Roman Boos a donné la parole au
banquier Adolf Koch.
Adolf Koch : Chers mesdames et
messieurs ! Sur le comment et la
possibilité des associations à se
répandre, ce n'est plus nécessaire
après la présentation impressionnante
du Dr Steiner hier. La question est
premièrement : que pouvons-nous
placer maintenant dans une telle
économie d'association ? Par
exemple, l'industrie des fleurs
artificielles ? Elle est donc
également obligée de lever des
capitaux et ainsi de suite. Pour nous,
il est maintenant nécessaire de
reconnaître quels besoins sont
absolument à satisfaire dans le peuple
allemand. Quand dans la pratique nous
pénétrons entièrement dans la vie et
voyons que nous devons manger du pain
pourri d'un côté et que de l'autre
côté, l'industrie du luxe vit et que
d'énormes matières premières seront
données pour cela, alors nous devons,
pour celle que nous voulons
construire, demander partout :
que prenons-nous alors tout d’abord
dans notre économie
d’association ? Quand ‘Le jour
qui vient’ est en situation de prendre
aussi des exploitations agricoles,
alors c'est absolument
souhaitable ; mais nous devons
voir partout que nous pouvons aussi
intégrer des industries de machines ou
d'autres.
[177]
C'est tout d'abord la base sur
laquelle toute humanité peut
construire. Aujourd'hui, nous sommes
assignés à nous-mêmes en Allemagne, et
nous devons, à partir de nous,
remonter l'alimentation,
l'habillement, le charbon qui est
nécessaire, et ainsi de suite.
Deuxièmement : 'Le jour qui
vient' en tant que tel. Je parle ici
en tant que banquier de métier et,
comme je l'ai dit sans avoir aucune
relation réelle au 'Jour qui
vient' ; je parle ici, en fait,
en toute objectivité à partir de mes
expériences. Si nous voulons nous
libérer du système d'État corrompu en
Allemagne, alors une entreprise comme
'Le jour qui vient', comme elle est
pensée, est ce qui est donné pour nous
libérer de tout le bazar pourri qui a
maintenant la haute main en Allemagne.
Chacun, qui a à faire avec le capital,
doit sortir de l'ancien et rentrer
dans la tri-articulation. La
vieille monnaie papier allemande n'est
finalement rien de plus qu'un
droit/une créance au grand État
corrompu lui-même. Si nous nous
retirons de cela, nous nous libérons
de cette monnaie-papier, qui rase
purement tout à cause de sa saleté,
pas purement extérieurement mais aussi
intérieurement. Les grandes banques
berlinoises ont environ
40 milliards d'argents étrangers,
des argents d'épargne ; elles
sont assises là comme une grosse
araignée et en suce ce qui est
disponible en argent libre. Parmi ces
40 milliards, environ 60 %
sont investis dans des bons du Trésor
d'État, ce pour quoi les municipalités
et les villes dépensent 15 %, de
sorte que chaque humain est
théoriquement marié à l’État avec/pour
750 Mark. Comment arrivons-nous à
sortir de là ? - On le donne dans
'Le jour qui vient', sous la condition
que dans 'Le jour qui vient' soit
fichées des entreprises productives.
Avec cela, la possibilité est donnée
que les humains, dans le cas de
l'effondrement d'ensemble, peuvent se
dire à eux-mêmes : alors j'ai le
rattachement à des entreprises
productives. Là aide donc l'égoïsme du
capitalisme ; avec le capitalisme
on a aussi un moyen dans la main avec
lequel on peut éduquer les gens. Il
n'est absolument pas blâmable, comme
la situation se présente aujourd'hui.
Je parle en tant que banquier de
métier. Je n'ai une quelque relation
de la sorte ni à l'une ni à l'autre
chose qui ferait que je parlerais à
l’avantage de l'une ou l'autre. Quand,
dans 'Le jour qui vient' [178] on
place des humains qui dans les faits
veulent ce qui est bénéfique, ainsi
est donnée ici la cellule germinative
pour la reconstruction, la cellule
d'origine pour la
reconstruction. Je parle en tant
que praticien à des gens dont je
suppose qu'ils veulent entendre
quelque chose sur la pratique
bancaire. Les messieurs avec qui
j'ai été une fois assis ensemble à
Stuttgart en janvier de cette année,
et avec qui j’ai discuté, je les prie
de rester encore à la fin. J'ai
quelques remarques personnelles à
faire.
Rudolf Steiner : vous avez
maintenant entendu de manière tout
illustrative et experte ce qui peut
être dit sur un certain problème d'un
point de vue de la pensée économique,
n'est-ce pas ? Et à cela,
j'aimerais aussi contribuer avec
quelque chose.
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Roman Boos erteilt
das Wort an den Bankier Adolf Koch.
Adolf Koch: Verehrte Damen und
Herren! Über das Wie und die
Möglichkeit der Assoziationen sich
zu verbreiten, ist nicht mehr
notwendig nach den eindrucksvollen
Ausführungen Dr. Steiners gestern.
Die Frage ist erstens: Was können
wir heute in eine solche
Assoziationswirtschaft
hineinstellen? Zum Beispiel die
Kunstblumen-Industrie? Die ist ja
auch gezwungen, Kapital aufzunehmen
und so weiter. Für uns ist es nun
einmal notwendig zu erkennen, welche
Bedürfnisse im deutschen Volke
überhaupt zu befriedigen sind. Wenn
wir im Praktischen ganz
hineingreifen ins Leben und sehen,
daß wir auf der einen Seite
verfaultes Brot essen müssen und daß
auf der anderen Seite die
Luxusindustrie auflebt und dafür
ungeheure Rohmaterialien gegeben
werden, dann müssen wir, die wir
aufbauen wollen, überall fragen: Was
nehmen wir denn zunächst in unsere
Assoziationswirtschaft hinein? Wenn
der Kommende Tag in der Lage ist,
auch landwirtschaftliche Betriebe in
sich hineinzunehmen, so ist das
durchaus wünschenswert; aber wir
müssen überall sehen, daß wir auch
Maschinen- oder andere Industrie
hineinnehmen können.
[177]
Das ist zunächst die Unterlage, auf
der die ganze Menschheit aufbauen
kann. Wir sind heute in Deutschland
auf uns selbst angewiesen, und wir
müssen aus uns heraus wieder
hochkommen; Ernährung, Kleidung,
Kohlen und so weiter sind nötig.
Zweitens: Der Kommende Tag als
solcher. Ich spreche hier als
Bankfachmann und, wie gesagt, ohne
irgendwelche wirkliche Beziehung zum
Kommenden Tag zu haben; ich spreche
hier in der Tat ganz objektiv aus
meinen Erfahrungen heraus. Wenn wir
uns befreien wollen von dem
korrupten Staatswesen in
Deutschland, dann ist ein
Unternehmen wie der Kommende Tag, so
wie es gedacht ist, das Gegebene, um
uns zu befreien von all dem faulen
Zeug, das jetzt in Deutschland die
Oberhand hat. Jeder, der mit Kapital
zu tun hat, muß aus dem Alten heraus
und in die Dreigliederung hinein.
Das deutsche Papiergeld ist letzten
Endes nichts weiter als ein Anspruch
an den großen korrupten Staat
selbst. Wenn wir uns daraus
herausziehen, befreien wir uns von
diesem Papiergeld, welches alle
anödet wegen seiner Schmutzigkeit,
nicht bloß äußerlich, sondern auch
innerlich. Die Berliner Großbanken
haben ungefähr 40 Milliarden fremde
Gelder, Spargelder; sie sitzen wie
eine große Spinne da und saugen
heraus, was an freiem Geld vorhanden
ist. Von diesen 40 Milliarden sind
ungefähr 60% in
Staatsschatzanweisungen angelegt,
wozu Gemeinden und Städte weitere
15% abgeben, so daß jeder Mensch
theoretisch mit 750 Mark mit dem
Staat verheiratet ist. Wie kommen
wir da heraus? - Man gibt es in den
Kommenden Tag, unter der
Voraussetzung, daß es der Kommende
Tag in produktive Unternehmen
stecke. Damit ist die Möglichkeit
gegeben, daß die Menschen im Falle
des Gesamtzusammenbruchs sich sagen
können: dann habe ich den Anschluß
an produktive Unternehmen. Da hilft
also der Egoismus des Kapitalismus;
mit dem Kapitalismus hat man auch
ein Mittel in der Hand, womit man
die Leute erziehen kann. Er ist
durchaus nicht verwerflich, wie die
Situation heute steht. Ich spreche
als Bankfachmann. Ich habe weder zu
der einen noch der anderen Sache
irgendwelche Beziehungen der Art,
daß ich zugunsten des einen oder des
anderen spreche. Wenn man in den
Kommenden [178] Tag Menschen
hineinsetzt, die tatsächlich das
wollen, was förderlich ist, so ist
hier die Keimzelle gegeben für den
Wiederaufbau, die Urzelle für den
Wiederaufbau. Ich spreche als
Praktiker zu Leuten, von denen ich
annehme, daß sie über Bankpraxis
etwas hören wollen. Die Herren, mit
denen ich einmal im Januar dieses
Jahres in Stuttgart zusammensaß und
mit denen ich verhandelt habe, bitte
ich, am Schluß noch zu bleiben. Ich
habe ein paar persönliche
Bemerkungen zu machen.
Rudolf Steiner: Nicht wahr, Sie
haben jetzt in einer ganz
anschaulichen und fachgemäßen Weise
dasjenige gehört, was über ein
gewisses Problem vom Standpunkt des
wirtschaftlichen Denkens aus gesagt
werden kann. Und dazu möchte ich
auch noch etwas beitragen.
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