en
Occident, a été admis au moins
jusqu'à la guerre. Il a toujours
été souligné en Angleterre
comment, en Europe centrale, on
a tenté de s'emparer de la
volonté par un détour par la
méthode pédagogique et comment
cela a été transplanté en
Angleterre. Cela a toujours été
reconnu et présenté.
|
27
|
Diese
Hoffnung liegt uns in
Mitteleuropa außerordentlich
nahe. In Mitteleuropa haben die
besten Menschen durch das ganze
19. Jahrhundert hindurch nach ei
ner Erziehungsmethode gesucht,
durch die man das Kind sozusagen
doch beim Willen fassen könne.
Man hat schon geahnt, daß der
moderne Mensch am Willen gefaßt
sein muß. Man hat es allerdings
nicht so eingesehen, wie es die
Weltanschauung einsehen kann,
die von hier aus vertreten wird.
Aber man hat es geahnt. Daher
bemühte man sich, diejenigen
intellektualistischen Methoden
zu finden, durch die man auf dem
Wege der Vorstellung an den
Willen der Kinder herankommen
kann, das Kind mit seinen
Denkkräften im Willen erfassen
kann. Und eine Unsumme Gutes ist
gerade in Mitteleuropa aus dem
deutschen Geist heraus — das
wird im Westen mit voller
Anerkennung zugegeben, wurde
wenigstens bis zum Kriege
zugegeben — geleistet worden.
Immer wurde in England
hingewiesen darauf, wie man in
Mitteleuropa den Willen auf dem
Umwege durch die pädagogische
Methode zu ergreifen suchte und
wie dieses hinüberverpflanzt
worden ist nach England. Das
wurde immer anerkannt und
dargestellt.
|
Mais
si nous allons encore plus à
l'ouest, en Amérique, nous
trouvons comment une certaine
forme primitive, aimerais-je
dire, mais je ne veux blesser
personne, forme primitive de
façon de voir le monde se
développe à partir des
conditions
spirituelles-géographiques, qui,
pourtant, porte en elle des
germes étranges pour le futur.
Nous trouvons, par exemple, que
tout de suite en Amérique, les
humains instruits, lorsqu'ils
résument ce qu'ils pensent de
l'humain, disent : Ce que
l'humain pense
intellectuellement dépend du
parti auquel il a été assigné
par les circonstances, dans
quelle secte il se tient ; mais
en ce qu'il redonne ainsi
l'opinion de sa secte, de son
état, de son parti, il se sert
certes de son intellect ; mais
ce dont cela source n'est pas
l'intellect, mais c'est la
volonté. Et toujours de nouveau,
nous voyons, tout de suite à
l'intérieur de la littérature
américaine, sur la volonté de
l'humain comme désignant
l'être/l'entité originelle. Les
Américains citent tout de suite
volontiers de tels écrivains
aujourd'hui qui disent :
aujourd'hui, l'intellect n'est
rien d'autre que le ministre
d'un État, et le dirigeant est
la volonté, même si cet
intellect est un ministre
coûteux, comme le disait
Carlyle.
|
28
|
Aber
wenn wir noch weiter nach Westen
gehen, nach Amerika, dann finden
wir, wie sich aus den
geistig-geographischen
Verhältnissen eine bestimmte
Form einer primitiven, möchte
ich sagen, ich will aber niemand
verletzen, einer primitiven
Weltanschauung herausentwickelt,
die aber merkwürdige Keime für
die Zukunft in sich trägt. Wir
finden zum Beispiel, daß gerade
in Amerika die gebildeten
Menschen, wenn sie
zusammenfassen, was sie über den
Menschen denken, sagen: Was der
Mensch intellektualistisch
ausdenkt, das hängt davon ab,
welcher Partei er durch die
Umstände zugeführt worden ist,
in welcher Sekte er
drinnensteht; aber indem er so
die Meinung seiner Sekte, seines
Standes, seiner Partei
wiedergibt, bedient er sich zwar
seines Intellekts; das aber,
woraus das hervorquillt, ist
nicht der Intellekt, sondern ist
der Wille. Und immer wieder
sehen wir gerade innerhalb der
amerikanischen Literatur auf den
Willen des Menschen als auf die
ursprüngliche Wesenheit
hindeuten. Gerne zitieren gerade
Amerikaner heute solche
Schriftsteller, die sagen: Der
Intellekt ist heute nichts
anderes als der Minister eines
Staates, und der Herrscher ist
der Wille, wenn auch dieser
Intellekt ein teurer Minister
ist, wie Carlyle gesagt hat.
|
Mais
ce n'est pas une façon de voir
qui est théoriquement
construite, c'est une façon de
voir qui est passée en chair et
sang, tout de suite chez les
Américains instruits. C'est
aussi comme ça que les
physiologistes parlent là-bas.
Et celui qui est à l'écoute de
telles choses ressent une
différence très nette entre le
langage des physiologistes en
Europe et celui des
physiologistes en Amérique. Là,
les gens parlent
particulièrement clairement de
la façon et la manière dont le
cerveau d'un humain se forme à
partir de la façon dont il se
tient dans le monde. Ils pensent
que le cerveau serait un
mécanisme qui serait dépendant
lui-même de la façon et la
manière dont l'humain se meut,
de comment il avance dans le
monde et ainsi de suite, de
sorte que ces gens voient le
déploiement de la volonté dans
le monde comme l'originel dans
l'humain et tout ce que le
cerveau produit comme le
serviteur, comme ce qui a au
fond peu à voir avec
l'individualité de l'humain. Ces
gens disent : si tu veux
apprendre à connaître
l'individualité de l'humain,
regarde sa volonté, regarde
comment sa volonté s'est formée
dans son enfance à partir de sa
famille, de la secte, du Parti,
et ainsi de suite ; et puis
regarde comment il se crée un
intellect, qui - a dit un
Américain - n'a guère plus à
faire avec son être qu'un cheval
dont on se sert pour monter,
avec le cavalier.
<<<<
|
29
|
Das
ist aber nicht eine Anschauung,
die theoretisch konstruiert ist,
das ist eine Anschauung, die
gerade bei gebildeten
Amerikanern in Fleisch und Blut
übergegangen ist. So reden auch
die Physiologen dort. Und
derjenige, der für solche Dinge
ein Ohr hat, empfindet einen
sehr deutlichen Unterschied
zwischen der Sprache der
Physiologen in Europa und der
Sprache der Physiologen in
Amerika. Da reden die Leute ganz
besonders deutlich davon, wie
aus der Art und Weise, wie der
Mensch in der Welt drinnensteht,
sein Gehirn gebildet wird. Sie
meinen, das Gehirn wäre ein
Mechanismus, der selbst bis in
seine" Sprachzentren hinein
abhängig sei von der Art und
Weise, wie sich der Mensch
bewege, wie er in der Welt
vorwärtskomme und so weiter, so
daß diese Leute die Entfaltung
des Willens innerhalb der Welt
als das Ursprüngliche im
Menschen sehen und alles, was
das Gehirn produziert, als das
Dienende, als das, was im Grunde
genommen nicht viel mit der
Individualität des Menschen zu
tun hat. Diese Leute sagen:
Willst du die Individualität des
Menschen kennenlernen, so schaue
auf seinen Willen, schaue, wie
sein Wille sich herausgebildet
hat in seiner Kindheit aus
seiner Familie, aus der Sekte,
aus der Partei und so weiter;
und dann sieh darauf hin, wie er
sich einen Intellekt schafft,
der — ein Amerikaner hat das
gesagt — nicht viel mehr mit
seiner Wesenheit zu tun hat als
ein Pferd, dessen man sich zum
Reiten bedient, mit dem Reiter.
|
Maintenant,
nous avons là, malgré que
l'élément oriental est aussi
venu jusqu'en Amérique en son
héritage, immédiatement
propulser hors de la formation,
ce que nous trouvons sur les
soubassements de
l'existence/l'être-là humain en
Europe. Et, on aimerait dire,
notre propre Amérique,
l'Amérique à l'intérieur de
l'Europe, est
l’indication/l'indiquer donné
instinctivement de l'humain sur
la volonté, donc sur une classe
humaine nombreuse en Europe.
Mais cela donne aussi le sol sur
lequel l'Europe doit vraiment
s'accorder avec l'Amérique si un
accord social devait venir de
par la terre.
|
30
|
Nun,
da haben wir, trotzdem das
östliche Element in seiner
Erbschaft auch bis nach Amerika
gekommen ist, unmittelbar aus
der Bildung heraus das
getrieben, was wir auf den
Untergründen des menschlichen
Daseins in Europa finden. Und,
man möchte sagen, unser eigenes
Amerika, das Amerika innerhalb
von Europa, ist das instinktiv
gegebene Hinweisen des Menschen
auf den Willen, also auf eine
zahlreiche Menschenklasse in
Europa. Das gibt aber auch den
Boden ab, wo Europa sich
wirklich mit Amerika
verständigen muß, wenn eine
soziale Verständigung über die
Erde hin kommen soll.
|
Et
dans le fait, nous trouvons que
maintes choses que l'Américain a
développées sont même les débuts
primitifs de tels exercices à
travers lesquels on vient à une
vision spirituelle. Ainsi on
trouve toujours de nouveau et à
nouveau vanté par les Américains
comment c'est de maîtrise de
soi, d'autodiscipline et
d'autoéducation dont il s'agit ;
qu'il ne s'agit pas d'avoir
appris quelque chose, mais
d'implanter quelque chose dans
sa volonté par la répétition,
revenant toujours, du même
exercice. On sait ce que cela a
de signification, de répéter les
représentations, répéter
rythmiquement comment cette
action intervient sur centre
réel/d’origine de l'humain dans
la volonté. On rencontre des
formes étranges à l'intérieur de
cette indication consciente sur
ce pour l'humain moderne doit en
fait représenter le noyau le
plus intérieur de l'être.
|
31
|
Und
in der Tat finden wir, daß
manches, was der Amerikaner
entwickelt hat, die primitiven
Anfänge von solchen Übungen
sogar sind, durch die man zu
einer geistigen Schau hinkommt.
So findet man immer wieder und
wiederum von den Amerikanern
angepriesen, wie
Selbstbeherrschung, Selbstzucht,
Selbsterziehung das ist, worauf
es ankommt; daß es nicht darauf
ankommt, etwas gelernt zu haben,
sondern darauf, etwas seinem
Willen einzupflanzen durch immer
wiederkehrende Wiederholung
derselben Übung. Man weiß, was
es für eine Bedeutung hat, die
Vorstellungen zu wiederholen,
rhythmisch zu wiederholen, wie
dieses Wirken auf das
eigentliche Zentrum des Menschen
in den Willen eingreift.
Merkwürdigen Formen begegnet man
innerhalb dieses bewußten
Hinweisens auf das, was für den
moder nen Menschen den innersten
menschlichen Wesenskern
eigentlich repräsentieren muß.
|
Et
tout de suite à partir d'un tel
accord se laissera développer,
ce qui conduit, maintenant aussi
à reconnaître qu'on devrait
venir au spirituel d'âme de
l'humain à travers la
contemplation de la volonté. Il
résulte du coup d'œil sur une
conception du monde qui, quand
aussi aujourd'hui encore le
prolétaire doit encore être
matérialiste, peut néanmoins
être ainsi qu'elle est
représentée ici, et telle
qu'elle peut, j'aimerais le
dire, être trouvée à partir des
conditions sociales/rapports
sociaux eux-mêmes comme une
force, précisément par un accord
de l'Europe avec l'Amérique.
|
32
|
Und
gerade aus solcher Verständigung
heraus wird sich entwickeln
lassen, was dazu führt, nun auch
anzuerkennen, daß man durch die
Betrachtung des Willens hindurch
zu dem Geistig-Seelischen des
Menschen kommen müsse. Es ergibt
sich der Ausblick auf eine
Weltanschauung, die, wenn auch
heute der Proletarier noch
materialistisch sein muß,
dennoch so sein kann, wie sie
hier vertreten wird, und wie
sie, ich möchte sagen, aus den
sozialen Verhältnissen heraus
selbst als eine Kraft gefunden
werden kann gerade durch eine
Verständigung von Europa mit
Amerika.
|
Tout
de suite en Europe centrale les
esprits les plus nobles
s'efforçaient de trouver ces
contenus intellectuels qui
pourraient alors saisir l'âme
tranquille (Gemut), la nature de
volonté des enfants. Au XIXe
siècle, les pédagogues d'Europe
centrale voulaient inventer
l'art de conquérir la volonté de
l'intellect. Mais ils sont
restés avec une pensée
abstraite, qui n'avait pas
encore progressé vers une pensée
vivante. On était encore fiché
dans le monde oriental, dedans
l'héritage oriental, et on
voulait alors saisir la volonté
à partir de l'ancien héritage
oriental.
|
33
|
Gerade
in Mitteleuropa waren die
edelsten Geister bemüht,
diejenigen intellektuellen
Inhalte zu finden, die dann das
Gemüt, die Willensnatur der
Kinder ergreifen können. Die
Pädagogen Mitteleuropas im 19.
Jahr hundert wollten die Kunst
erfinden, vom Intellekt aus den
Willen zu erobern. Aber sie
blieben beim abstrakten Denken,
das eben noch nicht zum
lebendigen Gedanken
vorgeschritten ist. Man steckte
noch in der orientalischen Welt,
in der orientalischen Erbschaft
drinnen, und aus der alten
orientalischen Erbschaft wollte
man dann den Willen ergreifen.
|
Alors
vint une grande masse d'humains,
qui fit partout valoir la
volonté. Et nous vivons
aujourd'hui en un temps qui
contraste avec ce qui était là
naguère pour le maintien de
l'ordre social. Quand aussi on
n'est pas de mentalité
réactionnaire, on doit quand
même savoir, comment en des
temps antérieurs, l'un, bien
qu'il fût aussi prince, s'assit
quand même dans le même sermon
avec le dernier paysan du lieu,
et celui qui parlait à partir de
la vie spirituelle, parlait pour
tous, avait quelque chose à dire
qui saisissait tous. L'image
tout à fait visible : comment on
maintient les ordres sociaux
ensemble par l'esprit, était
justement si certainement là,
pour les temps anciens, tel que
c'est venu de l'Orient comme un
héritage, comme c'est saisi par
la tête et s'enfonce alors en
premier dans le cœur.
Maintenant, quelque chose s'est
placé dedans qui vient à partir
de la volonté. Nous devons à
nouveau trouver la possibilité
de parler d'un esprit
idéologique/à partir d'une façon
de voir le monde qui saisit
tous, du moins formé au plus
instruit : c'est seulement ainsi
que nous pouvons travailler
ensemble, penser ensemble,
sentir ensemble, vouloir
ensemble, fonder des espoirs
sociaux pour le futur dans le
présent.
|
34
|
Dann
kam eine große Menschenmasse,
die machte den Willen überall
geltend. Und wir leben heute in
einer Zeit, die kontrastiert ist
zu dem, was einmal da war zur
Aufrechterhaltung der sozialen
Ordnung. Wenn man auch nicht
reaktionär gesinnt ist, so muß
man doch wissen, wie in früheren
Zeiten einer, wenn er auch Fürst
war, doch in derselben Predigt
saß mit dem letzten Bauern des
Ortes, und derjenige, der aus
dem geistigen Leben heraus
sprach, für alle sprach, etwas
zu sagen hatte, was alle
ergriff. Das ganz offenbare
Bild: wie man durch den Geist
die sozialen Ordnungen
zusammenhält, war eben für
frühere Zeiten so gewiß da, wie
es als Erbstück aus dem Orient
gekommen ist, wie es erfaßt wird
durch den Kopf und sich dann
erst zum Herzen senkt. Jetzt hat
sich etwas hineingestellt, was
aus dem Willen heraus kommt. Wir
müssen wiederum die Möglichkeit
finden, aus einem Geiste heraus
weltanschaulich zu sprechen, der
alle ergreift, vom
Ungebildetsten bis zum
Gebildetsten: Nur so können wir
zusammen arbeiten, zusammen
denken, zusammen empfinden,
zusammen wollen, soziale
Hoffnungen in der Gegenwart für
die Zukunft begründen.
|
Mais
cela se donnera si on peut
provoquer un accord entre les
nouveaux germes en Europe tels
qu'ils ont été décrits en ces
jours, et ce qui se donne
absolument en Amérique,
j'aimerais dire, même à un
niveau plus élevé de la culture
pour les instruits. Un accord
qui vise à passer à l'Occident
créera le sol pour la
compréhension d'un développement
spirituel intérieur occidental.
|
35
|
Das
aber wird sich ergeben, wenn man
eine Verständigung herbeiführen
kann zwischen den neuen Keimen
in Europa, wie sie in diesen
Tagen geschildert worden sind,
und dem, was sich in Amerika,
ich möchte sagen, sogar auf
einer höheren Stufe der Kultur
für die Gebildeten überhaupt
ergibt. Eine Verständigung, die
darauf ab zielt, nach Westen
hinüberzugehen, wird den Boden
schaffen für das Verständnis
einer inneren westlichen
Geistentwickelung .
|
Et
si, en tant qu'humains
occidentaux, nous montrons que
nous sommes en état de faire
apparaitre comme par magie un
spirituel de ce que nous
saisissons intérieurement en
nous-mêmes, si nous pouvons
opposer l'esprit euroaméricain à
l'esprit oriental, qui est
aujourd'hui dans la décadence,
alors en premier l'économie
mondiale sera, le trafic mondial
sera, comme il existe
actuellement seulement
extérieurement/en apparence,
possible au vrai sens du terme,
dans la confiance parmi les
humains. Car aujourd'hui
l'Asiatique, en quelque forme,
comme toujours, peut faire des
affaires/économie avec nous,
Occidentaux, il a quand même
dans son cœur le sentiment : ce
que vous avez là de machines ne
nous impressionne pas ! Vous
vous faites ainsi vous-mêmes
machines intellectualistes ! Ce
sont des humains intérieurs ;
pas une fois les rayons X/de
Röntgen peuvent les
impressionner. L'Oriental dira :
eh bien, là, vous pouvez
regarder spatialement dans
l'intérieur humain ; ce qui a
vraiment une signification, pour
cela nous n'avons besoin d'aucun
appareil, cela nous donne notre
intérieur clairvoyant lui-même.
- Cela aimerait être justifié ou
non, mais c'est la mentalité,
c'est façon de
voir/contemplation qui
existe/est disponible en Orient.
Par là-bas on croit absolument
que l'esprit est apparu de la
nature humaine de l'Orient, et
l'on regarde vers en bas avec un
certain mépris tout ce qui,
comme on le pense, se place sous
la contrainte de la technique,
de la mécanistique, de sorte que
l'humain lui-même travaille à
l'intérieur de l'ordre social
comme une roue dans une machine.
|
36
|
Und
wenn wir als westliche Menschen
zeigen, daß wir imstande sind,
aus dem, was wir innerlich in
uns selber ergreifen, ein
Geistiges hervorzuzaubern, wenn
wir den
europäisch-amerikanischen Geist
entgegensetzen können dem
orientalischen Geist, der heute
in der Dekadenz drinnen ist,
dann erst wird Weltökonomie,
wird Weltverkehr, wie er heute
nur äußerlich besteht, im wahren
Sinn des Wortes im Vertrauen
unter den Menschen möglich sein.
Denn mag heute der Asiate, in
welcher Form auch immer, mit uns
westlichen Menschen Wirtschaft
treiben, er hat in seinem Herzen
doch das Gefühl: Das, was ihr da
habt an Maschinen, das imponiert
uns nicht! Ihr macht damit euch
selber zu intellektualistischen
Maschinen! Das sind innerliche
Menschen; nicht einmal die
Röntgenstrahlen können ihnen
imponieren. Der Orientale wird
sagen: Nun ja, da könnt ihr
räumlich ins menschliche Innere
hineinschauen; dasjenige, was
wirklich Bedeutung hat, dazu
brauchen wir keine Apparate, das
gibt uns unser hellsichtiges
Innere selber. — Das mag
berechtigt sein oder nicht, das
ist aber Gesinnung, das ist
Anschauung, die im Orient
vorhanden ist. Man glaubt
durchaus dort drüben, daß der
Geist aus der Menschennatur des
Orients entstanden ist, und man
sieht mit einer gewissen
Verachtung auf alles das herab,
was sich, wie man meint, unter
den Zwang der Technik, des
Mechanistischen stellt, so daß
der Mensch selber innerhalb der
sozialen Ordnung wie ein Rad in
einer Maschine arbeitet.
|
Mais
c'est quand alors en premier à
partir de fondements tels que je
les ai décrits, de l'esprit
européen et américain ensemble,
on produit soi-même un spirituel
dans la façon de voir le monde
que l’on construira un pont vers
l'Orient. Mais pour cela, il est
besoin que le monde regarde
maintenant quand même sur cette
Europe centrale, qui l'a amené
le plus loin dans le façonnement
de l'intellect selon la pensée
vivante. Les esprits du début du
19e siècle : Hegel, Fichte,
Schelling sont allés le plus
loin dans la formation des
pensées à la vie. Ils croyaient
au moins qu'ils avaient un
vivant spirituel dans ce qu'ils
éprouvaient encore comme le
contenu substantiel du monde
dans des pensées encore
abstraites. Ce fut toutefois
d'abord un germe à la pensée
vivante. C'est pourquoi aussi
l'Europe centrale a délaissé ces
chemins, qu'ils avaient
empruntés. Ils doivent être
redécouverts en ce que la pensée
est vraiment faite vivante.
L'accord centre européen pourra
l'amener en état.
|
37
|
Erst
dann aber, wenn man aus solchen
Grundlagen, wie ich sie
geschildert habe, aus
europäischem und amerikanischem
Geist zusammen, selber ein
Geistiges in der Weltanschauung
erzeugt, erst dann wird die
Brücke auch zum Orient hinüber
geschlagen werden. Dazu aber
bedarf es dessen, daß die Welt
nun doch auf dieses Mitteleuropa
schaut, das es am weitesten
gebracht hat in der
Ausgestaltung des Intellekts
nach dem lebendigen Gedanken
hin. Die Geister aus dem Anfang
des 19. Jahrhunderts: Hegel,
Fichte, Schelling sind am
weitesten gegangen in der
Ausgestaltung des Gedankens zum
Leben. Sie glaubten wenigstens,
daß sie in dem, was sie in zwar
noch abstrakten Gedanken als
substantiellen Inhalt der Welt
empfanden, ein
Lebendig-Geistiges hatten. Es
war allerdings erst Keim zum
lebendigen Gedanken. Daher
verließ auch Mitteleuropa diese
Wege, die sie eingeschlagen
hatten. Sie müssen
wiedergefunden werden, indem der
Gedanke wirklich lebendig
gemacht wird. Die
mitteleuropäische Verständigung
wird es zustande bringen können.
|
Mais
alors, quand l'Occident aura à
nouveau mis l'esprit bas de
lui-même, quand l'Orient ne
verra pas seulement son propre
esprit, quand il pourra aussi
voir le représentant d'une
vision spirituelle du monde chez
le marchand et celui qui fait
l'économie, alors il ne
regardera plus de haut avec
arrogance, alors il sera capable
de communiquer. Mais c'est ce
que nous devons rechercher si
nous voulons avoir des espoirs
sociaux. Nous ne pouvons en
avoir aucun si nous
n'envisageons pas ce qui doit
disparaître.
|
38
|
Dann
aber, wenn der Westen wiederum
den Geist aus sich geboren hat,
wenn der Osten nicht nur seinen
eigenen Geist sieht, wenn er
auch in dem Händler und
Wirtschaftenden den
Repräsentanten einer geistigen
Weltanschauung sehen kann, dann
wird auch er nicht mehr in
Hochmut herunterschauen, dann
wird er sich verständigen
können. Das aber ist, was wir
suchen müssen, wenn wir soziale
Hoffnungen haben sollen. Wir
können keine haben, wenn wir
nicht einsehen, was verschwinden
muß.
|
Ici,
en Autriche, il y avait un
esprit qui l'a exprimé, que,
finalement, tout s'effondre,
mais que la vie nouvelle
fleurirait des ruines. Ce n'est
que lorsque l'on est capable de
regarder de l'extérieur-social
sur l'intérieur-social que cet
espoir peut s'épanouir. Mais
alors on ne doit pas vouloir
maintenir les anciens ordres,
mais il faut avoir le courage de
considérer que ce qui doit
tomber vaut la peine de tomber.
Car la parole demeure toujours
vraie : rien ne peut se
développer en plein fruit qui
n'est pas d'abord jeté dans la
terre comme une semence, de
sorte que ça pourrit d'abord. Eh
bien, le mot "pourrir" n'est pas
juste ici ; mais l'image est
valable. En reconnaissant
correctement ce que nous devons
laisser tomber comme pourri,
nous devons aller vers les
nouvelles pousses, vers ce qui
doit fleurir des ruines comme
une nouvelle vie. Ce n'est
qu'ainsi que nous pourrons
gagner des espoirs sociaux pour
l'avenir à notre époque.
|
39
|
Hier
in Österreich war ein Geist, der
es ausgesprochen hat, daß
schließlich alles stürzt, aber
daß neues Leben aus den Ruinen
blühe. Nun wohl, erst wenn man
in der Lage ist, von dem
Äußerlich-Sozialen auf das
Innerlich-Soziale hinzuschauen,
dann kann diese Hoffnung
erblühen. Dann muß man aber
nicht durchaus die alten
Ordnungen aufrecht erhalten
wollen, sondern dann muß man den
Mut haben, das als stürzenswert
anzusehen, was stürzen muß. Denn
wahr bleibt immer das Wort: Es
kann nichts zur vollen Frucht
sich entfalten, was nicht erst
als Samenkorn in die Erde
geworfen wird, damit es erst
verfaule. Nun, das Wort
«verfaulen» ist nicht richtig
hier; aber das Bild gilt doch.
Wir müssen, indem wir richtig
erkennen, was wir als faul
fallen lassen müssen, zu den
neuen Trieben, zu dem schreiten,
was als ein neues Leben aus den
Ruinen blühen muß. Nur so werden
wir in unserer Zeit soziale
Hoffnungen für die Zukunft
gewinnen können.
|
Français
seulement
NEUVIÈME
CONFÉRENCE
LE TEMPS ET SES ESPOIRS SOCIAUX
Europe - Amérique
Vienne, le 10 juin 1922
01
Mes très chers présents !
Celui qui aujourd'hui veut découvrir à
l'intérieur de l'ordre social des forces qui
justifient de l'espoir doit déjà chercher dans
ce qui est caché. Les besoins et les lacunes
sociaux sont donc visibles. Les espoirs,
notamment les espoirs justifiés, le sont
moins.
02
Toutefois, il y a des
illusionnaires plus ou moins grands ou plus
petits qui cherchent le salut dans telle ou
telle recette, même face aux grandes
difficultés du temps, qui inventent toutes
sortes d'institutions sociales dans lesquelles
l'humanité, ou du moins une partie de
l'humanité, pourrait mieux prospérer que ce
qui a été le cas jusqu'à présent. Mais
maintenant, je crois qu'aujourd'hui, si j'ai
la permission de m'exprimer ainsi, notre
intelligence, notre intelligence générale est
si avancée qu'il est relativement facile
d'imaginer un système social pour de prétendus
fondements de raison synthétique. Et
aujourd'hui, on peut déjà connaître
correctement beaucoup de systèmes sociaux des
nuances les plus diverses de partis sans
vraiment les trouver mauvais, et pourtant on
ne se promet pas grand-chose d'eux. En tout
cas, celui qui perçoit l'ordre social actuel
non purement du côté de ce qu'on peut
imaginer, mais aussi du point de vue de la
connaissance de l'humain, peut en réalité
parler seulement de ce que les espoirs sociaux
peuvent monter quand l'humain peut, j'aimerais
dire, se rapprocher à nouveau de l'humain en
soi.
03
Il ne s'agit avant toutes
choses vraiment plus d'imaginer des
institutions, mais de trouver des humains pour
qu'on puisse se tenir ensemble dans les
institutions sociales. Et là nous devons même
admettre que si l'humain peut être trouvé
ainsi dans l'ordre social ou même dans le
chaos social d'aujourd'hui, alors plus ou
moins telle ou telle institution extérieure
pourrait aussi servir le même but. Car c'est
déjà ainsi que l'humain peut quand même aussi
prospérer dans les relations sociales de la
manière la plus diverse, parmi les
institutions sociales les plus diverses
formées.
04
Il s'agit aujourd'hui de
l'humain, pas des institutions seules. C'est
pourquoi cela a tout de suite dans ces cercles
où l'on ressent encore plus la question
sociale qu'on n'y pense, provoqué une certaine
satisfaction que, dans mes "Points clés de la
question sociale", je n'ai pas purement
souligné comment l'un ou l'autre pourrait, par
exemple, être créé différemment, mais que
beaucoup dépend aujourd'hui du fait que celui
qui doit, par exemple, diriger une entreprise
est en position de le faire, d'intervenir avec
tout son être humain, soit lui-même, soit par
l'intermédiaire d'assistants/d'aides, dans la
masse d'humains qui travaille dans cette
entreprise, pour qu'il s'en approche, d'abord
en parlant réellement de façon humaine dans
son entreprise avec ceux qui sont impliqués
dans l'entreprise, sur tout ce qui s'y passe,
de l'achat, de l'acquisition du produit
brut/de la matière première à la mise sur le
marché et à la transformation du produit fini
et jusqu'à la façon et manière qu'il passe
dans la consommation. Si l'on discute toujours
de l'ensemble de ce chemin de manière humaine,
et encore une fois avec ceux qui sont
impliqués dans l'entreprise, on pose une base
pour pouvoir d'abord construire l'autre sur
cette base, qui est sinon souhaitable et
justifié en termes sociaux
aujourd'hui.
05
Mais ce n'est pas encore
suffisant, si on parle aux humains tout de
suite de cette façon professionnelle, mais
quelque chose d'autre est encore nécessaire.
Et ce qui là est nécessaire pour que nous
puissions retrouver l'espoir social, c'est de
cela que j'aimerais parler
aujourd'hui.
06
Depuis longtemps, il est
largement admis que les responsables des
relations sociales doivent avant tout chercher
le chemin des grandes masses. Des efforts ont
déjà été faits dans ce sens tout au long du
XIXe siècle. Et au fur et à mesure que la
question sociale devenait de plus en plus
brûlante, on pouvait remarquer comment, l'un
ou l'autre mois, au fil des mois, il
travaillait lui-même comme ouvrier dans les
usines pour apprendre à connaître la vie de
l'ouvrier. Il y a eu des conseillers à la cour
qui, ayant déjà pris leur retraite,
c'est-à-dire qui avaient effectivement terminé
leur travail social, sont allés parmi les
travailleurs et ont ensuite été stupéfaits de
la façon dont les choses se présentaient
réellement en rapport au peuple. Bref, il
existe depuis longtemps des efforts pour
apprendre à connaître l'humain des larges
masses, en particulier aussi le prolétaire.
Et, pourrait-on dire, une chose importante,
une grande chose, à cet égard, a été accompli
par notre littérature, notre littérature,
notre art. Ce que la peinture et d'autres
arts, ce que la littérature a accompli en
termes de présentation, la présentation
parfois touchante de ce qui grandit parmi les
prolétaires, ce qui croît sinon parmi les
larges masses, doit évidemment être absolument
reconnu. Dans le cas des grandes questions du
présent seulement, il ne s'agit en fait quand
même pas que les humains dirigeants apprennent
à connaître avant toutes choses ce qui vit
parmi les prolétaires ou sinon dans les larges
masses ; au fond, il s'agit peu en fait
aujourd'hui que l'on décrive aussi avec un
sens artistique de l'intérieur comment vivent
les larges masses, comment elles sont
tourmentées par la misère, par exemple, sont
tourmentées par les soucis, comment elles se
battent, quelles sont leurs idées, quels sont
leurs objectifs, etc. J'aimerais dire : Il
s'agit moins aujourd'hui que nous trouvions un
chemin de comprendre les larges masses, mais
il s'agit beaucoup plus que nous trouvions la
possibilité d'être compris par ces larges
masses, que nous allions à l'usine, dans
n'importe quelle entreprise, et que nous
puissions parler ainsi que nous ne sommes pas
ressenti comme académiques, comme "instruits",
comme théoriques, mais que nous soyons
ressentis comme des humains, que nous ayons
quelque chose dire qui parle effectivement
dans l'âme.
07
De beaux efforts sont donc
depuis longtemps en cours pour fonder toutes
sortes d'écoles supérieures du
peuple/universités populaires, de centres
d'éducation du peuple et ainsi de suite. Ce
qui est apporté là au peuple, intéresse certes
pendant un certain temps, à cause de
l'aliénant qu'ont maints résultats
scientifiques, cela fait sensation quand on le
laisse être accompagné de diapositives, par
exemple, ou même quand on va avec les gens
dans les ménageries, ou semblable. Mais on ne
devrait pas se leurrer que cela ne parle pas
vraiment dans les âmes, que cela ne saisit pas
les cœurs. Nous ne pouvons parler dans les
âmes, saisir les cœurs, que si nous avons
quelque chose à dire sur la façon dont
l'humain est placé dans toute
existence/l'être-là. Mais aujourd'hui encore,
des personnalités de premier plan ont des
points de vue très valables à ce sujet. Ils
pensent que les membres des larges masses du
peuple ne s'intéressent donc pas aux
"questions philosophiques" par exemple. Oh non
! Si on trouve seulement le langage correct
dans lequel cela doit être versé, alors les
yeux s'illuminent, alors les cœurs s'ouvrent.
Si, par exemple, on part de faits
scientifiques très simples, sait traiter ces
faits scientifiques simples alors ainsi que
finalement de la considération de l'être
humain et de la destinée humaine jaillissent,
et que par là que l'on montre aux gens : les
choses sont bien fondées, et de l'autre côté
on montre: ce n'est pas un savoir fragmenté
qui peut tout au plus intéresser quelqu'un
pendant les heures de loisir, mais de quelque
chose que l'humain peut accueillir dans son
âme, de sorte qu'il a de la nourriture pour
l'âme - si on y parvient, alors on a fait le
début de créer de la confiance entre le
soi-disant peuple et les personnalités
dirigeantes. Aujourd'hui, vous pouvez parler
du point de vue de parti, aujourd'hui vous
pouvez apporter n'importe comment au peuple
des concepts de "capitalisme", de "travail",
de "plus-value", et ainsi de suite : le peuple
va s'approprier ces concepts de proche en
proche ; alors vous pouvez parler à la mesure
de partis. Mais vous n'amènerez pas les
humains avec ce discours à la mesure de partis
à entrer maintenant dans des formes sociales
telles qu'ils prennent réellement part avec
toute leur humanité, collaborent, afin que ce
qu'on doit espérer puisse apparaître, sinon
les forces du déclin, mais les forces du
progrès devaient triompher.
08
Eh bien, si on a seulement
la volonté pour telles choses, alors on peut
percevoir ce qui se règne en fait là où les
obstacles et les inhibitions/freins reposent
encore aujourd'hui. J'ai moi-même été
enseignant dans une école de formation des
travailleurs pendant de nombreuses années.
J'ai eu à y représenter les branches les plus
diverses de l'enseignement. Je ne me suis
jamais soumis à un quelque dogme de parti,
mais je n'ai jamais trouvé d'obstacle dans la
compréhension qui m'a été apportée en retour
tout de suite du côté du prolétariat quand
j'ai exposé l'histoire par exemple ainsi que
je l'ai laissée briller partout à travers
comment l'histoire n'est pas quelque chose qui
se laisse saisir dans des vues
historiques-matérialistes, mais quelques
chose, dans quoi les forces et les impulsions
spirituelles sont efficaces/actives. Et j'ai
même pu pro
voquer une certaine compréhension des
raisons pour lesquelles Marx, par exemple, qui
était alors très bien compris dans les
cercles
de mes auditeurs, est arrivé à
la façon de voir que
l'on décrit
comme "matérialisme
historique", et qui va
justement dans le
sens que tout ce qui est
disponible comme spirituel
n'est que des
expression
s de circonstances
mécanistes, économiques, et
ainsi de suite . J'ai
pu rendre compréhensible aux gens que cela
vient de ce qu'en fait, depuis le XVIe siècle
environ, toujours de plus en plus les forces
sont apparues dans la vie historique par
lesquelles la vie économique est tant devenue
donnant le ton, si décisive que l'art, la
science, etc. semblent comme des résultats,
dans une certaine relation, sont même en
premier des résultats, de vie économique, de
vie mécanique. Et parce que Marx connaissait
seulement l'histoire récente, il en est venu à
son erreur.
09
Mais je ne veux pas du tout
prendre parti pour l'un ou l'autre, mais
seulement souligner que même cela a été
compris. Ce n'est pas le manque de confiance
de l'auditoire qui a rendu impossible cette
sorte d'instruction populaire, mais le fait
qu'un jour les dirigeants communs ont remarqué
que là n'était pas d'enseignement fondé sur la
doctrine du parti, là est enseigné ainsi qu'on
est, d'après le meilleur savoir et mesure,
amené à la façon de voir, où de l'humain est
mis en avant. Et ils ont eu peur, ces
dirigeants communs, que l'audience augmente de
plus en plus. Et un jour, un envoyé de ces
dirigeants s'est présenté dans une assemblée
qui avait été convoquée dans le but d'examiner
si j'étais approprié à enseigner à l'École de
formation des travailleurs. Un dirigeant
ouvrier est apparu. Et quand j'ai fait la
remarque : oui, pour qu'un principe de progrès
s'affirme à l'intérieur de ces cercles, ainsi
doit quand même ici au moins régner une totale
liberté d'enseignement - là cet envoyé a
répondu : Liberté, cela nous ne le
reconnaissons pas ! Nous reconnaissons
seulement une contrainte synthétiquement
raisonnable.
10
Eh bien, mon exclusion du
collège enseignant de cette école de formation
des travailleurs parti de cette façon de voir.
Mais pour moi-même, c'était une étude vraiment
importante - finalement, pas l'être jeté
dehors, mais l'être ensemble avec les larges
masses populaires avant, qui sont tout de
suite à trouver dans le prolétariat moderne -
une étude parce que l'on pouvait voir : Si
l'on parle seulement à partir de la plénitude
du règne humain, on parle ainsi que les
auditeurs ont l'impression que là nous est dit
quelque chose qui nous touche au cœur, qui a à
voir avec notre humanitude, qui a à voir avec
notre humanité en tant qu'être terrestre,
alors aujourd'hui ils considèrent cette pensée
issue d'une vision du monde comme la chose la
plus importante qui puisse les approcher. Un
sentiment est disponible qu'avant toutes
choses de l'explication, maintenant non pas
dans le sens conforme à un parti, mais dans le
sens humain général, doit venir parmi les
masses. Les gens aspirent, plus ou moins
inconsciemment, à ce qui ressort d'une vision
du monde vraiment large.
11
Et
comment devrait-il en être autrement, mes très
chers présents ! Voyons quand même comment de
larges masses d'humains sont aujourd'hui
placées ainsi à leur travail qu'il leur est
impossible de s'y intéresser. Ils exécutent ce
travail comme s'ils avaient devant eux quelque
chose qui ne se tiendrait en aucune relation
avec leur humanité. Par conséquent, les liens,
les coopératives, les syndicats, pour lesquels
il y a une tendance dans ces cercles, sont tel
que même s'ils sont subdivisés selon les
métiers - il y a les syndicats de
métallurgistes, les syndicats d'imprimeurs de
livres et ainsi de suite - ils ont au fond
extraordinairement peu à voir avec ces moments
de la production, mais la plupart ont à voir
avec ce qui est généralement humain dans le
domaine de la vie matérielle, à savoir la
consommation, l'affirmation des besoins
humains. En rapport à la production,
l'humanité a dû s'engager sur la voie de la
résignation, mais absolument pas à un même
degré en rapport à la consommation. Et ainsi
une grande partie de l'humanité moderne se
tient actuellement devant un travail qui
rejette complètement l'humain sur lui-même. Ce
qu'est son environnement ne peut l'intéresser
; ce qu'il fait du matin au soir ne peut
l'intéresser si on ne lui amène pas ainsi
qu'il peut avoir de l'intérêt, l'intéresse
avant toute chose, c'est pourquoi doit être
commencé ce qui se présente à lui quand il est
seul avec lui-même après le travail, quand il
peut uniquement et seulement saisir de l'œil
ce qu'il est comme humain. Et nous devons dire
que lorsque nous regardons le chaos social de
notre époque, nous constatons assez clairement
que de beaucoup d'humains, y compris des
classes/états dirigeants, sont arrachées à ce
qui est un intérêt immédiat, ce qui est un
pendant immédiat avec ce qu'on fait. Ce ne
devrait donc aussi pas être quelque peu
purement un secret ouvert, mais quelque chose
qui est connu dans les cercles les plus
larges, qu'aujourd'hui même beaucoup de ceux
qui ont une profession spirituelle ont si peu
d'intérêt aussi dans cette profession
spirituelle qu'ils en dépendent seulement
alors qu'ils partent de leur profession pour
s'intéresser purement à eux-mêmes comme
humains. Mais il en ressort déjà qu'il est
nécessaire de rapprocher les choses humaines
des humains aujourd'hui si l'on veut fonder
des espoirs sociaux.
12
En rapport à la culture de
raison analytique, nous avons accompli
extraordinairement beaucoup de choses.
Aujourd'hui, nous pouvons souligner ce que
l'intelligence humaine a accompli. Il peut
certainement être appris extraordinairement
beaucoup si l'on amène les résultats des
prestations humaines en science et art et
ainsi de suite aux humains. Mais ce n'est pas
de cela qu'il ne peut quand même s'agir, mais
il s'agit qu'on soit dans la situation non
seulement de diffuser aujourd'hui une
formation conforme à la raison analytique afin
de fonder des formations sociales, mais qu'on
soit dans la situation de rendre les humains
chauds, d'enthousiasmer les humains, de les
enthousiasmer, non pas en faisant de grands et
nobles discours, en ce qu'on forme bellement
ses discours, mais en ayant quelque chose à
dire où l'humain sent et éprouve : cela touche
mon règne d'humain.
13
Mais, si nous abordons les
gens aujourd'hui avec une vision du monde que
nous sortons de ce qui est populaire
aujourd'hui et de ce qui peut déjà être
reconnu aujourd'hui grâce à nos excellentes et
grandes sciences, nous verrons bientôt par
nous-mêmes combien il est impossible
d'atteindre vraiment le cœur des gens et de
leur donner quelque chose qui touche leur
humanité. L'humain l'éprouvera toujours comme
quelque chose d'extérieur, quelque chose qu'on
peut lui donner de manière ordinaire, et il le
percevra avant toutes choses de telle sorte
que lorsqu'il s'exprime alors avec confiance,
parce qu'on gagne sa confiance par d'autres
particularités, qu'il vous dit alors : Oui,
tout cela serait bien, mais tout d'abord, nous
ne pouvons pas le comprendre du tout, parce
qu'il y a tellement de choses dedans pour quoi
on doit d'abord avoir une
éducation/préformation spéciale, de sorte que
nous ne pouvons pas le comprendre, et alors
cela nous est pas assez simple ; c'est quelque
chose qui nous dit : tu ne peux pas y aller. -
Beaucoup de gens que j'ai entendus parler
ainsi de ce que sont aujourd'hui les
universités du peuple, les bibliothèques du
peuple, et semblables. Mais si on cherche tout
de suite sur la base d'une telle expérience
comment on entre dans la vie sociale, alors on
doit justement chercher plus profondément ce
en quoi cela repose en fait. Et là encore, je
suis contraint, j'aimerais dire, de laisser
affluer quelque chose d'idéologique/d'une
conception du monde comme un
épisode.
14
Si nous regardons vers
là-bas, comme nous l'avons souvent fait ces
jours-ci, dans les cultures orientales
asiatiques, dont tant d'héritages sont
disponibles dans nos écoles, même dans nos
collèges et universités, nous trouvons que là
toutefois sur les hauteurs de la formation est
quelque chose qui doit encore être d'une
valeur indescriptible pour nous aujourd'hui.
Mais ce qui est caractéristique, ce qui a été
une fois trouvé dans ce domaine de
connaissances et de façon de voir le monde,
cela a donc été saisi avec l'esprit humain,
qui dans une évolution supplémentaire est
devenu, l'intellect, dont j'ai aussi parlé ces
jours-ci comme la puissance particulière des
temps nouveaux. Notre intellect,
particulièrement développé dans les temps
modernes, est fondamentalement un produit
tardif du développement de ce qui était la
clairvoyance rêveuse là-bas, en Orient. Cette
clairvoyance rêveuse a rejeté ce qui était une
vision immédiate du monde extérieur, et a
évolué vers en haut jusqu'à notre ordre
logique intérieur, vers ce qui est aujourd'hui
le grand moyen d'acquérir la connaissance de
la nature.
15
Et fondamentalement, nous
devons aussi reconnaître dans ce que nous
avons aujourd'hui en Europe comme moyen de
communication pour le monde ce que nous
pouvons voir, un héritage que nous avons de
l'Orient. Les scolastiques médiévaux n'étaient
pas les seuls à parler de telle sorte que
leurs formes verbales et conceptuelles et
leurs formes d'idées contenaient les forces de
l'âme venues d'Orient, mais nous aussi - si
nous le nions aussi - nous parlons jusque dans
la chimie et la physique en mots avec lesquels
nous ne parlerions pas, si notre formation
jusqu'aux écoles les plus hautes n'était pas
essentiellement un résultat de ce qui nous est
venu de l'Orient.
16
Mais en ce
que ce qui était
l'ancienne clairvoyance est devenu intellect,
cela a en même temps, comme une autre branche,
propulsé hors de soi-même ce qui est souvent
devenu décisif pour la vision du monde de
larges masses du peuple, des visions/façons de
voir qui ont en fait déjà dépéri aujourd'hui
pour une grande part en Europe, qui ont été
exterminées par la nouvelle formation scolaire
primaire, qui est encore seulement disponible
en des restes des classes les moins
instruites/formées. Tandis que, d'un côté
l'intellect s'est développé jusqu'à des
hauteurs merveilleuses, de l'autre côté,
beaucoup plus s'est développé comme ce que
montre l'histoire de l'âme aujourd'hui, sur le
fondement de la culture populaire qui a
projeté certaines expériences subjectives
simplement involontairement dans l'espace, qui
a certes pris des formes très variées, mais
qui peut néanmoins être nommée avec le mot
uniforme "superstition fantomatique". Cette
superstition dans les fantômes, qui consiste
dans le fait que les expériences subjectives
sont objectivement transportées dans l'espace
et dans le temps, a joué un rôle beaucoup plus
important dans le développement historique de
l'humanité qu'on le pense aujourd'hui. Et même
si aujourd'hui, chaque personne à moitié
instruite reconnaît cette croyance aux
fantômes comme une superstition, les
sentiments qui se sont développés sous
l'influence de cette croyance aux fantômes
vivent souvent encore en nous de façon
atavique. Et dans bien des cas, dans la mesure
où nous sommes les descendants de l'être
oriental à cet égard, nous travaillons aussi
dans notre art et dans d'autres branches de la
vie au moins avec les sentiments qui sont nés
de ce courant de l'évolution de
l'humanité.
17
Quiconque regarde de plus
près ce qui s'en vient, j'aimerais dire, des
profondeurs du règne humain social actuel, qui
peut regarder l'être humain qui s'est
développé par l'être/le système technique, par
le mécanique ces derniers temps, qui peut
regarder dans son cœur, dans la façon dont son
âme a été créée, il voit que,
fondamentalement, dans cet humain qui n'a pas
passé par ce qui nous rend aujourd'hui avant
tout l'intellect valable, l'enseignement
intermédiaire et supérieur, que dans cet
humain un intérêt intérieur, réel, pas à
puissance de phrase pour tout ce qui peut
devenir à l'intérieur de l'intelligence n'est
néanmoins pas disponible, mais quelque chose
de tout autre. J'aimerais dire : ici il se
découvre des choses élémentaires qui montent
des profondeurs qui se meuvent vers en haut
dans notre ordre social, des choses
élémentaires qu'on comprend encore très peu en
Europe aujourd'hui, parce que c'est
fondamentalement quelque chose de nouveau et
qui, quand ce sera compris, peut montrer
comment il faut aller devant les larges masses
avec de la vision du monde.
18
Celui qui aujourd'hui, sans
être lié à l'héritage de l'Orient, grandit
dans l'humanité en Orient et est ainsi rejeté,
comme le prolétariat et comme beaucoup,
beaucoup d'humains des états supérieurs, chez
qui ce n'est pas l'intellect en première ligne
qui entre dans le cercle de son intérêt, chez
qui c'est avant toutes choses la volonté, ce
qui pénètre des profondeurs dans l'âme, ce qui
vient absolument de l'humain lui-même. Parce
que cela a malgré tout été remarqué
extérieurement, est aussi disponible
aujourd'hui une certaine nostalgie de
considérer l'humain comme un être de volonté.
Et beaucoup croient
donc qu'ils peuvent
tout de suite
parler aux larges masses seulement
alors selon la
façon de voir le monde lorsqu'ils vont
avant tout à ce qui
a mesure de volonté
dans l'humain. De ces nostalgies a grandi/cru
ce que l'on trouve si fréquemment que l'on
expose la "culture primordiale" aux larges
masses, où l'humain est encore un être de
pulsion. On présente aux prolétaires comment
l'humain a vécu en de tels temps primitifs
dans des circonstances simples, et on veut
alors tirer des conclusions sur ce qui devrait
être l'ordre social aujourd'hui. Aujourd'hui
beaucoup de temps est consacré à l'éducation
populaire avec ce qu'on décrive ces rapports
humains primitifs, instinctifs. Et il y a
encore beaucoup d'autres choses, qui indique
là-dessus : il y a un certain instinct de
disponible pour placer ce qui a mesure de
volonté lorsqu'il s'agit de représenter de la
vision du monde devant les
humains.
19
À partir d'un certain
besoin de sensation, l'humain accepte
aujourd'hui de telles présentations, dans son
propre être qui n'a pas atteint l'enseignement
supérieur, il sent dans une certaine mesure
aussi, quelque chose de familier avec ce qui a
puissance de pulsion dans la nature humaine.
Mais si on veut rendre les gens chauds, si on
ne veut pas laisser leur âme devenir désolée,
si on veut venir à l'humain entier, alors on
ne parvient quand même pas à droit avec cela.
Et là on doit être quand même un être humain à
part entière si l'on veut répondre à la
question : pourquoi ne peux-tu pas y arriver ?
- Eh bien, non pas parce que, si l'on se tient
actuellement sur les
hauteurs de la science et
que l'on s'est approprié ce qui est
actuellement
scientifiquement reconnu, tout de suite
par ce que l'on développe quelque chose qui
n' est
pas encore reconnu comme tel, mais qui est
néanmoins une superstition moderne : tout de
suite ainsi que l'humain instruit d'un temps
plus avancé a appris à percevoir la vieille
croyance aux fantômes comme telle, de même la
large masse de l'humanité perçoit actuellement
comme prophétique, comme jetant un coup d'œil
vers l'avenir, cela comme une sorte de
superstition ce que nous exposons tout de
suite comme idées et concepts et
représentations sur ces conditions primitives
de la nature humaine.
20
Qu'exposons-nous ? Nous soutenons que
l'humanité est à l'origine gouvernée par une
vie de pulsions. C'est quelque chose d'assez
sombre qui règne dans les régions
inconscientes, que l'on ne veut pas définir
plus précisément : la vie des pulsions, dans
laquelle brillent aussi les instincts des
animaux, et tout ce qui est indéterminé dans
l'expression de la volonté et des sentiments
des humains. On indique sur quelque chose qui
règne à l'intérieur de l'humain comme un être
à puissance de nature. On regarde souvent
aujourd'hui comme un idéal de dépeindre
l'humain de telle sorte que ce qui est à
l'intérieur de l'être humain soit dépeint, le
plus possible, comme des processus matériels,
seulement élevés aux représentations
indéterminées de vie de pulsions, de vie
instinctive, et ainsi de suite.
21
Mais rappelons-nous ce qui
a été développé par moi ces jours-ci sur
l'intérieur de la nature humaine. J'ai montré
comment les exercices de science de l'esprit,
à travers le développement de l'humain,
amènent en réalité à contempler en son
intérieur. Il arrive alors à regarder son
organisme intérieur non de l'extérieur comme
le physiologiste ou l'anatomiste moderne, mais
plutôt comment les choses dans cet organisme
peuvent être vécues intérieurement. Une fois
que l'on a percé le miroir de la mémoire, on
voit vers en bas sur les poumons, le cœur et
ainsi de suite comme sur ce qui dans sa forme
physique n'est que l'expression extérieure, la
révélation extérieure du spirituel, à savoir
d'un spirituel que je pourrais représenter
comme une mémoire du monde qui est
reliée/pendante au grand cosmos.
22
Celui qui aujourd'hui est
rejeté par son travail sur lui-même peut le
présager. Mais désirer ardemment pour obtenir
de la compréhension, il le doit partout. Mais
alors nous atteignons seulement cette
compréhension lorsque nous voyons au travers
de ce que nous faisons en fait, lorsque ce qui
vit en nous comme spirituel, comme d'âme,
comme spirituel, qui n'est pas une fois le
nôtre propre, n'appartient pas à notre
personnalité humaine, mais est le golfe,
aimerais-je dire, que le cosmos envoie en nous
comme humain, lorsque nous voyons au travers
cela dans son être spirituel-âme. L'humain
peut seulement connaître l'humain quand
regardant en soi, il vient aussi sur
l'existence/l'être fondamental de sa
corporéité en tant qu'une chose spirituelle
d'âme. Mais alors, quand nous le savons, nous
savons aussi que lorsque nous parlons
maintenant de "pulsions", d'"instincts", de
tout ce dont on parle si volontiers
aujourd'hui, c'est quelque chose que nous
plaçons devant la vraie nature intérieure,
tout comme la superstition a placé autrefois
les fantômes devant la nature extérieure. Oui,
quand on parle de "pulsions", d'"instincts" et
d'autres choses semblables dans l'humain,
c'est seulement, j'aimerais dire, ce qui est
d'âme qui a été obscurcie par notre façon de
voir. Quand nous parlons de la nature humaine
en vérité, nous ne devons pas voir les
fantômes de la vie de l'instinct, des passions
et autres, mais nous devons regarder à travers
eux sur la vérité, nous devons justement ainsi
avoir surmonté, pour ainsi dire, les fantômes
dans notre être intérieur, qui représentent
toutes les définitions des pulsions, désirs,
passions, volontés et autres, tout comme nous
avons vaincu les fantômes vis-à-vis de l'ordre
extérieur de la nature. Chez les fantômes,
nous avons placé ce qui surgit en nous devant
la nature extérieure, projetant le subjectif
dans l'objectif. Nous présentons ici quelque
chose qui est nature spirituelle d'âme dans
son objectivité, comme s'il s'agissait d'une
chose matérielle ; nos pulsions et instincts
sont dans les définitions comme elles sont
données, les fantômes matérialisés transposés
à l'intérieur de l'humain qui se tiennent
devant la vérité du spirituel d'âme. C'est
quelque chose qui, en tant qu'état de fait de
la connaissance/épistémologie, est peu vu
aujourd'hui, mais qui est ressenti lorsque
nous voulons approcher l'être humain
aujourd'hui avec une connaissance réelle de
l'humain, qui sort des profondeurs de son
inconscient, et dans ces profondeurs de
l'inconscient, il y a dans une certaine
mesure, le spirituel d'âme, pressent : vous
n'avez pas la permission de venir à moi avec
les fantômes matériels ! Vous devriez me dire
quelque chose sur comment l'humain a grandi
ensemble avec le cosmos !
23
Mes très chers présents !
Quand on a un sentiment social aujourd'hui,
alors ce sentiment intérieur se réjouit quand
quelque chose vous arrive comme il m'est
arrivé il y a quelques semaines, quand j'ai dû
donner une conférence dans une compagnie de
travailleurs. Ma première tâche a été de
parler des concepts d'économie nationale. Mais
j'ai toujours organisé les choses de telle
sorte que je laisse les gens choisir les
sujets eux-mêmes, que je laisse le sujet
m'être remis ou me dire le sujet avant le
début de la conférence, de sorte que ce qui
doit leur être remis en tant que connaissance
est en fait complètement cherché à partir du
sens des gens. Et voici qu'un des ouvriers
sortit un livret de notre revue "Die Drei" et
dit qu'il avait lu un essai de moi et n'avait
pas bien compris comment était la planète qui
précédait la terre. Et j'ai pu commencer à
présenter des discussions vraiment
spirituelles-scientifiques en ligne droite,
d'une manière simple, à ces travailleurs. Et
l'on pouvait voir : tandis que lorsqu'on parle
sèchement, en concepts abstraits, ils
ressentent quelque chose comme ça : cela ne
nous donne rien de spécial ! Leurs yeux
s'illuminent quand on parle de ces choses,
parce qu'ils sentent qu'il y a quelque chose
dont leur âme peut se nourrir, comme leur
corps se nourrit de la nourriture qu'il ingère
- comme leurs yeux s'illuminent quand on leur
donne quelque chose qui intervient maintenant
dans l'humain entier, dans le cœur et l'âme,
qui n'est pas purement une idée du monde, mais
une vision du monde dans le sens que dans
cette vision du monde, il existe vraiment de
la vie, que celle-ci peut susciter
l'enthousiasme, même si le travailleur vient
directement de la machine.
24
Et je crois qu'un tel
travail social devrait précéder tout autre
avant que nous puissions parvenir à gagner les
gens - et ils doivent être gagnés - à avoir
des conceptions sociales/façonnements sociaux
en conséquence. Le temps que cela prendra
dépendra de la bonne volonté des humains. Je
sais combien d'humains disent : oui, là, tu
nous indiques quelque chose qui ne peut
devenir réalité que dans quatre ou cinq
siècles. Alors je dis toujours : bien sûr, si
trop peu de gens le veulent. Mais avec toutes
ces choses, il ne s'agit pas de calculer
combien de temps cela peut prendre pour que
les humains arrivent à de tels arrangements
sociaux, mais de laisser cette arithmétique
être et laisser l'affaire faire route dans la
volonté. Si cette volonté est disponible chez
un nombre suffisamment important d'humains,
alors nous pouvons espérer que dans peu de
temps pourrait être atteint ce
qu'intellectuellement on se représente,
prendre des siècles. Rien ne nous empêche plus
de parvenir à de tels arrangements sociaux que
les hésitations qui résultent de ces calculs.
Au début, on ne se soucie même pas de ce qui
résulte du calcul au sens intellectualiste du
terme, mais on cherche à se rapprocher des
humains, et on verra comment on trouvera très
vite de la compréhension avec une vision du
monde qui ne place pas des fantômes
matérialisés devant l'âme, mais qui leur
révèle le lien de l'humain avec le
cosmos.
25
Aujourd'hui, la
compréhension est la suivante : quand on
s'approche avec une telle vision du monde de
ceux qui sont appelés à la juger, ils viennent
et la comparent à ce que l'on a déjà, puis ils
arrivent à la conclusion qu'elle est amateur,
dilettante, et ainsi de suite. Ou l'autre est
présent : si on doit parler aujourd'hui de ces
choses, qui touchent vraiment le plus
intérieur de l'humain à tel point que les
instincts et les instincts et autres sont
spiritualisés, alors nous sommes obligés de
les revêtir des formes scientifiques en usage
aujourd'hui ; sinon on sera rejetés dès le
début avec ces choses. Si on fait cela, alors
il est dit : tu parles dans une langue qui
n'est pas pour le peuple. Cela, on le sait
déjà. C'est pourquoi on plonge dans des
contextes d'idées complètement différents
lorsqu'on parle pour ceux qui posent
l'exigence d'une formation scientifique. Mais
la même chose est absolument donnée. On voit
alors que l'humain dont l'intellect n'est pas
d'abord guidé dans certaines voies par cette
et telle formation intellectuelle, le
comprend. Toutefois, il faut d'abord surmonter
le temps où, parce qu'on le fait, on est
expulsé des écoles de formation des
travailleurs par ceux qui se considèrent comme
les dirigeants désignés de ceux qui se
tiennent comme la large masse du
peuple.
26
Eh bien, j'ai dû vous faire
remarquer que la constitution même des larges
masses des humains signifie qu'aujourd'hui, il
doit y avoir une vision du monde en tant que
science de l'esprit orientée
anthroposophiquement. Car ce n'est qu'à partir
d'une telle vision du monde, qui, lorsqu'elle
parle de l'humain, peut réellement parler du
spirituel, que l'espoir peut jaillir, que l'on
trouve la compréhension sociale. Et alors on
peut passer de cette compréhension sociale
avec les humains qui se comprennent à des
supplémentaires. Cela peut être un
espoir.
27
Cet espoir nous est
extraordinairement proche en Europe centrale.
En Europe centrale, tout au long du XIXe
siècle, les meilleurs humains ont cherché une
méthode d'éducation par laquelle on pouvait,
pour ainsi dire, saisir l'enfant à la volonté.
On a déjà pressenti que l'humain moderne doit
être saisi à la volonté. On ne l’a toutefois
pas envisagé ainsi que la conception du monde
peut l'envisager, qui est représentée d'ici.
Mais on l'a pressenti. C'est pourquoi on
s'efforçait de trouver ces méthodes
intellectualistes par lesquelles, sur le
chemin des représentations, on peut approcher
la volonté des enfants, peut saisir l'enfant
avec ses forces de pensée dans la volonté. Et
un énorme bien a tout de suite été fait en
Europe centrale à partir de l'esprit allemand
- cela est admis avec une pleine
reconnaissance en Occident, a été admis au
moins jusqu'à la guerre. Il a toujours été
souligné en Angleterre comment, en Europe
centrale, on a tenté de s'emparer de la
volonté par un détour par la méthode
pédagogique et comment cela a été transplanté
en Angleterre. Cela a toujours été reconnu et
présenté.
28
Mais si nous allons encore
plus à l'ouest, en Amérique, nous trouvons
comment une certaine forme primitive,
aimerais-je dire, mais je ne veux blesser
personne, forme primitive de façon de voir le
monde se développe à partir des conditions
spirituelles-géographiques, qui, pourtant,
porte en elle des germes étranges pour le
futur. Nous trouvons, par exemple, que tout de
suite en Amérique, les humains instruits,
lorsqu'ils résument ce qu'ils pensent de
l'humain, disent : Ce que l'humain pense
intellectuellement dépend du parti auquel il a
été assigné par les circonstances, dans quelle
secte il se tient ; mais en ce qu'il redonne
ainsi l'opinion de sa secte, de son état, de
son parti, il se sert certes de son intellect
; mais ce dont cela source n'est pas
l'intellect, mais c'est la volonté. Et
toujours de nouveau, nous voyons, tout de
suite à l'intérieur de la littérature
américaine, sur la volonté de l'humain comme
désignant l'être/l'entité originelle. Les
Américains citent tout de suite volontiers de
tels écrivains aujourd'hui qui disent :
aujourd'hui, l'intellect n'est rien d'autre
que le ministre d'un État, et le dirigeant est
la volonté, même si cet intellect est un
ministre coûteux, comme le disait
Carlyle.
29
Mais ce n'est pas une façon
de voir qui est théoriquement construite,
c'est une façon de voir qui est passée en
chair et sang, tout de suite chez les
Américains instruits. C'est aussi comme ça que
les physiologistes parlent là-bas. Et celui
qui est à l'écoute de telles choses ressent
une différence très nette entre le langage des
physiologistes en Europe et celui des
physiologistes en Amérique. Là, les gens
parlent particulièrement clairement de la
façon et la manière dont le cerveau d'un
humain se forme à partir de la façon dont il
se tient dans le monde. Ils pensent que le
cerveau serait un mécanisme qui serait
dépendant lui-même de la façon et la manière
dont l'humain se meut, de comment il avance
dans le monde et ainsi de suite, de sorte que
ces gens voient le déploiement de la volonté
dans le monde comme l'originel dans l'humain
et tout ce que le cerveau produit comme le
serviteur, comme ce qui a au fond peu à voir
avec l'individualité de l'humain. Ces gens
disent : si tu veux apprendre à connaître
l'individualité de l'humain, regarde sa
volonté, regarde comment sa volonté s'est
formée dans son enfance à partir de sa
famille, de la secte, du Parti, et ainsi de
suite ; et puis regarde comment il se crée un
intellect, qui - a dit un Américain - n'a
guère plus à faire avec son être qu'un cheval
dont on se sert pour monter, avec le
cavalier.
<<<<
30
Maintenant
, nous avons là, malgré que l'élément
oriental est aussi venu jusqu'en Amérique en
son héritage, immédiatement propulser hors de
la formation, ce que nous trouvons sur les
soubassements de l'existence/l'être-là humain
en Europe. Et, on aimerait dire, notre propre
Amérique, l'Amérique à l'intérieur de
l'Europe, est
l’indication/
l'indiquer donné instinctivement de
l'humain sur la volonté, donc sur une classe
humaine nombreuse en Europe. Mais cela donne
aussi le sol sur lequel l'Europe doit vraiment
s'accorder avec l'Amérique si un accord social
devait venir de par la terre.
31
Et dans le fait, nous
trouvons que maintes choses que l'Américain a
développées sont même les débuts primitifs de
tels exercices à travers lesquels on vient à
une vision spirituelle. Ainsi on trouve
toujours de nouveau et à nouveau vanté par les
Américains comment c'est de maîtrise de soi,
d'autodiscipline et d'autoéducation dont il
s'agit ; qu'il ne s'agit pas d'avoir appris
quelque chose, mais d'implanter quelque chose
dans sa volonté par la répétition, revenant
toujours, du même exercice. On sait ce que
cela a de signification, de répéter les
représentations, répéter rythmiquement comment
cette action intervient sur centre
réel/d’origine
de l'humain dans la volonté. On
rencontre des formes étranges à l'intérieur de
cette indication consciente sur ce pour
l'humain moderne doit en fait représenter le
noyau le plus intérieur de l'être.
32
Et tout de suite à partir
d'un tel accord se laissera développer, ce qui
conduit, maintenant aussi à reconnaître qu'on
devrait venir au spirituel d'âme de l'humain
à travers
la contemplation de la volonté. Il
résulte du coup d'œil sur une conception du
monde qui, quand
aus si aujourd'hui encore le
prolétaire doit encore être matérialiste, peut
néanmoins être ainsi qu'elle est représentée
ici, et telle qu'elle peut, j'aimerais le
dire, être trouvée à partir des conditions
sociales/rapports sociaux eux-mêmes comme une
force, précisément par un accord de l'Europe
avec l'Amérique.
33
Tout de suite en Europe
centrale les esprits les plus nobles
s'efforçaient de trouver ces contenus
intellectuels qui pourraient alors saisir
l'âme tranquille (Gemut), la nature de volonté
des enfants. Au XIXe siècle, les pédagogues
d'Europe centrale voulaient inventer l'art de
conquérir la volonté de l'intellect. Mais ils
sont restés avec une pensée abstraite, qui
n'avait pas encore progressé vers une pensée
vivante. On était encore fiché dans le monde
oriental, dedans l'héritage oriental, et on
voulait alors saisir la volonté à partir de
l'ancien héritage oriental.
34
Alors
vint une grande masse d'humains, qui fit
partout valoir la volonté. Et nous vivons
aujourd'hui en un temps qui contraste avec ce
qui était là naguère pour le maintien de
l'ordre social. Quand aussi on n'est pas
de mentalité
réactionnaire, on doit quand même
savoir, comment en des temps antérieurs, l'un,
bien qu'il fût aussi prince, s'assit quand
même dans le même sermon avec le dernier
paysan du lieu, et celui qui parlait à partir
de la vie spirituelle, parlait pour tous,
avait quelque chose à dire qui saisissait
tous. L'image tout à fait visible : comment on
maintient les ordres sociaux ensemble par
l'esprit, était justement si certainement là,
pour les temps anciens, tel que c'est venu de
l'Orient comme un héritage, comme c'est saisi
par la tête et s'enfonce alors en premier dans
le cœur. Maintenant, quelque chose s'est placé
dedans qui vient à partir de la volonté. Nous
devons à nouveau trouver la possibilité de
parler d'un esprit idéologique/à partir d'une
façon de voir le monde qui saisit tous, du
moins formé au plus instruit : c'est seulement
ainsi que nous pouvons travailler ensemble,
penser ensemble, sentir ensemble, vouloir
ensemble, fonder des espoirs sociaux pour le
futur dans le présent.
35
Mais
cela se donnera si on peut provoquer un accord
entre les nouveaux germes en Europe tels
qu'ils ont été décrits en ces jours, et ce qui
se donne absolument en Amérique, j'aimerais
dire, même à un niveau plus élevé de la
culture pour les instruits. Un accord qui vise
à passer à l'Occident créera le sol pour la
compréhension d'un développement spirituel
intérieur occidental.
36
Et si, en tant qu'humains
occidentaux, nous montrons que nous sommes en
état de faire apparaitre comme par magie un
spirituel de ce que nous saisissons
intérieurement en nous-mêmes, si nous pouvons
opposer l'esprit euroaméricain à l'esprit
oriental, qui est aujourd'hui dans la
décadence, alors en premier l'économie
mondiale sera, le trafic mondial sera, comme
il existe actuellement seulement
extérieurement/en apparence, possible au vrai
sens du terme, dans la confiance parmi les
humains. Car aujourd'hui l'Asiatique, en
quelque forme, comme toujours, peut faire des
affaires/économie avec nous, Occidentaux, il a
quand même dans son cœur le sentiment : ce que
vous avez là de machines ne nous impressionne
pas ! Vous vous faites ainsi vous-mêmes
machines intellectualistes ! Ce sont des
humains intérieurs ; pas une fois les rayons
X/de Röntgen peuvent les impressionner.
L'Oriental dira : eh bien, là, vous pouvez
regarder spatialement dans l'intérieur humain
; ce qui a vraiment une signification, pour
cela nous n'avons besoin d'aucun appareil,
cela nous donne notre intérieur clairvoyant
lui-même. - Cela aimerait être justifié ou
non, mais c'est la mentalité, c'est façon de
voir/contemplation qui existe/est disponible
en Orient. Par là-bas on croit absolument que
l'esprit est apparu de la nature humaine de
l'Orient, et l'on regarde vers en bas avec un
certain mépris tout ce qui, comme on le pense,
se place sous la contrainte de la technique,
de la mécanistique, de sorte que l'humain
lui-même travaille à l'intérieur de l'ordre
social comme une roue dans une
machine.
37
Mais c'est quand alors en
premier à partir de fondements tels que je les
ai décrits, de l'esprit européen et américain
ensemble, on produit soi-même un spirituel
dans la façon de voir le monde que l’on
construira un pont vers l'Orient. Mais pour
cela, il est besoin que le monde regarde
maintenant quand même sur cette Europe
centrale, qui l'a amené le plus loin dans le
façonnement de l'intellect selon la pensée
vivante. Les esprits du début du 19e siècle :
Hegel, Fichte, Schelling sont allés le plus
loin dans la formation des pensées à la vie.
Ils croyaient au moins qu'ils avaient un
vivant spirituel dans ce qu'ils éprouvaient
encore comme le contenu substantiel du monde
dans des pensées encore abstraites. Ce fut
toutefois d'abord un germe à la pensée
vivante. C'est pourquoi aussi l'Europe
centrale a délaissé ces chemins, qu'ils
avaient empruntés. Ils doivent être
redécouverts en ce que la pensée est vraiment
faite vivante. L'accord centre européen pourra
l'amener en état.
38
Mais alors, quand
l'Occident aura à nouveau mis l'esprit bas de
lui-même, quand l'Orient ne verra pas
seulement son propre esprit, quand il pourra
aussi voir le représentant d'une vision
spirituelle du monde chez le marchand et celui
qui fait l'économie, alors il ne regardera
plus de haut avec arrogance, alors il sera
capable de communiquer. Mais c'est ce que nous
devons rechercher si nous voulons avoir des
espoirs sociaux. Nous ne pouvons en avoir
aucun si nous n'envisageons pas ce qui doit
disparaître.
39
Ici, en Autriche, il y
avait un esprit qui l'a exprimé, que,
finalement, tout s'effondre, mais que la vie
nouvelle fleurirait des ruines. Ce n'est que
lorsque l'on est capable de regarder de
l'extérieur-social sur l'intérieur-social que
cet espoir peut s'épanouir. Mais alors on ne
doit pas vouloir maintenir les anciens ordres,
mais il faut avoir le courage de considérer
que ce qui doit tomber vaut la peine de
tomber. Car la parole demeure toujours vraie :
rien ne peut se développer en plein fruit qui
n'est pas d'abord jeté dans la terre comme une
semence, de sorte que ça pourrit d'abord. Eh
bien, le mot "pourrir" n'est pas juste ici ;
mais l'image est valable. En reconnaissant
correctement ce que nous devons laisser tomber
comme pourri, nous devons aller vers les
nouvelles pousses, vers ce qui doit fleurir
des ruines comme une nouvelle vie. Ce n'est
qu'ainsi que nous pourrons gagner des espoirs
sociaux pour l'avenir à notre
époque.
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