Questions sur la pratique économique
I
Comme base de la soirée, valent les
deux conférences données par Arnold
Ith des 4 et 5 octobre 1920 sur
« Système bancaire et formation
de prix dans leur importance actuelle
et future pour le système
économique ».
La discussion est ouverte :
Rudolf Toepel part de deux passages
dans les "Points clés". Il s'exprime
au problème de l'évaluation des
besoins et, liée à eux, sur la
question de formation des prix.
Roman Boos : Je dois rejeter la
conception du Dr Toepel ; les
deux passages des "points essentiels"
sont arrachés du contexte. À la
présentation du Dr Toepel manque la
base anthroposophique. On n'arrive pas
plus loin ainsi. L'État ne peut pas
prescrire des mesures administratives
pour l'économie ; on n'avance pas
dans la vie de l'économie quand on
n'entre pas dans d'autres pensées.
Contre une vie de l'économie telle que
les besoins de la population sont
déterminés par des statistiques, se
rebellent les humains qui doivent
vivre à l'intérieur d'une telle vie de
l'économie. Et il y a un autre danger
auquel penser. Peut-être
qu'après-demain, pourraient apparaître
de nouveaux besoins qui ne sont pas
encore connus aujourd'hui. Partout,
cela dépend du fait que, comme l'a
souligné le Dr Steiner, ne soit pas
gouverné dans les besoins en tant que
tels. L'État n'a pas à s'en mêler, pas
plus qu'une statistique n'a à se mêler
de la question du besoin en tant que
tel, sinon on est toujours encore dans
l'ancienne manière de penser. C'est
tout de suite cette vieille façon de
penser qui me semble aussi vivre en
partie dans les remarques du directeur
Ith. C'est pourquoi j'aimerais me
référer expressément une fois de plus
à l'idée de base du Dr Steiner sur la
cellule économique d'origine : le
prix payé est destiné à donner la
possibilité à celui qui a fabriqué un
certain produit économique de pouvoir
fabriquer à nouveau le même produit
par la suite. La politique des prix en
tant que telle est quelque chose dans
laquelle on ne doit simplement pas
réglementer à partir de l'État, sinon
on détruit absolument la vie
économique.
Werner Zimmermann parle en tant que
représentant de la théorie de l'argent
libre et de la terre libre de Silvio
Gesell.
Roman Boos interrompt l'orateur :
L'important n'est pas le but, mais le
début. Et il s'agit de créer des
associations ; nous devons créer
des associations.
Arnold Ith : Il y a plusieurs
points sur lesquels j'aimerais avoir
plus de clarté et qui devraient être
discutés plus en détail.
Premièrement : Quel est le rôle
du commerce dans l'organisme social
tri-articulé ?
Deuxièmement : Comment le capital
émerge-t-il dans l'organisme social
tri-articulé ?
Troisièmement : Les usines et
l'immobilier peuvent-ils aussi être
vendus ? Le capital privé est-il
encore possible après l'introduction
de la tri-articulation ?
Quatrièmement, y a-t-il encore
absolument de l'argent dans
l'organisme social tri-articulé ?
L'argent est donc alors purement
encore une instruction sur des
marchandises. Et j'en viens maintenant
à ce qu'ont dit les orateurs
précédents. Ce que M. Zimmermann a
déjà dit auparavant au sujet de la
théorie de l'argent libre ne peut
absolument pas être envisagé et
accompli. Aussi vis-à-vis des
remarques du Dr Toepel, quelques
objections doivent être exposées,
également à l'égard du Dr Boos et de
sa présentation de la cellule
économique originelle. Et dans ce
contexte, pour revenir à l'objection
du Dr Boos à mes remarques, je
voudrais poser la question
suivante : Dans quelle mesure
cela devrait-il se référer aux
remarques que j'ai faites ici, et dans
quelle mesure cela devrait-il sembler
incorrect ? Cela comme une
question concrète.
Roman Boos : Je voudrais poser
une contre-question : Quel rôle
attribuez-vous à l'État pour la
fixation de prix ?
Arnold Ith : Avec cette
articulation du prix, je voulais
seulement exposer comment une partie
du prix va aux travailleurs et l'autre
partie est distribuée aux producteurs.
L'État aura son mot à dire sur les
prix aussi loin qu'il détermine
justement ce qu'est le besoin de
l'individu pour l'entretien de la vie
(NDT : trad. lit de
"Lebenshaltung", sinon aussi "les
dépenses courantes").
Interjection : Sans
signification.
[...]
>>>>>>Et après ?
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Fragen zur
wirtschaftlichen Praxis I
Als Grundlage des Abends dienen die
beiden Vorträge von Arnold Ith vom
4. und 5. Oktober 1920 über
«Bankwesen und Preisgestaltung in
ihrer heutigen und zukünftigen
Bedeutung für das Wirtschaftswesen».
Es wird die Diskussion eröffnet:
Rudolf Toepel geht von zwei Stellen
in den «Kernpunkten» aus. Er äußert
sich zum Problem der
Bedürfnisermittlung und, damit
verbunden, zur Frage der
Preisgestaltung.
Roman Boos: Ich muß die Auffassung
Dr. Toepels zurückweisen; die
zwei Stellen aus den «Kernpunkten»
sind aus dem Zusammenhang
gerissen. Der Darstellung von
Dr. Toepel fehlt die
anthroposophische Grundlage.
So kommt man nicht weiter. Der
Staat kann nicht
Verwaltungsmaßnahmen für die
Wirtschaft vorschreiben; man kommt
im Wirtschaftsleben nicht
weiter, wenn man nicht in
andere Gedanken hineinkommt. Gegen
ein solches Wirtschaftsleben,
wo durch Statistiken die Bedürfnisse
der Menschen festgestellt werden,
rebellieren die Menschen, die in
solchem Wirtschaftsleben
drinnen leben müssen. Und da
ist noch an eine andere Gefahr zu
denken. Es könnten doch
vielleicht übermorgen neue
Bedürfnisse entstehen, die man heute
noch nicht kennt. Überall
kommt es darauf an, daß, wie es von
Dr. Steiner immer betont worden ist,
nicht hineinregiert werde in die
Bedürfnisse als solche. Der
Staat hat nicht hineinzureden, und
eine Statistik hat auch nicht
hineinzureden in die Bedürfnisfrage
als solche, sonst ist man immer
noch in der alten Denkweise
drinnen. Gerade diese alte Denkweise
scheint mir auch zum Teil in
den Ausführungen von Direktor Ith zu
leben. Ich möchte deshalb noch
einmal ausdrücklich auf den
Grundgedanken Dr. Steiners von
der wirtschaftlichen Urzelle
hinweisen: Der gelöste Preis
soll die Möglichkeit geben, daß
derjenige, der ein bestimmtes
wirtschaftliches Produkt erzeugt
hat, nachher in die Lage versetzt
wird, das gleiche wieder zu
erzeugen. Die Preispolitik als
solche ist etwas, in dem man
nicht einfach vom Staate her
herumregulieren darf, sonst zerstört
man das wirtschaftliche Leben
absolut.
Werner Zimmermann spricht als
Vertreter der Freigeld- und
Freiland- theorie von Silvio
Gesell.
Roman Boos unterbricht den Redner:
Wichtig ist nicht das Ziel,
sondern der Anfang. Und da
geht es darum, Assoziationen zu
schaffen; wir müssen
Assoziationen schaffen.
Arnold Ith: Es gibt
verschiedene Punkte, über die ich
gerne noch größere Klarheit
hätte und über die noch eingehender
diskutiert werden müßte.
Erstens: Welche Rolle spielt der
Handel im dreigegliederten sozialen
Organismus? Zweitens: Wie entsteht
Kapital im dreigegliederten sozialen
Organismus? Drittens: Können
Fabriken und Immobilien auch
verkauft werden? Ist nach Einführung
der Dreigliederung Privatkapital
überhaupt noch möglich?
Viertens: Gibt es im
dreigegliederten sozialen Organismus
überhaupt noch Geld? Geld ist ja
dann bloß noch eine Anweisung auf
Waren. Und nun noch zu dem,
was die Herren Vorredner gesagt
haben. Was vorher Herr Zimmermann
über die Freigeldtheorie gesprochen
kann, kann überhaupt nicht
eingesehen und nachvollzogen werden.
Auch gegenüber den
Ausführungen von Dr. Toepel müssen
einige Einwände vorgebracht
werden; ebenso gegenüber Dr. Boos
und seiner Darstellung der
wirtschaftlichen Urzelle. Und in
diesem Zusammenhang auf den Einwand
von Dr. Boos gegenüber meinen
Ausführungen zurückkommend, möchte
ich fra- gen: Inwiefern soll das auf
die Ausführungen bezug haben, die
von mir hier gemacht wurden,
und inwiefern soll darin etwas als
unrichtig erscheinen? Das als
konkrete Frage.
Roman Boos: Ich möchte eine
Gegenfrage stellen: Was für eine
Rolle messen Sie dem Staat zu
für die Preisfestsetzung?
Arnold Ith: Ich wollte mit dieser
Gliederung des Preises nur dartun,
wie ein Teil des Preises auf
die Arbeiter kommt und der andere
auf die Produzenten verteilt ist.
Insofern wird da der Staat
mitzusprechen haben bezüglich der
Preise, indem er eben festsetzt, was
das Bedürfnis des einzelnen
ist für seine Lebenshaltung.
Zwischenruf: Sinnlos.
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