Collection
ga
192:
Traitement
en science de l’esprit de questions
sociales et pédagogiques.
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QUINZIEME CONFERENCE
Stuttgart, 3 août 1919
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FÜNFZEHNTER
VORTRAG
Stuttgart, 3. August 1919
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 192 323-347 (1991)
03/08/1919 |
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Traducteur:
FG v.00 non relue
- 01/2020 |
Éditeur: SITE |
Puisque nous pouvons
encore être ensemble aujourd'hui, il
me semble juste d’indiquer une fois
de plus, peut-être sous une forme
modifiée, sur une chose dont tout de
suite en ce temps a donc été parler
et qui est d’une certaine
signification pour tout le
positionnement de l'humain en notre
temps.
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01
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Da wir heute noch
Zusammensein können, so scheint es
mir richtig, auf einiges nochmals
und vielleicht in veränderter Form
hinzuweisen, das ja gerade in dieser
Zeit gesprochen worden ist, und das
von einer gewissen Bedeutung ist für
die ganze Einstellung des Menschen
in unserer Zeit.
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Qu’il y a la
nécessité d'un nouveau
positionnement de l'humain en notre
époque, cela devrait ressortir tout
de suite des considérations qui on
été sillonnées/charruées ici et
ailleurs en ce temps. Il est
nécessaire d’envisager aujourd'hui
que le genre de jugement qui était
de mise à l'époque précédente ne
peut plus porter l’humain vers
l'avenir. On doit le souligner
encore et encore, car c'est tout de
suite contre cela que regimbent le
plus souvent les sentiments et les
sensibilités de l'humain
contemporain. L'humain du présent
aimerait aussi être là à l’occasion
du montage d'un temps nouveau - il
est si sombrement évident pour lui
qu'un temps nouveau doit approcher -
mais lui-même n’aimerais pas devenir
un autre. Il aimerait continuer à
juger les choses comme il a
justement l'habitude de les juger.
Et même s'il se ressaisit une fois
pour admettre qu'une nouvelle façon
de juger doit prendre place, il
retombe encore et encore dans
l'ancienne sorte de représentation.
Il le fait tout particulièrement
pour la raison que ce nouveau
positionnement exige en fait une
introspection radicale/un
aller-en-soi radical de l'humain. Et
cette introspection radicale est en
fait très, très inconfortable pour
l'humain d'aujourd'hui.
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02
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Daß es so etwas wie
die Notwendigkeit einer
Neueinstellung des Menschen in
unserer Zeit gibt, das sollte ja
gerade aus den Betrachtungen
hervorgehen, die hier und sonst in
dieser Zeit vor Ihnen gepflogen
worden sind. Daß die Art des
Urteils, wie sie üblich war in der
bisherigen Zeitepoche, nicht mehr
den Menschen in die Zukunft
hinübertragen kann, das ist
notwendig heute einzusehen. Man muß
dieses immer wieder und wiederum
betonen, weil ja gerade gegen dieses
sich die Gefühle und Empfindungen
des Gegenwartsmenschen noch am
meisten sträuben. Der
Gegenwartsmensch möchte auch beim
Heraufführen einer neuen Zeit
gewissermaßen dabeisein - das
leuchtet ihm ja so dunkel ein, daß
eine neue Zeit herankommen müsse -,
aber er möchte selbst kein anderer
werden. Er möchte die Dinge so fort
beurteilen, wie er eben bisher
gewohnt war, sie zu beurteilen. Und
selbst wenn er sich einmal aufrafft,
um zuzugeben, daß eine neue
Beurteilungsart Platz greifen muß,
so fällt er doch immer wieder und
wiederum in die alte Art des
Vorstellens zurück. Er tut das ganz
besonders aus dem Grunde, weil die
neue Einstellung ja tatsächlich ein
radikales In-sich-Gehen des Menschen
fordert. Und dieses radikale
In-sich-Gehen, das ist dem
Gegenwartsmenschen eigentlich sehr,
sehr unangenehm.
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Maintenant, quand on
veut voir toute la profondeur de ce
qui repose à la base de ce qui est
dit, on doit, dans une certaine
mesure, regarder avec bonne volonté
toute la manière dont nous avons été
habitués à aménager notre vie dans
un sens global dans les temps
récents, surtout depuis cet instant
que je vous ai souvent caractérisé
comme étant celui d'un grand
revirement dans le développement de
l'humanité, depuis le milieu du XVe
siècle. On peut dire que ce qui
aujourd'hui se donne d’une manière
radicale du cœur humains en tant
qu'exigence a en fait toujours plus
ou moins rougeoyé sous la surface de
la conscience humaine depuis cet
instant ; mais toutes les choses qui
se développent, elles se développent
toujours inaperçues pendant un
certain temps et ce n'est qu'alors
qu'elles deviennent complètement
mûres pour éclater et rentrer
radicalement dans l’être-là.
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03
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Nun muß man, wenn man
die volle Tiefe desjenigen ins Auge
fassen will, was dem eben Gesagten
zugrunde liegt, gewissermaßen mit
gutem Willen einblicken in die ganze
Art, wie wir gewohnt worden sind,
unser Leben im umfassenden Sinne in
der neueren Zeit einzurichten,
besonders seit jenem Zeitpunkte, den
ich Ihnen ja öfter als den Zeitpunkt
eines großen Umschwunges der
Menschheitsentwickelung
charakterisiert habe, seit der Mitte
des fünfzehnten Jahrhunderts. Man
kann sagen: Dasjenige, was heute in
einer radikalen Weise aus den
menschlichen Herzen als Forderungen
sich ergibt, das hat eigentlich
immer schon mehr oder weniger
geglimmt unter der Oberfläche des
Bewußtseins der Menschen seit diesem
Zeitpunkte; aber alle Dinge, die
sich entwickeln, sie entwickeln sich
eine Zeitlang immer unvermerkt und
werden dann erst völlig reif,
hervorzubrechen und ganz radikal ins
Dasein zu treten.
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Or, dans nos efforts
des derniers temps, nous avons dû
mentionner/indiquer des points de
vue les plus différents sur une
certaine tri-articulation. Vous
savez, l'impulsion de la
tri-articulation parcourt toute
notre action publique extérieure.
Mais ici, j'ai aussi dû indiquer que
la connaissance humaine, si elle ne
devait pas égarer l'humain, doit
aussi être construite sur la
tri-articulation de la nature
humaine elle-même. La science, que
les humains ont développés à partir
d'une certaine ambiguïté nécessaire,
cette science qui, comme elle est
aujourd’hui, a aussi pris son début
au milieu du XVe siècle, elle
considère plus ou moins l'homme
comme une unité. Elle n’est pas
claire sur ce que l'humain soit
vraiment cette trinité qu'on doit
décrire comme l'humain-chef ou
l'humain neuro-sensoriel, comme
l'humain-rythme ou l'humain de
respiration et de circulation, et
l’humain de métabolisme. Ces trois
membres de la nature humaine sont
entièrement différents l’un de
l’autre dans leur essence. Pourquoi
l’humain ne veut pas en fait pas
admettre que l'humain lui-même vit
dans cette tri-articulation cela
provient de ce que les humains s'ils
veulent diviser/articuler quelque
chose, veulent avoir les choses
joliment stockée les unes à côté des
autres. On voit toujours de nouveau
que lorsque les humains se laissent
aller à diviser quelque chose, alors
ils aimeraient avoir cette division
aussi ainsi l’une à côté de l’autre,
ils aimeraient stocker les parties
de cette division les unes à côté
des autres de telle sorte qu'ils
puissent joliment l’ignorer/ne pas
la voir avec des forces extérieures
de la connaissance. Cela nourri donc
l'étrange essai que le professeur
von Heck de Tübingen a écrit contre
la tri-articulation. Je l'ai déjà
mentionné que le bon professeur von
Heck, en ignorant complètement ce
qui est réellement dit dans le
tri-articulation, constitue sa
propre tri-articulation. Il ne peut
absolument pas comprendre la sorte
de pensée dont il s’agit, il ne peut
même pas arriver au point de sentir
que nous vivons à une époque où une
nouvelle façon de penser, une
nouvelle façon de sentir est
nécessaire. Et ainsi, il entend
parler d'un membre spirituel, d'un
membre juridique ou étatique, et du
membre économique de l'organisme
social. Trois membres, dit-il. Dans
l’un des membres que nous avons
connu jusqu'à présent, nous nous
sommes progressivement habitués à un
parlementarisme. Il est devenu
progressivement difficile pour des
messieurs de cette sorte de s'y
habituer ; ils préfèrent être régit
centralisés, d'en haut, mais ils se
sont habitués à un parlementarisme.
Mais si l'on se laisse aller à s'y
habituer, alors les paragraphes A, B
et C doivent se tenir côte à côte.
Le spirituel, le juridiques et
l’économique, cela doit être
appréciable extérieurement quand
l'on veut absolument s'impliquer.
Oui, de telle manière que l'on
s'adapte au nouveau avec la manière
de penser de l'ancien, mais il n'est
toutefois pas possible d’avancer. Et
on peut alors donc très bien
critiquer la tri-articulation, comme
le fait le professeur von Heck, mais
c'est quand-même sa propre
tri-articulation absurde qu'il
critique, et non celle qui devrait
être envoyée à l'heure actuelle dans
le monde par la fédération pour la
tri-articulation.
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04
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Nun haben wir in
unseren Bestrebungen der letzten
Zeit von den verschiedensten
Gesichtspunkten aus hinweisen müssen
auf eine gewisse Dreigliederung. Sie
wissen, unser ganzes äußeres
öffentliches Wirken durchzieht der
Impuls der Dreigliederung. Aber hier
habe ich auch hinweisen müssen
darauf, daß die menschliche
Erkenntnis, wenn sie nicht den
Menschen in die Irre führen soll,
auch auf der Dreigliederung der
menschlichen Natur selber aufgebaut
sein muß. Die Wissenschaft, welche
die Menschen aus einer gewissen
notwendigen Unklarheit heraus
entwickelt haben, diese
Wissenschaft, die, wie sie jetzt
ist, auch ihren Anfang genommen hat
in der Mitte des fünfzehnten
Jahrhunderts, sie betrachtet den
Menschen mehr oder weniger als eine
Einheit. Sie ist sich nicht klar
darüber, daß der Mensch wirklich
jene Dreiheit ist, die man
bezeichnen muß als den
Hauptesmenschen oder
Nerven-Sinnesmenschen, als den
Rhythmusmenschen oder Atmungs- und
Zirkulationsmenschen, und den
Stoffwechselmenschen. Diese drei
Glieder der menschlichen Natur sind
in ihrer Wesenheit ganz voneinander
verschieden. Warum die Menschen
nicht eigentlich zugeben wollen, daß
der Mensch selbst in dieser
Dreigliederung lebt, das rührt davon
her, daß die Menschen, wenn sie
schon etwas gliedern wollen, die
Dinge so hübsch nebeneinander
gelagert haben wollen. Man sieht
immer wieder: wenn die Menschen
schon sich herbeilassen, etwas
einzuteilen, dann möchten sie diese
Einteilung auch so nebeneinander
haben, sie möchten die Teile dieser
Einteilung so nebeneinander lagern,
daß sie sie hübsch übersehen können
mit äußerlichen Erkenntniskräften.
Das Hegt ja jenem sonderbaren
Aufsatz zugrunde, den der Tübinger
Professor von Heck geschrieben hat
gegen die Dreigliederung. Ich habe
es schon erwähnt, daß sich der gute
Professor von Heck mit vollständiger
Außerachtlassung dessen, was in der
Dreigliederung eigentlich gesagt
wird, seine eigene Dreigliederung
zurechtmacht. Er kann die Art des
Denkens überhaupt nicht verstehen,
um die es sich da handelt, er kann
gar nicht zu der Empfindung
vordringen, daß wir in einem
Zeitalter leben, in dem ein neues
Denken, ein neues Empfinden
notwendig ist. Und so hört er von
einem geistigen Gliede, von einem
rechtlichen oder staatlichen Gliede
und vom wirtschaftlichen Gliede des
sozialen Organismus. Drei Glieder,
sagt er. In dem einen Glied, das wir
bisher gekannt haben, haben wir uns
allmählich gewöhnt an einen
Parlamentarismus. Es ist ja Herren
von dieser Art schon schwer genug
geworden, sich daran zu gewöhnen;
sie werden lieber zentralistisch,
von oben herunter regiert, aber sie
haben sich gewöhnt an einen
Parlamentarismus. Aber wenn man sich
dazu herbeiläßt, dann muß Paragraph
A, Paragraph B und C nebeneinander
stehen. Geistiges, Rechtliches,
Wirtschaftliches, das muß so
äußerlich sinnlich überschaubar
sein, wenn man sich überhaupt darauf
einlassen will. Ja, auf diese Weise,
daß man dem Neuen entgegenkommt mit
der Denkweise des Alten, ist
allerdings nicht vorwärtszukommen.
Und man kann dann sehr gut die
Dreigliederung kritisieren, wie
Professor von Heck es tut, aber es
ist doch seine eigene absurde
Dreigliederung, die er kritisiert,
und nicht diejenige, die von dem
Bund für Dreigliederung aus
gegenwärtig in die Welt gesandt
werden soll.
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Eh bien, tout cela
est pendant au fait que l'humain se
défend instinctivement contre ce qui
est le plus nécessaire à notre
époque, contre la réorientation de
toute pensée et de tout sentiment.
Et cette réorientation de la pensée
et du sentiment, elle ne viendra
aussi pas à la connaissance réelle
de la vie spirituelle, lorsque l'on
ne se permettra pas d'avoir au moins
des relations subjectives,
initiales, avec la science de
l’esprit. Et d'un côté, il faudra
déjà consentir à reconnaître la
tri-articulation dehors dans la vie
sociale comme une nécessité, mais
aussi à reconnaître la
tri-articulation de l'humain
lui-même comme un fait donné par la
nature. Mais que l'humain n'ait pas
si bien imbriqué/emboîté cette
tri-articulation si joliment l’un à
côté de l’autre, mais qu’un membre
passe toujours dans l’autre cela
trouble tout de suite le nouvel
humain attaché à ses anciennes
représentations. Car, naturellement,
quand je parle d'organisation de
tête, d'organisation
neurosensorielle, ainsi cette
organisation de tête, vue de
l'extérieur, est tout d'abord
centrée dans la tête. Elle a son
point central dans la tête, dans le
chef. Mais elle envoie dans
l'ensemble du reste de l'être humain
les prolongements/rejets qui sont
nécessaires, parce que la capacité
des sens est dans tout l'être
humain. C'est-à-dire que l'humain,
en tant qu'humain-chef, n'est la
chose principale que d'après
l'humain neuro-sensoriel ; l'homme
tout entier est l'humain
neuro-sensoriel. Et en tant
qu'humain de rythme, l'humain est
l’humain de poitrine. Le système
rythmique, le système respiratoire
et circulatoire a son centre dans la
poitrine. Il s'agit donc du fait que
l'humain, en tant qu'humain de
rythme, est un humain de poitrine.
Le système de
respiration-circulation est situé
dans le système thoracique, mais
bien sûr le rythme, l'activité
rythmique est envoyée aussi bien
dans le système de chef que dans le
système métabolique. Donc, l'humain
de la poitrine est l'humain du
rythme seulement d’après la chose
principale. Et il en va de même pour
le métabolisme. Évidemment, le
métabolisme est aussi disponible
dans le système de chef, aussi dans
la poitrine, mais il est régulé par
le système des membres, comme je
l'ai toujours caractérisé. Ainsi, ce
qui doit être répertorié comme
membre court dans l’autre.
Naturellement, cela trouble les
humains qui aimeraient toujours
faire des traits, et qui aimeraient
seulement avoir se tenant
entièrement l’un à côté de l’autre
ce qu’il leur vient de considérer.
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05
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Nun, das alles hängt
damit zusammen, daß sich der Mensch
eben instinktiv wehrt gegen
dasjenige, was das Allernotwendigste
ist in unserer Zeit, gegen die
Umorientierung des ganzen Denkens
und Empfindens. Und diese
Umorientierung des Denkens und
Empfindens, sie wird auch nicht
kommen, ehe man sich nicht
herbeiläßt, wenigstens subjektive,
anfängliche Beziehungen zur
Geisteswissenschaft, zur wirklichen
Erkenntnis des geistigen Lebens zu
gewinnen. Und man wird schon auf der
einen Seite sich darauf einlassen
müssen, die Dreigliederung außen im
sozialen Leben als eine
Notwendigkeit zu erkennen, aber auch
die Dreigliederung des Menschen
selber als eine naturgegebene
Tatsache anzuerkennen. Daß der
Mensch diese Dreigliederung aber
nicht so hübsch nebeneinander
geschachtelt hat, sondern daß ein
Glied immer in das andere übergeht,
das beirrt gerade den an seine alten
Vorstellungen gebundenen neuen
Menschen. Denn natürlich, wenn ich
spreche von Kopforganisation, von
Nerven-Sinnesorganisation, so ist
diese Kopforganisation, äußerlich
angeschaut, zunächst im Kopfe
zentriert. Im Kopfe, im Haupte hat
sie ihren Mittelpunkt. Aber sie
sendet in den ganzen übrigen
Menschen hinein die Ausläufer, die
notwendig sind; denn das Sinnes
vermögen ist ja im ganzen Menschen
drin. Das heißt: der Mensch ist als
Hauptesmensch nur der Hauptsache
nach Nerven-Sinnesmensch; der ganze
Mensch ist Nerven-Sinnesmensch. Und
als Rhythmusmensch ist der Mensch
Brustmensch. Das rhythmische System,
das Atmungs- und Zirkulationssystem
hat in der Brust seinen Mittelpunkt.
Also es handelt sich darum, daß der
Mensch als Rhythmusmensch
Brustmensch ist. Das
Atmungs-Zirkulationssystem ist
lokalisiert in dem Brustsystem, aber
natürlich wird der Rhythmus, die
rhythmische Tätigkeit wiederum
hineingesendet, sowohl in das
Hauptsystem wie in das
Stoffwechsel-system. Also nur der
Hauptsache nach ist der Brustmensch
Rhythmusmensch. Und ebenso ist es
mit dem Stoffwechsel.
Selbstverständlich ist auch im
Haupte, auch in der Brust, der
Stoffwechsel vorhanden, aber
reguliert wird er von dem
Gliedmaßensystem, so wie ich es
immer charakterisiert habe. Da läuft
also dasjenige, was als Glieder
angeführt werden muß, in das andere
hinein. Das beirrt natürlich die
Menschen, die immer Striche machen
möchten, und die nur ganz
nebeneinanderstehend haben möchten
das, was ihnen einfällt einzusehen.
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C'est donc déjà une
façon différente de voir les choses,
une façon différente d'affronter la
réalité, nécessaire pour l'humain
qui veut se placer dans la pensée et
aussi dans le vouloir et le faire
pour le futur proche. Mais on ne
croit pas que ces choses n'aient
qu'une seule signification pour la
reconnaissance ou pour la vision du
monde. Ces choses ont une
signification très particulière pour
la vie de l'humanité, pour toute
l'attitude envers la vie. Et cela
doit être pris en compte avec
beaucoup d'attention. De ce point de
vue, nous devons d'abord juger notre
vie entière et ensuite nous poser la
question : Comment doit-elle être
remaniée ? Dans un certain sens,
nous avons une tri-articulation dans
notre vie, mais cette
tri-articulation exige d'abord/en
premier une connaissance
précise/exacte, ensuite un
développement ultérieur. La
connaissance exacte doit se donner à
soi en regardant ce qui est
réellement présent dans nos vies,
avec une certaine fertilisation de
la connaissance par la vision/façon
de voir scientifique spirituelle.
Qu'est-ce qui est alors réellement
présent dans notre vie ?Ce que nous
promouvons comme un membre
particulier à travers la
tri-articulation est naturellement
là, il est seulement mélangé de
façon chaotique l’un dans l’autre
avec les deux autres, le membre de
droit et le membre économique. Le
spirituel est fiché à l'intérieur
dans notre vie réelle, en ce que
l'humain simplement besoin d'un
certain encadrement
spirituel/direction spirituelle pour
la culture extérieure, pour la vie
extérieure. Sans la direction
spirituels, il n'y a pas de vie
culturelle extérieure. Dans notre
vie actuelle, cette
guidance/direction spirituelle n'est
pas basée sur une expression
originelle-élémentaire de la nature
humaine, mais sur quelque chose de
transmis. Elle est basée sur quelque
chose qui s’est historiquement
transmis pour l'humain. Vous vous
souvenez quand-même certainement que
lorsque l'on parle de la nouvelle
vie spirituelle qui a accompagné la
grande transformation du XVe siècle,
on ne parle pas d'une nouvelle
création, mais d'une renaissance ou
d'une réforme. On ne parle pas, et à
juste titre, de création nouvelle,
mais de renaissance, de restauration
d'une ancienne. Et dans une certaine
relation, nous vivons
spirituellement seulement dans un
ancien rétabli. Spirituellement,
nous vivons de l'héritage de ce qui,
d'une certaine manière, s'est
accumulé de beaucoup plus ancien, de
la culture orientale et égyptienne
de l’esprit dans le
grec/l’hellénisme. Le fait que nous
ayons aujourd'hui notre ancien lycée
grec est, j’aimerais le dire,
seulement une indication claire que
notre vie de l’esprit dans son
ensemble est en fait une renaissance
grecque.
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06
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Es ist also schon
eine andere Art der Anschauung, eine
ganz andere Art, sich zur
Wirklichkeit zu stellen, für den
Menschen notwendig, der sich in das
Denken und auch in das Wollen und
Tun für die nächste Zukunft
hineinstellen will. Man glaube aber
durchaus nicht, daß diese Dinge etwa
nur eine Bedeutung haben für das
Erkennen oder für die
Weltanschauung. Diese Dinge haben
ihre ganz besondere Bedeutung für
das Leben der Menschheit, für die
ganze Einstellung in das Leben. Und
das muß ganz genau berücksichtigt
werden. Man muß von diesem
Gesichtspunkte aus dann unser
gesamtes Leben erst beurteilen und
dann sich die Frage stellen: Wie muß
es sich neu gestalten? Wir haben ja
in einem gewissen Sinne in unserem
Leben eine Dreigliederung, aber
diese Dreigliederung fordert erstens
eine genaue Erkenntnis, zweitens
eine Weiterentwickelung. Die genaue
Erkenntnis, die muß sich einem
ergeben dadurch, daß man mit einer
gewissen Befruchtung der Erkenntnis
durch geisteswissenschaftliche
Anschauung sich ansieht, was
eigentlich in unserem Leben
vorhanden ist. Was ist denn in
unserem Leben da? Das, was wir durch
die Dreigliederung als ein
besonderes Glied fordern, das ist ja
natürlich da, es ist nur mit den
zwei anderen, dem Rechtsgliede und
dem wirtschaftlichen Gliede
chaotisch durcheinandergemischt. Das
Geistige steckt drinnen in unserem
realen Leben, indem einfach der
Mensch für die äußere Kultur, für
das äußere Leben eine gewisse
geistige Leitung braucht. Ohne die
geistige Leitung gibt es kein
äußeres Kulturleben. Diese geistige
Leitung beruht bei uns, in unserem
gegenwärtigen Leben, nicht auf einer
ursprünglich-elementaren Äußerung
der menschlichen Natur, sondern sie
beruht auf etwas Überkommenem. Sie
beruht auf etwas, was sich
historisch für den Menschen
übertragen hat. Sie erinnern sich
doch gewiß, daß, wenn man von dem
neueren Geistesleben spricht, das
heraufgekommen ist mit der großen
Umwandelung im fünfzehnten
Jahrhundert, man nicht von einer
Neuschöpfung, sondern von einer
Renaissance oder Reformation
spricht. Man spricht, und mit Recht,
nicht von einer Neuschöpfung,
sondern von einer Wiedergeburt, von
einer Wiederaufrichtung eines Alten.
Und in einer gewissen Beziehung
leben wir geistig nur in einem
wiederaufgerichteten Alten. Geistig
leben wir nämlich von der Erbschaft
desjenigen, was sich in einer
gewissen Weise aus viel älterer, aus
orientalischer und ägyptischer
Geisteskultur im Griechentum
zusammengeballt hat. Daß wir heute
unser altes griechisches Gymnasium
haben, das ist, ich möchte sagen,
nur ein deutlicher Hinweis darauf,
daß unser Geistesleben eigentlich im
ganzen eine griechische Renaissance
ist.
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Mais sur quoi repose
la vie grecque de l’esprit ? C’est
difficile de s'en rendre compte, car
cette vie grecque de l’esprit a
d'une certaine manière fortement
développé ce sur quoi elle repose :
la vie orientale de l’esprit. Mais
elle a beaucoup transformé cette vie
orientale de l’esprit. On ne se rend
donc pas compte que, quelle que soit
l'étendue de vos recherches dans la
vie grecque de l’esprit, si l'on ne
veut pas compter avec des conditions
préalables
spirituelles-scientifiques, on ne
remarque pas sur quoi cette vie
grecque de l’esprit est réellement
basée. Car elle est notamment
entièrement dépendante du fait que
les membres de la classe conquérante
ont été instinctivement autorisés à
révéler le spirituel, et que cette
révélation du spirituel n'a pas été
autorisée aux membres de la classe
conquise. La culture grecque
contient en fait en elle-même une
double population : cette ancienne
population qui a habité la péninsule
grecque à l'époque préhistorique
européenne et qui avait une
structure sociale complètement
différente de celle de la Grèce
postérieure. La grecque tardive que
nous pouvons en fait commencer par
l'invasion de ce pouvoir de l’esprit
qui trouve son expression dans les
familles royales des Agamemnons et
ainsi de suite, cette vie grecque
s'est étendue sur une population
autochtone/d’origine. Et ces
conquérants étaient de sang
différent de celui de la population
indigène/d’origine. Vous remarquez
cet être-d’un autre sang justement
dans ce que j'ai déjà mentionné ici,
dans la sculpture grecque. Cette
sculpture grecque a donc des types
clairement distincts : le type Zeus,
qui a des oreilles différentes, une
formation du nez différente, une
position des yeux différente de
celle du type Hermès-Mercure, qui à
son tour a une formation du nez
différente de celle du type Satyre.
Ces deux derniers types, qui
désignent les indigènes grecs,
étaient de sang différent de ceux
que nous connaissons comme étant les
porteurs de la culture grecque. En
d'autres termes, toute la
configuration de la vie
intellectuelle grecque, que nous
avons adoptée à la Renaissance, est
de nature aristocratique, la
théocratie transformée de l'Orient
et de l'Egypte. Elle est construite
sur la façon de voir que les choses
ne se révèlent pas au monde, comme
on l'a cru plus tard, par la preuve,
mais qu'elles veulent se révéler par
la révélation : d'un côté, par la
révélation du côté des oracles ou du
genre, c'est-à-dire par ce qui
déferle dans le monde humain comme
révélation spirituelle ; mais aussi
comme actes, se révéle ce qui doit
régir le monde, non ainsi que
l'humain veut décider de ces actes
avec sa raison analytique, avec son
intellect, mais qu'il laisse des
puissances décider qui se trouve en
dehors de lui. Parmi ces dernières,
le grec /l’hellénisme a adopté le
principe martial/guerrier de
l'Orient. Il l'a seulement
transformer, si bien que nous ne
remarquons pas que dans la culture
grecque, deux choses ont fusionné :
la théocratie et le militarisme.
Mais la théocratie et le militarisme
sont les éléments de
l'aristocratisme. Ainsi que nous
accueillons dans notre vie de
l’esprit tout de suite avec l'école
secondaire/le lycéen, avec
l'adoption du grec, un élément
aristocratique, qui a d'une part la
théologie et d'autre part la
décision militaire. La théologie,
qui n'arrive pas à ses vérités par
la preuve, les décisions militaires,
qui ne tombent pas de la raison
synthétique humaine, mais selon les
vues/façons de voir humaines par le
jugement externe de Dieu ou de la
nature. Nous avons cela, dans une
certaine mesure, dans notre
organisme social par le
grec/l’hellénisme, qui a réalisé de
si grandes choses dans son état et à
son époque. Nous avons dedans/en
nous, à travers le grec, la manière
aristocratique d’éprouver de
l’humain. Et ces choses doivent
simplement être prises
psychologiquement. Naturellement,
aucun humain d'aujourd'hui lorsqu’il
accueille l'aristocratie lycéenne en
soi, deviendra à nouveau grec
d’après son opinion/sa mentalité,
mais il deviendra quelque chose qui
ne correspond plus à notre époque :
il deviendra porteurs d'un principe
aristocratique qui doit être
surmonté. On peut encore tant
s'enthousiasmer pour cet élément
aristocratique en notre époque, on
peut absolument le laisser valoir,
aussi loin qu’il s'exprime
précisément dans la vie de l’esprit
et dans les formes de la vie de
l’esprit, cet élément
aristocratique, parce qu'il est basé
sur quelque chose de très
sympathique, sur le
grec/l’hellénisme - cela, nous ne
voudrions pas nous en passer - mais
ainsi que cela est basé sur le grec
aujourd'hui, cela ne peut pas
devenir la base générale de
l'éducation humaine. C’est pourquoi
cela doit donc s'installer dans
notre culture d'une manière tout à
fait différente. C'est quelque chose
que nous portons en nous, dans une
certaine mesure, comme premier
élément : une vie spirituelle qui
est quand-même encore configurée à
partir du grec.
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07
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Worauf beruht aber
denn das griechische Geistesleben?
Es ist dies deshalb schwer zu
durchschauen, weil dieses
griechische Geistesleben in einer
gewissen Weise dasjenige recht stark
ausgebildet hat, worauf es beruht:
das orientalische Geistesleben. Aber
es hat dieses orientalische
Geistesleben sehr umgestaltet.
Dadurch merkt man nicht, wenn man
sich mit dem bloßen Erkenntnissinne
noch so sehr vertieft in das
griechische Geistesleben, wenn man
nicht mit geisteswissenschaftlichen
Voraussetzungen rechnen will, man
merkt nicht, worauf eigentlich
dieses griechische Geistesleben
fußt. Es ist nämlich ganz davon
abhängig, daß den Angehörigen der
Erobererklasse instinktiv
zugestanden wurde, das Geistige zu
offenbaren, und daß diese
Offenbarung des Geistigen nicht
zugestanden wurde den Angehörigen
der eroberten Schichte. Die
griechische Kultur enthält
eigentlich in sich eine doppelte
Bevölkerung: jene alte Bevölkerung,
die die griechische Halbinsel in
europäischen Urzeiten bewohnte, und
die eine ganz andere soziale
Struktur hatte als das spätere
Griechentum. Das spätere
Griechentum, das wir beginnen können
eigentlich mit dem Einbruch
derjenigen Geistesmacht, die ihren
Ausdruck findet in den königlichen
Geschlechtern der Agamemnons und so
weiter, dieses griechische Leben
breitete sich aus über eine
Urbevölkerung. Und diese Eroberer
waren anderen Blutes als die
Urbevölkerung. Sie bemerken dieses
Anderen-Blutes-Sein eben in dem, was
ich ja auch hier schon angeführt
habe, in der griechischen Skulptur.
Diese griechische Skulptur hat ja
deutlich voneinander getrennte
Typen: der Zeus-Typus, der andere
Ohren, andere Nasenbildung, andere
Stellung der Augen hat als der
Hermes-Merkur-Typus, der wiederum
eine andere Nasenbildung hat als der
Satyr-Typus. Diese beiden letzten
Typen, die deuten auf die
griechische Urbevölkerung hin, die
anderen Blutes war als diejenigen,
die wir als die Träger der
griechischen Kultur kennen. Das
heißt, die ganze Konfiguration des
griechischen Geisteslebens, die wir
doch als Renaissance übernommen
haben, ist aristokratischer Natur,
die ist umgebildete Theokratie des
Orients und Ägyptens. Sie ist
aufgebaut auf der Anschauung, daß
sich die Dinge der Welt nicht
offenbaren, so wie das später
geglaubt wurde, durch Beweis,
sondern daß sie sich offenbaren
wollen eben durch Offenbarung: auf
der einen Seite durch Offenbarung
von Seiten der Orakel oder
dergleichen, also durch dasjenige,
was hereinbricht als geistige
Offenbarung in die menschliche Welt;
aber auch als Taten offenbart sich
dasjenige, was die Welt beherrschen
soll, nicht so, daß der Mensch über
diese Taten mit seinem Verstand, mit
seinem Intellekt entscheiden will,
sondern daß er Mächte entscheiden
läßt, die außer ihm stehen. Zu den
letzteren hat das Griechentum
übernommen das kriegerische Prinzip
des Orients. Es hat es nur
umgestaltet, daher merken wir nicht,
daß in der griechischen Kultur zwei
Dinge ineinandergeflossen sind: die
Theokratie und der Militarismus.
Theokratie und Militarismus sind
aber die Elemente des
Aristokratismus. So daß wir
aufnehmen in unser Geistesleben
gerade mit dem Gymnasialen, mit dem
Herübernehmen des Griechischen ein
aristokratisches Element, welches
auf der einen Seite die Theologie
hat und auf der andern Seite die
militärische Entscheidung. Die
Theologie, die nicht durch Beweis zu
ihren Wahrheiten kommt, die
militärischen Entscheidungen, die
nicht aus der menschlichen Vernunft
heraus fallen, sondern nach den
menschlichen Anschauungen durch
äußeres Gottes- oder Natururteil.
Das haben wir gewissermaßen in
unserem sozialen Organismus drinnen
durch das Griechentum, das in seinem
Staate und in seiner Epoche so
Großes leistete. Wir haben durch das
Griechentum drinnen die
aristokratische Empfindungsweise der
Menschen. Und diese Dinge müssen
einfach psychologisch genommen
werden. Natürlich wird keiner der
Menschen der Gegenwart, wenn er die
gymnasiale Aristokratie in sich
aufnimmt, wiederum ein Grieche
seiner Gesinnung nach, aber er wird
etwas, was nicht mehr in unsere Zeit
hereinpaßt: er wird ein Träger eines
aristokratischen Prinzips, das
überwunden werden muß. Man kann noch
so sehr schwärmen für dieses
aristokratische Element in unserer
Zeit, man kann es durchaus gelten
lassen, insofern es sich gerade im
Geistesleben und in den Formen des
Geisteslebens ausdrückt, dieses
aristokratische Element, denn es
fußt auf etwas sehr Sympathischem,
auf dem Griechentum - das wollen wir
natürlich nicht missen -, aber so,
wie es heute auf dem Griechentum
fußt, kann es eben nicht zur
allgemein menschlichen
Bildungsgrundlage werden. Daher muß
es in einer ganz anderen Weise sich
einleben in unsere Kultur. Das ist
etwas, was wir gewissermaßen als
erstes Element in uns tragen: ein
doch noch aus dem Griechentum heraus
konfiguriertes geistiges Leben.
|
Mais maintenant, nous
portons en nous un deuxième élément,
c'est la vie romaine. Nous ne
portons pas purement la vie grecque,
mélangée de façon chaotique, dans
notre culture sociale, dans notre
vie spirituelle, dans sa forme, sa
conception, sa structure, mais nous
portons aussi en nous la vie romaine
de droit. Au fond, nous portons
entièrement en nous la dépendance à
créer un état qui n'était que bon et
juste pour le développement de
l'humanité à l'époque où le
romanisme était florissant et dans
les lieux où il s'est épanoui. La
vie grecque de l’esprit, la vie
romaine de droit, elles sont
assises/siègent en nous. Et c’est
extrêmement intéressant de voir
comment, au milieu du XVe siècle et
plus tard, la vie européenne de
droit veut en fait se placer sur ses
propres bases, comment elle veut
développer quelque chose de tout à
fait différent de ce qui en est
alors sorti. C'est alors que les
vues/façons de voir du droit romain
ont fait irruption et ont pénétré la
structure des États, tout de suite
comme la vie grecque de l’esprit a
pénétré la structure des États. Et
ainsi, notre vie de droit n'est à
nouveau pas quelque chose qui
provient d'un élan originel,
élémentaire de la nature humaine,
mais quelque chose comme une sorte
de renaissance, d'une reprise d'un
ancien.
|
08
|
Nun tragen wir aber
ein zweites Element in uns, das ist
das römische Leben. Wir tragen nicht
bloß das griechische Leben,
chaotisch hineingemischt, in unserer
sozialen Kultur, in unserem
Geistesleben, seiner Form, seiner
Gestaltung, seiner Struktur nach,
sondern wir tragen auch das römische
Rechtsleben in uns. Wir tragen im
Grunde genommen ganz in uns die
Sucht, jenen Staat zu gestalten, der
doch nur gut und richtig war für die
menschheitliche Entwickelung in der
Zeit, als das Römertum geblüht hat,
und an dem Orte, wo das Römertum
geblüht hat. Griechisches
Geistesleben, römisches Rechtsleben,
sie sitzen in uns. Es ist ja
außerordentlich interessant zu
sehen, wie in der Mitte des
fünfzehnten Jahrhunderts und später
dann eigentlich das europäische
Rechtsleben sich auf seine eigenen
Grundlagen stellen will, wie es
etwas ganz anderes entwickeln will,
als was dann herausgekommen ist. Da
brachen die Anschauungen des
römischen Rechtes herein und
durchdrangen die Struktur der
Staaten, gerade so wie das
griechische Geistesleben die
Struktur der Staaten durchdrungen
hat. Und so wurde unser Rechtsleben
wiederum nicht etwas, was aus einem
ursprünglichen, elementaren Antrieb
der menschlichen Natur hervorgeht,
sondern etwas wie eine Art
Renaissance, ein Heraufnehmen eines
Alten.
|
Mais là où l'on ne
pouvait pas reprendre un ancien,
c'était le sol de la vie de
l’économie. On peut s'attacher à un
esprit ancien, on peut s'attacher à
des formes juridiques anciennes,
mais on ne peut pas manger ce que
les Grecs ont mangés, ni ce que les
Romains ont mangés. La vie de
l’économie ne tolère pas cette
reprise de l'ancien. La vie de
l’économie s'est développée à partir
des conditions/rapports d'Europe
centrale, germaniques, franques et
autres, avec une certaine violence
élémentaire, mais elle a été
imprégnée par la renaissance de la
vie de l’esprit, par la renaissance
de la vie de droit. Et il est
intéressant de voir comment les gens
ressentent : Oui, dans notre
organisme social, là est donc
viable, au sens plus récent viable
seulement la vie de l’économie. Marx
et Engels en particulier ont ce
sentiment. Je l'ai décrit un peu
dans le quatrième numéro de notre
journal de tri-articulation sous le
titre « Marxisme et
tri-articulation ». Marx et
Engels ressentent : Oui, en rapport
à la vie de l’économie, là cela va
selon des impulsions nouvelles, et
ces impulsions nouvelles doivent
seulement être développées
correctement ; elles ne sont pas
encore disponibles dans le monde
extérieur des faits, mais elles sont
présentes dans la nostalgie humaine.
Et ainsi Marx et Engels veulent une
vie de l’économie qui n'influence
plus, comme la vie grecque, les
humains en les régissant en fonction
de leurs forces spirituelles. Marx
et Engels ne veulent plus d'une
structure sociale qui influence la
vie sociale au sens du droit romain.
Ils considèrent cela comme un corps
étranger de la vie moderne de
l’économie. Ils ressentent cela
comme étranger et veulent donc le
jeter dehors. Ils veulent
établir/fonder dans la vie de
l’économie quelque chose qui ne
régisse plus du tout les humains, et
une loi qui gère seulement les
processus de production, la
circulation économique de biens, et
ainsi de suite. Mais ce n'est pas la
seule tâche des temps modernes. La
tâche des temps modernes est de
reconnaître : Certes, la vie de
l’économie doit être transformée, la
vie de l’économie doit recevoir la
configuration exigée par les
aspirations humaines ; mais on ne
peut plus s’en sortir avec la vie de
droit, qui ne s'inscrit/va plus dans
notre vie de l’économie ; on ne peut
plus s'en sortir avec la vie de
l’esprit, qui ne repose que sur de
la renaissance. À notre époque, nous
avons besoin non seulement d'une
articulation/un membrement sensé de
la vie de l’économie, mais aussi
d'une nouvelle formation de la vie
de droit à la place du droit romain
et d'un renouvellement complet de la
vie de l’esprit. Cela signifie que
nous avons besoin non seulement
d'une renaissance spirituelle, mais
aussi d'une nouvelle création
spirituelle. Et aussi, le
christianisme, qui est tombé dans
l'époque grecque et romaine, ne peut
pas être compris par nous comme il
l'a été par le biais du grec et du
romain, mais il doit être compris à
nouveau par nous avec une vie
spirituelle nouvellement créée.
C'est le secret de notre époque.
|
09
|
Wo man nun aber nicht
ein Altes heraufnehmen konnte, das
war der Boden des Wirtschaftslebens.
Man kann einem alten Geiste
anhängen, man kann alten
Rechtsformen anhängen, man kann aber
nicht dasjenige essen, was die
Griechen gegessen haben, auch nicht
dasjenige, was die Römer gegessen
haben. Das Wirtschaftsleben duldet
nicht dieses Herübernehmen des
Alten. Das Wirtschaftsleben
entwickelte sich aus
mitteleuropäischen, germanischen,
fränkischen und anderen
Verhältnissen heraus, und zwar mit
einer gewissen elementaren Gewalt,
aber es wurde durchdrungen von der
Renaissance des Geisteslebens, von
der Renaissance des Rechtslebens.
Und es ist interessant, wie die
Menschen empfinden: Ja, in unserem
sozialen Organismus da ist ja
lebensfähig, im neueren Sinne
lebensfähig nur das
Wirtschaftsleben. Diese Empfindung
haben nun insbesondere Marx und
Engels. Ich habe das ein wenig
dargestellt in der vierten Nummer
unserer Dreigliederungszeitung unter
dem Titel «Marxismus und
Dreigliederung». Marx und Engels
empfinden: Ja, in bezug auf das
Wirtschaftsleben, da geht es nach
neueren Impulsen, und diese neueren
Impulse müssen nur richtig
ausgestaltet werden; sie sind in der
äußeren Tatsachenwelt noch nicht
vorhanden, aber in der menschlichen
Sehnsucht sind sie vorhanden.-Und so
wollen Marx und Engels ein
Wirtschaftsleben, das nicht mehr,
wie das griechische Leben, die
Menschen beeinflußt, indem es sie in
bezug auf ihre Geisteskräfte
regiert. Marx und Engels wollen
nicht mehr eine soziale Struktur,
welche im Sinne des römischen
Rechtes das soziale Leben
beeinflußt. Das sehen sie als
Fremdkörper des modernen
Wirtschaftslebens an. Sie empfinden
das Fremdartige und wollen es
deshalb herauswerfen. Sie wollen im
Wirtschaftsleben etwas begründen,
was gar nicht mehr über Menschen
regiert, und ein Recht, was nur noch
Produktionsprozesse, wirtschaftliche
Güterzirkulation und so weiter
verwaltet. Aber das ist nicht allein
die Aufgabe der neueren Zeit. Die
Aufgabe der neueren Zeit ist, zu
erkennen: Gewiß, das
Wirtschaftsleben muß umgestaltet
werden, das Wirtschaftsleben muß die
Konfiguration bekommen, die aus den
menschlichen Sehnsuchten heraus
gefordert wird; aber wir können auch
nicht mehr mit dem Rechtsleben, das
nicht mehr hineinpaßt in unser
Wirtschaftsleben, auskommen, wir
können nicht mehr mit dem
Geistesleben, das nur auf
Renaissance beruht, auskommen. Wir
brauchen in unserer Zeit nicht nur
eine einsichtige Gliederung des
Wirtschaftslebens, wir brauchen eine
Neugestaltung des Rechtslebens an
Stelle des römischen Rechtes, und
wir brauchen eine völlige Erneuerung
des Geisteslebens. Das heißt, wir
brauchen nicht nur eine geistige
Renaissance, sondern eine geistige
Neuschöpfung. Und auch das
Christentum, das hineingefallen ist
in die Griechen- und Römerzeit, das
kann nicht von uns so verstanden
werden, wie man es verstanden hat
durch das Medium des Griechischen
und des Römischen, sondern das muß
von uns mit einem neugeschaffenen
Geistesleben neu verstanden werden.
Das ist das Geheimnis unserer Zeit.
|
Cherchez autour de
vous l’ancien de l'Est européen.
Vous y trouverez que dans cette
Europe de l'Est, le christianisme a
été imprégné dans l'orthodoxie russe
par une vision du monde grecque.
Nous avons assimilés le
christianisme dans la vision du
monde romaine, pas dans la grecque.
Par cela nous n'avons toutefois plus
la dedans ce qui vient de la vision
grecque du monde, mais nous avons
dedans ce qui vient de la vision
romaine du droit. Cette vision
romaine du droit, cherchons une fois
à la reconnaître dans sa structure
de base. La conception romaine de
droit est de ne pas regarder
l'humain selon son sang. En Grèce,
on était de valeur quand on
appartenait au sang correct, le sang
aristocratique. Ce que les dieux
révélaient à travers des membres du
sang aristocratique était aussi la
bonne chose, la chose sage. C’était
différent dans l'élément culturel
romain. Là, il est progressivement
apparu que ce que l'on était était
ce que l'on était par son
incorporation/enarticulation dans
l'État abstrait, dans l'État de
droit. On ne devenait pas un natif
du sang, comme chez les Grecs, mais
un natif de l’état, un citoyen de
l'État. On n'était rien de spécial
par rapport à ce que l'on était en
tant que citoyen. Il ne venait pas
en considération que l'humain se
tenait là avec son corps, son âme et
son esprit, mais il s’agissait qu'il
soit enregistré dans le système
d'État, que le système d'État lui
imprime le cachet/tampon de la
citoyenneté/de citoyen de l’état. Et
lorsque la citoyenneté s'est
répandue de la péninsule italienne,
de Rome, dans tout l'Empire romain,
ce fut un événement formidable. Car
les humains à cette époque
ressentaient que c'était quelque
chose de lié/pendant à la vie. Mais
cela ne nous est-il pas resté dans
un certain sens ? Dans un certain
sens, il nous est resté que nous
avons aménagé toute notre vie
publique selon notre système d’État,
qui était tiré du penser et du
sentir romains.
|
10
|
Sehen Sie sich nach
dem Alten im europäischen Osten um.
Da finden Sie, daß in diesem
europäischen Osten das Christentum
in der russischen Orthodoxie
durchzogen worden ist mit
griechischer Weltauffassung. Wir
haben das Christentum aufgenommen in
römischer Weltauffassung, nicht in
griechischer. Dadurch haben wir
allerdings nicht mehr drinnen, was
aus der griechischen Weltauffassung
kommt, wir haben aber in dem
Christentum drinnen dasjenige, was
von römischer Rechtsauffassung
kommt. Diese römische
Rechtsauffassung, suchen wir sie
einmal zu erkennen in ihrer
Grundstruktur. Römische
Rechtsauffassung geht darauf hinaus,
nun nicht den Menschen seinem Blute
nach zu betrachten. In Griechenland
war man wert, wenn man dem rechten
Blute angehörte, dem
aristokratischen Blute. Das, was die
Götter offenbarten durch Angehörige
des aristokratischen Blutes, das war
auch das Richtige, das Weise. Im
römischen Kulturelement war das
anders. Da bildete sich allmählich
heraus, daß man dasjenige, was man
war, durch seine Eingliederung in
den abstrakten Staat, in den
Rechtsstaat war. Man wurde nicht,
wie bei den Griechen, Blutbürtiger,
sondern Staatsbürtiger,
Staatsbürger. Man war nichts
Besonderes, als was man als
Staatsbürger war. Es kam nicht in
Betracht, daß der Mensch dastand mit
Leib, Seele und Geist, sondern es
kam darauf an, daß er in das
Staatssystem hineinregistriert war,
daß das Staats System ihm den
Stempel des Staatsbürgers
aufdrückte. Und als von der
italischen Halbinsel, von Rom
ausgehend, sich das Staatsbürgertum
über das ganze Römische Reich
verbreitete, war das ein ungeheures
Ereignis. Denn die Menschen
empfanden es dazumal als etwas, was
mit dem Leben zusammenhängt. Aber
ist uns das nicht in einem gewissen
Sinn geblieben? Uns ist in einem
gewissen Sinne geblieben, daß wir
unser ganzes öffentliches Leben nach
unserem, dem römischen Denken und
Empfinden entnommenen Staatssystem
einrichten.
|
J'ai eu une vieille
connaissance qui avait un amour de
jeunesse qu'il avait acquis à
dix-huit ans, mais il ne pouvait pas
épouser cet amour de jeunesse à
dix-huit ans. Il a dû attendre, il a
dû d'abord se gagner quelque chose.
Et ainsi l'humain avait atteint
l'âge de soixante-quatre ans. Pour
pouvoir se marier, il est retourné
dans sa ville natale, car l'amour de
sa jeunesse lui était resté fidèle
et il voulait l'épouser. Mais que
s'est-il passé ? L'église avec le
presbytère, où se trouvaient les
registres des baptêmes, avait brûlé
et les registres des baptêmes ont
été brûlés avec. L'homme n'avait pas
de certificat de baptême. Il m'a
écrit ceci depuis sa ville natale et
m'a dit : "Oui, il me semble, selon
mon bon sens/ma saine raison
(analytique) humaine, que naître est
la preuve que je suis là, mais les
gens ne me croient pas parce que je
n'ai pas de certificat de baptême
qui prouve par écrit que je suis là.
- Eh bien, il faut d’abord être
écris là que je sois là, que l’on
est classifié extérieurement.
Certes, quand on raconte quelque
chose comme ça, alors les gens
disent que c'e serait exagéré. Mais
ce n'est pas exagéré. Parce cela
joue un rôle majeur dans nos
rapports publics. C'est la manière
de penser qui a remplacé la manière
théocratique de penser de l'Orient,
et qui a été quelque peu
remodelé/reméthamorphosé par le
Grec/l’hellénisme. La pensée romaine
est une pensée abstraite. L'Orient a
crû aux pouvoirs/à des forces des
dieux, qui entrent dans l'humain par
le sang. En Orient, l'homme
révélateur de Dieu était celui qui
était né du sang. Dans l'élément
culturel romain, on était imprégné
de la croyance en des concepts, en
des idées, en des abstractions.
Cette croyance, qui en était une
métaphysique, contrairement à la
croyance théologique de l'Orient, a
été complétée par la jurisprudence.
Tout comme le militarisme est la
manifestation sœur de
l'aristocratisme théocratique, la
jurisprudence est la manifestation
sœur du principe citoyen abstrait
d'idées déjà apparu à l'époque
romaine. La métaphysique et la
jurisprudence sont des sœurs. Le
temps viendra où les choses ne
seront pas acceptées comme des
révélations, mais où tout derait
être prouvé. De même que l'on prouve
en jurisprudence que l'un a volé, de
même devra être prouvé que non
seulement 2 fois 2 font 4, mais
aussi qu'il y a un Dieu. Cela a
conduit à la preuve récurrente de
l'existence de Dieu. Toute preuve de
notre logique scientifique n'est
rien d'autre qu'une logique
juridique métamorphosée. Que ce
règne du juridisme soit entré dans
notre vie publique, vous pouvez le
constater, si vous vous en souciez,
reconnaitre en effet encore partout
aujourd'hui. Pensez seulement
comment les gens se plaignent que
dans les plus différentes position
d’administration dans l'appareil
administratif, qui est entièrement
formé à partir de l'Empire romain,
là où des gens devraient être
assis/siéger, qui comprennent
quelque chose du techniue, sont
assis des avocats/juristes, et non
des techniciens. C'est vraiment
ainsi. Les avocats/juristes siègent
partout dans ces positions. C'est la
deuxième chose qui est entrée dans
nos vies, tout comme la théocratie
et le militarisme ont été les
premiers sœur et frère. Théocratie
et militarisme, c'est-à-dire que le
grec est réellement enraciné, aussi
étrange que cela puisse paraître,
dans la constitution spirituelle de
l'humain, le romanisme est ancré
dans sa conception du droit. Et
d'après ces soubassements que je
vous ai exposés, le catholicisme
romain occidental est également
différent du catholicisme grec
oriental. Le gréco-catholique
oriental est resté une affaire plus
spirituelle. L'Église romaine est en
fait, par essence, une institution
entièrement civile et de droit. Elle
s'est toujours imposée en tant que
telle. Elle a déversé dans des
institutions de droit ce qui devait
être purement spirituel. Mais elle a
aussi même introduit des concepts
juridiques dans la vision catholique
du monde. La justification de
l'humain devant Dieu par la
confession et autres choses qui
découlent entièrement des pensées de
droit, vous la trouverez à chaque
fois dans la dogmatique catholique
ultérieure, qui n'est pas chrétienne
à l'origine, mais dogmatique
romaine, qui est imprégnée par la
pensée romaine. Et ce qui est passé
par la pensée romaine, dont
l'expression la plus forte et la
plus abstraite se trouve en fait
dans le protestantisme, qui repose
entièrement/en tout et pour tout sur
un concept juridique : la
justification de l'humain par la
foi.
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11
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Ich hatte einmal
einen alten Bekannten, der hatte
eine Jugendliebe, die er sich mit
achtzehn Jahren erworben hatte, aber
er konnte in seinem achtzehnten Jahr
diese Jugendliebe nicht heiraten. Er
mußte warten, mußte sich erst
einiges verdienen. Und so war der
Mensch vierundsechzig Jahre alt
geworden. Um heiraten zu können,
ging er an seinen Heimatsort zurück,
denn die Jugendliebe war ihm treu
geblieben und er wollte sie
heiraten. Aber was war geschehen?
Die Kirche mit dem Pfarrhaus, worin
die Taufregister waren, war
abgebrannt und die Taufregister
waren mitverbrannt. Der Mann hatte
keinen Taufschein. Er schrieb mir
das von seinem Heimatorte aus und er
sagte: Ja, meinem gesunden
Menschenverstand nach scheint es mir
dafür, daß ich geboren worden bin,
ein Beweis zu sein, daß ich da bin,
aber das glauben mir die Leute
nicht, weil ich keinen Taufschein
habe, der das schriftlich bezeugt,
daß ich da bin. - Also, es muß erst
dastehen, daß man da ist, daß man
äußerlich eingeordnet ist. Gewiß,
wenn man so etwas erzählt, dann
sagen die Leute, das sei
übertrieben. Es ist aber nicht
übertrieben. Denn das spielt eine
große Rolle in unseren öffentlichen
Verhältnissen. Das ist die
Denkweise, welche an die Stelle der
theokratischen Denkweise des Orients
getreten ist, und welche durch das
Griechentum etwas ummetamorphosiert
worden ist. Die römische Denkweise
ist eine abstrakte. Der Orient hat
an Götterkräfte geglaubt, welche
durch das Blut in den Menschen
hineinkommen. Im Orient war der
gottoffenbarende Mensch der, der
blut-bürtig war. Im römischen
Kulturelement war man durchdrungen
von dem Glauben an Begriffe, an
Ideen, an Abstraktionen. Diesem
Glauben, der ein metaphysischer war,
im Gegensatz zum Theologieglauben
des Orients, dem trat an die Seite
die Jurisprudenz. So wie der
Militarismus die
Schwestererscheiriung des
theokratischen Aristokratismus ist,
so ist die Jurisprudenz die
Schwestererscheinung des schon im
Römertum auftretenden abstrakten
bürgerlichen Ideenprinzips.
Metaphysik und Jurisprudenz sind
Geschwister. Da kommt die Zeit
herauf, in der nun nicht die Dinge
hingenommen werden als
Offenbarungen, sondern in der alles
bewiesen werden soll. So wie man in
der Jurisprudenz beweist, daß einer
gestohlen hat, so soll bewiesen
werden, daß nicht nur 2 mal 2 vier
ist, sondern auch, daß es einen Gott
gibt. Das führte zu dem immer
wiederkehrenden Beweis für das
Dasein Gottes. Alles Beweisen
unserer wissenschaftlichen Logik ist
nichts anderes als eine
metamorphosierte juristische Logik,
Daß dieses Juristentum eingetreten
ist in unser öffentliches Leben, das
können Sie ja, wenn Sie sich darum
kümmern, wahrhaftig auch heute noch
überall erkennen. Denken Sie doch
nur, wie die Leute klagen, daß an
den verschiedensten
Verwaltungsstellen in dem
Verwaltungsapparat, der ganz aus dem
römischen Imperium herausgebildet
ist, daß da, wo Leute sitzen
sollten, die etwas von dem
Technischen verstehen, Juristen
sitzen, nicht Techniker. Das ist
wirklich so. Die Juristen sitzen
überall an diesen Stellen. Das ist
das zweite, das in unser Leben
eingetreten ist, so wie Theokratie
und Militarismus das erste
Geschwisterpaar war. Theokratie und
Militarismus, das heißt das
Griechentum wurzelt wirklich, so
sonderbar das klingt, in der
geistigen Konstitution des Mensehen;
in seiner Rechtsauffassung wurzelt
das Römertum. Und aus diesen
Unterlagen heraus, die ich Ihnen
angeführt habe, unterscheidet sich
auch das westliche
Römisch-Katholische von dem
östlichen Griechisch-Katholischen.
Das östliche Griechisch-Katholische
ist mehr eine geistige Angelegenheit
geblieben. Die römische Kirche ist
eigentlich im Grunde genommen ganz
und gar eine bürgerliche und
Rechtsinstitution. Sie hat sich auch
immer als eine solche behauptet. Sie
hat umgegossen, was bloß geistig
sein sollte, in Rechtsinstitutionen.
Sie hat aber auch sogar in die
katholische Weltanschauung
juristische Begriffe hereingetragen.
Die Rechtfertigung des Menschen vor
Gott durch die Beichte und solche
Dinge, die ganz und gar aus dem
Rechtsgedanken heraus entspringen,
Sie finden sie auf Schritt und Tritt
in der späteren katholischen
Dogmatik, die nicht ursprünglich
christlich, sondern
römisch-dogmatisch ist, die
durchdrungen ist durch das römische
Denken. Und das, was da
durchgegangen ist durch das römische
Denken, den stärksten, den
abstraktesten Ausdruck findet es
eigentlich doch im Protestantismus,
der ganz und gar auf einem
juristischen Begriff beruht: auf der
Rechtfertigung des Menschen durch
den Glauben.
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Ce sont les anciens
éléments qui sont dans notre vie
culturelle. On doit regarder ces
vieux éléments avec un esprit
ouvert, car à notre époque, ils sont
mûrs pour mourir. Marx et Engels
l'ont remarqué. Mais Marx et Engels
n'ont pas remarqué que nous avons
maintenant besoin d'un nouveau qui
doit être mis à leur place. Ils ont
cru que la vie de l’économie devait
se poursuivre dans une pure
administration des branches de
production, des biens, des choses ;
l'autre viendrait de soi-même. Cela
ne vient pas de soi-même. A côté de
l'administration objective des
branches de la production et des
biens, nous avons besoin d'un
membrement démocratique du droit et
d'une nouvelle création de la vie de
l’esprit. De ce qui n'est pas
esprit, un nouveau spirituel ne
naîtra jamais. C'est pourquoi la
tri-articulation se tient dans un
pendant intime avec toute l’exigence
de notre temps. Elle accentue que
puisque l'ancien esprit est pressé
hors de notre culture, il est
nécessaire qu'il soit remplacé par
un nouvel esprit, par une nouvelle
création de l'esprit. Aujourd'hui,
comme humain de culture, nous ne
pouvons pas nous satisfaire d'une
nouvelle renaissance. Nous ne
pouvons pas réchauffer un ancien,
mais nous avons besoin d'une
nouvelle création de l'esprit. C'est
ce que veut être la science de
l’esprit orientée selon
l’anthroposophie. Ce sera très
controversé parce que les gens sont
attachés à l’ancien. Et
deuxièmement, nous avons besoin
d'une nouvelle création de la vie de
droit, qui doit être complètement
amenée dans le canal démocratique,
qui doit être créée ainsi qu'elle ne
peut être créée à partir des
anciennes conditions, parce que
jamais, dans les anciennes
conditions, l'humain en tant
qu'humain ne se tient en vis-à-vis
de l'humain, mais une quelque
structure/articulation de classe ou
de privilège détermine toujours
avec. C'est ce qui incombe à
l'humain du présent : se placer
réellement dans les nouvelles
créations. Il lui manque peut-être
le courage pour cela. Mais du
courage devra être réuni. Mais il
sera réuni lorsque la partie la plus
endormie de notre population,
c'est-à-dire celle qui passée par
les études
universitaires/académiques - dans
l'ensemble et à grande échelle c’est
ainsi, il y a évidemment des
exceptions - lorsque justement cette
partie la plus endormie s’accommode
à vouloir rompre avec le
traditionnel, qu'il s'agisse de
révélations qui sont venues par les
chemins du grec ou d'idées
abstraites qui sont venues par les
chemins du romain. Là on doit se
trouver dans la possibilité de
façonner un droit par un système
démocratique d’Etat, de façonner une
vie de l’esprit par une nouvelle
création qui se tient sur un terrain
complètement libre et doit donc
rompre avec toutes les aberrations
qui reposent seulement sur la
conservation de l'ancien ou sur
quelque chose de nébuleux et
d'obscur. S’il vous plaît, regardez
de ce point de vue, ce qui se
déroule en ces jours.
|
12
|
Das sind die alten
Elemente, die in unserem Kulturleben
drinnen sind. Man muß unbefangen auf
diese alten Elemente hin den Blick
wenden, denn in unserer Zeit sind
sie reif zu sterben. Das haben Marx
und Engels bemerkt. Marx und Engels
haben aber nicht bemerkt, daß wir
nun ein Neues brauchen, das an deren
Stelle gesetzt werden muß. Sie haben
geglaubt, das Wirtschaftsleben solle
weitergehen in einer bloßen
Verwaltung der Produktionszweige,
Güter, Sachen; das andere werde
schon von selbst kommen. Es kommt
nicht von selbst. Neben der
sachlichen Verwaltung der
Produktionszweige und Güter brauchen
wir eine demokratische
Rechtsgliederung und eine
Neuschöpfung des Geisteslebens. Aus
dem, was nicht Geist ist, wird sich
nie ein neues Geistiges heraus
ergeben. Daher steht die
Dreigliederung in innigem
Zusammenhang mit der ganzen
Forderung unserer Zeit. Sie betont,
daß es notwendig ist, da der alte
Geist herausgepreßt ist aus unserer
Kultur, daß er ersetzt wird durch
einen neuen Geist, durch eine
Neuschöpfung des Geistes. Wir können
uns heute als Kultur-menschen nicht
begnügen mit einer neuen
Renaissance. Wir können nicht ein
Altes aufwärmen, sondern wir
brauchen eine Neuschöpfung des
Geistes. Das will anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft
sein. Sie wird deshalb am meisten
angefochten sein, weil die Menschen
am Alten hängen. Und wir brauchen
zweitens eine Neuschöpfung des
Rechtslebens, das ganz in das
demokratische Fahrwasser gebracht
werden muß, das so geschaffen werden
muß, wie es aus den alten
Verhältnissen nicht geschaffen
werden kann, weil niemals in den
alten Verhältnissen der Mensch als
Mensch dem Menschen gegenübersteht,
sondern immer irgendwelche Klassen-
oder Vorrechtsgliederungen
mitbestimmend sind. Das ist das, was
dem Menschen der Gegenwart obliegt:
sich wirklich einmal hineinzustellen
in die Neuschöpfungen. Dazu fehlt
ihm vielfach der Mut. Aber dieser
Mut wird eben aufgebracht werden
müssen. Er wird aber dann
aufgebracht werden, wenn sich der
schläfrigste Teil unserer
Bevölkerung, und das ist derjenige,
der durch das akademische Studium
hindurchgegangen ist - im ganzen und
großen ist es so, Ausnahmen gibt es
selbstverständlich -, wenn sich eben
dieser schläfrigste Teil dazu
bequemt, nun auch mit dem
Hergebrachten brechen zu wollen,
seien es auf dem Wege des
Griechentums gekommene
Offenbarungen, seien es auf dem Wege
des Römertums gekommene abstrakte
Ideen. Da muß man sich hineinfinden
in die Möglichkeit, ein Recht
auszugestalten durch ein
demokratisches Staatswesen, ein
Geistesleben auszugestalten durch
eine Neuschöpfung, die auf völlig
freiem Boden stehen und daher
brechen muß mit allen den Undingen,
die nur auf Konservierung von Altem
beruhen oder auf irgend etwas, was
nebulos und unklar ist. Bitte
betrachten Sie von diesem
Gesichtspunkte aus, was gerade in
diesen Tagen sich vollzieht.
|
N'est-ce pas, le
parti social-démocrate - et je ne
veux pas parler de nuances - prétend
être le parti qui va transformer la
vie économique moderne. Le léninisme
au sein de cette social-démocratie
est en fait l'expression la plus
cohérente de ce point de vue
social-démocrate, car Lénine est
vraiment un digne successeur de
Marx. Ce léninisme cherche à sortir
de la pure vie de l’économie sur le
sol de la terre, là où cela peut le
moins aller, parce que tout instinct
de peuple le contredit, il veut
créer une vie de l’esprit à partir
de la simple vie économique par
l'alchimie de Lunacharsky. Quand je
parle de ces choses, je ne réponds à
aucune nouvelle, de sorte que l'on
peut dire que serait raconté des
contes de Russie, et du genre. On
n'a pas du tout besoin d'écouter les
descriptions, car elles sont
naturellement colorées par la façon
subjective de voir. Le bourgeois
décrira différemment que le
social-démocrate. Non, je me base
sur ce que Lénine lui-même a exprimé
dans son oeuvre. Je sais que ce qui
repose à la base de son point de vue
n’est pas une nouvelle formation de
la culture, mais le meurtre d'une
culture. Je ne veux pas parler du
système scolaire, qui est décrit,
mais des lois qui sont données au
système scolaire russe, et de cela
une vie spirituelle ne peut pas
provenir. Il ne s’agit pas de ce qui
est décrit, mais ce que font ces
mêmes personnes qui veulent créer
quelque chose de nouveau à partir de
leurs illusions. En Europe centrale,
nous ne sommes pas encore aussi
loin, nous ne pouvons donc pas
encore commettre cette grande
erreur, mais nous sommes sur le
chemin pour gâcher tout le possible
qui veut venir pour l'avenir.
|
13
|
Nicht wahr, es
behauptet die Sozialdemokratische
Partei - ich will jetzt nicht von
Schattierungen sprechen-, diejenige
Partei zu sein, die aus dem modernen
Wirtschaftsleben eine Neugestaltung
der Dinge zustande bringen wird. Der
Leninismus innerhalb dieser
Sozialdemokratie ist doch eigentlich
die konsequenteste Ausgestaltung
dieser sozialdemokratischen
Anschauung, denn Lenin ist wirklich
ein würdiger Nachfolger von Marx.
Dieser Leninismus will aus dem
bloßen Wirtschaftsleben auf dem
Boden der Erde, wo das am wenigsten
gehen kann, weil aller Volksinstinkt
dem widerspricht, er will aus dem
bloßen Wirtschaftsleben durch
Lunatscharskysche Alchymie ein
Geistesleben erzeugen. Ich rede
nicht, wenn ich über diese Dinge
rede, auf irgendwelche Nachrichten
hin, so daß man sagen kann, es
werden Märchen von Rußland erzählt,
und dergleichen. Man braucht gar
nicht auf die Schilderungen
hinzuhören, denn die sind natürlich
gefärbt von der subjektiven
Auffassung. Es wird der Bürgerliche
anders schildern als der
Sozialdemokrat. Nein, auf dem fuße
ich, was Lenin selbst ausgesprochen
hat in seinem Werk. Ich weiß, daß
das, was seiner Auffassung zugrunde
liegt, nicht eine Neubildung der
Kultur, sondern der Mord einer
Kultur ist. Ich will nicht über das
Schulwesen reden, was geschildert
wird, sondern von den Gesetzen,
welche dem russischen Schulwesen
gegeben werden, und aus dem kann
nicht ein geistiges Leben
hervorgehen. Es kommt mir nicht
darauf an, was geschildert wird,
sondern darauf, was dieselben
Menschen tun, die aus ihren
Illusionen heraus ein Neues schaffen
wollen. Wir in Mitteleuropa sind
noch nicht so weit, wir können daher
noch nicht diese großen Fehler schon
machen, aber wir sind auf dem besten
Wege, alles Mögliche, das kommen
will für die Zukunft, zu verderben.
|
N'est-ce pas, Marx et
Engels se tenaient au pont de vue
que la vie de l’économie est tout et
que la vie de l’esprit doit
maintenant se développer à partir de
là. - C'est de la théorie, c'est de
l'utopie. Que se passe-t-il dans la
réalité ? On sent : oui, si nous
atteignons purement des institutions
économiques en contraste
avec/vis-à-vis de la culture
actuelle, ainsi ne semble pas
quand-même pas en venir une vraie
vie de l’esprit –, donc si on conclu
des compromis avec l'ancienne vie de
l’esprit : la social-démocratie avec
le centre. En fait, selon Marx et
Engels, la fumée qui entrerait dans
notre cerveau et celui des
générations futures ne devrait pas
provenir du centre, mais de
l'indépendance de la vie économique
en tant que superstructure. Très
étrange, dans la théorie de Marx et
Engels : sous-structure économique,
sous-structure gestionnaire ;
superstructure intellectuelle,
idéologique, loi, coutume, vie de
l’esprit absolument, mais - théorie
illusionniste. En réalité : la
sous-structure économique, la
social-démocratie ; la
superstructure est assurée par le
centre et le cléricalisme romain. La
sous-structure : l'État économique
de conception marxiste ou la
coopérative économique de conception
marxiste ; la superstructure
illusoire : l'humain idéal qui
devrait se donner à partir de
l'illusion ; la réalité : le gros
Erzberger. Voyez-vous, ces choses
paraissent grotesques quand on les
exprime, mais elles expriment
justement la réalité et elles
montrent, quand seulement on les
considère sérieusement, où nous en
sommes réellement, au devant de
quelles erreurs nous allons. Mais
elles montrent aussi que nous ne
sortirons pas des erreurs si nous ne
nous décidons pas d'aller à une
nouvelle création d’une vie de
l’esprit et de traiter cette
nouvelle création de vie de l’esprit
avec sympathie. Traiter cette
nouvelle création de la vie de
l’esprit avec sympathie, de la
raison que c'est maintenant déjà le
moment où la vie de l’esprit ne
deviendra pas une pure vision du
monde, ne peut pas rester une pure
théorie, mais doit passer au
traitement pratique de la vie.
|
14
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Nicht wahr, Marx und
Engels standen auf dem Standpunkt:
Das Wirtschaftsleben ist alles,
daraus muß nun das Geistesleben sich
entwickeln. - Das ist Theorie, das
ist Utopie. Was geschieht in
Wirklichkeit? Man fühlt: Ja, wenn
wir bloß wirtschaftliche
Einrichtungen treffen gegenüber der
gegenwärtigen Kultur, so scheint ja
doch nicht ein wirkliches
Geistesleben daraus zu werden -,
also schließt man Kompromisse mit
dem alten Geistesleben: die
Sozialdemokratie mit dem Zentrum.
Eigentlich müßte nach Marx und
Engels nicht aus dem Zentrum
aufsteigen der Rauch, der in unsere
Gehirne und die der nachfolgenden
Generationen hinein belebend gehen
würde, sondern er müßte aus der
Selbständigkeit des
Wirtschaftslebens als der Überbau
heraufsteigen. Sehr sonderbar, in
der Marxschen und Engelsschen
Theorie: wirtschaftlicher Unterbau,
ökonomischer Unterbau; geistiger,
ideologischer Überbau, Recht, Sitte,
Geistesleben überhaupt aber -
illusionistische Theorie. In
Wirklichkeit: ökonomischer Unterbau,
die Sozialdemokratie; der Überbau
besorgt durch das Zentrum und den
römischen Klerikalismus. Der
Unterbau: der marxistisch gedachte
Wirtschaftsstaat oder die
marxistisch gedachte
Wirtschaftsgenossenschaft ;
illusionärer Überbau: der aus der
Illusion heraus entspringende ideale
Mensch, der sich ergeben soll;
Wirklichkeit: der dicke Erzberger. -
Sehen Sie, diese Dinge nehmen sich
grotesk aus, wenn man sie
ausspricht, aber sie sprechen eben
die Wirklichkeit aus und sie zeigen,
wenn sie nur ernsthaftig ins Auge
gefaßt werden, wo wir eigentlich
stehen, welchen Irrtümern wir
entgegengehen. Sie zeigen aber auch,
daß wir nicht herauskommen werden
aus den Irrtümern, wenn wir uns
nicht entschließen, an die
Neuschöpfung eines Geisteslebens
heranzugehen und diese Neuschöpfung
des Geisteslebens sympathisch zu
behandeln. Sympathisch zu behandeln
aus dem Grunde, weil jetzt schon die
Zeit ist, wo das Geistesleben nicht
bloß Weltanschauung wird, nicht bloß
Theorie bleiben kann, sondern wo es
einziehen muß in die praktische
Behandlung des Lebens.
|
Parce que la médecine
moderne pouvait compter seulement
sur une science de la nature et
pouvait se construire sur une
science de la nature qui ne prenait
pas en compte l'homme tri-articulé,
l'humain neurosensoriel, l'humain
rythmique et l'humain de
métabolisme, par là cette médecine
moderne, qui est maintenant quelque
chose de pratique, à la fois comme
hygiène que comme méthode de
guérison, l’unilatéral, que
ressentent aujourd'hui non seulement
beaucoup d’humains, mais aussi
beaucoup de médecins, Dieu merci.
Mais notre médecine ne pourra jamais
être mise sur une base saine si elle
ne peut être mise sur la triple
nature de l'humain. Oh, une chose
complètement différente est l’humain
de la tête, qui est modelée d’après
le cosmos, et quelque chose de tout
autre sont donc ces irrégularités
dans la nature humaine, ces
irrégularités pathologiques qui sont
d'origine cosmique. Quelque chose de
tout autre sont ces atteinte à la
nature humaine, qui sont d'origine
tellurique, et qui viennent
essentiellement par le métabolisme,
sont d'origine terrestre, et non
cosmique. Autre chose, est tout ce
qui est lié/pendant à ce qui es
pendant entre le cosmos et la terre,
avec ce qui vit dans l'air et aussi
pour part dans l'eau. À l'avenir,
cela doit devenir le point de départ
d'une étude médicale véritablement
librement propulsée. Car il est
curieux que des trois choses que je
viens de mentionner, et qui doivent
être construites dans une médecine
vraiment pratique sur la base de la
tri-articulation de l'humain, une
seule d'entre elles puisse
réellement être apprise/enseignée,
j’aimerai dire, dans le système
officiel scolaire. Au moyen de ces
méthodes qui n'existent aujourd'hui
qu'à travers notre enseignement
universitaire, qui est calqué sur la
vie grecque et romaine, on ne peut
étudier que ce qui est basé sur le
système métabolique de l'humain. Et
en fait, toute notre façon de penser
de la science médicale est une façon
de penser basée sur le système du
métabolisme. Parce que la façon dont
nous avons la science aujourd'hui,
il n'y a en fait que la science du
métabolisme. Mais si vous voulez
ajouter les autres choses, les
choses qui peuvent se produire dans
la nature humaine comme les dommages
causés par l'air et l'eau, alors
vous avez en fait affaire à beaucoup
de choses individuelles. Ce qui se
produit chez les êtres humains sous
forme de dommages causés par l'air
et l'eau est totalement individuel,
et cela ne peut être appris que par
le traitement dévoué de médecins
plus âgés qui ont déjà une
expérience dans ce domaine. Cela ne
peut s'acquérir/s’appropier qu'en
rejoignant un vieux médecin
expérimenté dans sa jeunesse, non
pas scolairement mais en tant
qu'assistant/aide, ce qui est le cas
dans l'assistanat clinique actuel,
mais sous forme de caricature, est
enfoncée dans la sphère du
métabolisme. Il faut que cela se
produise de telle sorte qu'un
certain instinct médical, une
certaine intuition médicale, qui
frôlera la clairvoyance chez une
personne plus, chez une autre moins,
se produise dans le cas de celui qui
est l'assistant d'un médecin plus
âgé, et de telle sorte qu'il n'ait
même pas l'idée de traiter les
choses de manière
typique-schématique, mais plutôt
qu'il se relie, par instinct, d’un
nouvel individu et un individu plus
âgé, qu'il s’y est formé, qu'il
n'imite pas purement. Et ce qui
vient d’endommagé dans l'organisme
humain du côté de la tête, qui donc,
comme je l'ai dit plus tôt, bien que
cela imprègne tout l’humain, est
seulement centrée dans la tête, cela
ne peut pas du tout être appris à
quiconque. Il n'y a aucune méthode
pour enseigner de l'extérieur à
connaître ces maladies qui, dans
l’organisme humain apparaissent à
partir de la tête. Celles-ci on les
connaît seulement à travers un
talent originel, et ce talent doit
être éveillé. Il est donc nécessaire
d'examiner dès le départ si de
telles capacités peuvent être
éveillées chez une personne donnée.
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15
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Dadurch, daß die
moderne Medizin nur mit einer
Naturwissenschaft rechnen konnte und
auf einer Naturwissenschaft sich
aufbauen konnte, welche nicht
berücksichtigt den dreigliedrigen
Menschen, den Nerven-Sinnesmenschen,
den rhythmischen Menschen und den
Stoffwechselmenschen, dadurch wurde
diese moderne Medizin, die nun etwas
Praktisches ist, sowohl als Hygiene
wie als Heilungsmethode das
Einseitige, das ja heute schon nicht
nur sehr viele Menschen, sondern
auch schon sehr viele Ärzte, Gott
sei Dank, empfinden. Unsere Medizin
wird aber niemals auf eine gesunde
Grundlage gestellt werden, wenn man
sie nicht wird stellen können auf
die dreifache Natur des Menschen.
Oh, etwas ganz anderes ist der
Kopfmensch, der nachgebildet ist dem
Kosmos, etwas ganz anderes sind
daher diejenigen Unregelmäßigkeiten
in der menschlichen Natur, die
krankhaften Unregelmäßigkeiten, die
kosmischen Ursprungs sind. Etwas
anderes sind diejenigen Schädigungen
der menschlichen Natur, die
tellurischen Ursprunges sind, und
die im wesentlichen auf dem Umweg
durch den Stoffwechsel kommen,
irdischen Ursprunges sind, nicht
kosmischen. Etwas anderes ist alles
dasjenige, was zusammenhängt mit
dem, was zwischen dem Kosmos und der
Erde ist, mit dem, was in der Luft
und auch im Wasser zum Teile lebt.
Das muß in der Zukunft Ausgangspunkt
werden eines wirklich frei
betriebenen medizinischen Studiums.
Denn es ist ja das Eigentümliche,
daß man von diesen drei Dingen, die
ich jetzt angeführt habe, und die in
der wirklich praktischen Medizin auf
Grundlage der Dreigliederung des
Menschen aufgebaut werden müssen,
nur das eine eigentlich, ich möchte
sagen, im Offiziell-Schulmäßigen
lernen kann. Man kann durch
diejenigen Methoden, die es heute
einzig und allein durch unser, dem
griechischen und römischen Leben
nachgebildetes
Universitäts-Lehrwesen gibt, nur
dasjenige studieren, was im Menschen
auf dem Stoffwechselsystem beruht.
Und eigentlich ist unsere ganze
medizinwissenschaftliche Art zu
denken, eine Art, auf Grundlage des
Stoflwechselsystems zu denken. Denn
so wie wir heute Wissenschaft haben,
gibt es eigentlich nur die
Wissenschaft des Stoffwechsels.
Wollen Sie aber die anderen Dinge
hinzufügen, dasjenige, was in der
menschlichen Natur als Schädigung
auftreten kann durch Luft und
Wasser, so haben Sie es eigentlich
mit lauter Individuellem zu tun. Was
im Menschen als Schädigung auftritt
aus Luft und Wasser, ist ganz
individuell, das kann nur erlernt
werden durch den hingebungsvollen
Umgang mit älteren Ärzten, die schon
Erfahrungen haben auf diesem Gebiet.
Das kann nur angeeignet werden
dadurch, daß man als junger Mensch
sich anschließt an einen alten
erfahrenen Arzt, nicht schulmäßig,
sondern als Gehilfe, was ja im
heutigen klinischen Assistententum
geschieht, aber als Karikatur,
heruntergedrückt in die
Stoffwechselsphäre. Es muß so
auftreten, daß ein gewisser
ärztlicher Instinkt, eine gewisse
ärztliche Intuition, die - bei einem
mehr, bei dem anderen weniger - ans
Hellsehen grenzen wird, eintritt bei
dem, der der Gehilfe eines älteren
Arztes ist, und so, daß er gar nicht
darauf kommt, nur
typisch-schematisch die Dinge zu
behandeln, sondern daß er aus
Instinkt heraus neues Individuelles
und älteres Individuelles, an dem er
sich herangebildet hat, das er nicht
bloß nachahmt, verbindet. Und
dasjenige, was an Schädigungen kommt
in den menschlichen Organismus von
der Kopfesseite her, was ja, wie ich
vorhin gesagt habe, obwohl es den
ganzen Menschen durchdringt, nur im
Kopfe zentriert ist, das kann
überhaupt niemanden gelehrt werden.
Es gibt keine Methode, um von außen
diejenigen Krankheiten erkennen zu
lernen, welche im menschlichen
Organismus auftreten vom Kopfe her.
Die erkennt man nur durch
ursprüngliche Begabung, und diese
Begabung muß geweckt werden. Daher
ist es notwendig, daß ganz von
Anfang an Rücksicht darauf genommen
werde, ob solche Anlagen bei einem
bestimmten Menschen erweckt werden
können.
|
Vous voyez, c'est
l'attitude qui doit se former dans
l'organisme spirituel indépendant,
et qui ira jusqu'à être attentif au
talent humain, c'est-à-dire à mettre
chaque personne à la place où elle
est conduite par son talent
particulier. Il est ici nécessaire
que cette vie spirituelle
particulière soit réellement mise
sur pied, car seulement dans une vie
libre de l’esprit, où les talents
sont librement exercés/règnent
librement, les talents peuvent
réellement être reconnus. Par cela,
l'humain, en ce qu’il entre dans le
spirituel, revient/retourne d'une
certaine manière au naturel, à la
nature/ce qui a force de nature, et
par cela se donneront à nouveau des
conditions possibles. Comme vous le
savez tous, nous souffrons
aujourd'hui du fait qu'en réalité,
toutes les conditions ne peuvent
plus être correctement assurées
parce que nous n'administrons pas
les choses du monde à partir de la
pensée conforme à la nature,
c'est-à-dire à partir de la pensée
spirituelle. Là nous avons certains
postes dans l'État ou aussi
ailleurs, mais il y a toujours
beaucoup trop d’humains pour ces
postes. Les candidats sont toujours
beaucoup plus présents que seront
utilisés. Et à nouveau d'autres
postes ne sont pas pourvu parce que
les humains ne sont pas (pré)formés.
Certaines branches de
professions/métiers ne peuvent pas
être là parce que les humains ne
sont pas formés. En ce qu’à l'idée
de l'organisme social tri-articulé
plane en tant que vie libre de
l'esprit, cela ne peut être le cas,
parce que là l'humain ne conçoit pas
de l’arbitraire, mais parce qu'il
conçoit en accord avec les grandes
lois du monde. Et où cela se
produit, les choses se passent
généralement bien. Où, contre ces
grandes lois du monde, est conçu à
partir de l’arbitraire humain, là ça
ne va généralement pas. Et le
système romain a la plus grande
prédisposition à l'arbitraire. Le
système purement
métaphysique-juridique est le plus
prédisposé au pur arbitraire. Le
système grec avait un certain
instinct à partir de la naissance
àpartir du sang, quand aussi cet
instinct ne pense seulement pour la
minorité. L'économie a sa propre
nécessité de nature. Le système
métaphysique-juridique est celui qui
éloigne le plus l'humain des
fondements naturels en rapport à ses
sentiments et sensations. Le système
juridique romain est celui que nous
devons avant toutes choses
considérer de manière impartiale.
Car tant que nous ne l'aurons pas
surmonté dans tous les domaines,
nous n'irons pas plus loin.
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16
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Sie sehen, da spielt
hinein diejenige Gesinnung, die sich
ausbilden muß in dem selbständigen
Geistes Organismus, und die dahin
gehen wird, aufmerksam zu sein auf
menschliche Begabung, das heißt,
jeden Menschen an die Stelle zu
stellen, auf die er hingeführt wird
durch seine besondere Begabung. Da
ist es schon nötig, daß dieses
besondere Geistesleben wirklich auf
seine eigenen Füße gestellt werde,
denn nur in einem freien
Geistesleben, wo die Begabungen frei
walten, werden auch die Begabungen
wirklich erkannt. Dadurch kehrt der
Mensch, indem er in das Geistige
eintritt, wiederum in einer gewissen
Weise zum Natürlichen, Naturhaften
zurück, und dadurch werden sich
wiederum mögliche Verhältnisse
ergeben. Sie wissen ja alle, heute
leiden wir daran, daß eigentlich
alle Verhältnisse, weil wir nicht
aus naturgemäßem Denken heraus, das
heißt aus geistigem Denken heraus
die Dinge der Welt verwalten, nicht
mehr recht versorgt werden können.
Da haben wir gewisse Stellen im
Staate oder auch wo anders; immer
aber sind viel zu viele Menschen da
für diese Stellen. Bewerber sind
immer viel mehr da, als gebraucht
werden. Wiederum andere Stellen sind
nicht versorgt, weil die Menschen
nicht vorgebildet sind. Gewisse
Berufszweige können nicht da sein,
weil die Menschen nicht vorgebildet
werden. In dem, was der Idee vom
dreigliedrigen sozialen Organismus
als freies Geistesleben vorschwebt,
kann das alles nicht der Fall sein,
weil da der Mensch nicht aus Willkür
heraus gestaltet, sondern weil er
gestaltet im Einklang mit den großen
Weltgesetzen. Und wo das geschieht,
da geht es in der Regel gut. Wo
gegen diese großen Weltgesetze aus
der menschlichen Willkür heraus
gestaltet wird, da geht es in der
Regel nicht. Und am meisten
Veranlagung zur Willkür hat das
römische System. Das bloß
metaphysisch-juristische System hat
am meisten Veranlagung zur bloßen
Willkür. Das Griechische hatte einen
gewissen Instinkt aus der
Blutbürtigkeit heraus, wenn auch
dieser Instinkt nur für die
Minderheit denkt. Das
Wirtschaftliche hat seine eigene
Naturnotwendigkeit. Das
metaphysischjuristische System ist
das, was den Menschen am meisten mit
Bezug auf seine Gefühle und
Empfindungen von den Naturgrundlagen
entfernt. Das römisch-juristische
System ist dasjenige, was wir vor
allen Dingen unbefangen ins Auge
fassen müßten. Denn ehe wir es nicht
überwinden auf allen Gebieten, eher
kommen wir nicht weiter.
|
Si quelqu'un demande
aujourd'hui et dit : "Y aura-t-il
vraiment assez ou pas trop d’humains
à l'avenir pour une certaine
profession dans les postes de
direction, en raison de la vie de
l’esprit indépendante ? alors on
peut seulement répondre : à ces
choses ne doit pas être répondu de
la manière dont cette logique
travaille, qui est structurée selon
le modèle de la jurisprudence
romaine, mais de la manière dont la
logique des faits travaille. - Il y
a déjà quelques décennies que la
nouvelle s'est répandue de Vienne à
travers l'humanité, l'humanité
éduquée, comme on dit, que des gens
se sont trouvés qui dans l’avenir
peuvent réguler la sorte des
naissances à l'avenir. Cela
signifie, à l'avenir, on serait en
état de pouvoir réguler que ce qui
devrait naître serait un garçon ou
une fille. Vous savez, cette théorie
de Schenk a fait sensation et les
gens s’en promettaient beaucoup.
Savez-vous ce que serait l'effet
réel ? L'effet serait que dans cette
approximation - c'est bien que ce
soit une approximation - que dans
cet ordre approximatif, qu'à peu
près le même nombre d'hommes et de
femmes naissent, le plus grand
désordre viendrait, si le genre
était placé dans l'arbitraire
humain. Le plus grand des désordres
s'installerait. Et il en sera de
même lorsque, en référence à
d'autres choses moins naturelles,
les hommes utiliseront à nouveau
leur arbitraire. Le fait que nous
ayons trop de gens pour une
profession et trop peu de gens pour
une autre est dû à la façon non
naturelle de la pensée humaine et
des institutions humaines. A
l’instant où cet être romain
arbitraire, métaphysique-juridique
entre dans une inspiration
spirituelle-scientifique-intuitive,
qui à son tour se confond avec ce
qui était aussi un instinct plus
ancien, nous arrivons dans une vie
qui régule l'ordre social de manière
à ce qu'il puisse exister.
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17
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Wenn einen heute
jemand fragt und sagt: Werden denn
in der Zukunft aus dem selbständigen
Geistesleben heraus nun wirklich
genügend oder nicht zu viel Menschen
da sein für einen bestimmten Beruf
an den leitenden Stellen? dann kann
man nur antworten: Diese Dinge
müssen nicht so beantwortet werden,
wie jene Logik arbeitet, die nach
dem Muster der römischen
Jurisprudenz aufgebaut ist, sondern
wie die Logik der Tatsachen
arbeitet. - Es ist jetzt schon
einige Jahrzehnte her, da
verbreitete sich von Wien aus durch
die Menschheit, die gebildete
Menschheit, wie man sagt, die Kunde,
daß sich Leute gefunden haben,
welche in der Zukunft die Art der
Geburten regulieren können. Das
heißt, man wäre in der Zukunft
imstande, regulieren zu können, ob
das, was geboren werden soll, ein
Knabe oder ein Mädchen werde. Sie
wissen, diese Schenksche Theorie
machte ein großes Aufsehen, und die
Leute versprachen sich sehr viel
davon. Wissen Sie, was die wirkliche
Wirkung sein würde? Die Wirkung
würde die sein, daß in diese
annähernde - es ist gut, daß es eine
annähernde ist -, daß in diese
annähernde Ordnung, daß ungefähr
gleich viel Männer und Frauen
geboren werden, die größte Unordnung
hineinkommen würde, wenn das
Geschlecht in die menschliche
Willkür gesetzt wäre. Es würde die
größte Unordnung hineinkommen. Und
so wird es auch sein, wenn mit Bezug
auf anderes, weniger Naturhaftes die
Menschen ihre Willkür wiederum
anwenden werden. Daß wir zuviel
Leute für den einen Beruf, zu wenig
Leute für den andern Beruf haben,
das rührt von der unnatürlichen Art
des menschlichen Denkens und der
menschlichen Einrichtungen her. In
dem Augenblick, wo dieses
willkürliche,
metaphysisch-juristische römische
Wesen einläuft in
geisteswissenschaftlich-intuitiv
Inspiriertes, das wiederum
zusammenfließt mit dem, was auch
älterer Instinkt war, kommen wir
wieder in ein Leben hinein, welches
die gesellschaftliche Ordnung so
regelt, daß diese bestehen kann.
|
Comme vous le voyez,
la nouvelle pensée sociale ne peut
être bien comprise à partir d'une
simple pensée abstraite. D'une
certaine manière, on doit avoir
contracté une sorte de mariage avec
la nature elle-même. Et ces gens qui
aujourd'hui croient le plus penser
naturellement, ils pensent le plus
de manière non naturelle, parce
qu'ils pensent déformé
romainement-juridiquement, ce qui
s'est étendu à toutes nos choses. On
ne croit pas du tout, par exemple,
que même dans quelque chose de si
éloigné du droit romain, que la
médecine et la pensée médicale, cet
être abstrait s'est faufilé/insinué.
|
18
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Sie sehen, aus einem
bloß abstrakten Denken heraus ist
das neue soziale Denken nicht wohl
zu begreifen. Man muß in einer
gewissen Weise schon eine Art Ehe
mit der Natur selber eingegangen
sein. Und diejenigen Menschen, die
heute am meisten glauben, natürlich
zu denken, die denken am
unnatürlichsten, denn sie denken
verbildet römisch-juristisch, was in
alle unsere Dinge hinein sich
erstreckt hat. Man glaubt gar nicht,
wie zum Beispiel selbst in etwas,
was dem Römisch-Juristischen so
ferne liegt, in die Medizin und das
medizinische Denken, sich dieses
abstrakte Wesen hineingeschlichen
hat.
|
Et maintenant, nous
n’avons pas la permission d’oublier
que tout cet être abstrait est
devenu si peu naturel depuis les
années soixante-dix du XIXe siècle.
Il s'agit seulement de distinguer ce
qui était avant et ce qui était
après. Jusque dans les années 70,
les vieilles traditions étaient
encore présentes en tout. Les bons
éléments des différentes
renaissances y étaient toujours à
l'œuvre. Car dans les années 70 et
80, il était clair que l'ancien
perdait de sa validité pour le
progrès de l'humanité, et que
l'humanité devait s'efforcer à de
nouvelles créations, tant de la vie
de droit que de la vie de l’esprit
toute entière. Car ce n'est que de
cette manière que la vie de
l’économie, qui exige bien
clairement sa réorganisation, sera
imprégnée des pensées humaines qui
sont nécessaires.
|
19
|
Und nun dürfen wir
nicht vergessen, daß dieses ganze
abstrakte Wesen so unnatürlich
geworden ist seit den siebziger
Jahren des neunzehnten Jahrhunderts.
Es ist nur zu unterscheiden das, was
vorher war, und das, was nachher
war. Bis in die siebziger Jahre
hinein waren in allem noch alte
Traditionen. Da haben noch die guten
Elemente der verschiedenen
Renaissancen gewirkt. Denn in den
siebziger bis achtziger Jahren, da
war genau zu bemerken: das Alte
verliert für den
Menschheitsfortschritt seine
Gültigkeit, und die Menschheit muß
streben nach Neuschöpfungen, sowohl
des Rechtslebens wie des gesamten
Geisteslebens. Denn nur dadurch wird
das Wirtschaftsleben, das ja recht
deutlich seine Neugestaltung
fordert, durchdrungen werden von
solchen menschlichen Gedanken, die
notwendig sind.
|
Mais aussi les
activités pratiques nécessaires,
comme la médecine, ne pourront être
fécondées que si la vie de l’esprit
ne part pas de renaissances, mais
que sera créé du complètement neuf à
partir de la vie de l’esprit. Une
nouvelle création de la vie de
l’esprit, c'est ce dont nous avons
besoin.
|
20
|
Aber auch die nötigen
praktischen Tätigkeiten, wie die
Medizin, sie werden nur befruchtet
werden können, wenn vom Geistesleben
aus nicht Renaissancen ausgehen,
sondern wenn vom Geistesleben aus
vollständig Neues geschaffen wird.
Neuschöpfung des Geisteslebens, das
ist es, was wir brauchen.
|
C'est vraiment de la
nécessité de notre époque qu'est née
la combinaison de la science de
l’esprit d'orientation
anthroposophique avec son
ouvrage/travail social dans
l’Union/la Fédération pour une
tri-articulation de l'organisme
social. Et ces derniers mois, la
nécessité s'est également donnée de
rechercher un lien plus étroit entre
le social et le réellement
spirituel. Certes les
tresses/ringards auront toutes
sortes de choses contre cela. Les
ringards ont eu quelque chose contre
l’Union/Fédération pour la
tri-articulation absolument ; ils
auront aussi quelque chose contre
cet aller-main-dans-la-main. Les
humain n'ont pas du tout la
sensation pour combien forts sont
les ringards. Ils n'ont pas non plus
la sensation pour combien est
nécessaire, à notre époque, de
couper les tresses et donc de
vaincre le règne européen chinois,
sinon les Chinois asiatiques
pourraient devenir bien trop
dangereux pour nous si nous devions
continuer à porter la tresse des
Chinois européens encore longtemps.
|
21
|
Es ging wirklich aus
der Notwendigkeit unserer Zeit
hervor, daß verbunden wurde
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft mit sozialem
Wirken in dem Bund für
Dreigliederung des sozialen
Organismus. Und es hat sich ja auch
in den letzten Monaten die
Notwendigkeit ergeben, eine engere
Verbindung zu suchen zwischen dem
Sozialen und dem eigentlich
Geistigen. Gewiß, die Zöpfe werden
allerlei auch dagegen haben. Die
Zöpfe haben etwas gegen den Bund für
die Dreigliederung überhaupt gehabt;
sie werden auch etwas haben gegen
dieses Hand-in-Hand-Gehen. Die
Menschen haben gar nicht das Gefühl
dafür, wie stark die Zöpfe sind. Sie
haben auch nicht das Gefühl dafür,
wie notwendig es ist in unserer
Zeit, die Zöpfe abzuschneiden, und
damit das europäische Chinesentum zu
überwinden, sonst könnte uns das
asiatische Chinesentum viel zu
gefährlich werden, wenn wir noch
länger den Zopf des europäischen
Chinesentums tragen würden.
|
Une certaine
compréhension de ce devenir
nécessaire a commencé à émerger des
profondeurs des sciences humaines,
en particulier dans notre propre
cercle, et nous avons vu que les
éléments sont là pour préparer au
moins l'humanité à une certaine
réceptivité à la nouvelle aspiration
spirituelle. Nous avons trouvé des
amis qui ont travaillé à la
diffusion de la vision
anthroposophique du monde ici à
Stuttgart et dans la région de
Stuttgart, et cela a été très
satisfaisant. Il faut maintenant
espérer qu'une compréhension sera
trouvée pour ces mêmes choses qui
sont socialement nécessaires dans le
sens le plus éminent du terme
aujourd'hui. Il est faux de croire
que l'humanité dans son ensemble
n'est pas accessible à ces choses. À
l'heure actuelle, si nous voulons
comprendre ce qui est socialement
nécessaire, nous avons besoin d'un
mode de pensée formé par les
concepts et les idées qui
proviennent de la science de
l’esprit. Car vous voyez, il y aura
cette opposition dans le temps
présent, à côté de toutes les autres
oppositions : juridico-romaine, pure
pensée logique et pensée en
spirituelle-scientifique. La pensée
spirituelle-scientifique, qui
s'appuie partout sur la logique des
faits - la pensée romaine,
catholique, juridique, qui s'appuie
uniquement sur la logique des
concepts, uniquement sur la logique
égoïste de l'humain. Cette pensée,
elle ne sera jamais assez forte pour
voir à travers la réalité. Je vous
ai donné un exemple clair et
concret.
|
22
|
Nun hat begonnen ein
gewisses Begreifen dieses
Notwendigwerdens aus den
geisteswissenschaftlichen
Untergründen heraus gerade in
unserem Kreise, und wir haben ja
gesehen, daß immerhin die Elemente
dazu vorhanden sind, die Menschheit
für eine gewisse Empfänglichkeit für
das neue Geistesstreben wenigstens
vorzubereiten. Es haben sich ja
Freunde von uns gefunden, welche für
die Verbreitung der
anthroposophischen Weltanschauung
hier in Stuttgart und in der
Umgebung von Stuttgart gewirkt
haben, und das hat durchaus zur
Befriedigung ausgeschlagen. Es ist
nun zu hoffen, daß sich gerade für
diese Dinge, die heute auch sozial
im eminentesten Sinne notwendig
sind, Verständnis finde. Es ist
unrichtig, zu glauben, daß die
Menschheit in ihren breitesten
Kreisen für diese Dinge nicht
zugänglich sei. Wir brauchen in der
Gegenwart, wenn wir verstehen
wollen,was sozial notwendig ist, ein
Denken, das herangeschult ist durch
diejenigen Begriffe und Ideen, die
von der Geisteswissenschaft kommen.
Denn sehen Sie, es wird neben allen
anderen Gegensätzen in der Gegenwart
auch diesen Gegensatz geben:
juristisch-römisches, bloß logisches
Denken und geisteswissenschaftliches
Denken. Geisteswissenschaftliches
Denken, das überall auf die
Tatsachenlogik geht - römisches,
katholisches, juristisches Denken,
das nur auf die Logik der Begriffe,
nur auf die egoistische
Menschenlogik geht. Dieses Denken,
das wird niemals stark genug sein,
die Wirklichkeit zu durchschauen.
Ich habe Ihnen ja dafür einen
deutlichen, konkreten Fall
angeführt.
|
N’est-ce pas,
Avenarius a enseigné à Zurich, Mach
a enseigné à Prague et à Vienne, et
une élève de Mach, Frify Adler, le
fils du vieux Adler, a enseigné à
Prague et à Vienne. Mach et
Avenarius, avec leur doctrine
purement positiviste des sens,
étaient de bons humain moyens, de
braves humains du présent ou, pour
ma part/ma foi, des humains du passé
- car dans le présent il devrait y
avoir quelque chose de nouveau - et
tous ceux qui représentaient la
philosophie d'Avenarius et de Mach,
pensaient évidemment, qu'ils étaient
des humains contemporains bien
braves. Cela resta en règle générale
le cas pour la première génération
d'étudiants, quand on établissait
des pures théories positivistes des
sens, mais plus pour la génération
suivante d'étudiants. C'est alors
qu'apparaît la logique des faits,
qui s'exprime dans le fait
qu'Avenarius et Mach sont les
philosophes d'État du bolchevisme.
Pensez à ces bons citoyens/bourgeois
d'Europe centrale, qui ne sont donc
certainement jamais allés trop loin
par dessus/n’ont jamais cogner
au-delà de la corde dans cette
direction, ce sont les idoles, les
idoles philosophiques des
bolcheviques. C'est de la logique
des faits, c'est une logique qui est
perçue par quiconque s'engage dans
une reconnaissance
spirituelle-scientifique qui va de
pair avec les faits. Celui qui pense
logiquement d'une manière purement
romaine-légale analyse la
philosophie de Mach, la philosophie
d'Avenarius. Oui, là il ne contient
rien qui puisse en être
déduit/épluché logiquement et qui
serait alors un système pratique du
bolchevisme. Oh, non ! Aussi ce que
les humains pourraient faire selon
les vues d'une telle logique
purement conceptuelle, d'une telle
logique purement métaphysique, c'est
aussi brave. Cela signifie, ce que
le logicien de sorte romaine doit
penser comme conséquence de la
vision du monde de l'Avenarius,
c’est bravement bourgeois. Mais ce
que la logique de réalité en élabore
vers dehors: c'est le bolchevisme.
Aujourd'hui, nous avons besoin de
concepts qui maîtrisent la réalité,
qui entrent dans la réalité. Nous
somme arrivé bien loin de la réalité
par l'être/le système de
romain-juridique qui s'est insinué
dans tout, tout. Les humains croient
aujourd'hui exprimer leur propre
nature humaine libre. En vérité, ils
expriment seulement ce qui leur est
inoculé d'être/de système juridique
romain ou catholique – mais qui est
aussi romain. C'est pourquoi il est
difficile aujourd'hui d'apporter aux
humains ce qui ne découle pas de
l'arbitraire humain, mais des faits
eux-mêmes. Naturellement, la science
de l’esprit, même dans la manière
dont elle est présentée, doit sonner
différemment de ce qui a été produit
ainsi. Mais dans les soubassement de
la nature humaine, se trouve déjà
une nostalgie qui vient au devant
des humeurs/ambiances de la science
de l’esprit. Et si assez de
persévérance et de courage est
disponible, tout de suite de ces
courants qui se trouvent chez
certains de nos amis aujourd'hui,
pour porter la science de l’esprit
dehors dans le monde, à partir de
ces courants, il se donnera ce que
le présent à besoin. On ne devrait
pas du tout se laisser distraire
aujourd'hui par le fait
qu'apparaissent des opinions qui
donc quand-même n'émanent que de la
bourgeoisie romane dans sa manière
de penser, ainsi qu’on dit : "Oh, si
l'humanité devait progresser grâce à
ce que vous pensezlà, alors cela
durerait des décennies ! - C'est un
non-sens à nouveau face à la
réalité. Ce n’est à nouveau rien
d’autre que logique romaine
juridique. La vérité doit penser
différemment.
|
23
|
Nicht wahr, in Zürich
hat der Avenarius gelehrt, in Prag
und Wien der Mach und ein Schüler
wiederum von Mach, Frify Adler, der
Sohn vom alten Adler. Mach und
Avenarius, mit ihrer rein
positivistischen Sinneslehre, sie
waren gute Durchschnittsmenschen,
sie waren brave Gegenwarts- oder
meinetwillen Vergangenheitsmenschen
- denn in der Gegenwart soll es ja
etwas Neues geben -, und alle die,
welche die Philosophie von Avenarius
und von Mach vertraten, die glaubten
selbstverständlich, ganz brave
Gegenwartsmenschen zu sein. Das
blieb in der Regel noch bei der
ersten Schülergeneration, wenn man
reine positivistische Sinnestheorien
aufstellte, nicht mehr aber bei der
nächsten Schülergeneration. Da trat
die Logik der Tatsachen auf, und es
prägte sich darin aus, daß Avenarius
und Mach die Staatsphilosophen des
Bolschewismus sind. Denken Sie sich
diese braven mitteleuropäischen
Bürger, die also ganz gewiß niemals
nach dieser Richtung über die
Stränge gehauen haben, sie sind die
Götzen, die philosophischen Götzen
der Bolschewisten. Das ist
Tatsachenlogik, das ist eine Logik,
die durchschaut wird von dem, der
sich einläßt auf
geisteswissenschaftliches Erkennen,
das mit den Tatsachen geht. Wer bloß
römisch-juristisch logisch denkt,
der analysiert die Philosophie des
Mach, die Philosophie des Avenarius.
Ja, da findet er nichts drinnen, was
man logisch herausschälen könnte,
und was dann ein praktisches System
des Bolschewismus wäre. Oh nein!
Auch dasjenige, was die Menschen tun
könnten nach den Anschauungen einer
solchen bloß begrifflichen Logik,
einer solchen bloß metaphysischen
Logik, das ist auch brav. Das heißt:
was sich der römisch geartete
Logiker als Konsequenz der Avenarius
sehen Weltanschauung denken muß, das
ist brav bürgerlich. Was aber die
Wirklichkeitslogik ausarbeitet
daraus, das ist Bolschewismus. Wir
brauchen heute Begriffe, welche die
Wirklichkeit meistern, welche in die
Wirklichkeit eintreten. Wir sind
ganz weit von der Wirklichkeit
abgekommen durch das
römisch-juristische Wesen, das in
alles, alles untergekrochen ist. Die
Menschen glauben heute, ihre eigene
freie Menschennatur zu äußern. In
Wahrheit äußern sie nur dasjenige,
was ihnen eingeimpft ist vom
römischen oder katholischen - das
aber auch römisch ist - juristischen
Wesen. Deshalb ist es heute schwer,
dasjenige an die Menschen
heranzubringen, was nicht aus der
menschlichen Willkür heraus
entspringt, sondern was
herausspringt aus den Tatsachen
selbst. Natürlich muß
Geisteswissenschaft selbst in der
Darstellungsweise anders tönen als
das, was so hervorgebracht worden
ist. Aber in den Untergründen der
menschlichen Natur findet sich schon
die Sehnsucht, die den Stimmungen
der Geisteswissenschaft
entgegenkommt. Und es wird sich,
wenn nur Ausdauer und Mut genug
vorhanden ist, gerade aus diesen
Strömungen, die sich heute bei
einzelnen unserer Freunde finden,
Geisteswissenschaft auch
hinauszutragen in die Welt, es wird
sich aus diesen Strömungen dasjenige
ergeben, was die Gegenwart braucht.
Man soll sich heute gar nicht
beirren lassen dadurch, daß
Meinungen auftreten, die ja doch nur
aus romanischer Bourgeoisie stammen
in ihrer Denkweise, daß man sagt:
Ach, wenn die Menschheit durch das
vorwärtskommen sollte, was ihr da
meint, dann dauert das Jahrzehnte! -
Das ist Unsinn wiederum gegenüber
der Wirklichkeit. Es ist wiederum
nichts anderes als
römisch-juristische Logik. Die
Wahrheit muß anders denken.
|
Quand vous regardez
une plante pendant sa croissance,
elle développe d’abord lentement,
feuille après feuille. Et celui qui
croit que cela se poursuivra
toujours comme ça à ce rythme se
trompe considérablement. Alors vient
une secousse, alors le calice et les
pétales se développent rapidement à
partir de la feuille. Et il en sera
ainsi, si pourra nous persévérer la
force de ce que nous pouvons
effectuer
spirituellement-scientifiquement et
socialement. Il s’agit là de
volonté. Il semblera peut-être
pendant longtemps que ça aille très
lentement. Mais alors, quand tout ce
qui peut grandir se sera rassemblé,
vient le revirement en une fois.
Mais cela œuvrera seulement bien si
le plus grand nombre d’humains
possibles y sont préparés. C'est ce
que je voulais vous dire tout de
suite, comme une sorte de résumé de
nos travaux de ces semaines, que
j'aimerais appeler nos
« semaines de Stuttgart ».
Car il s'agit de ne pas ankyloser,
nous appuyé sur ce qui découle de
notre chose elle-même. Ne pas
regarder à gauche, ne pas regarder à
droite, mais regarder ce qui découle
de notre chose même, il s’agit de
cela. Et pour éviter, ne serait-ce
que dans nos pensées et nos
sentiments, d'avoir une quelconque
méfiance à l'égard de ce qui découle
de cette chose elle-même. Peu
importe si les choses qui découlent
de notre cause sont encore tant
attaquées, nous n’avons pas la
permission de nous laisser troubler
une fois par de telles attaques. Car
ces attaques, il suffit de les
examiner de plus près, et nous
constaterons bientôt qu'elles
résonnent et qu'elles sortent de
l'ancien, même si elle veulent être
des « profession de foi pour
l'innovation/le renouveau ».
Car tout renouvellement aujourd'hui
ne peut venir autrement que lorsque
à la pensée économique s’ajoute une
nouvelle pensée juridique et une
nouvelle vie de l’esprit. C'est ce
que nous devons considérer comme une
nécessité, ce que nous voulons
déverser en toute chose, ce dont
nous devons nous pénétrer pour
participer à la réorganisation
sociale de l'humanité.
|
24
|
Wenn Sie eine Pflanze
im Wachstum schauen, sie entwickelt
erst langsam Blatt nach Blatt. Und
derjenige, der glaubt, daß das immer
so fortgehen würde in dem Tempo,
irrt sich ganz beträchtlich. Dann
kommt ein Ruck, dann entwickeln sich
rasch aus dem Blatt Kelch und
Blumenblätter. Und so wird es auch
sein, wenn uns nur selber die Kraft
ausdauert mit dem, was wir
geisteswissenschaftlich und sozial
bewirken können. Es kommt da auf das
Wollen an. Es wird da vielleicht
lange so ausschauen, als wenn es
ganz langsam ginge. Dann kommt aber,
wenn sich zusammengeschoppt hat
alles das, was wachsen kann, der
Umschwung mit einemmal. Aber er wird
nur gut wirken, wenn möglichst viele
Menschen darauf vorbereitet sind.
Das ist es, was ich gerade jetzt wie
eine Art von Fazit unseres Wirkens
in diesen Wochen, die ich unsere «
Stuttgarter Wochen » nennen möchte,
Ihnen habe sagen wollen. Denn es
handelt sich darum, daß wir ja nicht
erlahmen, uns zu stemmen auf
dasjenige, was aus unserer Sache
selbst fließt. Nicht zu sehen links,
nicht zu sehen rechts, sondern auf
dasjenige zu sehen, was aus unserer
Sache selbst fließt, darauf kommt es
an. Und zu vermeiden, wenn auch nur
in unseren Gedanken und
Empfindungen, irgendwie Mißtrauen zu
haben zu dem, was aus dieser Sache
selbst fließt. Mögen die Dinge, die
aus unserer Sache fließen, noch so
sehr angegriffen werden: durch
solche Angriffe dürfen wir uns
einmal nicht beirren lassen. Denn
diese Angriffe, wir brauchen sie
alle nur näher anzuschauen, so
finden wir alsbald, daß sie aus dem
Alten heraustönen und herausklingen,
auch wenn sie «Bekenntnisse zur
Erneuerung » sein wollen. Denn alle
Erneuerung kann heute nicht anders
kommen, als wenn zum
wirtschaftlichen Denken ein neues
rechtliches Denken und ein neues
Geistesleben dazukommt. Das ist
dasjenige, was wir als eine
Notwendigkeit betrachten müssen, was
wir in alles, alles hineinfüllen
wollen, wovon wir uns durchdringen
müssen, um mitzuwirken bei der
sozialen Neugestaltung der
Menschheit.
|
Voilà, mes amis, ce
que je voulais vous dire
aujourd'hui, car je crois que ce fer
que nous avons forgé jusqu'à présent
n’a pas la permission de refroidir,
qu'il doit rester chaud. Alors, il
apportera déjà tout ce qui peut
conduire l'humanité sur le chemin
que celle-ci doit prendre. C'est
pourquoi je voudrais résumer cette
réflexion, qui a voulu résumer une
partie de ce que nous avons fait ici
ces dernières semaines, je voudrais
résumer cette réflexion en deux
mots. En deux mots, qui sont très
anciens, mais que l'humain actuel
devra comprendre d'une manière
nouvelle, afin de pouvoir les
rencontrer avec les sensations et
les sentiments qui sortiront de la
science de l’esprit. Et ces mots
sont : Apprend et travaille !
|
25
|
Das war es, meine
Heben Freunde, was ich Ihnen noch am
heutigen Tage sagen wollte, weil ich
allerdings glaube, daß dieses Eisen,
das wir bis jetzt geschmiedet haben,
nicht kühl werden darf, daß es warm
bleiben muß. Dann wird es schon
alles das bewirken, was die
Menschheit auf denjenigen Weg führen
kann, den diese Menschheit gehen
soll. Deshalb möchte ich gerade
diese Betrachtung, die einiges von
dem zusammenfassen wollte, was wir
hier in den letzten Wochen getrieben
haben, ich möchte gerade diese
Betrachtung zusammenfassen in zwei
Worte. In zwei Worte, die ganz alt
sind, die aber der gegenwärtige
Mensch in einer neuen Art wird
begreifen müssen, begreifen müssen
so, daß er ihnen begegnet mit den
Empfindungen und Gefühlen, die aus
der Geisteswissenschaft herauskommen
werden. Und diese Worte sind: Lerne
und arbeite!
|
Nous ne pouvons pas
aujourd'hui nous adonner à la
croyance naïve que nous savons déjà
tout et que nous pouvons élaborer
des programmes à partir de ce que
nous savons. Nous devons trouver de
nouvelles idées à partir de la vie
d'aujourd'hui, mais la vie se
renouvelle chaque jour, et nous
devons avoir confiance en ce que
nous pouvons apprendre de la vie au
quotidien. Et nous n'avons pas à
être des lâches qui croient qu'ils
ne peuvent travailler que lorsqu'ils
peuvent s'appuyer sur des idées
dites sûres, c'est-à-dire des idées
qui ont été transmises depuis
l'antiquité, qui sont là une fois
pour toutes. Nous devons avoir le
courage de travailler apprenant,
d'apprendre en travaillant.
Autrement, l'humain ne peut pas se
projeter dans l'avenir et ses
exigences. Ce sera aussi son nouveau
christianisme. De nos jours,
beaucoup d’humains passent à traers
une certaine dichotomie. Ils nous
rappellent, lorsque nous parlons du
mystère du Golgotha au sens
anthroposophique, qu'à leur avis,
selon l'Évangile, le Christ qui est
mort sur la croix pour sauver des
âmes par son action, que donc les
âmes qui croient seulement en Christ
sont rachetées sans leur
faire-avec/y être pour rien. Il est
certain - vous pouvez le lire dans
mon « Christianisme comme fait
mystique » - qu'à travers le
mystère du Golgotha, il s'est passé
quelque chose ce à quoi l'humain,
avec sa conscience du présent, n'a
pas part directe, car la conscience
du présent commence seulement au
milieu du XVe siècle. Mais il ne
s’agit pas de ce qu’aujourd'hui nous
nous abandonnions/adonnions
paresseusement à ce qui s'occupe de
nous en dehors de nous-mêmes. Nous
n’aurions la permission de parler
aujourd'hui comme le font maints
princes catholiques des églises, par
exemple, princes inférieures ou
supérieures des églises, qui disent
: socialement, on n’avance pas si le
Christ ne se tient pas au centre du
travail social. - Ces derniers
temps, j'ai fait l'expérience, dans
de nombreuses assemblées, que le
Christ a également été jeté dedans
de cette manière. Oui, mes chers
amis, je me suis un peut servi de
l’oreille spirituelle, ainsi que
j’ai entendu, qu’extérieurement
résonne à travers la salle qu'on
n’arrive pas plus loin socialement
sans le Christ, mais intérieurement
résonnait seulement le Benedictus,
non le Christ. Intérieurement, il ne
s'agissait pas du Christ, mais du
Benedictus. Je pense celui qui est
maintenant assis sur le siège
romain. Et avec cela aujourd'hui
justement l'humanité n’avance pas,
qu’elle s'appuie sur autre chose que
ce qui se lie avec sa propre âme. Le
Christ doit aussi être compris à
nouveau. L'Église extérieure ne peut
pas prendre la place du Christ. Seul
ce que l'humain vit en lui-même peut
le faire avancer. C’est pourquoi,
personne ne comprend le Christ qui
ne le comprend pas de telle manière
qu'il doit naître de nouveau dans
l'âme de chaque humain particulier.
Mais l'humain doit participer à sa
formation spirituelle. Ce n'est que
lorsque nous croyons que nos
pouvoirs humains réels ne sont pas
déjà nés avec nous, mais que nos
pouvoirs humains réels à l'avenir
seront ceux que nous développons
nous-mêmes en nous-mêmes, que nous
nous retrouverons sur un terrain
véritablement chrétien. Non pas le
Christ qui est né avec nous - ce
n'est que Dieu le Père - mais le
Christ que nous expérimentons
nous-mêmes en ce que nousnous
développons vers Lui, c'est ça le
Christ qui doit/devra être compris.
|
26
|
Wir können heute
nicht uns dem naiven Glauben
hingeben, wir wüßten schon alles und
wir könnten aus dem, was wir wissen,
Programme aufstellen. Wir müssen aus
dem Leben heraus heute wiederum
Ideen finden, aber das Leben erneut
sich an jedem Tag, und wir müssen
das Vertrauen haben zu dem, was wir
an jedem Tag neu lernen können vom
Leben. Und wir müssen nicht
Feiglinge sein, die glauben, daß sie
nur dann arbeiten können, wenn sie
auf sogenannte sichere Ideen bauen
können, wobei sie immer diejenigen
Ideen meinen, die von alters her
überliefert sind, die einmal da
sind. Wir müssen den Mut haben,
lernend zu arbeiten, arbeitend zu
lernen. Anders kommt der Mensch in
die Zukunft und ihre Forderungen
nicht hinein. Das wird auch sein
neues Christentum sein. Viele
Menschen gehen heute durch einen
gewissen Zwiespalt hindurch. Sie
erinnern einen daran, wenn man im
anthroposophischen Sinne vom
Mysterium von Golgatha spricht, daß
ja ihrer Meinung nach, nach dem
Evangelium, der Christus am Kreuze
gestorben ist, um durch seine Tat
die Seelen zu erlösen, daß also die
Seelen, die nur an Christus glauben,
eben erlöst sind ohne ihr Zutun. Es
ist gewiß - Sie können es nachlesen
in meinem «Das Christentum als
mystische Tatsache » - durch das
Mysterium von Golgatha etwas
geschehen, woran der Mensch mit
seinem Gegenwartsbewußtsein
unmittelbar keinen Anteil hat, denn
das Gegenwartsbewußtsein beginnt ja
erst in der Mitte des fünfzehnten
Jahrhunderts. Aber darauf kommt es
nicht an heute, daß wir uns faul
hingeben dem, was für uns außerhalb
unserer selbst sorgt. Wir dürfen
heute nicht so sprechen, wie zum
Beispiel manche katholische
Kirchenfürsten, niedere oder höhere
Kirchenfürsten sprechen, die da
sagen: Sozial kommt man doch nicht
vorwärts, wenn nicht in der Mitte,
im Mittelpunkt des sozialen Wirkens
der Christus steht. - Ich habe in
der letzten Zeit in mancher
Versammlung erlebt, daß auch in
dieser Weise der Christus
hineingeworfen wurde. Ja, meine
lieben Freunde, ich habe mich beim
Zuhören ein wenig des geistigen
Ohres bedient, so daß ich gehört
habe, daß äußerlich tönt durch den
Saal, man komme nicht weiter sozial
ohne den Christus, aber innerlich
tönte bloß der Benediktus, nicht der
Christus. Innerlich handelte es sich
da nicht um den Christus, sondern um
den Benediktus. Ich meine den, der
jetzt auf dem römischen Stuhle
sitzt. Und damit kommt eben die
Menschheit heute nicht vorwärts, daß
sie sich verläßt auf etwas anderes
als auf das, was mit der eigenen
Seele sich verbindet. Der Christus
muß auch neu begriffen werden. An
die Stelle des Christus kann nicht
die äußere Kirche treten. Nur das,
was der Mensch in sich selbst
erlebt, kann ihn vorwärtsbringen.
Daher begreift niemand den Christus,
der ihn nicht so begreift, daß er
wiedergeboren werden muß in der
Seele eines jeden einzelnen
Menschen. Der Mensch muß aber
mitschaffen an seiner geistigen
Gestaltung. Erst wenn wir daran
glauben, daß nicht schon unsere
eigentlich menschlichen Kräfte mit
uns geboren werden, sondern daß
unsere eigentlich wirksamen
menschlichen Kräfte in der Zukunft
diejenigen sein werden, die wir
selbst in uns entwickeln, dann erst
stehen wir auch auf wirklich
christlichem Boden. Nicht der
Christus, der mit uns geboren wird -
das ist nur der Gott-Vater -,
sondern der Christus, den wir selbst
in uns erleben, indem wir uns zu ihm
hinentwickeln, das ist der Christus,
der begriffen werden muß.
|
Il y a aujourd'hui
des livres d’humains chrétiens
protestants, par exemple le livre de
Harnack « Essence du
christianisme ». Si vous barrez
partout le mot « Christ »
dans ce livre, où qu'il apparaisse,
alors ce livre passera d’un mensonge
à une vérité. Ainsi que c’est, c'est
un mensonge, car il devrait être
écrit partout où
« Christ » est écrit :
Dieu le père. Ce qu'écrit Harnack ne
fait référence qu'à la nature
paternelle générale de Dieu. Il n'y
a rien sur le Christ dans le livre.
C’est menti dedans. Le Christ peut
seulement être trouvé que par la
nature humaine remaniée,
transformée, par la nature humaine
saisie dans sa propre activité.
|
27
|
Es gibt heute Bücher
von protestantisch christlichen
Menschen, zum Beispiel von Harnack
das Buch «Wesen des Christentums ».
Streichen Sie in diesem Buche
überall das Wort «Christus », wo es
steht, dann wird dieses Buch aus
einer Lüge zu einer Wahrheit. So wie
es ist, ist es eine Lüge, denn es
sollte überall stehen, wo «Christus
» steht: der Vater-Gott. Das, was
Harnack schreibt, bezieht sich nur
auf den allgemeinen väterlichen
Naturgott. Von dem Christus steht
nichts drin in dem Buche. Der ist
hineingelogen. Der Christus kann nur
gefunden werden von der
umgestalteten, umgewandelten
menschlichen Natur, von der in
eigener Tätigkeit begriffenen
menschlichen Natur.
|
C'est cela qui doit
être surmonter aujourd'hui, mais
avec quoi, malheureusement, le
monde, au lieu de penser à
surmonter, fait des compromis. Mais
les compromis qui sont faits
aujourd'hui sont également conclus
au plus profond de l'âme, et si nos
âmes n'étaient pas de si horribles
compromettrices, alors il n'y aurait
pas non plus de compromis aussi
horribles dans la vie extérieure,
comme celui qui part maintenant de
Weimar, le compromis sur l'école.
Les natures du compromis se glissent
dans l'existence aujourd'hui, et ce
sont eux qui vivent tout en
regardant en arrière, qui n'avancent
pas. Nous pouvons seulement aller de
l'avant si nous avons la volonté
d'apprendre, si nous avons le
courage d'intégrer ce que nous avons
appris dans la vie. Ce n'est que de
cette volonté et de ce courage que
peut naître la nouvelle devise :
|
28
|
Das ist es, was
überwunden werden muß heute, womit
aber leider, leider die Welt, statt
an die Überwindung zu denken,
Kompromisse schließt. Die
Kompromisse, die heute draußen
geschlossen werden, werden aber auch
im Innern der Seele viel
geschlossen, und wenn nicht unsere
Seelen so schauerliche Kompromißler
wären, dann gäbe es auch im äußeren
Leben solche schauerliche
Kompromisse nicht wie der, der jetzt
von Weimar ausgeht, der
Schulkompromiß. Die
Kompromiß-Naturen schleichen heute
durch das Dasein, und sie sind
diejenigen, welche alles
rückwärtsschauend erleben, welche
nicht vorwärtskommen. Vorwärts
kommen wir nur, wenn wir den Willen
haben zum Lernen, wenn wir den Mut
haben, das Gelernte ins Leben
einzuarbeiten. Nur aus diesem Willen
und aus diesem Mut kann die neue
Devise entspringen:
|
Je veux apprendre, je
veux travailler !
|
29
|
Ich will lernen, ich
will arbeiten!
|
Je veux travailler
tout en apprenant !
|
30
|
Ich will lernend
arbeiten!
|
Je veux apprendre en
travaillant !
|
31
|
Ich will arbeitend
lernen!
|
|
|
Français
seulement |
01
|
Puisque nous pouvons encore
être ensemble aujourd'hui, il me semble
juste d’indiquer une fois de plus, peut-être
sous une forme modifiée, sur une chose dont
tout de suite en ce temps a donc été parler
et qui est d’une certaine signification pour
tout le positionnement de l'humain en notre
temps.
|
02
|
Qu’il y a la nécessité d'un
nouveau positionnement de l'humain en notre
époque, cela devrait ressortir tout de suite
des considérations qui on été
sillonnées/charruées ici et ailleurs en ce
temps. Il est nécessaire d’envisager
aujourd'hui que le genre de jugement qui
était de mise à l'époque précédente ne peut
plus porter l’humain vers l'avenir. On doit
le souligner encore et encore, car c'est
tout de suite contre cela que regimbent le
plus souvent les sentiments et les
sensibilités de l'humain contemporain.
L'humain du présent aimerait aussi être là à
l’occasion du montage d'un temps nouveau -
il est si sombrement évident pour lui qu'un
temps nouveau doit approcher - mais lui-même
n’aimerais pas devenir un autre. Il aimerait
continuer à juger les choses comme il a
justement l'habitude de les juger. Et même
s'il se ressaisit une fois pour admettre
qu'une nouvelle façon de juger doit prendre
place, il retombe encore et encore dans
l'ancienne sorte de représentation. Il le
fait tout particulièrement pour la raison
que ce nouveau positionnement exige en fait
une introspection radicale/un aller-en-soi
radical de l'humain. Et cette introspection
radicale est en fait très, très
inconfortable pour l'humain d'aujourd'hui.
|
03
|
Maintenant, quand on veut
voir toute la profondeur de ce qui repose à
la base de ce qui est dit, on doit, dans une
certaine mesure, regarder avec bonne volonté
toute la manière dont nous avons été
habitués à aménager notre vie dans un sens
global dans les temps récents, surtout
depuis cet instant que je vous ai souvent
caractérisé comme étant celui d'un grand
revirement dans le développement de
l'humanité, depuis le milieu du XVe siècle.
On peut dire que ce qui aujourd'hui se donne
d’une manière radicale du cœur humains en
tant qu'exigence a en fait toujours plus ou
moins rougeoyé sous la surface de la
conscience humaine depuis cet instant ; mais
toutes les choses qui se développent, elles
se développent toujours inaperçues pendant
un certain temps et ce n'est qu'alors
qu'elles deviennent complètement mûres pour
éclater et rentrer radicalement dans
l’être-là.
|
04
|
Or, dans nos efforts des
derniers temps, nous avons dû
mentionner/indiquer des points de vue les
plus différents sur une certaine
tri-articulation. Vous savez, l'impulsion de
la tri-articulation parcourt toute notre
action publique extérieure. Mais ici, j'ai
aussi dû indiquer que la connaissance
humaine, si elle ne devait pas égarer
l'humain, doit aussi être construite sur la
tri-articulation de la nature humaine
elle-même. La science, que les humains ont
développés à partir d'une certaine ambiguïté
nécessaire, cette science qui, comme elle
est aujourd’hui, a aussi pris son début au
milieu du XVe siècle, elle considère plus ou
moins l'homme comme une unité. Elle n’est
pas claire sur ce que l'humain soit vraiment
cette trinité qu'on doit décrire comme
l'humain-chef ou l'humain neuro-sensoriel,
comme l'humain-rythme ou l'humain de
respiration et de circulation, et l’humain
de métabolisme. Ces trois membres de la
nature humaine sont entièrement différents
l’un de l’autre dans leur essence. Pourquoi
l’humain ne veut pas en fait pas admettre
que l'humain lui-même vit dans cette
tri-articulation cela provient de ce que les
humains s'ils veulent diviser/articuler
quelque chose, veulent avoir les choses
joliment stockée les unes à côté des autres.
On voit toujours de nouveau que lorsque les
humains se laissent aller à diviser quelque
chose, alors ils aimeraient avoir cette
division aussi ainsi l’une à côté de
l’autre, ils aimeraient stocker les parties
de cette division les unes à côté des autres
de telle sorte qu'ils puissent joliment
l’ignorer/ne pas la voir avec des forces
extérieures de la connaissance. Cela nourri
donc l'étrange essai que le professeur von
Heck de Tübingen a écrit contre la
tri-articulation. Je l'ai déjà mentionné que
le bon professeur von Heck, en ignorant
complètement ce qui est réellement dit dans
le tri-articulation, constitue sa propre
tri-articulation. Il ne peut absolument pas
comprendre la sorte de pensée dont il
s’agit, il ne peut même pas arriver au point
de sentir que nous vivons à une époque où
une nouvelle façon de penser, une nouvelle
façon de sentir est nécessaire. Et ainsi, il
entend parler d'un membre spirituel, d'un
membre juridique ou étatique, et du membre
économique de l'organisme social. Trois
membres, dit-il. Dans l’un des membres que
nous avons connu jusqu'à présent, nous nous
sommes progressivement habitués à un
parlementarisme. Il est devenu
progressivement difficile pour des messieurs
de cette sorte de s'y habituer ; ils
préfèrent être régit centralisés, d'en haut,
mais ils se sont habitués à un
parlementarisme. Mais si l'on se laisse
aller à s'y habituer, alors les paragraphes
A, B et C doivent se tenir côte à côte. Le
spirituel, le juridiques et l’économique,
cela doit être appréciable extérieurement
quand l'on veut absolument s'impliquer. Oui,
de telle manière que l'on s'adapte au
nouveau avec la manière de penser de
l'ancien, mais il n'est toutefois pas
possible d’avancer. Et on peut alors donc
très bien critiquer la tri-articulation,
comme le fait le professeur von Heck, mais
c'est quand-même sa propre tri-articulation
absurde qu'il critique, et non celle qui
devrait être envoyée à l'heure actuelle dans
le monde par la fédération pour la
tri-articulation.
|
05
|
Eh bien, tout cela est
pendant au fait que l'humain se défend
instinctivement contre ce qui est le plus
nécessaire à notre époque, contre la
réorientation de toute pensée et de tout
sentiment. Et cette réorientation de la
pensée et du sentiment, elle ne viendra
aussi pas à la connaissance réelle de la vie
spirituelle, lorsque l'on ne se permettra
pas d'avoir au moins des relations
subjectives, initiales, avec la science de
l’esprit. Et d'un côté, il faudra déjà
consentir à reconnaître la tri-articulation
dehors dans la vie sociale comme une
nécessité, mais aussi à reconnaître la
tri-articulation de l'humain lui-même comme
un fait donné par la nature. Mais que
l'humain n'ait pas si bien imbriqué/emboîté
cette tri-articulation si joliment l’un à
côté de l’autre, mais qu’un membre passe
toujours dans l’autre cela trouble tout de
suite le nouvel humain attaché à ses
anciennes représentations. Car,
naturellement, quand je parle d'organisation
de tête, d'organisation neurosensorielle,
ainsi cette organisation de tête, vue de
l'extérieur, est tout d'abord centrée dans
la tête. Elle a son point central dans la
tête, dans le chef. Mais elle envoie dans
l'ensemble du reste de l'être humain les
prolongements/rejets qui sont nécessaires,
parce que la capacité des sens est dans tout
l'être humain. C'est-à-dire que l'humain, en
tant qu'humain-chef, n'est la chose
principale que d'après l'humain
neuro-sensoriel ; l'homme tout entier est
l'humain neuro-sensoriel. Et en tant
qu'humain de rythme, l'humain est l’humain
de poitrine. Le système rythmique, le
système respiratoire et circulatoire a son
centre dans la poitrine. Il s'agit donc du
fait que l'humain, en tant qu'humain de
rythme, est un humain de poitrine. Le
système de respiration-circulation est situé
dans le système thoracique, mais bien sûr le
rythme, l'activité rythmique est envoyée
aussi bien dans le système de chef que dans
le système métabolique. Donc, l'humain de la
poitrine est l'humain du rythme seulement
d’après la chose principale. Et il en va de
même pour le métabolisme. Évidemment, le
métabolisme est aussi disponible dans le
système de chef, aussi dans la poitrine,
mais il est régulé par le système des
membres, comme je l'ai toujours caractérisé.
Ainsi, ce qui doit être répertorié comme
membre court dans l’autre. Naturellement,
cela trouble les humains qui aimeraient
toujours faire des traits, et qui aimeraient
seulement avoir se tenant entièrement l’un à
côté de l’autre ce qu’il leur vient de
considérer.
|
06
|
C'est donc déjà une façon
différente de voir les choses, une façon
différente d'affronter la réalité,
nécessaire pour l'humain qui veut se placer
dans la pensée et aussi dans le vouloir et
le faire pour le futur proche. Mais on ne
croit pas que ces choses n'aient qu'une
seule signification pour la reconnaissance
ou pour la vision du monde. Ces choses ont
une signification très particulière pour la
vie de l'humanité, pour toute l'attitude
envers la vie. Et cela doit être pris en
compte avec beaucoup d'attention. De ce
point de vue, nous devons d'abord juger
notre vie entière et ensuite nous poser la
question : Comment doit-elle être remaniée ?
Dans un certain sens, nous avons une
tri-articulation dans notre vie, mais cette
tri-articulation exige d'abord/en premier
une connaissance précise/exacte, ensuite un
développement ultérieur. La connaissance
exacte doit se donner à soi en regardant ce
qui est réellement présent dans nos vies,
avec une certaine fertilisation de la
connaissance par la vision/façon de voir
scientifique spirituelle. Qu'est-ce qui est
alors réellement présent dans notre vie ?Ce
que nous promouvons comme un membre
particulier à travers la tri-articulation
est naturellement là, il est seulement
mélangé de façon chaotique l’un dans l’autre
avec les deux autres, le membre de droit et
le membre économique. Le spirituel est fiché
à l'intérieur dans notre vie réelle, en ce
que l'humain simplement besoin d'un certain
encadrement spirituel/direction spirituelle
pour la culture extérieure, pour la vie
extérieure. Sans la direction spirituels, il
n'y a pas de vie culturelle extérieure. Dans
notre vie actuelle, cette guidance/direction
spirituelle n'est pas basée sur une
expression originelle-élémentaire de la
nature humaine, mais sur quelque chose de
transmis. Elle est basée sur quelque chose
qui s’est historiquement transmis pour
l'humain. Vous vous souvenez quand-même
certainement que lorsque l'on parle de la
nouvelle vie spirituelle qui a accompagné la
grande transformation du XVe siècle, on ne
parle pas d'une nouvelle création, mais
d'une renaissance ou d'une réforme. On ne
parle pas, et à juste titre, de création
nouvelle, mais de renaissance, de
restauration d'une ancienne. Et dans une
certaine relation, nous vivons
spirituellement seulement dans un ancien
rétabli. Spirituellement, nous vivons de
l'héritage de ce qui, d'une certaine
manière, s'est accumulé de beaucoup plus
ancien, de la culture orientale et
égyptienne de l’esprit dans le
grec/l’hellénisme. Le fait que nous ayons
aujourd'hui notre ancien lycée grec est,
j’aimerais le dire, seulement une indication
claire que notre vie de l’esprit dans son
ensemble est en fait une renaissance
grecque.
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07
|
Mais sur quoi repose la vie
grecque de l’esprit ? C’est difficile de
s'en rendre compte, car cette vie grecque de
l’esprit a d'une certaine manière fortement
développé ce sur quoi elle repose : la vie
orientale de l’esprit. Mais elle a beaucoup
transformé cette vie orientale de l’esprit.
On ne se rend donc pas compte que, quelle
que soit l'étendue de vos recherches dans la
vie grecque de l’esprit, si l'on ne veut pas
compter avec des conditions préalables
spirituelles-scientifiques, on ne remarque
pas sur quoi cette vie grecque de l’esprit
est réellement basée. Car elle est notamment
entièrement dépendante du fait que les
membres de la classe conquérante ont été
instinctivement autorisés à révéler le
spirituel, et que cette révélation du
spirituel n'a pas été autorisée aux membres
de la classe conquise. La culture grecque
contient en fait en elle-même une double
population : cette ancienne population qui a
habité la péninsule grecque à l'époque
préhistorique européenne et qui avait une
structure sociale complètement différente de
celle de la Grèce postérieure. La grecque
tardive que nous pouvons en fait commencer
par l'invasion de ce pouvoir de l’esprit qui
trouve son expression dans les familles
royales des Agamemnons et ainsi de suite,
cette vie grecque s'est étendue sur une
population autochtone/d’origine. Et ces
conquérants étaient de sang différent de
celui de la population indigène/d’origine.
Vous remarquez cet être-d’un autre sang
justement dans ce que j'ai déjà mentionné
ici, dans la sculpture grecque. Cette
sculpture grecque a donc des types
clairement distincts : le type Zeus, qui a
des oreilles différentes, une formation du
nez différente, une position des yeux
différente de celle du type Hermès-Mercure,
qui à son tour a une formation du nez
différente de celle du type Satyre. Ces deux
derniers types, qui désignent les indigènes
grecs, étaient de sang différent de ceux que
nous connaissons comme étant les porteurs de
la culture grecque. En d'autres termes,
toute la configuration de la vie
intellectuelle grecque, que nous avons
adoptée à la Renaissance, est de nature
aristocratique, la théocratie transformée de
l'Orient et de l'Egypte. Elle est construite
sur la façon de voir que les choses ne se
révèlent pas au monde, comme on l'a cru plus
tard, par la preuve, mais qu'elles veulent
se révéler par la révélation : d'un côté,
par la révélation du côté des oracles ou du
genre, c'est-à-dire par ce qui déferle dans
le monde humain comme révélation spirituelle
; mais aussi comme actes, se révéle ce qui
doit régir le monde, non ainsi que l'humain
veut décider de ces actes avec sa raison
analytique, avec son intellect, mais qu'il
laisse des puissances décider qui se trouve
en dehors de lui. Parmi ces dernières, le
grec /l’hellénisme a adopté le principe
martial/guerrier de l'Orient. Il l'a
seulement transformer, si bien que nous ne
remarquons pas que dans la culture grecque,
deux choses ont fusionné : la théocratie et
le militarisme. Mais la théocratie et le
militarisme sont les éléments de
l'aristocratisme. Ainsi que nous accueillons
dans notre vie de l’esprit tout de suite
avec l'école secondaire/le lycéen, avec
l'adoption du grec, un élément
aristocratique, qui a d'une part la
théologie et d'autre part la décision
militaire. La théologie, qui n'arrive pas à
ses vérités par la preuve, les décisions
militaires, qui ne tombent pas de la raison
synthétique humaine, mais selon les
vues/façons de voir humaines par le jugement
externe de Dieu ou de la nature. Nous avons
cela, dans une certaine mesure, dans notre
organisme social par le grec/l’hellénisme,
qui a réalisé de si grandes choses dans son
état et à son époque. Nous avons dedans/en
nous, à travers le grec, la manière
aristocratique d’éprouver de l’humain. Et
ces choses doivent simplement être prises
psychologiquement. Naturellement, aucun
humain d'aujourd'hui lorsqu’il accueille
l'aristocratie lycéenne en soi, deviendra à
nouveau grec d’après son opinion/sa
mentalité, mais il deviendra quelque chose
qui ne correspond plus à notre époque : il
deviendra porteurs d'un principe
aristocratique qui doit être surmonté. On
peut encore tant s'enthousiasmer pour cet
élément aristocratique en notre époque, on
peut absolument le laisser valoir, aussi
loin qu’il s'exprime précisément dans la vie
de l’esprit et dans les formes de la vie de
l’esprit, cet élément aristocratique, parce
qu'il est basé sur quelque chose de très
sympathique, sur le grec/l’hellénisme -
cela, nous ne voudrions pas nous en passer -
mais ainsi que cela est basé sur le grec
aujourd'hui, cela ne peut pas devenir la
base générale de l'éducation humaine. C’est
pourquoi cela doit donc s'installer dans
notre culture d'une manière tout à fait
différente. C'est quelque chose que nous
portons en nous, dans une certaine mesure,
comme premier élément : une vie spirituelle
qui est quand-même encore configurée à
partir du grec.
|
08
|
Mais maintenant, nous portons
en nous un deuxième élément, c'est la vie
romaine. Nous ne portons pas purement la vie
grecque, mélangée de façon chaotique, dans
notre culture sociale, dans notre vie
spirituelle, dans sa forme, sa conception,
sa structure, mais nous portons aussi en
nous la vie romaine de droit. Au fond, nous
portons entièrement en nous la dépendance à
créer un état qui n'était que bon et juste
pour le développement de l'humanité à
l'époque où le romanisme était florissant et
dans les lieux où il s'est épanoui. La vie
grecque de l’esprit, la vie romaine de
droit, elles sont assises/siègent en nous.
Et c’est extrêmement intéressant de voir
comment, au milieu du XVe siècle et plus
tard, la vie européenne de droit veut en
fait se placer sur ses propres bases,
comment elle veut développer quelque chose
de tout à fait différent de ce qui en est
alors sorti. C'est alors que les vues/façons
de voir du droit romain ont fait irruption
et ont pénétré la structure des États, tout
de suite comme la vie grecque de l’esprit a
pénétré la structure des États. Et ainsi,
notre vie de droit n'est à nouveau pas
quelque chose qui provient d'un élan
originel, élémentaire de la nature humaine,
mais quelque chose comme une sorte de
renaissance, d'une reprise d'un ancien.
|
09
|
Mais là où l'on ne pouvait
pas reprendre un ancien, c'était le sol de
la vie de l’économie. On peut s'attacher à
un esprit ancien, on peut s'attacher à des
formes juridiques anciennes, mais on ne peut
pas manger ce que les Grecs ont mangés, ni
ce que les Romains ont mangés. La vie de
l’économie ne tolère pas cette reprise de
l'ancien. La vie de l’économie s'est
développée à partir des conditions/rapports
d'Europe centrale, germaniques, franques et
autres, avec une certaine violence
élémentaire, mais elle a été imprégnée par
la renaissance de la vie de l’esprit, par la
renaissance de la vie de droit. Et il est
intéressant de voir comment les gens
ressentent : Oui, dans notre organisme
social, là est donc viable, au sens plus
récent viable seulement la vie de
l’économie. Marx et Engels en particulier
ont ce sentiment. Je l'ai décrit un peu dans
le quatrième numéro de notre journal de
tri-articulation sous le titre
« Marxisme et tri-articulation ».
Marx et Engels ressentent : Oui, en rapport
à la vie de l’économie, là cela va selon des
impulsions nouvelles, et ces impulsions
nouvelles doivent seulement être développées
correctement ; elles ne sont pas encore
disponibles dans le monde extérieur des
faits, mais elles sont présentes dans la
nostalgie humaine. Et ainsi Marx et Engels
veulent une vie de l’économie qui
n'influence plus, comme la vie grecque, les
humains en les régissant en fonction de
leurs forces spirituelles. Marx et Engels ne
veulent plus d'une structure sociale qui
influence la vie sociale au sens du droit
romain. Ils considèrent cela comme un corps
étranger de la vie moderne de l’économie.
Ils ressentent cela comme étranger et
veulent donc le jeter dehors. Ils veulent
établir/fonder dans la vie de l’économie
quelque chose qui ne régisse plus du tout
les humains, et une loi qui gère seulement
les processus de production, la circulation
économique de biens, et ainsi de suite. Mais
ce n'est pas la seule tâche des temps
modernes. La tâche des temps modernes est de
reconnaître : Certes, la vie de l’économie
doit être transformée, la vie de l’économie
doit recevoir la configuration exigée par
les aspirations humaines ; mais on ne peut
plus s’en sortir avec la vie de droit, qui
ne s'inscrit/va plus dans notre vie de
l’économie ; on ne peut plus s'en sortir
avec la vie de l’esprit, qui ne repose que
sur de la renaissance. À notre époque, nous
avons besoin non seulement d'une
articulation/un membrement sensé de la vie
de l’économie, mais aussi d'une nouvelle
formation de la vie de droit à la place du
droit romain et d'un renouvellement complet
de la vie de l’esprit. Cela signifie que
nous avons besoin non seulement d'une
renaissance spirituelle, mais aussi d'une
nouvelle création spirituelle. Et aussi, le
christianisme, qui est tombé dans l'époque
grecque et romaine, ne peut pas être compris
par nous comme il l'a été par le biais du
grec et du romain, mais il doit être compris
à nouveau par nous avec une vie spirituelle
nouvellement créée. C'est le secret de notre
époque.
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10
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Cherchez autour de vous
l’ancien de l'Est européen. Vous y trouverez
que dans cette Europe de l'Est, le
christianisme a été imprégné dans
l'orthodoxie russe par une vision du monde
grecque. Nous avons assimilés le
christianisme dans la vision du monde
romaine, pas dans la grecque. Par cela nous
n'avons toutefois plus la dedans ce qui
vient de la vision grecque du monde, mais
nous avons dedans ce qui vient de la vision
romaine du droit. Cette vision romaine du
droit, cherchons une fois à la reconnaître
dans sa structure de base. La conception
romaine de droit est de ne pas regarder
l'humain selon son sang. En Grèce, on était
de valeur quand on appartenait au sang
correct, le sang aristocratique. Ce que les
dieux révélaient à travers des membres du
sang aristocratique était aussi la bonne
chose, la chose sage. C’était différent dans
l'élément culturel romain. Là, il est
progressivement apparu que ce que l'on était
était ce que l'on était par son
incorporation/enarticulation dans l'État
abstrait, dans l'État de droit. On ne
devenait pas un natif du sang, comme chez
les Grecs, mais un natif de l’état, un
citoyen de l'État. On n'était rien de
spécial par rapport à ce que l'on était en
tant que citoyen. Il ne venait pas en
considération que l'humain se tenait là avec
son corps, son âme et son esprit, mais il
s’agissait qu'il soit enregistré dans le
système d'État, que le système d'État lui
imprime le cachet/tampon de la
citoyenneté/de citoyen de l’état. Et lorsque
la citoyenneté s'est répandue de la
péninsule italienne, de Rome, dans tout
l'Empire romain, ce fut un événement
formidable. Car les humains à cette époque
ressentaient que c'était quelque chose de
lié/pendant à la vie. Mais cela ne nous
est-il pas resté dans un certain sens ? Dans
un certain sens, il nous est resté que nous
avons aménagé toute notre vie publique selon
notre système d’État, qui était tiré du
penser et du sentir romains.
|
11
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J'ai eu une vieille
connaissance qui avait un amour de jeunesse
qu'il avait acquis à dix-huit ans, mais il
ne pouvait pas épouser cet amour de jeunesse
à dix-huit ans. Il a dû attendre, il a dû
d'abord se gagner quelque chose. Et ainsi
l'humain avait atteint l'âge de
soixante-quatre ans. Pour pouvoir se marier,
il est retourné dans sa ville natale, car
l'amour de sa jeunesse lui était resté
fidèle et il voulait l'épouser. Mais que
s'est-il passé ? L'église avec le
presbytère, où se trouvaient les registres
des baptêmes, avait brûlé et les registres
des baptêmes ont été brûlés avec. L'homme
n'avait pas de certificat de baptême. Il m'a
écrit ceci depuis sa ville natale et m'a dit
: "Oui, il me semble, selon mon bon sens/ma
saine raison (analytique) humaine, que
naître est la preuve que je suis là, mais
les gens ne me croient pas parce que je n'ai
pas de certificat de baptême qui prouve par
écrit que je suis là. - Eh bien, il faut
d’abord être écris là que je sois là, que
l’on est classifié extérieurement. Certes,
quand on raconte quelque chose comme ça,
alors les gens disent que c'e serait
exagéré. Mais ce n'est pas exagéré. Parce
cela joue un rôle majeur dans nos rapports
publics. C'est la manière de penser qui a
remplacé la manière théocratique de penser
de l'Orient, et qui a été quelque peu
remodelé/reméthamorphosé par le
Grec/l’hellénisme. La pensée romaine est une
pensée abstraite. L'Orient a crû aux
pouvoirs/à des forces des dieux, qui entrent
dans l'humain par le sang. En Orient,
l'homme révélateur de Dieu était celui qui
était né du sang. Dans l'élément culturel
romain, on était imprégné de la croyance en
des concepts, en des idées, en des
abstractions. Cette croyance, qui en était
une métaphysique, contrairement à la
croyance théologique de l'Orient, a été
complétée par la jurisprudence. Tout comme
le militarisme est la manifestation sœur de
l'aristocratisme théocratique, la
jurisprudence est la manifestation sœur du
principe citoyen abstrait d'idées déjà
apparu à l'époque romaine. La métaphysique
et la jurisprudence sont des sœurs. Le temps
viendra où les choses ne seront pas
acceptées comme des révélations, mais où
tout derait être prouvé. De même que l'on
prouve en jurisprudence que l'un a volé, de
même devra être prouvé que non seulement 2
fois 2 font 4, mais aussi qu'il y a un Dieu.
Cela a conduit à la preuve récurrente de
l'existence de Dieu. Toute preuve de notre
logique scientifique n'est rien d'autre
qu'une logique juridique métamorphosée. Que
ce règne du juridisme soit entré dans notre
vie publique, vous pouvez le constater, si
vous vous en souciez, reconnaitre en effet
encore partout aujourd'hui. Pensez seulement
comment les gens se plaignent que dans les
plus différentes position d’administration
dans l'appareil administratif, qui est
entièrement formé à partir de l'Empire
romain, là où des gens devraient être
assis/siéger, qui comprennent quelque chose
du techniue, sont assis des
avocats/juristes, et non des techniciens.
C'est vraiment ainsi. Les avocats/juristes
siègent partout dans ces positions. C'est la
deuxième chose qui est entrée dans nos vies,
tout comme la théocratie et le militarisme
ont été les premiers sœur et frère.
Théocratie et militarisme, c'est-à-dire que
le grec est réellement enraciné, aussi
étrange que cela puisse paraître, dans la
constitution spirituelle de l'humain, le
romanisme est ancré dans sa conception du
droit. Et d'après ces soubassements que je
vous ai exposés, le catholicisme romain
occidental est également différent du
catholicisme grec oriental. Le
gréco-catholique oriental est resté une
affaire plus spirituelle. L'Église romaine
est en fait, par essence, une institution
entièrement civile et de droit. Elle s'est
toujours imposée en tant que telle. Elle a
déversé dans des institutions de droit ce
qui devait être purement spirituel. Mais
elle a aussi même introduit des concepts
juridiques dans la vision catholique du
monde. La justification de l'humain devant
Dieu par la confession et autres choses qui
découlent entièrement des pensées de droit,
vous la trouverez à chaque fois dans la
dogmatique catholique ultérieure, qui n'est
pas chrétienne à l'origine, mais dogmatique
romaine, qui est imprégnée par la pensée
romaine. Et ce qui est passé par la pensée
romaine, dont l'expression la plus forte et
la plus abstraite se trouve en fait dans le
protestantisme, qui repose entièrement/en
tout et pour tout sur un concept juridique :
la justification de l'humain par la foi.
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12
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Ce sont les anciens éléments
qui sont dans notre vie culturelle. On doit
regarder ces vieux éléments avec un esprit
ouvert, car à notre époque, ils sont mûrs
pour mourir. Marx et Engels l'ont remarqué.
Mais Marx et Engels n'ont pas remarqué que
nous avons maintenant besoin d'un nouveau
qui doit être mis à leur place. Ils ont cru
que la vie de l’économie devait se
poursuivre dans une pure administration des
branches de production, des biens, des
choses ; l'autre viendrait de soi-même. Cela
ne vient pas de soi-même. A côté de
l'administration objective des branches de
la production et des biens, nous avons
besoin d'un membrement démocratique du droit
et d'une nouvelle création de la vie de
l’esprit. De ce qui n'est pas esprit, un
nouveau spirituel ne naîtra jamais. C'est
pourquoi la tri-articulation se tient dans
un pendant intime avec toute l’exigence de
notre temps. Elle accentue que puisque
l'ancien esprit est pressé hors de notre
culture, il est nécessaire qu'il soit
remplacé par un nouvel esprit, par une
nouvelle création de l'esprit. Aujourd'hui,
comme humain de culture, nous ne pouvons pas
nous satisfaire d'une nouvelle renaissance.
Nous ne pouvons pas réchauffer un ancien,
mais nous avons besoin d'une nouvelle
création de l'esprit. C'est ce que veut être
la science de l’esprit orientée selon
l’anthroposophie. Ce sera très controversé
parce que les gens sont attachés à l’ancien.
Et deuxièmement, nous avons besoin d'une
nouvelle création de la vie de droit, qui
doit être complètement amenée dans le canal
démocratique, qui doit être créée ainsi
qu'elle ne peut être créée à partir des
anciennes conditions, parce que jamais, dans
les anciennes conditions, l'humain en tant
qu'humain ne se tient en vis-à-vis de
l'humain, mais une quelque
structure/articulation de classe ou de
privilège détermine toujours avec. C'est ce
qui incombe à l'humain du présent : se
placer réellement dans les nouvelles
créations. Il lui manque peut-être le
courage pour cela. Mais du courage devra
être réuni. Mais il sera réuni lorsque la
partie la plus endormie de notre population,
c'est-à-dire celle qui passée par les études
universitaires/académiques - dans l'ensemble
et à grande échelle c’est ainsi, il y a
évidemment des exceptions - lorsque
justement cette partie la plus endormie
s’accommode à vouloir rompre avec le
traditionnel, qu'il s'agisse de révélations
qui sont venues par les chemins du grec ou
d'idées abstraites qui sont venues par les
chemins du romain. Là on doit se trouver
dans la possibilité de façonner un droit par
un système démocratique d’Etat, de façonner
une vie de l’esprit par une nouvelle
création qui se tient sur un terrain
complètement libre et doit donc rompre avec
toutes les aberrations qui reposent
seulement sur la conservation de l'ancien ou
sur quelque chose de nébuleux et d'obscur.
S’il vous plaît, regardez de ce point de
vue, ce qui se déroule en ces jours.
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13
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N'est-ce pas, le parti
social-démocrate - et je ne veux pas parler
de nuances - prétend être le parti qui va
transformer la vie économique moderne. Le
léninisme au sein de cette social-démocratie
est en fait l'expression la plus cohérente
de ce point de vue social-démocrate, car
Lénine est vraiment un digne successeur de
Marx. Ce léninisme cherche à sortir de la
pure vie de l’économie sur le sol de la
terre, là où cela peut le moins aller, parce
que tout instinct de peuple le contredit, il
veut créer une vie de l’esprit à partir de
la simple vie économique par l'alchimie de
Lunacharsky. Quand je parle de ces choses,
je ne réponds à aucune nouvelle, de sorte
que l'on peut dire que serait raconté des
contes de Russie, et du genre. On n'a pas du
tout besoin d'écouter les descriptions, car
elles sont naturellement colorées par la
façon subjective de voir. Le bourgeois
décrira différemment que le
social-démocrate. Non, je me base sur ce que
Lénine lui-même a exprimé dans son oeuvre.
Je sais que ce qui repose à la base de son
point de vue n’est pas une nouvelle
formation de la culture, mais le meurtre
d'une culture. Je ne veux pas parler du
système scolaire, qui est décrit, mais des
lois qui sont données au système scolaire
russe, et de cela une vie spirituelle ne
peut pas provenir. Il ne s’agit pas de ce
qui est décrit, mais ce que font ces mêmes
personnes qui veulent créer quelque chose de
nouveau à partir de leurs illusions. En
Europe centrale, nous ne sommes pas encore
aussi loin, nous ne pouvons donc pas encore
commettre cette grande erreur, mais nous
sommes sur le chemin pour gâcher tout le
possible qui veut venir pour l'avenir.
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14
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N'est-ce pas, Marx et Engels
se tenaient au pont de vue que la vie de
l’économie est tout et que la vie de
l’esprit doit maintenant se développer à
partir de là. - C'est de la théorie, c'est
de l'utopie. Que se passe-t-il dans la
réalité ? On sent : oui, si nous atteignons
purement des institutions économiques en
contraste avec/vis-à-vis de la culture
actuelle, ainsi ne semble pas quand-même pas
en venir une vraie vie de l’esprit –, donc
si on conclu des compromis avec l'ancienne
vie de l’esprit : la social-démocratie avec
le centre. En fait, selon Marx et Engels, la
fumée qui entrerait dans notre cerveau et
celui des générations futures ne devrait pas
provenir du centre, mais de l'indépendance
de la vie économique en tant que
superstructure. Très étrange, dans la
théorie de Marx et Engels : sous-structure
économique, sous-structure gestionnaire ;
superstructure intellectuelle, idéologique,
loi, coutume, vie de l’esprit absolument,
mais - théorie illusionniste. En réalité :
la sous-structure économique, la
social-démocratie ; la superstructure est
assurée par le centre et le cléricalisme
romain. La sous-structure : l'État
économique de conception marxiste ou la
coopérative économique de conception
marxiste ; la superstructure illusoire :
l'humain idéal qui devrait se donner à
partir de l'illusion ; la réalité : le gros
Erzberger. Voyez-vous, ces choses paraissent
grotesques quand on les exprime, mais elles
expriment justement la réalité et elles
montrent, quand seulement on les considère
sérieusement, où nous en sommes réellement,
au devant de quelles erreurs nous allons.
Mais elles montrent aussi que nous ne
sortirons pas des erreurs si nous ne nous
décidons pas d'aller à une nouvelle création
d’une vie de l’esprit et de traiter cette
nouvelle création de vie de l’esprit avec
sympathie. Traiter cette nouvelle création
de la vie de l’esprit avec sympathie, de la
raison que c'est maintenant déjà le moment
où la vie de l’esprit ne deviendra pas une
pure vision du monde, ne peut pas rester une
pure théorie, mais doit passer au traitement
pratique de la vie.
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15
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Parce que la médecine moderne
pouvait compter seulement sur une science de
la nature et pouvait se construire sur une
science de la nature qui ne prenait pas en
compte l'homme tri-articulé, l'humain
neurosensoriel, l'humain rythmique et
l'humain de métabolisme, par là cette
médecine moderne, qui est maintenant quelque
chose de pratique, à la fois comme hygiène
que comme méthode de guérison, l’unilatéral,
que ressentent aujourd'hui non seulement
beaucoup d’humains, mais aussi beaucoup de
médecins, Dieu merci. Mais notre médecine ne
pourra jamais être mise sur une base saine
si elle ne peut être mise sur la triple
nature de l'humain. Oh, une chose
complètement différente est l’humain de la
tête, qui est modelée d’après le cosmos, et
quelque chose de tout autre sont donc ces
irrégularités dans la nature humaine, ces
irrégularités pathologiques qui sont
d'origine cosmique. Quelque chose de tout
autre sont ces atteinte à la nature humaine,
qui sont d'origine tellurique, et qui
viennent essentiellement par le métabolisme,
sont d'origine terrestre, et non cosmique.
Autre chose, est tout ce qui est lié/pendant
à ce qui es pendant entre le cosmos et la
terre, avec ce qui vit dans l'air et aussi
pour part dans l'eau. À l'avenir, cela doit
devenir le point de départ d'une étude
médicale véritablement librement propulsée.
Car il est curieux que des trois choses que
je viens de mentionner, et qui doivent être
construites dans une médecine vraiment
pratique sur la base de la tri-articulation
de l'humain, une seule d'entre elles puisse
réellement être apprise/enseignée, j’aimerai
dire, dans le système officiel scolaire. Au
moyen de ces méthodes qui n'existent
aujourd'hui qu'à travers notre enseignement
universitaire, qui est calqué sur la vie
grecque et romaine, on ne peut étudier que
ce qui est basé sur le système métabolique
de l'humain. Et en fait, toute notre façon
de penser de la science médicale est une
façon de penser basée sur le système du
métabolisme. Parce que la façon dont nous
avons la science aujourd'hui, il n'y a en
fait que la science du métabolisme. Mais si
vous voulez ajouter les autres choses, les
choses qui peuvent se produire dans la
nature humaine comme les dommages causés par
l'air et l'eau, alors vous avez en fait
affaire à beaucoup de choses individuelles.
Ce qui se produit chez les êtres humains
sous forme de dommages causés par l'air et
l'eau est totalement individuel, et cela ne
peut être appris que par le traitement
dévoué de médecins plus âgés qui ont déjà
une expérience dans ce domaine. Cela ne peut
s'acquérir/s’appropier qu'en rejoignant un
vieux médecin expérimenté dans sa jeunesse,
non pas scolairement mais en tant
qu'assistant/aide, ce qui est le cas dans
l'assistanat clinique actuel, mais sous
forme de caricature, est enfoncée dans la
sphère du métabolisme. Il faut que cela se
produise de telle sorte qu'un certain
instinct médical, une certaine intuition
médicale, qui frôlera la clairvoyance chez
une personne plus, chez une autre moins, se
produise dans le cas de celui qui est
l'assistant d'un médecin plus âgé, et de
telle sorte qu'il n'ait même pas l'idée de
traiter les choses de manière
typique-schématique, mais plutôt qu'il se
relie, par instinct, d’un nouvel individu et
un individu plus âgé, qu'il s’y est formé,
qu'il n'imite pas purement. Et ce qui vient
d’endommagé dans l'organisme humain du côté
de la tête, qui donc, comme je l'ai dit plus
tôt, bien que cela imprègne tout l’humain,
est seulement centrée dans la tête, cela ne
peut pas du tout être appris à quiconque. Il
n'y a aucune méthode pour enseigner de
l'extérieur à connaître ces maladies qui,
dans l’organisme humain apparaissent à
partir de la tête. Celles-ci on les connaît
seulement à travers un talent originel, et
ce talent doit être éveillé. Il est donc
nécessaire d'examiner dès le départ si de
telles capacités peuvent être éveillées chez
une personne donnée.
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16
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Vous voyez, c'est l'attitude
qui doit se former dans l'organisme
spirituel indépendant, et qui ira jusqu'à
être attentif au talent humain, c'est-à-dire
à mettre chaque personne à la place où elle
est conduite par son talent particulier. Il
est ici nécessaire que cette vie spirituelle
particulière soit réellement mise sur pied,
car seulement dans une vie libre de
l’esprit, où les talents sont librement
exercés/règnent librement, les talents
peuvent réellement être reconnus. Par cela,
l'humain, en ce qu’il entre dans le
spirituel, revient/retourne d'une certaine
manière au naturel, à la nature/ce qui a
force de nature, et par cela se donneront à
nouveau des conditions possibles. Comme vous
le savez tous, nous souffrons aujourd'hui du
fait qu'en réalité, toutes les conditions ne
peuvent plus être correctement assurées
parce que nous n'administrons pas les choses
du monde à partir de la pensée conforme à la
nature, c'est-à-dire à partir de la pensée
spirituelle. Là nous avons certains postes
dans l'État ou aussi ailleurs, mais il y a
toujours beaucoup trop d’humains pour ces
postes. Les candidats sont toujours beaucoup
plus présents que seront utilisés. Et à
nouveau d'autres postes ne sont pas pourvu
parce que les humains ne sont pas
(pré)formés. Certaines branches de
professions/métiers ne peuvent pas être là
parce que les humains ne sont pas formés. En
ce qu’à l'idée de l'organisme social
tri-articulé plane en tant que vie libre de
l'esprit, cela ne peut être le cas, parce
que là l'humain ne conçoit pas de
l’arbitraire, mais parce qu'il conçoit en
accord avec les grandes lois du monde. Et où
cela se produit, les choses se passent
généralement bien. Où, contre ces grandes
lois du monde, est conçu à partir de
l’arbitraire humain, là ça ne va
généralement pas. Et le système romain a la
plus grande prédisposition à l'arbitraire.
Le système purement métaphysique-juridique
est le plus prédisposé au pur arbitraire. Le
système grec avait un certain instinct à
partir de la naissance àpartir du sang,
quand aussi cet instinct ne pense seulement
pour la minorité. L'économie a sa propre
nécessité de nature. Le système
métaphysique-juridique est celui qui éloigne
le plus l'humain des fondements naturels en
rapport à ses sentiments et sensations. Le
système juridique romain est celui que nous
devons avant toutes choses considérer de
manière impartiale. Car tant que nous ne
l'aurons pas surmonté dans tous les
domaines, nous n'irons pas plus loin.
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17
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Si quelqu'un demande
aujourd'hui et dit : "Y aura-t-il vraiment
assez ou pas trop d’humains à l'avenir pour
une certaine profession dans les postes de
direction, en raison de la vie de l’esprit
indépendante ? alors on peut seulement
répondre : à ces choses ne doit pas être
répondu de la manière dont cette logique
travaille, qui est structurée selon le
modèle de la jurisprudence romaine, mais de
la manière dont la logique des faits
travaille. - Il y a déjà quelques décennies
que la nouvelle s'est répandue de Vienne à
travers l'humanité, l'humanité éduquée,
comme on dit, que des gens se sont trouvés
qui dans l’avenir peuvent réguler la sorte
des naissances à l'avenir. Cela signifie, à
l'avenir, on serait en état de pouvoir
réguler que ce qui devrait naître serait un
garçon ou une fille. Vous savez, cette
théorie de Schenk a fait sensation et les
gens s’en promettaient beaucoup. Savez-vous
ce que serait l'effet réel ? L'effet serait
que dans cette approximation - c'est bien
que ce soit une approximation - que dans cet
ordre approximatif, qu'à peu près le même
nombre d'hommes et de femmes naissent, le
plus grand désordre viendrait, si le genre
était placé dans l'arbitraire humain. Le
plus grand des désordres s'installerait. Et
il en sera de même lorsque, en référence à
d'autres choses moins naturelles, les hommes
utiliseront à nouveau leur arbitraire. Le
fait que nous ayons trop de gens pour une
profession et trop peu de gens pour une
autre est dû à la façon non naturelle de la
pensée humaine et des institutions humaines.
A l’instant où cet être romain arbitraire,
métaphysique-juridique entre dans une
inspiration
spirituelle-scientifique-intuitive, qui à
son tour se confond avec ce qui était aussi
un instinct plus ancien, nous arrivons dans
une vie qui régule l'ordre social de manière
à ce qu'il puisse exister.
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18
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Comme vous le voyez, la
nouvelle pensée sociale ne peut être bien
comprise à partir d'une simple pensée
abstraite. D'une certaine manière, on doit
avoir contracté une sorte de mariage avec la
nature elle-même. Et ces gens qui
aujourd'hui croient le plus penser
naturellement, ils pensent le plus de
manière non naturelle, parce qu'ils pensent
déformé romainement-juridiquement, ce qui
s'est étendu à toutes nos choses. On ne
croit pas du tout, par exemple, que même
dans quelque chose de si éloigné du droit
romain, que la médecine et la pensée
médicale, cet être abstrait s'est
faufilé/insinué.
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19
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Et maintenant, nous n’avons
pas la permission d’oublier que tout cet
être abstrait est devenu si peu naturel
depuis les années soixante-dix du XIXe
siècle. Il s'agit seulement de distinguer ce
qui était avant et ce qui était après.
Jusque dans les années 70, les vieilles
traditions étaient encore présentes en tout.
Les bons éléments des différentes
renaissances y étaient toujours à l'œuvre.
Car dans les années 70 et 80, il était clair
que l'ancien perdait de sa validité pour le
progrès de l'humanité, et que l'humanité
devait s'efforcer à de nouvelles créations,
tant de la vie de droit que de la vie de
l’esprit toute entière. Car ce n'est que de
cette manière que la vie de l’économie, qui
exige bien clairement sa réorganisation,
sera imprégnée des pensées humaines qui sont
nécessaires.
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20
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Mais aussi les activités
pratiques nécessaires, comme la médecine, ne
pourront être fécondées que si la vie de
l’esprit ne part pas de renaissances, mais
que sera créé du complètement neuf à partir
de la vie de l’esprit. Une nouvelle création
de la vie de l’esprit, c'est ce dont nous
avons besoin.
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21
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C'est vraiment de la
nécessité de notre époque qu'est née la
combinaison de la science de l’esprit
d'orientation anthroposophique avec son
ouvrage/travail social dans l’Union/la
Fédération pour une tri-articulation de
l'organisme social. Et ces derniers mois, la
nécessité s'est également donnée de
rechercher un lien plus étroit entre le
social et le réellement spirituel. Certes
les tresses/ringards auront toutes sortes de
choses contre cela. Les ringards ont eu
quelque chose contre l’Union/Fédération pour
la tri-articulation absolument ; ils auront
aussi quelque chose contre cet
aller-main-dans-la-main. Les humain n'ont
pas du tout la sensation pour combien forts
sont les ringards. Ils n'ont pas non plus la
sensation pour combien est nécessaire, à
notre époque, de couper les tresses et donc
de vaincre le règne européen chinois, sinon
les Chinois asiatiques pourraient devenir
bien trop dangereux pour nous si nous
devions continuer à porter la tresse des
Chinois européens encore longtemps.
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22
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Une certaine compréhension de
ce devenir nécessaire a commencé à émerger
des profondeurs des sciences humaines, en
particulier dans notre propre cercle, et
nous avons vu que les éléments sont là pour
préparer au moins l'humanité à une certaine
réceptivité à la nouvelle aspiration
spirituelle. Nous avons trouvé des amis qui
ont travaillé à la diffusion de la vision
anthroposophique du monde ici à Stuttgart et
dans la région de Stuttgart, et cela a été
très satisfaisant. Il faut maintenant
espérer qu'une compréhension sera trouvée
pour ces mêmes choses qui sont socialement
nécessaires dans le sens le plus éminent du
terme aujourd'hui. Il est faux de croire que
l'humanité dans son ensemble n'est pas
accessible à ces choses. À l'heure actuelle,
si nous voulons comprendre ce qui est
socialement nécessaire, nous avons besoin
d'un mode de pensée formé par les concepts
et les idées qui proviennent de la science
de l’esprit. Car vous voyez, il y aura cette
opposition dans le temps présent, à côté de
toutes les autres oppositions :
juridico-romaine, pure pensée logique et
pensée en spirituelle-scientifique. La
pensée spirituelle-scientifique, qui
s'appuie partout sur la logique des faits -
la pensée romaine, catholique, juridique,
qui s'appuie uniquement sur la logique des
concepts, uniquement sur la logique égoïste
de l'humain. Cette pensée, elle ne sera
jamais assez forte pour voir à travers la
réalité. Je vous ai donné un exemple clair
et concret.
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23
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N’est-ce pas, Avenarius a
enseigné à Zurich, Mach a enseigné à Prague
et à Vienne, et une élève de Mach, Frify
Adler, le fils du vieux Adler, a enseigné à
Prague et à Vienne. Mach et Avenarius, avec
leur doctrine purement positiviste des sens,
étaient de bons humain moyens, de braves
humains du présent ou, pour ma part/ma foi,
des humains du passé - car dans le présent
il devrait y avoir quelque chose de nouveau
- et tous ceux qui représentaient la
philosophie d'Avenarius et de Mach,
pensaient évidemment, qu'ils étaient des
humains contemporains bien braves. Cela
resta en règle générale le cas pour la
première génération d'étudiants, quand on
établissait des pures théories positivistes
des sens, mais plus pour la génération
suivante d'étudiants. C'est alors
qu'apparaît la logique des faits, qui
s'exprime dans le fait qu'Avenarius et Mach
sont les philosophes d'État du bolchevisme.
Pensez à ces bons citoyens/bourgeois
d'Europe centrale, qui ne sont donc
certainement jamais allés trop loin par
dessus/n’ont jamais cogner au-delà de la
corde dans cette direction, ce sont les
idoles, les idoles philosophiques des
bolcheviques. C'est de la logique des faits,
c'est une logique qui est perçue par
quiconque s'engage dans une reconnaissance
spirituelle-scientifique qui va de pair avec
les faits. Celui qui pense logiquement d'une
manière purement romaine-légale analyse la
philosophie de Mach, la philosophie
d'Avenarius. Oui, là il ne contient rien qui
puisse en être déduit/épluché logiquement et
qui serait alors un système pratique du
bolchevisme. Oh, non ! Aussi ce que les
humains pourraient faire selon les vues
d'une telle logique purement conceptuelle,
d'une telle logique purement métaphysique,
c'est aussi brave. Cela signifie, ce que le
logicien de sorte romaine doit penser comme
conséquence de la vision du monde de
l'Avenarius, c’est bravement bourgeois. Mais
ce que la logique de réalité en élabore vers
dehors: c'est le bolchevisme. Aujourd'hui,
nous avons besoin de concepts qui maîtrisent
la réalité, qui entrent dans la réalité.
Nous somme arrivé bien loin de la réalité
par l'être/le système de romain-juridique
qui s'est insinué dans tout, tout. Les
humains croient aujourd'hui exprimer leur
propre nature humaine libre. En vérité, ils
expriment seulement ce qui leur est inoculé
d'être/de système juridique romain ou
catholique – mais qui est aussi romain.
C'est pourquoi il est difficile aujourd'hui
d'apporter aux humains ce qui ne découle pas
de l'arbitraire humain, mais des faits
eux-mêmes. Naturellement, la science de
l’esprit, même dans la manière dont elle est
présentée, doit sonner différemment de ce
qui a été produit ainsi. Mais dans les
soubassement de la nature humaine, se trouve
déjà une nostalgie qui vient au devant des
humeurs/ambiances de la science de l’esprit.
Et si assez de persévérance et de courage
est disponible, tout de suite de ces
courants qui se trouvent chez certains de
nos amis aujourd'hui, pour porter la science
de l’esprit dehors dans le monde, à partir
de ces courants, il se donnera ce que le
présent à besoin. On ne devrait pas du tout
se laisser distraire aujourd'hui par le fait
qu'apparaissent des opinions qui donc
quand-même n'émanent que de la bourgeoisie
romane dans sa manière de penser, ainsi
qu’on dit : "Oh, si l'humanité devait
progresser grâce à ce que vous pensezlà,
alors cela durerait des décennies ! - C'est
un non-sens à nouveau face à la réalité. Ce
n’est à nouveau rien d’autre que logique
romaine juridique. La vérité doit penser
différemment.
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24
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Quand vous regardez une
plante pendant sa croissance, elle développe
d’abord lentement, feuille après feuille. Et
celui qui croit que cela se poursuivra
toujours comme ça à ce rythme se trompe
considérablement. Alors vient une secousse,
alors le calice et les pétales se
développent rapidement à partir de la
feuille. Et il en sera ainsi, si pourra nous
persévérer la force de ce que nous pouvons
effectuer spirituellement-scientifiquement
et socialement. Il s’agit là de volonté. Il
semblera peut-être pendant longtemps que ça
aille très lentement. Mais alors, quand tout
ce qui peut grandir se sera rassemblé, vient
le revirement en une fois. Mais cela œuvrera
seulement bien si le plus grand nombre
d’humains possibles y sont préparés. C'est
ce que je voulais vous dire tout de suite,
comme une sorte de résumé de nos travaux de
ces semaines, que j'aimerais appeler nos
« semaines de Stuttgart ». Car il
s'agit de ne pas ankyloser, nous appuyé sur
ce qui découle de notre chose elle-même. Ne
pas regarder à gauche, ne pas regarder à
droite, mais regarder ce qui découle de
notre chose même, il s’agit de cela. Et pour
éviter, ne serait-ce que dans nos pensées et
nos sentiments, d'avoir une quelconque
méfiance à l'égard de ce qui découle de
cette chose elle-même. Peu importe si les
choses qui découlent de notre cause sont
encore tant attaquées, nous n’avons pas la
permission de nous laisser troubler une fois
par de telles attaques. Car ces attaques, il
suffit de les examiner de plus près, et nous
constaterons bientôt qu'elles résonnent et
qu'elles sortent de l'ancien, même si elle
veulent être des « profession de foi
pour l'innovation/le renouveau ». Car
tout renouvellement aujourd'hui ne peut
venir autrement que lorsque à la pensée
économique s’ajoute une nouvelle pensée
juridique et une nouvelle vie de l’esprit.
C'est ce que nous devons considérer comme
une nécessité, ce que nous voulons déverser
en toute chose, ce dont nous devons nous
pénétrer pour participer à la réorganisation
sociale de l'humanité.
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25
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Voilà, mes amis, ce que je
voulais vous dire aujourd'hui, car je crois
que ce fer que nous avons forgé jusqu'à
présent n’a pas la permission de refroidir,
qu'il doit rester chaud. Alors, il apportera
déjà tout ce qui peut conduire l'humanité
sur le chemin que celle-ci doit prendre.
C'est pourquoi je voudrais résumer cette
réflexion, qui a voulu résumer une partie de
ce que nous avons fait ici ces dernières
semaines, je voudrais résumer cette
réflexion en deux mots. En deux mots, qui
sont très anciens, mais que l'humain actuel
devra comprendre d'une manière nouvelle,
afin de pouvoir les rencontrer avec les
sensations et les sentiments qui sortiront
de la science de l’esprit. Et ces mots sont
: Apprend et travaille !
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26
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Nous ne pouvons pas
aujourd'hui nous adonner à la croyance naïve
que nous savons déjà tout et que nous
pouvons élaborer des programmes à partir de
ce que nous savons. Nous devons trouver de
nouvelles idées à partir de la vie
d'aujourd'hui, mais la vie se renouvelle
chaque jour, et nous devons avoir confiance
en ce que nous pouvons apprendre de la vie
au quotidien. Et nous n'avons pas à être des
lâches qui croient qu'ils ne peuvent
travailler que lorsqu'ils peuvent s'appuyer
sur des idées dites sûres, c'est-à-dire des
idées qui ont été transmises depuis
l'antiquité, qui sont là une fois pour
toutes. Nous devons avoir le courage de
travailler apprenant, d'apprendre en
travaillant. Autrement, l'humain ne peut pas
se projeter dans l'avenir et ses exigences.
Ce sera aussi son nouveau christianisme. De
nos jours, beaucoup d’humains passent à
traers une certaine dichotomie. Ils nous
rappellent, lorsque nous parlons du mystère
du Golgotha au sens anthroposophique, qu'à
leur avis, selon l'Évangile, le Christ qui
est mort sur la croix pour sauver des âmes
par son action, que donc les âmes qui
croient seulement en Christ sont rachetées
sans leur faire-avec/y être pour rien. Il
est certain - vous pouvez le lire dans mon
« Christianisme comme fait
mystique » - qu'à travers le mystère du
Golgotha, il s'est passé quelque chose ce à
quoi l'humain, avec sa conscience du
présent, n'a pas part directe, car la
conscience du présent commence seulement au
milieu du XVe siècle. Mais il ne s’agit pas
de ce qu’aujourd'hui nous nous
abandonnions/adonnions paresseusement à ce
qui s'occupe de nous en dehors de
nous-mêmes. Nous n’aurions la permission de
parler aujourd'hui comme le font maints
princes catholiques des églises, par
exemple, princes inférieures ou supérieures
des églises, qui disent : socialement, on
n’avance pas si le Christ ne se tient pas au
centre du travail social. - Ces derniers
temps, j'ai fait l'expérience, dans de
nombreuses assemblées, que le Christ a
également été jeté dedans de cette manière.
Oui, mes chers amis, je me suis un peut
servi de l’oreille spirituelle, ainsi que
j’ai entendu, qu’extérieurement résonne à
travers la salle qu'on n’arrive pas plus
loin socialement sans le Christ, mais
intérieurement résonnait seulement le
Benedictus, non le Christ. Intérieurement,
il ne s'agissait pas du Christ, mais du
Benedictus. Je pense celui qui est
maintenant assis sur le siège romain. Et
avec cela aujourd'hui justement l'humanité
n’avance pas, qu’elle s'appuie sur autre
chose que ce qui se lie avec sa propre âme.
Le Christ doit aussi être compris à nouveau.
L'Église extérieure ne peut pas prendre la
place du Christ. Seul ce que l'humain vit en
lui-même peut le faire avancer. C’est
pourquoi, personne ne comprend le Christ qui
ne le comprend pas de telle manière qu'il
doit naître de nouveau dans l'âme de chaque
humain particulier. Mais l'humain doit
participer à sa formation spirituelle. Ce
n'est que lorsque nous croyons que nos
pouvoirs humains réels ne sont pas déjà nés
avec nous, mais que nos pouvoirs humains
réels à l'avenir seront ceux que nous
développons nous-mêmes en nous-mêmes, que
nous nous retrouverons sur un terrain
véritablement chrétien. Non pas le Christ
qui est né avec nous - ce n'est que Dieu le
Père - mais le Christ que nous expérimentons
nous-mêmes en ce que nousnous développons
vers Lui, c'est ça le Christ qui doit/devra
être compris.
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27
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Il y a aujourd'hui des livres
d’humains chrétiens protestants, par exemple
le livre de Harnack « Essence du
christianisme ». Si vous barrez partout
le mot « Christ » dans ce livre,
où qu'il apparaisse, alors ce livre passera
d’un mensonge à une vérité. Ainsi que c’est,
c'est un mensonge, car il devrait être écrit
partout où « Christ » est écrit :
Dieu le père. Ce qu'écrit Harnack ne fait
référence qu'à la nature paternelle générale
de Dieu. Il n'y a rien sur le Christ dans le
livre. C’est menti dedans. Le Christ peut
seulement être trouvé que par la nature
humaine remaniée, transformée, par la nature
humaine saisie dans sa propre activité.
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C'est cela qui doit être
surmonter aujourd'hui, mais avec quoi,
malheureusement, le monde, au lieu de penser
à surmonter, fait des compromis. Mais les
compromis qui sont faits aujourd'hui sont
également conclus au plus profond de l'âme,
et si nos âmes n'étaient pas de si horribles
compromettrices, alors il n'y aurait pas non
plus de compromis aussi horribles dans la
vie extérieure, comme celui qui part
maintenant de Weimar, le compromis sur
l'école. Les natures du compromis se
glissent dans l'existence aujourd'hui, et ce
sont eux qui vivent tout en regardant en
arrière, qui n'avancent pas. Nous pouvons
seulement aller de l'avant si nous avons la
volonté d'apprendre, si nous avons le
courage d'intégrer ce que nous avons appris
dans la vie. Ce n'est que de cette volonté
et de ce courage que peut naître la nouvelle
devise :
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29
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Je veux apprendre, je veux
travailler !
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30
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Je veux travailler tout en
apprenant !
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31
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Je veux apprendre en
travaillant !
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