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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection:  340 - Cours d'économie nationale.

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Sujet:  ONZIÈME CONFÉRENCE, Dornach, 3 août1922
ELFTER VORTRAG, Dornach, 3. August1922

 

Les références : Rudolf Steiner Œuvres complètes GA340 155-169 (2002) 03/08/1922


Original




Traducteur: FG  v. 01 30/06/2022
Editeur: SITE

Vous savez donc peut-être que, de l'opinion d'un certain nombre d'économistes de peuple, il était impossible que la guerre mondiale dure aussi longtemps qu'elle ne l'a fait ; car ces économistes de peuple, à partir de leur connaissance du contexte d’économie de peuple, ont déclaré que la vie économique telle qu'elle est une fois ne permet pas qu'une guerre ainsi déployée que cette guerre mondiale, durerait plus que quelques mois. La réalité a donc, comme vous le savez, fortement réfuté cette chose ici, et quand on devrait enclencher ses considérations aujourd'hui d'une manière appropriée, il faudrait en déduire la nécessité de réviser la théorie d'économie de peuple déjà à cause de cela. Mais si vous vous preniez la peine aujourd'hui d'entrer dans les raisons qu'au moins certains de vos économistes de peuple ont eu pour cette affirmation, vous ne pourriez pas arriver partout à l’affirmation qu'ils étaient tous des idiots. Ils le n'étaient pas du tout. Mais vous verriez que leurs raisons n'étaient pas mauvaises du tout et que la force de conviction qui est ressortie de ces raisons n'était pas trop faible. Néanmoins, la réalité a réfuté cette chose. Le résultat de la réalité était que la guerre pouvait être menée plus longtemps qu'il n'était possible sur la base de considérations de l’économie de peuple. Il semble donc que l'économie de peuple n'englobait pas la réalité, mais cette réalité était différente de ce que la théorie d'économie de peuple a pensé.

01

Sie werden ja vielleicht wissen, daß nach der Meinung einer gewissen Anzahl von Volkswirtschaftern es unmöglich war, daß der Weltkrieg so lange gedauert hat, als er gedauert hat; denn diese Volkswirtschafter haben aus ihren Erkenntnissen der volkswirtschaftlichen Zusammenhänge heraus erklärt, daß das Wirtschaftsleben, so wie es einmal ist, nicht gestattet, daß ein so ausgedehnter Krieg, wie dieser Weltkrieg, länger als einige Monate dauere. Die Wirklichkeit hat ja, wie Sie wissen, hier diese Sache ganz stark widerlegt, und wenn man in einer sachgemäßen Weise heute seine Überlegungen anstellen würde, so würde man aus einer solchen Tatsache heraus die Notwendigkeit ableiten müssen, die Volkswirtschaftslehre schon deshalb zu revidieren. Wenn Sie aber sich heute die Mühe machen würden, einzugehen auf die Gründe, welche wenigstens gewisse Volkswirtschafter gehabt haben zu dieser ihrer Behauptung, so würden Sie nicht etwa überall zu der Behauptung kommen können, daß das alles Idioten waren. Das waren sie nämlich gar nicht. Sondern Sie würden sehen, daß ihre Gründe eigentlich gar nicht schlechte waren, und daß die überzeugende Kraft, die aus diesen Gründen hervorgegangen ist, keine allzu schwache war. Dennoch hat die Wirklichkeit die Sache widerlegt. Das Ergebnis der Wirklichkeit war, daß länger Krieg geführt werden konnte, als aus Überlegungen der Volkswirtschaft heraus möglich war. Es hat also offenbar die Volkswirtschaftslehre nicht die Wirklichkeit umspannt, sondern diese Wirklichkeit war anders, als die Volkswirtschaftslehre gemeint hat.

On peut seulement comprendre une telle chose quand on se rend compte de ce qu'est le développement/l’évolution de la vie d’économie de peuple sur la Terre. Car cette évolution de la vie de l’économie consiste en fait continuellement dans ses différentes étapes successives, qui sont aussi perpétuellement là côte à côte. Exactement justement ainsi comme on peut dire : Les formes organiques actuelles les plus basses ont une certaine ressemblance avec les premiers êtres vivants de notre évolution sur Terre, mais qui sont encore toujours là aujourd'hui - quoique quelque peu différentes, mais semblables à celles qui sont encore parfaitement développées aujourd'hui – ainsi des phénomènes des états plus primitifs de la vie d’économie de peuple sont absolument là aujourd'hui à côté de ceux qui ont atteint un niveau supérieur. - Seulement quelque chose de très particulier s'introduit encore. Pendant que dans, disons le règne animal, les formes les plus primitives peuvent aussi vivre spatialement à côté des plus développées, dans l'économie de peuple, les processus les plus primitifs interviennent continuellement dans les plus développées. On peut au mieux comparer cela avec les cas où, disons, les bactéries interviennent dans des organismes plus parfaits. Mais c'est infiniment plus compliqué dans l'économie de peuple ; pourtant, j’aimerais dire que l'on peut garder à l'esprit sa structure de base certaine et en tirer à nouveau d'importantes contributions à ce que nous voudrons alors laisser culminer notre réflexion, comme je l'ai déjà dit souvent.

02

Man kann eine solche Sache nur verstehen, wenn man sich klarmacht, welches die Entwickelung des Wirtschaftslebens auf der Erde überhaupt ist. Denn diese Entwickelung des Wirtschaftslebens besteht eigentlich fortwährend in ihren einzelnen aufeinanderfolgenden Stadien, die auch nebeneinander noch fortwährend da sind. Genau ebenso, wie man sagen kann: Die heutigen niedersten organischen Formen haben eine gewisse Ähnlichkeit mit den ersten Lebewesen unserer Erdenentwickelung, die aber heute noch immer da sind — wenn auch etwas anders, aber ähnlich sind sie da neben den bis heute vollkommenst entwickelten —, so sind auch die Erscheinungen primitiverer Zustände im volkswirtschaftlichen Leben heute durchaus da neben denen, die eine höhere Stufe erlangt haben. — Nur tritt da noch etwas ganz Eigentümliches ein. Während im, sagen wir Tierreich, die primitiveren Formen neben den entwickelteren auch räumlich leben können, greifen in der Volkswirtschaft die primitiveren Vorgänge in die entwickelteren fortwährend ein. Das können wir höchstens vergleichen mit den Fällen, wo, sagen wir, Bakterien in vollkommenere Organismen eingreifen. Aber in der Volkswirtschaft ist das unendlich viel komplizierter noch; dennoch kann man sich, ich möchte sagen, ihre gewisse Grundstruktur vor Augen halten und aus ihr heraus wiederum wichtige Beiträge zu dem erhalten, in das wir dann gipfeln lassen wollen unsere ganze Betrachtung, wie ich schon öfter gesagt habe.

L'économie de peuple doit donc être présentée en ses formes primitives comme l’économie privée rurale d'une certaine taille. Cette taille est relative, mais nous devons être clairs à ce sujet : quand cette économie rurale privée est une économie fermée, alors elle contient aussi en soi les autres membres de l'organisme social, alors elle a sa propre administration, sous conditions sa propre défense (NDT Wehr), sa propre défense (NDT Verteidigung), aussi sa propre police, et alors elle a sa propre vie de l’esprit. Une telle économie privée, qui s'était beaucoup développée, mais qui avait essentiellement conservé le caractère d'une économie privée rurale primitive, était ce qu'on appelait l'Empire mérovingien. L'Empire des Mérovingiens n'est donc qu'un empire quand alors on le regarde très extérieurement, mais ce n'était certainement pas un État. C'était en fait une grande possession de bien qui couvrait justement seulement une très grande superficie. Et toute la structure sociale dans l'Empire mérovingien n'était en fait rien d’autre que ce qui reposait dans une certaine mesure à la base de l’économique, qu'un appareil administratif se construisait sur les façons de voir du droit de l'époque, qu'il avait aussi à réaliser, et que s’installa tout de suite une vie libre de l’esprit extrêmement libre pour les rapports/conditions d’autrefois. Car nous avons vu attirer vers en haut le grand manque de liberté de la vie de l’esprit dans la nouvelle/récente civilisation sous l'influence du libéralisme. C’est en premier lorsque ce libéralisme est venu qu’en fait la vie de l’esprit est devenue toujours moins libre et moins libre, et la vie de l’esprit vous montrera donc le sommet de l'esclavage/la non-liberté dans la réalisation de toute félicité étatique, dans la république soviétique en Russie. Là, seuls les livres approuvés par le gouvernement soviétique ont la permission d’être vendus. Au moins, le Pape interdit seulement les livres ; mais le gouvernement soviétique en Russie ne réglemente pas seulement les interdits, mais ils se règlent d’eux-mêmes, car pas du tout d’autres livres peuvent paraitre que ceux qui sont autorisés.

03

Die Volkswirtschaft muß ja in ihren primitiven Formen vorgestellt werden als die ländliche Privatwirtschaft von einer gewissen Größe. Diese Größe ist relativ; aber wir müssen uns schon klar sein darüber: Wenn diese ländliche Privatwirtschaft eine geschlossene ist, dann enthält sie in sich auch die anderen Glieder des sozialen Organismus, dann hat sie ihre eigene Verwaltung, unter Umständen ihre eigene Wehr, ihre eigene Verteidigung, auch ihre eigene Polizei, und dann hat sie ihr eigenes Geistesleben. Eine solche Privatwirtschaft, die ziemlich ins Riesenmäßige ausgewachsen war, aber doch den Charakter einer primitiven ländlichen Privatwirtschaft im wesentlichen beibehalten hatte, war dasjenige, was man das Reich der Merowinger nannte. Das Reich der Merowinger ist ja nur ein Reich dann, wenn man diesen Begriff sehr äußerlich betrachtet, aber ganz gewiß ist es kein Staat gewesen. Es war eigentlich ein großer Gutsbesitz, der eben nur eine sehr große Fläche umfaßt hat. Und die ganze soziale Struktur im Merowingerreich war eigentlich nicht anders, als daß das Wirtschaftliche gewissermaßen zugrunde lag, daß sich ein Verwaltungsapparat auf baute nach den Anschauungen des damaligen Rechtes, das er auch zu verwirklichen hatte, und daß sich hineinstellte gerade damals ein für die damaligen Verhältnisse außerordentlich freies Geistesleben. Denn die große Unfreiheit des Geisteslebens haben wir ja in der neueren Zivilisation erst heraufziehen sehen unter dem Einfluß des Liberalismus. Erst als dieser Liberalismus gekommen ist, ist eigentlich das Geistesleben immer unfreier und unfreier geworden, und den Gipfelpunkt der Unfreiheit wird Ihnen das Geistesleben ja zeigen in der Verwirklichung aller staatlichen Glückseligkeiten, in der Sowjetrepublik in Rußland. Da dürfen ja nur Bücher verkauft werden, die approbiert sind von der Sowjetregierung. Der Papst verbietet wenigstens nur die Bücher; die Sowjetregierung in Rußland regelt aber nicht nur die Verbote, sondern die regeln sich von selber, weil gar nicht andere Bücher erscheinen können als diejenigen, die erlaubt sind.

Quand maintenant nous suivons l'évolution plus loin, ainsi nous voyons comment, au cours de l’évolution/du développement, ce qui est d'économie privée s'est progressivement intégré dans ce qui est d'économie de peuple, qui alors est entrée à un certain moment au début de l'histoire plus récente dans l'économie de l’état. Cela se produit donc très caractéristiquement en ce que le l’économie privée, l'initiative de l’économie privée passe progressivement dans les corps administratifs, en ce que le fiscal se développe à l'économie. Et ainsi nous voyons comment l’économique est transférée/passe dans la vie de l'État, comment la vie de l’esprit sera absorbée/aspirée par la vie de l'État, et nous voyons alors l'émergence du nouvel organisme économique et spirituel d'État, qui est toujours devenu plus puissant et plus puissant comme organisme d'État, et dont nous sommes donc clair que si la vie de l’économie doit continuer, il devrait à nouveau subir/faire l’expérience d’une certaine articulation.

04

Wenn wir nun die Entwickelung weiter verfolgen, so sehen wir, wie im Laufe der Entwickelung allmählich übergegangen ist das Privatwirtschaftliche in das Volkswirtschaftliche, das dann eingelaufen ist zu einer bestimmten Zeit im Beginne der neueren Geschichte in die Staatswirtschaft. Das geschieht ja sehr charakteristisch, indem die Privatwirtschaft, die Initiative der Privatwirtschaft allmählich übergeht in die Verwaltungskörper, indem das Fiskalische sich zur Wirtschaft auswächst. Und so sehen wir, wie übergeht das Wirtschaftliche in das Staatsleben, wie aufgesogen wird das Geistesleben vom Staatsleben, und wir sehen dann den neueren wirtschaftlichen und geistigen Staatsorganismus entstehen, der immer mächtiger und mächtiger geworden ist als Staatsorganismus, und von dem wir uns ja klar sind, daß er wiederum eine gewisse Gliederung erfahren muß, wenn das Wirtschaftsleben weitergehen soll.

Mais maintenant, avant tout nous ne nous intéresse pas ici cette triarticulation, mais l’assemblage d'économies privées, comme il s’est donc le plus souvent produit en un complexe plus vaste, ainsi qu’en fait d’économies privées se donne quelque chose comme une économie dans un complexe plus vaste : économie de peuple, donc ce qui crée une nouvelle structure sociale, mais maintient encore l'économique privé, donc a encore ce qui est/le primitif comme une inclusion. Qu’est-ce qui apparait là au sens réel d’économie de peuple ? Là apparait un échange entre les différentes économies privées, un échange qui sera réglementé/règlé de plus différentes manières. Mais cette régulation/ce règlement flotte comme un nuage au-dessus de l'ensemble/du tout. Mais c’est ainsi que l'échange, c'est-à-dire le commerce entre les économies privées particulières, est ce qui s’introduit pour l’essentiel par le regrouper des économies privées à l'économie de peuple. Maintenant, cela a pour conséquence que, parce que donc, comme nous l'avons vu hier, chacun a un avantage à l’échange d’économie de peuple, au moins peut avoir, que les économies individuelles/particulières, qui là, pour l’échange, qui est donc économiquement l’essentiel, se mettent ensemble, afin qu’elles aient avantage. Nous vivons donc que les économies individuelles/particulière ont un avantage par cette fusion/ce regroupement, simplement parce qu'elles peuvent propulser un échange les unes avec les autres. Et on peut calculer en bilan combien une économie privée gagne d’autres économies privées avec lesquelles elle est en groupement économique. Chacune gagne quelque chose, ce qui alors à nouveau a une signification au sens d’économie de peuple.

05

Nun aber, von alledem interessiert uns hier nicht diese Dreigliederung, sondern die Zusammenfügung von Privatwirtschaften, wie sie ja meist geschehen ist in einem größeren Komplex, so daß tatsächlich aus Privatwirtschaften sich so etwas ergibt, wie Wirtschaft in einem größeren Komplex : Volkswirtschaft, also dasjenige, was eine neue soziale Struktur schafft, aber noch das Privatwirtschaftliche fort erhält, also das Primitive noch als Einschluß hat. Was entsteht da im eigentlichen volkswirtschaftlichen Sinn? Da entsteht Austausch zwischen den einzelnen Privatwirtschaften, Austausch, der in der verschiedensten Weise geregelt wird. Aber diese Regelung schwebt wie eine Wolke über dem Ganzen. Aber es ist so, daß der Austausch, das heißt der Handel zwischen den einzelnen Privatwirtschaften, dasjenige ist, was durch dieses Zusammenlegen der Privatwirtschaften zur Volkswirtschaft im wesentlichen eintritt. Nun, das hat die Folge, daß, weil ja, wie wir gesehen haben gestern, beim volkswirtschaftlichen Austausch jeder einen Vorteil hat, wenigstens haben kann, daß die einzelnen Wirtschaften, die sich da zum Austausch, der ja wirtschaftlich das Wesentliche ist, zusammentun, daß sie Vorteil haben. Also wir erleben, daß die einzelnen Wirtschaften Vorteil haben durch diesen Zusammenschluß, einfach weil sie miteinander Austausch treiben können. Und man kann das ganz bilanzmäßig berechnen, wieviel die eine Privatwirtschaft an den anderen Privatwirtschaften, mit denen sie in einem wirtschaftlichen Verband ist, gewinnt. Jede gewinnt irgend etwas, was dann wiederum im volkswirtschaftlichen Sinn eine Bedeutung hat.

Lorsque la nouvelle théorie d'économie de peuple a été fondée de plus différentes manières, là on était essentiellement aussi loin que les corps d’économie de peuple se sont formés à partir de ceux d’économie privée. Et quand on veut, par exemple, comprendre les façons de voir d’économie de peuple de Ricardo et d'Adam Smith, alors on doit comprendre ce que ces gens ont développé de pensées sur de l'économie de peuple, en comprendre, que leur façon de voir a consisté en cette interaction d’économies privées. Chez Adam Smith, vous pouvez voir partout comment il pense souvent à partir d’économies privées et tire ses conclusions. Et l'autre image était la fusion/le rassemblement en une économie de peuple. Mais ils ont pensé sur cette fusion de telle sorte qu'une bonne partie de la pensée d’économie privée leur est restée, et ainsi ils ont le plus souvent formé de telles opinions/vues, qui ont traité l'économie de peuple comme l'économie privée, qu’on a vu la fertilité de l'économie de peuple dans ce que maintenant de nouveau une économie de peuple entre en échange avec l'autre, entre en interaction et gagne par cela un/de l’avantage. Le système mercantile, par exemple, a consisté à ce que l’on construisit des avantages qui en découlèrent/s’en donnèrent.

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Als nun die neuere Volkswirtschaftslehre in der verschiedensten Weise begründet worden ist, da war man im wesentlichen so weit, daß sich die volkswirtschaftlichen Körper aus den privatwirtschaftlichen heraus gebildet haben. Und wenn man zum Beispiel die volkswirtschaftlichen Anschauungen von Ricardo, von Adam Smith verstehen will, dann muß man dasjenige, was diese Leute an Gedanken über die Volkswirtschaft entwickelt haben, daraus verstehen, daß ihre Anschauung bestanden hat in diesem Zusammenwirken von Privatwirtschaften. Bei Adam Smith können Sie überall sehen, wie er vielfach aus Privatwirtschaften heraus denkt und seine Schlüsse zieht. Und das andere Bild war der Zusammenschluß zu einer Volkswirtschaft. Aber über diesen Zusammenschluß haben sie so gedacht, daß ihnen ein gut Teil des privatwirtschaftlichen Denkens geblieben ist, und so haben sie zumeist solche Ansichten ausgebildet, welche die Volkswirtschaft ähnlich behandelt haben wie die Privatwirtschaft, daß man die Fruchtbarkeit der Volkswirtschaft darin gesehen hat, daß nun wieder eine Volkswirtschaft mit der anderen in Austausch kommt, in Wechselwirkung kommt und dadurch Vorteil gewinnt. Das Merkantilsystem zum Beispiel hat darin bestanden, daß man es auf baute aus den Vorteilen, die sich daraus ergaben.

Mais maintenant déjà, lors d’un fusionnement/rassemblement d’économies privées particulières en une grande économie de peuple, se mettra en évidence quelque chose comme une sorte de leadership qu’aurait simplement l'économie privée la plus puissante qui a monté dans un tel complexe. Ce fait, qui se serait sans doute produit/présenter lors de la transition de faire l'économie en privé vers ce qui est d'économie de peuple, il a été justement masqué, caché, n’est pas pleinement venu à l’expression, que l'étatique a pris ce leadership. Sinon justement une, à savoir la plus puissante économie privée serait devenu le chef de file/la dirigeante. C'est pourquoi, j’aimerais dire, a progressivement inondé, glouglouté par-dessus, dans l'économie d'État, ce qu’avaient les économies privées particulières.

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Nun wird sich aber schon beim Zusammenschluß einzelner Privatwirtschaften zu einer großen Volkswirtschaft etwas herausstellen wie eine Art von Führung, die einfach die mächtigste Privatwirtschaft haben würde, welche aufgegangen ist in einem solchen Komplex. Diese Tatsache, die zweifellos eingetreten wäre beim Übergang des Privatwirtschaftens in das Volkswirtschaftliche, die ist eben gerade dadurch maskiert, kaschiert worden, ist nicht voll zum Ausdruck gekommen, daß das Staatliche übernommen hat diese Führung. Es würde sonst eben eine, nämlich die mächtigste, Privatwirtschaft die führende geworden sein. So daß, ich möchte sagen, allmählich hinübergeströmt ist, hinübergekollert ist dasjenige, was die einzelnen Privatwirtschaften hatten, in die Staatswirtschaft.

Mais lorsqu’alors, au cours des temps récents, maintenant de nouveau l'échange, l'interaction entre les économies particulières de peuple, c'est-à-dire le trafic/l’échange mondial, est devenue de plus en plus étendue et englobant, là s’est toutefois montré maintenant que ce leadership, il se présenta/entra, dans ce qui s’est donné, comme quelque chose d’évident, dans le progrès économique de l'Angleterre avec son économie de peuple comme justement l'économie dominante de peuple ces derniers temps. Et quand je vous ai déjà rendu attentif là-dessus d'un autre point de vue que donc l'Angleterre avait connu un développement continu du commerce vers l'industrie, ainsi on doit à nouveau dire que l'Angleterre, pendant l'acquisition de ses colonies, est devenue le pays donnant le ton pour la détermination de la monnaie/devise. Ses colonies, comme c'était sinon chez des économies privées, se sont unies/rassemblées en un complexe économique plus vaste. Par cela tout d'abord sont apparus les avantages internes qui apparaissent toujours lors de l'échange, mais un puissant leadership économique est aussi entré a qui a alors été possible d’exercer une position dominante dans la vie économique du monde, le trafic mondial se perfectionnant. Le pays donnant le ton est devenu l'Angleterre pour la fixation de la monnaie/devise par ce que seul par l'Angleterre a été forcé la devise-or dans le monde où elle a été introduite, parce que, comme pourra facilement être calculé, vis-à-vis d’un pays riche en devise-or en interaction/en échange avec cet autre pays, qui n'aurait pas de monnaie-or, aurait justement des désavantages par cela. Ainsi maintenant, nous pouvons donc dire : sous l'influence de l’échange mondial, l'Angleterre est devenue la puissance économique dirigeante.

08

Aber als dann wirklich im Verlauf der neueren Zeit nun wieder der Austausch, die Wechselwirkung zwischen den einzelnen Volkswirtschaften, das heißt der Weltverkehr, immer umfassender und umfassender wurde, da zeigte sich nun allerdings, daß diese Führung eintrat, und diese Führung, die trat ein, indem sich, wie etwas Selbstverständliches, in dem wirtschaftlichen Fortgang England mit seiner Volkswirtschaft als eben die dominierende Volkswirtschaft in der neueren Zeit ergeben hat. Und wenn ich Sie schon von einem anderen Gesichtspunkt aus darauf aufmerksam gemacht habe, daß ja England eine kontinuierliche Entwickelung hatte vom Handel nach der Industrie hin, so muß man auf der anderen Seite auch wiederum sagen, daß England während der Erwerbung seiner Kolonien das tonangebende Land geworden ist für die Festsetzung der Währung. Seine Kolonien haben sich ja, wie es sonst bei Privatwirtschaften war, zu einem größeren Wirtschaftskomplex zusammengeschlossen. Dadurch sind zunächst die inneren Vorteile entstanden, die immer beim Austausch entstehen; aber es ist auch jene mächtige wirtschaftliche Führerschaft eingetreten, der es dann möglich war, dadurch eine dominierende Stellung auszuüben im Wirtschaftsleben der Welt bei sich vervollkommnendem Weltverkehr. Das tonangebende Land ist England für die Festsetzung der Währung dadurch geworden, daß nur durch England die Goldwährung erzwungen worden ist in der Welt, wo sie durchgeführt worden ist, weil, wie leicht berechnet werden kann, gegenüber einem reichen goldwährigen Land im Wechselverkehr mit diesem das andere Land, das nicht Goldwährung hätte, eben dadurch Nachteil haben würde. Nun, so können wir sagen: Es ist unter dem Einfluß des Weltverkehrs England die führende Wirtschaftsmacht geworden.

On peut en fait dire, aussi longtemps que ce fût ainsi, on pourrait former ses concepts d’économie de peuple, peut-être toujours avec quelques changements et des perfectionnements, dans la suite directe de ce que Hume, Adam Smith, Ricardo, et en fait fondamentalement dans la poursuite de ce qu’alors, seulement fortement placé/posé sur la tête, Karl Marx a mis en forme. Car tout cela est seulement à comprendre quand des pensées que se sont fait les gens, on a les images qu’a cette vie de l’économie, qui a émergée sous l'influence dominante de la puissance économique anglaise.

09

Man kann eigentlich sagen: Solange das so war, konnte man seine volkswirtschaftlichen Begriffe, vielleicht immer mit einiger Änderung und Vervollkommnung, in der geradlinigen Fortsetzung desjenigen ausbilden, was da Hume, Adam Smith, Ricardo, und eigentlich im Grunde genommen in der Fortsetzung davon dann, nur ja stark auf den Kopf gestellt, Karl Marx ausgebildet haben. Denn alles das ist nur zu verstehen, wenn man von den Gedanken, die sich die Leute gemacht haben, die Bilder hat jenes Wirtschaftslebens, das entstanden ist unter dem dominierenden Einfluß der englischen Wirtschaftsmacht.

Maintenant, avec le dernier tiers du siècle dernier, le trafic mondial est passé dans l'économie mondiale, et c'est une transition extraordinaire, cette transition du trafic mondial vers l'économie mondiale. Quand nous donnons des définitions, ainsi elles ne sont naturellement pas exactes, parce que les choses veulent successivement passer les unes dans les autres. Mais nous devons dire que lors de l’échange/trafic mondial, nous avons l'économie du monde existant dedans, que nous avons des économies particulières de peuple qui échangent les unes avec les autres/entre elles. Et le trafic, il augmente l’échange, favorise l’échange et change par là pour l’essentiel tous les prix, la structure tout entière de l'économie de peuple. Mais là est seulement cela : gérer sera en fait, en rapport à tout le reste, dans les différentes régions/domaines/secteurs. L'économie mondiale est alors là lorsque les corps particuliers de l’économie n’échangent pas seulement leurs produits les unes avec les autres, mais aussi lorsqu'elles gèrent/font aussi l’économie entre elles, c'est-à-dire lorsque, par exemple, des produits semi-finis/des demi-fabrications vont d'un pays dans un autre où ils seront fabriqués plus loin. Nous avons alors là un exemple radical de faire l'économie/gérer en commun. Quand il s’agit seulement de matières premières, conformément au bilan sera encore retenu le pur transport. On ne peut pas encore appeler cela gestion conjointe/faire l’économie ensemble. Mais quand vraiment tous les facteurs de la vie humaine, aussi loin qu’ils seront touchés par l'économique, donc toute production, tout trafic, toute consommation, seront alimentés du monde entier, non purement la production ou la consommation, mais tout sera alimenté l’un dans l’autre par le monde entier, alors apparait l'économie mondiale. Mais par l'émergence de l'économie mondiale seront anéantis certains avantages qui étaient auparavant disponibles dans les économies de peuple.

10

Nun ist mit dem letzten Drittel des letzten Jahrhunderts der Weltverkehr übergegangen in die Weltwirtschaft, und das ist ein außerordentlicher Übergang, dieser Übergang vom Weltverkehr zur Weltwirtschaft. Wenn wir Definitionen geben, so sind sie natürlich nicht genau, weil die Dinge sukzessive ineinander übergehen wollen. Aber wir müssen sagen: Beim Weltverkehr haben wir die Wirtschaft der Welt darinnen bestehend, daß wir einzelne Volkswirtschaften haben, die untereinander austauschen. Und der Verkehr, der steigert den Austausch, fördert den Austausch und ändert dadurch im wesentlichen alle Preise, die ganze Struktur der Volkswirtschaft. Aber es ist nur dieses da : gewirtschaftet wird eigentlich, in bezug auf alles übrige, in den einzelnen Gebieten. Weltwirtschaft ist dann da, wenn die einzelnen Wirtschaftskörper nicht nur ihre Produkte miteinander austauschen, sondern wenn sie nun auch miteinander wirtschaften, das heißt, wenn zum Beispiel Halbfabrikate von dem einen Land in das andere gehen, wo sie weiterfabriziert werden. Da haben wir dann ein radikales Beispiel vom Zusammenwirtschaften. Wenn es sich nur handelt um die Rohprodukte, wird immer noch bilanzmäßig der reine Verkehr aufrechterhalten. Das kann man noch nicht ein Zusammenwirtschaften nennen. Wenn aber wirklich alle Faktoren des menschlichen Lebens, insofern sie vom Wirtschaftlichen berührt werden, also alle Produktion, aller Verkehr, aller Konsum, gespeist werden aus der ganzen Welt, nicht etwa bloß die Produktion oder der Konsum, sondern alles ineinandergehend gespeist wird aus der ganzen Welt, dann entsteht die Weltwirtschaft. Dann werden aber durch die Entstehung der Weltwirtschaft gewisse Vorteile, die früher vorhanden waren, bei den Volkswirtschaften ausgelöscht.

Voyons encore une fois en arrière : lorsque des économies privées se regroupent en économies de peuple, alors c'est ainsi qu'elles gagnent dans leur ensemble, qu'elles ont des avantages - chacune d'entre elles. Mais qu'est-ce qui pousse donc encore en dehors à cela ? Ce n'est pas toujours la raison qui les pousse à réaliser cette fusion/ce regroupement. C’est que la fusion ne sera en fait pas effectuée par la raison économique, parce que le sentiment de liberté est le plus souvent un beaucoup trop grand. Il n'est pas si important pour des acteurs de l’économie privée d’engranger des avantages qui apparaissent. Regardés selon l’économie de peuple, ces avantages sont donc là, mais la question est quand même plus compliquée. Les économies individuelles/particulières ont notamment la particularité d’un de chaque organisme, qu'elles passent dans une vie de plus en plus faible. C'est tout simplement une loi générale du monde, aussi pour la vie de l’économie. Une vie de l’économie qui ne fait l’expérience d’aucune amélioration diminue/descend/s’effondre. Et les fusions n’apparaissent pas pour essentiel parce qu'on voulait fusionner les économies privées, qui étaient à l'origine à un certain niveau, en une fructification encore plus grande, mais parce qu'on voulait les garder de s'effondrer. Ainsi qu'on peut dire : l'avantage de fusionner est là quand elles fusionnent. - C'est donc aussi différent pour les fusions particulières. Ainsi qu'on peut dire : ce que les économies individuelles/particulières perdent en valeurs internes est en tout cas amplement compensé, habituellement il y a un excédent par la fusion des économies privées en économies de peuple. - Ce que les économies de peuple perdent progressivement de valeurs intrinsèques/internes est largement compensé par le transport mondial/la circulation mondiale et la transition vers l'économie mondiale. Mais quand l'économie mondiale est là, avec qui doit-elle alors échanger ? Et nous avons en fait vu toute la vie économique du monde entrer progressivement dans l'économie mondiale. Là s'achève la possibilité de viser encore des avantages par des fusions.

11

Sehen wir noch einmal zurück : wenn sich Privatwirtschaften zu Volkswirtschaften zusammenschließen, dann ist das so, daß sie im Ganzen gewinnen, Vorteile haben — jede einzelne. Was drängt aber außerdem noch dazu? Es ist ja nicht immer die Einsicht, die sie dazu drängt, diesen Zusammenschluß zu vollziehen. Es ist so, daß der Zusammenschluß eigentlich nicht durch die wirtschaftliche Einsicht bewirkt wird, weil zumeist das Freiheitsgefühl ein viel zu großes ist. Es ist den Privatwirtschaftern gar nicht so sehr darum zu tun, Vorteile einzuheimsen, die entstehen. Volkswirtschaftlich betrachtet sind dann diese Vorteile da; aber die Sache ist doch noch komplizierter. Die einzelnen Wirtschaften haben nämlich die Eigentümlichkeit eines jeden Organismus, daß sie übergehen in ein immer schwächeres und schwächeres Leben. Das ist einfach allgemeines Weltgesetz, auch für das Wirtschaftsleben. Ein Wirtschaftsleben, das keine Aufbesserung erfährt, geht herunter. Und Zusammenschlüsse entstanden im wesentlichen nicht deshalb, weil man die ursprünglich auf einer gewissen Höhe befindlichen Privatwirtschaften zu einer noch größeren Fruktifikation zusammenschließen wollte, sondern weil man sie behüten wollte vor dem Heruntergehen. So daß man sagen kann: Der Vorteil des Zusammenschließens ist da, wenn sie sich zusammenschließen. — Das ist ja auch für die einzelnen Zusammenschließungen verschieden. So daß man sagen kann: Was die einzelnen Wirtschaften verlieren an innerem Werte, das wird jedenfalls reichlich wettgemacht, gewöhnlich ist ein Überschuß da, durch den Zusammenschluß der Privatwirtschaften in Volkswirtschaften. — Dasjenige, was die Volkswirtschaften allmählich an inneren Werten verlieren, das wird reichlich wettgemacht durch den Weltverkehr und den Übergang zur Weltwirtschaft. Wenn aber die Weltwirtschaft da ist, mit wem soll denn die tauschen? Und wir haben in der Tat das gesamte Wirtschaftsleben der Erde allmählich einlaufen sehen in die Weltwirtschaft. Da hört die Möglichkeit auf, noch durch Zusammenschlüsse Vorteile zu erzielen.

Maintenant, ces humains qui disaient que la guerre mondiale ne pourrait durer aussi longtemps qu'elle a duré, ils ont pensé selon l’économie de peuple, pas selon l’économique de monde ; car si l'économie de monde avait été une économie de peuple, alors cela aurait été vrai. Mais comme la guerre mondiale avait en effet eu tendance dès le début à s'étendre de plus en plus, elle avait déjà une vie plus longue. Quand sera continué à penser selon l’économie de peuple à l’intérieur de l'économie de monde, ainsi l'économie de monde doit s'effondrer en un certain point. Elle l’aurait aussi dû, si on avait continué à penser selon l’économie de peuple, si avant déjà on n'avait favorisé cet effondrement de toutes sortes de forces obscures.

12

Diejenigen Menschen nun, welche gesagt haben, der Weltkrieg könne nicht so lange dauern, wie er gedauert hat, die haben volkswirtschaftlich gedacht, nicht weltwirtschaftlich; denn wäre die Weltwirtschaft eine Volkswirtschaft gewesen, dann wäre es wahr gewesen. Aber indem tatsächlich der Weltkrieg von Anfang an die Tendenz gehabt hatte, sich immer mehr und mehr auszudehnen, so hatte er schon ein längeres Leben. Wenn volkswirtschaftlich weitergedacht wird innerhalb der Weltwirtschaft, so muß die Weltwirtschaft in einem bestimmten Punkt zusammenbrechen. Sie hätte das auch müssen, wenn man volkswirtschaftlich weitergedacht hätte, wenn nicht schon vorher aus allerlei dunklen Kräften heraus man diesen Zusammenbruch befördert hätte.

Ainsi, des circonstances/rapports clairement visibles, mais naturellement moins clairement quantifiables, jouent un rôle dans la vie de l’économie. Et cela signifie pour vous qu'il est tout simplement impossible de poursuivre de manière linéaire les anciens concepts d’économie de peuple, que nous nous tenons simplement devant la nécessité de dire : nous avons besoin aujourd'hui d'une théorie d’économie de peuple qui parle à partir du présent immédiat et qui reconnaît aussi que toutes ces catégories d’économie de peuple que l’on a formées il y a environ un siècle ne peuvent plus valoir aujourd'hui. Aujourd'hui, nous avons vraiment besoin d'une science de l’économie - nous devons le dire maintenant - qui puisse penser selon l'économie de monde. Et ici, vous voyez l'un de nos plus grands problèmes historiques.

13

So spielen deutlich erschaubare, aber natürlich weniger deutlich mit Zahlen erfaßbare Verhältnisse ins Wirtschaftsleben herein. Und das wird Ihnen bedeuten, daß es einfach unmöglich ist, in geradliniger Weise fortzusetzen die früheren volkswirtschaftlichen Begriffe, daß wir einfach vor der Notwendigkeit stehen, zu sagen: Wir brauchen heute eine Volkswirtschaftslehre, die aus der unmittelbaren Gegenwart heraus redet, und die auch einsieht, daß alle diejenigen volkswirtschaftlichen Kategorien, die man etwa vor einem Jahrhundert gebildet hat, heute nicht mehr gelten können. Wir brauchen heute wirklich eine Wirtschaftswissenschaft — müssen wir jetzt sagen —, die weltwirtschaftlich denken kann. Und hier sehen Sie eines unserer allergrößten historischen Probleme.

Lorsque les personnalités dirigeantes d'aujourd'hui se rencontrent à Versailles, à Gênes, à La Haye, alors la science leur a d'abord seulement été donnée par une pensée d’économie de peuple. Ils ne peuvent donc rien faire d'autre que ce qui, avant qu’on le fasse aboutir avec de la pensée d’économie mondiale, tombe nécessairement en ruine. Peuvent-ils nier, par exemple, qu'ils continuent à démolir l'économie, qu'ils érigent des barrières supplémentaires, de sorte qu’on retarde cette transition vers une pure économie mondiale ? D'où la tendance récente à diviser le monde le plus possible aussi économiquement en ce qu’on fiche cette division dans des masques politiques et nationaux. Mais on doit passer à une économie mondiale, à une science de l’économie mondiale, ou bien établir une impossible structure terrestre en relation économique, qui peut seulement vivre quand un se procure des avantages économiques aux dépens de l'autre par les différences de change. En fait, vous voyez tout de suite intensivement dans le chemin économique en ce qui se passe en fait immédiatement dans le présent.

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Wenn die heutigen führenden Persönlichkeiten in Versailles, in Genua, im Haag zusammenkommen, dann hat ihnen die Wissenschaft zunächst nur volkswirtschaftliches Denken gegeben. Sie können also nichts anderes tun als dasjenige, was, bevor man es durchsetzt mit weltwirtschaftlichem Denken, notwendigerweise in den Untergang hineingeht. Können sie etwa leugnen, daß sie die Wirtschaft weiter zerpflücken, daß sie weitere Schranken aufbauen, so daß man verzögert diesen Übergang in die reine Weltwirtschaft? Daher die Tendenz der allerletzten Zeit, die Welt möglichst auch wirtschaftlich zu zerklüften, indem man dieses Zerklüften in politische und nationale Masken steckt. Aber man muß übergehen zu einer Weltwirtschaft, Weltwirtschaftswissenschaft, oder aber ein unmögliches Erdengebilde in wirtschaftlicher Beziehung herstellen, das nur leben kann, wenn der eine Teil auf Kosten des anderen sich durch Valutadifferenzen wirtschaftliche Vorteile verschafft. Da sehen Sie in der Tat gerade auf dem Wirtschaftswege intensiv hinein in dasjenige, was unmittelbar in der Gegenwart eigentlich geschieht.

Maintenant, il s’agit donc, que, quand nous nous représentons ce qui est d'économie mondiale, nous devions être clairs sur ce que, dans une certaine mesure, aux frontières de l'espace/domaine économique mondial, entrent d’autres conditions/rapports que dans l'espace économique qui avoisine d’autres. Et l'espace économique mondial est donc relativement là aujourd'hui, mais ainsi que la science d’économie mondiale doit suivre relativement. L'espace d’économie mondiale ne jouxte rien d'autre, et cela rend nécessaire d'examiner encore plus exactement certains processus économiques qui s’établissent maintenant indépendamment des frontières à l’intérieur de l'espace économique fermé. C’est aujourd'hui le problème cardinal pour la science économique de résoudre l'espace économique fermé, l’espace économique gigantesque. Car la plus petite question, aussi la question du prix de notre café du petit déjeuner, par exemple, est aujourd'hui sous l'influence de la vie de l’économie de la Terre tout entière. Et quand ce n'est pas encore, cela signifie que les choses progressent relativement ; mais c'est sur le chemin et notre pensée doit suivre.

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Nun handelt es sich ja darum, daß, wenn wir uns das Weltwirtschaftliche vorstellen, wir uns klar darüber sein müssen, daß gewissermaßen an den Grenzen des Weltwirtschaftsgebietes andere Verhältnisse eintreten als im Wirtschaftsgebiete, das an andere angrenzt. Und das Weltwirtschaftsgebiet, es ist ja heute relativ da, aber so, daß auch die Weltwirtschaftswissenschaft relativ folgen muß. Das Weltwirtschaftsgebiet grenzt an nichts anderes an, und das macht notwendig, daß man noch genauer auf gewisse wirtschaftliche Vorgänge hinschaut, die sich unabhängig von den Grenzen innerhalb des geschlossenen Wirtschaftsgebietes nun herausstellen. Es ist heute als das Kardinalproblem für die Wirtschaftswissenschaft das des geschlossenen Wirtschaftsgebietes, Riesenwirtschaftsgebietes, zu lösen. Denn die kleinste Frage, auch die Frage des Preises zum Beispiel unseres Frühstückskaffees, ist etwas, was heute unter dem gesamten Einfluß des Wirtschaftslebens der Erde steht. Und wenn es das noch nicht ist, so bedeutet das, daß die Dinge relativ fortschreiten; aber es ist auf dem Weg und unser Denken muß da nachlaufen.

Mais pour étudier les conditions/rapports économiques dans une zone économique fermée, nous devons être clairs vis-à-vis de nous-mêmes : dans la zone économique, dans l'interaction de la production, de la consommation et du trafic - en fait de la circulation - nous avons ce qui est maintenant des marchandises susceptibles de consommation, des marchandises consommables, peut-être aussi dans le sens relatif, des marchandises durables, et ce qui est argent. Il y a donc une différence essentielle en ce qui concerne la forme d'économie à laquelle les choses sont soumises, si nous saisissons de l’œil le secteur alimentaire, par exemple : ce sont des produits de courte vie, ou le secteur de l'habillement : ce sont des produits de plus longue vie, ou, disons, ce qui repose dans des aménagements, dans des maisons : c’est de vie encore plus longue. Donc, en rapport à l'utilisation, nous obtenons d'importantes différences de temps des résultats économiques. Un produit durable de la vie économique serait, par exemple, la pierre de la couronne d'Angleterre ou d'autres couronnes déjà présentées sous d'autres angles, ou encore la Vierge Sixtine et ainsi de suite ; à l'intérieur, nous devrions voir, dans un certain sens, une sorte de résultat durable; notamment dans le domaine artistique, nous devrions souvent voir une sorte de résultats durable. Mais maintenant, dans l'organisme social qui est soumis à la division du travail et qui a donc une circulation plus élargie, il doit exister un équivalent pour chaque produit. La valeur monétaire, qui est le prix, doit exister. Mais vous pouvez voir d'un simple survol de l'espace économique que cette équivalence entre la valeur des la marchandise et la valeur de l'argent varie. Un produit vaut ce qu'il vaut, à un autre endroit, il vaut autre chose. Un produit peut avoir plus de valeur s'il est traité de cette façon, ou plus s'il est traité différemment. Mais en tout cas, vous pouvez constater que tout au long de notre vie économique, à l'exception de quelques biens durables relativement durables, nous avons affaire à des biens qui passent aussi absolument, seront dévalués/dévalorisés, qui, après un certain temps, ne sont en tout cas plus là.

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Um aber im geschlossenen Wirtschaftsgebiet die wirtschaftlichen Verhältnisse zu studieren, müssen wir uns klar sein, daß wir innerhalb des Wirtschaftsgebietes in der Wechselwirkung von Produktion, Konsumtion und Verkehr — eigentlich Zirkulation — dasjenige haben, was nun konsumfähige Ware ist, verbrauchbare Ware ist, vielleicht auch im relativen Sinn Dauerware ist, und dasjenige, was Geld ist. Es ist ja ein wesentlicher Unterschied mit Bezug auf die Wirtschaftsform, der die Dinge unterliegen, ob wir ins Auge fassen das Gebiet der Lebensmittel zum Beispiel : das sind kurzlebige Produkte, oder das Gebiet der Kleidung : das sind schon längerlebige Produkte, oder, sagen wir dasjenige, was in Zimmereinrichtungen, in Häusern liegt: das ist noch längerlebig. Also in bezug auf den Gebrauch bekommen wir wichtige Zeitunterschiede der wirtschaftlichen Ergebnisse. Ein Dauerprodukt des wirtschaftlichen Lebens wäre zum Beispiel, sagen wir, der ja von anderem Gesichtspunkte Ihnen schon vorgeführte Stein in der Krone von England oder in anderen Kronen, oder auch die Sixtinische Madonna und so weiter; da drinnen würden wir in gewissem Sinne eine Art von Dauerergebnissen sehen müssen; namentlich im Künstlerischen würden wir vielfach eine Art von Dauerergebnissen sehen müssen. Nun muß aber in dem sozialen Organismus, der der Arbeitsteilung unterliegt, der daher auch eine ausgebreitetere Zirkulation hat, für jedes Erzeugnis ein Äquivalent bestehen. Der Geldeswert, der der Preis ist, der muß bestehen. Aber Sie können ja durch ein ganz einfaches Überblicken des Wirtschaftsgebietes sehen, daß diese Äquivalenz zwischen dem Warenwert und dem Geldeswert schwankend ist, veränderlich ist. Ein Produkt ist da das wert, an einem anderen Ort etwas anderes wert. Ein Produkt kann mehr wert sein, wenn es so verarbeitet ist, oder mehr, wenn es anders verarbeitet ist. Aber jedenfalls kann Ihnen daraus hervorgehen, daß wir es im gesamten wirtschaftlichen Leben, abgesehen von einigen relativ sehr lang anhaltenden Dauergütern, zu tun haben mit Gütern, die durchaus auch vergehen, entwertet werden, nach einiger Zeit jedenfalls nicht mehr da sind.

Ce qu'est l'argent, c'est quelque chose qui, étrangement, ne s'use pas dans la vie d’économie de peuple, malgré qu'il est entièrement en équivalence avec les autres éléments d’économie de peuple. Vous pouvez vous représenter radicalement cela en pensant, par exemple, que j'ai cinq cents francs pour, disons, des pommes de terre. Si j'ai des pommes de terre pour ces cinq cents francs, je dois veiller à ce que je m'en débarrasse, c'est-à-dire faire quelque chose pour m'en débarrasser. Et après un certain temps, elles ne sont plus là, elles sont consommées, elles sont parties. Quand l'argent est en équivalence avec des biens, avec des biens transformés/élaborés, il devrait s’user. L'argent, exactement comme les autres biens, devrait s'user. Cela signifie, si nous n’avons pas d'argent usable dans le corps économique, alors nous procurons à l'argent un avantage sur les biens usables. C'est extrêmement important. Et cela devient en premier entièrement important quand l'on considère ce que je dois appliquer : quand, disons, après quinze ans par toute mon activité je devrais être arrivé si loin, que parce que j'ai une quantité de pommes de terre aujourd'hui j'ai alors le double des pommes de terre, des pommes de terre qu’il y aura alors ; et quand on considère maintenant combien quelqu’un comme personnalité individuelle a peu à faire quand il a 500 francs en argent aujourd’hui pour avoir le double dans quinze ans ! Il suffit qu'il ne fasse rien du tout, qu'il retire toute sa force de travail de l'organisme social et laisse les autres travailler, qu'il prête et laisse travailler les autres. Quand, entre-temps, il ne s'occupe pas lui-même de la consommation, l'argent n'a pas besoin de s'user.

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Just dasjenige, was Geld ist, das ist etwas, was merkwürdigerweise im volkswirtschaftlichen Leben, trotzdem es ganz in Äquivalenz steht mit den anderen volkswirtschaftlichen Elementen, sich nicht abnutzt. Radikal können Sie sich das dadurch vorstellen, daß Sie sich zum Beispiel denken : Ich habe für, sagen wir, fünfhundert Franken Kartoffeln. Wenn ich für diese fünfhundert Franken Kartoffeln habe, so muß ich dafür sorgen, daß ich sie losbringe, das heißt ich muß etwas tun, damit ich sie losbringe. Und nach einiger Zeit sind sie eben nicht mehr da, sind sie verbraucht, sind sie weg. Wenn das Geld in Äquivalenz steht mit den Gütern, mit den bearbeiteten Gütern, so müßte es sich abnützen. Das Geld müßte, genauso wie die anderen Güter, sich abnützen. Das heißt, wenn wir nicht abnutzbares Geld im volkswirtschaftlichen Körper drinnen haben, dann verschaffen wir unter Umständen dem Geld einen Vorteil gegenüber den abnützbaren Gütern. Das ist außerordentlich wichtig. Und es wird erst ganz wichtig, wenn man folgendes bedenkt: Wenn man bedenkt, was ich anwenden muß, wenn ich, sagen wir, nach fünfzehn Jahren durch meine ganze Betätigung so weit gekommen sein soll, daß ich dadurch, daß ich heute eine Menge Kartoffeln habe, dann die doppelte Menge Kartoffeln habe, von den Kartoffeln, die es dann geben wird; und wenn man nun bedenkt, wie wenig jemand als einzelne Persönlichkeit zu tun braucht, wenn er heute in Geld fünfhundert Franken hat, um das Doppelte zu haben in fünfzehn Jahren! Es genügt, wenn er gar nichts tut, wenn er seine gesamte Arbeitskraft dem sozialen Organismus entzieht und die anderen arbeiten läßt, daß er beleiht und die anderen arbeiten läßt. Wenn er mittlerweile nicht selber für den Verbrauch sorgt : das Geld hat es nicht nötig, sich abzunutzen.

Mais par cela sera introduit d'abord beaucoup de ce qui est alors éprouvé comme une injustice, disons sociale, dans le corps social. Pour l’essentiel, par ces changements et réaménagements, non pas du rapport de possession - je ne veux pas du tout parler de cela - mais des rapports de travail et rapports d'activité absolument, entraînent d'énormes changements dans le corps social, aussi en relation d’économique de peuple, de sorte qu'on peut demander : ces transformations, ces restructurations qui seront effectuées là, dans quels rapports se tiennent-elles par rapport à un autre, par lequel ont peut encore le saisir d’une meilleure manière ? Cela a encore quelque chose d'indéterminé, quand je vous décris de façon si empirique, j’aimerais dire, ce qui existe là comme différence entre l'argent et les réalités dans l'organisme d’économie de peuple. Comment peut-on le saisir maintenant en détail dans le tableau ?

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Dadurch wird aber sehr viel von dem, was dann empfunden wird als eine soziale, sagen wir Unrichtigkeit, erst in den sozialen Körper hineingebracht. Im wesentlichen werden durch jene Umschichtungen und Umlagerungen, nicht etwa der Besitzverhältnisse -- von denen will ich gar nicht reden —, aber der Arbeitsverhältnisse und der Betätigungsverhältnisse überhaupt, ungeheure Veränderungen auch in volkswirtschaftlicher Beziehung im sozialen Körper bewirkt, so daß man fragen kann : Diese Umwandlungen, diese Umschichtungen, die da bewirkt werden, in welchem Verhältnisse stehen sie zu einem anderen, an dem man sie in einer noch etwas besseren Weise fassen kann? Es hat noch etwas Unbestimmtes, wenn ich es Ihnen so empirisch, ich möchte sagen, schildere, was da als Unterschied des Geldes mit den Realien im volkswirtschaftlichen Organismus besteht. Wie kann man das im einzelnen im Bild nun fassen?

Vous pouvez alors le saisir dans le tableau si vous vous représentez tout d'abord à quel point il doit être fondamental pour l'économie entière de peuple d'une zone fermée la consommation de tous les habitants de cette zone. C'est ce qui, une fois en place, est la première condition, la consommation de tous ces humains qui sont dans cette région.

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Im Bild können Sie das dann fassen, wenn Sie sich zunächst vorstellen, wie grundlegend sein muß für die gesamte Volkswirtschaft eines geschlossenen Gebietes der Konsum aller Menschen, die da drinnen sind in diesem Gebiete. Das ist dasjenige, was einmal als die erste Voraussetzung da ist, der Konsum aller derjenigen Menschen, die in diesem Gebiete drinnen sind.

Maintenant, quelque chose d'autre a aussi une certaine signification fondamentale. Cette signification fondamentale a été mal comprise par les physiocrates, par exemple. Mais il y a quelque chose dans le fait que cette autre chose, à savoir fonds et sols (NDT le foncier), a maintenant - quand aussi il s'est avéré en soi qu'il devra être continuellement dévalué/dévalorisé - quand même un sens fondamental. Il doit tout de suite être dévalué/dévalorisé parce qu'il a une signification fondamentale. Les physiocrates ont commis l'erreur suivante : ils ont vécu à une époque où, comme c'est encore le cas aujourd'hui, fonds et sols avaient justement une valeur en capital. Sous l'influence de ce fait, ils ont pensé, ils ont maintenant aussi suivi les pendants d’économie de peuple, même d’une manière assez parlante - ils étaient notamment les plus rationnels de tous les économistes de peuple -, et en sont venus à dire de leur point de vue : la valeur intrinsèque/intérieure d’économie de peuple d'une zone économique repose en fait dans la culture de fonds et sols, quand nous rassemblons sous culture de fonds et sols tout ce que nous avons à saisir comme production de tels biens, qui servent pour l’essentiel l’alimentation l'humanité. Aussi longtemps que nous restons dans le champ de l'alimentation, nous avons en fait à voir dans fonds et sols la base, la base plus ou moins ferme, pour ce qui décide de la valeur intrinsèque d'un secteur/domaine d’économie de peuple. Car pensez seulement que ceux qui travaillent fonds et sols, donc qui combinent/relient immédiatement ces produits de la nature avec du travail, qui alors servent à l’alimentation de l'humanité, que ces travailleurs en rapport à l’alimentation nourrissent tous les autres avec ; tous les autres sont dépendants d'eux ; tous les autres sont nourris avec par eux. Certes, les autres peuvent se procurer des moyens pour payer cela cher, mais, pour l'essentiel, nous pouvons saisir cette chose bien primitivement. Nous pouvons simplement nous représenter - tableau 9 - : Il y a là un certain nombre, A, de mangeurs. Dans ce nombre A sont contenus tous les ouvriers de l’économie agricole, ouvriers de l’industrie, prêteurs d'argent, gens du commerce, travailleurs spirituels jusque dans la vie spirituelle la plus libre en haut : ce sont ceux qui cherchent de la nourriture. Et il y a là ceux qui offrent de la nourriture, B, qui offrent donc vraiment quelque chose avec leur travail, qui dans l’alimentation immédiate, c'est-à-dire passe dans cette partie de la consommation qui est la consommation alimentaire. Quand Al est supérieur à A et B reste pareil, il doit simplement être partagé plus, ainsi il doit simplement être partagé plus ce que les B produisent. Et quand en fait B ne se laisse pas augmenter par une quelque chose dans sa valeur, alors des gens doivent immigrer et la capacité culturale de fonds et sols doit être augmentée.

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Nun, etwas anderes hat auch noch eine gewisse grundlegende Bedeutung. Man hat diese grundlegende Bedeutung zum Beispiel bei den Physiokraten sehr mißverstanden. Etwas ist aber doch daran, daß dieses andere, nämlich der Grund und Boden, nun doch — wenn es sich auch an sich so herausgestellt hat, daß er fortwährend entwertet werden muß — eine grundlegende Bedeutung hat. Er muß gerade deshalb entwertet werden, weil er eine grundlegende Bedeutung hat. Die Physiokraten haben folgenden Fehler gemacht: Sie haben in einer Zeit gelebt, in der, wie es ja heute auch noch der Fall ist, eben der Grund und Boden Kapitalwert hatte. Unter dem Einfluß dieser Tatsache haben sie gedacht, haben sie die volkswirtschaftlichen Zusammenhänge nun auch verfolgt, sogar in einer recht anschaulichen Weise verfolgt — sie waren nämlich von allen Volkswirtschaftern noch die rationellsten —, und sind dazu gekommen, zu sagen von ihrem Standpunkt aus : Der volkswirtschaftliche innere Wert eines Wirtschaftsgebietes ruht eigentlich in der Kultur des Grund und Bodens, wenn wir unter Kultur des Grund und Bodens alles dasjenige zusammenfassen, was wir als Produktion solcher Güter aufzufassen haben, die im wesentlichen der Ernährung der Menschheit dienen. Solange wir innerhalb des Feldes der Ernährung stehenbleiben, haben wir in der Tat in Grund und Boden die Grundlage zu sehen, die mehr oder weniger feste Grundlage zu sehen für dasjenige, was den inneren Wert eines volkswirtschaftlichen Gebietes ausmacht. Denn denken Sie sich nur, daß ja diejenigen, die den Grund und Boden bearbeiten, also unmittelbar jene Naturprodukte mit Arbeit verbinden, die dann der Ernährung der Menschheit dienen, daß diese Arbeiter mit Bezug auf die Ernährung alle anderen miternähren; die anderen sind angewiesen auf sie; alle anderen werden miternährt von ihnen. Gewiß, die anderen können sich Mittel verschaffen, um das teuer zu bezahlen, aber im wesentlichen können wir ganz primitiv diese Sache auffassen. Wir können uns einfach - Tafel 9 vorstellen: Es ist da eine gewisse Anzahl, A, von Essern. In dieser Anzahl A sind alle landwirtschaftlichen Arbeiter, Industriearbeiter, Geldleiher, Handelsleute, geistigen Arbeiter bis in das freieste Geistesleben hinauf enthalten: das sind diejenigen, die Ernährung suchen. Und es sind da diejenigen, die Ernährung bieten, B, die also wirklich etwas bieten mit ihrer Arbeit, was in die unmittelbare Ernährung, das heißt in denjenigen Teil des Konsums übergeht, der der Ernährungskonsum ist. Wenn Al größer als A ist und B gleich bleibt, so muß einfach mehr geteilt werden, muß einfach dasjenige, was die B produzieren, mehr aufgeteilt werden. Und wenn tatsächlich B sich nicht durch irgend etwas auch in seinem Wert erhöhen läßt, dann müssen Leute einwandern und die Kulturfähigkeit des Grund und Bodens muß erhöht werden.

Vous ne pouvez donc pas, par exemple, multiplier les travailleurs spirituels d'une manière ou d'une autre à l’intérieur d'une zone économique sans multiplier aussi ce qui repose de l'autre côté, ceux qui assurent/prennent soin pour l’essentiel de la production de l’alimentation. Ou l'autre cas doit intervenir, que la faculté culturale du sol sera augmentée. Cela peut alors partir des travailleurs spirituels. Mais là, les travailleurs spirituels de l'époque dans laquelle la faculté culturale est plus élevée, doivent être plus intelligents que les anciens, avoir des facultés plus élevées que les anciens. Donc, en cette relation, l'augmentation du travail rural équivaut en un certain sens à l'augmentation des vues dans la transformation/l’élaboration de ce qui provient de la nature. Cela peut donc être des plus différentes façons. Parce que l’un met en place un élevage rationnel d’oiseaux, par cela il peut sous circonstances augmenter l’économie de la forêt. Cela peut se passer des plus différentes manières ; nous nous en occupons seulement en manière de principe.

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Sie können also nicht in einer beliebigen Art innerhalb eines Wirtschaftsgebietes zum Beispiel die Geistesarbeiter vermehren, ohne daß Sie dasjenige, was auf der anderen Seite liegt, diejenigen, die im wesentlichen die Produktion der Ernährung besorgen, auch vermehren. Oder es muß der andere Fall eintreten, daß die Kulturfähigkeit des Bodens erhöht wird. Das kann dann ausgehen von den geistigen Arbeitern. Da müssen aber die geistigen Arbeiter des Zeitalters, in dem die Kulturfähigkeit höher ist, gescheiter sein als die früheren, höhere Fähigkeiten haben als die früheren. Also in dieser Beziehung ist die Erhöhung der ländlichen Arbeit in gewissem Sinn äquivalent mit der Steigerung der Einsichten in die Bearbeitung desjenigen, was aus der Natur stammt. Das kann ja in der verschiedensten Weise sein. Dadurch, daß einer eine rationelle Vogelzucht einrichtet, dadurch kann er unter Umständen die Forstwirtschaft erhöhen. Das kann in der verschiedensten Weise geschehen; wir beschäftigen uns damit nur in prinzipieller Weise.

Aussi longtemps que l'on pense purement selon l’économie de peuple, il est clair que ces rapportes peuvent intervenir. Ceux qui sont déjà plus intelligents dans un autre pays peuvent immigrer dans un pays moins perspicace. Ils peuvent alors promouvoir davantage la culture de fonds et sols. Ou encore, lorsque davantage d’humains montent dans les états qui n'appartiennent pas à l'état nutritionnel, des gens seront appelés à la terre. Toutes ces choses se jouent donc dans les économies de peuple des régions/domaines/secteurs limitrophes des autres ou aussi au-delà.

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Solange man bloß volkswirtschaftlich denkt, ist es klar, daß diese Verhältnisse eintreten können. Es können in ein Land von geringeren Einsichten einwandern diejenigen, die schon gescheiter sind in einem anderen Land. Die können dann die Kultur des Grund und Bodens weiter fördern. Oder aber es können, wenn mehr Menschen in die Stände hinaufrücken, die nicht zu dem Nährstand gehören, Leute ins Land gerufen werden, Arbeiter ins Land gerufen werden. Alle diese Dinge spielen sich ja ab in den Volkswirtschaften der Gebiete, die an andere angrenzen oder auch darüber hinaus.

Tout ce que l'on peut penser sur de telles choses, on peut l'exprimer dans la question : Comment peut-on aider quand d'un côté, A, apparait une consommation plus élevée à celle que B peut produire ? - Ce que l'on peut penser là-dessus selon l’économie de peuple cesse de pouvoir être pensé lorsque l'économie mondiale intervient et que les conditions/les rapports pour l'économie mondiale se sont, en un certain sens, déjà établis. Et nous devons simplement nous faire des représentations sur ce qui doit là être autrement quand une zone économique fermée est là.

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Das alles, was man über solche Dinge denken kann, kann man ausdrücken in der Frage : Wie hilft man ab, wenn auf der einen Seite, A, ein größerer Verbrauch entsteht, als B erzeugen kann? — Was man darüber volkswirtschaftlich denken kann, hört auf, gedacht werden zu können, wenn Weltwirtschaft eintritt und die Verhältnisse sich für die Weltwirtschaft in gewissem Sinne schon eingerichtet haben. Und wir müssen uns einfach Vorstellungen darüber machen, was da anders sein muß, wenn ein geschlossenes Wirtschaftsgebiet da ist.

On peut en fait d'abord l'étudier empiriquement, quand on prend la petite économie, chez laquelle on peut plus ou moins ignorer -, il y a eu malgré tout de telles choses - l'exportation et l'importation. On peut étudier empiriquement ce qui existe en fait comme rapports dans un cercle économique fermé. Dans un cercle économique fermé, c'est déjà comme ceci : nous prenons la base, fonds et sols. Alors, ce qui vient de la terre sera soumis au travail, sera travaillé et obtient par cela une valeur. Le travail sera alors organisé : là nous entrons déjà dans le domaine de l’humain, qui maintenant n'est plus état nutritionnel, mais qui consomme volontiers cela en rapport aux aliments, mais ne produit plus. Et en particulier, lorsque nous nous arrivons en haut aux travailleurs spirituels, alors nous avons là des consommateurs, pas des producteurs, en rapport aux aliments. Ainsi que nous devons distinguer dans le domaine économique fermé, en rapport à l'alimentation, un champ de production/produisant qui, aussi très fortement, j’aimerais dire, se rigidifie être un pur champ produisant et un champ consommant. Naturellement, ces choses sont tout à fait relatives. Elles évoluent progressivement.

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Das kann man eigentlich zunächst empirisch studieren, wenn man die Kleinwirtschaft nimmt, bei der man ziemlich absehen kann — es hat ja solches immerhin gegeben — von dem Export und Import. Man kann das empirisch studieren, was in einem geschlossenen Wirtschaftskreis eigentlich für Verhältnisse vorliegen. Beim geschlossenen Wirtschaftskreis ist es schon so : Wir nehmen die Grundlage, den Grund und Boden. Dann wird dasjenige, was von Grund und Boden kommt, der Arbeit unterzogen, wird bearbeitet und erhält dadurch einen Wert. Die Arbeit wird dann organisiert : da kommen wir schon in das Menschengebiet hinein, das nun nicht mehr Nährstand ist, sondern das wohl in bezug auf die Nahrungsmittel konsumiert, aber nicht mehr produziert. Und insbesondere, wenn wir heraufkommen zu den geistigen Arbeitern, dann haben wir da Konsumenten, nicht Produzenten in bezug auf Nahrungsmittel. So daß wir unterscheiden müssen im geschlossenen Wirtschaftsgebiet in bezug auf die Ernährung ein produzierendes Feld, das auch sehr stark, ich möchte sagen, sich darauf versteift, ein bloß produzierendes Feld zu sein und ein konsumierendes Feld. Natürlich sind diese Dinge ganz relativ. Es geht allmählich über.

Mais si vous pensez à l'ensemble de la vie humaine dans une telle zone économique fermée, il doit y avoir strictement de ce que je vous ai expliqué il y a quelques jours : Pour que le capital ne stagne pas, ne souffre pas d'une congestion, à cet endroit là - naturellement réparti dans tout l'espace économique - où la vie spirituelle est la plus développée dans la formation du capital, les excédents élaborés et acquis ne doivent justement pas couler dans fonds et sols - ils y stagneraient -, mais il doit être veillé à ce que des excédents ne soient plus disponibles là , que là ne stagne plus de capital dans fonds et sols, c'est-à-dire que déjà plus tôt - par donations aux institutions spirituelles, ce qui a été élaboré - a été empêché, qu’une telle stagnation apparaisse, avec exception de ce que j'ai décrit comme semence. Oui, là le concept de la donation nous vient en vis-à-vis dans sa pleine nécessité. Cette donation doit être là.

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Aber wenn Sie sich nun das gesamte menschliche Leben denken in einem solchen geschlossenen Wirtschaftsgebiet, so muß eben strikte das da sein, was ich Ihnen vor einigen Tagen auseinandergesetzt habe : Es müssen, damit das Kapital nicht stockt, nicht eine Stauung erleidet, an derjenigen Stelle — natürlich ist das im ganzen Wirtschaftsgebiet ausgebreitet —, wo am entwickeltsten ist das geistige Leben in der Kapitalbildung, die erworbenen, erarbeiteten Überschüsse eben nicht hineinfließen in den Grund und Boden — sie würden sich da stauen —, sondern es muß dafür gesorgt werden, daß da Überschüsse nicht mehr vorhanden sind, daß da nichts an Kapital sich staut in Grund und Boden, das heißt, daß schon früher — durch Schenkungen desjenigen, das erarbeitet worden ist, an die geistigen Institutionen — verhindert worden ist, daß eine solche Stauung entstand, mit Ausnahme desjenigen, was ich da als Samen bezeichnet habe. Ja, da tritt uns also der Begriff der Schenkung in seiner vollen Notwendigkeit entgegen. Diese Schenkung muß da sein.

Si vous étudiez de telles zones économiques fermées qui sont apparues dans l'histoire, vous verrez aussi que ces donations sont déjà là partout. Pour l’essentiel, ce sont des donations dont dépend la vie spirituelle - au sens économique des donations. Elles sont là du simple que Charles le Chauve peut donner, tient même pour son philosophe de cour, ce qui pourrait être même être considéré comme un meuble très superflu - Scotus Erigena/Scot Erigène - jusqu'en bas au centime de Pierre, où les catholiques du monde entier administrent leurs donations à l'Église en très petites doses. Vous avez partout, où l'économie, même si elle devient une économie géante sur certaines zones, représente une zone économique fermée, la transformation du capital, qui a été élaboré, en capital de donation, où il s’agit du maintien/de la pension/de l’entretien des institutions spirituelles.

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Studieren Sie solche geschlossenen Wirtschaftsgebiete, die in der Geschichte aufgetreten sind, so werden Sie auch sehen: diese Schenkungen sind schon überall da. Im wesentlichen sind es Schenkungen, auf die das geistige Leben angewiesen ist — im wirtschaftlichen Sinn Schenkungen. Sie sind da von dem Einfachen, daß sich Karl der Kahle aus dem, was er verschenken kann, seinen Hofphilosophen sogar hält, was sogar unter Umständen als ein sehr überflüssiges Möbel angesehen werden könnte — Scotus Erigena —, bis hinab zu dem Peterspfennig, wo die Katholiken aller Welt der Kirche ihre Schenkungen in ganz kleinen Dosen verabreichen. Sie haben überall, wo die Wirtschaft, wenn sie auch über gewisse Gebiete hin eine Riesenwirtschaft wird, ein geschlossenes Wirtschaftsgebiet darstellt, das Verwandeln des Kapitals, das erarbeitet worden ist, in Schenkungskapital da, wo es sich handelt um den Unterhalt der geistigen Institutionen.

En d'autres termes, il devrait être pensé à ce que quand il y a conformément à une contrainte une zone économique fermée, comme c'est le cas de l'économie mondiale, que rien d'autre ne peut arriver au sens d’économie de peuple, que tout ce qui sinon se stagne dans fonds et sols/le foncier, disparaît dans les institutions spirituelles. Cela devrait disparaître dans les institutions spirituelles, cela devrait œuvrer telle une donation. Cela signifie, nous avons besoin de chercher, pour la véritable actuelle science de l’économie, la réponse à la question : comment devons nous acheter et vendre au sens économique, afin que disparaisse à l’intérieur du domaine spirituel ce qui sera créé dans le domaine purement matériel de valeurs d’alimentation ? - Voilà la grande question. Je la formule encore une fois : à quelle sorte de paiement doit être aspiré dans le trafic économique pour que disparaisse toujours dans les institutions spirituelles, ce qui sera créé par la nature transformée/élaborée où justement la production travaille pour l’alimentation de l'humanité ? – C’est la grande question d’économie de peuple à laquelle nous voulons aller demain.

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Mit anderen Worten : Es müßte daran gedacht werden, wenn zwangsmäßig ein geschlossenes Wirtschaftsgebiet da ist, wie es die Weltwirtschaft ist, daß gar nichts anderes geschehen könnte im volkswirtschaftlichen Sinn, als daß alles dasjenige, was sonst sich staut in Grund und Boden, in den geistigen Institutionen verschwindet. Es müßte in den geistigen Institutionen verschwinden, es müßte wirken gleich einer Schenkung. Das heißt wir haben nötig, für die heutige wirkliche Wirtschaftswissenschaft aufzusuchen die Beantwortung der Frage : Wie müssen wir im wirtschaftlichen Sinn kaufen und verkaufen, damit innerhalb des geistigen Gebietes dasjenige an Werten verschwinde, was innerhalb des rein materiellen Gebietes an Ernährungswerten geschaffen wird? — Das ist die große Frage. Ich formuliere sie noch einmal: Welche Art von Zahlung im wirtschaftlichen Verkehr muß erstrebt werden, damit immer innerhalb der geistigen Institutionen dasjenige verschwindet, was geschaffen wird durch die verarbeitete Natur da, wo eben die Produktion arbeitet für die Ernährung der Menschheit? — Das ist die große volkswirtschaftliche Frage, an deren Beantwortung wir dann morgen gehen wollen.



Français seulement

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Vous savez donc peut-être que, de l'opinion d'un certain nombre d'économistes de peuple, il était impossible que la guerre mondiale dure aussi longtemps qu'elle ne l'a fait ; car ces économistes de peuple, à partir de leur connaissance du contexte d’économie de peuple, ont déclaré que la vie économique telle qu'elle est une fois ne permet pas qu'une guerre ainsi déployée que cette guerre mondiale, durerait plus que quelques mois. La réalité a donc, comme vous le savez, fortement réfuté cette chose ici, et quand on devrait enclencher ses considérations aujourd'hui d'une manière appropriée, il faudrait en déduire la nécessité de réviser la théorie d'économie de peuple déjà à cause de cela. Mais si vous vous preniez la peine aujourd'hui d'entrer dans les raisons qu'au moins certains de vos économistes de peuple ont eu pour cette affirmation, vous ne pourriez pas arriver partout à l’affirmation qu'ils étaient tous des idiots. Ils le n'étaient pas du tout. Mais vous verriez que leurs raisons n'étaient pas mauvaises du tout et que la force de conviction qui est ressortie de ces raisons n'était pas trop faible. Néanmoins, la réalité a réfuté cette chose. Le résultat de la réalité était que la guerre pouvait être menée plus longtemps qu'il n'était possible sur la base de considérations de l’économie de peuple. Il semble donc que l'économie de peuple n'englobait pas la réalité, mais cette réalité était différente de ce que la théorie d'économie de peuple a pensé.
02
On peut seulement comprendre une telle chose quand on se rend compte de ce qu'est le développement/l’évolution de la vie d’économie de peuple sur la Terre. Car cette évolution de la vie de l’économie consiste en fait continuellement dans ses différentes étapes successives, qui sont aussi perpétuellement là côte à côte. Exactement justement ainsi comme on peut dire : Les formes organiques actuelles les plus basses ont une certaine ressemblance avec les premiers êtres vivants de notre évolution sur Terre, mais qui sont encore toujours là aujourd'hui - quoique quelque peu différentes, mais semblables à celles qui sont encore parfaitement développées aujourd'hui – ainsi des phénomènes des états plus primitifs de la vie d’économie de peuple sont absolument là aujourd'hui à côté de ceux qui ont atteint un niveau supérieur. - Seulement quelque chose de très particulier s'introduit encore. Pendant que dans, disons le règne animal, les formes les plus primitives peuvent aussi vivre spatialement à côté des plus développées, dans l'économie de peuple, les processus les plus primitifs interviennent continuellement dans les plus développées. On peut au mieux comparer cela avec les cas où, disons, les bactéries interviennent dans des organismes plus parfaits. Mais c'est infiniment plus compliqué dans l'économie de peuple ; pourtant, j’aimerais dire que l'on peut garder à l'esprit sa structure de base certaine et en tirer à nouveau d'importantes contributions à ce que nous voudrons alors laisser culminer notre réflexion, comme je l'ai déjà dit souvent.
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L'économie de peuple doit donc être présentée en ses formes primitives comme l’économie privée rurale d'une certaine taille. Cette taille est relative, mais nous devons être clairs à ce sujet : quand cette économie rurale privée est une économie fermée, alors elle contient aussi en soi les autres membres de l'organisme social, alors elle a sa propre administration, sous conditions sa propre défense (NDT Wehr), sa propre défense (NDT Verteidigung), aussi sa propre police, et alors elle a sa propre vie de l’esprit. Une telle économie privée, qui s'était beaucoup développée, mais qui avait essentiellement conservé le caractère d'une économie privée rurale primitive, était ce qu'on appelait l'Empire mérovingien. L'Empire des Mérovingiens n'est donc qu'un empire quand alors on le regarde très extérieurement, mais ce n'était certainement pas un État. C'était en fait une grande possession de bien qui couvrait justement seulement une très grande superficie. Et toute la structure sociale dans l'Empire mérovingien n'était en fait rien d’autre que ce qui reposait dans une certaine mesure à la base de l’économique, qu'un appareil administratif se construisait sur les façons de voir du droit de l'époque, qu'il avait aussi à réaliser, et que s’installa tout de suite une vie libre de l’esprit extrêmement libre pour les rapports/conditions d’autrefois. Car nous avons vu attirer vers en haut le grand manque de liberté de la vie de l’esprit dans la nouvelle/récente civilisation sous l'influence du libéralisme. C’est en premier lorsque ce libéralisme est venu qu’en fait la vie de l’esprit est devenue toujours moins libre et moins libre, et la vie de l’esprit vous montrera donc le sommet de l'esclavage/la non-liberté dans la réalisation de toute félicité étatique, dans la république soviétique en Russie. Là, seuls les livres approuvés par le gouvernement soviétique ont la permission d’être vendus. Au moins, le Pape interdit seulement les livres ; mais le gouvernement soviétique en Russie ne réglemente pas seulement les interdits, mais ils se règlent d’eux-mêmes, car pas du tout d’autres livres peuvent paraitre que ceux qui sont autorisés.
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Quand maintenant nous suivons l'évolution plus loin, ainsi nous voyons comment, au cours de l’évolution/du développement, ce qui est d'économie privée s'est progressivement intégré dans ce qui est d'économie de peuple, qui alors est entrée à un certain moment au début de l'histoire plus récente dans l'économie de l’état. Cela se produit donc très caractéristiquement en ce que le l’économie privée, l'initiative de l’économie privée passe progressivement dans les corps administratifs, en ce que le fiscal se développe à l'économie. Et ainsi nous voyons comment l’économique est transférée/passe dans la vie de l'État, comment la vie de l’esprit sera absorbée/aspirée par la vie de l'État, et nous voyons alors l'émergence du nouvel organisme économique et spirituel d'État, qui est toujours devenu plus puissant et plus puissant comme organisme d'État, et dont nous sommes donc clair que si la vie de l’économie doit continuer, il devrait à nouveau subir/faire l’expérience d’une certaine articulation.
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Mais maintenant, avant tout nous ne nous intéresse pas ici cette triarticulation, mais l’assemblage d'économies privées, comme il s’est donc le plus souvent produit en un complexe plus vaste, ainsi qu’en fait d’économies privées se donne quelque chose comme une économie dans un complexe plus vaste : économie de peuple, donc ce qui crée une nouvelle structure sociale, mais maintient encore l'économique privé, donc a encore ce qui est/le primitif comme une inclusion. Qu’est-ce qui apparait là au sens réel d’économie de peuple ? Là apparait un échange entre les différentes économies privées, un échange qui sera réglementé/règlé de plus différentes manières. Mais cette régulation/ce règlement flotte comme un nuage au-dessus de l'ensemble/du tout. Mais c’est ainsi que l'échange, c'est-à-dire le commerce entre les économies privées particulières, est ce qui s’introduit pour l’essentiel par le regrouper des économies privées à l'économie de peuple. Maintenant, cela a pour conséquence que, parce que donc, comme nous l'avons vu hier, chacun a un avantage à l’échange d’économie de peuple, au moins peut avoir, que les économies individuelles/particulières, qui là, pour l’échange, qui est donc économiquement l’essentiel, se mettent ensemble, afin qu’elles aient avantage. Nous vivons donc que les économies individuelles/particulière ont un avantage par cette fusion/ce regroupement, simplement parce qu'elles peuvent propulser un échange les unes avec les autres. Et on peut calculer en bilan combien une économie privée gagne d’autres économies privées avec lesquelles elle est en groupement économique. Chacune gagne quelque chose, ce qui alors à nouveau a une signification au sens d’économie de peuple.
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Lorsque la nouvelle théorie d'économie de peuple a été fondée de plus différentes manières, là on était essentiellement aussi loin que les corps d’économie de peuple se sont formés à partir de ceux d’économie privée. Et quand on veut, par exemple, comprendre les façons de voir d’économie de peuple de Ricardo et d'Adam Smith, alors on doit comprendre ce que ces gens ont développé de pensées sur de l'économie de peuple, en comprendre, que leur façon de voir a consisté en cette interaction d’économies privées. Chez Adam Smith, vous pouvez voir partout comment il pense souvent à partir d’économies privées et tire ses conclusions. Et l'autre image était la fusion/le rassemblement en une économie de peuple. Mais ils ont pensé sur cette fusion de telle sorte qu'une bonne partie de la pensée d’économie privée leur est restée, et ainsi ils ont le plus souvent formé de telles opinions/vues, qui ont traité l'économie de peuple comme l'économie privée, qu’on a vu la fertilité de l'économie de peuple dans ce que maintenant de nouveau une économie de peuple entre en échange avec l'autre, entre en interaction et gagne par cela un/de l’avantage. Le système mercantile, par exemple, a consisté à ce que l’on construisit des avantages qui en découlèrent/s’en donnèrent.
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Mais maintenant déjà, lors d’un fusionnement/rassemblement d’économies privées particulières en une grande économie de peuple, se mettra en évidence quelque chose comme une sorte de leadership qu’aurait simplement l'économie privée la plus puissante qui a monté dans un tel complexe. Ce fait, qui se serait sans doute produit/présenter lors de la transition de faire l'économie en privé vers ce qui est d'économie de peuple, il a été justement masqué, caché, n’est pas pleinement venu à l’expression, que l'étatique a pris ce leadership. Sinon justement une, à savoir la plus puissante économie privée serait devenu le chef de file/la dirigeante. C'est pourquoi, j’aimerais dire, a progressivement inondé, glouglouté par-dessus, dans l'économie d'État, ce qu’avaient les économies privées particulières.
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Mais lorsqu’alors, au cours des temps récents, maintenant de nouveau l'échange, l'interaction entre les économies particulières de peuple, c'est-à-dire le trafic/l’échange mondial, est devenue de plus en plus étendue et englobant, là s’est toutefois montré maintenant que ce leadership, il se présenta/entra, dans ce qui s’est donné, comme quelque chose d’évident, dans le progrès économique de l'Angleterre avec son économie de peuple comme justement l'économie dominante de peuple ces derniers temps. Et quand je vous ai déjà rendu attentif là-dessus d'un autre point de vue que donc l'Angleterre avait connu un développement continu du commerce vers l'industrie, ainsi on doit à nouveau dire que l'Angleterre, pendant l'acquisition de ses colonies, est devenue le pays donnant le ton pour la détermination de la monnaie/devise. Ses colonies, comme c'était sinon chez des économies privées, se sont unies/rassemblées en un complexe économique plus vaste. Par cela tout d'abord sont apparus les avantages internes qui apparaissent toujours lors de l'échange, mais un puissant leadership économique est aussi entré a qui a alors été possible d’exercer une position dominante dans la vie économique du monde, le trafic mondial se perfectionnant. Le pays donnant le ton est devenu l'Angleterre pour la fixation de la monnaie/devise par ce que seul par l'Angleterre a été forcé la devise-or dans le monde où elle a été introduite, parce que, comme pourra facilement être calculé, vis-à-vis d’un pays riche en devise-or en interaction/en échange avec cet autre pays, qui n'aurait pas de monnaie-or, aurait justement des désavantages par cela. Ainsi maintenant, nous pouvons donc dire : sous l'influence de l’échange mondial, l'Angleterre est devenue la puissance économique dirigeante.
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On peut en fait dire, aussi longtemps que ce fût ainsi, on pourrait former ses concepts d’économie de peuple, peut-être toujours avec quelques changements et des perfectionnements, dans la suite directe de ce que Hume, Adam Smith, Ricardo, et en fait fondamentalement dans la poursuite de ce qu’alors, seulement fortement placé/posé sur la tête, Karl Marx a mis en forme. Car tout cela est seulement à comprendre quand des pensées que se sont fait les gens, on a les images qu’a cette vie de l’économie, qui a émergée sous l'influence dominante de la puissance économique anglaise.
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Maintenant, avec le dernier tiers du siècle dernier, le trafic mondial est passé dans l'économie mondiale, et c'est une transition extraordinaire, cette transition du trafic mondial vers l'économie mondiale. Quand nous donnons des définitions, ainsi elles ne sont naturellement pas exactes, parce que les choses veulent successivement passer les unes dans les autres. Mais nous devons dire que lors de l’échange/trafic mondial, nous avons l'économie du monde existant dedans, que nous avons des économies particulières de peuple qui échangent les unes avec les autres/entre elles. Et le trafic, il augmente l’échange, favorise l’échange et change par là pour l’essentiel tous les prix, la structure tout entière de l'économie de peuple. Mais là est seulement cela : gérer sera en fait, en rapport à tout le reste, dans les différentes régions/domaines/secteurs. L'économie mondiale est alors là lorsque les corps particuliers de l’économie n’échangent pas seulement leurs produits les unes avec les autres, mais aussi lorsqu'elles gèrent/font aussi l’économie entre elles, c'est-à-dire lorsque, par exemple, des produits semi-finis/des demi-fabrications vont d'un pays dans un autre où ils seront fabriqués plus loin. Nous avons alors là un exemple radical de faire l'économie/gérer en commun. Quand il s’agit seulement de matières premières, conformément au bilan sera encore retenu le pur transport. On ne peut pas encore appeler cela gestion conjointe/faire l’économie ensemble. Mais quand vraiment tous les facteurs de la vie humaine, aussi loin qu’ils seront touchés par l'économique, donc toute production, tout trafic, toute consommation, seront alimentés du monde entier, non purement la production ou la consommation, mais tout sera alimenté l’un dans l’autre par le monde entier, alors apparait l'économie mondiale. Mais par l'émergence de l'économie mondiale seront anéantis certains avantages qui étaient auparavant disponibles dans les économies de peuple.
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Voyons encore une fois en arrière : lorsque des économies privées se regroupent en économies de peuple, alors c'est ainsi qu'elles gagnent dans leur ensemble, qu'elles ont des avantages - chacune d'entre elles. Mais qu'est-ce qui pousse donc encore en dehors à cela ? Ce n'est pas toujours la raison qui les pousse à réaliser cette fusion/ce regroupement. C’est que la fusion ne sera en fait pas effectuée par la raison économique, parce que le sentiment de liberté est le plus souvent un beaucoup trop grand. Il n'est pas si important pour des acteurs de l’économie privée d’engranger des avantages qui apparaissent. Regardés selon l’économie de peuple, ces avantages sont donc là, mais la question est quand même plus compliquée. Les économies individuelles/particulières ont notamment la particularité d’un de chaque organisme, qu'elles passent dans une vie de plus en plus faible. C'est tout simplement une loi générale du monde, aussi pour la vie de l’économie. Une vie de l’économie qui ne fait l’expérience d’aucune amélioration diminue/descend/s’effondre. Et les fusions n’apparaissent pas pour essentiel parce qu'on voulait fusionner les économies privées, qui étaient à l'origine à un certain niveau, en une fructification encore plus grande, mais parce qu'on voulait les garder de s'effondrer. Ainsi qu'on peut dire : l'avantage de fusionner est là quand elles fusionnent. - C'est donc aussi différent pour les fusions particulières. Ainsi qu'on peut dire : ce que les économies individuelles/particulières perdent en valeurs internes est en tout cas amplement compensé, habituellement il y a un excédent par la fusion des économies privées en économies de peuple. - Ce que les économies de peuple perdent progressivement de valeurs intrinsèques/internes est largement compensé par le transport mondial/la circulation mondiale et la transition vers l'économie mondiale. Mais quand l'économie mondiale est là, avec qui doit-elle alors échanger ? Et nous avons en fait vu toute la vie économique du monde entrer progressivement dans l'économie mondiale. Là s'achève la possibilité de viser encore des avantages par des fusions.
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Maintenant, ces humains qui disaient que la guerre mondiale ne pourrait durer aussi longtemps qu'elle a duré, ils ont pensé selon l’économie de peuple, pas selon l’économique de monde ; car si l'économie de monde avait été une économie de peuple, alors cela aurait été vrai. Mais comme la guerre mondiale avait en effet eu tendance dès le début à s'étendre de plus en plus, elle avait déjà une vie plus longue. Quand sera continué à penser selon l’économie de peuple à l’intérieur de l'économie de monde, ainsi l'économie de monde doit s'effondrer en un certain point. Elle l’aurait aussi dû, si on avait continué à penser selon l’économie de peuple, si avant déjà on n'avait favorisé cet effondrement de toutes sortes de forces obscures.
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Ainsi, des circonstances/rapports clairement visibles, mais naturellement moins clairement quantifiables, jouent un rôle dans la vie de l’économie. Et cela signifie pour vous qu'il est tout simplement impossible de poursuivre de manière linéaire les anciens concepts d’économie de peuple, que nous nous tenons simplement devant la nécessité de dire : nous avons besoin aujourd'hui d'une théorie d’économie de peuple qui parle à partir du présent immédiat et qui reconnaît aussi que toutes ces catégories d’économie de peuple que l’on a formées il y a environ un siècle ne peuvent plus valoir aujourd'hui. Aujourd'hui, nous avons vraiment besoin d'une science de l’économie - nous devons le dire maintenant - qui puisse penser selon l'économie de monde. Et ici, vous voyez l'un de nos plus grands problèmes historiques.
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Lorsque les personnalités dirigeantes d'aujourd'hui se rencontrent à Versailles, à Gênes, à La Haye, alors la science leur a d'abord seulement été donnée par une pensée d’économie de peuple. Ils ne peuvent donc rien faire d'autre que ce qui, avant qu’on le fasse aboutir avec de la pensée d’économie mondiale, tombe nécessairement en ruine. Peuvent-ils nier, par exemple, qu'ils continuent à démolir l'économie, qu'ils érigent des barrières supplémentaires, de sorte qu’on retarde cette transition vers une pure économie mondiale ? D'où la tendance récente à diviser le monde le plus possible aussi économiquement en ce qu’on fiche cette division dans des masques politiques et nationaux. Mais on doit passer à une économie mondiale, à une science de l’économie mondiale, ou bien établir une impossible structure terrestre en relation économique, qui peut seulement vivre quand un se procure des avantages économiques aux dépens de l'autre par les différences de change. En fait, vous voyez tout de suite intensivement dans le chemin économique en ce qui se passe en fait immédiatement dans le présent.
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Maintenant, il s’agit donc, que, quand nous nous représentons ce qui est d'économie mondiale, nous devions être clairs sur ce que, dans une certaine mesure, aux frontières de l'espace/domaine économique mondial, entrent d’autres conditions/rapports que dans l'espace économique qui avoisine d’autres. Et l'espace économique mondial est donc relativement là aujourd'hui, mais ainsi que la science d’économie mondiale doit suivre relativement. L'espace d’économie mondiale ne jouxte rien d'autre, et cela rend nécessaire d'examiner encore plus exactement certains processus économiques qui s’établissent maintenant indépendamment des frontières à l’intérieur de l'espace économique fermé. C’est aujourd'hui le problème cardinal pour la science économique de résoudre l'espace économique fermé, l’espace économique gigantesque. Car la plus petite question, aussi la question du prix de notre café du petit déjeuner, par exemple, est aujourd'hui sous l'influence de la vie de l’économie de la Terre tout entière. Et quand ce n'est pas encore, cela signifie que les choses progressent relativement ; mais c'est sur le chemin et notre pensée doit suivre.
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Mais pour étudier les conditions/rapports économiques dans une zone économique fermée, nous devons être clairs vis-à-vis de nous-mêmes : dans la zone économique, dans l'interaction de la production, de la consommation et du trafic - en fait de la circulation - nous avons ce qui est maintenant des marchandises susceptibles de consommation, des marchandises consommables, peut-être aussi dans le sens relatif, des marchandises durables, et ce qui est argent. Il y a donc une différence essentielle en ce qui concerne la forme d'économie à laquelle les choses sont soumises, si nous saisissons de l’œil le secteur alimentaire, par exemple : ce sont des produits de courte vie, ou le secteur de l'habillement : ce sont des produits de plus longue vie, ou, disons, ce qui repose dans des aménagements, dans des maisons : c’est de vie encore plus longue. Donc, en rapport à l'utilisation, nous obtenons d'importantes différences de temps des résultats économiques. Un produit durable de la vie économique serait, par exemple, la pierre de la couronne d'Angleterre ou d'autres couronnes déjà présentées sous d'autres angles, ou encore la Vierge Sixtine et ainsi de suite ; à l'intérieur, nous devrions voir, dans un certain sens, une sorte de résultat durable; notamment dans le domaine artistique, nous devrions souvent voir une sorte de résultats durable. Mais maintenant, dans l'organisme social qui est soumis à la division du travail et qui a donc une circulation plus élargie, il doit exister un équivalent pour chaque produit. La valeur monétaire, qui est le prix, doit exister. Mais vous pouvez voir d'un simple survol de l'espace économique que cette équivalence entre la valeur des la marchandise et la valeur de l'argent varie. Un produit vaut ce qu'il vaut, à un autre endroit, il vaut autre chose. Un produit peut avoir plus de valeur s'il est traité de cette façon, ou plus s'il est traité différemment. Mais en tout cas, vous pouvez constater que tout au long de notre vie économique, à l'exception de quelques biens durables relativement durables, nous avons affaire à des biens qui passent aussi absolument, seront dévalués/dévalorisés, qui, après un certain temps, ne sont en tout cas plus là.
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Ce qu'est l'argent, c'est quelque chose qui, étrangement, ne s'use pas dans la vie d’économie de peuple, malgré qu'il est entièrement en équivalence avec les autres éléments d’économie de peuple. Vous pouvez vous représenter radicalement cela en pensant, par exemple, que j'ai cinq cents francs pour, disons, des pommes de terre. Si j'ai des pommes de terre pour ces cinq cents francs, je dois veiller à ce que je m'en débarrasse, c'est-à-dire faire quelque chose pour m'en débarrasser. Et après un certain temps, elles ne sont plus là, elles sont consommées, elles sont parties. Quand l'argent est en équivalence avec des biens, avec des biens transformés/élaborés, il devrait s’user. L'argent, exactement comme les autres biens, devrait s'user. Cela signifie, si nous n’avons pas d'argent usable dans le corps économique, alors nous procurons à l'argent un avantage sur les biens usables. C'est extrêmement important. Et cela devient en premier entièrement important quand l'on considère ce que je dois appliquer : quand, disons, après quinze ans par toute mon activité je devrais être arrivé si loin, que parce que j'ai une quantité de pommes de terre aujourd'hui j'ai alors le double des pommes de terre, des pommes de terre qu’il y aura alors ; et quand on considère maintenant combien quelqu’un comme personnalité individuelle a peu à faire quand il a 500 francs en argent aujourd’hui pour avoir le double dans quinze ans ! Il suffit qu'il ne fasse rien du tout, qu'il retire toute sa force de travail de l'organisme social et laisse les autres travailler, qu'il prête et laisse travailler les autres. Quand, entre-temps, il ne s'occupe pas lui-même de la consommation, l'argent n'a pas besoin de s'user.
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Mais par cela sera introduit d'abord beaucoup de ce qui est alors éprouvé comme une injustice, disons sociale, dans le corps social. Pour l’essentiel, par ces changements et réaménagements, non pas du rapport de possession - je ne veux pas du tout parler de cela - mais des rapports de travail et rapports d'activité absolument, entraînent d'énormes changements dans le corps social, aussi en relation d’économique de peuple, de sorte qu'on peut demander : ces transformations, ces restructurations qui seront effectuées là, dans quels rapports se tiennent-elles par rapport à un autre, par lequel ont peut encore le saisir d’une meilleure manière ? Cela a encore quelque chose d'indéterminé, quand je vous décris de façon si empirique, j’aimerais dire, ce qui existe là comme différence entre l'argent et les réalités dans l'organisme d’économie de peuple. Comment peut-on le saisir maintenant en détail dans le tableau ?
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Vous pouvez alors le saisir dans le tableau si vous vous représentez tout d'abord à quel point il doit être fondamental pour l'économie entière de peuple d'une zone fermée la consommation de tous les habitants de cette zone. C'est ce qui, une fois en place, est la première condition, la consommation de tous ces humains qui sont dans cette région.
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Maintenant, quelque chose d'autre a aussi une certaine signification fondamentale. Cette signification fondamentale a été mal comprise par les physiocrates, par exemple. Mais il y a quelque chose dans le fait que cette autre chose, à savoir fonds et sols (NDT le foncier), a maintenant - quand aussi il s'est avéré en soi qu'il devra être continuellement dévalué/dévalorisé - quand même un sens fondamental. Il doit tout de suite être dévalué/dévalorisé parce qu'il a une signification fondamentale. Les physiocrates ont commis l'erreur suivante : ils ont vécu à une époque où, comme c'est encore le cas aujourd'hui, fonds et sols avaient justement une valeur en capital. Sous l'influence de ce fait, ils ont pensé, ils ont maintenant aussi suivi les pendants d’économie de peuple, même d’une manière assez parlante - ils étaient notamment les plus rationnels de tous les économistes de peuple -, et en sont venus à dire de leur point de vue : la valeur intrinsèque/intérieure d’économie de peuple d'une zone économique repose en fait dans la culture de fonds et sols, quand nous rassemblons sous culture de fonds et sols tout ce que nous avons à saisir comme production de tels biens, qui servent pour l’essentiel l’alimentation l'humanité. Aussi longtemps que nous restons dans le champ de l'alimentation, nous avons en fait à voir dans fonds et sols la base, la base plus ou moins ferme, pour ce qui décide de la valeur intrinsèque d'un secteur/domaine d’économie de peuple. Car pensez seulement que ceux qui travaillent fonds et sols, donc qui combinent/relient immédiatement ces produits de la nature avec du travail, qui alors servent à l’alimentation de l'humanité, que ces travailleurs en rapport à l’alimentation nourrissent tous les autres avec ; tous les autres sont dépendants d'eux ; tous les autres sont nourris avec par eux. Certes, les autres peuvent se procurer des moyens pour payer cela cher, mais, pour l'essentiel, nous pouvons saisir cette chose bien primitivement. Nous pouvons simplement nous représenter - tableau 9 - : Il y a là un certain nombre, A, de mangeurs. Dans ce nombre A sont contenus tous les ouvriers de l’économie agricole, ouvriers de l’industrie, prêteurs d'argent, gens du commerce, travailleurs spirituels jusque dans la vie spirituelle la plus libre en haut : ce sont ceux qui cherchent de la nourriture. Et il y a là ceux qui offrent de la nourriture, B, qui offrent donc vraiment quelque chose avec leur travail, qui dans l’alimentation immédiate, c'est-à-dire passe dans cette partie de la consommation qui est la consommation alimentaire. Quand Al est supérieur à A et B reste pareil, il doit simplement être partagé plus, ainsi il doit simplement être partagé plus ce que les B produisent. Et quand en fait B ne se laisse pas augmenter par une quelque chose dans sa valeur, alors des gens doivent immigrer et la capacité culturale de fonds et sols doit être augmentée.
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Vous ne pouvez donc pas, par exemple, multiplier les travailleurs spirituels d'une manière ou d'une autre à l’intérieur d'une zone économique sans multiplier aussi ce qui repose de l'autre côté, ceux qui assurent/prennent soin pour l’essentiel de la production de l’alimentation. Ou l'autre cas doit intervenir, que la faculté culturale du sol sera augmentée. Cela peut alors partir des travailleurs spirituels. Mais là, les travailleurs spirituels de l'époque dans laquelle la faculté culturale est plus élevée, doivent être plus intelligents que les anciens, avoir des facultés plus élevées que les anciens. Donc, en cette relation, l'augmentation du travail rural équivaut en un certain sens à l'augmentation des vues dans la transformation/l’élaboration de ce qui provient de la nature. Cela peut donc être des plus différentes façons. Parce que l’un met en place un élevage rationnel d’oiseaux, par cela il peut sous circonstances augmenter l’économie de la forêt. Cela peut se passer des plus différentes manières ; nous nous en occupons seulement en manière de principe.
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Aussi longtemps que l'on pense purement selon l’économie de peuple, il est clair que ces rapportes peuvent intervenir. Ceux qui sont déjà plus intelligents dans un autre pays peuvent immigrer dans un pays moins perspicace. Ils peuvent alors promouvoir davantage la culture de fonds et sols. Ou encore, lorsque davantage d’humains montent dans les états qui n'appartiennent pas à l'état nutritionnel, des gens seront appelés à la terre. Toutes ces choses se jouent donc dans les économies de peuple des régions/domaines/secteurs limitrophes des autres ou aussi au-delà.
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Tout ce que l'on peut penser sur de telles choses, on peut l'exprimer dans la question : Comment peut-on aider quand d'un côté, A, apparait une consommation plus élevée à celle que B peut produire ? - Ce que l'on peut penser là-dessus selon l’économie de peuple cesse de pouvoir être pensé lorsque l'économie mondiale intervient et que les conditions/les rapports pour l'économie mondiale se sont, en un certain sens, déjà établis. Et nous devons simplement nous faire des représentations sur ce qui doit là être autrement quand une zone économique fermée est là.
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On peut en fait d'abord l'étudier empiriquement, quand on prend la petite économie, chez laquelle on peut plus ou moins ignorer -, il y a eu malgré tout de telles choses - l'exportation et l'importation. On peut étudier empiriquement ce qui existe en fait comme rapports dans un cercle économique fermé. Dans un cercle économique fermé, c'est déjà comme ceci : nous prenons la base, fonds et sols. Alors, ce qui vient de la terre sera soumis au travail, sera travaillé et obtient par cela une valeur. Le travail sera alors organisé : là nous entrons déjà dans le domaine de l’humain, qui maintenant n'est plus état nutritionnel, mais qui consomme volontiers cela en rapport aux aliments, mais ne produit plus. Et en particulier, lorsque nous nous arrivons en haut aux travailleurs spirituels, alors nous avons là des consommateurs, pas des producteurs, en rapport aux aliments. Ainsi que nous devons distinguer dans le domaine économique fermé, en rapport à l'alimentation, un champ de production/produisant qui, aussi très fortement, j’aimerais dire, se rigidifie être un pur champ produisant et un champ consommant. Naturellement, ces choses sont tout à fait relatives. Elles évoluent progressivement.
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Mais si vous pensez à l'ensemble de la vie humaine dans une telle zone économique fermée, il doit y avoir strictement de ce que je vous ai expliqué il y a quelques jours : Pour que le capital ne stagne pas, ne souffre pas d'une congestion, à cet endroit là - naturellement réparti dans tout l'espace économique - où la vie spirituelle est la plus développée dans la formation du capital, les excédents élaborés et acquis ne doivent justement pas couler dans fonds et sols - ils y stagneraient -, mais il doit être veillé à ce que des excédents ne soient plus disponibles là , que là ne stagne plus de capital dans fonds et sols, c'est-à-dire que déjà plus tôt - par donations aux institutions spirituelles, ce qui a été élaboré - a été empêché, qu’une telle stagnation apparaisse, avec exception de ce que j'ai décrit comme semence. Oui, là le concept de la donation nous vient en vis-à-vis dans sa pleine nécessité. Cette donation doit être là.
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Si vous étudiez de telles zones économiques fermées qui sont apparues dans l'histoire, vous verrez aussi que ces donations sont déjà là partout. Pour l’essentiel, ce sont des donations dont dépend la vie spirituelle - au sens économique des donations. Elles sont là du simple que Charles le Chauve peut donner, tient même pour son philosophe de cour, ce qui pourrait être même être considéré comme un meuble très superflu - Scotus Erigena/Scot Erigène - jusqu'en bas au centime de Pierre, où les catholiques du monde entier administrent leurs donations à l'Église en très petites doses. Vous avez partout, où l'économie, même si elle devient une économie géante sur certaines zones, représente une zone économique fermée, la transformation du capital, qui a été élaboré, en capital de donation, où il s’agit du maintien/de la pension/de l’entretien des institutions spirituelles.
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En d'autres termes, il devrait être pensé à ce que quand il y a conformément à une contrainte une zone économique fermée, comme c'est le cas de l'économie mondiale, que rien d'autre ne peut arriver au sens d’économie de peuple, que tout ce qui sinon se stagne dans fonds et sols/le foncier, disparaît dans les institutions spirituelles. Cela devrait disparaître dans les institutions spirituelles, cela devrait œuvrer telle une donation. Cela signifie, nous avons besoin de chercher, pour la véritable actuelle science de l’économie, la réponse à la question : comment devons nous acheter et vendre au sens économique, afin que disparaisse à l’intérieur du domaine spirituel ce qui sera créé dans le domaine purement matériel de valeurs d’alimentation ? - Voilà la grande question. Je la formule encore une fois : à quelle sorte de paiement doit être aspiré dans le trafic économique pour que disparaisse toujours dans les institutions spirituelles, ce qui sera créé par la nature transformée/élaborée où justement la production travaille pour l’alimentation de l'humanité ? – C’est la grande question d’économie de peuple à laquelle nous voulons aller demain.