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Sujet: PREMIÈRE CONFÉRENCE, Dornach, 24 juillet
1922
ERSTER VORTRAG, Dornach, 24. Juli 1922
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Les
références : Rudolf Steiner Œuvres
complètes GA340 009-022 2002 24/07/1922 |
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Original
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Traducteur:
FG v. 02 08/06/2022 |
Editeur: SITE
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Tout d'abord, j'aimerais commencer aujourd'hui par
une sorte d'introduction et ensuite, demain, passer à
ce qui devrait être réalisé en certaine relation d’un
tout sur des questions d'économie nationale, sur des
questions socio-économiques que l’être humain doit se
poser dans le présent.
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01
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Zunächst möchte ich heute mit einer Art Einleitung
beginnen und dann morgen übergehen zu demjenigen, was
in gewisser Beziehung ein Ganzes ergeben soll über
nationalökonomische, über sozialökonomische Fragen,
die sich in der Gegenwart der Mensch stellen muß.
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L'économie nationale, comme on parle d’elle
maintenant une fois dans le présent, elle est au fond
en premier une création récente. Elle a vu le jour
pour la première fois au temps où la vie économique
des peuples plus récents est devenue considérablement
compliquée vis-à-vis des rapports économiques
antérieurs. Et parce que nous voulons concevoir ici ce
cours de telle sorte qu'il devrait justement être
principalement conçu pour les étudiants de l’économie
nationale, ainsi devra tout de suite être aussi
indiqué dès le départ sur cette propriété particulière
de la pensée d'économie nationale d'aujourd'hui.
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02
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Die Nationalökonomie, wie man nun einmal in der
Gegenwart von ihr spricht, sie ist eigentlich erst
eine neuere Schöpfung. Sie ist entstanden im Grunde
genommen erst in der Zeit, als das wirtschaftliche
Leben der neueren Völker außerordentlich kompliziert
geworden ist gegenüber früheren wirtschaftlichen
Verhältnissen. Und da wir hier diesen Kursus so
gestalten wollen, wie er hauptsächlich für den
Studenten der Nationalökonomie eben gestaltet werden
soll, so muß ja einleitend gerade auch auf diese
besondere Eigentümlichkeit des nationalökonomischen
Denkens von heute hingewiesen werden.
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Après tout, nous n'avons finalement même pas
tellement besoin de remonter très loin dans
l'histoire, ainsi nous verrons déjà comment la vie
économique aussi, s'est disons, seulement modifiée
durant le XIXe siècle lui-même par rapport aux
circonstances précédentes. Considérez seulement une
fois le seul fait que dans un certain sens, par
exemple, l'Angleterre était pour l’essentiel déjà
organisée comme économiquement moderne dans la
première moitié du 19e siècle, ainsi que relativement
peu a changé radicalement en fait dans la structure
économique de l'Angleterre au cours du 19e siècle. Les
grandes questions sociales qui se rattachaient ces
derniers temps dans une intention sociale aux
questions économiques étaient déjà présentes en
Angleterre dans la première moitié du XIXe siècle, et
déjà alors les humains qui commençaient à penser le
socio-économique au sens moderne du terme pouvaient
faire leurs études en Angleterre, pendant qu'à cette
époque, disons, ces études devaient rester stériles en
Allemagne. En Angleterre, les grands rapports
commerciaux s'étaient déjà développés avant toute
chose jusque dans le premier tiers du XIXe siècle, et
c'est par ce développement de la structure du système
commercial au sein de l'économie anglaise que s'est
créée une base dans le capital commercial. En
Angleterre, on n'avait pas besoin que la nouvelle
économie prenne un point de départ différent de ce qui
avait résulté, en tant que capital commercial, des
relations commerciales consolidées qui existaient déjà
au premier tiers du XIXe siècle. À la suite de cette
période, tout s'est donné avec une certaine cohérence
pour l'Angleterre. Seulement, il ne nous est pas
permis d'oublier que l'ensemble de l'économie anglaise
était seulement possible sur la base des rapports de
l'Angleterre aux colonies, à savoir aux Indes. Toute
l'économie de peuple anglaise avec ses possibilités
est inconcevable sans le rapport de l'Angleterre aux
Indes. En d'autres termes, cela signifie cependant que
cette économie de peuple anglaise, avec sa possibilité
d'extraire de grandes quantités de capitaux, est
construite sur ce qu'un pays, qui est dans une
certaine mesure économiquement vierge, repose à
l'arrière-plan. Nous ne devons pas l'ignorer, surtout
si nous regardons maintenant au-delà de l'économie de
peuple anglaise vers l'économie de peuple allemande.
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03
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Wir brauchen uns ja schließlich gar nicht einmal
sehr weit in der Geschichte zurückzubegeben, so werden
wir schon sehen, wie das wirtschaftliche Leben auch,
sagen wir, nur während des 19. Jahrhunderts selbst
sich verändert hat gegenüber früheren Verhältnissen.
Beachten Sie nur einmal die eine Tatsache, daß in
gewissem Sinn zum Beispiel England im wesentlichen
wirtschaftlich neuzeitlich gestaltet war schon in der
ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts, so daß eigentlich
verhältnismäßig wenig in der wirtschaftlichen Struktur
in England sich radikal verändert hat im Laufe des 19.
Jahrhunderts. Die großen Fragen, die sich in der
neueren Zeit in sozialer Hinsicht an die
wirtschaftlichen Fragen anschließen, waren in England
schon da in der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts,
und schon damals konnten diejenigen Menschen, welche
darauf ausgingen, im modernen Sinn das
Sozialökonomische zu denken, ihre Studien in England
machen, während solche Studien dazumal noch, sagen
wir, in Deutschland hätten unfruchtbar bleiben müssen.
In England hatten sich vor allen Dingen die großen
Handelsverhältnisse bereits herausgebildet bis in das
erste Drittel des 19. Jahrhunderts, und es war
innerhalb der englischen Volkswirtschaft durch diese
Herausbildung der Struktur des Handelswesens
geschaffen eine Grundlage in dem Handelskapital. Man
hatte in England nicht notwendig, für die neuere
Wirtschaft an einen anderen Ausgangspunkt anzuknüpfen
als an das, was sich als Handelskapital ergeben hatte
aus den konsolidierten Handelsverhältnissen, die eben
schon bestanden, sogar schon im ersten Drittel des 19.
Jahrhunderts. An diese Zeit anknüpfend, hat sich dann
für England alles mit einer gewissen Folgerichtigkeit
ergeben. Nur dürfen wir nicht vergessen, daß die ganze
englische Wirtschaft nur möglich war auf der
Grundlage, die sich aus dem Verhältnis Englands zu den
Kolonien ergeben hatte, namentlich zu Indien. Die
ganze englische Volkswirtschaft ist nicht denkbar ohne
das Verhältnis Englands zu Indien. Das heißt aber mit
anderen Worten: Diese englische Volkswirtschaft mit
ihrer Möglichkeit, große Kapitalien herauszubilden,
ist aufgebaut darauf, daß ein gewissermaßen
wirtschaftlich jungfräuliches Land im Hintergrund
liegt. Das dürfen wir nicht übersehen, namentlich
nicht, wenn wir jetzt herübersehen von der englischen
Volkswirtschaft in die deutsche herein.
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Si vous suivez celle-ci, vous verrez qu'au premier
tiers du XIXe siècle, par exemple, c'est encore
essentiellement ainsi qu'elle exprime encore les
habitudes économiques qui s'étaient données à partir
du Moyen Âge. Les habitudes économiques et les
pendants/rapports économiques en Allemagne au premier
tiers du XIXe siècle sont absolument des anciens. Avec
cela tout le rythme de la vie économique en Allemagne
était différent de celui de l'Angleterre, par exemple,
au premier tiers du XIXe siècle, ou même dans la
première moitié du XIXe siècle. En Angleterre, se
jouait déjà dans la première moitié du siècle, ce que
l'on peut nommé : calculer avec des habitudes de
vie changeant rapidement. Le train général de la vie
économique reste essentiellement le même, mais il est
déjà calculé sur des habitudes changeant rapidement.
En Allemagne, elles sont elles-mêmes encore
conservatrices. La vie économique peut encore aller un
train d'escargot, peut encore être adapté au fait
qu’en relation technique, les conditions restent à peu
près les mêmes sur une longue période de temps, que
même les besoins ne changent pas rapidement.
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04
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Verfolgen Sie diese, so werden Sie sehen, daß sie
zum Beispiel im ersten Drittel des 19. Jahrhunderts
noch wesentlich so ist, daß sie entspricht den
wirtschaftlichen Gewohnheiten, die sich noch aus dem
Mittelalter heraus ergeben haben. Die wirtschaftlichen
Gewohnheiten und wirtschaftlichen Zusammenhänge sind
innerhalb Deutschlands im ersten Drittel des 19.
Jahrhunderts durchaus alte. Damit war das ganze Tempo
des wirtschaftlichen Lebens in Deutschland ein anderes
als zum Beispiel in England im ersten Drittel, ja in
der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts. In England
spielte sich dasjenige schon ab in dieser ersten
Jahrhunderthälfte, was man nennen kann das Rechnen mit
rasch wechselnden Lebensgewohnheiten. Es bleibt der
allgemeine Zug des wirtschaftlichen Lebens im
wesentlichen derselbe, aber er ist schon berechnet auf
rasch wechselnde Gewohnheiten. In Deutschland sind
diese selber noch konservativ. Das wirtschaftliche
Leben kann noch einen Schneckengang gehen, kann noch
angepaßt sein dem Umstand, daß die Verhältnisse in
technischer Beziehung durch lange Zeit hindurch
ungefähr gleich bleiben, daß auch die Bedürfnisse sich
nicht rasch ändern.
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Mais un revirement s'est produit là-dedans dans le
deuxième tiers du XIXe siècle. Une mise en similitude
(NDT Anähnlichung) avec les conditions anglaises
se développa rapidement sous la formation du système
industriel. L’Allemagne était essentiellement un pays
agricole dans la première moitié du XIXe siècle, mais
elle s'est rapidement transformée en un pays
industrialisé, beaucoup plus rapidement qu'une quelque
autre partie de la Terre.
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05
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Darin ist aber ein Umschwung eingetreten im zweiten
Drittel des 19. Jahrhunderts. Da entwickelte sich
rasch heraus eine Anähnlichung an die englischen
Verhältnisse unter der Ausbildung des industriellen
Wesens. Deutschland war in der ersten Hälfte des 19.
Jahrhunderts im wesentlichen ein Agrarland, es wurde
aber rasch umgewandelt in ein Industrieland, viel
rascher umgewandelt als irgendein anderes Gebiet der
Erde.
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Mais c'était encore attaché à autre chose. On
aimerait dire qu'en Angleterre, la transition vers une
façon de voir industrielle de l'économie de peuple
s'est développée instinctivement; on ne savait en fait
pas comment. C'est venu comme un phénomène naturel
(NDT : lit. : un événement de la nature). En
Allemagne, le Moyen Âge était pourtant disponible dans
le premier tiers du XIXe siècle - l'Allemagne était un
État agricole; mais pendant que les conditions
économiques extérieures se déroulaient telles que l'on
pouvait presque encore les qualifier de médiévales, la
pensée humaine s'est radicalement transformée. Dans la
conscience des humains s'est installé que quelque
chose d'autre doit venir, que ce qui est disponible
n'est plus en accord avec l'époque ; et ainsi ce
qui s'est donné comme transformation des conditions
économiques dans le deuxième tiers du XIXe siècle en
Allemagne s'est déroulé beaucoup plus consciemment
qu'en Angleterre. Les gens ont beaucoup plus su en
Allemagne, - en Angleterre, on ne le savait même pas
du tout – comment on était rentré dans le capitalisme
moderne. Si vous parliez aujourd'hui, de ce qu'on a
expliqué cette fois-là, j'aimerais dire, sur l'entrée
dans l'industrialisation, si vous lisiez ceci, ainsi
vous arriveriez à la représentation : oui, c'est
bizarre, ce que les gens ont pensé en Allemagne. - Les
gens l'ont considéré comme une libération complète de
l'humain - ils l'ont appelé libéralisme, appelé
démocratie - les gens l'ont pour ainsi dire regardé
presque comme le salut de l'humanité, sortir
maintenant des vieux liens, de l'ancien système de
corporation, et passer à la position complètement
libre - comme on l'appelait - de l'humain dans la vie
économique. C'est pourquoi nous ne voyons jamais en
Angleterre une théorie sur l'économie de peuple telle
que, par exemple, l'ont formée quelque peu des gens
qui ont fait leurs études à l'apogée de cette période
que j'ai caractérisée. Schmoller, Roscher et d'autres
ont tiré leur point de vue de l'apogée de cette
économie de peuple libéraliste. Avec la pleine
conscience, ils ont construit ce qui a été absolument
construit dans ce sens. Une telle économie de peuple,
l’Anglais l’aurait trouvée fade. On ne réfléchit quand
même pas sur de telles choses, aurait-il dit. C'est
pourquoi, regardez seulement la différence radicale
lorsqu'en Angleterre - je veux seulement prendre en
considération les gens qui étaient déjà assez
théoriques, comme Beaconsfield - ils ont parlé de ces
questions, ou quand en Allemagne ont parlé Richter,
Lasker ou même Brentano. En Allemagne, on est donc
entrés consciemment dans cette deuxième période.
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06
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Aber das war mit etwas anderem noch verknüpft. Man
möchte sagen: In England hat sich der Übergang zu
einer industriellen Auffassung der Volkswirtschaft
instinktiv herausgebildet; man wußte eigentlich gar
nicht wie. Er ist gekommen wie ein Naturereignis. In
Deutschland war zwar das Mittelalterliche im ersten
Drittel des 19. Jahrhunderts vorhanden — Deutschland
war ein Agrarstaat; aber während die äußeren
wirtschaftlichen Verhältnisse in der Weise verliefen,
daß man sie fast noch mittelalterlich nennen könnte,
hat sich das menschliche Denken gründlich geändert.
Ins Bewußtsein der Menschen ist eingezogen, daß da
etwas anderes kommen muß, daß das eigentlich nicht
mehr zeitgemäß ist, was vorhanden ist; und so hat sich
das, was sich als Umbildung der wirtschaftlichen
Verhältnisse im zweiten Drittel des 19. Jahrhunderts
in Deutschland ergeben hat, viel bewußter vollzogen
als in England. Die Leute haben viel mehr gewußt in
Deutschland — in England wußte man es gar nicht —, wie
man hineingekommen ist in den modernen Kapitalismus.
Würden Sie heute das, was man dazumal, ich möchte
sagen, auseinandergesetzt hat, gesprochen hat über das
Hineingehen in den Industrialismus, würden Sie das
lesen, so würden Sie die Vorstellung bekommen: Ja, es
ist merkwürdig, wie da die Leute in Deutschland
gedacht haben. — Die Leute haben es geradezu als eine
volle Menschenbefreiung angesehen — man hat das
Liberalismus genannt, Demokratie genannt —, die Leute
haben das geradezu angesehen wie das Heil der
Menschheit, nun herauszukommen aus alten Bindungen,
aus dem alten Korporationswesen, und zu der völlig
freien Stellung — wie man es nannte — des Menschen im
wirtschaftlichen Leben überzugehen. Wir erblicken
deshalb in England niemals eine Theorie über die
Volkswirtschaft, wie sie etwa ausgebildet haben Leute,
die ihre Bildung aus der Hochblüte dieser Zeit gezogen
haben, die ich charakterisiert habe. Schmoller,
Roscher und andere haben ihre Ansichten gezogen aus
der Hochblüte dieser liberalistischen Volkswirtschaft.
Mit vollem Bewußtsein haben sie aufgebaut, was
durchaus in diesem Sinne aufgebaut war. Solch eine
Volkswirtschaftslehre würde der Engländer fade
gefunden haben. Man denkt doch über solche Dinge nicht
nach, würde er gesagt haben. Daher betrachten Sie nur
den radikalen Unterschied, wenn man in England — ich
will bloß nehmen selbst solche Leute, die schon
theoretisch genug waren, wie Beaconsfield—, wenn sie
gesprochen haben über solche Fragen, oder wenn in
Deutschland gesprochen haben Richter, Lasker oder
selbst Brentano. In Deutschland also ist man mit
Bewußtsein in diese zweite Periode eingezogen.
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Alors vint la troisième période, la période étatique
véritable. N'est-ce pas, à l'approche du dernier tiers
du XIXe siècle, l'État allemand se consolida
fondamentalement par de purs moyens de pouvoir. Ne se
consolida pas ce que les idéalistes voulaient depuis
les années quatre-vingt ou même dès les années trente,
mais l'État se consolida par de purs moyens de
pouvoir. Cet état a aussi progressivement revendiqué
la vie économique pour lui-même avec pleine
conscience, de sorte qu'au dernier tiers du 19e
siècle, la vie économique dans sa structure a été
complètement noyautée par le principe opposé à celui
par le passé. Dans le deuxième tiers, il s'était
développé sous des façons de voir libéralistes,
et maintenant il se développait entièrement sous
l'angle des façons de voir du principe de l'État. Cela
a donné sa signature d'ensemble à la vie économique en
Allemagne, à savoir qu'il y avait des éléments de
conscience dans tout ce développement. Et le tout
était quand même à nouveau inconscient.
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07
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Dann kam die dritte Periode, die eigentliche
staatliche Periode. Nicht wahr, als das letzte Drittel
des 19. Jahrhunderts heranrückte, da konsolidierte
sich der deutsche Staat im Grunde genommen durch reine
Machtmittel. Es konsolidierte sich nicht dasjenige,
was die Idealisten von den achtundvierziger oder auch
schon von den dreißiger Jahren an wollten, sondern da
konsolidierte sich der Staat durch reine Machtmittel.
Dieser Staat nahm auch nach und nach mit vollem
Bewußtsein das wirtschaftliche Leben für sich in
Anspruch, so daß das wirtschaftliche Leben in seiner
Struktur ganz durchsetzt wurde im letzten Drittel des
19. Jahrhunderts von dem entgegengesetzten Prinzip als
früher. Im zweiten Drittel hatte es sich entwickelt
unter den liberalistischen Anschauungen, jetzt
entwickelte es sich ganz unter den Anschauungen des
Staatsprinzips. Das gab dem Wirtschaftsleben in
Deutschland seine Gesamtsignatur; und zwar waren
Bewußtseinselemente in dieser ganzen Entwickelung
drinnen. Und das Ganze war doch wiederum unbewußt.
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Le plus important était maintenant, que donc pas
quelque peu purement dans la pensée, mais dans tout le
faire économique lui-même, était créée une
contradiction radicale entre ce qu'était l'économie
anglaise et ce qui était maintenant une économie
centre européenne. Oui, mais sur ce contraste reposait
comment on faisait l'économie l'un avec l'autre. Toute
l'économie du XIXe siècle, telle qu'elle s'est
développée dans le XXe siècle, n'aurait pas été
concevable/pensable sans ce contraste de l'Ouest et du
Centre européen : qu'on a vendu, ainsi qu'on a vendu,
qu'on a apprêté des marchandises, ainsi qu'on les
apprêtait, les fabriquait comme on les fabriquait.
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08
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Das Wichtigste war nun, daß ja dadurch, nicht etwa
bloß im Denken, sondern im ganzen Wirtschaften selber,
ein radikaler Gegensatz geschaffen war zwischen dem,
was englische Wirtschaft war, und dem, was nun
mitteleuropäische Wirtschaft war. Ja, aber auf diesem
Gegensatz beruhte es, wie man miteinander
wirtschaftete. Die ganze Wirtschaft des 19.
Jahrhunderts, wie sie sich entwickelte ins 20.
Jahrhundert, wäre nicht denkbar gewesen ohne diesen
Gegensatz des Westens und der europäischen Mitte : daß
man so, wie man verkaufte, verkaufte, so, wie man
Waren anbrachte, sie anbrachte, wie man sie
fabrizierte, sie fabrizierte.
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Et ainsi la possibilité de l'économie anglaise basée
sur la propriété de l'Inde a progressivement émergé,
et maintenant la possibilité de développer l'économie
basée sur le contraste entre l'économie occidentale et
centrale de l'Europe. Après tout, la vie économique
n'est pas basée sur ce que vous voyez dans votre
environnement immédiat, mais sur les grands rapports
mutuels dans le monde extérieur.
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09
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Und so hat sich allmählich herausgebildet die
Möglichkeit der englischen Wirtschaft auf Grundlage
des Besitzes von Indien, und jetzt die Möglichkeit der
Erweiterung des Wirtschaftens auf Grundlage des
Gegensatzes zwischen westlicher und mitteleuropäischer
Wirtschaft. Das Wirtschaftsleben beruht ja nicht auf
demjenigen, was man so sieht in seiner allernächsten
Umgebung, sondern auf den großen gegenseitigen
Verhältnissen in der Welt draußen.
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Avec ce contraire maintenant le monde entrait
justement alors absolument dans l'économie mondiale et
- ne pouvait entrer dans l'économie mondiale. Car elle
reposait en fait sur des éléments instinctifs qui
s'étaient développés vers le haut et que j'ai
justement évoqué avec le contraire entre l'Angleterre
et l'Europe du centre. Au XXe siècle, on se tenait en
fait -sans que le monde le sache, il n'en remarquait
rien - devant ce que ce contraire devenait toujours
plus actuel et actuel, toujours plus profond et
profond, et on se tenait devant la grande question :
Les rapports économiques sont développés à partir de
ces contraires, ils portent de plus en plus ces
contraires dans le futur; mais en même temps, si les
contraires devenaient de plus en plus grands, on ne
pourrait pas faire l’économie/gérer les uns avec les
autres. C'était la grande question du XXe siècle - le
contraire avait créé l'économie, l'économie avait
agrandi le contraire, le contraire avait besoin d'une
solution -, la question était alors : comment
résout-on les contraires ? Eh bien, l'évolution
historique a montré que les humains n’étaient pas en
état de résoudre la question.
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Mit diesem Gegensatz nun trat eben die Welt
überhaupt in die Weltwirtschaft dann ein und — konnte
in die Weltwirtschaft nicht hinein. Denn sie beruhte
eigentlich auf den instinktiven Elementen, die sich
heraufentwickelt hatten und die ich eben angedeutet
habe mit dem Gegensatz zwischen England und
Mitteleuropa. Im 20. Jahrhundert stand man eigentlich
— ohne daß die Welt es wußte, sie bemerkte nichts
davon — davor, daß dieser Gegensatz immer aktueller
und aktueller, immer tiefer und tiefer wurde. Der
Gegensatz wurde immer aktueller und aktueller, immer
tiefer und tiefer, und man stand vor der großen Frage
: Die wirtschaftlichen Verhältnisse sind aus diesen
Gegensätzen heraus entwickelt, sie tragen diese
Gegensätze immer mehr und mehr in die Zukunft hinein;
aber zu gleicher Zeit, wenn die Gegensätze immer
größer und größer wurden, konnte man nicht miteinander
wirtschaften. Das war die große Frage des 20.
Jahrhunderts — der Gegensatz hatte die Wirtschaft
geschaffen, die Wirtschaft hatte den Gegensatz
vergrößert, der Gegensatz bedurfte einer Lösung —, die
Frage war dann : Wie löst man die Gegensätze? — Nun,
die geschichtliche Entwickelung hat gezeigt, daß die
Menschen nicht imstande waren, die Frage zu lösen.
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Comme j’ai parlé maintenant, on aurait pu parler
dans la paix en 1914. Ensuite, au lieu d'une solution,
le résultat fut l'incapacité de trouver une solution
historique mondiale. C'est la maladie qui
s'introduisit là quand on regarde la chose du côté
économique.
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So wie ich jetzt gesprochen habe, hätte man sprechen
können 1914 im Frieden. Dann ist statt einer Lösung
gekommen das Ergebnis der Unfähigkeit, eine
welthistorische Lösung zu finden. Das ist die
Krankheit, die da eintrat, wenn man die Sache von der
wirtschaftlichen Seite anschaut.
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Maintenant, la possibilité de tout
développement/toute évolution est basée sur des
contraires. Je veux seulement nommer un tel contraire
: parce ce que l'économie anglaise avait été
consolidée à une époque bien antérieure à l'économie
centre européenne, les Anglais n'étaient pas capables
de faire des prix aussi bas pour certaines
marchandises que ce n’était le cas en Allemagne, de
sorte que le grand contraire de la concurrence a
surgi; car le "Made in Germany" était une question de
la concurrence. Et lorsqu’alors la guerre fût
terminée, là pût apparaître la question : Oui, comment
peut-on maintenant, après que les humains se soient
d'abord frappé les têtes, plutôt que de chercher après
une solution des contraires, comment pourra-t-on
maintenant en finir/être quitte avec les choses ? Là
je devais croire que devraient d'abord être trouvés
les humains qui maintenant devraient comprendre ce qui
doit être créé comme contraires sur un autre domaine ;
car la vie est fondée sur des contraires et peut
seulement exister que si des contraires sont là qui
jouent les uns avec les autres. Et ainsi, on pouvait
en arriver à dire en 1919 : donc qu'on indique
sur les contraires après lesquels tendent en fait le
développement/l’évolution historico-mondiale, sur les
contraires de l’économique, du juridico-politique et
du spirituel-culturel, sur les contraires de la
triarticulation.
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Nun, auf Gegensätzen beruht im Grunde genommen die
Möglichkeit aller Entwickelung. Ich will nur einen
solchen Gegensatz nennen: Dadurch, daß die englische
Wirtschaft in viel früherer Zeit konsolidiert worden
war als die mitteleuropäische, waren die Engländer
nicht fähig, für gewisse Waren so billige Preise zu
machen, wie das in Deutschland der Fall war, so daß
der große Gegensatz der Konkurrenz entstand; denn das
«Made in Germany» war eine Frage der Konkurrenz. Und
als dann der Krieg vorbei war, da konnte die Frage
entstehen : Ja, wie kann man jetzt, nachdem sich die
Menschen zunächst die Köpfe eingeschlagen hatten,
statt nach einer Lösung der Gegensätze zu suchen, wie
kann man jetzt mit den Dingen fertig werden? Da mußte
ich glauben, daß die Menschen zunächst gefunden werden
müßten, die nun das verstehen sollten, was auf einem
anderen Gebiet als Gegensätze geschaffen werden muß;
denn das Leben beruht auf Gegensätzen und kann nur
existieren, wenn Gegensätze da sind, die miteinander
spielen. Und so konnte man 1919 darauf kommen, zu
sagen : Also weise man auf die Gegensätze hin, nach
denen eigentlich die welthistorische Entwickelung
tendiert, auf die Gegensätze des Wirtschaftlichen,
Rechtlich-Politischen und Geistig-Kulturellen, auf die
Gegensätze der Dreigliederung.
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Qu'est-ce qui était, pris fondamentalement, le
correct à la chose, lorsqu'on pensait, à ce moment-là,
qu’on devait amener la triarticulation dans le plus
grand nombre possible de têtes ? Je veux aujourd’hui
seulement caractériser extérieurement :
l’important était qu’on aurait amené la
triarticulation dans le plus de têtes possible avant
qu’apparaissent/interviennent les conséquences
économiques qui sont apparues depuis lors. Vous devez
réfléchir : lorsque la triarticulation a été
mentionnée pour la première fois, nous n'étions pas
encore confrontés aux difficultés monétaires actuelles
(NDT : Valutaschwierigkeiten, lit. :
difficultés de valeur, en fait aussi la "devise") ; au
contraire, la triarticulation aurait-elle été comprise
à ce moment-là, celles-ci n'auraient jamais pu venir.
Mais à nouveau, on se tenait devant l'impossibilité
que les humains comprennent une telle chose dans un
sens véritablement pratique. À ce moment-là, on
tentait de rendre compréhensible la triarticulation,
puis les gens vous demandaient : oui, tout cela serait
beau, nous le voyons aussi; mais la première chose,
c'est que nous travaillions à contrer le déclin du
taux de change (NDT Valuta). - Oui, on pouvait
seulement dire aux gens : cela est donc fiché dans la
triarticulation ! Accommodez-vous à la
triarticulation, elle est l’unique remède pour
travailler contre le déclin de la devise ! Les
gens demandaient tout de suite comment on fait ce que
la triarticulation aurait dû atteindre tout de suite
quand même. Ils ne comprenaient donc pas la
triarticulation, même quand ils le prétendaient
toujours.
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13
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Was war im Grunde genommen das Richtige an der
Sache, daß man damals dachte, man müsse die
Dreigliederung in möglichst viele Köpfe hineinbringen?
Ich will heute nur äußerlich charakterisieren: das
Wichtigste war, daß man zunächst die Dreigliederung in
möglichst viele Köpfe hineingebracht hätte, bevor die
wirtschaftlichen Folgen aufgetreten sind, die seither
eingetreten sind. Sie müssen bedenken: als die
Dreigliederung zuerst genannt worden ist, standen wir
noch nicht vor den Valutaschwierigkeiten von heute; im
Gegenteil, wäre damals die Dreigliederung verstanden
worden, so hätten sie nie kommen können. Aber wiederum
stand man vor der Unmöglichkeit, daß die Menschen so
etwas in wirklich praktischem Sinn verstanden. Man
versuchte damals, die Dreigliederung verständlich zu
machen, und dann fragten einen die Leute : Ja, das
wäre alles schön, wir sehen es auch ein; aber das
erste ist ja doch, daß wir dem Niedergang der Valuta
entgegenarbeiten. — Ja man konnte den Leuten nur
sagen: Das steckt ja in der Dreigliederung ! Bequemt
euch zu der Dreigliederung, sie ist das einzige
Mittel, um gegen den Valutaniedergang zu arbeiten !
-Die Leute fragten gerade, wie man das macht, was doch
gerade die Dreigliederung hätte treffen sollen. Sie
verstanden also die Dreigliederung nicht, wenn sie das
auch immer behaupteten.
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Et la chose repose actuellement ainsi qu’on doit
dire : si on parle aujourd'hui à nouveau à des
personnalités telles que vous êtes, ainsi on ne peut
pas parler sous les mêmes formes que cette fois là,
mais aujourd'hui un autre langage est nécessaire. Et
c'est ce que j'aimerais vous donner ici maintenant
dans ces exposés. J'aimerais vous montrer comment on a
à nouveau à penser maintenant sur les questions,
surtout quand on est jeune et qu'on peut encore
participer/collaborer à ce qui doit prendre forme dans
les temps à venir.
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14
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Und so liegt heute die Sache so, daß man sagen muß :
Spricht man heute wiederum zu Persönlichkeiten, wie
Sie es sind, so kann man nicht mehr in denselben
Formen sprechen wie dazumal, sondern heute ist eine
andere Sprache notwendig. Und das ist das, was ich
Ihnen jetzt in diesen Vorträgen hier geben möchte. Ich
möchte Ihnen zeigen, wie man heute nun wiederum über
die Fragen zu denken hat, namentlich, wenn man jung
ist und man noch mitwirken kann an dem, was sich
einmal in den nächsten Zeiten gestalten muß.
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On peut caractériser ainsi un temps, le XIXe siècle,
dans des contraires d’histoire mondiale, économiques.
Mais on pourrait aussi remonter plus loin et on
englobe alors l'époque où les humains ont commencé à
penser sur l'économie nationale. Vous pouvez voir, si
vous prenez l'histoire de l'économie nationale, que
dans le passé tout allait instinctivement. En fait, ce
n'est que récemment qu'apparaît la complexité de la
vie de l’économie, dans laquelle on sent comme
nécessaire de penser sur les choses.
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So kann man auf der einen Seite eine Zeit
charakterisieren, das 19. Jahrhundert, in
weltgeschichtlichen, wirtschaftlichen Gegensätzen. Man
könnte aber auch weiter zurückgehen und man umfaßt
dann die Zeit, in der die Menschen angefangen haben
über Nationalökonomie zu denken. Sie können, wenn Sie
die Geschichte der Nationalökonomie nehmen, sehen:
früher ging alles instinktiv. Eigentlich kommt erst in
der neueren Zeit jene Kompliziertheit des
Wirtschaftslebens herauf, in der man es für notwendig
fühlt, über die Dinge zu denken.
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Maintenant, je parle justement en fait pour des
étudiants, je parle en fait ainsi, de la même façon
que des étudiants devraient trouver leur voie dans
l'économie nationale. C’est pourquoi j’aimerais
maintenant dire le plus essentiel dont il s’agit
aujourd'hui. L'époque où l'on devait réfléchir sur
l'économie nationale était déjà l’époque où l'on
n'avait plus les pensées pour embrasser/englober un
domaine tel que le domaine de l’économie de peuple. On
n’avait simplement plus d’idées pour cela. Je veux
vous montrer que c'est ainsi en utilisant un exemple
de la science de la nature.
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Nun spreche ich eben eigentlich für Studenten,
spreche eigentlich so, wie Studenten sich hineinfinden
sollen in die Nationalökonomie. Deshalb möchte ich
jetzt das Wesentlichste, worauf es heute ankommt,
sagen. Die Zeit, in der man über Nationalökonomie
nachdenken sollte, war schon die Zeit, wo man nicht
mehr die Gedanken hatte, um solch ein Gebiet zu
umfassen, wie das volkswirtschaftliche Gebiet es ist.
Man hatte einfach nicht mehr die Ideen dazu. Ich will
Ihnen durch Heranziehen eines Beispieles aus der
Naturwissenschaft zeigen, daß das so ist.
|
La chose est ainsi : en tant qu'êtres humains,
nous avons notre corps physique, qui est lourd comme
d’autres corps physiques sont lourds. Il sera plus
lourd après un repas de midi qu'il n'est avant un
repas de midi. On pourrait même le peser. Cela
signifie que nous participons à la pesanteur générale.
Mais avec cette pesanteur, qui est la propriété de
toutes les matières pesantes, nous ne pourrions pas
commencer grand-chose dans le corps humain ; nous
pourrions tout au plus circuler dans le monde comme
des automates, mais pas comme des êtres conscients.
J'ai déjà dit souvent ce qui est nécessaire pour se
former des concepts qui ont une valeur, j'ai souvent
dit ce qui est nécessaire pour que les humains
pensent. Le cerveau humain pèse environ 1400 grammes
quand on le pèse pour lui-même. Si vous laissez ces
1400 grammes appuyer sur les veines qui sont là en bas
de la calotte crânienne, alors il écrase celles-là à
mort. Vous ne pourriez pas vivre un seul instant si le
cerveau humain était tel qu'il appuierait là-dessus
avec tous ses 1400 grammes. tableau 1. Il est heureux
pour l'humain que le principe d’Archimède existe, que
chaque corps dans l'eau perde autant de poids que le
poids du liquide qu'il déplace. Donc, si vous avez un
corps lourd dans l'eau, il perd autant de son poids
qu'est lourd un corps d'eau aussi gros. Le cerveau
nage dans l'eau du cerveau/le liquide
céphalo-rachidien et perd en cela 1380 grammes, car de
tant est le poids du corps d’eau qui est aussi gros
que le cerveau humain. Le cerveau appuie seulement de
20 grammes sur la base, et cette base peut supporter
ceci. Mais si nous nous demandons maintenant : pour
quoi cela est-il alors ? - Alors, nous devons dire :
avec un cerveau qui est purement une masse pondérale,
nous ne pourrions pas penser. Nous ne pensons pas avec
ce qui est matière lourde, mais nous pensons avec de
la poussée verticale. La matière doit d'abord perdre
sa pesanteur, alors nous pouvons penser. Nous pensons
avec ce qui s'envole de la terre.
|
17
|
Die Sache ist so : Wir haben als Menschen unseren
physischen Leib, der schwer ist, wie andere physische
Körper schwer sind. Er wird schwerer nach einem
Mittagsmahl sein, als er vor einem Mittagsmahl ist.
Man könnte ihn sogar abwiegen. Das heißt, wir nehmen
an der allgemeinen Schwere teil. Aber mit dieser
Schwere, die die Eigenschaft alles ponderablen
Stofflichen ist, könnten wir im menschlichen Leibe
nicht viel anfangen; wir könnten höchstens als
Automaten in der Welt herumgehen, nicht aber als
bewußte Wesen. Ich habe es schon öfter gesagt, was man
braucht, um sich Begriffe zu bilden, die einen Wert
haben, habe öfter gesagt, was notwendig ist für den
Menschen zum Denken. Das menschliche Gehirn ist
ungefähr 1400 Gramm schwer, wenn man es für sich
wiegt. Wenn Sie diese 1400 Gramm auf die Adern drücken
lassen, die da an der Schädeldecke unten sind, dann
quetscht es diese tot. Sie könnten keinen Augenblick
leben, wenn das menschliche Gehirn so wäre, daß es mit
seinen ganzen Tafel 1* 1400 Gramm daraufdrückte. Es
ist schon ein Glück für den Menschen, daß das
archimedische Prinzip besteht, daß jeder Körper im
Wasser so viel an Gewicht verliert, als das Gewicht
der Flüssigkeit beträgt, die er verdrängt. Wenn Sie
also im Wasser einen schweren Körper haben, so
verliert dieser ebensoviel von seinem Gewicht, als ein
gleich großer Wasserkörper schwer ist. Das Gehirn
schwimmt im Gehirnwasser und verliert dabei 1380
Gramm; denn so viel ist das Gewicht des Wasserkörpers,
der gleich groß ist wie das menschliche Gehirn. Das
Gehirn drückt nur mit 20 Gramm auf die Grundlage, und
das kann diese Grundlage ertragen. Aber wenn wir uns
jetzt fragen: Wozu ist denn das? — dann müssen wir
sagen : Mit einem Gehirn, das bloß ponderable Masse
ist, könnten wir nicht denken. Wir denken nicht mit
dem, was schwerer Stoff ist, sondern wir denken mit
dem Auftrieb. Der Stoff muß erst seine Schwere
verlieren, dann können wir denken. Wir denken mit dem,
was wegfliegt von der Erde.
|
Mais nous sommes conscients dans tout le corps.
Comment devenons-nous conscients dans tout notre
corps? Il y a vingt-cinq billions de globules rouges
dans tout notre corps. Ces vingt-cinq billions de
globules rouges sont très petits, mais ils sont quand
même lourds parce qu'ils contiennent du fer. Chacun de
ces vingt-cinq billions de globules rouges nage,
flotte dans le sérum sanguin et perd autant de poids
qu'il déplace de liquide. Ainsi qu'à nouveau une
poussée verticale sera générée dans chaque cellule
particulière du sang, c'est-à-dire vingt-cinq billions
de fois. Nous sommes conscients dans notre corps
entier par ce qui pousse vers en haut. Ainsi que nous
pouvons dire : quand nous prenons des aliments ainsi
ceux-ci devront être tout d’abord, pour la plus grande
part, libérés/débarrassés de la pesanteur, devront
être transformés afin qu'ils puissent nous servir.
C'est l’exigence de l'organisme. 16 * Pour les
tableaux, voir p. 216.
|
18
|
Wir sind uns aber im ganzen Körper bewußt. Wodurch
werden wir uns denn in unserem ganzen Körper bewußt?
In unserem ganzen Körper sind fünfundzwanzig Billionen
roter Blutkörperchen. Diese fünfundzwanzig Billionen
roter Blutkörperchen sind sehr klein; sie sind aber
doch schwer, sind dadurch schwer, daß sie Eisen
enthalten. Jedes dieser fünfundzwanzig Billionen roter
Blutkörperchen schwimmt, schwimmt im Blutserum und
verliert so viel an Gewicht, als es verdrängt an
Flüssigkeit. So daß wiederum in jedem einzelnen
Blutkörperchen ein Auftrieb erzeugt wird,
fünfundzwanzig Billionen Mal also erzeugt wird. In
unserem ganzen Körper sind wir bewußt durch das, was
heraufstößt. So daß wir sagen können: Wenn wir
Nahrungsmittel zu uns nehmen, so müssen diese zuerst
zum großen Teil entschwert werden, umgewandelt werden,
damit sie uns dienen können. Das ist die Anforderung
des Organismus.
|
Penser ainsi et considérer cela comme quelque chose
donnant la mesure, on l’a désappris à un moment où il
est devenu nécessaire de penser en termes d'économie
nationale. Dès lors, on comptait seulement avec les
substances pondérales, on ne pensait pas quelle
transformation, par exemple, expérimente une substance
dans un organisme en ce qui concerne sa pesanteur, en
ce qu’il a une poussée verticale.
|
19
|
So zu denken und das als etwas Maßgebendes
anzusehen, hat man verlernt in der Zeit, wo es
notwendig geworden ist, nationalökonomisch zu denken.
Von da ab rechnete man nur mit den ponderablen
Stoffen, dachte man nicht daran, welche Umwandlung zum
Beispiel in einem Organismus ein Stoff hinsichtlich
seiner Schwere erfährt, indem er einen Auftrieb hat.
|
Mais il y a autre chose. Si vous vous souvenez
encore aujourd'hui de vos études de physique, vous
saurez qu’on parle de spectre dans la physique. On
produit par le prisme ce ruban de couleurs : rouge,
orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet. Aussi loin,
du rouge au violet, le spectre semble
illuminé/éclairé. Mais vous savez que les rayons
ultras rouges (NDT ; j’ai gardé la traduction
littérale, il s’agit bien entendu aujourd’hui des
infrarouges) ainsi nommés seront supposés avant le
domaine qui a des effets lumineux, et les rayons
ultraviolets de l'autre côté du tableau 1. Quand donc,
l’un parle purement de lumière, il n'embrasse pas
l'ensemble de ce phénomène ; il doit parler de comment
la lumière sera retouchée polairement de deux côtés;
il doit parler du fait qu'en dehors du rouge la
lumière s'enfonce dans la chaleur et en dehors du
violet, elle s'enfonce dans les effets chimiques et
disparaît en réalité comme lumière. Ainsi, si
quelqu'un donne une simple doctrine de la lumière, il
donne un simple extrait; mais nous donnons encore avec
cela une fausse doctrine de la lumière. Dans le même
temps où l'on aurait dû commencer à penser sur
l'économie nationale, la physique, la pensée physique,
était dans un tel contexte qu'une fausse doctrine de
la lumière en est sortie.
|
20
|
Aber noch etwas anderes. Wenn Sie sich an Ihre
physikalischen Studien heute noch erinnern, so werden
Sie ja wissen, man redet in der Physik vom Spektrum.
Man erzeugt durch das Prisma dieses Farben- band :
Rot, Orange, Gelb, Grün, Blau, Indigo, Violett. So
weit, vom Roten bis zum Violetten, erscheint das
Spektrum beleuchtet. Sie wissen aber, daß angenommen
werden vor dem Gebiet, das Lichtwirkungen hat, die
sogenannten ultraroten Strahlen und jenseits des Tafel
1 Violetten die ultravioletten Strahlen. Wenn also
einer bloß vom Licht redet, so umfaßt er nicht das
Ganze dieser Erscheinung; er muß davon reden, wie das
Licht nach zwei Seiten hin polarisch umgeändert wird;
er muß davon reden, daß außerhalb des Rot das Licht in
die Wärme hinein versinkt und außerhalb des Violett in
die chemischen Wirkungen und eigentlich verschwindet
als Licht. Wenn also einer eine bloße Lichtlehre gibt,
so gibt er einen bloßen Ausschnitt; wir geben aber
noch dazu eine falsche Lichtlehre. In derselben Zeit,
in der man hätte anfangen sollen, über
Nationalökonomie zu denken, war die Physik, das
physikalische Denken in einem solchen Zustand, daß
eine falsche Lichtlehre herausgekommen ist.
|
Je vous ai mentionné cela pour la raison qu'il
existe ici une analogie valable. S'il vous plaît,
considérez - maintenant non l'économie de peuple, mais
l'économie des moineaux ou l'économie des hirondelles
! C'est donc aussi une sorte d'économie; mais cette
économie dans le règne animal, elle ne s'étend pas
loin vers en haut dans le règne humain. On peut même
parler de capitalisme animal chez le hamster.
L'essentiel de l'économie animale consiste en ce que
la nature offre les produits et l'animal se les prend
comme être particulier/individuel. L'humain s’étend
encore dans cette économie animale, mais il doit
sortir d'elle.
|
21
|
Dieses habe ich Ihnen angeführt aus dem Grunde, weil
hier eine gültige Analogie besteht. Bitte, betrachten
Sie die — nun nicht Volkswirtschaft, sondern die
Spatzenwirtschaft oder Schwalbenwirtschaft! Das ist ja
auch eine Art von Wirtschaft; aber diese Wirtschaft im
Tierreich, die reicht nicht weit in das Menschenreich
herauf. Beim Hamster können wir ja sogar von einem
Tierkapitalismus reden. Das Wesentliche der
Tierwirtschaft besteht darin, daß die Natur die
Produkte darbietet und sich das Tier als Einzelwesen
diese nimmt. Der Mensch ragt schon noch hinein in
diese tierische Wirtschaft, aber er muß heraus aus
ihr.
|
L'économie dont on peut parler en tant qu'économie
humaine est à comparer à ce qui est visible dans le
spectre comme lumière, pendant que nous devons
comparer ce qui s’étend encore dans la nature avec ce
qui s’étend dans l'ultra-rouge. Là, nous faisons
saillie, par exemple, dans le domaine de
l'agriculture, et nous faisons saillie dans le domaine
de la géographie économique, et ainsi de suite. Nous
ne pouvons pas limiter fermement la théorie de
l’économie dans cette direction. La théorie de
l’économie s'étend dans un domaine qui doit être
abordé d'une manière entièrement différente. Ça d'un
côté.
|
22
|
Diejenige Wirtschaft, von der man zunächst
eigentlich als einer menschlichen Wirtschaft reden
kann, ist zu vergleichen mit dem, was im Spektrum als
Licht sichtbar ist, während wir das, was noch in die
Natur hineinragt, vergleichen müssen mit dem, was ins
Ultrarote hineinragt. Da ragen wir hinein zum Beispiel
in das Gebiet der Landwirtschaft, ragen hinein in das
Gebiet der wirtschaftlichen Geographie und so weiter.
Die Wirtschaftslehre können wir nach dieser Richtung
nicht fest begrenzen. Die Wirtschaftslehre ragt hinein
in ein Gebiet, das auf ganz andere Weise erfaßt werden
muß. Das auf der einen Seite.
|
Mais de l'autre côté, on est tout de suite arrivé
progressivement dans notre situation économique plus
compliquée à ce qu’en fait, à nouveau, la pensée
économique échappe aux humains. Tout de suite ainsi
que la lumière cesse d'apparaître comme lumière vers
l'ultraviolet, ainsi l'activité humaine cesse d'être
purement économique dans la gestion économique/le
faire l’économie. J'ai très souvent caractérisé
comment cela s'est passé. Ce phénomène commence en
fait en premier au XIXe siècle. Jusque là, la vie de
l’économie est encore passablement dépendante de la
compétence humaine individuelle. Une banque prospère
quand un individu était compétent à la banque. Les
individus signifiaient encore quelque chose. J'ai
souvent raconté l'adorable exemple de la façon dont un
ministre dépêché par le Roi de France est venu une
fois à Rothschild. Il voulait installer là une pompe.
Rothschild négociait tout de suite avec un marchand de
cuir et a dit, quand on lui avait été annoncé
l'émissaire du Roi de France : eh bien, il devrait
attendre un peu. - Maintenant, l'homme était
terriblement abattu. Il devrait attendre, il y a un
marchand de cuir à l'intérieur ! Quand le serviteur
sortit et dit cela, il ne le crut pas du tout. Oui,
dites à M. Rothschild que je viens en tant
qu'émissaire du Roi de France ! Le serviteur apporta
la réponse : oui, vous devriez attendre. Là il surgit
à l’intérieur et dit : je suis l'émissaire du Roi de
France. Rothschild répond : s'il vous plaît,
asseyez-vous, prenez-vous une chaise ! - Oui, je suis
l'émissaire du Roi de France ! - S'il vous plaît,
prenez deux chaises !
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23
|
Auf der andern Seite aber ist man gerade unter
unseren komplizierteren Wirtschaftsverhältnissen
allmählich dazu gekommen, daß eigentlich wiederum das
wirtschaftliche Denken dem Menschen entfällt. Geradeso
wie das Licht aufhört, gegen das Ultraviolette hinein
als Licht zu erscheinen, so hört das menschliche
Wirken im Wirtschaften auf, rein wirtschaftlich zu
sein. Ich habe das öfters charakterisiert, wie sich
das zugetragen hat. Diese Erscheinung beginnt
eigentlich erst im 19. Jahrhundert. Bis dorthin ist
das Wirtschaftsleben noch ziemlich abhängig von der
einzelnen menschlichen Tüchtigkeit. Eine Bank gedieh,
wenn ein einzelner an der Bank tüchtig war. Die
einzelnen bedeuteten noch etwas. Ich habe öfters das
niedliche Beispiel erzählt, wie einmal zu Rothschild
gekommen ist ein abgesandter Minister des Königs von
Frankreich. Er wollte dort einen Pump anlegen.
Rothschild verhandelte gerade mit einem Lederhändler
und sagte, als ihm gemeldet wurde der Abgesandte des
Königs von Frankreich: Nun, er solle ein bißchen
warten. — Nun war der Mann furchtbar bedrückt. Er
solle warten, drinnen ist ein Lederhändler! Als der
Diener herauskam und das sagte, glaubte er es ihm gar
nicht. Ja, sagen Sie drinnen dem Herrn Rothschild, daß
ich als Abgesandter des Königs von Frankreich komme !
— Der Diener brachte die Antwort : Ja, Sie sollen
warten. — Da springt er hinein und sagt : Ich bin der
Abgesandte des Königs von Frankreich. — Rothschild
antwortet : Bitte, setzen Sie sich, nehmen Sie sich
einen Stuhl! — Ja, ich bin der Abgesandte des Königs
von Frankreich! — Bitte, nehmen Sie sich zwei Stühle !
|
Oui, c'est ce qui se passait dans la vie de
l’économie à cette époque, consciemment placée dans la
personnalité humaine. Mais c’est devenu autrement. De
nos jours, c’est devenu ainsi qu'une grande partie de
la vie de l’économie dépend très peu de la
personnalité individuelle. L'activité économique
humaine est déjà très fortement entrée dans ce que
j'aimerais comparer à l'ultraviolet. Et c'est ce qui
travaille comme capital en tant que tel. Les masses de
capital travaillent en tant que telles. Au-dessus de
l'économique repose une vie ultra-économique, qui est
pour l’essentiel conditionnée par la force propre des
masses de capital, ainsi que nous devons dire : Si
nous voulons vraiment comprendre la vie économique
aujourd'hui, ainsi nous devons la considérer comme
étant à mi-chemin entre deux domaines, l'un qui mène
en bas à la nature et l'autre en haut au capital. Et
entre les deux, repose ce que nous avons à saisir
comme la vie économique réelle.
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24
|
Ja, es war das, was damals geschah im
Wirtschaftsleben, bewußt in die menschliche
Persönlichkeit gestellt. Aber es ist anders geworden.
Es ist so geworden, daß heute von der einzelnen
Persönlichkeit im Großen des Wirtschaftslebens
ungemein wenig abhängt. Das menschliche
wirtschaftliche Wirken ist schon sehr stark
hineingegangen in dieses, was ich vergleichen möchte
mit dem Ultraviolett. Und das ist dasjenige, was als
Kapital als solches arbeitet. Die Kapitalmassen
arbeiten als solche. Es liegt über dem
wirtschaftlichen ein ultrawirtschaftliches Leben, was
im wesentlichen bedingt ist von der Eigenkraft der
Kapitalmassen, so daß wir sagen müssen: Wollen wir
heute wirklich das wirtschaftliche Leben begreifen, so
müssen wir es so ansehen, daß es in der Mitte liegt
zwischen zwei Gebieten, wovon das eine in die Natur
hinunter und das andere in das Kapital hinauf führt.
Und dazwischen liegt das, was wir als das eigentliche
wirtschaftliche Leben zu erfassen haben.
|
Mais il ressort donc de cela que l'on n'avait pas
une fois le concept pour délimiter correctement
l'économie elle-même, pour la placer correctement dans
le savoir d’ensemble. Car nous le verrons :
curieusement, seul ce domaine qui n'entre, en fait pas
encore dans faire l'économie, qui se laisse comparer à
l'ultra rouge, seul celui-ci est à saisir avec la
raison analytique humaine. On peut réfléchir comme sur
d'autres processus : Comment on cultive de l'avoine,
comment on cultive de l'orge et ainsi de suite,
comment on extrait au mieux les matières premières
dans l'exploitation minière. On peut, pris
fondamentalement, penser sur cela seulement
correctement avec la raison analytique qu’on a été
habitué à appliquer dans la science de l'ère moderne.
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25
|
Aber daraus geht ja hervor, daß man nicht einmal den
Begriff hatte, um die Wirtschaftslehre selbst richtig
einzugrenzen, richtig hineinzustellen in das gesamte
Wissen. Denn wir werden es sehen: kurioserweise ist
nur dieses Gebiet, was noch nicht in das Wirtschaften
eigentlich hineingeht, was sich mit dem Ultraroten
vergleichen läßt, nur dieses ist mit dem menschlichen
Verstand zu fassen. Man kann nachdenken wie über
andere Prozesse: Wie man Hafer baut, wie man Gerste
baut und so weiter, wie man die Rohprodukte am besten
zutage fördert im Bergbau. Man kann im Grunde genommen
nur über dieses mit dem Verstand richtig denken, den
man gewohnt worden ist in der Wissenschaft der neueren
Zeit anzuwenden.
|
C'est d’une immense signification ! Car pensez
seulement quand même à ce que je vous ai donné comme
concept dont on a besoin en science. Nous savourons
des matières pondérales comme aliments. Qu'elles
puissent nous servir repose sur ce qu'elles perdent
perpétuellement leur poids en nous, qu'elles se
transforment totalement.... Mais cela va si loin
qu'elles se transforment autrement dans chaque organe.
Dans le foie est une transformation différente que
dans le cerveau ou dans les poumons. L'organisme est
différencié et les conditions seront différentes pour
chaque substance dans chaque organe. Nous avons un
changement perpétuel de qualité dans le changement des
organes.
|
26
|
Das ist von einer immensen Bedeutung! Denn denken
Sie nur doch zurück an das, was ich gegeben habe als
den Begriff, den man braucht in der Wissenschaft. Wir
genießen als Nahrungsmittel schwere Stoffe. Daß sie
uns dienen können, beruht darauf, daß sie fortwährend
ihr Gewicht verlieren in uns, daß sie sich also total
umändern.. Das geht aber so weit, daß sie sich in
jedem Organ anders umändern. In der Leber ist eine
andere Umänderung als im Gehirn oder in der Lunge.Der
Organismus ist differenziert und die Verhältnisse
werden für jeden Stoff in jedem Organ anders. Wir
haben eine fortwährende Änderung der Qualität in der
Änderung der Organe.
|
C'est donc à peu près comme lorsque nous parlons de
la valeur d'une marchandise à l’intérieur d’un tout
d’économie de peuple. Tout comme c’est une absurdité
de définir une quelque substance, disons comme du
carbone et alors demander : comment se comporte-t-elle
dans le corps humain ? - le carbone jusqu’en sa
pondérabilité, devient quelque chose de tout à fait
différent de ce qu'il est ici ou là dans le monde
extérieur – justement aussi peu on peut demander après
la valeur d'une marchandise. Celle-ci en est une
autre, si la marchandise repose dans un magasin ou est
transportée ici ou là.
|
27
|
So ist es ungefähr, wenn wir reden innerhalb eines
volkswirtschaftlichen Ganzen, sagen wir von dem Wert
einer Ware. Geradeso wie es Unsinn ist, irgendeinen
Stoff, sagen wir als Kohlenstoff zu definieren und
dann zu fragen: Wie benimmt er sich im menschlichen
Körper? — der Kohlenstoff wird bis auf seine
Ponderabilität etwas ganz anderes, als er da oder dort
in der Außenwelt ist — ebensowenig kann man nach dem
Wert einer Ware fragen. Dieser ist ein anderer, ob die
Ware in einem Laden liegt oder ob sie da- oder dorthin
transportiert ist.
|
Les idées de l'économie de peuple doivent être très
mobiles. Nous devons nous déshabituer de construire
des concepts tels qu’on peut les définir. Il doit nous
être clair que nous avons à faire à un processus
vivant et que nous devons transformer les concepts
dans le processus vivant. Mais maintenant, on tenta
tout de suite de saisir la valeur, le prix, la
production, la consommation et ainsi de suite avec les
idées qu'on avait. Mais elles n'étaient pas bonnes.
C'est pourquoi nous n’avons au fond pas pu atteindre
une théorie d’économie de peuple. Avec les concepts
auxquels nous avons été habitués, nous ne pouvons pas
répondre, par exemple, à la question : qu'est-ce que
la valeur, qu'est-ce que le prix ? Car nous devons
perpétuellement regarder ce qui a de la valeur dans la
circulation, nous devons regarder le prix qui exprime
une valeur, perpétuellement dans la circulation. Et
voyez-vous, quand vous demandez après les simples
propriétés physiques du carbone, ainsi vous ne saurez
rien de ce qui se passe, par exemple, dans les
poumons, bien qu'il soit aussi dans les poumons, parce
que toute la configuration deviendra quelque chose de
complètement différent dans les poumons. Ainsi le fer,
quand vous le trouvez dans la mine, est quelque chose
de tout autre que dans le processus d'économie de
peuple. L'économie porte sur quelque chose de
complètement différent que ce que c’« est »
du fer. Mais il doit être compté avec de tels facteurs
instables/labiles.
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28
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Die Ideen der Volkswirtschaft müssen ganz beweglich
sein. Wir müssen uns abgewöhnen, solche Begriffe zu
konstruieren, die man definieren kann. Es muß uns klar
sein, daß wir es mit einem lebendigen Prozeß zu tun
haben und daß wir die Begriffe im lebendigen Prozeß
umformen müssen. Nun versuchte man aber gerade, Wert,
Preis, Produktion, Konsumtion und so weiter mit den
Ideen zu erfassen, die man hatte. Aber die taugten
nichts. Daher haben wir im Grunde eine
Volkswirtschaftslehre nicht erringen können. Wir
können nicht mit den Begriffen, die wir gewohnt worden
sind, zum Beispiel die Frage: Was ist Wert, was ist
Preis? — beantworten; denn wir müssen das, was Wert
hat, fortwährend in Zirkulation betrachten, wir müssen
den Preis, der einem Wert entspricht, in fortwährender
Zirkulation betrachten. Und sehen Sie, wenn Sie fragen
nach der einfachen physikalischen Eigenschaft des
Kohlenstoffes, so werden Sie gar nichts wissen von
dem, was zum Beispiel in der Lunge vorgeht, obwohl er
auch in der Lunge ist, weil die ganze Konfiguration
eben etwas ganz anderes wird in der Lunge. So ist das
Eisen, wenn Sie es im Bergwerk finden, etwas ganz
anderes als im volkswirtschaftlichen Prozeß. Die
Volkswirtschaft geht auf etwas ganz anderes, als daß
es Eisen «ist ». Aber mit solch labilen Faktoren muß
gerechnet werden.
|
Il y a environ quarante-cinq ans, j’arrivais dans
une famille. Là on m'a montré un tableau. Le tableau,
il a été posé par terre pendant trente ans, je crois.
Tant qu’il a été posé là et qu'il n'y avait personne
d'autre qui connaissait autre chose du tableau que
c'était une quelque chose comme ça qui avait été jeté
dans un coin, cela ne valait rien dans le processus
d’économie de peuple ; mais quand on a reconnu qu’elle
était précieuse, elle valait trente mille florins - et
trente mille florins était beaucoup à l'époque. De
quoi dépendait la valeur à ce moment-là ? Juste de ce
qu'on a gagné un avis sur le tableau. Le tableau
n'avait pas été retiré de sa place; seulement les gens
avaient obtenu d'autres pensées sur le tableau. Donc,
peu importe ce que c'« est » immédiatement.
Et tout de suite les concepts d’économie de peuple,
vous ne pouvez jamais les développer en fonction de la
réalité extérieure, mais vous devez toujours les
développer en fonction du processus d’économie de
peuple. Et à l’intérieur d’un processus, une chose
change perpétuellement. On doit donc parler de la
circulation d’économie de peuple avant d'en venir à
des choses comme la valeur, le prix, et ainsi de
suite. Dans les théories d’économie de peuple
d'aujourd'hui, vous voyez qu’on commence avec des
définitions de valeur et de prix. Mais la première
chose est la description du processus d’économie de
peuple; ce n'est qu'alors que se donnent les choses
avec lesquelles on commence la chose aujourd'hui.
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29
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Ich kam einmal in eine Familie vor etwa
fünfundvierzig Jahren. Da zeigte man mir ein Bild. Das
Bild, das lag, ich glaube, dreißig Jahre auf dem
Boden. Solange es da gelegen hat und kein Mensch da
war, der etwas anderes von dem Bild gewußt hat, als
daß es so etwas ist, das in eine Ecke geschmissen
worden ist, war es im volkswirtschaftlichen Prozeß
nichts wert; als man aber erkannt hat, daß es wertvoll
ist, war es dreißigtausend Gulden wert — und
dreißigtausend Gulden waren damals viel. Wovon hing
der Wert dazumal ab? Lediglich von dem, was für eine
Ansicht man von dem Bilde gewann. Das Bild war nicht
von seinem Orte weggebracht worden; nur die Menschen
haben andere Gedanken darüber gekriegt. So kommt es
bei nichts darauf an, was es «ist» unmittelbar. Und
gerade die volkswirtschaftlichen Begriffe können Sie
nie in Anlehnung an die äußere Realität entwickeln,
sondern Sie müssen sie immer in Anlehnung an den
volkswirtschaftlichen Prozeß entwickeln. Und innerhalb
eines Prozesses ändert sich ein Ding fortwährend. Man
muß also sprechen von der volkswirtschaftlichen
Zirkulation, bevor man auf solche Dinge kommt, wie
Wert, Preis und so weiter. Nun sehen Sie in
Volkswirtschaftslehren von heute, daß man mit
Definitionen von Wert und Preis beginnt. Das erste ist
aber. die Darstellung des volkswirtschaftlichen
Prozesses; dann erst ergeben sich die Dinge, mit denen
man heute die Sache anfängt.
|
Et maintenant, en 1919, parce que tout était
pratiquement détruit, on pouvait penser que les gens
auraient vu qu’on doit commencer par quelque chose de
frais. Maintenant, ce ne fut pas le cas. Le petit
nombre d’humains qui croyaient cette fois-là qu’on
devait recommencer à zéro sont aussi très vite tombés
dans la zone de confort : on ne peut donc quand même
rien faire. - Entretemps, la grande calamité, la
dévaluation de la monnaie/devise intervint dans les
régions de l'Est et du Centre, et avec cela un
bouleversement complet de la stratification humaine,
car avec chaque dévaluation supplémentaire, bien sûr,
celui qui vit de ce qui a été comparé à l'ultraviolet
doit s'appauvrir. Et cela se passe aussi, peut-être
plus qu’on le remarque déjà aujourd'hui. Cela se
passera complètement. C'est pourquoi nous nous
référons surtout ici au concept de l'organisme social,
pour la raison que se montre donc que la dévaluation
de la monnaie sera déterminée par l'ancienne
limitation étatique. L'ancienne limitation étatique
intervient donc dans le processus d’économie de
peuple. Il faut comprendre celui-ci, mais il faut
d'abord comprendre l’organisme social.
Mais toutes les économies nationales, en commençant
par Adam Smith jusqu’en haut aux plus récentes,
comptent en fait avec de petits secteurs/domaines
comme organismes sociaux. Elles ne remarquent pas une
fois que quand on choisit une pure analogie, celle-ci
doit correspondre/être exacte. Les humains ne
remarquent pas du tout qu’elles doivent correspondre.
Avez-vous déjà vu un véritable organisme adulte qui
est comme ceci : ici est, par exemple, un être humain,
ici le deuxième être humain, ici le troisième être
humain et ainsi de suite. Ce serait des organismes
humains adorables qui colleraient ainsi les uns sur
les autres de cette manière, cela n'est donc pas chez
des organismes adultes. Mais c'est quand même le cas
chez les États. Les organismes ont besoin du vide
autour d'eux jusqu’à l'autre organisme. Ce avec quoi
vous pouvez comparer les états particuliers, ce sont
tout au plus les cellules de l'organisme, et vous
pouvez seulement comparer la Terre entière comme corps
économique avec un organisme. Cela devrait être
considéré. C'est à saisir des mains depuis que nous
avons l'économie mondiale, que nous pouvons seulement
comparer les États particuliers avec des cellules. La
terre entière, pensée comme organisme économique, est
l'organisme social.
|
30
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Und nun, im Jahre 1919 konnte man denken, weil alles
im Grunde genommen zerstört war, daß die Leute gesehen
haben würden, daß man mit etwas Frischem anfangen muß.
Nun, es war nicht der Fall. Die geringe Anzahl von
Menschen, die dazumal daran glaubten, daß man neu
anfangen muß, sind auch sehr bald in die
Bequemlichkeit verfallen: Man kann ja doch nichts
machen. — Mittlerweile trat die große Kalamität ein,
die Valutaentwertung in den östlichen und mittleren
Gegenden, und damit eine vollständige Umwälzung der
Menschenschichtung; denn mit jeder weiteren Entwertung
muß selbstverständlich derjenige, der von dem lebt,
was mit Ultraviolett verglichen worden ist, verarmen.
Und das geschieht auch, vielleicht mehr, als man es
heute schon bemerkt. Das wird vollständig geschehen.
Daher wird man vor allen Dingen hier gewiesen an den
Begriff des sozialen Organismus, aus dem Grunde, weil
sich ja zeigt, daß die Valutaentwertung durch die alte
Staatsbegrenzung bestimmt wird. Die alte
Staatsbegrenzung greift also ein in den
volkswirtschaftlichen Prozeß. Diesen muß man
begreifen, aber man muß erst den sozialen Organismus
verstehen. Aber all die Nationalökonomien, von Adam
Smith angefangen bis herauf zu den neuesten, rechnen
eigentlich mit kleinen Gebieten als sozialen
Organismen. Sie beachten da nicht einmal, daß, wenn
man schon eine bloße Analogie wählt, diese stimmen
muß. Die Menschen beachten gar nicht, daß sie stimmen
muß. Haben Sie schon einen wirklichen ausgewachsenen
Organismus gesehen, der so ist: Hier ist zum Beispiel
ein Mensch, hier ist der zweite Mensch, hier ist der
dritte Mensch und so weiter. Es wären niedliche
Menschenorganismen, die in solcher Weise
aneinanderkleben würden; das gibt es doch bei
ausgewachsenen Organismen nicht. Das ist aber doch bei
den Staaten der Fall. Organismen brauchen die Leere um
sich herum bis zu dem anderen Organismus. Das, womit
Sie die einzelnen Staaten vergleichen können, sind
höchstens die Zellen des Organismus, und Sie können
nur die ganze Erde als Wirtschaftskörper mit einem
Organismus vergleichen. Das müßte beachtet werden. Das
ist mit Händen zu greifen, seit wir Weltwirtschaft
haben, daß wir die einzelnen Staaten nur mit Zellen
vergleichen können. Die ganze Erde, als
Wirtschaftsorganismus gedacht, ist der soziale
Organismus.
|
Cela sera saisi de l'œil nulle part. Car toute la
théorie d’économie de peuple a tout de suite grandi
par cela dans quelque chose qui ne correspond pas à la
réalité parce qu'on veut établir des principes qui
devraient valoir pour une seule cellule. C’est
pourquoi, quand vous étudiez l'économie française de
peuple, vous trouverez une constitution différente que
quand vous étudiez l'Anglaise, l'Allemande ou toute
autre théorie d’économie de peuple. Mais en tant
qu'économistes de peuple, nous avons déjà besoin d’une
compréhension pour l'organisme social d’ensemble.
|
31
|
Das wird nirgends ins Auge gefaßt. Denn die gesamte
Volkswirtschaftslehre ist gerade dadurch
hineingewachsen in etwas, was nicht der Wirklichkeit
entspricht, weil man Prinzipien aufstellen will, die
für eine einzelne Zelle gelten sollen. Daher finden
Sie, wenn Sie die französische Volkswirtschaftslehre
studieren, eine andere Konstitution, als wenn Sie die
englische, die deutsche oder andere
Volkswirtschaftslehren studieren. Aber als
Volkswirtschafter brauchen wir schon ein Verständnis
für den gesamten sozialen Organismus.
|
Et c'est ce que je voulais vous dire aujourd'hui
comme introduction.
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32
|
Und das wollte ich Ihnen heute als Einleitung sagen.
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PREMIÈRE CONFÉRENCE, Dornach,
24 juillet 1922
01
Tout d'abord, j'aimerais commencer aujourd'hui par une sorte
d'introduction et ensuite, demain, passer à ce qui devrait être
réalisé en certaine relation d’un tout sur des questions
d'économie nationale, sur des questions socio-économiques que
l’être humain doit se poser dans le présent.
02
L'économie nationale, comme on parle d’elle maintenant une fois
dans le présent, elle est au fond en premier une création
récente. Elle a vu le jour pour la première fois au temps où la
vie économique des peuples plus récents est devenue
considérablement compliquée vis-à-vis des rapports économiques
antérieurs. Et parce que nous voulons concevoir ici ce cours de
telle sorte qu'il devrait justement être principalement conçu
pour les étudiants de l’économie nationale, ainsi devra tout de
suite être aussi indiqué dès le départ sur cette propriété
particulière de la pensée d'économie nationale d'aujourd'hui.
03
Après tout, nous n'avons finalement même pas tellement besoin de
remonter très loin dans l'histoire, ainsi nous verrons déjà
comment la vie économique aussi, s'est disons, seulement
modifiée durant le XIXe siècle lui-même par rapport aux
circonstances précédentes. Considérez seulement une fois le seul
fait que dans un certain sens, par exemple, l'Angleterre était
pour l’essentiel déjà organisée comme économiquement moderne
dans la première moitié du 19e siècle, ainsi que relativement
peu a changé radicalement en fait dans la structure économique
de l'Angleterre au cours du 19e siècle. Les grandes questions
sociales qui se rattachaient ces derniers temps dans une
intention sociale aux questions économiques étaient déjà
présentes en Angleterre dans la première moitié du XIXe siècle,
et déjà alors les humains qui commençaient à penser le
socio-économique au sens moderne du terme pouvaient faire leurs
études en Angleterre, pendant qu'à cette époque, disons, ces
études devaient rester stériles en Allemagne. En Angleterre, les
grands rapports commerciaux s'étaient déjà développés avant
toute chose jusque dans le premier tiers du XIXe siècle, et
c'est par ce développement de la structure du système commercial
au sein de l'économie anglaise que s'est créée une base dans le
capital commercial. En Angleterre, on n'avait pas besoin que la
nouvelle économie prenne un point de départ différent de ce qui
avait résulté, en tant que capital commercial, des relations
commerciales consolidées qui existaient déjà au premier tiers du
XIXe siècle. À la suite de cette période, tout s'est donné avec
une certaine cohérence pour l'Angleterre. Seulement, il ne nous
est pas permis d'oublier que l'ensemble de l'économie anglaise
était seulement possible sur la base des rapports de
l'Angleterre aux colonies, à savoir aux Indes. Toute l'économie
de peuple anglaise avec ses possibilités est inconcevable sans
le rapport de l'Angleterre aux Indes. En d'autres termes, cela
signifie cependant que cette économie de peuple anglaise, avec
sa possibilité d'extraire de grandes quantités de capitaux, est
construite sur ce qu'un pays, qui est dans une certaine mesure
économiquement vierge, repose à l'arrière-plan. Nous ne devons
pas l'ignorer, surtout si nous regardons maintenant au-delà de
l'économie de peuple anglaise vers l'économie de peuple
allemande.
04
Si vous suivez celle-ci, vous verrez qu'au premier tiers du XIXe
siècle, par exemple, c'est encore essentiellement ainsi qu'elle
exprime encore les habitudes économiques qui s'étaient données à
partir du Moyen Âge. Les habitudes économiques et les
pendants/rapports économiques en Allemagne au premier tiers du
XIXe siècle sont absolument des anciens. Avec cela tout le
rythme de la vie économique en Allemagne était différent de
celui de l'Angleterre, par exemple, au premier tiers du XIXe
siècle, ou même dans la première moitié du XIXe siècle. En
Angleterre, se jouait déjà dans la première moitié du siècle, ce
que l'on peut nommé : calculer avec des habitudes de vie
changeant rapidement. Le train général de la vie économique
reste essentiellement le même, mais il est déjà calculé sur des
habitudes changeant rapidement. En Allemagne, elles sont
elles-mêmes encore conservatrices. La vie économique peut encore
aller un train d'escargot, peut encore être adapté au fait qu’en
relation technique, les conditions restent à peu près les mêmes
sur une longue période de temps, que même les besoins ne
changent pas rapidement.
05
Mais un revirement s'est produit là-dedans dans le deuxième
tiers du XIXe siècle. Une mise en similitude
(NDT Anähnlichung) avec les conditions anglaises se
développa rapidement sous la formation du système industriel.
L’Allemagne était essentiellement un pays agricole dans la
première moitié du XIXe siècle, mais elle s'est rapidement
transformée en un pays industrialisé, beaucoup plus rapidement
qu'une quelque autre partie de la Terre.
06
Mais c'était encore attaché à autre chose. On aimerait dire
qu'en Angleterre, la transition vers une façon de voir
industrielle de l'économie de peuple s'est développée
instinctivement; on ne savait en fait pas comment. C'est venu
comme un phénomène naturel (NDT : lit. : un événement
de la nature). En Allemagne, le Moyen Âge était pourtant
disponible dans le premier tiers du XIXe siècle - l'Allemagne
était un État agricole; mais pendant que les conditions
économiques extérieures se déroulaient telles que l'on pouvait
presque encore les qualifier de médiévales, la pensée humaine
s'est radicalement transformée. Dans la conscience des humains
s'est installé que quelque chose d'autre doit venir, que ce qui
est disponible n'est plus en accord avec l'époque ; et
ainsi ce qui s'est donné comme transformation des conditions
économiques dans le deuxième tiers du XIXe siècle en Allemagne
s'est déroulé beaucoup plus consciemment qu'en Angleterre. Les
gens ont beaucoup plus su en Allemagne, - en Angleterre, on ne
le savait même pas du tout – comment on était rentré dans le
capitalisme moderne. Si vous parliez aujourd'hui, de ce qu'on a
expliqué cette fois-là, j'aimerais dire, sur l'entrée dans
l'industrialisation, si vous lisiez ceci, ainsi vous arriveriez
à la représentation : oui, c'est bizarre, ce que les gens ont
pensé en Allemagne. - Les gens l'ont considéré comme une
libération complète de l'humain - ils l'ont appelé libéralisme,
appelé démocratie - les gens l'ont pour ainsi dire regardé
presque comme le salut de l'humanité, sortir maintenant des
vieux liens, de l'ancien système de corporation, et passer à la
position complètement libre - comme on l'appelait - de l'humain
dans la vie économique. C'est pourquoi nous ne voyons jamais en
Angleterre une théorie sur l'économie de peuple telle que, par
exemple, l'ont formée quelque peu des gens qui ont fait leurs
études à l'apogée de cette période que j'ai caractérisée.
Schmoller, Roscher et d'autres ont tiré leur point de vue de
l'apogée de cette économie de peuple libéraliste. Avec la pleine
conscience, ils ont construit ce qui a été absolument construit
dans ce sens. Une telle économie de peuple, l’Anglais l’aurait
trouvée fade. On ne réfléchit quand même pas sur de telles
choses, aurait-il dit. C'est pourquoi, regardez seulement la
différence radicale lorsqu'en Angleterre - je veux seulement
prendre en considération les gens qui étaient déjà assez
théoriques, comme Beaconsfield - ils ont parlé de ces questions,
ou quand en Allemagne ont parlé Richter, Lasker ou même
Brentano. En Allemagne, on est donc entrés consciemment dans
cette deuxième période.
07
Alors vint la troisième période, la période étatique véritable.
N'est-ce pas, à l'approche du dernier tiers du XIXe siècle,
l'État allemand se consolida fondamentalement par de purs moyens
de pouvoir. Ne se consolida pas ce que les idéalistes voulaient
depuis les années quatre-vingt ou même dès les années trente,
mais l'État se consolida par de purs moyens de pouvoir. Cet état
a aussi progressivement revendiqué la vie économique pour
lui-même avec pleine conscience, de sorte qu'au dernier tiers du
19e siècle, la vie économique dans sa structure a été
complètement noyautée par le principe opposé à celui par le
passé. Dans le deuxième tiers, il s'était développé
sous des façons de voir libéralistes, et maintenant il se
développait entièrement sous l'angle des façons de voir du
principe de l'État. Cela a donné sa signature d'ensemble à la
vie économique en Allemagne, à savoir qu'il y avait des éléments
de conscience dans tout ce développement. Et le tout était quand
même à nouveau inconscient.
08
Le plus important était maintenant, que donc pas quelque peu
purement dans la pensée, mais dans tout le faire économique
lui-même, était créée une contradiction radicale entre ce
qu'était l'économie anglaise et ce qui était maintenant une
économie centre européenne. Oui, mais sur ce contraste reposait
comment on faisait l'économie l'un avec l'autre. Toute
l'économie du XIXe siècle, telle qu'elle s'est développée dans
le XXe siècle, n'aurait pas été concevable/pensable sans ce
contraste de l'Ouest et du Centre européen : qu'on a vendu,
ainsi qu'on a vendu, qu'on a apprêté des marchandises, ainsi
qu'on les apprêtait, les fabriquait comme on les fabriquait.
09
Et ainsi la possibilité de l'économie anglaise basée sur la
propriété de l'Inde a progressivement émergé, et maintenant la
possibilité de développer l'économie basée sur le contraste
entre l'économie occidentale et centrale de l'Europe. Après
tout, la vie économique n'est pas basée sur ce que vous voyez
dans votre environnement immédiat, mais sur les grands rapports
mutuels dans le monde extérieur.
10
Avec ce contraire maintenant le monde entrait justement alors
absolument dans l'économie mondiale et - ne pouvait entrer dans
l'économie mondiale. Car elle reposait en fait sur des éléments
instinctifs qui s'étaient développés vers le haut et que j'ai
justement évoqué avec le contraire entre l'Angleterre et
l'Europe du centre. Au XXe siècle, on se tenait en fait -sans
que le monde le sache, il n'en remarquait rien - devant ce que
ce contraire devenait toujours plus actuel et actuel, toujours
plus profond et profond, et on se tenait devant la grande
question : Les rapports économiques sont développés à partir de
ces contraires, ils portent de plus en plus ces contraires dans
le futur; mais en même temps, si les contraires devenaient de
plus en plus grands, on ne pourrait pas faire l’économie/gérer
les uns avec les autres. C'était la grande question du XXe
siècle - le contraire avait créé l'économie, l'économie avait
agrandi le contraire, le contraire avait besoin d'une solution
-, la question était alors : comment résout-on les contraires ?
Eh bien, l'évolution historique a montré que les humains
n’étaient pas en état de résoudre la question.
11
Comme j’ai parlé maintenant, on aurait pu parler dans la paix en
1914. Ensuite, au lieu d'une solution, le résultat fut
l'incapacité de trouver une solution historique mondiale. C'est
la maladie qui s'introduisit là quand on regarde la chose du
côté économique.
12
Maintenant, la possibilité de tout développement/toute évolution
est basée sur des contraires. Je veux seulement nommer un tel
contraire : parce ce que l'économie anglaise avait été
consolidée à une époque bien antérieure à l'économie centre
européenne, les Anglais n'étaient pas capables de faire des prix
aussi bas pour certaines marchandises que ce n’était le cas en
Allemagne, de sorte que le grand contraire de la concurrence a
surgi; car le "Made in Germany" était une question de la
concurrence. Et lorsqu’alors la guerre fût terminée, là pût
apparaître la question : Oui, comment peut-on maintenant, après
que les humains se soient d'abord frappé les têtes, plutôt que
de chercher après une solution des contraires, comment
pourra-t-on maintenant en finir/être quitte avec les choses ? Là
je devais croire que devraient d'abord être trouvés les humains
qui maintenant devraient comprendre ce qui doit être créé comme
contraires sur un autre domaine ; car la vie est fondée sur des
contraires et peut seulement exister que si des contraires sont
là qui jouent les uns avec les autres. Et ainsi, on pouvait en
arriver à dire en 1919 : donc qu'on indique sur les
contraires après lesquels tendent en fait le
développement/l’évolution historico-mondiale, sur les contraires
de l’économique, du juridico-politique et du spirituel-culturel,
sur les contraires de la triarticulation.
13
Qu'est-ce qui était, pris fondamentalement, le correct à la
chose, lorsqu'on pensait, à ce moment-là, qu’on devait amener la
triarticulation dans le plus grand nombre possible de têtes ? Je
veux aujourd’hui seulement caractériser extérieurement :
l’important était qu’on aurait amené la triarticulation dans le
plus de têtes possible avant qu’apparaissent/interviennent les
conséquences économiques qui sont apparues depuis lors. Vous
devez réfléchir : lorsque la triarticulation a été
mentionnée pour la première fois, nous n'étions pas encore
confrontés aux difficultés monétaires actuelles (NDT :
Valutaschwierigkeiten, lit. : difficultés de valeur, en
fait aussi la "devise") ; au contraire, la triarticulation
aurait-elle été comprise à ce moment-là, celles-ci n'auraient
jamais pu venir. Mais à nouveau, on se tenait devant
l'impossibilité que les humains comprennent une telle chose dans
un sens véritablement pratique. À ce moment-là, on tentait de
rendre compréhensible la triarticulation, puis les gens vous
demandaient : oui, tout cela serait beau, nous le voyons aussi;
mais la première chose, c'est que nous travaillions à contrer le
déclin du taux de change (NDT Valuta). - Oui, on pouvait
seulement dire aux gens : cela est donc fiché dans la
triarticulation ! Accommodez-vous à la triarticulation,
elle est l’unique remède pour travailler contre le déclin de la
devise ! Les gens demandaient tout de suite comment on
fait ce que la triarticulation aurait dû atteindre tout de suite
quand même. Ils ne comprenaient donc pas la triarticulation,
même quand ils le prétendaient toujours.
14
Et la chose repose actuellement ainsi qu’on doit dire : si on
parle aujourd'hui à nouveau à des personnalités telles que vous
êtes, ainsi on ne peut pas parler sous les mêmes formes que
cette fois là, mais aujourd'hui un autre langage est nécessaire.
Et c'est ce que j'aimerais vous donner ici maintenant dans ces
exposés. J'aimerais vous montrer comment on a à nouveau à penser
maintenant sur les questions, surtout quand on est jeune et
qu'on peut encore participer/collaborer à ce qui doit prendre
forme dans les temps à venir.
15
On peut caractériser ainsi un temps, le XIXe siècle, dans des
contraires d’histoire mondiale, économiques. Mais on pourrait
aussi remonter plus loin et on englobe alors l'époque où les
humains ont commencé à penser sur l'économie nationale. Vous
pouvez voir, si vous prenez l'histoire de l'économie nationale,
que dans le passé tout allait instinctivement. En fait, ce n'est
que récemment qu'apparaît la complexité de la vie de l’économie,
dans laquelle on sent comme nécessaire de penser sur les choses.
16
Maintenant, je parle justement en fait pour des étudiants, je
parle en fait ainsi, de la même façon que des étudiants
devraient trouver leur voie dans l'économie nationale. C’est
pourquoi j’aimerais maintenant dire le plus essentiel dont il
s’agit aujourd'hui. L'époque où l'on devait réfléchir sur
l'économie nationale était déjà l’époque où l'on n'avait plus
les pensées pour embrasser/englober un domaine tel que le
domaine de l’économie de peuple. On n’avait simplement plus
d’idées pour cela. Je veux vous montrer que c'est ainsi en
utilisant un exemple de la science de la nature.
17
La chose est ainsi : en tant qu'êtres humains, nous avons
notre corps physique, qui est lourd comme d’autres corps
physiques sont lourds. Il sera plus lourd après un repas de midi
qu'il n'est avant un repas de midi. On pourrait même le peser.
Cela signifie que nous participons à la pesanteur générale. Mais
avec cette pesanteur, qui est la propriété de toutes les
matières pesantes, nous ne pourrions pas commencer grand-chose
dans le corps humain ; nous pourrions tout au plus circuler
dans le monde comme des automates, mais pas comme des êtres
conscients. J'ai déjà dit souvent ce qui est nécessaire pour se
former des concepts qui ont une valeur, j'ai souvent dit ce qui
est nécessaire pour que les humains pensent. Le cerveau humain
pèse environ 1400 grammes quand on le pèse pour lui-même. Si
vous laissez ces 1400 grammes appuyer sur les veines qui sont là
en bas de la calotte crânienne, alors il écrase celles-là à
mort. Vous ne pourriez pas vivre un seul instant si le cerveau
humain était tel qu'il appuierait là-dessus avec tous ses 1400
grammes. tableau 1. Il est heureux pour l'humain que le principe
d’Archimède existe, que chaque corps dans l'eau perde autant de
poids que le poids du liquide qu'il déplace. Donc, si vous avez
un corps lourd dans l'eau, il perd autant de son poids qu'est
lourd un corps d'eau aussi gros. Le cerveau nage dans l'eau du
cerveau/le liquide céphalo-rachidien et perd en cela 1380
grammes, car de tant est le poids du corps d’eau qui est aussi
gros que le cerveau humain. Le cerveau appuie seulement de 20
grammes sur la base, et cette base peut supporter ceci. Mais si
nous nous demandons maintenant : pour quoi cela est-il alors ? -
Alors, nous devons dire : avec un cerveau qui est purement une
masse pondérale, nous ne pourrions pas penser. Nous ne pensons
pas avec ce qui est matière lourde, mais nous pensons avec de la
poussée verticale. La matière doit d'abord perdre sa pesanteur,
alors nous pouvons penser. Nous pensons avec ce qui s'envole de
la terre.
18
Mais nous sommes conscients dans tout le corps. Comment
devenons-nous conscients dans tout notre corps? Il y a
vingt-cinq billions de globules rouges dans tout notre corps.
Ces vingt-cinq billions de globules rouges sont très petits,
mais ils sont quand même lourds parce qu'ils contiennent du fer.
Chacun de ces vingt-cinq billions de globules rouges nage,
flotte dans le sérum sanguin et perd autant de poids qu'il
déplace de liquide. Ainsi qu'à nouveau une poussée verticale
sera générée dans chaque cellule particulière du sang,
c'est-à-dire vingt-cinq billions de fois. Nous sommes conscients
dans notre corps entier par ce qui pousse vers en haut. Ainsi
que nous pouvons dire : quand nous prenons des aliments ainsi
ceux-ci devront être tout d’abord, pour la plus grande part,
libérés/débarrassés de la pesanteur, devront être transformés
afin qu'ils puissent nous servir. C'est l’exigence de
l'organisme. 16 * Pour les tableaux, voir p. 216.
19
Penser ainsi et considérer cela comme quelque chose donnant la
mesure, on l’a désappris à un moment où il est devenu nécessaire
de penser en termes d'économie nationale. Dès lors, on comptait
seulement avec les substances pondérales, on ne pensait pas
quelle transformation, par exemple, expérimente une substance
dans un organisme en ce qui concerne sa pesanteur, en ce qu’il a
une poussée verticale.
20
Mais il y a autre chose. Si vous vous souvenez encore
aujourd'hui de vos études de physique, vous saurez qu’on parle
de spectre dans la physique. On produit par le prisme ce ruban
de couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet.
Aussi loin, du rouge au violet, le spectre semble
illuminé/éclairé. Mais vous savez que les rayons ultras rouges
(NDT ; j’ai gardé la traduction littérale, il s’agit bien
entendu aujourd’hui des infrarouges) ainsi nommés seront
supposés avant le domaine qui a des effets lumineux, et les
rayons ultraviolets de l'autre côté du tableau 1. Quand donc,
l’un parle purement de lumière, il n'embrasse pas l'ensemble de
ce phénomène ; il doit parler de comment la lumière sera
retouchée polairement de deux côtés; il doit parler du fait
qu'en dehors du rouge la lumière s'enfonce dans la chaleur et en
dehors du violet, elle s'enfonce dans les effets chimiques et
disparaît en réalité comme lumière. Ainsi, si quelqu'un donne
une simple doctrine de la lumière, il donne un simple extrait;
mais nous donnons encore avec cela une fausse doctrine de la
lumière. Dans le même temps où l'on aurait dû commencer à penser
sur l'économie nationale, la physique, la pensée physique, était
dans un tel contexte qu'une fausse doctrine de la lumière en est
sortie.
21
Je vous ai mentionné cela pour la raison qu'il existe ici une
analogie valable. S'il vous plaît, considérez - maintenant non
l'économie de peuple, mais l'économie des moineaux ou l'économie
des hirondelles ! C'est donc aussi une sorte d'économie; mais
cette économie dans le règne animal, elle ne s'étend pas loin
vers en haut dans le règne humain. On peut même parler de
capitalisme animal chez le hamster. L'essentiel de l'économie
animale consiste en ce que la nature offre les produits et
l'animal se les prend comme être particulier/individuel.
L'humain s’étend encore dans cette économie animale, mais il
doit sortir d'elle.
22
L'économie dont on peut parler en tant qu'économie humaine est à
comparer à ce qui est visible dans le spectre comme lumière,
pendant que nous devons comparer ce qui s’étend encore dans la
nature avec ce qui s’étend dans l'ultra-rouge. Là, nous faisons
saillie, par exemple, dans le domaine de l'agriculture, et nous
faisons saillie dans le domaine de la géographie économique, et
ainsi de suite. Nous ne pouvons pas limiter fermement la théorie
de l’économie dans cette direction. La théorie de l’économie
s'étend dans un domaine qui doit être abordé d'une manière
entièrement différente. Ça d'un côté.
23
Mais de l'autre côté, on est tout de suite arrivé
progressivement dans notre situation économique plus compliquée
à ce qu’en fait, à nouveau, la pensée économique échappe aux
humains. Tout de suite ainsi que la lumière cesse d'apparaître
comme lumière vers l'ultraviolet, ainsi l'activité humaine cesse
d'être purement économique dans la gestion économique/le faire
l’économie. J'ai très souvent caractérisé comment cela s'est
passé. Ce phénomène commence en fait en premier au XIXe siècle.
Jusque là, la vie de l’économie est encore passablement
dépendante de la compétence humaine individuelle. Une banque
prospère quand un individu était compétent à la banque. Les
individus signifiaient encore quelque chose. J'ai souvent
raconté l'adorable exemple de la façon dont un ministre dépêché
par le Roi de France est venu une fois à Rothschild. Il voulait
installer là une pompe. Rothschild négociait tout de suite avec
un marchand de cuir et a dit, quand on lui avait été annoncé
l'émissaire du Roi de France : eh bien, il devrait attendre un
peu. - Maintenant, l'homme était terriblement abattu. Il devrait
attendre, il y a un marchand de cuir à l'intérieur ! Quand le
serviteur sortit et dit cela, il ne le crut pas du tout. Oui,
dites à M. Rothschild que je viens en tant qu'émissaire du
Roi de France ! Le serviteur apporta la réponse : oui, vous
devriez attendre. Là il surgit à l’intérieur et dit : je suis
l'émissaire du Roi de France. Rothschild répond : s'il vous
plaît, asseyez-vous, prenez-vous une chaise ! - Oui, je suis
l'émissaire du Roi de France ! - S'il vous plaît, prenez deux
chaises !
24
Oui, c'est ce qui se passait dans la vie de l’économie à cette
époque, consciemment placée dans la personnalité humaine. Mais
c’est devenu autrement. De nos jours, c’est devenu ainsi qu'une
grande partie de la vie de l’économie dépend très peu de la
personnalité individuelle. L'activité économique humaine est
déjà très fortement entrée dans ce que j'aimerais comparer à
l'ultraviolet. Et c'est ce qui travaille comme capital en tant
que tel. Les masses de capital travaillent en tant que telles.
Au-dessus de l'économique repose une vie ultra-économique, qui
est pour l’essentiel conditionnée par la force propre des masses
de capital, ainsi que nous devons dire : Si nous voulons
vraiment comprendre la vie économique aujourd'hui, ainsi nous
devons la considérer comme étant à mi-chemin entre deux
domaines, l'un qui mène en bas à la nature et l'autre en haut au
capital. Et entre les deux, repose ce que nous avons à saisir
comme la vie économique réelle.
25
Mais il ressort donc de cela que l'on n'avait pas une fois le
concept pour délimiter correctement l'économie elle-même, pour
la placer correctement dans le savoir d’ensemble. Car nous le
verrons : curieusement, seul ce domaine qui n'entre, en fait pas
encore dans faire l'économie, qui se laisse comparer à l'ultra
rouge, seul celui-ci est à saisir avec la raison analytique
humaine. On peut réfléchir comme sur d'autres processus :
Comment on cultive de l'avoine, comment on cultive de l'orge et
ainsi de suite, comment on extrait au mieux les matières
premières dans l'exploitation minière. On peut, pris
fondamentalement, penser sur cela seulement correctement avec la
raison analytique qu’on a été habitué à appliquer dans la
science de l'ère moderne.
26
C'est d’une immense signification ! Car pensez seulement quand
même à ce que je vous ai donné comme concept dont on a besoin en
science. Nous savourons des matières pondérales comme aliments.
Qu'elles puissent nous servir repose sur ce qu'elles perdent
perpétuellement leur poids en nous, qu'elles se transforment
totalement.... Mais cela va si loin qu'elles se transforment
autrement dans chaque organe. Dans le foie est une
transformation différente que dans le cerveau ou dans les
poumons. L'organisme est différencié et les conditions seront
différentes pour chaque substance dans chaque organe. Nous avons
un changement perpétuel de qualité dans le changement des
organes.
27
C'est donc à peu près comme lorsque nous parlons de la valeur
d'une marchandise à l’intérieur d’un tout d’économie de peuple.
Tout comme c’est une absurdité de définir une quelque substance,
disons comme du carbone et alors demander : comment se
comporte-t-elle dans le corps humain ? - le carbone jusqu’en sa
pondérabilité, devient quelque chose de tout à fait différent de
ce qu'il est ici ou là dans le monde extérieur – justement aussi
peu on peut demander après la valeur d'une marchandise. Celle-ci
en est une autre, si la marchandise repose dans un magasin ou
est transportée ici ou là.
28
Les idées de l'économie de peuple doivent être très mobiles.
Nous devons nous déshabituer de construire des concepts tels
qu’on peut les définir. Il doit nous être clair que nous avons à
faire à un processus vivant et que nous devons transformer les
concepts dans le processus vivant. Mais maintenant, on tenta
tout de suite de saisir la valeur, le prix, la production, la
consommation et ainsi de suite avec les idées qu'on avait. Mais
elles n'étaient pas bonnes. C'est pourquoi nous n’avons au fond
pas pu atteindre une théorie d’économie de peuple. Avec les
concepts auxquels nous avons été habitués, nous ne pouvons pas
répondre, par exemple, à la question : qu'est-ce que la valeur,
qu'est-ce que le prix ? Car nous devons perpétuellement regarder
ce qui a de la valeur dans la circulation, nous devons regarder
le prix qui exprime une valeur, perpétuellement dans la
circulation. Et voyez-vous, quand vous demandez après les
simples propriétés physiques du carbone, ainsi vous ne saurez
rien de ce qui se passe, par exemple, dans les poumons, bien
qu'il soit aussi dans les poumons, parce que toute la
configuration deviendra quelque chose de complètement différent
dans les poumons. Ainsi le fer, quand vous le trouvez dans la
mine, est quelque chose de tout autre que dans le processus
d'économie de peuple. L'économie porte sur quelque chose de
complètement différent que ce que c’« est » du fer.
Mais il doit être compté avec de tels facteurs
instables/labiles.
29
Il y a environ quarante-cinq ans, j’arrivais dans une famille.
Là on m'a montré un tableau. Le tableau, il a été posé par terre
pendant trente ans, je crois. Tant qu’il a été posé là et qu'il
n'y avait personne d'autre qui connaissait autre chose du
tableau que c'était une quelque chose comme ça qui avait été
jeté dans un coin, cela ne valait rien dans le processus
d’économie de peuple ; mais quand on a reconnu qu’elle était
précieuse, elle valait trente mille florins - et trente mille
florins était beaucoup à l'époque. De quoi dépendait la valeur à
ce moment-là ? Juste de ce qu'on a gagné un avis sur le tableau.
Le tableau n'avait pas été retiré de sa place; seulement les
gens avaient obtenu d'autres pensées sur le tableau. Donc, peu
importe ce que c'« est » immédiatement. Et tout de
suite les concepts d’économie de peuple, vous ne pouvez jamais
les développer en fonction de la réalité extérieure, mais vous
devez toujours les développer en fonction du processus
d’économie de peuple. Et à l’intérieur d’un processus, une chose
change perpétuellement. On doit donc parler de la circulation
d’économie de peuple avant d'en venir à des choses comme la
valeur, le prix, et ainsi de suite. Dans les théories d’économie
de peuple d'aujourd'hui, vous voyez qu’on commence avec des
définitions de valeur et de prix. Mais la première chose est la
description du processus d’économie de peuple; ce n'est qu'alors
que se donnent les choses avec lesquelles on commence la chose
aujourd'hui.
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Et maintenant, en 1919, parce que tout était pratiquement
détruit, on pouvait penser que les gens auraient vu qu’on doit
commencer par quelque chose de frais. Maintenant, ce ne fut pas
le cas. Le petit nombre d’humains qui croyaient cette fois-là
qu’on devait recommencer à zéro sont aussi très vite tombés dans
la zone de confort : on ne peut donc quand même rien faire. -
Entretemps, la grande calamité, la dévaluation de la
monnaie/devise intervint dans les régions de l'Est et du Centre,
et avec cela un bouleversement complet de la stratification
humaine, car avec chaque dévaluation supplémentaire, bien sûr,
celui qui vit de ce qui a été comparé à l'ultraviolet doit
s'appauvrir. Et cela se passe aussi, peut-être plus qu’on le
remarque déjà aujourd'hui. Cela se passera complètement. C'est
pourquoi nous nous référons surtout ici au concept de
l'organisme social, pour la raison que se montre donc que la
dévaluation de la monnaie sera déterminée par l'ancienne
limitation étatique. L'ancienne limitation étatique intervient
donc dans le processus d’économie de peuple. Il faut comprendre
celui-ci, mais il faut d'abord comprendre l’organisme social.
Mais toutes les économies nationales, en commençant par Adam
Smith jusqu’en haut aux plus récentes, comptent en fait avec de
petits secteurs/domaines comme organismes sociaux. Elles ne
remarquent pas une fois que quand on choisit une pure analogie,
celle-ci doit correspondre/être exacte. Les humains ne
remarquent pas du tout qu’elles doivent correspondre. Avez-vous
déjà vu un véritable organisme adulte qui est comme ceci : ici
est, par exemple, un être humain, ici le deuxième être humain,
ici le troisième être humain et ainsi de suite. Ce serait des
organismes humains adorables qui colleraient ainsi les uns sur
les autres de cette manière, cela n'est donc pas chez des
organismes adultes. Mais c'est quand même le cas chez les États.
Les organismes ont besoin du vide autour d'eux jusqu’à l'autre
organisme. Ce avec quoi vous pouvez comparer les états
particuliers, ce sont tout au plus les cellules de l'organisme,
et vous pouvez seulement comparer la Terre entière comme corps
économique avec un organisme. Cela devrait être considéré. C'est
à saisir des mains depuis que nous avons l'économie mondiale,
que nous pouvons seulement comparer les États particuliers avec
des cellules. La terre entière, pensée comme organisme
économique, est l'organisme social.
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Cela sera saisi de l'œil nulle part. Car toute la théorie
d’économie de peuple a tout de suite grandi par cela dans
quelque chose qui ne correspond pas à la réalité parce qu'on
veut établir des principes qui devraient valoir pour une seule
cellule. C’est pourquoi, quand vous étudiez l'économie française
de peuple, vous trouverez une constitution différente que quand
vous étudiez l'Anglaise, l'Allemande ou toute autre théorie
d’économie de peuple. Mais en tant qu'économistes de peuple,
nous avons déjà besoin d’une compréhension pour l'organisme
social d’ensemble.
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Et c'est ce que je voulais vous dire aujourd'hui comme
introduction.
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