[dans
Articles/1920-06-001.html
038 - Hans
Kaltenbach: Monsieur le Dr. Steiner n’a pas
redonné l’ensemble des conceptions
des réformateurs fonciers allemands
; il n’a extrait dans ses
explications que l’impôt sur
l’accroissement de valeur du sol. Mais cela
n’avait constitué qu’une toute
petite partie des réformes foncières
proposées. L’introduction d’un impôt
sur la rente foncière est une preuve
significative que les réformateurs
fonciers ne veulent pas une loi dans
le sens de l’ancien État. Ce qui est
en suspend devant eux est un
développement supportable qui n’a
rien à voir avec de vieilles façons
de faire des lois. Elle est née de
l’idée, que chacun doive payer un
impôt sur
la rente
foncière pour qu’il ait le droit
d’utiliser le sol, car la rente qui
lui revient pour qu’il puisse
l’utiliser, il doit la dispenser à
la collectivité. Il s’agit dans cette
procédure non de loi parlementaire
ou même de loi au sens ancien, mais
de beaucoup de contrats unitaires.
039 – Un participant à la
discussion : C’est quand même
finalement l’état qui encaisse l'impôt sur la rente foncière.
040 – Un autre participant
à la discussion : On peut tourner
la chose comme on veut : sans
réforme foncière ça ne va pas plus
loin ; cela doit exister pour la
poursuite du développement de notre
société.
[...]
042
- Hermann Heisler : Comment arrive
t’on à un logement, et comment se
déroule un échange de logement ?
Comment se déroule la construction
d’une maison ? Le sol est moyen
de production ; il sera mis à
disposition par l’organisme
spirituel. Quand la maison est
finie, n’est-elle plus alors un
moyen de production ? La
plupart des humains souhaitent
posséder un petit jardin. Comment
cela doit-il être fait, il n’y a pas
tant de sol disponible ? Quel
rôle joue la vie du
droit dans
l’administration de « fond et
sol » ?
043
- Rudolf
Steiner : Mes
très chers participants ! C’est
juste, « fond et sol »
n’est pas de caoutchouc et rien
n’est moins facilement extensible,
et à cause de cela est aussi
justifié, qu’un certain rapport
doive exister entre une région de
sol délimitée et les hommes vivant
dessus. Maintenant telle est la
chose, qui ici joue comme un rapport
idéal-réel, que, par le fait
simplement, qu’un humain naisse, un
morceau de « fond et sol »
est vraiment en quelque sorte occupé
– cela représente la totalité du sol
disponible divisé par le nombre
précédent des habitants du sol plus
un. C’est de fait ainsi,
qu’idéalement-réellement chaque
humain revendique le
morceau de
sol lui revenant à sa naissance et
que se forme une réelle relation
entre la surface de sol disponible
et ce que justement de cette manière
revendique l’humain nouvellement né.
C’est une relation réelle. Mais dans
les faits, tout ne va pas au cordeau
dans cette réalité sociale, n'est-ce
pas . Les lois — je pense maintenant
aux lois naturelles, pas aux lois de
l’état – sont là, mais elles sont
approximatives ; quand par
exemple sur une région donnée vivent
différentes plantes, et qu’une sorte
de plante se développe
particulièrement fort, elle
supplante l’autre sorte de
plantes ; celle-ci ne peut plus
pousser. Quand maintenant sur une
région de sol il en est
principalement ainsi, qu’à cause de
ceci un petit morceau, duquel j’ai
parlé, devient beaucoup trop petit
pour un humain nouvellement né,
alors la soupape est en quelque
sorte ouverte et se met en place
tout à fait de soi-même,
l’émigration, la formation de
colonies et ainsi de suite.
Quand la population se multiplie
dans une certaine mesure, alors on
peut aussi expérimenter, si peuvent
être soustraits du sol plus de
fruits qu’en des temps précédents.
Cela fut par exemple le cas pour le
sol de l’ancienne Allemagne.
044 – Eh bien cela repose sur ce
qu’a indiqué Monsieur le Docteur
Stein : le rapport des humains à
un certain morceau de « fond et
sol ». Seulement, nous devons
être au clair que ce rapport en est
justement un idéal-réel, mais qu’alors
quand la triarticulation devient
réalité, toujours des contrats
décident aussi loin que seront
produites des marchandises sur le sol.
Le sol est donc administré par les
humains, et les humains qui
administrent le sol doivent –
simplement par le fait que chacun ne
produit pas les mêmes produits –
entrer en rapport entre eux. Ils
doivent donc conclure des contrats, et
après qu’ils aient conclus des
contrats doit être là quelque chose
qui les tient à les honorer. Donc ce
qui apparaît dans le trafic changeant
des humains, qui exploitent le sol,
cela dépend des rapports de droit, du
politique, des rapports étatiques.
Mais ce qui se passe quand une
parcelle particulière de sol passe
d’un humain à l’autre, cela dépend de
la loi spirituelle, qu'une vie
spirituelle autonome s’émancipant sera
formée et coule dans l’administration
du foncier.
Les rapports de droit
saisissent les interdépendances (NDT ou relations
réciproques)
des humains, qui administrent le
sol ; ce sont des rapports qui
ne peuvent être réglés que
juridiquement. Si ainsi maintenant
la triarticulation intervient, alors
il devient vraiment évident, si le
sol suffit encore ou non, ou si
d’une façon ou d’une autre –
pas par le pur instinct, mais par un
instinct guidé par la raison -
il appelle à des conditions de
colonisation
(Kolonisationsverhältnis) ( 7 ) .
045 – Mais dans l’ensemble, on verra
qu’on pénètre dans quelque chose de
remarquable. Cela donne quelque chose
dans la vie quotidienne tout ordinaire
qui se règle étrangement bien, bien
que naturellement aussi seulement
approximativement. Cela se règle très
bien, bien que les humains ne puissent
y faire quelque chose par des lois
étatiques ou encore autre chose :
c’est en effet le rapport entre
le nombre d’hommes par rapport au
nombre de femmes sur Terre. On n’est
pas en mesure jusqu'à maintenant – et
dans le sens, où les Schencks rêvent,
ce ne sera pas non plus – de régler
cela par une loi étatique ou autre
chose, d’approcher combien d’hommes ou
de femmes peuplent la Terre. Pensez
seulement ce qui adviendrait là si
seulement 1/5 de femmes pour 4/5
d’hommes étaient là ou réciproquement.
046 - C’est donc bien mieux qu’on
laisse cela aux lois qui comme
les lois naturelles coopèrent si
harmonieusement. Ce qui se constitue –
si la triarticulation marche une fois,
s’adaptera aussi harmonieusement en
équilibre. Tous les humains ne
courront pas après des professions
savantes et y verront quelque chose de
particulier. Il se formera alors
vraiment des conditions telles que par
exemple qu’une surface de sol donnée
amènera un nombre d’humains
appropriés, que l’existence de chacun
traduira la fécondité de la région,
lui convenant idéalement-réellement.
Alors même si on a délégué cinq ou
cent de telles surfaces à
l’administration d’un seul, qui a des
facultés particulières pour cela,
alors ce qui sera cultivé sur ces
surfaces viendra aussi au bénéfice des
autres.
051 - Maintenant sur les questions du
pasteur Heisler : Comment vient-on à
un logement ?— et ainsi de suite.
052 – Ce genre de questions sont
justement par trop figée. Je ne veux
pas dire qu’elles ne sont pas
importantes, elles sont énormément
importantes. Il y a un tel besoin de
logements dans le monde, que les gens
cherchent à arriver à des logements
par des moyens tout à fait grotesques.
Il est même arrivé que quelqu’un se
soit marié pour trouver un logement,
pour ne pas être à la rue. Il est
extraordinairement important de savoir
comment on parvient à un logement,
mais on ne doit pas colorer toute sa
compréhension de la triarticulation
avec quelque chose, qui encore trop
fortement dans le style de celui là
qui pense, doit être surmonter
053 – Pensez que se réalise la
triarticulation de l’organisme social
— on ne doit donc pas penser abstrait,
car s’il s’agit de comment quelque
chose doit être pensé, alors on doit
voir cette réalisation de la
triarticulation, comme déjà
avancée : on ne peut pas répondre
a tout en allant simplement vers le
but. Dans l’organisme social
triarticulé, l’humain n’aura pas
simplement à chercher un logement,
mais il fera encore autre chose. Il
sera quelque chose, directeur de
fabrique ou menuisier ou de toute
façon quelque chose. De ce fait, que
l’on soit directeur de fabrique ou
menuisier, on peut vivre ; pour
cela on sera quelque peu rémunéré.
Mais cette mise en relation de
l’humain avec son travail doit passer
au fur et à mesure à l’administration
du membre spirituel de l’organisme
dans l’organisme social
triarticulé : obtenir un logement
fait alors partie du rémunérer ;
cela se conclut avec. Vous n’avez donc
pas le droit de vous
représenter : je suis un humain
et je dois arriver à un logement, mais
vous devez partir de : je ne suis
pas simplement qu’un humain,
mais j’ai aussi quelque chose à faire
quelque part, et parmi les choses qui
me viendront comme rémunération, est –
si là sont des conditions sociales
normales – aussi un logement. Il ne
s’agit pas purement que l’on pose
abstraitement la question :
comment est-ce que je viens à un
logement ? — , mais on doit
demander : qu'est-ce qui se passe
quand la triarticulation est là ?
– Là l’humain obtient justement, quand
il est humain, quelque place – et cela
on l’est ordinairement, quand on n’est
pas un ange, qui est partout – là
l’humain reçoit, comme il reçoit son
entretient, aussi un logement, et cela
dépend justement, de ce qui vient de
la vie spirituelle.
Ou bien – quand il s’agit qu’on ne
soit pas déplacé dans une nouvelle
région, mais travaille plutôt dans un
autre contexte, ainsi cela dépend de
l’État ou du domaine politique. Mais
de telles questions ne peuvent être
posées de manière abstraite.
054 – Les conditions qui viendront
par la triarticulation doivent
vraiment être un peu attendues, ou
alors on aura besoin de se faire une
image par l’imagination (NDT
Phantasie) des conditions qui
se formeront. Alors, pourra vraiment
se trouver une réponse à comment on
doit négocier, lorsqu’on prend une
place quelque part, et accomplit un
travail, afin d’arriver aussi à un
petit jardinet ou autre. Ce sont
vraiment des choses qui ne concernent
pas le nerf de la triarticulation.
On peut être certain, qu’elles se
régleront, que vraiment l’on puisse
avoir son petit jardinet devant la
maison, lorsqu’une fois seront là les
conditions qui seront apportées par la
triarticulation.
055 – Ainsi se règle aussi la
construction d’une maison.
Qu’est-elle ? Elle dépend de la
question foncière. Mais si la question
foncière n’est plus une question de
marchandise, mais une question des
vies du droit et spirituelles, alors
la construction de maison est aussi
une question qui est en rapport avec
tout le développement culturel de
l’humanité. Il est donc évident que
des maisons sont construites à partir
des mêmes impulsions, à partir
desquelles un humain est installé dans
son travail. Donc, il s’agit de ce que
l’on ne pose pas toutes ces questions
abstraitement, que l’on ne les pose
pas ainsi que l’humain soit extrait de
toute sa « concrétude » (NDT
Konkretheit)comme un être
abstrait. Dans un organisme social
triarticulé vivant ce n’est justement
pas ainsi que l’on soit placé seul
devant la question de comment on
arrive à un logement, mais on sera
placé avec la question dans toute la
« concrétude » de la vie, et
là tout dépend de ce qu’on agisse de
manière réaliste.
[...]
056 – Là Monsieur Kaltenbach a bien
dit quelque chose de juste [lorsqu’il
a rendu attentif à la signification de
la rente foncière]. Je n’ai bien sûr
extrait qu’un exemple, tout de suite
la taxe d’accroissement de valeur.
Mais j’aurais dû dire aussi la même
chose en rapport avec l’imposition de
la rente foncière. Mais, mes très
chers participants, je voudrais
maintenant savoir si ce qui a été
soulevé comme question n’a pas déjà eu
sa réponse? Car pour moi il
n’importait pas qu’il s’agisse de
rente foncière ou d’un accroissement
de valeur, mais de ce que
fondamentalement soit donner un impôt
à l’État ; Monsieur Kaltenbach a
clairement dit « impôt », et
avec cela il pense quelque chose qui
sera donné à l’État. Quelle sorte
d’impôts c’est, qui devrait être donné
à l’État, n’entre pas en jeu. Mais ce
qui est en jeu, est que l’État serait
limité à un seul membre de l’organisme
social, et que la structure dans
laquelle il est aujourd'hui ne doive
pas être conservée.
On ne peut pas dire que les
réformateurs fonciers ne veulent pas
de lois dans le sens de l’ancien
système d’État. Ils le veulent. Ils
veulent mettre quelque chosesur le dos
du vieil État , dont ils croient qu’il
le peut. Il ne le peut jamais. Je sais
évidemment quel rôle cela joue quand
quelqu’un s’est adapté à une idée, il
ne peut rien en laisser. Mais je pense
qu’en fait à tout ce qui a été dit sur
l’impôt sur la rente foncière, a déjà
été répondu de l’esprit de ce qui a
été dit sur l’accroissement de valeur.
057 – On aimerait tant que pas de
nouveau l’ancien émerge. On n’aimerait
pas que seulement un vienne et
dise : je ne veux donc pas du
tout que les conseils de gouvernement
secrets soient tout de suite ainsi que
les vieux conseils de gouvernement
secrets, mais je veux que l’organisme
triarticulé fabrique de nouveaux
conseils de gouvernement.-- [Cela
revient au même], si on dit cela ou si
on dit : oui, les réformateurs
fonciers ne veulent pas du tout donner
à l’état. – Mais ils veulent donc
donner des impôts, et des impôts ne
peuvent être payés dans la forme
actuelle qu’à l’État. En cela on est
devant la question : à qui
doit-on donc payer des impôts ? –
Et s’il s’agit de contrats – oui,
savez-vous, aucun État ne se laisse
vraiment conclure jusqu'à présent de
contrat au sujet des impôts. Dans ce
qui se joue là entre État et humain,
quand doivent être payés des impôts,
là se passe autre chose ;
il ne s’agit pas véritablement de
contrats.
058 – Il s’agit que nous essayons de
prendre en compte de manière vivante
comment l’idée de la triarticulation
de l’organisme social veut une
réorientation. Mais à cela s’oppose
justement – aussi quand on concède
souvent avec bonne volonté, que l’on
devrait et doit réorienter – que,
lorsqu’on essaye de réorienter, on
reste collé au mot, par exemple au mot
« loi ». Oui, on m’a déjà
aussi posé la question : comment
l’État doit-il introduire la
triarticulation ? C’est
cela : nous devons sortir des
habitudes de pensée, des habitudes de
vocabulaire. Nous devons arriver à des
pensées concises, sinon l’impulsion de
la triarticulation de l’organisme
social ne sera quand même pas
comprise.]
|
Hans
Kaltenbach:
Herr
Dr. Steiner hat nicht die ganzen
Erkenntnisse der deutschen
Bodenreformer wiedergegeben; er hat in
seinen Ausführungen nur die Steuer auf
der Wertsteigerung des Bodens
herausgenommen. Diese würde aber nur
einen kleinen Teil der vorgeschlagenen
Bodenreform ausmachen. Die
Einführung einer Grundrentensteuer ist ein
deutlicher Beweis dafür, daß die
Bodenreformer keine Gesetze im Sinne
des alten Staatswesens wollen. Was
ihnen vorschwebt, ist eine
vertragliche Entwicklung, die nichts
mit alter Gesetzesmacherei zu tun
hat. Sie ist herausgeboren aus
der Idee, daß jeder eine Grundrentensteuer
bezahlen muß dafür, daß er den Boden
benützen darf, denn die Rente, die ihm
durch die Benützung des Bodens
zufällt, die soll er der Allgemeinheit
spenden. Es handelt sich bei diesem
Verfahren nicht um parlamentarische
Gesetze oder überhaupt um Gesetze im
alten Sinn, sondern um viele einzelne
Verträge.
Ein
Diskussionsteilnehmer: Es ist aber letzten
Endes doch der Staat, der die Grundrentensteuer einkassiert.
Ein anderer
Diskussionsteilnehmer: Man kann die Sache
drehen, wie man will: Ohne
Bodenreform geht es nicht weiter;
sie muß als Grundlage für eine
Weiterentwicklung unserer
Gesellschaft vorhanden sein.
[...]
Hermann
Heisler:
Wie
kommt man zu einer Wohnung, und wie
vollzieht sich ein Tausch der
Wohnung? Wie vollzieht sich der
Hausbau? Der Boden ist
Produktionsmittel; er wird vom
geistigen Organismus zur Verfügung
gestellt. Wenn das Haus fertig
ist, ist es dann kein
Produktionsmittel mehr? Die
meisten Menschen wünschen einen
kleinen Garten zu besitzen. Wie
soll das gemacht werden, es ist doch
nicht soviel Boden da? Welche
Rolle spielt bei der Verwaltung von
Grund und Boden das Rechtsleben?
Rudolf
Steiner:
Meine
sehr verehrten Anwesenden! Es ist
richtig, daß Grund und Boden nicht
aus Kautschuk besteht und nicht in
beliebiger Weise ausdehnbar ist, und
es ist daher auch richtig, daß ein
gewisser Zusammenhang bestehen muß
zwischen einem abgeschlossenen
Bodengebiet und den darauf wohnenden
Menschen. Nun ist ja die Sache, die
hier als ein ideal-reales Verhältnis
spielt, die, daß in der Tat einfach
dadurch, daß ein Mensch geboren
wird, ein Stück des Grund und Bodens
wirklich gewissermaßen okkupiert
wird -- das entspricht der gesamten
verfügbaren Bodenfläche, dividiert
durch die Anzahl der bisherigen
Bewohner des Bodens plus
eins. Es ist tatsächlich so,
daß ideal-real jeder Mensch das ihm
zufallende Bodenstück bei seiner
Geburt beansprucht und daß sich
einfach eine reale Beziehung bildet
zwischen der verfügbaren Bodenfläche
und dem, was eben der neugeborene
Mensch auf diese Weise
beansprucht. Das ist eine reale
Beziehung. Aber nicht wahr, in
der Tat geht in dieser sozialen
Wirklichkeit nicht alles am
Schnürchen. Die Gesetze — ich
meine jetzt Naturgesetze, nicht
Staatsgesetze — sind da, sie sind
aber approximativ. Wenn zum
Beispiel auf einem gewissen Gebiet
verschiedene Pflanzen leben, und die
eine Pflanzensorte entwickelt sich
besonders stark, so verdrängt sie
die andere Pflanzensorte; die kann
nun nicht mehr wachsen. Wenn
nun auf einem Bodengebiet es im
wesentlichen so ist, daß in der Tat
dieses eine Stückchen, von dem ich
geredet habe, viel zu klein wird für
einen neugeborenen Menschen, so wird
gewissermaßen das Ventil aufgemacht,
und es tritt ganz von selbst die
Auswanderung, die Kolonienbildung
und so weiter ein. Wenn die
Bevölkerung sich in einem bestimmten
Gebiet vermehrt, so kann man eben
auch prüfen, ob dem Boden noch mehr
Fruchtbringendes entnommen werden
kann als in einer früheren
Zeit. Das ist zum Beispiel bei
dem Boden des ehemaligen Deutschland
im wesentlichen der Fall gewesen.
Also
das besteht, worauf Herr Dr. Stein
hingedeutet hat: die Beziehung des
Menschen auf ein gewisses Stück von
Grund und Boden. Nur müssen wir
uns klar sein, daß dieses Verhältnis
eben ein ideal-reales ist, das aber
dann, wenn die Dreigliederung
Wirklichkeit wird, immer Verträge
entscheiden, insofern auf dem Boden
Waren erzeugt werden. Der Boden
wird nämlich von den Menschen
verwaltet, und die Menschen, die den
Boden verwalten, müssen — einfach
dadurch, daß nicht jeder die
gleichen Produkte
erzeugt —
miteinander in Beziehung treten. Sie
müssen eben Verträge schließen, und
nachdem sie Verträge geschlossen
haben, muß irgend etwas da sein, was
sie daran hält, diese Verträge
auszuführen. Also dasjenige, was im
wechselseitigen Verkehr der Menschen
auftritt, welche den Boden
bewirtschaften, das unterliegt den
Rechtsverhältnissen, den
politischen, den
Staatsverhältnissen. Dasjenige aber,
was geschieht, wenn eine einzelne
Bodenfläche übergeht von dem einen
Menschen auf den anderen, das
unterliegt dem geistigen Gesetz, das
in einem selbständigen, sich
emanzipierenden Geistesleben
gebildet wird und einfließt in die
Bodenverwaltung.
Die Rechtsverhältnisse
greifen ein in die Wechselbeziehungen
der Menschen, die den Boden verwalten;
das sind Verhältnisse, die nur
rechtlich geregelt werden können. Wenn
nun so die Dreigliederung eingreift,
dann wird wirklich ersichtlich, ob der
Boden noch ausreicht oder nicht oder
ob man irgendwie — aber nicht durch
den bloßen Instinkt, sondern durch
einen durch Vernunft geleiteten
Instinkt — Kolonisationsverhältnisse
hervorruft.
Im ganzen wird man aber
sehen, daß etwas Merkwürdiges
eintritt. Es gibt etwas im ganz
gewöhnlichen, alltäglichen Leben, das
regelt sich merkwürdig schön, obwohl
natürlich auch nur approximativ. Es
regelt sich ganz gut, obwohl die
Menschen nichts durch Staatsgesetze
oder sonst irgend etwas dazu tun
können: das ist nämlich das Verhältnis
der auf der Erde vorhandenen
Frauenzahl zur Männerzahl. Man ist
nicht imstande bis jetzt — und in dem
Sinne, wie es die Schencks träumen,
wird es auch nicht sein —, durch
irgendwelche Staatsgesetze oder durch
etwas anderes zu regeln, daß annähernd
soviel Männer wie Frauen die Erde
bevölkern. Denken Sie, was das wäre,
wenn einmal nur 1/5 Frauen und 4/5
Männer da wären oder umgekehrt.
Es ist doch besser, man
überläßt das den Gesetzen, die so
harmonisch zusammenwirken wie die
Naturgesetze. Ebenso harmonisch wird
sich — wenn die Dreigliederung einmal
wirklich läuft — das, was entsteht,
auch den Verhältnissen anpassen. Es
werden zum Beispiel nicht alle
Menschen Gelehrtenberufen nachlaufen
und darin etwas Besonderes sehen. Es
werden sich nun wirklich solche
Verhältnisse herausbilden, die zum
Beispiel auf eine bestimmte
Bodenfläche eine geeignete Anzahl von
Menschen bringen, so daß dem Dasein
des einzelnen die Fruchtbarkeit
desjenigen Gebietes entspricht, das
ideal-real auf ihn entfällt. Wenn auch
dann in übertragener Bedeutung fünf
oder hundert solcher Flächen von einem
einzigen, der die besondere Fähigkeit
dazu hat, verwaltet werden, so kommt
doch das, was angebaut wird auf diesen
Flächen, den anderen zugute.
Nun zu den Fragen von
Pfarrer Heisler: Wie kommt man zu
einer Wohnung? — und so weiter.
Diese Art Fragen
sind eben gar zu starr. Ich
will nicht sagen, daß sie nicht
wichtig sind, sie sind ungeheuer
wichtig. Es ist eine so große
Wohnungsnot in der Welt, daß die
Leute auf ganz groteske Weise zu
Wohnungen zu kommen versuchen. Es
ist sogar vorgekommen, daß jemand
geheiratet hat, um eine Wohnung zu
finden, um nicht auf der Straße zu
sein. Es ist außerordentlich wichtig
zu wissen, wie man zu einer Wohnung
kommt, aber man soll nicht färben
seine ganze Auffassung von der
Dreigliederung mit etwas, was noch
zu stark im Stile desjenigen denkt,
was überwunden
werden muß.
Denken Sie sich
realisiert die Dreigliederung des
sozialen Organismus — man muß ja
nicht abstrakt denken, denn wenn es
sich
darum handelt, wie etwas gedacht
werden soll, dann muß man auf diese
Realisierung der Dreigliederung
sehen, wenn sie auch noch so weit
draußen steht; es kann nicht alles
bloß nach Zielen beantwortet werden.
In dem dreigliedrigen Organismus
wird der Mensch nicht bloß eine
Wohnung zu suchen haben, sondern er
tut auch sonst noch etwas. Er wird
irgend etwas sein, Fabrikdirektor
oder Tischler oder sonst etwas.
Dadurch, daß man Fabrikdirektor oder
Tischler ist, kann man leben; dafür
wird einem etwas vergütet.
Dieses Zusammenbringen des Menschen
mit seiner Arbeit muß aber im
dreigliedrigen sozialen Organismus
nach und nach auf die Verwaltung des
geistigen Gliedes des Organismus
übergehen: Eine Wohnung zu kriegen
gehört dann zum Vergüten dazu; das
schließt sich zusammen. Sie dürfen
sich also nicht vorstellen: ich bin
ein Mensch und muß zu einer Wohnung
kommen, sondern Sie müssen davon
ausgehen: ich bin nicht einfach nur
ein Mensch, sondern ich habe auch
etwas an einem Orte zu tun, und unter
denjenigen Dingen, die mir dafür als
Vergütung zukommen, ist — wenn normale
soziale Verhältnisse sind — auch eine
Wohnung. Nicht bloß darum handelt es
sich, daß man abstrakt die Frage
stellt: Wie komme ich zu einer
Wohnung? —, sondern man muß fragen:
Was geschieht, wenn die Dreigliederung
da ist? — Da kriegt der Mensch eben,
wenn er Mensch ist, an irgendeinem Ort
— und das ist man gewöhnlich, wenn man
nicht ein Engel ist, der überall ist
—, da kriegt der Mensch, wie er sein
Gehalt kriegt, auch eine Wohnung, und
das unterliegt eben dem, was aus der
Organisation des geistigen Lebens
kommt. Oder -- wenn es sich darum
handelt, daß man zwar nicht in ein
neues Gebiet hinein versetzt wird,
aber sonst in einem anderen
Arbeitszusammenhang wirkt, so
unterliegt das dem Staat oder dem
politischen Gebiet. Aber solche Fragen
können nicht abstrakt gestellt werden.
Es werden wirklich erst
ein wenig die Verhältnisse abgewartet
werden müssen, die durch die
Dreigliederung kommen, oder man wird
nötig haben, sich durch die Phantasie
ein Bild zu machen, wie sich die
Verhältnisse gestalten werden. Dann
wird es sich ja wirklich auch
beantworten lassen, wie man zu
verhandeln hat, wenn man irgendwo eine
Stelle antritt, also eine Arbeit
verrichtet, damit man auch zu einem
kleinen Gärtchen kommt und
dergleichen. Das sind wirklich Dinge,
die nicht an den Nerv der
Dreigliederung gehen. Man kann sicher
sein, daß sie sich so regeln werden,
daß man wahrhaftig erst recht sein
kleines Gärtchen vor dem Haus haben
kann, wenn einmal die Verhältnisse da
sind, die durch die Dreigliederung
herbeigeführt werden.
Ebenso handelt es sich
ja darum, daß der Hausbau geregelt
wird. Was ist er? Er hängt mit
der Bodenfrage zusammen. Wenn
aber diese Bodenfrage keine Frage der
Ware mehr ist, sondern eine Frage des
Rechts und des geistigen Lebens, dann
ist die Hausbaufrage auch eine Frage,
die zusammenhängt mit der ganzen
Kulturentwickelung der Menschheit. Es
ist ja selbstverständlich, daß Häuser
gebaut werden aus denselben Impulsen
heraus, aus denen heraus ein Mensch
hineingestellt ist in seine Arbeit.
Also darum handelt es sich, daß man
all diese Fragen nicht abstrakt
stellt, daß man sie nicht so stellt,
daß der Mensch als ein abstraktes
Wesen herausgerissen wird aus seiner
ganzen Konkretheit. In einem
lebendigen dreigegliederten sozialen
Organismus ist es eben nicht so, daß
man nur allein vor die Frage gestellt
wird, wie man zu einer Wohnung kommt,
sondern man wird mit der Frage in die
ganze Konkretheit des Lebens
hereingestellt, und da kommt alles
darauf an, wirklichkeitsgemäß diese
Dinge zu behandeln.
[...]
Da hat Herr Kaltenbach schon etwas
Richtiges gesagt, [wenn er auf die
Bedeutung der Grundrente hingewiesen
hat]. Ich habe natürlich nur
ein Beispiel herausgegriffen, gerade
die Wertsteigerungstaxe. Aber ganz
dasselbe hätte ich ja sagen müssen
in bezug auf die Besteuerung der Grundrente. Aber, meine sehr
verehrten Anwesenden, ich möchte nun
wissen, ob denn das, was als Frage
aufgeworfen wurde, nicht schon
beantwortet wurde? Denn mir kam
es nicht darauf an, ob es sich nun
um eine Grundrente handelt oder um eine
Wertsteigerung, sondern darauf, daß
grundsätzlich eine Steuer dem Staate
gegeben. wird; Herr Kaltenbach hat
ja deutlich gesagt «Steuer», und
damit meint er etwas, was dem Staate
gegeben wird. Welche Art Steuer es
ist, die dem Staat gegeben werden
soll, darauf kommt es nicht an. Aber
darauf kommt es an, daß der Staat
auf ein einziges Glied des sozialen
Organismus eingeschränkt werde,
nicht behalten werden soll die
Struktur, in der er heute
ist. Man kann nicht sagen, daß
die Bodenreformer keine Gesetze im
Sinne des alten Staatswesens
wollen. Das wollen sie
doch. Sie wollen dem alten
Staat etwas aufbuckeln, wovon sie
glauben, der alte Staat könne
es. Er kann es
niemals. Ich weiß
selbstverständlich, was für eine
Rolle es spielt, wenn jemand sich in
eine Idee eingelebt hat; er kann
nicht davon lassen. Aber ich
denke, daß eigentlich alles das, was
über die Grundrentensteuer gesagt worden
ist, schon aus dem Geiste dessen,
was über Wertsteigerung gesagt
wurde, beantwortet ist.
Das möchte man so
sehr, daß nicht wiederum das Alte
auftaucht. Man möchte nicht,
daß nur einer kommt und sagt: Ich
will ja gar nicht, daß die Geheimen
Regierungsräte geradeso sind wie die
alten Geheimen Regierungsräte, aber
ich will, daß der dreigegliederte
Organismus neue Regierungsräte
fabriziert. -- [Es kommt auf das
gleiche heraus], ob man das sagt
oder ob man sagt: Ja, die
Bodenreformer wollen ja gar nichts
dem Staate geben. — Aber Steuern
wollen sie doch geben, und Steuern
kann man ja in der heutigen Form nur
dem Staate zahlen. Damit steckt
man ja in der Frage drinnen: Wem
soll man denn Steuer zahlen? — Und
wenn es sich um Verträge handelt —
ja, wissen Sie, Verträge läßt
wahrhaftig bis jetzt kein Staat mit
sich über die Steuer
schließen. Das nimmt sich doch
anders aus, was da spielt zwischen
Staat und Mensch, wenn Steuer
gezahlt werden soll; da handelt es sich wahrhaftig nicht
um Verträge.
Es handelt sich darum,
daß wir lebendig aufzunehmen
versuchen, wie die Idee der
Dreigliederung des sozialen Organismus
ein Umdenken will. Aber dem steht
eben entgegen — auch wenn man mit
gutem Willen oftmals zugibt, man soll
und muß umdenken —, daß, wenn man dann
versucht umzudenken, man eben am Worte
kleben bleibt, zum Beispiel bei dem
Worte «Gesetz». Ja, so habe ich
auch schon die Frage gestellt
bekommen: Wie soll der Staat die
Dreigliederung einführen? Das ist
es: Wir müssen hinauskommen über die
Denkgewohnheiten, über die
Wortgewohnheiten. Wir müssen zu
scharf umrissenen Gedanken kommen,
sonst wird der Impuls der
Dreigliederung des sozialen Organismus
doch nicht verstanden.
|