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Sujet:
TREIZIÈME CONFÉRENCE, Dornach, 5 août
1922
DREIZENTER VORTRAG, Dornach, 5. August 1922
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Les
références : Rudolf Steiner Œuvres
complètes GA340 185-198 (2002)
05/08/1922 |
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Original
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Traducteur:
FG v. 01 30/06/2022
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Editeur: SITE |
Pour comprendre comment ces choses peuvent être
pensées, comme elles ont été discutées hier, il sera
nécessaire de voir aujourd'hui certaines choses sur
les processus d’économie de peuple, qui pourtant
interviennent aussi dans les évaluations/estimations
d’économie de peuple, et qui peuvent montrer combien
il est difficile d'évaluer ce qui se passe du côté de
l'esprit humain en fait dans un sens d’économie de
peuple. Je ne veux pas simuler complètement un
exemple, mais seulement le concevoir de telle sorte
que la réalité qui repose là derrière ne contribue en
rien à la valeur que cet exemple peut avoir pour notre
considération.
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01
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Es wird gerade, um zu verstehen, wie solche Dinge
gemeint sein können, wie sie gestern besprochen worden
sind, nötig sein, heute einiges einzusehen über die
volkswirtschaftlichen Prozesse, welche doch auch
eingreifen in volkswirtschaftliche Bewertungen, und
die zeigen können, wie schwer dasjenige, was von der
Seite des menschlichen Geistes aus geschieht,
eigentlich in volkswirtschaftlichem Sinne zu bewerten
ist. Ich will ein Beispiel nicht ganz fingieren,
sondern es nur so gestalten, daß die Wirklichkeit, die
dahinterliegt, nichts beiträgt zu dem Werte, den für
unsere Betrachtung dieses Beispiel haben kann.
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Voyez-vous, il peut arriver qu'à un certain moment
un grand poète vive qui, petit à petit, déjà de son
vivant et après sa mort, est de plus en plus reconnu
comme un grand poète. Alors l'un de ceux qui ont
affaire à ce poète, même si ce n'est qu'un amateur de
ce poète, arrivera peut-être à l'idée de se dire :
dans un avenir proche, on fera encore plus cas de ce
poète qu'on ne le fait maintenant. Je sais
pertinemment - du moins je risque la pensée - que dans
un certain temps, disons dans vingt ans, on fera
beaucoup plus cas de ce poète qu'on n'en a fait
aujourd'hui. Je peux même savoir qu'après vingt ans,
une archive sera construite pour ce poète, selon les
habitudes de pensée de l'époque dans laquelle nous
vivons, et que les manuscrits de ce poète seront
rassemblés dans cette archive. - À travers diverses
choses qu'il a vécues et qu'il roule dans sa tête
intelligente, il se dit : Oui, ça va arriver. Je
commence maintenant à acheter des autographes, des
autographes de ce poète. Ils sont encore extrêmement
bon marché. - Là cet homme est une fois assis avec
d'autres. Là, l’un dit : Oui, je ne suis pas
particulièrement investi dans la spéculation sur les
valeurs ; je veux simplement avoir les intérêts
habituels sur mon épargne. - Un deuxième dit : eh
bien, avec l'habituel intérêt, je ne veux quand même
pas me contenter, je m'achète des papiers à telle ou
telle mine. - Il est déjà une tête spéculative, alors
il s’achète donc des papiers. Le troisième, cependant,
c'est notre homme, il dit : je m'achète les meilleurs
papiers qu'il y a maintenant ; je m'achète des papiers
très bon marché, mais je ne vous dis pas quel genre de
papiers je m'achète - c'est encore autre chose qui va
avec, il ne me raconte pas cette histoire – je
m'achète des papiers, mais ils vont augmenter le plus
dans un avenir proche. Et il s’achète tous les
autographes du poète en question. Et après vingt ans,
il vend ces papiers aux archives ou à ceux qui les
vendent à ces archives, bien plus que ce qu'il a
dépensé. De sorte qu'il était la tête la plus
spéculative des trois.
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02
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Sehen Sie, es kann folgendes vorkommen: daß in einer
bestimmten Zeit ein großer Dichter lebt, der nach und
nach, eben schon zu seinen Lebzeiten und nach seinem
Tode immer mehr, als ein großer Dichter anerkannt
wird. Es kann dann einer derjenigen, die sich
irgendwie mit diesem Dichter beschäftigen, sei es auch
nur, sagen wir als Liebhaber dieses Dichters, auf den
Gedanken kommen, sich zu sagen: In der nächsten Zeit
wird von diesem Dichter noch mehr Aufhebens gemacht
werden als jetzt. Ich weiß ganz bestimmt — mindestens
riskiere ich den Gedanken --, daß in einiger Zeit,
sagen wir in zwanzig Jahren, von diesem Dichter noch
viel mehr Aufhebens gemacht werden wird als jetzt. Ich
kann sogar wissen, daß nach zwanzig Jahren für diesen
Dichter, nach den Denkgewohnheiten der Zeit in der wir
leben, ein Archiv gebaut werden wird, und daß in
diesem Archiv die Handschriften dieses Dichters
gesammelt werden. — Durch verschiedene Dinge, die er
erfahren hat, und die er in seinem schlauen Kopf
wälzt, sagt er sich: Ja, das wird geschehen. Ich
beginne jetzt Autogramme, Autographen von diesem
Dichter zu kaufen. Die sind außerordentlich billig,
jetzt noch. — Da sitzt einmal dieser Mann zusammen mit
anderen. Da sagt der eine: Ja, ich bin nicht besonders
auf Spekulation in Werten angelegt; ich will einfach
die gewöhnlichen Zinsen von meinen Ersparnissen haben.
— Ein zweiter sagt : Na, mit den gewöhnlichen Zinsen
will ich mich doch nicht begnügen, ich kaufe mir
Papiere von diesem oder jenem Bergwerke. — Er ist
schon ein spekulativerer Kopf, kauft sich also
Papiere. Der dritte aber, das ist unser Mann, der
sagt: Ich kaufe mir die besten Papiere, die es jetzt
gibt; ich kaufe mir ganz billige Papiere, aber ich
sage euch nicht, was für Papiere ich mir kaufe — das
ist nämlich noch etwas, was dazu kommt, er verrät
diese Geschichte nicht —, ich kaufe mir Papiere, die
aber in der nächsten Zeit am meisten steigen werden.
Und er kauft sich lauter Autographen des betreffenden
Dichters. Und nach zwanzig Jahren verkauft er an das
Archiv oder an solche, die weiter an dieses Archiv
verkaufen, diese Papiere um das Vielfache von dem, was
er ausgegeben hat. So daß er der allerspekulativste
Kopf von den dreien war.
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C'est un cas absolument réel ; je ne veux donc
seulement pas mentionner les réalités ici ; mais le
cas s'est produit. Eh bien, cela a conduit à une
réorganisation très importante des valeurs aussi
d’économie de peuple. Et il s’agit de quels sont les
facteurs qui ont contribué à ce changement ? Tout
d'abord, c’est simplement l'exploitation pensante du
fait que le poète en question était en estimation
ascendante, une estimation qui s'est même exprimée en
termes réels dans le fait qu'une archive a été érigée
pour lui. Mais à cela vient encore que - au moins pour
le réarrangement, de sorte que tout est allé dans une
seule main - qu'il a caché l'histoire, qu'il n'a pas
attiré l'attention des autres sur elle et qu'ils n'y
sont pas venus par eux-mêmes. C'est ainsi qu'il a pris
l'énorme gain.
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03
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Es ist das ein durchaus realer Fall; ich will ja nur
nicht die Realitäten hier erwähnen; aber der Fall ist
vorgekommen. Nun, dadurch geschah doch eine sehr
bedeutsame Umlagerung auch von volkswirtschaftlichen
Werten. Und es handelt sich darum: Welches sind die
Faktoren, die zu dieser Umlagerung beigetragen haben?
Da ist es zunächst lediglich die denkerische
Ausnützung des Umstandes, daß der betreffende Dichter
in aufsteigender Schätzung war, einer Schätzung, die
sich sogar real ausgedrückt hat darinnen, daß ihm ein
Archiv errichtet worden ist. Aber dazu kommt noch das
— wenigstens für die Umlagerung, so daß alles in eine
Hand zusammengegangen ist —, daß er die Geschichte
verschwiegen hat, daß er die anderen nicht darauf
aufmerksam gemacht hat und sie von selbst nicht darauf
gekommen sind. Und er hat so den Riesengewinn
eingesteckt.
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Je mentionne le cas seulement pour la raison que
j’aimerais maintenant rendre attentif comment la
question devient complexe de savoir quels facteurs
s'influencent/fluent les uns dans les autres
mutuellement dans le système de valeurs - combien il
est difficile de saisir tous ces facteurs. Et devant
nous, la question doit émerger maintenant : est-il
maintenant tout à fait impossible de saisir ces
facteurs d'une manière ou d'une autre ? - Eh bien,
vous vous direz : pour une grande partie, pour une
grande partie de la vie, il sera certainement possible
pour les gens qui ont du bon sens de faire des
associations et d'estimer les facteurs à tel point
qu'ils peuvent trouver une certaine expression
numérique/à la mesure de chiffres. Mais il y aura
malgré tout beaucoup de choses qui seront décisives
dans l'évaluation de choses qui ne peuvent pas être
appréhendées avec bon sens de la manière ordinaire à
moins que nous ne cherchions d'autres outils pour
aider.
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04
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Ich erwähne den Fall nur aus dem Grunde, weil ich
Sie nun darauf aufmerksam machen möchte, wie
kompliziert die Frage wird, welche Faktoren im
Wertewesen ineinanderfließen — wie schwer diese
Faktoren alle zu erfassen sind. Und vor uns muß ja die
Frage nun auftauchen: Ist es nun ganz unmöglich, diese
Faktoren in irgendeiner Weise zu fassen? — Nun, Sie
werden sich sagen: Für einen großen Teil, für ein
großes Stück des Lebens wird es ganz gewiß Menschen
mit einem gesunden Menschenverstand in Assoziationen
möglich sein, die Faktoren soweit abzuschätzen, daß
sie einen gewissen zahlenmäßigen Ausdruck finden
können. Aber es wird immerhin sehr vieles, und zwar in
der Bewertung der Dinge Ausschlaggebendes sein, das
nicht in gewöhnlicher Weise mit dem gesunden
Menschenverstand zu erfassen ist, wenn wir nicht nach
anderen Hilfsmitteln suchen.
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Nous avons vu comment la nature doit être
transformée par le travail humain, c'est-à-dire
comment elle doit entrer en lien avec le travail
humain, quand elle devrait avoir une valeur d’économie
de peuple. Tout d'abord, le produit de la nature n'a
pas de valeur réelle dans une organisation économique
qui repose sur la division du travail. Si nous nous
imaginons/pensons dans l’image/le tableau que les
valeurs naissent maintenant de l'imbrication, disons,
de la matérialité/substantialité de la nature et du
travail, alors nous aurons la possibilité, même si ce
n'est peut-être qu'au départ dans une sorte de
formulation algébrique, d'aborder le fonctionnel de la
formation de valeur. Nous pourrons facilement nous
faire une représentation de comment cette formation de
valeur ne va pas simplement de soi de telle sorte que,
quelque peu, le travail puisse être combiné avec
l'élément naturel, que le travail change l'élément
naturel ; il y aura donc là une fonction plus complexe
que, quelque peu, une pure addition. Mais malgré tout,
nous pourrons nous en tenir à ce que nous avons déjà
exprimé : nous voyons la valeur économique qui
apparaît lorsque le produit naturel sera pris en
charge pour la première fois par le travail humain.
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05
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Wir haben gesehen, wie die Natur umgewandelt werden
muß durch menschliche Arbeit, also gewissermaßen in
Verbindung treten muß mit menschlicher Arbeit, wenn
sie einen volkswirtschaftlichen Wert bekommen soll.
Das Naturprodukt hat zunächst in einer
wirtschaftlichen Organisation, die auf Arbeitsteilung
beruht, ja noch keinen eigentlichen Wert. Wenn wir uns
hineindenken in das Bild, daß nun die Werte durch ein
Ineinanderfügen von, sagen wir, Naturstofflichkeit und
Arbeit entstehen, dann werden wir, wenn auch zunächst
vielleicht nur in einer Art algebraischer
Formulierung, die Möglichkeit haben, heranzukommen an
das Funktionelle der Wertbildung. Wir werden uns ja
leicht eine Vorstellung davon machen können, wie diese
Wertbildung nicht einfach so vor sich geht, daß etwa
Arbeit mit dem Naturelement zusammengefügt werden
kann, daß die Arbeit verändert das Naturelement; es
wird also schon eine kompliziertere Funktion da sein,
als etwa eine bloße Addition sein könnte. Aber
immerhin, wir werden festhalten können an dem, was wir
ja schon ausgesprochen haben: Wir sehen den
wirtschaftlichen Wert entstehen, wenn das Naturprodukt
zunächst von der menschlichen Arbeit übernommen wird.
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La toute première étape de cette prise en charge du
produit naturel par le travail humain est donc celle
où immédiatement, j’aimerais dire, il sera travaillé
sur fond et sol. C'est ce qui nous amène à considérer
l’exploitation du foncier comme le point de départ de
toute activité économique. Cette exploitation des sols
est donc la condition préalable à toutes les activités
économiques restantes. Mais maintenant, quand nous
allons à l'autre côté de l'activité économique - je
n'ai donc plus besoin d’expliquer aujourd'hui, cela
ressort entièrement des conférences précédentes
qu’aussi de telles choses, où quelqu’un amène en état
qu’on se presse autour, qu’aussi cela intervient dans
le mouvement des valeurs -, comment nous devrons
nous comporter si nous voulons rechercher ce qui se
laisse en fait comparer à quelque chose ainsi avec
l'autre ? Donc, si, ma foi, nous devions considérer
"nature par travail" comme la valeur qui se déplace/se
meut d'un côté à l'autre, ou n'importe quelle
fonction, comme je l'ai dit au début, oui, nous
devrions trouver quelque chose de comparable en elle.
Comparer l'esprit à la nature ne fonctionnera sans
doute pas ; car là vous ne trouverez guère de point de
comparaison, et tout particulièrement pas par des
réflexions d’économie de peuple, déjà pour la raison
que là quelque chose d'extraordinairement subjectif
s'introduit/y flue.
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06
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Die allererste Stufe nun dieses Übernehmens des
Naturproduktes von der menschlichen Arbeit ist ja die,
wo unmittelbar, ich möchte sagen, auf dem Grund und
Boden gearbeitet wird. Das ist ja dasjenige, was uns
dazu führt, als den Ausgangspunkt für alles
Wirtschaften dennoch die Bewirtschaftung des Grund und
Bodens anzusehen. Diese Bewirtschaftung des Grund und
Bodens ist ja die Voraussetzung für alles übrige
Wirtschaften. Nun aber, wenn wir an die andere Seite
des Wirtschaftens gehen — ich brauche Ihnen ja heute
nicht mehr auseinanderzusetzen, das geht aus den
vorhergehenden Vorträgen ganz gewiß hervor, daß auch
solche Dinge, wo jemand eine Wertumlagerung zustande
bringt, daß auch das in die wirtschaftliche
Wertebewegung hineingreift —, wie werden wir uns da
verhalten müssen, wenn wir aufsuchen wollen, was sich
eigentlich an so etwas vergleichen läßt mit dem
anderen? Wenn wir also meinetwillen «Natur mal Arbeit»
als den Wert ansehen würden, der von der einen Seite
sich herbewegt, oder irgend eben eine Funktion, wie
ich gleich anfangs gesagt habe, ja, da müßten wir
dazukommen, doch irgend etwas Vergleichbares dadrinnen
zu finden. Den Geist mit der Natur zu vergleichen, das
wird ganz ohne Zweifel nicht gehen; denn da werden Sie
kaum irgendeinen Vergleichungspunkt, und ganz
besonders nicht durch volkswirtschaftliche Erwägungen,
finden, schon aus dem Grunde, weil da ja etwas
außerordentlich Subjektives einfließt.
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Pensez à une simple économie villageoise qui, ma
foi, est fermée sur elle-même/en soi. On pourrait
certainement faire l'expérience de telles choses, du
moins en partie. Une telle consistera en ce qui sera
produit - disons, nous nous pensons même écartés du
marché et de la ville - par les agriculteurs, par les
travailleurs du sol/cultivateurs, par des
exploitations individuelles qui habillent les gens et
ainsi de suite, par certaines autres exploitations
individuelles, pour l’essentiel pas vraiment des
prolétaires particuliers - ils ne seront encore pas du
tout là, mais dans ce genre de pensée nous ne devrons
y prêter attention pour le moment, car ce qui est pris
en considération pour eux pourra nous venir dans le
cadre des futurs prolongements. Alors, dans cette
économie villageoise, il y aura l'enseignant, le
prêtre, ou quelques enseignants, quelques prêtres ; si
nous avons une pure économie villageoise, ils devront
vivre de ce que les autres leur donnent du leur. Et ce
qui se développe de vie libre de l’esprit devra
essentiellement se jouer entre les pasteurs et les
enseignants - peut-être que l'administrateur municipal
s’ajoutera encore - mais là, entre ces gens, se jouera
la vie libre de l’esprit. Et nous devrons nous
demander : comment en arrivons-nous réellement à une
évaluation/valorisation dans ce cycle économique
simple ?
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07
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Denken Sie sich eine einfache Dorfwirtschaft, die
meinetwillen abgeschlossen in sich ist. Solche konnte
man ja, wenigstens zum Teil, durchaus erleben. Eine
solche wird bestehen in demjenigen, was erzeugt wird —
sagen wir, wir denken uns weg selbst den Markt und die
Stadt — von den Bauern, von den Bodenbearbeitern, von
einzelnen Gewerbetreibenden, die die Leute kleiden und
so weiter, von einigen anderen Gewerbetreibenden, im
wesentlichen gar nicht eigentlich von besonderen
Proletariern — die werden noch gar nicht da sein, aber
darauf brauchen wir ja bei dieser Art von
Denkungsweise zunächst nicht unsere Aufmerksamkeit zu
verwenden, denn dasjenige, was für sie in Betracht
kommt, wird uns ja bei der weiteren Verfolgung
auffallen können. Dann wird in dieser Dorfwirtschaft
da sein der Lehrer, der Pfarrer, oder ein paar Lehrer,
ein paar Pfarrer; die werden, wenn wir eine reine
Dorfwirtschaft haben, leben müssen aus dem, was die
anderen ihnen von dem Ihrigen abgeben. Und was sich an
freiem Geistesleben entwickelt, wird sich im
wesentlichen abspielen müssen zwischen den Pfarrern
und Lehrern — eventuell wird noch dazukommen der
Gemeindeverwalter —, aber da, zwischen diesen Leuten
wird sich im wesentlichen das freie Geistesleben
abspielen. Und wir werden uns fragen müssen: Wie
kommen wir denn nun eigentlich zu einer Bewertung in
diesem einfachen wirtschaftlichen Kreislauf?
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Il n'y aura pas beaucoup d'autre vie libre de
l’esprit. On ne peut pas bien se représenter que là,
un romancier naisse d'un professeur ou d'un prêtre ;
car si l'économie du village est fermée sur soi, alors
il pourra à peine vendre beaucoup. On pourrait donc
compter sur ce qu'un romancier puisse gagner quoi que
ce soit s'il était capable d’amener en même temps aux
agriculteurs, aux tailleurs et aux cordonniers une
curiosité particulière pour ses romans. Il serait en
effet en mesure de mettre aussitôt sur pied une petite
industrie, n'est-ce pas ? Ce serait extrêmement
coûteux. Mais de toute façon, nous ne pouvons pas nous
représenter qu'elle serait là sans plus attendre dans
cette petite économie villageoise. Nous voyons donc
que la vie libre de l’esprit doit attendre certaines
conditions. Mais nous pouvons peut-être nous
représenter comment en fait maintenant parce qu'il y a
des prêtres, des enseignants et un administrateur
municipal peut venir en l’état la valorisation ce que
fournissent ces travailleurs de l’esprit – car ils
sont donc des travailleurs de l’esprit au sens
d’économie de peuple.
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08
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Viel anderes freies Geistesleben wird nicht da sein.
Man kann sich nicht gut vorstellen, daß da ein
Romanschriftsteller entsteht im Lehrer oder Pfarrer;
denn wenn die Dorfwirtschaft in sich geschlossen ist,
dann wird er kaum viel verkaufen können. Wir würden ja
nur darauf rechnen können, daß ein Romanschriftsteller
irgend etwas wird verdienen können, wenn er in
gleicher Zeit imstande wäre, den Bauern und Schneidern
und Schustern eine besondere Neugierde auf seine
Romane beizubringen. Da würde er ja in der Tat
sogleich eine kleine Industrie ins Leben rufen können,
nicht wahr? Das würde zwar außerordentlich teuer zu
stehen kommen. Aber jedenfalls können wir uns nicht
vorstellen, daß das ohne weiteres in dieser kleinen
Dorfwirtschaft da sein würde. Wir sehen also, daß das
freie Geistesleben erst auf gewisse Bedingungen warten
muß. Aber wir können uns vielleicht vorstellen, wie
eigentlich nun dadurch, daß überhaupt Pfarrer und
Lehrer und ein Gemeindeverwalter da sind, die
Bewertung desjenigen zustande kommt, was diese
Geistesarbeiter — denn im volkswirtschaftlichen Sinne
sind sie ja Geistesarbeiter — leisten.
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Quelle est la condition préalable pour que ces
travailleurs spirituels puissent vivre dans le village
? La condition préalable est que les gens envoient
leurs enfants à l'école et qu'ils aient un besoin
religieux. Les besoins spirituels sont la condition de
base. Sans eux, même ces travailleurs spirituels ne
seraient pas là du tout. Et maintenant, nous devons
nous demander comment ces travailleurs de l’esprit,
pour leur part, évalueront leurs produits, disons les
discours en chaire - parce que dans le sens de
l’économie de peuple, ceux-ci sont aussi à comprendre
selon l’économie de peuple - et les leçons de
classe, comment les évalueront-ils dans le sens de
l’économie de peuple ? Comment cela se valorisera-t-il
selon l’économie de peuple dans l'ensemble de la
circulation ? C'est une question fondamentale.
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09
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Was ist die Voraussetzung, daß diese Geistesarbeiter
überhaupt in dem Dorfe leben können? Die Voraussetzung
ist, daß die Leute ihre Kinder in die Schule schicken
und daß sie ein religiöses Bedürfnis haben. Geistige
Bedürfnisse sind die Grundvoraussetzung. Ohne diese
wären überhaupt selbst diese Geistesarbeiter nicht da.
Und nun werden wir uns zu fragen haben : Wie werden
denn diese Geistesarbeiter nun ihrerseits ihre
Produkte, sagen wir, die Kanzelrede — denn im
volkswirtschaftlichen Sinne sind auch die
volkswirtschaftlich zu begreifen — und den
Schulunterricht, wie werden sie denn diese
volkswirtschaftlich bewerten? Wie wird sich das
volkswirtschaftlich bewerten in der ganzen
Zirkulation? Das ist eine Fundamentalfrage.
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Oui, comment cela se valorise, nous pouvons y
arriver seulement si nous nous montrons d'abord très
clairs : que doivent faire les autres humains ? Ils
doivent fournir un travail corporel. C'est par cela
qu'ils suscitent des valeurs d’économie de peuple,
qu'ils fournissent du travail corporel. S'il n'y avait
aucun besoin de discours de chaire et de leçons de
classe, alors les prêtres et les enseignants devraient
aussi travailler corporellement, alors tout le monde
travaillerait corporellement, et la vie de l’esprit
serait absolument caduque. Nous n'aurions pas à parler
d'une valorisation/évaluation des prestations
spirituelles. Nous arrivons à cette évaluation quand
nous regardons le fait que c'est précisément ce
travail corporel des pasteurs et des enseignants qui
devra être épargné ; car s'ils veulent fournir le
travail qu'ils désirent, après tout, leur travail
corporel doit leur être retiré. De sorte que vraiment
quelque chose qui est maintenant au moins à saisir
dans le sens général puisse vraiment être introduit
dans le train de la pensée. Car supposons qu'il n'y
ait besoin que d'un demi-sermon et d'une demi-leçon
d'école - un demi-sermon par un pasteur et une
demi-leçon par un enseignant – qu’est-ce qui devrait
intervenir ? Puisqu'on ne peut pas employer la moitié
d'un pasteur et la moitié d'un enseignant, le pasteur
et l'enseignant devront passer un certain temps à
travailler corporellement. Et l'évaluation qui devra
intervenir pour ces deux dépendra donc de la quantité
de travail corporel qu'ils pourront
économiser/épargné. C'est ce qui sert de référence
pour l'évaluation de leur travail. L'un donne/sacrifie
le travail physique, l'autre l'épargne, et il évalue
sa prestation spirituelle en fonction de ce qu'il
épargne de travail corporel avec cette prestation
spirituelle. Là, vous avez dans les deux différents
champs de la vie économique, si nous réfléchissons la
chose selon l’économie de peuple, que pour nous un
discours en chaire doit aussi avoir une valeur
économique, là nous avons ce qui nous indique comment
celle-ci obtient la valeur d’économie de peuple. Elle
l'obtient parce que du travail sera épargné, pendant
que de l'autre côté, du travail doit être appliqué.
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10
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Ja, wie sich das bewertet, darauf kommen wir nur,
wenn wir uns zunächst recht anschaulich machen : Was
müssen denn die anderen Leute tun? Sie müssen
körperliche Arbeit leisten. Dadurch rufen sie
volkswirtschaftliche Werte hervor, daß sie körperliche
Arbeit leisten. Wenn kein Bedürfnis vorhanden wäre
nach Kanzelreden und nach Schulunterricht, so würden
auch die Pfarrer und die Lehrer eben körperlich
arbeiten müssen, dann würden alle körperlich arbeiten,
und es würde das Geistesleben überhaupt wegfallen. Da
hätten wir natürlich nicht zu sprechen von einer
Bewertung der geistigen Leistungen. Zu dieser
Bewertung kommen wir, wenn wir darauf hinschauen, daß
ja eben gerade dieses körperliche Arbeiten den
Pfarrern und den Lehrern erspart werden muß; denn
wollen die ihre nun immerhin auch begehrte Arbeit
leisten, so muß ihnen die körperliche Arbeit
abgenommen werden. So daß da wirklich etwas, was nun
wenigstens wiederum im allgemeinen Sinn zu erfassen
ist, in den Gedankengang eingeführt werden kann. Denn
nehmen wir, an, es ist nur Bedürfnis vorhanden für
halbe Predigten und halben Schulunterricht — also für
eine halbe Predigt eines Pfarrers und den halben
Unterricht eines Lehrers —, was würde da eintreten
müssen? Da man nicht einen halben Pfarrer und einen
halben Lehrer anstellen kann, so werden Pfarrer und
Lehrer eine gewisse Zeit anwenden müssen, um nun auch
körperlich zu arbeiten. Und die Bewertung, die wird
eintreten müssen für diese beiden, wird sich also
danach ergeben, wieviel sie körperliche Arbeit
ersparen können. Das gibt den Maßstab für die
Bewertung ihrer Arbeit. Der eine gibt körperliche
Arbeit hin, der andere erspart sie, und er bewertet
seine geistige Leistung danach, wieviel er mit dieser
Geistesleistung körperliche Arbeit erspart. Da haben
Sie auf den zwei verschiedenen Feldern des
wirtschaftlichen Lebens, wenn wir eben
volkswirtschaftlich die Sache durchdenken, daß für uns
eine Kanzelrede auch volkswirtschaftlichen Wert haben
muß, da haben Sie das, was uns darauf hinweist, wie
die den volkswirtschaftlichen Wert bekommt. Sie
bekommt ihn dadurch, daß Arbeit erspart wird, während
auf der anderen Seite Arbeit aufgewendet werden muß.
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Mais cela passe à travers toute la vie de l’esprit.
Qu'est-ce que cela signifie dans le sens d’économie de
peuple quand quelqu'un peint un tableau auquel il
peint aussi pendant dix ans ma foi ? Cela signifie que
le tableau reçoit pour lui par cela une valeur qu'il
peut maintenant peindre à un tableau pendant dix ans.
Mais il ne peut cela autrement qu’en épargnant le
travail physique corporel pour dix ans. Le tableau
devra devenir d’autant de valeur que le travail
corporel fournit à/sur d'autres produits en dix ans.
Et quand vous prenez vous-même des cas aussi
compliqués, comme celui dont j'ai parlé aujourd'hui au
début de l'heure, vous en obtenez cependant la même
chose. Là où il s'agit de prestations spirituelles,
nous obtenons partout l'autre concept quand nous
voulons trouver le concept de valeur, le concept de
travail épargné, le travail que l’on épargne.
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11
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Das geht aber durch das ganze Geistesleben hindurch.
Was bedeutet es im volkswirtschaftlichen Sinn, wenn
einer ein Bild malt, an dem er meinetwillen auch zehn
Jahre lang malt? Das bedeutet, daß das Bild für ihn
dadurch einen Wert bekommt, daß er nun wieder zehn
Jahre lang an einem Bilde malen kann. Das kann er aber
nicht anders, als daß er für zehn Jahre die
körperliche Arbeit erspart. Das Bild wird so viel wert
werden müssen, als körperliche Arbeit an anderen
Produkten in zehn Jahren leistet. Und wenn Sie selbst
solche komplizierten Fälle nehmen, wie der, den ich
heute am Anfang der Stunde auseinandergesetzt habe, so
bekommen Sie dennoch dasselbe heraus. Da, wo es sich
um geistige Leistungen handelt, bekommen wir überall,
wenn wir den Wertbegriff finden wollen, den anderen
Begriff, den Begriff der ersparten Arbeit, der Arbeit,
die man erspart.
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C'était la grande erreur des marxistes, qu'ils ont
regardé toute la chose seulement du côté corporel et
qui ont parlé de ce qu'on avait à voir du travail
cristallisé dans le capital, un produit avec lequel du
travail est lié. Quand on peint un tableau : l'esprit,
qui le peint pendant dix ans, y est toutefois lié ;
mais cela peuvent au plus calculer ceux qui croient
que l'esprit serait du travail intérieur humain
transposé. C'est n'importe quoi/un non-sens. Le
spirituel ne se laisse pas sans plus comparer avec le
naturel. Mais ici, il ne s’agit pas, quand j'exécute
une prestation spirituelle, que n’importe comment un
travail spirituel y soit stocké/sauvegardé. Le travail
qui est sauvegardé n’est pas à appréhender selon
l’économie de peuple. Il peut être très petit comme
travail corporel. Et ce qui entre en considération
comme travail corporel tombe sous l'autre concept du
travail corporel. Ce qui donne/accorde de la valeur à
la prestation, c'est le travail que je peux désormais
épargner avec elle.
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12
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Das war der große Fehler der Marxisten, daß sie die
ganze Sache nur von der körperlichen Seite her
angeschaut haben und davon geredet haben, daß man im
Kapital zu sehen habe kristallisierte Arbeit, ein
Produkt, mit dem Arbeit verbunden ist. Wenn einer ein
Bild malt: der Geist, den er hineinmalt durch zehn
Jahre, der ist allerdings verbunden damit; aber das
können höchstens die berechnen, die da glauben, der
Geist sei umgesetzte innerliche menschliche Arbeit.
Das ist Unsinn. Das Geistige läßt sich nicht ohne
weiteres vergleichen mit dem Natürlichen. Aber hier
handelt es sich nicht darum, wenn ich eine geistige
Leistung vollziehe, daß darinnen irgendwie Arbeit
aufgespeichert ist. Die Arbeit, die aufgespeichert
ist, ist volkswirtschaftlich nicht zu erfassen. Die
kann als körperliche Arbeit sehr gering sein. Und was
als körperliche Arbeit in Betracht kommt, fällt unter
den anderen Begriff der körperlichen Arbeit. Was der
Leistung Wert erteilt, ist die Arbeit, die ich nunmehr
mit ihr ersparen kann.
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Ainsi donc, d'un côté du processus d’économie de
peuple, on obtient la force créatrice de valeur par
cel que du travail sera procuré, sera amené au
produit, sera tourné vers le produit - le produit
attire le travail. De l'autre côté, le produit irradie
le travail, provoque le travail ; la valeur est là à
l'origine, elle cause/provoque le travail.
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13
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So also bekommt man auf der einen Seite des
volkswirtschaftlichen Prozesses die wertebildende
Kraft dadurch, daß Arbeit herbeigeschafft wird, an das
Produkt gebracht wird, an das Produkt gewendet wird –
das Produkt zieht die Arbeit an. Auf der anderen Seite
strahlt das Produkt die Arbeit aus, bewirkt die
Arbeit; der Wert ist ursprünglich da, der bewirkt die
Arbeit.
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Mais par cela, nous sommes en situation - parce que
nous avons maintenant là-dedans quelque chose de
comparable, à savoir travail dans un cas et travail
dans un autre cas – nous sommes en situation d’amener
les choses en relation les unes avec les autres dans
la réalité. Quand nous pouvons dire une des fois : la
valeur est égale à "nature par/fois travail", v = n *
t, ainsi tableau 11 nous devons dire dans l'autre cas
: "esprit moins travail", v = e - t. C'est exactement
orienté au contraire/opposé. Le travail corporel a
seulement un sens quand celui qui veut l'insérer dans
l'économie de peuple le déploie à partir de soi. Ce
qui dans le spirituel entre en relation avec la
prestation, c'est un travail que vous sera fait par
l'autre - est donc en fait ce qui devra être inséré au
processus d’économie de peuple dans le sens négatif.
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Dadurch aber sind wir in der Lage -- weil wir ein
Vergleichbares nun darinnen haben, nämlich Arbeit in
einem Fall und Arbeit im andern Fall –, sind wir in
der Lage, überhaupt die Dinge miteinander in der
Realität in Beziehung zu bringen. Wenn wir sagen
können das eine Mal: der Wert ist gleich «Natur mal
Arbeit », w = n • a, so müssen Tafel 11 wir im anderen
Falle sagen: «Geist minus Arbeit », w = g — a. Es ist
genau entgegengesetzt gerichtet. Körperliche Arbeit
hat nur einen Sinn, wenn derjenige, der sie in die
Volkswirtschaft einfügen will, sie von sich aus
aufwendet. Was im Geistigen mit der Leistung in
Beziehung tritt, ist eine Arbeit, die dem einen von
dem andern getan wird – ist also tatsächlich das, was
im negativen Sinn in den volkswirtschaftlichen Prozeß
hineingefügt werden muß.
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C'est très étrange : quand on suit l'histoire de la
théorie d'économie de peuple, alors on trouve partout
en fait les choses qui sont correctes, mais prises au
fond seulement sur un domaine partiel. Vous avez
certains professeurs d'économie de peuple qui sont
justement absolument de l’avis : le travail
donne/prête/décerne une valeur aux choses - l'école de
Smith, l'école marxiste, et ainsi de suite. Mais vous
avez aussi d'autres écoles qui ont une autre
définition, qui à son tour est correcte pour un
certain domaine, qui devient quelque chose au capital,
au point de départ de la valeur par ce que cela
épargne du travail. Les deux sont corrects. Seulement,
l’un vaut pour tout ce qui est n’importe comment
pendant avec la nature, avec fonds et sols ; l'autre
vaut à tout ce qui est n’importe comment pendant avec
l'esprit. Entre les deux extrêmes, repose maintenant
un troisième. Nous pouvons dire : en fait, aucun de
ces extrêmes n'est entièrement pur, mais seulement
approximativement ; car, finalement, il y a déjà du
travail spirituel, quand de deux cueilleurs de mûres -
n'est ce pas, la cueillette de mûres reçoit aussi une
valeur d’économie de peuple parce que les cueilleurs y
vont et fournissent du travail -, quand de deux
cueilleurs de mûres, un est peu malin et travaille
dans des endroits où poussent peu de mûres ; alors ces
mûres ont une valeur moindre, parce que la même
quantité est payée aussi cher que l'autre, qui choisit
une zone bien couverte de mûres et obtient donc plus.
Donc nulle part la chose n’est disponible en culture
pure. Déjà pour la cueillette de mûres, il y a un
travail spirituel - on ne devrait pas l'appeler ainsi
- car le travail de combinaison est créateur/formateur
de valeur justement comme chez le collecteur
d'autographes, du moins en réorganisant la formation
de valeur.
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Es ist sehr merkwürdig : Wenn man die Geschichte der
Volkswirtschaftslehre verfolgt, dann findet man
überall eigentlich die Dinge, die richtig sind, aber
im Grunde genommen nur auf einem Partialgebiet. Sie
haben gewisse Volkswirtschaftslehrer, die eben
durchaus der Meinung sind: Arbeit verleiht den Dingen
einen Wert — Smithsche Schule, Marxistische Schule und
so weiter. Aber Sie haben auch andere Schulen, die die
andere Definition haben, die nun wiederum für ein
gewisses Gebiet richtig ist, daß etwas zum Kapital
wird, zum Wertausgangspunkt dadurch, daß es Arbeit
erspart. Beides ist richtig. Nur gilt das eine für
alles dasjenige, was mit der Natur, mit Grund und
Boden irgendwie zusammenhängt; das andere gilt für
dasjenige, was mit dem Geist irgendwie zusammenhängt.
Zwischen beiden Extremen liegt nun ein Drittes
dazwischen drinnen. Wir können sagen : Ganz reinlich
ist eigentlich keines dieser Extreme vorhanden,
sondern nur annähernd; denn schließlich ist schon
geistige Arbeit darinnen, wenn von zwei
Brombeerensammlern — nicht wahr, Brombeersammeln
bekommt auch nur wirtschaftlichen Wert dadurch, daß
die Sammler hingehen und Arbeit leisten —, wenn von
zwei Brombeerpflückern der eine unschlau ist und sich
an Stellen, wo wenig Brombeeren wachsen, Arbeit macht;
dann haben seine Brombeeren einen geringeren Wert,
weil das gleiche Quantum nur ebenso teuer bezahlt wird
wie beim andern, der sich ein gut mit Brombeeren
bewachsenes Gebiet aussucht und der daher mehr
erzielt. Also es ist nirgends die Sache in Reinkultur
vorhanden. Schon beim Brombeerpflücken ist geistige
Arbeit — man sollte sie nicht so nennen —, denn die
Kombinationsarbeit ist wertebildend ebenso wie bei
Autographensammlern, umlagernd wertebildend
wenigstens.
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Ainsi que nous pouvons donc dire : c'est déjà ainsi
que nous avons le travail dans une direction et aussi
le travail dans l'autre. Mais par cela nous recevons
la possibilité de comparer toutes les valeurs
d’économie de peuple. Cette comparaison, cependant, le
processus d’économie de peuple la fait justement
lui-même. On peut seulement l’élever à la raison
synthétique d'une certaine manière. Comme donc tout ce
que je dis en ces jours, là-dedans consiste que
certains processus instinctifs seront élevés à la
raison synthétique.
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So daß wir also sagen können: Es ist schon so, daß
wir in der einen Richtung die Arbeit haben und in der
andern Richtung auch die Arbeit haben. Dadurch aber
bekommen wir die Möglichkeit, überhaupt die
volkswirtschaftlichen Werte irgend zu vergleichen.
Dieses Vergleichen, das macht aber nun der
volkswirtschaftliche Prozeß eben selber. Man kann ihn
nur in einer gewissen Weise in die Vernunft
heraufheben. Wie ja alles, was ich sage in diesen
Tagen, darin besteht, daß gewisse instinktive Prozesse
in die Vernunft heraufgehoben werden.
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Donc, comme je l'ai dit, en culture pure, nous
n'avons rien de tout cela. De l'autre côté, nous avons
toujours, aussi quand le peintre combine tant de
choses et par sa combinaison et par, ma foi, force
clairvoyante, qui ne se laisse absolument saisir
maintenant d'aucune façon sur le champ d’économie de
peuple, quand il veut maintenant seulement créer une
quelque chose, qui entre en considération dans
l'économie de peuple, ainsi il doit aussi appliquer un
petit bout de travail dessus. Son grand génie lui
permet peut-être d'être un terrible fainéant, mais de
temps en temps, il devra prendre le pinceau en main.
Donc, un peu travail devra aussi être déployé par lui,
comme même quelque force combinatoire lors de la
cueillette de mûres. Nous ne pouvons pas saisir
quantitativement les choses purement qui jouent dans
la réalité, mais nous devons les saisir dans
l'action/ce qui se passe. Et par cela nous pouvons en
fait seulement les retenir avec nos concepts lorsque
nous devenons conscients que ces concepts sont en
perpétuel mouvement.
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Also wie gesagt, in Reinkultur haben wir nichts von
diesem. Auf der anderen Seite haben wir immer, auch
wenn der Maler noch so viel kombiniert und durch sein
Kombinieren und meinetwillen durch hellseherische
Kraft, die sich überhaupt nun gar nicht irgendwie
fassen läßt auf volkswirtschaftlichem Feld, wenn er
nun überhaupt nur irgend etwas, was in der
Volkswirtschaft in Betracht kommt, schaffen will, so
muß er auch ein Stückchen Arbeit darauf verwenden. Es
kann sein großes Genie gestatten, daß er ein
furchtbarer Faulpelz ist, aber ab und zu wird er doch
den Pinsel in die Hand nehmen müssen. Also, etwas
Arbeit wird auch bei ihm aufgewendet werden müssen,
wie etwas kombinatorische Kraft selbst beim
Brombeerenpflücken. Wir können die Dinge, die in der
Wirklichkeit spielen, quantitativ nicht reinlich
erfassen, sondern wir müssen sie im Geschehen
erfassen. Und dadurch können wir sie eigentlich nur
festhalten mit unseren Begriffen, wenn wir uns bewußt
werden, daß diese Begriffe in fortwährender Bewegung
sind.
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Entre les deux, cependant, repose ce qui est à
percevoir plus clairement, comment dans le fait,
immédiatement dans l'exploitation, interagissent
travail corporel et travail spirituel, où cela va et
vient. J’aimerais dire : Comme dans une quelque
machine, un contrôle/un pilotage va et vient ma foi,
ainsi va et vient dans l'exploitation : le travail
corporel va et travail spirituel revient. Et alors il
s'agira justement de ce que dans le vrai
se-travailler-en-vis-à-vis des deux côtés nous ayons
ce qui joue maintenant comme troisième entre ces deux
dedans le processus d’économie de peuple,
c'est-à-dire, en d'autres termes : quand l’un doit
justement travailler corporellement et que par sa
faculté spirituelle de combinaison lui sera pour
partie épargné le travail corporel, donc quand il fait
les deux ensemble, ce qui est donc en fait toujours le
cas réel. Mais ce cas réel, il s'approche une fois de
plus de la première formule : v = n * t, et une fois
de plus de la seconde formule : v = e - t. Ce qui est
dans la seconde formule serait donc seulement rempli
quand n’importe qui irait parmi les consommateurs, qui
s’épargnerait du travail purement par du spirituel.
Mais cela ne pourrait être que quelqu'un qui naîtrait
sur Terre dans le contexte de l’âge adulte.
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Zwischen diesen beiden drinnen liegt aber das, wo
deutlicher wahrzunehmen ist, wie in der Tat
unmittelbar im Betriebe ineinanderwirken körperliche
Arbeit und geistige Arbeit, wo es hin- und hergeht.
Ich möchte sagen: Wie in irgendeiner Maschine eine
Steuerung meinetwillen hin- und hergeht, so geht hin
und her im Betriebe : körperliche Arbeit hin und
geistige Arbeit zurück. Und dann wird es sich eben
darum handeln, daß wir in dem gegenseitigen realen
Sich- Entgegenarbeiten von beiden Seiten dasjenige
haben, was nun als Drittes zwischen diesen beiden im
volkswirtschaftlichen Prozeß drinnen spielt, das heißt
mit anderen Worten: Wenn einer körperlich eben
arbeiten muß und ihm durch seine geistige
Kombinationsfähigkeit die körperliche Arbeit zum Teil
erspart wird, also wenn er beides zusammen tut, was ja
eigentlich der reale Fall immer ist. Aber dieser reale
Fall, der nähert sich eben einmal mehr der ersten
Formel: w = n • a, und einmal mehr der zweiten Formel:
w = g— a. Es wäre das, was in der zweiten Formel ist,
eigentlich im Grunde genommen ja nur erfüllt, wenn
irgend jemand unter die Konsumenten gehen würde, der
bloß durch Geistiges sich Arbeit ersparen würde. Das
könnte aber nur sein jemand, der in erwachsenem
Zustand auf der Erde geboren würde.
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Maintenant, vous pouvez en voir que c’est déjà
possible d'examiner le processus d’économie de peuple
de ce point de vue de l'évaluation de ce qui a
puissance de nature d'un côté, et de ce qui a
puissance d'esprit de l'autre côté. Et nous recevons
alors la possibilité de nous dire : là où du positif
et du négatif interagissent, là doit en sortir
un quelque état moyen. Le positif peut l'emporter et
le négatif peut l'emporter. Supposons maintenant une
fois la prédominance du positif. Dans le cas de
l'économie villageoise, le positif l'emportera très
certainement; car il ne sera certainement pas un grand
intérêt pour plus que le travail spirituel le plus
nécessaire dans cette économie donc ; mais plus la vie
se complique, ou - comme on l'exprime d'une façon
sentimentale - plus la culture progresse, plus la
performance spirituelle est généralement valorisée,
comme vous savez empiriquement. En d'autres termes,
plus on économise/épargne de travail, plus un négatif
va à l'encontre du positif. Pensez qu'en caractérisant
les choses de cette façon, on s'empare en effet d'un
processus réel. Il ne s'agit pas ici que du travail
corporel soit utilisé/appliqué d'un côté et détruit
quelque peu de l'autre - cela ne signifierait donc
aucun processus réel au sens d’économie de peuple,
mais pourrait tout au plus signifier un processus
naturel -, mais il s’agit ici que tout travail
corporel qui sera effectué apparaisse justement
absolument formant de la valeur, que rien n’en soit
détruit, que ce qui contrarie/travail contre,
l'épargne de travail, que celle-ci œuvre seulement
contre à la mesure de chiffres, donc influence la
valeur du travail corporel juste à la mesure de
nombres/chiffres. Mais en ce qu’on influence
numériquement, nous arrivons absolument à avoir une
possibilité d'exprimer ce qui se passe là en fait
aussi réellement. Ainsi, les travailleurs corporels
sont actifs, les humains spirituels sont actifs, et
dans ce qui sera fourni, il s’agit une fois de travail
positivement utilisé, l'autre fois d’un travail tel,
qu’il signifie en fait une économie/épargne de
travail. Par cela sera pour premier provoqué la
valorisation/évaluation définitive.
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19
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Nun sehen Sie daraus, daß es schon möglich ist, auch
von diesem Gesichtspunkt der Bewertung des Naturhaften
auf der einen Seite und des Geisthaften auf der
anderen Seite in den volkswirtschaftlichen Prozeß
hineinzuschauen. Und wir bekommen dann daraus die
Möglichkeit, uns zu sagen: Da, wo Positives und
Negatives ineinanderwirken, da muß irgendein mittlerer
Zustand herauskommen. Es kann das Positive überwiegen
und es kann das Negative überwiegen. Nun nehmen wir
einmal das Überwiegen des Positiven an. In dem Fall
bei der Dorfwirtschaft wird nun ganz gewiß das
Positive überwiegen; denn es wird ganz gewiß für mehr
als für die allernotdürftigste Geistesarbeit in dieser
Wirtschaft ja nicht ein ausgiebiges Interesse sein;
aber je weiter sich das Leben kompliziert, oder — wie
man auch auf sentimentale Art sich ausdrückt — je
weiter die Kultur fortschreitet, desto höher wird ja
im allgemeinen, wie Sie empirisch wissen, das geistige
Leisten bewertet. Das heißt, um so mehr wird Arbeit
erspart, um so mehr also wirkt ein Negatives entgegen
dem Positiven. Bedenken Sie, daß man damit, indem man
die Sachen so charakterisiert, in der Tat einen realen
Prozeß ergreift. Hier handelt es sich ja nicht darum,
daß körperliche Arbeit auf der einen Seite aufgewendet
und auf der andern etwa vernichtet wird — das würde ja
keinen realen Prozeß im volkswirtschaftlichen Sinne
bedeuten, sondern höchstens einen Naturprozeß bedeuten
können —, sondern hier handelt es sich darum, daß alle
körperliche Arbeit, die verrichtet wird, eben durchaus
wertebildend auftritt, daß von ihr nichts vernichtet
wird, daß dasjenige, was entgegenwirkt, die
Arbeitsersparung, daß diese nur zahlenmäßig
entgegenwirkt, also den Wert der körperlichen Arbeit
lediglich zahlenmäßig beeinflußt. Aber indem es
zahlenmäßig beeinflußt, kommen wir überhaupt dazu,
eine Möglichkeit zu haben, dasjenige, was da
eigentlich geschieht, irgendwie auch real
auszudrücken. Es sind also tätig die körperlichen
Arbeiter, sind tätig die geistigen Menschen, und in
demjenigen, was geleistet wird, handelt es sich einmal
um positiv aufgewendete Arbeit, das andere Mal um eine
solche Arbeit, die eigentlich eine Arbeitsersparnis
bedeutet. Dadurch wird erst die endgültige Bewertung
hervorgerufen.
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J’aimerais donc dire : la dénomination des choses
est gagnée par cela et l'appréhension dans ce qui à
mesure de nombre est justement rendue premièrement
possible, par ce que la même chose provient de deux
côtés et que seule l'évaluation sera modifiée. Ainsi,
quand, comme je l'ai dit, la culture progresse, alors
l'activité spirituelle gagne toujours plus de
signification. Mais cela a pour effet qu'à partir de
ce moment, le travail corporel a une force moindre
dans l'évaluation. Donc, la force corporelle sera
utilisée, doit même aussi être utilisée toujours plus
dans le progresser. Au fur et à mesure que la culture
progresse, la culture du sol doit également être
rendue plus fertile. Plus devra être travaillé là dans
le sens positif. Mais la force de l'évaluation, elle
sera en fait enlevée/prise au travail corporel, mais
ne peut lui être enlevée que lorsqu’au juge de ce
travail corporel sera toujours plus appliqué le besoin
après ce qui est à fournir spirituellement. Ainsi
qu'ici à nouveau absolument un élément humain joue un
rôle dans l'économie de peuple. Vous ne pouvez pas du
tout contourner l'humain qui y joue ; mais cet humain
qui y joue est quelque chose qui monte avec la
progression de la vie de l’esprit comme une nécessité
objective.
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Also ich möchte sagen: Es wird dadurch die
Benanntheit der Sachen gewonnen und das Erfassen im
Zahlenmäßigen eben erst möglich gemacht, dadurch, daß
dieselbe Sache von zwei Seiten herkommt und nur die
Bewertung verändert wird. Wenn also, wie gesagt, die
Kultur fortschreitet, dann gewinnt die geistige
Betätigung immer mehr und mehr an Bedeutung. Das aber
bewirkt, daß die körperliche Arbeit von da ab mit
einer geringeren Kraft in die Bewertung hineinwirkt.
Also körperliche Kraft wird aufgewendet, muß sogar
auch im Fortschreiten immer mehr aufgewendet werden.
Es muß ja mit fortschreitender Kultur auch die
Bodenkultur fruchtbarer gemacht werden. Es muß da mehr
gearbeitet werden im positiven Sinn. Aber die Kraft
des Bewertens, die wird eigentlich der körperlichen
Arbeit genommen, kann ihr aber nur genommen werden,
wenn von dem Verrichter dieser körperlichen Arbeit
immer mehr und mehr das Bedürfnis aufgebracht wird
nach demjenigen, was geistig zu leisten ist. So daß
hier wiederum durchaus ein Menschliches hineinspielt
in die Volkswirtschaft. Sie können das Menschliche,
das da hineinspielt, gar nicht umgehen; aber dieses
Menschliche, das da hineinspielt, das ist etwas, was
mit dem fortschreitenden Geistesleben auch wiederum
als eine objektive Notwendigkeit heraufkommt.
|
Il est donc correct que tout d'abord, quand dans le
village seront seulement le prêtre et le maître, alors
il n'y aura pas beaucoup de vie de l’esprit ; mais
supposons qu'il y ait deux villages : dans un village,
le prêtre et le maître sont des humains très modérés.
Eh bien, ça ira comme ça. Dans l'autre village, le
prêtre ou l'enseignant ou les deux sont des gens
excellents. Ils seront capables d'éveiller toutes
sortes d'intérêts spirituels dans la génération
suivante, et il se peut même qu'il leur appartienne de
faire d'une personnalité spirituellement productrice
la troisième résidente de leur alliance dans le
village pour la génération suivante. Le spirituel a
une force d'action à cet égard, qui à son tour affecte
l'économie de peuple. Mais que signifie l'ensemble du
processus ? L'ensemble du processus ne signifie donc
au fond justement rien d'autre que : je ne peux pas
dire que ce qui, dans une activité économique purement
matérielle, a une valeur presque infiniment grande en
tant que travail, c'est-à-dire en tant que force
créatrice de valeur dans le travail, est de plus en
plus dévalué par ce qui lui vient en vis-à-vis - je ne
peux pas dire dévalorise, mais ce sera de plus en plus
réduit en mesure de chiffres à une valeur moindre, de
sorte que dans l'interaction entre ce qui est
élaboration de ce qui est à mesure de sol et ce qui se
passe du côté spirituel, que dans cette interaction,
repose quelque chose qui, en un sens, se compense
mutuellement selon l’économie de peuple. Et une
certaine compensation sera unique et seule la chose
correcte.
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21
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Es ist ja richtig, daß zunächst, wenn im Dorfe nur
der Pfarrer und der Lehrer sein werden, daß dann nicht
viel Geistesleben sein wird; aber nehmen wir an, es
sind zwei Dörfer: in dem einen Dorf, da sind Pfarrer
und Lehrer recht mäßige Menschen. Nun, da wird es so
fortgehen, wie es ist. In dem anderen Dorfe ist der
Pfarrer oder der Lehrer oder sind beide ausgezeichnete
Leute. Die werden allerlei geistige Interessen erregen
können in der nächsten Generation, und es liegt
vielleicht sogar in ihrer Hand, für die nächste
Generation irgendeine geistig produzierende
Persönlichkeit noch als dritte in ihrem Bund im Dorfe
ansässig zu machen. Das Geistige hat durchaus in
dieser Beziehung eine sich auswirkende Kraft, die nun
wiederum in die Volkswirtschaft hineinwirkt. Aber was
bedeutet denn der ganze Prozeß? Der ganze Prozeß
bedeutet ja im Grunde genommen eben nichts anderes als
: Es wird dasjenige, was im rein materiellen
volkswirtschaftlichen Wirken als Arbeit, also als
wertebildende Kraft in der Arbeit, geradezu einen
unendlich großen Wert hat, das wird immer mehr und
mehr von demjenigen, was ihm entgegenkommt — entwertet
kann ich nicht sagen, aber es wird immer mehr und mehr
zahlenmäßig auf ein Geringeres heruntergeführt, so daß
in dem Zusammenwirken zwischen alldem, was Bearbeitung
des Bodenmäßigen ist, und demjenigen, was von der
geistigen Seite her geschieht, daß in diesem
Zusammenwirken etwas liegt, was sich in einem gewissen
Sinne volkswirtschaftlich gegenseitig kompensiert. Und
eine gewisse Kompensation wird einzig und allein das
Richtige sein.
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Maintenant, là aussi, des circonstances à nouveau
bien compliquées se présentent, car il peut absolument
s’avérer qu'il y ait trop de producteurs spirituels
quelque part, c'est-à-dire qu'œuvre justement en
vis-à-vis une trop grande force épargnant le travail.
Alors, nous en obtenons une valeur négative, alors les
gens ne peuvent pas vivre tous ensemble s'ils ne se
grignotent/s’épuisent pas les uns les autres. Ainsi
que nous avons donc une certaine limite à cette
compensation qui est disponible là. Mais cette limite
est donnée en ce que pour chaque zone d’économie de
peuple il y a simplement un rapport donné de bilan
entre la production du sol d'un côté et la production
spirituelle de l'autre côté.
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22
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Nun treten ja auch da wiederum recht komplizierte
Verhältnisse auf; denn es kann sich durchaus
herausstellen, daß irgendwo zu viele geistig
Produzierende sind, das heißt, daß eben eine zu starke
arbeitersparende Kraft entgegenwirkt. Dann bekommen
wir einen negativen Wert heraus, dann können die Leute
alle zusammen nicht leben, wenn sie sich nicht
gegenseitig aufzehren. So daß wir darin, in dieser
Kompensation, die da vorhanden ist, eine gewisse
Grenze haben. Diese Grenze ist aber darinnen gegeben,
daß für ein jedes volkswirtschaftliche Gebiet einfach
ein durch die Natur der Sache gegebenes
Bilanzverhältnis besteht zwischen der Bodenproduktion
auf der einen Seite und der geistigen Produktion auf
der anderen Seite.
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Et tant que ce problème n'aura pas été pris en
compte dans la théorie de l'économie de peuple,
comment la production des sols, au sens le plus large
naturellement, est liée à la production spirituelle,
tant que ce problème, qui n'a presque jamais été
abordé, ne l'aura pas été très sérieusement, nous ne
pourrons pas du tout avoir une théorie de l’économie
de peuple qui réponde aux nécessités actuelles.
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23
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Und ehe nicht dies in der Volkswirtschaftslehre
berücksichtigt wird, wie sich verhält die
Bodenproduktion, im weitesten Sinn natürlich, zu der
geistigen Produktion, ehe nicht dieses Problem, das ja
fast gar nicht in Angriff genommen ist, ganz ernsthaft
in Angriff genommen wird, eher können wir eine den
heutigen Notwendigkeiten entsprechende
Volkswirtschaftslehre überhaupt nicht bekommen.
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La est déjà nécessaire que maintenant avant toutes
choses seront fait des travaux tels qu'ils se fondent
sur des données à partir desquelles on peut se
convaincre de quelle manière, sans que la malhonnêteté
et l'agitation n'aient d'effet, disons, un quelque
domaine entre dans une mauvaise santé d’économie de
peuple du fait qu'il y a trop d’actifs
spirituellement. Et quelle force du continuer à se
cultiver à une telle région dans laquelle cette
limite, que je viens de mentionner, n'est pas encore
atteinte. Car le progrès est seulement possible aussi
longtemps dans un certain domaine que cette limite,
qui est donnée par la compensation, n'est pas encore
atteinte. Il s'agira là que d'abord soient recherchés
les éléments qui sont encore disponibles aujourd'hui
d'économies fermées - des parties sont donc
disponibles partout, nous entrons lentement dans
l'économie mondiale -, que les éléments soient
recherchés, où des économies fermées sont encore là
pour une région donnée, et que dans une certaine
mesure soit recherché la prospérité d'ensemble pour le
domaine, où relativement peu de poètes et de peintres
et d'industriels malins, etc. vivent et où il reste
beaucoup de choses agricoles ou autres liées aux sols,
et que soient recherchées d'autres régions dans
lesquelles le contraire est le cas. Ainsi nous devons
élaborer là empiriquement à partir de ce que nous
pouvons obtenir certaines lois qui résultent de
l'élaboration théorique d'un équilibre entre
l'agriculture, l'élaboration du paysage au sens large
et l'efficacité spirituelle dans l'autre sens. Cela
sera en fait nécessaire, que l'on enlève simplement
pour un certain domaine les travailleurs
moyens/médiants de l'esprit, qui ne falsifient pas
tout de suite tout le bilan, et de l’autre côté les
travailleurs physiques moyens/médiants, et que l'on
équilibre/balance les choses afin de savoir/d'en
recevoir comment l'un agit en compensant sur l'autre.
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24
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Da ist schon notwendig, daß nun vor allen Dingen
solche Arbeiten gemacht werden, welche aus Daten
heraus arbeiten, aus denen man sich überzeugen kann,
in welcher Weise, ohne daß Unredlichkeit und Agitation
dabei wirkt, sagen wir, irgendein Gebiet dadurch in
volkswirtschaftliche Ungesundheit hineinkommt, daß zu
viele geistig Tätige vorhanden sind. Und welche Kraft
des sich Weiterkultivierens ein solches Gebiet hat, in
dem diese Grenze, von der ich eben gesprochen habe,
noch nicht erreicht ist. Denn nur so lange ist
Fortschritt möglich auf einem bestimmten Gebiete, als
diese Grenze, die durch die Kompensation gegeben ist,
noch nicht erreicht ist. Da wird es sich darum
handeln, daß zunächst aufgesucht werden die Elemente,
die heute noch vorhanden sind von geschlossenen
Wirtschaften — Teile sind ja überall vorhanden, wir
gehen langsam in die Weltwirtschaft hinein —, daß die
Elemente aufgesucht werden, wo noch geschlossene
Wirtschaften für irgendein Gebiet da sind, und daß
gewissermaßen der gesamte Wohlstand untersucht werde
für die Gebiete, wo verhältnismäßig wenig Dichter und
Maler und schlaue Industrielle und so weiter leben und
sehr viel Landwirtschaft oder anderes mit dem Boden
Zusammenhängendes noch ist, und daß andere Gebiete
untersucht werden, in denen das Umgekehrte der Fall
ist. So müssen wir da empirisch herausarbeiten aus
dem, was uns erreichbar ist, gewisse
Gesetzmäßigkeiten, die sich ergeben für eine
theoretische Herausarbeitung einer Bilanz zwischen
Landwirtschaft, Landbearbeitung im weiteren Sinn und
geistiger Wirksamkeit im anderen Sinn. Das wird
tatsächlich notwendig sein, daß man einmal einfach für
irgendein Gebiet sich so die mittleren Geistesarbeiter
herausnimmt, die nicht gerade die ganze Bilanz
fälschen, und auf der anderen Seite auch die mittleren
physischen Arbeiter herausnimmt, und daß man die Dinge
bilanziert, um herauszubekommen, wie das eine
kompensierend auf das andere wirkt.
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Ici repose en effet un point qui est d’une très
grande importance pour celui qui veut contribuer
aujourd'hui à la poursuite de la théorie de l'économie
de peuple, car c’est déjà en fait ainsi que ce
problème, qui doit sous-tendre/reposer à la base de
toute réflexion sur le prix et la valeur, sera à peine
vu correctement aujourd'hui.
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25
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Hier liegt nämlich ein Punkt, der von einer ganz
großen Wichtigkeit ist für denjenigen, der heute
irgendwie etwas beitragen will zu einer Weiterführung
der Volkswirtschaftslehre; denn es ist schon
tatsächlich so, daß dieses Problem, das allem
Nachdenken über Preis und Wert zugrunde liegen muß,
kaum heute irgendwie richtig gesehen wird.
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J'ai déjà dit hier à certains d'entre vous que les
gens dans la pensée d’économie de peuple se laissent
toujours égarer de penser partiellement, de ne pas
penser totalement. - Spengler a très certainement des
aperçus entièrement excellents d’économie de peuple à
la fin du deuxième volume de son 'Déclin de
l'Occident', mais l'homme se gâte ses brillants
aperçus en ne pouvant pas repenser ce qu'il oublie
historiquement jusqu’à un certain degré dans
l'économie actuelle de peuple. Il indique, dans un
sens extraordinairement bon, que dans l'économie
ancienne/antique, était encore prépondérante cette
économie qui sort du sol, et comme aujourd'hui est
prépondérante cette économie qui consiste à penser en
argent, qui est donc en réalité un travail spirituel ;
mais il ne voit pas que ce qu'il établit
historiquement sont deux étapes de l'économie qui se
tiennent aussi encore côte à côte aujourd’hui, qui ne
se sont pas historiquement remplacées/relayées l'une
l'autre, qui se sont encore côte à côte aujourd'hui,
comme dans le plus avancé, est toujours dedans le
primitif. Nous trouvons libres à l'extérieur, n'est-ce
pas, les amibes qui rampent alentour, et nous trouvons
les mêmes dans notre propre sang, dans les globules
blancs. Ce qui a aussi toujours été présent dans la
nature se tient aujourd'hui l’un à côté de l’autre –
ainsi aussi dans l'économie de peuple. Les conditions
les plus différentes se tiennent les unes à côté des
autres. Parfois, c’est même ainsi qu'en ce qu’en
rapport à ce qui est cultivé, disons, dans une
économie cultivée, tout de suite le plus hautement
cultivé revient en arrière au plus primitif, de sorte
qu'on peut dire en fait : Les valeurs qui seront
créées en vivant dans une haute culture retournent,
d'une certaine manière, au troc, en ce que, dans une
certaine mesure, ceux qui s’y créent leurs épargnes de
travail s’échangent en fait réciproquement ces
épargnes de travail dans certaines circonstances afin
de satisfaire/exprimer/corresponde à un certain besoin
entre eux. – Cela arrive absolument, de sorte que nous
trouvons souvent à nouveau les tâches les plus
primitives au plus haut niveau pour le plus haut.
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26
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Zu einigen von Ihnen habe ich schon gestern gesagt :
Die Leute im volkswirtschaftlichen Denken lassen sich
immer dazu verführen, partiell zu denken, nicht total
zu denken. — Spengler hat ganz gewiß im zweiten Band
seines «Untergangs des Abendlandes » ganz
ausgezeichnete volkswirtschaftliche Aperçus am
Schlusse; aber der Mann verdirbt sich seine glänzenden
Aperçus dadurch, daß er nicht dazu kommen kann,
dasjenige, was er geschichtlich bis zu einem gewissen
Grade überblickt, ins gegenwärtige
Volkswirtschaftliche umzudenken. Er weist in
außerordentlich gutem Sinne hin darauf, wie in der
antiken Wirtschaft noch überwiegend war jenes
Wirtschaften, das aus dem Boden heraus kommt, und wie
heute überwiegend ist das Wirtschaften, das in einem
Denken in Geld besteht, das also eigentlich geistige
Arbeit ist; aber er sieht nicht, daß das, was er
geschichtlich feststellt, zwei Stadien des
Wirtschaftens sind, die auch heute noch nebeneinander
stehen, die nicht geschichtlich einander, das eine das
andere, abgelöst haben, die noch heute nebeneinander
stehen, so wie heute im Fortgeschrittensten das
Primitive drinnen ist. Wir finden draußen frei, nicht
wahr, die Amöben, die einfach herumkriechen, und wir
finden diese selben in unserem eigenen Blut in den
weißen Blutkörperchen. Dasjenige, was geschichtlich
auch in der Natur vorhanden ist, steht heute
nebeneinander — so auch in der Volkswirtschaft. Die
verschiedensten Verhältnisse stehen nebeneinander.
Manchmal ist es sogar so, daß in bezug auf dasjenige,
was in einer, sagen wir, kultivierten Wirtschaft ist,
gerade das Höchstkultivierte zurückkehrt zum
Primitivsten, so daß man tatsächlich sagen kann:
Werte, die dadurch geschaffen werden, daß man in einer
Hochkultur lebt, die kehren in einer gewissen Weise
zum Tauschhandel zurück, indem gewissermaßen
diejenigen, die da sich ihre Arbeitsersparnisse
schaffen, sich diese Arbeitsersparnisse tatsächlich
gegenseitig unter Umständen austauschen, um
untereinander einem gewissen Bedürfnis zu entsprechen.
— Das kommt durchaus vor, so daß wir oftmals auf der
höchstentwickelten Stufe gerade für das Höchste die
primitivsten Verrichtungen wiederum finden.
|
Je voulais insérer cela aujourd'hui afin que je
puisse encore au moins vous donner une conclusion de
fortune demain.
|
27
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Das wollte ich heute einfügen, damit ich Ihnen
morgen noch wenigstens einen notdürftigen Abschluß
geben kann.
|
Français seulement
01
Pour comprendre comment ces choses peuvent être pensées, comme
elles ont été discutées hier, il sera nécessaire de voir
aujourd'hui certaines choses sur les processus d’économie de
peuple, qui pourtant interviennent aussi dans les
évaluations/estimations d’économie de peuple, et qui peuvent
montrer combien il est difficile d'évaluer ce qui se passe du
côté de l'esprit humain en fait dans un sens d’économie de
peuple. Je ne veux pas simuler complètement un exemple, mais
seulement le concevoir de telle sorte que la réalité qui repose
là derrière ne contribue en rien à la valeur que cet exemple
peut avoir pour notre considération.
02
Voyez-vous, il peut arriver qu'à un certain moment un grand
poète vive qui, petit à petit, déjà de son vivant et après sa
mort, est de plus en plus reconnu comme un grand poète. Alors
l'un de ceux qui ont affaire à ce poète, même si ce n'est qu'un
amateur de ce poète, arrivera peut-être à l'idée de se dire :
dans un avenir proche, on fera encore plus cas de ce poète qu'on
ne le fait maintenant. Je sais pertinemment - du moins je risque
la pensée - que dans un certain temps, disons dans vingt ans, on
fera beaucoup plus cas de ce poète qu'on n'en a fait
aujourd'hui. Je peux même savoir qu'après vingt ans, une archive
sera construite pour ce poète, selon les habitudes de pensée de
l'époque dans laquelle nous vivons, et que les manuscrits de ce
poète seront rassemblés dans cette archive. - À travers diverses
choses qu'il a vécues et qu'il roule dans sa tête intelligente,
il se dit : Oui, ça va arriver. Je commence maintenant à acheter
des autographes, des autographes de ce poète. Ils sont encore
extrêmement bon marché. - Là cet homme est une fois assis avec
d'autres. Là, l’un dit : Oui, je ne suis pas particulièrement
investi dans la spéculation sur les valeurs ; je veux simplement
avoir les intérêts habituels sur mon épargne. - Un deuxième dit
: eh bien, avec l'habituel intérêt, je ne veux quand même pas me
contenter, je m'achète des papiers à telle ou telle mine. - Il
est déjà une tête spéculative, alors il s’achète donc des
papiers. Le troisième, cependant, c'est notre homme, il dit : je
m'achète les meilleurs papiers qu'il y a maintenant ; je
m'achète des papiers très bon marché, mais je ne vous dis pas
quel genre de papiers je m'achète - c'est encore autre chose qui
va avec, il ne me raconte pas cette histoire – je m'achète des
papiers, mais ils vont augmenter le plus dans un avenir proche.
Et il s’achète tous les autographes du poète en question. Et
après vingt ans, il vend ces papiers aux archives ou à ceux qui
les vendent à ces archives, bien plus que ce qu'il a dépensé. De
sorte qu'il était la tête la plus spéculative des trois.
03
C'est un cas absolument réel ; je ne veux donc seulement pas
mentionner les réalités ici ; mais le cas s'est produit. Eh
bien, cela a conduit à une réorganisation très importante des
valeurs aussi d’économie de peuple. Et il s’agit de quels sont
les facteurs qui ont contribué à ce changement ? Tout d'abord,
c’est simplement l'exploitation pensante du fait que le poète en
question était en estimation ascendante, une estimation qui
s'est même exprimée en termes réels dans le fait qu'une archive
a été érigée pour lui. Mais à cela vient encore que - au moins
pour le réarrangement, de sorte que tout est allé dans une seule
main - qu'il a caché l'histoire, qu'il n'a pas attiré
l'attention des autres sur elle et qu'ils n'y sont pas venus par
eux-mêmes. C'est ainsi qu'il a pris l'énorme gain.
04
Je mentionne le cas seulement pour la raison que j’aimerais
maintenant rendre attentif comment la question devient complexe
de savoir quels facteurs s'influencent/fluent les uns dans les
autres mutuellement dans le système de valeurs - combien il est
difficile de saisir tous ces facteurs. Et devant nous, la
question doit émerger maintenant : est-il maintenant tout à fait
impossible de saisir ces facteurs d'une manière ou d'une autre ?
- Eh bien, vous vous direz : pour une grande partie, pour une
grande partie de la vie, il sera certainement possible pour les
gens qui ont du bon sens de faire des associations et d'estimer
les facteurs à tel point qu'ils peuvent trouver une certaine
expression numérique/à la mesure de chiffres. Mais il y aura
malgré tout beaucoup de choses qui seront décisives dans
l'évaluation de choses qui ne peuvent pas être appréhendées avec
bon sens de la manière ordinaire à moins que nous ne cherchions
d'autres outils pour aider.
05
Nous avons vu comment la nature doit être transformée par le
travail humain, c'est-à-dire comment elle doit entrer en lien
avec le travail humain, quand elle devrait avoir une valeur
d’économie de peuple. Tout d'abord, le produit de la nature n'a
pas de valeur réelle dans une organisation économique qui repose
sur la division du travail. Si nous nous imaginons/pensons dans
l’image/le tableau que les valeurs naissent maintenant de
l'imbrication, disons, de la matérialité/substantialité de la
nature et du travail, alors nous aurons la possibilité, même si
ce n'est peut-être qu'au départ dans une sorte de formulation
algébrique, d'aborder le fonctionnel de la formation de valeur.
Nous pourrons facilement nous faire une représentation de
comment cette formation de valeur ne va pas simplement de soi de
telle sorte que, quelque peu, le travail puisse être combiné
avec l'élément naturel, que le travail change l'élément naturel
; il y aura donc là une fonction plus complexe que, quelque peu,
une pure addition. Mais malgré tout, nous pourrons nous en tenir
à ce que nous avons déjà exprimé : nous voyons la valeur
économique qui apparaît lorsque le produit naturel sera pris en
charge pour la première fois par le travail humain.
06
La toute première étape de cette prise en charge du produit
naturel par le travail humain est donc celle où immédiatement,
j’aimerais dire, il sera travaillé sur fond et sol. C'est ce qui
nous amène à considérer l’exploitation du foncier comme le point
de départ de toute activité économique. Cette exploitation des
sols est donc la condition préalable à toutes les activités
économiques restantes. Mais maintenant, quand nous allons à
l'autre côté de l'activité économique - je n'ai donc plus besoin
d’expliquer aujourd'hui, cela ressort entièrement des
conférences précédentes qu’aussi de telles choses, où quelqu’un
amène en état qu’on se presse autour, qu’aussi cela intervient
dans le mouvement des valeurs -, comment nous devrons nous
comporter si nous voulons rechercher ce qui se laisse en fait
comparer à quelque chose ainsi avec l'autre ? Donc, si, ma foi,
nous devions considérer "nature par travail" comme la valeur qui
se déplace/se meut d'un côté à l'autre, ou n'importe quelle
fonction, comme je l'ai dit au début, oui, nous devrions trouver
quelque chose de comparable en elle. Comparer l'esprit à la
nature ne fonctionnera sans doute pas ; car là vous ne trouverez
guère de point de comparaison, et tout particulièrement pas par
des réflexions d’économie de peuple, déjà pour la raison que là
quelque chose d'extraordinairement subjectif s'introduit/y flue.
07
Pensez à une simple économie villageoise qui, ma foi, est fermée
sur elle-même/en soi. On pourrait certainement faire
l'expérience de telles choses, du moins en partie. Une telle
consistera en ce qui sera produit - disons, nous nous pensons
même écartés du marché et de la ville - par les agriculteurs,
par les travailleurs du sol/cultivateurs, par des exploitations
individuelles qui habillent les gens et ainsi de suite, par
certaines autres exploitations individuelles, pour l’essentiel
pas vraiment des prolétaires particuliers - ils ne seront encore
pas du tout là, mais dans ce genre de pensée nous ne devrons y
prêter attention pour le moment, car ce qui est pris en
considération pour eux pourra nous venir dans le cadre des
futurs prolongements. Alors, dans cette économie villageoise, il
y aura l'enseignant, le prêtre, ou quelques enseignants,
quelques prêtres ; si nous avons une pure économie villageoise,
ils devront vivre de ce que les autres leur donnent du leur. Et
ce qui se développe de vie libre de l’esprit devra
essentiellement se jouer entre les pasteurs et les enseignants -
peut-être que l'administrateur municipal s’ajoutera encore -
mais là, entre ces gens, se jouera la vie libre de l’esprit. Et
nous devrons nous demander : comment en arrivons-nous réellement
à une évaluation/valorisation dans ce cycle économique simple ?
08
Il n'y aura pas beaucoup d'autre vie libre de l’esprit. On ne
peut pas bien se représenter que là, un romancier naisse d'un
professeur ou d'un prêtre ; car si l'économie du village est
fermée sur soi, alors il pourra à peine vendre beaucoup. On
pourrait donc compter sur ce qu'un romancier puisse gagner quoi
que ce soit s'il était capable d’amener en même temps aux
agriculteurs, aux tailleurs et aux cordonniers une curiosité
particulière pour ses romans. Il serait en effet en mesure de
mettre aussitôt sur pied une petite industrie, n'est-ce pas ? Ce
serait extrêmement coûteux. Mais de toute façon, nous ne pouvons
pas nous représenter qu'elle serait là sans plus attendre dans
cette petite économie villageoise. Nous voyons donc que la vie
libre de l’esprit doit attendre certaines conditions. Mais nous
pouvons peut-être nous représenter comment en fait maintenant
parce qu'il y a des prêtres, des enseignants et un
administrateur municipal peut venir en l’état la valorisation ce
que fournissent ces travailleurs de l’esprit – car ils sont donc
des travailleurs de l’esprit au sens d’économie de peuple.
09
Quelle est la condition préalable pour que ces travailleurs
spirituels puissent vivre dans le village ? La condition
préalable est que les gens envoient leurs enfants à l'école et
qu'ils aient un besoin religieux. Les besoins spirituels sont la
condition de base. Sans eux, même ces travailleurs spirituels ne
seraient pas là du tout. Et maintenant, nous devons nous
demander comment ces travailleurs de l’esprit, pour leur part,
évalueront leurs produits, disons les discours en chaire - parce
que dans le sens de l’économie de peuple, ceux-ci sont aussi à
comprendre selon l’économie de peuple - et les leçons de
classe, comment les évalueront-ils dans le sens de l’économie de
peuple ? Comment cela se valorisera-t-il selon l’économie de
peuple dans l'ensemble de la circulation ? C'est une question
fondamentale.
10
Oui, comment cela se valorise, nous pouvons y arriver seulement
si nous nous montrons d'abord très clairs : que doivent faire
les autres humains ? Ils doivent fournir un travail corporel.
C'est par cela qu'ils suscitent des valeurs d’économie de
peuple, qu'ils fournissent du travail corporel. S'il n'y avait
aucun besoin de discours de chaire et de leçons de classe, alors
les prêtres et les enseignants devraient aussi travailler
corporellement, alors tout le monde travaillerait
corporellement, et la vie de l’esprit serait absolument caduque.
Nous n'aurions pas à parler d'une valorisation/évaluation des
prestations spirituelles. Nous arrivons à cette évaluation quand
nous regardons le fait que c'est précisément ce travail corporel
des pasteurs et des enseignants qui devra être épargné ; car
s'ils veulent fournir le travail qu'ils désirent, après tout,
leur travail corporel doit leur être retiré. De sorte que
vraiment quelque chose qui est maintenant au moins à saisir dans
le sens général puisse vraiment être introduit dans le train de
la pensée. Car supposons qu'il n'y ait besoin que d'un
demi-sermon et d'une demi-leçon d'école - un demi-sermon par un
pasteur et une demi-leçon par un enseignant – qu’est-ce qui
devrait intervenir ? Puisqu'on ne peut pas employer la moitié
d'un pasteur et la moitié d'un enseignant, le pasteur et
l'enseignant devront passer un certain temps à travailler
corporellement. Et l'évaluation qui devra intervenir pour ces
deux dépendra donc de la quantité de travail corporel qu'ils
pourront économiser/épargné. C'est ce qui sert de référence pour
l'évaluation de leur travail. L'un donne/sacrifie le travail
physique, l'autre l'épargne, et il évalue sa prestation
spirituelle en fonction de ce qu'il épargne de travail corporel
avec cette prestation spirituelle. Là, vous avez dans les deux
différents champs de la vie économique, si nous réfléchissons la
chose selon l’économie de peuple, que pour nous un discours en
chaire doit aussi avoir une valeur économique, là nous avons ce
qui nous indique comment celle-ci obtient la valeur d’économie
de peuple. Elle l'obtient parce que du travail sera épargné,
pendant que de l'autre côté, du travail doit être appliqué.
11
Mais cela passe à travers toute la vie de l’esprit. Qu'est-ce
que cela signifie dans le sens d’économie de peuple quand
quelqu'un peint un tableau auquel il peint aussi pendant dix ans
ma foi ? Cela signifie que le tableau reçoit pour lui par cela
une valeur qu'il peut maintenant peindre à un tableau pendant
dix ans. Mais il ne peut cela autrement qu’en épargnant le
travail physique corporel pour dix ans. Le tableau devra devenir
d’autant de valeur que le travail corporel fournit à/sur
d'autres produits en dix ans. Et quand vous prenez vous-même des
cas aussi compliqués, comme celui dont j'ai parlé aujourd'hui au
début de l'heure, vous en obtenez cependant la même chose. Là où
il s'agit de prestations spirituelles, nous obtenons partout
l'autre concept quand nous voulons trouver le concept de valeur,
le concept de travail épargné, le travail que l’on épargne.
12
C'était la grande erreur des marxistes, qu'ils ont regardé toute
la chose seulement du côté corporel et qui ont parlé de ce qu'on
avait à voir du travail cristallisé dans le capital, un produit
avec lequel du travail est lié. Quand on peint un tableau :
l'esprit, qui le peint pendant dix ans, y est toutefois lié ;
mais cela peuvent au plus calculer ceux qui croient que l'esprit
serait du travail intérieur humain transposé. C'est n'importe
quoi/un non-sens. Le spirituel ne se laisse pas sans plus
comparer avec le naturel. Mais ici, il ne s’agit pas, quand
j'exécute une prestation spirituelle, que n’importe comment un
travail spirituel y soit stocké/sauvegardé. Le travail qui est
sauvegardé n’est pas à appréhender selon l’économie de peuple.
Il peut être très petit comme travail corporel. Et ce qui entre
en considération comme travail corporel tombe sous l'autre
concept du travail corporel. Ce qui donne/accorde de la valeur à
la prestation, c'est le travail que je peux désormais épargner
avec elle.
13
Ainsi donc, d'un côté du processus d’économie de peuple, on
obtient la force créatrice de valeur par cel que du
travail sera procuré, sera amené au produit, sera tourné vers le
produit - le produit attire le travail. De l'autre côté, le
produit irradie le travail, provoque le travail ; la valeur est
là à l'origine, elle cause/provoque le travail.
14
Mais par cela, nous sommes en situation - parce que nous avons
maintenant là-dedans quelque chose de comparable, à savoir
travail dans un cas et travail dans un autre cas – nous sommes
en situation d’amener les choses en relation les unes avec les
autres dans la réalité. Quand nous pouvons dire une des fois :
la valeur est égale à "nature par/fois travail", v = n * t,
ainsi tableau 11 nous devons dire dans l'autre cas : "esprit
moins travail", v = e - t. C'est exactement orienté au
contraire/opposé. Le travail corporel a seulement un sens quand
celui qui veut l'insérer dans l'économie de peuple le déploie à
partir de soi. Ce qui dans le spirituel entre en relation avec
la prestation, c'est un travail que vous sera fait par l'autre -
est donc en fait ce qui devra être inséré au processus
d’économie de peuple dans le sens négatif.
15
C'est très étrange : quand on suit l'histoire de la théorie
d'économie de peuple, alors on trouve partout en fait les choses
qui sont correctes, mais prises au fond seulement sur un domaine
partiel. Vous avez certains professeurs d'économie de peuple qui
sont justement absolument de l’avis : le travail
donne/prête/décerne une valeur aux choses - l'école de Smith,
l'école marxiste, et ainsi de suite. Mais vous avez aussi
d'autres écoles qui ont une autre définition, qui à son tour est
correcte pour un certain domaine, qui devient quelque chose au
capital, au point de départ de la valeur par ce que cela épargne
du travail. Les deux sont corrects. Seulement, l’un vaut pour
tout ce qui est n’importe comment pendant avec la nature, avec
fonds et sols ; l'autre vaut à tout ce qui est n’importe comment
pendant avec l'esprit. Entre les deux extrêmes, repose
maintenant un troisième. Nous pouvons dire : en fait, aucun de
ces extrêmes n'est entièrement pur, mais seulement
approximativement ; car, finalement, il y a déjà du travail
spirituel, quand de deux cueilleurs de mûres - n'est ce pas, la
cueillette de mûres reçoit aussi une valeur d’économie de peuple
parce que les cueilleurs y vont et fournissent du travail -,
quand de deux cueilleurs de mûres, un est peu malin et travaille
dans des endroits où poussent peu de mûres ; alors ces mûres ont
une valeur moindre, parce que la même quantité est payée aussi
cher que l'autre, qui choisit une zone bien couverte de mûres et
obtient donc plus. Donc nulle part la chose n’est disponible en
culture pure. Déjà pour la cueillette de mûres, il y a un
travail spirituel - on ne devrait pas l'appeler ainsi - car le
travail de combinaison est créateur/formateur de valeur
justement comme chez le collecteur d'autographes, du moins en
réorganisant la formation de valeur.
16
Ainsi que nous pouvons donc dire : c'est déjà ainsi que nous
avons le travail dans une direction et aussi le travail dans
l'autre. Mais par cela nous recevons la possibilité de comparer
toutes les valeurs d’économie de peuple. Cette comparaison,
cependant, le processus d’économie de peuple la fait justement
lui-même. On peut seulement l’élever à la raison synthétique
d'une certaine manière. Comme donc tout ce que je dis en ces
jours, là-dedans consiste que certains processus instinctifs
seront élevés à la raison synthétique.
17
Donc, comme je l'ai dit, en culture pure, nous n'avons rien de
tout cela. De l'autre côté, nous avons toujours, aussi quand le
peintre combine tant de choses et par sa combinaison et par, ma
foi, force clairvoyante, qui ne se laisse absolument saisir
maintenant d'aucune façon sur le champ d’économie de peuple,
quand il veut maintenant seulement créer une quelque chose, qui
entre en considération dans l'économie de peuple, ainsi il doit
aussi appliquer un petit bout de travail dessus. Son grand génie
lui permet peut-être d'être un terrible fainéant, mais de temps
en temps, il devra prendre le pinceau en main. Donc, un peu
travail devra aussi être déployé par lui, comme même quelque
force combinatoire lors de la cueillette de mûres. Nous ne
pouvons pas saisir quantitativement les choses purement qui
jouent dans la réalité, mais nous devons les saisir dans
l'action/ce qui se passe. Et par cela nous pouvons en fait
seulement les retenir avec nos concepts lorsque nous devenons
conscients que ces concepts sont en perpétuel mouvement.
18
Entre les deux, cependant, repose ce qui est à percevoir plus
clairement, comment dans le fait, immédiatement dans
l'exploitation, interagissent travail corporel et travail
spirituel, où cela va et vient. J’aimerais dire : Comme dans une
quelque machine, un contrôle/un pilotage va et vient ma foi,
ainsi va et vient dans l'exploitation : le travail corporel va
et travail spirituel revient. Et alors il s'agira justement de
ce que dans le vrai se-travailler-en-vis-à-vis des deux côtés
nous ayons ce qui joue maintenant comme troisième entre ces deux
dedans le processus d’économie de peuple, c'est-à-dire, en
d'autres termes : quand l’un doit justement travailler
corporellement et que par sa faculté spirituelle de combinaison
lui sera pour partie épargné le travail corporel, donc quand il
fait les deux ensemble, ce qui est donc en fait toujours le cas
réel. Mais ce cas réel, il s'approche une fois de plus de la
première formule : v = n * t, et une fois de plus de la seconde
formule : v = e - t. Ce qui est dans la seconde formule serait
donc seulement rempli quand n’importe qui irait parmi les
consommateurs, qui s’épargnerait du travail purement par du
spirituel. Mais cela ne pourrait être que quelqu'un qui naîtrait
sur Terre dans le contexte de l’âge adulte.
19
Maintenant, vous pouvez en voir que c’est déjà possible
d'examiner le processus d’économie de peuple de ce point de vue
de l'évaluation de ce qui a puissance de nature d'un côté, et de
ce qui a puissance d'esprit de l'autre côté. Et nous recevons
alors la possibilité de nous dire : là où du positif et du
négatif interagissent, là doit en sortir un quelque état
moyen. Le positif peut l'emporter et le négatif peut l'emporter.
Supposons maintenant une fois la prédominance du positif. Dans
le cas de l'économie villageoise, le positif l'emportera très
certainement; car il ne sera certainement pas un grand intérêt
pour plus que le travail spirituel le plus nécessaire dans cette
économie donc ; mais plus la vie se complique, ou - comme on
l'exprime d'une façon sentimentale - plus la culture progresse,
plus la performance spirituelle est généralement valorisée,
comme vous savez empiriquement. En d'autres termes, plus on
économise/épargne de travail, plus un négatif va à l'encontre du
positif. Pensez qu'en caractérisant les choses de cette façon,
on s'empare en effet d'un processus réel. Il ne s'agit pas ici
que du travail corporel soit utilisé/appliqué d'un côté et
détruit quelque peu de l'autre - cela ne signifierait donc aucun
processus réel au sens d’économie de peuple, mais pourrait tout
au plus signifier un processus naturel -, mais il s’agit ici que
tout travail corporel qui sera effectué apparaisse justement
absolument formant de la valeur, que rien n’en soit détruit, que
ce qui contrarie/travail contre, l'épargne de travail, que
celle-ci œuvre seulement contre à la mesure de chiffres, donc
influence la valeur du travail corporel juste à la mesure de
nombres/chiffres. Mais en ce qu’on influence numériquement, nous
arrivons absolument à avoir une possibilité d'exprimer ce qui se
passe là en fait aussi réellement. Ainsi, les travailleurs
corporels sont actifs, les humains spirituels sont actifs, et
dans ce qui sera fourni, il s’agit une fois de travail
positivement utilisé, l'autre fois d’un travail tel, qu’il
signifie en fait une économie/épargne de travail. Par cela sera
pour premier provoqué la valorisation/évaluation définitive.
20
J’aimerais donc dire : la dénomination des choses est gagnée par
cela et l'appréhension dans ce qui à mesure de nombre est
justement rendue premièrement possible, par ce que la même chose
provient de deux côtés et que seule l'évaluation sera modifiée.
Ainsi, quand, comme je l'ai dit, la culture progresse, alors
l'activité spirituelle gagne toujours plus de signification.
Mais cela a pour effet qu'à partir de ce moment, le travail
corporel a une force moindre dans l'évaluation. Donc, la force
corporelle sera utilisée, doit même aussi être utilisée toujours
plus dans le progresser. Au fur et à mesure que la culture
progresse, la culture du sol doit également être rendue plus
fertile. Plus devra être travaillé là dans le sens positif. Mais
la force de l'évaluation, elle sera en fait enlevée/prise au
travail corporel, mais ne peut lui être enlevée que lorsqu’au
juge de ce travail corporel sera toujours plus appliqué le
besoin après ce qui est à fournir spirituellement. Ainsi qu'ici
à nouveau absolument un élément humain joue un rôle dans
l'économie de peuple. Vous ne pouvez pas du tout contourner
l'humain qui y joue ; mais cet humain qui y joue est quelque
chose qui monte avec la progression de la vie de l’esprit comme
une nécessité objective.
21
Il est donc correct que tout d'abord, quand dans le village
seront seulement le prêtre et le maître, alors il n'y aura pas
beaucoup de vie de l’esprit ; mais supposons qu'il y ait deux
villages : dans un village, le prêtre et le maître sont des
humains très modérés. Eh bien, ça ira comme ça. Dans l'autre
village, le prêtre ou l'enseignant ou les deux sont des gens
excellents. Ils seront capables d'éveiller toutes sortes
d'intérêts spirituels dans la génération suivante, et il se peut
même qu'il leur appartienne de faire d'une personnalité
spirituellement productrice la troisième résidente de leur
alliance dans le village pour la génération suivante. Le
spirituel a une force d'action à cet égard, qui à son tour
affecte l'économie de peuple. Mais que signifie l'ensemble du
processus ? L'ensemble du processus ne signifie donc au fond
justement rien d'autre que : je ne peux pas dire que ce qui,
dans une activité économique purement matérielle, a une valeur
presque infiniment grande en tant que travail, c'est-à-dire en
tant que force créatrice de valeur dans le travail, est de plus
en plus dévalué par ce qui lui vient en vis-à-vis - je ne peux
pas dire dévalorise, mais ce sera de plus en plus réduit en
mesure de chiffres à une valeur moindre, de sorte que dans
l'interaction entre ce qui est élaboration de ce qui est à
mesure de sol et ce qui se passe du côté spirituel, que dans
cette interaction, repose quelque chose qui, en un sens, se
compense mutuellement selon l’économie de peuple. Et une
certaine compensation sera unique et seule la chose correcte.
22
Maintenant, là aussi, des circonstances à nouveau bien
compliquées se présentent, car il peut absolument s’avérer qu'il
y ait trop de producteurs spirituels quelque part, c'est-à-dire
qu'œuvre justement en vis-à-vis une trop grande force épargnant
le travail. Alors, nous en obtenons une valeur négative, alors
les gens ne peuvent pas vivre tous ensemble s'ils ne se
grignotent/s’épuisent pas les uns les autres. Ainsi que nous
avons donc une certaine limite à cette compensation qui est
disponible là. Mais cette limite est donnée en ce que pour
chaque zone d’économie de peuple il y a simplement un rapport
donné de bilan entre la production du sol d'un côté et la
production spirituelle de l'autre côté.
23
Et tant que ce problème n'aura pas été pris en compte dans la
théorie de l'économie de peuple, comment la production des sols,
au sens le plus large naturellement, est liée à la production
spirituelle, tant que ce problème, qui n'a presque jamais été
abordé, ne l'aura pas été très sérieusement, nous ne pourrons
pas du tout avoir une théorie de l’économie de peuple qui
réponde aux nécessités actuelles.
24
La est déjà nécessaire que maintenant avant toutes choses seront
fait des travaux tels qu'ils se fondent sur des données à partir
desquelles on peut se convaincre de quelle manière, sans que la
malhonnêteté et l'agitation n'aient d'effet, disons, un quelque
domaine entre dans une mauvaise santé d’économie de peuple du
fait qu'il y a trop d’actifs spirituellement. Et quelle force du
continuer à se cultiver à une telle région dans laquelle cette
limite, que je viens de mentionner, n'est pas encore atteinte.
Car le progrès est seulement possible aussi longtemps dans un
certain domaine que cette limite, qui est donnée par la
compensation, n'est pas encore atteinte. Il s'agira là que
d'abord soient recherchés les éléments qui sont encore
disponibles aujourd'hui d'économies fermées - des parties sont
donc disponibles partout, nous entrons lentement dans l'économie
mondiale -, que les éléments soient recherchés, où des économies
fermées sont encore là pour une région donnée, et que dans une
certaine mesure soit recherché la prospérité d'ensemble pour le
domaine, où relativement peu de poètes et de peintres et
d'industriels malins, etc. vivent et où il reste beaucoup de
choses agricoles ou autres liées aux sols, et que soient
recherchées d'autres régions dans lesquelles le contraire est le
cas. Ainsi nous devons élaborer là empiriquement à partir de ce
que nous pouvons obtenir certaines lois qui résultent de
l'élaboration théorique d'un équilibre entre l'agriculture,
l'élaboration du paysage au sens large et l'efficacité
spirituelle dans l'autre sens. Cela sera en fait nécessaire, que
l'on enlève simplement pour un certain domaine les travailleurs
moyens/médiants de l'esprit, qui ne falsifient pas tout de suite
tout le bilan, et de l’autre côté les travailleurs physiques
moyens/médiants, et que l'on équilibre/balance les choses afin
de savoir/d'en recevoir comment l'un agit en compensant sur
l'autre.
25
Ici repose en effet un point qui est d’une très grande
importance pour celui qui veut contribuer aujourd'hui à la
poursuite de la théorie de l'économie de peuple, car c’est déjà
en fait ainsi que ce problème, qui doit sous-tendre/reposer à la
base de toute réflexion sur le prix et la valeur, sera à peine
vu correctement aujourd'hui.
26
J'ai déjà dit hier à certains d'entre vous que les gens dans la
pensée d’économie de peuple se laissent toujours égarer de
penser partiellement, de ne pas penser totalement. - Spengler a
très certainement des aperçus entièrement excellents d’économie
de peuple à la fin du deuxième volume de son 'Déclin de
l'Occident', mais l'homme se gâte ses brillants aperçus en ne
pouvant pas repenser ce qu'il oublie historiquement jusqu’à un
certain degré dans l'économie actuelle de peuple. Il indique,
dans un sens extraordinairement bon, que dans l'économie
ancienne/antique, était encore prépondérante cette économie qui
sort du sol, et comme aujourd'hui est prépondérante cette
économie qui consiste à penser en argent, qui est donc en
réalité un travail spirituel ; mais il ne voit pas que ce qu'il
établit historiquement sont deux étapes de l'économie qui se
tiennent aussi encore côte à côte aujourd’hui, qui ne se sont
pas historiquement remplacées/relayées l'une l'autre, qui se
sont encore côte à côte aujourd'hui, comme dans le plus avancé,
est toujours dedans le primitif. Nous trouvons libres à
l'extérieur, n'est-ce pas, les amibes qui rampent alentour, et
nous trouvons les mêmes dans notre propre sang, dans les
globules blancs. Ce qui a aussi toujours été présent dans la
nature se tient aujourd'hui l’un à côté de l’autre – ainsi aussi
dans l'économie de peuple. Les conditions les plus différentes
se tiennent les unes à côté des autres. Parfois, c’est même
ainsi qu'en ce qu’en rapport à ce qui est cultivé, disons, dans
une économie cultivée, tout de suite le plus hautement cultivé
revient en arrière au plus primitif, de sorte qu'on peut dire en
fait : Les valeurs qui seront créées en vivant dans une haute
culture retournent, d'une certaine manière, au troc, en ce que,
dans une certaine mesure, ceux qui s’y créent leurs épargnes de
travail s’échangent en fait réciproquement ces épargnes de
travail dans certaines circonstances afin de
satisfaire/exprimer/corresponde à un certain besoin entre eux. –
Cela arrive absolument, de sorte que nous trouvons souvent à
nouveau les tâches les plus primitives au plus haut niveau pour
le plus haut.
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Je voulais insérer cela aujourd'hui afin que je puisse encore au
moins vous donner une conclusion de fortune demain.
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