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Sujet:
ONZIÈME CONFÉRENCE, Dornach, 3 août1922
ELFTER VORTRAG, Dornach, 3. August1922
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Les
références : Rudolf Steiner Œuvres
complètes GA340 155-169 (2002)
03/08/1922 |
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Original
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Traducteur:
FG v. 01 30/06/2022
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Editeur: SITE |
Vous savez donc peut-être que, de l'opinion d'un
certain nombre d'économistes de peuple, il était
impossible que la guerre mondiale dure aussi longtemps
qu'elle ne l'a fait ; car ces économistes de peuple, à
partir de leur connaissance du contexte d’économie de
peuple, ont déclaré que la vie économique telle
qu'elle est une fois ne permet pas qu'une guerre ainsi
déployée que cette guerre mondiale, durerait plus que
quelques mois. La réalité a donc, comme vous le savez,
fortement réfuté cette chose ici, et quand on devrait
enclencher ses considérations aujourd'hui d'une
manière appropriée, il faudrait en déduire la
nécessité de réviser la théorie d'économie de peuple
déjà à cause de cela. Mais si vous vous preniez la
peine aujourd'hui d'entrer dans les raisons qu'au
moins certains de vos économistes de peuple ont eu
pour cette affirmation, vous ne pourriez pas arriver
partout à l’affirmation qu'ils étaient tous des
idiots. Ils le n'étaient pas du tout. Mais vous
verriez que leurs raisons n'étaient pas mauvaises du
tout et que la force de conviction qui est ressortie
de ces raisons n'était pas trop faible. Néanmoins, la
réalité a réfuté cette chose. Le résultat de la
réalité était que la guerre pouvait être menée plus
longtemps qu'il n'était possible sur la base de
considérations de l’économie de peuple. Il semble donc
que l'économie de peuple n'englobait pas la réalité,
mais cette réalité était différente de ce que la
théorie d'économie de peuple a pensé.
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01
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Sie werden ja vielleicht wissen, daß nach der
Meinung einer gewissen Anzahl von Volkswirtschaftern
es unmöglich war, daß der Weltkrieg so lange gedauert
hat, als er gedauert hat; denn diese Volkswirtschafter
haben aus ihren Erkenntnissen der
volkswirtschaftlichen Zusammenhänge heraus erklärt,
daß das Wirtschaftsleben, so wie es einmal ist, nicht
gestattet, daß ein so ausgedehnter Krieg, wie dieser
Weltkrieg, länger als einige Monate dauere. Die
Wirklichkeit hat ja, wie Sie wissen, hier diese Sache
ganz stark widerlegt, und wenn man in einer
sachgemäßen Weise heute seine Überlegungen anstellen
würde, so würde man aus einer solchen Tatsache heraus
die Notwendigkeit ableiten müssen, die
Volkswirtschaftslehre schon deshalb zu revidieren.
Wenn Sie aber sich heute die Mühe machen würden,
einzugehen auf die Gründe, welche wenigstens gewisse
Volkswirtschafter gehabt haben zu dieser ihrer
Behauptung, so würden Sie nicht etwa überall zu der
Behauptung kommen können, daß das alles Idioten waren.
Das waren sie nämlich gar nicht. Sondern Sie würden
sehen, daß ihre Gründe eigentlich gar nicht schlechte
waren, und daß die überzeugende Kraft, die aus diesen
Gründen hervorgegangen ist, keine allzu schwache war.
Dennoch hat die Wirklichkeit die Sache widerlegt. Das
Ergebnis der Wirklichkeit war, daß länger Krieg
geführt werden konnte, als aus Überlegungen der
Volkswirtschaft heraus möglich war. Es hat also
offenbar die Volkswirtschaftslehre nicht die
Wirklichkeit umspannt, sondern diese Wirklichkeit war
anders, als die Volkswirtschaftslehre gemeint hat.
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On peut seulement comprendre une telle chose quand
on se rend compte de ce qu'est le
développement/l’évolution de la vie d’économie de
peuple sur la Terre. Car cette évolution de la vie de
l’économie consiste en fait continuellement dans ses
différentes étapes successives, qui sont aussi
perpétuellement là côte à côte. Exactement justement
ainsi comme on peut dire : Les formes organiques
actuelles les plus basses ont une certaine
ressemblance avec les premiers êtres vivants de notre
évolution sur Terre, mais qui sont encore toujours là
aujourd'hui - quoique quelque peu différentes, mais
semblables à celles qui sont encore parfaitement
développées aujourd'hui – ainsi des phénomènes des
états plus primitifs de la vie d’économie de peuple
sont absolument là aujourd'hui à côté de ceux qui ont
atteint un niveau supérieur. - Seulement quelque chose
de très particulier s'introduit encore. Pendant que
dans, disons le règne animal, les formes les plus
primitives peuvent aussi vivre spatialement à côté des
plus développées, dans l'économie de peuple, les
processus les plus primitifs interviennent
continuellement dans les plus développées. On peut au
mieux comparer cela avec les cas où, disons, les
bactéries interviennent dans des organismes plus
parfaits. Mais c'est infiniment plus compliqué dans
l'économie de peuple ; pourtant, j’aimerais dire que
l'on peut garder à l'esprit sa structure de base
certaine et en tirer à nouveau d'importantes
contributions à ce que nous voudrons alors laisser
culminer notre réflexion, comme je l'ai déjà dit
souvent.
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02
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Man kann eine solche Sache nur verstehen, wenn man
sich klarmacht, welches die Entwickelung des
Wirtschaftslebens auf der Erde überhaupt ist. Denn
diese Entwickelung des Wirtschaftslebens besteht
eigentlich fortwährend in ihren einzelnen
aufeinanderfolgenden Stadien, die auch nebeneinander
noch fortwährend da sind. Genau ebenso, wie man sagen
kann: Die heutigen niedersten organischen Formen haben
eine gewisse Ähnlichkeit mit den ersten Lebewesen
unserer Erdenentwickelung, die aber heute noch immer
da sind — wenn auch etwas anders, aber ähnlich sind
sie da neben den bis heute vollkommenst entwickelten
—, so sind auch die Erscheinungen primitiverer
Zustände im volkswirtschaftlichen Leben heute durchaus
da neben denen, die eine höhere Stufe erlangt haben. —
Nur tritt da noch etwas ganz Eigentümliches ein.
Während im, sagen wir Tierreich, die primitiveren
Formen neben den entwickelteren auch räumlich leben
können, greifen in der Volkswirtschaft die
primitiveren Vorgänge in die entwickelteren
fortwährend ein. Das können wir höchstens vergleichen
mit den Fällen, wo, sagen wir, Bakterien in
vollkommenere Organismen eingreifen. Aber in der
Volkswirtschaft ist das unendlich viel komplizierter
noch; dennoch kann man sich, ich möchte sagen, ihre
gewisse Grundstruktur vor Augen halten und aus ihr
heraus wiederum wichtige Beiträge zu dem erhalten, in
das wir dann gipfeln lassen wollen unsere ganze
Betrachtung, wie ich schon öfter gesagt habe.
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L'économie de peuple doit donc être présentée en ses
formes primitives comme l’économie privée rurale d'une
certaine taille. Cette taille est relative, mais nous
devons être clairs à ce sujet : quand cette économie
rurale privée est une économie fermée, alors elle
contient aussi en soi les autres membres de
l'organisme social, alors elle a sa propre
administration, sous conditions sa propre défense (NDT
Wehr), sa propre défense (NDT Verteidigung), aussi sa
propre police, et alors elle a sa propre vie de
l’esprit. Une telle économie privée, qui s'était
beaucoup développée, mais qui avait essentiellement
conservé le caractère d'une économie privée rurale
primitive, était ce qu'on appelait l'Empire
mérovingien. L'Empire des Mérovingiens n'est donc
qu'un empire quand alors on le regarde très
extérieurement, mais ce n'était certainement pas un
État. C'était en fait une grande possession de bien
qui couvrait justement seulement une très grande
superficie. Et toute la structure sociale dans
l'Empire mérovingien n'était en fait rien d’autre que
ce qui reposait dans une certaine mesure à la base de
l’économique, qu'un appareil administratif se
construisait sur les façons de voir du droit de
l'époque, qu'il avait aussi à réaliser, et que
s’installa tout de suite une vie libre de l’esprit
extrêmement libre pour les rapports/conditions
d’autrefois. Car nous avons vu attirer vers en haut le
grand manque de liberté de la vie de l’esprit dans la
nouvelle/récente civilisation sous l'influence du
libéralisme. C’est en premier lorsque ce libéralisme
est venu qu’en fait la vie de l’esprit est devenue
toujours moins libre et moins libre, et la vie de
l’esprit vous montrera donc le sommet de
l'esclavage/la non-liberté dans la réalisation de
toute félicité étatique, dans la république soviétique
en Russie. Là, seuls les livres approuvés par le
gouvernement soviétique ont la permission d’être
vendus. Au moins, le Pape interdit seulement les
livres ; mais le gouvernement soviétique en Russie ne
réglemente pas seulement les interdits, mais ils se
règlent d’eux-mêmes, car pas du tout d’autres livres
peuvent paraitre que ceux qui sont autorisés.
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03
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Die Volkswirtschaft muß ja in ihren primitiven
Formen vorgestellt werden als die ländliche
Privatwirtschaft von einer gewissen Größe. Diese Größe
ist relativ; aber wir müssen uns schon klar sein
darüber: Wenn diese ländliche Privatwirtschaft eine
geschlossene ist, dann enthält sie in sich auch die
anderen Glieder des sozialen Organismus, dann hat sie
ihre eigene Verwaltung, unter Umständen ihre eigene
Wehr, ihre eigene Verteidigung, auch ihre eigene
Polizei, und dann hat sie ihr eigenes Geistesleben.
Eine solche Privatwirtschaft, die ziemlich ins
Riesenmäßige ausgewachsen war, aber doch den Charakter
einer primitiven ländlichen Privatwirtschaft im
wesentlichen beibehalten hatte, war dasjenige, was man
das Reich der Merowinger nannte. Das Reich der
Merowinger ist ja nur ein Reich dann, wenn man diesen
Begriff sehr äußerlich betrachtet, aber ganz gewiß ist
es kein Staat gewesen. Es war eigentlich ein großer
Gutsbesitz, der eben nur eine sehr große Fläche umfaßt
hat. Und die ganze soziale Struktur im Merowingerreich
war eigentlich nicht anders, als daß das
Wirtschaftliche gewissermaßen zugrunde lag, daß sich
ein Verwaltungsapparat auf baute nach den Anschauungen
des damaligen Rechtes, das er auch zu verwirklichen
hatte, und daß sich hineinstellte gerade damals ein
für die damaligen Verhältnisse außerordentlich freies
Geistesleben. Denn die große Unfreiheit des
Geisteslebens haben wir ja in der neueren Zivilisation
erst heraufziehen sehen unter dem Einfluß des
Liberalismus. Erst als dieser Liberalismus gekommen
ist, ist eigentlich das Geistesleben immer unfreier
und unfreier geworden, und den Gipfelpunkt der
Unfreiheit wird Ihnen das Geistesleben ja zeigen in
der Verwirklichung aller staatlichen Glückseligkeiten,
in der Sowjetrepublik in Rußland. Da dürfen ja nur
Bücher verkauft werden, die approbiert sind von der
Sowjetregierung. Der Papst verbietet wenigstens nur
die Bücher; die Sowjetregierung in Rußland regelt aber
nicht nur die Verbote, sondern die regeln sich von
selber, weil gar nicht andere Bücher erscheinen können
als diejenigen, die erlaubt sind.
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Quand maintenant nous suivons l'évolution plus loin,
ainsi nous voyons comment, au cours de l’évolution/du
développement, ce qui est d'économie privée s'est
progressivement intégré dans ce qui est d'économie de
peuple, qui alors est entrée à un certain moment au
début de l'histoire plus récente dans l'économie de
l’état. Cela se produit donc très caractéristiquement
en ce que le l’économie privée, l'initiative de
l’économie privée passe progressivement dans les corps
administratifs, en ce que le fiscal se développe à
l'économie. Et ainsi nous voyons comment l’économique
est transférée/passe dans la vie de l'État, comment la
vie de l’esprit sera absorbée/aspirée par la vie de
l'État, et nous voyons alors l'émergence du nouvel
organisme économique et spirituel d'État, qui est
toujours devenu plus puissant et plus puissant comme
organisme d'État, et dont nous sommes donc clair que
si la vie de l’économie doit continuer, il devrait à
nouveau subir/faire l’expérience d’une certaine
articulation.
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04
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Wenn wir nun die Entwickelung weiter verfolgen, so
sehen wir, wie im Laufe der Entwickelung allmählich
übergegangen ist das Privatwirtschaftliche in das
Volkswirtschaftliche, das dann eingelaufen ist zu
einer bestimmten Zeit im Beginne der neueren
Geschichte in die Staatswirtschaft. Das geschieht ja
sehr charakteristisch, indem die Privatwirtschaft, die
Initiative der Privatwirtschaft allmählich übergeht in
die Verwaltungskörper, indem das Fiskalische sich zur
Wirtschaft auswächst. Und so sehen wir, wie übergeht
das Wirtschaftliche in das Staatsleben, wie aufgesogen
wird das Geistesleben vom Staatsleben, und wir sehen
dann den neueren wirtschaftlichen und geistigen
Staatsorganismus entstehen, der immer mächtiger und
mächtiger geworden ist als Staatsorganismus, und von
dem wir uns ja klar sind, daß er wiederum eine gewisse
Gliederung erfahren muß, wenn das Wirtschaftsleben
weitergehen soll.
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Mais maintenant, avant tout nous ne nous intéresse
pas ici cette triarticulation, mais l’assemblage
d'économies privées, comme il s’est donc le plus
souvent produit en un complexe plus vaste, ainsi qu’en
fait d’économies privées se donne quelque chose comme
une économie dans un complexe plus vaste : économie de
peuple, donc ce qui crée une nouvelle structure
sociale, mais maintient encore l'économique privé,
donc a encore ce qui est/le primitif comme une
inclusion. Qu’est-ce qui apparait là au sens réel
d’économie de peuple ? Là apparait un échange entre
les différentes économies privées, un échange qui sera
réglementé/règlé de plus différentes manières. Mais
cette régulation/ce règlement flotte comme un nuage
au-dessus de l'ensemble/du tout. Mais c’est ainsi que
l'échange, c'est-à-dire le commerce entre les
économies privées particulières, est ce qui
s’introduit pour l’essentiel par le regrouper des
économies privées à l'économie de peuple. Maintenant,
cela a pour conséquence que, parce que donc, comme
nous l'avons vu hier, chacun a un avantage à l’échange
d’économie de peuple, au moins peut avoir, que les
économies individuelles/particulières, qui là, pour
l’échange, qui est donc économiquement l’essentiel, se
mettent ensemble, afin qu’elles aient avantage. Nous
vivons donc que les économies
individuelles/particulière ont un avantage par cette
fusion/ce regroupement, simplement parce qu'elles
peuvent propulser un échange les unes avec les autres.
Et on peut calculer en bilan combien une économie
privée gagne d’autres économies privées avec
lesquelles elle est en groupement économique. Chacune
gagne quelque chose, ce qui alors à nouveau a une
signification au sens d’économie de peuple.
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05
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Nun aber, von alledem interessiert uns hier nicht
diese Dreigliederung, sondern die Zusammenfügung von
Privatwirtschaften, wie sie ja meist geschehen ist in
einem größeren Komplex, so daß tatsächlich aus
Privatwirtschaften sich so etwas ergibt, wie
Wirtschaft in einem größeren Komplex :
Volkswirtschaft, also dasjenige, was eine neue soziale
Struktur schafft, aber noch das Privatwirtschaftliche
fort erhält, also das Primitive noch als Einschluß
hat. Was entsteht da im eigentlichen
volkswirtschaftlichen Sinn? Da entsteht Austausch
zwischen den einzelnen Privatwirtschaften, Austausch,
der in der verschiedensten Weise geregelt wird. Aber
diese Regelung schwebt wie eine Wolke über dem Ganzen.
Aber es ist so, daß der Austausch, das heißt der
Handel zwischen den einzelnen Privatwirtschaften,
dasjenige ist, was durch dieses Zusammenlegen der
Privatwirtschaften zur Volkswirtschaft im wesentlichen
eintritt. Nun, das hat die Folge, daß, weil ja, wie
wir gesehen haben gestern, beim volkswirtschaftlichen
Austausch jeder einen Vorteil hat, wenigstens haben
kann, daß die einzelnen Wirtschaften, die sich da zum
Austausch, der ja wirtschaftlich das Wesentliche ist,
zusammentun, daß sie Vorteil haben. Also wir erleben,
daß die einzelnen Wirtschaften Vorteil haben durch
diesen Zusammenschluß, einfach weil sie miteinander
Austausch treiben können. Und man kann das ganz
bilanzmäßig berechnen, wieviel die eine
Privatwirtschaft an den anderen Privatwirtschaften,
mit denen sie in einem wirtschaftlichen Verband ist,
gewinnt. Jede gewinnt irgend etwas, was dann wiederum
im volkswirtschaftlichen Sinn eine Bedeutung hat.
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Lorsque la nouvelle théorie d'économie de peuple a
été fondée de plus différentes manières, là on était
essentiellement aussi loin que les corps d’économie de
peuple se sont formés à partir de ceux d’économie
privée. Et quand on veut, par exemple, comprendre les
façons de voir d’économie de peuple de Ricardo et
d'Adam Smith, alors on doit comprendre ce que ces gens
ont développé de pensées sur de l'économie de peuple,
en comprendre, que leur façon de voir a consisté en
cette interaction d’économies privées. Chez Adam
Smith, vous pouvez voir partout comment il pense
souvent à partir d’économies privées et tire ses
conclusions. Et l'autre image était la fusion/le
rassemblement en une économie de peuple. Mais ils ont
pensé sur cette fusion de telle sorte qu'une bonne
partie de la pensée d’économie privée leur est restée,
et ainsi ils ont le plus souvent formé de telles
opinions/vues, qui ont traité l'économie de peuple
comme l'économie privée, qu’on a vu la fertilité de
l'économie de peuple dans ce que maintenant de nouveau
une économie de peuple entre en échange avec l'autre,
entre en interaction et gagne par cela un/de
l’avantage. Le système mercantile, par exemple, a
consisté à ce que l’on construisit des avantages qui
en découlèrent/s’en donnèrent.
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06
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Als nun die neuere Volkswirtschaftslehre in der
verschiedensten Weise begründet worden ist, da war man
im wesentlichen so weit, daß sich die
volkswirtschaftlichen Körper aus den
privatwirtschaftlichen heraus gebildet haben. Und wenn
man zum Beispiel die volkswirtschaftlichen
Anschauungen von Ricardo, von Adam Smith verstehen
will, dann muß man dasjenige, was diese Leute an
Gedanken über die Volkswirtschaft entwickelt haben,
daraus verstehen, daß ihre Anschauung bestanden hat in
diesem Zusammenwirken von Privatwirtschaften. Bei Adam
Smith können Sie überall sehen, wie er vielfach aus
Privatwirtschaften heraus denkt und seine Schlüsse
zieht. Und das andere Bild war der Zusammenschluß zu
einer Volkswirtschaft. Aber über diesen Zusammenschluß
haben sie so gedacht, daß ihnen ein gut Teil des
privatwirtschaftlichen Denkens geblieben ist, und so
haben sie zumeist solche Ansichten ausgebildet, welche
die Volkswirtschaft ähnlich behandelt haben wie die
Privatwirtschaft, daß man die Fruchtbarkeit der
Volkswirtschaft darin gesehen hat, daß nun wieder eine
Volkswirtschaft mit der anderen in Austausch kommt, in
Wechselwirkung kommt und dadurch Vorteil gewinnt. Das
Merkantilsystem zum Beispiel hat darin bestanden, daß
man es auf baute aus den Vorteilen, die sich daraus
ergaben.
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Mais maintenant déjà, lors d’un
fusionnement/rassemblement d’économies privées
particulières en une grande économie de peuple, se
mettra en évidence quelque chose comme une sorte de
leadership qu’aurait simplement l'économie privée la
plus puissante qui a monté dans un tel complexe. Ce
fait, qui se serait sans doute produit/présenter lors
de la transition de faire l'économie en privé vers ce
qui est d'économie de peuple, il a été justement
masqué, caché, n’est pas pleinement venu à
l’expression, que l'étatique a pris ce leadership.
Sinon justement une, à savoir la plus puissante
économie privée serait devenu le chef de file/la
dirigeante. C'est pourquoi, j’aimerais dire, a
progressivement inondé, glouglouté par-dessus, dans
l'économie d'État, ce qu’avaient les économies privées
particulières.
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07
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Nun wird sich aber schon beim Zusammenschluß
einzelner Privatwirtschaften zu einer großen
Volkswirtschaft etwas herausstellen wie eine Art von
Führung, die einfach die mächtigste Privatwirtschaft
haben würde, welche aufgegangen ist in einem solchen
Komplex. Diese Tatsache, die zweifellos eingetreten
wäre beim Übergang des Privatwirtschaftens in das
Volkswirtschaftliche, die ist eben gerade dadurch
maskiert, kaschiert worden, ist nicht voll zum
Ausdruck gekommen, daß das Staatliche übernommen hat
diese Führung. Es würde sonst eben eine, nämlich die
mächtigste, Privatwirtschaft die führende geworden
sein. So daß, ich möchte sagen, allmählich
hinübergeströmt ist, hinübergekollert ist dasjenige,
was die einzelnen Privatwirtschaften hatten, in die
Staatswirtschaft.
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Mais lorsqu’alors, au cours des temps récents,
maintenant de nouveau l'échange, l'interaction entre
les économies particulières de peuple, c'est-à-dire le
trafic/l’échange mondial, est devenue de plus en plus
étendue et englobant, là s’est toutefois montré
maintenant que ce leadership, il se présenta/entra,
dans ce qui s’est donné, comme quelque chose
d’évident, dans le progrès économique de l'Angleterre
avec son économie de peuple comme justement l'économie
dominante de peuple ces derniers temps. Et quand je
vous ai déjà rendu attentif là-dessus d'un autre point
de vue que donc l'Angleterre avait connu un
développement continu du commerce vers l'industrie,
ainsi on doit à nouveau dire que l'Angleterre, pendant
l'acquisition de ses colonies, est devenue le pays
donnant le ton pour la détermination de la
monnaie/devise. Ses colonies, comme c'était sinon chez
des économies privées, se sont unies/rassemblées en un
complexe économique plus vaste. Par cela tout d'abord
sont apparus les avantages internes qui apparaissent
toujours lors de l'échange, mais un puissant
leadership économique est aussi entré a qui a alors
été possible d’exercer une position dominante dans la
vie économique du monde, le trafic mondial se
perfectionnant. Le pays donnant le ton est devenu
l'Angleterre pour la fixation de la monnaie/devise par
ce que seul par l'Angleterre a été forcé la devise-or
dans le monde où elle a été introduite, parce que,
comme pourra facilement être calculé, vis-à-vis d’un
pays riche en devise-or en interaction/en échange avec
cet autre pays, qui n'aurait pas de monnaie-or, aurait
justement des désavantages par cela. Ainsi maintenant,
nous pouvons donc dire : sous l'influence de l’échange
mondial, l'Angleterre est devenue la puissance
économique dirigeante.
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Aber als dann wirklich im Verlauf der neueren Zeit
nun wieder der Austausch, die Wechselwirkung zwischen
den einzelnen Volkswirtschaften, das heißt der
Weltverkehr, immer umfassender und umfassender wurde,
da zeigte sich nun allerdings, daß diese Führung
eintrat, und diese Führung, die trat ein, indem sich,
wie etwas Selbstverständliches, in dem
wirtschaftlichen Fortgang England mit seiner
Volkswirtschaft als eben die dominierende
Volkswirtschaft in der neueren Zeit ergeben hat. Und
wenn ich Sie schon von einem anderen Gesichtspunkt aus
darauf aufmerksam gemacht habe, daß ja England eine
kontinuierliche Entwickelung hatte vom Handel nach der
Industrie hin, so muß man auf der anderen Seite auch
wiederum sagen, daß England während der Erwerbung
seiner Kolonien das tonangebende Land geworden ist für
die Festsetzung der Währung. Seine Kolonien haben sich
ja, wie es sonst bei Privatwirtschaften war, zu einem
größeren Wirtschaftskomplex zusammengeschlossen.
Dadurch sind zunächst die inneren Vorteile entstanden,
die immer beim Austausch entstehen; aber es ist auch
jene mächtige wirtschaftliche Führerschaft
eingetreten, der es dann möglich war, dadurch eine
dominierende Stellung auszuüben im Wirtschaftsleben
der Welt bei sich vervollkommnendem Weltverkehr. Das
tonangebende Land ist England für die Festsetzung der
Währung dadurch geworden, daß nur durch England die
Goldwährung erzwungen worden ist in der Welt, wo sie
durchgeführt worden ist, weil, wie leicht berechnet
werden kann, gegenüber einem reichen goldwährigen Land
im Wechselverkehr mit diesem das andere Land, das
nicht Goldwährung hätte, eben dadurch Nachteil haben
würde. Nun, so können wir sagen: Es ist unter dem
Einfluß des Weltverkehrs England die führende
Wirtschaftsmacht geworden.
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On peut en fait dire, aussi longtemps que ce fût
ainsi, on pourrait former ses concepts d’économie de
peuple, peut-être toujours avec quelques changements
et des perfectionnements, dans la suite directe de ce
que Hume, Adam Smith, Ricardo, et en fait
fondamentalement dans la poursuite de ce qu’alors,
seulement fortement placé/posé sur la tête, Karl Marx
a mis en forme. Car tout cela est seulement à
comprendre quand des pensées que se sont fait les
gens, on a les images qu’a cette vie de l’économie,
qui a émergée sous l'influence dominante de la
puissance économique anglaise.
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09
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Man kann eigentlich sagen: Solange das so war,
konnte man seine volkswirtschaftlichen Begriffe,
vielleicht immer mit einiger Änderung und
Vervollkommnung, in der geradlinigen Fortsetzung
desjenigen ausbilden, was da Hume, Adam Smith,
Ricardo, und eigentlich im Grunde genommen in der
Fortsetzung davon dann, nur ja stark auf den Kopf
gestellt, Karl Marx ausgebildet haben. Denn alles das
ist nur zu verstehen, wenn man von den Gedanken, die
sich die Leute gemacht haben, die Bilder hat jenes
Wirtschaftslebens, das entstanden ist unter dem
dominierenden Einfluß der englischen Wirtschaftsmacht.
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Maintenant, avec le dernier tiers du siècle dernier,
le trafic mondial est passé dans l'économie mondiale,
et c'est une transition extraordinaire, cette
transition du trafic mondial vers l'économie mondiale.
Quand nous donnons des définitions, ainsi elles ne
sont naturellement pas exactes, parce que les choses
veulent successivement passer les unes dans les
autres. Mais nous devons dire que lors de
l’échange/trafic mondial, nous avons l'économie du
monde existant dedans, que nous avons des économies
particulières de peuple qui échangent les unes avec
les autres/entre elles. Et le trafic, il augmente
l’échange, favorise l’échange et change par là pour
l’essentiel tous les prix, la structure tout entière
de l'économie de peuple. Mais là est seulement cela :
gérer sera en fait, en rapport à tout le reste, dans
les différentes régions/domaines/secteurs. L'économie
mondiale est alors là lorsque les corps particuliers
de l’économie n’échangent pas seulement leurs produits
les unes avec les autres, mais aussi lorsqu'elles
gèrent/font aussi l’économie entre elles, c'est-à-dire
lorsque, par exemple, des produits semi-finis/des
demi-fabrications vont d'un pays dans un autre où ils
seront fabriqués plus loin. Nous avons alors là un
exemple radical de faire l'économie/gérer en commun.
Quand il s’agit seulement de matières premières,
conformément au bilan sera encore retenu le pur
transport. On ne peut pas encore appeler cela gestion
conjointe/faire l’économie ensemble. Mais quand
vraiment tous les facteurs de la vie humaine, aussi
loin qu’ils seront touchés par l'économique, donc
toute production, tout trafic, toute consommation,
seront alimentés du monde entier, non purement la
production ou la consommation, mais tout sera alimenté
l’un dans l’autre par le monde entier, alors apparait
l'économie mondiale. Mais par l'émergence de
l'économie mondiale seront anéantis certains avantages
qui étaient auparavant disponibles dans les économies
de peuple.
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10
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Nun ist mit dem letzten Drittel des letzten
Jahrhunderts der Weltverkehr übergegangen in die
Weltwirtschaft, und das ist ein außerordentlicher
Übergang, dieser Übergang vom Weltverkehr zur
Weltwirtschaft. Wenn wir Definitionen geben, so sind
sie natürlich nicht genau, weil die Dinge sukzessive
ineinander übergehen wollen. Aber wir müssen sagen:
Beim Weltverkehr haben wir die Wirtschaft der Welt
darinnen bestehend, daß wir einzelne Volkswirtschaften
haben, die untereinander austauschen. Und der Verkehr,
der steigert den Austausch, fördert den Austausch und
ändert dadurch im wesentlichen alle Preise, die ganze
Struktur der Volkswirtschaft. Aber es ist nur dieses
da : gewirtschaftet wird eigentlich, in bezug auf
alles übrige, in den einzelnen Gebieten.
Weltwirtschaft ist dann da, wenn die einzelnen
Wirtschaftskörper nicht nur ihre Produkte miteinander
austauschen, sondern wenn sie nun auch miteinander
wirtschaften, das heißt, wenn zum Beispiel
Halbfabrikate von dem einen Land in das andere gehen,
wo sie weiterfabriziert werden. Da haben wir dann ein
radikales Beispiel vom Zusammenwirtschaften. Wenn es
sich nur handelt um die Rohprodukte, wird immer noch
bilanzmäßig der reine Verkehr aufrechterhalten. Das
kann man noch nicht ein Zusammenwirtschaften nennen.
Wenn aber wirklich alle Faktoren des menschlichen
Lebens, insofern sie vom Wirtschaftlichen berührt
werden, also alle Produktion, aller Verkehr, aller
Konsum, gespeist werden aus der ganzen Welt, nicht
etwa bloß die Produktion oder der Konsum, sondern
alles ineinandergehend gespeist wird aus der ganzen
Welt, dann entsteht die Weltwirtschaft. Dann werden
aber durch die Entstehung der Weltwirtschaft gewisse
Vorteile, die früher vorhanden waren, bei den
Volkswirtschaften ausgelöscht.
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Voyons encore une fois en arrière : lorsque des
économies privées se regroupent en économies de
peuple, alors c'est ainsi qu'elles gagnent dans leur
ensemble, qu'elles ont des avantages - chacune d'entre
elles. Mais qu'est-ce qui pousse donc encore en dehors
à cela ? Ce n'est pas toujours la raison qui les
pousse à réaliser cette fusion/ce regroupement. C’est
que la fusion ne sera en fait pas effectuée par la
raison économique, parce que le sentiment de liberté
est le plus souvent un beaucoup trop grand. Il n'est
pas si important pour des acteurs de l’économie privée
d’engranger des avantages qui apparaissent. Regardés
selon l’économie de peuple, ces avantages sont donc
là, mais la question est quand même plus compliquée.
Les économies individuelles/particulières ont
notamment la particularité d’un de chaque organisme,
qu'elles passent dans une vie de plus en plus faible.
C'est tout simplement une loi générale du monde, aussi
pour la vie de l’économie. Une vie de l’économie qui
ne fait l’expérience d’aucune amélioration
diminue/descend/s’effondre. Et les fusions
n’apparaissent pas pour essentiel parce qu'on voulait
fusionner les économies privées, qui étaient à
l'origine à un certain niveau, en une fructification
encore plus grande, mais parce qu'on voulait les
garder de s'effondrer. Ainsi qu'on peut dire :
l'avantage de fusionner est là quand elles fusionnent.
- C'est donc aussi différent pour les fusions
particulières. Ainsi qu'on peut dire : ce que les
économies individuelles/particulières perdent en
valeurs internes est en tout cas amplement compensé,
habituellement il y a un excédent par la fusion des
économies privées en économies de peuple. - Ce que les
économies de peuple perdent progressivement de valeurs
intrinsèques/internes est largement compensé par le
transport mondial/la circulation mondiale et la
transition vers l'économie mondiale. Mais quand
l'économie mondiale est là, avec qui doit-elle alors
échanger ? Et nous avons en fait vu toute la vie
économique du monde entrer progressivement dans
l'économie mondiale. Là s'achève la possibilité de
viser encore des avantages par des fusions.
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11
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Sehen wir noch einmal zurück : wenn sich
Privatwirtschaften zu Volkswirtschaften
zusammenschließen, dann ist das so, daß sie im Ganzen
gewinnen, Vorteile haben — jede einzelne. Was drängt
aber außerdem noch dazu? Es ist ja nicht immer die
Einsicht, die sie dazu drängt, diesen Zusammenschluß
zu vollziehen. Es ist so, daß der Zusammenschluß
eigentlich nicht durch die wirtschaftliche Einsicht
bewirkt wird, weil zumeist das Freiheitsgefühl ein
viel zu großes ist. Es ist den Privatwirtschaftern gar
nicht so sehr darum zu tun, Vorteile einzuheimsen, die
entstehen. Volkswirtschaftlich betrachtet sind dann
diese Vorteile da; aber die Sache ist doch noch
komplizierter. Die einzelnen Wirtschaften haben
nämlich die Eigentümlichkeit eines jeden Organismus,
daß sie übergehen in ein immer schwächeres und
schwächeres Leben. Das ist einfach allgemeines
Weltgesetz, auch für das Wirtschaftsleben. Ein
Wirtschaftsleben, das keine Aufbesserung erfährt, geht
herunter. Und Zusammenschlüsse entstanden im
wesentlichen nicht deshalb, weil man die ursprünglich
auf einer gewissen Höhe befindlichen
Privatwirtschaften zu einer noch größeren
Fruktifikation zusammenschließen wollte, sondern weil
man sie behüten wollte vor dem Heruntergehen. So daß
man sagen kann: Der Vorteil des Zusammenschließens ist
da, wenn sie sich zusammenschließen. — Das ist ja auch
für die einzelnen Zusammenschließungen verschieden. So
daß man sagen kann: Was die einzelnen Wirtschaften
verlieren an innerem Werte, das wird jedenfalls
reichlich wettgemacht, gewöhnlich ist ein Überschuß
da, durch den Zusammenschluß der Privatwirtschaften in
Volkswirtschaften. — Dasjenige, was die
Volkswirtschaften allmählich an inneren Werten
verlieren, das wird reichlich wettgemacht durch den
Weltverkehr und den Übergang zur Weltwirtschaft. Wenn
aber die Weltwirtschaft da ist, mit wem soll denn die
tauschen? Und wir haben in der Tat das gesamte
Wirtschaftsleben der Erde allmählich einlaufen sehen
in die Weltwirtschaft. Da hört die Möglichkeit auf,
noch durch Zusammenschlüsse Vorteile zu erzielen.
|
Maintenant, ces humains qui disaient que la guerre
mondiale ne pourrait durer aussi longtemps qu'elle a
duré, ils ont pensé selon l’économie de peuple, pas
selon l’économique de monde ; car si l'économie de
monde avait été une économie de peuple, alors cela
aurait été vrai. Mais comme la guerre mondiale avait
en effet eu tendance dès le début à s'étendre de plus
en plus, elle avait déjà une vie plus longue. Quand
sera continué à penser selon l’économie de peuple à
l’intérieur de l'économie de monde, ainsi l'économie
de monde doit s'effondrer en un certain point. Elle
l’aurait aussi dû, si on avait continué à penser selon
l’économie de peuple, si avant déjà on n'avait
favorisé cet effondrement de toutes sortes de forces
obscures.
|
12
|
Diejenigen Menschen nun, welche gesagt haben, der
Weltkrieg könne nicht so lange dauern, wie er gedauert
hat, die haben volkswirtschaftlich gedacht, nicht
weltwirtschaftlich; denn wäre die Weltwirtschaft eine
Volkswirtschaft gewesen, dann wäre es wahr gewesen.
Aber indem tatsächlich der Weltkrieg von Anfang an die
Tendenz gehabt hatte, sich immer mehr und mehr
auszudehnen, so hatte er schon ein längeres Leben.
Wenn volkswirtschaftlich weitergedacht wird innerhalb
der Weltwirtschaft, so muß die Weltwirtschaft in einem
bestimmten Punkt zusammenbrechen. Sie hätte das auch
müssen, wenn man volkswirtschaftlich weitergedacht
hätte, wenn nicht schon vorher aus allerlei dunklen
Kräften heraus man diesen Zusammenbruch befördert
hätte.
|
Ainsi, des circonstances/rapports clairement
visibles, mais naturellement moins clairement
quantifiables, jouent un rôle dans la vie de
l’économie. Et cela signifie pour vous qu'il est tout
simplement impossible de poursuivre de manière
linéaire les anciens concepts d’économie de peuple,
que nous nous tenons simplement devant la nécessité de
dire : nous avons besoin aujourd'hui d'une théorie
d’économie de peuple qui parle à partir du présent
immédiat et qui reconnaît aussi que toutes ces
catégories d’économie de peuple que l’on a formées il
y a environ un siècle ne peuvent plus valoir
aujourd'hui. Aujourd'hui, nous avons vraiment besoin
d'une science de l’économie - nous devons le dire
maintenant - qui puisse penser selon l'économie de
monde. Et ici, vous voyez l'un de nos plus grands
problèmes historiques.
|
13
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So spielen deutlich erschaubare, aber natürlich
weniger deutlich mit Zahlen erfaßbare Verhältnisse ins
Wirtschaftsleben herein. Und das wird Ihnen bedeuten,
daß es einfach unmöglich ist, in geradliniger Weise
fortzusetzen die früheren volkswirtschaftlichen
Begriffe, daß wir einfach vor der Notwendigkeit
stehen, zu sagen: Wir brauchen heute eine
Volkswirtschaftslehre, die aus der unmittelbaren
Gegenwart heraus redet, und die auch einsieht, daß
alle diejenigen volkswirtschaftlichen Kategorien, die
man etwa vor einem Jahrhundert gebildet hat, heute
nicht mehr gelten können. Wir brauchen heute wirklich
eine Wirtschaftswissenschaft — müssen wir jetzt sagen
—, die weltwirtschaftlich denken kann. Und hier sehen
Sie eines unserer allergrößten historischen Probleme.
|
Lorsque les personnalités dirigeantes d'aujourd'hui
se rencontrent à Versailles, à Gênes, à La Haye, alors
la science leur a d'abord seulement été donnée par une
pensée d’économie de peuple. Ils ne peuvent donc rien
faire d'autre que ce qui, avant qu’on le fasse aboutir
avec de la pensée d’économie mondiale, tombe
nécessairement en ruine. Peuvent-ils nier, par
exemple, qu'ils continuent à démolir l'économie,
qu'ils érigent des barrières supplémentaires, de sorte
qu’on retarde cette transition vers une pure économie
mondiale ? D'où la tendance récente à diviser le monde
le plus possible aussi économiquement en ce qu’on
fiche cette division dans des masques politiques et
nationaux. Mais on doit passer à une économie
mondiale, à une science de l’économie mondiale, ou
bien établir une impossible structure terrestre en
relation économique, qui peut seulement vivre quand un
se procure des avantages économiques aux dépens de
l'autre par les différences de change. En fait, vous
voyez tout de suite intensivement dans le chemin
économique en ce qui se passe en fait immédiatement
dans le présent.
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14
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Wenn die heutigen führenden Persönlichkeiten in
Versailles, in Genua, im Haag zusammenkommen, dann hat
ihnen die Wissenschaft zunächst nur
volkswirtschaftliches Denken gegeben. Sie können also
nichts anderes tun als dasjenige, was, bevor man es
durchsetzt mit weltwirtschaftlichem Denken,
notwendigerweise in den Untergang hineingeht. Können
sie etwa leugnen, daß sie die Wirtschaft weiter
zerpflücken, daß sie weitere Schranken aufbauen, so
daß man verzögert diesen Übergang in die reine
Weltwirtschaft? Daher die Tendenz der allerletzten
Zeit, die Welt möglichst auch wirtschaftlich zu
zerklüften, indem man dieses Zerklüften in politische
und nationale Masken steckt. Aber man muß übergehen zu
einer Weltwirtschaft, Weltwirtschaftswissenschaft,
oder aber ein unmögliches Erdengebilde in
wirtschaftlicher Beziehung herstellen, das nur leben
kann, wenn der eine Teil auf Kosten des anderen sich
durch Valutadifferenzen wirtschaftliche Vorteile
verschafft. Da sehen Sie in der Tat gerade auf dem
Wirtschaftswege intensiv hinein in dasjenige, was
unmittelbar in der Gegenwart eigentlich geschieht.
|
Maintenant, il s’agit donc, que, quand nous nous
représentons ce qui est d'économie mondiale, nous
devions être clairs sur ce que, dans une certaine
mesure, aux frontières de l'espace/domaine économique
mondial, entrent d’autres conditions/rapports que dans
l'espace économique qui avoisine d’autres. Et l'espace
économique mondial est donc relativement là
aujourd'hui, mais ainsi que la science d’économie
mondiale doit suivre relativement. L'espace d’économie
mondiale ne jouxte rien d'autre, et cela rend
nécessaire d'examiner encore plus exactement certains
processus économiques qui s’établissent maintenant
indépendamment des frontières à l’intérieur de
l'espace économique fermé. C’est aujourd'hui le
problème cardinal pour la science économique de
résoudre l'espace économique fermé, l’espace
économique gigantesque. Car la plus petite question,
aussi la question du prix de notre café du petit
déjeuner, par exemple, est aujourd'hui sous
l'influence de la vie de l’économie de la Terre tout
entière. Et quand ce n'est pas encore, cela signifie
que les choses progressent relativement ; mais c'est
sur le chemin et notre pensée doit suivre.
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15
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Nun handelt es sich ja darum, daß, wenn wir uns das
Weltwirtschaftliche vorstellen, wir uns klar darüber
sein müssen, daß gewissermaßen an den Grenzen des
Weltwirtschaftsgebietes andere Verhältnisse eintreten
als im Wirtschaftsgebiete, das an andere angrenzt. Und
das Weltwirtschaftsgebiet, es ist ja heute relativ da,
aber so, daß auch die Weltwirtschaftswissenschaft
relativ folgen muß. Das Weltwirtschaftsgebiet grenzt
an nichts anderes an, und das macht notwendig, daß man
noch genauer auf gewisse wirtschaftliche Vorgänge
hinschaut, die sich unabhängig von den Grenzen
innerhalb des geschlossenen Wirtschaftsgebietes nun
herausstellen. Es ist heute als das Kardinalproblem
für die Wirtschaftswissenschaft das des geschlossenen
Wirtschaftsgebietes, Riesenwirtschaftsgebietes, zu
lösen. Denn die kleinste Frage, auch die Frage des
Preises zum Beispiel unseres Frühstückskaffees, ist
etwas, was heute unter dem gesamten Einfluß des
Wirtschaftslebens der Erde steht. Und wenn es das noch
nicht ist, so bedeutet das, daß die Dinge relativ
fortschreiten; aber es ist auf dem Weg und unser
Denken muß da nachlaufen.
|
Mais pour étudier les conditions/rapports
économiques dans une zone économique fermée, nous
devons être clairs vis-à-vis de nous-mêmes : dans la
zone économique, dans l'interaction de la production,
de la consommation et du trafic - en fait de la
circulation - nous avons ce qui est maintenant des
marchandises susceptibles de consommation, des
marchandises consommables, peut-être aussi dans le
sens relatif, des marchandises durables, et ce qui est
argent. Il y a donc une différence essentielle en ce
qui concerne la forme d'économie à laquelle les choses
sont soumises, si nous saisissons de l’œil le secteur
alimentaire, par exemple : ce sont des produits de
courte vie, ou le secteur de l'habillement : ce sont
des produits de plus longue vie, ou, disons, ce qui
repose dans des aménagements, dans des maisons : c’est
de vie encore plus longue. Donc, en rapport à
l'utilisation, nous obtenons d'importantes différences
de temps des résultats économiques. Un produit durable
de la vie économique serait, par exemple, la pierre de
la couronne d'Angleterre ou d'autres couronnes déjà
présentées sous d'autres angles, ou encore la Vierge
Sixtine et ainsi de suite ; à l'intérieur, nous
devrions voir, dans un certain sens, une sorte de
résultat durable; notamment dans le domaine
artistique, nous devrions souvent voir une sorte de
résultats durable. Mais maintenant, dans l'organisme
social qui est soumis à la division du travail et qui
a donc une circulation plus élargie, il doit exister
un équivalent pour chaque produit. La valeur
monétaire, qui est le prix, doit exister. Mais vous
pouvez voir d'un simple survol de l'espace économique
que cette équivalence entre la valeur des la
marchandise et la valeur de l'argent varie. Un produit
vaut ce qu'il vaut, à un autre endroit, il vaut autre
chose. Un produit peut avoir plus de valeur s'il est
traité de cette façon, ou plus s'il est traité
différemment. Mais en tout cas, vous pouvez constater
que tout au long de notre vie économique, à
l'exception de quelques biens durables relativement
durables, nous avons affaire à des biens qui passent
aussi absolument, seront dévalués/dévalorisés, qui,
après un certain temps, ne sont en tout cas plus là.
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16
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Um aber im geschlossenen Wirtschaftsgebiet die
wirtschaftlichen Verhältnisse zu studieren, müssen wir
uns klar sein, daß wir innerhalb des
Wirtschaftsgebietes in der Wechselwirkung von
Produktion, Konsumtion und Verkehr — eigentlich
Zirkulation — dasjenige haben, was nun konsumfähige
Ware ist, verbrauchbare Ware ist, vielleicht auch im
relativen Sinn Dauerware ist, und dasjenige, was Geld
ist. Es ist ja ein wesentlicher Unterschied mit Bezug
auf die Wirtschaftsform, der die Dinge unterliegen, ob
wir ins Auge fassen das Gebiet der Lebensmittel zum
Beispiel : das sind kurzlebige Produkte, oder das
Gebiet der Kleidung : das sind schon längerlebige
Produkte, oder, sagen wir dasjenige, was in
Zimmereinrichtungen, in Häusern liegt: das ist noch
längerlebig. Also in bezug auf den Gebrauch bekommen
wir wichtige Zeitunterschiede der wirtschaftlichen
Ergebnisse. Ein Dauerprodukt des wirtschaftlichen
Lebens wäre zum Beispiel, sagen wir, der ja von
anderem Gesichtspunkte Ihnen schon vorgeführte Stein
in der Krone von England oder in anderen Kronen, oder
auch die Sixtinische Madonna und so weiter; da drinnen
würden wir in gewissem Sinne eine Art von
Dauerergebnissen sehen müssen; namentlich im
Künstlerischen würden wir vielfach eine Art von
Dauerergebnissen sehen müssen. Nun muß aber in dem
sozialen Organismus, der der Arbeitsteilung
unterliegt, der daher auch eine ausgebreitetere
Zirkulation hat, für jedes Erzeugnis ein Äquivalent
bestehen. Der Geldeswert, der der Preis ist, der muß
bestehen. Aber Sie können ja durch ein ganz einfaches
Überblicken des Wirtschaftsgebietes sehen, daß diese
Äquivalenz zwischen dem Warenwert und dem Geldeswert
schwankend ist, veränderlich ist. Ein Produkt ist da
das wert, an einem anderen Ort etwas anderes wert. Ein
Produkt kann mehr wert sein, wenn es so verarbeitet
ist, oder mehr, wenn es anders verarbeitet ist. Aber
jedenfalls kann Ihnen daraus hervorgehen, daß wir es
im gesamten wirtschaftlichen Leben, abgesehen von
einigen relativ sehr lang anhaltenden Dauergütern, zu
tun haben mit Gütern, die durchaus auch vergehen,
entwertet werden, nach einiger Zeit jedenfalls nicht
mehr da sind.
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Ce qu'est l'argent, c'est quelque chose qui,
étrangement, ne s'use pas dans la vie d’économie de
peuple, malgré qu'il est entièrement en équivalence
avec les autres éléments d’économie de peuple. Vous
pouvez vous représenter radicalement cela en pensant,
par exemple, que j'ai cinq cents francs pour, disons,
des pommes de terre. Si j'ai des pommes de terre pour
ces cinq cents francs, je dois veiller à ce que je
m'en débarrasse, c'est-à-dire faire quelque chose pour
m'en débarrasser. Et après un certain temps, elles ne
sont plus là, elles sont consommées, elles sont
parties. Quand l'argent est en équivalence avec des
biens, avec des biens transformés/élaborés, il devrait
s’user. L'argent, exactement comme les autres biens,
devrait s'user. Cela signifie, si nous n’avons pas
d'argent usable dans le corps économique, alors nous
procurons à l'argent un avantage sur les biens
usables. C'est extrêmement important. Et cela devient
en premier entièrement important quand l'on considère
ce que je dois appliquer : quand, disons, après quinze
ans par toute mon activité je devrais être arrivé si
loin, que parce que j'ai une quantité de pommes de
terre aujourd'hui j'ai alors le double des pommes de
terre, des pommes de terre qu’il y aura alors ; et
quand on considère maintenant combien quelqu’un comme
personnalité individuelle a peu à faire quand il a
500 francs en argent aujourd’hui pour avoir le
double dans quinze ans ! Il suffit qu'il ne fasse rien
du tout, qu'il retire toute sa force de travail de
l'organisme social et laisse les autres travailler,
qu'il prête et laisse travailler les autres. Quand,
entre-temps, il ne s'occupe pas lui-même de la
consommation, l'argent n'a pas besoin de s'user.
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17
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Just dasjenige, was Geld ist, das ist etwas, was
merkwürdigerweise im volkswirtschaftlichen Leben,
trotzdem es ganz in Äquivalenz steht mit den anderen
volkswirtschaftlichen Elementen, sich nicht abnutzt.
Radikal können Sie sich das dadurch vorstellen, daß
Sie sich zum Beispiel denken : Ich habe für, sagen
wir, fünfhundert Franken Kartoffeln. Wenn ich für
diese fünfhundert Franken Kartoffeln habe, so muß ich
dafür sorgen, daß ich sie losbringe, das heißt ich muß
etwas tun, damit ich sie losbringe. Und nach einiger
Zeit sind sie eben nicht mehr da, sind sie verbraucht,
sind sie weg. Wenn das Geld in Äquivalenz steht mit
den Gütern, mit den bearbeiteten Gütern, so müßte es
sich abnützen. Das Geld müßte, genauso wie die anderen
Güter, sich abnützen. Das heißt, wenn wir nicht
abnutzbares Geld im volkswirtschaftlichen Körper
drinnen haben, dann verschaffen wir unter Umständen
dem Geld einen Vorteil gegenüber den abnützbaren
Gütern. Das ist außerordentlich wichtig. Und es wird
erst ganz wichtig, wenn man folgendes bedenkt: Wenn
man bedenkt, was ich anwenden muß, wenn ich, sagen
wir, nach fünfzehn Jahren durch meine ganze Betätigung
so weit gekommen sein soll, daß ich dadurch, daß ich
heute eine Menge Kartoffeln habe, dann die doppelte
Menge Kartoffeln habe, von den Kartoffeln, die es dann
geben wird; und wenn man nun bedenkt, wie wenig jemand
als einzelne Persönlichkeit zu tun braucht, wenn er
heute in Geld fünfhundert Franken hat, um das Doppelte
zu haben in fünfzehn Jahren! Es genügt, wenn er gar
nichts tut, wenn er seine gesamte Arbeitskraft dem
sozialen Organismus entzieht und die anderen arbeiten
läßt, daß er beleiht und die anderen arbeiten läßt.
Wenn er mittlerweile nicht selber für den Verbrauch
sorgt : das Geld hat es nicht nötig, sich abzunutzen.
|
Mais par cela sera introduit d'abord beaucoup de ce
qui est alors éprouvé comme une injustice, disons
sociale, dans le corps social. Pour l’essentiel, par
ces changements et réaménagements, non pas du rapport
de possession - je ne veux pas du tout parler de cela
- mais des rapports de travail et rapports d'activité
absolument, entraînent d'énormes changements dans le
corps social, aussi en relation d’économique de
peuple, de sorte qu'on peut demander : ces
transformations, ces restructurations qui seront
effectuées là, dans quels rapports se tiennent-elles
par rapport à un autre, par lequel ont peut encore le
saisir d’une meilleure manière ? Cela a encore quelque
chose d'indéterminé, quand je vous décris de façon si
empirique, j’aimerais dire, ce qui existe là comme
différence entre l'argent et les réalités dans
l'organisme d’économie de peuple. Comment peut-on le
saisir maintenant en détail dans le tableau ?
|
18
|
Dadurch wird aber sehr viel von dem, was dann
empfunden wird als eine soziale, sagen wir
Unrichtigkeit, erst in den sozialen Körper
hineingebracht. Im wesentlichen werden durch jene
Umschichtungen und Umlagerungen, nicht etwa der
Besitzverhältnisse -- von denen will ich gar nicht
reden —, aber der Arbeitsverhältnisse und der
Betätigungsverhältnisse überhaupt, ungeheure
Veränderungen auch in volkswirtschaftlicher Beziehung
im sozialen Körper bewirkt, so daß man fragen kann :
Diese Umwandlungen, diese Umschichtungen, die da
bewirkt werden, in welchem Verhältnisse stehen sie zu
einem anderen, an dem man sie in einer noch etwas
besseren Weise fassen kann? Es hat noch etwas
Unbestimmtes, wenn ich es Ihnen so empirisch, ich
möchte sagen, schildere, was da als Unterschied des
Geldes mit den Realien im volkswirtschaftlichen
Organismus besteht. Wie kann man das im einzelnen im
Bild nun fassen?
|
Vous pouvez alors le saisir dans le tableau si vous
vous représentez tout d'abord à quel point il doit
être fondamental pour l'économie entière de peuple
d'une zone fermée la consommation de tous les
habitants de cette zone. C'est ce qui, une fois en
place, est la première condition, la consommation de
tous ces humains qui sont dans cette région.
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19
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Im Bild können Sie das dann fassen, wenn Sie sich
zunächst vorstellen, wie grundlegend sein muß für die
gesamte Volkswirtschaft eines geschlossenen Gebietes
der Konsum aller Menschen, die da drinnen sind in
diesem Gebiete. Das ist dasjenige, was einmal als die
erste Voraussetzung da ist, der Konsum aller
derjenigen Menschen, die in diesem Gebiete drinnen
sind.
|
Maintenant, quelque chose d'autre a aussi une
certaine signification fondamentale. Cette
signification fondamentale a été mal comprise par les
physiocrates, par exemple. Mais il y a quelque chose
dans le fait que cette autre chose, à savoir fonds et
sols (NDT le foncier), a maintenant - quand aussi il
s'est avéré en soi qu'il devra être continuellement
dévalué/dévalorisé - quand même un sens fondamental.
Il doit tout de suite être dévalué/dévalorisé parce
qu'il a une signification fondamentale. Les
physiocrates ont commis l'erreur suivante : ils ont
vécu à une époque où, comme c'est encore le cas
aujourd'hui, fonds et sols avaient justement une
valeur en capital. Sous l'influence de ce fait, ils
ont pensé, ils ont maintenant aussi suivi les pendants
d’économie de peuple, même d’une manière assez
parlante - ils étaient notamment les plus rationnels
de tous les économistes de peuple -, et en sont venus
à dire de leur point de vue : la valeur
intrinsèque/intérieure d’économie de peuple d'une zone
économique repose en fait dans la culture de fonds et
sols, quand nous rassemblons sous culture de fonds et
sols tout ce que nous avons à saisir comme production
de tels biens, qui servent pour l’essentiel
l’alimentation l'humanité. Aussi longtemps que nous
restons dans le champ de l'alimentation, nous avons en
fait à voir dans fonds et sols la base, la base plus
ou moins ferme, pour ce qui décide de la valeur
intrinsèque d'un secteur/domaine d’économie de peuple.
Car pensez seulement que ceux qui travaillent fonds et
sols, donc qui combinent/relient immédiatement ces
produits de la nature avec du travail, qui alors
servent à l’alimentation de l'humanité, que ces
travailleurs en rapport à l’alimentation nourrissent
tous les autres avec ; tous les autres sont dépendants
d'eux ; tous les autres sont nourris avec par eux.
Certes, les autres peuvent se procurer des moyens pour
payer cela cher, mais, pour l'essentiel, nous pouvons
saisir cette chose bien primitivement. Nous pouvons
simplement nous représenter - tableau 9 - : Il y a là
un certain nombre, A, de mangeurs. Dans ce nombre A
sont contenus tous les ouvriers de l’économie
agricole, ouvriers de l’industrie, prêteurs d'argent,
gens du commerce, travailleurs spirituels jusque dans
la vie spirituelle la plus libre en haut : ce sont
ceux qui cherchent de la nourriture. Et il y a là ceux
qui offrent de la nourriture, B, qui offrent donc
vraiment quelque chose avec leur travail, qui dans
l’alimentation immédiate, c'est-à-dire passe dans
cette partie de la consommation qui est la
consommation alimentaire. Quand Al est supérieur à A
et B reste pareil, il doit simplement être partagé
plus, ainsi il doit simplement être partagé plus ce
que les B produisent. Et quand en fait B ne se laisse
pas augmenter par une quelque chose dans sa valeur,
alors des gens doivent immigrer et la capacité
culturale de fonds et sols doit être augmentée.
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20
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Nun, etwas anderes hat auch noch eine gewisse
grundlegende Bedeutung. Man hat diese grundlegende
Bedeutung zum Beispiel bei den Physiokraten sehr
mißverstanden. Etwas ist aber doch daran, daß dieses
andere, nämlich der Grund und Boden, nun doch — wenn
es sich auch an sich so herausgestellt hat, daß er
fortwährend entwertet werden muß — eine grundlegende
Bedeutung hat. Er muß gerade deshalb entwertet werden,
weil er eine grundlegende Bedeutung hat. Die
Physiokraten haben folgenden Fehler gemacht: Sie haben
in einer Zeit gelebt, in der, wie es ja heute auch
noch der Fall ist, eben der Grund und Boden
Kapitalwert hatte. Unter dem Einfluß dieser Tatsache
haben sie gedacht, haben sie die volkswirtschaftlichen
Zusammenhänge nun auch verfolgt, sogar in einer recht
anschaulichen Weise verfolgt — sie waren nämlich von
allen Volkswirtschaftern noch die rationellsten —, und
sind dazu gekommen, zu sagen von ihrem Standpunkt aus
: Der volkswirtschaftliche innere Wert eines
Wirtschaftsgebietes ruht eigentlich in der Kultur des
Grund und Bodens, wenn wir unter Kultur des Grund und
Bodens alles dasjenige zusammenfassen, was wir als
Produktion solcher Güter aufzufassen haben, die im
wesentlichen der Ernährung der Menschheit dienen.
Solange wir innerhalb des Feldes der Ernährung
stehenbleiben, haben wir in der Tat in Grund und Boden
die Grundlage zu sehen, die mehr oder weniger feste
Grundlage zu sehen für dasjenige, was den inneren Wert
eines volkswirtschaftlichen Gebietes ausmacht. Denn
denken Sie sich nur, daß ja diejenigen, die den Grund
und Boden bearbeiten, also unmittelbar jene
Naturprodukte mit Arbeit verbinden, die dann der
Ernährung der Menschheit dienen, daß diese Arbeiter
mit Bezug auf die Ernährung alle anderen miternähren;
die anderen sind angewiesen auf sie; alle anderen
werden miternährt von ihnen. Gewiß, die anderen können
sich Mittel verschaffen, um das teuer zu bezahlen,
aber im wesentlichen können wir ganz primitiv diese
Sache auffassen. Wir können uns einfach - Tafel 9
vorstellen: Es ist da eine gewisse Anzahl, A, von
Essern. In dieser Anzahl A sind alle
landwirtschaftlichen Arbeiter, Industriearbeiter,
Geldleiher, Handelsleute, geistigen Arbeiter bis in
das freieste Geistesleben hinauf enthalten: das sind
diejenigen, die Ernährung suchen. Und es sind da
diejenigen, die Ernährung bieten, B, die also wirklich
etwas bieten mit ihrer Arbeit, was in die unmittelbare
Ernährung, das heißt in denjenigen Teil des Konsums
übergeht, der der Ernährungskonsum ist. Wenn Al größer
als A ist und B gleich bleibt, so muß einfach mehr
geteilt werden, muß einfach dasjenige, was die B
produzieren, mehr aufgeteilt werden. Und wenn
tatsächlich B sich nicht durch irgend etwas auch in
seinem Wert erhöhen läßt, dann müssen Leute einwandern
und die Kulturfähigkeit des Grund und Bodens muß
erhöht werden.
|
Vous ne pouvez donc pas, par exemple, multiplier les
travailleurs spirituels d'une manière ou d'une autre à
l’intérieur d'une zone économique sans multiplier
aussi ce qui repose de l'autre côté, ceux qui
assurent/prennent soin pour l’essentiel de la
production de l’alimentation. Ou l'autre cas doit
intervenir, que la faculté culturale du sol sera
augmentée. Cela peut alors partir des travailleurs
spirituels. Mais là, les travailleurs spirituels de
l'époque dans laquelle la faculté culturale est plus
élevée, doivent être plus intelligents que les
anciens, avoir des facultés plus élevées que les
anciens. Donc, en cette relation, l'augmentation du
travail rural équivaut en un certain sens à
l'augmentation des vues dans la
transformation/l’élaboration de ce qui provient de la
nature. Cela peut donc être des plus différentes
façons. Parce que l’un met en place un élevage
rationnel d’oiseaux, par cela il peut sous
circonstances augmenter l’économie de la forêt. Cela
peut se passer des plus différentes manières ; nous
nous en occupons seulement en manière de principe.
|
21
|
Sie können also nicht in einer beliebigen Art
innerhalb eines Wirtschaftsgebietes zum Beispiel die
Geistesarbeiter vermehren, ohne daß Sie dasjenige, was
auf der anderen Seite liegt, diejenigen, die im
wesentlichen die Produktion der Ernährung besorgen,
auch vermehren. Oder es muß der andere Fall eintreten,
daß die Kulturfähigkeit des Bodens erhöht wird. Das
kann dann ausgehen von den geistigen Arbeitern. Da
müssen aber die geistigen Arbeiter des Zeitalters, in
dem die Kulturfähigkeit höher ist, gescheiter sein als
die früheren, höhere Fähigkeiten haben als die
früheren. Also in dieser Beziehung ist die Erhöhung
der ländlichen Arbeit in gewissem Sinn äquivalent mit
der Steigerung der Einsichten in die Bearbeitung
desjenigen, was aus der Natur stammt. Das kann ja in
der verschiedensten Weise sein. Dadurch, daß einer
eine rationelle Vogelzucht einrichtet, dadurch kann er
unter Umständen die Forstwirtschaft erhöhen. Das kann
in der verschiedensten Weise geschehen; wir
beschäftigen uns damit nur in prinzipieller Weise.
|
Aussi longtemps que l'on pense purement selon
l’économie de peuple, il est clair que ces rapportes
peuvent intervenir. Ceux qui sont déjà plus
intelligents dans un autre pays peuvent immigrer dans
un pays moins perspicace. Ils peuvent alors promouvoir
davantage la culture de fonds et sols. Ou encore,
lorsque davantage d’humains montent dans les états qui
n'appartiennent pas à l'état nutritionnel, des gens
seront appelés à la terre. Toutes ces choses se jouent
donc dans les économies de peuple des
régions/domaines/secteurs limitrophes des autres ou
aussi au-delà.
|
22
|
Solange man bloß volkswirtschaftlich denkt, ist es
klar, daß diese Verhältnisse eintreten können. Es
können in ein Land von geringeren Einsichten
einwandern diejenigen, die schon gescheiter sind in
einem anderen Land. Die können dann die Kultur des
Grund und Bodens weiter fördern. Oder aber es können,
wenn mehr Menschen in die Stände hinaufrücken, die
nicht zu dem Nährstand gehören, Leute ins Land gerufen
werden, Arbeiter ins Land gerufen werden. Alle diese
Dinge spielen sich ja ab in den Volkswirtschaften der
Gebiete, die an andere angrenzen oder auch darüber
hinaus.
|
Tout ce que l'on peut penser sur de telles choses,
on peut l'exprimer dans la question : Comment peut-on
aider quand d'un côté, A, apparait une consommation
plus élevée à celle que B peut produire ? - Ce que
l'on peut penser là-dessus selon l’économie de peuple
cesse de pouvoir être pensé lorsque l'économie
mondiale intervient et que les conditions/les rapports
pour l'économie mondiale se sont, en un certain sens,
déjà établis. Et nous devons simplement nous faire des
représentations sur ce qui doit là être autrement
quand une zone économique fermée est là.
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23
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Das alles, was man über solche Dinge denken kann,
kann man ausdrücken in der Frage : Wie hilft man ab,
wenn auf der einen Seite, A, ein größerer Verbrauch
entsteht, als B erzeugen kann? — Was man darüber
volkswirtschaftlich denken kann, hört auf, gedacht
werden zu können, wenn Weltwirtschaft eintritt und die
Verhältnisse sich für die Weltwirtschaft in gewissem
Sinne schon eingerichtet haben. Und wir müssen uns
einfach Vorstellungen darüber machen, was da anders
sein muß, wenn ein geschlossenes Wirtschaftsgebiet da
ist.
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On peut en fait d'abord l'étudier empiriquement,
quand on prend la petite économie, chez laquelle on
peut plus ou moins ignorer -, il y a eu malgré tout de
telles choses - l'exportation et l'importation. On
peut étudier empiriquement ce qui existe en fait comme
rapports dans un cercle économique fermé. Dans un
cercle économique fermé, c'est déjà comme ceci : nous
prenons la base, fonds et sols. Alors, ce qui vient de
la terre sera soumis au travail, sera travaillé et
obtient par cela une valeur. Le travail sera alors
organisé : là nous entrons déjà dans le domaine de
l’humain, qui maintenant n'est plus état nutritionnel,
mais qui consomme volontiers cela en rapport aux
aliments, mais ne produit plus. Et en particulier,
lorsque nous nous arrivons en haut aux travailleurs
spirituels, alors nous avons là des consommateurs, pas
des producteurs, en rapport aux aliments. Ainsi que
nous devons distinguer dans le domaine économique
fermé, en rapport à l'alimentation, un champ de
production/produisant qui, aussi très fortement,
j’aimerais dire, se rigidifie être un pur champ
produisant et un champ consommant. Naturellement, ces
choses sont tout à fait relatives. Elles évoluent
progressivement.
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24
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Das kann man eigentlich zunächst empirisch
studieren, wenn man die Kleinwirtschaft nimmt, bei der
man ziemlich absehen kann — es hat ja solches immerhin
gegeben — von dem Export und Import. Man kann das
empirisch studieren, was in einem geschlossenen
Wirtschaftskreis eigentlich für Verhältnisse
vorliegen. Beim geschlossenen Wirtschaftskreis ist es
schon so : Wir nehmen die Grundlage, den Grund und
Boden. Dann wird dasjenige, was von Grund und Boden
kommt, der Arbeit unterzogen, wird bearbeitet und
erhält dadurch einen Wert. Die Arbeit wird dann
organisiert : da kommen wir schon in das
Menschengebiet hinein, das nun nicht mehr Nährstand
ist, sondern das wohl in bezug auf die Nahrungsmittel
konsumiert, aber nicht mehr produziert. Und
insbesondere, wenn wir heraufkommen zu den geistigen
Arbeitern, dann haben wir da Konsumenten, nicht
Produzenten in bezug auf Nahrungsmittel. So daß wir
unterscheiden müssen im geschlossenen
Wirtschaftsgebiet in bezug auf die Ernährung ein
produzierendes Feld, das auch sehr stark, ich möchte
sagen, sich darauf versteift, ein bloß produzierendes
Feld zu sein und ein konsumierendes Feld. Natürlich
sind diese Dinge ganz relativ. Es geht allmählich
über.
|
Mais si vous pensez à l'ensemble de la vie humaine
dans une telle zone économique fermée, il doit y avoir
strictement de ce que je vous ai expliqué il y a
quelques jours : Pour que le capital ne stagne pas, ne
souffre pas d'une congestion, à cet endroit là -
naturellement réparti dans tout l'espace économique -
où la vie spirituelle est la plus développée dans la
formation du capital, les excédents élaborés et acquis
ne doivent justement pas couler dans fonds et sols -
ils y stagneraient -, mais il doit être veillé à ce
que des excédents ne soient plus disponibles là , que
là ne stagne plus de capital dans fonds et sols,
c'est-à-dire que déjà plus tôt - par donations aux
institutions spirituelles, ce qui a été élaboré - a
été empêché, qu’une telle stagnation apparaisse, avec
exception de ce que j'ai décrit comme semence. Oui, là
le concept de la donation nous vient en vis-à-vis dans
sa pleine nécessité. Cette donation doit être là.
|
25
|
Aber wenn Sie sich nun das gesamte menschliche Leben
denken in einem solchen geschlossenen
Wirtschaftsgebiet, so muß eben strikte das da sein,
was ich Ihnen vor einigen Tagen auseinandergesetzt
habe : Es müssen, damit das Kapital nicht stockt,
nicht eine Stauung erleidet, an derjenigen Stelle —
natürlich ist das im ganzen Wirtschaftsgebiet
ausgebreitet —, wo am entwickeltsten ist das geistige
Leben in der Kapitalbildung, die erworbenen,
erarbeiteten Überschüsse eben nicht hineinfließen in
den Grund und Boden — sie würden sich da stauen —,
sondern es muß dafür gesorgt werden, daß da
Überschüsse nicht mehr vorhanden sind, daß da nichts
an Kapital sich staut in Grund und Boden, das heißt,
daß schon früher — durch Schenkungen desjenigen, das
erarbeitet worden ist, an die geistigen Institutionen
— verhindert worden ist, daß eine solche Stauung
entstand, mit Ausnahme desjenigen, was ich da als
Samen bezeichnet habe. Ja, da tritt uns also der
Begriff der Schenkung in seiner vollen Notwendigkeit
entgegen. Diese Schenkung muß da sein.
|
Si vous étudiez de telles zones économiques fermées
qui sont apparues dans l'histoire, vous verrez aussi
que ces donations sont déjà là partout. Pour
l’essentiel, ce sont des donations dont dépend la vie
spirituelle - au sens économique des donations. Elles
sont là du simple que Charles le Chauve peut donner,
tient même pour son philosophe de cour, ce qui
pourrait être même être considéré comme un meuble très
superflu - Scotus Erigena/Scot Erigène - jusqu'en bas
au centime de Pierre, où les catholiques du monde
entier administrent leurs donations à l'Église en très
petites doses. Vous avez partout, où l'économie, même
si elle devient une économie géante sur certaines
zones, représente une zone économique fermée, la
transformation du capital, qui a été élaboré, en
capital de donation, où il s’agit du maintien/de la
pension/de l’entretien des institutions spirituelles.
|
26
|
Studieren Sie solche geschlossenen
Wirtschaftsgebiete, die in der Geschichte aufgetreten
sind, so werden Sie auch sehen: diese Schenkungen sind
schon überall da. Im wesentlichen sind es Schenkungen,
auf die das geistige Leben angewiesen ist — im
wirtschaftlichen Sinn Schenkungen. Sie sind da von dem
Einfachen, daß sich Karl der Kahle aus dem, was er
verschenken kann, seinen Hofphilosophen sogar hält,
was sogar unter Umständen als ein sehr überflüssiges
Möbel angesehen werden könnte — Scotus Erigena —, bis
hinab zu dem Peterspfennig, wo die Katholiken aller
Welt der Kirche ihre Schenkungen in ganz kleinen Dosen
verabreichen. Sie haben überall, wo die Wirtschaft,
wenn sie auch über gewisse Gebiete hin eine
Riesenwirtschaft wird, ein geschlossenes
Wirtschaftsgebiet darstellt, das Verwandeln des
Kapitals, das erarbeitet worden ist, in
Schenkungskapital da, wo es sich handelt um den
Unterhalt der geistigen Institutionen.
|
En d'autres termes, il devrait être pensé à ce que
quand il y a conformément à une contrainte une zone
économique fermée, comme c'est le cas de l'économie
mondiale, que rien d'autre ne peut arriver au sens
d’économie de peuple, que tout ce qui sinon se stagne
dans fonds et sols/le foncier, disparaît dans les
institutions spirituelles. Cela devrait disparaître
dans les institutions spirituelles, cela devrait
œuvrer telle une donation. Cela signifie, nous avons
besoin de chercher, pour la véritable actuelle science
de l’économie, la réponse à la question : comment
devons nous acheter et vendre au sens économique, afin
que disparaisse à l’intérieur du domaine spirituel ce
qui sera créé dans le domaine purement matériel de
valeurs d’alimentation ? - Voilà la grande question.
Je la formule encore une fois : à quelle sorte de
paiement doit être aspiré dans le trafic économique
pour que disparaisse toujours dans les institutions
spirituelles, ce qui sera créé par la nature
transformée/élaborée où justement la production
travaille pour l’alimentation de l'humanité ? – C’est
la grande question d’économie de peuple à laquelle
nous voulons aller demain.
|
27
|
Mit anderen Worten : Es müßte daran gedacht werden,
wenn zwangsmäßig ein geschlossenes Wirtschaftsgebiet
da ist, wie es die Weltwirtschaft ist, daß gar nichts
anderes geschehen könnte im volkswirtschaftlichen
Sinn, als daß alles dasjenige, was sonst sich staut in
Grund und Boden, in den geistigen Institutionen
verschwindet. Es müßte in den geistigen Institutionen
verschwinden, es müßte wirken gleich einer Schenkung.
Das heißt wir haben nötig, für die heutige wirkliche
Wirtschaftswissenschaft aufzusuchen die Beantwortung
der Frage : Wie müssen wir im wirtschaftlichen Sinn
kaufen und verkaufen, damit innerhalb des geistigen
Gebietes dasjenige an Werten verschwinde, was
innerhalb des rein materiellen Gebietes an
Ernährungswerten geschaffen wird? — Das ist die große
Frage. Ich formuliere sie noch einmal: Welche Art von
Zahlung im wirtschaftlichen Verkehr muß erstrebt
werden, damit immer innerhalb der geistigen
Institutionen dasjenige verschwindet, was geschaffen
wird durch die verarbeitete Natur da, wo eben die
Produktion arbeitet für die Ernährung der Menschheit?
— Das ist die große volkswirtschaftliche Frage, an
deren Beantwortung wir dann morgen gehen wollen.
|
Français seulement
01
Vous savez donc peut-être que, de l'opinion d'un certain nombre
d'économistes de peuple, il était impossible que la guerre
mondiale dure aussi longtemps qu'elle ne l'a fait ; car ces
économistes de peuple, à partir de leur connaissance du contexte
d’économie de peuple, ont déclaré que la vie économique telle
qu'elle est une fois ne permet pas qu'une guerre ainsi déployée
que cette guerre mondiale, durerait plus que quelques mois. La
réalité a donc, comme vous le savez, fortement réfuté cette
chose ici, et quand on devrait enclencher ses considérations
aujourd'hui d'une manière appropriée, il faudrait en déduire la
nécessité de réviser la théorie d'économie de peuple déjà à
cause de cela. Mais si vous vous preniez la peine aujourd'hui
d'entrer dans les raisons qu'au moins certains de vos
économistes de peuple ont eu pour cette affirmation, vous ne
pourriez pas arriver partout à l’affirmation qu'ils étaient tous
des idiots. Ils le n'étaient pas du tout. Mais vous verriez que
leurs raisons n'étaient pas mauvaises du tout et que la force de
conviction qui est ressortie de ces raisons n'était pas trop
faible. Néanmoins, la réalité a réfuté cette chose. Le résultat
de la réalité était que la guerre pouvait être menée plus
longtemps qu'il n'était possible sur la base de considérations
de l’économie de peuple. Il semble donc que l'économie de peuple
n'englobait pas la réalité, mais cette réalité était différente
de ce que la théorie d'économie de peuple a pensé.
02
On peut seulement comprendre une telle chose quand on se rend
compte de ce qu'est le développement/l’évolution de la vie
d’économie de peuple sur la Terre. Car cette évolution de la vie
de l’économie consiste en fait continuellement dans ses
différentes étapes successives, qui sont aussi perpétuellement
là côte à côte. Exactement justement ainsi comme on peut dire :
Les formes organiques actuelles les plus basses ont une certaine
ressemblance avec les premiers êtres vivants de notre évolution
sur Terre, mais qui sont encore toujours là aujourd'hui -
quoique quelque peu différentes, mais semblables à celles qui
sont encore parfaitement développées aujourd'hui – ainsi des
phénomènes des états plus primitifs de la vie d’économie de
peuple sont absolument là aujourd'hui à côté de ceux qui ont
atteint un niveau supérieur. - Seulement quelque chose de très
particulier s'introduit encore. Pendant que dans, disons le
règne animal, les formes les plus primitives peuvent aussi vivre
spatialement à côté des plus développées, dans l'économie de
peuple, les processus les plus primitifs interviennent
continuellement dans les plus développées. On peut au mieux
comparer cela avec les cas où, disons, les bactéries
interviennent dans des organismes plus parfaits. Mais c'est
infiniment plus compliqué dans l'économie de peuple ; pourtant,
j’aimerais dire que l'on peut garder à l'esprit sa structure de
base certaine et en tirer à nouveau d'importantes contributions
à ce que nous voudrons alors laisser culminer notre réflexion,
comme je l'ai déjà dit souvent.
03
L'économie de peuple doit donc être présentée en ses formes
primitives comme l’économie privée rurale d'une certaine taille.
Cette taille est relative, mais nous devons être clairs à ce
sujet : quand cette économie rurale privée est une économie
fermée, alors elle contient aussi en soi les autres membres de
l'organisme social, alors elle a sa propre administration, sous
conditions sa propre défense (NDT Wehr), sa propre défense (NDT
Verteidigung), aussi sa propre police, et alors elle a sa propre
vie de l’esprit. Une telle économie privée, qui s'était beaucoup
développée, mais qui avait essentiellement conservé le caractère
d'une économie privée rurale primitive, était ce qu'on appelait
l'Empire mérovingien. L'Empire des Mérovingiens n'est donc qu'un
empire quand alors on le regarde très extérieurement, mais ce
n'était certainement pas un État. C'était en fait une grande
possession de bien qui couvrait justement seulement une très
grande superficie. Et toute la structure sociale dans l'Empire
mérovingien n'était en fait rien d’autre que ce qui reposait
dans une certaine mesure à la base de l’économique, qu'un
appareil administratif se construisait sur les façons de voir du
droit de l'époque, qu'il avait aussi à réaliser, et que
s’installa tout de suite une vie libre de l’esprit extrêmement
libre pour les rapports/conditions d’autrefois. Car nous avons
vu attirer vers en haut le grand manque de liberté de la vie de
l’esprit dans la nouvelle/récente civilisation sous l'influence
du libéralisme. C’est en premier lorsque ce libéralisme est venu
qu’en fait la vie de l’esprit est devenue toujours moins libre
et moins libre, et la vie de l’esprit vous montrera donc le
sommet de l'esclavage/la non-liberté dans la réalisation de
toute félicité étatique, dans la république soviétique en
Russie. Là, seuls les livres approuvés par le gouvernement
soviétique ont la permission d’être vendus. Au moins, le Pape
interdit seulement les livres ; mais le gouvernement soviétique
en Russie ne réglemente pas seulement les interdits, mais ils se
règlent d’eux-mêmes, car pas du tout d’autres livres peuvent
paraitre que ceux qui sont autorisés.
04
Quand maintenant nous suivons l'évolution plus loin, ainsi nous
voyons comment, au cours de l’évolution/du développement, ce qui
est d'économie privée s'est progressivement intégré dans ce qui
est d'économie de peuple, qui alors est entrée à un certain
moment au début de l'histoire plus récente dans l'économie de
l’état. Cela se produit donc très caractéristiquement en ce que
le l’économie privée, l'initiative de l’économie privée passe
progressivement dans les corps administratifs, en ce que le
fiscal se développe à l'économie. Et ainsi nous voyons comment
l’économique est transférée/passe dans la vie de l'État, comment
la vie de l’esprit sera absorbée/aspirée par la vie de l'État,
et nous voyons alors l'émergence du nouvel
organisme économique et spirituel d'État, qui est toujours
devenu plus puissant et plus puissant comme organisme d'État, et
dont nous sommes donc clair que si la vie de l’économie doit
continuer, il devrait à nouveau subir/faire l’expérience d’une
certaine articulation.
05
Mais maintenant, avant tout nous ne nous intéresse pas ici cette
triarticulation, mais l’assemblage d'économies privées, comme il
s’est donc le plus souvent produit en un complexe plus vaste,
ainsi qu’en fait d’économies privées se donne quelque chose
comme une économie dans un complexe plus vaste : économie de
peuple, donc ce qui crée une nouvelle structure sociale, mais
maintient encore l'économique privé, donc a encore ce qui est/le
primitif comme une inclusion. Qu’est-ce qui apparait là au sens
réel d’économie de peuple ? Là apparait un échange entre les
différentes économies privées, un échange qui sera
réglementé/règlé de plus différentes manières. Mais cette
régulation/ce règlement flotte comme un nuage au-dessus de
l'ensemble/du tout. Mais c’est ainsi que l'échange, c'est-à-dire
le commerce entre les économies privées particulières, est ce
qui s’introduit pour l’essentiel par le regrouper des économies
privées à l'économie de peuple. Maintenant, cela a pour
conséquence que, parce que donc, comme nous l'avons vu hier,
chacun a un avantage à l’échange d’économie de peuple, au moins
peut avoir, que les économies individuelles/particulières, qui
là, pour l’échange, qui est donc économiquement l’essentiel, se
mettent ensemble, afin qu’elles aient avantage. Nous vivons donc
que les économies individuelles/particulière ont un avantage par
cette fusion/ce regroupement, simplement parce qu'elles peuvent
propulser un échange les unes avec les autres. Et on peut
calculer en bilan combien une économie privée gagne d’autres
économies privées avec lesquelles elle est en groupement
économique. Chacune gagne quelque chose, ce qui alors à nouveau
a une signification au sens d’économie de peuple.
06
Lorsque la nouvelle théorie d'économie de peuple a été fondée de
plus différentes manières, là on était essentiellement aussi
loin que les corps d’économie de peuple se sont formés à partir
de ceux d’économie privée. Et quand on veut, par exemple,
comprendre les façons de voir d’économie de peuple de Ricardo et
d'Adam Smith, alors on doit comprendre ce que ces gens ont
développé de pensées sur de l'économie de peuple, en comprendre,
que leur façon de voir a consisté en cette interaction
d’économies privées. Chez Adam Smith, vous pouvez voir partout
comment il pense souvent à partir d’économies privées et tire
ses conclusions. Et l'autre image était la fusion/le
rassemblement en une économie de peuple. Mais ils ont pensé sur
cette fusion de telle sorte qu'une bonne partie de la pensée
d’économie privée leur est restée, et ainsi ils ont le plus
souvent formé de telles opinions/vues, qui ont traité l'économie
de peuple comme l'économie privée, qu’on a vu la fertilité de
l'économie de peuple dans ce que maintenant de nouveau une
économie de peuple entre en échange avec l'autre, entre en
interaction et gagne par cela un/de l’avantage. Le système
mercantile, par exemple, a consisté à ce que l’on construisit
des avantages qui en découlèrent/s’en donnèrent.
07
Mais maintenant déjà, lors d’un fusionnement/rassemblement
d’économies privées particulières en une grande économie de
peuple, se mettra en évidence quelque chose comme une sorte de
leadership qu’aurait simplement l'économie privée la plus
puissante qui a monté dans un tel complexe. Ce fait, qui se
serait sans doute produit/présenter lors de la transition de
faire l'économie en privé vers ce qui est d'économie de peuple,
il a été justement masqué, caché, n’est pas pleinement venu à
l’expression, que l'étatique a pris ce leadership. Sinon
justement une, à savoir la plus puissante économie privée serait
devenu le chef de file/la dirigeante. C'est pourquoi, j’aimerais
dire, a progressivement inondé, glouglouté par-dessus, dans
l'économie d'État, ce qu’avaient les économies privées
particulières.
08
Mais lorsqu’alors, au cours des temps récents, maintenant de
nouveau l'échange, l'interaction entre les économies
particulières de peuple, c'est-à-dire le trafic/l’échange
mondial, est devenue de plus en plus étendue et englobant, là
s’est toutefois montré maintenant que ce leadership, il se
présenta/entra, dans ce qui s’est donné, comme quelque chose
d’évident, dans le progrès économique de l'Angleterre avec son
économie de peuple comme justement l'économie dominante de
peuple ces derniers temps. Et quand je vous ai déjà rendu
attentif là-dessus d'un autre point de vue que donc l'Angleterre
avait connu un développement continu du commerce vers
l'industrie, ainsi on doit à nouveau dire que l'Angleterre,
pendant l'acquisition de ses colonies, est devenue le pays
donnant le ton pour la détermination de la monnaie/devise. Ses
colonies, comme c'était sinon chez des économies privées, se
sont unies/rassemblées en un complexe économique plus vaste. Par
cela tout d'abord sont apparus les avantages internes qui
apparaissent toujours lors de l'échange, mais un puissant
leadership économique est aussi entré a qui a alors été possible
d’exercer une position dominante dans la vie économique du
monde, le trafic mondial se perfectionnant. Le pays donnant le
ton est devenu l'Angleterre pour la fixation de la
monnaie/devise par ce que seul par l'Angleterre a été forcé la
devise-or dans le monde où elle a été introduite, parce que,
comme pourra facilement être calculé, vis-à-vis d’un pays riche
en devise-or en interaction/en échange avec cet autre pays, qui
n'aurait pas de monnaie-or, aurait justement des désavantages
par cela. Ainsi maintenant, nous pouvons donc dire : sous
l'influence de l’échange mondial, l'Angleterre est devenue la
puissance économique dirigeante.
09
On peut en fait dire, aussi longtemps que ce fût ainsi, on
pourrait former ses concepts d’économie de peuple, peut-être
toujours avec quelques changements et des perfectionnements,
dans la suite directe de ce que Hume, Adam Smith, Ricardo, et en
fait fondamentalement dans la poursuite de ce qu’alors,
seulement fortement placé/posé sur la tête, Karl Marx a mis en
forme. Car tout cela est seulement à comprendre quand des
pensées que se sont fait les gens, on a les images qu’a cette
vie de l’économie, qui a émergée sous l'influence dominante de
la puissance économique anglaise.
10
Maintenant, avec le dernier tiers du siècle dernier, le trafic
mondial est passé dans l'économie mondiale, et c'est une
transition extraordinaire, cette transition du trafic mondial
vers l'économie mondiale. Quand nous donnons des définitions,
ainsi elles ne sont naturellement pas exactes, parce que les
choses veulent successivement passer les unes dans les autres.
Mais nous devons dire que lors de l’échange/trafic mondial, nous
avons l'économie du monde existant dedans, que nous avons des
économies particulières de peuple qui échangent les unes avec
les autres/entre elles. Et le trafic, il augmente l’échange,
favorise l’échange et change par là pour l’essentiel tous les
prix, la structure tout entière de l'économie de peuple. Mais là
est seulement cela : gérer sera en fait, en rapport à tout le
reste, dans les différentes régions/domaines/secteurs.
L'économie mondiale est alors là lorsque les corps particuliers
de l’économie n’échangent pas seulement leurs produits les unes
avec les autres, mais aussi lorsqu'elles gèrent/font aussi
l’économie entre elles, c'est-à-dire lorsque, par exemple, des
produits semi-finis/des demi-fabrications vont d'un pays dans un
autre où ils seront fabriqués plus loin. Nous avons alors là un
exemple radical de faire l'économie/gérer en commun. Quand il
s’agit seulement de matières premières, conformément au bilan
sera encore retenu le pur transport. On ne peut pas encore
appeler cela gestion conjointe/faire l’économie ensemble. Mais
quand vraiment tous les facteurs de la vie humaine, aussi loin
qu’ils seront touchés par l'économique, donc toute production,
tout trafic, toute consommation, seront alimentés du monde
entier, non purement la production ou la consommation, mais tout
sera alimenté l’un dans l’autre par le monde entier, alors
apparait l'économie mondiale. Mais par l'émergence de l'économie
mondiale seront anéantis certains avantages qui étaient
auparavant disponibles dans les économies de peuple.
11
Voyons encore une fois en arrière : lorsque des économies
privées se regroupent en économies de peuple, alors c'est ainsi
qu'elles gagnent dans leur ensemble, qu'elles ont des avantages
- chacune d'entre elles. Mais qu'est-ce qui pousse donc encore
en dehors à cela ? Ce n'est pas toujours la raison qui les
pousse à réaliser cette fusion/ce regroupement. C’est que la
fusion ne sera en fait pas effectuée par la raison économique,
parce que le sentiment de liberté est le plus souvent un
beaucoup trop grand. Il n'est pas si important pour des acteurs
de l’économie privée d’engranger des avantages qui apparaissent.
Regardés selon l’économie de peuple, ces avantages sont donc là,
mais la question est quand même plus compliquée. Les économies
individuelles/particulières ont notamment la particularité d’un
de chaque organisme, qu'elles passent dans une vie de plus en
plus faible. C'est tout simplement une loi générale du monde,
aussi pour la vie de l’économie. Une vie de l’économie qui ne
fait l’expérience d’aucune amélioration
diminue/descend/s’effondre. Et les fusions n’apparaissent pas
pour essentiel parce qu'on voulait fusionner les économies
privées, qui étaient à l'origine à un certain niveau, en une
fructification encore plus grande, mais parce qu'on voulait les
garder de s'effondrer. Ainsi qu'on peut dire : l'avantage de
fusionner est là quand elles fusionnent. - C'est donc aussi
différent pour les fusions particulières. Ainsi qu'on peut dire
: ce que les économies individuelles/particulières perdent en
valeurs internes est en tout cas amplement compensé,
habituellement il y a un excédent par la fusion des économies
privées en économies de peuple. - Ce que les économies de peuple
perdent progressivement de valeurs intrinsèques/internes est
largement compensé par le transport mondial/la circulation
mondiale et la transition vers l'économie mondiale. Mais quand
l'économie mondiale est là, avec qui doit-elle alors échanger ?
Et nous avons en fait vu toute la vie économique du monde entrer
progressivement dans l'économie mondiale. Là s'achève la
possibilité de viser encore des avantages par des fusions.
12
Maintenant, ces humains qui disaient que la guerre mondiale ne
pourrait durer aussi longtemps qu'elle a duré, ils ont pensé
selon l’économie de peuple, pas selon l’économique de monde ;
car si l'économie de monde avait été une économie de peuple,
alors cela aurait été vrai. Mais comme la guerre mondiale avait
en effet eu tendance dès le début à s'étendre de plus en plus,
elle avait déjà une vie plus longue. Quand sera continué à
penser selon l’économie de peuple à l’intérieur de l'économie de
monde, ainsi l'économie de monde doit s'effondrer en un certain
point. Elle l’aurait aussi dû, si on avait continué à penser
selon l’économie de peuple, si avant déjà on n'avait favorisé
cet effondrement de toutes sortes de forces obscures.
13
Ainsi, des circonstances/rapports clairement visibles, mais
naturellement moins clairement quantifiables, jouent un rôle
dans la vie de l’économie. Et cela signifie pour vous qu'il est
tout simplement impossible de poursuivre de manière linéaire les
anciens concepts d’économie de peuple, que nous nous tenons
simplement devant la nécessité de dire : nous avons besoin
aujourd'hui d'une théorie d’économie de peuple qui parle à
partir du présent immédiat et qui reconnaît aussi que toutes ces
catégories d’économie de peuple que l’on a formées il y a
environ un siècle ne peuvent plus valoir aujourd'hui.
Aujourd'hui, nous avons vraiment besoin d'une science de
l’économie - nous devons le dire maintenant - qui puisse penser
selon l'économie de monde. Et ici, vous voyez l'un de nos plus
grands problèmes historiques.
14
Lorsque les personnalités dirigeantes d'aujourd'hui se
rencontrent à Versailles, à Gênes, à La Haye, alors la science
leur a d'abord seulement été donnée par une pensée d’économie de
peuple. Ils ne peuvent donc rien faire d'autre que ce qui, avant
qu’on le fasse aboutir avec de la pensée d’économie mondiale,
tombe nécessairement en ruine. Peuvent-ils nier, par exemple,
qu'ils continuent à démolir l'économie, qu'ils érigent des
barrières supplémentaires, de sorte qu’on retarde cette
transition vers une pure économie mondiale ? D'où la tendance
récente à diviser le monde le plus possible aussi économiquement
en ce qu’on fiche cette division dans des masques politiques et
nationaux. Mais on doit passer à une économie mondiale, à une
science de l’économie mondiale, ou bien établir une impossible
structure terrestre en relation économique, qui peut seulement
vivre quand un se procure des avantages économiques aux dépens
de l'autre par les différences de change. En fait, vous voyez
tout de suite intensivement dans le chemin économique en ce qui
se passe en fait immédiatement dans le présent.
15
Maintenant, il s’agit donc, que, quand nous nous représentons ce
qui est d'économie mondiale, nous devions être clairs sur ce
que, dans une certaine mesure, aux frontières de
l'espace/domaine économique mondial, entrent d’autres
conditions/rapports que dans l'espace économique qui avoisine
d’autres. Et l'espace économique mondial est donc relativement
là aujourd'hui, mais ainsi que la science d’économie mondiale
doit suivre relativement. L'espace d’économie mondiale ne jouxte
rien d'autre, et cela rend nécessaire d'examiner encore plus
exactement certains processus économiques qui s’établissent
maintenant indépendamment des frontières à l’intérieur de
l'espace économique fermé. C’est aujourd'hui le problème
cardinal pour la science économique de résoudre l'espace
économique fermé, l’espace économique gigantesque. Car la plus
petite question, aussi la question du prix de notre café du
petit déjeuner, par exemple, est aujourd'hui sous l'influence de
la vie de l’économie de la Terre tout entière. Et quand ce n'est
pas encore, cela signifie que les choses progressent
relativement ; mais c'est sur le chemin et notre pensée doit
suivre.
16
Mais pour étudier les conditions/rapports économiques dans une
zone économique fermée, nous devons être clairs vis-à-vis de
nous-mêmes : dans la zone économique, dans l'interaction de la
production, de la consommation et du trafic - en fait de la
circulation - nous avons ce qui est maintenant des marchandises
susceptibles de consommation, des marchandises consommables,
peut-être aussi dans le sens relatif, des marchandises durables,
et ce qui est argent. Il y a donc une différence essentielle en
ce qui concerne la forme d'économie à laquelle les choses sont
soumises, si nous saisissons de l’œil le secteur alimentaire,
par exemple : ce sont des produits de courte vie, ou le secteur
de l'habillement : ce sont des produits de plus longue vie, ou,
disons, ce qui repose dans des aménagements, dans des maisons :
c’est de vie encore plus longue. Donc, en rapport à
l'utilisation, nous obtenons d'importantes différences de temps
des résultats économiques. Un produit durable de la vie
économique serait, par exemple, la pierre de la couronne
d'Angleterre ou d'autres couronnes déjà présentées sous d'autres
angles, ou encore la Vierge Sixtine et ainsi de suite ; à
l'intérieur, nous devrions voir, dans un certain sens, une sorte
de résultat durable; notamment dans le domaine artistique, nous
devrions souvent voir une sorte de résultats durable. Mais
maintenant, dans l'organisme social qui est soumis à la division
du travail et qui a donc une circulation plus élargie, il doit
exister un équivalent pour chaque produit. La valeur monétaire,
qui est le prix, doit exister. Mais vous pouvez voir d'un simple
survol de l'espace économique que cette équivalence entre la
valeur des la marchandise et la valeur de l'argent varie. Un
produit vaut ce qu'il vaut, à un autre endroit, il vaut autre
chose. Un produit peut avoir plus de valeur s'il est traité de
cette façon, ou plus s'il est traité différemment. Mais en tout
cas, vous pouvez constater que tout au long de notre vie
économique, à l'exception de quelques biens durables
relativement durables, nous avons affaire à des biens qui
passent aussi absolument, seront dévalués/dévalorisés, qui,
après un certain temps, ne sont en tout cas plus là.
17
Ce qu'est l'argent, c'est quelque chose qui, étrangement, ne
s'use pas dans la vie d’économie de peuple, malgré qu'il est
entièrement en équivalence avec les autres éléments d’économie
de peuple. Vous pouvez vous représenter radicalement cela en
pensant, par exemple, que j'ai cinq cents francs pour, disons,
des pommes de terre. Si j'ai des pommes de terre pour ces cinq
cents francs, je dois veiller à ce que je m'en débarrasse,
c'est-à-dire faire quelque chose pour m'en débarrasser. Et après
un certain temps, elles ne sont plus là, elles sont consommées,
elles sont parties. Quand l'argent est en équivalence avec des
biens, avec des biens transformés/élaborés, il devrait s’user.
L'argent, exactement comme les autres biens, devrait s'user.
Cela signifie, si nous n’avons pas d'argent usable dans le corps
économique, alors nous procurons à l'argent un avantage sur les
biens usables. C'est extrêmement important. Et cela devient en
premier entièrement important quand l'on considère ce que je
dois appliquer : quand, disons, après quinze ans par toute mon
activité je devrais être arrivé si loin, que parce que j'ai une
quantité de pommes de terre aujourd'hui j'ai alors le double des
pommes de terre, des pommes de terre qu’il y aura alors ; et
quand on considère maintenant combien quelqu’un comme
personnalité individuelle a peu à faire quand il a
500 francs en argent aujourd’hui pour avoir le double dans
quinze ans ! Il suffit qu'il ne fasse rien du tout, qu'il retire
toute sa force de travail de l'organisme social et laisse les
autres travailler, qu'il prête et laisse travailler les autres.
Quand, entre-temps, il ne s'occupe pas lui-même de la
consommation, l'argent n'a pas besoin de s'user.
18
Mais par cela sera introduit d'abord beaucoup de ce qui est
alors éprouvé comme une injustice, disons sociale, dans le corps
social. Pour l’essentiel, par ces changements et réaménagements,
non pas du rapport de possession - je ne veux pas du tout parler
de cela - mais des rapports de travail et rapports d'activité
absolument, entraînent d'énormes changements dans le corps
social, aussi en relation d’économique de peuple, de sorte qu'on
peut demander : ces transformations, ces restructurations qui
seront effectuées là, dans quels rapports se tiennent-elles par
rapport à un autre, par lequel ont peut encore le saisir d’une
meilleure manière ? Cela a encore quelque chose d'indéterminé,
quand je vous décris de façon si empirique, j’aimerais dire, ce
qui existe là comme différence entre l'argent et les réalités
dans l'organisme d’économie de peuple. Comment peut-on le saisir
maintenant en détail dans le tableau ?
19
Vous pouvez alors le saisir dans le tableau si vous vous
représentez tout d'abord à quel point il doit être fondamental
pour l'économie entière de peuple d'une zone fermée la
consommation de tous les habitants de cette zone. C'est ce qui,
une fois en place, est la première condition, la consommation de
tous ces humains qui sont dans cette région.
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Maintenant, quelque chose d'autre a aussi une certaine
signification fondamentale. Cette signification fondamentale a
été mal comprise par les physiocrates, par exemple. Mais il y a
quelque chose dans le fait que cette autre chose, à savoir fonds
et sols (NDT le foncier), a maintenant - quand aussi il s'est
avéré en soi qu'il devra être continuellement dévalué/dévalorisé
- quand même un sens fondamental. Il doit tout de suite être
dévalué/dévalorisé parce qu'il a une signification fondamentale.
Les physiocrates ont commis l'erreur suivante : ils ont vécu à
une époque où, comme c'est encore le cas aujourd'hui, fonds et
sols avaient justement une valeur en capital. Sous l'influence
de ce fait, ils ont pensé, ils ont maintenant aussi suivi les
pendants d’économie de peuple, même d’une manière assez parlante
- ils étaient notamment les plus rationnels de tous les
économistes de peuple -, et en sont venus à dire de leur point
de vue : la valeur intrinsèque/intérieure d’économie de peuple
d'une zone économique repose en fait dans la culture de fonds et
sols, quand nous rassemblons sous culture de fonds et sols tout
ce que nous avons à saisir comme production de tels biens, qui
servent pour l’essentiel l’alimentation l'humanité. Aussi
longtemps que nous restons dans le champ de l'alimentation, nous
avons en fait à voir dans fonds et sols la base, la base plus ou
moins ferme, pour ce qui décide de la valeur intrinsèque d'un
secteur/domaine d’économie de peuple. Car pensez seulement que
ceux qui travaillent fonds et sols, donc qui combinent/relient
immédiatement ces produits de la nature avec du travail, qui
alors servent à l’alimentation de l'humanité, que ces
travailleurs en rapport à l’alimentation nourrissent tous les
autres avec ; tous les autres sont dépendants d'eux ; tous les
autres sont nourris avec par eux. Certes, les autres peuvent se
procurer des moyens pour payer cela cher, mais, pour
l'essentiel, nous pouvons saisir cette chose bien primitivement.
Nous pouvons simplement nous représenter - tableau 9 - : Il y a
là un certain nombre, A, de mangeurs. Dans ce nombre A sont
contenus tous les ouvriers de l’économie agricole, ouvriers de
l’industrie, prêteurs d'argent, gens du commerce, travailleurs
spirituels jusque dans la vie spirituelle la plus libre en haut
: ce sont ceux qui cherchent de la nourriture. Et il y a là ceux
qui offrent de la nourriture, B, qui offrent donc vraiment
quelque chose avec leur travail, qui dans l’alimentation
immédiate, c'est-à-dire passe dans cette partie de la
consommation qui est la consommation alimentaire. Quand Al est
supérieur à A et B reste pareil, il doit simplement être partagé
plus, ainsi il doit simplement être partagé plus ce que les B
produisent. Et quand en fait B ne se laisse pas augmenter par
une quelque chose dans sa valeur, alors des gens doivent
immigrer et la capacité culturale de fonds et sols doit être
augmentée.
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Vous ne pouvez donc pas, par exemple, multiplier les
travailleurs spirituels d'une manière ou d'une autre à
l’intérieur d'une zone économique sans multiplier aussi ce qui
repose de l'autre côté, ceux qui assurent/prennent soin pour
l’essentiel de la production de l’alimentation. Ou l'autre cas
doit intervenir, que la faculté culturale du sol sera augmentée.
Cela peut alors partir des travailleurs spirituels. Mais là, les
travailleurs spirituels de l'époque dans laquelle la faculté
culturale est plus élevée, doivent être plus intelligents que
les anciens, avoir des facultés plus élevées que les anciens.
Donc, en cette relation, l'augmentation du travail rural
équivaut en un certain sens à l'augmentation des vues dans la
transformation/l’élaboration de ce qui provient de la nature.
Cela peut donc être des plus différentes façons. Parce que l’un
met en place un élevage rationnel d’oiseaux, par cela il peut
sous circonstances augmenter l’économie de la forêt. Cela peut
se passer des plus différentes manières ; nous nous en occupons
seulement en manière de principe.
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Aussi longtemps que l'on pense purement selon l’économie de
peuple, il est clair que ces rapportes peuvent intervenir. Ceux
qui sont déjà plus intelligents dans un autre pays peuvent
immigrer dans un pays moins perspicace. Ils peuvent alors
promouvoir davantage la culture de fonds et sols. Ou encore,
lorsque davantage d’humains montent dans les états qui
n'appartiennent pas à l'état nutritionnel, des gens seront
appelés à la terre. Toutes ces choses se jouent donc dans les
économies de peuple des régions/domaines/secteurs limitrophes
des autres ou aussi au-delà.
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Tout ce que l'on peut penser sur de telles choses, on peut
l'exprimer dans la question : Comment peut-on aider quand d'un
côté, A, apparait une consommation plus élevée à celle que B
peut produire ? - Ce que l'on peut penser là-dessus selon
l’économie de peuple cesse de pouvoir être pensé lorsque
l'économie mondiale intervient et que les conditions/les
rapports pour l'économie mondiale se sont, en un certain sens,
déjà établis. Et nous devons simplement nous faire des
représentations sur ce qui doit là être autrement quand une zone
économique fermée est là.
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On peut en fait d'abord l'étudier empiriquement, quand on prend
la petite économie, chez laquelle on peut plus ou moins ignorer
-, il y a eu malgré tout de telles choses - l'exportation et
l'importation. On peut étudier empiriquement ce qui existe en
fait comme rapports dans un cercle économique fermé. Dans un
cercle économique fermé, c'est déjà comme ceci : nous prenons la
base, fonds et sols. Alors, ce qui vient de la terre sera soumis
au travail, sera travaillé et obtient par cela une valeur. Le
travail sera alors organisé : là nous entrons déjà dans le
domaine de l’humain, qui maintenant n'est plus état
nutritionnel, mais qui consomme volontiers cela en rapport aux
aliments, mais ne produit plus. Et en particulier, lorsque nous
nous arrivons en haut aux travailleurs spirituels, alors nous
avons là des consommateurs, pas des producteurs, en rapport aux
aliments. Ainsi que nous devons distinguer dans le domaine
économique fermé, en rapport à l'alimentation, un champ de
production/produisant qui, aussi très fortement, j’aimerais
dire, se rigidifie être un pur champ produisant et un champ
consommant. Naturellement, ces choses sont tout à fait
relatives. Elles évoluent progressivement.
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Mais si vous pensez à l'ensemble de la vie humaine dans une
telle zone économique fermée, il doit y avoir strictement de ce
que je vous ai expliqué il y a quelques jours : Pour que le
capital ne stagne pas, ne souffre pas d'une congestion, à cet
endroit là - naturellement réparti dans tout l'espace économique
- où la vie spirituelle est la plus développée dans la formation
du capital, les excédents élaborés et acquis ne doivent
justement pas couler dans fonds et sols - ils y stagneraient -,
mais il doit être veillé à ce que des excédents ne soient plus
disponibles là , que là ne stagne plus de capital dans fonds et
sols, c'est-à-dire que déjà plus tôt - par donations aux
institutions spirituelles, ce qui a été élaboré - a été empêché,
qu’une telle stagnation apparaisse, avec exception de ce que
j'ai décrit comme semence. Oui, là le concept de la donation
nous vient en vis-à-vis dans sa pleine nécessité. Cette donation
doit être là.
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Si vous étudiez de telles zones économiques fermées qui sont
apparues dans l'histoire, vous verrez aussi que ces donations
sont déjà là partout. Pour l’essentiel, ce sont des donations
dont dépend la vie spirituelle - au sens économique des
donations. Elles sont là du simple que Charles le Chauve peut
donner, tient même pour son philosophe de cour, ce qui pourrait
être même être considéré comme un meuble très superflu - Scotus
Erigena/Scot Erigène - jusqu'en bas au centime de Pierre, où les
catholiques du monde entier administrent leurs donations à
l'Église en très petites doses. Vous avez partout, où
l'économie, même si elle devient une économie géante sur
certaines zones, représente une zone économique fermée, la
transformation du capital, qui a été élaboré, en capital de
donation, où il s’agit du maintien/de la pension/de l’entretien
des institutions spirituelles.
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En d'autres termes, il devrait être pensé à ce que quand il y a
conformément à une contrainte une zone économique fermée, comme
c'est le cas de l'économie mondiale, que rien d'autre ne peut
arriver au sens d’économie de peuple, que tout ce qui sinon se
stagne dans fonds et sols/le foncier, disparaît dans les
institutions spirituelles. Cela devrait disparaître dans les
institutions spirituelles, cela devrait œuvrer telle une
donation. Cela signifie, nous avons besoin de chercher, pour la
véritable actuelle science de l’économie, la réponse à la
question : comment devons nous acheter et vendre au sens
économique, afin que disparaisse à l’intérieur du domaine
spirituel ce qui sera créé dans le domaine purement matériel de
valeurs d’alimentation ? - Voilà la grande question. Je la
formule encore une fois : à quelle sorte de paiement doit être
aspiré dans le trafic économique pour que disparaisse toujours
dans les institutions spirituelles, ce qui sera créé par la
nature transformée/élaborée où justement la production travaille
pour l’alimentation de l'humanité ? – C’est la grande question
d’économie de peuple à laquelle nous voulons aller demain. |