Collection
ga
192:
Traitement
en science de l’esprit de questions
sociales et pédagogiques.
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SEIZIÈME CONFÉRENCE
Stuttgart, le 8 septembre 1919
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SECHZEHNTER
VORTRAG
Stuttgart, 8. September 1919
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 192 348-367 (1991)
08/09/1919 |
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Traducteur:
FG v.00 non relue
- 01/2020 |
Éditeur: SITE |
Je voulais vous
parler à nouveau ce soir pour la
raison que je tiens pour
nécessaire de résumer en quelques
perspectives maintes choses qui
restent à faire, qui sont liées à
tout ce qui s'est passé ici et qui
s'est passé à partir d'ici en ce
qui concerne le mouvement de
culture de notre époque. Et
notamment en rapport de ce qui,
dans une certaine mesure, d'après
la disposition, peut encore
reposer dans ce qui s'est passé et
est prévu à partir d'ici.
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01
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Ich
wollte an diesem Abend noch einmal
zu Ihnen sprechen aus dem Grunde,
weil ich es für nötig halten muß,
zusammenfassend in einigen
Ausblicken manches noch
vorzubringen, was zusammenhängt
mit alledem, was hier geschehen
ist und von hier aus geschehen ist
mit Bezug auf die Kulturbewegung
unserer Gegenwart. Und namentlich
in bezug auf alles das, was
gewissermaßen der Anlage nach in
dem von hier aus Geschehenen und
Beabsichtigten noch liegen kann.
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Je n'aurai
peut-être pas particulièrement
beaucoup de choses nouvelles
extraordinaires à exprimer
aujourd'hui, mais des choses en
résumé, qui devraient passer
encore une fois par nos âmes, ce
sera tout de suite nécessaire.
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02
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Ich
werde Ihnen vielleicht heute nicht
besonders viele außergewöhnlich
neue Sachen zu sagen haben, aber
Zusammenfassendes, das noch einmal
durch unsere Seelen ziehen soll,
das wird gerade notwendig sein,
jetzt auszusprechen.
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C'est le ton de
base à partir duquel j’aimerais
parler aussi aujourd'hui, qui a
été pris ici à maintes reprises,
tout de suite ces derniers temps,
le ton de base qui devrait
indiquer qu'un véritable
approfondissement spirituel est
nécessaire pour l'humanité dans le
présent, un approfondissement
spirituel avec ces nouvelles
méthodes spirituelles de
connaissance qui sont possibles
dans le présent, et que j'ai donc
assez souvent caractérisées.
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03
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Es ist
der Grundton, aus dem heraus ich
auch heute sprechen möchte, öfters
schon hier angeschlagen worden
gerade in der letzten Zeit, der
Grundton, der andeuten soll, daß
eine wirklich echte geistige
Vertiefung für die Menschheit in
der Gegenwart notwendig ist, eine
geistige Vertiefung mit jenen
neueren geistigen
Erkenntnismethoden, die eben in
der Gegenwart möglich sind, und
die ich ja oft genug
charakterisiert habe.
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Cela a aussi
toujours de nouveau été répété ces
derniers temps : Dans les
relations sociales aussi, on ne
pourra pas progresser si la
compréhension des faits sociaux ne
procède pas d'un approfondissement
spirituel correspondant avec les
nouvelles méthodes de connaissance
spirituelle correspondantes. Et on
a fait remarquer que c'est
justement avec les moyens de
connaissance les plus récents
qu'il faut rechercher très
sérieusement, radicalement, cet
approfondissement spirituel de
l'humanité dans le présent, et que
seul a une compréhension réelle
des exigences du présent, celui
qui est vraiment capable de
prendre au sérieux ce qui se
trouve dans l'appel à
l'approfondissement spirituel, et
qui, d'autre part, peut finalement
gagner la conviction que cet
approfondissement spirituel dans
l'être le plus profond, du moins
essentiellement, ne peut faire
aucun compromis avec n’importe
quelles voies plus anciennes
d'accès au monde spirituel. Tout
ce qui est recherché en termes de
compromis, conduit quand-même
seulement sur des détours. Peut-on
en fait dire qu'à notre époque,
des humains qui ont la présomption
d'être dirigeants dans tel ou tel
domaine, que ces humains savent
prendre pleinement au sérieux ce
qui est aujourd'hui la
quête/l’effort vers l'esprit ? Ces
humain doivent avoir un sentiment
non seulement pour des théories
sur l'esprit, mais elles doivent
avoir un sentiment pour la réelle,
vivante efficacité dans le
spirituel et par le spirituel.
Mais quand on parle de cette
efficacité réelle dans le
spirituel et par le spirituel,
alors pour beaucoup de gens
aujourd'hui, on parle encore de
quelque chose d’absolument
incompréhensible pour eux.
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04
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Es ist
auch in der letzten Zeit immer
wieder gesagt worden: Auch in
sozialer Beziehung wird man nicht
vorwärtskommen können, wenn das
Verständnis für soziale Tatsachen
nicht ausgeht von einer
entsprechenden geistigen
Vertiefung, mit den dazugehörigen
neueren geistigen
Erkenntnismitteln. Und es ist
darauf hingewiesen worden, wie
durchaus ernst, radikal ernst,
gerade dieses Streben nach
geistiger Vertiefung der
Menschheit in der Gegenwart
gesucht werden soll eben mit den
neueren Erkenntnismitteln, und wie
nur derjenige ein wirkliches
Verständnis für die Anforderungen
der Gegenwart hat, der wirklich
ernst zu nehmen vermag, was in dem
Rufe nach geistiger Vertiefung
liegt, und der auf der anderen
Seite endlich einmal die
Überzeugung gewinnen kann, daß
diese geistige Vertiefung im
Innersten, im wesentlichen
wenigstens, keinerlei Kompromisse
abschließen kann mit irgendwelchen
älteren Wegen in die geistige Welt
hinein. Alles, was an Kompromissen
angestrebt wird, führt doch nur
auf Abwege. Kann man denn
eigentlich sagen, daß in unserer
Zeit Menschen, die durchaus bei
sich selber die Anmaßung haben, in
diesem oder jenem Gebiet führend
zu sein, daß diese Menschen völlig
Ernst zu machen wissen mit dem,
was heute Streben nach dem Geiste
ist? Da müßten diese Menschen ein
Gefühl haben nicht nur für
Theorien über den Geist, sondern
sie müßten ein Gefühl haben für
die reale, die lebendige
Wirksamkeit im Geistigen und durch
das Geistige. Wenn man aber von
dieser realen Wirksamkeit im
Geistigen und durch das Geistige
spricht, dann spricht man für
viele Leute heute noch von etwas
durchaus für sie Unverständlichem.
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Je veux vous
illustrer aussitôt ce que je pense
par un exemple. J'ai reçu une
lettre récemment. Je veux
seulement parler de cette lettre
en manière d’exemple, sans
mentionner un nom. J'ai reçu
récemment une lettre d'un humain,
je dirais, actif dans le domaine
spirituel à l'heure actuelle, qui
dit tout d'abord dans cette lettre
qu'il a eu en mains « l'Appel
au monde de la culture » et
saisi l'idée la pensée de la
tri-articulation de l'organisme
social avec l'approbation la plus
vive. Il est alors écrit que la
personne concernée doit un
enseignement et des suggestions
précieuses au livre « Les
points clés », et qu'elle l’a
exprimé publiquement à plusieurs
reprises. L'intéressé a ensuite
déclaré qu'il avait récemment reçu
une copie de la conférence que
j'ai donnée un jour aux ouvriers
des usines Daimler, envoyée par la
direction de la Fédération pour la
tri-articulation. Et il parle
maintenant sur cette conférence,
en parle ainsi qu'il dit qu'il ne
risquerait aucune critique même
aux remarques factuelles de cette
conférence. Mais ensuite, sur les
autres pages de la lettre, il fait
une terrible mise au rebut de
cette conférence, parce qu'il
pense qu'elle devrait être tenue
sur un ton différent de celui
qu'elle a, parce qu'il se sent
blessé, pour ainsi dire, par le
fait, par exemple, que la culture
bourgeoise précédente a été
discutée d'une certaine manière
désobligeante, et ainsi de suite.
Je ne veux pas entrer dans les
détails.
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05
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Ich
will Ihnen gleich durch ein
Beispiel illustrieren, was ich
meine. Da bekam ich neulich einen
Brief. Ich will nur gewissermaßen
beispielsweise über diesen Brief
sprechen, ohne einen Namen zu
nennen. Da bekam ich neulich einen
Brief von einem, ich will sagen,
auf geistigem Gebiet in der
Gegenwart tätigen Menschen, der in
diesem Briefe zunächst sagt, daß
er den «Aufruf an die Kulturwelt»
in die Hand bekommen habe, und mit
lebhaftester Zustimmung den
Gedanken der Dreigliederung des
sozialen Organismus aufgegriffen
habe. Dann wird geschrieben, daß
der Betreffende dem Buche «Die
Kernpunkte» wertvolle Belehrung
und Anregungen verdanke, die er
wiederholt öffentlich zum Ausdruck
gebracht habe. Dann geht der
Betreffende aber dazu über
mitzuteilen, daß ihm neulich von
der Leitung des Bundes für
Dreigliederung zugeschickt worden
sei der Abdruck des Vortrages, den
ich einmal vor den Arbeitern der
Daimler-Werke gehalten habe. Und
nun spricht er über diesen
Vortrag, spricht so, daß er sagt,
auch an den sachlichen
Ausführungen dieses Vortrages wage
er kein Wort der Kritik. Aber dann
kanzelt er auf den übrigen Seiten
des Briefes diesen Vortrag
furchtbar ab, weil er findet, daß
er im Tone anders gehalten sein
sollte, als er gehalten ist, weil
er sich gewissermaßen verletzt
fühlt zum Beispiel dadurch, daß da
die bisherige bürgerliche Kultur
in einer gewissen abfalligen Weise
besprochen worden ist und so
weiter. Ich will auf die
Einzelheiten nicht eingehen.
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Qu'est-ce que cela
suggère en fait ? Je veux examiner
la chose entière conformément à la
réalité.
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06
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Nun,
was Hegt denn da eigentlich vor?
Ich will heute die Sache ganz der
Wirklichkeit gemäß betrachten.
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Voyez-vous , c'est
un humain – il est donc bien qu'il
y en ait - qui est théoriquement
d'accord avec ce qui est dans
l'« appel », qui est
théoriquement d'accord et qui a
même repris une partie de ce qui
est dans les « Points
clés ». Qui est même d'accord
avec le contenu de cette
conférence que j'ai donnée pour
les ouvriers des usines Daimler,
mais qui critique le ton, trouve
le ton démagogique et du genre.
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07
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Sehen
Sie, das ist ein Mann - es ist ja
gut, daß es solche gibt -, der
theoretisch einverstanden ist mit
dem, was in dem «Aufruf» steht,
der theoretisch einverstanden ist
und sogar einiges aufgenommen hat
von dem, was in den «Kernpunkten»
steht. Der sogar mit dem Inhalt
dieses Vortrages, den ich für die
Arbeiter der Daimler-Werke
gehalten habe, einverstanden ist,
der aber den Ton kritisiert, den
Ton demagogisch und dergleichen
findet.
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Que se passe-t-il
en réalité ? L'humain est d'accord
en théorie, même avec cette
conférence. Mais cela n'aide pas
aujourd'hui, d'être théoriquement
d'accord avec une chose. L'humain
n'a aucun sentiment pour l’état de
faits. L'humain ne peut pas faire
la distinction en rapport au
traitement d'une chose. Quand je
suis assis à Dornach et que
j'écris un appel au monde de la
culture, dans lequel j'ai devant
moi, de manière idéelle, les
humains du présent qui peuvent
absorber/accueillir quelque chose
comme ça, pas quelque chose que je
débite, que j'inscris
théoriquement, mais quelque chose
que j'inscris dans un rapport
vivant avec ceux qui pourraient ou
devraient le comprendre, alors
c'est quelque chose qui est sorti
d'un rapport réel. En cela,
l'esprit régnant dans le présent
est absolument pris en compte. Et
à nouveau : j'écris les
« Points clés ». Je
n'écris quand-même pas afin que
les mots soient écrits en petits
caractères sur le papier et
peut-être que les théoriciens
peuvent les critiquer, mais je les
écris pour les humains du présent.
J'écris ainsi que l'on parle de
son bureau réellement,
conformément à la réalité, à
l’humain du présent. J'entre
maintenant dans une salle où sont
assis principalement les ouvriers
des usines Daimler. Alors il est
tout à fait évident pour moi,
parce que je parle à partir de
l'esprit vivant, immédiat, que dès
l'instant où j'entre, je sache
comment j’aurai à parler aux gens,
comment placer les mots. Celui qui
travaille aujourd'hui à partir de
l'esprit vivant ne tient pas de
conférences de professeurs. Les
conférences de professeurs sont
celles où l'on a réfléchi et où
l'on jette au visage des gens ses
propres opinions précieuses. Mais
celui qui est dans l'esprit vivant
parle du cœur, et non du front.
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08
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Was
liegt da eigentlich vor? Der Mann
ist theoretisch einverstanden,
sogar mit diesem Vortrag. Das
hilft aber nichts heute,
theoretisch mit einer Sache
einverstanden zu sein. Der Mann
hat nämlich gar keine Empfindung
für den Tatbestand. Der Mann kann
nicht unterscheiden in bezug auf
die Behandlung einer Sache. Wenn
ich in Dornach sitze und einen
Aufruf an die Kulturwelt schreibe,
worin ich in ideeller Weise die
Menschen der Gegenwart, die so
etwas aufnehmen können, vor mir
habe, nicht irgend etwas, was ich
mir theoretisch ausspintisiere,
aufschreibe, sondern etwas, was
ich aufschreibe im lebendigen
Zusammenhang mit denen, die es
verstehen könnten oder verstehen
sollten, so ist das etwas aus
realem Zusammenhang
Herausgegriffenes. Dabei ist der
in der Gegenwart waltende Geist
durchaus berücksichtigt. Und
wiederum: ich schreibe die
«Kernpunkte». Ich schreibe doch
nicht, damit die Worte in kleinen
gedruckten Buchstaben auf dem
Papier stehen und eventuell
Theoretiker sie kritisieren
können, sondern ich schreibe sie
für die Menschen der Gegenwart.
Ich schreibe so, wie man vom
Schreibtisch aus zu den Menschen
der Gegenwart real,
wirklichkeitsgemäß spricht. Nun
gehe ich in einen Saal hinein, wo
in der Hauptsache Arbeiter der
Daimler-Werke sitzen. Dann ist es
für mich ganz selbstverständlich,
weil ich aus dem lebendigen,
unmittelbaren Geiste heraus
spreche, daß in dem Augenblick, wo
ich hineingehe, ich weiß, wie ich
zu den Leuten zu sprechen habe,
wie ich die Worte zu setzen habe.
Wer heute aus dem lebendigen
Geiste heraus wirkt, hält keine
Professorenvorträge.
Professorenvorträge sind solche,
worin man sich die Dinge gedacht
hat und seine eigenen werten
Meinungen den Leuten ins Gesicht
wirft. Wer aber im lebendigen
Geiste drinnensteht, der redet aus
dem Herzen heraus, nicht an die
Stirnen heran.
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C'est quelque chose
qui doit être exprimé une fois.
Des humains qui peuvent même
suivre les choses théoriquement,
n'ont aucun pressentiment que
quelqu'un qui veut travailler dans
l'esprit, doit travailler à partir
de l'esprit dans lequel il est
tout de suite incorporé. Cela
pourra donc aussi être critiqué
extérieurement. Je peux vous
donner l’assurance que la
conférence que j'ai tenue devant
les gens de Daimler à l'époque a
été comprise par les personnes
présentes. Si j'avais parlé comme
l'écrivain l’aime, alors les gens
se seraient évidemment moqués de
moi ; cela n'aurait eu d'autre
conséquence que de faire rire les
gens de moi. Il ne s'agit pas
aujourd'hui de préserver ces
habitudes théoriques anciennes -
car elles sont aujourd'hui
antiques - d'être personnellement
d'accord ou non avec quelque
chose, mais plutôt d'avoir un
sentiment vivant pour l’action et
l’essence et le tissage de
l'esprit, pour l'esprit qui est.
Par conséquent, chaque fois que
nos amis, au fil des ans, ont
évoqué ceci ou ce qui avait été
dit ici ou là, et qui ressemblait
extérieurement à certaines des
choses que je disais, je devais
dire : cette harmonie dans les
mots et les phrases et même dans
les paragraphes n'est pas
importante. Ce qui compte, c'est
de quel coin de l'esprit vient le
réel qui est dit. Il y a encore
beaucoup à comprendre ici pour
l'humain du présent. Car les
humain croient toujours encore que
lorsqu'ils ont absorbé le contenu
d'une chose, ils auraient absorbé
la chose. Si on a absorbé le
contenu aujourd'hui, on a
seulement la formulation en soi et
peut se tenir très éloignés de
l'esprit d'une chose.
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09
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Das
ist etwas, was einmal
ausgesprochen werden muß. Menschen
selbst, die theoretisch die Dinge
verfolgen können, haben keine
Ahnung, daß jemand, der im Geiste
wirken will, aus dem Geiste heraus
wirken muß, dem er gerade
einverleibt ist in diesem
Augenblick. Das kann ja auch
äußerlich kritisiert werden. Ich
kann Ihnen die Versicherung geben,
der Vortrag, den ich dazumal vor
den Daimler-Leuten gehalten habe,
er ist damals von den Anwesenden
verstanden worden. Hätte ich so
gesprochen, wie der Schreiber es
liebt, dann hätten mich die Leute
selbstverständlich ausgelacht; es
hätte nichts anderes zur Folge
gehabt, als daß mich die Leute
ausgelacht hätten. Es handelt sich
heute nicht darum, daß man diese
uralten - für heute sind es uralte
-, theoretischen Gewohnheiten
bewahre, persönlich mit irgend
etwas einverstanden oder nicht
einverstanden sein zu können,
sondern heute handelt es sich
darum, eine lebendige Empfindung
zu haben für das Wirken und Wesen
und Weben des Geistes, für den das
seienden Geist. Daher mußte ich
immer wiederum, wenn auch unsere
Freunde im Laufe der Jahre dieses
oder jenes heranbrachten, was da
oder dort gesagt worden war, und
was äußerlich so klang, wie
manches, was auch ich sage, ich
mußte sagen: Auf diesen
Gleichklang in den Worten und
Sätzen und selbst Absätzen kommt
es gar nicht an. Es kommt darauf
an, aus welcher Ecke des Geistes
her das real kommt, was gesagt
wird. Hier ist viel zu verstehen
noch für den Menschen der
Gegenwart. Denn noch immer glauben
die Menschen, wenn sie den Inhalt
einer Sache heute aufgenommen
haben, so hätten sie die Sache
aufgenommen. Wenn man heute den
Inhalt aufgenommen hat, so hat man
nur den Wortlaut in sich und kann
dem Geiste einer Sache sehr ferne
stehen.
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Pour comprendre
cela, il est particulièrement
nécessaire de savoir où, dans
notre présent matérialiste, doit
couler ce que la science de
l’esprit a à dire également en
relation sociale. Sinon, on ne
pourra pas comprendre le rapport
entre l'être
spirituel-scientifique orienté
anthroposophiquement et
l'efficacité sociale.
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10
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Das zu
verstehen ist ganz besonders
notwendig, wo hereinfließen soll
in unsere materialistische
Gegenwart dasjenige, was
Geisteswissenschaft auch in
sozialer Beziehung zu sagen hat.
Sonst wird man den Zusammenhang
des anthroposophisch orientierten,
geisteswissenschaftlichen Wesens
mit der sozialen Wirksamkeit nicht
verstehen können.
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Nous vivons une
fois aujourd'hui, plus que nous ne
le croyons, dans la vague d'une
culture matérialiste dans tous les
domaines. Et ce qui serait dit
souvent aujourd'hui : qu'ici et là
cette culture matérialiste serait
dépassée, c'est une chimère. Car
la culture matérialiste est bien
combattue dans les termes ici et
là, mais pas à partir de l'esprit.
Aujourd'hui, on peut
remettre/commettre un manifeste
professoral très idéaliste ou
écrire un livre : mais cela peut
malgré tout être entièrement à
partir de l'esprit matérialiste.
Il est avant tout nécessaire
d’envisager une chose aujourd'hui,
c’est : par quoi nous avons
réellement été amenés dans ce
matérialisme du présent. Car si
nous ne l’envisageons pas, nous ne
pourrons pas nous élaborer hors de
lui.
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11
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Wir
leben einmal heute mehr, als wir
es glauben, in der Welle einer
materialistischen Kultur auf allen
Gebieten. Und was vielfach heute
gesägt wird: daß da und dort
überwunden wäre diese
materialistische Kultur, das ist
ein Wahn. Denn es wird wohl im
Wortlaut da oder dort die
materialistische Kultur bekämpft,
aber nicht aus dem Geiste heraus.
Man kann heute ein sehr
idealistisches professorales
Manifest erlassen oder ein Buch
schreiben: das kann aber trotzdem
ganz aus dem materialistischen
Geiste heraus sein. Es ist vor
allen Dingen heute notwendig,
eines einzusehen, das ist: wodurch
wir eigentlich in diesen
Materialismus der Gegenwart
hereingebracht worden sind. Denn
wenn wir das nicht einsehen, so
werden wir uns auch nicht aus ihm
herausarbeiten.
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En quoi consiste
alors la nature réellement funeste
des pulsions matérialistes de
notre temps ? Elle consiste dans
ce qu'en fait, très bientôt,
quelque chose flamboie alors
lorsque aujourd'hui, du spirituel
est rendu valable à partir de
l'expérience vivante de la
réalité. Supposons que quelqu'un,
à travers ses expériences, serai
une fois amené à parler du monde
animal et qu'il en parlerait ainsi
qu'il veuille lui voudrait rendre
compréhensible que des forces
spirituelles œuvrent dans le monde
animal et son évolution. Il devra
alors peut-être parler à partir de
la connaissance de ces forces
spirituelles qui oeuvrent dans le
monde animal de telle sorte que
tel ou tel groupe de théologiens
protestants ou catholiques
s'enflammera immédiatement, qui le
critiqueront en fond et sol/de
fond en comble sans absolument
entrer dans le contenu de ce qu'il
prétend, purement parce qu'il
ose/risque parler de l'esprit à
partir de la connaissance de la
réalité du monde animal. Ou bien
on parle qu'il serait nécessaire
d'introduire des forces
spirituelles dans la vie sociale
de l'humanité, car on pourrait
seulement parvenir à un véritable
réaménagement social parce qu'on
reconnaîtrait les forces
spirituelles et les introduirait
dans l'ordre social. A la volée,
l'agressivité des marxistes et de
maints socialistes est ravivée,
comme dans l'autre cas
l'agressivité des pasteurs
protestants ou catholiques. Et le
ton à partir duquel sera parlé des
deux côtés n'est pas très
différent. Ion doit seulement
tenir compte du fait que l'un - je
dis cela avec bienveillance - a
grandi dans une atmosphère plus
sentimentale, théologique et
religieuse, l'autre dans une
atmosphère plus rude - je ne veux
pas prétendre que cette dernière
est pire que la sentimentale -
mais le ton sur lequel les choses
sonnent réellement est le même
dans certains cas.
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12
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Worin
besteht denn das eigentlich
Verderbliche der materialistischen
Impulse in unserer Zeit? Es
besteht darin, daß eigentlich sehr
bald irgend etwas aufflammt, wenn
heute aus lebendigem Erleben der
Wirklichkeit Geistiges geltend
gemacht wird. Nehmen Sie einmal
an, jemand sei gerade durch seine
Erfahrungen darauf hingewiesen,
über die Tierwelt zu sprechen, und
er spräche darüber so, daß er
begreiflich machen wollte: in der
Tierwelt und ihrer Entwickelung
wirken geistige Kräfte. Er wird
dann vielleicht aus der Erkenntnis
derjenigen geistigen Kräfte, die
in der Tierwelt wirken, so
sprechen müssen, daß sogleich
aufflammt diese oder jene Gruppe
von evangelischen oder
katholischen Theologen, die ihn in
Grund und Boden hinein
kritisieren, ohne überhaupt auf
den Inhalt dessen, was er
behauptet, einzugehen, bloß
deshalb, weil er es wagt, aus der
Wirklichkeitserkenntnis der
Tierwelt über den Geist zu
sprechen. Oder aber man redet, daß
es notwendig sei, in das soziale
Menschheitsleben hereinzubringen
geistige Kräfte, weil man zu einer
wirklichen sozialen Neugestaltung
nur dadurch kommen könne, daß man
geistige Kräfte erkenne und in die
soziale Ordnung hineinbringe.
Flugs lebt die Angriffslust der
Marxisten und mancher Sozialisten
auf, wie im anderen Falle die
Angriffslust der protestantischen
oder katholischen Pfarrer. Und der
Ton, aus dem heraus von beiden
Seiten gesprochen wird, ist gar
kein so sehr verschiedener. Man
muß nur manchmal darauf Rücksicht
nehmen, daß der eine - ich meine
das ganz gutmütig jetzt - mehr in
einer sentimental-theologischen,
religiösen Atmosphäre, der andere
mehr in einer rauhbeinigen
Atmosphäre aufgewachsen ist - ich
will nicht behaupten, daß die
letztere schlimmer sei als die
sentimentale -; dasjenige aber,
woraus eigentlich die Dinge tönen,
es ist in bestimmten Fällen das
gleiche.
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Ce sont les choses
sur lesquelles nous devons nous
interroger : D'où vient en fait
l'esprit matérialiste du présent ?
Qui l'a cultivé ? - Cet esprit
matérialiste est en fait cultivé
par les confessions religieuses.
Et le fait qu'aujourd'hui il pulse
aussi dans la vision sociale du
monde est uniquement dû au fait
que la vision sociale du monde est
un fidèle disciple de tout ce qui
est fondamentalement issu des
confessions religieuses au cours
des siècles. Il était vraiment
plus important que l'on pense que
l'Église catholique ait aboli
l'esprit en 869 lors du Conseil
général de Constantinople, que
j'ai déjà mentionné souvent.
Depuis cette époque, n’était plus
permis de parler du fait que
l'humain a l'esprit en lui dans
l'érudition catholique. Il était
seulement permis de parler dans
une certaine mesure que l'humain
aurait un corps et une âme en soi.
Ce fut ainsi tout au long du Moyen
Âge. Et rien ne faisait plus peur
aux érudits catholiques médiévaux
que de parler de la trichotomie,
c'est-à-dire de la
tri-articulation de l'être humain
en corps, âme et esprit. Car le
Conseil de Constantinople a
décrété.. : L'humain est constitué
d'un corps et d'une âme, et l'âme
a quelques forces et des
particularités spirituelles ;
quelque esprit est déjà dans
l'âme, mais on n’a pas la
permission de parler d'un esprit
particulier. Alors les
scientifiques et les philosophes
ont cru que, par science dépourvue
de présupposés, ils distinguaient
seulement le corps et l'âme,
tandis qu'ils le faisaient
seulement sous l'influence du
dogme de l'église venant du IXe
siècle. De braves professeurs
comme Wilhelm Wundt sont seulement
des élèves de la dogmatique
catholique, aussi en tant que
psychologues. On ne décèle
ordinairement pas ce
pendant/rapport.
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13
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Diesen
Dingen gegenüber muß eben gefragt
werden: Woher kommt denn
eigentlich der materialistische
Geist der Gegenwart? Wer hat ihn
gezüchtet? - Diesen
materialistischen Geist gezüchtet
haben eigentlich die religiösen
Bekenntnisse. Und daß er heute
auch in der sozialen
Weltanschauung pulsiert, ist nur
aus dem Grunde der Fall, weil die
soziale Weltanschauung ein
getreuer Schüler ist alles
desjenigen, was im Grunde genommen
von den religiösen Bekenntnissen
in den Jahrhunderten gekommen ist.
Es war wirklich wichtiger, als man
denkt, daß die katholische Kirche
im Jahre 869 auf dem allgemeinen
Konzil zu Konstantinopel, das ich
ja schon öfter erwähnt habe, den
Geist abgeschafft hat. Seit dieser
Zeit durfte innerhalb der
katholischen Gelehrsamkeit nicht
davon geredet werden, daß der
Mensch Geist in sich habe. Es
durfte nur gewissermaßen
gesprochen werden davon, daß der
Mensch Leib und Seele habe. So war
es das ganze Mittelalter hindurch.
Und vor nichts fürchteten sich die
katholischen mittelalterlichen
Gelehrten mehr als vor einem
Sprechen von der Trichotomie, das
heißt von der Dreigliederung des
menschlichen Wesens in Leib, Seele
und Geist. Denn das Konzil zu
Konstantinopel hat bestimmt: Der
Mensch besteht aus Leib und Seele,
und die Seele hat einige geistige
Kräfte und Eigenschaften; etwas
Geist ist schon in der Seele, aber
man darf nicht von einem
besonderen Geiste sprechen. Dann
haben die Wissenschafter und
Philosophen geglaubt, daß sie aus
voraussetzungsloser Wissenschaft
nur Leib und Seele unterscheiden,
während sie es doch nur unter dem
Einfluß des kirchlichen Dogmas aus
dem neunten Jahrhundert taten.
Solche braven Professoren wie
Wilhelm Wundt sind nur die Schüler
der katholischen Dogmatik, auch
als Psychologen. Diesen
Zusammenhang durchschaut man nur
gewöhnlich nicht.
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Comment se fait-il
qu'en parlant de science
séculière, on n’ai absolument pas
la permission de parler de
d'esprit ? C’est en partie venu de
ce dogme. Mais on n'a même pas la
permission de parler d'âme. On n’a
pas la permission de parler d'âme
réelle, parce que les confessions
religieuses revendiquent pour
elles le droit de parler sur l'âme
et, aussi loin que le dogme le
permet, sur l'esprit ; c’est
monopolisé pour elles. On parle en
fait sur quelque chose qui ne
revient pas à quelqu'un quand on
parle sur l'âme et l'esprit, car
que cela appartient à ceux qui
parlent aux humains du point de
vue d'une confession religieuse.
Que reste-t-il d'autre à la vraie
science, ces pauvres zoologie,
physiologie, chimie et physique,
que de parler des processus
matériels. Quand quelque chose
flamboie ici ou là, quand ils
parlent d'esprit, ils s'immiscent
dans les affaires des confessions
religieuses. Cette pauvre science
laïque n'a pas d'autre choix que
de devenir matérielle,
matérialiste, parce que les
confessions religieuses l'ont
privée de la possibilité de
toucher à un quelque spirituel.
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14
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Wodurch ist es gekommen, daß man,
wenn man weltliche Wissenschaft
bespricht, überhaupt nicht von
Geist reden darf? Zum Teil ist es
von diesem Dogma gekommen. Man
darf aber nicht einmal von Seele
reden. Von wirklicher Seele darf
man nicht reden, weil die
religiösen Bekenntnisse für sich
das Recht beanspruchen, über Seele
und, soweit sie wollen, soweit es
das Dogma gestattet, über Geist zu
sprechen; es ist für sie
monopolisiert. Man redet
eigentlich über etwas, was einem
nicht zukommt, wenn man über Seele
und Geist redet, denn das gehört
denjenigen, die vom Standpunkte
eines religiösen Bekenntnisses aus
zu den Menschen sprechen. Was
blieb denn der wirklichen
Wissenschaft anderes übrig, dieser
armen Zoologie, Physiologie,
Chemie und Physik, als von
materiellen Vorgängen zu sprechen.
Wenn da oder dort etwas aufflammt,
wenn sie vom Geiste sprechen, da
mischen sie sich ein in die
Angelegenheiten der religiösen
Bekenntnisse. Es bleibt dieser
armen weltlichen Wissenschaft
nichts anderes übrig, als
materiell, materialistisch zu
werden, weil die religiösen
Bekenntnisse ihr die Möglichkeit
benahmen, irgend etwas Geistiges
zu berühren.
|
La dedans repose
quelque chose de très important.
De très important à connaître que
ces puissances qui ont apporté le
matérialisme sont les puissances
ecclésiastiques/ecclésiales de
l'Occident. Nous devons le
matérialisme aux églises. Et le
matérialisme deviendra toujours
plus fort si les églises, en tant
qu'administrations religieuses et
confessionnelles, ne perdent pas
leur pouvoir. En cette relation,
il n'y a aucune possibilité de
s’adonner à n’importe quelles
illusions si l'on veut le prendre
au sérieux avec la culture. Mais
aujourd'hui, il s'agit qu’on le
prenne au sérieux avec ces choses.
Aujourd'hui, on n’a pas la
permission de faire compromis sur
compromis par une quelque
faiblesse humaine. Si on est
obligés de faire un compromis dans
l'efficacité extérieure, nous
devons en être conscients et ne
pas en parler à la légère. On doit
tranquillement se dire : la
violence doit évidemment être
évitée. Mais nous ne devons pas
nous compromettre avec nous-mêmes
en matière de connaissance. On ne
doit pas croire que ce que l'on
fait sous l'influence de la
violence est juste.
|
15
|
Darin
liegt etwas sehr Wichtiges. Sehr
wichtig ist, zu erkennen, daß
diejenigen Mächte, welche den
Materialismus gebracht haben, die
kirchlichen Mächte des Abendlandes
sind. Den Kirchen verdanken wir
den Materialismus. Und der
Materialismus wird immer stärker
und stärker werden, wenn die
Kirchen als religiöse,
konfessionelle Verwaltungen nicht
ihre Macht verlieren. In dieser
Beziehung gibt es keine
Möglichkeit, sich irgendwelchen
Illusionen hinzugeben, wenn man es
mit der Kultur ernst nehmen will.
Heute handelt es sich aber darum,
daß man es mit diesen Dingen ernst
nimmt. Heute darf man nicht aus
irgendeiner menschlichen Schwäche
heraus Kompromiß über Kompromiß
schließen wollen. Ist man
genötigt, in der äußeren
Wirksamkeit einen Kompromiß zu
schließen, so muß man sich dessen
bewußt werden und nicht in
leichtfertiger Weise darüber
hinwegreden. Man muß sich ruhig
sagen: Der Gewalt muß
selbstverständlich gewichen
werden. Aber man muß nicht bei
sich selber in der Erkenntnis
Kompromisse schließen. Man muß
nicht glauben, daß das richtig
ist, was man tut unter dem Einfluß
der Gewalt.
|
Il est donc
nécessaire de créer ici une base
de connaissances qui soit enfin
une fois une base sûre.
Aujourd'hui, les choses doivent
être accentuées de façon très
nette, très nette. Et ici sur ce
terrain reposent les choses qui
doivent être accentuées très
nettement. Car nous sommes
aujourd'hui une fois en un temps
où la connaissance du monde
spirituel doit être faite
sérieuse. La connaissance de
science de la nature qui est
montée dans la cinquième période
post-atlantique, qui a commencé
avec Galilée, Giordano Bruno,
Kepler, Copernic, cette période de
science de la nature, qui avait
par exemple l'un des plus
importants représentants au XIXe
siècle en Julius Robert Mayer,
suit des méthodes de science de la
nature et part d'une
attitude/mentalité de science de
la nature, qui est une nouveauté
vis-à-vis de ce qui était
disponible comme méthodes et
attitude/mentalité dans les
confessions de foi qui se vivaient
vers en haut dans le passé. Il n'y
a aucune possibilité
d'union/d’association entre ces
méthodes et attitudes de science
de la nature scientifique et les
méthodes des confessions de foi.
Mais la science de l’esprit, la
science de l’esprit vraiment
grandie dans la culture actuelle,
doit se tenir au même niveau de la
culture que la science de la
nature. Elle doit prendre au
sérieux ce que j'ai exprimé une
fois dans mon livre « La
mystique dans la montée de la vie
moderne de l’esprit ». Avec
de telles choses doit être
absolument fait sérieusement. Mais
il ne sera pas fait au
sérieusement si on n’amène pas à
valoir que dans tout ce que nous
observons dans le monde, l'esprit
agit sur nous en retour. La
matière est disponible nulle part
purement unilatérale comme
matière. Partout en même temps,
matière concrète est à trouver
avec esprit concret. Et quand
l'humain dit aujourd'hui qu'il se
tient comme humain dans le monde,
sous lui les trois règnes, règne
animal, règne végétal, règne
minéral, ainsi il prétend une
demi-mesure, s'il ne reconnaît pas
en même temps que justement ainsi
que se tienne son corps vers en
bas se tiennent le règne animal,
le règne végétal, le règne
minéral, de même vers en haut se
tiennent trois règnes spirituels,
les règnes des hiérarchies
spirituelles, que nous appelons
les règnes desAngeloi,
Archangeloi, Archai. Personne n'a
un droit à parler de règne animal,
règne végétal, règne minéral comme
descendant dans le physique, s'il
ne sait pas que trois autres
règnes montent dans le spirituel.
Car l'humain, tel qu'il se tient
dans le monde physique, il se
tient par son corps en relation
avec les trois règnes, règne
animal, règne végétal, règne
minéral ; il se tient par ce qui
est d’âme-esprit en relation aux
trois règnes sur-ordonnés, qui
sont des réalités spirituelles
pour la perception humaine
complète, comme les trois règnes
subordonnés sont des réalités
physiques pour les sens physiques.
Et tant qu'on ne reconnaîtra pas
que par une observation complète
dans la réalité extérieure on
arrive à la reconnaissance de
l'esprit lui-même et qu'on ne se
laissera empêcher par aucune
confession religieuse
traditionnelle en cela, de
prétendre quelque chose sur le
monde spirituel – justement aussi
peu qu’on peut être empêché de
prétendre qu'il y a des baleines -
tant qu'on n'y arrivera pas, on ne
pourra pas saisir ce qui doit agir
comme une impulsion dans le
présent. Ces choses doivent
justement être sérieusement
pensées aujourd'hui.
|
16
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Es ist
also notwendig, hier eine
Grundlage zu schaffen für die
Erkenntnis, die endlich einmal
eine sichere Grundlage ist. Heute
müssen die Dinge scharf, sehr
scharf betont werden. Und hier auf
diesem Boden liegen die Dinge, die
sehr scharf betont werden müssen.
Denn wir stehen heute einmal in
einer Zeit, in der mit der
Erkenntnis der geistigen Welt
Ernst gemacht werden muß. Die
naturwissenschaftliche Erkenntnis,
die aufgekommen ist in der fünften
nachatlantischen Periode, die
begonnen hat mit Galilei, Giordano
Bruno, Kepler, Koper-nikus, diese
naturwissenschaftliche Periode,
die zum Beispiel einen der
bedeutendsten Vertreter im
neunzehnten Jahrhundert in. Julius
Robert Mayer hatte, verfolgt
naturwissenschaftliche Methoden
und geht aus von einer
naturwissenschaftlichen Gesinnung,
welche ein Neues ist gegenüber
dem, was als Methoden und
Gesinnung in den
Glaubensbekenntnissen, die sich
aus alten Zeiten heraufgelebt
haben, vorhanden war. Zwischen
diesen naturwissenschaftlichen
Methoden der
naturwissenschaftlichen Gesinnung
und den Methoden der
Glaubensbekenntnisse gibt es keine
Möglichkeit einer Vereinigung. Die
Geisteswissenschaft, die wirklich
heute der Kultur gewachsene
Geisteswissenschaft, muß aber auf
demselben Erkenntnisboden stehen
wie die Naturwissenschaft. Sie muß
Ernst machen mit dem, was ich
einmal ausgesprochen habe in
meinem Buche «Die Mystik im
Aufgange des neuzeitlichen
Geisteslebens ». Mit solchen
Dingen muß durchaus Ernst gemacht
werden. Es wird aber nicht Ernst
gemacht, wenn man nicht zur
Geltung bringt, daß das alles, was
wir in der Welt beobachten, uns
der Geist entgegenwirkt. Materie
ist nirgends vorhanden bloß
einseitig als Materie. Überall ist
konkrete Materie mit konkretem
Geiste zugleich zu finden. Und
wenn der Mensch heute sagt, er
stehe als Mensch in der Welt da,
unter ihm die drei Reiche,
Tierreich, Pflanzenreich,
Mineralreich, so behauptet er eine
Halbheit, wenn er nicht zugleich
anerkennt, daß ebenso, wie von
seinem Leibe nach abwärts stehen
Tierreich, Pflanzenreich,
Mineralreich, so auch nach
aufwärts stehen drei geistige
Reiche, die Reiche der geistigen
Hierarchien, die wir bezeichnen
als die Reiche der Angeloi,
Archangeloi, Archai. Niemand hat
ein Recht, von Tierreich,
Pflanzenreich, Mineralreich zu
sprechen als heruntergehend in das
Physische, wenn er nicht weiß, daß
hinauf in das Geistige die drei
anderen Reiche gehen. Denn der
Mensch, wie er in der physischen
Welt steht, er steht durch seinen
Leib in Verbindung mit den drei
Reichen, Tierreich, Pflanzenreich,
Mineralreich; er steht durch sein
Seelisch-Geistiges in Verbindung
mit den drei übergeordneten
Reichen, die für das vollständige
menschliche Wahrnehmen ebenso
geistige Wirklichkeiten sind, wie
die drei untergeordneten Reiche
physische Wirklichkeiten für die
physischen Sinne sind. Und ehe das
nicht anerkannt wird, daß man
durch ein vollständiges Beobachten
in der äußeren Wirklichkeit selber
zur Anerkenntnis des Geistes kommt
und sich von keinem hergebrachten
religiösen Bekenntnis daran
hindern läßt, etwas zu behaupten
über die geistige Welt -
ebensowenig wie man sich
verhindern lassen kann an der
Behauptung, daß es Walfische gibt
-, ehe man nicht dazu kommt, eher
kann man nicht dasjenige, was als
Impuls in der Gegenwart wirken
muß, ergreifen. Über diese Dinge
muß heute eben ernst gedacht
werden.
|
La chose repose
donc ainsi : Nous sommes entrés
dans une période de l’évolution
humaine dans laquelle l'humain est
devenu un autre être qu'il n’était
à des époques antérieures
d’évolution de l’évolution de la
terre. Dans un certain
développement, l'humain était
toujours à l'intérieur. Lorsque la
grande inondation atlantique avait
faibli/était retombée et se sont
développés, d'une culture beaucoup
plus ancienne, les premières
fleurs de culture post-atlantiques
dans l'ancien temps indien, là
l’humain se développa d’après sa
corporéité, pas encore très
fortement vers en haut. Ainsi
justement la deuxième période de
culture, dans le temps persan
originel. Encore justement ainsi
dans la troisième période de
culture, dans la période
égypto-chaldéenne ; même d'une
certaine manière dans la période
gréco-latine, qui alla jusqu'au
milieu du XVe siècle. Depuis ce
temps, le
développement/l’évolution vers
l'avant, le
développement/l’évolution vers le
haut de l'humain en rapport au
corporel, s’arrête absolument. Le
développement corporel de l'humain
est clos. Nous ne faisons pas face
à l'avenir d'une manière que nous
pouvons dire : Tout comme le
développement au cours de la
première, deuxième, troisième et
quatrième période post-atlantique
était ascendant, le développement
corporel de l'humain le sera
également à l'avenir. - Non, ce ne
sera pas le cas. Le corps humain
ne monte plus dans les restes du
développement/de l’évolution de la
terre. Le corps humain a dépassé
le sommet de son développement
ascendant et, en tant que corps,
comme rempli de forces
corporelles, il n'approche plus
d'un développement ascendant mais
d'un développement descendant. Si
on demande après cela avec ces
moyens de connaissance de l’esprit
que nous connaissons bien de la
littérature qui vit parmi nous, et
nous demandons après pourquoi
c’est ainsi, alors on doit dire
que tout comme l'humain est entré
aujourd'hui dans une autre
relation au monde animal - par
exemple, pendant la période
égypto-chaldéenne, il avait
beaucoup plus d'animal en lui
qu'aujourd'hui, la vie était
beaucoup plus animale-instinctive
-, ainsi il développe aujourd'hui
aussi une autre relation avec les
trois règnes supérieurs. Ces trois
règnes supérieurs avaient un
intérêt tout particulier à
s’occuper avec les humains jusqu'à
notre propre époque. Les humains
du présent devront commencer à
saisir que lorsqu’on parle sur ces
choses, on parle de réalités. Les
esprits des hiérarchies de
l'Angeloi, de l'Archangeloi, de
l'Archai, avaient un vif intérêt à
s’occuper avec les humains.
Maintenant, cet intérêt s'arrête
au présent. Il a commencé à
s'arrêter au milieu du XVe siècle,
lorsque la cinquième période
post-atlantique débuta. Ces
êtres/entités des hiérarchies
supérieures considéraient comme
leur idéal d'obtenir une image de
l'humain, une image
parfaite/complète de l'humain. Ils
n'ont pu l'obtenir jusque dans
notre époque, car l'humain n'avait
pas encore atteint le sommet de sa
perfection. Ils devaient attendre.
Aujourd'hui, quand on a les
représentations confuses de Dieu
qui font si facilement un athée de
l'humain, on ne peut pas
comprendre que les êtres
spirituels se tenant au-dessus de
l'humain doivent aussi attendre
quelque chose. Ils ont dû attendre
d'avoir amené l'humain si loin
qu'il place une image de sa
perfection devant leurs yeux
spirituels. C'est pourquoi, dans
les temps anciens, des
cognitions/connaissances
instinctives, des sensations, des
impulsions de volonté se sont
manifestées dans le subconscient :
c’étaient les actes de ces êtres.
L'humain ne pouvait pas produire
cela de lui-même volontairement,
il l'a fait instinctivement, mais
c'était les actes de ces êtres. Et
ces êtres s'intéressaient à ce que
l'humain aille de l’avant, car ce
n'est que lorsqu'il leur réussi
d’amener l'humain aussi loin qu'il
l'est depuis le milieu du XVe
siècle qu'ils ont eu devant eux
l'image qu'ils devaient avoir à
cause de leur propre
développement/évolution.
Maintenant, ils ont les humain
aussi loin. Or, de ce point de
vue, l'humain ne continue pas à
les intéresser. C'est pourquoi
l'humain est aussi délaissé
d'esprit dans le présent, parce
que les esprits ont perdu un
certain intérêt pour lui. C'est
pourquoi il devient si facilement
l'adversaire de toute connaissance
des esprits dans le présent parce
que les esprits ne travaillent
plus sur lui. Pour ces entités qui
se trouvent directement dans
l'ordre hiérarchique au-dessus de
nous, l'intérêt est éteint en
cette relation. Et cet intérêt,
l'humain doit maintenant le
réveiller de sa propre volonté. Il
doit, comme il y a été incité par
son corps auparavant, se
développer dans ses instincts vers
l'esprit en soi, se développer
maintenant à partir de sa libre
connaissance vers l'esprit
vis-à-vis de l'avenir . Il doit,
dans une certaine mesure à partir
de lui-même, donner aux êtres
supérieurs une nouvelle substance
pour l'occupation des êtres
supérieurs en ce qu’il s’appuie
sur/s’adosse à eux et cherche à
obtenir des concepts qui sont
leurs concepts, qui vont
maintenant au-delà de ce qui est
instinctivement planté en nous.
|
17
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Die
Sache liegt ja so: Wir sind in
einen Zeitraum der menschlichen
Entwickelung eingetreten, in dem
der Mensch ein anderes Wesen
geworden ist, als er in früheren
Entwickelungsepochen der
Erdenentwickelung war. In einer
gewissen Entwickelung war der
Mensch immer drinnen. Als die
große atlantische Flut abgeflaut
war und sich herausentwickelten
aus einer viel älteren Kultur die
ersten nachatlantischen
Kulturblüten in der altindischen
Zeit, da entwickelte sich der
Mensch seiner Körperlichkeit nach
noch sehr stark nach aufwärts.
Ebenso in der zweiten
Kulturperiode, in der urpersischen
Zeit. Ebenso noch in der dritten
Kulturperiode, in der
ägyptisch-chaldäischen Zeit; sogar
noch in einer gewissen Weise in
der griechisch-lateinischen Zeit,
die bis in die Mitte des
fünfzehnten Jahrhunderts ging.
Seit jener Zeit hört langsam die
Vorwärtsentwickelung, die
Aufwärtsentwickelung des Menschen
in bezug auf das Körperliche
überhaupt auf. Die körperliche
Entwickelung des Menschen ist
abgeschlossen. Wir stehen nicht
vor der Zukunft so, daß wir sagen
können: Wie die Entwickelung durch
die erste, zweite, dritte, vierte
nachatlantische Zeit
aufwärtssteigend war, so wird auch
in der Zukunft die leibliche
Entwickelung des Menschen
aufwärtssteigen. - Nein, das wird
sie nicht. Der menschliche Leib
steigt nicht mehr aufwärts im
Reste der Erdenentwickelung. Der
menschliche Leib hat seinen
Höhepunkt der Aufwärtsentwickelung
überschritten und geht als Leib,
als erfüllt von leiblichen
Kräften, nicht mehr einer
Aufwärtsentwickelung, sondern
einer Abwärtsentwickelung
entgegen. Fragt man nämlich danach
mit denjenigen Mitteln der
Geisteserkenntnis, die wir gut
kennen aus der Literatur, die
unter uns lebt, fragen wir danach,
warum das so ist, dann muß man
sagen: So wie der Mensch heute in
eine andere Beziehung eingetreten
ist zur Tierwelt - er hatte zum
Beispiel während der
ägyptisch-chaldäischen Zeit noch
viel mehr vom Tier in sich als
heute, das Leben war viel
tierisch-instinktiver -, so
entwickelt er heute auch eine
andere Beziehung zu den drei
höheren Reichen. Diese drei
höheren Reiche hatten nämlich ein
ganz besonderes Interesse daran,
sich mit dem Menschen zu
beschäftigen bis in unser
Zeitalter herein. Die Menschen der
Gegenwart werden anfangen müssen,
zu begreifen, daß, wenn man über
diese Dinge redet, man von
Wirklichkeiten redet. Die Geister
der Hierarchien der Angeloi, der
Archangeloi, der Archai, hatten
ein lebendiges Interesse daran,
sich mit den Menschen zu
beschäftigen. Nun hört dieses
Interesse in der Gegenwart auf. Es
fing an aufzuhören in der Mitte
des fünfzehnten Jahrhunderts, als
der fünfte nachatlantische
Zeitraum begann. Diese Wesenheiten
der höheren Hierarchien
betrachteten es als ihr Ideal, ein
Bild des Menschen, ein
vollkommenes Bild des Menschen zu
bekommen. Das konnten sie nicht
bekommen bis in unsere Zeit
herein, weil der Mensch noch nicht
den Gipfel seiner Vollkommenheit
erstiegen hatte. Sie mußten
warten. Heute, wo man die konfusen
Gottesvorstellungen hat, die den
Menschen so leicht zum Atheisten
machen, kann man das nicht
begreifen, daß die über dem
Menschen stehenden geistigen
Wesenheiten auch auf etwas warten
müssen. Sie mußten warten, bis sie
den Menschen so weit gebracht
hatten, daß er ein Bild seiner
Vollkommenheit vor ihre geistigen
Augen stellte. Daher stiegen in
den Menschen in früheren Zeiten im
Unterbewußtsein instinktive
Erkenntnisse, Empfindungen,
Willensimpulse auf: das waren die
Taten dieser Wesen. Der Mensch
konnte das nicht freiwillig aus
sich hervorbringen, das tat er
instinktiv; aber es waren die
Taten dieser Wesen. Und diese
Wesen interessierten sich dafür,
daß der Mensch vorwärts komme,
denn nur wenn es ihnen gelang, den
Menschen so weit zu bringen, wie
er seit der Mitte des fünfzehnten
Jahrhunderts ist, hatten sie das
Bild vor sich, das sie vor sich
haben mußten wegen ihrer eigenen
Entwickelung. Jetzt haben sie den
Menschen so weit. Jetzt
interessiert sie der Mensch von
diesem Gesichtspunkte aus nicht
weiter. Daher ist der Mensch auch
in der Gegenwart so
geistverlassen, weil die Geister
ein gewisses Interesse an ihm
verloren haben. Daher wird er in
der Gegenwart so leicht Gegner
aller Geist-Erkenntnis, weil die
Geister nicht mehr an ihm
arbeiten. Für diejenigen
Wesenheiten, die unmittelbar in
der hierarchischen Ordnung über
uns stehen, ist in dieser
Beziehung das Interesse erloschen.
Und dieses Interesse, das muß nun
der Mensch aus seinem eigenen
Willen heraus wieder erwecken. Er
muß, wie er früher durch seinen
Leib veranlaßt worden ist, in
seinen Instinkten nach dem Geiste
hin sich zu entwickeln, nun aus
seinem freien Erkennen heraus
gegen die Zukunft hin zu dem
Geiste sich entwickeln. Er muß
gewissermaßen von sich aus neuen
Stoff zur Beschäftigung den
höheren Wesen geben, indem er sich
an sie anlehnt und Begriffe zu
bekommen sucht, die ihre Begriffe
sind, die nun über das
hinausgehen, was instinktiv in uns
gepflanzt ist.
|
Nous devons donc
trouver la possibilité de placer à
l'esprit d'une façon totalement
nouvelle. Naturellement, cela doit
encore être exprimé à l'humanité
aujourd'hui dans une forme
prudente. Hier, j'ai essayé d'en
parler très précautionneusement.
Mais tout de suite parce que doit
être parler avec prudence, doit de
l’autre côté être indiquer sur ces
choses de façon précise et
radicale. Car s'il n'y avait aucun
humain qui pouvaient supporter la
vérité dans ce domaine
aujourd'hui, la culture
spirituelle d'aujourd'hui serait
en très mauvais état.
|
18
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Wir
müssen daher die Möglichkeit
finden, uns in ganz neuer Art zum
Geiste zu stellen. Das muß
natürlich heute zur Menschheit
noch in vorsichtiger Form
ausgesprochen werden. Ich habe
gestern versucht, recht vorsichtig
davon zu sprechen. Aber gerade
weil auf der einen Seite
vorsichtig gesprochen werden muß,
muß auf der andern Seite scharf
und radikal auf diese Dinge
hingedeutet werden. Denn gäbe es
gar keine Menschen, die die
Wahrheit auf diesem Gebiete heute
ertrügen, so wäre es sehr schlimm
um die Geisteskultur der Gegenwart
bestellt.
|
Qu'est-ce qui s'est
donc arrêté, par exemple, en
rapport à la nature de l'être
humain en devenir? Autrefois, on
disait à juste titre d’un quelque
humain qu’il était doué, qu'il
avait des dispositions pour le
génie. Et on cherchait à juste
titre les conditions préalables à
sa disposition géniale dans sa
constitution physique. En tant
qu'éducateur, on ne pouvait que se
tourner vers sa constitution
corporelle, et en la développant
correctement, son génie en
sortait. Ses dispositions en
sortaient absolument. A partir
d'aujourd'hui, le développement
corporel est clos. Quand on veut
juste développer le corps selon
une quelque pédagogie physique,
rien n'en ressort. Aujourd'hui, il
faut se tourner vers l'âme.
Aujourd'hui, on doit compter avec
ce qui monte seulement dans
l’évolution physique héréditaire,
parce que là rien ne monte plus,
mais il faut se tourner vers ce
que l'humain porte en lui, parce
que dans cette vie sur Terre, il a
la répétition des vies précédentes
sur Terre. Aujourd'hui, on doit
aller à l'humain en devenir avec
la conscience vivante que l'on a
une âme devant soi. Les dons du
corps ont cessé ainsi qu'il serait
absurde d'en parler dans
l'humanité future. On ne pourra
plus parler de ce que l'humain est
doué de l'une ou l'autre chose
dans son corps, mais de ce que
l'humain est doué de l'une ou
l'autre chose par son âme. C'est
une chose qui est d'une immense
importance dans la vie de
l'humanité d’aujourd'hui. Car une
grande partie de ce qui a été dit
sur l'humain dans le passé est
faux quand on le dit aujourd'hui.
Si aujourd'hui nous ne lisons pas
encore des pédagogies imprégnées
de science de l’esprit, ainsi
elles sont toutes encore fondées
sur l'ancienne foi qui était
justifiée à l'époque, la foi en la
dotation physiologique de
l'humain. Aujourd'hui, elles ne
sont plus valables. Aujourd'hui,
cela n'a de sens que lorsque l'on
parle du don d’âme de l'humain.
|
19
|
Was
hat denn zum Beispiel aufgehört
mit Bezug auf das Wesen des
werdenden Menschen? Man hat in
früherer Zeit mit vollem Recht
gesprochen von irgendeinem
Menschen, er sei begabt, er habe
Anlage zur Genialität. Und man
suchte mit Recht die
Vorbedingungen zu seiner genialen
Anlage in seiner leiblichen
Beschaffenheit. Man konnte als
Erzieher sich wenden bloß an seine
leibliche Beschaffenheit, und
indem man diese richtig
entwickelte, kam seine Genialität
heraus. Es kamen überhaupt seine
Anlagen heraus. Von heute ab ist
abgeschlossen die leibliche
Entwickelung. Wenn man bloß den
Leib entwickeln will nach
irgendeiner physischen Pädagogik,
kommt nichts heraus. Heute muß man
sich an die Seele wenden. Heute
muß man mit dem rechnen, was nicht
bloß in physischer
Vererbungs-Entwickelung
heraufkommt, denn da kommt nichts
mehr herauf, sondern man muß sich
wenden an dasjenige, was der
Mensch in sich trägt, weil er in
diesem Erdenleben die Wiederholung
früherer Erdenleben hat. Man muß
heute mit dem lebendigen
Bewußtsein an den werdenden
Menschen gehen, daß man eine Seele
vor sich hat. Die Begabungen des
Leibes haben so aufgehört, daß es
ein Unsinn sein würde, in der
künftigen Menschheit davon zu
reden. Man wird nicht mehr davon
sprechen können, daß der Mensch
seinem Leibe nach zu dem einen
oder anderen begabt ist, sondern
davon, daß der Mensch durch seine
Seele zu dem einen oder anderen
begabt ist. Das ist etwas, was von
einer ungeheuren Bedeutung ist im
Leben der Menschheit der
Gegenwart. Denn vieles von dem,
was man gesagt hat in früheren
Zeiten über den Menschen, ist
falsch, wenn man es heute sagt.
Wenn wir heute noch nicht von der
Geisteswissenschaft durchdrungene
Pädagogiken lesen, so sind diese
alle noch aufgebaut auf dem alten
Glauben, der damals berechtigt
war, dem Glauben von der
physiologischen Begabung des
Menschen. Heute gelten sie nicht
mehr. Heute hat es nur einen Sinn,
wenn wir von der seelischen
Begabung des Menschen reden.
|
Nous devons donc
commencer à éduquer d'une nouvelle
façon. L’évolution de l'humanité
exige cela elle-même dans le
présent. Lorsque nous parlons avec
des concepts anciens, nous ne
parlons pas de quelque chose qui
est encore applicable au présent.
Certes, il est beau/charmant de
parler historiquement aux gens
aujourd'hui de comment on
regarde/contemple le Christ
correctement, quand on le regarde
dans le sens de Luther. Mais
l'humain du présent ne peut pas le
regarder ainsi, parce que cette
vision n'a plus de réalité en elle
et devient seulement un mensonge
lorsqu'il veut la représenter.
L'humain du présent, s'il veut
trouver le Christ, doit le trouver
dans contemplation immédiate. Tout
comme nous trouvons la nature par
la vision extérieure, nous
trouvons le Christ par la vision
intérieure. Ce que la science de
l’esprit nous a fait valoir
perpétuellement depuis de
nombreuses années, avec cela
aurait pu être fondée une
compréhension pour une impulsion
sociale à cette heure où une telle
impulsion sociale est devenue
nécessaire par l’évolution de
l'humanité civilisée moderne. Les
choses doivent être vues en
pendant/rapport. Les
apparences/superficialités
montrent suffisamment qu'il est
aujourd'hui nécessaire de rappeler
déjà aux humains de prendre au
sérieux les impulsions les plus
primitives de leurs propres
confessions religieuses. Car,
voyez-vous, il y a même un
commandement pour les chrétiens,
selon lequel le nom de Dieu ne
devrait pas être prononcé en vain.
Mais quand quelqu'un vient et
parle d'affaires sociales, alors
les gens viennent bientôt et
disent : « Oui, il ne parle
pas du tout du Christ ; ce n'est
pas chrétien. - Cela ne devient
vraiment pas chrétien que l’on
prononce le nom du Christ à chaque
troisième ligne. Il suffit qu'il
soit prononcé ainsi qu'on puisse
être imprégné de ce que c'est
prononcé à partir de l'attitude
dont le Christ veut que ce soit
prononcé dans le présent. Mais
lorsque sera prononcé à partir de
l'esprit du temps présent
lui-même, et que l’on s’efforce
pour parler à partir de cet esprit
du temps présent, alors les gens
viennent et disent : "Oui, il ne
parle pas du Christ. Il devrait
absolument parler plus
intérieurement. - Et alors,
l’ainsi nommé intérieur est mis en
avant de la manière la plus
extérieure. Comme vous le savez,
c'est à partir d’une certaine
qualité de tante que cette attaque
est arrivée, qui disait qu'o
aurait en fait à parler
d'"intériorité" après chaque
cinquième mot. Évidemment, ce
serait beaucoup plus confortable
pour moi de ne pas toucher du tout
à cette qualité de tante. Mais il
est nécessaire dans le présent de
toucher à la qualité de tante et à
la qualité d’oncle, parce qu’elles
causent de trop de dégâts en
rapport à ce qui doit réellement
se passer. J’aimerais vraiment
demander si de telle qualité de
tante et qualité d’oncle s’efforce
vraiment de pénétrer dans ce qui
doit être amené en validité comme
le véritablement spirituel dans le
présent. Nous devons avoir le
courage de nous dire que ce que
nous faisons dans le détail, par
exemple en enseignant dans le
détail, doit être fait en sachant
que l'humanité porte en elle
aujourd'hui des impulsions de
développement différentes de
celles qu'elle portait il y a
relativement peu de temps, que les
principaux esprits du monde
suprasensible avaient en fait
intérêt jusqu'à il y a quelque
temps à amener les humains jusqu’à
un certain point. Seule l'image de
l'humain est close et l'humain
lui-même doit chercher le lien
avec la spiritualité depuis son
être intérieur, de sorte que ce
que l'humain produit maintenant en
plus de son corporel, sa
prédisposition corporelle, le rend
à nouveau intéressant pour les
esprits se tenant au-dessus de
lui. Sinon, notre culture sera
désertée, ensablée, envasée. Rien
ne peut nous sauver de cette
situation, qui veut de quelque
manière réchauffer du vieux. Seul
le courage de commencer le
spirituel à partir de la même
attitude/mentalité qu’a été
commencé naturalistement à partir
du XVe siècle vis-à-vis des
anciennes confessions peut nous
sauver de cela. C'est ce que je
voulais développer principalement
devant vous aujourd'hui : que nous
regardons seulement correctement
vers certains esprits se tenant
au-dessus de nous que lorsque nous
admettons qu'avec la fin du XIXe
siècle, l'ancien rapport avec eux
est écouléé, et que depuis le
dernier tiers du XIXe siècle,
l'humanité a besoin d’entrer dans
un nouveau rapport avec le monde
spirituel. Que l’on soit vrai en
ce point. Que l’on soit vrai, par
exemple, dans ce qui suit ; on n’a
pas besoin d'être aussitôt
inhumain quand on est vrai, mais
on serait vrai. En rapport à
l'extérieur, l'humain ne peut pas
participer aussitôt à l'ensemble
de la métamorphose de l'humanité.
Il y sera éduqué par ce qui se
poursuit à partir d’anciennes
impulsions. Ainsi y ont été éduqué
par ce qui se poursuivi à partir
d’anciennes impulsions ces humains
là qui aujourd'hui proclament les
anciennes confessions du haut des
chaires. Pourquoi ne devrait-on
pas être humainement très gentil
avec ce qui vient de ce côté-là ?
On le peut donc, mais on ne
devrait seulement pas, pour
l'amour de Dieu, le prendre au
sérieux pour le fondement de la
vérité dans le présent. On devrait
se dire : Certes, les gens sont
éduqués pour cela ; ils ne peuvent
pas changer leur profession dans
des années ultérieures ;
enfin/donc aimerais-ils parler.
Mais on ne devrait quand-même pas
penser que c'est nécessaire,
autrement que de manière
extérieure, en ce qu’on se défende
d’aller quelque peu dans les
discussions qui viennent de ce
côté-là. Et plus de semblable.
|
20
|
Wir
müssen also in neuer Art anfangen
zu erziehen. Das fordert die
Entwickelung der Menschheit selbst
in der Gegenwart. Wenn wir mit
alten Begriffen reden, dann reden
wir nicht von etwas, was auf die
Gegenwart noch anwendbar ist.
Gewiß ist es schön, heute
geschichtlich den Leuten davon zu
reden, wie man richtig den
Christus anschaut, wenn man ihn im
Sinne Luthers anschaut. Aber der
Mensch der Gegenwart kann ihn so
nicht anschauen, weil diese
Anschauung keine Reahtät mehr in
ihm hat und nur zur Lüge wird,
wenn er sie vertreten will. Der
Mensch der Gegenwart muß, wenn er
den Christus finden will, ihn in
der unmittelbaren Anschauung
finden. So wie wir durch die
äußere Anschauung die Natur
finden, so finden wir durch die
innere Anschauung den Christus.
Das, was uns fortwährend die
Geisteswissenschaft seit vielen
Jahren geltend macht, damit hätte
ein Verständnis begründet werden
können für einen sozialen Impuls
in dem Zeitpunkte, wo ein solcher
sozialer Impuls durch die
Entwickelung der modernen
zivilisierten Menschheit notwendig
geworden ist. Die Dinge müssen im
Zusammenhang betrachtet werden. Es
zeigen ja die Äußerlichkeiten
hinlänglich, daß es heute
notwendig ist, die Menschen schon
daran zu erinnern, die
allerprimitivsten Impulse ihrer
eigenen Religionsbekenntnisse
ernst zu nehmen. Denn, sehen Sie,
es gibt sogar für die Christen ein
Gebot, daß der Name des Gottes
nicht eitel ausgesprochen werden
soll. Wenn aber dann jemand kommt
und von sozialen Angelegenheiten
spricht, dann kommen gleich die
Leute und sagen: Ja, der redet ja
gar nicht von dem Christus; das
ist also nicht christlich. - Es
wird wahrhaftig nicht dadurch
christlich, daß man in jeder
dritten Zeile den Namen des
Christus ausspricht. Es braucht
nur so gesprochen zu werden, daß
man davon durchdrungen sein kann,
daß es aus der Gesinnung heraus
gesprochen ist, aus der der
Christus will, daß in der
Gegenwart gesprochen werde. Wenn
aber aus dem Geiste der Gegenwart
selbst heraus einmal gesprochen
wird, und man sich bemüht, aus
diesem Geiste der Gegenwart heraus
zu sprechen, dann kommen die Leute
und sagen: Ja, der redet ja nicht
von dem Christus. Der sollte
überhaupt mehr innerlich reden. -
Und dann wird in
alleräußerlichster Weise das
sogenannte Innerliche vorgebracht.
Sie wissen ja, daß aus einer
gewissen Tantenhaftigkeit heraus
jener Angriff kam, der da besagte,
daß man eigentlich so nach jedem
fünften Wort von «Innerlichkeit»
zu reden gehabt hätte.
Selbstverständlich wäre es mir
viel bequemer, diese
Tantenhaftigkeit gar nicht zu
berühren. Aber es ist notwendig in
der Gegenwart, Tantenhaftigkeit
und Onkelhaftigkeit zu berühren,
weil sie zu großen Schaden
anrichten in bezug auf das, was
wirklich geschehen muß. Ich möchte
wirklich fragen, ob solche
Tantenhaftigkeit und
Onkelhaftigkeit sich wirklich
bemüht, in dasjenige einzudringen,
was als das wahrhaft Geistige in
der Gegenwart zur Geltung gebracht
werden muß. Wir müssen den Mut
haben, uns zu sagen: Das, was wir
im einzelnen tun, zum Beispiel
indem wir im einzelnen
unterrichten, das muß getan werden
aus der Erkenntnis heraus, daß die
Menschheit jetzt andere
Entwickelungsimpulse in sich trägt
als vor verhältnismäßig noch
kurzer Zeit, daß tatsächlich
führende Geister der
übersinnlichen Welt bis vor
einiger Zeit ein Interesse daran
hatten, den Menschen bis zu einem
gewissen Punkte zu bringen.
Allein, das Bild des Menschen ist
abgeschlossen, und der Mensch muß
aus seinem Innern heraus selber
den Anschluß an die Geistigkeit
suchen, damit das, was der Mensch
nun über sein Leibliches, sein
leiblich Veranlagtes hinaus
produziert, ihn wiederum
interessant macht für die über ihm
stehenden Geister. Sonst wird
unsere Kultur veröden, versanden,
versumpfen. Davor kann uns nichts
retten, was in irgendeiner Weise
Altes aufwärmen will. Davor kann
uns nur retten der Mut, das
Spirituelle aus einer gleichen
Gesinnung heraus anzufangen, wie
naturalistisch angefangen worden
ist vom fünfzehnten Jahrhundert ab
gegenüber den alten Bekenntnissen.
Das ist es hauptsächlich, was ich
heute vor Ihnen entwickeln wollte:
daß wir zu gewissen über uns
stehenden Geistern nur richtig
hinaufsehen, wenn wir uns
gestehen, daß mit dem Ende des
neunzehnten Jahrhunderts das alte
Verhältnis zu ihnen abgelaufen
ist, und daß seit dem letzten
Drittel des neunzehnten
Jahrhunderts die Menschheit
notwendig hat, ein neues
Verhältnis zur geistigen Welt
einzugehen. Man sei in diesem
Punkte wahr. Man sei zum Beispiel
in folgendem wahr; man braucht ja
nicht gleich unmenschlich zu sein,
wenn man wahr ist, aber man sei
wahr. Mit Bezug auf das Äußere
kann ja nicht gleich der Mensch
die gesamte Metamorphose der
Menschheit mitmachen. Er wird
heranerzogen durch das, was sich
aus alten Impulsen heraus
fortsetzt. So wurden heranerzogen
durch das, was sich aus alten
Impulsen heraus fortsetzte,
diejenigen Menschen, die heute von
den Kanzeln herunter die alten
Bekenntnisse verkünden. Warum
sollte man denn nicht menschlich
ganz lieb sein mit dem, was von
jener Seite kommt? Das kann man
ja, aber man soll nur um Gottes
willen nicht es ernst nehmen für
die Ergründung der Wahrheit in der
Gegenwart. Man soll sich sagen:
Gewiß, die Leute sind dazu
erzogen; sie können nicht in
späteren Jahren ihren Beruf
ändern; also mögen sie reden. Aber
man soll doch nicht glauben, daß
es notwendig ist, anders als in
äußerlicher Weise, indem man sich
wehrt, auf Diskussionen, die von
jener Seite kommen, etwas zu
geben. Und ähnliches mehr.
|
Comme je l'ai dit,
ce serait plus confortable de
laisser ces choses inexprimées.
Mais nous allons vers des temps si
lourds et sérieux qu'il est tout à
fait impossible de laisser ces
choses inexprimées. Et la
faiblesse humaine qui consiste à
ne pas prendre ces choses au
sérieux est bien trop répandue.
Certainement, chacun aimerait dire
: je ne peux pas quitter ma peau,
ou mon bureau, ou quoi que ce
soit. Mais il ne le justifie quand
même pas, il admet lui-même qu'il
conclu des compromis pour
l'instant. Le représenter de la
vérité, aussi quand on considère
cette vérité comme nécessaire
seulement à partir des
circonstances/rapports extérieurs
de l'époque, est la chose
importante en notre temps. Quand
on considère comment l'humanité
actuelle s'est précipitée dans de
si terribles catastrophes de ces
dernières années, ainsi on ne
trouverons pas d'autre raison que
les gens se sont jusqu'à présent
éloignés de toujours regarder des
choses aux mots, et des mots aux
choses. Aujourd'hui, dans de
nombreux cas, ce ne sont que des
mots qui sont prononcés, et les
gens pensent alors qu'ils savent
quelque chose sur les choses.
Cette tendance à développer ce qui
a qualité de phrasé jusqu'au bout,
c'est la tendance/l’inclination de
base de notre présent, et alors :
ne pas voir que lorsque les mots
sont là, les choses ne sont pas
encore là.
|
21
|
Wie
gesagt, es wäre bequemer, diese
Dinge unausgesprochen zu lassen.
Aber wir gehen so schweren und
ernsten Zeiten entgegen, daß es
ganz unmöglich ist, diese Dinge
unausgesprochen zu lassen. Und
viel zu sehr ist die menschliche
Schwäche verbreitet, in diesen
Dingen nicht Ernst zu machen.
Gewiß, jeder mag sagen: Ich kann
ja nicht heraus aus meiner Haut,
oder aus meinem Amt, oder was
auch. Aber er rechtfertige es doch
nicht, sondern er gestehe sich,
daß er eben vorläufig Kompromisse
schließt. Das Vertreten der
Wahrheit, auch wenn man diese
Wahrheit nur aus den äußeren
Zeitverhältnissen heraus als
notwendig betrachtet, das ist das
Wichtige in unserer Zeit. Wenn man
beachtet, wie die gegenwärtige
Menschheit hineingesaust ist in
jene so furchtbaren Katastrophen
der letzten Jahre, so findet man
ja als Grund keinen anderen als
den, daß die Menschen so sehr
davon abgekommen sind, von den
Dingen immer hinzusehen zu den
Worten, und von den Worten immer
hinzusehen zu den Dingen. Es
werden ja heute vielfach eben bloß
die Worte angeschlagen, und dann
glaubt man, von den Dingen etwas
zu wissen. Diese Neigung,
Phrasenhaftigkeit bis ans Ende zu
entwickeln, das ist die
Grundneigung unserer Gegenwart,
und dann: nicht zu sehen, daß,
wenn die Worte da sind, ja noch
nicht die Sachen da sind.
|
Ces dernières
semaines, nous avons eu à nous
occupé à nous procurer le cursus
pour la compagnie des enseignants
de l'école Waldorf. La devrait
être transformer ce qui est une
pédagogie morte en un art éducatif
vivant. Là nous sont apparues
devant les yeux une vérité, qui
souvent est seulement négligée
parce qu’on laisse des mots être
des mots. Là nous sont apparues
par exemple devant les yeux, quand
on devait s’expliquer, des choses
épaisses, des choses épaisse
imprimées, avec le mot
« journal officiel »
écrit à l'extérieur. Car c'est une
partie d'un journal officiel. Ou
alors est écrit dessus « plan
scolaire » pour telle ou
telle chose épaisse/tel ou tel
truc épais. « Plan
scolaire », là n’est pas
seulement dedans : dans telle ou
telle classe de telle ou telle
école, ceci ou cela doit être
enseigné, ou ce qui pourrait
encore être mobile : tel ou tel
devrait être maîtrisé jusqu'à tel
ou tel but ; mais il dit en fait -
on ne devrait pas le croire -
comment on doit enseigner, comment
on doit traiter la substance.
C'est déjà le contenu d'un
règlement aujourd’hui, le contenu
des règlements d'État.
|
22
|
Wir
haben uns in diesen letzten Wochen
damit zu beschäftigen gehabt, den
Kursus für die Lehrerschaft der
Waldorfschule zu besorgen. Da
sollte dasjenige, was tote
Pädagogik ist, in lebendige
erzieherische Kunst umgewandelt
werden. Da trat einem lebendig vor
Augen Wahrheit, die oftmals doch
nur übersehen wird, weil man Worte
Worte sein läßt. Da traten einem
zum Beispiel lebendig vor Augen,
wenn man sich auseinandersetzen
mußte, dicke Dinge, gedruckte
dicke Dinge, außen steht
«Amtsblatt» drauf. Denn es ist ein
Abschnitt aus einem Amtsblatt.
Oder «Lehrplan» steht darauf für
das oder jenes dicke Ding.
«Lehrplan», da steht nicht nur
drinnen: in der oder jener Klasse
dieser oder jener Schule soll das
oder jenes gelehrt werden, oder,
was auch noch beweglich sein
könnte: das oder jenes soll bis zu
diesem oder jenem Ziel gekonnt
werden; sondern da steht
tatsächlich - man sollte es nicht
glauben -, wie man unterrichten
soll, wie man den Stoff behandeln
soll. Das ist heute schon Inhalt
einer Verordnung, der Inhalt von
Staatsverordnungen.
|
Qu'est-ce que cela
signifie quand on le saisit
d’après la réalité ? Oui, quand on
le dit ainsi : dans un journal
officiel, on décrète, avec
bienveillance, paternalisme
condescendant, comment devrait
être enseigné, et on ne pense pas
sur ce que, qu’on puisse ainsi ne
pas en tenir compte. Mais si l'on
y réfléchit - ce qui est une
occupation inconfortable pour la
plupart des humains du présent -,
alors on en vient à savoir
Aujourd'hui, ce n'est pas la
pédagogie qui est enseignée et la
didactique qui est enseignée dans
les écoles supérieures que les
humains comprennent cela, mais la
pédagogie est plutôt prescrite par
des lois. Tout comme on prescrit
aux humains qu’ils ne devraient
pas voler, ainsi on leur prescrit
par des journaux officiels, par
des décrets officiels, comment ils
devraient enseigner. Et on ne
ressent pas, ce qui repose là
dedans. Et c'est ainsi que dans le
sentiment de ce qui n'est en fait
apparu que dans les temps récents,
pourrait seul reposer le point de
départ pour la guérison des
conditions/des rapports. Cinquante
humains qui se tiennent à de tels
endroits/fonctions, où l'on entend
leurs paroles comme on a entendu
les paroles des membres de
l'Assemblée nationale de Weimar,
cinquante humains qui ressentent
quelque chose comme l'anomalie de
la législation sur la pédagogie,
cela signifierait plus pour la
reprise/guérison du monde que les
bavardages fades qui y ont été
prononcés ces derniers
mois.<<<<<<<<<<<
|
23
|
Was
heißt das, wenn man es der
Wirklichkeit nach erfaßt? Ja, wenn
man es so sagt: In einem Amtsblatt
wird verordnet, wohlwollend,
väterlich bevormundend, wie
unterrichtet werden soll, und man
denkt nicht darüber nach, so kann
man sich darüber hinwegsetzen.
Wenn man aber nachdenkt - was eine
unbequeme Beschäftigung ist für
die meisten Menschen der Gegenwart
-, dann kommt man darauf, zu
wissen: Es wird heute nicht
Pädagogik gelehrt und Didaktik
gelehrt an den höheren Schulen,
daß die Menschen das begreifen,
sondern es wird Pädagogik durch
Gesetze verordnet. Wie man den
Menschen verordnet, daß sie nicht
stehlen sollen, so verordnet man
ihnen durch Amtsblätter, durch
amtliche Verfügungen, wie sie
unterrichten sollen. Und das
empfindet man nicht, was da
drinnen liegt. Und es ist so, daß
in der Empfindung desjenigen, was
da eigentlich erst in der neueren
Zeit aufgetreten ist, allein der
Ausgangspunkt für die Gesundung
der Verhältnisse liegen könnte.
Fünfzig Menschen, die an solchen
Stellen stehen, wo man ihre Worte
so hört, wie man die Worte der
Mitglieder der Weimarer
Nationalversammlung gehört hat,
fünfzig Menschen, die so etwas
empfinden wie die Anomalie der
Gesetzgebung über Pädagogik, das
würde mehr bedeuten für die
Gesundung der Welt als das fade
Geschwätz, welches an jener Stelle
gesprochen worden ist in den
letzten Monaten.
|
C’est pourquoi
aussi, à nouveau, un sentiment
doit être là, et ce sentiment ne
viendra de rien d’autre que du
fait que les forces de la
connaissance spirituelle
retournent dans les âmes et les
cœurs humains. Pas de a pure
théorie qui nous permet d'être
d'accord avec les choses
théoriquement et qui ne nous
apprend ensuite rien sur faire
sérieux avec l'esprit. Faire
sérieux avec l'esprit signifie que
lorsqu’on entre dans une salle, on
est un avec l'esprit et l'âme des
humains qui s'y trouvent. Les
confessions de foi, saisies
théoriquement, ne sont rien
aujourd'hui. Le se sentir et le
s’éprouver dans l'esprit, c'est la
seule chose qui peut rendre
l'humanité saine aujourd'hui.
|
24
|
Dafür
muß auch wiederum eine Empfindung
da sein, und diese Empfindung wird
von nichts anderem kommen als
davon, daß lebendig in den
menschlichen Seelen und in den
menschlichen Herzen einkehren die
Kräfte der geistigen Erkenntnis.
Nicht die bloße Theorie, die uns
gestattet, mit den Dingen
einverstanden zu sein theoretisch,
und die uns dann nichts lehrt
darüber, mit dem Geiste Ernst zu
machen. Mit dem Geiste Ernst
machen, heißt: wenn man einen Saal
betritt, ist man eins mit dem
Geiste und der Seele der Menschen,
die da drinnen sind.
Glaubensbekenntnisse, theoretisch
gefaßt, sind heute ein Nichts. Das
Sich-Erfühlen und Sich-Empfinden
im Geiste, das ist es, was heute
einzig und allein die Menschheit
gesund machen kann.
|
Cela était pensé
lorsque a commencé ici d’œuvrer
socialement. Œuvrer à partir de
l'esprit vivant, cela était pensé.
Jusqu'à présent, les humains sont
seulement venus dire : je suis
d'accord avec ceci ou cela, selon
le contenu des mots, le contenu
des phrases. - Que les humains
d'aujourd'hui soient si
intelligents qu'ils peuvent
facilement être d'accord avec le
contenu d'une phrase est
certainement quelque chose qui est
le moins nié par celui qui, par la
connaissance-esprit intérieure, se
fie à prétendre : les êtres
spirituels qui ont travaillé
jusqu'à présent à l’évolution, que
l'humain l'a maintenant si loin
qu'il a atteint leur idéal de
perfection. Que les humains
d'aujourd'hui sont intelligents,
qu'ils peuvent critiquer, qu'ils
sont intellectuellement très loin,
qu'ils sont même, à certains
égards, des créatures terrestres
parfaites, cela ne sera pas
démenti. Mais tout de suite parce
qu'ils le sont, ils doivent ouvrir
une nouvelle source en eux, mais
une source entièrement nouvelle.
|
25
|
Das
war gemeint, als hier begonnen
worden ist, sozial zu wirken. Aus
dem lebendigen Geiste heraus zu
wirken, das war gemeint. Bis jetzt
sind die Menschen nur dazu
gekommen, zu sagen: Ich bin mit
dem oder jenem einverstanden, dem
Wortinhalt, dem Satzinhalt
nach.-Daß die Menschen heute so
gescheit sind, mit einem
Satzinhalt leicht einverstanden
sein zu können, das leugnet gewiß
derjenige am allerwenigsten, der
da aus der inneren
Geist-Erkenntnis heraus sich
getraut zu behaupten: Die
geistigen Wesen, die bis jetzt an
der Entwickelung gearbeitet haben,
die haben den Menschen jetzt so
weit, daß er bei ihrem
Vollkommenheitsideal angelangt
ist. Daß die Menschen heute
gescheit sind, daß sie kritisieren
können, daß sie intellektuell sehr
weit sind, daß sie in gewisser
Beziehung sogar irdisch
vollkommene Geschöpfe sind, das
wird nicht geleugnet. Aber gerade
weil sie das sind, müssen sie eine
neue Quelle in sich selber
aufmachen, aber eine ganz neue
Quelle.
|
Certes le
connaisseur de la vie spirituelle
tient les humains d'aujourd'hui
pour parfaits. Mais c'est tout de
suite parce qu'ils sont parfaits,
parce qu'ils sont devenus parfaits
grâce à d'autres êtres que par
eux-mêmes, qu'ils doivent
maintenant commencer à faire
quelque chose d'eux-mêmes.
|
26
|
Gewiß,
der Erkenner des geistigen Lebens
hält die Menschen von heute für
vollkommen. Aber gerade deshalb,
weil sie vollkommen sind, weil sie
durch andere Wesen als durch sich
selbst vollkommen geworden sind,
müssen sie jetzt anfangen, aus
sich selbst etwas zu machen.
|
C'est ce qui m'a
amené, il y a des décennies, à
placer la science morale, par
exemple, sur une nouvelle base et
à parler dans ma
« Philosophie de la
liberté »
d'« imagination
morale », c'est-à-dire de ce
qui est créatif de l'humain
également dans le domaine moral.
Parce qu'il était clair pour moi
que ce que l'humain développe
instinctivement de l'intérieur de
lui-même, et ce qu'on a toujours
appelé l'éthique, n'a aucun
avenir.
|
27
|
Das
war es, was mich vor Jahrzehnten
dazu veranlaßt hat, zum Beispiel
die Moralwissenschaft auf eine
neue Basis zu stellen und in
meiner «Philosophie der Freiheit»
von «Moralischer Phantasie» zu
sprechen, das heißt von dem aus
dem Menschen heraus Schöpferischen
auch auf moralischem Gebiet. Weil
mir vor Augen stand: Was der
Mensch instinktiv aus sich selbst
heraus entwickelt, und was man
immer Ethik genannt hat, das hat
keine Zukunft.
|
J'ai déjà souvent
exprimé ici, à la fin de mon
intervention, que je serais très
heureux s’il me réussissait de
trouver une véritable résonance
dans le cœur des amis, malgré la
manière imparfaite dont ces choses
doivent bien sûr être mises en
avant. Car il ne s'agit jamais
pour moi de leur rendre simplement
plausible telle ou telle théorie,
mais d'interpréter ce que les
signes des temps pour le présent
aimeraient imprimer à l'humain. Il
ne m'importe pas de surprendre ou
de ne pas surprendre par telle ou
telle affirmation, mais il
m'importe seulement de dire ce qui
est vraiment nécessaire pour le
présent.
|
28
|
Ich
habe schon oft hier, am Schlüsse
meiner Ausführungen,
ausgesprochen, daß ich so froh
wäre, wenn es mir gelänge, trotz
der unvollkommenen Art, in der
selbstverständlich so etwas
vorgebracht werden muß, Widerhall
in den Herzen der Freunde zu
rinden, wirklichen Widerhall zu
finden. Denn es kommt mir niemals
darauf an, ihnen bloß theoretisch
dies oder jenes plausibel zu
machen, sondern es kommt mir
darauf an, dasjenige zu deuten,
was die Zeichen der Zeit für die
Gegenwart dem Menschen einprägen
möchten. Es kommt mir nicht darauf
an, durch diese oder jene
Behauptung zu überraschen, oder
nicht zu überraschen, sondern es
kommt mir nur darauf an, das zu
sagen, was für die Gegenwart
wirklich notwendig ist.
|
Ces principes ne
sont-ils pas à la base de la
science spirituelle d'orientation
anthroposophique que je
soutien/représente ? Vis-à-vis de
tout autre principe, il aurait
peut-être été mieux de s'abstenir
d’œuvrer pour cette science de
l’esprit orientée
anthroposophiquement. S'abstenir
pour la simple raison qu'il est
tout à fait naturel qu'à partir de
ce qui vit dans les humains du
présent, l'individu qui a à
représenter la science de l’esprit
se voit jeter toutes sortes
d’immondices. C'est tout à fait
évident. Cela ne peut être
autrement, car c'est justement le
présent dans l’actuelle époque de
transition. Il peut seulement
s'agir de représenter la science
de l’esprit, d’annoncer la science
de l’esprit, parce qu’on envisage
la nécessité pressante d’amener,
ce qui est annoncé par la science
de l’esprit, à l'humanité dans le
présent. On n’a justement pas la
permission de parler d'une pure
évolution successive, mais on doit
parler d'un revirement dans
l’évolution. La plante se
développe aussi successivement,
mais la transition de la feuille
du feuillage au pétale coloré en
est un plus abrupte. Ainsi,
l'humanité s'est développée
successivement, mais la transition
entre l'époque où le développement
de l'humanité a été mené par des
êtres divins et spirituels qui ont
amené l'humain à la perfection et
l'époque où l'humain doit se
bouger/manifester est abrupte, et
il doit être achevé. Et sans
l'aveu/la confession d'une
transition brutale, on ne peut pas
passer le Rubicon de la misère
culturelle actuelle. Celui qui
veut tout le temps faire ceci ou
cela, parce qu'il est commode de
transborder de l'ancien chenal, ne
traversera pas vraiment, dans les
zones à partir desquelles les
impulsions de la culture future
peuvent se développer.
|
29
|
Lagen
nicht der anthroposophisch
orientierten Geisteswissenschaft,
wie ich sie vertrete, diese
Prinzipien zugrunde? Jedem anderen
Prinzip gegenüber wäre es
vielleicht besser gewesen, das
Wirken für diese anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft zu
unterlassen. Zu unterlassen aus
dem einfachen Grunde, weil es ganz
selbstverständlich ist, daß aus
dem, was in den Menschen der
Gegenwart lebt, der Einzelne, der
Geisteswissenschaft zu vertreten
hat, mit allem möglichen Unrat
beworfen wird. Das ist ganz
selbstverständlich. Das kann nicht
anders sein, denn so ist eben die
Gegenwart in der heutigen
Übergangsepoche. Es kann sich nur
darum handeln, Geisteswissenschaft
zu vertreten, Geisteswissenschaft
zu verkünden, weil man die
dringende Notwendigkeit einsieht,
das, was durch die
Geisteswissenschaft verkündet
wird, gerade in der Gegenwart an
die Menschheit heranzubringen. Man
darf eben nicht von einer bloß
sukzessiven Entwickelung sprechen,
sondern man muß sprechen von
Umschwüngen in der Entwicklung.
Die Pflanze entwickelt sich auch
sukzessiv, aber der Übergang vom
Laubblatt zum farbigen Blumenblatt
ist ein schroffer. So hat sich die
Menschheit sukzessiv entwickelt;
aber der Übergang von der Zeit, wo
die Entwickelung der Menschheit
geführt wurde von
göttlich-geistigen Wesen, die den
Menschen zur Vollkommenheit
brachten, zu der Zeit, wo der
Mensch sich selbst regen muß,
dieser Übergang ist ein schroffer,
und er muß vollzogen werden. Und
ohne das Bekenntnis zu einem
schroffen Übergang kommt man über
den Rubikon der heutigen
Kulturmisere nicht hinweg. Wer
immerzu dieses oder jenes will,
weil es gerade bequem ist, aus dem
alten Fahrwasser mit
hinüberzunehmen, der kommt nicht
wirklich drüben an, in den
Gebieten, von denen aus sich die
Impulse der Zukunftskultur
entwickeln können.
|
En vérité, les
choses qui doivent être
entreprises aujourd'hui ne sont
pas du genre, si elles doivent
être prometteuses, comme elle
seront pensées ici ou là, mais
elles sont du genre de notre école
Waldorf, par exemple. Avec l'école
Waldorf, sera entrepris quelque
chose dont on ne peut pas dire
autre chose, que cela devient la
plus grande préoccupation de la
vie pour celui qui est sérieux
avec cela. Moi, par exemple, je
vous avoue tout à fait ouvertement
: Lorsque je regarde la
constitution spirituelle du temps
présent et que je vois la
nécessité de collaborer à la
fondation d’une telle école, alors
quelque chose me vient dans le
coeur que j’ai déjà la permission
de décrire ainsi : que j'ai déjà
eu beaucoup de soucis, mais que
cette école Waldorf appartient à
mes plus grands soucis. Cela ne
peut pas m'empêcher d’entreprendre
ces choses. Pas purement parce que
je crois qu'elle échouerait. Elle
réussira déjà. Mais parce que nous
devrons veiller à ce que toujours
la chose correcte arrive pour ce
succès. Il serait vain de ne pas
admettre que ces soucis existent.
Mais peut-être avons-nous déjà
fait quelque chose pour cette
tâche particulière en essayant
d'être vrai, d'être vrai sans
reste dans la discussion de ce
chapitre. Et pour que les choses
ne soient pas prises de telle
manière que nous ne voyions que
l’unilatéral, je voulais vous
parler aujourd'hui de ce que j’ai
justement parlé. Bien sûr, je ne
pouvais pas utiliser le même ton
dans mon discours d'ouverture
hier. Je ne pouvais pas parler aux
gens qui étaient rassemblés là de
l’interêt des hiérarchies
supérieures, et de ce que l'image
de l’humain est terminée, qu'autre
chose doit prendre sa place, et
semblable. Mais quand on
photographie un arbre d'un côté,
ainsi on doit aussi être
photographié de l'autre côté afin
qu’apparaisse une image complète.
C'est pourquoi j'ai dû ajouter ce
dont je vous ai parlé aujourd'hui.
Car en notre temps, ce qui est
vrai doit être exprimé de manière
vraie. Nous devons aussi apprendre
cette phrase selon laquelle nous
ne devons pas purement représenter
la vérité, mais que nous avons
aussi représenter vrais la vérité.
Car aujourd'hui, par l’évolution
de l'humanité, nous sommes arrivés
dans l’époque où l’on peut aussi
représenter la vérité de manière
non vraie. Il devra être appris à
dire vrai, la vérité. Car dans
maintes régions, la vérité est
aujourd'hui aussi bon marché que
les mûres, parce qu’on peut la
cueillir seulement ici ou là. La
culture humaine est à cet égard
parfaite. Mais seuls ceux
remplissent la tache pour
l’avenirqui ne font pas seulement
ce qui est facile à faire
aujourd'hui, car il est facile de
lier n'importe quel concept à une
nouvelle vision du monde. Ce ne
sont pas ceux qui procèdent ainsi
qui a un effet sur l'avenir qui le
font, mais seulement ceux qui
parlent sur la vérité à partir
l’âme vraie, font quelque chose de
fructueux. Il ne s’agit pas
seulement de la formulation
aujourd'hui, mais du fluide
spirituel qui traverse cette
formulation. Mais pour cela, il
faut s’acquérir un sentiment
aujourd'hui. Les gens sont souvent
bien éloignés de ce sentiment.
Même aujourd'hui, on peut lire des
pages entières sans se rendre
compte que la personne qui les a
écrites est un fieffé menteur.
Pour ce faire, les gens devront
acquérir la faculté de ressentir
non seulement la logique mais
aussi la source de vérité.
Beaucoup plus intérieurement que
ceux qui pensent aujourd'hui
parler d'intériorité, beaucoup
plus intérieur sera ce qui
permettra à l'humain de vraiment
travailler pour l'avenir, de
vraiment faire quelque chose, même
dans le plus petit cercle, qui
portera l'humanité vers l'avenir.
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30
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Wahrhaftig, die Dinge, die heute
unternommen werden müssen, sie
sind nicht von der Art, wenn sie
aussichtsvoll sein sollen, wie sie
gedacht werden da oder dort,
sondern sie sind von der Art, wie
zum Beispiel unsere Waldorfschule
ist. Mit der Waldorfschule wird
etwas unternommen, von dem man gar
nicht anders sagen kann, als daß
es dem, dem es ernst damit ist,
zur schwersten Sorge des Lebens
wird. Ich zum Beispiel gestehe
Ihnen ganz offen: Betrachte ich
die geistige Konstitution der
Gegenwart, und sehe ich die
Notwendigkeit, bei der Begründung
einer solchen Schule mitzuwirken,
dann wird mir etwas im Herzen, das
ich schon so bezeichnen darf: daß
ich ja schon mancherlei Sorge
gehabt habe, daß aber diese
Waldorfschule zu meinen
allergrößten Sorgen gehört. Das
kann nicht abhalten davon, diese
Dinge zu unternehmen. Nicht
deshalb bloß, weil ich etwa
glaube, sie würde mißlingen. Sie
wird schon gelingen. Aber weil wir
werden sorgen müssen dafür, daß
immer das Richtige geschieht zu
diesem Gelingen. Es wäre ganz
eitel, wenn man nicht gestehen
wollte, daß diese Sorgen vorhanden
sind. Aber vielleicht haben wir
doch schon einiges gerade auch für
diese spezielle Aufgabe dadurch
getan, daß wir uns bemüht haben,
auch bei der Besprechung dieses
Kapitels wahr, restlos wahr zu
sein. Und damit ja nicht die Dinge
so genommen werden können, daß man
nur das Einseitige sieht, wollte
ich heute zu Ihnen das sprechen,
was ich eben gesprochen habe. Ich
konnte natürlich gestern in der
Eröffnungsrede nicht dieselben
Töne anschlagen. Ich konnte den
Leuten, die dort versammelt waren,
nicht sprechen von dem Interesse
der höheren Hierarchien, und
davon, daß des Menschen Bild
fertig ist, daß etwas anderes an
die Stelle treten muß und
dergleichen. Aber wenn man einen
Baum von einer Seite
photographiert, so muß er auch von
der andern Seite photographiert
werden, damit ein vollständiges
Bild entsteht. Deshalb mußte ich
auch das noch hinzufügen, was ich
heute zu Ihnen gesprochen habe.
Denn ausgesprochen muß in unserer
Zeit werden das, was wahr ist, in
einer wahren Weise. Wir müssen
auch diesen Satz lernen, daß wir
nicht bloß die Wahrheit zu
vertreten haben, sondern daß wir
auch die Wahrheit wahr zu
vertreten haben. Denn heute sind
wir durch die
Menschheitsentwickelung in der
Epoche angekommen, wo man die
Wahrheit auch unwahr vertreten
kann. Es wird gelernt werden
müssen, die Wahrheit wahr zu
sagen. Denn auf manchem Gebiete
sind heute die Wahrheiten billig
wie Brombeeren, weil man sie nur
da oder dort aufzulesen hat. Die
Menschheitskultur ist in dieser
Beziehung eine vollkommene. Aber
nur diejenigen erfüllen die
Aufgabe für die Zukunft, die nicht
nur dasjenige machen, was heute
leicht zu machen ist; denn
irgendwelche Begriffe zu
verknüpfen selbst zu einer neuen
Weltanschauung, das ist leicht zu
machen. Nicht diejenigen machen
etwas, was in die Zukunft
hineinwirkt, die so verfahren,
sondern nur die machen etwas
Fruchtbares, die über die Wahrheit
aus der wahren Seele heraus
sprechen. Nicht allein auf den
Wortlaut kommt es heute an,
sondern auf das geistige Fluidum,
das diesen Wortlaut durchzieht.
Dafür muß man sich heute aber ein
Gefühl aneignen. Von diesem Gefühl
sind die Leute vielfach recht weit
entfernt. Man kann heute noch
ganze Seiten lesen, ohne daß man
darauf kommt, daß der Betreffende,
der sie geschrieben hat, ein
verlogener Kerl ist. Dazu werden
sich die Menschen die Fähigkeit
aneignen müssen, nicht allein das
Logische zu empfinden, sondern den
Wahrheitsquell zu fühlen. Viel
innerlicher als diejenigen es
glauben, die heute von
Innerlichkeit zu sprechen glauben,
viel innerlicher wird dasjenige
sein, was den Menschen für die
Zukunft wird befähigen können,
wirklich zu wirken, wirklich etwas
zu tun, sei es auch im kleinsten
Kreise, was die Menschheit
hinüberträgt in die Zukunft.
|
C'est pourquoi il a
été nécessaire, il y a toutes ces
années, que les choses dont nous
discutons entre nous soient
examinées sous les angles les plus
divers. Cela seul nous donne la
possibilité de les vivre
pleinement et puissamment. Avec
cette nostalgie intérieure à
approcher les secrets du monde et
à les sentir intérieurement vrais
et puissants, avec cette
nostalgie, nous devons nous
équiper /armer. Avec ces mots, je
ne voulais rien d'autre tout de
suite aujourd'hui que vous
appreniez à ressentir en vous-même
quelque peu la nécessité de cette
nostalgie et du règne de tant de
non vrai en notre temps et entre
les humains de notre temps. Que la
vérité devienne ! C'est à ce
demander que l'on aimerait
toujours de nouveau et à nouveau
en appeler à l'humanité, tout de
suite du sang de cœur le plus
soucieux.
|
31
|
Deshalb war es schon die ganzen
Jahre her notwendig, daß die
Dinge, die unter uns besprochen
werden, von den verschiedensten
Gesichtspunkten aus besprochen
werden. Dadurch allein gewinnen
wir die Möglichkeit, sie
vollständig und kraftvoll zu
durchleben. Mit dieser inneren
Sehnsucht, heranzutreten an die
Weltengeheimnisse und sie
innerlich wahr und kraftvoll zu
empfinden, mit dieser Sehnsucht
müssen wir uns ausrüsten. Nichts
anderes wollte ich gerade heute
mit diesen Worten, als daß Sie
etwas in sich selbst erfühlen
lernen von der Notwendigkeit
dieser Sehnsucht und von dem
Walten von so viel Unwahrem in
unserer Zeit und zwischen den
Menschen unserer Zeit. Daß
Wahrheit werde! Dieses Verlangen
möchte man gerade aus dem
sorgenvollsten Herzblute heraus
heute immer wieder und wiederum
der Menschheit zurufen.
|
De choses comme
celle dont je suis parti : que
quelqu'un est pleinement d’accord
avec quelque chose selon la
formulation, mais ne peut pas le
comprendre parce que cela vient de
l'esprit, de telles choses
beaucoup, beaucoup reste à
apprendre. Essayez de comprendre
l'apprentissage de cette manière,
et vous servirez les tâches que le
présent vous demande. Vous
trouverez beaucoup d'autres choses
que celles que vous avez déjà
trouvées, et beaucoup de choses
qui reposent encore au sein du
présent doivent être trouvées pour
que la guérison puisse venir dans
l'humanité. Mais tout ce qui a été
exprimé par l'humanité n'a pas
encore été trouvé. Et celui qui
voit à travers les choses telles
qu'elles sont aujourd'hui ne sait
que trop bien qu'en disant une
chose ou une autre, l'humanité ne
l'a pas encore trouvée. Si vous
aidez à comprendre correctement un
tel mot, alors vous ne manquerez
pas d’aider à diffuser la vérité,
pas purement sous la forme
extérieure, logique, mais
véritablement dans l'humanité. Ce
n'est qu'alors que vous serez
membres de cet ordre dont nous
avons besoin, cet ordre dont la
devise est de représenter
véritablement la vérité. Et dont
le secret est qu'il est possible
de répandre la vérité, mais de
répandre la vérité d'une façon
fausse et de faire ainsi plus de
mal que ce qui est souvent fait en
répandant le mensonge. Ceci, mes
chers amis, mérite d'être pris en
considération : ce que cela
signifie de causer du tort que
l’on fait valoir, non vrai, la
vérité.
|
32
|
Von
solchen Dingen wie das, von dem
ich ausgegangen bin: daß jemand
vollständig einverstanden ist mit
einer Sache dem Wortlaute nach,
sie aber nicht begreifen kann,
weil sie aus dem Geiste kommt, von
solchen Dingen muß noch viel, viel
gelernt werden. Versuchen Sie
gerade das Lernen auf diese Art zu
verstehen, und Sie werden den
Aufgaben dienen, welche die
Gegenwart an Sie stellt. Sie
werden noch manches andere finden,
als Sie bisher schon gefunden
haben, und vieles ruht noch im
Schöße der Gegenwart, was gefunden
werden muß, damit Gesundung in die
Menschheit hineinkommt. Aber
gefunden ist noch nicht alles
Ausgesprochene von der Menschheit.
Und wer die Dinge durchschaut, wie
sie heute wirken, der weiß nur zu
gut, daß dadurch, daß er das eine
oder andere gesagt hat, es noch
nicht gefunden worden ist von der
Menschheit. Helfen Sie dazu, solch
ein Wort richtig zu verstehen,
dann werden Sie nicht mehr
verfehlen, auch dazu zu helfen,
daß die Wahrheit nicht bloß der
äußeren, logischen Gestalt nach,
sondern wahrhaftig in der
Menschheit verbreitet werde. Erst
dann werden Sie Glieder jenes
Ordens sein, den wir brauchen,
jenes Ordens, dessen Devise ist,
die Wahrheit wahr zu vertreten.
Und dessen Geheimnis ist, daß es
möglich ist, zwar Wahrheit zu
verbreiten, aber die Wahrheit auf
unwahre Art zu verbreiten und
dadurch mehr zu schaden, als durch
die Verbreitung der Lüge oftmals
geschadet wird. Dies, meine lieben
Freunde, ist wert, bedacht zu
werden : was es heißt, Schaden
dadurch anzurichten, daß man die
Wahrheit unwahr geltend macht.
|
|
|
Français
seulement
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01
|
Je voulais vous parler à
nouveau ce soir pour la raison que je tiens
pour nécessaire de résumer en quelques
perspectives maintes choses qui restent à
faire, qui sont liées à tout ce qui s'est
passé ici et qui s'est passé à partir d'ici
en ce qui concerne le mouvement de culture
de notre époque. Et notamment en rapport de
ce qui, dans une certaine mesure, d'après la
disposition, peut encore reposer dans ce qui
s'est passé et est prévu à partir d'ici.
|
02
|
Je n'aurai peut-être pas
particulièrement beaucoup de choses
nouvelles extraordinaires à exprimer
aujourd'hui, mais des choses en résumé, qui
devraient passer encore une fois par nos
âmes, ce sera tout de suite nécessaire.
|
03
|
C'est le ton de base à partir
duquel j’aimerais parler aussi aujourd'hui,
qui a été pris ici à maintes reprises, tout
de suite ces derniers temps, le ton de base
qui devrait indiquer qu'un véritable
approfondissement spirituel est nécessaire
pour l'humanité dans le présent, un
approfondissement spirituel avec ces
nouvelles méthodes spirituelles de
connaissance qui sont possibles dans le
présent, et que j'ai donc assez souvent
caractérisées.
|
04
|
Cela a aussi toujours de
nouveau été répété ces derniers temps : Dans
les relations sociales aussi, on ne pourra
pas progresser si la compréhension des faits
sociaux ne procède pas d'un
approfondissement spirituel correspondant
avec les nouvelles méthodes de connaissance
spirituelle correspondantes. Et on a fait
remarquer que c'est justement avec les
moyens de connaissance les plus récents
qu'il faut rechercher très sérieusement,
radicalement, cet approfondissement
spirituel de l'humanité dans le présent, et
que seul a une compréhension réelle des
exigences du présent, celui qui est vraiment
capable de prendre au sérieux ce qui se
trouve dans l'appel à l'approfondissement
spirituel, et qui, d'autre part, peut
finalement gagner la conviction que cet
approfondissement spirituel dans l'être le
plus profond, du moins essentiellement, ne
peut faire aucun compromis avec n’importe
quelles voies plus anciennes d'accès au
monde spirituel. Tout ce qui est recherché
en termes de compromis, conduit quand-même
seulement sur des détours. Peut-on en fait
dire qu'à notre époque, des humains qui ont
la présomption d'être dirigeants dans tel ou
tel domaine, que ces humains savent prendre
pleinement au sérieux ce qui est aujourd'hui
la quête/l’effort vers l'esprit ? Ces humain
doivent avoir un sentiment non seulement
pour des théories sur l'esprit, mais elles
doivent avoir un sentiment pour la réelle,
vivante efficacité dans le spirituel et par
le spirituel. Mais quand on parle de cette
efficacité réelle dans le spirituel et par
le spirituel, alors pour beaucoup de gens
aujourd'hui, on parle encore de quelque
chose d’absolument incompréhensible pour
eux.
|
05
|
Je veux vous illustrer
aussitôt ce que je pense par un exemple.
J'ai reçu une lettre récemment. Je veux
seulement parler de cette lettre en manière
d’exemple, sans mentionner un nom. J'ai reçu
récemment une lettre d'un humain, je dirais,
actif dans le domaine spirituel à l'heure
actuelle, qui dit tout d'abord dans cette
lettre qu'il a eu en mains « l'Appel au
monde de la culture » et saisi l'idée
la pensée de la tri-articulation de
l'organisme social avec l'approbation la
plus vive. Il est alors écrit que la
personne concernée doit un enseignement et
des suggestions précieuses au livre
« Les points clés », et qu'elle
l’a exprimé publiquement à plusieurs
reprises. L'intéressé a ensuite déclaré
qu'il avait récemment reçu une copie de la
conférence que j'ai donnée un jour aux
ouvriers des usines Daimler, envoyée par la
direction de la Fédération pour la
tri-articulation. Et il parle maintenant sur
cette conférence, en parle ainsi qu'il dit
qu'il ne risquerait aucune critique même aux
remarques factuelles de cette conférence.
Mais ensuite, sur les autres pages de la
lettre, il fait une terrible mise au rebut
de cette conférence, parce qu'il pense
qu'elle devrait être tenue sur un ton
différent de celui qu'elle a, parce qu'il se
sent blessé, pour ainsi dire, par le fait,
par exemple, que la culture bourgeoise
précédente a été discutée d'une certaine
manière désobligeante, et ainsi de suite. Je
ne veux pas entrer dans les détails.
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06
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Qu'est-ce que cela suggère en
fait ? Je veux examiner la chose entière
conformément à la réalité.
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07
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Voyez-vous , c'est un humain
– il est donc bien qu'il y en ait - qui est
théoriquement d'accord avec ce qui est dans
l'« appel », qui est théoriquement
d'accord et qui a même repris une partie de
ce qui est dans les « Points
clés ». Qui est même d'accord avec le
contenu de cette conférence que j'ai donnée
pour les ouvriers des usines Daimler, mais
qui critique le ton, trouve le ton
démagogique et du genre.
|
08
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Que se passe-t-il en réalité
? L'humain est d'accord en théorie, même
avec cette conférence. Mais cela n'aide pas
aujourd'hui, d'être théoriquement d'accord
avec une chose. L'humain n'a aucun sentiment
pour l’état de faits. L'humain ne peut pas
faire la distinction en rapport au
traitement d'une chose. Quand je suis assis
à Dornach et que j'écris un appel au monde
de la culture, dans lequel j'ai devant moi,
de manière idéelle, les humains du présent
qui peuvent absorber/accueillir quelque
chose comme ça, pas quelque chose que je
débite, que j'inscris théoriquement, mais
quelque chose que j'inscris dans un rapport
vivant avec ceux qui pourraient ou devraient
le comprendre, alors c'est quelque chose qui
est sorti d'un rapport réel. En cela,
l'esprit régnant dans le présent est
absolument pris en compte. Et à nouveau :
j'écris les « Points clés ». Je
n'écris quand-même pas afin que les mots
soient écrits en petits caractères sur le
papier et peut-être que les théoriciens
peuvent les critiquer, mais je les écris
pour les humains du présent. J'écris ainsi
que l'on parle de son bureau réellement,
conformément à la réalité, à l’humain du
présent. J'entre maintenant dans une salle
où sont assis principalement les ouvriers
des usines Daimler. Alors il est tout à fait
évident pour moi, parce que je parle à
partir de l'esprit vivant, immédiat, que dès
l'instant où j'entre, je sache comment
j’aurai à parler aux gens, comment placer
les mots. Celui qui travaille aujourd'hui à
partir de l'esprit vivant ne tient pas de
conférences de professeurs. Les conférences
de professeurs sont celles où l'on a
réfléchi et où l'on jette au visage des gens
ses propres opinions précieuses. Mais celui
qui est dans l'esprit vivant parle du cœur,
et non du front.
|
09
|
C'est quelque chose qui doit
être exprimé une fois. Des humains qui
peuvent même suivre les choses
théoriquement, n'ont aucun pressentiment que
quelqu'un qui veut travailler dans l'esprit,
doit travailler à partir de l'esprit dans
lequel il est tout de suite incorporé. Cela
pourra donc aussi être critiqué
extérieurement. Je peux vous donner
l’assurance que la conférence que j'ai tenue
devant les gens de Daimler à l'époque a été
comprise par les personnes présentes. Si
j'avais parlé comme l'écrivain l’aime, alors
les gens se seraient évidemment moqués de
moi ; cela n'aurait eu d'autre conséquence
que de faire rire les gens de moi. Il ne
s'agit pas aujourd'hui de préserver ces
habitudes théoriques anciennes - car elles
sont aujourd'hui antiques - d'être
personnellement d'accord ou non avec quelque
chose, mais plutôt d'avoir un sentiment
vivant pour l’action et l’essence et le
tissage de l'esprit, pour l'esprit qui est.
Par conséquent, chaque fois que nos amis, au
fil des ans, ont évoqué ceci ou ce qui avait
été dit ici ou là, et qui ressemblait
extérieurement à certaines des choses que je
disais, je devais dire : cette harmonie dans
les mots et les phrases et même dans les
paragraphes n'est pas importante. Ce qui
compte, c'est de quel coin de l'esprit vient
le réel qui est dit. Il y a encore beaucoup
à comprendre ici pour l'humain du présent.
Car les humain croient toujours encore que
lorsqu'ils ont absorbé le contenu d'une
chose, ils auraient absorbé la chose. Si on
a absorbé le contenu aujourd'hui, on a
seulement la formulation en soi et peut se
tenir très éloignés de l'esprit d'une chose.
|
10
|
Pour comprendre cela, il est
particulièrement nécessaire de savoir où,
dans notre présent matérialiste, doit couler
ce que la science de l’esprit a à dire
également en relation sociale. Sinon, on ne
pourra pas comprendre le rapport entre
l'être spirituel-scientifique orienté
anthroposophiquement et l'efficacité
sociale.
|
11
|
Nous vivons une fois
aujourd'hui, plus que nous ne le croyons,
dans la vague d'une culture matérialiste
dans tous les domaines. Et ce qui serait dit
souvent aujourd'hui : qu'ici et là cette
culture matérialiste serait dépassée, c'est
une chimère. Car la culture matérialiste est
bien combattue dans les termes ici et là,
mais pas à partir de l'esprit. Aujourd'hui,
on peut remettre/commettre un manifeste
professoral très idéaliste ou écrire un
livre : mais cela peut malgré tout être
entièrement à partir de l'esprit
matérialiste. Il est avant tout nécessaire
d’envisager une chose aujourd'hui, c’est :
par quoi nous avons réellement été amenés
dans ce matérialisme du présent. Car si nous
ne l’envisageons pas, nous ne pourrons pas
nous élaborer hors de lui.
|
12
|
En quoi consiste alors la
nature réellement funeste des pulsions
matérialistes de notre temps ? Elle consiste
dans ce qu'en fait, très bientôt, quelque
chose flamboie alors lorsque aujourd'hui, du
spirituel est rendu valable à partir de
l'expérience vivante de la réalité.
Supposons que quelqu'un, à travers ses
expériences, serai une fois amené à parler
du monde animal et qu'il en parlerait ainsi
qu'il veuille lui voudrait rendre
compréhensible que des forces spirituelles
œuvrent dans le monde animal et son
évolution. Il devra alors peut-être parler à
partir de la connaissance de ces forces
spirituelles qui oeuvrent dans le monde
animal de telle sorte que tel ou tel groupe
de théologiens protestants ou catholiques
s'enflammera immédiatement, qui le
critiqueront en fond et sol/de fond en
comble sans absolument entrer dans le
contenu de ce qu'il prétend, purement parce
qu'il ose/risque parler de l'esprit à partir
de la connaissance de la réalité du monde
animal. Ou bien on parle qu'il serait
nécessaire d'introduire des forces
spirituelles dans la vie sociale de
l'humanité, car on pourrait seulement
parvenir à un véritable réaménagement social
parce qu'on reconnaîtrait les forces
spirituelles et les introduirait dans
l'ordre social. A la volée, l'agressivité
des marxistes et de maints socialistes est
ravivée, comme dans l'autre cas
l'agressivité des pasteurs protestants ou
catholiques. Et le ton à partir duquel sera
parlé des deux côtés n'est pas très
différent. Ion doit seulement tenir compte
du fait que l'un - je dis cela avec
bienveillance - a grandi dans une atmosphère
plus sentimentale, théologique et
religieuse, l'autre dans une atmosphère plus
rude - je ne veux pas prétendre que cette
dernière est pire que la sentimentale - mais
le ton sur lequel les choses sonnent
réellement est le même dans certains cas.
|
13
|
Ce sont les choses sur
lesquelles nous devons nous interroger :
D'où vient en fait l'esprit matérialiste du
présent ? Qui l'a cultivé ? - Cet esprit
matérialiste est en fait cultivé par les
confessions religieuses. Et le fait
qu'aujourd'hui il pulse aussi dans la vision
sociale du monde est uniquement dû au fait
que la vision sociale du monde est un fidèle
disciple de tout ce qui est fondamentalement
issu des confessions religieuses au cours
des siècles. Il était vraiment plus
important que l'on pense que l'Église
catholique ait aboli l'esprit en 869 lors du
Conseil général de Constantinople, que j'ai
déjà mentionné souvent. Depuis cette époque,
n’était plus permis de parler du fait que
l'humain a l'esprit en lui dans l'érudition
catholique. Il était seulement permis de
parler dans une certaine mesure que l'humain
aurait un corps et une âme en soi. Ce fut
ainsi tout au long du Moyen Âge. Et rien ne
faisait plus peur aux érudits catholiques
médiévaux que de parler de la trichotomie,
c'est-à-dire de la tri-articulation de
l'être humain en corps, âme et esprit. Car
le Conseil de Constantinople a décrété.. :
L'humain est constitué d'un corps et d'une
âme, et l'âme a quelques forces et des
particularités spirituelles ; quelque esprit
est déjà dans l'âme, mais on n’a pas la
permission de parler d'un esprit
particulier. Alors les scientifiques et les
philosophes ont cru que, par science
dépourvue de présupposés, ils distinguaient
seulement le corps et l'âme, tandis qu'ils
le faisaient seulement sous l'influence du
dogme de l'église venant du IXe siècle. De
braves professeurs comme Wilhelm Wundt sont
seulement des élèves de la dogmatique
catholique, aussi en tant que psychologues.
On ne décèle ordinairement pas ce
pendant/rapport.
|
14
|
Comment se fait-il qu'en
parlant de science séculière, on n’ai
absolument pas la permission de parler de
d'esprit ? C’est en partie venu de ce dogme.
Mais on n'a même pas la permission de parler
d'âme. On n’a pas la permission de parler
d'âme réelle, parce que les confessions
religieuses revendiquent pour elles le droit
de parler sur l'âme et, aussi loin que le
dogme le permet, sur l'esprit ; c’est
monopolisé pour elles. On parle en fait sur
quelque chose qui ne revient pas à quelqu'un
quand on parle sur l'âme et l'esprit, car
que cela appartient à ceux qui parlent aux
humains du point de vue d'une confession
religieuse. Que reste-t-il d'autre à la
vraie science, ces pauvres zoologie,
physiologie, chimie et physique, que de
parler des processus matériels. Quand
quelque chose flamboie ici ou là, quand ils
parlent d'esprit, ils s'immiscent dans les
affaires des confessions religieuses. Cette
pauvre science laïque n'a pas d'autre choix
que de devenir matérielle, matérialiste,
parce que les confessions religieuses l'ont
privée de la possibilité de toucher à un
quelque spirituel.
|
15
|
La dedans repose quelque
chose de très important. De très important à
connaître que ces puissances qui ont apporté
le matérialisme sont les puissances
ecclésiastiques/ecclésiales de l'Occident.
Nous devons le matérialisme aux églises. Et
le matérialisme deviendra toujours plus fort
si les églises, en tant qu'administrations
religieuses et confessionnelles, ne perdent
pas leur pouvoir. En cette relation, il n'y
a aucune possibilité de s’adonner à
n’importe quelles illusions si l'on veut le
prendre au sérieux avec la culture. Mais
aujourd'hui, il s'agit qu’on le prenne au
sérieux avec ces choses. Aujourd'hui, on n’a
pas la permission de faire compromis sur
compromis par une quelque faiblesse humaine.
Si on est obligés de faire un compromis dans
l'efficacité extérieure, nous devons en être
conscients et ne pas en parler à la légère.
On doit tranquillement se dire : la violence
doit évidemment être évitée. Mais nous ne
devons pas nous compromettre avec nous-mêmes
en matière de connaissance. On ne doit pas
croire que ce que l'on fait sous l'influence
de la violence est juste.
|
16
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Il est donc nécessaire de
créer ici une base de connaissances qui soit
enfin une fois une base sûre. Aujourd'hui,
les choses doivent être accentuées de façon
très nette, très nette. Et ici sur ce
terrain reposent les choses qui doivent être
accentuées très nettement. Car nous sommes
aujourd'hui une fois en un temps où la
connaissance du monde spirituel doit être
faite sérieuse. La connaissance de science
de la nature qui est montée dans la
cinquième période post-atlantique, qui a
commencé avec Galilée, Giordano Bruno,
Kepler, Copernic, cette période de science
de la nature, qui avait par exemple l'un des
plus importants représentants au XIXe siècle
en Julius Robert Mayer, suit des méthodes de
science de la nature et part d'une
attitude/mentalité de science de la nature,
qui est une nouveauté vis-à-vis de ce qui
était disponible comme méthodes et
attitude/mentalité dans les confessions de
foi qui se vivaient vers en haut dans le
passé. Il n'y a aucune possibilité
d'union/d’association entre ces méthodes et
attitudes de science de la nature
scientifique et les méthodes des confessions
de foi. Mais la science de l’esprit, la
science de l’esprit vraiment grandie dans la
culture actuelle, doit se tenir au même
niveau de la culture que la science de la
nature. Elle doit prendre au sérieux ce que
j'ai exprimé une fois dans mon livre
« La mystique dans la montée de la vie
moderne de l’esprit ». Avec de telles
choses doit être absolument fait
sérieusement. Mais il ne sera pas fait au
sérieusement si on n’amène pas à valoir que
dans tout ce que nous observons dans le
monde, l'esprit agit sur nous en retour. La
matière est disponible nulle part purement
unilatérale comme matière. Partout en même
temps, matière concrète est à trouver avec
esprit concret. Et quand l'humain dit
aujourd'hui qu'il se tient comme humain dans
le monde, sous lui les trois règnes, règne
animal, règne végétal, règne minéral, ainsi
il prétend une demi-mesure, s'il ne
reconnaît pas en même temps que justement
ainsi que se tienne son corps vers en bas se
tiennent le règne animal, le règne végétal,
le règne minéral, de même vers en haut se
tiennent trois règnes spirituels, les règnes
des hiérarchies spirituelles, que nous
appelons les règnes desAngeloi, Archangeloi,
Archai. Personne n'a un droit à parler de
règne animal, règne végétal, règne minéral
comme descendant dans le physique, s'il ne
sait pas que trois autres règnes montent
dans le spirituel. Car l'humain, tel qu'il
se tient dans le monde physique, il se tient
par son corps en relation avec les trois
règnes, règne animal, règne végétal, règne
minéral ; il se tient par ce qui est
d’âme-esprit en relation aux trois règnes
sur-ordonnés, qui sont des réalités
spirituelles pour la perception humaine
complète, comme les trois règnes subordonnés
sont des réalités physiques pour les sens
physiques. Et tant qu'on ne reconnaîtra pas
que par une observation complète dans la
réalité extérieure on arrive à la
reconnaissance de l'esprit lui-même et qu'on
ne se laissera empêcher par aucune
confession religieuse traditionnelle en
cela, de prétendre quelque chose sur le
monde spirituel – justement aussi peu qu’on
peut être empêché de prétendre qu'il y a des
baleines - tant qu'on n'y arrivera pas, on
ne pourra pas saisir ce qui doit agir comme
une impulsion dans le présent. Ces choses
doivent justement être sérieusement pensées
aujourd'hui.
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17
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La chose repose donc ainsi :
Nous sommes entrés dans une période de
l’évolution humaine dans laquelle l'humain
est devenu un autre être qu'il n’était à des
époques antérieures d’évolution de
l’évolution de la terre. Dans un certain
développement, l'humain était toujours à
l'intérieur. Lorsque la grande inondation
atlantique avait faibli/était retombée et se
sont développés, d'une culture beaucoup plus
ancienne, les premières fleurs de culture
post-atlantiques dans l'ancien temps indien,
là l’humain se développa d’après sa
corporéité, pas encore très fortement vers
en haut. Ainsi justement la deuxième période
de culture, dans le temps persan originel.
Encore justement ainsi dans la troisième
période de culture, dans la période
égypto-chaldéenne ; même d'une certaine
manière dans la période gréco-latine, qui
alla jusqu'au milieu du XVe siècle. Depuis
ce temps, le développement/l’évolution vers
l'avant, le développement/l’évolution vers
le haut de l'humain en rapport au corporel,
s’arrête absolument. Le développement
corporel de l'humain est clos. Nous ne
faisons pas face à l'avenir d'une manière
que nous pouvons dire : Tout comme le
développement au cours de la première,
deuxième, troisième et quatrième période
post-atlantique était ascendant, le
développement corporel de l'humain le sera
également à l'avenir. - Non, ce ne sera pas
le cas. Le corps humain ne monte plus dans
les restes du développement/de l’évolution
de la terre. Le corps humain a dépassé le
sommet de son développement ascendant et, en
tant que corps, comme rempli de forces
corporelles, il n'approche plus d'un
développement ascendant mais d'un
développement descendant. Si on demande
après cela avec ces moyens de connaissance
de l’esprit que nous connaissons bien de la
littérature qui vit parmi nous, et nous
demandons après pourquoi c’est ainsi, alors
on doit dire que tout comme l'humain est
entré aujourd'hui dans une autre relation au
monde animal - par exemple, pendant la
période égypto-chaldéenne, il avait beaucoup
plus d'animal en lui qu'aujourd'hui, la vie
était beaucoup plus animale-instinctive -,
ainsi il développe aujourd'hui aussi une
autre relation avec les trois règnes
supérieurs. Ces trois règnes supérieurs
avaient un intérêt tout particulier à
s’occuper avec les humains jusqu'à notre
propre époque. Les humains du présent
devront commencer à saisir que lorsqu’on
parle sur ces choses, on parle de réalités.
Les esprits des hiérarchies de l'Angeloi, de
l'Archangeloi, de l'Archai, avaient un vif
intérêt à s’occuper avec les humains.
Maintenant, cet intérêt s'arrête au présent.
Il a commencé à s'arrêter au milieu du XVe
siècle, lorsque la cinquième période
post-atlantique débuta. Ces êtres/entités
des hiérarchies supérieures considéraient
comme leur idéal d'obtenir une image de
l'humain, une image parfaite/complète de
l'humain. Ils n'ont pu l'obtenir jusque dans
notre époque, car l'humain n'avait pas
encore atteint le sommet de sa perfection.
Ils devaient attendre. Aujourd'hui, quand on
a les représentations confuses de Dieu qui
font si facilement un athée de l'humain, on
ne peut pas comprendre que les êtres
spirituels se tenant au-dessus de l'humain
doivent aussi attendre quelque chose. Ils
ont dû attendre d'avoir amené l'humain si
loin qu'il place une image de sa perfection
devant leurs yeux spirituels. C'est
pourquoi, dans les temps anciens, des
cognitions/connaissances instinctives, des
sensations, des impulsions de volonté se
sont manifestées dans le subconscient :
c’étaient les actes de ces êtres. L'humain
ne pouvait pas produire cela de lui-même
volontairement, il l'a fait instinctivement,
mais c'était les actes de ces êtres. Et ces
êtres s'intéressaient à ce que l'humain
aille de l’avant, car ce n'est que lorsqu'il
leur réussi d’amener l'humain aussi loin
qu'il l'est depuis le milieu du XVe siècle
qu'ils ont eu devant eux l'image qu'ils
devaient avoir à cause de leur propre
développement/évolution. Maintenant, ils ont
les humain aussi loin. Or, de ce point de
vue, l'humain ne continue pas à les
intéresser. C'est pourquoi l'humain est
aussi délaissé d'esprit dans le présent,
parce que les esprits ont perdu un certain
intérêt pour lui. C'est pourquoi il devient
si facilement l'adversaire de toute
connaissance des esprits dans le présent
parce que les esprits ne travaillent plus
sur lui. Pour ces entités qui se trouvent
directement dans l'ordre hiérarchique
au-dessus de nous, l'intérêt est éteint en
cette relation. Et cet intérêt, l'humain
doit maintenant le réveiller de sa propre
volonté. Il doit, comme il y a été incité
par son corps auparavant, se développer dans
ses instincts vers l'esprit en soi, se
développer maintenant à partir de sa libre
connaissance vers l'esprit vis-à-vis de
l'avenir . Il doit, dans une certaine mesure
à partir de lui-même, donner aux êtres
supérieurs une nouvelle substance pour
l'occupation des êtres supérieurs en ce
qu’il s’appuie sur/s’adosse à eux et cherche
à obtenir des concepts qui sont leurs
concepts, qui vont maintenant au-delà de ce
qui est instinctivement planté en nous.
|
18
|
Nous devons donc trouver la
possibilité de placer à l'esprit d'une façon
totalement nouvelle. Naturellement, cela
doit encore être exprimé à l'humanité
aujourd'hui dans une forme prudente. Hier,
j'ai essayé d'en parler très
précautionneusement. Mais tout de suite
parce que doit être parler avec prudence,
doit de l’autre côté être indiquer sur ces
choses de façon précise et radicale. Car
s'il n'y avait aucun humain qui pouvaient
supporter la vérité dans ce domaine
aujourd'hui, la culture spirituelle
d'aujourd'hui serait en très mauvais état.
|
19
|
Qu'est-ce qui s'est donc
arrêté, par exemple, en rapport à la nature
de l'être humain en devenir? Autrefois, on
disait à juste titre d’un quelque humain
qu’il était doué, qu'il avait des
dispositions pour le génie. Et on cherchait
à juste titre les conditions préalables à sa
disposition géniale dans sa constitution
physique. En tant qu'éducateur, on ne
pouvait que se tourner vers sa constitution
corporelle, et en la développant
correctement, son génie en sortait. Ses
dispositions en sortaient absolument. A
partir d'aujourd'hui, le développement
corporel est clos. Quand on veut juste
développer le corps selon une quelque
pédagogie physique, rien n'en ressort.
Aujourd'hui, il faut se tourner vers l'âme.
Aujourd'hui, on doit compter avec ce qui
monte seulement dans l’évolution physique
héréditaire, parce que là rien ne monte
plus, mais il faut se tourner vers ce que
l'humain porte en lui, parce que dans cette
vie sur Terre, il a la répétition des vies
précédentes sur Terre. Aujourd'hui, on doit
aller à l'humain en devenir avec la
conscience vivante que l'on a une âme devant
soi. Les dons du corps ont cessé ainsi qu'il
serait absurde d'en parler dans l'humanité
future. On ne pourra plus parler de ce que
l'humain est doué de l'une ou l'autre chose
dans son corps, mais de ce que l'humain est
doué de l'une ou l'autre chose par son âme.
C'est une chose qui est d'une immense
importance dans la vie de l'humanité
d’aujourd'hui. Car une grande partie de ce
qui a été dit sur l'humain dans le passé est
faux quand on le dit aujourd'hui. Si
aujourd'hui nous ne lisons pas encore des
pédagogies imprégnées de science de
l’esprit, ainsi elles sont toutes encore
fondées sur l'ancienne foi qui était
justifiée à l'époque, la foi en la dotation
physiologique de l'humain. Aujourd'hui,
elles ne sont plus valables. Aujourd'hui,
cela n'a de sens que lorsque l'on parle du
don d’âme de l'humain.
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20
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Nous devons donc commencer à
éduquer d'une nouvelle façon. L’évolution de
l'humanité exige cela elle-même dans le
présent. Lorsque nous parlons avec des
concepts anciens, nous ne parlons pas de
quelque chose qui est encore applicable au
présent. Certes, il est beau/charmant de
parler historiquement aux gens aujourd'hui
de comment on regarde/contemple le Christ
correctement, quand on le regarde dans le
sens de Luther. Mais l'humain du présent ne
peut pas le regarder ainsi, parce que cette
vision n'a plus de réalité en elle et
devient seulement un mensonge lorsqu'il veut
la représenter. L'humain du présent, s'il
veut trouver le Christ, doit le trouver dans
contemplation immédiate. Tout comme nous
trouvons la nature par la vision extérieure,
nous trouvons le Christ par la vision
intérieure. Ce que la science de l’esprit
nous a fait valoir perpétuellement depuis de
nombreuses années, avec cela aurait pu être
fondée une compréhension pour une impulsion
sociale à cette heure où une telle impulsion
sociale est devenue nécessaire par
l’évolution de l'humanité civilisée moderne.
Les choses doivent être vues en
pendant/rapport. Les
apparences/superficialités montrent
suffisamment qu'il est aujourd'hui
nécessaire de rappeler déjà aux humains de
prendre au sérieux les impulsions les plus
primitives de leurs propres confessions
religieuses. Car, voyez-vous, il y a même un
commandement pour les chrétiens, selon
lequel le nom de Dieu ne devrait pas être
prononcé en vain. Mais quand quelqu'un vient
et parle d'affaires sociales, alors les gens
viennent bientôt et disent : « Oui, il
ne parle pas du tout du Christ ; ce n'est
pas chrétien. - Cela ne devient vraiment pas
chrétien que l’on prononce le nom du Christ
à chaque troisième ligne. Il suffit qu'il
soit prononcé ainsi qu'on puisse être
imprégné de ce que c'est prononcé à partir
de l'attitude dont le Christ veut que ce
soit prononcé dans le présent. Mais lorsque
sera prononcé à partir de l'esprit du temps
présent lui-même, et que l’on s’efforce pour
parler à partir de cet esprit du temps
présent, alors les gens viennent et disent :
"Oui, il ne parle pas du Christ. Il devrait
absolument parler plus intérieurement. - Et
alors, l’ainsi nommé intérieur est mis en
avant de la manière la plus extérieure.
Comme vous le savez, c'est à partir d’une
certaine qualité de tante que cette attaque
est arrivée, qui disait qu'o aurait en fait
à parler d'"intériorité" après chaque
cinquième mot. Évidemment, ce serait
beaucoup plus confortable pour moi de ne pas
toucher du tout à cette qualité de tante.
Mais il est nécessaire dans le présent de
toucher à la qualité de tante et à la
qualité d’oncle, parce qu’elles causent de
trop de dégâts en rapport à ce qui doit
réellement se passer. J’aimerais vraiment
demander si de telle qualité de tante et
qualité d’oncle s’efforce vraiment de
pénétrer dans ce qui doit être amené en
validité comme le véritablement spirituel
dans le présent. Nous devons avoir le
courage de nous dire que ce que nous faisons
dans le détail, par exemple en enseignant
dans le détail, doit être fait en sachant
que l'humanité porte en elle aujourd'hui des
impulsions de développement différentes de
celles qu'elle portait il y a relativement
peu de temps, que les principaux esprits du
monde suprasensible avaient en fait intérêt
jusqu'à il y a quelque temps à amener les
humains jusqu’à un certain point. Seule
l'image de l'humain est close et l'humain
lui-même doit chercher le lien avec la
spiritualité depuis son être intérieur, de
sorte que ce que l'humain produit maintenant
en plus de son corporel, sa prédisposition
corporelle, le rend à nouveau intéressant
pour les esprits se tenant au-dessus de lui.
Sinon, notre culture sera désertée,
ensablée, envasée. Rien ne peut nous sauver
de cette situation, qui veut de quelque
manière réchauffer du vieux. Seul le courage
de commencer le spirituel à partir de la
même attitude/mentalité qu’a été commencé
naturalistement à partir du XVe siècle
vis-à-vis des anciennes confessions peut
nous sauver de cela. C'est ce que je voulais
développer principalement devant vous
aujourd'hui : que nous regardons seulement
correctement vers certains esprits se tenant
au-dessus de nous que lorsque nous admettons
qu'avec la fin du XIXe siècle, l'ancien
rapport avec eux est écouléé, et que depuis
le dernier tiers du XIXe siècle, l'humanité
a besoin d’entrer dans un nouveau rapport
avec le monde spirituel. Que l’on soit vrai
en ce point. Que l’on soit vrai, par
exemple, dans ce qui suit ; on n’a pas
besoin d'être aussitôt inhumain quand on est
vrai, mais on serait vrai. En rapport à
l'extérieur, l'humain ne peut pas participer
aussitôt à l'ensemble de la métamorphose de
l'humanité. Il y sera éduqué par ce qui se
poursuit à partir d’anciennes impulsions.
Ainsi y ont été éduqué par ce qui se
poursuivi à partir d’anciennes impulsions
ces humains là qui aujourd'hui proclament
les anciennes confessions du haut des
chaires. Pourquoi ne devrait-on pas être
humainement très gentil avec ce qui vient de
ce côté-là ? On le peut donc, mais on ne
devrait seulement pas, pour l'amour de Dieu,
le prendre au sérieux pour le fondement de
la vérité dans le présent. On devrait se
dire : Certes, les gens sont éduqués pour
cela ; ils ne peuvent pas changer leur
profession dans des années ultérieures ;
enfin/donc aimerais-ils parler. Mais on ne
devrait quand-même pas penser que c'est
nécessaire, autrement que de manière
extérieure, en ce qu’on se défende d’aller
quelque peu dans les discussions qui
viennent de ce côté-là. Et plus de
semblable.
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21
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Comme je l'ai dit, ce serait
plus confortable de laisser ces choses
inexprimées. Mais nous allons vers des temps
si lourds et sérieux qu'il est tout à fait
impossible de laisser ces choses
inexprimées. Et la faiblesse humaine qui
consiste à ne pas prendre ces choses au
sérieux est bien trop répandue.
Certainement, chacun aimerait dire : je ne
peux pas quitter ma peau, ou mon bureau, ou
quoi que ce soit. Mais il ne le justifie
quand même pas, il admet lui-même qu'il
conclu des compromis pour l'instant. Le
représenter de la vérité, aussi quand on
considère cette vérité comme nécessaire
seulement à partir des
circonstances/rapports extérieurs de
l'époque, est la chose importante en notre
temps. Quand on considère comment l'humanité
actuelle s'est précipitée dans de si
terribles catastrophes de ces dernières
années, ainsi on ne trouverons pas d'autre
raison que les gens se sont jusqu'à présent
éloignés de toujours regarder des choses aux
mots, et des mots aux choses. Aujourd'hui,
dans de nombreux cas, ce ne sont que des
mots qui sont prononcés, et les gens pensent
alors qu'ils savent quelque chose sur les
choses. Cette tendance à développer ce qui a
qualité de phrasé jusqu'au bout, c'est la
tendance/l’inclination de base de notre
présent, et alors : ne pas voir que lorsque
les mots sont là, les choses ne sont pas
encore là.
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22
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Ces dernières semaines, nous
avons eu à nous occupé à nous procurer le
cursus pour la compagnie des enseignants de
l'école Waldorf. La devrait être transformer
ce qui est une pédagogie morte en un art
éducatif vivant. Là nous sont apparues
devant les yeux une vérité, qui souvent est
seulement négligée parce qu’on laisse des
mots être des mots. Là nous sont apparues
par exemple devant les yeux, quand on devait
s’expliquer, des choses épaisses, des choses
épaisse imprimées, avec le mot
« journal officiel » écrit à
l'extérieur. Car c'est une partie d'un
journal officiel. Ou alors est écrit dessus
« plan scolaire » pour telle ou
telle chose épaisse/tel ou tel truc épais.
« Plan scolaire », là n’est pas
seulement dedans : dans telle ou telle
classe de telle ou telle école, ceci ou cela
doit être enseigné, ou ce qui pourrait
encore être mobile : tel ou tel devrait être
maîtrisé jusqu'à tel ou tel but ; mais il
dit en fait - on ne devrait pas le croire -
comment on doit enseigner, comment on doit
traiter la substance. C'est déjà le contenu
d'un règlement aujourd’hui, le contenu des
règlements d'État.
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23
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Qu'est-ce que cela signifie
quand on le saisit d’après la réalité ? Oui,
quand on le dit ainsi : dans un journal
officiel, on décrète, avec bienveillance,
paternalisme condescendant, comment devrait
être enseigné, et on ne pense pas sur ce
que, qu’on puisse ainsi ne pas en tenir
compte. Mais si l'on y réfléchit - ce qui
est une occupation inconfortable pour la
plupart des humains du présent -, alors on
en vient à savoir Aujourd'hui, ce n'est pas
la pédagogie qui est enseignée et la
didactique qui est enseignée dans les écoles
supérieures que les humains comprennent
cela, mais la pédagogie est plutôt prescrite
par des lois. Tout comme on prescrit aux
humains qu’ils ne devraient pas voler, ainsi
on leur prescrit par des journaux officiels,
par des décrets officiels, comment ils
devraient enseigner. Et on ne ressent pas,
ce qui repose là dedans. Et c'est ainsi que
dans le sentiment de ce qui n'est en fait
apparu que dans les temps récents, pourrait
seul reposer le point de départ pour la
guérison des conditions/des rapports.
Cinquante humains qui se tiennent à de tels
endroits/fonctions, où l'on entend leurs
paroles comme on a entendu les paroles des
membres de l'Assemblée nationale de Weimar,
cinquante humains qui ressentent quelque
chose comme l'anomalie de la législation sur
la pédagogie, cela signifierait plus pour la
reprise/guérison du monde que les bavardages
fades qui y ont été prononcés ces derniers
mois.<<<<<<<<<<<
|
24
|
C’est pourquoi aussi, à
nouveau, un sentiment doit être là, et ce
sentiment ne viendra de rien d’autre que du
fait que les forces de la connaissance
spirituelle retournent dans les âmes et les
cœurs humains. Pas de a pure théorie qui
nous permet d'être d'accord avec les choses
théoriquement et qui ne nous apprend ensuite
rien sur faire sérieux avec l'esprit. Faire
sérieux avec l'esprit signifie que lorsqu’on
entre dans une salle, on est un avec
l'esprit et l'âme des humains qui s'y
trouvent. Les confessions de foi, saisies
théoriquement, ne sont rien aujourd'hui. Le
se sentir et le s’éprouver dans l'esprit,
c'est la seule chose qui peut rendre
l'humanité saine aujourd'hui.
|
25
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Cela était pensé lorsque a
commencé ici d’œuvrer socialement. Œuvrer à
partir de l'esprit vivant, cela était pensé.
Jusqu'à présent, les humains sont seulement
venus dire : je suis d'accord avec ceci ou
cela, selon le contenu des mots, le contenu
des phrases. - Que les humains d'aujourd'hui
soient si intelligents qu'ils peuvent
facilement être d'accord avec le contenu
d'une phrase est certainement quelque chose
qui est le moins nié par celui qui, par la
connaissance-esprit intérieure, se fie à
prétendre : les êtres spirituels qui ont
travaillé jusqu'à présent à l’évolution, que
l'humain l'a maintenant si loin qu'il a
atteint leur idéal de perfection. Que les
humains d'aujourd'hui sont intelligents,
qu'ils peuvent critiquer, qu'ils sont
intellectuellement très loin, qu'ils sont
même, à certains égards, des créatures
terrestres parfaites, cela ne sera pas
démenti. Mais tout de suite parce qu'ils le
sont, ils doivent ouvrir une nouvelle source
en eux, mais une source entièrement
nouvelle.
|
26
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Certes le connaisseur de la
vie spirituelle tient les humains
d'aujourd'hui pour parfaits. Mais c'est tout
de suite parce qu'ils sont parfaits, parce
qu'ils sont devenus parfaits grâce à
d'autres êtres que par eux-mêmes, qu'ils
doivent maintenant commencer à faire quelque
chose d'eux-mêmes.
|
27
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C'est ce qui m'a amené, il y
a des décennies, à placer la science morale,
par exemple, sur une nouvelle base et à
parler dans ma « Philosophie de la
liberté » d'« imagination
morale », c'est-à-dire de ce qui est
créatif de l'humain également dans le
domaine moral. Parce qu'il était clair pour
moi que ce que l'humain développe
instinctivement de l'intérieur de lui-même,
et ce qu'on a toujours appelé l'éthique, n'a
aucun avenir.
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28
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J'ai déjà souvent exprimé
ici, à la fin de mon intervention, que je
serais très heureux s’il me réussissait de
trouver une véritable résonance dans le cœur
des amis, malgré la manière imparfaite dont
ces choses doivent bien sûr être mises en
avant. Car il ne s'agit jamais pour moi de
leur rendre simplement plausible telle ou
telle théorie, mais d'interpréter ce que les
signes des temps pour le présent aimeraient
imprimer à l'humain. Il ne m'importe pas de
surprendre ou de ne pas surprendre par telle
ou telle affirmation, mais il m'importe
seulement de dire ce qui est vraiment
nécessaire pour le présent.
|
29
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Ces principes ne sont-ils pas
à la base de la science spirituelle
d'orientation anthroposophique que je
soutien/représente ? Vis-à-vis de tout autre
principe, il aurait peut-être été mieux de
s'abstenir d’œuvrer pour cette science de
l’esprit orientée anthroposophiquement.
S'abstenir pour la simple raison qu'il est
tout à fait naturel qu'à partir de ce qui
vit dans les humains du présent, l'individu
qui a à représenter la science de l’esprit
se voit jeter toutes sortes d’immondices.
C'est tout à fait évident. Cela ne peut être
autrement, car c'est justement le présent
dans l’actuelle époque de transition. Il
peut seulement s'agir de représenter la
science de l’esprit, d’annoncer la science
de l’esprit, parce qu’on envisage la
nécessité pressante d’amener, ce qui est
annoncé par la science de l’esprit, à
l'humanité dans le présent. On n’a justement
pas la permission de parler d'une pure
évolution successive, mais on doit parler
d'un revirement dans l’évolution. La plante
se développe aussi successivement, mais la
transition de la feuille du feuillage au
pétale coloré en est un plus abrupte. Ainsi,
l'humanité s'est développée successivement,
mais la transition entre l'époque où le
développement de l'humanité a été mené par
des êtres divins et spirituels qui ont amené
l'humain à la perfection et l'époque où
l'humain doit se bouger/manifester est
abrupte, et il doit être achevé. Et sans
l'aveu/la confession d'une transition
brutale, on ne peut pas passer le Rubicon de
la misère culturelle actuelle. Celui qui
veut tout le temps faire ceci ou cela, parce
qu'il est commode de transborder de l'ancien
chenal, ne traversera pas vraiment, dans les
zones à partir desquelles les impulsions de
la culture future peuvent se développer.
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30
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En vérité, les choses qui
doivent être entreprises aujourd'hui ne sont
pas du genre, si elles doivent être
prometteuses, comme elle seront pensées ici
ou là, mais elles sont du genre de notre
école Waldorf, par exemple. Avec l'école
Waldorf, sera entrepris quelque chose dont
on ne peut pas dire autre chose, que cela
devient la plus grande préoccupation de la
vie pour celui qui est sérieux avec cela.
Moi, par exemple, je vous avoue tout à fait
ouvertement : Lorsque je regarde la
constitution spirituelle du temps présent et
que je vois la nécessité de collaborer à la
fondation d’une telle école, alors quelque
chose me vient dans le coeur que j’ai déjà
la permission de décrire ainsi : que j'ai
déjà eu beaucoup de soucis, mais que cette
école Waldorf appartient à mes plus grands
soucis. Cela ne peut pas m'empêcher
d’entreprendre ces choses. Pas purement
parce que je crois qu'elle échouerait. Elle
réussira déjà. Mais parce que nous devrons
veiller à ce que toujours la chose correcte
arrive pour ce succès. Il serait vain de ne
pas admettre que ces soucis existent. Mais
peut-être avons-nous déjà fait quelque chose
pour cette tâche particulière en essayant
d'être vrai, d'être vrai sans reste dans la
discussion de ce chapitre. Et pour que les
choses ne soient pas prises de telle manière
que nous ne voyions que l’unilatéral, je
voulais vous parler aujourd'hui de ce que
j’ai justement parlé. Bien sûr, je ne
pouvais pas utiliser le même ton dans mon
discours d'ouverture hier. Je ne pouvais pas
parler aux gens qui étaient rassemblés là de
l’interêt des hiérarchies supérieures, et de
ce que l'image de l’humain est terminée,
qu'autre chose doit prendre sa place, et
semblable. Mais quand on photographie un
arbre d'un côté, ainsi on doit aussi être
photographié de l'autre côté afin
qu’apparaisse une image complète. C'est
pourquoi j'ai dû ajouter ce dont je vous ai
parlé aujourd'hui. Car en notre temps, ce
qui est vrai doit être exprimé de manière
vraie. Nous devons aussi apprendre cette
phrase selon laquelle nous ne devons pas
purement représenter la vérité, mais que
nous avons aussi représenter vrais la
vérité. Car aujourd'hui, par l’évolution de
l'humanité, nous sommes arrivés dans
l’époque où l’on peut aussi représenter la
vérité de manière non vraie. Il devra être
appris à dire vrai, la vérité. Car dans
maintes régions, la vérité est aujourd'hui
aussi bon marché que les mûres, parce qu’on
peut la cueillir seulement ici ou là. La
culture humaine est à cet égard parfaite.
Mais seuls ceux remplissent la tache pour
l’avenirqui ne font pas seulement ce qui est
facile à faire aujourd'hui, car il est
facile de lier n'importe quel concept à une
nouvelle vision du monde. Ce ne sont pas
ceux qui procèdent ainsi qui a un effet sur
l'avenir qui le font, mais seulement ceux
qui parlent sur la vérité à partir l’âme
vraie, font quelque chose de fructueux. Il
ne s’agit pas seulement de la formulation
aujourd'hui, mais du fluide spirituel qui
traverse cette formulation. Mais pour cela,
il faut s’acquérir un sentiment aujourd'hui.
Les gens sont souvent bien éloignés de ce
sentiment. Même aujourd'hui, on peut lire
des pages entières sans se rendre compte que
la personne qui les a écrites est un fieffé
menteur. Pour ce faire, les gens devront
acquérir la faculté de ressentir non
seulement la logique mais aussi la source de
vérité. Beaucoup plus intérieurement que
ceux qui pensent aujourd'hui parler
d'intériorité, beaucoup plus intérieur sera
ce qui permettra à l'humain de vraiment
travailler pour l'avenir, de vraiment faire
quelque chose, même dans le plus petit
cercle, qui portera l'humanité vers
l'avenir.
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31
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C'est pourquoi il a été
nécessaire, il y a toutes ces années, que
les choses dont nous discutons entre nous
soient examinées sous les angles les plus
divers. Cela seul nous donne la possibilité
de les vivre pleinement et puissamment. Avec
cette nostalgie intérieure à approcher les
secrets du monde et à les sentir
intérieurement vrais et puissants, avec
cette nostalgie, nous devons nous équiper
/armer. Avec ces mots, je ne voulais rien
d'autre tout de suite aujourd'hui que vous
appreniez à ressentir en vous-même quelque
peu la nécessité de cette nostalgie et du
règne de tant de non vrai en notre temps et
entre les humains de notre temps. Que la
vérité devienne ! C'est à ce demander que
l'on aimerait toujours de nouveau et à
nouveau en appeler à l'humanité, tout de
suite du sang de cœur le plus soucieux.
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32
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De choses comme celle dont je
suis parti : que quelqu'un est pleinement
d’accord avec quelque chose selon la
formulation, mais ne peut pas le comprendre
parce que cela vient de l'esprit, de telles
choses beaucoup, beaucoup reste à apprendre.
Essayez de comprendre l'apprentissage de
cette manière, et vous servirez les tâches
que le présent vous demande. Vous trouverez
beaucoup d'autres choses que celles que vous
avez déjà trouvées, et beaucoup de choses
qui reposent encore au sein du présent
doivent être trouvées pour que la guérison
puisse venir dans l'humanité. Mais tout ce
qui a été exprimé par l'humanité n'a pas
encore été trouvé. Et celui qui voit à
travers les choses telles qu'elles sont
aujourd'hui ne sait que trop bien qu'en
disant une chose ou une autre, l'humanité ne
l'a pas encore trouvée. Si vous aidez à
comprendre correctement un tel mot, alors
vous ne manquerez pas d’aider à diffuser la
vérité, pas purement sous la forme
extérieure, logique, mais véritablement dans
l'humanité. Ce n'est qu'alors que vous serez
membres de cet ordre dont nous avons besoin,
cet ordre dont la devise est de représenter
véritablement la vérité. Et dont le secret
est qu'il est possible de répandre la
vérité, mais de répandre la vérité d'une
façon fausse et de faire ainsi plus de mal
que ce qui est souvent fait en répandant le
mensonge. Ceci, mes chers amis, mérite
d'être pris en considération : ce que cela
signifie de causer du tort que l’on fait
valoir, non vrai, la vérité.
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