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Sujet:
QUATORZIÈME CONFÉRENCE, Dornach, 6 août
1922
VIERZENHTER VORTRAG, Dornach, 6. August 1922
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Les
références : Rudolf Steiner Œuvres
complètes GA340 199-215 (2002)
06/08/1922 |
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Original
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Traducteur:
FG v. 01 30/06/2022
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Editeur: SITE |
Vous aurez vu des considérations que nous avons
enclenchées/amorcées en ce temps qu'il s'agit vraiment
de trouver ici des concepts, mieux dit, des images sur
la vie économique, par lesquelles on peut maintenant
s'immerger/plonger en fait dans cette vie économique.
Ce n'est donc absolument sur aucun des domaines qui
seront aujourd'hui mis en mouvement à l’intérieur du
mouvement anthroposophique et auxquels je participe,
quelque peu ma conviction que tout ce qui est là de
résultats scientifiques devrait être réduit à néant ;
c'est plutôt ma conviction que nous avons nous-mêmes
beaucoup de choses utiles de grande portée dans nos
sciences, que seul le traitement/la prise en main de
ces choses utiles, tant dans les sciences de la nature
que dans les sciences de la culture, exige un
développement essentiel supplémentaire. Et ainsi je
voulais alors principalement vous donner des images
conceptuelles qui pourraient vous offrir des indices
sur la manière d'utiliser correctement ce qui est donc
aussi là malgré tout d’utilisable dans la science de
l’économie, d’utilisable dans une large étendue. C'est
pourquoi j'ai donné de telles images, qui devraient
être immédiatement vivantes. Mais le vivant –
rendez-vous cela seulement clair ! - est toujours une
chose qui à de l’ambiguïté/beaucoup de significations.
Maints d'entre vous pourront donc peut-être quitter
ces réflexions avec le sentiment que l'une ou l'autre
chose serait à objecter à ceci ou à cela. Dans un
certain sens, je suis heureux quand cela se passe avec
un réel sérieux de chercheur et un esprit de
chercheur, quand ce sentiment est disponible ; car ce
sentiment doit toujours être disponible envers le
vivant. Le vivant ne tolère aucune théorie dogmatique.
Et c'est ainsi que vous devez aussi saisir les
concepts que je vous ai donnés.
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01
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Sie werden aus den Betrachtungen, die wir in dieser
Zeit angestellt haben, gesehen haben, daß es sich hier
wirklich darum handelt, Begriffe zu finden, Bilder,
besser gesagt, über das wirtschaftliche Leben, durch
die man nun tatsächlich in dieses wirtschaftliche
Leben untertauchen kann. Es ist ja durchaus auf keinem
der Gebiete, die innerhalb der anthroposophischen
Bewegung heute getrieben werden und an deren
Betreibung ich mich beteilige, etwa meine Überzeugung,
daß alles kurz und klein geschlagen werden sollte, was
an wissenschaftlichen Ergebnissen da ist; sondern es
ist meine Überzeugung, daß wir innerhalb unserer
Wissenschaften selbst vieles weitausgedehntes
Brauchbare haben, daß nur die Handhabung dieses
Brauchbaren, sowohl in der Naturwissenschaft wie auch
in den Kulturwissenschaften, eine wesentliche
Weiterentwickelung erfordert. Und so wollte ich Ihnen
denn hauptsächlich solche Begriffsbilder geben, welche
Ihnen Anhaltspunkte bieten können, dasjenige, was ja
auch in der Wirtschaftswissenschaft immerhin
Brauchbares, in weitem Umfang Brauchbares da ist, das
in der richtigen Weise zu gebrauchen. Deshalb gab ich
solche Bilder, welche unmittelbar lebendig sein
sollten. Das Lebendige aber — machen Sie sich das nur
ganz klar! — ist immer ein Vieldeutiges. Daher wird
mancher von Ihnen aus diesen Betrachtungen vielleicht
weggehen können mit dem Gefühl, gegen das eine oder
das andere sei dieses oder jenes einzuwenden. Ich bin
in einem gewissen Sinne, wenn das mit einem wirklichen
Forscherernst und Forschergeist geschieht, froh, wenn
dieses Gefühl vorhanden ist; denn dieses Gefühl muß
dem Lebendigen gegenüber immer vorhanden sein. Das
Lebendige duldet keine dogmatische Theorie. Und so
müssen Sie auch die Begriffsbilder, die ich gegeben
habe, auffassen.
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Un concept extraordinairement ambigu, j’aimerais
dire, est donc celui de l'argent qui vieillit ou qui
s'use. Mais avec de telles images conceptuelles, cela
se comporte ainsi qu'on a à se tenir vis-à-vis
d’elles, comme on se tient vis-à-vis d’un être humain
en devenir. On a le sentiment général qu'il pourra
fournir telle ou telle chose bonne. On peut alors
peut-être se faire des représentations sur comment il
fournira cela. Mais ces représentations sur comment il
le fournit n’ont pas toujours besoin d’être exactes.
La personne concernée peut le fournir d'une autre
manière. Et ainsi vous pouvez également trouver
différentes modalités pour le concept du s'user de
l'argent, comment cette usure de l'argent peut se
passer. J'ai essayé de vous présenter le mode de
fonctionnement qui est le moins pensé à partir du
bureaucratique, le plus pensé ainsi qu’il se donne à
partir de la vie de l’économie elle-même.
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02
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Ein, ich möchte sagen, außerordentlich vieldeutiges
Begriffsbild ist ja das des altwerdenden oder sich
abnützenden Geldes. Aber mit solchen Begriffsbildern
verhält es sich so, daß man ihnen gegenüber so zu
stehen hat, wie man etwa, sagen wir, einem werdenden
Menschen gegenübersteht. Man hat das allgemeine
Gefühl: der wird dieses oder jenes Tüchtige leisten
können. Man kann dann vielleicht sich Vorstellungen
darüber machen, wie er das leistet. Diese
Vorstellungen aber, wie er es leistet, die brauchen ja
nicht immer zutreffend zu sein. Der Betreffende kann
das auf andere Weise leisten. Und so können Sie auch
unter Umständen für den Begriff des sich abnützenden
Geldes verschiedene Modalitäten finden, wie diese
Abnützung des Geldes geschehen kann. Ich versuchte
denjenigen Modus vor Sie hinzustellen, der sozusagen
am wenigsten aus dem Bürokratischen heraus gedacht
ist, der mehr so gedacht ist, daß er sich aus dem
Wirtschaftsleben selbst heraus ergibt.
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Objections sur objections peuvent survenir là. Je
veux vous rendre attentif sur ce qu'on peut très
facilement objecter : Oui, par quoi devrait-il être
déterminé, que par exemple, un quelque entrepreneur
devrait tout de suite ficher de l'argent jeune dans
son entreprise, puisque peut-être dans peu de temps,
on ne pourra plus savoir si c'était de l'argent jeune
ou non ; car l'entreprise part justement. Oui, mais
vous devez à nouveau garder à l'esprit/réfléchir qu'il
ne prend pas l'argent en/de l’air, mais que quelqu'un
prête. Et puisque vous voyez dans mes « Points
centraux de la question sociale » que je ne suis pas
de la conviction que l'intérêt en tant que tel doit
tomber de l'argent, qui a de la valeur, mais jusqu’à
un certain degré est justement nécessaire dans la vie
économique, ainsi vous vous direz : Oui, comment
devrai-je comme entrepreneur, obtenir l'argent des
gens qui devraient me le prêter, si je leur payais des
intérêts seulement pour une période extrêmement courte
? Les gens me donneront de l'argent de telle sorte que
puisse exister le mode/modus qu'ils obtiennent leurs
intérêts à partir de mon entreprise le plus longtemps
possible. - Peut-être trouveront-ils alors que ce
n'est pas du tout suffisant de laisser l'argent
devenir vieux de cette manière. Oui, alors vous pouvez
continuer à penser sur le mode/la modalité, que
peut-être pour de l'argent qui a été dépensé
aujourd'hui, on n'écrit pas dessus l'année qui est en
cours, mais une année future, de sorte que jusque là
il ait une valeur croissante et seulement alors une
valeur décroissante.
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03
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Einwendungen über Einwendungen mögen da kommen. Ich
will Sie aufmerksam darauf machen, wie man ja sehr
leicht einwenden kann: Ja, wodurch sollte es denn
bestimmt werden, daß zum Beispiel irgendein
Unternehmer gerade junges Geld in seine Unternehmungen
hineinstecken sollte, da man ja vielleicht in kurzer
Zeit nicht mehr wissen kann, ob das junges Geld war
oder nicht; denn der Betrieb geht eben fort. Ja, da
müssen Sie aber wiederum bedenken, daß der das Geld ja
nicht aus der Luft nimmt, sondern von jemand leiht,
borgt. Und da Sie aus meinen «Kernpunkten der sozialen
Frage» sehen, daß ich nicht der Überzeugung bin, daß
der Zins als solcher wegfallen muß von dem Geld, das
Wert hat, sondern bis zu einem gewissen Grade eben
notwendig ist im wirtschaftlichen Leben, so werden Sie
sich sagen : Ja, wie soll ich als Unternehmer von den
Leuten, die mir Geld leihen sollen, Geld bekommen,
wenn ich ihnen nur für eine ungeheuer kurze Zeit Zins
bezahlen würde? Die Leute werden mir Geld geben so,
daß der Modus bestehen kann, daß sie möglichst lange
aus meinem Unternehmen heraus ihre Zinsen bekommen. —
Sie werden dann vielleicht finden, daß das noch gar
nicht genügt, in der Weise das Geld alt werden zu
lassen. Ja, dann können Sie über den Modus weiter
nachdenken, daß man vielleicht für Geld, das heute
ausgegeben worden ist, nicht die heutige Jahreszahl
darauf schreibt, sondern eine künftige, so daß es bis
dahin einen zunehmenden und dann erst einen
abnehmenden Wert hat.
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Bref, ce qui vit peut se réaliser des manières les
plus différentes. Par conséquent, au moment où l'on se
place soit même, vivant, la possibilité, est aussitôt
donné que cela peut se réaliser de la manière la plus
diverse ; tout comme donc un humain peut aussi
appliquer sa compétence de la manière la plus diverse.
C'est l'essence même du concept non dogmatique. Mais
quand vous faites vôtres de tels concepts, en
particulier en science d’économie de peuple, alors
vous verrez en premier comment les choses
interviennent dans la vie et comment vous pouvez en
premier utiliser sur une telle base ce qui est là
aujourd'hui, malgré tout, à partir d'observations
partielles dans l'économie dite nationale.
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04
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Kurz, dasjenige, was lebt, kann in der
verschiedensten Weise sich verwirklichen. Daher ist in
dem Momente, wo man lebendig selber hinstellt die
Möglichkeit, sofort gegeben, daß diese in der
verschiedensten Weise sich verwirklicht; wie ja auch
ein Mensch in der verschiedensten Weise seine
Tüchtigkeit anwenden kann. Das ist das Wesenhafte des
nicht dogmatischen Begriffs. Aber wenn Sie solche
Begriffe zu den Ihrigen machen, insbesondere in der
Volkswirtschaftswissenschaft, dann werden Sie erst
sehen, wie die Dinge ins Leben hineingreifen und wie
Sie erst auf einer solchen Grundlage das brauchen
können, was ja immerhin aus partiellen Beobachtungen
in der sogenannten Nationalökonomie heute da ist.
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Prenez, par exemple, les explications sur le prix,
vous trouverez que vous sera dit, les conditions du
niveau des prix du côté du vendeur seraient celle-ci :
quel est son besoin d'argent, quelle est la valeur de
l'argent, quels coûts de production devraient être
réunis et quelle est justement la concurrence du côté
de l'acheteur. Mais si vous analysez alors ces
concepts, vous trouverez partout où vous pouvez
réfléchir très justement sur ces concepts, mais
qu'avec ces concepts vous ne pouvez pas entrer dans la
réalité économique, pour la simple raison que vous
devez d'abord/en premier donc vous demander : Oui,
est-ce alors aussi un contexte économique sain, quand
tout de suite un certain entrepreneur à un certain
moment a besoin d'argent et par cela d’après un
certain flux/courant, d’après son besoin d'argent, les
prix baissent ou grimpent, est aussi ce que l'on peut
appeler la valeur d’utilité de l’argent, quelque chose
qui peut œuvrer/agir de manière saine ? - Les deux
peuvent œuvrer d'une manière saine et pathologique. Et
encore une fois/à nouveau, quand vous pensez aux coûts
de production, il peut être souhaitable de ne pas
réfléchir à l’établissement d’un prix sain, comment
les prix se placent quand on envisage les coûts de
production comme quelque chose d’absolu, mais de
réfléchir à comment les coûts de production pour un
article devraient être réduits/minimisés s'il devait
avoir un prix sain sur le marché. Il s’agit donc que
vous ayez des concepts tels que maintenant ils peuvent
commencer à leur début. Tout de suite aussi peu, que
vous laisser un humain vivant commencer à vivre dans
sa vingt-cinquième année de vie, justement aussi peu
on devrait laisser des concepts, qui jouent dans la
vie, commencer n'importe où à volonté. On ne devrait
pas purement, disons, laisser commencer des concepts
d’économie de peuple, disons, par/chez la concurrence
des acheteurs ou des vendeurs ; car il s'agit de
savoir si, sous certaines conditions, ce n'est pas
précisément l'erreur économique principielle qu'il y
ait une concurrence excessive des vendeurs ou aussi
des acheteurs. Ce sont des choses dont il faut tenir
compte énormément dans le principe.
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05
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Nehmen Sie zum Beispiel die Auseinandersetzungen
über den Preis, so werden Sie finden, daß da Ihnen
gesagt wird, die Bedingungen der Preishöhe auf der
Seite des Verkäufers seien diese : welches sein
Geldbedarf ist, welchen Wert das Geld hat, welche
Produktionskosten aufgebracht werden sollen und welche
Konkurrenz von Seite der Käufer eben da ist. Wenn Sie
aber dann diese Begriffe analysieren, so werden Sie
überall finden, daß Sie zwar ganz richtig über diese
Begriffe nachdenken können, daß Sie aber mit diesen
Begriffen nicht in die wirtschaftliche Wirklichkeit
hineinkommen können, aus dem einfachen Grunde, weil
Sie sich ja erst fragen müssen : Ja, ist es denn auch
ein wirtschaftlich gesunder Zustand, wenn gerade ein
bestimmter Unternehmer zu einer bestimmten Zeit
Geldbedarf hat und dadurch nach einer bestimmten
Strömung hin, nach seinem Geldbedarf, die Preise
sinken oder steigen, ist auch das, was man den
Gebrauchswert des Geldes nennen kann, etwas, was in
gesunder Weise wirken kann? — Beides kann in gesunder
und krankhafter Weise wirken. Und wiederum, wenn Sie
an die Produktionskosten denken, so kann es
wünschenswert sein, zur Herstellung eines gesunden
Preises nicht nachzudenken, wie sich die Preise
stellen, wenn man die Produktionskosten als etwas
Absolutes ansieht, sondern nachzudenken, wie die
Produktionskosten für einen Artikel vermindert werden
müßten, wenn er auf dem Markt einen gesunden Preis
haben soll. Also es handelt sich darum, daß Sie solche
Begriffe haben, die nun wirklich an ihrem Anfang
anfangen können. Geradesowenig wie Sie einen
lebendigen Menschen anfangen lassen zu leben in seinem
fünfundzwanzigsten Lebensjahre, ebensowenig sollte man
Begriffe, die ins Leben hineinspielen, beliebig wo
anfangen lassen. Man sollte nicht volkswirtschaftliche
Begriffe bloß, sagen wir, bei der Konkurrenz der
Käufer oder Verkäufer anfangen lassen; denn es handelt
sich darum, ob unter gewissen Voraussetzungen nicht
gerade das der prinzipielle wirtschaftliche Fehler
ist, daß eine übertriebene Konkurrenz der Verkäufer
oder auch der Käufer da ist. Das sind die Dinge, die
man gerade bei dem Prinzipiellen ungeheuer stark
berücksichtigen muß.
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Et entièrement indépendamment de si l'un trouve
l’une ou l'autre chose correcte dans les explications
que nous avons sillonnées : ce a quoi est aspiré par
toute la séquence/suite des considérations, c’est que
les concepts sont vivants. Ils indiquent alors, même
dans le cas donné, où on doit les modifier. Il s’agit
que nous soyons amenés sur le sentier de ces concepts
vivants. Et ainsi nous pouvons nous dire : quand nous
avons d'un côté l'argent qui s'use, c'est-à-dire
l'argent qui vieillit/devient vieux, ainsi j'ai tout
de suite essayé, parce que l'argent vient en
circulation et figure comme argent d'achat, argent de
prêt et argent de donation, tout de suite par ces
particularités spéciales de l'argent j'ai essayé de
montrer comment, quand il fonctionne sans encombre, de
manière purement économique, par cela de soi-même,
simplement par les besoins qui surgissent alors, dans
un endroit le besoin pour le jeune argent et dans
l'autre endroit le besoin pour le vieil argent se
feront jour.
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06
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Und ganz abgesehen davon, ob der eine das eine oder
andere für richtig findet in den Auseinandersetzungen,
die wir gepflogen haben : das ist angestrebt durch die
ganze Folge der Betrachtungen hindurch, daß die
Begriffe lebendige sind. Die zeigen dann schon selbst
im gegebenen Falle, wo man sie modifizieren muß. Es
handelt sich darum, daß wir auf den Pfad dieser
lebendigen Begriffe gebracht werden. Und so können wir
uns sagen: Wenn wir auf der einen Seite haben das sich
abnützende Geld, das heißt das altwerdende Geld, so
versuchte ich eben gerade dadurch, daß das Geld in
Zirkulation kommt und als Kaufgeld, Leihgeld und
Schenkungsgeld figuriert, gerade durch diese
besonderen Eigentümlichkeiten des Geldes versuchte ich
zu zeigen, wie, wenn es in ungehinderter, rein
wirtschaftlicher Weise funktioniert, dadurch von
selber, einfach durch die dann entstehenden
Bedürfnisse, an der einen Stelle das Bedürfnis nach
jungem Geld und an der anderen Stelle das Bedürfnis
nach altem Geld entstehen wird.
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Naturellement, je devrais pouvoir consolider tout
cela des semaines durant maintenant, ainsi vous
verriez que cela s'insère sans reste dans une économie
nationale saine, et quand n’importe où une maladie
survient dans le corps économique, on verrait tout de
suite que par l’observation de ces choses, la chose
pourra être guérie.
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07
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Das alles müßte ich natürlich nun wochenlang
ausbauen können, so würden Sie sehen, daß es sich
restlos in eine gesunde Nationalökonomie einfügt, und
wenn irgendwo eine Krankheit im wirtschaftlichen
Körper auftritt, würde man sehen, daß gerade durch die
Beobachtung dieser Dinge die Sache geheilt werden
kann.
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Maintenant, qu’est-ce qui apparaît lorsque nous
pensons de cette manière que nous avons réellement
dans l'argent circulant une sorte d'image de ce qui
est maintenant justement aussi usable dans les
marchandises de consommation les plus diverses - car
des prestations spirituelles sont donc aussi des
marchandises de consommation dans le sens économique ?
Dans l'argent s'usant, nous avons le flux parallèle
aux marchandises, biens, valeurs s’usant, donc des
valeurs de choses. Qu'avons-nous donc en fait quand
nous - nous pouvons l'étendre à l'ensemble de
l'économie mondiale - négligeons ce parallélisme de
valeur symbolique/signe et de valeur de chose -? Nous
avons en fait, pris au fond, ce qu'on pourrait appeler
la comptabilité, la tenue de livres étendue par-dessus
l'ensemble de l'économie mondiale. C'est la
comptabilité mondiale, car l'action qui sera effectuée
lorsqu'un objet passe par-dessus ou par-dessus
signifie justement rien d'autre que l'écrire d’un
poste à un autre endroit. Mais cela sera en réalité
accompli par ce que l'argent et la marchandise passent
d'une main à l'autre. Il importe peu que la
possibilité de placer les articles au bon endroit dans
un système comptable gigantesque qui couvre l'ensemble
de l'économie mondiale, de placer les postes à
l’endroit correct et de diriger alors l'ensemble, de
sorte que seuls les soldes créditeurs/avoirs soient
réécrits, ou de rédiger l'abonnement correspondant et
de le remettre à la personne concernée, afin que
l'affaire soit traitée en termes réels. Nous avons
donc la comptabilité mondiale comme chiffre
d'affaires. Et ce serait ce que chacun, pris au fond,
peut envisager, qui devrait en fait être ambitionné.
Car ainsi nous avons à nouveau rendu à l'argent ce
qu'il devrait seulement quand même être : le moyen
externe pour l'échange. Car sinon, l'argent n'est rien
d'autre, quand nous regardons dans les profondeurs de
l'économie de peuple que le moyen d'un échange mutuel
des prestations. Car en réalité les gens vivent de
prestations, et non des signes de ces prestations.
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08
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Nun, was entsteht dann aber eigentlich, wenn wir uns
in dieser Weise denken, daß wir in dem zirkulierenden
Geld wirklich eine Art Abbild haben von dem, was in
den verschiedensten Gebrauchswaren — denn geistige
Leistungen sind ja auch Gebrauchswaren im
wirtschaftlichen Sinn — nun eben auch abnützbar ist?
In dem sich abnützenden Geld haben wir die
Parallelströmung zu den sich abnützenden Waren,
Gütern, Werten, also Sachwerten. Was haben wir also
eigentlich, wenn wir — wir können es gleich auf die
ganze Weltwirtschaft ausdehnen — nun diesen
Parallelismus von Zeichenwert und Sachwert
überschauen? Wir haben eigentlich im Grunde genommen
dasjenige, was man die über die ganze Weltwirtschaft
ausgedehnte Buchführung, Buchhaltung nennen könnte. Es
ist die Weltbuchhaltung; denn die Handlung, die
ausgeführt wird, wenn irgendein Posten hinüber- oder
herübergeht, bedeutet eben nichts anderes als das
Hinschreiben eines Postens an einen anderen Ort. Das
aber wird im Realen vollzogen dadurch, daß eben Geld
und Ware von einer Hand in die andere übergeht. Es ist
im Grunde genommen völlig einerlei, ob die Möglichkeit
herbeigeführt wird, in einer Riesenbuchhaltung, die
über die ganze Weltwirtschaft geht, die Posten an die
richtige Stelle zu stellen und das Ganze dann zu
dirigieren, so daß nur die Guthaben umgeschrieben
werden, oder die betreffende Einzeichnung
herauszuschreiben und dem Betreffenden zu geben, so
daß die Sache realiter ausgeführt wird. Wir haben also
als Geldumsatz die Weltbuchhaltung. Und das wäre
dasjenige, was ja im Grunde genommen jeder einsehen
kann, das eigentlich angestrebt werden muß. Denn
dadurch haben wir dem Gelde wiederum zurückgegeben
dasjenige, was es doch nur sein kann: das äußere
Mittel für den Austausch. Denn sonst ist das Geld
dennoch nichts anderes, wenn wir bis in die Tiefen der
Volkswirtschaft hineinschauen, als das Mittel des
gegenseitigen Austauschs der Leistungen. Denn die
Menschen leben von Leistungen, und nicht von den
Zeichen dieser Leistungen, in Wirklichkeit.
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Toutefois, c'est tout de suite parce que l’argent,
dans un certain sens, falsifie les prestations qui
interviennent/se présentent qu'alors aussi par une
sorte de commerce intermédiaire avec l’argent, peut
intervenir une falsification de l'ensemble de
l'économie. Mais c'est justement alors la
falsification, qui est possible, quand on ne prête pas
à l’argent son véritable caractère.
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09
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Es kann ja allerdings gerade dadurch, daß das Geld
in gewissem Sinne fälscht die Leistungen, das
eintreten, daß dann auch durch eine Art von
Zwischenhandel mit Geld eine Fälschung der ganzen
Wirtschaft eintreten kann. Aber das ist eben dann
Fälschung, die möglich ist, wenn man dem Geld nicht
seinen wahren Charakter beilegt.
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Mais maintenant, il s’agit que nous devions donc
voir - et je l'ai en particulier montré hier - que les
prestations devront être jugées de diverses manières
en rapport à ce qui circule comme valeurs dans la vie
économique. Hier, nous avons pu rendre attentif hier
sur ce qui est d'abord gagné de la nature et sur quoi
du travail humain sera utilisé, correspond en fait à
l'image que le travail sera combiné avec l'objet de la
nature, de sorte qu'on peut commencer le processus
économique, pour ainsi dire, à un endroit, avec ce que
l’on peut dire : la valeur sera produite par le
travail que j'ajoute à un produit de la nature. Mais
dans le processus d’économie de peuple, il y a aussi
le courant inverse, qui se produit lorsque justement
les prestations spirituelles apparaissent. Parce que
des prestations spirituelles apparaissent, il est
nécessaire d'introduire une formule d'évaluation
différente, si je puis dire ainsi. C'est celle qu'une
prestation spirituelle est d’autant de valeur qu'elle
épargne le travail du producteur. Celui qui produit
donc un tableau et fournit ainsi une valeur, une
valeur pour laquelle il y a justement un intérêt,
sinon il n’y aurait aucune valeur, il doit – s’il
devait absolument y avoir un contexte sain dans
l'économie de peuple que ce tableau soit produit, que
le peintre soit là - évaluer de telle sorte que lui
soit épargné autant de travail qu’il a besoin pour
lui-même, jusqu’à ce qu’il ait pu produire à nouveau
un nouveau tableau de la même manière. Ainsi qu'on
peut donc voir : Par ce que, dans le processus
d’économie de peuple, des prestations spirituelles
apparaissent vis-à-vis de prestations qui sont
simplement basées sur la l’élaboration de la nature,
c'est-à-dire sur le travail manuel, respectivement sur
la transformation par des moyens de production - par
ce que, d'un côté, le travail qui se lie aux moyens de
production est nécessaire, de l'autre côté, du travail
doit être épargné –, par cela se produit ce cycle
économique avec deux courants opposés, qui doivent se
compenser de manière saine.
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10
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Nun handelt es sich darum aber, daß wir ja sehen
müssen — und ich habe das insbesondere gestern gezeigt
—, daß die Leistungen in der verschiedensten Weise
beurteilt werden müssen in bezug auf das, was als
Werte im wirtschaftlichen Leben zirkuliert. Wir haben
aufmerksam darauf machen können gestern, wie
dasjenige, was zunächst aus der Natur gewonnen wird
und worauf menschliche Arbeit verwendet wird, in der
Tat entspricht dem Bilde, daß da Arbeit zusammengefaßt
wird mit dem Naturobjekt, so daß man den
wirtschaftlichen Prozeß sozusagen an einer Stelle
damit beginnen kann, daß man sagen kann : Der Wert
wird erzeugt durch die Arbeit, die ich einem
Naturprodukt hinzufüge. Aber im volkswirtschaftlichen
Prozeß ist auch die entgegenlaufende Strömung, die
dann eintritt, wenn eben geistige Leistungen
auftreten. Dadurch, daß geistige Leistungen auftreten,
ist es notwendig, eine andere Bewertungsformel, wenn
ich so sagen darf, einzuführen. Das ist diese, daß
eine geistige Leistung so viel wert ist, als sie dem
Hervorbringer Arbeit erspart. Derjenige also, der ein
Bild hervorbringt und damit einen Wert liefert, einen
Wert, für den eben Interesse vorhanden ist, sonst wäre
es kein Wert, der muß es — wenn es überhaupt ein
gesunder Zustand in der Volkswirtschaft sein soll, daß
dieses Bild hervorgebracht wird, daß der Maler da ist
— so bewerten, daß ihm soviel Arbeit erspart wird, als
er für sich braucht, bis er wiederum ein neues Bild in
derselben Weise hervorgebracht haben kann. So daß man
also sehen kann: Dadurch, daß im volkswirtschaftlichen
Prozeß geistige Leistungen entgegentreten den
Leistungen, die lediglich auf Bearbeitung der Natur,
also auf Handarbeit beruhen beziehungsweise auf
Bearbeitung durch Produktionsmittel — dadurch, daß auf
der einen Seite an die Produktionsmittel sich bindende
Arbeit notwendig ist, auf der anderen Seite Arbeit
erspart werden muß —, dadurch entsteht dieser
wirtschaftliche Kreislauf mit zwei einander
entgegengesetzten Strömungen, die sich in gesunder
Weise kompensieren müssen.
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Maintenant il se demande toutefois : comment
devraient-ils se compenser ? N'est-ce pas, tout
d’abord nous avons seulement besoin de penser vraiment
à la comptabilité générale de toute l'économie
mondiale, car à l’intérieur de cette comptabilité
générale se donnerait ce qui devrait s'annuler
mutuellement. Et là le prix apparaîtrait. Mais il
s’agit de ce que les postes dans cette comptabilité
générale devraient signifier quelque chose. Les postes
devraient signifier quelque chose. Il doit y avoir un
poste que j'insère dans ma comptabilité générale : A,
correspondrait soit à ce que je peux appeler « le
travail lié à la nature », soit un autre poste : B,
correspondant à « tant de travail sera économisé par
cette prestation ». Donc, chacun de tels postes doit
signifier quelque chose. Il peut seulement signifier
quelque chose quand il représente quelque chose de
comparable ou du moins rendu comparable par l'économie
de peuple ; car on ne peut pas se demander sans plus :
combien de noix vaut une pomme de terre ? – On ne peut
pas demander cela sans plus. Il s'agit de ce qu’on
doit demander : la noix signifie un produit de la
nature lié avec du travail humain ; la pomme de terre
signifie un produit de la nature lié au travail humain
; comment les deux valeurs se comparent-elles ?
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Nun fragt es sich allerdings : Wie sollen sie sich
kompensieren? Nicht wahr, zunächst brauchen wir
wirklich nur zu denken an die Generalbuchhaltung der
ganzen Weltwirtschaft; denn innerhalb dieser
Generalbuchhaltung würde sich ergeben dasjenige, was
sich gegenseitig aufheben muß. Und da würde der Preis
entstehen. Aber es handelt sich darum, daß ja die
Posten in dieser Generalbuchhaltung etwas bedeuten
müßten. Die Posten müßten etwas bedeuten. Es muß ein
Posten, den ich einsetze in meine Generalbuchhaltung :
A, entweder entsprechen dem, was ich nennen kann «mit
Natur verbundene Arbeit », oder ein anderer Posten: B,
muß entsprechen dem «so viel wird durch diese Leistung
Arbeit erspart ». Also jeder solcher Posten muß eben
etwas bedeuten. Er kann nur etwas bedeuten, wenn er
etwas darstellt, was vergleichbar ist oder wenigstens
durch die Volkswirtschaft vergleichbar gemacht wird;
denn man kann nicht ohne weiteres fragen: Wieviel
Nüsse ist eine Kartoffel wert? — Man kann das nicht
ohne weiteres fragen. Es handelt sich darum, daß man
fragen muß : Die Nuß bedeutet Naturprodukt, verbunden
mit menschlicher Arbeit; die Kartoffel bedeutet
Naturprodukt, verbunden mit menschlicher Arbeit; wie
vergleichen sich beide Werte?
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Il s'agira de trouver quelque chose qui permette
réellement d'évaluer les valeurs économiques les unes
par rapport aux autres. La chose devient encore plus
difficile lorsque, par exemple, un essai est écrit,
qui doit avoir autant de valeur au sens de l’économie
de peuple qu'il permet d'économiser du travail
physique à un quelque moyen de production, déduite la
toute petite quantité de travail qui sera utilisée
pour mettre par écrit. Mais en chaque cas, vous pouvez
vous représenter que ce n'est pas tout de suite une
chose facile de calculer maintenant comment ces choses
sont à comparer, comment elles sont à estimer
réciproquement. Et pourtant, quand on touche
maintenant au processus d’économie de peuple à une
autre extrémité, on arrive à la possibilité d'une
telle estimation. D'un côté, nous avons le travail
physique appliqué aux moyens de production - auxquels
appartient également la nature - qui, à un certain
moment, est un travail bien spécifique ; en d'autres
termes : à un certain moment, un certain travail
humain est nécessaire, disons, pour produire du blé
sur un bout de surface a grand d’un mètre carré, aussi
loin que le blé soit chez le commerçant ou sinon
n’importe où, donc pour produire du blé. C'est
absolument quelque chose qui est une grandeur donnée,
une grandeur qui peut même être mise en évidence dans
une certaine relation ; car toute prestation
économique humaine, quand on l’embrasse du regard,
retourne néanmoins à la nature. Ce n'est pas du tout
possible autrement qu’elle retourne à elle n’importe
où. L'agriculteur travaille directement à la nature ;
celui qui, disons, s'occupe des/veille aux vêtements
ne travaille pas directement à la nature, mais son
travail retourne à la nature. Mais en tout cas son
travail contiendra déjà quelque chose de ce qui est du
travail épargné, aussi loin qu’il applique l'esprit
sur sa chose. Mais en tout cas, son travail retourne
à/sur la nature. Jusqu'aux réalisations spirituelles
les plus compliquées, tout revient finalement à la
nature, respectivement au travail avec des moyens de
production. Vous pouvez démarrer une réflexion, aussi
impartiale que vous le voulez seulement, vous
arriverez toujours sur ce que toutes les choses
d’économie de peuple retournent quand même finalement
au travail corporel à la nature, et que ce qui
commence à être générateur de valeur à la nature - la
dépense du travail jusqu'à un certain point reposant
le plus proche que possible de la nature – que là sont
les valeurs qui doivent maintenant être réparties sur
l'ensemble du domaine de l'économie de peuple fermée
sur soi.
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12
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Da wird es sich darum handeln, etwas aufzufinden,
was nun wirklich die Möglichkeit, die
volkswirtschaftlichen Werte gegenseitig aneinander
abzuschätzen, ergibt. Noch schwieriger wird die Sache,
wenn zum Beispiel ein Aufsatz geschrieben wird, der ja
im volkswirtschaftlichen Sinn ebensoviel wert sein
muß, als damit physische Arbeit an irgendeinem
Produktionsmittel erspart wird, abzüglich der ganz
kleinen Arbeit, die auf das Schreiben verwendet wird.
Jedenfalls aber können Sie sich vorstellen, daß das
nicht gerade eine einfache Sache ist, nun
herauszurechnen, wie diese Dinge zu vergleichen sind,
gegenseitig abzuschätzen sind. Und dennoch, wenn man
den wirtschaftlichen Prozeß nun an einem andern Ende
anfaßt, kommt man dazu, die Möglichkeit einer solchen
Schätzung herbeizuführen. Wir haben ja auf der einen
Seite die auf die Produktionsmittel — wozu also auch
die Natur gehört — angewendete physische Arbeit, die
für einen bestimmten Zeitpunkt eben eine ganz
bestimmte Arbeit ist; das heißt mit anderen Worten :
Für einen bestimmten Zeitpunkt ist eine bestimmte
menschliche Arbeit notwendig, sagen wir, um auf einem
a Quadratmeter großen Flächenstück Weizen zu
produzieren, soweit bis der Weizen beim Kaufmann oder
sonst irgendwo ist — also um Weizen zu produzieren.
Das ist durchaus etwas, was eine gegebene Größe ist,
eine Größe, die in einer gewissen Beziehung sogar
herauszubringen ist; denn alle menschliche
wirtschaftliche Leistung, wenn man sie überblickt,
geht dennoch auf die Natur zurück. Es ist gar nicht
anders möglich, als daß sie irgendwo auf sie
zurückgeht. Der Landmann arbeitet direkt an der Natur;
derjenige, der, sagen wir, für die Bekleidungen sorgt,
arbeitet nicht direkt an der Natur, aber seine Arbeit
geht auf die Natur zurück. Seine Arbeit wird schon
etwas von dem in sich enthalten, was ersparte Arbeit
ist, insofern er auf seine Sache Geist anwendet. Aber
jedenfalls geht seine Arbeit auf die Natur zurück. Bis
zu den kompliziertesten geistigen Leistungen geht
schließlich alles auf die Natur, beziehungsweise auf
das Arbeiten mit Produktionsmitteln zurück. Sie können
eine Überlegung anstellen, so unbefangen Sie nur
wollen, Sie werden immer darauf kommen, daß alles
Volkswirtschaftliche doch zuletzt zurückgeht auf das
körperliche Arbeiten an der Natur, und daß dasjenige,
was beginnt an der Natur wertebildend zu sein — die
Aufwendung der Arbeit bis zu einem bestimmten,
möglichst nahe der Natur liegenden Punkt —, daß das
die Werte sind, die nun auf das gesamte Gebiet der in
sich geschlossenen Volkswirtschaft verteilt werden
müssen.
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Reprenez encore une fois l'hypothétique, que j'ai
mentionnée hier : une économie de village fermée !
Donc, dans cette économie villageoise fermée, vous
avez ce que sont les travailleurs corporels, et de
travailleurs spirituels, je n'ai mentionné que le
professeur et le prêtre, peut-être encore
l'administrateur communal. Maintenant, c'est une
économie très simple. Là, la plupart des gens
travailleront corporellement, travailleront
corporellement au sol ; seulement ils devront
cofournir le travail corporel dont l'enseignant, le
prêtre et l'administrateur local ont besoin pour
manger, s'habiller, etc. Ils doivent le fournir
conjointement, car l’enseignant, le prêtre et
l'administrateur communal n’accomplissent pas
eux-mêmes leur travail à la nature. Maintenant, pensez
cette économie villageoise fermée aurait trente
agriculteurs et les trois - enfin, comment les appeler
? - Honorables/notables, les trois seraient là. Ces
trois-là fournissent leurs prestations spirituelles.
Ils ont besoin du travail épargné des autres.
Supposons : Chacun de ces trente agriculteurs donne
aux trois personnes, ou à chaque individu, un signe,
un morceau de papier, sur lequel il est écrit, disons,
tant et tant de a = blé, ce avec quoi est pensé le blé
qui a déjà été élaboré d'une certaine manière. Un
autre donne un bout de papier sur laquelle est écrit
quelque chose d'autre qui se laisse comparer au blé en
rapport à la consommation. Ces choses se laissent
trouver. Maintenant le prêtre, le professeur, et le
scribe de la communauté engrangent cela. Au lieu
qu’ils se rendent eux-mêmes sur le champ se chercher
le blé, le grain, la viande de bœuf, au lieu de cela
ils donnent les bouts de papier aux gens. Ils
l’élaborent aussi et leur donnent pour cela le
produit. C'est le processus qui doit s’en développer
de lui-même. Le processus ne peut pas du tout être
différent, même s'il arrivait à une tête intelligente
d'introduire de la monnaie métallique au lieu du bout
de papier. Le processus est une fois celui-ci, qu'on
doit créer la possibilité de former des
instructions/informations sur la base du travail
matériel stocké/sauvegardé, du travail fourni aux
moyens de production, donc du travail investi dans les
valeurs d’économie de peuple, que l'on
remet/transfère, afin que ceux qui en ont besoin
puissent s’épargner du travail avec ces bouts de
papier.
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13
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Nehmen Sie noch einmal das Hypothetische, was ich
gestern angeführt habe: Eine geschlossene
Dorfwirtschaft! In dieser geschlossenen Dorfwirtschaft
haben Sie also das, was die körperlichen Arbeiter
sind, und von geistigen Arbeitern habe ich nur
angeführt den Lehrer und den Pfarrer, vielleicht noch
den Gemeindeverwalter. Nun, das ist eine sehr einfache
Wirtschaft. Da werden die meisten Leute körperlich
arbeiten, körperlich arbeiten am Boden; nur müssen sie
das an körperlicher Arbeit mitleisten, was der Lehrer
und der Pfarrer und der Gemeindeverwalter brauchen zum
Essen, Kleiden und so weiter. Das müssen sie
mitleisten; denn Lehrer und Pfarrer und der
Gemeindeverwalter verrichten ihre Arbeit an der Natur
nicht selber. Nun denken Tafel 12 Sie sich,
diese geschlossene Dorfwirtschaft hätte dreißig Bauern
und die drei — na, wie soll man sie nennen? —
Honoratioren, die drei wären da. Diese drei liefern
ihre geistigen Leistungen. Sie brauchen die ersparte
Arbeit der andern. Nehmen Sie an: Jeder von diesen
dreißig Bauern gibt den drei Personen, oder jedem
einzelnen, ein Zeichen, einen Zettel, auf dem steht,
sagen wir, so und so viel a = Weizen, womit gemeint
ist der Weizen, der schon in bestimmter Weise
bearbeitet ist. Ein anderer gibt einen Zettel, worauf
etwas anderes steht, was sich mit Weizen vergleichen
läßt in bezug auf den Konsum. Diese Dinge lassen sich
finden. Nun, das heimsen der Pfarrer, der Lehrer und
Gemeindeschreiber ein. Statt daß sie sich nun selber
auf das Feld begeben, den Weizen, das Korn, das
Rindfleisch sich zu verschaffen, statt dessen geben
sie dann die Zettel an die Leute ab. Die arbeiten es
mit und geben ihnen dafür das Produkt. Das ist der
Vorgang, der sich von selbst herausbilden muß. Der
Vorgang kann gar nicht anders sein, selbst wenn es
einem pfiffigen Kopf einfallen würde, statt der Zettel
Metallgeld einzuführen. Der Vorgang ist einmal dieser,
daß man die Möglichkeit schaffen muß, Anweisungen zu
bilden auf Grundlage der aufgespeicherten materiellen
Arbeit, der an den Produktionsmitteln geleisteten
Arbeit, also der in den volkswirtschaftlichen Werten
investierten Arbeit, die man übergibt, damit mit
diesen Zetteln diejenigen, die es brauchen, Arbeit
ersparen können.
|
De là, vous verrez qu'aucune sorte d’argent ne peut
être autre chose qu'une simple expression pour la
somme des moyens de production utilisables qui se
trouvent dans une quelque région – ce en quoi sera
naturellement en première ligne, le foncier - les
moyens de production utilisables qui sont dans une
région, réduits à ce en quoi ils peuvent se laisser
exprimer le plus facilement. Et cela ramènera
l'ensemble du processus d’économie de peuple à quelque
chose qu'il est néanmoins justement possible de
saisir.
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14
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Daraus werden Sie sehen, daß keinerlei Art von Geld
etwas anderes sein kann als lediglich ein Ausdruck für
die Summe der brauchbaren Produktionsmittel, die in
irgendeinem Gebiete sind — worin natürlich
vorzugsweise, in erster Linie der Grund und Boden
bestehen wird —, die brauchbaren Produktionsmittel,
die in einem Gebiete sind, reduziert auf dasjenige,
worin sie sich am leichtesten ausdrücken lassen. Und
das wird dann zurückführen den ganzen
volkswirtschaftlichen Prozeß auf etwas, was eben
dennoch erfaßbar ist.
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Ce qui devra être dit à ce sujet, c'est qu'aucun
paradis d’économie de peuple ne peut être amené nulle
part dans le monde. Cela peut être cru par ceux qui
mettent en place des utopies qui ne sont pas liées à
la réalité. On peut très facilement dire du poignet
que l'économie doit être constituée de telle ou telle
manière ; mais une économie, et aussi toute l'économie
de la terre, c'est-à-dire ce qu'on peut appeler
l'économie mondiale, ne peuvent être constituées de
manière absolue d'aucune manière, mais seulement de
manière relative. Car pensez, nous avons dans un
quelque domaine fermé économique une surface de sol :
S. Quand tous les gens sur cette surface de terre
entreprennent vraiment les tâches possibles aux
humains, ainsi quelque chose d'autre est créé pour la
consommation, quand il y a, disons, une population de
8 millions sur cette surface de terre, ou s'il y a une
population de 131 millions sur cette même surface de
terre.
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15
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Das, was darüber gesagt werden muß, hängt damit
zusammen, daß man ja nirgends auf der Erde ein
volkswirtschaftliches Paradies herbeiführen kann. Das
mögen diejenigen glauben, die Utopien aufstellen,
welche nicht mit der Wirklichkeit zusammenhängen. Man
kann sehr leicht aus dem Handgelenk sagen, so und so
müsse die Wirtschaft beschaffen sein; aber eine
Wirtschaft, und auch die ganze Erdenwirtschaft, also
dasjenige, was man Weltwirtschaft nennen kann, kann
nicht in absoluter Weise irgendwie beschaffen sein,
sondern nur in relativer Weise irgendwie beschaffen
sein. Denn denken Sie sich, wir haben in irgendeinem
geschlossenen Wirtschaftsgebiet eine Bodenfläche: Fl.
Wenn nun alle Leute auf dieser Bodenfläche die den
Menschen möglichen Verrichtungen wirklich vornehmen,
so entsteht etwas anderes zum Konsum, wenn auf dieser
Bodenfläche, sagen wir, eine Bevölkerung von 8
Millionen ist, oder wenn auf dieser selben Fläche eine
Bevölkerung von 131- Millionen ist.
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Ce dont il s’agit dépend absolument du rapport entre
la masse de population à la surface du sol, et donc
aussi de ce qu’un certain nombre de population peut
élaborer à partir de la surface du sol - tout vient
finalement de la surface du sol. Maintenant,
établissez le cas hypothétique, qu’une quelque zone
économique Tableau 12 aurait, disons, trente-cinq
millions d'habitants - peu importe le nombre. Ce qui
s'applique ici à un espace économique fermé s'applique
également à l'économie mondiale. Une zone économique
compte trente-cinq millions d'habitants à un quelque
moment. Et formuler l'hypothèse que ces trente-cinq
millions d'habitants doivent maintenant être amenés
dans un contexte qui soit le plus correct possible
selon l’économie de peuple. Ce n'est pas exprimé
entièrement exactement et clairement, mais vous verrez
bientôt ce que je comprends là-dessous. Que devrait-on
donc faire quand on voulait absolument que sur ce
domaine règne parmi les trente-cinq millions ce qui a
amené des prix possibles ? Alors vous devriez, à
l’instant où vous commencez à transformer la vie de
l'économie en une vie saine, donner à chaque humain
individuel autant de la superficie de sol - mais
maintenant calculée sur un niveau moyen de fertilité
et de maniabilité/traitement - que la superficie
totale des sols qui rend possible la production
divisée par trente-cinq millions. Pensez-y, chaque
enfant aurait tout simplement autant de surface de sol
à la naissance pour une culture continue : si chaque
humain avait simplement autant à la naissance, alors
pourraient survenir les prix qui peuvent apparaître
sur une telle surface, car les choses auraient alors
leur valeur d'échange évidente.
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16
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Dasjenige, um was es sich handelt, hängt durchaus
von dem Verhältnis der Bevölkerungsmenge zu der
Bodenfläche ab, also auch davon, wieviel aus der
Bodenfläche - aus der Bodenfläche kommt zuletzt alles
- eine gewisse Bevölkerungszahl herausarbeiten kann.
Setzen Sie jetzt den hypothetischen Fall, irgendein
Wirtschaftsgebiet Tafel 12 habe, sagen wir,
fünfunddreißig Millionen Einwohner - es ist ja ganz
gleichgültig, wieviel. Das, was hier von einem
geschlossenen Wirtschaftsgebiet gilt, gilt auch von
der Weltwirtschaft. Ein Wirtschaftsgebiet habe
fünfunddreißig Millionen Einwohner in irgendeinem
Zeitpunkt. Und setzen Sie die Hypothese, das sei so,
daß diese fünfunddreißig Millionen Einwohner nun
gebracht werden sollen in einen Zustand, der möglichst
volkswirtschaftlich gerecht ist. Es ist das nicht ganz
genau und deutlich ausgesprochen, aber Sie werden
gleich sehen, was ich darunter verstehe. Was müßte man
denn da tun, wenn man überhaupt wollte, daß auf diesem
Gebiet unter den fünfunddreißig Millionen dasjenige
herrscht, was mögliche Preise herbeiführt? Dann müßten
Sie in dem Zeitpunkt, in dem Sie anfangen, das
Wirtschaftsleben in ein gesundes überzuführen, jedem
einzelnen Menschen so viel geben von der Bodenfläche -
aber jetzt auf ein Durchschnittsmaß der Fruchtbarkeit
und Bearbeitbarkeit berechnet -, als die gesamte, die
Produktion möglich machende Bodenfläche durch
fünfunddreißig Millionen dividiert, bedeutet. Denken
Sie sich, jedes Kind würde einfach so viel Bodenfläche
bei seiner Geburt mitbekommen zur fortwährenden
Bearbeitung: wenn jeder Mensch bei seiner Geburt so
und so viel mitbekäme, dann würden die Preise
entstehen, die überhaupt auf einer solchen Fläche
entstehen können; denn die Dinge haben dann ihren
selbstverständlichen Austauschwert.
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Mais ce que je vous cite comme hypothèse qui,
curieusement, vous touche, c’est en effet la réalité.
Le processus d’économie de peuple indépendant de
l'humain, il fait cela en effet dans le fait. Il le
fait - maintenant, vous ne croirez donc pas que ce que
je dis maintenant, je le pense autrement que par force
d'image - en ce que ce processus d’économie de peuple
en fait, puisque donc les conditions sont là, répartit
toute la surface du sol sur tant et tant d’humains, où
alors les humains doivent élaborer plus loin
conformément tout ce qui se distingue du sol ; vous
pouvez vous penser toute la surface de sol répartie
sur le nombre d'habitants, et cela donne, comme fait
réel, à chaque chose sa valeur d'échange, et vous
pouvez inscrire n’importe où les valeurs d'échange et
l'expérience peut donner une très forte approximation
à ces valeurs. Mais si vous comparez cela à notre
réalité d'aujourd'hui, vous trouverez que cela a un
prix loin en dessous, l'autre loin au-dessus.
Maintenant, vous pouvez donc, quand vous pouvez vous
représenter que n’importe où une quelque utopie
apparaît dans laquelle vous pouvez transposer tous ces
enfants nouveau-nés qui seront initialement
fournis/soignés par des anges - mais vous leur donnez
chacun avec sa parcelle/son bout de terre -, alors
vous pouvez l’amener à ce que, quand ils peuvent
commencer à travailler, les valeurs évidentes
d'échange apparaissent. Quand alors après un certain
temps d'autres prix sont là, alors l'un doit avoir
retiré la chose à l'autre. Et c'est ce qui donne
justement les différentes insatisfactions, que cela
sera ressenti sombrement, qu’ici quelque chose peut
jouer dans le processus d’économie de peuple qui ne
correspond pas du tout aux prix réels.
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Aber was ich Ihnen da als eine Sie kurios berührende
Hypothese anführe, das ist ja nämlich die
Wirklichkeit. Der von dem Menschen unabhängige
volkswirtschaftliche Prozeß, der tut das nämlich in
der Tat. Er tut es - nun, Sie werden ja nicht glauben,
daß ich das, was ich jetzt sage, anders als bildhaft
meine -, indem dieser volkswirtschaftliche Prozeß
tatsächlich, da ja die Bedingungen da sind, die ganze
Bodenfläche auf so und so viel Menschen verteilt, wo
dann die Menschen alles das, was sich vom Boden
abhebt, entsprechend weiter bearbeiten müssen; Sie
können sich denken die ganze Bodenfläche auf die
Einwohnerzahl verteilt, und das als reale Tatsache
gibt jedem einzelnen Ding seinen Tauschwert, und Sie
können irgendwo die Tauschwerte aufschreiben und die
Erfahrung kann sehr starke Annäherung an diese Werte
geben. Aber wenn Sie das dann vergleichen mit unserer
heutigen Wirklichkeit, so werden Sie finden, daß das
eine einen Preis hat weit darunter, das andere weit
darüber. Nun, Sie können ja, wenn Sie sich vorstellen,
daß irgendwo irgendeine Utopia entsteht, in die Sie
versetzen können lauter neugeborne Kinder, die von
Engeln zunächst besorgt werden — aber Sie geben ihnen
jedem sein Stück Land mit —, dann können Sie es
dahinbringen, daß, wenn sie zu arbeiten anfangen
können, die selbstverständlichen Tauschwerte
entstehen. Wenn dann nach einiger Zeit andere Preise
da sind, dann muß der eine dem anderen die Sache
weggenommen haben. Und das ist dasjenige, was die
verschiedenen Unzufriedenheiten eben gibt, daß das
dunkel gefühlt wird, daß hier in den
volkswirtschaftlichen Prozeß etwas hineinspielen kann,
was den realen Preisen gar nicht entspricht.
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Mais tout de suite par une pénétration de
l'organisme d’économie de peuple avec une manière de
penser qui est conservée dans le style que nous avons
affiché ici dans ces considérations, sera amené par
les mesures elles-mêmes ce que j’ai mentionné. C'est
de cela qu’il s’agit. Et ainsi nous trouverons que sur
cet argent, qui, j’aimerais dire, représente la
comptabilité volante de l'économie mondiale, quelque
chose de similaire devra se tenir comme sur une
surface au sol de tant et tant de mètres carrés de blé
productible, qui sera alors comparé aux autres choses.
Les produits du sol se laissent le plus simplement
comparer les uns avec les autres. Et vous voyez donc
ce dont on doit partir. On doit partir de quelque
chose, les chiffres doivent signifier quelque chose.
Cela éloigne justement bonnement et simplement de la
réalité lorsque nous avons inscrit tant et tant de
contenu d'or sur notre argent ; mais cela conduit à la
réalité lorsque nous avons inscrit dessus tant et tant
de travail sur un produit naturel déterminé. Alors
nous pourrions dire : Supposons donc, par exemple,
qu'est écrit dessus X-blé, que sur tout l'argent est
écrit X-blé, Y-blé, Z-blé - et il serait clair ce à
quoi reconduit l'économie de peuple dans son ensemble.
Avec cela vous avez reconduit la devise sur les moyens
de production utilisables auxquels s'effectue le
travail corporel - moyens de production d’une quelque
zone/domaine économique - et c'est la seule monnaie
saine : la somme des moyens de production utilisables.
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Aber gerade durch ein Durchdringen des
volkswirtschaftlichen Organismus mit einer Denkweise,
die in dem Stile gehalten ist, den wir hier in diesen
Betrachtungen angeschlagen haben, wird durch die
Maßnahmen selber das herbeigeführt, was ich angeführt
habe. Das ist es, worauf es ankommt. Und so werden wir
finden, daß auf diesem, ich möchte sagen, die
fliegende Buchhaltung der Weltwirtschaft darstellenden
Geld, so etwas Ähnliches wird stehen müssen wie auf
einer so und so viel Quadratmeter großen Bodenfläche
herstellbarer Weizen, der dann mit den anderen Dingen
verglichen wird. Es lassen sich am leichtesten
Bodenprodukte miteinander vergleichen. Und Sie sehen
also, wovon man ausgehen muß. Man muß von etwas
ausgehen, die Zahlen müssen etwas bedeuten. Es führt
schlechterdings eben weg von der Wirklichkeit, wenn
wir auf unserem Geld stehen haben so und so viel
Goldgehalt; aber es führt zur Wirklichkeit hin, wenn
wir darauf stehen haben : Das bedeutet so und so viel
Arbeit an einem bestimmten Naturprodukt. Dann würden
wir sagen können: Nehmen wir also zum Beispiel an,
dadrauf steht X-Weizen, auf allem Geld steht X-Weizen,
Y-Weizen, Z-Weizen — und es würde klar sein, worauf
die ganze Volkswirtschaft zurückführt. Damit haben Sie
zurückgeführt die Währung auf die brauchbaren
Produktionsmittel, an denen körperliche Arbeit
geleistet wird — Produktionsmittel irgendeines
Wirtschaftsgebietes —, und das ist die einzige gesunde
Währung : die Summe der brauchbaren Produktionsmittel.
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Pour celui qui peut voir dans la réalité de façon
impartiale, pour celui-ci se donne cette chose ainsi
de la façon de voir, bien que quelqu'un puisse
peut-être dire : Très exactement ne se laisse aussi
pas comparer avec une telle chose une quelque autre
valeur. Cela se laissera comparer jusqu’à un degré
élevé de précision. Car en général les valeurs se
comparent parce que lors de cette
valorisation/estimation finalement/à la fin tout est
évalué par la consommation, les valeurs des
prestations que trop. -- Serais-je encore un
travailleur si spirituel, j'ai besoin de tant de
travail économisé/épargné chaque année, dont j'ai
justement besoin, afin de me maintenir comme être
humain. Et par quelque chose comme ça deviendra clair
sans plus alors de quelle manière un travailleur de
l’esprit a justement encore besoin de quelque chose en
plus du tien, ce dont un travailleur manuel a besoin.
Et quand la chose est ainsi transparente, cela sera
aussi reconnu alors partout parce qu'elle est
transparente. Il y a malgré tout, dans des contextes
d’économies fermées, qui deviendront de plus en plus
rares, mais qui sont malgré tout encore là
aujourd'hui, où les travailleurs de l’esprit
obtiennent/reçoivent en fait abondamment de ce dont
ils ont besoin, où les gens le leur donne volontiers
sans en premier l'écrire sur un bout de papier. Je ne
dis pas cela parce que j’aimerais reconduire un aspect
d’économie de peuple à un aspect sentimental, mais je
dis cela parce que cela fait aussi partie des réalités
de l'économie de peuple et parce qu’on butte partout
cependant/néanmoins sur les humains à l’intérieur de
l'économie de peuple.
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19
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Für den, der unbefangen in die Wirklichkeit
hineinschauen kann, für den ergibt sich diese Sache so
aus der Anschauung, obgleich vielleicht jemand sagen
kann: Ganz genau läßt sich auch nicht mit so etwas
vergleichen irgendein anderer Wert. Bis zu einem hohen
Grad genau wird es sich vergleichen lassen. Denn im
allgemeinen unterscheiden sich, weil bei dieser
Bewertung zum Schluß alles durch den Konsum bewertet
ist, die Werte der Leistungen nicht allzusehr. -- Sei
ich ein noch so geistiger Arbeiter, ich brauche so
viel ersparte Arbeit in jedem Jahr, als ich eben
brauche, um mich als Mensch zu erhalten. Und es wird
ohne weiteres durch so etwas klarwerden dann, auf
welche Weise ein Geistesarbeiter eben noch etwas hinzu
braucht zu dein, was ein Handarbeiter braucht. Und
wenn die Sache so durchsichtig ist, wird das dann auch
überall anerkannt werden, weil es durchsichtig ist. Es
gibt immerhin in geschlossenen Wirtschaften Zustände,
die ja immer seltener und seltener werden, die aber
doch immerhin heute noch da sind, wo die
Geistesarbeiter eigentlich reichlich das bekommen, was
sie brauchen, wo die Leute es ihnen gerne geben, ohne
daß sie es erst auf Zettel schreiben. Das sage ich
nicht, weil ich zurückführen möchte ein
Volkswirtschaftliches auf ein Sentimentales, sondern
ich sage das, weil das auch in die Realitäten der
Volkswirtschaft hineingehört und weil man überall
dennoch innerhalb der Volkswirtschaft auf den Menschen
stößt.
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Avant toutes choses, sera atteint par cela un
rapport vraiment gérable à l’intérieur des membres
particuliers d'un tout économique. Il sera atteint la
possibilité que chacun à chaque instant ait encore son
lien/pendant avec la nature aussi dans l'argent. Et
c'est donc ce qui rend tous nos rapports si malsains
qu'ils se distinguent/se détachent tellement de la
nature, que la connexion/le pendant avec la nature
n'est plus là. Quand nous l’amenons à cela - et la
réponse à la question est donc seulement une question
de technique, que l’on peut justement se former dans
la vie associative – en fait au lieu de la valeur
indéfinissable d'or, la valeur de nature sur notre
papier, alors nous envisagerons immédiatement,
envisagerons dans les
transactions/échanges/circulations ordinaires, de
quelle valeur est aussi une quelque prestation
spirituelle ; car alors je sais : si peint un tableau,
ainsi, parce que j'ai peint le tableau, tant et tant
de mois ou années, disons, les travailleurs agricoles
travaillent au blé, à l'avoine et ainsi de suite.
Pensez à quel point le processus économique serait
transparent par cela. Selon l'usage linguistique/de la
langue actuelle, on pourrait justement alors dire : il
y a une devise de nature au lieu d'une devise en or.
Ce serait aussi la chose correcte. Ce serait ce qui
donne vraiment un contexte économique.
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20
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Vor allen Dingen wird dadurch erreicht ein wirklich
überschaubares Verhältnis innerhalb der einzelnen
Glieder eines wirtschaftlichen Ganzen. Es wird
erreicht die Möglichkeit, daß jeder in jedem
Augenblick seinen Zusammenhang mit der Natur auch im
Gelde noch hat. Und das ist ja dasjenige, was alle
unsere Verhältnisse so ungesund macht, daß sie sich so
viel abheben von der Natur, der Zusammenhang mit der
Natur gar nicht mehr da ist. Wenn wir es dazu bringen
— und die Beantwortung der Frage ist ja nur eine Sache
der Technik, die man eben im assoziativen Leben sich
bilden kann —, tatsächlich statt des undefinierbaren
Goldwertes den Naturwert zu haben auf unserem Papier,
dann werden wir unmittelbar einsehen, im gewöhnlichen
Verkehr einsehen, wieviel auch irgendeine geistige
Leistung wert ist; denn ich weiß dann: Wenn ich ein
Bild male, so müssen, weil ich das Bild gemalt habe,
so und so viel, sagen wir, Landarbeiter so und so viel
Monate oder Jahre arbeiten an Weizen, an Hafer und so
weiter. Denken Sie sich, wie übersichtlich dadurch der
wirtschaftliche Prozeß würde. Man würde ja nach dem
heutigen Sprachgebrauch eben dann sagen: Es ist dann
eben eine Naturwährung statt einer Goldwährung da. Das
würde auch gerade das Richtige sein. Das würde
dasjenige sein, was einen wirtschaftlichen Zustand
wirklich gibt.
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Maintenant, vous avez à nouveau mis une telle image
en place. Je dois justement parler en de telles images
parce que ces images donnent la réalité, car ce que
les gens ont habituellement dans la tête dans le
trafic/la circulation économique, ce n'est pas la
réalité. Seul celui qui sait que s'il reçoit telle et
telle pièce d'argent pour quelque chose, cela signifie
tant et tant de travail du sol, respectivement à cela
doit être aussi calculer le travail avec d'autres
moyens de production, mais qui seront, équivalents à
la nature, en ce qu'à l’instant où ils sont
élaborés/terminés/finalisés, où donc ils échappent au
domaine des marchandises, passent en un contexte de
dévalorisation, de l’impossibilité de les acheter ou
vendre ; par cela ils deviennent aussitôt les moyens
de production que nous avons dans la nature. Ce n'est
qu'une continuation/poursuite du processus que nous
avons dans la nature lorsque nous disons que les
moyens de production doivent être traités de cette
manière. Par cela sera créé en premier un concept
clair aussi pour la nature elle-même en tant que moyen
de production, car vis-à-vis des concepts que l'on
trouve sinon aux fonds et sols/au foncier, pourra
toujours encore être rétorqué, si vous n'introduisez
pas ainsi le concept de moyen de production comme j'ai
essayé/tenté de le faire dans les « Points clés de la
question sociale ». Car vous avez seulement besoin de
réfléchir qu'un domaine de la nature aussi doit, sous
conditions, d'abord être cultivé/travaillé avant
d’être un foncier utilisable, de sorte que jusqu'au
moment où la nature, où un quelque domaine de la
nature a été défrichée, où il pourra être transmis
dans l’utilisation - jusque-là du travail devra donc
aussi être utilisé - de sorte donc qu'à la fin de ce
travail, jusqu’à ce que ce travail soit terminé, un
bout de fond et sol/foncier est aussi une marchandise
de manière justifiée, une valeur économique en ce sens
que le bien est lié au travail.
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21
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Nun haben Sie wiederum ein solches Bild hingestellt.
Ich muß eben in solchen Bildern sprechen, weil diese
Bilder die Wirklichkeit geben; denn das, was
gewöhnlich die Leute im Kopfe haben im
wirtschaftlichen Verkehr, das ist keine Wirklichkeit.
Eine Wirklichkeit hat erst der, der weiß : wenn er für
irgendeine Sache ein so und so großes Geldstück
kriegt, so bedeutet das so und so viel
Bodenbearbeitung beziehungsweise es muß dazu auch
verrechnet werden die Arbeit mit anderen
Produktionsmitteln, die aber gleichwertig werden mit
der Natur, indem sie in dem Augenblick, wo sie
verfertigt sind, wo sie also dem Warengebiet ,
übergehen in einen Zustand der Entwertung, der
Unmöglichkeit, sie zu kaufen oder zu verkaufen;
dadurch werden sie gleich den Produktionsmitteln, die
wir in der Natur haben. Es ist nur eine Fortsetzung
des Prozesses, den wir in der Natur haben, wenn wir
sagen, die Produktionsmittel müssen in dieser Weise
behandelt werden. Dadurch wird erst ein klarer Begriff
geschaffen auch für die Natur selber als
Produktionsmittel; denn gegenüber den Begriffen, die
Sie sonst an Grund und Boden finden, kann immer noch
einiges eingewendet werden, wenn Sie nicht den Begriff
des Produktionsmittels so einführen, wie ich das
versucht habe in den «Kernpunkten der sozialen Frage
». Denn Sie brauchen sich nur zu überlegen, daß auch
ein Gebiet der Natur unter Umständen erst bearbeitet
werden muß, bevor es ein brauchbarer Grund und Boden
ist, so daß bis zu dem Moment, wo die Natur, wo
irgendein Gebiet der Natur ausgerodet ist, wo es dem
Gebrauch übergeben werden kann — bis dahin muß ja auch
Arbeit darauf verwendet werden —, so daß also am Ende
dieser Arbeit, bis diese Arbeit fertig ist, bis dahin
ja auch ein Stück Grund und Boden in berechtigter
Weise eine Ware ist, ein wirtschaftlicher Wert in dem
Sinn, daß Gut verbunden ist mit Arbeit.
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Ce n'est donc qu'en formulant réellement les
concepts de cette manière, comme nous l'avons fait,
que vous parviendrez à avoir le concept des moyens de
production dans une pure façon de voir ; vous serez
alors capable de le réaliser/exécuter dans les
domaines les plus différents ; alors vous réaliserez
très clairement au bon moment que lorsque quelqu'un
livre un essai, la principale chose de valeur est le
travail épargné, que l’on a seulement à
déduire/décompter le peu que représente le travail
corporel direct de l'écriture. Les concepts se
différencient immédiatement selon les directions les
plus diverses afin qu'ils se tiennent correctement
dans la vie, si vous les formez correctement à partir
de la vie. Vous ne pouvez donc pas autre chose, quand
vous voulez traiter n’importe comment la question du
prix, de remonter cette question du prix justement pas
purement jusqu'aux coûts de production, mais vous
devez la remonter jusqu'à la production originelle et
devez voir comment sont les conditions de la formation
des prix à partir de la production originelle. Alors,
vous pouvez pour la première fois suivre la formation
du prix jusqu'à un quelque point à l’intérieur de
processus d’économie de peuple.
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22
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Also nur dadurch, daß Sie wirklich in dieser Weise,
wie wir es getan haben, sich die Begriffe formulieren,
kommen Sie dazu, den Begriff des Produktionsmittels in
reiner Anschauung zu haben; dann werden Sie ihn in die
verschiedensten Gebiete durchführen können; dann wird
Ihnen durchaus im rechten Moment klar aufgehen, daß,
wenn einer einen Aufsatz liefert, eben die Hauptsache
des Wertes besteht in der ersparten Arbeit, daß man
nur das kleine bißchen abzurechnen hat, was die
direkte körperliche Arbeit des Schreibens ausmacht. Es
differenzieren sich Ihnen nach den verschiedensten
Richtungen hin sogleich die Begriffe so, daß sie
richtig im Leben drinnenstehen, wenn Sie sie richtig
aus dem Leben heraus bilden. Sie können also gar nicht
anders, als, wenn Sie irgendwie die Preisfrage
behandeln wollen, diese Preisfrage zurückzuverfolgen
eben nicht bloß bis zu den Produktionskosten, sondern
Sie müssen sie zurückverfolgen bis zu der Urproduktion
und müssen sehen, wie die Bedingungen sind der
Preisbildung von der Urproduktion an. Dann können Sie
erst die Preisbildung bis auf irgendeinen Punkt
innerhalb des volkswirtschaftlichen Prozesses
verfolgen.
|
Avec cela j’ai peut-être au moins pu vous donner une
représentation directrice de ce qui entre réellement
en considération pour la question principale de
l'économie, la formation de prix. Car l'économie
signifie justement : apporter ce qui sont des produits
à l’échange parmi les humains ; et l'échange parmi les
humains se vit dans la formation de prix. Cette
formation de prix, elle doit tout d'abord être ce dont
il s’agit. Et vous envisagerez qu'il n'est pas
nécessaire de revenir à quelque chose d'assez
indéfini, si l'on remonte au rapport des valeurs que
l'on obtient pour le travail de la terre par le
rapport du nombre d'habitants à la surface utile de la
terre. Dans ce rapport, vous trouvez ce qui, à
l'origine, repose justement à la base de la formation
de valeurs, parce que tout travail qui peut être fait
peut seulement venir du nombre de la population, et
tout ce avec quoi ce travail peut se lier doit venir
du sol ; car c'est ce dont chacun a besoin, et ceux
qui l’épargnent à cause de leur prestation
spirituelle, pour ceux-là les autres doivent justement
le fournir avec/cofournir, c’est pourquoi nous
arrivons à ce qui repose à la base de l'économie de
peuple.
|
23
|
Damit habe ich Ihnen wenigstens vielleicht eine auf
den Weg leitende Vorstellung geben können von dem, was
für die Hauptfrage der Wirtschaft, die Preisbildung,
eigentlich in Betracht kommt. Denn wirtschaften heißt
eben: dasjenige, was Erzeugnisse sind, zum Austausch
unter Menschen zu bringen; und der Austausch unter
Menschen, der lebt sich aus in der Preisbildung. Diese
Preisbildung, die muß zunächst das sein, worauf es
ankommt. Und daß wir da nicht zu etwas zurückzugehen
brauchen, was ein ganz Unbestimmtes ist, das werden
Sie einsehen, wenn Sie eben zurückverfolgen alles bis
zu demjenigen Wertverhältnisse, das für die
Bodenarbeit herbeigeführt wird durch das Verhältnis
der Bevölkerungszahl zu der brauchbaren Bodenfläche.
In diesem Verhältnis finden Sie, was ursprünglich eben
der Wertbildung zugrunde liegt, weil alle Arbeit, die
verrichtet werden kann, nur von der Bevölkerungszahl
kommen kann, und alles, womit sich diese Arbeit
verbinden kann, aus dem Boden kommen muß; denn das ist
das, was jeder braucht, und diejenigen, die es
ersparen wegen ihrer geistigen Leistung, für die
müssen es eben die anderen mit-leisten; daher kommen
wir hier zu dem, was der Volkswirtschaft zugrunde
liegt.
|
Maintenant, quand nous regardons la chose ainsi,
nous devons dire que dans notre économie actuelle,
très compliquée, nous entrons aussi dans ce qui, dans
les circonstances/rapports économiques les plus
primitifs, était absolument là où, ma foi il
s’agissait seulement, pour l’essentiel d’un échange de
marchandises. Seulement que nous ne sommes plus en
situation de déceler ce pendant partout. Nous l'aurons
toujours aussitôt devant nous quand sur nos billets
d’argent sera exprimé ce lien avec la nature. Car en
réalité, il est justement quand même là. Ne l'oubliez
jamais ! C'est la réalité. J’aimerais dire - c'est de
nouveau parlé au sens figuré : tandis que j'abandonne
inconsidérément mes francs pour une quelque chose, il
y a toujours un petit démon qui écrit toujours dessus
combien de travail accompli à la nature, la chose
correspondante est toujours là. C'est la réalité. On
doit là aussi pour arriver à la réalité, ne pas se
tenir à la surface extérieure.
|
24
|
Nun, wenn wir die Sache so betrachten, so müssen wir
sagen: Es geht in unsere gegenwärtige, ganz
komplizierte Wirtschaft auch noch dasjenige herein,
was in den primitivsten Wirtschaftsverhältnissen
durchaus da war, wo es sich nur meinetwillen um
Warenaustausch im wesentlichen gehandelt hat. Nur daß
wir nicht mehr in der Lage sind, diesen Zusammenhang
überall zu durchschauen. Wir werden ihn immer sofort
vor uns haben, wenn auf unseren Geldscheinen dieser
Zusammenhang mit der Natur ausgedrückt ist. Denn in
Wirklichkeit ist er eben doch da. Vergessen Sie das
nie! Die Realität ist es. Ich möchte sagen — es ist
wieder bildlich gesprochen: Während ich ganz
gedankenlos meinen Franken für irgend etwas hingebe,
ist immer ein kleiner Dämon da, der immer darauf
schreibt, wieviel an der Natur vollbrachte Arbeit das
Entsprechende da immer ist. Das ist die Realität. Man
muß auch da, um auf die Wirklichkeit zu kommen, nicht
an die äußere Oberfläche sich halten.
|
Maintenant, il n'a vraiment pas été possible au
cours de ces quatorze jours de donner quelque chose
d'autre que quelques suggestions qui devaient mettre
sur la voie, suggestions dont je sais donc, qu’elles
devraient être développées plus loin partout, et que
le plus important est peut-être que vous en arrivez à
ce que les concepts-images qui ont été développés ici
représentent un vivant en rapport à ceux qui sont
développés sinon. Quand vous avez absorbé en vous ce
qui est vivant dans ces concepts-images, alors vous
n'aurez pas passé ces quatorze jours ici pour rien.
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25
|
Nun, es war wirklich nicht möglich, in diesen
vierzehn Tagen etwas anderes zu geben als einige
Anregungen, die auf den Weg leiten sollten,
Anregungen, bei denen ich ja weiß, daß sie überall
weiter ausgeführt werden müßten, und daß das
Wichtigste vielleicht dabei ist, wenn Sie darauf
kommen, wie die Bildbegriffe, die hier entwickelt
worden sind, eben im Verhältnis zu dem, was sonst
entwickelt wird, ein Lebendiges darstellen. Wenn Sie
das in sich aufgenommen haben, was lebendig ist an
diesen Bildbegriffen, dann werden Sie doch nicht
umsonst diese vierzehn Tage hier zugebracht haben.
|
Et c'est ce qui repose si lourdement sur l'âme
aujourd'hui que des choses monstrueuses s'opposent à
ce que les humains devraient gagner une vue libre en
ce qui est nécessaire pour la guérison de maints
dommages culturels. Il sera terriblement parlé
alentour de ce qui devrait se passer. Mais il y a peu
de volonté de s'immerger dans la réalité et de prendre
la parole sur ce qui devrait se passer aussi
extrait/cherché de la réalité. C'est en effet ainsi
aujourd'hui que nous sommes progressivement sortis de
la sphère de la vérité, du vrai droit venant de la
nature de l'humain et de ce qui doit se développer en
l'humain s'il devait avoir de la valeur pour ses
semblables, de la pratique de la vie, à savoir de la
parole de vérité dans la phrase, du sentir/de
l’éprouver de la justice dans le conventionnel et de
la pratique de la vie à la simple routine de la vie.
Et nous ne sortons pas de ce triple mensonge/cette
triple non-véracité, de la phrase, de la convention et
de la routine, quand nous ne développons pas la
volonté de nous immerger dans les choses, de voir
comment elles se façonnent réellement dans leur
réalité. Alors nous trouverons la possibilité, tout de
suite comme ceux qui veulent considérer de telles
choses du côté de l'étude, alors nous trouverons la
possibilité d'être compris. Il y a beaucoup de choses
dans le monde d'aujourd'hui qui font de terribles
dégâts sous forme d'expression/de phrases d'agitation,
parce qu'il y a si peu d’humains qui ont sérieusement
la volonté d’aller aux réalités.
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26
|
Und das ist ja dasjenige, was einem heute so schwer
auf der Seele liegt, daß Ungeheures entgegensteht,
wenn es sich darum handelt, daß die Menschen einen
freien Ausblick gewinnen sollen in das, was zur
Heilung mancher Kulturschäden notwendig ist. Es wird
eben furchtbar viel herumgeredet, was geschehen soll.
Aber es ist wenig Wille vorhanden, in die Wirklichkeit
unterzutauchen, und das Wort über das, was geschehen
soll, auch aus der Wirklichkeit hervorzuholen. Es ist
schon tatsächlich so, daß wir heute aus der Sphäre von
Wahrheit, von wirklichem, aus der Natur des Menschen
kommendem Recht und aus demjenigen, was im Menschen
sich entwickeln muß, wenn er für seine Mitmenschen
Wert haben soll, aus der Lebenspraxis, allmählich
herausgekommen sind, und zwar aus dem Wahrheitswort in
die Phrase, aus dem Rechtsempfinden in das
Konventionelle und aus der Lebenspraxis in die bloße
Lebensroutine hinein. Und wir kommen aus dieser
dreifachen Unwahrhaftigkeit, aus Phrase, Konvention
und Routine nicht heraus, wenn wir nicht den Willen
entwickeln, unterzutauchen in die Dinge, hinzuschauen,
wie sie sich eigentlich in ihrer Wirklichkeit
gestalten. Dann werden wir die Möglichkeit finden,
gerade als diejenigen, die solche Dinge von der
Studienseite her ansehen wollen, dann werden wir die
Möglichkeit finden, verstanden zu werden. Es ist in
der Welt heute vieles, was als Agitationsphrase einen
furchtbaren Schaden anrichtet, weil so wenig Menschen
da sind, die ernsthaft den Willen haben, auf die
Wirklichkeiten einzugehen.
|
C'est pourquoi ce fut une profonde satisfaction que
vous soyez venu ici et que vous ayez voulu passer
quatorze jours à réfléchir dans le domaine de
l'économie de peuple. Je vous remercie de tout cœur
pour cela, parce que j'ai la permission d'exprimer
cette gratitude, parce que je crois savoir ce que cela
a pour signification que tout de suite ceux qui se
tiennent aujourd'hui comme universitaires dans le
domaine de l'économie de peuple pourront
contribuer/collaborer énormément au rétablissement/à
la reconstruction de notre vie culturelle, à la
reconstruction de la vie de l’humanité.
|
27
|
Deshalb war es mir eine tiefe Befriedigung, daß Sie
hierher gekommen sind und sich mit mir haben vierzehn
Tage lang beschäftigen wollen, durchzudenken das
Gebiet der Volkswirtschaft. Ich danke Ihnen herzlich
dafür; denn ich darf diesen Dank aussprechen, weil ich
zu wissen glaube, was es für eine Bedeutung hat, daß
gerade die, die heute im Leben als Akademiker stehen
auf dem Gebiet der Volkswirtschaft, werden ungeheuer
viel mitarbeiten können an der Gesundung unseres
Kulturlebens, an dem Wiederaufbau des
Menschheitslebens.
|
Et nous devons déjà aspirer à ce que l'économie de
peuple ne soit pas purement une théorie, mais que
l’économie de peuple s'avère elle-même être une valeur
d’économie de peuple, afin que ce que nous épargnons
de travail puisse être appliqué de manière fructueuse
par ceux qui nous l’épargne pour la poursuite de
l’évolution de l'humanité. Je crois qu'en décidant de
venir ici, vous avez été conscients de cette tâche
importante des scientifiques de l'économie, et il me
serait agréable quand vous étiez renforcé par ce qui a
pu être élaboré parmi nous, quoique de manière
inadéquate.
|
28
|
Und wir müssen schon anstreben, daß Volkswirtschaft
nicht bloß eine Theorie ist, sondern daß
Volkswirtschaft tatsächlich auch sich erweist selber
als ein volkswirtschaftlicher Wert, damit dasjenige,
was wir an Arbeit ersparen, tatsächlich von
denjenigen, die es uns ersparen, in fruchtbarer Weise
für die Fortentwickelung der Menschheit angewendet
werden kann. Ich glaube, Sie waren sich, indem Sie den
Entschluß gefaßt haben, hierherzukommen, dieser
wichtigen Aufgabe des Wirtschaftswissenschafters
bewußt, und es wäre mir lieb, wenn Sie befestigt
würden durch das, was, allerdings in unzulänglicher
Weise, hat unter uns erarbeitet werden können.
|
J'espère que nous aurons l'occasion de travailler
une fois les choses plus avant.
|
29
|
Hoffentlich haben wir Gelegenheit, die Dinge einmal
weiter zu arbeiten.
|
Français seulement
01
Vous aurez vu des considérations que nous avons
enclenchées/amorcées en ce temps qu'il s'agit vraiment de
trouver ici des concepts, mieux dit, des images sur la vie
économique, par lesquelles on peut maintenant s'immerger/plonger
en fait dans cette vie économique. Ce n'est donc absolument sur
aucun des domaines qui seront aujourd'hui mis en mouvement à
l’intérieur du mouvement anthroposophique et auxquels je
participe, quelque peu ma conviction que tout ce qui est là de
résultats scientifiques devrait être réduit à néant ; c'est
plutôt ma conviction que nous avons nous-mêmes beaucoup de
choses utiles de grande portée dans nos sciences, que seul le
traitement/la prise en main de ces choses utiles, tant dans les
sciences de la nature que dans les sciences de la culture, exige
un développement essentiel supplémentaire. Et ainsi je voulais
alors principalement vous donner des images conceptuelles qui
pourraient vous offrir des indices sur la manière d'utiliser
correctement ce qui est donc aussi là malgré tout d’utilisable
dans la science de l’économie, d’utilisable dans une large
étendue. C'est pourquoi j'ai donné de telles images, qui
devraient être immédiatement vivantes. Mais le vivant –
rendez-vous cela seulement clair ! - est toujours une chose qui
à de l’ambiguïté/beaucoup de significations. Maints d'entre vous
pourront donc peut-être quitter ces réflexions avec le sentiment
que l'une ou l'autre chose serait à objecter à ceci ou à cela.
Dans un certain sens, je suis heureux quand cela se passe avec
un réel sérieux de chercheur et un esprit de chercheur, quand ce
sentiment est disponible ; car ce sentiment doit toujours être
disponible envers le vivant. Le vivant ne tolère aucune théorie
dogmatique. Et c'est ainsi que vous devez aussi saisir les
concepts que je vous ai donnés.
02
Un concept extraordinairement ambigu, j’aimerais dire, est donc
celui de l'argent qui vieillit ou qui s'use. Mais avec de telles
images conceptuelles, cela se comporte ainsi qu'on a à se tenir
vis-à-vis d’elles, comme on se tient vis-à-vis d’un être humain
en devenir. On a le sentiment général qu'il pourra fournir telle
ou telle chose bonne. On peut alors peut-être se faire des
représentations sur comment il fournira cela. Mais ces
représentations sur comment il le fournit n’ont pas toujours
besoin d’être exactes. La personne concernée peut le fournir
d'une autre manière. Et ainsi vous pouvez également trouver
différentes modalités pour le concept du s'user de l'argent,
comment cette usure de l'argent peut se passer. J'ai essayé de
vous présenter le mode de fonctionnement qui est le moins pensé
à partir du bureaucratique, le plus pensé ainsi qu’il se donne à
partir de la vie de l’économie elle-même.
03
Objections sur objections peuvent survenir là. Je veux vous
rendre attentif sur ce qu'on peut très facilement objecter :
Oui, par quoi devrait-il être déterminé, que par exemple, un
quelque entrepreneur devrait tout de suite ficher de l'argent
jeune dans son entreprise, puisque peut-être dans peu de temps,
on ne pourra plus savoir si c'était de l'argent jeune ou non ;
car l'entreprise part justement. Oui, mais vous devez à nouveau
garder à l'esprit/réfléchir qu'il ne prend pas l'argent en/de
l’air, mais que quelqu'un prête. Et puisque vous voyez dans mes
« Points centraux de la question sociale » que je ne suis pas de
la conviction que l'intérêt en tant que tel doit tomber de
l'argent, qui a de la valeur, mais jusqu’à un certain degré est
justement nécessaire dans la vie économique, ainsi vous vous
direz : Oui, comment devrai-je comme entrepreneur, obtenir
l'argent des gens qui devraient me le prêter, si je leur payais
des intérêts seulement pour une période extrêmement courte ? Les
gens me donneront de l'argent de telle sorte que puisse exister
le mode/modus qu'ils obtiennent leurs intérêts à partir de mon
entreprise le plus longtemps possible. - Peut-être
trouveront-ils alors que ce n'est pas du tout suffisant de
laisser l'argent devenir vieux de cette manière. Oui, alors vous
pouvez continuer à penser sur le mode/la modalité, que peut-être
pour de l'argent qui a été dépensé aujourd'hui, on n'écrit pas
dessus l'année qui est en cours, mais une année future, de sorte
que jusque là il ait une valeur croissante et seulement alors
une valeur décroissante.
04
Bref, ce qui vit peut se réaliser des manières les plus
différentes. Par conséquent, au moment où l'on se place soit
même, vivant, la possibilité, est aussitôt donné que cela peut
se réaliser de la manière la plus diverse ; tout comme donc un
humain peut aussi appliquer sa compétence de la manière la plus
diverse. C'est l'essence même du concept non dogmatique. Mais
quand vous faites vôtres de tels concepts, en particulier en
science d’économie de peuple, alors vous verrez en premier
comment les choses interviennent dans la vie et comment vous
pouvez en premier utiliser sur une telle base ce qui est là
aujourd'hui, malgré tout, à partir d'observations partielles
dans l'économie dite nationale.
05
Prenez, par exemple, les explications sur le prix, vous
trouverez que vous sera dit, les conditions du niveau des prix
du côté du vendeur seraient celle-ci : quel est son besoin
d'argent, quelle est la valeur de l'argent, quels coûts de
production devraient être réunis et quelle est justement la
concurrence du côté de l'acheteur. Mais si vous analysez alors
ces concepts, vous trouverez partout où vous pouvez réfléchir
très justement sur ces concepts, mais qu'avec ces concepts vous
ne pouvez pas entrer dans la réalité économique, pour la simple
raison que vous devez d'abord/en premier donc vous demander :
Oui, est-ce alors aussi un contexte économique sain, quand tout
de suite un certain entrepreneur à un certain moment a besoin
d'argent et par cela d’après un certain flux/courant, d’après
son besoin d'argent, les prix baissent ou grimpent, est aussi ce
que l'on peut appeler la valeur d’utilité de l’argent, quelque
chose qui peut œuvrer/agir de manière saine ? - Les deux peuvent
œuvrer d'une manière saine et pathologique. Et encore une fois/à
nouveau, quand vous pensez aux coûts de production, il peut être
souhaitable de ne pas réfléchir à l’établissement d’un prix
sain, comment les prix se placent quand on envisage les coûts de
production comme quelque chose d’absolu, mais de réfléchir à
comment les coûts de production pour un article devraient être
réduits/minimisés s'il devait avoir un prix sain sur le marché.
Il s’agit donc que vous ayez des concepts tels que maintenant
ils peuvent commencer à leur début. Tout de suite aussi peu, que
vous laisser un humain vivant commencer à vivre dans sa
vingt-cinquième année de vie, justement aussi peu on devrait
laisser des concepts, qui jouent dans la vie, commencer
n'importe où à volonté. On ne devrait pas purement, disons,
laisser commencer des concepts d’économie de peuple, disons,
par/chez la concurrence des acheteurs ou des vendeurs ; car il
s'agit de savoir si, sous certaines conditions, ce n'est pas
précisément l'erreur économique principielle qu'il y ait une
concurrence excessive des vendeurs ou aussi des acheteurs. Ce
sont des choses dont il faut tenir compte énormément dans le
principe.
06
Et entièrement indépendamment de si l'un trouve l’une ou l'autre
chose correcte dans les explications que nous avons sillonnées :
ce a quoi est aspiré par toute la séquence/suite des
considérations, c’est que les concepts sont vivants. Ils
indiquent alors, même dans le cas donné, où on doit les
modifier. Il s’agit que nous soyons amenés sur le sentier de ces
concepts vivants. Et ainsi nous pouvons nous dire : quand nous
avons d'un côté l'argent qui s'use, c'est-à-dire l'argent qui
vieillit/devient vieux, ainsi j'ai tout de suite essayé, parce
que l'argent vient en circulation et figure comme argent
d'achat, argent de prêt et argent de donation, tout de suite par
ces particularités spéciales de l'argent j'ai essayé de montrer
comment, quand il fonctionne sans encombre, de manière purement
économique, par cela de soi-même, simplement par les besoins qui
surgissent alors, dans un endroit le besoin pour le jeune argent
et dans l'autre endroit le besoin pour le vieil argent se feront
jour.
07
Naturellement, je devrais pouvoir consolider tout cela des
semaines durant maintenant, ainsi vous verriez que cela s'insère
sans reste dans une économie nationale saine, et quand n’importe
où une maladie survient dans le corps économique, on verrait
tout de suite que par l’observation de ces choses, la chose
pourra être guérie.
08
Maintenant, qu’est-ce qui apparaît lorsque nous pensons de cette
manière que nous avons réellement dans l'argent circulant une
sorte d'image de ce qui est maintenant justement aussi usable
dans les marchandises de consommation les plus diverses - car
des prestations spirituelles sont donc aussi des marchandises de
consommation dans le sens économique ? Dans l'argent s'usant,
nous avons le flux parallèle aux marchandises, biens, valeurs
s’usant, donc des valeurs de choses. Qu'avons-nous donc en fait
quand nous - nous pouvons l'étendre à l'ensemble de l'économie
mondiale - négligeons ce parallélisme de valeur symbolique/signe
et de valeur de chose -? Nous avons en fait, pris au fond, ce
qu'on pourrait appeler la comptabilité, la tenue de livres
étendue par-dessus l'ensemble de l'économie mondiale. C'est la
comptabilité mondiale, car l'action qui sera effectuée lorsqu'un
objet passe par-dessus ou par-dessus signifie justement rien
d'autre que l'écrire d’un poste à un autre endroit. Mais cela
sera en réalité accompli par ce que l'argent et la marchandise
passent d'une main à l'autre. Il importe peu que la possibilité
de placer les articles au bon endroit dans un système comptable
gigantesque qui couvre l'ensemble de l'économie mondiale, de
placer les postes à l’endroit correct et de diriger alors
l'ensemble, de sorte que seuls les soldes créditeurs/avoirs
soient réécrits, ou de rédiger l'abonnement correspondant et de
le remettre à la personne concernée, afin que l'affaire soit
traitée en termes réels. Nous avons donc la comptabilité
mondiale comme chiffre d'affaires. Et ce serait ce que chacun,
pris au fond, peut envisager, qui devrait en fait être
ambitionné. Car ainsi nous avons à nouveau rendu à l'argent ce
qu'il devrait seulement quand même être : le moyen externe pour
l'échange. Car sinon, l'argent n'est rien d'autre, quand nous
regardons dans les profondeurs de l'économie de peuple que le
moyen d'un échange mutuel des prestations. Car en réalité les
gens vivent de prestations, et non des signes de ces
prestations.
09
Toutefois, c'est tout de suite parce que l’argent, dans un
certain sens, falsifie les prestations qui interviennent/se
présentent qu'alors aussi par une sorte de commerce
intermédiaire avec l’argent, peut intervenir une falsification
de l'ensemble de l'économie. Mais c'est justement alors la
falsification, qui est possible, quand on ne prête pas à
l’argent son véritable caractère.
10
Mais maintenant, il s’agit que nous devions donc voir - et je
l'ai en particulier montré hier - que les prestations devront
être jugées de diverses manières en rapport à ce qui circule
comme valeurs dans la vie économique. Hier, nous avons pu rendre
attentif hier sur ce qui est d'abord gagné de la nature et sur
quoi du travail humain sera utilisé, correspond en fait à
l'image que le travail sera combiné avec l'objet de la nature,
de sorte qu'on peut commencer le processus économique, pour
ainsi dire, à un endroit, avec ce que l’on peut dire : la valeur
sera produite par le travail que j'ajoute à un produit de la
nature. Mais dans le processus d’économie de peuple, il y a
aussi le courant inverse, qui se produit lorsque justement les
prestations spirituelles apparaissent. Parce que des prestations
spirituelles apparaissent, il est nécessaire d'introduire une
formule d'évaluation différente, si je puis dire ainsi. C'est
celle qu'une prestation spirituelle est d’autant de valeur
qu'elle épargne le travail du producteur. Celui qui produit donc
un tableau et fournit ainsi une valeur, une valeur pour laquelle
il y a justement un intérêt, sinon il n’y aurait aucune valeur,
il doit – s’il devait absolument y avoir un contexte sain dans
l'économie de peuple que ce tableau soit produit, que le peintre
soit là - évaluer de telle sorte que lui soit épargné autant de
travail qu’il a besoin pour lui-même, jusqu’à ce qu’il ait pu
produire à nouveau un nouveau tableau de la même manière. Ainsi
qu'on peut donc voir : Par ce que, dans le processus d’économie
de peuple, des prestations spirituelles apparaissent vis-à-vis
de prestations qui sont simplement basées sur la l’élaboration
de la nature, c'est-à-dire sur le travail manuel, respectivement
sur la transformation par des moyens de production - par ce que,
d'un côté, le travail qui se lie aux moyens de production est
nécessaire, de l'autre côté, du travail doit être épargné –, par
cela se produit ce cycle économique avec deux courants opposés,
qui doivent se compenser de manière saine.
11
Maintenant il se demande toutefois : comment devraient-ils se
compenser ? N'est-ce pas, tout d’abord nous avons seulement
besoin de penser vraiment à la comptabilité générale de toute
l'économie mondiale, car à l’intérieur de cette comptabilité
générale se donnerait ce qui devrait s'annuler mutuellement. Et
là le prix apparaîtrait. Mais il s’agit de ce que les postes
dans cette comptabilité générale devraient signifier quelque
chose. Les postes devraient signifier quelque chose. Il doit y
avoir un poste que j'insère dans ma comptabilité générale : A,
correspondrait soit à ce que je peux appeler « le travail lié à
la nature », soit un autre poste : B, correspondant à « tant de
travail sera économisé par cette prestation ». Donc, chacun de
tels postes doit signifier quelque chose. Il peut seulement
signifier quelque chose quand il représente quelque chose de
comparable ou du moins rendu comparable par l'économie de peuple
; car on ne peut pas se demander sans plus : combien de noix
vaut une pomme de terre ? – On ne peut pas demander cela sans
plus. Il s'agit de ce qu’on doit demander : la noix signifie un
produit de la nature lié avec du travail humain ; la pomme de
terre signifie un produit de la nature lié au travail humain ;
comment les deux valeurs se comparent-elles ?
12
Il s'agira de trouver quelque chose qui permette réellement
d'évaluer les valeurs économiques les unes par rapport aux
autres. La chose devient encore plus difficile lorsque, par
exemple, un essai est écrit, qui doit avoir autant de valeur au
sens de l’économie de peuple qu'il permet d'économiser du
travail physique à un quelque moyen de production, déduite la
toute petite quantité de travail qui sera utilisée pour mettre
par écrit. Mais en chaque cas, vous pouvez vous représenter que
ce n'est pas tout de suite une chose facile de calculer
maintenant comment ces choses sont à comparer, comment elles
sont à estimer réciproquement. Et pourtant, quand on touche
maintenant au processus d’économie de peuple à une autre
extrémité, on arrive à la possibilité d'une telle estimation.
D'un côté, nous avons le travail physique appliqué aux moyens de
production - auxquels appartient également la nature - qui, à un
certain moment, est un travail bien spécifique ; en d'autres
termes : à un certain moment, un certain travail humain est
nécessaire, disons, pour produire du blé sur un bout de surface
a grand d’un mètre carré, aussi loin que le blé soit chez le
commerçant ou sinon n’importe où, donc pour produire du blé.
C'est absolument quelque chose qui est une grandeur donnée, une
grandeur qui peut même être mise en évidence dans une certaine
relation ; car toute prestation économique humaine, quand on
l’embrasse du regard, retourne néanmoins à la nature. Ce n'est
pas du tout possible autrement qu’elle retourne à elle n’importe
où. L'agriculteur travaille directement à la nature ; celui qui,
disons, s'occupe des/veille aux vêtements ne travaille pas
directement à la nature, mais son travail retourne à la nature.
Mais en tout cas son travail contiendra déjà quelque chose de ce
qui est du travail épargné, aussi loin qu’il applique l'esprit
sur sa chose. Mais en tout cas, son travail retourne à/sur la
nature. Jusqu'aux réalisations spirituelles les plus
compliquées, tout revient finalement à la nature, respectivement
au travail avec des moyens de production. Vous pouvez démarrer
une réflexion, aussi impartiale que vous le voulez seulement,
vous arriverez toujours sur ce que toutes les choses d’économie
de peuple retournent quand même finalement au travail corporel à
la nature, et que ce qui commence à être générateur de valeur à
la nature - la dépense du travail jusqu'à un certain point
reposant le plus proche que possible de la nature – que là sont
les valeurs qui doivent maintenant être réparties sur l'ensemble
du domaine de l'économie de peuple fermée sur soi.
13
Reprenez encore une fois l'hypothétique, que j'ai mentionnée
hier : une économie de village fermée ! Donc, dans cette
économie villageoise fermée, vous avez ce que sont les
travailleurs corporels, et de travailleurs spirituels, je n'ai
mentionné que le professeur et le prêtre, peut-être encore
l'administrateur communal. Maintenant, c'est une économie très
simple. Là, la plupart des gens travailleront corporellement,
travailleront corporellement au sol ; seulement ils devront
cofournir le travail corporel dont l'enseignant, le prêtre et
l'administrateur local ont besoin pour manger, s'habiller, etc.
Ils doivent le fournir conjointement, car l’enseignant, le
prêtre et l'administrateur communal n’accomplissent pas
eux-mêmes leur travail à la nature. Maintenant, pensez cette
économie villageoise fermée aurait trente agriculteurs et les
trois - enfin, comment les appeler ? - Honorables/notables, les
trois seraient là. Ces trois-là fournissent leurs prestations
spirituelles. Ils ont besoin du travail épargné des autres.
Supposons : Chacun de ces trente agriculteurs donne aux
trois personnes, ou à chaque individu, un signe, un morceau de
papier, sur lequel il est écrit, disons, tant et tant de a =
blé, ce avec quoi est pensé le blé qui a déjà été élaboré d'une
certaine manière. Un autre donne un bout de papier sur laquelle
est écrit quelque chose d'autre qui se laisse comparer au blé en
rapport à la consommation. Ces choses se laissent trouver.
Maintenant le prêtre, le professeur, et le scribe de la
communauté engrangent cela. Au lieu qu’ils se rendent eux-mêmes
sur le champ se chercher le blé, le grain, la viande de bœuf, au
lieu de cela ils donnent les bouts de papier aux gens. Ils
l’élaborent aussi et leur donnent pour cela le produit. C'est le
processus qui doit s’en développer de lui-même. Le processus ne
peut pas du tout être différent, même s'il arrivait à une tête
intelligente d'introduire de la monnaie métallique au lieu du
bout de papier. Le processus est une fois celui-ci, qu'on doit
créer la possibilité de former des instructions/informations sur
la base du travail matériel stocké/sauvegardé, du travail fourni
aux moyens de production, donc du travail investi dans les
valeurs d’économie de peuple, que l'on remet/transfère, afin que
ceux qui en ont besoin puissent s’épargner du travail avec ces
bouts de papier.
14
De là, vous verrez qu'aucune sorte d’argent ne peut être autre
chose qu'une simple expression pour la somme des moyens de
production utilisables qui se trouvent dans une quelque région –
ce en quoi sera naturellement en première ligne, le foncier -
les moyens de production utilisables qui sont dans une région,
réduits à ce en quoi ils peuvent se laisser exprimer le plus
facilement. Et cela ramènera l'ensemble du processus d’économie
de peuple à quelque chose qu'il est néanmoins justement possible
de saisir.
15
Ce qui devra être dit à ce sujet, c'est qu'aucun paradis
d’économie de peuple ne peut être amené nulle part dans le
monde. Cela peut être cru par ceux qui mettent en place des
utopies qui ne sont pas liées à la réalité. On peut très
facilement dire du poignet que l'économie doit être constituée
de telle ou telle manière ; mais une économie, et aussi toute
l'économie de la terre, c'est-à-dire ce qu'on peut appeler
l'économie mondiale, ne peuvent être constituées de manière
absolue d'aucune manière, mais seulement de manière relative.
Car pensez, nous avons dans un quelque domaine fermé économique
une surface de sol : S. Quand tous les gens sur cette surface de
terre entreprennent vraiment les tâches possibles aux humains,
ainsi quelque chose d'autre est créé pour la consommation, quand
il y a, disons, une population de 8 millions sur cette surface
de terre, ou s'il y a une population de 131 millions sur cette
même surface de terre.
16
Ce dont il s’agit dépend absolument du rapport entre la masse de
population à la surface du sol, et donc aussi de ce qu’un
certain nombre de population peut élaborer à partir de la
surface du sol - tout vient finalement de la surface du sol.
Maintenant, établissez le cas hypothétique, qu’une quelque zone
économique Tableau 12 aurait, disons, trente-cinq millions
d'habitants - peu importe le nombre. Ce qui s'applique ici à un
espace économique fermé s'applique également à l'économie
mondiale. Une zone économique compte trente-cinq millions
d'habitants à un quelque moment. Et formuler l'hypothèse que ces
trente-cinq millions d'habitants doivent maintenant être amenés
dans un contexte qui soit le plus correct possible selon
l’économie de peuple. Ce n'est pas exprimé entièrement
exactement et clairement, mais vous verrez bientôt ce que je
comprends là-dessous. Que devrait-on donc faire quand on voulait
absolument que sur ce domaine règne parmi les trente-cinq
millions ce qui a amené des prix possibles ? Alors vous devriez,
à l’instant où vous commencez à transformer la vie de l'économie
en une vie saine, donner à chaque humain individuel autant de la
superficie de sol - mais maintenant calculée sur un niveau moyen
de fertilité et de maniabilité/traitement - que la superficie
totale des sols qui rend possible la production divisée par
trente-cinq millions. Pensez-y, chaque enfant aurait tout
simplement autant de surface de sol à la naissance pour une
culture continue : si chaque humain avait simplement autant à la
naissance, alors pourraient survenir les prix qui peuvent
apparaître sur une telle surface, car les choses auraient alors
leur valeur d'échange évidente.
17
Mais ce que je vous cite comme hypothèse qui, curieusement, vous
touche, c’est en effet la réalité. Le processus d’économie de
peuple indépendant de l'humain, il fait cela en effet dans le
fait. Il le fait - maintenant, vous ne croirez donc pas que ce
que je dis maintenant, je le pense autrement que par force
d'image - en ce que ce processus d’économie de peuple en fait,
puisque donc les conditions sont là, répartit toute la surface
du sol sur tant et tant d’humains, où alors les humains doivent
élaborer plus loin conformément tout ce qui se distingue du sol
; vous pouvez vous penser toute la surface de sol répartie sur
le nombre d'habitants, et cela donne, comme fait réel, à chaque
chose sa valeur d'échange, et vous pouvez inscrire n’importe où
les valeurs d'échange et l'expérience peut donner une très forte
approximation à ces valeurs. Mais si vous comparez cela à notre
réalité d'aujourd'hui, vous trouverez que cela a un prix loin en
dessous, l'autre loin au-dessus. Maintenant, vous pouvez donc,
quand vous pouvez vous représenter que n’importe où une quelque
utopie apparaît dans laquelle vous pouvez transposer tous ces
enfants nouveau-nés qui seront initialement fournis/soignés par
des anges - mais vous leur donnez chacun avec sa parcelle/son
bout de terre -, alors vous pouvez l’amener à ce que, quand ils
peuvent commencer à travailler, les valeurs évidentes d'échange
apparaissent. Quand alors après un certain temps d'autres prix
sont là, alors l'un doit avoir retiré la chose à l'autre. Et
c'est ce qui donne justement les différentes insatisfactions,
que cela sera ressenti sombrement, qu’ici quelque chose peut
jouer dans le processus d’économie de peuple qui ne correspond
pas du tout aux prix réels.
18
Mais tout de suite par une pénétration de l'organisme d’économie
de peuple avec une manière de penser qui est conservée dans le
style que nous avons affiché ici dans ces considérations, sera
amené par les mesures elles-mêmes ce que j’ai mentionné. C'est
de cela qu’il s’agit. Et ainsi nous trouverons que sur cet
argent, qui, j’aimerais dire, représente la comptabilité volante
de l'économie mondiale, quelque chose de similaire devra se
tenir comme sur une surface au sol de tant et tant de mètres
carrés de blé productible, qui sera alors comparé aux autres
choses. Les produits du sol se laissent le plus simplement
comparer les uns avec les autres. Et vous voyez donc ce dont on
doit partir. On doit partir de quelque chose, les chiffres
doivent signifier quelque chose. Cela éloigne justement
bonnement et simplement de la réalité lorsque nous avons inscrit
tant et tant de contenu d'or sur notre argent ; mais cela
conduit à la réalité lorsque nous avons inscrit dessus tant et
tant de travail sur un produit naturel déterminé. Alors nous
pourrions dire : Supposons donc, par exemple, qu'est écrit
dessus X-blé, que sur tout l'argent est écrit X-blé, Y-blé,
Z-blé - et il serait clair ce à quoi reconduit l'économie de
peuple dans son ensemble. Avec cela vous avez reconduit la
devise sur les moyens de production utilisables auxquels
s'effectue le travail corporel - moyens de production d’une
quelque zone/domaine économique - et c'est la seule monnaie
saine : la somme des moyens de production utilisables.
19
Pour celui qui peut voir dans la réalité de façon impartiale,
pour celui-ci se donne cette chose ainsi de la façon de voir,
bien que quelqu'un puisse peut-être dire : Très exactement ne se
laisse aussi pas comparer avec une telle chose une quelque autre
valeur. Cela se laissera comparer jusqu’à un degré élevé de
précision. Car en général les valeurs se comparent parce que
lors de cette valorisation/estimation finalement/à la fin tout
est évalué par la consommation, les valeurs des prestations que
trop. -- Serais-je encore un travailleur si spirituel, j'ai
besoin de tant de travail économisé/épargné chaque année, dont
j'ai justement besoin, afin de me maintenir comme être humain.
Et par quelque chose comme ça deviendra clair sans plus alors de
quelle manière un travailleur de l’esprit a justement encore
besoin de quelque chose en plus du tien, ce dont un travailleur
manuel a besoin. Et quand la chose est ainsi transparente, cela
sera aussi reconnu alors partout parce qu'elle est transparente.
Il y a malgré tout, dans des contextes d’économies fermées, qui
deviendront de plus en plus rares, mais qui sont malgré tout
encore là aujourd'hui, où les travailleurs de l’esprit
obtiennent/reçoivent en fait abondamment de ce dont ils ont
besoin, où les gens le leur donne volontiers sans en premier
l'écrire sur un bout de papier. Je ne dis pas cela parce que
j’aimerais reconduire un aspect d’économie de peuple à un aspect
sentimental, mais je dis cela parce que cela fait aussi partie
des réalités de l'économie de peuple et parce qu’on butte
partout cependant/néanmoins sur les humains à l’intérieur de
l'économie de peuple.
20
Avant toutes choses, sera atteint par cela un rapport vraiment
gérable à l’intérieur des membres particuliers d'un tout
économique. Il sera atteint la possibilité que chacun à chaque
instant ait encore son lien/pendant avec la nature aussi dans
l'argent. Et c'est donc ce qui rend tous nos rapports si
malsains qu'ils se distinguent/se détachent tellement de la
nature, que la connexion/le pendant avec la nature n'est plus
là. Quand nous l’amenons à cela - et la réponse à la question
est donc seulement une question de technique, que l’on peut
justement se former dans la vie associative – en fait au lieu de
la valeur indéfinissable d'or, la valeur de nature sur notre
papier, alors nous envisagerons immédiatement, envisagerons dans
les transactions/échanges/circulations ordinaires, de quelle
valeur est aussi une quelque prestation spirituelle ; car alors
je sais : si peint un tableau, ainsi, parce que j'ai peint le
tableau, tant et tant de mois ou années, disons, les
travailleurs agricoles travaillent au blé, à l'avoine et ainsi
de suite. Pensez à quel point le processus économique serait
transparent par cela. Selon l'usage linguistique/de la langue
actuelle, on pourrait justement alors dire : il y a une devise
de nature au lieu d'une devise en or. Ce serait aussi la chose
correcte. Ce serait ce qui donne vraiment un contexte
économique.
21
Maintenant, vous avez à nouveau mis une telle image en place. Je
dois justement parler en de telles images parce que ces images
donnent la réalité, car ce que les gens ont habituellement dans
la tête dans le trafic/la circulation économique, ce n'est pas
la réalité. Seul celui qui sait que s'il reçoit telle et telle
pièce d'argent pour quelque chose, cela signifie tant et tant de
travail du sol, respectivement à cela doit être aussi calculer
le travail avec d'autres moyens de production, mais qui seront,
équivalents à la nature, en ce qu'à l’instant où ils sont
élaborés/terminés/finalisés, où donc ils échappent au domaine
des marchandises, passent en un contexte de dévalorisation, de
l’impossibilité de les acheter ou vendre ; par cela ils
deviennent aussitôt les moyens de production que nous avons dans
la nature. Ce n'est qu'une continuation/poursuite du processus
que nous avons dans la nature lorsque nous disons que les moyens
de production doivent être traités de cette manière. Par cela
sera créé en premier un concept clair aussi pour la nature
elle-même en tant que moyen de production, car vis-à-vis des
concepts que l'on trouve sinon aux fonds et sols/au foncier,
pourra toujours encore être rétorqué, si vous n'introduisez pas
ainsi le concept de moyen de production comme j'ai essayé/tenté
de le faire dans les « Points clés de la question sociale ». Car
vous avez seulement besoin de réfléchir qu'un domaine de la
nature aussi doit, sous conditions, d'abord être
cultivé/travaillé avant d’être un foncier utilisable, de sorte
que jusqu'au moment où la nature, où un quelque domaine de la
nature a été défrichée, où il pourra être transmis dans
l’utilisation - jusque-là du travail devra donc aussi être
utilisé - de sorte donc qu'à la fin de ce travail, jusqu’à ce
que ce travail soit terminé, un bout de fond et sol/foncier est
aussi une marchandise de manière justifiée, une valeur
économique en ce sens que le bien est lié au travail.
22
Ce n'est donc qu'en formulant réellement les concepts de cette
manière, comme nous l'avons fait, que vous parviendrez à avoir
le concept des moyens de production dans une pure façon de voir
; vous serez alors capable de le réaliser/exécuter dans les
domaines les plus différents ; alors vous réaliserez très
clairement au bon moment que lorsque quelqu'un livre un essai,
la principale chose de valeur est le travail épargné, que l’on a
seulement à déduire/décompter le peu que représente le travail
corporel direct de l'écriture. Les concepts se différencient
immédiatement selon les directions les plus diverses afin qu'ils
se tiennent correctement dans la vie, si vous les formez
correctement à partir de la vie. Vous ne pouvez donc pas autre
chose, quand vous voulez traiter n’importe comment la question
du prix, de remonter cette question du prix justement pas
purement jusqu'aux coûts de production, mais vous devez la
remonter jusqu'à la production originelle et devez voir comment
sont les conditions de la formation des prix à partir de la
production originelle. Alors, vous pouvez pour la première fois
suivre la formation du prix jusqu'à un quelque point à
l’intérieur de processus d’économie de peuple.
23
Avec cela j’ai peut-être au moins pu vous donner une
représentation directrice de ce qui entre réellement en
considération pour la question principale de l'économie, la
formation de prix. Car l'économie signifie justement : apporter
ce qui sont des produits à l’échange parmi les humains ; et
l'échange parmi les humains se vit dans la formation de prix.
Cette formation de prix, elle doit tout d'abord être ce dont il
s’agit. Et vous envisagerez qu'il n'est pas nécessaire de
revenir à quelque chose d'assez indéfini, si l'on remonte au
rapport des valeurs que l'on obtient pour le travail de la terre
par le rapport du nombre d'habitants à la surface utile de la
terre. Dans ce rapport, vous trouvez ce qui, à l'origine, repose
justement à la base de la formation de valeurs, parce que tout
travail qui peut être fait peut seulement venir du nombre de la
population, et tout ce avec quoi ce travail peut se lier doit
venir du sol ; car c'est ce dont chacun a besoin, et ceux qui
l’épargnent à cause de leur prestation spirituelle, pour ceux-là
les autres doivent justement le fournir avec/cofournir, c’est
pourquoi nous arrivons à ce qui repose à la base de l'économie
de peuple.
24
Maintenant, quand nous regardons la chose ainsi, nous devons
dire que dans notre économie actuelle, très compliquée, nous
entrons aussi dans ce qui, dans les circonstances/rapports
économiques les plus primitifs, était absolument là où, ma foi
il s’agissait seulement, pour l’essentiel d’un échange de
marchandises. Seulement que nous ne sommes plus en situation de
déceler ce pendant partout. Nous l'aurons toujours aussitôt
devant nous quand sur nos billets d’argent sera exprimé ce lien
avec la nature. Car en réalité, il est justement quand même là.
Ne l'oubliez jamais ! C'est la réalité. J’aimerais dire - c'est
de nouveau parlé au sens figuré : tandis que j'abandonne
inconsidérément mes francs pour une quelque chose, il y a
toujours un petit démon qui écrit toujours dessus combien de
travail accompli à la nature, la chose correspondante est
toujours là. C'est la réalité. On doit là aussi pour arriver à
la réalité, ne pas se tenir à la surface extérieure.
25
Maintenant, il n'a vraiment pas été possible au cours de ces
quatorze jours de donner quelque chose d'autre que quelques
suggestions qui devaient mettre sur la voie, suggestions dont je
sais donc, qu’elles devraient être développées plus loin
partout, et que le plus important est peut-être que vous en
arrivez à ce que les concepts-images qui ont été développés ici
représentent un vivant en rapport à ceux qui sont développés
sinon. Quand vous avez absorbé en vous ce qui est vivant dans
ces concepts-images, alors vous n'aurez pas passé ces quatorze
jours ici pour rien.
26
Et c'est ce qui repose si lourdement sur l'âme aujourd'hui que
des choses monstrueuses s'opposent à ce que les humains
devraient gagner une vue libre en ce qui est nécessaire pour la
guérison de maints dommages culturels. Il sera terriblement
parlé alentour de ce qui devrait se passer. Mais il y a peu de
volonté de s'immerger dans la réalité et de prendre la parole
sur ce qui devrait se passer aussi extrait/cherché de la
réalité. C'est en effet ainsi aujourd'hui que nous sommes
progressivement sortis de la sphère de la vérité, du vrai droit
venant de la nature de l'humain et de ce qui doit se développer
en l'humain s'il devait avoir de la valeur pour ses semblables,
de la pratique de la vie, à savoir de la parole de vérité dans
la phrase, du sentir/de l’éprouver de la justice dans le
conventionnel et de la pratique de la vie à la simple routine de
la vie. Et nous ne sortons pas de ce triple mensonge/cette
triple non-véracité, de la phrase, de la convention et de la
routine, quand nous ne développons pas la volonté de nous
immerger dans les choses, de voir comment elles se façonnent
réellement dans leur réalité. Alors nous trouverons la
possibilité, tout de suite comme ceux qui veulent considérer de
telles choses du côté de l'étude, alors nous trouverons la
possibilité d'être compris. Il y a beaucoup de choses dans le
monde d'aujourd'hui qui font de terribles dégâts sous forme
d'expression/de phrases d'agitation, parce qu'il y a si peu
d’humains qui ont sérieusement la volonté d’aller aux réalités.
27
C'est pourquoi ce fut une profonde satisfaction que vous soyez
venu ici et que vous ayez voulu passer quatorze jours à
réfléchir dans le domaine de l'économie de peuple. Je vous
remercie de tout cœur pour cela, parce que j'ai la permission
d'exprimer cette gratitude, parce que je crois savoir ce que
cela a pour signification que tout de suite ceux qui se tiennent
aujourd'hui comme universitaires dans le domaine de l'économie
de peuple pourront contribuer/collaborer énormément au
rétablissement/à la reconstruction de notre vie culturelle, à la
reconstruction de la vie de l’humanité.
28
Et nous devons déjà aspirer à ce que l'économie de peuple ne
soit pas purement une théorie, mais que l’économie de peuple
s'avère elle-même être une valeur d’économie de peuple, afin que
ce que nous épargnons de travail puisse être appliqué de manière
fructueuse par ceux qui nous l’épargne pour la poursuite de
l’évolution de l'humanité. Je crois qu'en décidant de venir ici,
vous avez été conscients de cette tâche importante des
scientifiques de l'économie, et il me serait agréable quand vous
étiez renforcé par ce qui a pu être élaboré parmi nous, quoique
de manière inadéquate.
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J'espère que nous aurons l'occasion de travailler une fois les
choses plus avant. |