QUATRIEME
SOIRÉED'ÉTUDES,-
Stuttgart, 16 juin 1920 -
LA QUESTION FONCIÈRE DU POINT DE VUE DE LA
TRIARTICULATION
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VIERTER
STUDIENABEND, -
Stuttgart, 16. Juni 1920 -
DIE BODENFRAGE VOM STANDPUNKT DER
DREIGLIEDERUNG
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Résumé
de l'éditeur : Les dysfonctionnements
sociaux rattachés avec la question du sol.
Les propositions des réformateurs fonciers.
Les programmes des partis d'aujourd'hui sont
illusoires. Ce que les gens veulent de leur
être profond intérieur. Connaissances, lois,
contrats, comme les trois éléments
essentiels de la structure sociale. Les
réformateurs fonciers comptent encore sur
l'ancien état unitaire. La différence entre
le sol et les moyens industriels de
production. Pourquoi le sol n’a pas le droit
d’être simplement compensé avec de l'argent.
Le traitement du sol dans l'organisme social
tri-articulé. L'interaction associative
entre les grandes et les petites
exploitations agricoles. La régulation du
système de transports du point de vue de la
tri-articulation. La création de conditions
pratiques comme but de la tri-articulation.
Dans quelle mesure chaque humain a le droit
à un lopin de terre. Le problème de la
pénurie de logements peut être résolu que du
contexte global.
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Fazit : Die mit der Bodenfrage verknüpften
sozialen Mißstände. Die Vorschläge der
Bodenreformer. Die heutigen Parteiprogramme
sind illusionär. Was die Menschen aus ihrem
tiefsten Innern heraus wollen. Erkenntnisse,
Gesetze, Verträge als die drei
Wesenselemente der sozialen Struktur. Die
Bodenreformer rechnen noch mit dem alten
Einheitsstaat. Der Unterschied zwischen
Grund und Boden und den industriellen
Produktionsmitteln. Warum der Boden nicht
einfach mit Geld abgegolten werden darf. Die
Behandlung des Bodens im dreigliedrigen
sozialen Organismus. Das assoziative
Zusammenwirken zwischen großen und kleinen
Landwirtschafts-betrieben. Die Regelung des
Verkehrswesens aus der Sicht der
Dreigliederung. Die Schaffung von
praktischen Verhältnissen als Ziel der
Dreigliederung. Inwiefern jeder Mensch das
Recht auf ein Stück Boden hat. Das Problem
der Wohnungsnot kann nur aus dem
Gesamtzusammenhang gelöst werden.
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Rudolf
Steiner : Mes très chers présents !
J'aimerais aujourd’hui parler de la
triarticulation de l’organisme social de
manière à ce que puissent tomber quelques
lumières issues des points de vue dont
vont traiter mes développements sur ce
qu’on a appelé récemment, à partir des
faits d'économie de peuples : la question
foncière. C’est donc une particularité de
l’idée de triarticulation, que par elle on
apprenne à envisager, que doivent cesser
certaines discussions et agitations
vieux-style, si nous voulons absolument
aller plus loin de manière fructueuse –
car ces discussions et agitations se sont
bien développées à partir des conditions,
qui nous ont conduites dans le déclin.
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01
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Rudolf
Steiner: Meine sehr verehrten Anwesenden!
Ich möchte heute über Dreigliederung des
sozialen Organismus in der Weise sprechen,
daß durch die Gesichtspunkte, von denen
meine Ausführungen handeln werden, einiges
Licht fallen kann auf dasjenige, was man
aus den volkswirtschaftlichen Tatsachen
heraus in der neueren Zeit die Bodenfrage
genannt hat. Es ist ja eine
Eigentümlichkeit der Dreigliederungsidee,
daß man durch sie einsehen lernt, daß
gewisse Diskussionen und Agitationen im
alten Stile aufhören müssen, wenn wir
überhaupt in fruchtbarer Weise
weiterkommen wollen — denn diese
Diskussionen und Agitationen haben sich ja
herausentwickelt aus den Verhältnissen,
welche uns in den Niedergang hineingeführt
haben
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La
question foncière est donc quelques chose,
qui intéresse beaucoup de larges cercles,
car le prix, aussi l’acquisition et la
valorisation de « fond et sol » sont en
rapport étroit avec le destin humain, avec
les conditions de la vie humaine. N’est-ce
pas, ce que sont les prix du sol, si on
doit se les laisser intégrer dans le
calcul de ce qu’on doit payer pour son
logement, se les laisser intégrer dans le
calcul du prix des denrées alimentaires –
c’est donc quelque chose que chacun
ressent immédiatement. On a seulement
besoin de réfléchir un peu, et on trouvera
que ce qui part de « fond et sol » ( 1 ),
», a ses effets en relation économique sur
toutes les conditions restantes. Selon de
quels prix du sol on doit payer ses
denrées, selon cela on doit être rémunéré
pour quelque profession où on se tient, et
ainsi de suite. Mais pas seulement ces
questions vitales qui agitent
immédiatement les humains ont à voir avec
le rapport de l’humanité à « fond et sol
», mais aussi de nombreux rapports plus
poussés de culture et de civilisation.
[196] Nous avons seulement besoin de
penser, comment le rapport de la campagne
à la ville est pendant avec « fond et sol
», comment ce qui est aisance ou
difficulté des conditions de vie dans les
villes est lié aux conditions dans les
campagnes. De celles-ci proviendra à
nouveau, ce qui peut se développer en
ville même. Ce que nous nommons notre vie
spirituelle publique – au moins dans nos
conditions culturelles modernes - se
développe aussi de préférence en ville ;
selon ce qui dans une ville donnée,
s’offre comme conditions de richesse ou de
prospérité grâce à la particularité de la
campagne environnante. On peut toutefois
devenir un mystique isolé à la campagne ;
mais on ne peut au fond se tenir dans tous
les rapports entre activités
scientifiques, techniques, culturelles,
artistiques modernes que lorsqu’on a un
rapport à la vie urbaine. C’est donc
quelque chose qui se présente
immédiatement à partir d’une observation
aussi seulement superficielle de la vie.
Et on pourrait encore ajouter mainte autre
chose, qui pourrait déjà montrer, comment
la question foncière – et avec cela la
question du rapport de la ville à la
campagne – interfère profondément dans
toutes nos conditions culturelles/rapports
de culture. C’est pourquoi la question
foncière doit aussi être de quelque
manière en rapport avec ce qu’a entrainé
comme non-sens le déclin de ces conditions
culturelles.
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02
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Die
Bodenfrage ist ja etwas, was breite Kreise
sehr interessiert, weil der Preis, auch
die Erwerbbarkeit und Verwertbarkeit von
Grund und Boden mit dem menschlichen
Schicksal, mit den menschlichen
Lebensverhältnissen eng zusammenhängt.
Nicht wahr, wie man dasjenige, was
Bodenpreise sind, sich einrechnen lassen
muß in das, was man für seine Wohnung
bezahlen muß, sich einrechnen lassen muß
in die Lebensmittelpreise — das ist ja
etwas, was jeder unmittelbar verspürt. Man
braucht nur ein wenig nachzudenken, und
man wird finden, daß das, was von Grund
und Boden ausgeht, in wirtschaftlicher
Beziehung seine Wirkungen hat auf alle
übrigen Verhältnisse. Je nachdem, aus
welchen Bodenpreisen heraus man seine
Lebensmittel bezahlen muß, je nachdem muß
man für irgendeinen Beruf, in dem man
drinnensteht, vergütet werden und so
weiter. Aber nicht nur diese den Menschen
unmittelbar berührenden Lebensfragen
hängen mit dem Verhältnis der Menschheit
zu Grund und Boden zusammen, sondern auch
viele weitergehende Kultur- und
Zivilisationsverhältnisse. Wir brauchen ja
nur daran zu denken, wie mit Grund und
Boden zusammenhängt das Verhältnis des
Landes zur Stadt, wie zusammenhängt
dasjenige, was dann die Schwierigkeit oder
Leichtigkeit der Lebensverhältnisse in den
Städten ist, mit den Verhältnissen auf dem
Lande. Aus diesen wird hervorgehen
wiederum, was in der Stadt selbst sich
entwickeln kann. Je nachdem, wie in einer
Stadt Reichtumsverhältnisse oder
Wohlstandsverhältnisse sich ergeben durch
ein bestimmtes Verhältnis des Landes, des
Umlandes zur Stadt, entwickelt sich ja
auch vorzugsweise in der Stadt dasjenige,
was wir unser öffentliches geistiges Leben
nennen — wenigstens unter unseren
neuzeitlichen Kulturverhältnissen. Ein
einsamer Mystiker kann man ja allerdings
auch auf dem Lande werden; aber in dem
ganzen Zusammenhang neuzeitlichen
Wissenschaftsbetriebes, technischen
Betriebes, Kunstbetriebes kann man im
Grunde nur stehen, wenn man irgendein
Verhältnis zum Städteleben hat. Das ist ja
etwas, was sich unmittelbar aus einer auch
nur oberflächlichen Betrachtung des Lebens
ergibt. Und noch manches andere könnte man
anführen, was schon zeigen würde, wie die
Bodenfrage — und damit die Frage nach dem
Verhältnis der Stadt zum Land -- tief
einschneidet in unsere ganzen
Kulturverhältnisse. Daher muß auch die
Bodenfrage in irgendeiner Weise
zusammenhängen mit dem, was uns in den
Niedergang dieser Kulturverhältnisse
hineingetrieben hat.
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De nos
jours, les récents traitements de la
question foncière dépendent donc en
particulier de ce que l’injustice de
l’augmentation de la valeur ou prix du sol
a été remarqué par un grand nombre
d’humains. Il a simplement été remarqué
combien peu est en rapport avec le travail
humain si l’un ou l’autre morceau de sol
peut voir sa valeur grimper dans un espace
de temps donné. Je sais, quelle impression
a toujours de nouveau faite un réformateur
foncier très connu {196a}, lorsqu’il a
exposé la chose suivante aux yeux de son
public lors de conférences fondamentales
{196b} : Qu’on se représente, quelqu’un
possédant un quelconque bout de sol, qu’il
a acheté eu égard de ce qu’à proximité de
ce sol, son usine sera bâtie ou que la
ville s’y développera ou qu’une voie
ferrée y passera [197] ou quelque chose de
semblable. Il a acheté ce bout de sol eu
égard que ce que sa valeur grimpera
considérablement par de telles conditions
dans les prochaines années. Il a acheté ce
morceau de sol juste au moment où il
devait vivre avec la perspective de passer
les trois prochaines années en prison.
Après avoir acheté ce fond, il va en
prison, y reste trois ans, et lorsqu’il
sort de prison, son morceau de sol est de
valeur quintuple à autrefois. Le monsieur
n’a donc rien apporté d’autre à
l’augmentation quintuple du prix de sa
propriété que d’être resté assis trois ans
en prison. – Ce sont des choses, mes très
chers présents, qui bien sûr agissent
extraordinairement fort, lorsque l’on veut
par cela rendre quelque chose visible. Et
l’on ne peut pas dire là une fois que ces
choses agissent de mauvais droit. Ici agit
tout à fait avec droit, quelque chose qui
est éclairant de manière commode, car cela
peut absolument être ainsi. Et alors – on
peut faire beaucoup de suppositions,
aimerais-je dire –, il ressort aussi de
telles connaissances, que toute
l’insertion [la manière d’insérer] de la
valeur du sol dans notre processus
économique est quelque chose, qui ne peut
rester ainsi plus longtemps, qui d’une
manière ou d’une autre doit être soumise à
une réforme.
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03
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Nun, die
neuere Behandlung der Bodenfrage hängt ja
insbesondere damit zusammen, daß die
Ungerechtigkeit der Wert- oder
Preissteigerungen des Bodens von einer
großen Anzahl von Menschen bemerkt werden.
Es wurde einfach bemerkt, wie wenig es mit
menschlicher Arbeit zusammenhängt, ob das
eine oder das andere Stück Boden in einem
bestimmten Zeitraum seinen Wert steigern
kann. Ich weiß, wie großen Eindruck ein
sehr bekannter Bodenreformer immer wieder
gemacht hat, wenn er seinem Publikum in
grundlegenden Vorträgen folgendes vor
Augen geführt hat: Man denke sich, jemand
besitze irgendein Stück Boden, das er
gekauft hat mit Rücksicht darauf, daß in
der Nähe dieses Bodens eine Fabrik
errichtet werde oder daß die Stadt sich
nach diesem Stück Boden hin ausdehne oder
daß dort eine Eisenbahn vorübergeführt
werde oder dergleichen. Er hat dieses
Stück Boden gekauft mit Rücksicht darauf,
daß es durch solche Verhältnisse seinen
Wert in den nächsten Jahren steigern werde
um ein ganz Beträchtliches. Er hat das
Stück Boden gerade in dem Moment gekauft,
wo er in der Voraussicht leben mußte, die
nächsten drei Jahre im Zuchthaus zu
verbringen. Er wandert, nachdem er dieses
Grundstück gekauft hat, ins Zuchthaus,
bleibt drei Jahre drinnen, und wenn er
herauskommt aus dem Zuchthaus, ist sein
Stück Boden das Fünffache wert wie früher.
Der Mann hat also zur Preissteigerung
seines Besitzes um das Fünffache nichts
anderes beigetragen, als daß er drei Jahre
im Zuchthaus gesessen hat. — Das sind
Dinge, meine sehr verehrten Anwesenden,
die selbstverständlich außerordentlich
stark wirken, wenn man dadurch etwas
anschaulich machen will. Und man kann da
nicht einmal sagen, daß diese Dinge mit
Unrecht wirken. Hier wirkt etwas, was,
ganz mit Recht, in bequemer Weise
einleuchtend ist, denn es kann durchaus so
sein. Und dann — man kann manches
übergehen, möchte ich sagen —, dann ergibt
sich aus solchen Erkenntnissen heraus, daß
ja selbstverständlich die ganze [Art der]
Einfügung des Bodenwertes in unseren
wirtschaftlichen Prozeß etwas ist, was
nicht weiter so bleiben kann, was in
irgendeiner Weise einer Reform
unterliegen muß.
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Et
maintenant les plus divers ont donc
commencé des réformes, mais allant
toujours après une direction : Henry
George {197a}, Adolf Damaschke {197b}, et
entre les deux encore beaucoup d’autres.
Cela a mis en place, et à vrai dire tout
découle de là, que « fond et sol » – la
forme ne rentre là pas tant en
considération — devrait plus ou moins être
quelque chose qui appartiendrait dans une
certaine mesure à la collectivité. Non pas
comme si tous les réformateurs fonciers
voulaient quelque peu une étatisation
immédiate de « fond et sol » {197c}, mais,
qu’un pourcentage bien significatif de
l’augmentation particulièrement forte de
valeur soit délivré à la communauté comme
« impôt sur la prise de valeur » — un
pourcentage peut-être, qui ramènerait le
sol à sa valeur antérieure, lorsqu’elle y
a grimpé sans les services de son
propriétaire. On peut aussi penser à
d’autres formes, en vertu desquelles [198]
le sol pourrait être transféré dans une
certaine mesure dans une sorte de
propriété commune. Mais il est sans doute
éclairant que celui qui a tant nui à ses
semblables, qu’ils se sentaient contraints
de l’enfermer en prison, puisse
maintenant, quand il revient après trois
ans, être obligé légitimement, de livrer à
cette communauté, ce en quoi son sol a
pris en valeur.
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04
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Und nun
haben ja die verschiedensten, aber immer
alle nach einer Richtung gehenden Reformen
eingesetzt: Henry George, Adolf Damaschke,
zwischen beiden noch viele andere. Das hat
eingesetzt, und eigentlich läuft alles
darauf hinaus, daß der Grund und Boden
mehr oder weniger — die Form kommt da
nicht so sehr in Betracht — etwas sein
müsse, was gewissermaßen der Allgemeinheit
gehöre. Nicht, als ob alle Bodenreformer
etwa eine unmittelbare Verstaatlichung des
Grund und Bodens wollten, aber sie wollen,
daß von den besonders starken
Wertsteigerungen eben ein ganz erheblicher
Prozentsatz als «Werterhöhungssteuer» an
die Gemeinschaft geliefert werde — ein
Prozentsatz vielleicht, der den Boden fast
auf seinen früheren Wert herunterbringt,
wenn er sich ohne das Verdienst des
Besitzers in seinem Wert gesteigert hat.
Man kann sich auch andere Formen denken,
unter denen der Boden gewissermaßen in
eine Art von Gemeinbesitz übergeführt
wird. Aber es ist ja zweifellos
einleuchtend, daß derjenige, der seine
Mitmenschen so geschädigt hat, daß sie
sich veranlaßt fühlten, ihn ins Zuchthaus
einzusperren, nun, wenn er nach drei
Jahren zurückkommt, gerechterweise
genötigt werden kann, dasjenige, um was
sich sein Boden an Wert gesteigert hat, an
diese Allgemeinheit abzuliefern.
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Mais
maintenant, mes très chers présents,
Damaschke souligne donc tout de suite
qu’il ne pensait pas à ce que le destin
même qu’il conçoit pour « fond et sol » se
prolonge sur n’importe quel autre moyen de
production. Il montre, comment les autres
moyens de production augmentent leur
valeur d’une tout autre manière à
l’intérieur de la possession humaine ; il
prouve que l’accroissement de valeur des
moyens de production a lieu dans de tout
autres conditions, qui ne sont pas à
comparer avec celles se montrant souvent
de l’accroissement de valeur de « fond et
sol ». On peut maintenant dire que quelque
chose comme cela est particulièrement
éclairant et ne peut en fait pas être
traité autrement, qu’on l’acquiesce dans
un certain sens.
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05
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Nun,
meine sehr verehrten Anwesenden, aber
Damaschke betont ja gerade, daß er
durchaus nicht daran denke, dasselbe
Schicksal, das er dem Grund und Boden in
einer solchen Weise zudenkt, etwa auch
auszudehnen auf irgendwelche andere
Produktionsmittel. Er beweist, wie die
anderen Produktionsmittel in einer ganz
anderen Weise innerhalb des menschlichen
Besitzes ihren Wert steigern; er beweist,
daß Wertsteigerungen der Produktionsmittel
stattfinden in einem ganz anderen
Verhältnis, das gar nicht zu vergleichen
ist mit den oftmals eintretenden
Wertsteigerungen des Grund und Bodens. Nun
kann man sagen, so etwas ist ja ganz gewiß
einleuchtend und kann eigentlich gar nicht
anders behandelt werden, als daß man in
einem gewissen Sinn zustimmt.
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Mais, mes
très chers présents, vous avez facilement
vu qu’il y a aujourd’hui des étatisations.
Cela signifie transfert dans
l’administration d’une certaine globalité
de ce qui sinon est fabriqué de manière
économique purement privée et pour quoi la
contrevaleur est encaissée de manière
économique privée. Mais on ne peut pas
dire que l’expérience qu’a faite
l’humanité en de telles choses dans les
dernières années serait déjà satisfaisante
de tous côtés. Car je crois – au moins,
quelques-uns d’entre vous l’auront
remarqué - qu’il n’en est pas allé aussi
bien pour tous les humains, que cela
aurait du aller dans le sens d’un
rationnement, donc dans un certain sens de
la communisation, des denrées alimentaires
par exemple et autres choses. Quelques
humains ont donc, comme je le crois, dans
ces années où beaucoup a été communisé,
fait l’expérience d’une certaine mise en
réserve (NDT comme le hamster qui remplit
ses bajoues) ( 2 ).
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06
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Aber,
meine sehr verehrten Anwesenden, Sie haben
ja wohl gesehen, daß es heute
Verstaatlichungen gibt, das heißt
Überführung desjenigen, was sonst rein
privatwirtschaftlich erzeugt wird und
wofür der Gegenwert privatwirtschaftlich
entgegengenommen wird, in die Verwaltung
einer gewissen Gesamtheit. Aber man kann
ja nicht sagen, daß die Erfahrung, die die
Menschheit in solchen Dingen in den
letzten Jahren gemacht hat, schon eine
allseitig befriedigende wäre. Denn ich
glaube — wenigstens einige von Ihnen
werden ja etwas davon bemerkt haben —, daß
es nicht allen Menschen so gutging, wie
es im Sinne der Rationierung, also in
einem gewissen Sinne der Kommunisierung,
zum Beispiel der Lebensmittel und anderer
Dinge hätte gehen sollen. Von einem
gewissen Hamstern haben ja einige Menschen
in diesen Jahren, in denen sehr vieles
kommunisiert war, etwas erfahren, wie ich
glaube
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Et cette
impulsion sociale qui devrait être donnée
avec la triarticulation, n’est absolument
pas la volonté [199] de se représenter
quelque chose et de l’insuffler aux
autres, mais la volonté, d’offrir des
suggestions telles qu’elles ne restent pas
sur le papier et servent une certaine
sorte d’humains, pendant que d’autres sont
dans la situation de contourner les choses
concernées et d’ailleurs contourner dans
une copieuse mesure. L’impulsion, qui doit
être donnée par la triarticulation de
l’organisme social, doit être une
impulsion de vérité, qui de fait réalise
ce qu’elle envisage. Qui connaît la vie -
et en fait seulement celui qui connaît la
vie – peut vraiment comprendre, ce que
l’impulsion pour la triarticulation veut
en tout sérieux. Qui s’efforce de
comprendre la vie, et qui comprend
vraiment la vie, celui-là n’aura pas de
doute là-dessus : il y aura aussi une mise
en réserve de la hausse de la valeur des
sols, si on communise les sols de la
manière dont le veulent les réformateurs
fonciers pensant à partir de leurs
vieilles idées. Il est justement
absolument possible aussi bien dans le
système d’état de Lénine comme aussi dans
le système d’état de Damaschke, de rendre
à nouveau inopérant par toutes sortes de
portes arrière ce qui pénètre dans le
monde comme loi. L’impulsion pour la
triarticulation de l’organisme social ne
peut tout simplement pas, parce qu’elle
veut quelque chose de véritable, se fermer
devant la connaissance fondamentale : que
la réalité sociale ne peut véritablement
pas être faite de ces lois-là, qui se
forment quand on reconduit les vieux modes
de représentation et manières de penser
sociales et étatiques. Cela dépend des
humains et de chaque organisation sociale,
de chaque organisme social, qui opère de
manière unique et seul, que les humains ne
puissent trouver aucun moyen pour
contourner d’une manière injuste ou
immorale ce qui repose dans le sens de cet
organisme social – on doit au moins
arriver aussi près que possible d’une
telle exigence de vie.
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07
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Und
derjenige soziale Impuls, der gegeben
werden soll mit der Dreigliederung, der
ist eben durchaus nicht des Willens, sich
etwas vorzumachen und anderen etwas
vorzumachen, sondern der ist des Willens,
solche Anregungen zu geben, die nicht bloß
auf dem Papier stehenbleiben und einer
gewissen Sorte von Menschen dienen,
während andere in der Lage sind, die
betreffenden Dinge zu umgehen, und zwar in
reichlichem Maße zu umgehen. Der Impuls,
der durch die Dreigliederung des sozialen
Organismus gegeben werden soll, soll eben
ein Wirklichkeitsimpuls sein, der auch
tatsächlich das verwirklicht, was er
beabsichtigt. Wer das Leben kennt — und
eigentlich nur der, der das Leben kennt —,
kann wirklich verstehen, was der Impuls
für die Dreigliederung im Ernste will. Wer
sich bestrebt, das Leben zu verstehen, und
wer das Leben wirklich versteht, der wird
gar keinen Zweifel darüber haben, daß es
auch eine Hamsterei der
Bodenwertsteigerungen wird geben können,
wenn man den Boden in der Weise
kommunisiert, wie es die Bodenreformer
wollen, die aus den alten Ideen heraus
denken. Es ist eben durchaus möglich,
sowohl im Leninschen Staatswesen wie auch
im Damaschkeschen Staatswesen durch
allerlei Hintertüren dasjenige wiederum
unwirksam zu machen, was als Gesetz in die
Welt tritt Der Impuls für die
Dreigliederung des sozialen Organismus
kann einfach nicht, weil er etwas
Wirkliches will, sich verschließen vor der
Grunderkenntnis, daß ja die soziale
Wirklichkeit wahrhaftig nicht von
denjenigen Gesetzen gemacht werden kann,
die entstehen, wenn man die alten sozialen
und staatlichen Denkweisen und
Vorstellungsarten fortsetzt. Auf die
Menschen kommt es an und auf jene soziale
Organisation, auf jenen sozialen
Organismus, der einzig und allein bewirkt,
daß die Menschen gar kein Mittel finden,
um irgend etwas, was im Sinne dieses
sozialen Organismus liegt, in ungerechter
Weise oder in unmoralischer Weise zu
umgehen — wenigstens so nahe als möglich
muß man einer solchen Lebensforderung
kommen
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On peut
donc regarder ce que nous appelons
triarticulation de l’organisme social de
différents points de vue. On peut conduire
[200] cela dans le champ que j’ai exprimé
dans une certaine mesure une fois dans mes
« Kernpunkten » (NDT "Points
fondamentaux", nous garderons le titre
allemand dans la suite de l’article) ( 3
)pour donner un premier élan. On peut
aussi caractériser par d’autres côtés la
nécessité de la triarticulation, comme
cela a été fait depuis plus d’un an tout
de suite ici à Stuttgart par moi et
quelques autres {200}. On peut aussi par
exemple faire valoir le point de vue
suivant ; on peut dire : nous sommes
arrivés dans tout le déroulement de
l’évolution humaine récente, tout
simplement arrivés à ne plus supporter
certaines institutions à cause de la façon
dont nous pensons aujourd’hui et à former
d’autres institutions en affinité avec
tout notre contexte humain d’âme. Que nous
ayons un tel chaos à travers le monde,
cela résulte donc tout de suite de ce que
certaines conditions se sont avérées ne
plus pouvoir être supportées par les
humains du présent de par l’évolution
humaine des derniers siècles. L’un sent de
manière indéterminée : les conditions ne
peuvent plus être supportées ; il entend
parler le Damaschke et entend que beaucoup
d’injustice dépend de ce qu’un prisonnier
peut quintupler sans mérite sa propriété
foncière. À un autre sont présentées les
théories marxistes et il les adopte et à
un troisième il est dit : si nous ne
protégeons pas les vieilles institutions
et l’ancien, ainsi nommé : « régime des
hobereaux », alors le monde entier va
entrer dans un chaos, donc nous devons le
protéger.
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08
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Man kann
ja das, was wir Dreigliederung des
sozialen Organismus nennen, von den
verschiedensten Gesichtspunkten her
betrachten. Man kann dasjenige ins Feld
führen, was ich zunächst einmal,
gewissermaßen um einen ersten Schub zu
geben, in den «Kernpunkten» ausgesprochen
habe. Man kann auch von anderen Seiten her
die Notwendigkeit der Dreigliederung
charakterisieren, wie es ja seit mehr als
einem Jahr gerade hier in Stuttgart von
mir und einigen anderen getan worden ist.
Man kann zum Beispiel aber auch folgende
Gesichtspunkte geltend machen; man kann
sagen: Wir sind im ganzen Verlauf der
neueren Menschheitsentwicklung dazu
gekommen, gewisse Einrichtungen einfach
aus der Art, wie wir heute denken, nicht
mehr zu ertragen und durch unseren ganzen
menschlichen Seelenzustand andere
Einrichtungen zu fordern Daß wir solches
Chaos durch die Welt hindurch haben, das
entsteht ja gerade dadurch, daß einfach
gewisse Zustände, die sich ergeben haben
aus der Menschheitsentwicklung der letzten
Jahrhunderte, von den Menschen der
Gegenwart nicht mehr ertragen werden
können. Der eine fühlt unbestimmt: die
Verhältnisse können nicht mehr ertragen
werden; er hört den Damaschke reden und
hört, daß ungeheuer viel Unrechtes davon
abhänge, daß ein Zuchthäusler seinen
Bodenbesitz in drei Jahren ohne sein
Verdienst verfünffachen kann. Einem
anderen werden die marxistischen Theorien
vorgetragen, und er nimmt sie an. Einem
dritten wird gesagt: Wenn wir nicht die
alten Einrichtungen und das alte
sogenannte Junkertum schützen, dann wird
die ganze Welt in ein Chaos hineingehen,
also müssen wir es schützen
|
Pris
intrinsèquement, c’est tout simplement au
plus profond de leur être que résident les
fondements pour que les humains soient
insatisfaits des conditions actuelles ; et
aujourd’hui c’est déjà ainsi : que ce qui
est développé comme programme, ce ne sont
au fond que des rêves, que des illusions
que se racontent les humains. Ils
n’arrivent pas du tout à ce qu’ils veulent
en fait. Et ainsi l’un fait de telle ou
l’autre de telle habitude de vie jusqu’à
présent, une quelconque théorie, qu’il
qualifie de logique dans le champ social.
Il en est aujourd’hui déjà ainsi, qu’au
fond cela dépende de ce que l’un vit dans
le prolétariat, ou qu’il est né comme
hobereau prussien, si maintenant à cause
de ses vieilles habitudes de vie, il est
marxiste ou s’il est conservateur au sens
des messieurs von Heydebrand et de
Lassa. Ces programmes qui sont faits de
gauche et de [201] droite, ils n’ont en
fait aujourd’hui plus rien à voir avec la
réalité. Et on peut dire : si quelque
chose se joue aujourd’hui comme un vote au
parlement {201a},c’est ainsi que ce qui
est discuté à cette occasion, est à peu
près comme si un méchant démon des mondes
devait rêver et que ces rêves devaient à
peu près passer dans les consciences des
humains, des membres et dirigeants de
partis ; et que les gens s’entretenaient
sur quelque chose, qui au fond n’a rien à
voir avec ce qui doit se passer. Car
l’humanité tend aujourd’hui vers un but
bien précis. Elle n’est seulement pas au
clair sur ce but.
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09
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Im Grunde
genommen liegen aber die Gründe dafür, daß
die Menschen unbefriedigt sind von den
gegenwärtigen Verhältnissen ganz einfach
tief unten im menschlichen Wesen; und
heute ist es schon so: das, was als
Programme entwickelt wird, das sind im
Grunde genommen nur Träume, nur
Illusionen, die sich die Menschen
vormachen. Sie kommen gar nicht darauf,
was sie eigentlich wollen. Und so macht
der eine aus dieser, der andere aus jener
bisherigen Lebensgewohnheit irgendeine
Theorie auf sozialem Gebiet, die er
logisch nennt. Es ist heute schon so, daß
im Grunde genommen es nur davon abhängt,
ob einer gerade im Proletariat lebt oder
ob er in einem preußischen Junkerhaus
geboren ist, ob er nun aus den alten
Lebensgewohnheiten heraus Marxist ist oder
ob er Konservativer ist im Sinne des Herrn
von Heydebrand und der Lasa. Diese
Programme, die gemacht werden von links
und von rechts, die haben eigentlich heute
gar nichts mehr mit der Wirklichkeit zu
tun. Und man kann sagen: Wenn sich heute
so etwas abspielt wie eine Reichstagswahl,
so ist das, was geredet wird bei dieser
Gelegenheit, ungefähr so, wie wenn ein
böser Weitendämon träumen würde und diese
Träume in die Bewußtseine der Menschen,
der Parteimitglieder und Parteiführer,
übergingen und sich die Leute über etwas
unterhielten, was im Grunde genommen gar
nichts zu tun hat mit dem, was geschehen
soll. Denn die Menschheit tendiert heute
nach einem ganz bestimmten Ziel hin. Sie
ist sich nur unklar über dieses Ziel
|
Tout
d’abord une fois l’humanité sent, que cela
ne peut plus continuer avec les affaires
spirituelles, avec l’ordonnance des
affaires spirituelles, comme c’est allé
jusqu’à présent. Cela vient simplement de
ce que, parce que malgré toute la
spiritualité – qui est tout, tout à fait
là en silence, comme je l’ai aussi
expliqué dans la conférence publique hier
{201b}– filtrée par le matérialisme qui
est disponible dans les abstractions
auxquelles s’adonnent aujourd’hui les
humains, le prolétariat par exemple le
plus souvent. Malgré que cela semble la
plupart du temps partir de « réalités »,
de « moyens de production » et autres
concepts semblables, cela s'adonne à des
abstractions spirituelles et avec cela ne
peut jamais aboutir à de quelconques
institutions qui saisissent la réalité.
Les humains sentent qu’ils doivent se
tenir à quelque chose de spirituel et le
spirituel doit aussi être là, pour
intervenir dans la vie sociale, pour
former la structure sociale de l'organisme
social donc vivifié par l’humain.
Qu'est-ce qui a donc fait, au fond, jusque
de nos jours, la structure de notre
organisme social ? L'esprit ? Non, je
pense que ce n'est pas l'esprit. Si par
exemple, j'hérite de mon père un grand
domaine agricole, cela c'est autre chose
que l'esprit ; c'est un contexte naturel,
c'est le sang. Et le sang est ce qui, en
rapport avec toutes les autres conditions
possibles, qui s'y sont rattachées, peut
encore aujourd'hui placer un humain dans
une position déterminée. De cette position
dépend alors à nouveau comment il se tient
dans la vie spirituelle. Il peut
s'assimiler certains contenus d'éducation
purement [202] parce qu’à partir de
vieilles conditions qui pour la plus
grande part proviennent de lignages du
sang, il est placé dans une position
sociale déterminée. L'humanité sent cela
au fond vis-à-vis la vie spirituelle tout
d’abord comme quelque chose qui, dans
l'immédiat, ne peut plus être supporté.
L'humanité sent instinctivement : à la
place, de ce que venant du passé, tout est
déterminé par le sang, l'esprit doit avoir
sont mot à dire dans les institutions
sociales à l'avenir. N’est-ce pas, pour
être en affinité de ce qui s'est développé
[de cette manière dans le passé] et qui ne
peut aujourd'hui plus être supporté,
l'église s'est donc volontiers conformée à
la décision qui fût arrêtée au huitième
concile œcuménique de Constantinople en
l'an 869, par laquelle : l'esprit fut dans
une certaine mesure abrogé {202}, et il
fut affirmé, que l'âme humaine avait
certes des particularités spirituelles
individuelles, mais qu’elle se composait
seulement de corps et âme ; pas de corps,
d'âme et d'esprit. Sous ce qui là se
propageât comme vision du monde sur tout
le monde civilisé, pût justement se
développer dans toute l'activité de la vie
spirituelle -parce que les exigences de
l'esprit furent tenues en retrait - ce qui
n’est pas déterminé par l'esprit.
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10
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Zunächst
einmal fühlt die Menschheit, daß es so mit
den geistigen Angelegenheiten, mit der
Ordnung der geistigen Angelegenheiten,
nicht mehr so weitergeht, wie es bisher
gegangen ist. Das kommt einfach daher,
weil trotz alles Materialismus -- der
ganz, ganz in dem Stile da ist, wie ich
das auch gestern im öffentlichen Vortrag
auseinandergesetzt habe — filtrierte
Geistigkeit in den Abstraktionen vorhanden
ist, denen sich die Menschen heute
hingeben, das Proletariat zum Beispiel am
allermeisten. Trotzdem dieses am
allermeisten von «Realitäten», von
«Produktionsverhältnissen» und
dergleichen auszugehen scheint, gibt es
sich geistigen Abstraktionen hin und kann
damit niemals zu irgendwelchen
Einrichtungen kommen, die die
Wirklichkeit ergreifen. Die Menschen
fühlen, sie müssen sich an etwas Geistigem
halten und das Geistige muß auch da sein,
um ins soziale Leben einzugreifen, um die
soziale Struktur des ja vom Menschen
belebten sozialen Organismus zu bilden.
Was hat denn im Grunde genommen bis in
unsere Tage herein die Struktur unseres
sozialen Organismus gemacht? Der Geist?
Nein, ich denke, es ist nicht der Geist.
Wenn ich zum Beispiel ein großes Landgut
von meinem Vater erbe, da ist es etwas
anderes als der Geist; da ist es ein
natürlicher Zusammenhang, da ist es das
Blut. Und das Blut ist dasjenige, das
zusammen mit allen möglichen anderen
Verhältnissen, die sich daran geknüpft
haben, einen Menschen heute noch in eine
bestimmte Position hineinbringen kann.
Von dieser Position hängt dann wiederum
ab, wie er im geistigen Leben steht. Er
kann gewisse Erziehungsinhalte rein
dadurch aufnehmen, daß er aus alten
Verhältnissen heraus, die zum großen Teil
von Blutsbanden herrühren, in eine
bestimmte soziale Position hineingestellt
ist. Das fühlt die Menschheit im Grunde
genommen gegenüber dem geistigen Leben
zunächst als etwas, was nicht mehr
ertragen werden kann. Instinktiv fühlt die
Menschheit: Statt daß, wie von altersher,
alles durch das Blut bestimmt wird, muß in
sozialen Einrichtungen in der Zukunft der
Geist mitsprechen. Nicht wahr, die Kirche
hat ja, um Genosse desjenigen zu sein, was
sich [auf diese Weise in der
Vergangenheit] entwickelt hat und was so
heute nicht mehr ertragen werden kann,
sich wohl gefügt jenem Konzilbeschluß, der
auf dem achten ökumenischen Konzil im
Jahre 869 in Konstantinopel gefaßt wurde,
wo gewissermaßen der Geist abgeschafft
worden ist, wo bestimmt worden ist, daß
die menschliche Seele zwar einzelne
geistige Eigenschaften habe, daß der
Mensch aber nur aus Leib und Seele
bestehe, nicht aus Leib, Seele und Geist.
Unter dem, was da als Weltanschauung über
die zivilisierte Welt sich ausbreitete,
konnte sich eben — weil zurückgehalten
wurden die Forderungen des Geistes — in
dem ganzen Betrieb des geistigen Lebens
dasjenige entwickeln, was nicht vom Geiste
bestimmt ist
|
Et
aujourd'hui l'humain veut à partir de sa
plus profonde intériorité que l'esprit
contribue à la définition des structures
sociales. Cela ne peut se produire, que si
la vie de l’esprit ne reste pas un
appendice de l'État issu de la vieille
domination du sang, mais quand la vie de
l'esprit sera placée en elle-même, quand
la vie de l’esprit agit seulement d'après
les impulsions qui reposent en elle-même.
Alors, on pourra supposer chez des humains
dirigeants dans cette vie de l'esprit
qu'ils fassent ce qui leur incombe- nous
allons tout de suite parler plus amplement
de quelques-unes des choses qui leur
incombent ; dont beaucoup est cité dans
les « Points fondamentaux » -, notamment
faire entrer les humains dans la structure
sociale d'après les connaissances des
dons, de l'application et ainsi de suite,
qu'ils fassent cela vraiment sans lois,
purement par la connaissance des rapports
naturels. Et on devra pouvoir dire : dans
le domaine de la vie de l'esprit, qui se
tiendra en elle-même et qui agira à partir
de ses propres [203] impulsions, là seront
les connaissances du réel, de ce qui agit
déterminant. Disons donc brièvement : la
vie de l'esprit, la partie spirituelle de
l'organisme social, exige comme son droit
des connaissances [des forces réelles]
mais qui sont des connaissances de la
force des faits.
|
11
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Und heute
will der Mensch aus seinem tiefsten Innern
heraus, daß der Geist mitspreche bei der
Bestimmung der sozialen Struktur. Das kann
aber nur geschehen, wenn das Geistesleben
nicht mehr ein Anhängsel des aus alten
Blutseroberungen hervorgegangenen Staates
bleibt, sondern wenn das Geistesleben auf
sich selbst gestellt wird, wenn das
Geistesleben nur nach den Impulsen, die in
ihm selbst liegen, wirkt. Dann kann man
bei den führenden Menschen in diesem
Geistesleben voraussetzen, daß sie das,
was ihnen obliegt — wir werden gleich von
einigem weiteren sprechen, was ihnen
obliegt; in den «Kernpunkten» ist ja
vieles angeführt —, nämlich die Menschen
in die soziale Struktur hineinzuführen
nach Erkenntnissen der Begabungen, des
Fleißes und so weiter, daß sie das
wirklich ohne Gesetze, rein durch die
Erkenntnisse naturgemäßer Verhältnisse
tun. Und man wird sagen müssen: Auf dem
Gebiete des Geisteslebens, das für sich
dastehen und aus seinen eigenen Impulsen
wirken wird, da werden die Erkenntnisse
des Tatsächlichen dasjenige sein, was
bestimmend wirkt. Sagen wir also kurz: Das
Geistesleben, der geistige Teil des
sozialen Organismus, fordert als sein
Recht Erkenntnisse [der tatsächlichen
Kräfte], die aber Tatkraft-Erkenntnisse
sind
|
Voyons
maintenant vers le deuxième membre de
l'organisme social, vers le membre du
droit ou de l'État. Là nous rentrons déjà
dans quelque chose, qui dans une certaine
mesure n’est pas soumis autant à ce qui
est hors du monde comme la vie de
l'esprit. Mes très chers présents, jusque
dans ses conditions les plus factuelles
tout notre organisme social est donc,
aussi loin qu'agit en lui le spirituel,
attaché à ce qui apparait avec chaque
nouvelle génération. Oui, ce qui avec
chaque nouvel humain introduit de
nouvelles forces dans l'organisme social
de profondeurs indéterminées. Prenez
l’instant présent. Avez-vous le droit
d’instituer d'une quelque manière à partir
des relations du temps actuel, lorsque
vous pensez honnêtement à l'humanité, une
quelconque organisation qui fixe d'une
certaine manière la vie en commun des
humains ? Non, vous n'en avez pas le droit
! Car avec chaque nouvel humain
individuel, sont nées de profondeurs
inconnues de nouvelles forces ; nous avons
à les éduquer, et nous avons à attendre,
ce qu'elles introduisent dans la vie. Nous
n'avons pas à tyranniser et dogmatiser par
des lois ou une organisation déjà
existante ce qui sera apporté dans la vie
par les talents spirituels ; nous devons
recevoir sans prévention ce qui est
introduit par les mondes spirituels, nous
n'avons pas le droit de le tyranniser et
dogmatiser par ce qui est déjà là. À cause
de cela nous avons besoin d'un tel membre
de l'organisme social, qui agit totalement
à partir de la liberté, agit entièrement à
partir de la liberté naissant toujours
nouvelle dans l'humanité grâce aux talents
humains.
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12
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Sehen wir
jetzt nach dem zweiten Gliede des sozialen
Organismus, nach dem Rechts- oder
Staatsgliede. Da kommen wir schon in etwas
hinein, was gewissermaßen nicht so
unterliegt dem Außerweltlichen wie das
Geistesleben. Meine sehr verehrten
Anwesenden, bis in die tatsächlichsten
Verhältnisse hinein ist ja unser ganzer
sozialer Organismus, insofern das Geistige
in ihm wirkt, gebunden an das, was mit
jeder neuen Generation erscheint, ja, was
mit jedem neuen Menschen aus unbestimmten
Tiefen in den sozialen Organismus neue
Kräfte hineinführt. Nehmen Sie den
jetzigen Zeitpunkt. Dürfen Sie irgendwie
aus den Verhältnissen der jetzigen Zeit
heraus, wenn Sie es ehrlich mit der
Menschheit meinen, irgendeine
Organisation einrichten, welche in einer
ganz bestimmten Weise das Zusammenleben
der Menschen bestimmt? Nein, das dürfen
Sie nicht! Denn mit jedem einzelnen
Menschen werden neue Kräfte aus
unbekannten Tiefen heraus geboren; die
haben wir zu erziehen, und wir haben zu
warten, was sie hineintragen in das Leben.
Wir haben nicht dasjenige, was da durch
die geistigen Anlagen in das Leben
getragen wird, zu tyrannisieren durch etwa
schon bestehende Gesetze oder eine schon
bestehende Organisation; wir müssen
dasjenige, was uns hineingetragen wird aus
geistigen Welten, unbefangen empfangen,
wir dürfen es nicht tyrannisieren und
dogmatisieren durch dasjenige, was schon
da ist. Daher brauchen wir ein solches
Glied des sozialen Organismus, das ganz
aus der Freiheit heraus, aus der Freiheit
der immer neu in die Menschheit
hereingeborenen menschlichen Anlagen
heraus wirkt
|
Le
deuxième membre de l'organisme social, la
vie étatique-juridique, c’est déjà quelque
chose d’un peu moins dépendant, de ce qui
vient des mondes spirituels. Car les
humains devenus majeurs se manifestent,
comme nous le savons, dans le domaine de
la vie de droit, de la vie de l'état. Et
mes très chers [204] présents, lorsque
nous sommes devenus majeurs, nous a déjà
en fait saisi une grosse part de
médiocrité (NDT c’est bien la part de
médiocrité qui nous a saisi). Là le
nivellement de la « philistrosité » ( 4 )
nous a dans une certaine mesure tapé dans
la nuque. Et aussi loin que nous sommes
tous pareils comme humains devenus
majeurs, nous sommes déjà un peu - ce ne
doit pas du tout être dit dans un sens
grave - dans un certain sens dans les
œillères de la philistrosité. Nous sommes
dans ce qui peut être réglé par des lois.
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13
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Das
zweite Glied des sozialen Organismus, das
staatlich-rechtliche Leben, das ist schon
etwas weniger abhängig von dem, was da
hereinkommt aus geistigen Welten. Denn es
betätigen sich, wie wir wissen, auf dem
Gebiet des Rechtslebens, des Staatslebens
die mündig gewordenen Menschen. Und, meine
sehr verehrten Anwesenden, wenn wir mündig
geworden sind, hat uns eigentlich schon
ergriffen ein großes Maß von
Durchschnittlichkeit. Da hat gewissermaßen
das Nivellement des Philisteriums uns ins
Genick geschlagen. Und insofern wir als
mündig gewordene Menschen alle gleich
sind, sind wir schon — das soll gar nicht
in schlimmem Sinne gesagt werden — in
einem gewissen Sinne ein bißchen in den
Scheuledern der Philistrosität drinnen.
Wir sind in dem drinnen, was man regeln
kann durch Gesetze
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Mais vous
direz : oui, nous ne pouvons quand même
pas faire dépendre toute la vie
spirituelle des enfants ; le talent
spirituel, la faculté spirituelle et le
zèle spirituel doivent aller au-delà de
l'âge de la maturité. -Aussi paradoxal que
cela sonne, pas du tout. Car lorsque nous
sommes arrivés au-delà de la vingtaine,
nos facultés dépassant la mesure moyenne
reposent justement sur ce que– la
recherche en science spirituelle nous le
montre sans arrêt - nous nous sommes
préservés, ce que nous avons eu comme
talent et ainsi de suite dans l’enfance.
Et le plus grand génie est l’humain qui le
plus souvent importe les forces de
l’enfance dans la trentaine, quarantaine
ou cinquantaine. On n’exerce alors que ces
forces de l’enfance avec l’organisme mûr,
l’âme mûre et la spiritualité mûre, mais
ce sont les forces de l’enfance. Ainsi,
notre culture a maintenant malheureusement
la particularité, d’abattre autant que
possible à mort ces forces de l’enfance,
de sorte que chez un nombre autant que
possible réduit d’êtres humains les
particularités enfantines puissent rester
jusqu'à un âge philistin et puissent «
déphilistiner » ceux-ci. Car en fait tout
le non-être-philistin repose sur ce que
justement les forces d’enfance conservées
nous « déphilistrisent », qu’elles percent
au travers de la «philistinité » tardive
(NDT : puisqu’il faut inventer des mots…Il
n’y a pas de guillemets dans l’allemand.).
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14
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Sie
werden aber sagen: Ja, wir können doch
nicht alles geistige Leben von den Kindern
abhängig machen; da muß doch auch die
geistige Anlage, die geistige Fähigkeit
und der geistige Fleiß über das
Mündigkeitsalter hinausgehen. — Im Grunde
genommen nicht, so paradox das klingt.
Denn unsere über das Durchschnittsmaß
hinausgehenden Fähigkeiten, wenn wir über
die zwanziger Jahre hinausgekommen sind,
die beruhen gerade darauf, daß wir uns —
das zeigt uns die ernste
geisteswissenschaftliche Forschung auf
Schritt und Tritt —, daß wir uns bewahrt
haben, was wir in der Kindheit als Anlage
und so weiter gehabt haben. Und das größte
Genie ist derjenige Mensch, der sich am
meisten in die dreißiger, vierziger,
fünfziger Jahre hineinträgt die Kräfte der
Kindlichkeit Man übt dann nur diese Kräfte
der Kindlichkeit mit dem reifen
Organismus, der reifen Seele und der
reifen Geistigkeit aus, aber es sind die
Kräfte der Kindlichkeit. Unsere Kultur hat
ja nun leider die Eigentümlichkeit, daß
sie diese Kräfte der Kindlichkeit schon
durch die Erziehung möglichst totschlägt,
so daß bei einer möglichst geringen Anzahl
von Menschen die kindlichen
Eigentümlichkeiten bis in das philiströse
Alter hinein bleiben und die Menschen
entphilistern. Denn eigentlich beruht
alles Nicht-Philister-Sein darauf, daß
einen die bewahrten Kindheitskräfte eben
gerade entphilistern, daß sie
durchschlagen durch das spätere
Philistertum
|
Mais
parce que là maintenant surgit quelque
chose, qui ne doit pas être renouvelé
perpétuellement en regard des actuels
besoins de conscience de l’humanité, avec
les temps nouveaux les rapports de la vie
de droit et de l’état ne peuvent donc être
réglés que par des lois sur une base (lit
: un sol) démocratique. Les lois ne sont
pas des connaissances. [205] Face à des
connaissances nous devons toujours nous
situer face à la réalité, et de la réalité
nous devons recevoir par des connaissances
l’impulsion pour arriver à ce que nous
devons faire. C’est ainsi pour l’éducation
et aussi pour tout le reste, dont j’ai
montré dans les « Kernpunkte » que cela
doit partir du membre spirituel de
l’organisme social. Pour les lois, qu’en
est-il ? Les lois seront données, afin que
la vie étatique-politique, la vie
juridique, puisse exister. Mais on doit
attendre jusqu’à ce que quelqu’un ait
besoin d’agir dans le sens d’une loi,
alors seulement il doit se soucier de
cette loi. Ou l’on doit attendre avec la
mise en œuvre de la loi, jusqu'à ce que
l’un l’enfreigne. Bref, la loi est
toujours là pour quelque chose, mais
seulement pour le cas, qui peut
éventuellement survenir. L’éventualité, le
casus eventualis est toujours mis en
avant. C’est quelque chose qui doit
toujours être à la base de la loi. On doit
attendre jusqu’à ce que l’on puisse faire
quelque chose avec la loi. La loi peut
être là ; lorsqu’elle n’interfère pas dans
ma sphère, alors la loi ne m’intéresse
pas. Il y a aujourd’hui beaucoup d’humains
qui croient qu’ils s’intéressent à la loi
en général, mais c’est quand même comme je
l’ai esquissé – si quelqu’un est honnête,
il doit le concéder. Donc, la loi est
quelque chose, qui est là, mais qui doit
travailler à partir de l’éventualité.
C’est ce qui a à reposer maintenant à la
base de la partie juridique, étatique,
politique de l’organisme triarticulé.
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15
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Weil da
aber nun etwas auftritt, was nicht
gegenüber den gegenwärtigen
Bewußtseinsbedürfnissen der Menschheit
fortwährend erneuert werden muß, können in
der neueren Zeit die Verhältnisse des
Rechts- und Staatslebens ja nur auf
demokratischem Boden durch Gesetze
geregelt werden. Gesetze sind nicht
Erkenntnisse Bei Erkenntnissen müssen wir
immer uns der Wirklichkeit
gegenüberstellen, und aus der
Wirklichkeit heraus müssen wir durch
Erkenntnisse den Impuls zu dem bekommen,
was wir tun sollen. So ist es bei der
Erziehung und auch bei allem anderen, von
dem ich gezeigt habe in den «Kernpunkten»,
daß es von dem geistigen Gliede des
sozialen Organismus ausgehen muß. Bei
Gesetzen, wie ist es denn da? Gesetze
werden gegeben, damit das
staatlich-politische Leben, das
Rechtsleben, bestehen kann. Aber man muß
warten, bis einer nötig hat, im Sinne
eines Gesetzes zu handeln, erst dann muß
er sich um dieses Gesetz kümmern. Oder man
muß warten mit der Anwendung des Gesetzes,
bis einer es übertritt. Kurz, es ist immer
etwas da, das Gesetz, aber erst für den
Fall, der eventuell eintreten kann. Immer
ist das Wesen der Eventualität vorhanden,
der casus eventualis. Das ist etwas, was
immer dem Gesetz zugrundeliegen muß. Man
muß warten, bis man mit den Gesetz etwas
machen kann. Das Gesetz kann da sein; wenn
es nicht einschlägt in meine Sphäre, dann
interessiert mich das Gesetz nicht. Es
gibt ja heute viele Menschen, die glauben,
daß sie sich für das Gesetz im allgemeinen
interessieren, aber es ist doch so, wie
ich es jetzt angedeutet habe — wenn einer
ehrlich ist, muß er das zugeben. Also: das
Gesetz ist etwas, was da ist, was aber auf
die Eventualität hin arbeiten muß. Das ist
dasjenige, was nun zugrundezuliegen hat
dem rechtlichen, dem staatlichen, dem
politischen Teil des dreigegliederten
Organismus
|
On ne
s’en sort pas chez le membre économique
avec la loi ; il ne suffit pas d’édicter
des lois pour que l’un ou l’autre rapport
soit établi vers l’un ou l’autre d’une
certaine manière. Là, on ne peut pas
travailler à partir d’éventualités. Là
s’introduit un troisième à côté de la
connaissance et à côté de la loi, c’est le
contrat, le contrat défini, ce qui est
conclu entre ceux qui gèrent – les
corporations et les associations – qui ne
travaillent pas comme la loi à partir
d’éventualités, mais qui travaillent sur
ce qui est bien précisément accompli. Tout
comme la connaissance doit régner dans la
vie spirituelle et comme la loi dans la
vie [206] étatique-politique-juridique,
ainsi doit régner le contrat, le système
de contrat dans toutes ses ramifications
dans la vie de l’économie. Le système du
contrat, qui est basé non sur
l’éventualité, mais sur l’engagement, est
ce qui doit agir dans tout ce que vous
trouverez esquissé dans les « Kernpunkte »
comme troisième membre de l’organisme
social.
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Beim
wirtschaftlichen Gliede kommt man mit dem
Gesetz nicht aus, denn es reicht nicht
aus, Gesetze bloß zu geben etwa darauf, ob
einem aus diesen oder jenen Verhältnissen
das oder jenes in einer bestimmten Weise
geliefert werden soll. Da kann man nicht
auf Eventualitäten hin arbeiten. Da tritt
ein drittes neben der Erkenntnis und neben
dem Gesetz auf, das ist der Vertrag, der
bestimmte Vertrag, der geschlossen wird
zwischen denen, die wirtschaften — den
Korporationen und den Assoziationen —, der
nicht wie das Gesetz auf das Eventuelle
hin arbeitet, sondern der auf das ganz
bestimmte Erfülltwerden hin arbeitet.
Ebenso wie die Erkenntnis im geistigen
Leben und wie das Gesetz im
staatlichpolitisch-rechtlichen Leben
herrschen muß, so muß herrschen der
Vertrag, das Vertragswesen in all seinen
Verzweigungen im Wirtschaftsleben. Das
Vertragswesen, das nicht auf Eventualität,
sondern auf Verbindlichkeit hin vorhanden
ist, das ist dasjenige, was bewirken muß
alles das, was Sie in den «Kernpunkten»
geschildert finden als das dritte Glied
des sozialen Organismus
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Nous
pouvons donc dire, nous avons là trois
points de vue évocateurs, à partir
desquels nous pouvons comprendre comment
doit être l’essence de ces trois membres.
Tout ce qui dépend des connaissances dans
la vie, cela doit être administré sur la
base (le sol) libre du membre spirituel.
Tout ce qui dans la vie peut être enserré
dans des lois appartient à l’État. Tout ce
qui dépend d’un contrat engageant doit
être inséré dans la vie de l’économie.
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Wir
können also sagen, wir haben da drei
anschauliche Gesichtspunkte, aus denen
heraus wir verstehen können, wie dem Wesen
nach diese drei Glieder sein müssen.
Alles, was im Leben unterliegt den
Erkenntnissen, das muß verwaltet werden
auf dem freien Boden des geistigen
Gliedes. Alles, was im Leben in Gesetze
eingespannt werden kann, gehört dem Staate
an. All das, was dem verbindlichen Vertrag
unterliegt, muß dem Wirtschaftsleben
eingefügt werden
|
Mes très
chers présents, quand les gens croient,
que ce qui a été développé dans les «
Kernpunkte » est un lot d’idées déjantées,
ils se trompent vraiment beaucoup. On peut
parler éloquemment de toutes sortes de
points de vue sur ce qui est exposé dans
les « Kernpunkte » parce que c’est puisé à
la vie. Et la vie, vous pouvez l’esquisser
ainsi, comme c’est le cas pour un arbre
que l’on photographie : d’un côté, on a
cet aspect, d’un autre deuxième côté, un
autre, d’un troisième, quatrième côté, il
y a de nouveau une autre image, et ainsi
de suite. C’est ce qu’il y a de
particulier : quand quelque chose est de
la vie, quand ce n’est pas une utopie
confuse ou une idée confuse (NDT : «
vertrackt » prisé, mais faux), mais
vraiment de la vie, ainsi peut-on toujours
trouver de nouveaux points de vue, car la
vie est richement diversifiée dans ses
contenus. [La triarticulation compte avec
cette diversité de la vie]. On ne peut
pas, en tout état de cause, finir
d’apprendre [partout dans cette diversité]
des nécessités de la triarticulation de
l’organisme social. Elle n’est pourtant
pas n’importe quoi d’indéterminé, de
nébuleux, mais quelque chose qui peut être
saisi par les concepts les plus pointus,
comme je vous le montrais de nouveau
aujourd’hui en rapport avec connaissance,
loi et contrat. [207]
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Meine
sehr verehrten Anwesenden, wenn die Leute
glauben, daß dasjenige, was in den
«Kernpunkten» ausgeführt worden ist, ein
paar ausspintisierte Ideen sind, so irren
sie sich gar sehr. Über das, was in den
«Kernpunkten» ausgesprochen ist, kann man
immerfort reden von den
allerverschiedensten Gesichtspunkten aus,
weil es aus dem Leben entnommen ist. Und
das Leben können Sie so schildern, wie es
bei einem Baum ist, den man
photographiert: von der einen Seite hat
man diesen Aspekt, von einer zweiten Seite
einen anderen, von einer dritten, vierten
Seite gibt es wieder ein anderes Bild und
so weiter. Das ist das Eigentümliche: Wenn
etwas aus dem Leben ist, wenn es nicht
bloß eine vertrackte Utopie oder eine
vertrackte Idee ist, sondern wirklich aus
dem Leben, so kann man immer neue
Gesichtspunkte finden, weil das Leben
mannigfaltig reich in seinem Inhalte ist.
[Mit dieser Mannigfaltigkeit des Lebens
rechnet die Dreigliederung.] Man kann im
Grunde genommen nicht auslernen, [überall
in dieser Vielfalt] die Notwendigkeiten
der Dreigliederung des sozialen Organismus
zu sehen. Sie ist aber nicht irgend etwas
Unbestimmtes, Nebuloses, sondern etwas,
was in die schärfsten Begriffe gefaßt
werden kann, wie ich sie Ihnen heute
wieder zeigte mit Bezug auf Erkenntnis,
Gesetz und Vertrag
|
Maintenant
il s'agit de ce qu’on se dise : on doit
travailler en direction de la
triarticulation, et on peut aujourd'hui
travailler à partir des conditions réelles
dans la direction donnée par ce qu’on peut
décomposer enfin cet organisme social en
trois sous-organismes administratifs se
tenant ensemble en des influences
changeantes. Et on doit enfin voir, que
toutes les réponses, qu’on se donne à
partir de vieux rapports ne concourt
finalement qu’à une restructuration des
vieux rapports aujourd’hui dépassées. Dans
ces conditions, quand les réformateurs
fonciers disent que celui qui a accru la
valeur de sa possession foncière sans son
service, sans son travail, devrait livrer
à l’État telle ou telle grande part sous
forme d’impôt, ils comptent avec la
vieille forme de l’État. On ne pense pas
du tout que cet État doit aussi être
réformé. On ne pense pas à ce qu’il puise
n’être simplement qu’un membre de
l’organisme social ; c’est la
particularité que même les réformateurs du
présent les plus radicaux ne peuvent se
représenter, qu’à partir des profondeurs
des rapports sociaux de l’humanité quelque
chose de nouveau doive être formé. Et ils
ne peuvent pas se représenter, qu’on ne
peut pas du tout atteindre ce qui doit
aujourd’hui être atteint, quand on doit
faire entrer de force à nouveau dans les
vieilles formes ce dont il s’agirait.
L’état reste donc quand même, lorsqu’il
fourre dans son sac ce qu’il retire aux
spéculateurs fonciers et le laisse
éventuellement couler aux uns et aux
autres par des voies qui sont malgré tout
possibles. Mais vérifiez/éprouvez ce qui
découle de l’idée de la triarticulation
pour l’institution de l’organisme social :
si vous prenez au sérieux les pensées de
la triarticulation, si vous mettez
sérieusement en œuvre ce qui se tient à la
base de la triarticulation, alors vous
trouverez qu’il devient absolument
impossible de continuer justement dans la
direction, de verser seulement la vieille
bêtise dans une autre forme.
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19
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Nun
handelt es sich darum, daß man sich sagt:
Man muß in Richtung der Dreigliederung
hinarbeiten, und man kann aus den
gewöhnlichen realen Verhältnissen heute in
der Richtung arbeiten, die gegeben ist
dadurch, daß man nun endlich diesen
sozialen Organismus in drei miteinander in
Wechselwirkung stehende
Verwaltungs-Unterorganismen zerlegt. Und
man muß endlich sehen, daß alle Antworten,
die man sich gibt aus alten Verhältnissen
heraus und die eigentlich nur hinauslaufen
auf eine Umgestaltung der alten
Verhältnisse, heute überholt sind. Wenn
daher die Bodenreformer sagen, derjenige,
dessen Bodenbesitztum sich ohne sein
Verdienst, ohne seine Arbeit an Wert
gesteigert hat, der müsse einen so und so
großen Teil als Steuertaxe dem Staate
abliefern, so rechnen sie da mit der alten
Form des Staates. Man denkt gar nicht
daran, daß auch dieser Staat reformiert
werden muß. Man denkt nicht daran, daß er
bloß das eine Glied des sozialen
Organismus sein kann. Das ist das
Eigentümliche, daß selbst die radikalsten
Reformer der Gegenwart sich eigentlich
nicht denken können, daß aus den Tiefen
der sozialen Menschheitsverhältnisse
heraus etwas neu gestaltet werden muß. Und
sie können sich nicht denken, daß man
nicht alles, was heute erreicht werden
muß, erreichen kann, wenn man doch
wiederum das, um was es sich handeln
müßte, hineinpreßt in die alten Formen.
Der Staat bleibt ja doch, auch wenn er in
seinen Säckel einsteckt, was er den
Bodenspekulanten abnimmt, und es ihnen
oder anderen Leuten vielleicht wieder
zufließen läßt auf Wegen, die immerhin
möglich sind. Prüfen Sie aber dasjenige,
was Ihnen aus der Idee der Dreigliederung
für die Einrichtung des sozialen
Organismus folgt: Wenn Sie im Ernst den
Gedanken der Dreigliederung aufnehmen,
wenn Sie ernstmachen mit der Anwendung
dessen, was der Dreigliederung
zugrundeliegt, dann werden Sie finden, daß
alles das zur Unmöglichkeit wird, was eben
in der Richtung liegt, daß man nur den
alten Unfug in eine andere Form gießt
|
Car,
qu’est finalement « fond et sol » ?
Voyez-vous, « fond et sol » est donc tout
à fait évidemment un moyen de production.
Avec « fond et sol », nous produisons.
Mais c’est un moyen de production
différent des autres moyens de production.
Les autres moyens [208] de production nous
devons nous les préparer par du travail
humain, alors que « fond et sol » est là,
au moins en principe, sans avoir à être
tout d’abord préparé par des humains. À
partir de cela on peut dire : les moyens
de production vont d’abord le même chemin
que les marchandises ; par contre,
lorsqu’ils sont finis, lorsqu’ils sont
affectés à leur fonction, alors ils ne
sont plus des marchandises. Cela nous
l’avons ainsi mis en avant de manière
renouvelée – je l’ai moi-même souvent
affirmé de cette place - : les moyens de
production ne peuvent être des
marchandises dans le processus de
circulation économique que jusqu'à ce
qu’ils seront terminés et transférés à la
vie d'économie de peuple. Que sont-ils
donc après ? Alors, ils sont quelque chose
qui dépend de la vie politique ou
étatique, de la démocratie, et d’ailleurs
en rapport avec le travail que les humains
ont à fournir par ces moyens de
production, en ce qu’ils doivent s’en
accommoder ensemble comme humains majeurs.
Les moyens de production sont quelque
chose qui dépend de la vie de l’État, en
ce qu’ils passent de l’un à l’autre, de
manière à ce que celui qui a besoin du
moyen de production l’ait aussi vraiment.
Mais ils sont aussi quelque chose qui
dépend des institutions du travail
spirituel. Qui non à partir de vieux
rapports d’héritage, mais à partir des
institutions de la vie de l’esprit [doit à
l’avenir] maintenant par connaissance –
comme la conscience moderne peut seule le
supporter – [être confirmé], comment le
moyen de production, lorsque l’un ne
l’emploie plus, passe à celui qui d’après
ses dons et facultés peut continuer à
prendre soin du moyen de production.
Ainsi, peut-on dire : si la vie est à la
base de la triarticulation, les moyens de
production sont des marchandises aussi
longtemps qu’ils sont produits. Alors, ils
arrêtent d’être des marchandises et
dépendent des lois et connaissances. Grâce
aux lois et connaissances, ils
s’introduisent dans la structure sociale (
8 ).
|
20
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Denn, was
ist eigentlich Grund und Boden? Sehen Sie,
Grund und Boden ist ja ganz offensichtlich
ein Produktionsmittel. Mit dem Grund und
Boden produzieren wir. Aber er ist ein
Produktionsmittel anderer Art als die
anderen Produktionsmittel. Die anderen
Produktionsmittel müssen wir uns erst
durch menschliche Arbeit zubereiten, und
Grund und Boden ist, wenigstens der
Hauptsache nach, da, ohne daß er erst von
den Menschen zubereitet wird. Daher kann
man sagen: Die Produktionsmittel gehen
zunächst den Weg der Ware; dann, wenn sie
fertig sind, wenn sie übergeben sind ihrer
Aufgabe, dann sind sie nicht mehr Ware.
Das haben wir ja wiederholt hervorgehoben
— auch ich selber habe es ja von diesem
Platze öfter betont —: Produktionsmittel
dürfen nur solange im wirtschaftlichen
Zirkulationsprozesse Ware sein, bis sie
fertig sind und dem volkswirtschaftlichen
Leben übergeben werden. Was sind sie dann
nachher? Dann sind sie etwas, was
unterliegt dem politischen oder
Staatsleben, der Demokratie, und zwar mit
Bezug auf die Arbeit, die die Menschen
durch diese Produktionsmittel zu leisten
haben, indem sie als mündige Menschen
miteinander auskommen müssen. Die
Produktionsmittel sind etwas, was
unterliegt dem Staatsleben, indem sie
übergehen von dem einen auf den anderen,
so daß immer derjenige, der die
Produktionsmittel gebraucht, sie wirklich
auch hat. Aber sie sind auch etwas, was
unterliegt den Einrichtungen der geistigen
Arbeit. Denn nicht aus alten
Erbschaftsverhältnissen heraus, sondern
aus den Einrichtungen des geistigen Lebens
[muß in der Zukunft] nun durch Erkenntnis
— wie es das moderne Bewußtsein allein
ertragen kann — [bestimmt werden], wie das
Produktionsmittel, wenn einer es nicht
mehr bearbeitet, an denjenigen übergeht,
der durch seine Anlagen und Fähigkeiten
das Produktionsmittel weiter versorgen
kann. So kann man sagen: Liegt die
Dreigliederung dem Leben zugrunde, so sind
die Produktionsmittel nur solange Ware,
als sie produziert werden. Dann hören sie
auf, Ware zu sein und unterliegen den
Gesetzen und den Erkenntnissen. Durch
Gesetze und Erkenntnisse fügen sie sich
ein in die soziale Struktur
|
« Fond et
sol » ne peut être produit ; dès le début
il n’est donc pas marchandise. Il ne
dépend donc jamais du principe de
marchandise, sur lequel on conclut des
contrats. « Fond et sol » n’entre donc
absolument pas en compte là où l’on
conclut des contrats. Il doit être
supervisé dans la structure sociale, de
manière à ce que la répartition de « fond
et sol » en vue de son travail par les
humains soit une affaire démocratique pour
l’état politique et que le transfert de
l’un à l’autre soit une affaire pour le
membre spirituel de l’organisme social. Le
contexte vivant dans l’état démocratique
décide de qui travaille à ce bout de terre
au profit des humains. Sol n’est jamais
marchandise. Il est dès le départ, quelque
chose qu’on ne peut acheter ou vendre.
|
21
|
Grund und
Boden kann nicht produziert werden; er ist
also von Anfang an keine Ware. Er
unterliegt also niemals dem Prinzip der
Ware, über die man Verträge abschließt.
Grund und Boden geht also überhaupt das,
worüber man Verträge abschließt, nichts
an. Er muß allmählich übergeleitet werden
in die soziale Struktur so, daß zunächst
die Verteilung von Grund und Boden im
Hinblick auf die Bearbeitung durch die
Menschen eine demokratische Angelegenheit
des politischen Staates ist und daß der
Übergang vom einen zum anderen eine
Angelegenheit des geistigen Gliedes des
sozialen Organismus ist. Das lebendige
Verhältnis im demokratischen Staate
entscheidet darüber, wer an einem Stück
Boden arbeitet zugunsten der Menschen.
Boden ist niemals Ware. Er ist von Anfang
an etwas, was man nicht kaufen und
verkaufen kann
|
De ce
fait, on a pour le moment à tendre vers
que l’on ne puisse ni acheter ni vendre le
sol, mais que ce qui transfère le sol dans
la sphère de l’utilisation (NDT
Bearbeitung = les différentes
transformations par le travail : labour,
façonnage, usinage, etc.) par un humain,
soit des rapports de droit et d’esprit,
des impulsions de droit et d’esprit. Seul
celui qui ne clarifie pas ces pensées peut
considérer qu’il réside là quelque chose
d’utopique. Car au fond, c’est seulement
une modification de ce qui existe [comme
inconvénient] aujourd'hui : que l’on paye
« fond et sol » avec de l’argent que l’on
reçoit de la recette provenant de
marchandises ; ce n’est pas une vérité,
c’est un mensonge social. L’argent qui est
utilisé comme équivalent pour « fond et
sol » dans le processus d’économie
politique est autre chose que l’argent qui
sera utilisé comme équivalent pour une
marchandise. Et voyez-vous, c’est quelque
chose qui n’est que difficilement
considéré dans le chaos social actuel.
Supposez une fois que vous achetez des
cerises, ainsi vous donnez de l’argent
pour cela. Vous achetez n’importe quel
domaine seigneurial, ainsi vous donnez
aussi de l’argent pour cela. Maintenant,
si (NDT vous supposez) les deux humains,
qui ont reçu de l’argent, l’un pour les
cerises – une quantité suffisante d’argent
naturellement (il ne dépend pas ici dans
cette direction si aussi la chose est
possible) – et l’autre pour le domaine
seigneurial, et vous jetez cet argent
ensemble ; on ne peut plus différencier
quel argent fut payé pour les cerises et
lequel pour le domaine seigneurial. Mais
justement, par ce qu’on ne peut pas le
différencier, on sera conduit dans une
terrible illusion corruptrice. Car,
voyez-vous, si je dessine ici des petites
croix et là des petits cercles et les
jette ensemble, je pourrai donc les
différencier.
|
22
|
Danach
hat man zunächst zu streben, daß man den
Boden nicht kaufen und verkaufen kann,
sondern daß dasjenige, was den Boden
überführt in die Sphäre der Bearbeitung
durch einen Menschen, rechtliche und
geistige Verhältnisse, rechtliche und
geistige Impulse sind. Nur derjenige, der
sich diese Gedanken nicht klar macht, kann
vermeinen, daß darin irgend etwas
Utopisches liege. Denn im Grunde genommen
ist es nur eine Umänderung von etwas, was
heute [als Mißstand] vorliegt: daß man
heute Grund und Boden bezahlt mit dem
Geld, das man aus dem Erlöse von Waren
hat; das ist keine Wahrheit, das ist eine
soziale Lüge. Geld, das als Äquivalent
angewendet wird für Grund und Boden, ist
nämlich im volkswirtschaftlichen Prozesse
etwas anderes als Geld, das angewendet
wird als Äquivalent für eine Ware. Und
sehen Sie, das ist etwas, was nun so
schwer durchschaut wird in dem
gegenwärtigen sozialen Chaos. Nehmen Sie
einmal an, Sie kaufen Kirschen, so geben
Sie dafür Geld. Sie kaufen irgendein
Rittergut, so geben Sie dafür auch Geld.
Jetzt, wenn die beiden Menschen, die Geld
bekommen haben, der eine für Kirschen --
eine genügende Menge Geld natürlich, es
kommt hier nicht darauf an, ob in dieser
Richtung die Sache auch möglich ist — und
der andere für sein Rittergut, und wenn
die ihr Geld durcheinanderschmeißen, so
kann man nicht unterscheiden, welches Geld
für die Kirschen und welches für das
Rittergut bezahlt wurde. Aber eben
dadurch, daß man das nicht unterscheiden
kann, wird man in eine verderbliche,
furchtbare Illusion geführt. Denn, sehen
Sie, wenn ich hier Kreuzchen aufzeichne
und dann kleine Kreise und würde diese
durcheinanderschmeißen, so würde ich sie
doch unterscheiden können
|
Mais si
je n’avais pas le sens pour la différence
entre petites croix et petits cercles,
alors je ne pourrais plus distinguer ce
qu’est l’un ou l’autre. En d’autres mots :
si je faisais les petites croix et les
petits cercles ainsi, que des petites
croix je faisais des demi-cercles et des
petits cercles je faisais à nouveau des
demi-cercles et dessinais les deux, alors
je ne pourrais plus les distinguer. Mais
comment est-ce dans la réalité ? Voyez,
supposez, je reçois l’argent des cerises,
et je reçois l’argent du domaine
seigneurial. Si je le jette ensemble,
alors je ne peux plus distinguer quel
argent vient du domaine seigneurial et
quel argent des cerises. On pourrait
maintenant croire : de l’argent est de
l’argent. Mais c’est justement la terrible
illusion. Ce n’est pas vrai. Dans le
processus d’économie de peuple les petits
cercles, qui viennent du domaine
seigneurial, agissent différemment dans
toute la vie humaine que les petites
croix, qui viennent des cerises. Ce n’est
pas l’argent, qui définit en réalité, ce
qui se passe, mais les répercutions, d’où
vient l’argent, c’est cela. Et sur cela
sera étendu un voile ; cela n’est plus là
pour l’observation humaine. Et ainsi,
l’argent forme la vivante abstraction.
Tout se mélange sans différenciation.
L’humain n’est plus capable [211] d’être à
quoi il appartient, à quoi il produit, à
quoi il réalise. Tout se mélange par
l’argent comme chez les mystiques pas
clairs tout coule se mélangeant et devient
lot de concepts abstraits. Et comme ces
concepts abstraits [des mystiques] ne sont
pas à utiliser dans notre processus de
connaissance, ainsi n’est pas à utiliser
ce que les humains se représentent de
l’argent, car c’est aussi purement une
abstraction, justement quelque chose à
côté de la réalité, et donc pas ce qu’on
peut utiliser dans la vie.
|
23
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Aber wenn
ich keinen Sinn hätte für den Unterschied
zwischen Kreuzchen und Ringelchen, dann
würde ich nicht mehr unterscheiden können,
was das eine oder andere ist. Mit anderen
Worten: Wenn ich die Kreuzchen und
Ringelchen so machen würde, daß ich aus
den Kreuzchen Halbkreise und aus den
Ringelchen wiederum Halbkreise machen und
beides aufzeichnen würde, dann könnte man
es nicht mehr unterscheiden. Aber wie ist
es in der Wirklichkeit? Sehen Sie, nehmen
Sie an, ich bekomme das Kirschengeld, und
ich bekomme das Rittergutgeld Schmeiße ich
es durcheinander, dann kann ich ja nicht
mehr unterscheiden, welches Geld von dem
Rittergut und welches Geld von den
Kirschen kommt. Man könnte nun glauben:
Geld ist Geld. Das ist aber eben die
furchtbare Illusion. Das ist nicht wahr.
Im volkswirtschaftlichen Prozeß wirken
nämlich die Ringelchen, die vom Rittergut
kommen, anders im ganzen menschlichen
Leben als die Kreuzchen, die von den
Kirschen kommen Nicht das Geld ist es, das
in Wirklichkeit ausmacht, was geschieht,
sondern die Nachwirkung, woher das Geld
kommt, das ist es. Und darüber wird nun
einfach ein Schleier gebreitet; das ist
nicht mehr da für die menschliche
Beobachtung. Und so bildet das Geld die
lebendige Abstraktion. Alles kommt
durcheinander ohne Differenzierung. Der
Mensch ist nicht mehr fähig, bei dem zu
sein, wozu er gehört, woran er produziert,
woran er arbeitet. Alles kommt durch das
Geld durcheinander, wie bei den unklaren
Mystikern alles durcheinanderfließt und zu
ein paar abstrakten Begriffen wird. Und
wie diese abstrakten Begriffe [der
Mystiker] nicht zu brauchen sind in
unserem Erkenntnisprozeß, so ist auch das
nicht zu brauchen, was sich die Menschen
vorstellen vom Geld, weil es auch bloß
eine Abstraktion ist, eben etwas neben der
Wirklichkeit, also nichts, was man im
Leben brauchen kann
|
Lorsqu’on
réfléchit à quelque chose comme cela,
alors on est au clair là-dessus quelle
immense signification concrète « fond et
sol » a dans la vie de l’humain. On est au
clair là-dessus comme cela ne devrait
jamais arriver : que je sois propriétaire
de « fond et sol » sans intérêt pour «
fond et sol » et tire seulement quelque
peu ma rente de « fond et sol », mais que
tout le reste m’est indifférent. Qui
embrasse du regard convenablement selon
l'économie de peuple sait ce que cela
signifie : je vis de « fond et sol », mais
au fond cela m’est égal si je vis de «
fond et sol » ou des gains, disons
maintenant, du jeu de Cricri {211} ou
poker ; tout cela m’est au fond tout à
fait égal, il ne s’agit pour moi que de
gagner une somme d’argent. – Qu’il soit
égal à l’un comment on gagne une somme
d’argent, cela ne rentre pas si fortement
en considération, quand il s’agit que l’on
s’élabore vraiment seulement cette somme
d’argent. Mais si on l’obtient de quelque
chose qui est en rapport avec le bonheur
et la peine, avec le destin des humains,
oui avec toute la configuration
culturelle, comme le fait « fond et sol »
; si on réfléchit à quelque chose de tel,
alors il n’est pas possible que l’on
transforme « fond et sol » en argent
indifférent et abstrait. Car précisément «
fond et sol » rend nécessaire, que
celui-là, qui le travaille, qui a quelque
chose à faire avec lui, que celui qui
dépend de « fond et sol » transfère dans
le processus d’économie de peuple – ce
n’est donc pas l’argent qu’il apporte,
mais le fruit, qui prospère dessus —,
qu’il soit [vraiment entièrement] à cela.
[212]
|
24
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Wenn man
sich so etwas überlegt, dann ist man sich
klar darüber, welch ungeheure konkrete
Bedeutung der Grund und Boden hat im Leben
der Menschen. Man ist sich klar darüber,
wie es niemals darauf ankommen sollte, daß
ich ohne Interesse an Grund und Boden der
Besitzer des Grund und Bodens bin und nur
etwa meine Rente beziehe vom Grund und
Boden, alles übrige aber mir gleichgültig
ist. Wer das volkswirtschaftlich
ordentlich überschaut, weiß, was das
heißt: Ich lebe von Grund und Boden, aber
im Grunde genommen ist es mir
gleichgültig, ob ich von Grund und Boden
lebe oder von den Erträgnissen, nun sagen
wir, von CriCri- oder Pokerspiel; es ist
mir im Grunde das alles ganz gleichgültig,
es kommt mir nur darauf an, eine Summe
Geld zu erwerben. -- Daß es einem
gleichgültig ist, wie man eine Summe Geld
erwirbt, das kommt nicht so stark in
Betracht, wenn es sich darum handelt, daß
man sich diese Summe Geld wirklich nur
erarbeitet. Wenn man sie aber erhält von
etwas, was mit dem Wohl und Wehe, mit dem
Schicksal der Menschen, ja mit der ganzen
Kulturkonfiguration zusammenhängt, wie es
der Grund und Boden tut, wenn man sich so
etwas überlegt, dann ist es nicht möglich,
daß man diesen Grund und Boden verwandelt
in das gleichgültige, abstrakte Geld. Denn
gerade Grund und Boden macht notwendig,
daß derjenige, der ihn bearbeitet, der mit
ihm etwas zu tun hat und der dasjenige,
was vorn Grund und Boden abhängt, in den
volkswirtschaftlichen Prozeß überführt —
das ist ja nicht das Geld, das er
einbringt, sondern die Frucht, die darauf
gedeiht —, daß der [wirklich ganz] dabei
ist
|
Mes très
chers présents, « fond et sol » dans son
domaine, ne doit donc pas être administré
d’après les catégories d'économie de
peuple, qui se sont maintenant une fois
dégagées dans les temps récents. S’il vous
plait, calculez purement : si quelqu’un
sur son domaine fertilise avec les
fertilisants qui se donnent d’eux-mêmes à
partir de ses bovins – faites le calcul,
comment doit-on arriver maintenant à
indiquer une valeur pour ce fumier,
comment doit-on fixer la valeur de marché
des fumiers, quelque peu, que vaudrait le
fumier, s’il empuantissait quelques
marchés des villes. Ce n’est là qu’un
exemple drastique. Si vous menez le cours
des pensées à terme, alors vous trouverez
que les façons et manières, dont s’intègre
le processus d'économie de peuple dans ce
qui se forme sur un domaine, présentent
une puissante différence. Que l’on compare
une fois les façons et manières dont agit
un domaine qui dépend de ce que l’on nomme
le faire-valoir direct, ce qui signifie où
celui sur le bien, que ce soit un petit ou
grand bien, regarde essentiellement la
mise en valeur du bien comme son affaire à
partir de ses facultés propres ; avec les
façons et manières, dont agit et doit agir
un bien, lequel est orienté seulement pour
en tirer le plus de rendement d’argent
possible que l’on puisse en extirper. Mais
ainsi comme nous nous tenons le plus
souvent aujourd'hui dans la vie publique,
les choses doivent se compenser ; ce qui
signifie : celui qui est en faire-valoir
direct ne peut faire autrement que
s’adapter à celui qui afferme le domaine
et en extrait la rente. Ainsi sera adapté
par là ce qui provient du concret – et du
concret vient, à un bien, à « fond et sol
», comment les produits particuliers
doivent se porter mutuellement, comment
l’un doit soutenir l’autre ; cela est en
faire-valoir direct évalué/taxé à partir
de tous autres motifs que lorsque les
choses sont seulement apportées sur le
marché monétaire – ainsi sera, de proche
en proche, ce qui provient du concret, le
faire-valoir direct, dépendant de ce que
sont des rapports monétaires complètement
abstraits. C’est donc aussi déjà arrivé,
c’est pourquoi nous avons aujourd’hui les
rapports non naturels à « fond et sol »,
qui ne peuvent être aucune marchandise
[213], sont fait marchandise ; par cela
est introduit un réel mensonge dans la
vie. Ce n’est pas purement ce qui est dit
qui est menteur, mais aussi ce qui se
passe qui est hypocrite. Aussitôt qu’on
regarde « fond et sol » comme marchandise,
cela signifie, aussitôt qu’on peut
l’acheter et le vendre, on ment par ses
actes ( 5 ).
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25
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Meine
sehr verehrten Anwesenden, Grund und Boden
ist ja innerhalb seines Gebietes durchaus
nicht zu verwalten nach denjenigen
volkswirtschaftlichen Kategorien, die sich
nun einmal in der neueren Zeit
herausgebildet haben. Bitte rechnen Sie
bloß aus, wenn jemand auf seinem Gute mit
dem Dünger düngt, der sich von selbst
ergibt von seinem Vieh — rechnen Sie sich
aus, wie man dazu kommen soll, nun eine
Wertangabe zu machen über diesen Dung, wie
man feststellen soll den Marktwert des
Düngers, etwa, was der Dünger wert wäre,
wenn er irgendwelche Märkte der Städte
verstänkerte. Es ist das nur ein
drastisches Beispiel. Wenn Sie den
Gedankengang zu Ende führen, dann werden
Sie finden, daß es ein gewaltiger
Unterschied ist in der ganzen Art und
Weise, wie sich dem volkswirtschaftlichen
Prozeß das einfügt, was auf einem Gute
entsteht. Man vergleiche einmal die Art
und Weise, wie ein Gut wirkt, welches der
sogenannten Selbstbewirtschaftung
unterliegt, das heißt, wo derjenige, der
auf dem Gute, sei es einem kleinen oder
großen Gute, tatsächlich die Versorgung
des Gutes aus seinen Fähigkeiten heraus
als seine eigenste Angelegenheit
betrachtet, und man vergleiche das mit der
Art und Weise, wie ein Gut wirkt und
wirken muß, welches nur darauf gestellt
ist, das möglichste an Geldertrag zu
ziehen, was man herausschinden kann. Aber
so, wie wir heute im öffentlichen Leben
stehen, müssen ja die Dinge sich
ausgleichen, das heißt, derjenige, der
Selbstbewirtschafter ist, kann nicht
anders als sich anpassen demjenigen, der
das Gut verpachtet und nur die Rente
daraus bezieht. So wird dadurch, daß
angepaßt wird das, was aus dem Konkreten
hervorgeht -- und aus dem Konkreten geht
beim Gute, beim Grund und Boden dasjenige
hervor, wie die einzelnen Produkte
gegeneinander sich tragen müssen, wie das
eine das andere unterstützen muß; das ist
bei der Selbstbewirtschaftung aus ganz
anderen Motiven heraus taxiert, als wenn
die Dinge nur auf den Geldmarkt gebracht
werden —, so wird nach und nach das, was
aus dem Konkreten hervorgeht, die
Selbstbewirtschaftung, abhängig von dem,
was ganz abstrakte Geldverhältnisse sind.
Das ist ja auch schon geschehen, deshalb
haben wir heute die unnatürlichen
Verhältnisse. Grund und Boden, die keine
Ware sein können, werden zur Ware gemacht;
dadurch wird eine reale Lüge in das Leben
eingeführt. Es ist nicht bloß das, was
gesagt wird, verlogen, auch das, was
geschieht, ist verlogen. Sobald man Grund
und Boden als Ware betrachtet, das heißt,
sobald man ihn kaufen und verkaufen kann,
lügt man durch seine Taten.
|
Mais si
on a la triarticulation de l’organisme
social, on ne peut acheter et vendre «
fond et sol ». Les rapports [juridiques]
par lesquels « fond et sol » passe de l’un
vers l’autre, relèvent des lois étatiques,
qui n’ont rien à faire avec achat et
vente. La détermination sur comment [dans
le cas particulier] « fond et sol » passe
de l’un à l’autre humain, dépend du membre
spirituel de l’organisme social qui n’a
rien à faire avec l’héritage et les liens
de sang, mais avec des choses telles que
je les ai décrites dans les « Kernpunkte
». Ainsi, voyez-vous, on a seulement
besoin de comprendre correctement ce
qu’est la triarticulation, et lorsqu’on
s’achemine dans cette direction, on se
dirige sur le chemin de la solution des
questions sociales.
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26
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Wenn man
aber die Dreigliederung des sozialen
Organismus hat, kann man Grund und Boden
nicht kaufen und verkaufen. Die
[rechtlichen] Verhältnisse, durch die
Grund und Boden von dem einen auf den
anderen übergeht, unterliegen den
staatlichen Gesetzen, die nichts mit dem
Kauf und Verkauf von Waren zu tun haben.
Die Bestimmung darüber, wie [im
Einzelfall] Grund und Boden von einem auf
den anderen Menschen übergeht, unterliegt
dem geistigen Gliede des sozialen
Organismus, das nichts zu tun hat mit
Vererbung und Blutsverwandschaft, sondern
mit solchen Dingen, wie ich sie in den
«Kernpunkten» geschildert habe. So sehen
Sie, man braucht nur richtig zu verstehen
dasjenige, was Dreigliederung ist, und
wenn man sich in diese Richtung begibt, so
begibt man sich auf den Weg zur Lösung der
sozialen Frage
|
Que veut
Damaschke ? {213} Il se saisit de la
question foncière, y réfléchit, et la
question foncière devrait être résolue à
partir de la réflexion. Mes très chers
présents les choses réelles ne sont pas
résolues à partir de la réflexion.
J'aimerais bien une fois savoir comment à
partir de la réflexion vous cassez du
sucre, fendez du bois ou voulez quelque
chose de semblable ou même mangez à partir
de la réflexion. Aussi peu ne casse-t-on
du sucre ou mange-t-on à partir de la
réflexion, aussi peu peut-on résoudre la
question foncière à partir de la
réflexion. On peut seulement dire :
aujourd’hui le foncier se tient dans des
rapports humains déterminés.
Représentons-nous maintenant ce que les
humains font à partir de leur meilleur
pouvoir dans l’organisme social, entrant
dans les impulsions de la triarticulation,
résolvent alors les faits qui apparaisse
qu’on se voue à cette triarticulation, ne
résous pas la question foncière purement
en pensées, mais [de manière pratique]
tout de suite comme le couteau casse le
sucre, la hache le bois. Justement ainsi
[214] la triarticulation résout la
question foncière, en ce que le foncier va
simplement s’insérer dans l’organisme
triarticulé ainsi qu’il ne sera plus
traité – comme aujourd'hui — comme une
marchandise. Il ne sera plus transmis de
manière illégitime par les liens du sang,
mais par l’inclination que l’humain sent
aujourd’hui comme uniquement supportable :
que le transfert de fond et sol de l’un à
l’autre se produise à partir des
connaissances spirituelles, donc à partir
de l’impulsion du membre spirituel de
l’organisme social.
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27
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Was will
Damaschke? Er nimmt sich die Bodenfrage
vor, er denkt darüber nach, und aus dem
Nachdenken heraus soll die Bodenfrage
gelöst werden. Meine sehr verehrten
Anwesenden, aus dem Nachdenken heraus
werden gar keine realen Dinge gelöst. Ich
möchte bloß einmal wissen, wie Sie aus dem
Nachdenken heraus Zucker zerschlagen, Holz
hacken oder dergleichen wollen oder wie
Sie aus dem Nachdenken heraus essen
wollen. Ebensowenig, wie man aus dem
Nachdenken heraus Zucker zerschlagen oder
essen kann, ebensowenig kann man aus dem
Nachdenken heraus die Bodenfrage lösen.
Man kann nur sagen: Der Boden steht ja
heute in bestimmten menschlichen
Verhältnissen drinnen. Denken wir uns nun
dasjenige, was Menschen aus ihrem besten
Können heraus in dem sozialen Organismus
tun, einlaufend in die Impulse von der
Dreigliederung, dann lösen die Tatsachen,
die dadurch entstehen, daß man sich dieser
Dreigliederung widmet, die Bodenfrage
nicht bloß in Gedanken, sondern [in
praktischer Weise] gerade so, wie das
Messer den Zucker zerschlägt, wie die
Hacke das Holz zerhackt. Ebenso löst die
Dreigliederung die Bodenfrage, indem der
Boden einfach sich so einfügen wird in den
dreigliedrigen Organismus, daß er nicht
mehr — wie heute — als eine Ware behandelt
wird. Er wird nicht mehr in
ungerechtfertigter Weise in der
Blutsverwandtschaft weitergehen, sondern
allein dem unterliegen, was heute der
Mensch als das einzig Erträgliche fühlt:
daß der Übergang des Grund und Bodens von
dem einen auf den anderen aus geistigen
Erkenntnissen heraus geschieht, also aus
dem Impuls des geistigen Gliedes des
sozialen Organismus
|
Vous
voyez, la question foncière ne doit pas
être réglée par des programmes, pas à
partir de quelque concept abstrait ou
utopique, en tout cas pas de manière
semblable à ce que fait Damaschke avec la
question foncière, mais de telle manière
qu’on dise : aussi épineux que puissent
être les rapports fonciers actuels,
dévouez-vous à la triarticulation,
introduisez les faits de la
triarticulation dans la vie sociale
[saisissez-vous des choses] qui se
trouvent en direction de cette
triarticulation ; ce qui se passe alors
conduit « fond et sol » dans des rapports
bienfaisants à l’humain – aussi loin que
de toute façon quelque chose puisse
absolument être salutaire/bénéfique sur
Terre. La triarticulation ne veut pas
résoudre les questions brûlantes par des
pensées, mais par des actes dans lesquels
des humains s’engagent : quand ils se
dévouent à des pensées telles, qu’elles
dépendent d’eux-mêmes, et pas de pensées
telles, qu’elles travaillent (à partir) de
vieilles traditions. C’est quelque chose
de différent, lorsqu’on dit qu’on essaie
de travailler dans le sens de la
triarticulation, ou si on dit que l’État
est un brave humain, qui peut tout, qui
fait tout correctement. Par la
triarticulation la question du foncier se
résout, en ce que le foncier sera dévêtu
de son caractère de marchandise dans
lequel il est enfilé ; l’état n’empêche
pas [l’injuste répartition du sol],
rationne purement ; il est celui qui
instaure les administrations pour occuper
les logements, il est celui qui fixe,
combien chacun a le droit d’avoir, il est
celui, qui empêche l’accumulation (NDT «
Hamstern : » serait littéralement«
hamstérisé », ce que fait le hamster en
remplissant ses bajoues ) – cela n'a plus
la permission d'être !
|
28
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Sie
sehen, nicht durch Programme, nicht durch
irgendwelche abstrakte oder utopistische
Begriffe, also nicht in ähnlicher Weise,
wie das Damaschke mit der Bodenfrage tut,
soll die Bodenfrage von der Dreigliederung
gelöst werden, sondern so, daß man sagt:
Wie vertrackt auch die heutigen
Bodenverhältnisse sein mögen, widmet euch
der Dreigliederung, führt die Tatsachen
der Dreigliederung hinein ins soziale
Leben, [greift die Dinge auf], die in der
Richtung dieser Dreigliederung liegen; was
dann geschieht, das führt den Grund und
Boden in für die Menschen segensreiche
Verhältnisse — soweit auf Erden überhaupt
etwas segensreich sein kann.
Dreigliederung will nicht durch Gedanken
die brennenden Fragen lösen, sondern durch
Tatsachen, in die sich die Menschen
versetzen, wenn sie sich solchen Gedanken
widmen, die von ihnen selber abhängen, und
nicht solchen Gedanken, die mit alten
Traditionen fortarbeiten. Es ist etwas
anderes, wenn man sagt, man versucht zu
wirken in der Richtung der Dreigliederung,
oder wenn man sagt, der Staat ist ein
braver Mensch, der kann alles, der macht
alles recht. Durch die Dreigliederung löst
sich die Bodenfrage, indem der Boden des
Charakters der Ware, in den er so
hineingesaust ist, entkleidet wird; der
Staat verhindert nicht [die ungerechte
Verteilung des Bodens], er rationiert
bloß; er ist es, der die Ämter einsetzt,
um die Wohnungen zu besetzen, er ist es,
der feststellt, wieviel jeder haben darf,
er ist es, der das Hamstern verhindert —
das darf nicht mehr sein!
|
N’est-il
pas vrai qu’on pourrait dire : tout est
parfaitement en ordre, lorsque les humains
pensent, comme Morgenstern {214} l’a
esquissé [dans un poème] [215]. Quelqu’un
est écrasé par une voiture. Il est
transporté blessé à la maison. Palmström –
ainsi s’appelle l'homme – s’enveloppe dans
des linges humides, il souffre, mais il ne
s’adonne pas à ses souffrances, car il est
un bon connaisseur de l’État. Il trouve
dans les livres de loi : là, à l’endroit
où j’ai été écrasé, aucune voiture n’avait
le droit de rouler ; donc, aucune voiture
ne pouvait rouler là, car cela aurait
contredit les lois, et comme cela aurait
contredit les lois, alors je n’ai pas été
écrasé, car : ce qui ne doit être ne doit
pas non plus avoir été. – Voyez-vous,
c’est à peu près dans ce genre lorsqu’on
veut aujourd’hui réformer ce qui
s’enracine dans la réalité et on dit : si
la valeur du sol s’accroit d’une manière
injustifiée, c’est transféré à l’État, il
saura bien prévenir que soit accumulé –
car l’accumulation n’arrive pas lorsque
l’état a parlé. C’est interdit, alors ce
n’est pas.
|
29
|
Nicht
wahr, man könnte sagen, es ist ja ganz in
der Ordnung, wenn die Menschen so denken,
wie es Morgenstern [in einem Gedicht]
angedeutet hat. Da wird einer vom Auto
überfahren. Er wird krank nach Hause
gebracht. Palmström — so heißt der Mann —
hüllt sich in feuchte Tücher ein, er
leidet, aber er gibt sich nicht seinen
Schmerzen hin, denn er ist ein guter
Staatsbekenner. Er findet in den
Gesetzbüchern: Da, an der Stelle, wo ich
überfahren worden bin, darf ja gar kein
Auto fahren; also kann dort gar kein Auto
gefahren sein, denn das widerspräche den
Gesetzen, und da es den Gesetzen
widerspricht, so bin ich eben nicht
überfahren worden, denn: was nicht sein
kann, das darf auch nicht geschehen sein.
— Sehen Sie, ungefähr in dieser Art ist
es, wenn man heute das, was in der
Wirklichkeit wurzelt, so reformieren will,
daß man sagt: Wenn sich der Bodenwert in
unbestimmter Weise steigert, wird das dem
Staat überliefert, der weiß dann schon zu
verhindern, daß gehamstert wird — denn
Hamstern kommt nicht vor, wenn der Staat
gesprochen hat. Es ist verboten, also gibt
es das nicht
|
Maintenant,
mes chers présents, justement grâce à cet
exemple, vous pouvez entrevoir comment
toute la méthode, toute la conception de
vie, qu’apporte à toute vie sociale la
triarticulation, est différente. Il ne
s’agit pas – je l’ai déjà dit souvent —
que simplement on pense : on transforme
les institutions extérieures, on prend
l’argent par une institution à celui qui a
trop d’argent, et on le donne à l’État,
mais il s’agit de ce que les humains
apprennent à penser inversé/retourné (NDT
pour "umdenken" ) jusqu’en leur
intériorité. Cela ils le peuvent si
difficilement, cela ils ne le veulent
absolument pas. Si vous allez dans le sens
de ce qui vient véritablement d’un sens de
la réalité et ce qui est décrit dans « Les
points germinatifs de la question
sociale/Kernpunkte », alors vous verrez
que ce dont il s’agit c’est que partout
les associations soient appuyées sur ceux
qui sont intimement liés avec ce qu’ils
produisent ou consomment– sur les derniers
on aura moins à regarder, mais sur les
premiers on aura vraiment beaucoup à
regarder.
|
30
|
Nun,
meine sehr verehrten Anwesenden, an diesem
Beispiel gerade können Sie ersehen, wie
anders die ganze Methode ist, die ganze
Art der Lebensauffassung ist, in die die
Dreigliederung alles soziale Leben bringt.
Es handelt sich ja nicht darum — das habe
ich oftmals gesagt —, daß man bloß denkt:
Äußere Institutionen ändert man um; man
nimmt dem, der zuviel Geld hat, durch eine
Institution das Geld weg und gibt es dem
Staat, sondern es handelt sich darum, daß
die Menschen bis in ihr Innerstes hinein
umdenken lernen. Das können sie so schwer,
das wollen sie durchaus nicht. Gehen Sie
im Sinne dessen vor, was wahrhaftig aus
einem Wirklichkeitssinn heraus ist und was
in den «Kernpunkten der Sozialen Frage»
geschildert ist, dann würden Sie sehen,
daß es sich darum handelt, daß überall die
Assoziationen gestützt werden auf
diejenigen, die mit dem, was sie
produzieren oder konsumieren, innig
verbunden sind — auf das letztere wird man
ja weniger zu sehen haben, aber auf das
erstere wird man gar sehr zu sehen haben
|
Maintenant,
voyez-vous, avant toutes choses les
rapports se voilent donc, se dissimulent
donc parce que nous vivons dans
l’abstraction de l’économie financière,
comme je l’ai souligné aujourd’hui et
aussi la dernière fois en pareille soirée.
Là on n’observe pas [216] par exemple de
manière correcte comment est le rapport
des grands biens aux petits biens. On va,
parce qu’aujourd’hui on veut tout avoir
confortablement, faire de l’agitation
contre les gros domaines et pour les
petits domaines ou inversement. Mais là
tout est introduit dans un certain monisme
de la pensée abstraite : ou bien seuls les
gros domaines sont bien pour l’économie de
peuple, ou bien seuls les petits. Mais
cela ne reflète pas la réalité. Il s’agit
justement de ce qu’à partir de rapports
précis, la collaboration de petits et gros
biens, de grandes économies avec de
petites économies, soit ce qui est correct
; seulement ce qui est correct vient
d’abord à partir de l’associatif qui est
caractérisé comme l’essentiel dans la vie
de l'économie dans les « Points
germinatifs ». De grandes économies
coopèrent avec des petites et œuvrent par
là au meilleur pour l’économie de peuple.
Il ne s’agit pas de ce qu’on flanque tout
dans une forme, mais que dans des rapports
particuliers gros et petits biens œuvrent
ensemble. Croyez-vous que cela n’exprime
pas des rapports réels déterminés que les
seuls domaines des hobereaux prussiens
aient apportés 54.8 % de la
production en ce qui concerne les
betteraves fourragères – donc plus de la
moitié de la production – pendant que pour
toutes les autres choses ils n’ont apporté
que la moitié, au-dessous de 50 % ?
Tout cela est fondé sur des conditions
réelles. On peut introduire cela
fructueusement dans le processus de
l’économie de peuple réelle quand les
humains qui se tiennent dans
l’exploitation des biens fondent des
associations à partir de ces conditions
réelles. En ressort alors comment l’un
doit porter l’autre, car alors on ne
travaille pas à partir de l’abstraction,
mais à partir de la réalité. Et alors, on
peut conforter par des contrats, comment
simplement ce qui est un plus à la
production d’un côté, compense l’autre
côté et ainsi de suite. C'est pourquoi il
était justifié que je dise [au début] : je
veux vous parler ainsi des rapports dans
la triarticulation afin qu’ils jettent une
lumière sur la question du foncier. Je ne
voulais pas comme c’est courant, parler
sur la question foncière. [217] Je voulais
montrer, comment une quelque question de
la vie sociale doit être abordée,
lorsqu’on se tient sur le sol de la
triarticulation. Et vous pouvez déjà
saisir cette question très concrètement,
tandis que vous ne pouvez jamais saisir
cette question de manière convenable à
partir des vieilles conditions.
|
31
|
Nun,
sehen Sie, vor allen Dingen verhüllen sich
ja, verschleiern sich ja alle Verhältnisse
dadurch, daß wir in der Abstraktion der
Geldwirtschaft drinnen leben, wie ich es
heute und auch das letzte Mal_ an einem
solchen Abend hier angedeutet habe. Da
beobachtet man zum Beispiel nicht in einer
richtigen Weise, wie das Verhältnis
größerer Güter zu kleineren Gütern ist.
Man wird, weil man heute alles bequem
haben will, agitieren gegen große Güter
oder für kleine Güter oder umgekehrt. Aber
alles wird da in einen gewissen Monismus
des abstrakten Denkens hineingeführt:
entweder es sind nur große Güter gut, oder
es sind nur kleine Güter gut für die
Volkswirtschaft. Aber das entspricht nicht
der Wirklichkeit. Es handelt sich darum,
daß aus bestimmten Verhältnissen heraus
gerade das Zusammenwirken von kleinen und
großen Gütern, von großen Wirtschaften mit
kleinen Wirtschaften, das Richtige ist,
nur kommt das, wie es richtig ist, erst
durch das Assoziative heraus, das als das
Wesentliche im Wirtschaftsleben
charakterisiert ist in den «Kernpunkten».
Große Wirtschaften wirken mit kleinen
zusammen und bewirken dadurch das Beste
für die Volkswirtschaft Nicht darum
handelt es sich, daß man alles über einen
Leisten schlägt, sondern darum, daß nach
bestimmten Verhältnissen große und kleine
Güter zusammenwirken. Glauben Sie, es
entspricht nicht bestimmten realen
Verhältnissen, daß die preußischen
Rittergüter allein mit Bezug auf die
Runkelrüben 54,8 % von der gesamten
Produktion hervorgebracht haben -- also
über die Hälfte der Produktion —, während
sie bei allen anderen Dingen im Verhältnis
zu den kleinen Gütern weniger als die
Hälfte, unter 50 %, hervorgebracht haben?
Das alles ist in realen Verhältnissen
begründet Das kann nur fruchtbar
hineinwirken in den realen
volkswirtschaftlichen Prozeß, wenn die
Menschen, die darinnenstehen in der
Bewirtschaftung der Güter, Assoziationen
nach diesen realen Verhältnissen
begründen. Dann kommt heraus, wie das eine
das andere tragen muß, denn dann arbeitet
man nicht aus der Abstraktheit, sondern
aus der Wirklichkeit heraus. Und dann kann
man durch Verträge festsetzen, wie man
einfach das, was nun auf der einen Seite
ein Mehr an Produktion ist, auf der
anderen Seite ausgleicht und so weiter.
Deshalb war es berechtigt, daß ich [am
Anfang] sagte: ich will zu Ihnen so von
den Verhältnissen in der Dreigliederung
sprechen, daß sie ein Licht werfen können
auf die Bodenfrage. Ich wollte nicht so,
wie es üblich ist, über die Bodenfrage
sprechen, sondern ich wollte zeigen, wie
irgendeine Frage des sozialen Lebens
angefaßt werden muß, wenn man auf dem
Boden der Dreigliederung steht. Und Sie
können diese Frage schon sehr konkret
anfassen, während Sie aus den alten
Verhältnissen heraus niemals diese Frage
in ordentlicher Weise anfassen können
|
032 – On
doit donc déjà presque être comme Planck
{217}, le monsieur pasteur de la ville,
lorsqu’on pense : organisme social,
triarticulation – ce sont trois triangles
les uns à côté des autres et de l’un rien
ne rentre dans les autres. Non,
l’organisme triarticulé est vraiment un
organisme, et l’un des membres joue
toujours dans les autres, de sorte que
dans chacun des trois membres soit aussi
quelque chose des deux autres. Dans
l’organisme humain, il en est donc bien
ainsi : dans la tête n’agit pas seulement
le système nerveux et sensoriel, mais
là-dedans il y a aussi du rythme et de la
digestion. Ainsi joue aussi la vie de
l'État dans la vie de l'économie, elle a
seulement ses propres organes
d’administration, et ainsi dans la vie de
l'économie joue aussi le spirituel,
justement lors du transfert de l’un à
l’autre.
|
32
|
Man muß
ja schon fast so sein wie der Herr
Stadtpfarrer Planck, wenn man denkt:
sozialer Organismus, Dreigliederung — das
sind drei Dreiecke nebeneinander, und von
dem einen geht ins andere nichts hinein.
Nein, der dreigegliederte soziale
Organismus ist wirklich ein Organismus,
und eines spielt immer in das andere
hinein, so daß in jedem der drei Glieder
wieder etwas ist von den anderen beiden.
Im menschlichen Organismus ist es ja auch
so: Im Kopfe wirkt nicht nur das
Nerven-Sinnes-System, sondern da drinnen
geschieht auch Rhythmus und Verdauung. So
spielt in das Wirtschaftsleben auch das
Staatsleben hinein, es hat nur sein
eigenes Zentrum der Verwaltung, und so
spielt in das Wirtschaftsleben auch das
Geistige hinein, eben beim Übergang der
Produktionsmittel von einem zum anderen.
|
Mais nous
voyons ce jeu mutuel dans des choses
encore plus quotidiennes. Prenons par
exemple une situation de fait de la vie
publique où coule ensemble du triple en
l’un : c’est la circulation/le trafic. La
circulation dépend de fond et sol en ce
que d’un côté elle a besoin de la route.
Mais on voit, parce que le sol de
circulation, les routes et ainsi de suite
ne peuvent être propriétés privées, pas
non plus des marchandises, qu’on doit
sortir la de la marchandise, qu’au moins
cette part de « fond et sol » ne peut être
regardée comme marchandise. Mais toute
notre culture est aussi pendante à la
circulation. En fait, toute la circulation
se tient sous trois points de vue. [Nous
pouvons demander :] Qu'est-ce qui est
soumis à la circulation ? Premièrement des
biens, des marchandises ; deuxièmement des
humains ; troisièmement des informations.
Vous pouvez installer tout ce qui est
soumis à la circulation sous une des trois
catégories : informations, humains,
marchandises. Voyez-vous, en ce que des
marchandises se tiennent dans la
circulation, ce qui a trait à la
circulation de marchandises doit être
réglé d'après des contrats, d'après des
impulsions de la vie de l'économie. [218]
En ce qui concerne les humains, c’est
réglé à partir de la vie de l’État, ce
sont les rapports de droit. La circulation
des humains doit aussi être réglée par des
rapports de droit. Les informations
dépendent de la vie de l’esprit ; elles
sont la vie spirituelle en circulation. Et
vous allez bien trouver comment à partir
des trois côtés le système de circulation
réellement triparti doit être administré –
quelque chose que les vieilles
institutions ne sont pas arrivées à mettre
sur pied. Calculez comme il est absurde,
que biens et informations soient toujours
et encore fournis chez nous de la même
manière, que soient distribués par la même
institution paquets postaux et
informations, ce qui n’appartient
absolument pas ensemble et pourquoi aucune
nécessité n’est disponible dans les
institutions extérieures. Mais les
vieilles institutions d’État ne pouvaient
pas amener les choses à ce que le
transport des paquets soit séparé du
service des courriers, ainsi que l’un gêne
l’autre. Regardez dans le tarif postal et
vous verrez ce qu’il y a de non économique
dans le fait, que la poste sert autant à
la circulation des informations que des
biens.
|
33
|
Aber noch
in viel alltäglicheren Dingen sehen wir
dieses Ineinanderspielen. Nehmen wir zum
Beispiel einen Tatbestand des öffentlichen
Lebens, wo dreierlei ineinanderfließt zu
einem: das ist der Verkehr. Der Verkehr
hängt ja auf der einen Seite dadurch, daß
er die Straße braucht, mit Grund und Boden
zusammen. Aber man sieht, weil der
Verkehrsboden, Straßen und so weiter nicht
Privatbesitz sein kann, auch nicht Ware
sein kann, daß man da heraus muß aus der
Ware, daß also wenigstens dieser Teil von
Grund und Boden nicht als Ware betrachtet
werden kann. Aber mit dem Verkehrswesen
hängt auch unsere ganze Kultur zusammen.
Eigentlich steht der ganze Verkehr unter
drei Gesichtspunkten. [Wir können fragen:]
Was unterliegt dem Verkehr? Erstens Güter,
Waren; zweitens Menschen; drittens
Nachrichten. In irgendeiner der drei
Kategorien können Sie alles unterbringen,
was dem Verkehr unterliegt: Nachrichten,
Menschen, Waren. Sehen Sie, dadurch daß im
Verkehr Waren drinnenstehen, muß
dasjenige, was sich auf den Warenverkehr
bezieht, nach Verträgen, nach den Impulsen
des Wirtschaftslebens geregelt sein.
Dasjenige, was sich auf Menschen bezieht,
ist aus dem Staatsleben heraus geregelt,
das sind die Rechtsverhältnisse. Auch der
Verkehr der Menschen muß nach
Rechtsverhältnissen geregelt sein. Die
Nachrichten unterliegen dem geistigen
Leben; sie sind das geistige Leben im
Verkehr. Und Sie werden schon finden, wie
von den drei Seiten her das eigentlich
dreigegliederte Verkehrswesen verwaltet
werden muß — etwas, was die alten
Einrichtungen nicht zustandegebracht
haben. Rechnen Sie sich aus, was für ein
Unding es ist, daß noch immer bei uns in
derselben Weise durch dieselbe Institution
Güter und Nachrichten besorgt werden, die
Postpakete und die Nachrichten ausgetragen
werden, was durchaus nicht zusammengehört
und wozu auch keine Notwendigkeit vorliegt
in den äußeren Einrichtungen. Aber die
alten Staatseinrichtungen konnten es nicht
dahin bringen, die Paketfahrt zu trennen
vom Nachrichtendienst, so daß das eine das
andere stört. Sehen Sie in das
Posttarifwesen hinein, so werden Sie
sehen, was für eine Unwirtschaftlichkeit
darin liegt, daß die Post sowohl für
Nachrichten- wie für Güterverkehr dient
|
Tout de
suite là, où la vie doit commencer à nous
devenir pratique aujourd’hui, tout de
suite là où la vie nous est devenue trop
étroite, parce qu’elle n’est plus pratique
– à tous les coins et recoins siège le
non-pratique – là la triarticulation est
appelée à de nouveau instaurer le
pratique. Une seule chose appartient
justement à cette triarticulation, un peu
de courage. Celui-là ne comprendra jamais
et pour l’éternité la triarticulation, qui
de toute façon n’ose pas retirer les
paquets du service de courrier de la poste
et les transférer aux services
ferroviaires habituels, celui qui toujours
oppose sa réflexion et ne compte pas
d'après le réel ce que l’un ou l’autre
signifie. Car la triarticulation ne repose
tout de suite pas sur le maintien de
vieilles institutions, pas sur le maintien
des vieilles idées d’étiquettes humaines,
de vieilles étiquettes d’État ( 6 ) et
ainsi de suite, mais cette idée de la
triarticulation réside justement sur la
considération des conditions véritables.
|
34
|
Gerade
da, wo das Leben anfangen muß, praktisch
zu werden, gerade da, wo das Leben heute
uns zu eng geworden ist, weil es nicht
mehr praktisch ist — an allen Ecken und
Enden sitzt die Unpraxis —, da ist die
Dreigliederung dazu berufen, wiederum das
Praktische herzustellen. Nur eines gehört
eben zu dieser Dreigliederung: ein wenig
Mut. Wer sich allerdings nicht getraut,
die Postpakete wegzunehmen dem
Nachrichtendienst der Post und sie zu
übergeben dem gewöhnlichen
Eisenbahnverkehr, wer da immer seine
Bedenken einwendet und nicht real
nachrechnet, was das eine oder andere
bedeutet, der wird die Dreigliederung ewig
nicht verstehen. Denn die Dreigliederung
beruht eben gerade nicht auf dem
Festhalten an alten Einrichtungen, nicht
auf dem Festhalten an Ideen von alten
Menschenvignetten, von alten
Staatsvignetten und so weiter, sondern es
beruht diese Idee der Dreigliederung eben
auf der Betrachtung der wirklichen
Verhältnisse
|
Alors,
mes très chers présents, on ne peut pas
demander que quelque peu de l’impulsion de
triarticulation se confronte ainsi avec la
réalité, [219] avec la praxis, qu’elle
mentionne maintenant comment un conseiller
secret de la cour ou un conseiller d’État
sera placé dans l’organisme social
triarticulé. Oui, comme cela beaucoup de
questions sont à peu près posées. Ce n’est
là qu’une des plus grotesques. On ne peut
évidemment pas dire comment se place là un
conseiller secret de cour ou un conseiller
d’État, car ce n’est aussi pas du tout
nécessaire qu’on déclare cela. Les
conditions spirituelles, juridiques,
économiques des humains se régleront
d’après la connaissance, d’après la loi,
d’après le contrat de manière tout à fait
claire ; seulement beaucoup de ce qui
autrefois fut très prisé, ne sera plus
présent à l’intérieur de ces trois
domaines. Mes chers présents, ne doit-on
pas concéder, que dans l’ancien régime, on
a parfois plus regardé à ce que quelqu’un
fut conseiller secret de la cour plutôt
qu’à ce qu’il a fourni, ce à quoi il a
travaillé pour l’organisme social ? Or,
dans la réalité il ne dépend justement pas
que quelqu’un soit conseiller secret, mais
de ce qu’il fournit pour l’organisme
social. Pour cela l’idée de la
triarticulation doit voir par delà ce qui
provient encore des temps anciens comme
une étiquette, si nous ne voulons pas
aller au-devant du constant déclin de
l’occident. Elle doit se préoccuper de ce
qui peut s’élever dans les temps nouveaux,
du fruit du travail qu’un humain réalise
sous quelque forme que ce soit au service
de l’organisme social triarticulé, mais
global/d'ensemble.
|
35
|
Denn,
meine sehr verehrten Anwesenden, man kann
nicht verlangen, daß etwa der
Dreigliederungs-Impuls sich so mit der
Realität, mit der Praxis auseinandersetzt,
daß er nun angibt, wie sich ein Geheimer
Hofrat oder ein Regierungsrat in den
dreigegliederten Organismus hineinstellen
wird. Ja, so ungefähr sind ja viele
Fragen, die gestellt werden. Es ist das
nur eine der grotesken Fragen. Man kann
eben nicht sagen, wie sich ein Geheimer
Hofrat und ein Regierungsrat da
hineinstellen, es ist aber auch gar nicht
nötig, daß man das angibt. Es werden sich
die geistigen, die rechtlichen, die
wirtschaftlichen Verhältnisse der Menschen
nach der Erkenntnis, nach dem Gesetz, nach
dem Vertrag in ganz klarer Weise regeln,
nur wird innerhalb dieser drei Gebiete
manches von dem nicht mehr da sein, das
früher sehr geschätzt wurde. Aber, meine
verehrten Anwesenden, muß man denn nicht
zugeben, daß man im alten Regime manchmal
mehr darauf geschaut hat, ob einer ein
Geheimer Hofrat war, als darauf, was er
leistete, was er arbeitete für den
sozialen Organismus? Aber in der
Wirklichkeit kommt es eben nicht darauf
an, daß einer ein Geheimer Hofrat ist,
sondern darauf, was er leistet für den
sozialen Organismus. Deshalb muß die Idee
der Dreigliederung hinwegsehen über
dasjenige, was als Vignette noch aus der
alten Zeit herstammt, wenn wir nicht dem
vollständigen Untergang des Abendlandes
entgegengehen wollen. Sie muß sehen auf
das, was aufgehen muß in der neuen Zeit
als Frucht der Arbeit, die ein Mensch in
irgendeiner Form vollbringt im Dienste des
dreigegliederten, aber gesamten sozialen
Organismus
|
Après
l’allocution de Rudolf Steiner plusieurs
personnalités se manifestèrent à la parole
avec des questions :
|
36
|
Nach der
Ansprache von Rudolf Steiner melden sich
verschiedene Persönlichkeiten mit Fragen
zu Wort:
|
Walter
Johannes Stein : « Fond et sol » est une
totalité non multipliable. Il y a donc
seulement une quantité déterminée de «
fond et sol ». Là-dessus vit un nombre
déterminé de têtes d’humains. On peut donc
calculer combien de « fond et sol »
revient à chaque humain individuel.
Maintenant j'aimerais demander si un tel
calcul a une valeur réelle, cela
signifie-t-il qu’on obtient par là une
mesure avec laquelle on peut commencer à
faire quelque chose sur le plan de
l’économie de peuple. Ou si c’est une
statistique oiseuse ?
|
37
|
Walter
Johannes Stein: Grund und Boden ist eine
unvermehrbare Totalität. Es gibt also nur
eine bestimmte Menge von Grund und Boden.
Darauf wohnt eine bestimmte Kopfzahl von
Menschen. Man kann daher ausrechnen,
wieviel Grund und Boden auf den einzelnen
Menschen kommt. Nun möchte ich fragen, ob
eine solche Rechnung einen
Wirklichkeitswert hat, das heißt, ob man
dadurch ein Maß gewinnt, mit dem man
volkswirtschaftlich etwas anfangen kann.
Oder ist das eine müßige Statistik?
|
038 -
Hans Kaltenbach: Monsieur le Dr Steiner
n’a pas redonné l’ensemble des conceptions
des réformateurs fonciers allemands ; il
n’a extrait dans ses explications [220]
que l’impôt sur l’accroissement de valeur
du sol. Cela n’avait constitué qu’une
toute petite partie des réformes foncières
proposées. L’introduction d’un impôt sur
la rente foncière est une preuve
significative que les réformateurs
fonciers ne veulent pas une loi dans le
sens de l’ancien État. Ce qui est en
suspend devant eux est un développement
supportable qui n’a rien à voir avec de
vieilles façons de faire des lois. Elle
est née de l’idée, que chacun doive payer
un impôt de rente foncière pour ce qu’il a
le droit d’utiliser le sol, car la rente
qui lui revient par l’utilisation du sol,
il doit la dispenser à la collectivité. Il
s’agit dans cette procédure non de loi
parlementaire ou même de loi au sens
ancien, mais de beaucoup de contrats
unitaires.
|
38
|
Hans
Kaltenbach: Herr Dr. Steiner hat nicht die
ganzen Erkenntnisse der deutschen
Bodenreformer wiedergegeben; er hat in
seinen Ausführungen nur die Steuer auf der
Wertsteigerung des Bodens herausgenommen.
Diese würde aber nur einen kleinen Teil
der vorgeschlagenen Bodenreform
ausmachen. Die Einführung einer
Grundrentensteuer ist ein deutlicher
Beweis dafür, daß die Bodenreformer keine
Gesetze im Sinne des alten Staatswesens
wollen. Was ihnen vorschwebt, ist eine
vertragliche Entwicklung, die nichts mit
alter Gesetzesmacherei zu tun hat. Sie ist
herausgeboren aus der Idee, daß jeder eine
Grundrentensteuer bezahlen muß dafür, daß
er den Boden benützen darf, denn die
Rente, die ihm durch die Benützung des
Bodens zufällt, die soll er der
Allgemeinheit spenden. Es handelt sich bei
diesem Verfahren nicht um parlamentarische
Gesetze oder überhaupt um Gesetze im alten
Sinn, sondern um viele einzelne Verträge
|
Un
participant à la discussion : C’est quand
même finalement l’état qui encaisse
l'impôt de rente foncière.
|
39
|
Ein
Diskussionsteilnehmer: Es ist aber letzten
Endes doch der Staat, der die
Grundrentensteuer einkassiert
|
Un autre
participant à la discussion : On peut
tourner la chose comme on veut : sans
réforme foncière ça ne va pas plus loin ;
cela doit exister pour la poursuite du
développement de notre société.
|
40
|
Ein
anderer Diskussionsteilnehmer: Man kann
die Sache drehen, wie man will: Ohne
Bodenreform geht es nicht weiter; sie muß
als Grundlage für eine Weiterentwicklung
unserer Gesellschaft vorhanden sein
|
041 -
Walter Johannes Stein : La triarticulation
nous à de nombreuses fois été décrite par
Monsieur le Docteur Steiner comme
triarticulation fonctionnelle et non comme
triarticulation des secteurs. Mais
beaucoup d’humains sont dans l’erreur ;
ils pensent chaque secteur pour lui-même
et au sommet une corporation. Cela est
donc une erreur. Je voudrais demander, à
quoi un organisme social ainsi mal
articulé ressemblerait.
|
41
|
Walter
Johannes Stein: Die Dreigliederung ist uns
oftmals geschildert worden von Herrn Dr.
Steiner als funktionelle Dreigliederung
und nicht als eine Dreigliederung der
Gebiete. Viele Menschen sind aber im
Irrtum; sie denken sich jedes Gebiet für
sich und an der Spitze eine Korporation.
Das ist also ein Irrtum. Ich möchte
fragen, wie eigentlich ein so falsch
gegliederter sozialer Organismus aussehen
würde
|
Hermann
Heisler: Comment arrive-t-on à un
logement, et comment se déroule un échange
de logement ? Comment se déroule la
construction d’une maison ? Le sol est
moyen de production ; il sera mis à
disposition par l’organisme spirituel.
Quand la maison est finie, n’est-elle plus
alors un moyen de production ? La plupart
des humains souhaitent posséder un petit
jardin. Comment cela doit-il être fait, il
n’y a pas tant de sol disponible ? Quel
rôle joue la vie de droit dans
l’administration de « fond et sol » ?
|
42
|
Hermann
Heisler: Wie kommt man zu einer Wohnung,
und wie vollzieht sich ein Tausch der
Wohnung? Wie vollzieht sich der Hausbau?
Der Boden ist Produktionsmittel; er wird
vom geistigen Organismus zur Verfügung
gestellt. Wenn das Haus fertig ist, ist es
dann kein Produktionsmittel mehr? Die
meisten Menschen wünschen einen kleinen
Garten zu besitzen. Wie soll das gemacht
werden, es ist doch nicht soviel Boden da?
Welche Rolle spielt bei der Verwaltung von
Grund und Boden das Rechtsleben?
|
043 -
Rudolf Steiner: Mes très chers présents !
C’est juste, « fond et sol » n’est pas de
caoutchouc et rien n’est moins facilement
extensible, et à cause de cela, il est
aussi justifié, qu’un certain rapport
doive exister entre une région de sol
délimitée [221] et les humains vivant
dessus. Maintenant la chose qui joue ici
comme un rapport idéal-réel, que, par le
fait simplement, qu’un humain naisse, un
morceau de « fond et sol » est vraiment
occupé dans une certaine mesure – cela
représente la totalité du sol disponible
divisé par le nombre des habitants du sol
jusqu’à présent plus
un. C’est
de fait ainsi qu’idéalement-réellement
chaque humain réclame la part de sol lui
revenant à sa naissance et que se forme
une réelle relation entre la surface de
sol disponible et ce que justement de
cette manière revendique l’humain
nouvellement né. C’est une relation
réelle. Mais dans les faits, tout ne va
pas au cordeau dans cette réalité sociale,
n'est-ce pas ? Les lois — je pense
maintenant aux lois naturelles, pas aux
lois de l’État – sont là, mais elles sont
approximatives ; quand par exemple sur une
région donnée vivent différentes plantes,
et qu’une sorte de plante se développe
particulièrement fort, elle supplante
l’autre sorte de plantes ; celle-ci ne
peut plus pousser. Quand maintenant sur
une région de sol il en est principalement
ainsi, qu’à cause de ceci un petit
morceau, duquel j’ai parlé, devient
beaucoup trop petit pour un humain
nouvellement né, alors la soupape est en
quelque sorte ouverte et se met en place
tout à fait de soi-même, l’émigration, la
formation de colonies et ainsi de suite.
Quand la population se multiplie dans une
certaine mesure, alors on peut aussi
expérimenter, si peuvent être soustraits
du sol plus de fruits qu’en des temps
précédents. Cela fut par exemple le cas
pour le sol de l’ancienne Allemagne {221}.
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43
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Rudolf
Steiner: Meine sehr verehrten Anwesenden!
Es ist richtig, daß Grund und Boden nicht
aus Kautschuk besteht und nicht in
beliebiger Weise ausdehnbar ist, und es
ist daher auch richtig, daß ein gewisser
Zusammenhang bestehen muß zwischen einem
ab.- geschlossenen Bodengebiet und den
darauf wohnenden Menschen. Nun ist ja die
Sache, die hier als ein ideal-reales
Verhältnis spielt, die, daß in der Tat
einfach dadurch, daß ein Mensch geboren
wird, ein Stück des Grund und Bodens
wirklich gewissermaßen okkupiert wird --
das entspricht der gesamten verfügbaren
Bodenfläche, dividiert durch die Anzahl
der bisherigen Bewohner des Bodens plus
eins. Es ist tatsächlich so, daß
ideal-real jeder Mensch das ihm zufallende
Bodenstück bei seiner Geburt beansprucht
und daß sich einfach eine reale Beziehung
bildet zwischen der verfügbaren
Bodenfläche und dem, was eben der
neugeborene Mensch auf diese Weise
beansprucht. Das ist eine reale Beziehung.
Aber nicht wahr, in der Tat geht in dieser
sozialen Wirklichkeit nicht alles am
Schnürchen. Die Gesetze — ich meine jetzt
Naturgesetze, nicht Staatsgesetze — sind
da, sie sind aber approximativ. Wenn zum
Beispiel auf einem gewissen Gebiet
verschiedene Pflanzen leben, und die eine
Pflanzensorte entwickelt sich besonders
stark, so verdrängt sie die andere
Pflanzensorte; die kann nun nicht mehr
wachsen. Wenn nun auf einem Bodengebiet
es im wesentlichen so ist, daß in der Tat
dieses eine Stückchen, von dem ich geredet
habe, viel zu klein wird für einen
neugeborenen Menschen, so wird
gewissermaßen das Ventil aufgemacht, und
es tritt ganz von selbst die Auswanderung,
die Kolonienbildung und so weiter ein.
Wenn die Bevölkerung sich in einem
bestimmten Gebiet vermehrt, so kann man
eben auch prüfen, ob dem Boden noch mehr
Fruchtbringendes entnommen werden kann
als in einer früheren Zeit. Das ist zum
Beispiel bei dem Boden des ehemaligen
Deutschland im wesentlichen der Fall
gewesen
|
Donc cela
confirme sur ce qu’a indiqué Monsieur le
Docteur Stein : le rapport des humains à
un certain morceau de « fond et sol ».
Seulement, nous devons être au clair que
ce rapport en est justement un idéal-réel,
que lorsqu’alors la triarticulation
devient réalité, des contrats décident
toujours aussi loin que sont produites des
marchandises sur le sol. Le sol est donc
administré par les humains, et les humains
qui administrent le sol doivent –
simplement par le fait que chacun ne
produit pas les mêmes [222] produits –
entrer en rapport entre eux. Ils doivent
donc conclure des contrats, et après
qu’ils aient conclu des contrats, doit
être là quoi que se soit, quelque chose
qui les oblige à les honorer. Donc ce qui
surgit dans le trafic changeant des
humains, qui exploitent le sol, cela
dépend des rapports de droit, rapports
politiques, étatiques. Mais ce qui se
passe quand une parcelle particulière de
sol passe d’un humain à l’autre, cela
dépend de la loi spirituelle, c’est une
autonomie s’émancipant formée par la vie
de l'esprit et coule dans l’administration
du foncier. Les rapports de droit
interviennent dans les interdépendances
(NDT relations réciproques/changeantes)
des humains, qui administrent le sol ; ce
sont des rapports qui peuvent seulement
être réglés juridiquement. Si ainsi
maintenant la triarticulation intervient,
alors il devient vraiment évident, si le
sol suffit encore ou non, ou si d’une
façon ou d’une autre – pas par le pur
instinct, mais par un instinct guidé par
la raison - il appelle à des rapports de
colonisation (Kolonisationsverhältnis) ( 7
).
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44
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Also das
besteht, worauf Herr Dr. Stein hingedeutet
hat: die Beziehung des Menschen auf ein
gewisses Stück von Grund und Boden. Nur
müssen wir uns klar sein, daß dieses
Verhältnis eben ein ideal-reales ist, das
aber dann, wenn die Dreigliederung
Wirklichkeit wird, immer Verträge
entscheiden, insofern auf dem Boden Waren
erzeugt werden. Der Boden wird nämlich von
den Menschen verwaltet, und die Menschen,
die den Boden verwalten, müssen — einfach
dadurch, daß nicht jeder die gleichen
Produkte erzeugt — miteinander in
Beziehung treten. Sie müssen eben Verträge
schließen, und nachdem sie Verträge
geschlossen haben, muß irgend etwas da
sein, was sie daran hält, diese Verträge
auszuführen. Also dasjenige, was im
wechselseitigen Verkehr der Menschen
auftritt, welche den Boden bewirtschaften,
das unterliegt den Rechtsverhältnissen,
den politischen, den Staatsverhältnissen.
Dasjenige aber, was geschieht, wenn eine
einzelne Bodenfläche übergeht von dem
einen Menschen auf den anderen, das
unterliegt dem geistigen Gesetz, das in
einem selbständigen, sich emanzipierenden
Geistesleben gebildet wird und einfließt
in die Bodenverwaltung Die
Rechtsverhältnisse greifen ein in die
Wechselbeziehungen der Menschen, die den
Boden verwalten; das sind Verhältnisse,
die nur rechtlich geregelt werden können.
Wenn nun so die Dreigliederung eingreift,
dann wird wirklich ersichtlich, ob der
Boden noch ausreicht oder nicht oder ob
man irgendwie — aber nicht durch den
bloßen Instinkt, sondern durch einen durch
Vernunft geleiteten Instinkt —
Kolonisationsverhältnisse hervorruft
|
Mais dans
l’ensemble, on verra qu’entre quelque
chose d'étrange. Cela donne quelque chose
dans la vie quotidienne tout ordinaire qui
se règle remarquablement bien, bien que
naturellement aussi seulement
approximativement. Cela se règle très
bien, bien que les humains ne puissent y
faire quelque chose par des lois étatiques
ou encore autre chose : c’est en effet le
rapport entre le nombre d’hommes par
rapport au nombre de femmes sur Terre. On
n’est pas en mesure jusqu'à maintenant –
et dans le sens, où les Schencks
{222}rêvent, ce ne sera pas non plus – de
régler cela par une loi étatique ou autre
chose, d’approcher combien d’hommes ou de
femmes peuplent la Terre. Pensez seulement
ce qui adviendrait là si seulement 1/5 de
femmes pour 4/5 d’hommes étaient là ou
réciproquement.
|
45
|
Im ganzen
wird man aber sehen, daß etwas
Merkwürdiges eintritt. Es gibt etwas im
ganz gewöhnlichen, alltäglichen Leben, das
regelt sich merkwürdig schön, obwohl
natürlich auch nur approximativ. Es regelt
sich ganz gut, obwohl die Menschen nichts
durch Staatsgesetze oder sonst irgend
etwas dazu tun können: das ist nämlich das
Verhältnis der auf der Erde vorhandenen
Frauenzahl zur Männerzahl. Man ist nicht
imstande bis jetzt — und in dem Sinne, wie
es die Schencks träumen, wird es auch
nicht sein —, durch irgendwelche
Staatsgesetze oder durch etwas anderes zu
regeln, daß annähernd soviel Männer wie
Frauen die Erde bevölkern Denken Sie, was
das wäre, wenn einmal nur 1/5 Frauen und
4/5 Männer da wären oder umgekehrt
|
C’est
quand même mieux qu’on laisse cela aux
lois qui comme les lois naturelles
coopèrent si harmonieusement. Ce qui
surviendra – si la triarticulation marche
vraiment une fois - s’ajustera aussi
harmonieusement en équilibre. Tous les
humains ne courront pas après des
professions savantes et y verront quelque
chose de particulier. Il se formera alors
vraiment des conditions [223] telles que,
par exemple, une surface de sol donnée
amènera un nombre d’humains appropriés,
que l’existence de chacun traduira la
fécondité de la région, lui convenant
idéalement-réellement. Alors même si on a
délégué cinq ou cent de telles surfaces à
l’administration d’un seul, qui a des
facultés particulières pour cela, alors ce
qui sera cultivé sur ces surfaces viendra
aussi au bénéfice des autres.
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46
|
Es ist
doch besser, man überläßt das den
Gesetzen, die so harmonisch zusammenwirken
wie die Naturgesetze. Ebenso harmonisch
wird sich — wenn die Dreigliederung einmal
wirklich läuft — das, was entsteht, auch
den Verhältnissen anpassen. Es werden zum
Beispiel nicht alle Menschen
Gelehrtenberufen nachlaufen und darin
etwas Besonderes sehen. Es werden sich nun
wirklich solche Verhältnisse herausbilden,
die zum Beispiel auf eine bestimmte
Bodenfläche eine geeignete Anzahl von
Menschen bringen, so daß dem Dasein des
einzelnen die Fruchtbarkeit desjenigen
Gebietes entspricht, das ideal-real auf
ihn entfällt. Wenn auch dann in
übertragener Bedeutung fünf oder hundert
solcher Flächen von einem einzigen, der
die besondere Fähigkeit dazu hat,
verwaltet werden, so kommt doch das, was
angebaut wird auf diesen Flächen, den
anderen zugute
|
Maintenant,
je n’ai pas compris la deuxième question
de Monsieur le Docteur Stein. Il me
semble, comme s’il avait demandé ce qui
arriverait si nous articulions mal les
trois domaines de l’organisme social.
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47
|
Nun habe
ich die zweite Frage von Herrn Dr. Stein
nicht verstanden. Es scheint mir, als ob
er gefragt hätte, was entstehen würde,
wenn in falscher Weise die drei Gebiete
des sozialen Organismus gegliedert würden
|
048 –
J’ai déjà mentionné qu’aujourd’hui les
gens se font une grande force de cultiver
toute sorte de « Traubismes » {223a}. Ils
reprochent à la science spirituelle
orientée anthroposophiquement que quelque
chose ait été pris à la gnose, que quelque
chose ait été pris à l’Indertum (NDT non
trouvé, a à voir avec des temps « antiques
»), que quelque chose ait été pris aux
mystères égyptiens d’Isis. Un écrivain
d’articles a même découvert de très vieux
livres qui émanent de contrées
atlantéennes {223b}, où figure ce que la
science de l’esprit décrit et ainsi de
suite. Cela devient de proche en proche
comme une technique [d’affirmer quelque
chose de ce genre], quand bien même ce
seraient en somme de grossières
contre-vérités, et même dans beaucoup de
cas de vrais mensonges. Car c’est
évidemment ainsi : si j’écris aujourd’hui
un manuel de mathématiques et que dedans
survient le théorème de Pythagore et que
je compte avec des lecteurs qui ne l’ont
pas appris, ainsi j’écris ce qui est
nécessaire à sa compréhension. Mais quand
alors après le théorème de Pythagore vient
encore quelque chose, que Pythagore
n’avait pas, alors le lecteur n’a pas le
droit de dire que le tout est emprunté,
alors que je devais aussi dire ce qui
était déjà là. Il s’agit donc toujours de
ce qu’on se rattache à quelque chose de
connu en ce qui concerne l’inconnu. C’est
malhonnête quand les Traubistes viennent
alors et disent que quelque chose est
emprunté à la gnose et ainsi de suite. On
doit savoir ce qui de ce côté est fait
présentement comme contrevérité crasse.
Voyez-vous, si l’on est [224] le
représentant officiel d’une connaissance
contemporaine, alors on est déjà très,
très poussé à ne pas dire la vérité. Comme
professeur on est aussi dans une situation
particulière en rapport aux vraies
vérités. Mais est-on maintenant les deux
en même temps et écrit alors un livre – je
ne veux pas développer la pensée plus
loin.
|
48
|
Ich habe
ja schon erwähnt, daß heute die Leute sich
eine große Force daraus machen, allerlei
«Traubismus» zu treiben. Sie werfen der
anthroposophisch orientierten
Geisteswissenschaft vor, daß von der
Gnosis etwas entnommen sei, daß vom
Indertum etwas entnommen sei, daß den
ägyptischen Isis-Mysterien etwas entnommen
sei. Ein Artikelschreiber hat sogar
entdeckt, daß aus einem sehr alten Buche,
das aus den atlantischen Gegenden stammen
soll, dasjenige steht, was die
Geisteswissenschaft abschreibt und so
weiter. Das wird sozusagen nach und nach
zu einer Technik, [so etwas zu behaupten],
obwohl es eigentlich knüppeldicke
Unwahrheiten, sogar in vielen Fällen
wirkliche Lügen sind. Denn es ist
selbstverständlich einfach so: Wenn ich
heute ein mathematisches Lehrbuch schreibe
und darin kommt der pythagoräische
Lehrsatz vor und ich rechne auf Leser, die
ihn nicht gelernt haben, so schreibe ich
ihnen das Nötige hin. Aber wenn dann nach
dem pythagoräischen Lehrsatz noch etwas
dazukommt, was Pythagoras nicht hatte, so
darf der Leser nicht sagen, das ganze sei
entlehnt, nur weil ich genötigt war, auch
das zu sagen, was schon da war. Es handelt
sich doch immer darum, daß man an
Bekanntes anknüpft und dann das Unbekannte
hinzufügt. Es ist unredlich, wenn die
Traubisten dann kommen und sagen, es sei
etwas von der Gnosis Entlehntes und so
weiter. Man muß wissen, was gerade auf
dieser Seite für ein knüppeldickes
Unwahrheitswesen getrieben wird. Sehen
Sie, ist man offizieller Vertreter eines
heutigen Bekenntnisses, so ist man schon
sehr, sehr veranlaßt, das Wahre nicht zu
sagen. Als Professor ist man auch in einer
sonderbaren Lage im Verhältnis zur
wirklichen Wahrheit. Ist man aber nun gar
beides und schreibt man dann ein Buch —
ich will den Gedanken nicht weiter
ausführen
|
Mais
voyez-vous, la même histoire va aussi
démarrer avec la triarticulation. Là je
prétends à nouveau avoir découvert le
nombre trois, et encore, que le chiffre
trois n’a-t-il pas déjà été utilisé dans
de quelconques rapports physiques, par
exemple sur l’humain, ainsi peuvent aussi
venir des gens qui peuvent dire : oui chez
de vieux bouquinistes arabes se trouve
aussi une triarticulation de l’humain, là
on a aussi partagé l’humain en trois
membres. Mais ce dont il s’agit avec notre
triarticulation, cela vous le trouvez dans
mon livre « Des énigmes de l’âme » {224a},
où je pars de concepts fonctionnels. Je ne
dis pas : l’humain se compose de trois
quartiers. Je dis : là est un domaine des
nerfs et des sens, là est un domaine de
l’air et du sang, là est un domaine du
digestif. Mais je dis explicitement : la
digestion est dans tout l’humain ; les
trois secteurs sont dans tout l’humain. Je
différencie suivant les fonctions ; là je
parle d’une activité neurosensorielle, pas
d’un quelconque secteur, et je distingue
de cela la fonction de l’activité
rythmique et troisièmement la fonction
métabolique. C’est l’humain, structuré par
fonctions. Voyez, comment j’ai justement
strictement caractérisé cela par fonction
dans le livre « Des énigmes de l’âme » .
|
49
|
Aber
sehen Sie, dieselbe Geschichte wird auch
mit der Dreigliederung losgehen. Da ich
nun weder behaupte, daß ich die Zahl Drei
entdeckt habe, noch auch, daß die Zahl
Drei nicht in der verschiedensten Weise
schon auf irgendwelche physischen
Verhältnisse angewendet worden ist, zum
Beispiel auf den Menschen, so können auch
die Leute kommen und können sagen: Ja, in
alten arabischen Schmökern findet sich
auch eine Dreigliederung des Menschen, da
hat man auch schon den Menschen in drei
Glieder eingeteilt. Das aber, um was es
sich bei unserer Dreigliederung handelt,
das finden Sie in meinem Buche
«Von Seelenrätseln», wo ich von
Funktionsbegriffen ausgehe. Ich sage
nicht: Der Mensch besteht aus drei
Trakten. Ich sage: Da ist ein
Nerven-Sinnes-Gebiet, da ist ein Luftund
Blutgebiet, da ist ein Verdauungsgebiet.
Aber ich sage ausdrücklich: Verdauung ist
im ganzen Menschen; die drei Gebiete sind
im ganzen Menschen. Ich unterscheide nach
den Funktionen; da spreche ich von einer
Nerven-Sinnes-Tätigkeit, nicht von
irgendeinem Gebiet, und ich unterscheide
davon die Funktion der rhythmischen
Tätigkeit und drittens die Funktion des
Stoffwechsels. Das ist der Mensch,
gegliedert nach Funktionen. Sehen sie, wie
ich streng als Funktionen in dem Buche
«Von Seelenrätseln» gerade das alles
charakterisiert habe
|
Maintenant
quelqu’un découvre chez un vieux
bouquiniste {224b} que l’humain était
partagé en trois membres en Arabie, en
trois quartiers. Il pourrait aussi dire :
là on parle de ma triarticulation de
l’organisme humain ; il a donc emprunté le
plus important, le nombre trois, aux
traditions originelles ; ce n’est pas
original. Et plus avant dans ce vieux
bouquin c’est aussi réparti par analogies
– c’est quelque chose que j’ai tout de
suite utilisé à une certaine
interprétation ; lisez ce qui se trouve
dans les « Points germinatifs » sur les
analogies – là dans ce bouquin la chose
publique extérieure est justement divisée
par analogies ; [225] il est distingué
entre secteurs, et à la pointe de chacun
des secteurs se tient un prince. Il y a
trois princes aux sommets alors dans ce
cas aussi, rien d’autre que le nombre
trois. Concernant les princes – si ça
devait venir une fois, alors vous pouvez
vous-même prendre position là-dessus. Cela
ne dépend pas de trois princes : mais
l’esprit intérieur est quelque chose de
tout différend dans la triarticulation
sociale [là cela dépend de la
fonctionnalité]. Si on ne regarde pas à la
fonctionnalité apparaitrait l’erreur qu’on
puisse avoir côte à côte deux ou trois
parlements comme l’a une fois écrit un
professeur de Tübingen dans la « Tribune »
{225}. Il s’agit justement dans la
triarticulation, que trois parlements ne
seraient pas l’un à côté de l’autre, pas
non plus trois princes, mais seulement un
parlement, dans une forme d’État
démocratique. Car dans la vie de l’esprit
ne sera pas parlementarisé, mais là une
administration conforme à la chose à
partir de la chose sera active, tout comme
dans le domaine économique. Alors, on peut
donc se réjouir du plaisir des gens qui
trouvent la triarticulation dans les vieux
bouquins. Mais quand il doit s’agir d’un
effet fructueux des pensées de la
triarticulation, alors on doit bien
vraiment arriver à ce qui est décrit dans
les « Points germinatifs ».
|
50
|
Nun
entdeckt einer in einem alten Schmöker,
daß der Mensch in Arabien in drei Glieder
geteilt werde, in drei Trakte. Der könnte
nun auch sagen: Da spricht einer von der
Dreigliederung des menschlichen
Organismus; er hat ja das Wichtige, die
Zahl Drei, aus uralten Traditionen
entlehnt; das ist nicht originell. Und
weiter wird in diesem alten Schmöker auch
nach Analogien eingeteilt — das ist etwas,
was ich gerade nur zu einer gewissen
Interpretation angewendet habe; lesen Sie
nach, was in den «Kernpunkten» über
Analogien steht —, dort in diesem Schmöker
wird gerade nach Analogien das äußere
Staatswesen eingeteilt; es wird zwischen
Gebieten unterschieden, und an der Spitze
eines jeden Gebietes steht ein Fürst. Es
stehen drei Fürsten an der Spitze, also
auch in diesem Falle nichts anderes als
die Dreizahl. Nun, Fürsten — wenn das
einmal kommen sollte, dann können Sie
selbst Stellung dazu nehmen. Es kommt
nicht auf drei Fürsten an; sondern der
innere Geist ist etwas ganz anderes in der
sozialen Dreigliederung, [dort kommt es
auf das Funktionsmäßige an]. Wenn man
nicht auf das Funktionsmäßige sieht, so
würde der Irrtum entstehen, daß man zwei
oder drei Parlamente nebeneinander haben
könnte, wie es einmal ein Tübinger
Professor in der «Tribüne» geschrieben
hat. Darauf kommt es in der Dreigliederung
eben an, daß nicht drei Parlamente
nebeneinander sein werden, auch nicht drei
Fürsten, sondern nur ein Parlament, im
demokratischen Staatsgebilde. Denn im
Geistesleben wird nicht parlamentarisiert
werden, sondern da wird eine sachgemäße
Verwaltung aus der Sache heraus tätig
sein, ebenso im Wirtschaftsgebiet. Also,
man kann ja den Leuten ihr Vergnügen
gönnen, die Dreigliederung auch schon in
alten Schmökern nachzusehen. Aber wenn es
sich um ein fruchtbares Wirken vom
Dreigliederungsgedanken aus handeln soll,
so muß man nun wirklich auf das eingehen,
wie es in den «Kernpunkten» beschrieben
ist
|
Maintenant
sur les questions du pasteur Heisler :
Comment arrive-t-on à un logement ?— et
ainsi de suite.
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51
|
Nun zu
den Fragen von Pfarrer Heisler: Wie kommt
man zu einer Wohnung? — und so weiter.
|
Ce genre
de questions est justement par trop figé.
Je ne veux pas dire qu’elles ne sont pas
importantes, elles sont énormément
importantes. Il y a un tel besoin de
logements dans le monde, que les gens
cherchent à arriver à des logements par
des moyens tout à fait grotesques. Il est
même arrivé que quelqu’un se soit marié
pour trouver un logement, pour ne pas être
à la rue. Il est extraordinairement
important de savoir comment on parvient à
un logement, mais on ne doit pas colorer
toute sa compréhension de la
triarticulation avec quelque chose d’un
style qu’on pense trop difficile à
surmonter.
|
52
|
Diese Art
Fragen sind eben gar zu starr. Ich will
nicht sagen, daß sie nicht wichtig sind,
sie sind ungeheuer wichtig. Es ist eine so
große Wohnungsnot in der Welt, daß die
Leute auf ganz groteske Weise zu Wohnungen
zu kommen versuchen. Es ist sogar
vorgekommen, daß jemand geheiratet hat, um
eine Wohnung zu finden, um nicht auf der
Straße zu sein. Es ist außerordentlich
wichtig zu wissen, wie man zu einer
Wohnung kommt, aber man soll nicht färben
seine ganze Auffassung von der
Dreigliederung mit etwas, was noch zu
stark im Stile desjenigen denkt, was
überwunden werden muß
|
Pensez-vous
réalisée la triarticulation de l’organisme
social — on ne doit donc pas penser
abstrait, car quand il s’agit de [226]
comment quelque chose doit être pensé,
alors on doit voir sur cette réalisation
de la triarticulation, quand aussi elle se
tient déjà si loin dehors ; il ne peut pas
être répondu purement a tout d’après des
buts. Dans l’organisme social triarticulé,
l’humain n’aura pas simplement à chercher
un logement, mais il fera encore autre
chose. Il sera quelque chose, directeur de
fabrique ou menuisier ou de toute façon
quelque chose. De ce fait, qu’on soit
directeur de fabrique ou menuisier, on
peut vivre ; pour cela vous sera rémunéré
(NDT ou remboursé) quelque chose. Mais
cette mise en relation/cet amener ensemble
de l'humain avec son travail doit passer
au fur et à mesure à l’administration du
membre spirituel de l’organisme dans
l’organisme social triarticulé : obtenir
un logement fait alors partie du rémunérer
; cela se conclut avec. Vous n’avez donc
pas la permission de vous représenter : je
suis un humain et je dois arriver à un
logement, mais vous devez partir de : je
ne suis pas simplement qu’un humain, mais
j’ai aussi quelque chose à faire quelque
part, et parmi les choses qui me viendront
comme rémunération, est – si là sont des
conditions sociales normales – aussi un
logement. Il ne s’agit pas purement qu’on
pose abstraitement la question : comment
est-ce que je viens à un logement ? —,
mais on doit demander : qu'est-ce qui se
passe quand la triarticulation est là ? –
Là l’humain obtient justement, quand il
est humain, à une quelque place – et cela
on l’est ordinairement, quand on n’est pas
un ange, qui est partout –, là l’humain
reçoit, comme il reçoit son entretien,
aussi un logement, et cela dépend
justement, de ce qui vient de
l’organisation de la vie spirituelle. Ou
bien – quand il s’agit que l’on ne soit
pas déplacé dans une nouvelle région, mais
travaille sinon dans un autre contexte,
ainsi cela dépend de l’État ou du domaine
politique. Mais de telles questions ne
peuvent être posées de manière abstraite.
|
53
|
Denken
Sie sich realisiert die Dreigliederung des
sozialen Organismus — man muß ja nicht
abstrakt denken, denn wenn es sich darum
handelt, wie etwas gedacht werden soll,
dann muß man auf diese Realisierung der
Dreigliederung sehen, wenn sie auch noch
so weit draußen steht; es kann nicht alles
bloß nach Zielen beantwortet werden. In
dem dreigliedrigen Organismus wird der
Mensch nicht bloß eine Wohnung zu suchen
haben, sondern er tut auch sonst noch
etwas. Er wird irgend etwas sein,
Fabrikdirektor oder Tischler oder sonst
etwas. Dadurch, daß man Fabrikdirektor
oder Tischler ist, kann man leben; dafür
wird einem etwas vergütet Dieses
Zusammenbringen des Menschen mit seiner
Arbeit muß aber im dreigliedrigen sozialen
Organismus nach und nach auf die
Verwaltung des geistigen Gliedes des
Organismus übergehen: Eine Wohnung zu
kriegen gehört dann zum Vergüten dazu; das
schließt sich zusammen. Sie dürfen sich
also nicht vorstellen: ich bin ein Mensch
und muß zu einer Wohnung kommen, sondern
Sie müssen davon ausgehen: ich bin nicht
einfach nur ein Mensch, sondern ich habe
auch etwas an einem Orte zu tun, und unter
denjenigen Dingen, die mir dafür als
Vergütung zukommen, ist — wenn normale
soziale Verhältnisse sind — auch eine
Wohnung. Nicht bloß darum handelt es sich,
daß man abstrakt die Frage stellt: Wie
komme ich zu einer Wohnung? —, sondern man
muß fragen: Was geschieht, wenn die
Dreigliederung da ist? — Da kriegt der
Mensch eben, wenn er Mensch ist, an
irgendeinem Ort — und das ist man
gewöhnlich, wenn man nicht ein Engel ist,
der überall ist —, da kriegt der Mensch,
wie er sein Gehalt kriegt, auch eine
Wohnung, und das unterliegt eben dem, was
aus der Organisation des geistigen Lebens
kommt. Oder -- wenn es sich darum handelt,
daß man zwar nicht in ein neues Gebiet
hinein versetzt wird, aber sonst in einem
anderen Arbeitszusammenhang wirkt, so
unterliegt das dem Staat oder dem
politischen Gebiet. Aber solche Fragen
können nicht abstrakt gestellt werden
|
Les
conditions qui viendront par la
triarticulation doivent vraiment être un
peu attendues, ou alors on aura besoin de
se faire une image par l’imagination/la
fantaisie des conditions qui se formeront.
Alors pourra vraiment se trouver une
réponse à comment on doit négocier, [227]
lorsqu’on prend une place quelque part, et
accomplit un travail, afin qu’on arrive
aussi à un petit jardinet ou autre. Ce
sont vraiment des choses qui ne vont pas
au nerf de la triarticulation. On peut
être certain qu’elles se régleront ainsi,
que vraiment on puisse d’abord bien avoir
son petit jardinet devant la maison,
lorsqu’une fois les conditions seront là
qui seront provoquées par la
triarticulation.
|
54
|
Es werden
wirklich erst ein wenig die Verhältnisse
abgewartet werden müssen, die durch die
Dreigliederung kommen, oder man wird nötig
haben, sich durch die Phantasie ein Bild
zu machen, wie sich die Verhältnisse
gestalten werden. Dann wird es sich ja
wirklich auch beantworten lassen, wie man
zu verhandeln hat, wenn man irgendwo eine
Stelle antritt, also eine Arbeit
verrichtet, damit man auch zu einem
kleinen Gärtchen kommt und dergleichen.
Das sind wirklich Dinge, die nicht an den
Nerv der Dreigliederung gehen. Man kann
sicher sein, daß sie sich so regeln
werden, daß man wahrhaftig erst recht sein
kleines Gärtchen vor dem Haus haben kann,
wenn einmal die Verhältnisse da sind, die
durch die Dreigliederung herbeigeführt
werden.
|
Ainsi se
règle aussi la construction d’une maison.
Qu’est-elle ? Elle dépend de la question
foncière. Mais si la question foncière
n’est plus une question de marchandise,
mais une question des vies de droit et
spirituelles, alors la construction de
maison est aussi une question qui est en
rapport avec tout le développement
culturel de l’humanité. Il est donc
évident que des maisons sont construites à
partir des mêmes impulsions, à partir
desquelles un humain est installé dans son
travail. Donc, il s’agit de ce qu’on ne
pose pas toutes ces questions
abstraitement, qu’on ne les pose pas ainsi
que l’humain sera extrait de toute sa
concrétude comme un être abstrait. Dans un
organisme social triarticulé vivant ce
n’est justement pas ainsi qu’on est placé
seul devant la question de comment on
arrive à un logement, mais on sera placé
avec la question dans toute la concrétude
de la vie, et là tout dépend de ce que
l’on traite ces choses de manière
réaliste.
|
55
|
Ebenso
handelt es sich ja darum, daß der Hausbau
geregelt wird Was ist er? Er hängt mit der
Bodenfrage zusammen. Wenn aber diese
Bodenfrage keine Frage der Ware mehr ist,
sondern eine Frage des Rechts und des
geistigen Lebens, dann ist die
Hausbaufrage auch eine Frage, die
zusammenhängt mit der ganzen
Kulturentwickelung der Menschheit. Es ist
ja selbstverständlich, daß Häuser gebaut
werden aus denselben Impulsen heraus, aus
denen heraus ein Mensch hineingestellt ist
in seine Arbeit. Also darum handelt es
sich, daß man all diese Fragen nicht
abstrakt stellt, daß man sie nicht so
stellt, daß der Mensch als ein abstraktes
Wesen herausgerissen wird aus seiner
ganzen Konkretheit. In einem lebendigen
dreigegliederten sozialen Organismus ist
es eben nicht so, daß man nur allein vor
die Frage gestellt wird, wie man zu einer
Wohnung kommt, sondern man wird mit der
Frage in die ganze Konkretheit des Lebens
hereingestellt, und da kommt alles darauf
an, wirklichkeitsgemäß diese Dinge zu
behandeln
|
Là
Monsieur Kaltenbach a bien dit quelque
chose de juste [lorsqu’il a rendu attentif
à la signification de la rente foncière].
Je n’ai bien sûr extrait qu’un exemple, la
taxe d’accroissement de valeur. Mais
j’aurais dû dire aussi la même chose en
rapport avec l’imposition de la rente
foncière. Mais, mes très chers présents,
je voudrais maintenant savoir si ce qui a
été soulevé comme question n’a pas déjà eu
sa réponse? Car pour moi il n’importait
pas qu’il s’agisse de rente foncière ou
d’un accroissement de valeur, mais de ce
que fondamentalement soit donné un impôt à
l’État ; monsieur Kaltenbach a clairement
dit « impôt », et avec cela il pense
quelque chose qui sera donné à l’État.
Quelle sorte d’impôts c’est, qui devrait
être donné à l’État, [228] n’entre pas en
jeu. Mais ce dont il s’agit, c’est que
l’État sera limité à un membre particulier
de l’organisme social, ne conserve pas la
structure dans laquelle il est
aujourd’hui. On ne peut pas dire que les
réformateurs fonciers ne veulent pas de
lois dans le sens de l’ancien système
d’État. Ils veulent donc cela. Ils veulent
mettre quelque chose sur le dos du vieil
État dont ils croient qu’il pourrait s’en
accommoder. Il ne le peut jamais. Je sais
évidemment quel rôle cela joue quand
quelqu’un s’est adapté à une idée, il ne
peut rien en laisser. Mais je pense qu’en
fait tout ce qui a été dit sur l’impôt,
sur la rente foncière, a déjà eu sa
réponse de l’esprit de ce qui a été dit
sur l’accroissement de valeur.
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56
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Da hat
Herr Kaltenbach schon etwas Richtiges
gesagt, [wenn er auf die Bedeutung der
Grundrente hingewiesen hat]. Ich habe
natürlich nur ein Beispiel
herausgegriffen, gerade die
Wertsteigerungstaxe. Aber ganz dasselbe
hätte ich ja sagen müssen in bezug auf die
Besteuerung der Grundrente. Aber, meine
sehr verehrten Anwesenden, ich möchte nun
wissen, ob denn das, was als Frage
aufgeworfen wurde, nicht schon beantwortet
wurde? Denn mir kam es nicht darauf an, ob
es sich nun um eine Grundrente handelt
oder um eine Wertsteigerung, sondern
darauf, daß grundsätzlich eine Steuer dem
Staate gegeben. wird; Herr Kaltenbach hat
ja deutlich gesagt «Steuer», und damit
meint er etwas, was dem Staate gegeben
wird. Welche Art Steuer es ist, die dem
Staat gegeben werden soll, darauf kommt es
nicht an. Aber darauf kommt es an, daß der
Staat auf ein einziges Glied des sozialen
Organismus eingeschränkt werde, nicht
behalten werden soll die Struktur, in der
er heute ist. Man kann nicht sagen, daß
die Bodenreformer keine Gesetze im Sinne
des alten Staatswesens wollen. Das wollen
sie doch. Sie wollen dem alten Staat etwas
aufbuckeln, wovon sie glauben, der alte
Staat könne es. Er kann es niemals. Ich
weiß selbstverständlich, was für eine
Rolle es spielt, wenn jemand sich in eine
Idee eingelebt hat; er kann nicht davon
lassen. Aber ich denke, daß eigentlich
alles das, was über die Grundrentensteuer
gesagt worden ist, schon aus dem Geiste
dessen, was über Wertsteigerung gesagt
wurde, beantwortet ist
|
On
aimerait tant que derechef l’ancien
n’émerge pas à nouveau. On n’aimerait pas
que seulement quelqu'un vienne et dise :
je ne veux pas du tout que les conseillers
de gouvernement secrets soient tout de
suite pareils comme les vieux conseillers
de gouvernement secrets, mais je veux que
l’organisme triarticulé fabrique de
nouveaux conseillers de gouvernement.
[Cela revient au même], si on dit cela ou
si on dit : oui, les réformateurs fonciers
ne veulent pas du tout donner à l’État. –
Mais ils veulent donc donner des impôts,
et des impôts peuvent seulement être payés
dans la forme actuelle à l’État. Avec cela
on est planté dans la question : à qui
doit-on donc payer des impôts ? – Et quand
il s’agit de contrats – oui, savez-vous,
aucun État ne se laisse vraiment conclure
jusqu'à présent des contrats au sujet des
impôts. Dans ce qui se joue là entre État
et humain, quand doivent être payés des
impôts, là se passe autre chose ; il ne
s’agit véritablement pas de contrats.
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57
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Das
möchte man so sehr, daß nicht wiederum das
Alte auftaucht. Man möchte nicht, daß nur
einer kommt und sagt: Ich will ja gar
nicht, daß die Geheimen Regierungsräte
geradeso sind wie die alten Geheimen
Regierungsräte, aber ich will, daß der
dreigegliederte Organismus neue
Regierungsräte fabriziert. -- [Es kommt
auf das gleiche heraus], ob man das sagt
oder ob man sagt: Ja, die Bodenreformer
wollen ja gar nichts dem Staate geben. —
Aber Steuern wollen sie doch geben, und
Steuern kann man ja in der heutigen Form
nur dem Staate zahlen. Damit steckt man ja
in der Frage drinnen: Wem soll man denn
Steuer zahlen? — Und wenn es sich um
Verträge handelt — ja, wissen Sie,
Verträge läßt wahrhaftig bis jetzt kein
Staat mit sich über die Steuer schließen.
Das nimmt sich doch anders aus, was da
spielt zwischen Staat und Mensch, wenn
Steuer gezahlt werden soll; da handelt es
sich wahrhaftig nicht um Verträge
|
Il s’agit
que nous essayions de prendre en compte de
manière vivante comment l’idée de la
triarticulation de l’organisme social veut
un penser différent. Mais à cela s’oppose
justement – aussi quand on concède souvent
avec bonne volonté, qu'on devrait et doit
penser autrement – que, lorsqu’on tente de
penser autrement, on reste collé au mot,
par exemple au mot « loi ». Oui, on m’a
déjà aussi posé la question : comment
l’État devrait-il introduire la
triarticulation ? C’est cela : nous devons
sortir [229] des habitudes de pensée, des
habitudes de vocabulaire. Nous devons
arriver à des pensées esquissées finement,
sinon l’impulsion de la triarticulation de
l’organisme social ne sera quand même pas
comprise.
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58
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Es
handelt sich darum, daß wir lebendig
aufzunehmen versuchen, wie die Idee der
Dreigliederung des sozialen Organismus ein
Umdenken will. Aber dem steht eben
entgegen — auch wenn man mit gutem Willen
oftmals zugibt, man soll und muß umdenken
—, daß, wenn man dann versucht umzudenken,
man eben am Worte kleben bleibt, zum
Beispiel bei dem Worte «Gesetz». Ja, so
habe ich auch schon die Frage gestellt
bekommen: Wie soll der Staat die
Dreigliederung einführen? Das ist es: Wir
müssen hinauskommen über die
Denkgewohnheiten, über die
Wortgewohnheiten. Wir müssen zu scharf
umrissenen Gedanken kommen, sonst wird der
Impuls der Dreigliederung des sozialen
Organismus doch nicht verstanden
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Français
seulement...............................................................
version au 04/11/2014
[195]page
de l'édition d'origine
001 - Rudolf Steiner : Mes très chers
présents ! Je voudrais aujourd’hui parler de la
triarticulation de l’organisme social de manière à ce
que puissent tomber quelques lumières issues des
points de vue dont vont traiter mes développements sur
ce qu’on a appelé récemment, à partir des faits
politico-économiques : la question foncière.
C’est donc une particularité de l’idée de
triarticulation, que par elle on apprenne à
comprendre, que doivent cesser certaines discussions
et agitations vieux-style, si nous voulons absolument
aller plus loin de manière fructueuse – car ces
discussions et agitations se sont bien développées à
partir des conditions, qui nous ont conduites au
déclin.
002 – La question foncière est
quelque chose, qui intéresse de larges cercles, car le
prix, aussi l’acquisition et la valorisation de
« fond et sol » sont en rapport étroit avec
le destin humain, avec les conditions de la vie
humaine.
N’est-ce pas, ce que sont les prix du sol, si on doit
se les laisser intégrer dans le calcul de ce qu’on
doit payer pour son logement, se les laisser intégrer
dans le calcul du prix des denrées alimentaires –
c’est donc quelque chose que chacun ressent. On n’a
besoin que de réfléchir un peu, et on trouvera, ce qui
a son action venant de « fond et sol »(
1 ) , », sur
toutes les autres conditions, par influence
économique. Selon de quels prix du sol on doit payer
ses denrées, selon cela on doit être rémunéré pour
quelque profession où on se tient, et ainsi de
suite.Mais les questions vitales qui agitent les
humains ont à voir non seulement avec le rapport de
l’humanité à « fond et sol », mais aussi de
nombreux rapports plus poussés de culture et de
civilisation. [196]Nous
n’avons qu’à penser, comment le rapport de la campagne
à la ville est lié avec « fond et sol »,
comment ce qui est aisance ou difficulté des
conditions de vie dans les villes est lié aux
conditions dans les campagnes. De celles-ci dépendra
justement, ce qui peut se développer en ville même. Ce
que nous nommons notre vie spirituelle publique – au
moins dans nos conditions culturelles modernes - se
développe aussi de préférence en ville ; selon ce
qui dans une ville donnée, s’offre comme conditions de
richesse ou de prospérité grâce à la particularité de
la campagne environnante.
On peut toutefois devenir un mystique isolé à la
campagne ; mais on ne peut au fond se tenir dans
tous les rapports entre activités scientifiques,
techniques, culturelles, artistiques modernes que
lorsqu’on a un rapport à la vie urbaine. C’est quelque
chose qui se présente immédiatement à partir d’une
observation aussi seulement superficielle de la vie.
Et on pourrait encore ajouter mainte autre chose, qui
pourrait déjà montrer, comment la question foncière –
et avec cela la question du rapport de la ville à la
campagne – interfère profondément dans toutes nos
conditions culturelles. C’est pourquoi la question
foncière doit aussi être de quelque manière en rapport
avec ce qu’a entrainé comme non-sens le déclin de ces
conditions culturelles.
003 – De nos jours, les récents traitements de la
question foncière dépendent en particulier de ce que
l’injustice de l’augmentation de la valeur ou prix du
sol a été remarqué par un grand nombre d’humains. Il a
simplement été remarqué combien peu est en rapport
avec le travail humain si l’un ou l’autre morceau de
sol voit sa valeur grimper dans un espace de temps
donné. Je sais, quelle impression a toujours de
nouveau faite un réformateur foncier très connu{196a},
lorsqu’il a exposé la chose suivante aux yeux de son
public lors de conférences fondamentales {196b} :
Qu’on se représente, quelqu’un possédant un quelconque
bout de sol, qu’il a acheté eu égard de ce qu’à
proximité de ce sol, son usine sera bâtie ou que la
ville s’y développera ou qu’une voie ferrée y passera,
[197] ou quelque chose de semblable.
Il a acheté ce bout de sol eu égard que ce que sa
valeur grimpera considérablement par de telles
conditions dans les prochaines années. Il a acheté ce
morceau de sol juste au moment où il devait vivre avec
la perspective de passer les trois prochaines années
en prison. Après avoir acheté ce fond, il va en
prison, y reste trois ans, et lorsqu’il sort de
prison, son morceau de sol est de valeur quintuple à
autrefois.
Le monsieur n’a donc rien apporté d’autre à
l’augmentation quintuple du prix de sa propriété que
d’être resté assis trois ans en prison. –
Ce sont des choses, mes très chers présents, qui bien
sûr agissent extraordinairement fort, lorsque l’on
veut par cela rendre quelque chose visible. Et l’on ne
peut pas dire là une fois que ces choses agissent de
mauvais droit. Ici agit tout à fait avec droit,
quelque chose qui est éclairant de manière
commode, car cela peut absolument être ainsi. Et alors
– on peut faire beaucoup de suppositions,
aimerais-je dire – il ressort aussi de telles
connaissances, que toute l’insertion [la manière
d’insérer] de la valeur du sol dans notre processus
économique est quelque chose, qui ne peut rester ainsi
plus longtemps, qui d’une manière ou d’une autre doit
être soumis à une réforme.
004 – Et maintenant des hommes les plus divers ont
commencé des réformes, mais allant toujours dans le
même sens : Henry George
{197a}, Adolf
Damaschke{197b}, et entre les deux encore beaucoup
d’autres. Cela a mis en place, et à vrai dire tout
découle de là, que « fond et sol » – la
forme ne rentre là pas tant en considération — devrait
plus ou moins être quelque chose qui appartiendrait
dans une certaine mesure à la collectivité. Non pas
comme si tous les réformateurs fonciers voulaient
quelque peu une étatisation immédiate de « fond
et sol » {197c}, , mais, qu’un pourcentage
bien significatif de l’augmentation particulièrement
forte de valeur soit délivré à la communauté comme
« impôt sur la prise de valeur » — un
pourcentage peut-être, qui ramènerait le sol à sa
valeur antérieure, lorsqu’elle y a grimpé sans les
services de son propriétaire. On peut aussi penser à
d’autres formes, en vertu desquelles [198] le
sol pourrait être transféré dans une certaine mesure
dans une sorte de propriété commune. Mais il est sans
doute éclairant que celui qui a tant nui à ses
semblables, qu’ils se sentaient contraints de
l’enfermer en prison, puisse maintenant, quand il
revient après trois ans, être obligé légitimement, de
livrer à cette communauté, ce en quoi son sol a pris
en valeur.
005 – Mais maintenant, mes très chers présents,
Damaschke souligne donc tout de suite qu’il ne pensait
pas à ce que le destin même qu’il conçoit pour
« fond et sol » se prolonge sur n’importe
quel autre moyen de production. Il montre, comment les
autres moyens de production augmentent leur valeur
d’une tout autre manière à l’intérieur de la
possession humaine ; il prouve que
l’accroissement de valeur des moyens de production a
lieu dans de tout autres conditions, qui ne sont pas à
comparer avec celles se montrant souvent de
l’accroissement de valeur de « fond et
sol ».
On peut maintenant dire que quelque chose comme cela
est particulièrement éclairant et ne peut en fait pas
être traité autrement, qu’on l’acquiesce dans un
certain sens.
006 – Mais, mes très chers présents, vous avez
facilement vu qu’il y a aujourd’hui des étatisations.
Cela signifie transfert dans l’administration d’une
certaine globalité de ce qui sinon est fabriqué de
manière économique purement privée et pour quoi la
contrevaleur est encaissée de manière économique
privée. Mais on ne peut pas dire que l’expérience qu’a
faite l’humanité en de telles choses dans les
dernières années serait déjà satisfaisante de tous
côtés. Car je crois – au moins, quelques-uns d’entre
vous l’auront remarqué - qu’il n’en est pas allé
aussi bien pour tous les humains, que cela aurait du
aller dans le sens d’un rationnement, donc dans un
certain sens de la communisation, des denrées
alimentaires par exemple et autres choses. Quelques
humains ont donc, je le crois, dans ces années où
beaucoup a été communisé, fait l’expérience d’une
certaine mise en réserve (NDT : comme le
hamster qui remplit ses bajoues) (
2 )
.
007 - Et cette impulsion sociale qui devrait être
donnée avec la triarticulation, n’est absolument pas
la volonté, [199] de se représenter quelque
chose et de l’insuffler aux autres, mais la volonté,
d’offrir des suggestions telles qu’elles ne restent
pas sur le papier et servent une certaine sorte
d’humains, pendant que d’autres sont dans la situation
de contourner les choses concernées et d’ailleurs
contourner dans une copieuse mesure. L’impulsion, qui
doit être donnée par la triarticulation de l’organisme
social, doit être une impulsion de vérité, qui de fait
réalise ce qu’elle envisage. Qui connaît la vie
- et en fait seulement celui qui connaît la vie
– peut vraiment comprendre, ce que l’impulsion pour la
triarticulation veut en tout sérieux.
Qui s’efforce de comprendre la vie, et qui comprend
vraiment la vie, celui-là n’aura pas de doute
là-dessus : il y aura aussi une mise en réserve
de la hausse de la valeur des sols, si on communise
les sols de la manière dont le veulent les
réformateurs fonciers pensant à partir de leurs
vieilles idées.
Il est justement absolument possible aussi bien dans
le système d’état de Lénine comme aussi dans le
système d’état de Damaschke, de rendre à nouveau
inopérant par toutes sortes de portes arrière ce qui
pénètre dans le monde comme loi.
L’impulsion pour la triarticulation de l’organisme
social ne peut tout simplement pas, parce qu’elle veut
quelque chose de véritable, se fermer devant la
connaissance fondamentale : que la réalité
sociale ne peut véritablement pas être faite de ces
lois-là, qui se forment quand on reconduit les vieux
modes de représentation et manières de penser sociales
et étatiques. Cela dépend des humains et de chaque
organisation sociale, de chaque organisme social, qui
opère de manière unique et seul, que les humains ne
puissent trouver aucun moyen pour contourner d’une
manière injuste ou immorale ce qui repose dans le sens
de cet organisme social – on doit au moins arriver
aussi près que possible d’une telle exigence de vie.
008 - On peut donc regarder ce que nous
appelons triarticulation de l’organisme social de
différents points de vue. On peut conduire [200] cela
dans le champ que j’ai exprimé dans une certaine
mesure une fois dans mes « Kernpunkten », (NDT :
"Points fondamentaux" nous garderons le titre
allemand dans la suite de l’article) (
3 )pour donner un premier
élan. On peut aussi caractériser par d’autres
côtés la nécessité de la triarticulation, comme cela a
été fait depuis plus d’un an tout de suite ici à
Stuttgart par moi et quelques autres {200}. On
peut aussi par exemple faire valoir le point de vue
suivant ; on peut dire : nous sommes arrivés
dans tout le déroulement de l’évolution humaine
récente, tout simplement arrivés à ne plus supporter
certaines institutions à cause de la façon dont nous
pensons aujourd’hui et à former d’autres institutions
en affinité avec tout notre contexte d’âme humain.
Que nous ayons un tel chaos à travers le monde, cela
survient justement de ce que certaines conditions se
sont avérées ne plus pouvoir être supportées par les
humains du présent de par l’évolution humaine des
derniers siècles. L’un sent de manière indéterminée :
les conditions ne peuvent plus être supportées ;
il entend parler le Damaschke et entend que beaucoup
d’injustice dépend de ce qu’un prisonnier peut
quintupler sans mérite sa propriété foncière.
À un autre sont présentées les théories marxistes et
il les adopte et à un troisième il est dit : si
nous ne protégeons pas les vieilles institutions et
l’ancien, ainsi nommé : « régime des
hobereaux », alors le monde entier va entrer dans
un chaos, donc nous devons le protéger.
009 – Pris intrinsèquement, c’est tout simplement au
plus profond de leur être que résident les fondements
pour que les humains soient insatisfaits des
conditions actuelles ; et aujourd’hui c’est déjà
ainsi : que ce qui est développé comme programme,
ce ne sont au fond que des rêves, que des illusions
que se racontent les humains. Ils n’arrivent pas du
tout à ce qu’ils veulent vraiment. Et ainsi l’un fait
de telle ou l’autre de telle habitude de vie jusqu’à
présent, une quelconque théorie, qu’il qualifie de
logique dans le champ social.
Il en est aujourd’hui déjà ainsi, qu’au fond cela
dépende de ce que l’un vit dans le prolétariat, ou
qu’il est né comme hobereau prussien, si maintenant à
cause de ses vieilles habitudes de vie, il est
marxiste ou s’il est conservateur au sens des
messieurs von Heydebrand et de Lassa. Ces programmes
qui sont faits de gauche et de [201] droite, ils n’ont
en fait aujourd’hui plus rien à voir avec la réalité.
Et on peut dire : si quelque chose se joue
aujourd’hui comme un vote au parlement {201a},c’est ainsi que ce qui est
discuté à cette occasion, est à peu près comme si un
méchant démon des mondes devait rêver et que ces rêves
devaient à peu près passer dans les consciences des
humains, des membres et dirigeants de partis ; et
que les gens s’entretenaient sur quelque chose, qui au
fond n’a rien à voir avec ce qui doit se passer. Car
l’humanité tend aujourd’hui vers un but bien précis.
Elle n’est seulement pas au clair sur ce but.
010 – Tout d’abord une fois l’humanité sent, que cela
ne peut plus continuer avec les affaires spirituelles,
avec l’ordonnance des affaires spirituelles, comme
c’est allé jusqu’à présent.
Cela vient simplement de ce que, malgré toute la
spiritualité – qui est tout, tout à fait là en
silence, comme je l’ai aussi expliqué dans la
conférence publique hier {201b}–
filtrée par le matérialisme qui est disponible dans
les abstractions auxquelles s’adonnent aujourd’hui les
humains, le prolétariat par exemple le plus souvent.
Malgré que cela semble la plupart du temps partir de
« réalités », de « moyens de
production » et autres concepts semblables,
cela se donne à des abstractions spirituelles et avec
cela ne peut jamais aboutir à de quelconques
institutions qui saisissent la réalité.
Les humains sentent qu’ils doivent se tenir à quelque
chose de spirituel et le spirituel doit aussi être là,
pour intervenir dans la vie sociale, pour former la
structure sociale de l'organisme social donc vivifié
par l’humain. Qu'est-ce qui a donc fait, au fond,
jusque de nos jours, la structure de notre organisme
social ? L'esprit ? Non, je pense que ce n'est pas
l'esprit. Si par exemple, j'hérite de mon père un
grand domaine agricole, cela c'est autre chose que
l'esprit ; c'est un contexte naturel, c'est le sang.
Et le sang est ce qui, en rapport avec toutes les
autres conditions possibles, qui s'y sont rattachées,
peut encore aujourd'hui placer un humain dans une
position déterminée.
De cette position dépend alors à nouveau comment il
se tient dans la vie spirituelle. Il peut s'assimiler
certains contenus d'éducation purement [202]
parce qu’à partir de vieilles conditions qui
pour la plus grande part proviennent de lignages du
sang il est placé dans une position sociale
déterminée. L'humanité sent cela au fond vis-à-vis la
vie spirituelle tout d’abord comme quelque chose qui,
dans l'immédiat, ne peut plus être supporté.
L'humanité sent instinctivement : à la place, de ce
que venant du passé, tout est déterminé par le sang,
l'esprit doit avoir sont mot à dire dans les
institutions sociales à l'avenir. N’est-ce pas, pour
être en affinité de ce qui s'est développé [de cette
manière dans le passé] et qui ne peut aujourd'hui plus
être supporté, l'église s'est donc volontiers
conformée à la décision qui fût arrêtée au
huitième concile œcuménique de Constantinople en l'an
869, par laquelle : l'esprit fut dans une
certaine mesure abrogé {202},
et il fut affirmé, que l'âme humaine avait
certes des particularités spirituelles individuelles,
mais qu’elle se composait seulement de corps et
âme ; pas de corps, d'âme et d'esprit. Sous ce
qui là se propageât comme vision du monde sur tout le
monde civilisé, pût justement se développer dans toute
l'activité de la vie spirituelle -parce que les
exigences de l'esprit furent tenues en retrait - ce
qui n’est pas dicté par l'esprit.
011 - Et aujourd'hui l'humain veut à partir de sa
plus profonde intériorité que l'esprit contribue à la
définition des structures sociales. Cela ne peut se
produire, que si la vie de l’esprit ne reste pas un
appendice de l'État issu de la vieille domination du
sang, mais que la vie spirituelle soit fondée en
elle-même, quand la vie de l’esprit n'agit plus que
par les impulsions qui résident en elle-même.
Alors, on pourra supposer chez des humains dirigeants
dans cette vie de l'esprit qu'ils fassent ce qui leur
incombe- nous allons tout de suite parler plus
amplement de quelques-unes des choses qui leur
incombent ; dont beaucoup est cité dans les « Points
fondamentaux » -, notamment faire entrer les humains
dans la structure sociale d'après les connaissances
des dons, de l'application et ainsi de suite, qu'ils
fassent cela vraiment sans lois, purement par la
connaissance des rapports naturels. Et on devra
pouvoir dire : dans le domaine de la vie de l'esprit,
qui se tiendra en elle-même et qui agira à partir de
ses propres [203] impulsions, là seront les
connaissances du réel, de ce qui agit déterminant.
Disons donc brièvement : la vie de l'esprit, la partie
spirituelle de l'organisme social, exige comme son
droit des connaissances [des forces réelles]
mais qui sont des connaissances-dynamismes (NDT
ou connaissances-énergies).
012 – Regardons maintenant vers le deuxième membre de
l'organisme social, vers le membre du droit ou de
l'État. Là nous rentrons déjà dans quelque chose, qui
dans une certaine mesure n’est pas soumis autant à
l’extra terrestre que la vie de l'esprit. Mes très
chers présents, jusque dans ses conditions les plus
factuelles tout notre organisme social est donc, aussi
loin qu'agit en lui le spirituel, attaché à ce qui
apparaît avec chaque nouvelle génération. Oui, ce qui
avec chaque nouvel humain introduit de nouvelles
forces dans l'organisme social de profondeurs
indéterminées. Prenez l’instant présent. Avez-vous le
droit d’instituer d'une quelque manière à partir des
relations du temps actuel, lorsque vous pensez
honnêtement à l'humanité, une quelconque organisation
qui fixe d'une certaine manière la vie en commun des
humains ? Non, vous n'en avez pas le droit ! Car avec
chaque nouvel humain individuel, sont nées de
profondeurs inconnues de nouvelles forces ; nous avons
à les éduquer, et nous avons à attendre, ce qu'elles
introduisent dans la vie.
Nous n'avons pas à tyranniser et dogmatiser par des
lois ou une organisation déjà existante ce qui sera
apporté dans la vie par les talents spirituels ; nous
devons recevoir sans prévention ce qui est introduit
par les mondes spirituels, nous n'avons pas le droit
de le tyranniser et dogmatiser par ce qui est déjà là.
À cause de cela nous avons besoin d'un tel membre de
l'organisme social, qui agit totalement à partir de la
liberté, agit entièrement à partir de la liberté
naissant toujours nouvelle dans l'humanité grâce aux
talents humains.
013 – Le deuxième membre de l'organisme social, la
vie étatique-juridique, c’est déjà quelque chose d’un
peu moins dépendant, de ce qui vient des mondes
spirituels. Car les humains devenus majeurs se
manifestent, comme nous le savons, dans le domaine de
la vie du droit, de la vie de l'état. Et mes très
chers [204] présents, lorsque nous sommes devenus
majeurs, nous a déjà en fait saisi une grosse part de
médiocrité. (NDT : c’est bien la part de
médiocrité qui nous a saisi) Là le nivellement
de la « philistrosité » ( 4 )
nous a dans une certaine mesure tapé
dans la nuque. Et aussi loin que nous sommes tous
pareils comme humains devenus majeurs, nous sommes
déjà un peu - ce ne doit pas du tout être dit dans un
sens grave - dans un certain sens dans les œillères de
la philistrosité. Nous sommes dans ce qui peut
être réglé par des lois.
014 – Mais vous direz : oui, nous ne pouvons quand
même pas faire dépendre toute la vie spirituelle des
enfants ; le talent spirituel, la faculté spirituelle
et le zèle spirituel doivent aller au-delà de l'âge de
la maturité. -Aussi paradoxal que cela sonne, pas du
tout.
Car lorsque nous sommes arrivés au-delà de la
vingtaine, nos facultés dépassant la mesure moyenne,
reposent justement sur ce que– la recherche en science
spirituelle nous le montre sans arrêt - nous nous
sommes préservés, ce que avons eu comme talent et
ainsi de suite dans l’enfance.
Et le plus grand génie est l’humain qui le plus
souvent importe les forces de l’enfance dans la
trentaine, quarantaine ou cinquantaine.
On n’exerce alors que ces forces de l’enfance avec
l’organisme mûr, l’âme mûre et la spiritualité mûre,
mais ce sont les forces de l’enfance.
Ainsi, notre culture a maintenant malheureusement la
particularité, d’abattre autant que possible à mort
ces forces de l’enfance, de sorte que chez un nombre
autant que possible réduit d’êtres humains les
particularités enfantines puissent rester jusqu'à un
âge philistin et puissent « déphilistiner »ceux-ci.
Car en fait c’est en ce que justement les forces
d’enfance conservées nous « déphilistrisent »,
qu’elles percent au travers de la «philistinité »
tardive (NDT : puisqu’il faut inventer
des mots…Il n’y a pas de guillemets dans
l’allemand.) que réside tout le
non-être-philistin.
015 – Mais parce que là maintenant surgit
quelque chose, qui ne doit pas être renouvelé
perpétuellement en regard des actuels besoins de
conscience de l’humanité, avec les temps nouveaux les
rapports de la vie du droit et de l’état ne peuvent
donc être réglés que par des lois sur une base
(lit : un sol) démocratique. Les lois ne sont pas
des connaissances. [205] Face à des connaissances nous
devons toujours nous situer face à la réalité, et de
la réalité nous devons recevoir par des connaissances
l’impulsion pour arriver à ce que nous devons faire.
C’est ainsi pour l’éducation et aussi pour tout le
reste, dont j’ai montré dans les « Kernpunkte » que
cela doit partir du membre spirituel de l’organisme
social. Pour les lois, qu’en est-il ?
Les lois seront données, afin que la vie
étatique-politique, la vie juridique, puisse exister.
Mais on doit attendre jusqu’à ce que quelqu’un ait
besoin d’agir dans le sens d’une loi, alors seulement
il doit se soucier de cette loi. Ou l’on doit attendre
avec la mise en œuvre de la loi,
jusqu'à ce qu’un l’enfreigne.
Bref, la loi est toujours là pour quelque chose,
mais seulement pour le cas, qui peut éventuellement
survenir. L’éventualité, le casus eventualis est
toujours mis en avant.
C’est quelque chose qui doit toujours être à la base
de la loi. On doit attendre jusqu’à ce que l’on puisse
faire quelque chose avec la loi. La loi peut être là ;
lorsqu’elle n’interfère pas dans ma sphère, alors la
loi ne m’intéresse pas. Il y a aujourd’hui beaucoup
d’humains qui croient qu’ils s’intéressent à la loi en
général, mais c’est quand même comme je l’ai esquissé
– si quelqu’un est honnête, il doit le concéder.
Donc, la loi est quelque chose, qui est là, mais qui
doit travailler à partir de l’éventualité. C’est ce
qui a à reposer maintenant à la base de la partie
juridique, étatique, politique de l’organisme
triariculé.
016 – On ne s’en sort pas chez le membre économique
avec la loi ;il ne suffit pas, d’édicter des
lois, pour que l’une ou l’ autre relation soit établie
vers l’un ou l’autre d’une certaine manière.
Là on ne peut pas travailler à partir d’éventualités.
Là s’introduit un troisième à côté de la connaissance
et à côté de la loi, c’est le contrat, le contrat
défini, ce qui est conclu entre ceux qui gèrent – les
corporations et les associations – qui ne travaillent
pas comme la loi à partir d’éventualités, mais qui
travaillent sur ce qui est bien précisément accompli.
Tout comme la connaissance doit régner dans la vie
spirituelle et comme la loi dans la vie [206]
étatique-politique-juridique, ainsi doit régner le
contrat, le système de contrat dans toutes ses
ramifications dans la vie de l’économie.
Le système du contrat, qui est basé non sur
l’éventualité, mais sur l’engagement, est ce qui doit
agir dans tout ce que vous trouverez esquissé dans les
« Kernpunkte » comme troisième membre de l’organisme
social.
017 – Nous pouvons donc dire, nous avons là trois
points de vue évocateurs, à partir desquels nous
pouvons comprendre, comment doit être l’essence de ces
trois membres. Tout ce qui dépend des connaissances
dans la vie, cela doit être administré sur la base (le
sol) libre du membre spirituel. Tout ce qui dans la
vie peut être enserré dans des lois appartient à
l’État. Tout ce qui dépend d’un contrat engageant doit
être inséré dans la vie de l’économie.
018 – Mes très chers présents, quand les gens
croient, que ce qui a été développé dans les
« Kernpunkte » est un lot d’idées déjantées,
ils se trompent vraiment beaucoup. On peut parler
éloquemment de toutes sortes de points de vue sur ce
qui est exposé dans les « Kernpunkte » parce
que c’est puisé à la vie. Et la vie, vous pouvez
l’esquisser ainsi, comme c’est le cas pour un arbre
que l’on photographie : d’un côté, on a cet
aspect, d’un autre deuxième côté un autre, d’un
troisième, quatrième côté il y a de nouveau une autre
image, et ainsi de suite.
C’est ce qu’il y a de particulier : quand
quelque chose est de la vie, quand ce n’est pas une
utopie confuse ou une idée confuse (NDT :
« vertrackt » prisé, mais faux), mais
vraiment de la vie, ainsi peut-on toujours trouver de
nouveaux points de vue, car la vie est richement
diversifiée dans ses contenus. [La triarticulation
compte avec cette diversité de la vie]. On ne peut
pas, en tout état de cause, finir d’apprendre [partout
dans cette diversité] des nécessités de la
triarticulation de l’organisme social. Elle n’est
pourtant pas n’importe quoi d’indéterminé, de
nébuleux, mais quelque chose qui peut être saisi par
les concepts les plus pointus, comme je vous le
montrais de nouveau aujourd’hui en rapport avec
connaissance, loi et contrat.
[207]
019 – Maintenant tout dépend de ce qu’on se
dise : on doit travailler en direction de la
triarticulation, et on peut aujourd'hui travailler à
partir des conditions réelles dans la direction donnée
par ce qu’on peut décomposer enfin cet organisme
social en trois sous-organismes administratifs se
tenant ensemble en des influences changeantes. Et on
doit enfin voir, que toutes les réponses, qu’on se
donne à partir des vieilles relations ne concourt
finalement qu’à une restructuration des vieux rapports
aujourd’hui dépassées.
Dans ces conditions, quand les réformateurs fonciers
disent que celui qui a accru la valeur de sa
possession foncière sans son service sans son travail
devrait livrer à l’État telle ou telle grande part
sous forme d’impôt, ils comptent avec la vieille forme
de l’État. On ne pense pas du tout que cet État doit
aussi être réformé. On ne pense pas à ce qu’il
puise n’être simplement qu’un membre de l’organisme
social ; c’est la particularité que même
réformateurs du présent les plus radicaux ne peuvent
se représenter, qu’à partir des profondeurs des
rapports sociaux de l’humanité quelque chose de
nouveau doive être formé.
Et ils ne peuvent pas se représenter, qu’on ne peut
pas du tout atteindre ce qui doit aujourd’hui être
atteint, quand on doit faire entrer de force à nouveau
dans les vieilles formes ce dont il s’agirait.
L’état reste donc aussi, lorsqu’il fourre dans son sac
ce qu’il retire aux spéculateurs fonciers et le laisse
éventuellement couler aux uns et aux autres par des
voies qui sont malgré tout possibles. Vérifiez donc ce
qui découle de l’idée de la triarticulation pour
l’institution de l’organisme social : si vous
prenez au sérieux les pensées de la triarticulation,
si vous mettez sérieusement en œuvre ce qui se tient à
la base de la triarticulation, alors vous trouverez
qu’il devient absolument impossible de continuer
justement dans la direction, de verser seulement la
vieille bêtise dans une autre forme.
020 – Car, qu’est finalement « fond et
sol » ? Voyez-vous, « fond et
sol » est donc tout à fait évidemment un moyen de
production. Avec « fond et sol », nous
produisons. Mais c’est un moyen de production
différent des autres moyens de production. Les
autres moyens [208] de production nous devons nous les
préparer par du travail humain, alors que « fond
et sol » est là, au moins en principe, sans avoir
à être tout d’abord préparé par des humains. À partir
de cela on peut dire : les moyens de production
vont d’abord le même chemin que les
marchandises ; par contre, lorsqu’ils sont finis,
lorsqu’ils sont affectés à leur fonction, alors ils ne
sont plus des marchandises. Cela nous l’avons ainsi
mis en avant de manière renouvelée – je l’ai moi-même
souvent affirmé de cette place - : les moyens de
production ne peuvent être des marchandises dans le
processus de circulation économique que jusqu'à ce
qu’ils seront terminés et transférés à la vie
économico-politique. Que sont-ils donc après ?
Alors, ils sont quelque chose qui dépend de la vie
politique ou étatique, de la démocratie, et d’ailleurs
en rapport avec le travail que les humains ont à
fournir par ces moyens de production, en ce qu’ils
doivent s’en accommoder ensemble comme humains
majeurs. Les moyens de production sont quelque chose
qui dépend de la vie de l’État, en ce qu’ils passent
de l’un à l’autre, de manière à ce que celui qui a
besoin du moyen de production l’ai aussi vraiment.
Mais ils sont aussi quelque chose qui dépend des
institutions du travail spirituel. Qui non à partir de
vieux rapports d’héritage, mais à partir des
institutions de la vie de l’esprit [doit à l’avenir]
maintenant par connaissance – comme la conscience
moderne seule peut le supporter – [être confirmé],
comment le moyen de production, lorsque l’un ne
l’emploie plus, passe à celui qui d’après ses dons et
facultés peut continuer à prendre soin du moyen de
production. Ainsi, peut-on dire : si la vie est à
la base de la triarticulation, les moyens de
production sont des marchandises aussi longtemps
qu’ils sont produits. Alors, ils arrêtent d’être des
marchandises et dépendent des lois et connaissances.
Grâce aux lois et connaissances, ils s’introduisent
dans la structure sociale ( 8 ) .
021 - « Fond et
sol » ne peut être produit ; dès le début il
n’est donc pas marchandise. Il ne dépend donc
jamais du principe de marchandise, sur lequel on
conclut des contrats. « Fond et sol »
n’entre donc absolument pas en compte là où l’on
conclut des contrats. Il doit être supervisé dans
la structure sociale, de manière à ce que la
répartition de « fond et sol » en vue de
son travail par les humains soit une affaire
démocratique pour l’état politique et que le transfert
de l’un à l’autre soit une affaire pour le membre
spirituel de l’organisme social. Le contexte vivant
dans l’état démocratique décide de qui travaille à ce
bout de terre au profit des humains. Sol n’est jamais
marchandise. Il est dès le départ, quelque chose qu’on
ne peut acheter ou vendre.
022 – De ce fait, on a
pour le moment à tendre vers que l’on ne puisse ni
acheter ni vendre le sol, mais que ce qui transfère le
sol dans la sphère de l’utilisation (NDT :
Bearbeitung = les différentes transformations par
le travail : labour, façonnage, usinage,
etc.) par un humain, soit des rapports
de droit et d’esprit, des impulsions de droit et
d’esprit.
Seul celui qui ne clarifie pas ces pensées peut
considérer qu’il réside là quelque chose d’utopique.
Car au fond, c’est seulement une modification, de ce
qui existe [comme
inconvénient] aujourd'hui : que l’on paye
« fond et sol » avec de l’argent que l’on
reçoit de la recette provenant de marchandises ;
ce n’est pas une vérité, c’est un mensonge social.
L’argent qui est utilisé comme équivalent pour
« fond et sol » dans le processus d’économie
politique est autre chose que l’argent qui sera
utilisé comme équivalent pour une marchandise. Et
voyez-vous, c’est quelque chose qui n’est que
difficilement considéré dans le chaos social actuel.
Supposez une fois que vous achetez des cerises, ainsi
vous donnez de l’argent pour cela. Vous achetez
n’importe quel domaine seigneurial, ainsi vous donnez
aussi de l’argent pour cela. Maintenant, si (NDT
vous supposez) les deux humains, qui ont reçu
de l’argent, l’un pour les cerises – une quantité
suffisante d’argent naturellement (il ne dépend pas
ici dans cette direction si aussi la chose est
possible) – et l’autre pour le domaine seigneurial, et
vous jetez cet argent ensemble ; on ne peut plus
différencier quel argent fut payé pour les cerises et
lequel pour le domaine seigneurial. Mais justement,
par cela qu’on ne peut pas le différencier, on sera
conduit dans une terrible illusion corruptrice. Car,
voyez-vous, si je dessine ici des petites croix et là
des petits cercles et les jette ensemble, je pourrai
donc les différencier.
023 – Mais si je n’avais pas le sens pour la
différence entre petites croix et petits cercles,
alors je ne pourrais plus distinguer ce qu’est l’un ou
l’autre. En d’autres mots : si je faisais les
petites croix et les petits cercles ainsi, que des
petites croix je faisais des demi-cercles et des
petits cercles je faisais à nouveau des demi-cercles
et dessinais les deux, alors je ne pourrais plus les
distinguer. Mais comment est-ce dans la réalité ?
Voyez, supposez, je reçois l’argent des cerises, et je
reçois l’argent du domaine seigneurial.
Si je le jette ensemble, alors je ne peux plus
distinguer quel argent vient du domaine seigneurial et
quel argent des cerises. On pourrait maintenant
croire : de l’argent est de l’argent. Mais c’est
justement la terrible illusion. Ce n’est pas vrai.
Dans le processus d’économie politique les petits
cercles, qui viennent du domaine seigneurial, agissent
différemment dans toute la vie humaine que les petites
croix, qui viennent des cerises.
Ce n’est pas l’argent, qui définit en réalité, ce qui se
passe, mais les répercutions, d’où vient l’argent, c’est
cela. Et sur cela sera étendu un voile ; cela n’est
plus là pour l’observation humaine. Et ainsi, l’argent
forme la vivante abstraction. Tout se mélange sans
différenciation. L’humain n’est plus capable [211]d’être
à quoi il appartient, à quoi il produit, à quoi il
réalise
Tout se mélange par l’argent comme chez les mystiques
pas clairs tout coule se mélangeant et devient lot de
concepts abstraits. Et comme ces concepts abstraits
[des mystiques] ne sont pas à utiliser dans notre
processus de connaissance, ainsi n’est pas à utiliser
ce que les humains se représentent de l’argent, car
c’est aussi purement une abstraction, justement
quelque chose à côté de la réalité, et donc pas, ce
qu’on peut utiliser dans la vie.
024 — Lorsqu’on réfléchit à quelque chose comme cela,
alors on est au clair là-dessus quelle immense
signification concrète « fond et sol » a dans
la vie de l’humain. On est au clair là-dessus comme cela
ne devrait jamais arriver : que je sois
propriétaire de « fond et sol » sans intérêt
pour « fond et sol » et tire seulement
quelque peu ma rente de « fond et sol », mais
que tout le reste m’est indifférent. Qui embrasse du
regard convenablement de manière économico-politique
sait ce que cela signifie : je vis de « fond
et sol », mais au fond cela m’est égal si je vis de
« fond et sol » ou des gains, disons
maintenant, du jeu de CriCri {211}
ou poker ; tout cela m’est au fond tout à fait
égal, il ne s’agit pour moi que de gagner une somme
d’argent. – Qu’il soit égal à l’un comment on gagne une
somme d’argent, cela ne rentre pas si fortement en
considération, quand il s’agit que l’on s’élabore
vraiment seulement cette somme d’argent. Mais si on
l’obtient de quelque chose qui est en rapport avec le
bonheur et la peine, avec le destin des humains,
oui avec toute la configuration culturelle, comme le
fait « fond et sol » ; si on
réfléchit à quelque chose de tel, alors il n’est
pas possible que l’on transforme « fond et
sol » en argent indifférent et abstrait.
Car précisément « fond et sol » rend
nécessaire, que celui-là, qui le travaille, qui a
quelque chose à faire avec lui, que celui qui dépend de
« fond et sol » transfère dans le processus
d’économie politique – ce n’est donc pas l’argent qu’il
apporte, mais le fruit, qui prospère dessus —, qu’il
soit [vraiment entièrement] à cela.
[212]
025 – Mes très chers
présents, « fond et sol » dans son
domaine, ne doit donc pas être administré d’après les
catégories économico-politiques, qui se sont maintenant
une fois dégagées dans les temps récents. S’il vous
plait, calculez précisément : si quelqu’un sur son
domaine fertilise avec des fertilisants, qui se donnent
d’eux-mêmes à partir de ses bovins – faites le calcul,
comment doit-on arriver maintenant à indiquer une valeur
pour ce fumier, comment doit-on fixer la valeur de
marché des fumiers, quelque chose, que vaudrait le
fumier, s’il empuantissait quelques marchés des villes.
Ce n’est là qu’un exemple drastique. Si vous menez le
cours des pensées à terme, alors vous trouverez que les
façons et manières, dont s’intègre le processus
économico-politique dans ce qui se forme sur un domaine,
présentent une puissante différence.
Que l’on compare une fois les façons et manières dont
agit un domaine qui dépend de ce que l’on nomme le
faire-valoir direct, ce qui signifie un domaine petit
ou grand, où celui qui le tient regarde
essentiellement comme son affaire la mise en valeur du
domaine à partir de ses facultés propres ; avec les
façons et manières, dont agit et doit agir un domaine,
lequel est orienté seulement pour en tirer le plus de
rendement d’argent possible, que l’on puisse en
extirper. Mais ainsi comme nous nous tenons le plus
souvent dans la vie publique, les choses doivent
s’équilibrer ; ce qui signifie : celui qui
est en faire-valoir direct ne peut faire autrement que
s’adapter à celui qui afferme le domaine et en extrait
la rente. Ainsi sera adapté par là ce qui provient du
concret – et du concret vient, dans un bien, de
« fond et sol », comment les produits
particuliers doivent se porter mutuellement, comment
l’un doit soutenir l’autre ; en faire-valoir
direct cela est évalué à partir de tous autres motifs
que lorsque les choses sont seulement apportées sur le
marché monétaire – ainsi sera, de proche en proche, ce
qui provient du concret, le faire-valoir direct,
dépendant de ce que sont des rapports monétaires
complètement abstraits.
C’est donc aussi déjà arrivé, c’est pourquoi nous
avons aujourd’hui les rapports non naturels à
« fond et sol », qui ne peut être une
marchandise [213], mais est fait marchandise ; en cela
est introduit un réel mensonge dans la vie. Ce n’est
pas seulement ce qui est dit qui est mensonge, mais
aussi ce qui se passe qui est mensonge. Aussitôt qu’on
regarde « fond et sol » comme marchandise,
cela signifie, aussitôt qu’on peut l’acheter et le
vendre, on ment par ses actes ( 5 )
.
026 – Mais si on a la triarticulation de l’organisme
social, on ne peut acheter et vendre « fond et
sol ». Les rapports [juridiques] par lesquels
« fond et sol » passe de l’un vers l’autre,
relèvent des lois de l’État, qui n’ont rien à voir
avec achat et vente. La détermination de cela :
comment [dans le cas particulier] « fond et
sol » passe de l’un à l’autre humain, dépend du
membre spirituel de l’organisme social qui n’a rien à
faire avec l’héritage et les liens de sang, mais avec
des choses telles que je les ai décrites dans les
« Kernpunkte ».
Ainsi, voyez-vous, on a seulement besoin de comprendre
correctement ce qu’est la triarticulation, et
lorsqu’on s’achemine dans cette direction, on se
dirige sur le chemin de la solution des questions
sociales.
027 – Que veut Damaschke ?{213} Il
se saisit de la question foncière, la découvre, et la
question foncière doit être résolue de la réflexion
là-dessus. Mes très chers présents les choses réelles
ne sont pas résolues à partir de la réflexion. Je
voudrais bien une fois savoir comment à partir de la
réflexion vous cassez du sucre, fendez du bois ou
voulez quelque chose de semblable ou même mangez
à partir de la réflexion. Aussi peu ne casse-t-on du
sucre ou mange-t-on à partir de la réflexion, aussi
peu peut-on résoudre la question foncière à partir de
la réflexion. On peut seulement dire :
aujourd’hui le foncier se tient dans des rapports
humains déterminés. Représentons-nous maintenant
cela : de ce que les humains font de leur
meilleure aptitude dans l’organisme social, en entrant
dans l’impulsion de la triarticulation, de ce qu’on se
voue à cette triarticulation, à la question foncière
pas seulement en pensées, mais [de manière pratique]
exactement comme le couteau casse le sucre, la hache
le bois, alors se détachent les faits, qui en
découlent. [214] La triarticulation résout justement
ainsi la question foncière, en ce que le foncier va
simplement s’insérer dans l’organisme
triarticulé, de manière telle qu’il ne sera plus
traité comme une marchandise – comme aujourd'hui —. Il
ne sera plus transmis de manière illégitime par les
liens du sang, mais par l’inclination que l’humain
sent seule aujourd’hui comme supportable : que le
transfert de fond et sol de l’un à l’autre se produise
à partir des connaissances spirituelles, donc à partir
de l’impulsion du membre spirituel de l’organisme
social.
028 – Vous voyez, la question foncière ne doit pas
être réglée par des programmes, pas à partir de
quelque concept abstrait ou utopique, en tout cas pas
de manière semblable à ce que fait Damaschke avec la
question foncière, mais de telle manière qu’on
dise : aussi épineux que puissent être les
rapports fonciers actuels, dévouez-vous à la
triarticulation, introduisez les faits de la
triarticulation dans la vie sociale [saisissez-vous
des choses] qui se trouvent en direction de cette
triarticulation ; ce qui se passe alors conduit
« fond et sol » dans des rapports
bienfaisants à l’humain – aussi loin que de toute
façon quelque chose puisse être bienfaisant sur terre.
La triarticulation ne veut pas résoudre les questions
brûlantes par des pensées, mais par des actes dans
lesquels des humains s’engagent : quand ils se
dévouent à des pensées telles, qu’elles dépendent
d’eux-mêmes, et pas de pensées telles, qu’ils
travaillent (à partir) de vieilles traditions.
C’est quelque chose de différent, lorsqu’on dit qu’on
essaie de travailler dans le sens de la
triarticulation, ou si on dit que l’État est un
brave homme, qui peut tout, qui fait tout bien. Par la
triarticulation la question du foncier se résout, en
ce que le foncier sera dévêtu de son caractère de
marchandise dans lequel il est enfilé ; l’état
n’empêche pas [l’injuste répartition du sol], rationne
seulement ; il est celui qui instaure les
administrations pour occuper les logements, il est
celui qui fixe, combien chacun à le droit d’avoir, il
est celui, qui empêche l’accumulation (NDT
« Hamstern : » serait
« hamstérisé », ce que fait le hamster en
remplissant ses bajoues ) – cela ne doit plus
être !
029 – N’est-il pas vrai qu’on pourrait dire :
tout est parfaitement en ordre, lorsque les humains
pensent, comme Morgenstern {214}
l’a esquissé [dans un poème] [215].
Quelqu’un est écrasé par une voiture. Il est
transporté blessé à la maison. Palmström – ainsi
s’appelle le monsieur – s’enveloppe dans des linges
humides, il souffre, mais il ne s’adonne pas à ses
souffrances, car il est un bon connaisseur de l’État.
Il trouve dans les livres de loi : là, à
l’endroit où j’ai été écrasé, aucune voiture n’avait
le droit de rouler ; donc, aucune voiture
ne pouvait rouler là, car cela aurait contredit
les lois, et comme cela aurait contredit les lois,
alors je n’ai pas été écrasé, car : ce qui ne
doit être ne doit pas non plus avoir été. –
voyez-vous, c’est à peu près dans ce genre lorsqu’on
veut aujourd’hui réformer ce qui s’enracine dans la
réalité et on dit : si la valeur du sol s’accroit
d’une manière injustifiée, c’est transféré à l’état,
il saura bien prévenir que soit accumulé – car
l’accumulation n’arrive pas lorsque l’état a parlé.
C’est interdit, alors ce n’est pas.
030 – Maintenant, mes chers présents, justement grâce
à cet exemple, vous pouvez entrevoir comment toute la
méthode, toute la conception de vie, qu’apporte à
toute vie sociale la triarticulation, est différente.
Il ne s’agit pas – je l’ai déjà dit souvent — que
simplement on pense : on transforme les
institutions extérieures, on prend l’argent par une
institution à celui qui a trop d’argent, et on le
donne à l’État, mais il s’agit de ce que les humains
apprennent à penser différemment jusqu’en leur
intériorité. Cela ils le peuvent difficilement, cela
ils ne le veulent absolument pas.
Si vous allez dans le sens de ce qui vient
véritablement d’un sens de la réalité et ce qui
est décrit dans « Les points germinatifs de la
question sociale », alors vous verrez que ce dont
il s’agit c’est que partout les associations soient
appuyées sur ceux qui sont intimement liés avec ce
qu’ils produisent ou consomment– sur les derniers on
aura moins à regarder, mais sur les premiers on aura
vraiment beaucoup à regarder.
031 – Maintenant, voyez-vous, avant
toutes choses les rapports se voilent donc, se
dissimulent donc parce que nous vivons dans
l’abstraction de l’économie financière, comme je l’ai
souligné aujourd’hui et aussi la dernière fois en
pareille soirée. Là on n’observe pas [216] par
exemple de manière correcte comment est le rapport des
grands domaines aux petits domaines. On va, parce
qu’aujourd’hui on veut tout avoir confortablement,
faire de l’agitation contre les gros domaines et pour
les petits domaines ou inversement. Mais là tout est
introduit dans un certain monisme de la pensée
abstraite : ou bien seuls les gros domaines sont
bien pour l’économie politique, ou bien seuls les
petits. Mais cela ne reflète pas la réalité. Il s’agit
justement de ce qu’à partir de rapports précis la
collaboration de petits et gros biens, de
grandes économies avec de petites économies, soit ce
qui est correct ; seulement ce qui est correct vient
d’abord à partir de l’associatif qui est caractérisé
comme l’essentiel dans la vie économique dans les
« Points germinatifs ». De grandes économies
coopèrent avec des petites et œuvrent par là au
meilleur pour l’économie politique. Il ne s’agit pas
de ce qu’on flanque tout dans une forme, mais que dans
des rapports particuliers gros et petits biens
travaillent ensemble.
Croyez-vous que cela n’exprime pas des rapports réels
déterminés que les seuls domaines des hobereaux
prussiens aient apportés 54.8 % de la production en ce
qui concerne les betteraves fourragères – donc plus de
la moitié de la production – pendant que pour toutes
les autres choses ils n’ont apporté que la moitié,
au-dessous de 50 % ? Tout cela est fondé sur des
conditions réelles.
On peut introduire cela fructueusement dans le
processus de l’économie politique réelle quand les
humains qui se tiennent dans l’exploitation des
domaines fondent des associations à partir de ces
conditions réelles. En ressort alors comment l’un doit
porter l’autre, car alors on ne travaille pas à partir
de l’abstraction, mais à partir de la réalité. Et
alors, on peut conforter par des contrats, comment
simplement ce qui est un plus à la production d’un
côté, équilibre l’autre côté et ainsi de suite.
À cause de cela il était justifié que je dise [au
début] : je veux vous parler ainsi des rapports
dans la triarticulation afin qu’ils jettent une
lumière sur la question du foncier. Je ne voulais pas
comme c’est courant, parler sur la question
foncière[217], mais je voulais montrer, comment une
quelque question de la vie sociale doit être abordée,
lorsqu’on se tient sur le sol de la triarticulation.
Et vous pouvez déjà aborder cette question très
concrètement, alors que vous ne pouvez jamais toucher
cette question de manière convenable à partir des
vieilles conditions.
032 – On doit presque être comme Planck {217},le pasteur de la ville,
lorsqu’on pense : organisme social,
triarticulation – ce sont trois triangles les uns à
côté des autres et de l’un rien ne rentre dans les
autres. Non, l’organisme triarticulé est vraiment un
organisme, et l’un des membres joue toujours dans les
autres, de sorte que dans chacun des trois membres
soit aussi quelque chose des deux autres. Dans
l’organisme humain il en est donc bien ainsi :
dans la tête n’agit pas seulement le système nerveux
et sensoriel, mais là - dedans il y a aussi du rythme
et de la digestion. Ainsi joue aussi la vie juridique
dans la vie économique, elle a seulement ses
propres organes d’administration, et ainsi dans la vie
économique joue aussi la vie spirituelle, justement
lors du transfert de l’un à l’autre.
033 – Mais nous voyons ce jeu mutuel dans des choses
encore plus quotidiennes. Prenons par exemple une
situation de fait de la vie publique où coule ensemble
du triple en l’un : c’est la circulation. La
circulation dépend de fond et sol en ce que d’un côté
elle à besoin de la route.
Mais on voit parce que le sol de circulation, les
routes et dessertes ne peuvent être propriétés
privées, pas non plus des marchandises, qu’on doit les
sortir de la marchandise, qu’au moins cette part de
« fond et sol » ne peut être vue comme
marchandise. Mais toute notre culture est aussi en
rapport à la circulation. En fait, toute la
circulation se tient sous trois points de vue. [Nous
pouvons demander :] Qu'est-ce qui est soumis à la
circulation ?
Premièrement biens, marchandises ; deuxièmement
humains ; troisièmement informations. Vous pouvez
installer tout ce qui est soumis à la circulation sous
une des trois catégories : informations, humains,
marchandises. Voyez-vous, en ce que des marchandises
sont dans la circulation, ce qui a trait à la
circulation de marchandises est présent doit être
réglé par contrats, par des impulsions de la vie
économique. [218] En ce qui concerne les
humains, c’est réglé par la vie de l’État, ce sont les
rapports de droit. La circulation des humains doit
aussi être réglée par des rapports de droit.
Les informations dépendent de la vie de
l’esprit ; elles sont la vie de l’esprit en
circulation. Et vous allez bien trouver comment à
partir des trois côtés le système de circulation
réellement triparti doit être administré – quelque
chose que les vieilles institutions ne sont pas
arrivées à mettre sur pied.
Calculez comme il est absurde, que biens et
informations soient toujours et encore fournis chez
nous de la même manière, que soient distribués par la
même institution paquets postaux et informations, ce
qui n’appartient absolument pas ensemble et pourquoi
aucune nécessité n’est disponible dans les
institutions extérieures. Mais les vieilles
institutions d’État ne pouvaient pas amener les choses
à ce que le transport des paquets soit séparé du
service des courriers, ainsi que l’un gêne l’autre.
Regardez dans le tarif postal et vous verrez ce qu’il
y a de non économique dans le fait, que la poste sert
autant à la circulation des informations que des
paquets.
034 - Justement là, où la vie doit commencer à
nous devenir pratique aujourd’hui, justement là où la
vie nous est devenue trop étroite, parce qu’elle n’est
plus pratique – à tous les coins et recoins siège le
non-pratique – là la triarticulation est appelée à de
nouveau instaurer le pratique. Une seule chose
appartient à cette triarticulation, un peu de courage.
Celui-là ne comprendra jamais et pour l’éternité la
triarticulation, celui qui de toute façon n’ose pas
retirer les paquets du service de courrier de la poste
et les transférer aux services ferroviaires habituels,
celui qui toujours oppose sa réflexion et ne
compte pas réellement ce que l’un ou l’autre signifie.
Car la triarticulation ne repose justement pas sur le
maintien de vieilles institutions, pas sur le maintien
des vieilles idées d’étiquettes humaines, de vieilles
étiquettes d’État ( 6 ) et
ainsi de suite, mais cette idée de la triarticulation
réside justement sur la considération des conditions
véritables.
035 – Alors, mes très chers présents, on ne peut pas
demander que quelque peu de l’impulsion de
triarticulation se confronte ainsi avec la réalité,
[219] avec la praxis, qu’elle ne mentionne que comment
un conseiller secret de la cour ou un conseiller
d’État sera placé dans l’organisme social triarticulé.
Oui, comme cela beaucoup de questions sont à peu près
posées. Ce n’est là qu’une des plus grotesques. On ne
peut évidemment pas dire comment placer là un
conseiller secret de cour ou un conseiller d’État, car
ce n’est aussi pas du tout nécessaire qu’on déclare
cela. Les conditions spirituelles, juridiques,
économiques des humains se régleront d’après la
connaissance, d’après la loi, d’après le contrat de
manière tout à fait claire ; seulement beaucoup de ce
qui autrefois fut très prisé, ne sera plus présent à
l’intérieur de ces trois domaines. Mes chers présents,
ne doit-on pas concéder, que dans l’ancien régime, on
a parfois plus regardé à ce que quelqu’un fut
conseiller secret de la cour plutôt qu’à ce qu’il a
fourni, ce à quoi il a travaillé pour l’organisme
social ? Or, dans la réalité il ne dépend
justement pas que quelqu’un soit conseiller secret,
mais de ce qu’il fourni pour l’organisme social.
Pour cela l’idée de la triarticulation doit voir par
delà ce qui provient encore des temps anciens comme
une étiquette, si nous ne voulons pas aller au-devant
du constant déclin de l’occident. Elle doit se
préoccuper de ce qui peut s’élever dans les temps
nouveaux, du fruit du travail qu’un humain réalise
sous quelque forme que ce soit au service de
l’organisme social triarticulé, mais global.
036 – Après l’allocution de Rudolf Steiner
plusieurs personnalités se manifestèrent avec des
questions sur le thème :
037 - Walter Johannes Stein : « Fond
et sol » est une totalité non multipliable. Il
n’y a donc seulement qu’une quantité précise de
« fond et sol ». Là-dessus vit un nombre
précis de têtes d’humains. On peut donc calculer
combien de « fond et sol » revient à chaque
humain individuel. Maintenant je voudrais demander si
un tel calcul a une valeur réelle, cela signifie-t-il
qu’on obtient par là une mesure avec laquelle on peut
commencer à faire quelque chose sur le plan de
l’économie politique. Ou si c’est une statistique
oiseuse ?
038 - Hans Kaltenbach: Dr. Steiner n’a pas
redonné l’ensemble des conceptions des réformateurs
fonciers allemands ; il n’a extrait dans ses
explications [220] que l’impôt sur l’accroissement de
valeur du sol. Cela n’avait constitué qu’une toute
petite partie des réformes foncières proposées.
L’introduction d’un impôt sur la rente foncière est
une preuve significative que les réformateurs fonciers
ne veulent pas une loi dans le sens de l’ancien État.
Ce qui est en suspend devant eux est un développement
supportable qui n’a rien à voir avec de vieilles
façons de faire des lois. Elle est née de l’idée, que
chacun doive payer un impôt de rente foncière pour ce
qu’il a le droit d’utiliser le sol, car la rente qui
lui revient par l’utilisation du sol, il doit la
dispenser à la collectivité. Il s’agit dans cette
procédure non de loi parlementaire ou même de loi au
sens ancien, mais de beaucoup de contrats unitaires.
039 – Un participant à la discussion :
C’est quand même finalement l’état qui encaisse la
rente foncière.
040 – Un autre participant à la
discussion : On peut tourner la chose
comme on veut : sans réforme foncière ça ne va pas
plus loin ; cela doit exister pour la poursuite du
développement de notre société.
041 - Walter Johannes Stein : La
triarticulation nous à de nombreuses fois été décrite
par Monsieur le Docteur Steiner comme triarticulation
fonctionnelle et non comme triarticulation des
secteurs. Mais beaucoup d’humains sont dans
l’erreur ; ils pensent chaque secteur pour
lui-même et au sommet une corporation. Cela est donc
une erreur. Je voudrais demander, à quoi un organisme
social ainsi mal articulé ressemblerait.
042 - Hermann Heisler: Comment arrive-t-on
à un logement, et comment se déroule un échange de
logement? Comment se déroule la construction d’une
maison ? Le sol est moyen de production ; il
sera mis à disposition par l’organisme spirituel.
Quand la maison est finie, n’est-elle plus alors un
moyen de production ? La plupart des humains
souhaitent posséder un petit jardin. Comment cela
doit-il être fait, il n’y a pas tant de sol
disponible ? Quel rôle joue la vie de droit dans
l’administration de « fond et sol »?
043 - Rudolf Steiner: Mes très chers
présents ! C’est juste, « fond et sol »
n’est pas de caoutchouc et rien n’est moins facilement
extensible, et à cause de cela est aussi justifié,
qu’un certain rapport doive exister entre une région
de sol délimitée [221] et les hommes vivant dessus.
Maintenant telle est la chose, qui ici joue comme un
rapport idéal-réel, que, par le fait simplement, qu’un
humain naisse, un morceau de « fond et sol »
est vraiment en quelque sorte occupé – cela représente
la totalité du sol disponible divisé par le nombre des
habitants du sol jusqu’à présent plus un. C’est de
fait ainsi, qu’idéalement-réellement chaque humain
réclame la part de sol lui revenant à sa naissance et
que se forme une réelle relation entre la surface de
sol disponible et ce que justement de cette manière
revendique l’humain nouvellement né.
C’est une relation réelle. Mais dans les faits, tout
ne va pas au cordeau dans cette réalité sociale,
n'est-ce pas ? Les lois — je pense maintenant aux lois
naturelles, pas aux lois de l’état – sont là, mais
elles sont approximatives ; quand par exemple sur
une région donnée vivent différentes plantes, et
qu’une sorte de plante se développe particulièrement
fort, elle supplante l’autre sorte de plantes ;
celle-ci ne peut plus pousser. Quand maintenant sur
une région de sol il en est principalement ainsi, qu’à
cause de ceci un petit morceau, duquel j’ai parlé,
devient beaucoup trop petit pour un humain
nouvellement né, alors la soupape est en quelque sorte
ouverte et se met en place tout à fait de soi-même,
l’émigration, la formation de colonies et ainsi de
suite.
Quand la population se multiplie dans une certaine
mesure, alors on peut aussi expérimenter, si peuvent
être soustraits du sol plus de fruits qu’en des temps
précédents. Cela fut par exemple le cas pour le sol de
l’ancienne Allemagne {221}.
044 – Eh bien cela repose sur ce qu’a indiqué
Monsieur Docteur Stein : le rapport des humains à
un certain morceau de « fond et sol ».
Seulement, nous devons être au clair que ce rapport en
est justement un idéal-réel, que lorsqu’alors la
triarticulation devient réalité, des contrats décident
toujours aussi loin que sont produits des marchandises
sur le sol. Le sol est donc administré par les
humains, et les humains qui administrent le sol
doivent – simplement par le fait que chacun ne produit
pas les mêmes [222] produits – entrer en rapport entre
eux. Ils doivent donc conclure des contrats, et après
qu’ils aient conclu des contrats doit être là, quoi
que se soit, quelque chose qui les oblige à les
honorer. Donc ce qui surgit dans le trafic changeant
des humains, qui exploitent le sol, cela dépend des
rapports de droit, rapports politiques, étatiques.
Mais ce qui se passe quand une parcelle particulière
de sol passe d’un humain à l’autre, cela dépend de la
loi spirituelle, c’est une autonomie s’émancipant
formée par la vie spirituelle et coulant dans
l’administration du foncier.
Les rapports de droit saisissent les interdépendances
(NDT relations réciproques) des humains, qui
administrent le sol ; ce sont des rapports qui ne
peuvent être réglés que juridiquement. Si ainsi
maintenant la triarticulation intervient, alors il
devient vraiment évident, si le sol suffit encore ou
non, ou si d’une façon ou d’une autre – pas par
le pur instinct, mais par un instinct guidé par la
raison - il appelle à des rapports de
colonisation (Kolonisationsverhältnis) (
7 ) .
045 – Mais dans l’ensemble, on verra qu’arrive
quelque chose de remarquable. Cela donne quelque chose
dans la vie quotidienne tout ordinaire qui se règle
remarquablement bien, bien que naturellement aussi :
seulement approximativement. Cela se règle très bien,
bien que les humains ne puissent y faire quelque chose
par des lois étatiques ou encore autre chose :
c’est en effet le rapport entre le nombre
d’hommes par rapport au nombre de femmes sur Terre. On
n’est pas en mesure jusqu'à maintenant – et dans le
sens, où les Schencks {222}rêvent,
ce ne sera pas non plus – de régler cela par une loi
étatique ou autre chose, d’approcher combien d’hommes
ou de femmes peuplent la Terre. Pensez seulement ce
qui adviendrait là si seulement 1/5 de femmes pour 4/5
d’hommes étaient là ou réciproquement.
046 - C’est donc bien mieux qu’on laisse cela
aux lois qui comme les lois naturelles coopèrent
si harmonieusement. Ce qui surviendra – si la
triarticulation marche vraiment une fois - s’ajustera
aussi harmonieusement en équilibre. Tous les humains
ne courront pas après des professions savantes et y
verront quelque chose de particulier. Il se
formera alors vraiment des conditions [223] telles
que, par exemple, une surface de sol donnée amènera un
nombre d’humains appropriés, que l’existence de chacun
traduira la fécondité de la région, lui convenant
idéalement-réellement. Alors même si on a délégué cinq
ou cent de telles surfaces à l’administration d’un
seul, qui a des facultés particulières pour cela,
alors ce qui sera cultivé sur ces surfaces viendra
aussi au bénéfice des autres.
047 – Maintenant, je n’ai pas compris la deuxième
question de Monsieur le Docteur Stein. Il me semble,
comme s’il avait demandé ce qui arriverait si nous
articulions mal les trois domaines de l’organisme
social.
048 – J’ai déjà fait état de ce qu’aujourd’hui les
gens se font une grande force de cultiver toute sorte
de « Traubismes »{223a}. Ils
reprochent à la science spirituelle d’orientation
anthroposophique que quelque chose a été pris à la
gnose, que quelque chose a été pris à l’Indertum
(NDT : non trouvé, a à voir avec des temps
« antiques »), que quelque chose a été pris
aux mystères égyptiens d’Isis. Un écrivain d’articles
a même découvert de très vieux livres qui émanent de
contrées atlantéennes {223b},
où figure ce que la science de l’esprit décrit et
ainsi de suite. Cela devient de proche en proche comme
une technique [d’affirmer quelque chose de ce genre],
quand bien même ce seraient en somme de grossières
contre-vérités, et même dans beaucoup de cas de vrais
mensonges. Car c’est évidemment ainsi : si
j’écris aujourd’hui un manuel de mathématiques et que
dedans survient le théorème de Pythagore et que je
compte avec des lecteurs qui ne l’ont pas appris,
ainsi j’écris ce qui est nécessaire à sa
compréhension. Mais quand alors après le théorème de
Pythagore vient encore quelque chose, que Pythagore
n’avait pas, alors le lecteur n’a pas le droit de dire
que le tout est emprunté, alors que je devais aussi
dire ce qui était déjà là. Il s’agit donc toujours de
cela qu’on se rattache à quelque chose de connu en ce
qui concerne l’inconnu. C’est malhonnête quand les
Traubistes viennent alors et disent que quelque chose
est emprunté à la gnose et ainsi de suite. On doit
savoir ce qui de ce côté est fait présentement comme
contrevérité crasse. Voyez-vous, si l’on est [224] le
représentant officiel d’une connaissance
contemporaine, alors on est déjà très, très poussé à
ne pas dire la vérité. Comme professeur on est aussi
dans une situation particulière en rapport aux vraies
vérités. Mais est-on maintenant alors les deux en
même temps et écrit alors un livre – je ne veux pas
développer la pensée plus loin.
049 – Mais voyez-vous, la même histoire va aussi
démarrer avec la triarticulation. Là je prétends a
nouveau avoir découvert le nombre trois, et encore,
que le chiffre trois n’a-t-il pas déjà été
utilisé dans de quelconques rapports physiques, par
exemple sur l’humain, ainsi peuvent aussi venir des
gens qui peuvent dire : oui chez de vieux
bouquinistes arabes se trouve aussi une
triarticulation de l’humain, là on a aussi partagé
l’humain en trois membres. Mais ce dont il s’agit avec
notre triarticulation, cela vous le trouvez dans mon
livre « Des énigmes de l’âme » {224a}, où je
pars de concepts fonctionnels. Je ne dis pas :
l’homme se compose de trois quartiers. Je dis :
là est un domaine des nerfs et des sens, là est un
domaine de l’air et du sang, là est un domaine du
digestif. Mais je dis explicitement : la
digestion est dans tout l’humain ; les trois
secteurs sont dans tout l’humain. Je différencie
suivant les fonctions ; là je parle d’une
activité neurosensorielle, pas d’un quelconque
secteur, et je distingue de cela la fonction de
l’activité rythmique et troisièmement la fonction
métabolique. C’est l’humain, structuré par fonctions.
Voyez, comment j’ai justement strictement caractérisé
cela par fonction dans le livre « Des énigmes de
l’âme » .
050 – Maintenant quelqu’un découvre chez un vieux
bouquiniste {224b} que
l’humain était partagé en trois membres en Arabie, en
trois quartiers. Il pourrait aussi dire : là on
parle de ma triarticulation de l’organisme
humain ; il a donc emprunté le plus important, le
nombre trois, aux traditions originelles ; ce
n’est pas original. Et plus avant dans ce vieux
bouquin c’est aussi réparti par analogies – c’est
quelque chose que j’ai tout des suite utilisé à une
certaine interprétation ; lisez ce qui se trouve
dans les « Points germinatifs » sur les
analogies – là dans ce bouquin la chose publique
extérieure est justement divisée par analogies ;
[225] il est distingué entre secteurs, et à la pointe
de chacun des secteurs se tient un prince. Il y a
trois princes aux sommets alors dans ce cas aussi,
rien d’autre que le nombre trois. Concernant les
princes – si ça devait venir une fois, alors vous
pouvez vous-même prendre position là-dessus. Cela ne
dépend pas de trois princes : mais l’esprit
intérieur est quelque chose de tout différent dans la
triarticulation sociale [là cela dépend de la
fonctionnalité]. Si on ne regarde pas à la
fonctionnalité apparaitrait l’erreur qu’on puisse
avoir côte à côte deux ou trois parlements comme l’a
une fois écrit un professeur de Tübingen dans la
« Tribune » {225}.Il
s’agit justement dans la triarticulation, que trois
parlements ne seraient pas l’un à côté de l’autre, pas
non plus trois princes, mais seulement un parlement,
dans une forme d’État démocratique. Car dans la vie de
l’esprit ne sera pas parlementarisé, mais là une
administration conforme à la chose à partir de la
chose sera active, tout comme dans le domaine
économique. Alors, on peut donc se réjouir du plaisir
des gens qui trouvent la triarticulation dans les
vieux bouquins. Mais quand il doit s’agir
d’un effet fructueux des pensées de la
triarticulation, alors on doit bien vraiment arriver à
ce qui est décrit dans les « Points
germinatifs ».
051 - Maintenant sur les questions du pasteur Heisler
: Comment arrive-t-on à un logement — et ainsi de
suite ?
052 – Ce genre de questions est justement par trop
figé. Je ne veux pas dire qu’elles ne sont pas
importantes, elles sont énormément importantes. Il y a
un tel besoin de logements dans le monde, que les gens
cherchent à arriver à des logements par des moyens
tout à fait grotesques. Il est même arrivé que
quelqu’un se soit marié pour trouver un logement, pour
ne pas être à la rue. Il est extraordinairement
important de savoir comment on parvient à un logement,
mais on ne doit pas colorer toute sa compréhension de
la triarticulation avec quelque chose d’un style qu’on
pense trop difficile à surmonter.
053 – Pensez-vous réalisée la triarticulation de
l’organisme social — on ne doit donc pas penser
abstrait, car quand il s’agit de [226] comment quelque
chose doit être pensé, alors on doit voir sur cette
réalisation de la triarticulation, quand aussi elle se
tient déjà si loin dehors ; il ne peut pas être
répondu purement a tout d’après des buts. Dans
l’organisme social triarticulé, l’humain n’aura pas
simplement à chercher un logement, mais il fera encore
autre chose. Il sera quelque chose, directeur de
fabrique ou menuisier ou de toute façon quelque chose.
De ce fait, qu’on soit directeur de fabrique ou
menuisier, on peut vivre ; pour cela vous sera
rémunéré (NDT ou remboursé) quelque chose.
Mais cette mise en relation de l’humain avec son
travail doit passer au fur et à mesure à
l’administration du membre spirituel de l’organisme
dans l’organisme social triarticulé : obtenir un
logement fait alors partie du rémunérer ; cela se
conclut avec. Vous n’avez donc pas le droit de vous
représenter : je suis un humain et je dois
arriver à un logement, mais vous devez partir
de : je ne suis pas simplement qu’un
humain, mais j’ai aussi quelque chose à faire
quelque part, et parmi les choses qui me viendront
comme rémunération, est – si là sont des conditions
sociales normales – aussi un logement. Il ne s’agit
pas purement qu’on pose abstraitement la
question : comment est-ce que je viens à un
logement ? — , mais on doit demander :
qu'est-ce qui se passe quand la triarticulation est
là ? – Là l’humain obtient justement, quand il
est humain, à une quelque place – et cela on l’est
ordinairement, quand on n’est pas un ange, qui est
partout – , là l’humain reçoit, comme il reçoit
son entretient, aussi un logement, et cela dépend
justement, de ce qui vient de l’organisation de la vie
spirituelle.
Ou bien – quand il s’agit que l’on ne soit pas déplacé
dans une nouvelle région, mais travaille sinon dans un
autre contexte, ainsi cela dépend de l’État ou du
domaine politique.
Mais de telles questions ne peuvent être posées de
manière abstraite.
054 – Les conditions qui viendront par la
triarticulation doivent vraiment être un peu
attendues, ou alors on aura besoin de se faire une
image par l’imagination des conditions qui se
formeront. Alors pourra vraiment se trouver une
réponse à comment on doit négocier, [227] lorsqu’on
prend une place quelque part, et accomplit un travail,
afin qu’on arrive aussi à un petit jardinet ou autre.
Ce sont vraiment des choses qui ne vont pas au nerf de
la triarticulation.
On peut être certain, qu’elles se règleront ainsi, que
vraiment on puisse d’abord bien avoir son petit
jardinet devant la maison, lorsqu’une fois les
conditions seront là qui seront provoquées par la
triarticulation.
055 – Ainsi se règle aussi la construction d’une
maison. Qu’est-elle ? Elle dépend de la question
foncière. Mais si la question foncière n’est plus une
question de marchandise, mais une question des vies de
droit et spirituelles, alors la construction de maison
est aussi une question qui est en rapport avec tout le
développement culturel de l’humanité. Il est donc
évident que des maisons sont construites à partir des
mêmes impulsions, à partir desquelles un humain est
installé dans son travail. Donc, il s’agit de ce qu’on
ne pose pas toutes ces questions abstraitement, qu’on
ne les pose pas ainsi que l’humain sera extrait de
toute sa concrétude comme un être abstrait.
Dans un organisme social triarticulé vivant ce n’est
justement pas ainsi qu’on est placé seul devant la
question de comment on arrive à un logement, mais on
sera placé avec la question dans toute la concrétude
de la vie, et là tout dépend de ce que l’on traite ces
choses de manière réaliste.
056 – Là Monsieur Kaltenbach a bien dit quelque chose
de juste [lorsqu’il a rendu attentif à la
signification de la rente foncière]. Je n’ai bien sûr
extrait qu’un exemple, la taxe d’accroissement de
valeur. Mais j’aurais dû dire aussi la même chose en
rapport avec l’imposition de la rente foncière. Mais,
mes très chers présents, je voudrais maintenant savoir
si ce qui a été soulevé comme question n’a pas déjà eu
sa réponse? Car pour moi il n’importait pas qu’il
s’agisse de rente foncière ou d’un accroissement de
valeur, mais de ce que fondamentalement soit donné un
impôt à l’État ; monsieur Kaltenbach a clairement
dit « impôt », et avec cela il pense quelque
chose qui sera donné à l’État. Quelle sorte d’impôts
c’est, qui devrait être donné à l’État, [228] n’entre
pas en jeu. Mais ce dont il s’agit, c’est que
l’État sera limité à un membre particulier de
l’organisme social, ne conserve pas la structure
dans laquelle il est aujourd’hui.
On ne peut pas dire que les réformateurs fonciers ne
veulent pas de lois dans le sens de l’ancien système
d’État. Ils veulent donc cela. Ils veulent mettre
quelque chose sur le dos du vieil État dont ils
croient qu’il pourrait s’en accommoder. Il ne le peut
jamais. Je sais évidemment quel rôle cela joue quand
quelqu’un s’est adapté à une idée, il ne peut rien en
laisser. Mais je pense qu’en fait tout ce qui a été
dit sur l’impôt, sur la rente foncière, a déjà eu sa
réponse de l’esprit de ce qui a été dit sur
l’accroissement de valeur.
057 – On aimerait tant que derechef l’ancien n’émerge
pas à nouveau. On n’aimerait pas que seulement
quelqu'un vienne et dise : je ne veux pas du tout
que les conseillers de gouvernement secrets soient
tout de suite pareils comme les vieux conseillers de
gouvernement secrets, mais je veux que l’organisme
triarticulé fabrique de nouveaux conseillers de
gouvernement. [Cela revient au même], si on dit cela
ou si on dit : oui, les réformateurs fonciers ne
veulent pas du tout donner à l’état. – Mais ils
veulent donc donner des impôts, et des impôts ne
peuvent être payés dans la forme actuelle seulement à
l’État. Avec cela on est planté dans la
question : à qui doit-on donc payer des
impôts ? – Et quand il s’agit de contrats – oui,
savez-vous, aucun État ne se laisse vraiment conclure
jusqu'à présent des contrats au sujet des impôts. Dans
ce qui se joue là entre État et humain, quand doivent
être payés des impôts, là se passe autre
chose ; il ne s’agit véritablement pas de
contrats.
058 – Il s’agit que nous essayons de prendre en
compte de manière vivante comment l’idée de la
triarticulation de l’organisme social veut un penser
différent. Mais à cela s’oppose justement – aussi
quand on concède souvent avec bonne volonté, que on
devrait et doit penser autrement – que, lorsqu’on
tente de penser autrement, on reste collé au mot, par
exemple au mot « loi ». Oui, on m’a déjà
aussi posé la question : comment l’État
devrait-il introduire la triarticulation ? C’est
cela : nous devons sortir [229] des
habitudes de pensée, des habitudes de vocabulaire.
Nous devons arriver à des pensées esquissées finement,
sinon l’impulsion de la triarticulation de l’organisme
social ne sera quand même pas comprise.
Notes de
l'édition originale :
concernant le passage mentinné à la page:
{195}16 juin 1920 : Le
même jour a eu lieu à Dornach en l'absence de Rudolf
Steiner - il s’était laissé représenté par Roman Boos
- la mise en place définitive de Futurum SA. Lors de
la réunion suivante du Conseil d'administration de
Futurum, Rudolf Steiner a été élu président.
{196a} un bien connu réformateur
foncier : pense Rudolf Steiner pense
probablement à Adolf Damaschke. Voir la note sur la
page 197
{196b}
dans des conférences fondamentales à conduit ce qui
suit devant les yeux : Damaschke part de ce que
la rente foncière, qui résulte de l'utilisation et de
l'usage du sol, se constitue par la vie de toute la
population. Plus élevé peut être valorisé l'avantage
résultant de l'utilisation du foncier par le
développement de la vie économique, d’autant plus
haute la rente foncière et avec cela le prix pour le
sol. Le propriétaire de foncier obtient de cette
manière - par exemple dans le domaine de l'expansion
des villes – une croissance de revenu non causée par
une prestation personnelle. Damaschke voulait de ce
fait écrémer celle-ci (par l'impôt) et la conduire à
la collectivité.
{197a}Henry George, 1839-1897,
journaliste américain et réformateur social radical.
Par métier d’origine imprimeur, il a montré comme
auteur anonyme d'articles de journaux un talent
journalistique et s'éleva bientôt à rédacteur. Quand
son journal est allé à un groupe de capitalistes et
qu’il dû être au service de leurs intérêts, il se
retira et prit une petite place de fonctionnaire de
bureau. En 1887, il a fondé de nouveau son propre
hebdomadaire. En 1897, il posa sa candidature pour la
fonction de maire de New York avec une grande chance
de succès, mais il est mort avant que le vote puisse
avoir lieu. Henry George a plaidé pour une réforme
radicale de la société, il a également écrit un
certain nombre de travaux pour l'élimination de la
misère sociale. Il voyait la raison pour cela
l'injustice foncière qui prévalait. Dans son
« Étude sur la cause de crises industrielles et
l'augmentation de la pauvreté par richesse croissante
» - comme sous-titre de son livre le plus célèbre, «
Progress and Poverty », publié en 1880 à New York - il
voyait le caractère monopolistique du foncier. Étant
donné que chaque emploi du travail et du capital
nécessitait l'utilisation de foncier et que celui-ci
n’était pas multipliable, celui-ci confère le pouvoir
de s'approprier une partie du bénéfice de ces deux
facteurs de production. Ainsi, la pauvreté ne se
laisserait jamais surmonter, car avec l'augmentation
de la productivité du travail grimperait aussi la
rétribution à verser aux propriétaires fonciers et
avec cela empêcherait l'augmentation des salaires. Le
monopole du sol n’est justifié par rien, le droit de
tous les humains sur le sol est aussi clair que le
droit de respirer l'air. C'est seulement par un
prélèvement fiscal de la rente foncière que serait
possible élimination de l'injustice foncière qui
prévaut. Dans « Revue pour la littérature » du 6
novembre 1897 (66e année No 44) Rudolf Steiner écrit
de l'importance de Henry George (dans GA 31) : « Le 29
octobre à New York, Henry George, le célèbre
réformateur foncier, est mort. Je pense que j'ai
raison quand je dis que les hommes de mon âge doivent
extraordinairement beaucoup aux écrits de cette
personnalité dynamique, riche en pensées. Son livre à
l’écriture insistante, bien qu’aussi, quelque peu
largement conçu <Progès et pauvreté> nous a
inspiré pour une réflexion fondamentale sur
l'importance du foncier à l’intérieur de l'organisme
étatique ».
{197b}
Adolf Damaschke, 1865-1935, réformateur social
allemand. Damaschke venait d'une famille d'artisans et
avait rencontré comme enseignant d'école primaire, les
maux sociaux dans les quartiers ouvriers de
Berlin. Comme Henry George il a vu les raisons de
la misère sociale dans l'injustice régnante du sol. En
1896 Damaschke quitte le service de l’enseignement et
se consacre depuis entièrement au mouvement de réforme
foncier. En 1898, il a assumé la présidence de la
nouvellement fondée et des différents courants
composant ensemble « l’union des réformateurs fonciers
allemands ».« Celle-ci poursuivit une
politique modérée orientée sur des buts de realpolitik
et pu engranger – avant tout dans le domaine de la
politique de réserve des sols des communes et de la
constitution de coopératives d'épargne pour la
construction –quelques succès. Adolf Damaschke a
publié plusieurs ouvrages sur la question de la
réforme foncière.
{197c} que le foncier doit être plus
ou moins quelque chose qui appartiendrait dans une
certaine mesure à la communauté. Non pas que tous
les réformateurs fonciers voulaient une nationalisation
immédiate du foncier : la plupart des
réformateurs fonciers ont vu le droit du sol moins
dans l'institution de la propriété privée que dans
l'appropriation privée de l’ensemble de la rente
foncière. Henry George (1839-1897), par exemple, ne
vise pas à l'expropriation des anciens propriétaires,
mais a exigé que la rente foncière soit totalement
écrémée par l'État avec l'aide d'une taxe foncière –
un impôt unique qui pourrait remplacer tous les autres
impôts -. Le réformateur foncier allemand Michael
Flürscheim (1844-1912), soutint par contre la
conception que l’État achète le sol au niveau de prix
actuel et devrait alors continuer de la manière en le
louant de la façon que seule reste au locataire un
remboursement pour le travail fourni. Adolf Damaschke
(1865-1935) soutenu une conception un peu moins
radicale. Bien que fondamentalement partisan d’une
municipalisation croissante du sol, il n'a pas
réellement voulu abolir la propriété privée. Ce
sur quoi il plaçait le poids principal, était
l’écrémage fiscal de la rente foncière qui ne repose
pas sur une prestation dans des zones urbaines, mais
se constitue par la prestation de la
communauté. La taxe doit être prélevée sur la
base de l’auto-évaluation de la valeur des parcelles
de foncier, sur laquelle à chaque instant devait être
possible la reprise de cette parcelle de foncier par
la commune à la valeur définie par les propriétaires.
{200}, comme donc cela a été fait
depuis plus d'un an justement ici à Stuttgart par
moi et certains autres : Après avoir
travaillé en Suisse depuis février 1919 pour l'idée de
tri-articulation (NDT voir http://www.triarticulation.fr/Institut/FG/SamF/328328001006197700001919.html
), Rudolf Steiner arrive le 20 avril 1919 à Stuttgart,
où deux jours plus tard, l’«Union pour la
triarticulation de l’organisme social »
est fondée et une activité de formation intensive a
été déployée sous la coparticipation de Rudolf
Steiner. Voir les notes sur la page 312
{201a}Si
une telle chose se passe aujourd'hui comme une
élection du Reichstag : voir note sur
p. 169
{201b}
comme je l'ai traitée aussi dans une conférence
publique hier :
Dans la conférence du 15 juin 1920, que Rudolf Steiner
a tenue sous le titre « Questions de l'âme et la vie.
Un discours du présent » (prévu pour GA 335), il
s’est aussi exprimé sur la question du matérialisme à
l'heure actuelle : « Les gens sont matérialistes,
parce que sont devenus matériels avec toute leur vie
parce qu'ils n’aspiraient pas à obtenir la liberté
dans une pensée qui se détache de la corporéité,
qui devient libre de la chair […] Celui qui veut
se développer lui-même dans le sens des exigences du
temps d'aujourd'hui, celui-là doit obtenir de détacher
la pensée de la corporéité ».
{202}Décision
du Concile, qui fut prise lors du huitième Concile
oecuménique en 869, où dans une certaine mesure
l'Esprit a été aboli : dans le « canon contre
Photium » sera établi sous CAN. 11 (texte latin) que
l'homme de n’a pas deux âmes » (« duas animas »), mais
purement une seule âme dotée de raison et d’intellect
(« unam animam rationabilem et intellectualem »).
Contre cela, le patriarche de l'Église orthodoxe,
Photius contre lequel le Concile était organisé, avait
représenté le point de vue qu'il faut distinguer entre
une âme pensante inférieure et une supérieure. Le 8e
Concile œcuménique de Constantinople a été ouvert le 5
octobre 869 ; les « canons » ont finalement été
adoptés dans la 10e séance, le 28 février 870. À
propos des arrières plans de cette décision, le
philosophe catholique Otto Willmann (1839-1920), prisé
par Rudolf Steiner, a écrit dans son livre
« Histoire de l'idéalisme » (Brunswick
1894), section VIII, § 54: « L'abus que les
Gnostiques fesaient avec la distinction paulinienne de
l’humain pneumatique et psychique en présentant
celui-là (l’humain pneumatique) comme l’expression de
la perfection, et en expliquant celui-ci (l’humain
psychique) comme le représentant du chrétien enferré
dans la loi de l’église, détermina l'église à un rejet
explicite de la trichotomie ». (NDT
dernière citation traduction U. Becker).
{211}Cri-Cri
: en fait description onomatopéique pour le
cricket, mais est entendu un jouet en métal qui imite
le son aigu du grillon et avec lequel les gens au
tournant du siècle, en particulier à Paris, étaient
incommodés dans la rue.
{213}
Damaschke : Voir la note sur la page 197
{214}
Christian
Morgenstern, 1871-1914, poète allemand,
depuis 1909, membre de la section allemande de la
Société Théosophique. Le poème de Morgenstern se
trouve dans le volume « Palmstrom, Korf et Kunkel » et
s’appelle :
Die unmögliche Tatsache - Le fait impossible (NDT
traduction selon le sens seulement)
Palmstrom, voici quelques années, est dans un virage
de route et écrasé par un véhicule à moteur.
« Comment » (dit-il en se levant et continuant
résolument à vivre) « est possible que cet accident,
donc -:
qu’il soit absolument arrivé ?
L’État est-il à poursuivre en ce qui concerne le
transport automobile ?
La prescription policière donne t’elle ici, au
conducteur pleine vitesse ?
Ou bien était bien plus interdit, de transformer
vivant en mort – bref et simple : « le
conducteur n’avait-il pas le droit -? »
Enveloppé dans des serviettes mouillées,
Il explore les livres de lois
et il est donc vite clair :
Voitures n'avaient pas le droit de rouler là !
Et il vient au résultat :
L'expérience était juste un rêve.
Parce que, conclut-il perspicace, ne peut pas
être ce qui na le droit d’être.
{217}Monsieur
le pasteur de la ville Planck : Reinhold
Planck, fils du réformateur social Charles Christian
Planck (1819-1880), que Rudolf Steiner appréciait
beaucoup. Reinhold Planck a été pasteur à Waiblingen
et Winnenden et un farouche opposant de Rudolf
Steiner.
{221}Cela
a été, par exemple, essentiellement le cas pour le
sol de l'ancienne Allemagne : en
raison de l'intensification des méthodes de culture
agricoles - par exemple par l'utilisation ciblée de
produits de fertilisation - la productivité des terres
agricoles a été considérablement augmentée au19e
siècle.
{222}
les Schenck : Peut-être que Rudolf Steiner
pense les frères Adolf et Fritz Schenck. Adolf Schenck
(1857-1936) était géographe et professeur titulaire de
géographie à l'Université de Halle depuis 1899. Fritz
Schenck (1862 1916) était un physiologiste et
professeur de physiologie à l'Université de Marburg
depuis 1899. Les deux frères étaient membres de
l'Académie allemande des naturalistes Leopoldina,
Adolf depuis 1905, Fritz depuis 1908.
{223a}Traubismus
: La même scientificité superficielle comme le
professeur Traub la représenta. Friedrich Traub
(1860-1939) avait un doctorat en théologie et fut
actif ensuite dans le service pratique de l’église et
de l’école. Depuis 1910, il oeuvrait comme professeur
titulaire en théologie systématique à l'Université de
Tübingen ; en 1930, il est devenu professeur
émérite. Il était un grand ennemi de Rudolf Steiner et
avait publié en 1919 à Tübingen une brochure intitulée
« Rudolf Steiner comme philosophe et théosophe » .
L’écrit de Traub se trouve dans la bibliothèque de
Rudolf Steiner et a été par lui doté de soulignements.
{223b}Un
rédacteur d’article a même découvert que d'un très
vieux livre, qui devrait provenir des
régions de l'Atlantide : plus d’informations
n'a pu être trouvée.
{224}dans
mon livre, « Des énigmes de l'âme»: En
novembre 1917, paraît le livre « Des énigmes de
l'âme » (GA 21), où se trouve au chapitre IV / 6, «
Les dépendances physiques et spirituelles de l'entité
humaine » une description fondamentale de la
triarticulation de l'organisation humaine. Partant
d'une « analyse des processus psychiques dans leur
relation à la vie du corps » Rudolf Steiner
souligne la triple corrélation entre la pensée et les
processus nerveux, entre le sentiment et les processus
rythmiques et entre la volonté et les processus
métaboliques. Sur la position de valeur que cette
découverte avait dans ses efforts de recherche, il
écrit : « Je voudrais aussi représenter
maintenant comme esquisse ce qui s’est montré à
moi au sujet de la relation de l'animique au
physique-corporel. Je peux bien dire que je décris les
résultats d'une trentaine d'années de longue recherche
de science de l’esprit. C’est seulement au cours des
dernières années qu’il m’est devenu possible, de
former ce qui venant ainsi en question en tant que
pensées exprimables par des mots ainsi que je puisse
amener l’ambitionné à un genre de conclusion
préliminaire ».
{224b}Maintenant,
l’un découvre dans un vieux roman de gare : de
plus amples détails ne sont pas connus.
{225}comme
une fois a écrit un professeur de Tübingen dans la
“Tribune” : Le professeur de droit Philippe von
Keck, voir la note sur la page 131
Notes et remarques du
traducteur
Le présent document est la
traduction complète en français des sténogrammes de la
4 ème soirée de travail rassemblés dans le volume 337a
des oeuvres complètes. C'est le principal moment où
Rudolf Steiner s'exprime spécifiquement sur la
question du foncier dans l'ensemble de son oeuvre
socio-économique.
Comme souvent, le propos est plus dense qu"il n'y
paraît, et gagne à être repris de temps en temps.
Le Dr G. Wachsmuth la mentionne
dans la
biographie qu'il lui a consacré dans les termes
suivant:
"(...) Comme ancien élève de
l’école supérieure technique de Vienne et par ses
diverses et nombreuses recherches depuis, il pût
présenter des résultats de grande valeur en ce domaine
de la pratique et donner dans sa soixantième année,
des suggestions comme conférencier à l’école
supérieure technique de Stuttgart. Lors d’une
soirée d’étude le 16 juin il apporta aussi des
connaissances importantes dans un autre secteur
de la vie pratique, la véritable ordonnance
des tâches de fond et sol dans l’organisme social.
Il s’expliqua sur les efforts réformateurs de
personnalités comme Damaschke entre autres et donna
alors les lignes directrices sur comment pourraient
être ordonné de manière organique saine le rapport
de fond et sol aux autres facteurs de la communauté
sociale .
Pendant que dans ses conférences et soirées d’étude les
problèmes d’éducation, de technique, de foncier, étaient
éclaircit, il se consacrait le jour durant à de
nombreuses conférences et entretiens avec la compagnie
des professeurs de l’école Waldorf en construction et
son cercle de travail croissant constamment.(...)"
( 1 ) - Grund und
Boden : « fond et sol » . L’expression
revient en permanance dans l’exposé et l’entretien.
Ailleurs aussi dans l’œuvre complète mais en dehors
aussi. C’est une expression de la langue allemande à
caractère juridique. Faute de connaître un spécialiste
des questions juridiques et historiques (l’expression
est utilisée de façon moins soutenue de nos jours),
j’ai trouvé deux explications :
-Fond représenterai le sous sol,
sol la surface. En France, la propriété du sous sol
aurait été retirée du droit de propriété dans la
première moitié du 20e siècle.
-Fond représenterait l’ensemble des biens
« fond » fixés au sol. La fiscalité aurait
joué un rôle dans la naissance de l'expression; L’un
et l’autre, quoique liés, auraient été taxés
différemment.
Tout au long de la traduction le choix a été fait de
taiter l’expression comme un singulier.
Le lecteur pourra la plupart du temps lire "foncier"
pour "fond et sol", tout en ne perdant pas de vue
qu'en allemand et chez Steiner en particulier,
l'expression peut couvrir "un peu plus " que le
foncier "français".
Nous restons vigilant sur le sujet
et mettrons cette note à jour en cas de plus ample
compréhension.
( 2 )
« Hamstern : » serait
« hamstérisé », ce que fait le hamster en
remplissant ses bajoues. Accumulation ou
accaparement ? Cette histoire de hamster devrait
être approfondie. A priori je vois le hamster plutôt
accumuler qu’accaparer. Les lexiques penchent vers
accaparer. Le hamster est cependant un rongeur des
champs craintif, Steiner nous
indiquerait il par là un des principal moteur de la
chose?
( 3 ) Ou
« Points, noyaux germinatifs ».
La traduction (fantaisiste) utilisée une fois :
« La solution de la question sociale » à des
relents d’une époque espéront définitivement passée.
R. Steiner dit quelque part qu’une solution déinitive
n’existe pas.
( 4 ) Ah…les
philistins ! Une tribu ne faisant pas partie
d’Israël. Avec lesquelles ces dernières ont dû
(plusieurs fois ?) combattre. Il faudrait
rechercher plus avant dans l’Ancien testament (ou dans
la culture allemande) quelles particularités on leur
prêtait. Probablement en rapport avec des préceptes de
vie sclérosés. R. Steiner les évoque assez souvent.
( 5 )
L'affirmation est forte et peu succiter arguties.
Steiner dit "acheter et vendre", donc ni "acheter pour
(re)vendre" ce qui serait la spéculation, ni "acheter
ou vendre" qui serait l'un des actes sans l'autre
comme chacun qui quand il achète ne pense pas à
revendre... mais peut être amener à le faire un jour.
Des auteurs ultérieurs prétendent que si nous nous
satisfaisons de la situation actuelle, c'est bien que
nous savons tous que la vénalité du foncier le pousse
toujours à la hausse. Revenant a cette note après deux
années d'autres lecture, R. Steiner envisageait bien
la possibilité de venir assez rapidement à une société
où sol et moyens de production se tranféreraient sans
recours ni à l'argent, ni à une administration d'état
centralisée. Comment est bien l'objet de la recherche
en triarticulation.
( 6 ) En français,
arrive t’il qu’on l’utilise au pluriel, cette notion
d’étiquette ? Dernier usage en date :
« la net-étiquette » ? A l'époque,
l'ensemble des règles de comportements liées à la fois
au statut social et aux règles de comportement dans
une situation donnée non limité aux comportements
protocolaires dans certaines institutions comme
aujord'hui. Attention, ce qui a peut être disparu,
c'est la codification consciente des comportements.
( 7 ) Le mot
« Kolonisationsverhältnis » dont la
traduction non précisée dans les lexiques peut mener à
bien des options (Conditions? Relations? Rapports?)
C'est aussi le seul endroit de l'oeuvre complète où le
terme est utilisé. L'époque n'avait pas encore le
rapport distancié à ce qui se jouait par la
colonisation. Quelle signification le terme prenait il
à l'époque? Qu'a voulu exactement dire R. Steiner?
De nos jours encore existe la notion de balance
migratoire entre pays à politique d'émigration et
d'immigration. Vaste sujet pour une humanité qui sait
maintenant qu'elle habite une même Terre, et qui
commence a percevoir que le fondement économique de
l'individu ne peut plus être son accès à une parcelle
de celle-ci mais doit se résoudre par la place
consentie par tous les autres dans l'économie.
( 8 ) Le passage
est délicat, tant il envisage les choses différemment
de nos habitudes et fait appel à des aspects globaux
de la triarticulation auxquels le lecteur francophone
n'a encore qu'un accès limité. Rien de moins qu'une
"socialisation" des moyens de production qui pose la
question de l'organisation "démocratique" globale ?
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