Molt, Emil (1876-1939)
Négociant de profession, Emil Molt a
franchi le pas vers l'indépendance
économique en 1906 : avec des
partenaires financiers, il a fondé une
usine de cigarettes, la
Waldorf-Astaoria Company m. b. H. »,
dont le siège principal est à
Hambourg, mais avec une succursale à
Stuttgart. De là, en tant que
directeur général, il a dirigé
l'entreprise avec une grande
responsabilité sociale. En 1918,
l'entreprise, qui avait connu une
bonne reprise économique, fut
transformée en société par
actions : la "Fabrique de
cigarettes Waldorf-Astoria A.G.". Déjà
dans les années précédant la fondation
réussie de l'entreprise, Emil Molt
était entré en contact avec la
théosophie ; en 1907, il est
devenu membre de la société. Avec
beaucoup d'enthousiasme, il rejoint
les idées de Rudolf Steiner. Il
appartenait au groupe de personnes qui
avaient rendu visite à Rudolf Steiner
en janvier 1919 et lui avait
demandé conseil pour sortir du chaos
social. Faisant confiance à la
fécondité sociale des idées de Rudolf
Steiner, il fit campagne de toutes ses
forces pour la réalisation de la
tri-articulation sociale. De 1919 à
1922, il était membre du comité
exécutif de la Fédération pour la
tri-articulation sociale, depuis 1921
avec la tâche d’un protecteur. C'était
à cette époque, où il a fait campagne
pour la défense de Rudolf Steiner en
public. Molt est surtout connu pour la
fondation de « l'école
Waldorf » à Stuttgart en 1919,
qui se tenait sous la direction de
Rudolf Steiner et était destinée à
l'origine aux enfants de ses ouvriers
et employés. Molt a également
participé activement à la mise en
place d'institutions de réforme
économique.
Ainsi il a travaillé de 1920 à 1924 en
tant que Conseiller de Surveillance de
l’Association d’entreprises "Le jour
qui vient A.G." à Stuttgart. En outre,
il lui a été confié, de 1921 à 1922 en
tant que mandataire délégué, la
réorganisation de la "Futurum AG"
suisse - une tâche qui lui apporta
malchance. En cette période difficile
la situation économique de son
entreprise s’est aussi aggravée, et sa
reprise par le 'Jour qui vient' dû
être inversée en 1922, après moins
d'un an. L'acquisition d'actions par
un consortium de Banques ne fut pas
sans conséquences : La fabrique
de cigarettes tomba finalement entre
les mains de la concurrence, et
l’exploitation Waldorf-Astoria arrêtée
en 1929, ce qui était un grand coup du
destin pour Emil Molt.
(NDT :Il a aussi été un temps
conseiller au commerce dans le
gouvernement du Bade Wurtemberg)
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Molt, Emil
(1876-1939)
Von Beruf Kaufmann, wagte Emil Molt
1906 den Schritt in die
wirtschaftliche Selbständigkeit:
zusammen mit finanziellen Partnern
gründete er eine Zigarettenfabrik,
die «Waldorf-Astoria Company m. b.
H.» mit Hauptsitz in Hamburg, aber
mit Zweigniederlassung in Stuttgart.
Von dort aus führte er als
Generaldirektor das Unternehmen mit
großer sozialer Verantwortung. 1918
wurde das Unternehmen, das einen
erfreulichen wirtschaftlichen
Aufschwung genommen hatte, in eine
Aktiengesellschaft umgewandelt: die
«Waldorf-Astoria Zigarettenfabrik
A.G.». Bereits in den Jahren vor der
erfolgreichen Unternehmensgründung
war Emil Molt mit der Theosophie in
Berührung gekommen; 1907 wurde er
Mitglied der Gesellschaft. Mit
großer Begeisterung trat er für die
Ideen Rudolf Steiners ein. Er
gehörte zu der Gruppe derjenigen
Menschen, die Rudolf Steiner im
Januar 1919 aufgesucht und ihn nach
Ratschlägen für einen Ausweg aus dem
sozialen Chaos gefragt hatten. Im
Vertrauen auf die soziale
Fruchtbarkeit der von Rudolf Steiner
dargelegten Ideen setzte er sich mit
aller Kraft für die Verwirklichung
der sozialen Dreigliederung ein. Von
1919 bis 1922 gehörte er dem
Leitungsausschuß des
Dreigliederungsbundes an, seit 1921
mit der Aufgabe eines Protektors. Es
war in dieser Zeit, wo er sich für
die Verteidigung Rudolf Steiners in
der Öffentlichkeit einsetzte.
Bekannt wurde Molt vor allem durch
die 1919 auf sein Betreiben erfolgte
Gründung der «Freien Waldorfschule»
in Stuttgart, die unter der Leitung
von Rudolf Steiner stand und
ursprünglich für die Kinder seiner
Arbeiter und Angestellten gedacht
war. Molt nahm auch aktiven Anteil
an der Gründung von wirtschaftlichen
Reforminstitutionen.
So wirkte er von 1920 bis 1924 als
Aufsichtsrat der
Unternehmensassoziation «Der
Kommende Tag A.G.» in Stuttgart.
Außerdem wurde ihm von 1921 bis 1922
als beauftragter Delegierter die
Sanierung der schweizerischen
«Futurum A.G.» anvertraut - eine
Aufgabe, die ihm mißglückte. In
dieser schwierigen Zeit
verschlechterte sich auch die
wirtschaftliche Lage seines
Unternehmens, und dessen Übernahme
durch den Kommenden Tag mußte 1922
nach kaum einem Jahr rückgängig
gemacht werden. Der Erwerb der
Aktien durch ein Bankenkonsortium
blieb nicht ohne Folgen: Die
Zigarettenfabrik fiel schließlich in
die Hände der Konkurrenz, und der
Waldorf-Astoria Betrieb wurde 1929
stillgelegt, was für Emil Molt ein
großer Schicksalsschlag war.
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