Carl Unger : J'aimerais suggérer
que les détenteurs d'expériences, de
capacités et de connaissances
économiques, fassent la tentative de
tendre des antennes des différents
points centraux, afin que les
expériences puissent aller là où une
possibilité existe d'arriver à des
relations économique réelles. Une
liste a donc déjà été établie au
« Futurum », où les hommes
d'affaires doivent s'inscrire pour
qu’avec cela de l'économique puisse se
donner réellement.
J’aimerais parler moi-même de certains
phénomènes typiques de la vie de
l'économie, et pour cela prendre une
petite entreprise de la branche des
machines, comme exemple. La société a
été fondée par moi en 1906 pour
fabriquer certaines pièces de
machines, après lesquelles était tout
de suite un grand besoin à ce
moment-là. Après l'ouverture, cela en
vint, en 1907, à une crise majeure, où
les ventes ont été défaillantes. Alors
de gros capitaux durent y être
fourrés, pour créer les bases
techniques afin que le besoin pût être
satisfait. En 1914, était tout d'abord
un point haut ; au déclenchement
de la guerre tout s'est arrêté
complètement ; puis
alors apparu, par la guerre
elle-même, une sorte de demande
tempétueuse ; il se présenta des
difficultés de matières premières, des
locaux devaient être créés. Et ainsi
du grand capital entra, en particulier
de gros intérêts durent être
rassemblés pour le capital de banque.
Avec la fin de la guerre s’installa
une circulation de l'économie
apparemment valable, il régna un
niveau anormalement élevé de
conjoncture. Il était nécessaire de
chercher de nouvelles voies avec la
compagnie des travailleurs, y jeter de
nouveaux points de vue ; la
tri-articulation s'est avérée pratique
en cela. Je peux seulement évoquer
cela. Il existait un grand besoin de
capital. La hausse des
prix/l'inflation a commencé sans qu'un
contre-pilotage soit possible de
l'autre côté. Dans cette situation, il
s'est avéré que l'entreprise
industrielle était un mangeur de
capital, et il fallait se
demander : une telle entreprise
est-elle viable dans le sens d'une
future vie de l’économie se façonnant
elle-même ou non ? On se tenait
devant différentes alternatives :
soit on devait, devant la demande de
capitaux débordante, avoir quelque
chose à placer pour l'économie, qui
donnait des espoirs pour l'avenir,
chercher du contact/du rattachement
avec quelque entreprise voisine. Ou
vendre à des communautés d'entreprises
pour ne pas être écrasé par le
capitalisme. Ou, troisièmement, il y
avait la possibilité d'envisager
d'arracher l’exploitation de toute
l'économie et de la démolir et de
laisser la charrue aller sur fond et
sol. Mais cela n'était pas abordable à
cause des humains travaillant
là-dedans.
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Carl Unger: Ich
möchte anregen, daß Träger
wirtschaftlicher Erfahrungen,
Fähigkeiten und Kenntnisse den
Versuch machen, von den
verschiedenen Mittelpunkten
Fühlhörner auszustrecken, damit die
Erfahrungen hinausdringen können,
dahin, wo eine Möglichkeit besteht,
zu realen Beziehungen
wirtschaftlicher Art zu gelangen. Es
wurde bereits ja auch eine Liste
aufgelegt beim «Futurum», wo die
Wirtschafter sich eintragen sollten,
damit Wirtschaftliches sich real
ergeben könne.
Ich möchte gewisse typische
Erscheinungen aus dem
Wirtschaftsleben selbst anführen und
dabei einen kleinen Betrieb der
Maschinenbranche als Beispiel
nehmen. Das Unternehmen wurde 1906
von mir gegründet, um gewisse Teile
von Maschinen herzustellen, nach
denen damals gerade großer Bedarf
war. Nach der Eröffnung kam es 1907
zur großen Krise, wo der Absatz
stockend war. Dann mußten große
Kapitalien hineingesteckt werden, um
die technischen Grundlagen zu
schaffen, damit der Bedarf gedeckt
werden konnte. 1914 war zunächst ein
Höhepunkt; bei Ausbruch des Krieges
stockte alles völlig; durch den
Krieg selbst trat dann eine Art
stürmischer Nachfrage ein; es
stellten sich
Rohstoffschwierigkeiten ein,
Räumlichkeiten mußten geschaffen
werden. Und so trat Großkapital ein,
insbesondere große
Bankkapital-Verzinsungen mußten
geschafft werden. Mit Ende des
Krieges setzte ein scheinbar
günstiger Wirtschaftsverkehr ein* es
herrschte eine unnormal hohe
Konjunktur. Es war notwendig, neue
Wege mit der Arbeiterschaft zu
suchen, neue Gesichtspunkte
hereinzuwerfen; die Dreigliederung
hat sich dabei praktisch bewährt.
Ich kann das alles nur andeuten. Es
bestand ein großer Kapitalbedarf.
Die Teuerung setzte ein, ohne daß
eine Gegensteuerung auf der anderen
Seite möglich war. In dieser
Situation zeigte sich, daß der
Industriebetrieb ein Kapitalfresser
war, und man mußte sich fragen: Ist
ein solcher Betrieb lebensfähig im
Sinne eines sich künftig selbst
gestaltenden Wirtschaftslebens oder
nicht? Man stand vor verschiedenen
Alternativen: Entweder mußte man, um
anstelle des überflutenden
Kapitalbedarfs, der von anderer
Seite gedeckt werden mußte, etwas zu
stellen haben für die Wirtschaft,
was für die Zukunft Hoffnungen
ergibt, Anschluß suchen an
irgendwelche benachbarten Betriebe.
Oder man mußte, um nicht vom
Kapitalismus erdrückt zu werden, an
Betriebsgemeinschaften verkaufen.
Oder drittens war die Möglichkeit zu
erwägen, den Betrieb aus der ganzen
Wirtschaft herauszureißen und
niederzureißen und den Pflug über
den Grund und Boden gehen zu lassen.
Dies war aber wegen der darin
arbeitenden Menschen nicht angängig.
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