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Sujet:
DEUXIEME CONFÉRENCE,
Dornach, 25 juillet 1922
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ZWEITER VORTRAG,
Dornach, 25. Juli 1922 |
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Les
références : Rudolf Steiner Œuvres
complètes GA340 023-037 (2002)
25/07/1922 |
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Original
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Traducteur:
FG v. 01
08/06/2022
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Editeur: SITE |
Les premiers concepts et façons de voir que nous
aurons à développer, tout de suite dans le domaine
d'économie de peuple, devront être quelque peu
compliqués, et ce pour une raison très objective. Vous
devez vous représenter que l'économie de peuple, même
si nous la considérons comme une économie mondiale,
est en constante évolution, que j'aimerais dire, comme
le sang circule à travers l'humain, ainsi les biens
circulent comme marchandises par tous les chemins
possibles à travers tout le corps économique. En cela
nous avons alors à saisir comme les choses les plus
importantes à l'intérieur de ce processus d'économie
de peuple, ce qui se joue entre l'achat et la vente.
C'est du moins ce qui doit valoir pour l'économie de
peuple actuelle. Ce qui toujours sinon aimerait être
disponible - et nous aurons à discuter des diverses
impulsions qui sont contenues dans le corps d'économie
de peuple - mais quoi qu'il en soit : l'économie de
peuple en tant que telle s'approche de l'humain quand
il a quelque chose à vendre ou à acheter. C'est ce qui
se joue entre l'acheteur et le vendeur, à quoi
finalement vise, culmine, toute pensée instinctive sur
l'économie de peuple de chaque humain naïf, et sur
quoi, pris fondamentalement, tout arrive.
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01
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Es werden die ersten Begriffe, Anschauungen, die wir
zu entwickeln haben gerade auf volkswirtschaftlichem
Gebiete, etwas kompliziert sein müssen, und das aus
einem ganz sachlichen Grunde. Sie müssen sich
vorstellen, daß die Volkswirtschaft, auch wenn wir sie
als Weltwirtschaft auffassen, in einer fortwährenden
Bewegung ist, daß, ich möchte sagen, wie das Blut
durch den Menschen, so die Güter als Waren auf allen
möglichen Wegen durch den ganzen volkswirtschaftlichen
Körper hindurchfließen. Dabei haben wir dann als die
wichtigsten Dinge innerhalb dieses
volkswirtschaftlichen Prozesses aufzufassen dasjenige,
was sich abspielt zwischen Kauf und Verkauf.
Wenigstens muß das für die heutige Volkswirtschaft
gelten. Was auch immer sonst vorliegen mag — und wir
werden ja die verschiedensten Impulse, die im
volkswirtschaftlichen Körper enthalten sind, zu
besprechen haben —, was aber auch immer vorliegen mag
: die Volkswirtschaft als solche kommt an den Menschen
heran, wenn er irgend etwas zu verkaufen oder zu
kaufen hat. Was sich zwischen Käufer und Verkäufer
abspielt, ist das, wonach schließlich alles
instinktive Denken über die Volkswirtschaft jedes
naiven Menschen abzielt, gipfelt, und worauf im Grunde
genommen alles ankommt.
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Maintenant, prenez seulement une fois ce qui se fait
valoir là, quand, à l'intérieur de la circulation
d'économie de peuple, de l'achat et la vente entrent
en considération. Ce dont il s'agit pour l'humain,
c'est le prix d'une quelque marchandise, d'un quelque
bien. La question du prix est absolument en fin de
compte cette question à laquelle les explications
d'économie de peuple les plus importantes doivent
conduire/courir, car dans le prix culmine tout ce qui
d'impulsions, de forces est en fait actif dans
l'économie de peuple. Donc, dans une certaine mesure,
nous devrons d'abord saisir de l'œil le problème des
prix, mais le problème du prix n'est pas d'une
simplicité extraordinaire. Vous avez donc seulement à
penser au cas le plus simple : nous avons à un
endroit, A, une quelque marchandise, qui a un certain
prix dans cet endroit A ; elle n'y sera pas achetée,
elle sera conduite plus loin. Il devra être ambitionné
qu'alors au prix, s'ajoute ce qui était nécessaire
pour payer le fret jusqu'à la deuxième place, B. Le
prix change pendant la circulation. C'est le cas le
plus simple, j'aimerais dire le plus banal. Mais bien
sûr, il y a des cas beaucoup plus compliqués.
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02
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Nun, nehmen Sie nur einmal dasjenige, was da sich
geltend macht, wenn innerhalb der
volkswirtschaftlichen Zirkulation Kauf und Verkauf in
Betracht kommen. Das, worauf es dem Menschen ankommt,
das ist der Preis irgendeiner Ware, irgendeines Gutes.
Die Preisfrage ist überhaupt zuletzt diejenige Frage,
auf die die wichtigsten volkswirtschaftlichen
Auseinandersetzungen hinauslaufen müssen; denn im
Preis gipfelt alles, was in der Volkswirtschaft
eigentlich an Impulsen, an Kräften tätig ist. Wir
werden also gewissermaßen zuerst das Preisproblem ins
Auge zu fassen haben; aber das Preisproblem ist kein
außerordentlich einfaches. Sie brauchen ja nur an den
einfachsten Fall zu denken: Wir haben an einem Orte,
A, irgendeine Ware, die hat an diesem Orte A einen
bestimmten Preis; sie wird dort nicht gekauft, sie
wird weitergefahren. Es muß angestrebt werden, daß
dann zu dem Preis hinzukommt dasjenige, was notwendig
war, an Frachtgut zu bezahlen bis zum zweiten Orte, B.
Der Preis ändert sich während der Zirkulation. Das ist
der einfachste, ich möchte sagen der platteste Fall.
Aber es gibt ja natürlich viel kompliziertere Fälle.
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Supposons, disons, qu'une maison dans une grande
ville coûte tant et tant à un moment donné. Après
quinze ans, la même maison coûte peut être six ou huit
fois autant. Et nous n'avons même pas besoin de
penser, en parlant de cette hausse des prix, que la
chose principale reposerait dans la dévaluation de
l'argent. Nous ne voulons pas du tout supposer cela.
L'augmentation des prix peut simplement être due au
fait qu'entre-temps beaucoup d'autres maisons ont été
construites tout autour, dans les environs se trouvent
d'autres bâtiments qui augmentent particulièrement la
valeur de la maison. Il peut résider dans dix ou
quinze autres circonstances que le prix de cette
maison a été augmenté. Nous ne sommes en fait jamais
dans la situation de dire quelque chose de général
dans des cas particuliers : pour les maisons, les
marchandises en fer ou pour les céréales, reposent la
possibilité de déterminer clairement le prix pour un
quelque endroit à partir d'une quelque condition. -
Tout d'abord, nous ne pouvons pas en dire beaucoup
plus : nous devons observer comment le prix fluctue
avec le lieu, avec le temps. - Et nous pouvons
peut-être suivre certaines des conditions par
lesquelles, dans un lieu concret, le prix s'établit
tout de suite de la manière qu'il est. Mais il ne peut
y avoir une définition générale de comment le prix se
compose d'une quelque manière, elle est en fait
impossible. Par conséquent, cela doit toujours de
nouveau et à nouveau surprendre, que, dans les œuvres
d'économies nationales usuelles, nous trouvions parlé
sur le prix comme si on pouvait définir le prix. On ne
peut pas le définir, car le prix est partout un
concret, et avec chaque définition on a tout de suite,
chez des choses d'économie de peuple, en fait quelque
chose de donné qui ne s'approche pas une fois de la
chose de quelque façon que ce soit.
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03
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Nehmen Sie an, sagen wir, ein Haus in einer größeren
Stadt kostet zu irgendeiner Zeit so und so viel. Nach
fünfzehn Jahren kostet dasselbe Haus vielleicht sechs-
oder achtmal so viel. Und dabei brauchen wir gar
nicht, indem wir von dieser Preiserhöhung sprechen,
daran zu denken, daß etwa die Hauptsache in der
Geldentwertung liege. Das wollen wir gar nicht
annehmen. Die Preiserhöhung kann einfach darin liegen,
daß mittlerweile viele andere Häuser ringsherum gebaut
worden sind, in der Nähe andere Gebäude liegen, die
den Wert des Hauses besonders erhöhen. Es kann
durchaus in zehn, fünfzehn anderen Umständen liegen,
daß dieses Haus im Preis erhöht worden ist. Wir sind
niemals eigentlich in der Lage, im einzelnen Falle
etwas Generelles zu sagen, etwa zu sagen: Bei Häusern
oder bei Eisenwaren oder bei Getreide liegt vor die
Möglichkeit, für irgendeinen Ort eindeutig aus
irgendwelchen Bedingungen heraus den Preis zu
bestimmen. — Wir können zunächst eigentlich nicht
einmal viel mehr sagen als : Wir müssen beobachten,
wie der Preis schwankt mit dem Ort, mit der Zeit. —
Und wir können einzelne von den Bedingungen vielleicht
verfolgen, durch die an einem konkreten Orte der Preis
sich gerade herausstellt in der Weise, wie er ist.
Aber eine allgemeine Definition, wie der Preis sich
irgendwie zusammensetzt, die kann es nicht geben, die
ist eigentlich unmöglich. Daher muß es immer wieder
und wiederum überraschen, daß wir in gebräuchlichen
nationalökonomischen Werken so über den Preis
gesprochen finden, als ob man den Preis definieren
könne. Man kann ihn nicht definieren; denn der Preis
ist überall ein konkreter, und mit jeder Definition
hat man gerade bei volkswirtschaftlichen Dingen
eigentlich etwas gegeben, das nicht einmal annähernd
irgendwie an die Sache herankommt.
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Par exemple, j'ai vécu une fois le cas de parcelles
de terrain dans une région où les prix étaient très
bas. Une société a un homme assez célèbre en son
centre. Cette société s'achète maintenant tout le
terrain bon marché et fait ensuite construire une
maison à l'homme célèbre dans ce quartier. Alors, les
terrains seront proposés. Ils sont à proposer pour
essentiellement plus cher en argent qu'ils n'ont été
achetés, purement par ce que l'homme célèbre a été
incité à se construire une maison là.
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04
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Ich habe zum Beispiel einmal den Fall erlebt: In
einer Gegend sind die Grundstücke recht billig. Eine
Gesellschaft hat in ihrer Mitte einen ziemlich
berühmten Mann. Diese Gesellschaft kauft sich nun
sämtlich die billigen Grundstücke und veranlaßt dann
den berühmten Mann, in dieser Gegend sich ein Haus zu
bauen. Dann werden die Grundstücke ausgeboten. Sie
sind um wesentlich teureres Geld auszubieten, als sie
gekauft worden sind, bloß dadurch, daß man den
berühmten Mann veranlaßt hat, sich dort ein Haus
hinzubauen.
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Ce sont des choses qui vous montrent de quelles
conditions indéterminées dépend le prix d'une chose
dans le processus d'économie de peuple. Vous pouvez
maintenant naturellement dire : oui, mais de telles
choses, on doit les piloter. - Les réformateurs
fonciers et des personnes semblables s'opposent à de
telles choses, veulent déterminer d'une certaine
manière un prix équitable pour les choses par toutes
sortes de mesures. On le peut, mais pensé en termes
d'économie de peuple, le prix n'est pas changé par
cela. On peut par exemple, disons, quand quelque chose
comme cela se passe et qu'alors les parcelles de
terrain seront vendues plus cher, on peut à nouveau
retirer l'argent aux gens sous forme d'un impôt
foncier élevé. Alors l'État met ce qui en tombe dans
sa poche. Mais on n'a pas encore saisi la réalité avec
cela. En réalité, la chose est malgré tout devenue
plus chère. Vous pouvez donc prendre des
contre-mesures, mais elles cachent seulement la chose.
Le prix est quand même celui qui serait devenu sans
ces mesures. On fait seulement un réarrangement ; et
ce n'est pas pensé économiquement quand on dit alors
que les propriétés ne sont pas devenues plus chères
après dix ans quand on a caché la chose par des
mesures. Il s'agit de ce que l'économie de peuple doit
se tenir avec les deux jambes justement dans la
réalité et que, dans l'économie de peuple, on doit
seulement toujours parler des conditions/rapports qui
sont là tout de suite à une époque donnée et tout de
suite là où on parle. Que les choses puissent être
différentes se donnera alors pour celui qui veut le
progrès de l'humanité ; mais les choses devront
d'abord être considérées dans leur réalité de
l'instant. De là, vous voyez comme c'est en fait
impossible d'approcher quelque chose comme le concept
le plus important dans l'économie de peuple : le prix,
et vouloir saisir ce prix avec un concept aux contours
très nets. Ainsi dans l'économie de peuple, on ne peut
pas venir à quelque chose de tel. D'autres chemins
devront absolument être empruntés. Le processus
d'économie de peuple lui-même devra être regardé.
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05
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Das sind Dinge, die Ihnen zeigen, von welchen
unbestimmten Bedingungen der Preis einer Sache im
volkswirtschaftlichen Prozeß abhängt. Sie können nun
natürlich sagen: Ja, aber solchen Dingen muß man
steuern. — Bodenreformer und ähnliche Leute stemmen
sich gegen solche Dinge, wollen in einer gewissen
Weise eine Art gerechten Preises für die Dinge
feststellen durch allerlei Maßregeln. Das kann man;
aber volkswirtschaftlich gedacht, wird dadurch der
Preis nicht geändert. Man kann zum Beispiel, sagen
wir, wenn so etwas geschieht und dann die Grundstücke
teurer verkauft werden, man kann den Leuten das Geld
wiederum in Form einer hohen Grundsteuer abnehmen.
Dann steckt der Staat dasjenige, was abfällt, ein. Die
Wirklichkeit hat man aber damit doch nicht ergriffen.
In Wirklichkeit ist die Sache dennoch teurer geworden.
Sie können also Gegenmaßregeln ergreifen, die
kaschieren aber nur die Sache. Der Preis ist doch
derjenige, der er geworden wäre ohne diese Maßregeln.
Man macht nur eine Umlagerung; und volkswirtschaftlich
gedacht ist das nicht, wenn man dann sagt, die
Grundstücke sind nach zehn Jahren nicht teurer
geworden, wenn man durch Maßregeln die Sache kaschiert
hat. Es handelt sich darum, daß Volkswirtschaft mit
beiden Beinen eben in der Wirklichkeit stehen muß, und
man in der Volkswirtschaft immer nur sprechen kann von
den Verhältnissen, die gerade in einem Zeitalter und
gerade dort sind, wo man spricht. Daß die Dinge anders
sein können, das wird sich natürlich dann für den
ergeben, der den Fortschritt der Menschheit will; aber
zunächst müssen die Dinge in ihrer augenblicklichen
Wirklichkeit betrachtet werden. Daraus ersehen Sie,
wie unmöglich es eigentlich ist, heranzugehen an so
etwas, wie an den allerwichtigsten Begriff in der
Volkswirtschaft : den Preis, und diesen Preis mit
einem scharf konturierten Begriff erfassen zu wollen.
So kann man nicht in der Volkswirtschaftslehre zu
etwas kommen. Es müssen eben durchaus andere Wege
eingeschlagen werden. Der volkswirtschaftliche Prozeß
selbst muß betrachtet werden.
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Néanmoins, le problème du prix est le plus important
de tous, et nous devons nous diriger vers ce problème
du prix, c'est-à-dire saisir de l'œil le processus
d'économie de peuple et essayer d'attraper le point,
pour ainsi dire, où, n'importe où ou n'importe quand,
le prix résulte des soubassements d'économie de peuple
pour une quelque chose.
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06
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Trotzdem ist das Preisproblem das allerwichtigste,
und wir müssen auf dieses Preisproblem hinsteuern,
müssen also den volkswirtschaftlichen Prozeß ins Auge
fassen und versuchen, gewissermaßen zu erhaschen den
Punkt, wo irgendwo oder irgendwann der Preis sich aus
den volkswirtschaftlichen Untergründen heraus für
irgendeine Sache ergibt.
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Quand vous suivez maintenant les
enseignements/théories d'économie de peuple d'usage,
ainsi vous trouverez habituellement énumérés là trois
facteurs, par desquels l'interaction de l'ensemble de
l'économie de peuple se joue. Vous trouvez répertoriés
: la nature, le travail humain et le capital. Certes,
on peut dire tout d'abord : quand on suit le processus
d'économie de peuple, on trouve au cours de celui-ci
ce qui vient de la nature, ce qui est obtenu par le
travail humain, et ce qui sera entrepris ou sera
ordonné par le capital. Mais quand nous regardons
ainsi, j'aimerais dire, simplement l'un à côté de
l'autre la nature, le travail et le capital, ainsi on
ne saisira pas vivant le processus d'économie de
peuple. Par une telle considération, on sera conduit
aux unilatéralités les plus diverses. Et l'histoire de
la théorie de l'économie de peuple montre donc cela.
Pendant que les uns pensent que toute valeur
reposerait dans la nature et qu'en réalité aucune
valeur particulière ne s'ajouterait à la matière des
objets naturels par le travail humain, d'autres sont
d'avis qu'en fait toute valeur d'économie de peuple
est imprimée à un quelque bien, une marchandise, par
le, comme on dit aussi volontiers, le travail
cristallisé en elle. À nouveau, à l'instant où vous
juxtaposez le capital et le travail, vous trouverez
d'un côté que les gens disent que c'est en fait le
capital qui rend le travail uniquement possible, et
que le salaire serait payé sur la masse du capital. De
l'autre côté, sera dit : Non, tout ce qui produit des
valeurs, c'est le travail, et ce que gagne/remporte le
capital est seulement la valeur ajoutée/plus-value
retirée du résultat du travail.
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07
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Wenn Sie nun die gebräuchlichen
Volkswirtschaftslehren verfolgen, so finden Sie
gewöhnlich dort drei Faktoren verzeichnet, durch deren
Ineinanderwirken die gesamte Volkswirtschaft sich
abspielen soll. Sie finden verzeichnet: die Natur, die
menschliche Arbeit und das Kapital. Gewiß, man kann
zunächst sagen : Wenn man den Volkswirtschaftsprozeß
verfolgt, so findet man im Verlaufe desselben
dasjenige, was von der Natur stammt, dasjenige, was
durch menschliche Arbeit erreicht, und dasjenige, was
unternommen wird oder geordnet wird durch das Kapital.
Aber wenn man so, ich möchte sagen, einfach
nebeneinander betrachtet Natur, Arbeit und Kapital, so
wird man nicht lebendig den volkswirtschaftlichen
Prozeß erfassen. Man wird gerade durch eine solche
Betrachtung zu den mannigfaltigsten Einseitigkeiten
geführt werden. Und das zeigt ja die Geschichte der
Volkswirtschaftslehre. Während die einen meinen, aller
Wert liege in der Natur und eigentlich käme kein
besonderer Wert zu dem Stoffe der Naturobjekte hinzu
durch die menschliche Arbeit, sind andere der Ansicht,
daß eigentlich aller volkswirtschaftliche Wert
aufgedrückt wird irgendeinem Gut, einer Ware, durch
die, wie man wohl auch sagt, hineinkristallisierte
Arbeit. Wiederum, in dem Augenblick, wo Sie Kapital
und Arbeit nebeneinanderstellen, werden Sie auf der
einen Seite finden, daß die Leute sagen, eigentlich
ist es das Kapital, welches die Arbeit einzig und
allein möglich macht, und der Arbeitslohn werde
gezahlt aus der Kapitalmasse. Auf der anderen Seite
wird gesagt : Nein, alles dasjenige, was Werte
produziert, das ist die Arbeit, und das, was das
Kapital erringt, ist nur der aus dem Arbeitsergebnis
abgezogene Mehrwert.
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La chose est ainsi : si on regarde les choses de
l'un des points de vue, l'un a raison ; si on la
regarde de l'autre point de vue, l'autre a raison. Une
telle vision de la réalité vous vient vraiment en
vis-à-vis en fait comme maintes comptabilités : si on
place le poste là, c'est ça qui sort ; si on le met
là-bas, c'est ça qui sort, et ainsi de suite. On peut
très bien parler de valeur ajoutée/plus-value avec de
très fortes raisons fictives/d'apparences, qu'en fait
le salaire du travail est retiré et que le capitaliste
se l'approprie. On peut parler avec des raisons tout
aussi bonnes qu'en fait, dans le contexte d'économie
de peuple, tout revient aux capitalistes et qu'il paie
ses travailleurs seulement à partir de ce qu'il peut
utiliser pour le salaire du travail. Il y a de très
bonnes, et aussi de très mauvaises raisons pour les
deux. Toutes ces considérations ne peuvent notamment
pas en fait absolument parvenir à la réalité
d'économie de peuple. Ces considérations sont bonnes
comme base pour l'agitation, mais elles ne sont
absolument pas quelque chose qui vient n'importe
comment en considération dans la sérieuse théorie
d'économie de peuple. D'autres bases doivent être
présentes en premier, quand on veut parler avec un
certain droit d'un développement ultérieur de
l'organisme d'économie de peuple. Maintenant,
naturellement, jusqu'à un certain degré, de telles
constellations sont déjà justifiées ; et quand Adam
Smith voit, par exemple, dans le travail qui est
utilisé sur les choses, le facteur primordial/originel
de formation de valeur, ainsi on peut aussi avancer de
très bonnes raisons pour cela. Un homme comme Adam
Smith ne pensait pas de façon absurde, mais ce qui là
aussi repose à la base est que l'on pense toujours
pouvoir saisir une quelque chose qui reste immobile et
ensuite donner une définition, pendant que dans le
processus d'économie de peuple tout est constamment en
mouvement. Il est relativement facile de construire
des concepts sur les phénomènes naturels, même les
plus compliqués, par opposition à ces façons de voir
dont on a besoin pour un enseignement d'économie de
peuple. Les phénomènes de l'économie de peuple sont
infiniment plus complexes, instables/labiles et
variables que ceux de la nature, beaucoup plus
fluctuants et beaucoup moins faciles à saisir avec
quelque concept déterminé.
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08
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Die Sache ist so : Betrachtet man von dem einen
Gesichtspunkt die Dinge, so hat der eine recht;
betrachtet man sie von dem anderen Gesichtspunkt, so
hat der andere recht. Es kommt einem eine solche
Betrachtung der Realität gegenüber eigentlich wirklich
vor wie manche Buchhaltung : Setzt man den Posten da
hin, kommt das heraus ; setzt man ihn dort hin, kommt
das heraus und so weiter. Man kann ganz gut mit sehr
starken Scheingründen von Mehrwert sprechen, der
eigentlich dem Arbeitslohn abgezogen ist und den sich
der Kapitalist aneignet. Man kann mit ebenso guten
Gründen davon sprechen, daß eigentlich im
volkswirtschaftlichen Zusammenhange dem Kapitalisten
alles gebührt und er nur aus dem, was er zum
Arbeitslohn verwenden kann, eben seine Arbeiter
bezahlt. Für beides gibt es sehr gute und auch sehr
schlechte Gründe. Alle diese Betrachtungen können
nämlich eigentlich durchaus nicht an die
volkswirtschaftliche Wirklichkeit herankommen. Diese
Betrachtungen sind gut als Grundlagen für Agitationen,
aber sie sind durchaus nicht etwas irgendwie in der
ernsten Volkswirtschaftslehre in Betracht Kommendes.
Andere Grundlagen müssen zuerst da sein, wenn man
überhaupt mit einem gewissen Recht von einer
Fortentwickelung des volkswirtschaftlichen Organismus
sprechen will. Nun, natürlich, bis zu einem gewissen
Grade sind alle solche Aufstellungen schon berechtigt;
und wenn Adam Smith zum Beispiel in der Arbeit, die
verwendet ist auf die Dinge, den eigentlich
wertbildenden Urfaktor sieht, so kann man eben auch
dafür außerordentlich gute Gründe vorbringen. Solch
ein Mann wie Adam Smith hat schon nicht unsinnig
gedacht; aber dasjenige, was auch da zugrunde liegt,
ist, daß man immer meint, man könne irgend etwas, was
stillsteht, erfassen und dann eine Definition geben,
während im volkswirtschaftlichen Prozeß alles
fortwährend in Bewegung ist. Es ist verhältnismäßig
einfach, über Naturerscheinungen Begriffe
aufzustellen, selbst über die kompliziertesten,
gegenüber denjenigen Anschauungen, die man braucht für
eine Volkswirtschaftslehre. Unendlich viel
komplizierter, labiler, variabler sind die
Erscheinungen in der Volkswirtschaft als die in der
Natur, viel fluktuierender, viel weniger zu erfassen
mit irgendwelchen bestimmten Begriffen.
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On doit justement utiliser une méthode complètement
différente. Cette méthode vous sera seulement
difficile dans les toutes premières heures, mais vous
verrez qu'en ressortira ce qu'on peut poser à la base
d'un véritable enseignement de l'économie de peuple.
On peut dire que dans ce processus d'économie de
peuple, que l'on a à saisir de l'œil, cours dedans la
nature, le travail humain et - donc tout d'abord
lorsque l'on considère le pur extérieur de l'économie
de peuple - le capital. Tout d'abord !
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09
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Man muß eben eine ganz andere Methode einschlagen.
Diese Methode wird Ihnen nur schwierig sein in den
allerersten Stunden; Sie werden aber sehen, daß sich
daraus ergeben wird, was man einer wirklichen
Volkswirtschaftslehre zugrunde legen kann. Man kann
sagen : In diesen 'volkswirtschaftlichen Prozeß, den
man ins Auge zu fassen hat, laufen ein Natur,
menschliche Arbeit und — also zunächst, wenn man auf
das rein Äußere der Volkswirtschaft hinsieht —
Kapital. Zunächst!
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Mais maintenant, lorsque nous regardons
immédiatement le central, le travail humain, nous
essayons de nous forger une façon de voir parce que
nous descendons une fois - j'ai déjà fait de telles
allusions hier - dans le domaine de l'animal et
regardons l'économie des moineaux, l'économie des
hirondelles au lieu de l'économie de peuple. Oui, là,
la nature est la base pour l'économie. Le moineau doit
aussi faire une sorte de travail. Il doit au moins
sauter dans tous les sens et sauter là où il trouve
son petit grain, et parfois il a même beaucoup à
sauter par jour jusqu'à ce qu'il trouve son petit
grain. L'hirondelle qui construit son nid doit aussi
faire une sorte de travail. Elle a aussi beaucoup à
faire avec cela. Néanmoins, au sens d'économie de
peuple, nous ne pouvons pas appeler cela travail. Nous
ne pouvons pas aller plus loin avec des façons de voir
d'économie de peuple lorsque nous appelons cela du
travail ; parce que, si nous y regardons de plus près,
nous devons dire : le moineau, l'hirondelle sont en
fait exactement organisés de telle sorte que les
choses qu'ils doivent exécuter dans une certaine
mesure pour trouver leur nourriture, ils les exécutent
tout de suite. Ils ne pourraient pas du tout être en
bonne santé s'ils ne pouvaient pas se déplacer/mouvoir
de cette manière. C'est une continuation de leur
organisation, qui leur appartient comme ils ont des
jambes ou des ailes. De sorte que, dans ce cas, nous
pouvons nous passer de ce que l'on pourrait appeler un
travail apparent/en apparence quand nous voulons
construire des concepts d'économie de peuple. Où la
nature sera prise immédiatement et que l'être
individuel/particulier effectue le travail apparent
correspondant simplement pour satisfaire soi ou ses
tout proches, là nous devons en fait alors retirer ce
travail apparent quand nous voulons déterminer ce qui
est valeur au sens d'économie de peuple. Et c'est
pourquoi il s'agit d'abord nous nous approchions d'une
façon de voir la valeur d'économie de peuple.
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10
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Nun aber, wenn wir gleich auf das Mittlere schauen,
auf die menschliche Arbeit, versuchen wir uns eine
Anschauung zu bilden dadurch, daß wir einmal
heruntergehen — ich habe schon gestern solche
Andeutungen gemacht -- ins Feld des Tierischen und uns
statt der Volkswirtschaft die Spatzenwirtschaft, die
Schwalbenwirtschaft ansehen. Ja, da ist die Natur die
Grundlage für die Wirtschaft. Der Spatz muß auch eine
Art von Arbeit verrichten. Er muß mindestens
herumhüpfen und dorthin hüpfen, wo er sein Körnlein
findet, und er hat manchmal gar sehr viel zu hüpfen im
Tag, bis er sein Körnlein findet. Die Schwalbe, die
ihr Nest baut, muß auch eine Art Arbeit verrichten.
Sie hat auch damit sehr viel zu tun. Dennoch, im
volkswirtschaftlichen Sinn können wir das nicht Arbeit
nennen. Wir kommen nicht weiter mit
volkswirtschaftlichen Anschauungen, wenn wir das
Arbeit nennen; denn, sehen wir genauer zu, so müssen
wir sagen: Der Spatz, die Schwalbe sind eigentlich
genau so organisiert, daß sie die Dinge, die sie
gewissermaßen, um ihr Futter zu finden, ausführen
müssen, daß sie gerade diese ausführen. Sie würden gar
nicht gesund sein können, wenn sie sich nicht in
dieser Weise bewegen könnten. Es ist eine Fortsetzung
ihrer Organisation, die zu ihnen gehört, wie sie Beine
haben oder Flügel haben. So daß wir in diesem Fall
eigentlich durchaus von dem, was man hier eine
Scheinarbeit nennen könnte, absehen können, wenn wir
volkswirtschaftliche Begriffe aufbauen wollen. Wo die
Natur unmittelbar genommen wird und das einzelne
Wesen, bloß um sich oder die Allernächsten zu
befriedigen, die entsprechenden Scheinarbeiten
ausführt, da müssen wir diese Scheinarbeiten
eigentlich dann abziehen, wenn wir bestimmen wollen
dasjenige, was im volkswirtschaftlichen Sinne Wert
ist, ein Wert ist. Und darum handelt es sich zunächst,
daß wir uns nähern einer Anschauung über den
volkswirtschaftlichen Wert.
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Donc, si nous regardons l'économie animale, nous
pouvons seulement dire : celle-ci est ainsi que la
nature elle-même forme simplement de la valeur. Pour
l'économie animale, juste la nature elle-même est
formatrice de la valeur. Mais maintenant, à l'instant
où nous arrivons en haut à l'humain, cela signifie à
l'économie de peuple, nous avons toutefois du côté de
la nature le point de épart de la valeur de nature ;
mais à l'instant où des humains prennent soin pas
seulement d'eux ou de leurs tout proches, mais
prennent soin les uns des autres, vient maintenant
toutefois aussitôt en considération ce qu'est le
travail humain. Aussi ce que l'humain doit maintenant
faire à l'instant où il n'utilise pas purement les
produits de la nature pour soi, mais où il se tient en
relation avec d'autres humains et échange des biens
avec eux, ce qu'il fait devient du travail par
rapport/vis-à-vis de la nature. Et ici, nous avons un
des côtés de la valeur dans l'économie de peuple. Ce
côté-là apparaît du fait que du travail humain sera
utilisé sur des produits naturels, et nous avons des
produits naturels transformés (NDT retouchés) par le
travail humain dans la circulation économique en face
de nous. C'est là qu'apparaît en fait en premier une
réelle valeur d'économie de peuple. Aussi longtemps
que le produit naturel est à son lieu de découverte,
intact, il n'a pas d'autre valeur que celle qu'il a
pour l'animal, par exemple. À l'instant où vous faites
le premier pas pour ajouter le produit naturel au
processus de circulation d'économie de peuple, le
produit naturel retouché commence à avoir une valeur
économique. Dans ce cas, nous pouvons caractériser
cette valeur d'économie de peuple en exprimant la
phrase/le principe : la valeur d'économie de peuple de
ce côté-là est un produit naturel, transformé/retouché
par le travail humain. - Que ce travail humain
consiste à creuser, à hacher ou à transporter le
produit naturel d'un endroit à un autre, ne fait rien
à la chose. Si nous voulons d'abord avoir la
détermination de la valeur en général, ainsi nous
devons dire que le travail humain forme la valeur, qui
change ainsi un produit naturel de telle manière qu'il
peut passer dans le processus de circulation
d'économie de peuple.
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11
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Wenn wir also in der Tierwirtschaft Umschau halten,
so können wir nur sagen : Diese ist so, daß
wertbildend für sie lediglich die Natur selber ist.
Wertbildend ist für die Tierwirtschaft lediglich die
Natur selber. Nun aber, in dem Augenblick, wo wir zum
Menschen, das heißt zur Volkswirtschaft heraufkommen,
haben wir allerdings von der Naturseite her den
Ausgangspunkt des Naturwertes ; aber in dem
Augenblick, wo Menschen nicht bloß für sich oder ihre
Allernächsten sorgen, sondern füreinander sorgen,
kommt nun allerdings sofort dasjenige in Betracht, was
menschliche Arbeit ist. Auch dasjenige, was der Mensch
nun tun muß in dem Augenblick, wo er nicht bloß die
Naturprodukte für sich verwendet, sondern wo er mit
andern Menschen in irgendwelcher Beziehung steht und
austauscht mit ihnen Güter, wird dasjenige, was er
tut, der Natur gegenüber zur Arbeit. Und wir haben
hier die eine Seite des Wertes in der Volkswirtschaft.
Diese eine Seite entsteht dadurch, daß auf
Naturprodukte menschliche Arbeit verwendet wird, und
wir in der volkswirtschaftlichen Zirkulation
Naturprodukte umgeändert durch menschliche Arbeit vor
uns haben. Da entsteht eigentlich erst ein wirklicher
volkswirtschaftlicher Wert. Solange das Naturprodukt
an seiner Fundstelle ist, unberührt, solange hat es
keinen anderen Wert als denjenigen, den es auch zum
Beispiel für das Tier hat. In dem Augenblick, wo Sie
den ersten Schritt machen, das Naturprodukt
hineinzufügen in den volkswirtschaftlichen
Zirkulationsprozeß, beginnt durch das umgeänderte
Naturprodukt der volkswirtschaftliche Wert. In diesem
Falle können wir diesen volkswirtschaftlichen Wert
dadurch charakterisieren, daß wir den Satz aussprechen
: Volkswirtschaftlicher Wert von dieser einen Seite
ist Naturprodukt, umgewandelt durch menschliche
Arbeit. — Ob diese menschliche Arbeit darinnen
besteht, daß wir graben, daß wir hacken oder daß wir
das Naturprodukt von einem Ort zum anderen bringen,
das tut nichts zur Sache. Wenn wir zunächst die
Wertbestimmung im allgemeinen haben wollen, so müssen
wir sagen: Wertbildend ist die menschliche Arbeit, die
ein Naturprodukt so verändert, daß es in den
volkswirtschaftlichen Zirkulationsprozeß übergehen
kann.
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Si vous saisissez cela de l'œil, alors vous aurez
aussitôt la valeur entièrement fluctuante d'un bien
qui circule dans l'économie de peuple. Car le travail
est quelque chose de continuellement disponible qui
est utilisé sur le bien d'économie de peuple. Ainsi
que vous ne pouvez en fait pas du tout dire ce qu'est
la valeur, mais pouvez seulement dire : la valeur
apparaît à un endroit déterminé en un temps déterminé
en ce que le travail humain transforme un produit
naturel. -- Là apparaît la valeur. Nous ne pouvons et
ne voulons pas du tout définir d'abord la valeur, mais
nous voulons seulement pointer/indiquer vers l'endroit
où la valeur apparaît. J'aimerais vous décrire cela
schématiquement, j'aimerais vous le décrire
schématiquement ainsi que je vous dis : dans une
certaine mesure, nous avons la nature en arrière-plan
(voir dessin 2, à gauche) ; et nous avons,
s'approchant de la nature, le travail humain ; et ce
qui apparaît à travers l'interaction de la nature et
du travail humain, pour ainsi dire, ce qui y devient
visible là, c'est d'un côté la valeur. Dessin 2. Ce
n'est absolument pas une image fausse, quand vous vous
dites, par exemple : vous regardez une surface noire,
une quelque chose de noir à travers quelque chose de
clair - vous le voyez bleu. Mais selon que le clair
est épais ou mince, c'est bleu différemment. Selon la
façon dont vous le déplacez, c'est différemment dense.
C'est fluctuant. Ainsi est la valeur dans l'économie
de peuple, qui n'est en fait rien d'autre que
l'apparence/la manifestation de la nature à travers le
travail humain, fluctuant partout.
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12
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Wenn Sie das ins Auge fassen, dann werden Sie gleich
haben das ganz Fluktuierende des Wertes eines in der
Volkswirtschaft zirkulierenden Gutes. Denn die Arbeit
ist ja etwas fortwährend Vorhandenes, die verwendet
wird auf das volkswirtschaftliche Gut. So daß Sie
eigentlich gar nicht sagen können, was Wert ist,
sondern nur sagen können: Der Wert erscheint an einer
bestimmten Stelle in einer bestimmten Zeit, indem
menschliche Arbeit ein Naturprodukt umwandelt. -- Da
erscheint der Wert. Wir können und wollen den Wert
zunächst gar nicht definieren, sondern wollen nur
hindeuten auf die Stelle, wo der Wert erscheint. Das
möchte ich Ihnen schematisch darstellen, möchte es
Ihnen so schematisch darstellen, daß ich Ihnen sage:
Wir haben gewissermaßen im Hintergrunde die Natur
(siehe Zeichnung 2, links); und wir haben an die Natur
herankommend die menschliche Arbeit; und dasjenige,
was gleichsam durch das Ineinanderwirken von Natur und
menschlicher Arbeit erscheint, was da sichtbar wird,
das ist von der einen Seite her der Wert. Zeichnung 2
Es ist durchaus kein falsches Bild, wenn Sie sich zum
Beispiel sagen: Sie schauen sich eine schwarze Fläche,
irgend etwas Schwarzes an durch irgend etwas Helles —
Sie sehen es blau. Aber je nachdem das Helle dick oder
dünn ist, ist es verschieden blau. Je nachdem Sie es
verschieben, ist es verschieden dicht. Es ist
fluktuierend. So ist der Wert in der Volkswirtschaft,
der eigentlich nichts anderes ist als die Erscheinung
der Natur durch die menschliche Arbeit hindurch,
überall fluktuierend.
|
Nous ne gagnons tout d'abord pas grand-chose d'autre
avec ces choses, que quelques indices abstraits ; mais
ceux-ci nous orienteront dans les prochains jours pour
chercher les choses concrètes. Maintenant, vous y êtes
habitué, on commence dans toutes les sciences avec ce
qui est d'abord le plus simple. Voyez-vous, le travail
en soi n'a justement aucune détermination dans le
contexte/pendant d'économie de peuple. Car si un
humain coupe/fend du bois ou se place debout sur une
roue, il y en a parce qu'il est gros et qu'il grimpe
toujours d'une marche à l'autre - elle va en bas - et
il s'amincit ainsi : il peut fournir le même travail
que celui qui coupe du bois. Regarder le travail de la
même façon que Marx le regarde, par exemple, en disant
qu'on devrait chercher comme équivalent ce qui est
consommé par le travail à l'organisme humain, c'est un
non-sens colossal ; car la même chose sera consommée
quand un humain danse sur une roue comme quand il
coupe du bois. Il ne s'agit pas de ce qui arrive à
l'humain au sens d'économie de peuple. Nous avons donc
vu que l'économie de peuple frôle le non économique de
peuple. D'un point de vue purement d'économie de
peuple, il n'y a aucune justification d'indiquer
n'importe comment sur ce que le travail - du moins
dans un premier temps pour placer le concept du
travail selon l'économie de peuple - épuise/use les
humains. Il a une signification indirecte, parce qu'on
doit à nouveau s'occuper des besoins de l'humain.
Comme Marx a fait les observations, on a à faire avec
un non-sens colossal.
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13
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Wir gewinnen mit diesen Dingen zunächst nicht viel
anderes als einige abstrakte Hinweise; aber diese
werden uns in den nächsten Tagen orientierend sein, um
die konkreten Dinge aufzusuchen. Nun, Sie sind es ja
gewohnt, man fängt doch in allen Wissenschaften an mit
demjenigen, was zunächst das allereinfachste ist.
Sehen Sie, Arbeit an sich hat eben gar keine
Bestimmung im volkswirtschaftlichen Zusammenhang.
Denn, ob ein Mensch Holz hackt oder sich auf ein Rad
stellt, es gibt solche, weil er dick ist und immer von
der einen Stufe zu der anderen steigt — sie geht
hinunter — und er sich dadurch dünner macht : er kann
dasselbe Quantum Arbeit leisten wie der, der Holz
hackt. Arbeit so betrachtet, wie sie zum Beispiel Marx
betrachtet, daß er sagt, man solle als Äquivalent
suchen dasjenige, was aufgebraucht wird durch die
Arbeit am menschlichen Organismus, das ist ein
kolossaler Unsinn; denn aufgebraucht wird dasselbe,
wenn der Mensch da auf dem Rad hinauftanzt, wie wenn
er Holz hackt. Es kommt nicht darauf an im
volkswirtschaftlichen Sinn, was am Menschen geschieht.
Wir haben ja gesehen, daß die Volkswirtschaft an
Unvolkswirtschaftliches angrenzt. Rein
volkswirtschaftlich betrachtet, hat es keine
Berechtigung, irgendwie darauf hinzuweisen, daß die
Arbeit — wenigstens zunächst, um den Begriff der
Arbeit volkswirtschaftlich hinzustellen — den Menschen
abnützt. Es hat in einem mittelbaren Sinn Bedeutung,
weil man wiederum für die Bedürfnisse des Menschen
sorgen muß. Wie Marx die Betrachtungen angestellt hat,
hat man es zu tun mit einem kolossalen Unsinn.
|
Maintenant, qu'est-ce qui est nécessaire pour saisir
le travail dans le processus d'économie de peuple ?
Là, il est nécessaire que d'abord on ignore l'être
humain et regarde comment le travail s'intègre/se
place dans le processus d'économie de peuple. Le
travail n'entre pas du tout en jeu dans un tel rouage,
il adhère complètement à l'humain ; fendre du bois se
place dans le processus d'économie de peuple. Il
s'agit seulement de comment le travail se place dans
le processus d'économie de peuple. Et ici, il s'agit
en fait pour tout ce qui vient en considération, de ce
que la nature sera partout transformée par le travail
humain. Et seulement aussi loin que la nature est
transformée par le travail humain, nous produisons des
valeurs d'économie de peuple d'après un côté. Quand,
par exemple, disons, nous trouvons correct pour notre
santé corporelle, de travailler à la nature et,
entre-temps, dansons toujours un peu alentour ou
faisons de l'eurythmie, alors cela peut être jugé d'un
point de vue différent ; mais ce que nous faisons
entre-temps ne doit pas être qualifié de travail
d'économie de peuple et ne pas être considéré comme
une quelque valorisation d'économie de peuple. D'un
autre côté, cela peut être générateur de valeur, mais
nous devons d'abord nous former les concepts purs des
valeurs d'économie de peuple en tant que telles.
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14
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Nun, was ist da notwendig, um die Arbeit im
volkswirtschaftlichen Prozeß zu erfassen? Da ist
notwendig, daß man ganz vom Menschen zunächst absieht
und hinsieht, wie sich in den volkswirtschaftlichen
Prozeß die Arbeit hineinstellt. Die Arbeit an einem
solchen Rad stellt sich gar nicht herein, die bleibt
ganz am Menschen haften; das Holz- hacken stellt sich
hinein in den volkswirtschaftlichen Prozeß. Ganz
allein darauf kommt es an wie sich die Arbeit in den
volkswirtschaftlichen Prozeß hineinstellt. Und hier
handelt es sich eigentlich für alles, was in Betracht
kommt, darum, daß die Natur überall verändert wird
durch die menschliche Arbeit. Und nur insofern, als
die Natur verändert wird durch die menschliche Arbeit,
erzeugen wir volkswirtschaftliche Werte nach dieser
einen Seite. Wenn wir zum Beispiel, sagen wir, es zu
unserer leiblichen Gesundheit richtig finden, an der
Natur zu arbeiten und dazwischen drinnen immer einmal
ein bißchen herumzutanzen oder Eurythmie zu treiben,
so kann das von einem anderen Standpunkte aus
beurteilt werden; aber dasjenige, was wir dazwischen
tun, darf nicht als volkswirtschaftliche Arbeit
bezeichnet werden und nicht für irgendwie
volkswirtschaftlich wertbildend angesehen werden. Von
anderer Seite aus kann es wertbildend sein; aber wir
müssen uns erst die reinlichen Begriffe bilden von den
volkswirtschaftlichen Werten als solchen.
|
Maintenant, il y a cependant une tout autre
possibilité, qu'une valeur d'économie de peuple
apparaisse. C'est celle que nous considérons le
travail comme tel et que nous prenions maintenant le
travail d'abord comme quelque chose de donné. Alors
c'est donc, comme vous venez de le voir, ce travail
est tout d'abord quelque chose de complètement neutre,
insignifiant d'un point de vue d'économie de peuple.
Mais il devient économiquement créateur de valeur dans
chaque cas où nous dirigeons ce travail à travers
l'esprit, l'intelligence de l'humain - je dois parler
là un peu différemment qu'avant. Vous pourriez même
penser dans les cas les plus extrêmes, que quelque
chose qui sinon n'est pas du tout travail, est
transformé en travail par l'esprit de l'humain. Si
cela vous vient lorsque quelqu'un utilise cette roue,
la met dans sa chambre et veut devenir plus mince,
alors aucune valeur d'économie de peuple n'est
disponible là. Mais quand quelqu'un tire une corde
autour de la roue et que cette corde intervient d'une
manière ou d'une autre pour entraîner une machine,
alors vous avez utilisé par l'esprit ce qui n'est pas
du tout travail. L'effet secondaire/collatéral, c'est
qu'il devient déjà maigre ; mais ce qui est décisif
ici, c'est que le travail sera amené dans une certaine
direction par l'esprit, par l'intelligence, par la
réflexion, peut-être aussi par la spéculation, que les
travaux seront amenés dans certaines interactions, et
ainsi de suite. Ainsi que nous pouvons dire : nous
avons ici le deuxième côté de la création de valeur
dans l'économie de peuple. Là où le travail se tient
en arrière-plan et où devant l'esprit dirige le
travail, là le travail nous brille à travers l'esprit
et génère une valeur d'économie de peuple.
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15
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Nun gibt es aber noch eine ganz andere Möglichkeit,
daß ein volkswirtschaftlicher Wert entsteht. Das ist
diese, daß wir auf die Arbeit als solche hinsehen und
nun die Arbeit zunächst als etwas Gegebenes nehmen.
Dann ist ja, wie Sie eben jetzt gesehen haben, diese
Arbeit zunächst etwas volkswirtschaftlich ganz
Neutrales, Irrelevantes. Sie wird aber in jedem Fall
volkswirtschaftlich werterzeugend, wenn wir diese
Arbeit durch den Geist, die Intelligenz des Menschen
dirigieren — ich muß da etwas anders sprechen als
vorhin. Sie könnten selbst in den extremsten Fällen
denken, daß etwas, was sonst gar nicht Arbeit ist,
durch den Geist des Menschen in Arbeit umgewandelt
wird. Wenn es einem einfällt, wenn einer jenes Rad
benützt, es in sein Zimmer stellt und magerer werden
will, so ist da kein volkswirtschaftlicher Wert
vorhanden. Wenn aber einer ein Seil herumzieht um das
Rad und dieses Seil irgendwie eingreift, um eine
Maschine zu treiben, so haben Sie durch den Geist
dasjenige, was gar keine Arbeit ist, verwertet. Der
Nebeneffekt ist der, daß der schon magerer wird; aber
das, was hier eigentlich das Maßgebende ist, ist, daß
die Arbeit durch den Geist, durch die Intelligenz,
durch die Überlegung, vielleicht auch durch die
Spekulation in eine gewisse Richtung gebracht wird,
daß die Arbeiten in gewisse Wechselwirkungen gebracht
werden und so weiter. So daß wir sagen können: Hier
haben wir die zweite Seite des Wertbildenden in der
Volkswirtschaft. Da, wo die Arbeit im Hintergrunde
steht und der Geist vorne die Arbeit dirigiert, da
scheint uns die Arbeit durch den Geist durch und
erzeugt wiederum volkswirtschaftlichen Wert.
|
Nous verrons déjà que ces deux côtés sont absolument
présents partout. Quand j'ai dessiné le schéma ici de
telle manière (voir dessin 2, à gauche) que tout de
suite la valeur d'économie de peuple apparaisse -
tableau 2 -, quand nous avons la nature apparaissant à
travers le travail, ainsi je devrais dessiner ce que
j'ai maintenant expliqué ainsi que nous avons le
travail là derrière et là devant ce qui est spirituel,
ce qui donne une certaine modification au travail.
(voir dessin 2, à droite).
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16
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Wir werden schon sehen, daß diese beiden Seiten
durchaus überall vorhanden sind. Wenn ich das Schema
hier so gezeichnet habe (siehe Zeichnung 2, links),
daß gerade der volkswirtschaftliche Wert- Tafel 2 -
erscheint, wenn wir durch die Arbeit hindurch die
Natur erscheinend haben, so müßte ich das, was ich
jetzt auseinandergesetzt habe, so zeichnen, daß wir da
hinten die Arbeit haben und da vorne zunächst
dasjenige, was geistig ist, was der Arbeit eine
gewisse Modifikation gibt (siehe Zeichnung 2, rechts).
|
Ce sont pour l'essentiel les deux pôles du processus
d'économie de peuple. Vous ne trouverez aucune autre
façon dont des valeurs économiques seront produites:
soit la nature sera modifiée par le travail, soit le
travail sera modifié par l'esprit, ce en quoi l'esprit
se vit à l'extérieur très souvent dans les formations
du capital, de sorte qu'en rapport à l'économie de
peuple, l'esprit devra être recherché dans la
configuration des capitaux. Au moins son expression
extérieure est là. Cela se donnera quand même à nous
quand nous considérons le capital comme tel, puis
alors le capital comme moyen d'argent.
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17
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Das sind im wesentlichen die zwei Pole des
volkswirtschaftlichen Prozesses. Sie finden keine
anderen Arten, wie volkswirtschaftliche Werte erzeugt
werden : entweder wird die Natur durch die Arbeit
modifiziert oder es wird die Arbeit durch den Geist
modifiziert, wobei der Geist im Äußeren vielfach in
den Kapitalformationen sich darlebt, so daß in bezug
auf die Volkswirtschaft der Geist in der Konfiguration
der Kapitalien gesucht werden muß. Wenigstens sein
äußerer Ausdruck ist da. Doch das wird sich uns
ergeben, wenn wir das Kapital als solches und dann das
Kapital als Geldmittel betrachten.
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Ainsi vous voyez donc que nous ne pouvons pas parler
de ce qu'une définition de la valeur d'économie de
peuple peut se donner. Car à nouveau pensez seulement
de quoi tout cela dépend, de combien de gens stupides
et intelligents cela dépend, que n'importe où le
travail sera modifié par l'esprit. Il y a là toutes
sortes de conditions fluctuantes. Mais pour cela vaut
toujours ce qui est conforme à la façon de voir : que
les moments formateurs de valeur dans le processus
d'économie de peuple sont à chercher sur ces deux
contraires polaires.
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18
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So sehen Sie ja, daß wir nicht sprechen können
davon, daß eine Definition des volkswirtschaftlichen
Wertes sich ergeben kann. Denn wiederum bedenken Sie
nur, wovon das alles abhängt, von wieviel dummen und
gescheiten Leuten es abhängt, daß irgendwo vom Geiste
die Arbeit modifiziert wird. Da sind lauter
fluktuierende Bedingungen vorhanden. Aber dafür gilt
das, was anschauungsgemäß ist, immer : daß auf diesen
zwei polarischen Gegensätzen die wertbildenden Momente
im volkswirtschaftlichen Prozeß zu suchen sind.
|
Maintenant, quand c'est le cas, alors c'est
disponible : quand nous nous tenons quelque part dans
le processus d'économie de peuple, et que le processus
d'économie de peuple, j'aimerais le dire, se joue
n'importe où lors de l'achat et de la vente, ainsi
nous avons dans l'achat et la vente pour l'essentiel
échange de valeur, un échange de valeurs. Vous ne
trouvez aucun autre échange que celui de valeurs. Il
est en fait faux quand on parle d'échange de biens.
Dans le processus d'économie de peuple, le bien est,
qu'il s'agisse d'un produit naturel modifié ou
maintenant d'un travail modifié, une valeur. Ce qui
sera échangé, ce sont des valeurs. C'est de cela qu'il
s'agit. Ainsi que - vous devez donc vous dire : quand
n'importe où se jouent l'achat et la vente, ainsi des
valeurs seront échangées. - Et ce qui ressort
maintenant dans le processus d'économie de peuple,
quand valeur et valeur entrent en collision dans une
certaine mesure pour s'échanger, c'est le prix. Vous
ne trouvez jamais le prix à apparaître autrement que
comme valeur entrant en collision avec valeur dans le
processus d'économie de peuple. C'est pourquoi, on ne
peut aussi pas du tout réfléchir sur le prix quand on
pense à l'échange de purs biens. Quand vous achetez
une pomme pour, oui, je ne sais pas, disons, cinq
pfennigs, alors vous pouvez dire, vous échangez un
bien contre un autre bien, la pomme pour cinq
pfennigs. Mais de cette manière, vous n'arrivez jamais
à une observation/considération d'économie de peuple.
Car la pomme est cueillie quelque part, a alors été
promue, et s'est peut-être encore passé beaucoup
d'autres choses autour d'elle. C'est le travail qui
l'a modifiée. Vous n'avez pas à faire avec la pomme,
mais avec le produit naturel modifié par le travail de
l'humain, qui représente une valeur. Et on doit
toujours partir de la valeur dans l'économie de
peuple. Vous avez justement à faire ainsi avec une
valeur avec les cinq pfennigs et non avec un bien ;
car ces cinq pfennigs sont quand même volontiers
seulement le signe qu'il y a une autre valeur dans
l'humain qui doit s'acheter la pomme, qu'il échange
pour cela.
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19
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Nun, wenn das der Fall ist, dann liegt das vor :
Wenn wir irgendwo drinnenstehen im
volkswirtschaftlichen Prozeß, und der
volkswirtschaftliche Prozeß, ich möchte sagen,
irgendwo beim Kauf und Verkauf sich abspielt, so haben
wir im Kauf und Verkauf im wesentlichen Wertaustausch,
Austausch von Werten. Sie finden keinen anderen
Austausch als den von Werten. Eigentlich ist es
falsch, wenn man von Güteraustausch spricht. Im
volkswirtschaftlichen Prozeß ist das Gut, ob es nun
modifiziertes Naturprodukt ist oder modifizierte
Arbeit, ein Wert. Was getauscht wird, sind Werte.
Darauf kommt es an. So daß - Sie sich also sagen
müssen: Wenn irgendwo sich Kauf und Verkauf abspielen,
so werden Werte ausgetauscht. — Und dasjenige, was nun
herauskommt im volkswirtschaftlichen Prozeß, wenn Wert
und Wert gewissermaßen aufeinanderprallen, um sich
auszutauschen, das ist der Preis. Sie finden den Preis
erscheinen niemals anders, als daß Wert an Wert stößt
im volkswirtschaftlichen Prozeß. Daher kann man auch
über den Preis gar nicht nachdenken, wenn man etwa an
den Austausch von bloßen Gütern denkt. Wenn Sie einen
Apfel um, ja, ich weiß nicht, sagen wir fünf Pfennige
kaufen, dann können Sie ja sagen, Sie tauschen ein Gut
aus gegen ein anderes Gut, den Apfel gegen fünf
Pfennige. Auf diese Weise kommen Sie aber nie zu einer
volkswirtschaftlichen Betrachtung. Denn der Apfel ist
irgendwo gepflückt, ist dann befördert worden, es ist
vielleicht um ihn herum noch manches andere geschehen.
Das ist die Arbeit, die ihn modifiziert hat. Sie haben
es nicht zu tun mit dem Apfel, sondern mit dem von
Menschenarbeit veränderten Naturprodukt, das einen
Wert darstellt. Und man muß immer ausgehen vom Wert in
der Volkswirtschaft. Ebenso haben Sie es bei den fünf
Pfennigen mit einem Wert und nicht mit einem Gut zu
tun; denn diese fünf Pfennige sind doch wohl nur das
Zeichen dafür, daß vorhanden ist in dem Menschen, der
sich den Apfel kaufen muß, ein anderer Wert, den er
eintauscht dafür.
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Donc, ce dont il s'agit pour moi, c'est
qu'aujourd'hui, nous en arrivons à la vue que c'est
faux de parler des biens dans l'économie de peuple,
que nous devons parler comme/que de l'élémentaire, des
valeurs, et que c'est faux de vouloir essayer de
saisir le prix autrement, d'une autre façon que de ce
qu'on saisisse de l'œil le jeu des valeurs. La valeur
contre la valeur donne le prix. Si déjà la valeur est
quelque chose de fluctuant qu'on ne peut pas définir,
alors est donc, quand vous échangez de la valeur
contre de la valeur, dans une certaine mesure, ce qui
survient dans l'échange comme prix, c'est quelque
chose de fluctuant au carré.
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20
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Also, worauf es mir ankommt, ist das : daß wir heute
zu der Einsicht kommen, daß es falsch ist, in der
Volkswirtschaft von Gütern zu sprechen, daß wir
sprechen müssen, als von dem Elementaren, von Werten,
und daß es falsch ist, den Preis anders erfassen zu
wollen, auf eine andere Art, als daß man das Spiel der
Werte ins Auge faßt. Wert gegen Wert gibt den Preis.
Wenn schon der Wert etwas Fluktuierendes ist, das man
nicht definieren kann, dann ist ja, wenn Sie Wert
gegen Wert austauschen, gewissermaßen dasjenige, was
im Austausch entsteht als Preis, das ist etwas
Fluktuierendes im Quadrat.
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Mais de toutes ces choses, peut s'en suivre pour
vous qu'il est tout à fait vain de vouloir saisir
n'importe comment des valeurs et des prix afin de se
tenir sur un sol solide dans l'économie de peuple et
quelque peu vouloir intervenir dans un processus
d'économie de peuple. Ce qui vient là en considération
doit être quelque chose de complètement différent.
Cela doit reposer derrière lui et ça repose donc aussi
derrière lui. C'est ce que montre une observation très
simple.
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21
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Aus all diesen Dingen kann Ihnen aber folgen, daß es
also ganz vergeblich ist, irgendwie erfassen zu wollen
Werte und Preise, um in der Volkswirtschaft auf festem
Boden zu stehen und etwa gar in einen
volkswirtschaftlichen Prozeß eingreifen zu wollen.
Dasjenige, was da in Betracht kommt, muß etwas ganz
anderes sein. Das muß dahinterliegen und es liegt ja
auch dahinter. Das zeigt eine sehr einfache
Betrachtung.
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Pensez-vous seulement une seule fois : la nature
nous apparaît à travers le travail humain. Quand,
disons, nous gagnons du fer à un endroit dans des
conditions extraordinairement difficiles, ainsi ce qui
en sort comme valeur est un objet naturel modifié par
le travail humain. Si, à un autre endroit, le fer
devait être produit sous des conditions plus légères,
il en résulte éventuellement une valeur complètement
différente. Vous voyez donc qu'on ne doit pas saisir
la chose à la valeur, mais qu'il faut la saisir
derrière la valeur. On doit revenir à ce qui
constitue/forme la valeur, et là, on doit peut-être en
venir progressivement aux rapports plus constants, sur
lesquelles on peut alors avoir une influence
immédiate. Car à l'instant où vous avez amené la
valeur dans la circulation d'économie de peuple, là
vous devez la laisser fluctuer au sens de l'organisme
d'économie de peuple. Tout de suite aussi peu que
lorsque vous regardez la composition plus fine des
cellules sanguines, qui est différente dans la tête et
différente dans le cœur et différente dans le foie,
que vous avez là dans la main pour le dire : Il s'agit
pour trouver une définition du sang - c'est pourquoi
il ne peut s'agir d'une définition, il ne peut s'agir
que de ce que sont les aliments les plus
favorables/avantageux dans tel ou tel cas ; justement
ainsi, il ne peut jamais s'agir de tourner autour du
pot sur valeur et prix, mais seulement qu'on aille aux
premiers facteurs, à ceux qui, quand alors c'est
correctement formé, font justement ressortir le prix
correspondant, qui alors deviendra ainsi déjà de
lui-même.
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22
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Denken Sie sich nur einmal : Die Natur erscheint uns
durch menschliche Arbeit. Wenn wir, sagen wir, Eisen
an einem Ort gewinnen unter außerordentlich
schwierigen Verhältnissen, so ist das, was als Wert
herauskommt, durch menschliche Arbeit modifiziertes
Naturobjekt. Wenn an einer anderen Stelle Eisen unter
leichteren Verhältnissen produziert werden soll, so
ist die Sache diese, daß eventuell ein ganz anderer
Wert sich ergibt. Sie sehen also, daß man nicht am
Wert die Sache erfassen soll, sondern hinter dem Wert
sie erfassen muß. Man muß zu dem zurückgehen, was den
Wert bildet, und muß da allmählich vielleicht auf die
konstanteren Verhältnisse kommen, auf die man dann
einen unmittelbaren Einfluß haben kann. Denn in dem
Augenblick, wo Sie den Wert in die
volkswirtschaftliche Zirkulation gebracht haben, da
müssen Sie ihn im Sinne des volkswirtschaftlichen
Organismus fluktuieren lassen. Geradesowenig wie Sie,
wenn Sie auf die feinere Zusammensetzung des
Blutkörperchens sehen, das anders ist im Kopf und
anders im Herz und anders in der Leber, wie Sie da in
der Hand haben zu sagen: Es ist darum zu tun, für das
Blut eine Definition zu finden — darum kann es einem
nicht zu tun sein, es kann einem nur darum zu tun
sein, welches die günstigeren Nahrungsmittel sind in
diesem oder jenem Falle; ebenso kann es sich niemals
darum handeln, über den Wert und Preis herumzureden,
sondern nur darum, daß man zu den ersten Faktoren
geht, zu demjenigen, was dann, wenn es richtig
formiert wird, eben den entsprechenden Preis
herausbringt, der dann schon von selber so wird.
|
C'est tout à fait impossible de rester immobile dans
le domaine de la valeur ou de la définition de prix
avec la considération d'économie de peuple, mais on
doit revenir partout à ce que sont les points de
départ, c'est-à-dire à ce dont le processus d'économie
de peuple tire son alimentation/sa nourriture d'un
côté et d'où il est régulé de l'autre côté : donc à la
nature sur un côté, à l'esprit sur l'autre.
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23
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Es ist ganz unmöglich, mit der volkswirtschaftlichen
Betrachtung stehenzubleiben im Gebiet von Wert- oder
Preisdefinitionen, sondern man muß überall zurückgehen
zu demjenigen, was die Ausgangspunkte sind, also
gewissermaßen zu demjenigen, woraus der
volkswirtschaftliche Prozeß seine Nahrung auf der
einen Seite zieht und wodurch er auf der anderen Seite
reguliert wird: also zu der Natur auf der einen Seite,
zu dem Geist auf der anderen.
|
Cela a été la difficulté avec toutes les théories
d'économie de peuple de ces derniers temps, que l'on a
toujours voulu tout d'abord saisir ce qui est
fluctuant. Par cela, presque aucune fausse définition
ne s’est donné, pour celui qui voit à travers la
chose, pris au fond, mais seulement des correctes. On
doit déjà vraiment taper beaucoup à côté, quand on dit
: le travail correspond à ce qui doit être à nouveau
remplacé dans l'organisme humain, il est de la
substance épuisée. - On doit déjà taper beaucoup à
côté et ne pas voir les choses les plus ordinaires.
Mais il s'agit qu'aussi des gens correctement/bien
intelligents ont trébuché/échoués lors de la formation
de leur théorie d'économie de peuple parce qu'ils ont
voulu observer au repos les choses qui sont dans le
courant/le flux. On peut faire cela aux choses de la
nature, on doit le faire souvent, mais là il suffit
d'observer ce qui est au repos d'une tout autre
manière. Quand nous regardons le mouvement, ainsi nous
en sommes seulement arrivés dans l'observation de la
nature, de la regarder composée de petits repos/répis
qui sautent alors plus loin. En ce que nous intégrons,
nous regardons aussi le mouvement comme quelque chose
qui se compose de repos.
|
24
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Das ist die Schwierigkeit gewesen bei allen
volkswirtschaftlichen Theorien der neueren Zeit, daß
man zunächst immer das fassen wollte, was fluktuierend
ist. Dadurch ergaben sich für denjenigen, der die
Sache durchschaut, im Grunde genommen fast gar keine
falschen Definitionen, sondern lauter richtige. Man
muß schon wirklich sehr danebenhauen, wenn man sagt :
Die Arbeit entspricht dem, was wiederum ersetzt werden
muß im menschlichen Organismus, sie ist aufgebrauchter
Stoff. — Da muß man schon sehr danebenhauen und die
gewöhnlichsten Dinge nicht sehen. Aber es handelt sich
darum, daß auch wirklich recht kluge Leute durchaus
gestrauchelt sind beim Ausbilden ihrer
volkswirtschaftlichen Theorie daran, daß sie die
Dinge, die im Fluß sind, in Ruhe haben beobachten
wollen. Das kann man den Naturdingen gegenüber tun,
muß es oftmals tun; aber da genügt es, in ganz anderer
Weise das Ruhende zu beobachten. Wenn wir die Bewegung
betrachten, so sind wir nur dazu gekommen in der
Naturbetrachtung, sie aus kleinen Ruhen
zusammengesetzt zu betrachten, die dann fortspringen.
Indem wir integrieren, betrachten wir auch die
Bewegung als etwas, was sich aus Ruhen zusammensetzt.
|
Il n'est pas possible d'examiner le processus
d'économie de peuple d'après le modèle d'une telle
connaissance. Ainsi qu'on doit dire : ce dont il
s'agit est d'aborder d'abord la théorie d'économie de
peuple de la façon et la manière comme d'un côté, la
valeur apparaît en ce que la nature sera transformée
par le travail, la nature sera vue par le travail, et
de l'autre côté comment la valeur apparaît en en ce
que le travail sera vu par l'esprit. Et ces deux
origines des valeurs sont absolument polairement
différentes, ainsi que dans le spectre, l'un des
pôles, le pôle clair, le pôle jaune, est différent du
pôle bleu, violet. Ainsi que vous pouvez déjà retenir
l'image : tout comme d'un côté les couleurs chaudes
apparaissent dans le spectre, ainsi apparaît d'un côté
la valeur de la nature, qui se manifestera davantage
dans la formation des rentes lorsque nous percevons la
nature transformée par le travail ; de l'autre côté
nous apparaît davantage la valeur qui se transforme en
capital lorsque nous jetons un coup d'œil au travail
transformé par l'esprit. Alors, le prix peut toutefois
survenir lorsque les valeurs d'un pôle entrent en
collision avec les valeurs de l'autre pôle, ou lorsque
les valeurs à l'intérieur d'un pôle interagissent
entre elles. Mais chaque fois que la formation de prix
vient en considération, alors c'est ainsi que la
valeur interagit avec la valeur. Cela signifie que
nous devons nous abstenir complètement de tout ce qui
est là sinon, des substances elles-mêmes, de tout cela
nous devons nous abstenir et nous devons d'abord voir
comment les valeurs seront formées d'un côté, et
comment les valeurs sont formées de l'autre côté.
Alors nous pourrons avancer au problème du prix.
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25
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Nach dem Muster solcher Erkenntnis kann man nicht
den volkswirtschaftlichen Prozeß betrachten. So daß
man sagen muß: Dasjenige, worauf es ankommt, ist,
zunächst anzufassen die Volkswirtschaftslehre bei der
Art und Weise, wie auf der einen Seite erscheint der
Wert, indem die Natur durch die Arbeit verwandelt
wird, die Natur durch die Arbeit gesehen wird, auf der
anderen Seite, wie der Wert erscheint, indem die
Arbeit durch den Geist gesehen wird. Und diese beiden
Entstehungen der Werte sind durchaus polarisch
verschieden, so wie im Spektrum der eine Pol, der
helle Pol, der gelbe Pol, von dem blauen, violetten
Pol verschieden ist. So daß Sie schon das Bild
festhalten können : so wie auf der einen Seite die
warmen Farben erscheinen im Spektrum, so erscheint auf
der einen Seite der Naturwert, der sich mehr in der
Rentenbildung zeigen wird, wenn wir Natur durch Arbeit
verwandelt wahrnehmen; auf der anderen Seite erscheint
uns mehr der Wert, der sich in Kapital umsetzt, wenn
wir die Arbeit durch den Geist verändert erblicken.
Dann kann allerdings der Preis entstehen, indem Werte
des einen Poles mit Werten des anderen Poles
zusammenstoßen, oder indem Werte innerhalb eines Poles
miteinander in Wechselwirkung treten. Aber jedesmal,
wenn Preisbildung überhaupt in Betracht kommt, dann
ist es so, daß Wert mit Wert in Wechselwirkung tritt.
Das heißt, wir müssen ganz absehen von alledem, was
sonst da ist, von dem Stoffe selber, von alledem
müssen wir absehen und müssen zunächst sehen, wie
Werte gebildet werden auf der einen Seite und wie
Werte gebildet werden auf der anderen Seite. Dann
werden wir zu dem Problem des Preises vordringen
können.
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DEUXIEME CONFÉRENCE, Dornach, 25 juillet 1922
01
Les premiers concepts et façons de voir que nous aurons à
développer, tout de suite dans le domaine d'économie de
peuple, devront être quelque peu compliqués, et ce pour une
raison très objective. Vous devez vous représenter que
l'économie de peuple, même si nous la considérons comme une
économie mondiale, est en constante évolution, que
j'aimerais dire, comme le sang circule à travers l'humain,
ainsi les biens circulent comme marchandises par tous les
chemins possibles à travers tout le corps économique. En
cela nous avons alors à saisir comme les choses les plus
importantes à l'intérieur de ce processus d'économie de
peuple, ce qui se joue entre l'achat et la vente. C'est du
moins ce qui doit valoir pour l'économie de peuple actuelle.
Ce qui toujours sinon aimerait être disponible - et nous
aurons à discuter des diverses impulsions qui sont contenues
dans le corps d'économie de peuple - mais quoi qu'il en soit
: l'économie de peuple en tant que telle s'approche de
l'humain quand il a quelque chose à vendre ou à acheter.
C'est ce qui se joue entre l'acheteur et le vendeur, à quoi
finalement vise, culmine, toute pensée instinctive sur
l'économie de peuple de chaque humain naïf, et sur quoi,
pris fondamentalement, tout arrive.
02
Maintenant, prenez seulement une fois ce qui se fait valoir
là, quand, à l'intérieur de la circulation d'économie de
peuple, de l'achat et la vente entrent en considération. Ce
dont il s'agit pour l'humain, c'est le prix d'une quelque
marchandise, d'un quelque bien. La question du prix est
absolument en fin de compte cette question à laquelle les
explications d'économie de peuple les plus importantes
doivent conduire/courir, car dans le prix culmine tout ce
qui d'impulsions, de forces est en fait actif dans
l'économie de peuple. Donc, dans une certaine mesure, nous
devrons d'abord saisir de l'œil le problème des prix, mais
le problème du prix n'est pas d'une simplicité
extraordinaire. Vous avez donc seulement à penser au cas le
plus simple : nous avons à un endroit, A, une quelque
marchandise, qui a un certain prix dans cet endroit A ; elle
n'y sera pas achetée, elle sera conduite plus loin. Il devra
être ambitionné qu'alors au prix, s'ajoute ce qui était
nécessaire pour payer le fret jusqu'à la deuxième place, B.
Le prix change pendant la circulation. C'est le cas le plus
simple, j'aimerais dire le plus banal. Mais bien sûr, il y a
des cas beaucoup plus compliqués.
03
Supposons, disons, qu'une maison dans une grande ville coûte
tant et tant à un moment donné. Après quinze ans, la même
maison coûte peut être six ou huit fois autant. Et nous
n'avons même pas besoin de penser, en parlant de cette
hausse des prix, que la chose principale reposerait dans la
dévaluation de l'argent. Nous ne voulons pas du tout
supposer cela. L'augmentation des prix peut simplement être
due au fait qu'entre-temps beaucoup d'autres maisons ont été
construites tout autour, dans les environs se trouvent
d'autres bâtiments qui augmentent particulièrement la valeur
de la maison. Il peut résider dans dix ou quinze autres
circonstances que le prix de cette maison a été augmenté.
Nous ne sommes en fait jamais dans la situation de dire
quelque chose de général dans des cas particuliers : pour
les maisons, les marchandises en fer ou pour les céréales,
reposent la possibilité de déterminer clairement le prix
pour un quelque endroit à partir d'une quelque condition. -
Tout d'abord, nous ne pouvons pas en dire beaucoup plus :
nous devons observer comment le prix fluctue avec le lieu,
avec le temps. - Et nous pouvons peut-être suivre certaines
des conditions par lesquelles, dans un lieu concret, le prix
s'établit tout de suite de la manière qu'il est. Mais il ne
peut y avoir une définition générale de comment le prix se
compose d'une quelque manière, elle est en fait impossible.
Par conséquent, cela doit toujours de nouveau et à nouveau
surprendre, que, dans les œuvres d'économies nationales
usuelles, nous trouvions parlé sur le prix comme si on
pouvait définir le prix. On ne peut pas le définir, car le
prix est partout un concret, et avec chaque définition on a
tout de suite, chez des choses d'économie de peuple, en fait
quelque chose de donné qui ne s'approche pas une fois de la
chose de quelque façon que ce soit.
04
Par exemple, j'ai vécu une fois le cas de parcelles de
terrain dans une région où les prix étaient très bas. Une
société a un homme assez célèbre en son centre. Cette
société s'achète maintenant tout le terrain bon marché et
fait ensuite construire une maison à l'homme célèbre dans ce
quartier. Alors, les terrains seront proposés. Ils sont à
proposer pour essentiellement plus cher en argent qu'ils
n'ont été achetés, purement par ce que l'homme célèbre a été
incité à se construire une maison là.
05
Ce sont des choses qui vous montrent de quelles conditions
indéterminées dépend le prix d'une chose dans le processus
d'économie de peuple. Vous pouvez maintenant naturellement
dire : oui, mais de telles choses, on doit les piloter. -
Les réformateurs fonciers et des personnes semblables
s'opposent à de telles choses, veulent déterminer d'une
certaine manière un prix équitable pour les choses par
toutes sortes de mesures. On le peut, mais pensé en termes
d'économie de peuple, le prix n'est pas changé par cela. On
peut par exemple, disons, quand quelque chose comme cela se
passe et qu'alors les parcelles de terrain seront vendues
plus cher, on peut à nouveau retirer l'argent aux gens sous
forme d'un impôt foncier élevé. Alors l'État met ce qui en
tombe dans sa poche. Mais on n'a pas encore saisi la réalité
avec cela. En réalité, la chose est malgré tout devenue plus
chère. Vous pouvez donc prendre des contre-mesures, mais
elles cachent seulement la chose. Le prix est quand même
celui qui serait devenu sans ces mesures. On fait seulement
un réarrangement ; et ce n'est pas pensé économiquement
quand on dit alors que les propriétés ne sont pas devenues
plus chères après dix ans quand on a caché la chose par des
mesures. Il s'agit de ce que l'économie de peuple doit se
tenir avec les deux jambes justement dans la réalité et que,
dans l'économie de peuple, on doit seulement toujours parler
des conditions/rapports qui sont là tout de suite à une
époque donnée et tout de suite là où on parle. Que les
choses puissent être différentes se donnera alors pour celui
qui veut le progrès de l'humanité ; mais les choses devront
d'abord être considérées dans leur réalité de l'instant. De
là, vous voyez comme c'est en fait impossible d'approcher
quelque chose comme le concept le plus important dans
l'économie de peuple : le prix, et vouloir saisir ce prix
avec un concept aux contours très nets. Ainsi dans
l'économie de peuple, on ne peut pas venir à quelque chose
de tel. D'autres chemins devront absolument être empruntés.
Le processus d'économie de peuple lui-même devra être
regardé.
06
Néanmoins, le problème du prix est le plus important de
tous, et nous devons nous diriger vers ce problème du prix,
c'est-à-dire saisir de l'œil le processus d'économie de
peuple et essayer d'attraper le point, pour ainsi dire, où,
n'importe où ou n'importe quand, le prix résulte des
soubassements d'économie de peuple pour une quelque chose.
07
Quand vous suivez maintenant les enseignements/théories
d'économie de peuple d'usage, ainsi vous trouverez
habituellement énumérés là trois facteurs, par desquels
l'interaction de l'ensemble de l'économie de peuple se joue.
Vous trouvez répertoriés : la nature, le travail humain et
le capital. Certes, on peut dire tout d'abord : quand on
suit le processus d'économie de peuple, on trouve au cours
de celui-ci ce qui vient de la nature, ce qui est obtenu par
le travail humain, et ce qui sera entrepris ou sera ordonné
par le capital. Mais quand nous regardons ainsi, j'aimerais
dire, simplement l'un à côté de l'autre la nature, le
travail et le capital, ainsi on ne saisira pas vivant le
processus d'économie de peuple. Par une telle considération,
on sera conduit aux unilatéralités les plus diverses. Et
l'histoire de la théorie de l'économie de peuple montre donc
cela. Pendant que les uns pensent que toute valeur
reposerait dans la nature et qu'en réalité aucune valeur
particulière ne s'ajouterait à la matière des objets
naturels par le travail humain, d'autres sont d'avis qu'en
fait toute valeur d'économie de peuple est imprimée à un
quelque bien, une marchandise, par le, comme on dit aussi
volontiers, le travail cristallisé en elle. À nouveau, à
l'instant où vous juxtaposez le capital et le travail, vous
trouverez d'un côté que les gens disent que c'est en fait le
capital qui rend le travail uniquement possible, et que le
salaire serait payé sur la masse du capital. De l'autre
côté, sera dit : Non, tout ce qui produit des valeurs, c'est
le travail, et ce que gagne/remporte le capital est
seulement la valeur ajoutée/plus-value retirée du résultat
du travail.
08
La chose est ainsi : si on regarde les choses de l'un des
points de vue, l'un a raison ; si on la regarde de l'autre
point de vue, l'autre a raison. Une telle vision de la
réalité vous vient vraiment en vis-à-vis en fait comme
maintes comptabilités : si on place le poste là, c'est ça
qui sort ; si on le met là-bas, c'est ça qui sort, et ainsi
de suite. On peut très bien parler de valeur
ajoutée/plus-value avec de très fortes raisons
fictives/d'apparences, qu'en fait le salaire du travail est
retiré et que le capitaliste se l'approprie. On peut parler
avec des raisons tout aussi bonnes qu'en fait, dans le
contexte d'économie de peuple, tout revient aux capitalistes
et qu'il paie ses travailleurs seulement à partir de ce
qu'il peut utiliser pour le salaire du travail. Il y a de
très bonnes, et aussi de très mauvaises raisons pour les
deux. Toutes ces considérations ne peuvent notamment pas en
fait absolument parvenir à la réalité d'économie de peuple.
Ces considérations sont bonnes comme base pour l'agitation,
mais elles ne sont absolument pas quelque chose qui vient
n'importe comment en considération dans la sérieuse théorie
d'économie de peuple. D'autres bases doivent être présentes
en premier, quand on veut parler avec un certain droit d'un
développement ultérieur de l'organisme d'économie de peuple.
Maintenant, naturellement, jusqu'à un certain degré, de
telles constellations sont déjà justifiées ; et quand Adam
Smith voit, par exemple, dans le travail qui est utilisé sur
les choses, le facteur primordial/originel de formation de
valeur, ainsi on peut aussi avancer de très bonnes raisons
pour cela. Un homme comme Adam Smith ne pensait pas de façon
absurde, mais ce qui là aussi repose à la base est que l'on
pense toujours pouvoir saisir une quelque chose qui reste
immobile et ensuite donner une définition, pendant que dans
le processus d'économie de peuple tout est constamment en
mouvement. Il est relativement facile de construire des
concepts sur les phénomènes naturels, même les plus
compliqués, par opposition à ces façons de voir dont on a
besoin pour un enseignement d'économie de peuple. Les
phénomènes de l'économie de peuple sont infiniment plus
complexes, instables/labiles et variables que ceux de la
nature, beaucoup plus fluctuants et beaucoup moins faciles à
saisir avec quelque concept déterminé.
09
On doit justement utiliser une méthode complètement
différente. Cette méthode vous sera seulement difficile dans
les toutes premières heures, mais vous verrez qu'en
ressortira ce qu'on peut poser à la base d'un véritable
enseignement de l'économie de peuple. On peut dire que dans
ce processus d'économie de peuple, que l'on a à saisir de
l'œil, cours dedans la nature, le travail humain et - donc
tout d'abord lorsque l'on considère le pur extérieur de
l'économie de peuple - le capital. Tout d'abord !
10
Mais maintenant, lorsque nous regardons immédiatement le
central, le travail humain, nous essayons de nous forger une
façon de voir parce que nous descendons une fois - j'ai déjà
fait de telles allusions hier - dans le domaine de l'animal
et regardons l'économie des moineaux, l'économie des
hirondelles au lieu de l'économie de peuple. Oui, là, la
nature est la base pour l'économie. Le moineau doit aussi
faire une sorte de travail. Il doit au moins sauter dans
tous les sens et sauter là où il trouve son petit grain, et
parfois il a même beaucoup à sauter par jour jusqu'à ce
qu'il trouve son petit grain. L'hirondelle qui construit son
nid doit aussi faire une sorte de travail. Elle a aussi
beaucoup à faire avec cela. Néanmoins, au sens d'économie de
peuple, nous ne pouvons pas appeler cela travail. Nous ne
pouvons pas aller plus loin avec des façons de voir
d'économie de peuple lorsque nous appelons cela du travail ;
parce que, si nous y regardons de plus près, nous devons
dire : le moineau, l'hirondelle sont en fait exactement
organisés de telle sorte que les choses qu'ils doivent
exécuter dans une certaine mesure pour trouver leur
nourriture, ils les exécutent tout de suite. Ils ne
pourraient pas du tout être en bonne santé s'ils ne
pouvaient pas se déplacer/mouvoir de cette manière. C'est
une continuation de leur organisation, qui leur appartient
comme ils ont des jambes ou des ailes. De sorte que, dans ce
cas, nous pouvons nous passer de ce que l'on pourrait
appeler un travail apparent/en apparence quand nous voulons
construire des concepts d'économie de peuple. Où la nature
sera prise immédiatement et que l'être
individuel/particulier effectue le travail apparent
correspondant simplement pour satisfaire soi ou ses tout
proches, là nous devons en fait alors retirer ce travail
apparent quand nous voulons déterminer ce qui est valeur au
sens d'économie de peuple. Et c'est pourquoi il s'agit
d'abord nous nous approchions d'une façon de voir la valeur
d'économie de peuple.
11
Donc, si nous regardons l'économie animale, nous pouvons
seulement dire : celle-ci est ainsi que la nature elle-même
forme simplement de la valeur. Pour l'économie animale,
juste la nature elle-même est formatrice de la valeur. Mais
maintenant, à l'instant où nous arrivons en haut à l'humain,
cela signifie à l'économie de peuple, nous avons toutefois
du côté de la nature le point de épart de la valeur de
nature ; mais à l'instant où des humains prennent soin pas
seulement d'eux ou de leurs tout proches, mais prennent soin
les uns des autres, vient maintenant toutefois aussitôt en
considération ce qu'est le travail humain. Aussi ce que
l'humain doit maintenant faire à l'instant où il n'utilise
pas purement les produits de la nature pour soi, mais où il
se tient en relation avec d'autres humains et échange des
biens avec eux, ce qu'il fait devient du travail par
rapport/vis-à-vis de la nature. Et ici, nous avons un des
côtés de la valeur dans l'économie de peuple. Ce côté-là
apparaît du fait que du travail humain sera utilisé sur des
produits naturels, et nous avons des produits naturels
transformés (NDT retouchés) par le travail humain dans la
circulation économique en face de nous. C'est là qu'apparaît
en fait en premier une réelle valeur d'économie de peuple.
Aussi longtemps que le produit naturel est à son lieu de
découverte, intact, il n'a pas d'autre valeur que celle
qu'il a pour l'animal, par exemple. À l'instant où vous
faites le premier pas pour ajouter le produit naturel au
processus de circulation d'économie de peuple, le produit
naturel retouché commence à avoir une valeur économique.
Dans ce cas, nous pouvons caractériser cette valeur
d'économie de peuple en exprimant la phrase/le principe : la
valeur d'économie de peuple de ce côté-là est un produit
naturel, transformé/retouché par le travail humain. - Que ce
travail humain consiste à creuser, à hacher ou à transporter
le produit naturel d'un endroit à un autre, ne fait rien à
la chose. Si nous voulons d'abord avoir la détermination de
la valeur en général, ainsi nous devons dire que le travail
humain forme la valeur, qui change ainsi un produit naturel
de telle manière qu'il peut passer dans le processus de
circulation d'économie de peuple.
12
Si vous saisissez cela de l'œil, alors vous aurez aussitôt
la valeur entièrement fluctuante d'un bien qui circule dans
l'économie de peuple. Car le travail est quelque chose de
continuellement disponible qui est utilisé sur le bien
d'économie de peuple. Ainsi que vous ne pouvez en fait pas
du tout dire ce qu'est la valeur, mais pouvez seulement dire
: la valeur apparaît à un endroit déterminé en un temps
déterminé en ce que le travail humain transforme un produit
naturel. -- Là apparaît la valeur. Nous ne pouvons et ne
voulons pas du tout définir d'abord la valeur, mais nous
voulons seulement pointer/indiquer vers l'endroit où la
valeur apparaît. J'aimerais vous décrire cela
schématiquement, j'aimerais vous le décrire schématiquement
ainsi que je vous dis : dans une certaine mesure, nous avons
la nature en arrière-plan (voir dessin 2, à gauche) ; et
nous avons, s'approchant de la nature, le travail humain ;
et ce qui apparaît à travers l'interaction de la nature et
du travail humain, pour ainsi dire, ce qui y devient visible
là, c'est d'un côté la valeur. Dessin 2. Ce n'est absolument
pas une image fausse, quand vous vous dites, par exemple :
vous regardez une surface noire, une quelque chose de noir à
travers quelque chose de clair - vous le voyez bleu. Mais
selon que le clair est épais ou mince, c'est bleu
différemment. Selon la façon dont vous le déplacez, c'est
différemment dense. C'est fluctuant. Ainsi est la valeur
dans l'économie de peuple, qui n'est en fait rien d'autre
que l'apparence/la manifestation de la nature à travers le
travail humain, fluctuant partout.
13
Nous ne gagnons tout d'abord pas grand-chose d'autre avec
ces choses, que quelques indices abstraits ; mais ceux-ci
nous orienteront dans les prochains jours pour chercher les
choses concrètes. Maintenant, vous y êtes habitué, on
commence dans toutes les sciences avec ce qui est d'abord le
plus simple. Voyez-vous, le travail en soi n'a justement
aucune détermination dans le contexte/pendant d'économie de
peuple. Car si un humain coupe/fend du bois ou se place
debout sur une roue, il y en a parce qu'il est gros et qu'il
grimpe toujours d'une marche à l'autre - elle va en bas - et
il s'amincit ainsi : il peut fournir le même travail que
celui qui coupe du bois. Regarder le travail de la même
façon que Marx le regarde, par exemple, en disant qu'on
devrait chercher comme équivalent ce qui est consommé par le
travail à l'organisme humain, c'est un non-sens colossal ;
car la même chose sera consommée quand un humain danse sur
une roue comme quand il coupe du bois. Il ne s'agit pas de
ce qui arrive à l'humain au sens d'économie de peuple. Nous
avons donc vu que l'économie de peuple frôle le non
économique de peuple. D'un point de vue purement d'économie
de peuple, il n'y a aucune justification d'indiquer
n'importe comment sur ce que le travail - du moins dans un
premier temps pour placer le concept du travail selon
l'économie de peuple - épuise/use les humains. Il a une
signification indirecte, parce qu'on doit à nouveau
s'occuper des besoins de l'humain. Comme Marx a fait les
observations, on a à faire avec un non-sens colossal.
14
Maintenant, qu'est-ce qui est nécessaire pour saisir le
travail dans le processus d'économie de peuple ? Là, il est
nécessaire que d'abord on ignore l'être humain et regarde
comment le travail s'intègre/se place dans le processus
d'économie de peuple. Le travail n'entre pas du tout en jeu
dans un tel rouage, il adhère complètement à l'humain ;
fendre du bois se place dans le processus d'économie de
peuple. Il s'agit seulement de comment le travail se place
dans le processus d'économie de peuple. Et ici, il s'agit en
fait pour tout ce qui vient en considération, de ce que la
nature sera partout transformée par le travail humain. Et
seulement aussi loin que la nature est transformée par le
travail humain, nous produisons des valeurs d'économie de
peuple d'après un côté. Quand, par exemple, disons, nous
trouvons correct pour notre santé corporelle, de travailler
à la nature et, entre-temps, dansons toujours un peu
alentour ou faisons de l'eurythmie, alors cela peut être
jugé d'un point de vue différent ; mais ce que nous faisons
entre-temps ne doit pas être qualifié de travail d'économie
de peuple et ne pas être considéré comme une quelque
valorisation d'économie de peuple. D'un autre côté, cela
peut être générateur de valeur, mais nous devons d'abord
nous former les concepts purs des valeurs d'économie de
peuple en tant que telles.
15
Maintenant, il y a cependant une tout autre possibilité,
qu'une valeur d'économie de peuple apparaisse. C'est celle
que nous considérons le travail comme tel et que nous
prenions maintenant le travail d'abord comme quelque chose
de donné. Alors c'est donc, comme vous venez de le voir, ce
travail est tout d'abord quelque chose de complètement
neutre, insignifiant d'un point de vue d'économie de peuple.
Mais il devient économiquement créateur de valeur dans
chaque cas où nous dirigeons ce travail à travers l'esprit,
l'intelligence de l'humain - je dois parler là un peu
différemment qu'avant. Vous pourriez même penser dans les
cas les plus extrêmes, que quelque chose qui sinon n'est pas
du tout travail, est transformé en travail par l'esprit de
l'humain. Si cela vous vient lorsque quelqu'un utilise cette
roue, la met dans sa chambre et veut devenir plus mince,
alors aucune valeur d'économie de peuple n'est disponible
là. Mais quand quelqu'un tire une corde autour de la roue et
que cette corde intervient d'une manière ou d'une autre pour
entraîner une machine, alors vous avez utilisé par l'esprit
ce qui n'est pas du tout travail. L'effet
secondaire/collatéral, c'est qu'il devient déjà maigre ;
mais ce qui est décisif ici, c'est que le travail sera amené
dans une certaine direction par l'esprit, par
l'intelligence, par la réflexion, peut-être aussi par la
spéculation, que les travaux seront amenés dans certaines
interactions, et ainsi de suite. Ainsi que nous pouvons dire
: nous avons ici le deuxième côté de la création de valeur
dans l'économie de peuple. Là où le travail se tient en
arrière-plan et où devant l'esprit dirige le travail, là le
travail nous brille à travers l'esprit et génère une valeur
d'économie de peuple.
16
Nous verrons déjà que ces deux côtés sont absolument
présents partout. Quand j'ai dessiné le schéma ici de telle
manière (voir dessin 2, à gauche) que tout de suite la
valeur d'économie de peuple apparaisse - tableau 2 -, quand
nous avons la nature apparaissant à travers le travail,
ainsi je devrais dessiner ce que j'ai maintenant expliqué
ainsi que nous avons le travail là derrière et là devant ce
qui est spirituel, ce qui donne une certaine modification au
travail. (voir dessin 2, à droite).
17
Ce sont pour l'essentiel les deux pôles du processus
d'économie de peuple. Vous ne trouverez aucune autre façon
dont des valeurs économiques seront produites: soit la
nature sera modifiée par le travail, soit le travail sera
modifié par l'esprit, ce en quoi l'esprit se vit à
l'extérieur très souvent dans les formations du capital, de
sorte qu'en rapport à l'économie de peuple, l'esprit devra
être recherché dans la configuration des capitaux. Au moins
son expression extérieure est là. Cela se donnera quand même
à nous quand nous considérons le capital comme tel, puis
alors le capital comme moyen d'argent.
18
Ainsi vous voyez donc que nous ne pouvons pas parler de ce
qu'une définition de la valeur d'économie de peuple peut se
donner. Car à nouveau pensez seulement de quoi tout cela
dépend, de combien de gens stupides et intelligents cela
dépend, que n'importe où le travail sera modifié par
l'esprit. Il y a là toutes sortes de conditions fluctuantes.
Mais pour cela vaut toujours ce qui est conforme à la façon
de voir : que les moments formateurs de valeur dans le
processus d'économie de peuple sont à chercher sur ces deux
contraires polaires.
19
Maintenant, quand c'est le cas, alors c'est disponible :
quand nous nous tenons quelque part dans le processus
d'économie de peuple, et que le processus d'économie de
peuple, j'aimerais le dire, se joue n'importe où lors de
l'achat et de la vente, ainsi nous avons dans l'achat et la
vente pour l'essentiel échange de valeur, un échange de
valeurs. Vous ne trouvez aucun autre échange que celui de
valeurs. Il est en fait faux quand on parle d'échange de
biens. Dans le processus d'économie de peuple, le bien est,
qu'il s'agisse d'un produit naturel modifié ou maintenant
d'un travail modifié, une valeur. Ce qui sera échangé, ce
sont des valeurs. C'est de cela qu'il s'agit. Ainsi que -
vous devez donc vous dire : quand n'importe où se jouent
l'achat et la vente, ainsi des valeurs seront échangées. -
Et ce qui ressort maintenant dans le processus d'économie de
peuple, quand valeur et valeur entrent en collision dans une
certaine mesure pour s'échanger, c'est le prix. Vous ne
trouvez jamais le prix à apparaître autrement que comme
valeur entrant en collision avec valeur dans le processus
d'économie de peuple. C'est pourquoi, on ne peut aussi pas
du tout réfléchir sur le prix quand on pense à l'échange de
purs biens. Quand vous achetez une pomme pour, oui, je ne
sais pas, disons, cinq pfennigs, alors vous pouvez dire,
vous échangez un bien contre un autre bien, la pomme pour
cinq pfennigs. Mais de cette manière, vous n'arrivez jamais
à une observation/considération d'économie de peuple. Car la
pomme est cueillie quelque part, a alors été promue, et
s'est peut-être encore passé beaucoup d'autres choses autour
d'elle. C'est le travail qui l'a modifiée. Vous n'avez pas à
faire avec la pomme, mais avec le produit naturel modifié
par le travail de l'humain, qui représente une valeur. Et on
doit toujours partir de la valeur dans l'économie de peuple.
Vous avez justement à faire ainsi avec une valeur avec les
cinq pfennigs et non avec un bien ; car ces cinq pfennigs
sont quand même volontiers seulement le signe qu'il y a une
autre valeur dans l'humain qui doit s'acheter la pomme,
qu'il échange pour cela.
20
Donc, ce dont il s'agit pour moi, c'est qu'aujourd'hui, nous
en arrivons à la vue que c'est faux de parler des biens dans
l'économie de peuple, que nous devons parler comme/que de
l'élémentaire, des valeurs, et que c'est faux de vouloir
essayer de saisir le prix autrement, d'une autre façon que
de ce qu'on saisisse de l'œil le jeu des valeurs. La valeur
contre la valeur donne le prix. Si déjà la valeur est
quelque chose de fluctuant qu'on ne peut pas définir, alors
est donc, quand vous échangez de la valeur contre de la
valeur, dans une certaine mesure, ce qui survient dans
l'échange comme prix, c'est quelque chose de fluctuant au
carré.
21
Mais de toutes ces choses, peut s'en suivre pour vous qu'il
est tout à fait vain de vouloir saisir n'importe comment des
valeurs et des prix afin de se tenir sur un sol solide dans
l'économie de peuple et quelque peu vouloir intervenir dans
un processus d'économie de peuple. Ce qui vient là en
considération doit être quelque chose de complètement
différent. Cela doit reposer derrière lui et ça repose donc
aussi derrière lui. C'est ce que montre une observation très
simple.
22
Pensez-vous seulement une seule fois : la nature nous
apparaît à travers le travail humain. Quand, disons, nous
gagnons du fer à un endroit dans des conditions
extraordinairement difficiles, ainsi ce qui en sort comme
valeur est un objet naturel modifié par le travail humain.
Si, à un autre endroit, le fer devait être produit sous des
conditions plus légères, il en résulte éventuellement une
valeur complètement différente. Vous voyez donc qu'on ne
doit pas saisir la chose à la valeur, mais qu'il faut la
saisir derrière la valeur. On doit revenir à ce qui
constitue/forme la valeur, et là, on doit peut-être en venir
progressivement aux rapports plus constants, sur lesquelles
on peut alors avoir une influence immédiate. Car à l'instant
où vous avez amené la valeur dans la circulation d'économie
de peuple, là vous devez la laisser fluctuer au sens de
l'organisme d'économie de peuple. Tout de suite aussi peu
que lorsque vous regardez la composition plus fine des
cellules sanguines, qui est différente dans la tête et
différente dans le cœur et différente dans le foie, que vous
avez là dans la main pour le dire : Il s'agit pour trouver
une définition du sang - c'est pourquoi il ne peut s'agir
d'une définition, il ne peut s'agir que de ce que sont les
aliments les plus favorables/avantageux dans tel ou tel cas
; justement ainsi, il ne peut jamais s'agir de tourner
autour du pot sur valeur et prix, mais seulement qu'on aille
aux premiers facteurs, à ceux qui, quand alors c'est
correctement formé, font justement ressortir le prix
correspondant, qui alors deviendra ainsi déjà de lui-même.
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C'est tout à fait impossible de rester immobile dans le
domaine de la valeur ou de la définition de prix avec la
considération d'économie de peuple, mais on doit revenir
partout à ce que sont les points de départ, c'est-à-dire à
ce dont le processus d'économie de peuple tire son
alimentation/sa nourriture d'un côté et d'où il est régulé
de l'autre côté : donc à la nature sur un côté, à l'esprit
sur l'autre.
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Cela a été la difficulté avec toutes les théories d'économie
de peuple de ces derniers temps, que l'on a toujours voulu
tout d'abord saisir ce qui est fluctuant. Par cela, presque
aucune fausse définition ne s’est donné, pour celui qui voit
à travers la chose, pris au fond, mais seulement des
correctes. On doit déjà vraiment taper beaucoup à côté,
quand on dit : le travail correspond à ce qui doit être à
nouveau remplacé dans l'organisme humain, il est de la
substance épuisée. - On doit déjà taper beaucoup à côté et
ne pas voir les choses les plus ordinaires. Mais il s'agit
qu'aussi des gens correctement/bien intelligents ont
trébuché/échoués lors de la formation de leur théorie
d'économie de peuple parce qu'ils ont voulu observer au
repos les choses qui sont dans le courant/le flux. On peut
faire cela aux choses de la nature, on doit le faire
souvent, mais là il suffit d'observer ce qui est au repos
d'une tout autre manière. Quand nous regardons le mouvement,
ainsi nous en sommes seulement arrivés dans l'observation de
la nature, de la regarder composée de petits repos/répis qui
sautent alors plus loin. En ce que nous intégrons, nous
regardons aussi le mouvement comme quelque chose qui se
compose de repos.
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Il n'est pas possible d'examiner le processus d'économie de
peuple d'après le modèle d'une telle connaissance. Ainsi
qu'on doit dire : ce dont il s'agit est d'aborder d'abord la
théorie d'économie de peuple de la façon et la manière comme
d'un côté, la valeur apparaît en ce que la nature sera
transformée par le travail, la nature sera vue par le
travail, et de l'autre côté comment la valeur apparaît en en
ce que le travail sera vu par l'esprit. Et ces deux origines
des valeurs sont absolument polairement différentes, ainsi
que dans le spectre, l'un des pôles, le pôle clair, le pôle
jaune, est différent du pôle bleu, violet. Ainsi que vous
pouvez déjà retenir l'image : tout comme d'un côté les
couleurs chaudes apparaissent dans le spectre, ainsi
apparaît d'un côté la valeur de la nature, qui se
manifestera davantage dans la formation des rentes lorsque
nous percevons la nature transformée par le travail ; de
l'autre côté nous apparaît davantage la valeur qui se
transforme en capital lorsque nous jetons un coup d'œil au
travail transformé par l'esprit. Alors, le prix peut
toutefois survenir lorsque les valeurs d'un pôle entrent en
collision avec les valeurs de l'autre pôle, ou lorsque les
valeurs à l'intérieur d'un pôle interagissent entre elles.
Mais chaque fois que la formation de prix vient en
considération, alors c'est ainsi que la valeur interagit
avec la valeur. Cela signifie que nous devons nous abstenir
complètement de tout ce qui est là sinon, des substances
elles-mêmes, de tout cela nous devons nous abstenir et nous
devons d'abord voir comment les valeurs seront formées d'un
côté, et comment les valeurs sont formées de l'autre côté.
Alors nous pourrons avancer au problème du prix.
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