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Collection/Sammlung: in 083-
ANTHROPOSOPHIE ET SOCIOLOGIE.                                               ANTHROPOSOPHIE UND SOZIOLOGIE.



NEUVIÈME CONFÉRENCE
LE TEMPS ET SES ESPOIRS SOCIAUX
Europe - Amérique

Vienne, le 10 juin 1922
NEUNTER VORTRAG
DIE ZEIT UND IHRE SOZIALEN HOFFNUNGEN
Europa — Amerika

Wien, 10. Juni 1922

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 083 251-277 (1981) 10/06/1922


Original





Traducteur: FG v.01 16/09/2021 Editeur: SITE

Mes très chers présents ! Celui qui aujourd'hui veut découvrir à l'intérieur de l'ordre social des forces qui justifient de l'espoir doit déjà chercher dans ce qui est caché. Les besoins et les lacunes sociaux sont donc visibles. Les espoirs, notamment les espoirs justifiés, le sont moins.

01

Meine sehr verehrten Anwesenden! Wer heute Kräfte innerhalb der sozialen Ordnung entdecken will, die zu Hoffnungen berechtigen, der muß schon im Verborgenen suchen. Soziale Nöte und Mängel sind ja offenbar. Hoffnungen, namentlich berechtigte Hoffnungen, weniger.

Toutefois, il y a des illusionnaires plus ou moins grands ou plus petits qui cherchent le salut dans telle ou telle recette, même face aux grandes difficultés du temps, qui inventent toutes sortes d'institutions sociales dans lesquelles l'humanité, ou du moins une partie de l'humanité, pourrait mieux prospérer que ce qui a été le cas jusqu'à présent. Mais maintenant, je crois qu'aujourd'hui, si j'ai la permission de m'exprimer ainsi, notre intelligence, notre intelligence générale est si avancée qu'il est relativement facile d'imaginer un système social pour de prétendus fondements de raison synthétique. Et aujourd'hui, on peut déjà connaître correctement beaucoup de systèmes sociaux des nuances les plus diverses de partis sans vraiment les trouver mauvais, et pourtant on ne se promet pas grand-chose d'eux. En tout cas, celui qui perçoit l'ordre social actuel non purement du côté de ce qu'on peut imaginer, mais aussi du point de vue de la connaissance de l'humain, peut en réalité parler seulement de ce que les espoirs sociaux peuvent monter quand l'humain peut, j'aimerais dire, se rapprocher à nouveau de l'humain en soi.

02

Allerdings gibt es mehr oder weniger große oder kleine Illusionäre, die auch gegenüber den heutigen großen Zeitschwierigkeiten in diesem oder jenem Rezept das Heil suchen, die allerlei soziale Einrichtungen ausdenken, innerhalb welcher die Menschheit oder wenigstens ein Teil der Menschheit besser gedeihen könne, als das bis jetzt der Fall war. Nun aber glaube ich, daß heute tatsächlich, wenn ich mich so ausdrücken darf, unsere Gescheitheit, unsere allgemeine Gescheitheit so vorgeschritten ist, daß es verhältnismäßig leicht ist, aus sogenannten Vernunftgründen heraus irgendein soziales System auszudenken. Und man kann heute schon recht viele soziale Systeme der verschiedensten Parteischattierungen kennen, ohne sie eigentlich irgendwie schlecht zu finden, und dennoch sich eigentlich nicht viel von ihnen versprechen. Jedenfalls kann derjenige, der die heutige soziale Ordnung nicht bloß wahrnimmt von Seiten dessen, was man über sie ausdenken kann, sondern vom Gesichtspunkt der Menschenerkenntnis, eigentlich nur da von sprechen, daß soziale Hoffnungen aufkommen können, wenn der Mensch dem Menschen an sich, möchte ich sagen, wiederum näherkommen kann.

Il ne s'agit avant toutes choses vraiment plus d'imaginer des institutions, mais de trouver des humains pour qu'on puisse se tenir ensemble dans les institutions sociales. Et là nous devons même admettre que si l'humain peut être trouvé ainsi dans l'ordre social ou même dans le chaos social d'aujourd'hui, alors plus ou moins telle ou telle institution extérieure pourrait aussi servir le même but. Car c'est déjà ainsi que l'humain peut quand même aussi prospérer dans les relations sociales de la manière la plus diverse, parmi les institutions sociales les plus diverses formées.

03

Es handelt sich vor allen Dingen wirklich nicht mehr um das Ersinnen von Einrichtungen, sondern um die Möglichkeit, den Menschen zu finden, so daß man mit ihm zusammen in den sozialen Einrichtungen drinnen stehen kann. Und da wird man sogar zugeben müssen, daß, wenn in dieser Weise der Mensch innerhalb der sozialen Ordnung oder auch des heutigen sozialen Chaos gefunden werden kann, daß dann mehr oder weniger auch diese oder jene äußere Einrichtung dem gleichen Ziel dienen könne. Denn es ist schon so, daß der Mensch in sozialer Beziehung doch auch auf die allermannigfaltigste Weise gedeihen kann, unter den mannigfaltigste gestalteten sozialen Einrichtungen.

Il s'agit aujourd'hui de l'humain, pas des institutions seules. C'est pourquoi cela a tout de suite dans ces cercles où l'on ressent encore plus la question sociale qu'on n'y pense, provoqué une certaine satisfaction que, dans mes "Points clés de la question sociale", je n'ai pas purement souligné comment l'un ou l'autre pourrait, par exemple, être créé différemment, mais que beaucoup dépend aujourd'hui du fait que celui qui doit, par exemple, diriger une entreprise est en position de le faire, d'intervenir avec tout son être humain, soit lui-même, soit par l'intermédiaire d'assistants/d'aides, dans la masse d'humains qui travaille dans cette entreprise, pour qu'il s'en approche, d'abord en parlant réellement de façon humaine dans son entreprise avec ceux qui sont impliqués dans l'entreprise, sur tout ce qui s'y passe, de l'achat, de l'acquisition du produit brut/de la matière première à la mise sur le marché et à la transformation du produit fini et jusqu'à la façon et manière qu'il passe dans la consommation. Si l'on discute toujours de l'ensemble de ce chemin de manière humaine, et encore une fois avec ceux qui sont impliqués dans l'entreprise, on pose une base pour pouvoir d'abord construire l'autre sur cette base, qui est sinon souhaitable et justifié en termes sociaux aujourd'hui.

04

Es kommt heute auf den Menschen an, nicht auf die Einrichtungen allein. Deshalb hat es auch gerade in denjenigen Kreisen, in denen man noch die soziale Frage mehr empfindet, als daß man über sie denkt, eine gewisse Befriedigung hervorgerufen, daß ich in meinen «Kernpunkten der sozialen Frage» nicht bloß darauf hin gewiesen habe, wie das eine oder das andere beispielsweise anders eingerichtet werden könnte, sondern dar auf, daß vieles heute darauf ankommt, daß derjenige, der zum Beispiel ein Unternehmen zu führen hat, in der Lage ist, mit seinem ganzen Menschen entweder selbst oder durch Helfer in die Menschenmasse einzugreifen, die in diesem Unternehmen arbeitet, so daß er ihr nahe kommt erstens dadurch, daß er in seinem Unternehmen wirklich auf menschliche Art mit denen, die an dem Unternehmen beteiligt sind, alles das durchspricht, was da vorgeht vom Ankauf, von der Erwerbung des Rohprodukts bis zum Hinbringen des fertigen Produkts auf den Markt und bis zu der Art und Weise, wie es in den Konsum übergeht. Wenn man diesen ganzen Weg auf eine aufs Menschliche hin orientierte Weise immer wie der und wiederum durchspricht mit denjenigen, die am Unternehmen beteiligt sind, dann legt man einen Grund, urn erst das andere auf diesem Grund erbauen zu können, was sonst in sozialer Beziehung heute wünschenswert und zu erstreben berechtigt ist.

Mais ce n'est pas encore suffisant, si on parle aux humains tout de suite de cette façon professionnelle, mais quelque chose d'autre est encore nécessaire. Et ce qui là est nécessaire pour que nous puissions retrouver l'espoir social, c'est de cela que j'aimerais parler aujourd'hui.

05

Aber das genügt noch nicht, wenn man gerade in dieser Art fachmännisch zu den Menschen spricht, sondern es ist noch etwas anderes notwendig. Und was da notwendig ist, damit wir wieder soziale Hoffnungen haben können, davon möchte ich eben gerade heute sprechen.

Depuis longtemps, il est largement admis que les responsables des relations sociales doivent avant tout chercher le chemin des grandes masses. Des efforts ont déjà été faits dans ce sens tout au long du XIXe siècle. Et au fur et à mesure que la question sociale devenait de plus en plus brûlante, on pouvait remarquer comment, l'un ou l'autre mois, au fil des mois, il travaillait lui-même comme ouvrier dans les usines pour apprendre à connaître la vie de l'ouvrier. Il y a eu des conseillers à la cour qui, ayant déjà pris leur retraite, c'est-à-dire qui avaient effectivement terminé leur travail social, sont allés parmi les travailleurs et ont ensuite été stupéfaits de la façon dont les choses se présentaient réellement en rapport au peuple. Bref, il existe depuis longtemps des efforts pour apprendre à connaître l'humain des larges masses, en particulier aussi le prolétaire. Et, pourrait-on dire, une chose importante, une grande chose, à cet égard, a été accompli par notre littérature, notre littérature, notre art. Ce que la peinture et d'autres arts, ce que la littérature a accompli en termes de présentation, la présentation parfois touchante de ce qui grandit parmi les prolétaires, ce qui croît sinon parmi les larges masses, doit évidemment être absolument reconnu. Dans le cas des grandes questions du présent seulement, il ne s'agit en fait quand même pas que les humains dirigeants apprennent à connaître avant toutes choses ce qui vit parmi les prolétaires ou sinon dans les larges masses ; au fond, il s'agit peu en fait aujourd'hui que l'on décrive aussi avec un sens artistique de l'intérieur comment vivent les larges masses, comment elles sont tourmentées par la misère, par exemple, sont tourmentées par les soucis, comment elles se battent, quelles sont leurs idées, quels sont leurs objectifs, etc. J'aimerais dire : Il s'agit moins aujourd'hui que nous trouvions un chemin de comprendre les larges masses, mais il s'agit beaucoup plus que nous trouvions la possibilité d'être compris par ces larges masses, que nous allions à l'usine, dans n'importe quelle entreprise, et que nous puissions parler ainsi que nous ne sommes pas ressenti comme académiques, comme "instruits", comme théoriques, mais que nous soyons ressentis comme des humains, que nous ayons quelque chose dire qui parle effectivement dans l'âme.

06

Es ist seit langer Zeit eine verbreitete Anschauung, daß der Mensch, der in sozialer Beziehung führend ist, vor allen Dingen den Weg suchen müsse zu der großen breiten Masse. Nach dieser Richtung sind Bestrebungen gepflogen worden schon durch das ganze 19. fahrhundert hindurch. Und als die soziale Frage immer brennen der und brennender wurde, da konnte man es bemerken, wie der oder jener Monate hindurch sich selbst als Arbeiter in Fabriken betätigte, um das Arbeiterleben kennenzulernen. Es hat Hofräte gegeben, die, nachdem sie selbst schon pensioniert worden waren, also ihre soziale Arbeit eigentlich schon vollendet hatten, unter die Arbeiter sich begaben und dann erstaunt waren, wie es eigentlich in bezug auf das Volk in Wirklichkeit aussieht. Kurz, es bestehen seit langem Bestrebungen, den Menschen der breiten Masse, insbesondere auch den Proletarier kennenzulernen. Und, man kann schon sagen, ein Bedeutsames, ein Großes haben in dieser Beziehung unsere Literatur, unser Schrifttum, unsere Kunst geleistet. Was Malerei und andere Künste, was das Schrifttum geleistet haben in bezug auf die Darstellung, die zuweilen ergreifende Darstellung dessen, was unter Proletariern, was sonst unter den breiten Massen wächst, das muß selbstverständlich durchaus anerkannt werden. Allein bei den großen Fragen der Gegenwart kommt es eigentlich darauf doch nicht an, daß die führenden Menschen vor allen Dingen das kennenlernen, was unter Proletariern oder sonst in der breiten Masse lebt, wenig kommt im Grunde genommen heute eigentlich darauf an, daß man auch mit künstlerischem Sinn aus dem Innern heraus schildert, wie die breiten Massen leben, wie sie vom Elend geplagt werden etwa, von Sorgen geplagt werden, wie sie streben, was sie für Ideen, für Ziele haben und so weiter. Ich möchte sagen: Es kommt heute weniger dar auf an, daß wir einen Weg finden, um die breiten Massen zu verstehen, sondern es kommt vielmehr darauf an, daß wir die Möglichkeit finden, von diesen breiten Massen verstanden zu werden, daß wir hineingehen in die Fabrik, in jegliche Unternehmung, und so sprechen können, daß wir nicht als akademisch, daß wir nicht als «gebildet», nicht als theoretisch empfunden werden, sondern daß wir als Menschen empfunden werden, empfunden werden so, daß wir etwas zu sagen haben, was tat sächlich in die Seelen hinein spricht.

De beaux efforts sont donc depuis longtemps en cours pour fonder toutes sortes d'écoles supérieures du peuple/universités populaires, de centres d'éducation du peuple et ainsi de suite. Ce qui est apporté là au peuple, intéresse certes pendant un certain temps, à cause de l'aliénant qu'ont maints résultats scientifiques, cela fait sensation quand on le laisse être accompagné de diapositives, par exemple, ou même quand on va avec les gens dans les ménageries, ou semblable. Mais on ne devrait pas se leurrer que cela ne parle pas vraiment dans les âmes, que cela ne saisit pas les cœurs. Nous ne pouvons parler dans les âmes, saisir les cœurs, que si nous avons quelque chose à dire sur la façon dont l'humain est placé dans toute existence/l'être-là. Mais aujourd'hui encore, des personnalités de premier plan ont des points de vue très valables à ce sujet. Ils pensent que les membres des larges masses du peuple ne s'intéressent donc pas aux "questions philosophiques" par exemple. Oh non ! Si on trouve seulement le langage correct dans lequel cela doit être versé, alors les yeux s'illuminent, alors les cœurs s'ouvrent. Si, par exemple, on part de faits scientifiques très simples, sait traiter ces faits scientifiques simples alors ainsi que finalement de la considération de l'être humain et de la destinée humaine jaillissent, et que par là que l'on montre aux gens : les choses sont bien fondées, et de l'autre côté on montre: ce n'est pas un savoir fragmenté qui peut tout au plus intéresser quelqu'un pendant les heures de loisir, mais de quelque chose que l'humain peut accueillir dans son âme, de sorte qu'il a de la nourriture pour l'âme - si on y parvient, alors on a fait le début de créer de la confiance entre le soi-disant peuple et les personnalités dirigeantes. Aujourd'hui, vous pouvez parler du point de vue de parti, aujourd'hui vous pouvez apporter n'importe comment au peuple des concepts de "capitalisme", de "travail", de "plus-value", et ainsi de suite : le peuple va s'approprier ces concepts de proche en proche ; alors vous pouvez parler à la mesure de partis. Mais vous n'amènerez pas les humains avec ce discours à la mesure de partis à entrer maintenant dans des formes sociales telles qu'ils prennent réellement part avec toute leur humanité, collaborent, afin que ce qu'on doit espérer puisse apparaître, sinon les forces du déclin, mais les forces du progrès devaient triompher.

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Schöne Bestrebungen sind ja seit langem im Gang, allerlei Volkshochschulen, Volksbildungsanstalten und so weiter zu begründen. Was da an das Volk herangebracht wird, interessiert zwar eine Weile durch das Befremdende, das manche wissenschaftliche Resultate haben, es ruft Sensation hervor, wenn wir es etwa mit Lichtbildern begleitet sein lassen, oder wenn wir gar mit den Leuten in Menagerien gehen und dergleichen. Aber man sollte sich keiner Illusion darüber hingeben, daß das nicht wirklich hineinspricht in die Seelen, daß das die Herzen nicht ergreift. In die Seelen hineinsprechen, Herzen ergreifen, das können wir nur, wenn wir etwas zu sagen haben, was davon handelt, wie der Mensch in das ganze Dasein hineingestellt ist. Darüber haben allerdings heute führende Persönlichkeiten noch ganz merk würdige Ansichten. Sie denken sich, daß der Angehörige der breiten Volksmassen sich ja doch nicht, wie sie das nennen, für «philosophische Fragen» zum Beispiel interessiere. 0 nein! Wenn man nur die richtige Sprache, in die das gegossen werden muß, findet, dann leuchten die Augen auf, dann schließen sich die Herzen auf. Wenn man zum Beispiel von ganz einfachen wissenschaftlichen Tatsachen ausgeht, diese einfachen wissenschaftlichen Tatsachen dann so zu behandeln weiß, daß zuletzt aus der Betrachtung Menschenwesen und Menschenbestimmung herausspringt, und man dadurch, daß man den Leuten zeigt: die Dinge sind gut begründet, und auf der anderen Seite zeigt: das ist nicht ein zersplittertes Wissen, das einen höchstens interessieren kann in den Muße stunden, sondern etwas, was der Mensch in seine Seele aufnehmen kann, so daß er Seelennahrung hat - wenn einem das gelingt, dann erst hat man den Anfang damit gemacht, Vertrauen zu schaffen zwischen dem sogenannten Volk und den führenden Persönlichkeiten. Heute können Sie reden vom Parteistandpunkt aus, heute können Sie irgendwie an das Volk Begriffe heran bringen von «Kapitalismus», von «Arbeit», von «Mehrwert» und dergleichen: das Volk wird sich diese Begriffe nach und nach aneignen; dann können Sie parteimäßig sprechen. Aber Sie werden mit diesem parteimäßigen Sprechen die Menschen nicht dazu bringen, nun in solche soziale Gestaltungen einzugehen, in denen sie tat sächlich mit ihrer ganzen Menschlichkeit Anteil nehmen, mitzuarbeiten, auf daß das entsteht, was man erhoffen muß, wenn nicht die Niedergangs-, sondern die Aufgangskräfte siegen sollen.

Eh bien, si on a seulement la volonté pour telles choses, alors on peut percevoir ce qui se règne en fait là où les obstacles et les inhibitions/freins reposent encore aujourd'hui. J'ai moi-même été enseignant dans une école de formation des travailleurs pendant de nombreuses années. J'ai eu à y représenter les branches les plus diverses de l'enseignement. Je ne me suis jamais soumis à un quelque dogme de parti, mais je n'ai jamais trouvé d'obstacle dans la compréhension qui m'a été apportée en retour tout de suite du côté du prolétariat quand j'ai exposé l'histoire par exemple ainsi que je l'ai laissée briller partout à travers comment l'histoire n'est pas quelque chose qui se laisse saisir dans des vues historiques-matérialistes, mais quelques chose, dans quoi les forces et les impulsions spirituelles sont efficaces/actives. Et j'ai même pu provoquer une certaine compréhension des raisons pour lesquelles Marx, par exemple, qui était alors très bien compris dans les cercles de mes auditeurs, est arrivé à la façon de voir que l'on décrit comme "matérialisme historique", et qui va justement dans le sens que tout ce qui est disponible comme spirituel n'est que des expressions de circonstances mécanistes, économiques, et ainsi de suite. J'ai pu rendre compréhensible aux gens que cela vient de ce qu'en fait, depuis le XVIe siècle environ, toujours de plus en plus les forces sont apparues dans la vie historique par lesquelles la vie économique est tant devenue donnant le ton, si décisive que l'art, la science, etc. semblent comme des résultats, dans une certaine relation, sont même en premier des résultats, de vie économique, de vie mécanique. Et parce que Marx connaissait seulement l'histoire récente, il en est venu à son erreur.

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Nun, wenn man nur den Willen zu solchen Sachen hat, dann kann man das wahrnehmen, was da eigentlich waltet, wo heute noch die Hindernisse und die Hemmungen liegen. Ich selbst war jahrelang Lehrer an einer Arbeiterbildungsschule. Ich habe die verschiedensten Unterrichtszweige dort zu vertreten gehabt. Ich habe mich niemals irgendeinem Parteidogma gefügt; aber ich habe auch niernals ein Hindernis gefunden im Verständnis, das mir entgegengebracht worden ist gerade von seiten des Proletariers, wenn ich die Geschichte zum Beispiel so vorgetragen habe, daß ich überall habe durchleuchten lassen, wie die Geschichte nicht etwas ist, was sich in geschichtsmaterialistische Anschauung fassen läßt, sondern etwas, in dem geistige Kräfte und geistige Impulse wirksam sind. Und ich konnte sogar ein gewisses Verständnis dafür hervorrufen, warum zum Beispiel Marx, den man dazumal in den Kreisen meiner Zuhörer sehr gut innehatte, zu der Anschauung gekommen ist, die man als «geschichtlichen Materialismus» bezeichnet, und die eben dahin geht, daß alles, was als Geistiges vorhanden ist, nur Äußerungen von mechanistischen, von wirtschaftlichen und so weiter Umständen seien. Ich konnte den Leuten begreiflich machen, daß das davon herkommt, daß in der Tat im geschichtlichen Leben seit etwa dem 16. Jahrhundert immer mehr und mehr die Kräfte hervorgetreten sind, durch die das wirtschaftliche Leben so tonangebend, so ausschlaggebend geworden ist, daß tatsächlich Kunst, Wissenschaft und so weiter wie Ergebnisse erscheinen, in gewisser Beziehung es sogar sind, des wirtschaftlichen Lebens, des mechanistischen Lebens. Und weil Marx nur die neuere Geschichte kannte, kam er zu seinem Irrtum.

Mais je ne veux pas du tout prendre parti pour l'un ou l'autre, mais seulement souligner que même cela a été compris. Ce n'est pas le manque de confiance de l'auditoire qui a rendu impossible cette sorte d'instruction populaire, mais le fait qu'un jour les dirigeants communs ont remarqué que là n'était pas d'enseignement fondé sur la doctrine du parti, là est enseigné ainsi qu'on est, d'après le meilleur savoir et mesure, amené à la façon de voir, où de l'humain est mis en avant. Et ils ont eu peur, ces dirigeants communs, que l'audience augmente de plus en plus. Et un jour, un envoyé de ces dirigeants s'est présenté dans une assemblée qui avait été convoquée dans le but d'examiner si j'étais approprié à enseigner à l'École de formation des travailleurs. Un dirigeant ouvrier est apparu. Et quand j'ai fait la remarque : oui, pour qu'un principe de progrès s'affirme à l'intérieur de ces cercles, ainsi doit quand même ici au moins régner une totale liberté d'enseignement - là cet envoyé a répondu : Liberté, cela nous ne le reconnaissons pas ! Nous reconnaissons seulement une contrainte synthétiquement raisonnable.

09

Ich will aber gar nicht Partei nehmen für das eine oder das andere, sondern nur darauf hinweisen, daß selbst dieses verstanden worden ist. Nicht das mangelnde Vertrauen der Zuhörer hat diese Art der Volksunterweisung unmöglich gemacht, sondern das, daß eines Tages die gebräuchlichen Führer merkten: da wird nicht parteidogmatisch gelehrt, da wird so gelehrt, daß nach bestem Wissen und Ermessen das, was zur Veranschaulichung gebracht wird, aus dem Menschlichen hervorgebracht wird. Und sie bekamen Angst, diese gebräuchlichen Führer, daß sich die Zuhörerschaft immer mehr und mehr vermehre. Und eines Tages erschien ein Abgesandter dieser Führer in einer Versammlung, die zu dem Zwecke einberufen worden war, zu untersuchen, ob ich geeignet wäre zum Lehrer an der Arbeiterbildungsschule. Es erschien ein Arbeiterführer. Und als ich die Bemerkung machte: Ja, wenn ein Prinzip des Fortschritts innerhalb dieser Kreise geltend gemacht werden soll, so muß doch hier wenigstens eine völlige Lehrfreiheit herrschen —, da antwortete dieser Abgesandte: Freiheit, das anerkennen wir nicht! Wir anerkennen nur einen vernünftigen Zwang.

Eh bien, mon exclusion du collège enseignant de cette école de formation des travailleurs parti de cette façon de voir. Mais pour moi-même, c'était une étude vraiment importante - finalement, pas l'être jeté dehors, mais l'être ensemble avec les larges masses populaires avant, qui sont tout de suite à trouver dans le prolétariat moderne - une étude parce que l'on pouvait voir : Si l'on parle seulement à partir de la plénitude du règne humain, on parle ainsi que les auditeurs ont l'impression que là nous est dit quelque chose qui nous touche au cœur, qui a à voir avec notre humanitude, qui a à voir avec notre humanité en tant qu'être terrestre, alors aujourd'hui ils considèrent cette pensée issue d'une vision du monde comme la chose la plus importante qui puisse les approcher. Un sentiment est disponible qu'avant toutes choses de l'explication, maintenant non pas dans le sens conforme à un parti, mais dans le sens humain général, doit venir parmi les masses. Les gens aspirent, plus ou moins inconsciemment, à ce qui ressort d'une vision du monde vraiment large.

10

Nun, von dieser Anschauung ging dann mein Aus schließen aus dem Lehrerkollegium jener Arbeiterbildungsschule aus. Aber für mich selbst war das ein wirklich wichtiges Studium — nicht das Hinausgeworfen werden zuletzt, sondern das Zusammensein mit den breiten Volksmassen vorher, die gerade im modernen Proletariat zu finden sind —, ein Studium aus dem Grunde, weil man sehen konnte: Redet man nur aus dem vollen Menschentum heraus, redet man so, daß die Zuhörer den Eindruck haben: da wird uns etwas gesagt, was uns bis ans Herz herandringt, was mit unserer Menschlichkeit zu tun hat, was mit unserer Menschheit als Erdenwesen zu tun hat, dann betrachten sie dieses aus einer Weltanschauung herauskommende Denken heute als das Wichtigste, was an sie herantreten kann. Ein Gefühl dafür ist vorhanden, daß vor allen Dingen Aufklärung, jetzt nicht im parteimäßigen Sinn, sondern im allgemein menschlichen Sinn, unter die Massen kommen müsse. Die Leute lechzen, mehr oder weniger unbewußt, nach dem, was aus einer wirklichen breiten Weltanschauung heraus kommt.

Et comment devrait-il en être autrement, mes très chers présents ! Voyons quand même comment de larges masses d'humains sont aujourd'hui placées ainsi à leur travail qu'il leur est impossible de s'y intéresser. Ils exécutent ce travail comme s'ils avaient devant eux quelque chose qui ne se tiendrait en aucune relation avec leur humanité. Par conséquent, les liens, les coopératives, les syndicats, pour lesquels il y a une tendance dans ces cercles, sont tel que même s'ils sont subdivisés selon les métiers - il y a les syndicats de métallurgistes, les syndicats d'imprimeurs de livres et ainsi de suite - ils ont au fond extraordinairement peu à voir avec ces moments de la production, mais la plupart ont à voir avec ce qui est généralement humain dans le domaine de la vie matérielle, à savoir la consommation, l'affirmation des besoins humains. En rapport à la production, l'humanité a dû s'engager sur la voie de la résignation, mais absolument pas à un même degré en rapport à la consommation. Et ainsi une grande partie de l'humanité moderne se tient actuellement devant un travail qui rejette complètement l'humain sur lui-même. Ce qu'est son environnement ne peut l'intéresser ; ce qu'il fait du matin au soir ne peut l'intéresser si on ne lui amène pas ainsi qu'il peut avoir de l'intérêt, l'intéresse avant toute chose, c'est pourquoi doit être commencé ce qui se présente à lui quand il est seul avec lui-même après le travail, quand il peut uniquement et seulement saisir de l'œil ce qu'il est comme humain. Et nous devons dire que lorsque nous regardons le chaos social de notre époque, nous constatons assez clairement que de beaucoup d'humains, y compris des classes/états dirigeants, sont arrachées à ce qui est un intérêt immédiat, ce qui est un pendant immédiat avec ce qu'on fait. Ce ne devrait donc aussi pas être quelque peu purement un secret ouvert, mais quelque chose qui est connu dans les cercles les plus larges, qu'aujourd'hui même beaucoup de ceux qui ont une profession spirituelle ont si peu d'intérêt aussi dans cette profession spirituelle qu'ils en dépendent seulement alors qu'ils partent de leur profession pour s'intéresser purement à eux-mêmes comme humains. Mais il en ressort déjà qu'il est nécessaire de rapprocher les choses humaines des humains aujourd'hui si l'on veut fonder des espoirs sociaux.

11

Und wie sollte es anders sein, meine sehr verehrten Anwesenden! Sehen wir doch, wie breite Menschenmassen heute so an ihre Arbeit hingestellt sind, daß diese Arbeit sie eigentlich unmöglich interessieren kann. Sie verrichten diese Arbeit, als ob sie etwas vor sich hätten, was zu ihrem Menschentum in gar keiner Beziehung stünde. Daher sind auch die Verbindungen, die Genossenschaften, die Gewerkschaften, für die in diesen Kreisen eine Neigung ist, so, daß sie sich zwar gliedern nach den Gewerben — es gibt Metallarbeitergewerkschaften, Buchdruckergewerkschaften und so weiter —, daß sie aber im Grunde genommen mit diesem Momente der Produktion außerordentlich wenig zu tun haben, sondern das meiste zu tun haben mit dem, was auf dem Gebiet des materiellen Lebens allgemein menschlich ist, das ist die Konsumtion, das ist die Geltendmachung der menschlichen Bedürfnisse. In bezug auf Produktion mußte die Menschheit zur Resignation schreiten, in bezug auf die Konsumtion aber durchaus nicht in demselben Grade. Und so steht heute ein großer Teil der modernen Menschheit vor einer Arbeit, die den Menschen ganz zurückweist auf sich selbst. Ihn kann nicht interessieren, was seine Umgebung ist; ihn kann nicht interessieren, was er vom Morgen bis zum Abend tut, wenn man es ihm nicht so beibringt, daß er Interesse haben kann; ihn interessiert vor allen Dingen, deshalb muß da mit angefangen werden, was sich ihm darstellt, wenn er mit sich allein ist nach der Arbeit, wenn er einzig und allein ins Auge fassen kann, was er als Mensch ist. Und wir müssen sagen, wenn wir auf das soziale Chaos unserer Tage hinschauen, so finden wir schon deutlich genug, daß viele Menschen, auch der führenden Stände, heraus gerissen sind aus dem, was unmittelbares Interesse, was unmittelbarer Zusammenhang mit dem ist, was man tut. Es dürfte ja auch nicht etwa bloß ein offenes Geheimnis sein, sondern etwas, was in weitesten Kreisen bekannt ist, daß heute selbst viele, die einen geistigen Beruf haben, eigentlich auch an diesem geistigen Beruf so wenig Interesse haben, daß sie auch darauf angewiesen sind, erst dann, wenn sie von ihrem Beruf hinweggehen, sich bloß für sich als Menschen zu interessieren. Aber schon daraus geht hervor, daß es nötig ist, daß man Menschliches an die Menschen heute heranbringt, wenn man soziale Hoffnungen begründen will.

En rapport à la culture de raison analytique, nous avons accompli extraordinairement beaucoup de choses. Aujourd'hui, nous pouvons souligner ce que l'intelligence humaine a accompli. Il peut certainement être appris extraordinairement beaucoup si l'on amène les résultats des prestations humaines en science et art et ainsi de suite aux humains. Mais ce n'est pas de cela qu'il ne peut quand même s'agir, mais il s'agit qu'on soit dans la situation non seulement de diffuser aujourd'hui une formation conforme à la raison analytique afin de fonder des formations sociales, mais qu'on soit dans la situation de rendre les humains chauds, d'enthousiasmer les humains, de les enthousiasmer, non pas en faisant de grands et nobles discours, en ce qu'on forme bellement ses discours, mais en ayant quelque chose à dire où l'humain sent et éprouve : cela touche mon règne d'humain.

12

In bezug auf Verstandeskultur haben wir ja außerordentlich vieles geleistet. Wir können heute darauf hin weisen, was menschliche Intelligenz alles geleistet hat. Und es kann gewiß außerordentlich viel gelernt werden, wenn man die Ergebnisse der menschlichen Leistungen in Wissenschaft und Kunst und so weiter an die Menschen heranbringt. Aber darum kann es sich doch nicht handeln, sondern es handelt sich darum, daß man in der Lage ist, nicht nur verstandesmäßige Bildung heute zu verbreiten, um soziale Gestaltungen zu begründen, sondern daß man in der Lage ist, den Menschen warm zu machen, den Menschen zu begeistern, zu begeistern nicht dadurch, daß man große und hohe Worte macht, daß man seine Reden schön formt, sondern dadurch, daß man etwas zu sagen hat, bei dem der Mensch erfühlt und empfindet: das rührt an mein Menschentum.

Mais, si nous abordons les gens aujourd'hui avec une vision du monde que nous sortons de ce qui est populaire aujourd'hui et de ce qui peut déjà être reconnu aujourd'hui grâce à nos excellentes et grandes sciences, nous verrons bientôt par nous-mêmes combien il est impossible d'atteindre vraiment le cœur des gens et de leur donner quelque chose qui touche leur humanité. L'humain l'éprouvera toujours comme quelque chose d'extérieur, quelque chose qu'on peut lui donner de manière ordinaire, et il le percevra avant toutes choses de telle sorte que lorsqu'il s'exprime alors avec confiance, parce qu'on gagne sa confiance par d'autres particularités, qu'il vous dit alors : Oui, tout cela serait bien, mais tout d'abord, nous ne pouvons pas le comprendre du tout, parce qu'il y a tellement de choses dedans pour quoi on doit d'abord avoir une éducation/préformation spéciale, de sorte que nous ne pouvons pas le comprendre, et alors cela nous est pas assez simple ; c'est quelque chose qui nous dit : tu ne peux pas y aller. - Beaucoup de gens que j'ai entendus parler ainsi de ce que sont aujourd'hui les universités du peuple, les bibliothèques du peuple, et semblables. Mais si on cherche tout de suite sur la base d'une telle expérience comment on entre dans la vie sociale, alors on doit justement chercher plus profondément ce en quoi cela repose en fait. Et là encore, je suis contraint, j'aimerais dire, de laisser affluer quelque chose d'idéologique/d'une conception du monde comme un épisode.

13

Wenn wir aber heute mit einer Weltanschauung an die Menschen herantreten, die wir herausnehmen aus dem, was heute populär ist, was heute auch schon aus unseren ausgezeichneten, großartigen Wissenschaften als anerkannt gewonnen werden kann, man wird sich als bald überzeugen, wie es unmöglich ist, damit wirklich ins Herz der Menschen hineinzugreifen, etwas dem Menschen zu geben, was an sein Menschentum rührt. Der Mensch wird das immer als etwas Äußerliches empfinden, was man ihm auf die gewöhnliche Weise geben kann, und er wird es vor allen Dingen- so empfinden, daß er, wenn er sich dann vertrauensvoll ausspricht, weil man durch andere Eigenschaften sein Vertrauen gewinnt, daß er einem dann sagt: Ja, das wäre alles recht schön; aber erstens können wir das gar nicht verstehen, denn da sind so viele Dinge darinnen, zu denen man erst eine besondere Vorbildung haben muß, so daß wir das nicht verstehen können, und dann ist es uns nicht einfach genug; es ist etwas, was uns sagt: Du kannst da nicht hinüber. - Viele Menschen habe ich so reden hören über das, was heute Volkshochschulen, Volksbibliotheken und dergleichen sind. Wenn man aber gerade auf Grund einer solchen Erfahrung sucht, wie man in das soziale Leben hineinkommt, dann muß man eben tiefer suchen, woran das eigentlich liegt. Und da bin ich wieder genötigt, ich möchte sagen, als Episode etwas Weltanschauliches einfließen zu lassen.

Si nous regardons vers là-bas, comme nous l'avons souvent fait ces jours-ci, dans les cultures orientales asiatiques, dont tant d'héritages sont disponibles dans nos écoles, même dans nos collèges et universités, nous trouvons que là toutefois sur les hauteurs de la formation est quelque chose qui doit encore être d'une valeur indescriptible pour nous aujourd'hui. Mais ce qui est caractéristique, ce qui a été une fois trouvé dans ce domaine de connaissances et de façon de voir le monde, cela a donc été saisi avec l'esprit humain, qui dans une évolution supplémentaire est devenu, l'intellect, dont j'ai aussi parlé ces jours-ci comme la puissance particulière des temps nouveaux. Notre intellect, particulièrement développé dans les temps modernes, est fondamentalement un produit tardif du développement de ce qui était la clairvoyance rêveuse là-bas, en Orient. Cette clairvoyance rêveuse a rejeté ce qui était une vision immédiate du monde extérieur, et a évolué vers en haut jusqu'à notre ordre logique intérieur, vers ce qui est aujourd'hui le grand moyen d'acquérir la connaissance de la nature.

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Wenn wir hinüberblicken, wie wir das ja in diesen Tagen oftmals getan haben, in die asiatisch-orientalischen Kulturen, von denen so viele Erbstücke bis in unsere Schulen, sogar bis in unsere Mittel- und Hochschulen hinein vorhanden sind, so finden wir, daß da allerdings auf den Höhen der Bildung etwas ist, was uns auch heute noch von einem unsäglichen Wert sein muß. Das aber, was das Charakteristische ist, was einmal auf diesem Gebiet an Welterkenntnissen, Weltanschauungen gefunden worden ist, das ist doch erfaßt worden mit dem menschlichen Geist, der dann in weiterer Entwickelung der Intellekt geworden ist, von dem ich ja als der besonderen Kraft der neueren Zeit in diesen Tagen auch gesprochen habe. Unser neuzeitlicher besonders stark entwickelter Intellekt ist im Grunde genommen ein spätes Entwickelungsprodukt dessen, was im Orient drüben träumerisches Hellsehen war. Dieses träumerische Hellsehen hat abgeworfen, was unmittelbarer Einblick in die Außenwelt war, und hat sich heraufentwickelt zu unserer inneren logischen Ordnung, zu dem, was heute das große Mittel ist, um Naturerkenntnis zu erringen.

Et fondamentalement, nous devons aussi reconnaître dans ce que nous avons aujourd'hui en Europe comme moyen de communication pour le monde ce que nous pouvons voir, un héritage que nous avons de l'Orient. Les scolastiques médiévaux n'étaient pas les seuls à parler de telle sorte que leurs formes verbales et conceptuelles et leurs formes d'idées contenaient les forces de l'âme venues d'Orient, mais nous aussi - si nous le nions aussi - nous parlons jusque dans la chimie et la physique en mots avec lesquels nous ne parlerions pas, si notre formation jusqu'aux écoles les plus hautes n'était pas essentiellement un résultat de ce qui nous est venu de l'Orient.

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Und im Grunde genommen müssen wir auch in dem, was wir heute als das Mittel der Mitteilung für Welt anschauliches in Europa haben, ein Erbstück erkennen, das wir aus dem Orient haben. Nicht nur die mittelalterlichen Scholastiker haben noch so geredet, daß in ihren Wortformen und Begriffsformen und Ideenformen das enthalten war an Kräften der Seele, was herüber gekommen ist aus dem Orient, sondern auch wir — wenn wir es auch ableugnen — reden bis in die Chemie und Physik hinein in Worten, in denen wir nicht reden würden, wenn nicht unsere Bildung bis in die höheren Schulen hinauf im Grunde genommen ein Ergebnis dessen wäre, was vom Orient herübergekommen ist.

Mais en ce que ce qui était l'ancienne clairvoyance est devenu intellect, cela a en même temps, comme une autre branche, propulsé hors de soi-même ce qui est souvent devenu décisif pour la vision du monde de larges masses du peuple, des visions/façons de voir qui ont en fait déjà dépéri aujourd'hui pour une grande part en Europe, qui ont été exterminées par la nouvelle formation scolaire primaire, qui est encore seulement disponible en des restes des classes les moins instruites/formées. Tandis que, d'un côté l'intellect s'est développé jusqu'à des hauteurs merveilleuses, de l'autre côté, beaucoup plus s'est développé comme ce que montre l'histoire de l'âme aujourd'hui, sur le fondement de la culture populaire qui a projeté certaines expériences subjectives simplement involontairement dans l'espace, qui a certes pris des formes très variées, mais qui peut néanmoins être nommée avec le mot uniforme "superstition fantomatique". Cette superstition dans les fantômes, qui consiste dans le fait que les expériences subjectives sont objectivement transportées dans l'espace et dans le temps, a joué un rôle beaucoup plus important dans le développement historique de l'humanité qu'on le pense aujourd'hui. Et même si aujourd'hui, chaque personne à moitié instruite reconnaît cette croyance aux fantômes comme une superstition, les sentiments qui se sont développés sous l'influence de cette croyance aux fantômes vivent souvent encore en nous de façon atavique. Et dans bien des cas, dans la mesure où nous sommes les descendants de l'être oriental à cet égard, nous travaillons aussi dans notre art et dans d'autres branches de la vie au moins avec les sentiments qui sont nés de ce courant de l'évolution de l'humanité.

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Aber indem dasjenige, was altes Hellsehen war, Intellekt geworden ist, hat es gleichzeitig wie einen anderen Zweig aus sich das herausgetrieben, was vielfach maßgebend geworden ist für die Weltanschauung breiter Volksmassen, Anschauungen, die eigentlich heute in Europa zum großen Teil schon ausgestorben sind, die ausgemerzt worden sind von der neueren Volksschulbildung, die nur noch in Resten vorhanden sind in den ungebildetsten Klassen. Während sich auf der einen Seite der Intellekt bis zu wunderbaren Höhen entwickelt hat, entwickelte sich viel mehr, als das die heutige Seelengeschichte zeigt, auf dem Grund des Volkstums das, was gewisse subjektive Erlebnisse einfach unwillkürlich hin ausprojizierte in den Raum, was zwar die mannigfaltigsten Formen annahm, was aber doch mit dem einheitlichen Wort Gespensteraberglaube benannt werden kann. Dieser Gespensteraberglaube, der darin besteht, daß subjektive Erlebnisse objektiv hinausversetzt werden in den Raum und in die Zeit, spielte im Laufe der geschichtlichen Entwickelung der Menschheit eine viel größere Rolle, als man heute denkt. Und wenn heute auch jeder halbwegs Gebildete diesen Gespensterglauben als Aberglauben erkennt, so leben doch vielfach noch atavistisch in uns die Gefühle, die sich unter dem Einfluß dieses Gespensterglaubens entwickelt haben. Und vielfach arbeiten wir, insofern wir auch in dieser Beziehung Nachkommen des orientalischen Wesens sind, auch in unserer Kunst und in anderen Lebenszweigen wenigstens mit den Gefühlen, die sich aus dieser Strömung der Menschheitsentwickelung ergeben haben.

Quiconque regarde de plus près ce qui s'en vient, j'aimerais dire, des profondeurs du règne humain social actuel, qui peut regarder l'être humain qui s'est développé par l'être/le système technique, par le mécanique ces derniers temps, qui peut regarder dans son cœur, dans la façon dont son âme a été créée, il voit que, fondamentalement, dans cet humain qui n'a pas passé par ce qui nous rend aujourd'hui avant tout l'intellect valable, l'enseignement intermédiaire et supérieur, que dans cet humain un intérêt intérieur, réel, pas à puissance de phrase pour tout ce qui peut devenir à l'intérieur de l'intelligence n'est néanmoins pas disponible, mais quelque chose de tout autre. J'aimerais dire : ici il se découvre des choses élémentaires qui montent des profondeurs qui se meuvent vers en haut dans notre ordre social, des choses élémentaires qu'on comprend encore très peu en Europe aujourd'hui, parce que c'est fondamentalement quelque chose de nouveau et qui, quand ce sera compris, peut montrer comment il faut aller devant les larges masses avec de la vision du monde.

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Wer nun genauer hinsieht, was da heraufkommt, ich möchte sagen, aus den Tiefen des sozialen Menschentums in der heutigen Zeit, wer hinschauen kann auf den Menschen, der sich durch das technische, durch das maschinelle Wesen in der neueren Zeit herausgebildet hat, wer hineinschauen kann in dessen Herz, in dessen Seelenbeschaffenheit, der sieht, daß im Grunde genommen in diesem Menschen, der nicht durch das hindurch gegangen ist, was uns heute vor allen Dingen den Intellekt wertvoll macht, die Mittel- und Hochschulbildung, daß in diesem Menschen ein innerliches, wirkliches, nicht phrasenhaftes Interesse für all das, was innerhalb der Intelligenz werden kann, dennoch nicht vorhanden ist, sondern etwas ganz anderes. Ich möchte sagen: Hier offenbart sich Elementarisches, das heraufkommt aus den Tiefen, die sich nach oben bewegen in unserer sozialen Ordnung, Elementarisches, das man im allergeringsten Maße heute in Europa noch versteht, weil es im Grunde genommen etwas Neues ist und, wenn es verstanden wird, zeigen kann, wie man vor die breite Masse hintreten muß mit Weltanschaulichem.

Celui qui aujourd'hui, sans être lié à l'héritage de l'Orient, grandit dans l'humanité en Orient et est ainsi rejeté, comme le prolétariat et comme beaucoup, beaucoup d'humains des états supérieurs, chez qui ce n'est pas l'intellect en première ligne qui entre dans le cercle de son intérêt, chez qui c'est avant toutes choses la volonté, ce qui pénètre des profondeurs dans l'âme, ce qui vient absolument de l'humain lui-même. Parce que cela a malgré tout été remarqué extérieurement, est aussi disponible aujourd'hui une certaine nostalgie de considérer l'humain comme un être de volonté. Et beaucoup croient donc qu'ils peuvent tout de suite parler aux larges masses seulement alors selon la façon de voir le monde lorsqu'ils vont avant tout à ce qui a mesure de volonté dans l'humain. De ces nostalgies a grandi/cru ce que l'on trouve si fréquemment que l'on expose la "culture primordiale" aux larges masses, où l'humain est encore un être de pulsion. On présente aux prolétaires comment l'humain a vécu en de tels temps primitifs dans des circonstances simples, et on veut alors tirer des conclusions sur ce qui devrait être l'ordre social aujourd'hui. Aujourd'hui beaucoup de temps est consacré à l'éducation populaire avec ce qu'on décrive ces rapports humains primitifs, instinctifs. Et il y a encore beaucoup d'autres choses, qui indique là-dessus : il y a un certain instinct de disponible pour placer ce qui a mesure de volonté lorsqu'il s'agit de représenter de la vision du monde devant les humains.

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Wer heute, ohne verbunden zu sein mit dem, was Erbschaft ist aus denn Orient, in der Menschheit aufwächst und so auf sich zurückgewiesen ist, wie es der Proletarier ist und wie es auch viele, viele Menschen der höheren Stände sind, bei dem ist es nicht in erster Linie der Intellekt, der in den Umkreis seines Interesses tritt, bei dem ist es der Wille vor allen Dingen, dasjenige, was aus den Tiefen heraufdringt in die Seele, was durchaus aus dem Menschen selber kommt. Weil dies immerhin äußerlich gemerkt worden ist, ist heute auch eine gewisse Sehnsucht vorhanden, den Menschen als Willenswesen zu betrachten. Und viele glauben ja, daß sie gerade zu den breiten Massen weltanschaulich nur dann sprechen können, wenn sie vor allen Dingen auf das Willensmäßige im Menschen eingehen. Aus diesen Sehnsuchten ist erwachsen, was man so häufig findet, daß man den breiten Massen die «Urkultur» darstellt, wo der Mensch noch ein Triebwesen ist. Man stellt vor den Proletarier, wie der Mensch in solchen Urzeiten in einfachen Verhältnissen lebte, und will dann Schlüsse ziehen auf das, was heute soziale Ordnung sein soll. Viel Zeit wird gerade heute bei der Volksbildung damit zugebracht, daß man diese primitiven, triebmäßigen Menschenverhältnisse darstellt. Und vieles andere ist noch da, was darauf hin weist: es ist ein gewisser Instinkt dafür vorhanden, das Willensmäßige hinzustellen, wenn es sich darum handelt, Weltanschauung vor den Menschen zu vertreten.

À partir d'un certain besoin de sensation, l'humain accepte aujourd'hui de telles présentations, dans son propre être qui n'a pas atteint l'enseignement supérieur, il sent dans une certaine mesure aussi, quelque chose de familier avec ce qui a puissance de pulsion dans la nature humaine. Mais si on veut rendre les gens chauds, si on ne veut pas laisser leur âme devenir désolée, si on veut venir à l'humain entier, alors on ne parvient quand même pas à droit avec cela. Et là on doit être quand même un être humain à part entière si l'on veut répondre à la question : pourquoi ne peux-tu pas y arriver ? - Eh bien, non pas parce que, si l'on se tient actuellement sur les hauteurs de la science et que l'on s'est approprié ce qui est actuellement scientifiquement reconnu, tout de suite par ce que l'on développe quelque chose qui n'est pas encore reconnu comme tel, mais qui est néanmoins une superstition moderne : tout de suite ainsi que l'humain instruit d'un temps plus avancé a appris à percevoir la vieille croyance aux fantômes comme telle, de même la large masse de l'humanité perçoit actuellement comme prophétique, comme jetant un coup d'œil vers l'avenir, cela comme une sorte de superstition ce que nous exposons tout de suite comme idées et concepts et représentations sur ces conditions primitives de la nature humaine.

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Aus einem gewissen Sensationsbedürfnis heraus nimmt zwar der Mensch heute solche Darstellungen hin, er fühlt gewissermaßen auch in seiner eigenen Wesenheit, die nicht bis zu einer höheren Bildung emporgedrungen ist, etwas Verwandtes mit diesem Triebhaften in der Menschennatur. Aber wenn man die Leute warm machen will, wenn man ihre Seelen nicht veröden lassen will, wenn man an den ganzen Menschen herankommen will, dann kommt man damit doch nicht zurecht. Und man muß da doch etwas ein Vollmensch sein, wenn man sich die Frage beantworten will: Warum kommt man denn nicht zurecht? — Nun, deshalb nicht, weil man, wenn man heute auf der Höhe der Wissenschaft steht und sich das, was heute wissenschaftlich anerkannt ist, angeeignet hat, gerade dadurch etwas entwickelt, was zwar noch nicht als solcher erkannt ist, was aber dennoch ein moderner Aberglaube ist: Geradeso wie der gebildete Mensch einer späteren Zeit den alten Gespensteraberglauben als einen solchen empfinden gelernt hat, so empfindet gewissermaßen heute die breite Masse der Menschheit, wie prophetisch, wie in die Zukunft blickend, das als eine Art von Aberglauben, was wir gerade als Ideen und Begriffe und Vorstellungen über diese primitiven Verhältnisse in der Menschennatur vorbringen.

Qu'exposons-nous ? Nous soutenons que l'humanité est à l'origine gouvernée par une vie de pulsions. C'est quelque chose d'assez sombre qui règne dans les régions inconscientes, que l'on ne veut pas définir plus précisément : la vie des pulsions, dans laquelle brillent aussi les instincts des animaux, et tout ce qui est indéterminé dans l'expression de la volonté et des sentiments des humains. On indique sur quelque chose qui règne à l'intérieur de l'humain comme un être à puissance de nature. On regarde souvent aujourd'hui comme un idéal de dépeindre l'humain de telle sorte que ce qui est à l'intérieur de l'être humain soit dépeint, le plus possible, comme des processus matériels, seulement élevés aux représentations indéterminées de vie de pulsions, de vie instinctive, et ainsi de suite.

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Was bringen wir denn da vor? Wir bringen vor, daß die Menschheit ursprünglich von einem Triebleben beherrscht wird. Das ist etwas recht Dunkles, was in den unbewußten Regionen waltet, das man nicht genauer definieren will: das Triebleben, in das die Instinkte, die man auch im Tiere findet, und alles Unbestimmte in den Willensäußerungen und Empfindungen des Menschen hereinscheinen. Man weist auf etwas hin, was wie ein Naturwesenhaftes innerhalb des Menschen waltet. Man betrachtet es vielfach heute als Ideal, den Menschen so darzustellen, daß man das, was im menschlichen Innern ist, möglichst als materielle Vorgänge, nur eben heraufgehoben in die unbestimmten Vorstellungen des Trieb-, des Instinktlebens und so weiter darstellt.

Mais rappelons-nous ce qui a été développé par moi ces jours-ci sur l'intérieur de la nature humaine. J'ai montré comment les exercices de science de l'esprit, à travers le développement de l'humain, amènent en réalité à contempler en son intérieur. Il arrive alors à regarder son organisme intérieur non de l'extérieur comme le physiologiste ou l'anatomiste moderne, mais plutôt comment les choses dans cet organisme peuvent être vécues intérieurement. Une fois que l'on a percé le miroir de la mémoire, on voit vers en bas sur les poumons, le cœur et ainsi de suite comme sur ce qui dans sa forme physique n'est que l'expression extérieure, la révélation extérieure du spirituel, à savoir d'un spirituel que je pourrais représenter comme une mémoire du monde qui est reliée/pendante au grand cosmos.

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Aber erinnern wir uns an das, was in diesen Tagen hier von mir über das Innere der Menschennatur entwickelt worden ist. Ich habe dargestellt, wie die geisteswissenschaftlichen Übungen durch Entwickelung den Menschen dazu bringen, in Wirklichkeit in sein Innerliches hineinzuschauen. Er kommt dann darauf, seinen inneren Organismus nun nicht wie der moderne Physiologe oder Anatom von außen anzuschauen, sondern so anzuschauen, wie die Dinge in diesem Organismus innerlich erlebt werden können. Hat man den Gedächtnisspiegel durchstoßen, so sieht man hinunter auf Lunge, Herz und so weiter als auf das, was in seiner physischen Gestaltung nur der äußere Ausdruck, die äußere Offenbarung des Geistigen ist, und zwar eines Geistigen, das ich darstellen konnte wie ein Weltengedächtnis, das zusammenhängt mit dem großen Kosmos.

Celui qui aujourd'hui est rejeté par son travail sur lui-même peut le présager. Mais désirer ardemment pour obtenir de la compréhension, il le doit partout. Mais alors nous atteignons seulement cette compréhension lorsque nous voyons au travers de ce que nous faisons en fait, lorsque ce qui vit en nous comme spirituel, comme d'âme, comme spirituel, qui n'est pas une fois le nôtre propre, n'appartient pas à notre personnalité humaine, mais est le golfe, aimerais-je dire, que le cosmos envoie en nous comme humain, lorsque nous voyons au travers cela dans son être spirituel-âme. L'humain peut seulement connaître l'humain quand regardant en soi, il vient aussi sur l'existence/l'être fondamental de sa corporéité en tant qu'une chose spirituelle d'âme. Mais alors, quand nous le savons, nous savons aussi que lorsque nous parlons maintenant de "pulsions", d'"instincts", de tout ce dont on parle si volontiers aujourd'hui, c'est quelque chose que nous plaçons devant la vraie nature intérieure, tout comme la superstition a placé autrefois les fantômes devant la nature extérieure. Oui, quand on parle de "pulsions", d'"instincts" et d'autres choses semblables dans l'humain, c'est seulement, j'aimerais dire, ce qui est d'âme qui a été obscurcie par notre façon de voir. Quand nous parlons de la nature humaine en vérité, nous ne devons pas voir les fantômes de la vie de l'instinct, des passions et autres, mais nous devons regarder à travers eux sur la vérité, nous devons justement ainsi avoir surmonté, pour ainsi dire, les fantômes dans notre être intérieur, qui représentent toutes les définitions des pulsions, désirs, passions, volontés et autres, tout comme nous avons vaincu les fantômes vis-à-vis de l'ordre extérieur de la nature. Chez les fantômes, nous avons placé ce qui surgit en nous devant la nature extérieure, projetant le subjectif dans l'objectif. Nous présentons ici quelque chose qui est nature spirituelle d'âme dans son objectivité, comme s'il s'agissait d'une chose matérielle ; nos pulsions et instincts sont dans les définitions comme elles sont données, les fantômes matérialisés transposés à l'intérieur de l'humain qui se tiennent devant la vérité du spirituel d'âme. C'est quelque chose qui, en tant qu'état de fait de la connaissance/épistémologie, est peu vu aujourd'hui, mais qui est ressenti lorsque nous voulons approcher l'être humain aujourd'hui avec une connaissance réelle de l'humain, qui sort des profondeurs de son inconscient, et dans ces profondeurs de l'inconscient, il y a dans une certaine mesure, le spirituel d'âme, pressent : vous n'avez pas la permission de venir à moi avec les fantômes matériels ! Vous devriez me dire quelque chose sur comment l'humain a grandi ensemble avec le cosmos !

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Ahnen kann das gerade der Mensch, der heute zurückgewiesen wird von seiner Arbeit auf sich selbst. Lechzen aber muß er überall, Verständnis dafür zu erlangen. Dann aber erlangen wir nur dies Verständnis, wenn wir durchschauen, was wir eigentlich tun, wenn wir das, was in uns als Geistiges, als Seelisches lebt, was nicht einmal unser Eigenes ist, nicht zu unserer menschlichen Persönlichkeit gehört, sondern was der Golf ist, möchte ich sagen, den der Kosmos in uns als Menschen hereinsendet, wenn wir das in seinem geistig-seelischen Wesen durchschauen. Der Mensch kann den Menschen nur erkennen, wenn er, hineinschauend in sich, auch auf die Grundwesenheit seines Leiblichen als eines Geistig Seelischen kommt. Dann aber, wenn wir das wissen, dann wissen wir auch, daß, wenn wir nun von «Trieben», «Instinkten», von all dem sprechen, wovon man heute so gerne spricht, es etwas ist, was wir vor die wahre innere Natur so hinstellen, wie einstmals der Aberglaube die Gespenster vor die äußere Natur hingestellt hat. Ja, wenn wir von «Trieben», von «Instinkten» und dergleichen im Menschen reden, so ist das nur, ich möchte sagen, das durch unsere Anschauung dunkelgemachte Seelische. Wenn wir von der Menschennatur in Wahrheit reden, dürfen wir nicht die Gespenster des Trieblebens, der Leidenschaften und dergleichen sehen, sondern wir müssen durch sie auf die Wahrheit hindurchschauen, wir müssen sozusagen das Realgespensterhafte in unserem Innern, das alle Definition von Trieben, Begierden, Leidenschaften, von Willen und dergleichen darstellt, ebenso überwinden, wie wir die Gespenster überwunden haben gegenüber der äußeren Naturordnung. Bei den Gespenstern haben wir das, was in uns entsteht, vor die äußere Natur hingesetzt, das Subjektive hinausprojiziert in das Objektive. Hier stellen wir etwas, was geistig seelischer Natur in seiner Objektivität ist, so hin, als wenn es ein Materielles wäre; unsere Triebe und Instinkte sind in den Definitionen, wie sie gegeben wer den, die materialisierten, ins Innere des Menschen verlegten Gespenster, die vor der Wahrheit des Geistig Seelischen stehen. Das ist etwas, was als ein Erkenntnistatbestand heute wenig durchschaut wird, was aber gefühlt wird, wenn wir heute mit wirklicher Menschenerkenntnis an denjenigen Menschen herankommen wollen, der aus den Tiefen seines Unbewußten heraus, und in diesen Tiefen des Unbewußten ist ja gewissermaßen das Geistig-Seelische, ahnt: Ihr dürft mir nicht kommen mit den materiellen Gespenstern! Ihr sollt mir etwas sagen darüber, wie der Mensch mit dem Kosmos zusammengewachsen ist!

Mes très chers présents ! Quand on a un sentiment social aujourd'hui, alors ce sentiment intérieur se réjouit quand quelque chose vous arrive comme il m'est arrivé il y a quelques semaines, quand j'ai dû donner une conférence dans une compagnie de travailleurs. Ma première tâche a été de parler des concepts d'économie nationale. Mais j'ai toujours organisé les choses de telle sorte que je laisse les gens choisir les sujets eux-mêmes, que je laisse le sujet m'être remis ou me dire le sujet avant le début de la conférence, de sorte que ce qui doit leur être remis en tant que connaissance est en fait complètement cherché à partir du sens des gens. Et voici qu'un des ouvriers sortit un livret de notre revue "Die Drei" et dit qu'il avait lu un essai de moi et n'avait pas bien compris comment était la planète qui précédait la terre. Et j'ai pu commencer à présenter des discussions vraiment spirituelles-scientifiques en ligne droite, d'une manière simple, à ces travailleurs. Et l'on pouvait voir : tandis que lorsqu'on parle sèchement, en concepts abstraits, ils ressentent quelque chose comme ça : cela ne nous donne rien de spécial ! Leurs yeux s'illuminent quand on parle de ces choses, parce qu'ils sentent qu'il y a quelque chose dont leur âme peut se nourrir, comme leur corps se nourrit de la nourriture qu'il ingère - comme leurs yeux s'illuminent quand on leur donne quelque chose qui intervient maintenant dans l'humain entier, dans le cœur et l'âme, qui n'est pas purement une idée du monde, mais une vision du monde dans le sens que dans cette vision du monde, il existe vraiment de la vie, que celle-ci peut susciter l'enthousiasme, même si le travailleur vient directement de la machine.

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Meine sehr verehrten Anwesenden! Wenn man heute soziales Gefühl hat, dann jauchzt dieses innere Gefühl auf, wenn einem so etwas passiert, wie mir vor wenigen Wochen passiert ist, wo ich innerhalb einer Arbeiterschaft vorzutragen hatte. Zunächst war meine Aufgabe, über nationalökonomische Begriffe zu sprechen. Aber ich richte die Sache immer so ein, daß ich die Leute die Themen selber wählen lasse, daß ich mir vor Beginn des Vortrags das Thema überreichen oder sagen lasse, so daß eigentlich ganz aus dem Sinn der Leute heraus das geholt wird, was ihnen als Erkenntnis übergeben werden soll. Und siehe, da passierte es, daß einer der Arbeiter ein Heft unserer Zeitschrift «Die Drei» hervorholte und sagte, er hätte da einen Aufsatz von mir gelesen und hätte da nicht gut verstanden, wie der Planet eigentlich war, der der Erde vorangegangen ist, der dann in die Dunkelheit übergegangen ist und aus dem sich dann die Erde ergeben hat. Und ich konnte beginnen, nun wirklich geisteswissenschaftliche Erörterungen in gerader Linie, in einfacher Art vor diese Arbeiter hinzustellen. Und man konnte sehen: während sie, wenn man trocken, in abstrakten Begriffen spricht, etwa empfinden: Das gibt uns nichts Besonderes! -, ihre Augen aufleuchten, wenn man von solchen Dingen spricht, weil sie fühlen: da ist etwas, wovon ihre Seele zehren kann so, wie ihr Leib von der Nahrung zehrt, die er zu sich nimmt - wie ihre Augen aufleuchten, wenn man ihnen etwas gibt, was nun in den ganzen Menschen, in Herz und Seele eingreift, was nicht bloß Weltidee ist, sondern Weltanschauung in dem Sinn, daß in dieser Weltanschauung wirklich Leben vorhanden ist, daß sie Enthusiasmus er regen kann, selbst dann, wenn der Arbeiter unmittelbar von der Maschine kommt.

Et je crois qu'un tel travail social devrait précéder tout autre avant que nous puissions parvenir à gagner les gens - et ils doivent être gagnés - à avoir des conceptions sociales/façonnements sociaux en conséquence. Le temps que cela prendra dépendra de la bonne volonté des humains. Je sais combien d'humains disent : oui, là, tu nous indiques quelque chose qui ne peut devenir réalité que dans quatre ou cinq siècles. Alors je dis toujours : bien sûr, si trop peu de gens le veulent. Mais avec toutes ces choses, il ne s'agit pas de calculer combien de temps cela peut prendre pour que les humains arrivent à de tels arrangements sociaux, mais de laisser cette arithmétique être et laisser l'affaire faire route dans la volonté. Si cette volonté est disponible chez un nombre suffisamment important d'humains, alors nous pouvons espérer que dans peu de temps pourrait être atteint ce qu'intellectuellement on se représente, prendre des siècles. Rien ne nous empêche plus de parvenir à de tels arrangements sociaux que les hésitations qui résultent de ces calculs. Au début, on ne se soucie même pas de ce qui résulte du calcul au sens intellectualiste du terme, mais on cherche à se rapprocher des humains, et on verra comment on trouvera très vite de la compréhension avec une vision du monde qui ne place pas des fantômes matérialisés devant l'âme, mais qui leur révèle le lien de l'humain avec le cosmos.

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Und das glaube ich nun schon einmal, daß solches soziale Wirken vorangehen müsse allem anderen, bevor wir dazu kommen können, irgendwie sonst die Menschen dazu zu gewinnen - und sie müssen gewonnen werden -, die sozialen Gestaltungen dementsprechend zu haben. Wie lange das dauert, das hängt ab von dem guten Willen der Menschen. Ich weiß, wie viele Menschen sagen: Ja, da verweist du uns auf etwas, was erst in vier bis fünf Jahrhunderten Wirklichkeit werden kann. Ich sage dann immer: Ganz gewiß, wenn zu wenige Menschen das wollen. Aber bei all diesen Dingen handelt es sich nicht darum, daß man ausrechnet, wie lange das dauern kann, bis die Menschen zu solchen sozialen Gestaltungen kommen, sondern daß man dieses Rechnen sein läßt und die Sache in den Willen einfahren läßt. Wenn dieser Wille bei einer genügend großen Anzahl von Menschen vorhanden ist, dann können wir hoffen, daß das in einer gar nicht zu langen Zeit erreicht werden kann, wovon man sich sonst intellektualistisch vorstellt, daß es Jahrhunderte dauern könnte. Nichts hindert uns mehr, zu solchen sozialen Gestaltungen zu kommen, als jenes Zaudern, das aus solchem Berechnen hervorgeht. Man kümmere sich zunächst gar nicht darum, was die Rechnung im intellektualistischen Sinne ergibt, sondern man suche an die Menschen heranzukommen, und man wird sehen, wie man mit einer Weltanschauung, die ihnen nicht materialisierte Gespenster vor die Seele rückt, sondern die ihnen den Zusammenhang des Menschen mit dem Kosmos enthüllt, sehr rasches Verständnis finden wird.

Aujourd'hui, la compréhension est la suivante : quand on s'approche avec une telle vision du monde de ceux qui sont appelés à la juger, ils viennent et la comparent à ce que l'on a déjà, puis ils arrivent à la conclusion qu'elle est amateur, dilettante, et ainsi de suite. Ou l'autre est présent : si on doit parler aujourd'hui de ces choses, qui touchent vraiment le plus intérieur de l'humain à tel point que les instincts et les instincts et autres sont spiritualisés, alors nous sommes obligés de les revêtir des formes scientifiques en usage aujourd'hui ; sinon on sera rejetés dès le début avec ces choses. Si on fait cela, alors il est dit : tu parles dans une langue qui n'est pas pour le peuple. Cela, on le sait déjà. C'est pourquoi on plonge dans des contextes d'idées complètement différents lorsqu'on parle pour ceux qui posent l'exigence d'une formation scientifique. Mais la même chose est absolument donnée. On voit alors que l'humain dont l'intellect n'est pas d'abord guidé dans certaines voies par cette et telle formation intellectuelle, le comprend. Toutefois, il faut d'abord surmonter le temps où, parce qu'on le fait, on est expulsé des écoles de formation des travailleurs par ceux qui se considèrent comme les dirigeants désignés de ceux qui se tiennent comme la large masse du peuple.

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Heute ist das Verständnis dieses: Wenn man mit solch einer Weltanschauung an diejenigen herantritt, die berufen sind, sie zu beurteilen, kommen diese und vergleichen sie mit dem, was man schon hat, und dann kommen sie darauf, daß das laienhaft, dilettantisch sei und so weiter. Oder aber es liegt das andere vor: Wenn man heute sprechen muß über diese Dinge, die nun wirklich das Innerste des Menschen so berühren, daß die Triebe und Instinkte und dergleichen vergeistigt werden, dann ist man genötigt, das in die heute gebräuchlichen wissenschaftlichen Formen zu kleiden; sonst wird man von vornherein mit diesen Dingen zurückgewiesen. Tut man dieses, dann wird gesagt: Du sprichst in einer Sprache, die nicht für das Volk ist. Das weiß man schon. Daher taucht man das auch, wenn man für diejenigen spricht, die Anforderungen der wissenschaftlichen Bildung stellen, in ganz andere Ideenzusammenhänge. Es wird aber durchaus dasselbe gegeben. Dann gerade sieht man, daß der Mensch, dessen Intellekt zunächst nicht durch diese und jene intellektuelle Vorbildung in bestimmte Bahnen gelenkt ist, es versteht. Allerdings, die Zeit muß erst überwunden werden, in der man, weil man dieses tut, gerade aus Arbeiterbildungsschulen hin ausgeworfen wird durch diejenigen, die sich für die berufenen Führer derer halten, die als die breite Masse des Volkes dastehen.

Eh bien, j'ai dû vous faire remarquer que la constitution même des larges masses des humains signifie qu'aujourd'hui, il doit y avoir une vision du monde en tant que science de l'esprit orientée anthroposophiquement. Car ce n'est qu'à partir d'une telle vision du monde, qui, lorsqu'elle parle de l'humain, peut réellement parler du spirituel, que l'espoir peut jaillir, que l'on trouve la compréhension sociale. Et alors on peut passer de cette compréhension sociale avec les humains qui se comprennent à des supplémentaires. Cela peut être un espoir.

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Nun, ich mußte Sie also darauf hinweisen, daß schon durch die Beschaffenheit der breiten Masse der Menschen heute eine Weltanschauung als anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft da sein muß. Denn nur aus einer solchen Weltanschauung, die, wenn sie vom Menschen spricht, wirklich vom Geistigen reden kann, kann die Hoffnung quellen, daß man soziales Verständnis findet. Und dann kann man von diesem sozialen Verständnis mit den sich verstehenden Menschen zu weiterem schreiten. Das kann eine Hoffnung sein.

Cet espoir nous est extraordinairement proche en Europe centrale. En Europe centrale, tout au long du XIXe siècle, les meilleurs humains ont cherché une méthode d'éducation par laquelle on pouvait, pour ainsi dire, saisir l'enfant à la volonté. On a déjà pressenti que l'humain moderne doit être saisi à la volonté. On ne l’a toutefois pas envisagé ainsi que la conception du monde peut l'envisager, qui est représentée d'ici. Mais on l'a pressenti. C'est pourquoi on s'efforçait de trouver ces méthodes intellectualistes par lesquelles, sur le chemin des représentations, on peut approcher la volonté des enfants, peut saisir l'enfant avec ses forces de pensée dans la volonté. Et un énorme bien a tout de suite été fait en Europe centrale à partir de l'esprit allemand - cela est admis avec une pleine reconnaissance en Occident, a été admis au moins jusqu'à la guerre. Il a toujours été souligné en Angleterre comment, en Europe centrale, on a tenté de s'emparer de la volonté par un détour par la méthode pédagogique et comment cela a été transplanté en Angleterre. Cela a toujours été reconnu et présenté.

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Diese Hoffnung liegt uns in Mitteleuropa außerordentlich nahe. In Mitteleuropa haben die besten Menschen durch das ganze 19. Jahrhundert hindurch nach ei ner Erziehungsmethode gesucht, durch die man das Kind sozusagen doch beim Willen fassen könne. Man hat schon geahnt, daß der moderne Mensch am Willen gefaßt sein muß. Man hat es allerdings nicht so eingesehen, wie es die Weltanschauung einsehen kann, die von hier aus vertreten wird. Aber man hat es geahnt. Daher bemühte man sich, diejenigen intellektualistischen Methoden zu finden, durch die man auf dem Wege der Vorstellung an den Willen der Kinder herankommen kann, das Kind mit seinen Denkkräften im Willen erfassen kann. Und eine Unsumme Gutes ist gerade in Mitteleuropa aus dem deutschen Geist heraus — das wird im Westen mit voller Anerkennung zugegeben, wurde wenigstens bis zum Kriege zugegeben — geleistet worden. Immer wurde in England hingewiesen darauf, wie man in Mitteleuropa den Willen auf dem Umwege durch die pädagogische Methode zu ergreifen suchte und wie dieses hinüberverpflanzt worden ist nach England. Das wurde immer anerkannt und dargestellt.

Mais si nous allons encore plus à l'ouest, en Amérique, nous trouvons comment une certaine forme primitive, aimerais-je dire, mais je ne veux blesser personne, forme primitive de façon de voir le monde se développe à partir des conditions spirituelles-géographiques, qui, pourtant, porte en elle des germes étranges pour le futur. Nous trouvons, par exemple, que tout de suite en Amérique, les humains instruits, lorsqu'ils résument ce qu'ils pensent de l'humain, disent : Ce que l'humain pense intellectuellement dépend du parti auquel il a été assigné par les circonstances, dans quelle secte il se tient ; mais en ce qu'il redonne ainsi l'opinion de sa secte, de son état, de son parti, il se sert certes de son intellect ; mais ce dont cela source n'est pas l'intellect, mais c'est la volonté. Et toujours de nouveau, nous voyons, tout de suite à l'intérieur de la littérature américaine, sur la volonté de l'humain comme désignant l'être/l'entité originelle. Les Américains citent tout de suite volontiers de tels écrivains aujourd'hui qui disent : aujourd'hui, l'intellect n'est rien d'autre que le ministre d'un État, et le dirigeant est la volonté, même si cet intellect est un ministre coûteux, comme le disait Carlyle.

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Aber wenn wir noch weiter nach Westen gehen, nach Amerika, dann finden wir, wie sich aus den geistig-geographischen Verhältnissen eine bestimmte Form einer primitiven, möchte ich sagen, ich will aber niemand verletzen, einer primitiven Weltanschauung herausentwickelt, die aber merkwürdige Keime für die Zukunft in sich trägt. Wir finden zum Beispiel, daß gerade in Amerika die gebildeten Menschen, wenn sie zusammenfassen, was sie über den Menschen denken, sagen: Was der Mensch intellektualistisch ausdenkt, das hängt davon ab, welcher Partei er durch die Umstände zugeführt worden ist, in welcher Sekte er drinnensteht; aber indem er so die Meinung seiner Sekte, seines Standes, seiner Partei wiedergibt, bedient er sich zwar seines Intellekts; das aber, woraus das hervorquillt, ist nicht der Intellekt, sondern ist der Wille. Und immer wieder sehen wir gerade innerhalb der amerikanischen Literatur auf den Willen des Menschen als auf die ursprüngliche Wesenheit hindeuten. Gerne zitieren gerade Amerikaner heute solche Schriftsteller, die sagen: Der Intellekt ist heute nichts anderes als der Minister eines Staates, und der Herrscher ist der Wille, wenn auch dieser Intellekt ein teurer Minister ist, wie Carlyle gesagt hat.

Mais ce n'est pas une façon de voir qui est théoriquement construite, c'est une façon de voir qui est passée en chair et sang, tout de suite chez les Américains instruits. C'est aussi comme ça que les physiologistes parlent là-bas. Et celui qui est à l'écoute de telles choses ressent une différence très nette entre le langage des physiologistes en Europe et celui des physiologistes en Amérique. Là, les gens parlent particulièrement clairement de la façon et la manière dont le cerveau d'un humain se forme à partir de la façon dont il se tient dans le monde. Ils pensent que le cerveau serait un mécanisme qui serait dépendant lui-même de la façon et la manière dont l'humain se meut, de comment il avance dans le monde et ainsi de suite, de sorte que ces gens voient le déploiement de la volonté dans le monde comme l'originel dans l'humain et tout ce que le cerveau produit comme le serviteur, comme ce qui a au fond peu à voir avec l'individualité de l'humain. Ces gens disent : si tu veux apprendre à connaître l'individualité de l'humain, regarde sa volonté, regarde comment sa volonté s'est formée dans son enfance à partir de sa famille, de la secte, du Parti, et ainsi de suite ; et puis regarde comment il se crée un intellect, qui - a dit un Américain - n'a guère plus à faire avec son être qu'un cheval dont on se sert pour monter, avec le cavalier. <<<<

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Das ist aber nicht eine Anschauung, die theoretisch konstruiert ist, das ist eine Anschauung, die gerade bei gebildeten Amerikanern in Fleisch und Blut übergegangen ist. So reden auch die Physiologen dort. Und derjenige, der für solche Dinge ein Ohr hat, empfindet einen sehr deutlichen Unterschied zwischen der Sprache der Physiologen in Europa und der Sprache der Physiologen in Amerika. Da reden die Leute ganz besonders deutlich davon, wie aus der Art und Weise, wie der Mensch in der Welt drinnensteht, sein Gehirn gebildet wird. Sie meinen, das Gehirn wäre ein Mechanismus, der selbst bis in seine" Sprachzentren hinein abhängig sei von der Art und Weise, wie sich der Mensch bewege, wie er in der Welt vorwärtskomme und so weiter, so daß diese Leute die Entfaltung des Willens innerhalb der Welt als das Ursprüngliche im Menschen sehen und alles, was das Gehirn produziert, als das Dienende, als das, was im Grunde genommen nicht viel mit der Individualität des Menschen zu tun hat. Diese Leute sagen: Willst du die Individualität des Menschen kennenlernen, so schaue auf seinen Willen, schaue, wie sein Wille sich herausgebildet hat in seiner Kindheit aus seiner Familie, aus der Sekte, aus der Partei und so weiter; und dann sieh darauf hin, wie er sich einen Intellekt schafft, der — ein Amerikaner hat das gesagt — nicht viel mehr mit seiner Wesenheit zu tun hat als ein Pferd, dessen man sich zum Reiten bedient, mit dem Reiter.

Maintenant, nous avons là, malgré que l'élément oriental est aussi venu jusqu'en Amérique en son héritage, immédiatement propulser hors de la formation, ce que nous trouvons sur les soubassements de l'existence/l'être-là humain en Europe. Et, on aimerait dire, notre propre Amérique, l'Amérique à l'intérieur de l'Europe, est l’indication/l'indiquer donné instinctivement de l'humain sur la volonté, donc sur une classe humaine nombreuse en Europe. Mais cela donne aussi le sol sur lequel l'Europe doit vraiment s'accorder avec l'Amérique si un accord social devait venir de par la terre.

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Nun, da haben wir, trotzdem das östliche Element in seiner Erbschaft auch bis nach Amerika gekommen ist, unmittelbar aus der Bildung heraus das getrieben, was wir auf den Untergründen des menschlichen Daseins in Europa finden. Und, man möchte sagen, unser eigenes Amerika, das Amerika innerhalb von Europa, ist das instinktiv gegebene Hinweisen des Menschen auf den Willen, also auf eine zahlreiche Menschenklasse in Europa. Das gibt aber auch den Boden ab, wo Europa sich wirklich mit Amerika verständigen muß, wenn eine soziale Verständigung über die Erde hin kommen soll.

Et dans le fait, nous trouvons que maintes choses que l'Américain a développées sont même les débuts primitifs de tels exercices à travers lesquels on vient à une vision spirituelle. Ainsi on trouve toujours de nouveau et à nouveau vanté par les Américains comment c'est de maîtrise de soi, d'autodiscipline et d'autoéducation dont il s'agit ; qu'il ne s'agit pas d'avoir appris quelque chose, mais d'implanter quelque chose dans sa volonté par la répétition, revenant toujours, du même exercice. On sait ce que cela a de signification, de répéter les représentations, répéter rythmiquement comment cette action intervient sur centre réel/d’origine de l'humain dans la volonté. On rencontre des formes étranges à l'intérieur de cette indication consciente sur ce pour l'humain moderne doit en fait représenter le noyau le plus intérieur de l'être.

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Und in der Tat finden wir, daß manches, was der Amerikaner entwickelt hat, die primitiven Anfänge von solchen Übungen sogar sind, durch die man zu einer geistigen Schau hinkommt. So findet man immer wieder und wiederum von den Amerikanern angepriesen, wie Selbstbeherrschung, Selbstzucht, Selbsterziehung das ist, worauf es ankommt; daß es nicht darauf ankommt, etwas gelernt zu haben, sondern darauf, etwas seinem Willen einzupflanzen durch immer wiederkehrende Wiederholung derselben Übung. Man weiß, was es für eine Bedeutung hat, die Vorstellungen zu wiederholen, rhythmisch zu wiederholen, wie dieses Wirken auf das eigentliche Zentrum des Menschen in den Willen eingreift. Merkwürdigen Formen begegnet man innerhalb dieses bewußten Hinweisens auf das, was für den moder nen Menschen den innersten menschlichen Wesenskern eigentlich repräsentieren muß.

Et tout de suite à partir d'un tel accord se laissera développer, ce qui conduit, maintenant aussi à reconnaître qu'on devrait venir au spirituel d'âme de l'humain à travers la contemplation de la volonté. Il résulte du coup d'œil sur une conception du monde qui, quand aussi aujourd'hui encore le prolétaire doit encore être matérialiste, peut néanmoins être ainsi qu'elle est représentée ici, et telle qu'elle peut, j'aimerais le dire, être trouvée à partir des conditions sociales/rapports sociaux eux-mêmes comme une force, précisément par un accord de l'Europe avec l'Amérique.

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Und gerade aus solcher Verständigung heraus wird sich entwickeln lassen, was dazu führt, nun auch anzuerkennen, daß man durch die Betrachtung des Willens hindurch zu dem Geistig-Seelischen des Menschen kommen müsse. Es ergibt sich der Ausblick auf eine Weltanschauung, die, wenn auch heute der Proletarier noch materialistisch sein muß, dennoch so sein kann, wie sie hier vertreten wird, und wie sie, ich möchte sagen, aus den sozialen Verhältnissen heraus selbst als eine Kraft gefunden werden kann gerade durch eine Verständigung von Europa mit Amerika.

Tout de suite en Europe centrale les esprits les plus nobles s'efforçaient de trouver ces contenus intellectuels qui pourraient alors saisir l'âme tranquille (Gemut), la nature de volonté des enfants. Au XIXe siècle, les pédagogues d'Europe centrale voulaient inventer l'art de conquérir la volonté de l'intellect. Mais ils sont restés avec une pensée abstraite, qui n'avait pas encore progressé vers une pensée vivante. On était encore fiché dans le monde oriental, dedans l'héritage oriental, et on voulait alors saisir la volonté à partir de l'ancien héritage oriental.

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Gerade in Mitteleuropa waren die edelsten Geister bemüht, diejenigen intellektuellen Inhalte zu finden, die dann das Gemüt, die Willensnatur der Kinder ergreifen können. Die Pädagogen Mitteleuropas im 19. Jahr hundert wollten die Kunst erfinden, vom Intellekt aus den Willen zu erobern. Aber sie blieben beim abstrakten Denken, das eben noch nicht zum lebendigen Gedanken vorgeschritten ist. Man steckte noch in der orientalischen Welt, in der orientalischen Erbschaft drinnen, und aus der alten orientalischen Erbschaft wollte man dann den Willen ergreifen.

Alors vint une grande masse d'humains, qui fit partout valoir la volonté. Et nous vivons aujourd'hui en un temps qui contraste avec ce qui était là naguère pour le maintien de l'ordre social. Quand aussi on n'est pas de mentalité réactionnaire, on doit quand même savoir, comment en des temps antérieurs, l'un, bien qu'il fût aussi prince, s'assit quand même dans le même sermon avec le dernier paysan du lieu, et celui qui parlait à partir de la vie spirituelle, parlait pour tous, avait quelque chose à dire qui saisissait tous. L'image tout à fait visible : comment on maintient les ordres sociaux ensemble par l'esprit, était justement si certainement là, pour les temps anciens, tel que c'est venu de l'Orient comme un héritage, comme c'est saisi par la tête et s'enfonce alors en premier dans le cœur. Maintenant, quelque chose s'est placé dedans qui vient à partir de la volonté. Nous devons à nouveau trouver la possibilité de parler d'un esprit idéologique/à partir d'une façon de voir le monde qui saisit tous, du moins formé au plus instruit : c'est seulement ainsi que nous pouvons travailler ensemble, penser ensemble, sentir ensemble, vouloir ensemble, fonder des espoirs sociaux pour le futur dans le présent.

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Dann kam eine große Menschenmasse, die machte den Willen überall geltend. Und wir leben heute in einer Zeit, die kontrastiert ist zu dem, was einmal da war zur Aufrechterhaltung der sozialen Ordnung. Wenn man auch nicht reaktionär gesinnt ist, so muß man doch wissen, wie in früheren Zeiten einer, wenn er auch Fürst war, doch in derselben Predigt saß mit dem letzten Bauern des Ortes, und derjenige, der aus dem geistigen Leben heraus sprach, für alle sprach, etwas zu sagen hatte, was alle ergriff. Das ganz offenbare Bild: wie man durch den Geist die sozialen Ordnungen zusammenhält, war eben für frühere Zeiten so gewiß da, wie es als Erbstück aus dem Orient gekommen ist, wie es erfaßt wird durch den Kopf und sich dann erst zum Herzen senkt. Jetzt hat sich etwas hineingestellt, was aus dem Willen heraus kommt. Wir müssen wiederum die Möglichkeit finden, aus einem Geiste heraus weltanschaulich zu sprechen, der alle ergreift, vom Ungebildetsten bis zum Gebildetsten: Nur so können wir zusammen arbeiten, zusammen denken, zusammen empfinden, zusammen wollen, soziale Hoffnungen in der Gegenwart für die Zukunft begründen.

Mais cela se donnera si on peut provoquer un accord entre les nouveaux germes en Europe tels qu'ils ont été décrits en ces jours, et ce qui se donne absolument en Amérique, j'aimerais dire, même à un niveau plus élevé de la culture pour les instruits. Un accord qui vise à passer à l'Occident créera le sol pour la compréhension d'un développement spirituel intérieur occidental.

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Das aber wird sich ergeben, wenn man eine Verständigung herbeiführen kann zwischen den neuen Keimen in Europa, wie sie in diesen Tagen geschildert worden sind, und dem, was sich in Amerika, ich möchte sagen, sogar auf einer höheren Stufe der Kultur für die Gebildeten überhaupt ergibt. Eine Verständigung, die darauf ab zielt, nach Westen hinüberzugehen, wird den Boden schaffen für das Verständnis einer inneren westlichen Geistentwickelung .

Et si, en tant qu'humains occidentaux, nous montrons que nous sommes en état de faire apparaitre comme par magie un spirituel de ce que nous saisissons intérieurement en nous-mêmes, si nous pouvons opposer l'esprit euroaméricain à l'esprit oriental, qui est aujourd'hui dans la décadence, alors en premier l'économie mondiale sera, le trafic mondial sera, comme il existe actuellement seulement extérieurement/en apparence, possible au vrai sens du terme, dans la confiance parmi les humains. Car aujourd'hui l'Asiatique, en quelque forme, comme toujours, peut faire des affaires/économie avec nous, Occidentaux, il a quand même dans son cœur le sentiment : ce que vous avez là de machines ne nous impressionne pas ! Vous vous faites ainsi vous-mêmes machines intellectualistes ! Ce sont des humains intérieurs ; pas une fois les rayons X/de Röntgen peuvent les impressionner. L'Oriental dira : eh bien, là, vous pouvez regarder spatialement dans l'intérieur humain ; ce qui a vraiment une signification, pour cela nous n'avons besoin d'aucun appareil, cela nous donne notre intérieur clairvoyant lui-même. - Cela aimerait être justifié ou non, mais c'est la mentalité, c'est façon de voir/contemplation qui existe/est disponible en Orient. Par là-bas on croit absolument que l'esprit est apparu de la nature humaine de l'Orient, et l'on regarde vers en bas avec un certain mépris tout ce qui, comme on le pense, se place sous la contrainte de la technique, de la mécanistique, de sorte que l'humain lui-même travaille à l'intérieur de l'ordre social comme une roue dans une machine.

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Und wenn wir als westliche Menschen zeigen, daß wir imstande sind, aus dem, was wir innerlich in uns selber ergreifen, ein Geistiges hervorzuzaubern, wenn wir den europäisch-amerikanischen Geist entgegensetzen können dem orientalischen Geist, der heute in der Dekadenz drinnen ist, dann erst wird Weltökonomie, wird Weltverkehr, wie er heute nur äußerlich besteht, im wahren Sinn des Wortes im Vertrauen unter den Menschen möglich sein. Denn mag heute der Asiate, in welcher Form auch immer, mit uns westlichen Menschen Wirtschaft treiben, er hat in seinem Herzen doch das Gefühl: Das, was ihr da habt an Maschinen, das imponiert uns nicht! Ihr macht damit euch selber zu intellektualistischen Maschinen! Das sind innerliche Menschen; nicht einmal die Röntgenstrahlen können ihnen imponieren. Der Orientale wird sagen: Nun ja, da könnt ihr räumlich ins menschliche Innere hineinschauen; dasjenige, was wirklich Bedeutung hat, dazu brauchen wir keine Apparate, das gibt uns unser hellsichtiges Innere selber. — Das mag berechtigt sein oder nicht, das ist aber Gesinnung, das ist Anschauung, die im Orient vorhanden ist. Man glaubt durchaus dort drüben, daß der Geist aus der Menschennatur des Orients entstanden ist, und man sieht mit einer gewissen Verachtung auf alles das herab, was sich, wie man meint, unter den Zwang der Technik, des Mechanistischen stellt, so daß der Mensch selber innerhalb der sozialen Ordnung wie ein Rad in einer Maschine arbeitet.

Mais c'est quand alors en premier à partir de fondements tels que je les ai décrits, de l'esprit européen et américain ensemble, on produit soi-même un spirituel dans la façon de voir le monde que l’on construira un pont vers l'Orient. Mais pour cela, il est besoin que le monde regarde maintenant quand même sur cette Europe centrale, qui l'a amené le plus loin dans le façonnement de l'intellect selon la pensée vivante. Les esprits du début du 19e siècle : Hegel, Fichte, Schelling sont allés le plus loin dans la formation des pensées à la vie. Ils croyaient au moins qu'ils avaient un vivant spirituel dans ce qu'ils éprouvaient encore comme le contenu substantiel du monde dans des pensées encore abstraites. Ce fut toutefois d'abord un germe à la pensée vivante. C'est pourquoi aussi l'Europe centrale a délaissé ces chemins, qu'ils avaient empruntés. Ils doivent être redécouverts en ce que la pensée est vraiment faite vivante. L'accord centre européen pourra l'amener en état.

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Erst dann aber, wenn man aus solchen Grundlagen, wie ich sie geschildert habe, aus europäischem und amerikanischem Geist zusammen, selber ein Geistiges in der Weltanschauung erzeugt, erst dann wird die Brücke auch zum Orient hinüber geschlagen werden. Dazu aber bedarf es dessen, daß die Welt nun doch auf dieses Mitteleuropa schaut, das es am weitesten gebracht hat in der Ausgestaltung des Intellekts nach dem lebendigen Gedanken hin. Die Geister aus dem Anfang des 19. Jahrhunderts: Hegel, Fichte, Schelling sind am weitesten gegangen in der Ausgestaltung des Gedankens zum Leben. Sie glaubten wenigstens, daß sie in dem, was sie in zwar noch abstrakten Gedanken als substantiellen Inhalt der Welt empfanden, ein Lebendig-Geistiges hatten. Es war allerdings erst Keim zum lebendigen Gedanken. Daher verließ auch Mitteleuropa diese Wege, die sie eingeschlagen hatten. Sie müssen wiedergefunden werden, indem der Gedanke wirklich lebendig gemacht wird. Die mitteleuropäische Verständigung wird es zustande bringen können.

Mais alors, quand l'Occident aura à nouveau mis l'esprit bas de lui-même, quand l'Orient ne verra pas seulement son propre esprit, quand il pourra aussi voir le représentant d'une vision spirituelle du monde chez le marchand et celui qui fait l'économie, alors il ne regardera plus de haut avec arrogance, alors il sera capable de communiquer. Mais c'est ce que nous devons rechercher si nous voulons avoir des espoirs sociaux. Nous ne pouvons en avoir aucun si nous n'envisageons pas ce qui doit disparaître.

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Dann aber, wenn der Westen wiederum den Geist aus sich geboren hat, wenn der Osten nicht nur seinen eigenen Geist sieht, wenn er auch in dem Händler und Wirtschaftenden den Repräsentanten einer geistigen Weltanschauung sehen kann, dann wird auch er nicht mehr in Hochmut herunterschauen, dann wird er sich verständigen können. Das aber ist, was wir suchen müssen, wenn wir soziale Hoffnungen haben sollen. Wir können keine haben, wenn wir nicht einsehen, was verschwinden muß.

Ici, en Autriche, il y avait un esprit qui l'a exprimé, que, finalement, tout s'effondre, mais que la vie nouvelle fleurirait des ruines. Ce n'est que lorsque l'on est capable de regarder de l'extérieur-social sur l'intérieur-social que cet espoir peut s'épanouir. Mais alors on ne doit pas vouloir maintenir les anciens ordres, mais il faut avoir le courage de considérer que ce qui doit tomber vaut la peine de tomber. Car la parole demeure toujours vraie : rien ne peut se développer en plein fruit qui n'est pas d'abord jeté dans la terre comme une semence, de sorte que ça pourrit d'abord. Eh bien, le mot "pourrir" n'est pas juste ici ; mais l'image est valable. En reconnaissant correctement ce que nous devons laisser tomber comme pourri, nous devons aller vers les nouvelles pousses, vers ce qui doit fleurir des ruines comme une nouvelle vie. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons gagner des espoirs sociaux pour l'avenir à notre époque.

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Hier in Österreich war ein Geist, der es ausgesprochen hat, daß schließlich alles stürzt, aber daß neues Leben aus den Ruinen blühe. Nun wohl, erst wenn man in der Lage ist, von dem Äußerlich-Sozialen auf das Innerlich-Soziale hinzuschauen, dann kann diese Hoffnung erblühen. Dann muß man aber nicht durchaus die alten Ordnungen aufrecht erhalten wollen, sondern dann muß man den Mut haben, das als stürzenswert anzusehen, was stürzen muß. Denn wahr bleibt immer das Wort: Es kann nichts zur vollen Frucht sich entfalten, was nicht erst als Samenkorn in die Erde geworfen wird, damit es erst verfaule. Nun, das Wort «verfaulen» ist nicht richtig hier; aber das Bild gilt doch. Wir müssen, indem wir richtig erkennen, was wir als faul fallen lassen müssen, zu den neuen Trieben, zu dem schreiten, was als ein neues Leben aus den Ruinen blühen muß. Nur so werden wir in unserer Zeit soziale Hoffnungen für die Zukunft gewinnen können.

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NEUVIÈME CONFÉRENCE   
LE TEMPS ET SES ESPOIRS SOCIAUX
Europe - Amérique

Vienne, le 10 juin 1922

 01
    Mes très chers présents ! Celui qui aujourd'hui veut découvrir à l'intérieur de l'ordre social des forces qui justifient de l'espoir doit déjà chercher dans ce qui est caché. Les besoins et les lacunes sociaux sont donc visibles. Les espoirs, notamment les espoirs justifiés, le sont moins.    
02
    Toutefois, il y a des illusionnaires plus ou moins grands ou plus petits qui cherchent le salut dans telle ou telle recette, même face aux grandes difficultés du temps, qui inventent toutes sortes d'institutions sociales dans lesquelles l'humanité, ou du moins une partie de l'humanité, pourrait mieux prospérer que ce qui a été le cas jusqu'à présent. Mais maintenant, je crois qu'aujourd'hui, si j'ai la permission de m'exprimer ainsi, notre intelligence, notre intelligence générale est si avancée qu'il est relativement facile d'imaginer un système social pour de prétendus fondements de raison synthétique. Et aujourd'hui, on peut déjà connaître correctement beaucoup de systèmes sociaux des nuances les plus diverses de partis sans vraiment les trouver mauvais, et pourtant on ne se promet pas grand-chose d'eux. En tout cas, celui qui perçoit l'ordre social actuel non purement du côté de ce qu'on peut imaginer, mais aussi du point de vue de la connaissance de l'humain, peut en réalité parler seulement de ce que les espoirs sociaux peuvent monter quand l'humain peut, j'aimerais dire, se rapprocher à nouveau de l'humain en soi.     
03
    Il ne s'agit avant toutes choses vraiment plus d'imaginer des institutions, mais de trouver des humains pour qu'on puisse se tenir ensemble dans les institutions sociales. Et là nous devons même admettre que si l'humain peut être trouvé ainsi dans l'ordre social ou même dans le chaos social d'aujourd'hui, alors plus ou moins telle ou telle institution extérieure pourrait aussi servir le même but. Car c'est déjà ainsi que l'humain peut quand même aussi prospérer dans les relations sociales de la manière la plus diverse, parmi les institutions sociales les plus diverses formées.     
04
    Il s'agit aujourd'hui de l'humain, pas des institutions seules. C'est pourquoi cela a tout de suite dans ces cercles où l'on ressent encore plus la question sociale qu'on n'y pense, provoqué une certaine satisfaction que, dans mes "Points clés de la question sociale", je n'ai pas purement souligné comment l'un ou l'autre pourrait, par exemple, être créé différemment, mais que beaucoup dépend aujourd'hui du fait que celui qui doit, par exemple, diriger une entreprise est en position de le faire, d'intervenir avec tout son être humain, soit lui-même, soit par l'intermédiaire d'assistants/d'aides, dans la masse d'humains qui travaille dans cette entreprise, pour qu'il s'en approche, d'abord en parlant réellement de façon humaine dans son entreprise avec ceux qui sont impliqués dans l'entreprise, sur tout ce qui s'y passe, de l'achat, de l'acquisition du produit brut/de la matière première à la mise sur le marché et à la transformation du produit fini et jusqu'à la façon et manière qu'il passe dans la consommation. Si l'on discute toujours de l'ensemble de ce chemin de manière humaine, et encore une fois avec ceux qui sont impliqués dans l'entreprise, on pose une base pour pouvoir d'abord construire l'autre sur cette base, qui est sinon souhaitable et justifié en termes sociaux aujourd'hui.    
05
    Mais ce n'est pas encore suffisant, si on parle aux humains tout de suite de cette façon professionnelle, mais quelque chose d'autre est encore nécessaire. Et ce qui là est nécessaire pour que nous puissions retrouver l'espoir social, c'est de cela que j'aimerais parler aujourd'hui.    
06
    Depuis longtemps, il est largement admis que les responsables des relations sociales doivent avant tout chercher le chemin des grandes masses. Des efforts ont déjà été faits dans ce sens tout au long du XIXe siècle. Et au fur et à mesure que la question sociale devenait de plus en plus brûlante, on pouvait remarquer comment, l'un ou l'autre mois, au fil des mois, il travaillait lui-même comme ouvrier dans les usines pour apprendre à connaître la vie de l'ouvrier. Il y a eu des conseillers à la cour qui, ayant déjà pris leur retraite, c'est-à-dire qui avaient effectivement terminé leur travail social, sont allés parmi les travailleurs et ont ensuite été stupéfaits de la façon dont les choses se présentaient réellement en rapport au peuple. Bref, il existe depuis longtemps des efforts pour apprendre à connaître l'humain des larges masses, en particulier aussi le prolétaire. Et, pourrait-on dire, une chose importante, une grande chose, à cet égard, a été accompli par notre littérature, notre littérature, notre art. Ce que la peinture et d'autres arts, ce que la littérature a accompli en termes de présentation, la présentation parfois touchante de ce qui grandit parmi les prolétaires, ce qui croît sinon parmi les larges masses, doit évidemment être absolument reconnu. Dans le cas des grandes questions du présent seulement, il ne s'agit en fait quand même pas que les humains dirigeants apprennent à connaître avant toutes choses ce qui vit parmi les prolétaires ou sinon dans les larges masses ; au fond, il s'agit peu en fait aujourd'hui que l'on décrive aussi avec un sens artistique de l'intérieur comment vivent les larges masses, comment elles sont tourmentées par la misère, par exemple, sont tourmentées par les soucis, comment elles se battent, quelles sont leurs idées, quels sont leurs objectifs, etc. J'aimerais dire : Il s'agit moins aujourd'hui que nous trouvions un chemin de comprendre les larges masses, mais il s'agit beaucoup plus que nous trouvions la possibilité d'être compris par ces larges masses, que nous allions à l'usine, dans n'importe quelle entreprise, et que nous puissions parler ainsi que nous ne sommes pas ressenti comme académiques, comme "instruits", comme théoriques, mais que nous soyons ressentis comme des humains, que nous ayons quelque chose dire qui parle effectivement dans l'âme.    
07
    De beaux efforts sont donc depuis longtemps en cours pour fonder toutes sortes d'écoles supérieures du peuple/universités populaires, de centres d'éducation du peuple et ainsi de suite. Ce qui est apporté là au peuple, intéresse certes pendant un certain temps, à cause de l'aliénant qu'ont maints résultats scientifiques, cela fait sensation quand on le laisse être accompagné de diapositives, par exemple, ou même quand on va avec les gens dans les ménageries, ou semblable. Mais on ne devrait pas se leurrer que cela ne parle pas vraiment dans les âmes, que cela ne saisit pas les cœurs. Nous ne pouvons parler dans les âmes, saisir les cœurs, que si nous avons quelque chose à dire sur la façon dont l'humain est placé dans toute existence/l'être-là. Mais aujourd'hui encore, des personnalités de premier plan ont des points de vue très valables à ce sujet. Ils pensent que les membres des larges masses du peuple ne s'intéressent donc pas aux "questions philosophiques" par exemple. Oh non ! Si on trouve seulement le langage correct dans lequel cela doit être versé, alors les yeux s'illuminent, alors les cœurs s'ouvrent. Si, par exemple, on part de faits scientifiques très simples, sait traiter ces faits scientifiques simples alors ainsi que finalement de la considération de l'être humain et de la destinée humaine jaillissent, et que par là que l'on montre aux gens : les choses sont bien fondées, et de l'autre côté on montre: ce n'est pas un savoir fragmenté qui peut tout au plus intéresser quelqu'un pendant les heures de loisir, mais de quelque chose que l'humain peut accueillir dans son âme, de sorte qu'il a de la nourriture pour l'âme - si on y parvient, alors on a fait le début de créer de la confiance entre le soi-disant peuple et les personnalités dirigeantes. Aujourd'hui, vous pouvez parler du point de vue de parti, aujourd'hui vous pouvez apporter n'importe comment au peuple des concepts de "capitalisme", de "travail", de "plus-value", et ainsi de suite : le peuple va s'approprier ces concepts de proche en proche ; alors vous pouvez parler à la mesure de partis. Mais vous n'amènerez pas les humains avec ce discours à la mesure de partis à entrer maintenant dans des formes sociales telles qu'ils prennent réellement part avec toute leur humanité, collaborent, afin que ce qu'on doit espérer puisse apparaître, sinon les forces du déclin, mais les forces du progrès devaient triompher.    
08
    Eh bien, si on a seulement la volonté pour telles choses, alors on peut percevoir ce qui se règne en fait là où les obstacles et les inhibitions/freins reposent encore aujourd'hui. J'ai moi-même été enseignant dans une école de formation des travailleurs pendant de nombreuses années. J'ai eu à y représenter les branches les plus diverses de l'enseignement. Je ne me suis jamais soumis à un quelque dogme de parti, mais je n'ai jamais trouvé d'obstacle dans la compréhension qui m'a été apportée en retour tout de suite du côté du prolétariat quand j'ai exposé l'histoire par exemple ainsi que je l'ai laissée briller partout à travers comment l'histoire n'est pas quelque chose qui se laisse saisir dans des vues historiques-matérialistes, mais quelques chose, dans quoi les forces et les impulsions spirituelles sont efficaces/actives. Et j'ai même pu     pro    voquer une certaine compréhension des raisons pour lesquelles Marx, par exemple, qui était alors très bien compris dans les     cercles     de mes auditeurs, est arrivé à     la façon de voir     que l'on     décrit comme     "matérialisme historique", et qui va     justement     dans le sens que tout ce qui     est disponible     comme spirituel n'est que     des     expression    s     de circonstances mécanistes, économiques, et     ainsi de suite    . J'ai pu rendre compréhensible aux gens que cela vient de ce qu'en fait, depuis le XVIe siècle environ, toujours de plus en plus les forces sont apparues dans la vie historique par lesquelles la vie économique est tant devenue donnant le ton, si décisive que l'art, la science, etc. semblent comme des résultats, dans une certaine relation, sont même en premier des résultats, de vie économique, de vie mécanique. Et parce que Marx connaissait seulement l'histoire récente, il en est venu à son erreur.    
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    Mais je ne veux pas du tout prendre parti pour l'un ou l'autre, mais seulement souligner que même cela a été compris. Ce n'est pas le manque de confiance de l'auditoire qui a rendu impossible cette sorte d'instruction populaire, mais le fait qu'un jour les dirigeants communs ont remarqué que là n'était pas d'enseignement fondé sur la doctrine du parti, là est enseigné ainsi qu'on est, d'après le meilleur savoir et mesure, amené à la façon de voir, où de l'humain est mis en avant. Et ils ont eu peur, ces dirigeants communs, que l'audience augmente de plus en plus. Et un jour, un envoyé de ces dirigeants s'est présenté dans une assemblée qui avait été convoquée dans le but d'examiner si j'étais approprié à enseigner à l'École de formation des travailleurs. Un dirigeant ouvrier est apparu. Et quand j'ai fait la remarque : oui, pour qu'un principe de progrès s'affirme à l'intérieur de ces cercles, ainsi doit quand même ici au moins régner une totale liberté d'enseignement - là cet envoyé a répondu : Liberté, cela nous ne le reconnaissons pas ! Nous reconnaissons seulement une contrainte synthétiquement raisonnable.     
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    Eh bien, mon exclusion du collège enseignant de cette école de formation des travailleurs parti de cette façon de voir. Mais pour moi-même, c'était une étude vraiment importante - finalement, pas l'être jeté dehors, mais l'être ensemble avec les larges masses populaires avant, qui sont tout de suite à trouver dans le prolétariat moderne - une étude parce que l'on pouvait voir : Si l'on parle seulement à partir de la plénitude du règne humain, on parle ainsi que les auditeurs ont l'impression que là nous est dit quelque chose qui nous touche au cœur, qui a à voir avec notre humanitude, qui a à voir avec notre humanité en tant qu'être terrestre, alors aujourd'hui ils considèrent cette pensée issue d'une vision du monde comme la chose la plus importante qui puisse les approcher. Un sentiment est disponible qu'avant toutes choses de l'explication, maintenant non pas dans le sens conforme à un parti, mais dans le sens humain général, doit venir parmi les masses. Les gens aspirent, plus ou moins inconsciemment, à ce qui ressort d'une vision du monde vraiment large.    
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         Et comment devrait-il en être autrement, mes très chers présents ! Voyons quand même comment de larges masses d'humains sont aujourd'hui placées ainsi à leur travail qu'il leur est impossible de s'y intéresser. Ils exécutent ce travail comme s'ils avaient devant eux quelque chose qui ne se tiendrait en aucune relation avec leur humanité. Par conséquent, les liens, les coopératives, les syndicats, pour lesquels il y a une tendance dans ces cercles, sont tel que même s'ils sont subdivisés selon les métiers - il y a les syndicats de métallurgistes, les syndicats d'imprimeurs de livres et ainsi de suite - ils ont au fond extraordinairement peu à voir avec ces moments de la production, mais la plupart ont à voir avec ce qui est généralement humain dans le domaine de la vie matérielle, à savoir la consommation, l'affirmation des besoins humains. En rapport à la production, l'humanité a dû s'engager sur la voie de la résignation, mais absolument pas à un même degré en rapport à la consommation. Et ainsi une grande partie de l'humanité moderne se tient actuellement devant un travail qui rejette complètement l'humain sur lui-même. Ce qu'est son environnement ne peut l'intéresser ; ce qu'il fait du matin au soir ne peut l'intéresser si on ne lui amène pas ainsi qu'il peut avoir de l'intérêt, l'intéresse avant toute chose, c'est pourquoi doit être commencé ce qui se présente à lui quand il est seul avec lui-même après le travail, quand il peut uniquement et seulement saisir de l'œil ce qu'il est comme humain. Et nous devons dire que lorsque nous regardons le chaos social de notre époque, nous constatons assez clairement que de beaucoup d'humains, y compris des classes/états dirigeants, sont arrachées à ce qui est un intérêt immédiat, ce qui est un pendant immédiat avec ce qu'on fait. Ce ne devrait donc aussi pas être quelque peu purement un secret ouvert, mais quelque chose qui est connu dans les cercles les plus larges, qu'aujourd'hui même beaucoup de ceux qui ont une profession spirituelle ont si peu d'intérêt aussi dans cette profession spirituelle qu'ils en dépendent seulement alors qu'ils partent de leur profession pour s'intéresser purement à eux-mêmes comme humains. Mais il en ressort déjà qu'il est nécessaire de rapprocher les choses humaines des humains aujourd'hui si l'on veut fonder des espoirs sociaux.    
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    En rapport à la culture de raison analytique, nous avons accompli extraordinairement beaucoup de choses. Aujourd'hui, nous pouvons souligner ce que l'intelligence humaine a accompli. Il peut certainement être appris extraordinairement beaucoup si l'on amène les résultats des prestations humaines en science et art et ainsi de suite aux humains. Mais ce n'est pas de cela qu'il ne peut quand même s'agir, mais il s'agit qu'on soit dans la situation non seulement de diffuser aujourd'hui une formation conforme à la raison analytique afin de fonder des formations sociales, mais qu'on soit dans la situation de rendre les humains chauds, d'enthousiasmer les humains, de les enthousiasmer, non pas en faisant de grands et nobles discours, en ce qu'on forme bellement ses discours, mais en ayant quelque chose à dire où l'humain sent et éprouve : cela touche mon règne d'humain.     
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    Mais, si nous abordons les gens aujourd'hui avec une vision du monde que nous sortons de ce qui est populaire aujourd'hui et de ce qui peut déjà être reconnu aujourd'hui grâce à nos excellentes et grandes sciences, nous verrons bientôt par nous-mêmes combien il est impossible d'atteindre vraiment le cœur des gens et de leur donner quelque chose qui touche leur humanité. L'humain l'éprouvera toujours comme quelque chose d'extérieur, quelque chose qu'on peut lui donner de manière ordinaire, et il le percevra avant toutes choses de telle sorte que lorsqu'il s'exprime alors avec confiance, parce qu'on gagne sa confiance par d'autres particularités, qu'il vous dit alors : Oui, tout cela serait bien, mais tout d'abord, nous ne pouvons pas le comprendre du tout, parce qu'il y a tellement de choses dedans pour quoi on doit d'abord avoir une éducation/préformation spéciale, de sorte que nous ne pouvons pas le comprendre, et alors cela nous est pas assez simple ; c'est quelque chose qui nous dit : tu ne peux pas y aller. - Beaucoup de gens que j'ai entendus parler ainsi de ce que sont aujourd'hui les universités du peuple, les bibliothèques du peuple, et semblables. Mais si on cherche tout de suite sur la base d'une telle expérience comment on entre dans la vie sociale, alors on doit justement chercher plus profondément ce en quoi cela repose en fait. Et là encore, je suis contraint, j'aimerais dire, de laisser affluer quelque chose d'idéologique/d'une conception du monde comme un épisode.    
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    Si nous regardons vers là-bas, comme nous l'avons souvent fait ces jours-ci, dans les cultures orientales asiatiques, dont tant d'héritages sont disponibles dans nos écoles, même dans nos collèges et universités, nous trouvons que là toutefois sur les hauteurs de la formation est quelque chose qui doit encore être d'une valeur indescriptible pour nous aujourd'hui. Mais ce qui est caractéristique, ce qui a été une fois trouvé dans ce domaine de connaissances et de façon de voir le monde, cela a donc été saisi avec l'esprit humain, qui dans une évolution supplémentaire est devenu, l'intellect, dont j'ai aussi parlé ces jours-ci comme la puissance particulière des temps nouveaux. Notre intellect, particulièrement développé dans les temps modernes, est fondamentalement un produit tardif du développement de ce qui était la clairvoyance rêveuse là-bas, en Orient. Cette clairvoyance rêveuse a rejeté ce qui était une vision immédiate du monde extérieur, et a évolué vers en haut jusqu'à notre ordre logique intérieur, vers ce qui est aujourd'hui le grand moyen d'acquérir la connaissance de la nature.    
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    Et fondamentalement, nous devons aussi reconnaître dans ce que nous avons aujourd'hui en Europe comme moyen de communication pour le monde ce que nous pouvons voir, un héritage que nous avons de l'Orient. Les scolastiques médiévaux n'étaient pas les seuls à parler de telle sorte que leurs formes verbales et conceptuelles et leurs formes d'idées contenaient les forces de l'âme venues d'Orient, mais nous aussi - si nous le nions aussi - nous parlons jusque dans la chimie et la physique en mots avec lesquels nous ne parlerions pas, si notre formation jusqu'aux écoles les plus hautes n'était pas essentiellement un résultat de ce qui nous est venu de l'Orient.    
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    Mais en ce     que ce     qui était l'ancienne clairvoyance est devenu intellect, cela a en même temps, comme une autre branche, propulsé hors de soi-même ce qui est souvent devenu décisif pour la vision du monde de larges masses du peuple, des visions/façons de voir qui ont en fait déjà dépéri aujourd'hui pour une grande part en Europe, qui ont été exterminées par la nouvelle formation scolaire primaire, qui est encore seulement disponible en des restes des classes les moins instruites/formées. Tandis que, d'un côté l'intellect s'est développé jusqu'à des hauteurs merveilleuses, de l'autre côté, beaucoup plus s'est développé comme ce que montre l'histoire de l'âme aujourd'hui, sur le fondement de la culture populaire qui a projeté certaines expériences subjectives simplement involontairement dans l'espace, qui a certes pris des formes très variées, mais qui peut néanmoins être nommée avec le mot uniforme "superstition fantomatique". Cette superstition dans les fantômes, qui consiste dans le fait que les expériences subjectives sont objectivement transportées dans l'espace et dans le temps, a joué un rôle beaucoup plus important dans le développement historique de l'humanité qu'on le pense aujourd'hui. Et même si aujourd'hui, chaque personne à moitié instruite reconnaît cette croyance aux fantômes comme une superstition, les sentiments qui se sont développés sous l'influence de cette croyance aux fantômes vivent souvent encore en nous de façon atavique. Et dans bien des cas, dans la mesure où nous sommes les descendants de l'être oriental à cet égard, nous travaillons aussi dans notre art et dans d'autres branches de la vie au moins avec les sentiments qui sont nés de ce courant de l'évolution de l'humanité.    
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    Quiconque regarde de plus près ce qui s'en vient, j'aimerais dire, des profondeurs du règne humain social actuel, qui peut regarder l'être humain qui s'est développé par l'être/le système technique, par le mécanique ces derniers temps, qui peut regarder dans son cœur, dans la façon dont son âme a été créée, il voit que, fondamentalement, dans cet humain qui n'a pas passé par ce qui nous rend aujourd'hui avant tout l'intellect valable, l'enseignement intermédiaire et supérieur, que dans cet humain un intérêt intérieur, réel, pas à puissance de phrase pour tout ce qui peut devenir à l'intérieur de l'intelligence n'est néanmoins pas disponible, mais quelque chose de tout autre. J'aimerais dire : ici il se découvre des choses élémentaires qui montent des profondeurs qui se meuvent vers en haut dans notre ordre social, des choses élémentaires qu'on comprend encore très peu en Europe aujourd'hui, parce que c'est fondamentalement quelque chose de nouveau et qui, quand ce sera compris, peut montrer comment il faut aller devant les larges masses avec de la vision du monde.    
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    Celui qui aujourd'hui, sans être lié à l'héritage de l'Orient, grandit dans l'humanité en Orient et est ainsi rejeté, comme le prolétariat et comme beaucoup, beaucoup d'humains des états supérieurs, chez qui ce n'est pas l'intellect en première ligne qui entre dans le cercle de son intérêt, chez qui c'est avant toutes choses la volonté, ce qui pénètre des profondeurs dans l'âme, ce qui vient absolument de l'humain lui-même. Parce que cela a malgré tout été remarqué extérieurement, est aussi disponible aujourd'hui une certaine nostalgie de considérer l'humain comme un être de volonté. Et beaucoup croient     donc     qu'ils peuvent     tout de suite     parler aux larges masses seulement alors selon     la     façon de voir le monde lorsqu'ils vont avant tout à ce qui     a     mesure de volonté dans l'humain. De ces nostalgies a grandi/cru ce que l'on trouve si fréquemment que l'on expose la "culture primordiale" aux larges masses, où l'humain est encore un être de pulsion. On présente aux prolétaires comment l'humain a vécu en de tels temps primitifs dans des circonstances simples, et on veut alors tirer des conclusions sur ce qui devrait être l'ordre social aujourd'hui. Aujourd'hui beaucoup de temps est consacré à l'éducation populaire avec ce qu'on décrive ces rapports humains primitifs, instinctifs. Et il y a encore beaucoup d'autres choses, qui indique là-dessus : il y a un certain instinct de disponible pour placer ce qui a mesure de volonté lorsqu'il s'agit de représenter de la vision du monde devant les humains.    
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    À partir d'un certain besoin de sensation, l'humain accepte aujourd'hui de telles présentations, dans son propre être qui n'a pas atteint l'enseignement supérieur, il sent dans une certaine mesure aussi, quelque chose de familier avec ce qui a puissance de pulsion dans la nature humaine. Mais si on veut rendre les gens chauds, si on ne veut pas laisser leur âme devenir désolée, si on veut venir à l'humain entier, alors on ne parvient quand même pas à droit avec cela. Et là on doit être quand même un être humain à part entière si l'on veut répondre à la question : pourquoi ne peux-tu pas y arriver ? - Eh bien, non pas parce que, si l'on se tient     actuellement sur les hauteurs     de la science et que l'on s'est approprié ce qui est     actuellement     scientifiquement reconnu, tout de suite par ce que l'on développe quelque chose qui n'    est     pas encore reconnu comme tel, mais qui est néanmoins une superstition moderne : tout de suite ainsi que l'humain instruit d'un temps plus avancé a appris à percevoir la vieille croyance aux fantômes comme telle, de même la large masse de l'humanité perçoit actuellement comme prophétique, comme jetant un coup d'œil vers l'avenir, cela comme une sorte de superstition ce que nous exposons tout de suite comme idées et concepts et représentations sur ces conditions primitives de la nature humaine.     
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         Qu'exposons-nous ? Nous soutenons que l'humanité est à l'origine gouvernée par une vie de pulsions. C'est quelque chose d'assez sombre qui règne dans les régions inconscientes, que l'on ne veut pas définir plus précisément : la vie des pulsions, dans laquelle brillent aussi les instincts des animaux, et tout ce qui est indéterminé dans l'expression de la volonté et des sentiments des humains. On indique sur quelque chose qui règne à l'intérieur de l'humain comme un être à puissance de nature. On regarde souvent aujourd'hui comme un idéal de dépeindre l'humain de telle sorte que ce qui est à l'intérieur de l'être humain soit dépeint, le plus possible, comme des processus matériels, seulement élevés aux représentations indéterminées de vie de pulsions, de vie instinctive, et ainsi de suite.    
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    Mais rappelons-nous ce qui a été développé par moi ces jours-ci sur l'intérieur de la nature humaine. J'ai montré comment les exercices de science de l'esprit, à travers le développement de l'humain, amènent en réalité à contempler en son intérieur. Il arrive alors à regarder son organisme intérieur non de l'extérieur comme le physiologiste ou l'anatomiste moderne, mais plutôt comment les choses dans cet organisme peuvent être vécues intérieurement. Une fois que l'on a percé le miroir de la mémoire, on voit vers en bas sur les poumons, le cœur et ainsi de suite comme sur ce qui dans sa forme physique n'est que l'expression extérieure, la révélation extérieure du spirituel, à savoir d'un spirituel que je pourrais représenter comme une mémoire du monde qui est reliée/pendante au grand cosmos.    
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    Celui qui aujourd'hui est rejeté par son travail sur lui-même peut le présager. Mais désirer ardemment pour obtenir de la compréhension, il le doit partout. Mais alors nous atteignons seulement cette compréhension lorsque nous voyons au travers de ce que nous faisons en fait, lorsque ce qui vit en nous comme spirituel, comme d'âme, comme spirituel, qui n'est pas une fois le nôtre propre, n'appartient pas à notre personnalité humaine, mais est le golfe, aimerais-je dire, que le cosmos envoie en nous comme humain, lorsque nous voyons au travers cela dans son être spirituel-âme. L'humain peut seulement connaître l'humain quand regardant en soi, il vient aussi sur l'existence/l'être fondamental de sa corporéité en tant qu'une chose spirituelle d'âme. Mais alors, quand nous le savons, nous savons aussi que lorsque nous parlons maintenant de "pulsions", d'"instincts", de tout ce dont on parle si volontiers aujourd'hui, c'est quelque chose que nous plaçons devant la vraie nature intérieure, tout comme la superstition a placé autrefois les fantômes devant la nature extérieure. Oui, quand on parle de "pulsions", d'"instincts" et d'autres choses semblables dans l'humain, c'est seulement, j'aimerais dire, ce qui est d'âme qui a été obscurcie par notre façon de voir. Quand nous parlons de la nature humaine en vérité, nous ne devons pas voir les fantômes de la vie de l'instinct, des passions et autres, mais nous devons regarder à travers eux sur la vérité, nous devons justement ainsi avoir surmonté, pour ainsi dire, les fantômes dans notre être intérieur, qui représentent toutes les définitions des pulsions, désirs, passions, volontés et autres, tout comme nous avons vaincu les fantômes vis-à-vis de l'ordre extérieur de la nature. Chez les fantômes, nous avons placé ce qui surgit en nous devant la nature extérieure, projetant le subjectif dans l'objectif. Nous présentons ici quelque chose qui est nature spirituelle d'âme dans son objectivité, comme s'il s'agissait d'une chose matérielle ; nos pulsions et instincts sont dans les définitions comme elles sont données, les fantômes matérialisés transposés à l'intérieur de l'humain qui se tiennent devant la vérité du spirituel d'âme. C'est quelque chose qui, en tant qu'état de fait de la connaissance/épistémologie, est peu vu aujourd'hui, mais qui est ressenti lorsque nous voulons approcher l'être humain aujourd'hui avec une connaissance réelle de l'humain, qui sort des profondeurs de son inconscient, et dans ces profondeurs de l'inconscient, il y a dans une certaine mesure, le spirituel d'âme, pressent : vous n'avez pas la permission de venir à moi avec les fantômes matériels ! Vous devriez me dire quelque chose sur comment l'humain a grandi ensemble avec le cosmos !    
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    Mes très chers présents ! Quand on a un sentiment social aujourd'hui, alors ce sentiment intérieur se réjouit quand quelque chose vous arrive comme il m'est arrivé il y a quelques semaines, quand j'ai dû donner une conférence dans une compagnie de travailleurs. Ma première tâche a été de parler des concepts d'économie nationale. Mais j'ai toujours organisé les choses de telle sorte que je laisse les gens choisir les sujets eux-mêmes, que je laisse le sujet m'être remis ou me dire le sujet avant le début de la conférence, de sorte que ce qui doit leur être remis en tant que connaissance est en fait complètement cherché à partir du sens des gens. Et voici qu'un des ouvriers sortit un livret de notre revue "Die Drei" et dit qu'il avait lu un essai de moi et n'avait pas bien compris comment était la planète qui précédait la terre. Et j'ai pu commencer à présenter des discussions vraiment spirituelles-scientifiques en ligne droite, d'une manière simple, à ces travailleurs. Et l'on pouvait voir : tandis que lorsqu'on parle sèchement, en concepts abstraits, ils ressentent quelque chose comme ça : cela ne nous donne rien de spécial ! Leurs yeux s'illuminent quand on parle de ces choses, parce qu'ils sentent qu'il y a quelque chose dont leur âme peut se nourrir, comme leur corps se nourrit de la nourriture qu'il ingère - comme leurs yeux s'illuminent quand on leur donne quelque chose qui intervient maintenant dans l'humain entier, dans le cœur et l'âme, qui n'est pas purement une idée du monde, mais une vision du monde dans le sens que dans cette vision du monde, il existe vraiment de la vie, que celle-ci peut susciter l'enthousiasme, même si le travailleur vient directement de la machine.    
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    Et je crois qu'un tel travail social devrait précéder tout autre avant que nous puissions parvenir à gagner les gens - et ils doivent être gagnés - à avoir des conceptions sociales/façonnements sociaux en conséquence. Le temps que cela prendra dépendra de la bonne volonté des humains. Je sais combien d'humains disent : oui, là, tu nous indiques quelque chose qui ne peut devenir réalité que dans quatre ou cinq siècles. Alors je dis toujours : bien sûr, si trop peu de gens le veulent. Mais avec toutes ces choses, il ne s'agit pas de calculer combien de temps cela peut prendre pour que les humains arrivent à de tels arrangements sociaux, mais de laisser cette arithmétique être et laisser l'affaire faire route dans la volonté. Si cette volonté est disponible chez un nombre suffisamment important d'humains, alors nous pouvons espérer que dans peu de temps pourrait être atteint ce qu'intellectuellement on se représente, prendre des siècles. Rien ne nous empêche plus de parvenir à de tels arrangements sociaux que les hésitations qui résultent de ces calculs. Au début, on ne se soucie même pas de ce qui résulte du calcul au sens intellectualiste du terme, mais on cherche à se rapprocher des humains, et on verra comment on trouvera très vite de la compréhension avec une vision du monde qui ne place pas des fantômes matérialisés devant l'âme, mais qui leur révèle le lien de l'humain avec le cosmos.    
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    Aujourd'hui, la compréhension est la suivante : quand on s'approche avec une telle vision du monde de ceux qui sont appelés à la juger, ils viennent et la comparent à ce que l'on a déjà, puis ils arrivent à la conclusion qu'elle est amateur, dilettante, et ainsi de suite. Ou l'autre est présent : si on doit parler aujourd'hui de ces choses, qui touchent vraiment le plus intérieur de l'humain à tel point que les instincts et les instincts et autres sont spiritualisés, alors nous sommes obligés de les revêtir des formes scientifiques en usage aujourd'hui ; sinon on sera rejetés dès le début avec ces choses. Si on fait cela, alors il est dit : tu parles dans une langue qui n'est pas pour le peuple. Cela, on le sait déjà. C'est pourquoi on plonge dans des contextes d'idées complètement différents lorsqu'on parle pour ceux qui posent l'exigence d'une formation scientifique. Mais la même chose est absolument donnée. On voit alors que l'humain dont l'intellect n'est pas d'abord guidé dans certaines voies par cette et telle formation intellectuelle, le comprend. Toutefois, il faut d'abord surmonter le temps où, parce qu'on le fait, on est expulsé des écoles de formation des travailleurs par ceux qui se considèrent comme les dirigeants désignés de ceux qui se tiennent comme la large masse du peuple.    
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    Eh bien, j'ai dû vous faire remarquer que la constitution même des larges masses des humains signifie qu'aujourd'hui, il doit y avoir une vision du monde en tant que science de l'esprit orientée anthroposophiquement. Car ce n'est qu'à partir d'une telle vision du monde, qui, lorsqu'elle parle de l'humain, peut réellement parler du spirituel, que l'espoir peut jaillir, que l'on trouve la compréhension sociale. Et alors on peut passer de cette compréhension sociale avec les humains qui se comprennent à des supplémentaires. Cela peut être un espoir.    
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    Cet espoir nous est extraordinairement proche en Europe centrale. En Europe centrale, tout au long du XIXe siècle, les meilleurs humains ont cherché une méthode d'éducation par laquelle on pouvait, pour ainsi dire, saisir l'enfant à la volonté. On a déjà pressenti que l'humain moderne doit être saisi à la volonté. On ne l’a toutefois pas envisagé ainsi que la conception du monde peut l'envisager, qui est représentée d'ici. Mais on l'a pressenti. C'est pourquoi on s'efforçait de trouver ces méthodes intellectualistes par lesquelles, sur le chemin des représentations, on peut approcher la volonté des enfants, peut saisir l'enfant avec ses forces de pensée dans la volonté. Et un énorme bien a tout de suite été fait en Europe centrale à partir de l'esprit allemand - cela est admis avec une pleine reconnaissance en Occident, a été admis au moins jusqu'à la guerre. Il a toujours été souligné en Angleterre comment, en Europe centrale, on a tenté de s'emparer de la volonté par un détour par la méthode pédagogique et comment cela a été transplanté en Angleterre. Cela a toujours été reconnu et présenté.    
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    Mais si nous allons encore plus à l'ouest, en Amérique, nous trouvons comment une certaine forme primitive, aimerais-je dire, mais je ne veux blesser personne, forme primitive de façon de voir le monde se développe à partir des conditions spirituelles-géographiques, qui, pourtant, porte en elle des germes étranges pour le futur. Nous trouvons, par exemple, que tout de suite en Amérique, les humains instruits, lorsqu'ils résument ce qu'ils pensent de l'humain, disent : Ce que l'humain pense intellectuellement dépend du parti auquel il a été assigné par les circonstances, dans quelle secte il se tient ; mais en ce qu'il redonne ainsi l'opinion de sa secte, de son état, de son parti, il se sert certes de son intellect ; mais ce dont cela source n'est pas l'intellect, mais c'est la volonté. Et toujours de nouveau, nous voyons, tout de suite à l'intérieur de la littérature américaine, sur la volonté de l'humain comme désignant l'être/l'entité originelle. Les Américains citent tout de suite volontiers de tels écrivains aujourd'hui qui disent : aujourd'hui, l'intellect n'est rien d'autre que le ministre d'un État, et le dirigeant est la volonté, même si cet intellect est un ministre coûteux, comme le disait Carlyle.    
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    Mais ce n'est pas une façon de voir qui est théoriquement construite, c'est une façon de voir qui est passée en chair et sang, tout de suite chez les Américains instruits. C'est aussi comme ça que les physiologistes parlent là-bas. Et celui qui est à l'écoute de telles choses ressent une différence très nette entre le langage des physiologistes en Europe et celui des physiologistes en Amérique. Là, les gens parlent particulièrement clairement de la façon et la manière dont le cerveau d'un humain se forme à partir de la façon dont il se tient dans le monde. Ils pensent que le cerveau serait un mécanisme qui serait dépendant lui-même de la façon et la manière dont l'humain se meut, de comment il avance dans le monde et ainsi de suite, de sorte que ces gens voient le déploiement de la volonté dans le monde comme l'originel dans l'humain et tout ce que le cerveau produit comme le serviteur, comme ce qui a au fond peu à voir avec l'individualité de l'humain. Ces gens disent : si tu veux apprendre à connaître l'individualité de l'humain, regarde sa volonté, regarde comment sa volonté s'est formée dans son enfance à partir de sa famille, de la secte, du Parti, et ainsi de suite ; et puis regarde comment il se crée un intellect, qui - a dit un Américain - n'a guère plus à faire avec son être qu'un cheval dont on se sert pour monter, avec le cavalier.   <<<<    
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    Maintenant    , nous avons là, malgré que l'élément oriental est aussi venu jusqu'en Amérique en son héritage, immédiatement propulser hors de la formation, ce que nous trouvons sur les soubassements de l'existence/l'être-là humain en Europe. Et, on aimerait dire, notre propre Amérique, l'Amérique à l'intérieur de l'Europe, est     l’indication/    l'indiquer donné instinctivement de l'humain sur la volonté, donc sur une classe humaine nombreuse en Europe. Mais cela donne aussi le sol sur lequel l'Europe doit vraiment s'accorder avec l'Amérique si un accord social devait venir de par la terre.     
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    Et dans le fait, nous trouvons que maintes choses que l'Américain a développées sont même les débuts primitifs de tels exercices à travers lesquels on vient à une vision spirituelle. Ainsi on trouve toujours de nouveau et à nouveau vanté par les Américains comment c'est de maîtrise de soi, d'autodiscipline et d'autoéducation dont il s'agit ; qu'il ne s'agit pas d'avoir appris quelque chose, mais d'implanter quelque chose dans sa volonté par la répétition, revenant toujours, du même exercice. On sait ce que cela a de signification, de répéter les représentations, répéter rythmiquement comment cette action intervient sur centre     réel/d’origine     de l'humain dans la volonté. On rencontre des formes étranges à l'intérieur de cette indication consciente sur ce pour l'humain moderne doit en fait représenter le noyau le plus intérieur de l'être.    
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    Et tout de suite à partir d'un tel accord se laissera développer, ce qui conduit, maintenant aussi à reconnaître qu'on devrait venir au spirituel d'âme de l'humain     à travers     la contemplation de la volonté. Il résulte du coup d'œil sur une conception du monde qui,     quand aus    si aujourd'hui encore le prolétaire doit encore être matérialiste, peut néanmoins être ainsi qu'elle est représentée ici, et telle qu'elle peut, j'aimerais le dire, être trouvée à partir des conditions sociales/rapports sociaux eux-mêmes comme une force, précisément par un accord de l'Europe avec l'Amérique.    
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    Tout de suite en Europe centrale les esprits les plus nobles s'efforçaient de trouver ces contenus intellectuels qui pourraient alors saisir l'âme tranquille (Gemut), la nature de volonté des enfants. Au XIXe siècle, les pédagogues d'Europe centrale voulaient inventer l'art de conquérir la volonté de l'intellect. Mais ils sont restés avec une pensée abstraite, qui n'avait pas encore progressé vers une pensée vivante. On était encore fiché dans le monde oriental, dedans l'héritage oriental, et on voulait alors saisir la volonté à partir de l'ancien héritage oriental.    
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         Alors vint une grande masse d'humains, qui fit partout valoir la volonté. Et nous vivons aujourd'hui en un temps qui contraste avec ce qui était là naguère pour le maintien de l'ordre social. Quand aussi on n'est pas     de mentalité     réactionnaire, on doit quand même savoir, comment en des temps antérieurs, l'un, bien qu'il fût aussi prince, s'assit quand même dans le même sermon avec le dernier paysan du lieu, et celui qui parlait à partir de la vie spirituelle, parlait pour tous, avait quelque chose à dire qui saisissait tous. L'image tout à fait visible : comment on maintient les ordres sociaux ensemble par l'esprit, était justement si certainement là, pour les temps anciens, tel que c'est venu de l'Orient comme un héritage, comme c'est saisi par la tête et s'enfonce alors en premier dans le cœur. Maintenant, quelque chose s'est placé dedans qui vient à partir de la volonté. Nous devons à nouveau trouver la possibilité de parler d'un esprit idéologique/à partir d'une façon de voir le monde qui saisit tous, du moins formé au plus instruit : c'est seulement ainsi que nous pouvons travailler ensemble, penser ensemble, sentir ensemble, vouloir ensemble, fonder des espoirs sociaux pour le futur dans le présent.    
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         Mais cela se donnera si on peut provoquer un accord entre les nouveaux germes en Europe tels qu'ils ont été décrits en ces jours, et ce qui se donne absolument en Amérique, j'aimerais dire, même à un niveau plus élevé de la culture pour les instruits. Un accord qui vise à passer à l'Occident créera le sol pour la compréhension d'un développement spirituel intérieur occidental.    
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    Et si, en tant qu'humains occidentaux, nous montrons que nous sommes en état de faire apparaitre comme par magie un spirituel de ce que nous saisissons intérieurement en nous-mêmes, si nous pouvons opposer l'esprit euroaméricain à l'esprit oriental, qui est aujourd'hui dans la décadence, alors en premier l'économie mondiale sera, le trafic mondial sera, comme il existe actuellement seulement extérieurement/en apparence, possible au vrai sens du terme, dans la confiance parmi les humains. Car aujourd'hui l'Asiatique, en quelque forme, comme toujours, peut faire des affaires/économie avec nous, Occidentaux, il a quand même dans son cœur le sentiment : ce que vous avez là de machines ne nous impressionne pas ! Vous vous faites ainsi vous-mêmes machines intellectualistes ! Ce sont des humains intérieurs ; pas une fois les rayons X/de Röntgen peuvent les impressionner. L'Oriental dira : eh bien, là, vous pouvez regarder spatialement dans l'intérieur humain ; ce qui a vraiment une signification, pour cela nous n'avons besoin d'aucun appareil, cela nous donne notre intérieur clairvoyant lui-même. - Cela aimerait être justifié ou non, mais c'est la mentalité, c'est façon de voir/contemplation qui existe/est disponible en Orient. Par là-bas on croit absolument que l'esprit est apparu de la nature humaine de l'Orient, et l'on regarde vers en bas avec un certain mépris tout ce qui, comme on le pense, se place sous la contrainte de la technique, de la mécanistique, de sorte que l'humain lui-même travaille à l'intérieur de l'ordre social comme une roue dans une machine.    
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    Mais c'est quand alors en premier à partir de fondements tels que je les ai décrits, de l'esprit européen et américain ensemble, on produit soi-même un spirituel dans la façon de voir le monde que l’on construira un pont vers l'Orient. Mais pour cela, il est besoin que le monde regarde maintenant quand même sur cette Europe centrale, qui l'a amené le plus loin dans le façonnement de l'intellect selon la pensée vivante. Les esprits du début du 19e siècle : Hegel, Fichte, Schelling sont allés le plus loin dans la formation des pensées à la vie. Ils croyaient au moins qu'ils avaient un vivant spirituel dans ce qu'ils éprouvaient encore comme le contenu substantiel du monde dans des pensées encore abstraites. Ce fut toutefois d'abord un germe à la pensée vivante. C'est pourquoi aussi l'Europe centrale a délaissé ces chemins, qu'ils avaient empruntés. Ils doivent être redécouverts en ce que la pensée est vraiment faite vivante. L'accord centre européen pourra l'amener en état.     
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    Mais alors, quand l'Occident aura à nouveau mis l'esprit bas de lui-même, quand l'Orient ne verra pas seulement son propre esprit, quand il pourra aussi voir le représentant d'une vision spirituelle du monde chez le marchand et celui qui fait l'économie, alors il ne regardera plus de haut avec arrogance, alors il sera capable de communiquer. Mais c'est ce que nous devons rechercher si nous voulons avoir des espoirs sociaux. Nous ne pouvons en avoir aucun si nous n'envisageons pas ce qui doit disparaître.    
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    Ici, en Autriche, il y avait un esprit qui l'a exprimé, que, finalement, tout s'effondre, mais que la vie nouvelle fleurirait des ruines. Ce n'est que lorsque l'on est capable de regarder de l'extérieur-social sur l'intérieur-social que cet espoir peut s'épanouir. Mais alors on ne doit pas vouloir maintenir les anciens ordres, mais il faut avoir le courage de considérer que ce qui doit tomber vaut la peine de tomber. Car la parole demeure toujours vraie : rien ne peut se développer en plein fruit qui n'est pas d'abord jeté dans la terre comme une semence, de sorte que ça pourrit d'abord. Eh bien, le mot "pourrir" n'est pas juste ici ; mais l'image est valable. En reconnaissant correctement ce que nous devons laisser tomber comme pourri, nous devons aller vers les nouvelles pousses, vers ce qui doit fleurir des ruines comme une nouvelle vie. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons gagner des espoirs sociaux pour l'avenir à notre époque.   

   
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