triarticulation

Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga 192:

Traitement en science de l’esprit de questions sociales et pédagogiques.




QUINZIEME CONFERENCE
Stuttgart, 3 août 1919
 FÜNFZEHNTER VORTRAG
Stuttgart, 3. August 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 192 323-347 (1991) 03/08/1919




Original





Traducteur: FG v.00 non relue - 01/2020 Éditeur: SITE

Puisque nous pouvons encore être ensemble aujourd'hui, il me semble juste d’indiquer une fois de plus, peut-être sous une forme modifiée, sur une chose dont tout de suite en ce temps a donc été parler et qui est d’une certaine signification pour tout le positionnement de l'humain en notre temps.

01

Da wir heute noch Zusammensein können, so scheint es mir richtig, auf einiges nochmals und vielleicht in veränderter Form hinzuweisen, das ja gerade in dieser Zeit gesprochen worden ist, und das von einer gewissen Bedeutung ist für die ganze Einstellung des Menschen in unserer Zeit.

Qu’il y a la nécessité d'un nouveau positionnement de l'humain en notre époque, cela devrait ressortir tout de suite des considérations qui on été sillonnées/charruées ici et ailleurs en ce temps. Il est nécessaire d’envisager aujourd'hui que le genre de jugement qui était de mise à l'époque précédente ne peut plus porter l’humain vers l'avenir. On doit le souligner encore et encore, car c'est tout de suite contre cela que regimbent le plus souvent les sentiments et les sensibilités de l'humain contemporain. L'humain du présent aimerait aussi être là à l’occasion du montage d'un temps nouveau - il est si sombrement évident pour lui qu'un temps nouveau doit approcher - mais lui-même n’aimerais pas devenir un autre. Il aimerait continuer à juger les choses comme il a justement l'habitude de les juger. Et même s'il se ressaisit une fois pour admettre qu'une nouvelle façon de juger doit prendre place, il retombe encore et encore dans l'ancienne sorte de représentation. Il le fait tout particulièrement pour la raison que ce nouveau positionnement exige en fait une introspection radicale/un aller-en-soi radical de l'humain. Et cette introspection radicale est en fait très, très inconfortable pour l'humain d'aujourd'hui.

02

Daß es so etwas wie die Notwendigkeit einer Neueinstellung des Menschen in unserer Zeit gibt, das sollte ja gerade aus den Betrachtungen hervorgehen, die hier und sonst in dieser Zeit vor Ihnen gepflogen worden sind. Daß die Art des Urteils, wie sie üblich war in der bisherigen Zeitepoche, nicht mehr den Menschen in die Zukunft hinübertragen kann, das ist notwendig heute einzusehen. Man muß dieses immer wieder und wiederum betonen, weil ja gerade gegen dieses sich die Gefühle und Empfindungen des Gegenwartsmenschen noch am meisten sträuben. Der Gegenwartsmensch möchte auch beim Heraufführen einer neuen Zeit gewissermaßen dabeisein - das leuchtet ihm ja so dunkel ein, daß eine neue Zeit herankommen müsse -, aber er möchte selbst kein anderer werden. Er möchte die Dinge so fort beurteilen, wie er eben bisher gewohnt war, sie zu beurteilen. Und selbst wenn er sich einmal aufrafft, um zuzugeben, daß eine neue Beurteilungsart Platz greifen muß, so fällt er doch immer wieder und wiederum in die alte Art des Vorstellens zurück. Er tut das ganz besonders aus dem Grunde, weil die neue Einstellung ja tatsächlich ein radikales In-sich-Gehen des Menschen fordert. Und dieses radikale In-sich-Gehen, das ist dem Gegenwartsmenschen eigentlich sehr, sehr unangenehm.

Maintenant, quand on veut voir toute la profondeur de ce qui repose à la base de ce qui est dit, on doit, dans une certaine mesure, regarder avec bonne volonté toute la manière dont nous avons été habitués à aménager notre vie dans un sens global dans les temps récents, surtout depuis cet instant que je vous ai souvent caractérisé comme étant celui d'un grand revirement dans le développement de l'humanité, depuis le milieu du XVe siècle. On peut dire que ce qui aujourd'hui se donne d’une manière radicale du cœur humains en tant qu'exigence a en fait toujours plus ou moins rougeoyé sous la surface de la conscience humaine depuis cet instant ; mais toutes les choses qui se développent, elles se développent toujours inaperçues pendant un certain temps et ce n'est qu'alors qu'elles deviennent complètement mûres pour éclater et rentrer radicalement dans l’être-là.

03

Nun muß man, wenn man die volle Tiefe desjenigen ins Auge fassen will, was dem eben Gesagten zugrunde liegt, gewissermaßen mit gutem Willen einblicken in die ganze Art, wie wir gewohnt worden sind, unser Leben im umfassenden Sinne in der neueren Zeit einzurichten, besonders seit jenem Zeitpunkte, den ich Ihnen ja öfter als den Zeitpunkt eines großen Umschwunges der Menschheitsentwickelung charakterisiert habe, seit der Mitte des fünfzehnten Jahrhunderts. Man kann sagen: Dasjenige, was heute in einer radikalen Weise aus den menschlichen Herzen als Forderungen sich ergibt, das hat eigentlich immer schon mehr oder weniger geglimmt unter der Oberfläche des Bewußtseins der Menschen seit diesem Zeitpunkte; aber alle Dinge, die sich entwickeln, sie entwickeln sich eine Zeitlang immer unvermerkt und werden dann erst völlig reif, hervorzubrechen und ganz radikal ins Dasein zu treten.

Or, dans nos efforts des derniers temps, nous avons dû mentionner/indiquer des points de vue les plus différents sur une certaine tri-articulation. Vous savez, l'impulsion de la tri-articulation parcourt toute notre action publique extérieure. Mais ici, j'ai aussi dû indiquer que la connaissance humaine, si elle ne devait pas égarer l'humain, doit aussi être construite sur la tri-articulation de la nature humaine elle-même. La science, que les humains ont développés à partir d'une certaine ambiguïté nécessaire, cette science qui, comme elle est aujourd’hui, a aussi pris son début au milieu du XVe siècle, elle considère plus ou moins l'homme comme une unité. Elle n’est pas claire sur ce que l'humain soit vraiment cette trinité qu'on doit décrire comme l'humain-chef ou l'humain neuro-sensoriel, comme l'humain-rythme ou l'humain de respiration et de circulation, et l’humain de métabolisme. Ces trois membres de la nature humaine sont entièrement différents l’un de l’autre dans leur essence. Pourquoi l’humain ne veut pas en fait pas admettre que l'humain lui-même vit dans cette tri-articulation cela provient de ce que les humains s'ils veulent diviser/articuler quelque chose, veulent avoir les choses joliment stockée les unes à côté des autres. On voit toujours de nouveau que lorsque les humains se laissent aller à diviser quelque chose, alors ils aimeraient avoir cette division aussi ainsi l’une à côté de l’autre, ils aimeraient stocker les parties de cette division les unes à côté des autres de telle sorte qu'ils puissent joliment l’ignorer/ne pas la voir avec des forces extérieures de la connaissance. Cela nourri donc l'étrange essai que le professeur von Heck de Tübingen a écrit contre la tri-articulation. Je l'ai déjà mentionné que le bon professeur von Heck, en ignorant complètement ce qui est réellement dit dans le tri-articulation, constitue sa propre tri-articulation. Il ne peut absolument pas comprendre la sorte de pensée dont il s’agit, il ne peut même pas arriver au point de sentir que nous vivons à une époque où une nouvelle façon de penser, une nouvelle façon de sentir est nécessaire. Et ainsi, il entend parler d'un membre spirituel, d'un membre juridique ou étatique, et du membre économique de l'organisme social. Trois membres, dit-il. Dans l’un des membres que nous avons connu jusqu'à présent, nous nous sommes progressivement habitués à un parlementarisme. Il est devenu progressivement difficile pour des messieurs de cette sorte de s'y habituer ; ils préfèrent être régit centralisés, d'en haut, mais ils se sont habitués à un parlementarisme. Mais si l'on se laisse aller à s'y habituer, alors les paragraphes A, B et C doivent se tenir côte à côte. Le spirituel, le juridiques et l’économique, cela doit être appréciable extérieurement quand l'on veut absolument s'impliquer. Oui, de telle manière que l'on s'adapte au nouveau avec la manière de penser de l'ancien, mais il n'est toutefois pas possible d’avancer. Et on peut alors donc très bien critiquer la tri-articulation, comme le fait le professeur von Heck, mais c'est quand-même sa propre tri-articulation absurde qu'il critique, et non celle qui devrait être envoyée à l'heure actuelle dans le monde par la fédération pour la tri-articulation.

04

Nun haben wir in unseren Bestrebungen der letzten Zeit von den verschiedensten Gesichtspunkten aus hinweisen müssen auf eine gewisse Dreigliederung. Sie wissen, unser ganzes äußeres öffentliches Wirken durchzieht der Impuls der Dreigliederung. Aber hier habe ich auch hinweisen müssen darauf, daß die menschliche Erkenntnis, wenn sie nicht den Menschen in die Irre führen soll, auch auf der Dreigliederung der menschlichen Natur selber aufgebaut sein muß. Die Wissenschaft, welche die Menschen aus einer gewissen notwendigen Unklarheit heraus entwickelt haben, diese Wissenschaft, die, wie sie jetzt ist, auch ihren Anfang genommen hat in der Mitte des fünfzehnten Jahrhunderts, sie betrachtet den Menschen mehr oder weniger als eine Einheit. Sie ist sich nicht klar darüber, daß der Mensch wirklich jene Dreiheit ist, die man bezeichnen muß als den Hauptesmenschen oder Nerven-Sinnesmenschen, als den Rhythmusmenschen oder Atmungs- und Zirkulationsmenschen, und den Stoffwechselmenschen. Diese drei Glieder der menschlichen Natur sind in ihrer Wesenheit ganz voneinander verschieden. Warum die Menschen nicht eigentlich zugeben wollen, daß der Mensch selbst in dieser Dreigliederung lebt, das rührt davon her, daß die Menschen, wenn sie schon etwas gliedern wollen, die Dinge so hübsch nebeneinander gelagert haben wollen. Man sieht immer wieder: wenn die Menschen schon sich herbeilassen, etwas einzuteilen, dann möchten sie diese Einteilung auch so nebeneinander haben, sie möchten die Teile dieser Einteilung so nebeneinander lagern, daß sie sie hübsch übersehen können mit äußerlichen Erkenntniskräften. Das Hegt ja jenem sonderbaren Aufsatz zugrunde, den der Tübinger Professor von Heck geschrieben hat gegen die Dreigliederung. Ich habe es schon erwähnt, daß sich der gute Professor von Heck mit vollständiger Außerachtlassung dessen, was in der Dreigliederung eigentlich gesagt wird, seine eigene Dreigliederung zurechtmacht. Er kann die Art des Denkens überhaupt nicht verstehen, um die es sich da handelt, er kann gar nicht zu der Empfindung vordringen, daß wir in einem Zeitalter leben, in dem ein neues Denken, ein neues Empfinden notwendig ist. Und so hört er von einem geistigen Gliede, von einem rechtlichen oder staatlichen Gliede und vom wirtschaftlichen Gliede des sozialen Organismus. Drei Glieder, sagt er. In dem einen Glied, das wir bisher gekannt haben, haben wir uns allmählich gewöhnt an einen Parlamentarismus. Es ist ja Herren von dieser Art schon schwer genug geworden, sich daran zu gewöhnen; sie werden lieber zentralistisch, von oben herunter regiert, aber sie haben sich gewöhnt an einen Parlamentarismus. Aber wenn man sich dazu herbeiläßt, dann muß Paragraph A, Paragraph B und C nebeneinander stehen. Geistiges, Rechtliches, Wirtschaftliches, das muß so äußerlich sinnlich überschaubar sein, wenn man sich überhaupt darauf einlassen will. Ja, auf diese Weise, daß man dem Neuen entgegenkommt mit der Denkweise des Alten, ist allerdings nicht vorwärtszukommen. Und man kann dann sehr gut die Dreigliederung kritisieren, wie Professor von Heck es tut, aber es ist doch seine eigene absurde Dreigliederung, die er kritisiert, und nicht diejenige, die von dem Bund für Dreigliederung aus gegenwärtig in die Welt gesandt werden soll.

Eh bien, tout cela est pendant au fait que l'humain se défend instinctivement contre ce qui est le plus nécessaire à notre époque, contre la réorientation de toute pensée et de tout sentiment. Et cette réorientation de la pensée et du sentiment, elle ne viendra aussi pas à la connaissance réelle de la vie spirituelle, lorsque l'on ne se permettra pas d'avoir au moins des relations subjectives, initiales, avec la science de l’esprit. Et d'un côté, il faudra déjà consentir à reconnaître la tri-articulation dehors dans la vie sociale comme une nécessité, mais aussi à reconnaître la tri-articulation de l'humain lui-même comme un fait donné par la nature. Mais que l'humain n'ait pas si bien imbriqué/emboîté cette tri-articulation si joliment l’un à côté de l’autre, mais qu’un membre passe toujours dans l’autre cela trouble tout de suite le nouvel humain attaché à ses anciennes représentations. Car, naturellement, quand je parle d'organisation de tête, d'organisation neurosensorielle, ainsi cette organisation de tête, vue de l'extérieur, est tout d'abord centrée dans la tête. Elle a son point central dans la tête, dans le chef. Mais elle envoie dans l'ensemble du reste de l'être humain les prolongements/rejets qui sont nécessaires, parce que la capacité des sens est dans tout l'être humain. C'est-à-dire que l'humain, en tant qu'humain-chef, n'est la chose principale que d'après l'humain neuro-sensoriel ; l'homme tout entier est l'humain neuro-sensoriel. Et en tant qu'humain de rythme, l'humain est l’humain de poitrine. Le système rythmique, le système respiratoire et circulatoire a son centre dans la poitrine. Il s'agit donc du fait que l'humain, en tant qu'humain de rythme, est un humain de poitrine. Le système de respiration-circulation est situé dans le système thoracique, mais bien sûr le rythme, l'activité rythmique est envoyée aussi bien dans le système de chef que dans le système métabolique. Donc, l'humain de la poitrine est l'humain du rythme seulement d’après la chose principale. Et il en va de même pour le métabolisme. Évidemment, le métabolisme est aussi disponible dans le système de chef, aussi dans la poitrine, mais il est régulé par le système des membres, comme je l'ai toujours caractérisé. Ainsi, ce qui doit être répertorié comme membre court dans l’autre. Naturellement, cela trouble les humains qui aimeraient toujours faire des traits, et qui aimeraient seulement avoir se tenant entièrement l’un à côté de l’autre ce qu’il leur vient de considérer.

05

Nun, das alles hängt damit zusammen, daß sich der Mensch eben instinktiv wehrt gegen dasjenige, was das Allernotwendigste ist in unserer Zeit, gegen die Umorientierung des ganzen Denkens und Empfindens. Und diese Umorientierung des Denkens und Empfindens, sie wird auch nicht kommen, ehe man sich nicht herbeiläßt, wenigstens subjektive, anfängliche Beziehungen zur Geisteswissenschaft, zur wirklichen Erkenntnis des geistigen Lebens zu gewinnen. Und man wird schon auf der einen Seite sich darauf einlassen müssen, die Dreigliederung außen im sozialen Leben als eine Notwendigkeit zu erkennen, aber auch die Dreigliederung des Menschen selber als eine naturgegebene Tatsache anzuerkennen. Daß der Mensch diese Dreigliederung aber nicht so hübsch nebeneinander geschachtelt hat, sondern daß ein Glied immer in das andere übergeht, das beirrt gerade den an seine alten Vorstellungen gebundenen neuen Menschen. Denn natürlich, wenn ich spreche von Kopforganisation, von Nerven-Sinnesorganisation, so ist diese Kopforganisation, äußerlich angeschaut, zunächst im Kopfe zentriert. Im Kopfe, im Haupte hat sie ihren Mittelpunkt. Aber sie sendet in den ganzen übrigen Menschen hinein die Ausläufer, die notwendig sind; denn das Sinnes vermögen ist ja im ganzen Menschen drin. Das heißt: der Mensch ist als Hauptesmensch nur der Hauptsache nach Nerven-Sinnesmensch; der ganze Mensch ist Nerven-Sinnesmensch. Und als Rhythmusmensch ist der Mensch Brustmensch. Das rhythmische System, das Atmungs- und Zirkulationssystem hat in der Brust seinen Mittelpunkt. Also es handelt sich darum, daß der Mensch als Rhythmusmensch Brustmensch ist. Das Atmungs-Zirkulationssystem ist lokalisiert in dem Brustsystem, aber natürlich wird der Rhythmus, die rhythmische Tätigkeit wiederum hineingesendet, sowohl in das Hauptsystem wie in das Stoffwechsel-system. Also nur der Hauptsache nach ist der Brustmensch Rhythmusmensch. Und ebenso ist es mit dem Stoffwechsel. Selbstverständlich ist auch im Haupte, auch in der Brust, der Stoffwechsel vorhanden, aber reguliert wird er von dem Gliedmaßensystem, so wie ich es immer charakterisiert habe. Da läuft also dasjenige, was als Glieder angeführt werden muß, in das andere hinein. Das beirrt natürlich die Menschen, die immer Striche machen möchten, und die nur ganz nebeneinanderstehend haben möchten das, was ihnen einfällt einzusehen.

C'est donc déjà une façon différente de voir les choses, une façon différente d'affronter la réalité, nécessaire pour l'humain qui veut se placer dans la pensée et aussi dans le vouloir et le faire pour le futur proche. Mais on ne croit pas que ces choses n'aient qu'une seule signification pour la reconnaissance ou pour la vision du monde. Ces choses ont une signification très particulière pour la vie de l'humanité, pour toute l'attitude envers la vie. Et cela doit être pris en compte avec beaucoup d'attention. De ce point de vue, nous devons d'abord juger notre vie entière et ensuite nous poser la question : Comment doit-elle être remaniée ? Dans un certain sens, nous avons une tri-articulation dans notre vie, mais cette tri-articulation exige d'abord/en premier une connaissance précise/exacte, ensuite un développement ultérieur. La connaissance exacte doit se donner à soi en regardant ce qui est réellement présent dans nos vies, avec une certaine fertilisation de la connaissance par la vision/façon de voir scientifique spirituelle. Qu'est-ce qui est alors réellement présent dans notre vie ?Ce que nous promouvons comme un membre particulier à travers la tri-articulation est naturellement là, il est seulement mélangé de façon chaotique l’un dans l’autre avec les deux autres, le membre de droit et le membre économique. Le spirituel est fiché à l'intérieur dans notre vie réelle, en ce que l'humain simplement besoin d'un certain encadrement spirituel/direction spirituelle pour la culture extérieure, pour la vie extérieure. Sans la direction spirituels, il n'y a pas de vie culturelle extérieure. Dans notre vie actuelle, cette guidance/direction spirituelle n'est pas basée sur une expression originelle-élémentaire de la nature humaine, mais sur quelque chose de transmis. Elle est basée sur quelque chose qui s’est historiquement transmis pour l'humain. Vous vous souvenez quand-même certainement que lorsque l'on parle de la nouvelle vie spirituelle qui a accompagné la grande transformation du XVe siècle, on ne parle pas d'une nouvelle création, mais d'une renaissance ou d'une réforme. On ne parle pas, et à juste titre, de création nouvelle, mais de renaissance, de restauration d'une ancienne. Et dans une certaine relation, nous vivons spirituellement seulement dans un ancien rétabli. Spirituellement, nous vivons de l'héritage de ce qui, d'une certaine manière, s'est accumulé de beaucoup plus ancien, de la culture orientale et égyptienne de l’esprit dans le grec/l’hellénisme. Le fait que nous ayons aujourd'hui notre ancien lycée grec est, j’aimerais le dire, seulement une indication claire que notre vie de l’esprit dans son ensemble est en fait une renaissance grecque.

06

Es ist also schon eine andere Art der Anschauung, eine ganz andere Art, sich zur Wirklichkeit zu stellen, für den Menschen notwendig, der sich in das Denken und auch in das Wollen und Tun für die nächste Zukunft hineinstellen will. Man glaube aber durchaus nicht, daß diese Dinge etwa nur eine Bedeutung haben für das Erkennen oder für die Weltanschauung. Diese Dinge haben ihre ganz besondere Bedeutung für das Leben der Menschheit, für die ganze Einstellung in das Leben. Und das muß ganz genau berücksichtigt werden. Man muß von diesem Gesichtspunkte aus dann unser gesamtes Leben erst beurteilen und dann sich die Frage stellen: Wie muß es sich neu gestalten? Wir haben ja in einem gewissen Sinne in unserem Leben eine Dreigliederung, aber diese Dreigliederung fordert erstens eine genaue Erkenntnis, zweitens eine Weiterentwickelung. Die genaue Erkenntnis, die muß sich einem ergeben dadurch, daß man mit einer gewissen Befruchtung der Erkenntnis durch geisteswissenschaftliche Anschauung sich ansieht, was eigentlich in unserem Leben vorhanden ist. Was ist denn in unserem Leben da? Das, was wir durch die Dreigliederung als ein besonderes Glied fordern, das ist ja natürlich da, es ist nur mit den zwei anderen, dem Rechtsgliede und dem wirtschaftlichen Gliede chaotisch durcheinandergemischt. Das Geistige steckt drinnen in unserem realen Leben, indem einfach der Mensch für die äußere Kultur, für das äußere Leben eine gewisse geistige Leitung braucht. Ohne die geistige Leitung gibt es kein äußeres Kulturleben. Diese geistige Leitung beruht bei uns, in unserem gegenwärtigen Leben, nicht auf einer ursprünglich-elementaren Äußerung der menschlichen Natur, sondern sie beruht auf etwas Überkommenem. Sie beruht auf etwas, was sich historisch für den Menschen übertragen hat. Sie erinnern sich doch gewiß, daß, wenn man von dem neueren Geistesleben spricht, das heraufgekommen ist mit der großen Umwandelung im fünfzehnten Jahrhundert, man nicht von einer Neuschöpfung, sondern von einer Renaissance oder Reformation spricht. Man spricht, und mit Recht, nicht von einer Neuschöpfung, sondern von einer Wiedergeburt, von einer Wiederaufrichtung eines Alten. Und in einer gewissen Beziehung leben wir geistig nur in einem wiederaufgerichteten Alten. Geistig leben wir nämlich von der Erbschaft desjenigen, was sich in einer gewissen Weise aus viel älterer, aus orientalischer und ägyptischer Geisteskultur im Griechentum zusammengeballt hat. Daß wir heute unser altes griechisches Gymnasium haben, das ist, ich möchte sagen, nur ein deutlicher Hinweis darauf, daß unser Geistesleben eigentlich im ganzen eine griechische Renaissance ist.

Mais sur quoi repose la vie grecque de l’esprit ? C’est difficile de s'en rendre compte, car cette vie grecque de l’esprit a d'une certaine manière fortement développé ce sur quoi elle repose : la vie orientale de l’esprit. Mais elle a beaucoup transformé cette vie orientale de l’esprit. On ne se rend donc pas compte que, quelle que soit l'étendue de vos recherches dans la vie grecque de l’esprit, si l'on ne veut pas compter avec des conditions préalables spirituelles-scientifiques, on ne remarque pas sur quoi cette vie grecque de l’esprit est réellement basée. Car elle est notamment entièrement dépendante du fait que les membres de la classe conquérante ont été instinctivement autorisés à révéler le spirituel, et que cette révélation du spirituel n'a pas été autorisée aux membres de la classe conquise. La culture grecque contient en fait en elle-même une double population : cette ancienne population qui a habité la péninsule grecque à l'époque préhistorique européenne et qui avait une structure sociale complètement différente de celle de la Grèce postérieure. La grecque tardive que nous pouvons en fait commencer par l'invasion de ce pouvoir de l’esprit qui trouve son expression dans les familles royales des Agamemnons et ainsi de suite, cette vie grecque s'est étendue sur une population autochtone/d’origine. Et ces conquérants étaient de sang différent de celui de la population indigène/d’origine. Vous remarquez cet être-d’un autre sang justement dans ce que j'ai déjà mentionné ici, dans la sculpture grecque. Cette sculpture grecque a donc des types clairement distincts : le type Zeus, qui a des oreilles différentes, une formation du nez différente, une position des yeux différente de celle du type Hermès-Mercure, qui à son tour a une formation du nez différente de celle du type Satyre. Ces deux derniers types, qui désignent les indigènes grecs, étaient de sang différent de ceux que nous connaissons comme étant les porteurs de la culture grecque. En d'autres termes, toute la configuration de la vie intellectuelle grecque, que nous avons adoptée à la Renaissance, est de nature aristocratique, la théocratie transformée de l'Orient et de l'Egypte. Elle est construite sur la façon de voir que les choses ne se révèlent pas au monde, comme on l'a cru plus tard, par la preuve, mais qu'elles veulent se révéler par la révélation : d'un côté, par la révélation du côté des oracles ou du genre, c'est-à-dire par ce qui déferle dans le monde humain comme révélation spirituelle ; mais aussi comme actes, se révéle ce qui doit régir le monde, non ainsi que l'humain veut décider de ces actes avec sa raison analytique, avec son intellect, mais qu'il laisse des puissances décider qui se trouve en dehors de lui. Parmi ces dernières, le grec /l’hellénisme a adopté le principe martial/guerrier de l'Orient. Il l'a seulement transformer, si bien que nous ne remarquons pas que dans la culture grecque, deux choses ont fusionné : la théocratie et le militarisme. Mais la théocratie et le militarisme sont les éléments de l'aristocratisme. Ainsi que nous accueillons dans notre vie de l’esprit tout de suite avec l'école secondaire/le lycéen, avec l'adoption du grec, un élément aristocratique, qui a d'une part la théologie et d'autre part la décision militaire. La théologie, qui n'arrive pas à ses vérités par la preuve, les décisions militaires, qui ne tombent pas de la raison synthétique humaine, mais selon les vues/façons de voir humaines par le jugement externe de Dieu ou de la nature. Nous avons cela, dans une certaine mesure, dans notre organisme social par le grec/l’hellénisme, qui a réalisé de si grandes choses dans son état et à son époque. Nous avons dedans/en nous, à travers le grec, la manière aristocratique d’éprouver de l’humain. Et ces choses doivent simplement être prises psychologiquement. Naturellement, aucun humain d'aujourd'hui lorsqu’il accueille l'aristocratie lycéenne en soi, deviendra à nouveau grec d’après son opinion/sa mentalité, mais il deviendra quelque chose qui ne correspond plus à notre époque : il deviendra porteurs d'un principe aristocratique qui doit être surmonté. On peut encore tant s'enthousiasmer pour cet élément aristocratique en notre époque, on peut absolument le laisser valoir, aussi loin qu’il s'exprime précisément dans la vie de l’esprit et dans les formes de la vie de l’esprit, cet élément aristocratique, parce qu'il est basé sur quelque chose de très sympathique, sur le grec/l’hellénisme - cela, nous ne voudrions pas nous en passer - mais ainsi que cela est basé sur le grec aujourd'hui, cela ne peut pas devenir la base générale de l'éducation humaine. C’est pourquoi cela doit donc s'installer dans notre culture d'une manière tout à fait différente. C'est quelque chose que nous portons en nous, dans une certaine mesure, comme premier élément : une vie spirituelle qui est quand-même encore configurée à partir du grec.

07

Worauf beruht aber denn das griechische Geistesleben? Es ist dies deshalb schwer zu durchschauen, weil dieses griechische Geistesleben in einer gewissen Weise dasjenige recht stark ausgebildet hat, worauf es beruht: das orientalische Geistesleben. Aber es hat dieses orientalische Geistesleben sehr umgestaltet. Dadurch merkt man nicht, wenn man sich mit dem bloßen Erkenntnissinne noch so sehr vertieft in das griechische Geistesleben, wenn man nicht mit geisteswissenschaftlichen Voraussetzungen rechnen will, man merkt nicht, worauf eigentlich dieses griechische Geistesleben fußt. Es ist nämlich ganz davon abhängig, daß den Angehörigen der Erobererklasse instinktiv zugestanden wurde, das Geistige zu offenbaren, und daß diese Offenbarung des Geistigen nicht zugestanden wurde den Angehörigen der eroberten Schichte. Die griechische Kultur enthält eigentlich in sich eine doppelte Bevölkerung: jene alte Bevölkerung, die die griechische Halbinsel in europäischen Urzeiten bewohnte, und die eine ganz andere soziale Struktur hatte als das spätere Griechentum. Das spätere Griechentum, das wir beginnen können eigentlich mit dem Einbruch derjenigen Geistesmacht, die ihren Ausdruck findet in den königlichen Geschlechtern der Agamemnons und so weiter, dieses griechische Leben breitete sich aus über eine Urbevölkerung. Und diese Eroberer waren anderen Blutes als die Urbevölkerung. Sie bemerken dieses Anderen-Blutes-Sein eben in dem, was ich ja auch hier schon angeführt habe, in der griechischen Skulptur. Diese griechische Skulptur hat ja deutlich voneinander getrennte Typen: der Zeus-Typus, der andere Ohren, andere Nasenbildung, andere Stellung der Augen hat als der Hermes-Merkur-Typus, der wiederum eine andere Nasenbildung hat als der Satyr-Typus. Diese beiden letzten Typen, die deuten auf die griechische Urbevölkerung hin, die anderen Blutes war als diejenigen, die wir als die Träger der griechischen Kultur kennen. Das heißt, die ganze Konfiguration des griechischen Geisteslebens, die wir doch als Renaissance übernommen haben, ist aristokratischer Natur, die ist umgebildete Theokratie des Orients und Ägyptens. Sie ist aufgebaut auf der Anschauung, daß sich die Dinge der Welt nicht offenbaren, so wie das später geglaubt wurde, durch Beweis, sondern daß sie sich offenbaren wollen eben durch Offenbarung: auf der einen Seite durch Offenbarung von Seiten der Orakel oder dergleichen, also durch dasjenige, was hereinbricht als geistige Offenbarung in die menschliche Welt; aber auch als Taten offenbart sich dasjenige, was die Welt beherrschen soll, nicht so, daß der Mensch über diese Taten mit seinem Verstand, mit seinem Intellekt entscheiden will, sondern daß er Mächte entscheiden läßt, die außer ihm stehen. Zu den letzteren hat das Griechentum übernommen das kriegerische Prinzip des Orients. Es hat es nur umgestaltet, daher merken wir nicht, daß in der griechischen Kultur zwei Dinge ineinandergeflossen sind: die Theokratie und der Militarismus. Theokratie und Militarismus sind aber die Elemente des Aristokratismus. So daß wir aufnehmen in unser Geistesleben gerade mit dem Gymnasialen, mit dem Herübernehmen des Griechischen ein aristokratisches Element, welches auf der einen Seite die Theologie hat und auf der andern Seite die militärische Entscheidung. Die Theologie, die nicht durch Beweis zu ihren Wahrheiten kommt, die militärischen Entscheidungen, die nicht aus der menschlichen Vernunft heraus fallen, sondern nach den menschlichen Anschauungen durch äußeres Gottes- oder Natururteil. Das haben wir gewissermaßen in unserem sozialen Organismus drinnen durch das Griechentum, das in seinem Staate und in seiner Epoche so Großes leistete. Wir haben durch das Griechentum drinnen die aristokratische Empfindungsweise der Menschen. Und diese Dinge müssen einfach psychologisch genommen werden. Natürlich wird keiner der Menschen der Gegenwart, wenn er die gymnasiale Aristokratie in sich aufnimmt, wiederum ein Grieche seiner Gesinnung nach, aber er wird etwas, was nicht mehr in unsere Zeit hereinpaßt: er wird ein Träger eines aristokratischen Prinzips, das überwunden werden muß. Man kann noch so sehr schwärmen für dieses aristokratische Element in unserer Zeit, man kann es durchaus gelten lassen, insofern es sich gerade im Geistesleben und in den Formen des Geisteslebens ausdrückt, dieses aristokratische Element, denn es fußt auf etwas sehr Sympathischem, auf dem Griechentum - das wollen wir natürlich nicht missen -, aber so, wie es heute auf dem Griechentum fußt, kann es eben nicht zur allgemein menschlichen Bildungsgrundlage werden. Daher muß es in einer ganz anderen Weise sich einleben in unsere Kultur. Das ist etwas, was wir gewissermaßen als erstes Element in uns tragen: ein doch noch aus dem Griechentum heraus konfiguriertes geistiges Leben.

Mais maintenant, nous portons en nous un deuxième élément, c'est la vie romaine. Nous ne portons pas purement la vie grecque, mélangée de façon chaotique, dans notre culture sociale, dans notre vie spirituelle, dans sa forme, sa conception, sa structure, mais nous portons aussi en nous la vie romaine de droit. Au fond, nous portons entièrement en nous la dépendance à créer un état qui n'était que bon et juste pour le développement de l'humanité à l'époque où le romanisme était florissant et dans les lieux où il s'est épanoui. La vie grecque de l’esprit, la vie romaine de droit, elles sont assises/siègent en nous. Et c’est extrêmement intéressant de voir comment, au milieu du XVe siècle et plus tard, la vie européenne de droit veut en fait se placer sur ses propres bases, comment elle veut développer quelque chose de tout à fait différent de ce qui en est alors sorti. C'est alors que les vues/façons de voir du droit romain ont fait irruption et ont pénétré la structure des États, tout de suite comme la vie grecque de l’esprit a pénétré la structure des États. Et ainsi, notre vie de droit n'est à nouveau pas quelque chose qui provient d'un élan originel, élémentaire de la nature humaine, mais quelque chose comme une sorte de renaissance, d'une reprise d'un ancien.

08

Nun tragen wir aber ein zweites Element in uns, das ist das römische Leben. Wir tragen nicht bloß das griechische Leben, chaotisch hineingemischt, in unserer sozialen Kultur, in unserem Geistesleben, seiner Form, seiner Gestaltung, seiner Struktur nach, sondern wir tragen auch das römische Rechtsleben in uns. Wir tragen im Grunde genommen ganz in uns die Sucht, jenen Staat zu gestalten, der doch nur gut und richtig war für die menschheitliche Entwickelung in der Zeit, als das Römertum geblüht hat, und an dem Orte, wo das Römertum geblüht hat. Griechisches Geistesleben, römisches Rechtsleben, sie sitzen in uns. Es ist ja außerordentlich interessant zu sehen, wie in der Mitte des fünfzehnten Jahrhunderts und später dann eigentlich das europäische Rechtsleben sich auf seine eigenen Grundlagen stellen will, wie es etwas ganz anderes entwickeln will, als was dann herausgekommen ist. Da brachen die Anschauungen des römischen Rechtes herein und durchdrangen die Struktur der Staaten, gerade so wie das griechische Geistesleben die Struktur der Staaten durchdrungen hat. Und so wurde unser Rechtsleben wiederum nicht etwas, was aus einem ursprünglichen, elementaren Antrieb der menschlichen Natur hervorgeht, sondern etwas wie eine Art Renaissance, ein Heraufnehmen eines Alten.

Mais là où l'on ne pouvait pas reprendre un ancien, c'était le sol de la vie de l’économie. On peut s'attacher à un esprit ancien, on peut s'attacher à des formes juridiques anciennes, mais on ne peut pas manger ce que les Grecs ont mangés, ni ce que les Romains ont mangés. La vie de l’économie ne tolère pas cette reprise de l'ancien. La vie de l’économie s'est développée à partir des conditions/rapports d'Europe centrale, germaniques, franques et autres, avec une certaine violence élémentaire, mais elle a été imprégnée par la renaissance de la vie de l’esprit, par la renaissance de la vie de droit. Et il est intéressant de voir comment les gens ressentent : Oui, dans notre organisme social, là est donc viable, au sens plus récent viable seulement la vie de l’économie. Marx et Engels en particulier ont ce sentiment. Je l'ai décrit un peu dans le quatrième numéro de notre journal de tri-articulation sous le titre « Marxisme et tri-articulation ». Marx et Engels ressentent : Oui, en rapport à la vie de l’économie, là cela va selon des impulsions nouvelles, et ces impulsions nouvelles doivent seulement être développées correctement ; elles ne sont pas encore disponibles dans le monde extérieur des faits, mais elles sont présentes dans la nostalgie humaine. Et ainsi Marx et Engels veulent une vie de l’économie qui n'influence plus, comme la vie grecque, les humains en les régissant en fonction de leurs forces spirituelles. Marx et Engels ne veulent plus d'une structure sociale qui influence la vie sociale au sens du droit romain. Ils considèrent cela comme un corps étranger de la vie moderne de l’économie. Ils ressentent cela comme étranger et veulent donc le jeter dehors. Ils veulent établir/fonder dans la vie de l’économie quelque chose qui ne régisse plus du tout les humains, et une loi qui gère seulement les processus de production, la circulation économique de biens, et ainsi de suite. Mais ce n'est pas la seule tâche des temps modernes. La tâche des temps modernes est de reconnaître : Certes, la vie de l’économie doit être transformée, la vie de l’économie doit recevoir la configuration exigée par les aspirations humaines ; mais on ne peut plus s’en sortir avec la vie de droit, qui ne s'inscrit/va plus dans notre vie de l’économie ; on ne peut plus s'en sortir avec la vie de l’esprit, qui ne repose que sur de la renaissance. À notre époque, nous avons besoin non seulement d'une articulation/un membrement sensé de la vie de l’économie, mais aussi d'une nouvelle formation de la vie de droit à la place du droit romain et d'un renouvellement complet de la vie de l’esprit. Cela signifie que nous avons besoin non seulement d'une renaissance spirituelle, mais aussi d'une nouvelle création spirituelle. Et aussi, le christianisme, qui est tombé dans l'époque grecque et romaine, ne peut pas être compris par nous comme il l'a été par le biais du grec et du romain, mais il doit être compris à nouveau par nous avec une vie spirituelle nouvellement créée. C'est le secret de notre époque.

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Wo man nun aber nicht ein Altes heraufnehmen konnte, das war der Boden des Wirtschaftslebens. Man kann einem alten Geiste anhängen, man kann alten Rechtsformen anhängen, man kann aber nicht dasjenige essen, was die Griechen gegessen haben, auch nicht dasjenige, was die Römer gegessen haben. Das Wirtschaftsleben duldet nicht dieses Herübernehmen des Alten. Das Wirtschaftsleben entwickelte sich aus mitteleuropäischen, germanischen, fränkischen und anderen Verhältnissen heraus, und zwar mit einer gewissen elementaren Gewalt, aber es wurde durchdrungen von der Renaissance des Geisteslebens, von der Renaissance des Rechtslebens. Und es ist interessant, wie die Menschen empfinden: Ja, in unserem sozialen Organismus da ist ja lebensfähig, im neueren Sinne lebensfähig nur das Wirtschaftsleben. Diese Empfindung haben nun insbesondere Marx und Engels. Ich habe das ein wenig dargestellt in der vierten Nummer unserer Dreigliederungszeitung unter dem Titel «Marxismus und Dreigliederung». Marx und Engels empfinden: Ja, in bezug auf das Wirtschaftsleben, da geht es nach neueren Impulsen, und diese neueren Impulse müssen nur richtig ausgestaltet werden; sie sind in der äußeren Tatsachenwelt noch nicht vorhanden, aber in der menschlichen Sehnsucht sind sie vorhanden.-Und so wollen Marx und Engels ein Wirtschaftsleben, das nicht mehr, wie das griechische Leben, die Menschen beeinflußt, indem es sie in bezug auf ihre Geisteskräfte regiert. Marx und Engels wollen nicht mehr eine soziale Struktur, welche im Sinne des römischen Rechtes das soziale Leben beeinflußt. Das sehen sie als Fremdkörper des modernen Wirtschaftslebens an. Sie empfinden das Fremdartige und wollen es deshalb herauswerfen. Sie wollen im Wirtschaftsleben etwas begründen, was gar nicht mehr über Menschen regiert, und ein Recht, was nur noch Produktionsprozesse, wirtschaftliche Güterzirkulation und so weiter verwaltet. Aber das ist nicht allein die Aufgabe der neueren Zeit. Die Aufgabe der neueren Zeit ist, zu erkennen: Gewiß, das Wirtschaftsleben muß umgestaltet werden, das Wirtschaftsleben muß die Konfiguration bekommen, die aus den menschlichen Sehnsuchten heraus gefordert wird; aber wir können auch nicht mehr mit dem Rechtsleben, das nicht mehr hineinpaßt in unser Wirtschaftsleben, auskommen, wir können nicht mehr mit dem Geistesleben, das nur auf Renaissance beruht, auskommen. Wir brauchen in unserer Zeit nicht nur eine einsichtige Gliederung des Wirtschaftslebens, wir brauchen eine Neugestaltung des Rechtslebens an Stelle des römischen Rechtes, und wir brauchen eine völlige Erneuerung des Geisteslebens. Das heißt, wir brauchen nicht nur eine geistige Renaissance, sondern eine geistige Neuschöpfung. Und auch das Christentum, das hineingefallen ist in die Griechen- und Römerzeit, das kann nicht von uns so verstanden werden, wie man es verstanden hat durch das Medium des Griechischen und des Römischen, sondern das muß von uns mit einem neugeschaffenen Geistesleben neu verstanden werden. Das ist das Geheimnis unserer Zeit.

Cherchez autour de vous l’ancien de l'Est européen. Vous y trouverez que dans cette Europe de l'Est, le christianisme a été imprégné dans l'orthodoxie russe par une vision du monde grecque. Nous avons assimilés le christianisme dans la vision du monde romaine, pas dans la grecque. Par cela nous n'avons toutefois plus la dedans ce qui vient de la vision grecque du monde, mais nous avons dedans ce qui vient de la vision romaine du droit. Cette vision romaine du droit, cherchons une fois à la reconnaître dans sa structure de base. La conception romaine de droit est de ne pas regarder l'humain selon son sang. En Grèce, on était de valeur quand on appartenait au sang correct, le sang aristocratique. Ce que les dieux révélaient à travers des membres du sang aristocratique était aussi la bonne chose, la chose sage. C’était différent dans l'élément culturel romain. Là, il est progressivement apparu que ce que l'on était était ce que l'on était par son incorporation/enarticulation dans l'État abstrait, dans l'État de droit. On ne devenait pas un natif du sang, comme chez les Grecs, mais un natif de l’état, un citoyen de l'État. On n'était rien de spécial par rapport à ce que l'on était en tant que citoyen. Il ne venait pas en considération que l'humain se tenait là avec son corps, son âme et son esprit, mais il s’agissait qu'il soit enregistré dans le système d'État, que le système d'État lui imprime le cachet/tampon de la citoyenneté/de citoyen de l’état. Et lorsque la citoyenneté s'est répandue de la péninsule italienne, de Rome, dans tout l'Empire romain, ce fut un événement formidable. Car les humains à cette époque ressentaient que c'était quelque chose de lié/pendant à la vie. Mais cela ne nous est-il pas resté dans un certain sens ? Dans un certain sens, il nous est resté que nous avons aménagé toute notre vie publique selon notre système d’État, qui était tiré du penser et du sentir romains.

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Sehen Sie sich nach dem Alten im europäischen Osten um. Da finden Sie, daß in diesem europäischen Osten das Christentum in der russischen Orthodoxie durchzogen worden ist mit griechischer Weltauffassung. Wir haben das Christentum aufgenommen in römischer Weltauffassung, nicht in griechischer. Dadurch haben wir allerdings nicht mehr drinnen, was aus der griechischen Weltauffassung kommt, wir haben aber in dem Christentum drinnen dasjenige, was von römischer Rechtsauffassung kommt. Diese römische Rechtsauffassung, suchen wir sie einmal zu erkennen in ihrer Grundstruktur. Römische Rechtsauffassung geht darauf hinaus, nun nicht den Menschen seinem Blute nach zu betrachten. In Griechenland war man wert, wenn man dem rechten Blute angehörte, dem aristokratischen Blute. Das, was die Götter offenbarten durch Angehörige des aristokratischen Blutes, das war auch das Richtige, das Weise. Im römischen Kulturelement war das anders. Da bildete sich allmählich heraus, daß man dasjenige, was man war, durch seine Eingliederung in den abstrakten Staat, in den Rechtsstaat war. Man wurde nicht, wie bei den Griechen, Blutbürtiger, sondern Staatsbürtiger, Staatsbürger. Man war nichts Besonderes, als was man als Staatsbürger war. Es kam nicht in Betracht, daß der Mensch dastand mit Leib, Seele und Geist, sondern es kam darauf an, daß er in das Staatssystem hineinregistriert war, daß das Staats System ihm den Stempel des Staatsbürgers aufdrückte. Und als von der italischen Halbinsel, von Rom ausgehend, sich das Staatsbürgertum über das ganze Römische Reich verbreitete, war das ein ungeheures Ereignis. Denn die Menschen empfanden es dazumal als etwas, was mit dem Leben zusammenhängt. Aber ist uns das nicht in einem gewissen Sinn geblieben? Uns ist in einem gewissen Sinne geblieben, daß wir unser ganzes öffentliches Leben nach unserem, dem römischen Denken und Empfinden entnommenen Staatssystem einrichten.

J'ai eu une vieille connaissance qui avait un amour de jeunesse qu'il avait acquis à dix-huit ans, mais il ne pouvait pas épouser cet amour de jeunesse à dix-huit ans. Il a dû attendre, il a dû d'abord se gagner quelque chose. Et ainsi l'humain avait atteint l'âge de soixante-quatre ans. Pour pouvoir se marier, il est retourné dans sa ville natale, car l'amour de sa jeunesse lui était resté fidèle et il voulait l'épouser. Mais que s'est-il passé ? L'église avec le presbytère, où se trouvaient les registres des baptêmes, avait brûlé et les registres des baptêmes ont été brûlés avec. L'homme n'avait pas de certificat de baptême. Il m'a écrit ceci depuis sa ville natale et m'a dit : "Oui, il me semble, selon mon bon sens/ma saine raison (analytique) humaine, que naître est la preuve que je suis là, mais les gens ne me croient pas parce que je n'ai pas de certificat de baptême qui prouve par écrit que je suis là. - Eh bien, il faut d’abord être écris là que je sois là, que l’on est classifié extérieurement. Certes, quand on raconte quelque chose comme ça, alors les gens disent que c'e serait exagéré. Mais ce n'est pas exagéré. Parce cela joue un rôle majeur dans nos rapports publics. C'est la manière de penser qui a remplacé la manière théocratique de penser de l'Orient, et qui a été quelque peu remodelé/reméthamorphosé par le Grec/l’hellénisme. La pensée romaine est une pensée abstraite. L'Orient a crû aux pouvoirs/à des forces des dieux, qui entrent dans l'humain par le sang. En Orient, l'homme révélateur de Dieu était celui qui était né du sang. Dans l'élément culturel romain, on était imprégné de la croyance en des concepts, en des idées, en des abstractions. Cette croyance, qui en était une métaphysique, contrairement à la croyance théologique de l'Orient, a été complétée par la jurisprudence. Tout comme le militarisme est la manifestation sœur de l'aristocratisme théocratique, la jurisprudence est la manifestation sœur du principe citoyen abstrait d'idées déjà apparu à l'époque romaine. La métaphysique et la jurisprudence sont des sœurs. Le temps viendra où les choses ne seront pas acceptées comme des révélations, mais où tout derait être prouvé. De même que l'on prouve en jurisprudence que l'un a volé, de même devra être prouvé que non seulement 2 fois 2 font 4, mais aussi qu'il y a un Dieu. Cela a conduit à la preuve récurrente de l'existence de Dieu. Toute preuve de notre logique scientifique n'est rien d'autre qu'une logique juridique métamorphosée. Que ce règne du juridisme soit entré dans notre vie publique, vous pouvez le constater, si vous vous en souciez, reconnaitre en effet encore partout aujourd'hui. Pensez seulement comment les gens se plaignent que dans les plus différentes position d’administration dans l'appareil administratif, qui est entièrement formé à partir de l'Empire romain, là où des gens devraient être assis/siéger, qui comprennent quelque chose du techniue, sont assis des avocats/juristes, et non des techniciens. C'est vraiment ainsi. Les avocats/juristes siègent partout dans ces positions. C'est la deuxième chose qui est entrée dans nos vies, tout comme la théocratie et le militarisme ont été les premiers sœur et frère. Théocratie et militarisme, c'est-à-dire que le grec est réellement enraciné, aussi étrange que cela puisse paraître, dans la constitution spirituelle de l'humain, le romanisme est ancré dans sa conception du droit. Et d'après ces soubassements que je vous ai exposés, le catholicisme romain occidental est également différent du catholicisme grec oriental. Le gréco-catholique oriental est resté une affaire plus spirituelle. L'Église romaine est en fait, par essence, une institution entièrement civile et de droit. Elle s'est toujours imposée en tant que telle. Elle a déversé dans des institutions de droit ce qui devait être purement spirituel. Mais elle a aussi même introduit des concepts juridiques dans la vision catholique du monde. La justification de l'humain devant Dieu par la confession et autres choses qui découlent entièrement des pensées de droit, vous la trouverez à chaque fois dans la dogmatique catholique ultérieure, qui n'est pas chrétienne à l'origine, mais dogmatique romaine, qui est imprégnée par la pensée romaine. Et ce qui est passé par la pensée romaine, dont l'expression la plus forte et la plus abstraite se trouve en fait dans le protestantisme, qui repose entièrement/en tout et pour tout sur un concept juridique : la justification de l'humain par la foi.

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Ich hatte einmal einen alten Bekannten, der hatte eine Jugendliebe, die er sich mit achtzehn Jahren erworben hatte, aber er konnte in seinem achtzehnten Jahr diese Jugendliebe nicht heiraten. Er mußte warten, mußte sich erst einiges verdienen. Und so war der Mensch vierundsechzig Jahre alt geworden. Um heiraten zu können, ging er an seinen Heimatsort zurück, denn die Jugendliebe war ihm treu geblieben und er wollte sie heiraten. Aber was war geschehen? Die Kirche mit dem Pfarrhaus, worin die Taufregister waren, war abgebrannt und die Taufregister waren mitverbrannt. Der Mann hatte keinen Taufschein. Er schrieb mir das von seinem Heimatorte aus und er sagte: Ja, meinem gesunden Menschenverstand nach scheint es mir dafür, daß ich geboren worden bin, ein Beweis zu sein, daß ich da bin, aber das glauben mir die Leute nicht, weil ich keinen Taufschein habe, der das schriftlich bezeugt, daß ich da bin. - Also, es muß erst dastehen, daß man da ist, daß man äußerlich eingeordnet ist. Gewiß, wenn man so etwas erzählt, dann sagen die Leute, das sei übertrieben. Es ist aber nicht übertrieben. Denn das spielt eine große Rolle in unseren öffentlichen Verhältnissen. Das ist die Denkweise, welche an die Stelle der theokratischen Denkweise des Orients getreten ist, und welche durch das Griechentum etwas ummetamorphosiert worden ist. Die römische Denkweise ist eine abstrakte. Der Orient hat an Götterkräfte geglaubt, welche durch das Blut in den Menschen hineinkommen. Im Orient war der gottoffenbarende Mensch der, der blut-bürtig war. Im römischen Kulturelement war man durchdrungen von dem Glauben an Begriffe, an Ideen, an Abstraktionen. Diesem Glauben, der ein metaphysischer war, im Gegensatz zum Theologieglauben des Orients, dem trat an die Seite die Jurisprudenz. So wie der Militarismus die Schwestererscheiriung des theokratischen Aristokratismus ist, so ist die Jurisprudenz die Schwestererscheinung des schon im Römertum auftretenden abstrakten bürgerlichen Ideenprinzips. Metaphysik und Jurisprudenz sind Geschwister. Da kommt die Zeit herauf, in der nun nicht die Dinge hingenommen werden als Offenbarungen, sondern in der alles bewiesen werden soll. So wie man in der Jurisprudenz beweist, daß einer gestohlen hat, so soll bewiesen werden, daß nicht nur 2 mal 2 vier ist, sondern auch, daß es einen Gott gibt. Das führte zu dem immer wiederkehrenden Beweis für das Dasein Gottes. Alles Beweisen unserer wissenschaftlichen Logik ist nichts anderes als eine metamorphosierte juristische Logik, Daß dieses Juristentum eingetreten ist in unser öffentliches Leben, das können Sie ja, wenn Sie sich darum kümmern, wahrhaftig auch heute noch überall erkennen. Denken Sie doch nur, wie die Leute klagen, daß an den verschiedensten Verwaltungsstellen in dem Verwaltungsapparat, der ganz aus dem römischen Imperium herausgebildet ist, daß da, wo Leute sitzen sollten, die etwas von dem Technischen verstehen, Juristen sitzen, nicht Techniker. Das ist wirklich so. Die Juristen sitzen überall an diesen Stellen. Das ist das zweite, das in unser Leben eingetreten ist, so wie Theokratie und Militarismus das erste Geschwisterpaar war. Theokratie und Militarismus, das heißt das Griechentum wurzelt wirklich, so sonderbar das klingt, in der geistigen Konstitution des Mensehen; in seiner Rechtsauffassung wurzelt das Römertum. Und aus diesen Unterlagen heraus, die ich Ihnen angeführt habe, unterscheidet sich auch das westliche Römisch-Katholische von dem östlichen Griechisch-Katholischen. Das östliche Griechisch-Katholische ist mehr eine geistige Angelegenheit geblieben. Die römische Kirche ist eigentlich im Grunde genommen ganz und gar eine bürgerliche und Rechtsinstitution. Sie hat sich auch immer als eine solche behauptet. Sie hat umgegossen, was bloß geistig sein sollte, in Rechtsinstitutionen. Sie hat aber auch sogar in die katholische Weltanschauung juristische Begriffe hereingetragen. Die Rechtfertigung des Menschen vor Gott durch die Beichte und solche Dinge, die ganz und gar aus dem Rechtsgedanken heraus entspringen, Sie finden sie auf Schritt und Tritt in der späteren katholischen Dogmatik, die nicht ursprünglich christlich, sondern römisch-dogmatisch ist, die durchdrungen ist durch das römische Denken. Und das, was da durchgegangen ist durch das römische Denken, den stärksten, den abstraktesten Ausdruck findet es eigentlich doch im Protestantismus, der ganz und gar auf einem juristischen Begriff beruht: auf der Rechtfertigung des Menschen durch den Glauben.

Ce sont les anciens éléments qui sont dans notre vie culturelle. On doit regarder ces vieux éléments avec un esprit ouvert, car à notre époque, ils sont mûrs pour mourir. Marx et Engels l'ont remarqué. Mais Marx et Engels n'ont pas remarqué que nous avons maintenant besoin d'un nouveau qui doit être mis à leur place. Ils ont cru que la vie de l’économie devait se poursuivre dans une pure administration des branches de production, des biens, des choses ; l'autre viendrait de soi-même. Cela ne vient pas de soi-même. A côté de l'administration objective des branches de la production et des biens, nous avons besoin d'un membrement démocratique du droit et d'une nouvelle création de la vie de l’esprit. De ce qui n'est pas esprit, un nouveau spirituel ne naîtra jamais. C'est pourquoi la tri-articulation se tient dans un pendant intime avec toute l’exigence de notre temps. Elle accentue que puisque l'ancien esprit est pressé hors de notre culture, il est nécessaire qu'il soit remplacé par un nouvel esprit, par une nouvelle création de l'esprit. Aujourd'hui, comme humain de culture, nous ne pouvons pas nous satisfaire d'une nouvelle renaissance. Nous ne pouvons pas réchauffer un ancien, mais nous avons besoin d'une nouvelle création de l'esprit. C'est ce que veut être la science de l’esprit orientée selon l’anthroposophie. Ce sera très controversé parce que les gens sont attachés à l’ancien. Et deuxièmement, nous avons besoin d'une nouvelle création de la vie de droit, qui doit être complètement amenée dans le canal démocratique, qui doit être créée ainsi qu'elle ne peut être créée à partir des anciennes conditions, parce que jamais, dans les anciennes conditions, l'humain en tant qu'humain ne se tient en vis-à-vis de l'humain, mais une quelque structure/articulation de classe ou de privilège détermine toujours avec. C'est ce qui incombe à l'humain du présent : se placer réellement dans les nouvelles créations. Il lui manque peut-être le courage pour cela. Mais du courage devra être réuni. Mais il sera réuni lorsque la partie la plus endormie de notre population, c'est-à-dire celle qui passée par les études universitaires/académiques - dans l'ensemble et à grande échelle c’est ainsi, il y a évidemment des exceptions - lorsque justement cette partie la plus endormie s’accommode à vouloir rompre avec le traditionnel, qu'il s'agisse de révélations qui sont venues par les chemins du grec ou d'idées abstraites qui sont venues par les chemins du romain. Là on doit se trouver dans la possibilité de façonner un droit par un système démocratique d’Etat, de façonner une vie de l’esprit par une nouvelle création qui se tient sur un terrain complètement libre et doit donc rompre avec toutes les aberrations qui reposent seulement sur la conservation de l'ancien ou sur quelque chose de nébuleux et d'obscur. S’il vous plaît, regardez de ce point de vue, ce qui se déroule en ces jours.

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Das sind die alten Elemente, die in unserem Kulturleben drinnen sind. Man muß unbefangen auf diese alten Elemente hin den Blick wenden, denn in unserer Zeit sind sie reif zu sterben. Das haben Marx und Engels bemerkt. Marx und Engels haben aber nicht bemerkt, daß wir nun ein Neues brauchen, das an deren Stelle gesetzt werden muß. Sie haben geglaubt, das Wirtschaftsleben solle weitergehen in einer bloßen Verwaltung der Produktionszweige, Güter, Sachen; das andere werde schon von selbst kommen. Es kommt nicht von selbst. Neben der sachlichen Verwaltung der Produktionszweige und Güter brauchen wir eine demokratische Rechtsgliederung und eine Neuschöpfung des Geisteslebens. Aus dem, was nicht Geist ist, wird sich nie ein neues Geistiges heraus ergeben. Daher steht die Dreigliederung in innigem Zusammenhang mit der ganzen Forderung unserer Zeit. Sie betont, daß es notwendig ist, da der alte Geist herausgepreßt ist aus unserer Kultur, daß er ersetzt wird durch einen neuen Geist, durch eine Neuschöpfung des Geistes. Wir können uns heute als Kultur-menschen nicht begnügen mit einer neuen Renaissance. Wir können nicht ein Altes aufwärmen, sondern wir brauchen eine Neuschöpfung des Geistes. Das will anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft sein. Sie wird deshalb am meisten angefochten sein, weil die Menschen am Alten hängen. Und wir brauchen zweitens eine Neuschöpfung des Rechtslebens, das ganz in das demokratische Fahrwasser gebracht werden muß, das so geschaffen werden muß, wie es aus den alten Verhältnissen nicht geschaffen werden kann, weil niemals in den alten Verhältnissen der Mensch als Mensch dem Menschen gegenübersteht, sondern immer irgendwelche Klassen- oder Vorrechtsgliederungen mitbestimmend sind. Das ist das, was dem Menschen der Gegenwart obliegt: sich wirklich einmal hineinzustellen in die Neuschöpfungen. Dazu fehlt ihm vielfach der Mut. Aber dieser Mut wird eben aufgebracht werden müssen. Er wird aber dann aufgebracht werden, wenn sich der schläfrigste Teil unserer Bevölkerung, und das ist derjenige, der durch das akademische Studium hindurchgegangen ist - im ganzen und großen ist es so, Ausnahmen gibt es selbstverständlich -, wenn sich eben dieser schläfrigste Teil dazu bequemt, nun auch mit dem Hergebrachten brechen zu wollen, seien es auf dem Wege des Griechentums gekommene Offenbarungen, seien es auf dem Wege des Römertums gekommene abstrakte Ideen. Da muß man sich hineinfinden in die Möglichkeit, ein Recht auszugestalten durch ein demokratisches Staatswesen, ein Geistesleben auszugestalten durch eine Neuschöpfung, die auf völlig freiem Boden stehen und daher brechen muß mit allen den Undingen, die nur auf Konservierung von Altem beruhen oder auf irgend etwas, was nebulos und unklar ist. Bitte betrachten Sie von diesem Gesichtspunkte aus, was gerade in diesen Tagen sich vollzieht.

N'est-ce pas, le parti social-démocrate - et je ne veux pas parler de nuances - prétend être le parti qui va transformer la vie économique moderne. Le léninisme au sein de cette social-démocratie est en fait l'expression la plus cohérente de ce point de vue social-démocrate, car Lénine est vraiment un digne successeur de Marx. Ce léninisme cherche à sortir de la pure vie de l’économie sur le sol de la terre, là où cela peut le moins aller, parce que tout instinct de peuple le contredit, il veut créer une vie de l’esprit à partir de la simple vie économique par l'alchimie de Lunacharsky. Quand je parle de ces choses, je ne réponds à aucune nouvelle, de sorte que l'on peut dire que serait raconté des contes de Russie, et du genre. On n'a pas du tout besoin d'écouter les descriptions, car elles sont naturellement colorées par la façon subjective de voir. Le bourgeois décrira différemment que le social-démocrate. Non, je me base sur ce que Lénine lui-même a exprimé dans son oeuvre. Je sais que ce qui repose à la base de son point de vue n’est pas une nouvelle formation de la culture, mais le meurtre d'une culture. Je ne veux pas parler du système scolaire, qui est décrit, mais des lois qui sont données au système scolaire russe, et de cela une vie spirituelle ne peut pas provenir. Il ne s’agit pas de ce qui est décrit, mais ce que font ces mêmes personnes qui veulent créer quelque chose de nouveau à partir de leurs illusions. En Europe centrale, nous ne sommes pas encore aussi loin, nous ne pouvons donc pas encore commettre cette grande erreur, mais nous sommes sur le chemin pour gâcher tout le possible qui veut venir pour l'avenir.

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Nicht wahr, es behauptet die Sozialdemokratische Partei - ich will jetzt nicht von Schattierungen sprechen-, diejenige Partei zu sein, die aus dem modernen Wirtschaftsleben eine Neugestaltung der Dinge zustande bringen wird. Der Leninismus innerhalb dieser Sozialdemokratie ist doch eigentlich die konsequenteste Ausgestaltung dieser sozialdemokratischen Anschauung, denn Lenin ist wirklich ein würdiger Nachfolger von Marx. Dieser Leninismus will aus dem bloßen Wirtschaftsleben auf dem Boden der Erde, wo das am wenigsten gehen kann, weil aller Volksinstinkt dem widerspricht, er will aus dem bloßen Wirtschaftsleben durch Lunatscharskysche Alchymie ein Geistesleben erzeugen. Ich rede nicht, wenn ich über diese Dinge rede, auf irgendwelche Nachrichten hin, so daß man sagen kann, es werden Märchen von Rußland erzählt, und dergleichen. Man braucht gar nicht auf die Schilderungen hinzuhören, denn die sind natürlich gefärbt von der subjektiven Auffassung. Es wird der Bürgerliche anders schildern als der Sozialdemokrat. Nein, auf dem fuße ich, was Lenin selbst ausgesprochen hat in seinem Werk. Ich weiß, daß das, was seiner Auffassung zugrunde liegt, nicht eine Neubildung der Kultur, sondern der Mord einer Kultur ist. Ich will nicht über das Schulwesen reden, was geschildert wird, sondern von den Gesetzen, welche dem russischen Schulwesen gegeben werden, und aus dem kann nicht ein geistiges Leben hervorgehen. Es kommt mir nicht darauf an, was geschildert wird, sondern darauf, was dieselben Menschen tun, die aus ihren Illusionen heraus ein Neues schaffen wollen. Wir in Mitteleuropa sind noch nicht so weit, wir können daher noch nicht diese großen Fehler schon machen, aber wir sind auf dem besten Wege, alles Mögliche, das kommen will für die Zukunft, zu verderben.

N'est-ce pas, Marx et Engels se tenaient au pont de vue que la vie de l’économie est tout et que la vie de l’esprit doit maintenant se développer à partir de là. - C'est de la théorie, c'est de l'utopie. Que se passe-t-il dans la réalité ? On sent : oui, si nous atteignons purement des institutions économiques en contraste avec/vis-à-vis de la culture actuelle, ainsi ne semble pas quand-même pas en venir une vraie vie de l’esprit –, donc si on conclu des compromis avec l'ancienne vie de l’esprit : la social-démocratie avec le centre. En fait, selon Marx et Engels, la fumée qui entrerait dans notre cerveau et celui des générations futures ne devrait pas provenir du centre, mais de l'indépendance de la vie économique en tant que superstructure. Très étrange, dans la théorie de Marx et Engels : sous-structure économique, sous-structure gestionnaire ; superstructure intellectuelle, idéologique, loi, coutume, vie de l’esprit absolument, mais - théorie illusionniste. En réalité : la sous-structure économique, la social-démocratie ; la superstructure est assurée par le centre et le cléricalisme romain. La sous-structure : l'État économique de conception marxiste ou la coopérative économique de conception marxiste ; la superstructure illusoire : l'humain idéal qui devrait se donner à partir de l'illusion ; la réalité : le gros Erzberger. Voyez-vous, ces choses paraissent grotesques quand on les exprime, mais elles expriment justement la réalité et elles montrent, quand seulement on les considère sérieusement, où nous en sommes réellement, au devant de quelles erreurs nous allons. Mais elles montrent aussi que nous ne sortirons pas des erreurs si nous ne nous décidons pas d'aller à une nouvelle création d’une vie de l’esprit et de traiter cette nouvelle création de vie de l’esprit avec sympathie. Traiter cette nouvelle création de la vie de l’esprit avec sympathie, de la raison que c'est maintenant déjà le moment où la vie de l’esprit ne deviendra pas une pure vision du monde, ne peut pas rester une pure théorie, mais doit passer au traitement pratique de la vie.

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Nicht wahr, Marx und Engels standen auf dem Standpunkt: Das Wirtschaftsleben ist alles, daraus muß nun das Geistesleben sich entwickeln. - Das ist Theorie, das ist Utopie. Was geschieht in Wirklichkeit? Man fühlt: Ja, wenn wir bloß wirtschaftliche Einrichtungen treffen gegenüber der gegenwärtigen Kultur, so scheint ja doch nicht ein wirkliches Geistesleben daraus zu werden -, also schließt man Kompromisse mit dem alten Geistesleben: die Sozialdemokratie mit dem Zentrum. Eigentlich müßte nach Marx und Engels nicht aus dem Zentrum aufsteigen der Rauch, der in unsere Gehirne und die der nachfolgenden Generationen hinein belebend gehen würde, sondern er müßte aus der Selbständigkeit des Wirtschaftslebens als der Überbau heraufsteigen. Sehr sonderbar, in der Marxschen und Engelsschen Theorie: wirtschaftlicher Unterbau, ökonomischer Unterbau; geistiger, ideologischer Überbau, Recht, Sitte, Geistesleben überhaupt aber - illusionistische Theorie. In Wirklichkeit: ökonomischer Unterbau, die Sozialdemokratie; der Überbau besorgt durch das Zentrum und den römischen Klerikalismus. Der Unterbau: der marxistisch gedachte Wirtschaftsstaat oder die marxistisch gedachte Wirtschaftsgenossenschaft ; illusionärer Überbau: der aus der Illusion heraus entspringende ideale Mensch, der sich ergeben soll; Wirklichkeit: der dicke Erzberger. - Sehen Sie, diese Dinge nehmen sich grotesk aus, wenn man sie ausspricht, aber sie sprechen eben die Wirklichkeit aus und sie zeigen, wenn sie nur ernsthaftig ins Auge gefaßt werden, wo wir eigentlich stehen, welchen Irrtümern wir entgegengehen. Sie zeigen aber auch, daß wir nicht herauskommen werden aus den Irrtümern, wenn wir uns nicht entschließen, an die Neuschöpfung eines Geisteslebens heranzugehen und diese Neuschöpfung des Geisteslebens sympathisch zu behandeln. Sympathisch zu behandeln aus dem Grunde, weil jetzt schon die Zeit ist, wo das Geistesleben nicht bloß Weltanschauung wird, nicht bloß Theorie bleiben kann, sondern wo es einziehen muß in die praktische Behandlung des Lebens.

Parce que la médecine moderne pouvait compter seulement sur une science de la nature et pouvait se construire sur une science de la nature qui ne prenait pas en compte l'homme tri-articulé, l'humain neurosensoriel, l'humain rythmique et l'humain de métabolisme, par là cette médecine moderne, qui est maintenant quelque chose de pratique, à la fois comme hygiène que comme méthode de guérison, l’unilatéral, que ressentent aujourd'hui non seulement beaucoup d’humains, mais aussi beaucoup de médecins, Dieu merci. Mais notre médecine ne pourra jamais être mise sur une base saine si elle ne peut être mise sur la triple nature de l'humain. Oh, une chose complètement différente est l’humain de la tête, qui est modelée d’après le cosmos, et quelque chose de tout autre sont donc ces irrégularités dans la nature humaine, ces irrégularités pathologiques qui sont d'origine cosmique. Quelque chose de tout autre sont ces atteinte à la nature humaine, qui sont d'origine tellurique, et qui viennent essentiellement par le métabolisme, sont d'origine terrestre, et non cosmique. Autre chose, est tout ce qui est lié/pendant à ce qui es pendant entre le cosmos et la terre, avec ce qui vit dans l'air et aussi pour part dans l'eau. À l'avenir, cela doit devenir le point de départ d'une étude médicale véritablement librement propulsée. Car il est curieux que des trois choses que je viens de mentionner, et qui doivent être construites dans une médecine vraiment pratique sur la base de la tri-articulation de l'humain, une seule d'entre elles puisse réellement être apprise/enseignée, j’aimerai dire, dans le système officiel scolaire. Au moyen de ces méthodes qui n'existent aujourd'hui qu'à travers notre enseignement universitaire, qui est calqué sur la vie grecque et romaine, on ne peut étudier que ce qui est basé sur le système métabolique de l'humain. Et en fait, toute notre façon de penser de la science médicale est une façon de penser basée sur le système du métabolisme. Parce que la façon dont nous avons la science aujourd'hui, il n'y a en fait que la science du métabolisme. Mais si vous voulez ajouter les autres choses, les choses qui peuvent se produire dans la nature humaine comme les dommages causés par l'air et l'eau, alors vous avez en fait affaire à beaucoup de choses individuelles. Ce qui se produit chez les êtres humains sous forme de dommages causés par l'air et l'eau est totalement individuel, et cela ne peut être appris que par le traitement dévoué de médecins plus âgés qui ont déjà une expérience dans ce domaine. Cela ne peut s'acquérir/s’appropier qu'en rejoignant un vieux médecin expérimenté dans sa jeunesse, non pas scolairement mais en tant qu'assistant/aide, ce qui est le cas dans l'assistanat clinique actuel, mais sous forme de caricature, est enfoncée dans la sphère du métabolisme. Il faut que cela se produise de telle sorte qu'un certain instinct médical, une certaine intuition médicale, qui frôlera la clairvoyance chez une personne plus, chez une autre moins, se produise dans le cas de celui qui est l'assistant d'un médecin plus âgé, et de telle sorte qu'il n'ait même pas l'idée de traiter les choses de manière typique-schématique, mais plutôt qu'il se relie, par instinct, d’un nouvel individu et un individu plus âgé, qu'il s’y est formé, qu'il n'imite pas purement. Et ce qui vient d’endommagé dans l'organisme humain du côté de la tête, qui donc, comme je l'ai dit plus tôt, bien que cela imprègne tout l’humain, est seulement centrée dans la tête, cela ne peut pas du tout être appris à quiconque. Il n'y a aucune méthode pour enseigner de l'extérieur à connaître ces maladies qui, dans l’organisme humain apparaissent à partir de la tête. Celles-ci on les connaît seulement à travers un talent originel, et ce talent doit être éveillé. Il est donc nécessaire d'examiner dès le départ si de telles capacités peuvent être éveillées chez une personne donnée.

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Dadurch, daß die moderne Medizin nur mit einer Naturwissenschaft rechnen konnte und auf einer Naturwissenschaft sich aufbauen konnte, welche nicht berücksichtigt den dreigliedrigen Menschen, den Nerven-Sinnesmenschen, den rhythmischen Menschen und den Stoffwechselmenschen, dadurch wurde diese moderne Medizin, die nun etwas Praktisches ist, sowohl als Hygiene wie als Heilungsmethode das Einseitige, das ja heute schon nicht nur sehr viele Menschen, sondern auch schon sehr viele Ärzte, Gott sei Dank, empfinden. Unsere Medizin wird aber niemals auf eine gesunde Grundlage gestellt werden, wenn man sie nicht wird stellen können auf die dreifache Natur des Menschen. Oh, etwas ganz anderes ist der Kopfmensch, der nachgebildet ist dem Kosmos, etwas ganz anderes sind daher diejenigen Unregelmäßigkeiten in der menschlichen Natur, die krankhaften Unregelmäßigkeiten, die kosmischen Ursprungs sind. Etwas anderes sind diejenigen Schädigungen der menschlichen Natur, die tellurischen Ursprunges sind, und die im wesentlichen auf dem Umweg durch den Stoffwechsel kommen, irdischen Ursprunges sind, nicht kosmischen. Etwas anderes ist alles dasjenige, was zusammenhängt mit dem, was zwischen dem Kosmos und der Erde ist, mit dem, was in der Luft und auch im Wasser zum Teile lebt. Das muß in der Zukunft Ausgangspunkt werden eines wirklich frei betriebenen medizinischen Studiums. Denn es ist ja das Eigentümliche, daß man von diesen drei Dingen, die ich jetzt angeführt habe, und die in der wirklich praktischen Medizin auf Grundlage der Dreigliederung des Menschen aufgebaut werden müssen, nur das eine eigentlich, ich möchte sagen, im Offiziell-Schulmäßigen lernen kann. Man kann durch diejenigen Methoden, die es heute einzig und allein durch unser, dem griechischen und römischen Leben nachgebildetes Universitäts-Lehrwesen gibt, nur dasjenige studieren, was im Menschen auf dem Stoffwechselsystem beruht. Und eigentlich ist unsere ganze medizinwissenschaftliche Art zu denken, eine Art, auf Grundlage des Stoflwechselsystems zu denken. Denn so wie wir heute Wissenschaft haben, gibt es eigentlich nur die Wissenschaft des Stoffwechsels. Wollen Sie aber die anderen Dinge hinzufügen, dasjenige, was in der menschlichen Natur als Schädigung auftreten kann durch Luft und Wasser, so haben Sie es eigentlich mit lauter Individuellem zu tun. Was im Menschen als Schädigung auftritt aus Luft und Wasser, ist ganz individuell, das kann nur erlernt werden durch den hingebungsvollen Umgang mit älteren Ärzten, die schon Erfahrungen haben auf diesem Gebiet. Das kann nur angeeignet werden dadurch, daß man als junger Mensch sich anschließt an einen alten erfahrenen Arzt, nicht schulmäßig, sondern als Gehilfe, was ja im heutigen klinischen Assistententum geschieht, aber als Karikatur, heruntergedrückt in die Stoffwechselsphäre. Es muß so auftreten, daß ein gewisser ärztlicher Instinkt, eine gewisse ärztliche Intuition, die - bei einem mehr, bei dem anderen weniger - ans Hellsehen grenzen wird, eintritt bei dem, der der Gehilfe eines älteren Arztes ist, und so, daß er gar nicht darauf kommt, nur typisch-schematisch die Dinge zu behandeln, sondern daß er aus Instinkt heraus neues Individuelles und älteres Individuelles, an dem er sich herangebildet hat, das er nicht bloß nachahmt, verbindet. Und dasjenige, was an Schädigungen kommt in den menschlichen Organismus von der Kopfesseite her, was ja, wie ich vorhin gesagt habe, obwohl es den ganzen Menschen durchdringt, nur im Kopfe zentriert ist, das kann überhaupt niemanden gelehrt werden. Es gibt keine Methode, um von außen diejenigen Krankheiten erkennen zu lernen, welche im menschlichen Organismus auftreten vom Kopfe her. Die erkennt man nur durch ursprüngliche Begabung, und diese Begabung muß geweckt werden. Daher ist es notwendig, daß ganz von Anfang an Rücksicht darauf genommen werde, ob solche Anlagen bei einem bestimmten Menschen erweckt werden können.

Vous voyez, c'est l'attitude qui doit se former dans l'organisme spirituel indépendant, et qui ira jusqu'à être attentif au talent humain, c'est-à-dire à mettre chaque personne à la place où elle est conduite par son talent particulier. Il est ici nécessaire que cette vie spirituelle particulière soit réellement mise sur pied, car seulement dans une vie libre de l’esprit, où les talents sont librement exercés/règnent librement, les talents peuvent réellement être reconnus. Par cela, l'humain, en ce qu’il entre dans le spirituel, revient/retourne d'une certaine manière au naturel, à la nature/ce qui a force de nature, et par cela se donneront à nouveau des conditions possibles. Comme vous le savez tous, nous souffrons aujourd'hui du fait qu'en réalité, toutes les conditions ne peuvent plus être correctement assurées parce que nous n'administrons pas les choses du monde à partir de la pensée conforme à la nature, c'est-à-dire à partir de la pensée spirituelle. Là nous avons certains postes dans l'État ou aussi ailleurs, mais il y a toujours beaucoup trop d’humains pour ces postes. Les candidats sont toujours beaucoup plus présents que seront utilisés. Et à nouveau d'autres postes ne sont pas pourvu parce que les humains ne sont pas (pré)formés. Certaines branches de professions/métiers ne peuvent pas être là parce que les humains ne sont pas formés. En ce qu’à l'idée de l'organisme social tri-articulé plane en tant que vie libre de l'esprit, cela ne peut être le cas, parce que là l'humain ne conçoit pas de l’arbitraire, mais parce qu'il conçoit en accord avec les grandes lois du monde. Et où cela se produit, les choses se passent généralement bien. Où, contre ces grandes lois du monde, est conçu à partir de l’arbitraire humain, là ça ne va généralement pas. Et le système romain a la plus grande prédisposition à l'arbitraire. Le système purement métaphysique-juridique est le plus prédisposé au pur arbitraire. Le système grec avait un certain instinct à partir de la naissance àpartir du sang, quand aussi cet instinct ne pense seulement pour la minorité. L'économie a sa propre nécessité de nature. Le système métaphysique-juridique est celui qui éloigne le plus l'humain des fondements naturels en rapport à ses sentiments et sensations. Le système juridique romain est celui que nous devons avant toutes choses considérer de manière impartiale. Car tant que nous ne l'aurons pas surmonté dans tous les domaines, nous n'irons pas plus loin.

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Sie sehen, da spielt hinein diejenige Gesinnung, die sich ausbilden muß in dem selbständigen Geistes Organismus, und die dahin gehen wird, aufmerksam zu sein auf menschliche Begabung, das heißt, jeden Menschen an die Stelle zu stellen, auf die er hingeführt wird durch seine besondere Begabung. Da ist es schon nötig, daß dieses besondere Geistesleben wirklich auf seine eigenen Füße gestellt werde, denn nur in einem freien Geistesleben, wo die Begabungen frei walten, werden auch die Begabungen wirklich erkannt. Dadurch kehrt der Mensch, indem er in das Geistige eintritt, wiederum in einer gewissen Weise zum Natürlichen, Naturhaften zurück, und dadurch werden sich wiederum mögliche Verhältnisse ergeben. Sie wissen ja alle, heute leiden wir daran, daß eigentlich alle Verhältnisse, weil wir nicht aus naturgemäßem Denken heraus, das heißt aus geistigem Denken heraus die Dinge der Welt verwalten, nicht mehr recht versorgt werden können. Da haben wir gewisse Stellen im Staate oder auch wo anders; immer aber sind viel zu viele Menschen da für diese Stellen. Bewerber sind immer viel mehr da, als gebraucht werden. Wiederum andere Stellen sind nicht versorgt, weil die Menschen nicht vorgebildet sind. Gewisse Berufszweige können nicht da sein, weil die Menschen nicht vorgebildet werden. In dem, was der Idee vom dreigliedrigen sozialen Organismus als freies Geistesleben vorschwebt, kann das alles nicht der Fall sein, weil da der Mensch nicht aus Willkür heraus gestaltet, sondern weil er gestaltet im Einklang mit den großen Weltgesetzen. Und wo das geschieht, da geht es in der Regel gut. Wo gegen diese großen Weltgesetze aus der menschlichen Willkür heraus gestaltet wird, da geht es in der Regel nicht. Und am meisten Veranlagung zur Willkür hat das römische System. Das bloß metaphysisch-juristische System hat am meisten Veranlagung zur bloßen Willkür. Das Griechische hatte einen gewissen Instinkt aus der Blutbürtigkeit heraus, wenn auch dieser Instinkt nur für die Minderheit denkt. Das Wirtschaftliche hat seine eigene Naturnotwendigkeit. Das metaphysischjuristische System ist das, was den Menschen am meisten mit Bezug auf seine Gefühle und Empfindungen von den Naturgrundlagen entfernt. Das römisch-juristische System ist dasjenige, was wir vor allen Dingen unbefangen ins Auge fassen müßten. Denn ehe wir es nicht überwinden auf allen Gebieten, eher kommen wir nicht weiter.

Si quelqu'un demande aujourd'hui et dit : "Y aura-t-il vraiment assez ou pas trop d’humains à l'avenir pour une certaine profession dans les postes de direction, en raison de la vie de l’esprit indépendante ? alors on peut seulement répondre : à ces choses ne doit pas être répondu de la manière dont cette logique travaille, qui est structurée selon le modèle de la jurisprudence romaine, mais de la manière dont la logique des faits travaille. - Il y a déjà quelques décennies que la nouvelle s'est répandue de Vienne à travers l'humanité, l'humanité éduquée, comme on dit, que des gens se sont trouvés qui dans l’avenir peuvent réguler la sorte des naissances à l'avenir. Cela signifie, à l'avenir, on serait en état de pouvoir réguler que ce qui devrait naître serait un garçon ou une fille. Vous savez, cette théorie de Schenk a fait sensation et les gens s’en promettaient beaucoup. Savez-vous ce que serait l'effet réel ? L'effet serait que dans cette approximation - c'est bien que ce soit une approximation - que dans cet ordre approximatif, qu'à peu près le même nombre d'hommes et de femmes naissent, le plus grand désordre viendrait, si le genre était placé dans l'arbitraire humain. Le plus grand des désordres s'installerait. Et il en sera de même lorsque, en référence à d'autres choses moins naturelles, les hommes utiliseront à nouveau leur arbitraire. Le fait que nous ayons trop de gens pour une profession et trop peu de gens pour une autre est dû à la façon non naturelle de la pensée humaine et des institutions humaines. A l’instant où cet être romain arbitraire, métaphysique-juridique entre dans une inspiration spirituelle-scientifique-intuitive, qui à son tour se confond avec ce qui était aussi un instinct plus ancien, nous arrivons dans une vie qui régule l'ordre social de manière à ce qu'il puisse exister.

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Wenn einen heute jemand fragt und sagt: Werden denn in der Zukunft aus dem selbständigen Geistesleben heraus nun wirklich genügend oder nicht zu viel Menschen da sein für einen bestimmten Beruf an den leitenden Stellen? dann kann man nur antworten: Diese Dinge müssen nicht so beantwortet werden, wie jene Logik arbeitet, die nach dem Muster der römischen Jurisprudenz aufgebaut ist, sondern wie die Logik der Tatsachen arbeitet. - Es ist jetzt schon einige Jahrzehnte her, da verbreitete sich von Wien aus durch die Menschheit, die gebildete Menschheit, wie man sagt, die Kunde, daß sich Leute gefunden haben, welche in der Zukunft die Art der Geburten regulieren können. Das heißt, man wäre in der Zukunft imstande, regulieren zu können, ob das, was geboren werden soll, ein Knabe oder ein Mädchen werde. Sie wissen, diese Schenksche Theorie machte ein großes Aufsehen, und die Leute versprachen sich sehr viel davon. Wissen Sie, was die wirkliche Wirkung sein würde? Die Wirkung würde die sein, daß in diese annähernde - es ist gut, daß es eine annähernde ist -, daß in diese annähernde Ordnung, daß ungefähr gleich viel Männer und Frauen geboren werden, die größte Unordnung hineinkommen würde, wenn das Geschlecht in die menschliche Willkür gesetzt wäre. Es würde die größte Unordnung hineinkommen. Und so wird es auch sein, wenn mit Bezug auf anderes, weniger Naturhaftes die Menschen ihre Willkür wiederum anwenden werden. Daß wir zuviel Leute für den einen Beruf, zu wenig Leute für den andern Beruf haben, das rührt von der unnatürlichen Art des menschlichen Denkens und der menschlichen Einrichtungen her. In dem Augenblick, wo dieses willkürliche, metaphysisch-juristische römische Wesen einläuft in geisteswissenschaftlich-intuitiv Inspiriertes, das wiederum zusammenfließt mit dem, was auch älterer Instinkt war, kommen wir wieder in ein Leben hinein, welches die gesellschaftliche Ordnung so regelt, daß diese bestehen kann.

Comme vous le voyez, la nouvelle pensée sociale ne peut être bien comprise à partir d'une simple pensée abstraite. D'une certaine manière, on doit avoir contracté une sorte de mariage avec la nature elle-même. Et ces gens qui aujourd'hui croient le plus penser naturellement, ils pensent le plus de manière non naturelle, parce qu'ils pensent déformé romainement-juridiquement, ce qui s'est étendu à toutes nos choses. On ne croit pas du tout, par exemple, que même dans quelque chose de si éloigné du droit romain, que la médecine et la pensée médicale, cet être abstrait s'est faufilé/insinué.

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Sie sehen, aus einem bloß abstrakten Denken heraus ist das neue soziale Denken nicht wohl zu begreifen. Man muß in einer gewissen Weise schon eine Art Ehe mit der Natur selber eingegangen sein. Und diejenigen Menschen, die heute am meisten glauben, natürlich zu denken, die denken am unnatürlichsten, denn sie denken verbildet römisch-juristisch, was in alle unsere Dinge hinein sich erstreckt hat. Man glaubt gar nicht, wie zum Beispiel selbst in etwas, was dem Römisch-Juristischen so ferne liegt, in die Medizin und das medizinische Denken, sich dieses abstrakte Wesen hineingeschlichen hat.

Et maintenant, nous n’avons pas la permission d’oublier que tout cet être abstrait est devenu si peu naturel depuis les années soixante-dix du XIXe siècle. Il s'agit seulement de distinguer ce qui était avant et ce qui était après. Jusque dans les années 70, les vieilles traditions étaient encore présentes en tout. Les bons éléments des différentes renaissances y étaient toujours à l'œuvre. Car dans les années 70 et 80, il était clair que l'ancien perdait de sa validité pour le progrès de l'humanité, et que l'humanité devait s'efforcer à de nouvelles créations, tant de la vie de droit que de la vie de l’esprit toute entière. Car ce n'est que de cette manière que la vie de l’économie, qui exige bien clairement sa réorganisation, sera imprégnée des pensées humaines qui sont nécessaires.

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Und nun dürfen wir nicht vergessen, daß dieses ganze abstrakte Wesen so unnatürlich geworden ist seit den siebziger Jahren des neunzehnten Jahrhunderts. Es ist nur zu unterscheiden das, was vorher war, und das, was nachher war. Bis in die siebziger Jahre hinein waren in allem noch alte Traditionen. Da haben noch die guten Elemente der verschiedenen Renaissancen gewirkt. Denn in den siebziger bis achtziger Jahren, da war genau zu bemerken: das Alte verliert für den Menschheitsfortschritt seine Gültigkeit, und die Menschheit muß streben nach Neuschöpfungen, sowohl des Rechtslebens wie des gesamten Geisteslebens. Denn nur dadurch wird das Wirtschaftsleben, das ja recht deutlich seine Neugestaltung fordert, durchdrungen werden von solchen menschlichen Gedanken, die notwendig sind.

Mais aussi les activités pratiques nécessaires, comme la médecine, ne pourront être fécondées que si la vie de l’esprit ne part pas de renaissances, mais que sera créé du complètement neuf à partir de la vie de l’esprit. Une nouvelle création de la vie de l’esprit, c'est ce dont nous avons besoin.

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Aber auch die nötigen praktischen Tätigkeiten, wie die Medizin, sie werden nur befruchtet werden können, wenn vom Geistesleben aus nicht Renaissancen ausgehen, sondern wenn vom Geistesleben aus vollständig Neues geschaffen wird. Neuschöpfung des Geisteslebens, das ist es, was wir brauchen.

C'est vraiment de la nécessité de notre époque qu'est née la combinaison de la science de l’esprit d'orientation anthroposophique avec son ouvrage/travail social dans l’Union/la Fédération pour une tri-articulation de l'organisme social. Et ces derniers mois, la nécessité s'est également donnée de rechercher un lien plus étroit entre le social et le réellement spirituel. Certes les tresses/ringards auront toutes sortes de choses contre cela. Les ringards ont eu quelque chose contre l’Union/Fédération pour la tri-articulation absolument ; ils auront aussi quelque chose contre cet aller-main-dans-la-main. Les humain n'ont pas du tout la sensation pour combien forts sont les ringards. Ils n'ont pas non plus la sensation pour combien est nécessaire, à notre époque, de couper les tresses et donc de vaincre le règne européen chinois, sinon les Chinois asiatiques pourraient devenir bien trop dangereux pour nous si nous devions continuer à porter la tresse des Chinois européens encore longtemps.

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Es ging wirklich aus der Notwendigkeit unserer Zeit hervor, daß verbunden wurde anthroposophisch orientierte Geisteswissenschaft mit sozialem Wirken in dem Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus. Und es hat sich ja auch in den letzten Monaten die Notwendigkeit ergeben, eine engere Verbindung zu suchen zwischen dem Sozialen und dem eigentlich Geistigen. Gewiß, die Zöpfe werden allerlei auch dagegen haben. Die Zöpfe haben etwas gegen den Bund für die Dreigliederung überhaupt gehabt; sie werden auch etwas haben gegen dieses Hand-in-Hand-Gehen. Die Menschen haben gar nicht das Gefühl dafür, wie stark die Zöpfe sind. Sie haben auch nicht das Gefühl dafür, wie notwendig es ist in unserer Zeit, die Zöpfe abzuschneiden, und damit das europäische Chinesentum zu überwinden, sonst könnte uns das asiatische Chinesentum viel zu gefährlich werden, wenn wir noch länger den Zopf des europäischen Chinesentums tragen würden.

Une certaine compréhension de ce devenir nécessaire a commencé à émerger des profondeurs des sciences humaines, en particulier dans notre propre cercle, et nous avons vu que les éléments sont là pour préparer au moins l'humanité à une certaine réceptivité à la nouvelle aspiration spirituelle. Nous avons trouvé des amis qui ont travaillé à la diffusion de la vision anthroposophique du monde ici à Stuttgart et dans la région de Stuttgart, et cela a été très satisfaisant. Il faut maintenant espérer qu'une compréhension sera trouvée pour ces mêmes choses qui sont socialement nécessaires dans le sens le plus éminent du terme aujourd'hui. Il est faux de croire que l'humanité dans son ensemble n'est pas accessible à ces choses. À l'heure actuelle, si nous voulons comprendre ce qui est socialement nécessaire, nous avons besoin d'un mode de pensée formé par les concepts et les idées qui proviennent de la science de l’esprit. Car vous voyez, il y aura cette opposition dans le temps présent, à côté de toutes les autres oppositions : juridico-romaine, pure pensée logique et pensée en spirituelle-scientifique. La pensée spirituelle-scientifique, qui s'appuie partout sur la logique des faits - la pensée romaine, catholique, juridique, qui s'appuie uniquement sur la logique des concepts, uniquement sur la logique égoïste de l'humain. Cette pensée, elle ne sera jamais assez forte pour voir à travers la réalité. Je vous ai donné un exemple clair et concret.

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Nun hat begonnen ein gewisses Begreifen dieses Notwendigwerdens aus den geisteswissenschaftlichen Untergründen heraus gerade in unserem Kreise, und wir haben ja gesehen, daß immerhin die Elemente dazu vorhanden sind, die Menschheit für eine gewisse Empfänglichkeit für das neue Geistesstreben wenigstens vorzubereiten. Es haben sich ja Freunde von uns gefunden, welche für die Verbreitung der anthroposophischen Weltanschauung hier in Stuttgart und in der Umgebung von Stuttgart gewirkt haben, und das hat durchaus zur Befriedigung ausgeschlagen. Es ist nun zu hoffen, daß sich gerade für diese Dinge, die heute auch sozial im eminentesten Sinne notwendig sind, Verständnis finde. Es ist unrichtig, zu glauben, daß die Menschheit in ihren breitesten Kreisen für diese Dinge nicht zugänglich sei. Wir brauchen in der Gegenwart, wenn wir verstehen wollen,was sozial notwendig ist, ein Denken, das herangeschult ist durch diejenigen Begriffe und Ideen, die von der Geisteswissenschaft kommen. Denn sehen Sie, es wird neben allen anderen Gegensätzen in der Gegenwart auch diesen Gegensatz geben: juristisch-römisches, bloß logisches Denken und geisteswissenschaftliches Denken. Geisteswissenschaftliches Denken, das überall auf die Tatsachenlogik geht - römisches, katholisches, juristisches Denken, das nur auf die Logik der Begriffe, nur auf die egoistische Menschenlogik geht. Dieses Denken, das wird niemals stark genug sein, die Wirklichkeit zu durchschauen. Ich habe Ihnen ja dafür einen deutlichen, konkreten Fall angeführt.

N’est-ce pas, Avenarius a enseigné à Zurich, Mach a enseigné à Prague et à Vienne, et une élève de Mach, Frify Adler, le fils du vieux Adler, a enseigné à Prague et à Vienne. Mach et Avenarius, avec leur doctrine purement positiviste des sens, étaient de bons humain moyens, de braves humains du présent ou, pour ma part/ma foi, des humains du passé - car dans le présent il devrait y avoir quelque chose de nouveau - et tous ceux qui représentaient la philosophie d'Avenarius et de Mach, pensaient évidemment, qu'ils étaient des humains contemporains bien braves. Cela resta en règle générale le cas pour la première génération d'étudiants, quand on établissait des pures théories positivistes des sens, mais plus pour la génération suivante d'étudiants. C'est alors qu'apparaît la logique des faits, qui s'exprime dans le fait qu'Avenarius et Mach sont les philosophes d'État du bolchevisme. Pensez à ces bons citoyens/bourgeois d'Europe centrale, qui ne sont donc certainement jamais allés trop loin par dessus/n’ont jamais cogner au-delà de la corde dans cette direction, ce sont les idoles, les idoles philosophiques des bolcheviques. C'est de la logique des faits, c'est une logique qui est perçue par quiconque s'engage dans une reconnaissance spirituelle-scientifique qui va de pair avec les faits. Celui qui pense logiquement d'une manière purement romaine-légale analyse la philosophie de Mach, la philosophie d'Avenarius. Oui, là il ne contient rien qui puisse en être déduit/épluché logiquement et qui serait alors un système pratique du bolchevisme. Oh, non ! Aussi ce que les humains pourraient faire selon les vues d'une telle logique purement conceptuelle, d'une telle logique purement métaphysique, c'est aussi brave. Cela signifie, ce que le logicien de sorte romaine doit penser comme conséquence de la vision du monde de l'Avenarius, c’est bravement bourgeois. Mais ce que la logique de réalité en élabore vers dehors: c'est le bolchevisme. Aujourd'hui, nous avons besoin de concepts qui maîtrisent la réalité, qui entrent dans la réalité. Nous somme arrivé bien loin de la réalité par l'être/le système de romain-juridique qui s'est insinué dans tout, tout. Les humains croient aujourd'hui exprimer leur propre nature humaine libre. En vérité, ils expriment seulement ce qui leur est inoculé d'être/de système juridique romain ou catholique – mais qui est aussi romain. C'est pourquoi il est difficile aujourd'hui d'apporter aux humains ce qui ne découle pas de l'arbitraire humain, mais des faits eux-mêmes. Naturellement, la science de l’esprit, même dans la manière dont elle est présentée, doit sonner différemment de ce qui a été produit ainsi. Mais dans les soubassement de la nature humaine, se trouve déjà une nostalgie qui vient au devant des humeurs/ambiances de la science de l’esprit. Et si assez de persévérance et de courage est disponible, tout de suite de ces courants qui se trouvent chez certains de nos amis aujourd'hui, pour porter la science de l’esprit dehors dans le monde, à partir de ces courants, il se donnera ce que le présent à besoin. On ne devrait pas du tout se laisser distraire aujourd'hui par le fait qu'apparaissent des opinions qui donc quand-même n'émanent que de la bourgeoisie romane dans sa manière de penser, ainsi qu’on dit : "Oh, si l'humanité devait progresser grâce à ce que vous pensezlà, alors cela durerait des décennies ! - C'est un non-sens à nouveau face à la réalité. Ce n’est à nouveau rien d’autre que logique romaine juridique. La vérité doit penser différemment.

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Nicht wahr, in Zürich hat der Avenarius gelehrt, in Prag und Wien der Mach und ein Schüler wiederum von Mach, Frify Adler, der Sohn vom alten Adler. Mach und Avenarius, mit ihrer rein positivistischen Sinneslehre, sie waren gute Durchschnittsmenschen, sie waren brave Gegenwarts- oder meinetwillen Vergangenheitsmenschen - denn in der Gegenwart soll es ja etwas Neues geben -, und alle die, welche die Philosophie von Avenarius und von Mach vertraten, die glaubten selbstverständlich, ganz brave Gegenwartsmenschen zu sein. Das blieb in der Regel noch bei der ersten Schülergeneration, wenn man reine positivistische Sinnestheorien aufstellte, nicht mehr aber bei der nächsten Schülergeneration. Da trat die Logik der Tatsachen auf, und es prägte sich darin aus, daß Avenarius und Mach die Staatsphilosophen des Bolschewismus sind. Denken Sie sich diese braven mitteleuropäischen Bürger, die also ganz gewiß niemals nach dieser Richtung über die Stränge gehauen haben, sie sind die Götzen, die philosophischen Götzen der Bolschewisten. Das ist Tatsachenlogik, das ist eine Logik, die durchschaut wird von dem, der sich einläßt auf geisteswissenschaftliches Erkennen, das mit den Tatsachen geht. Wer bloß römisch-juristisch logisch denkt, der analysiert die Philosophie des Mach, die Philosophie des Avenarius. Ja, da findet er nichts drinnen, was man logisch herausschälen könnte, und was dann ein praktisches System des Bolschewismus wäre. Oh nein! Auch dasjenige, was die Menschen tun könnten nach den Anschauungen einer solchen bloß begrifflichen Logik, einer solchen bloß metaphysischen Logik, das ist auch brav. Das heißt: was sich der römisch geartete Logiker als Konsequenz der Avenarius sehen Weltanschauung denken muß, das ist brav bürgerlich. Was aber die Wirklichkeitslogik ausarbeitet daraus, das ist Bolschewismus. Wir brauchen heute Begriffe, welche die Wirklichkeit meistern, welche in die Wirklichkeit eintreten. Wir sind ganz weit von der Wirklichkeit abgekommen durch das römisch-juristische Wesen, das in alles, alles untergekrochen ist. Die Menschen glauben heute, ihre eigene freie Menschennatur zu äußern. In Wahrheit äußern sie nur dasjenige, was ihnen eingeimpft ist vom römischen oder katholischen - das aber auch römisch ist - juristischen Wesen. Deshalb ist es heute schwer, dasjenige an die Menschen heranzubringen, was nicht aus der menschlichen Willkür heraus entspringt, sondern was herausspringt aus den Tatsachen selbst. Natürlich muß Geisteswissenschaft selbst in der Darstellungsweise anders tönen als das, was so hervorgebracht worden ist. Aber in den Untergründen der menschlichen Natur findet sich schon die Sehnsucht, die den Stimmungen der Geisteswissenschaft entgegenkommt. Und es wird sich, wenn nur Ausdauer und Mut genug vorhanden ist, gerade aus diesen Strömungen, die sich heute bei einzelnen unserer Freunde finden, Geisteswissenschaft auch hinauszutragen in die Welt, es wird sich aus diesen Strömungen dasjenige ergeben, was die Gegenwart braucht. Man soll sich heute gar nicht beirren lassen dadurch, daß Meinungen auftreten, die ja doch nur aus romanischer Bourgeoisie stammen in ihrer Denkweise, daß man sagt: Ach, wenn die Menschheit durch das vorwärtskommen sollte, was ihr da meint, dann dauert das Jahrzehnte! - Das ist Unsinn wiederum gegenüber der Wirklichkeit. Es ist wiederum nichts anderes als römisch-juristische Logik. Die Wahrheit muß anders denken.

Quand vous regardez une plante pendant sa croissance, elle développe d’abord lentement, feuille après feuille. Et celui qui croit que cela se poursuivra toujours comme ça à ce rythme se trompe considérablement. Alors vient une secousse, alors le calice et les pétales se développent rapidement à partir de la feuille. Et il en sera ainsi, si pourra nous persévérer la force de ce que nous pouvons effectuer spirituellement-scientifiquement et socialement. Il s’agit là de volonté. Il semblera peut-être pendant longtemps que ça aille très lentement. Mais alors, quand tout ce qui peut grandir se sera rassemblé, vient le revirement en une fois. Mais cela œuvrera seulement bien si le plus grand nombre d’humains possibles y sont préparés. C'est ce que je voulais vous dire tout de suite, comme une sorte de résumé de nos travaux de ces semaines, que j'aimerais appeler nos « semaines de Stuttgart ». Car il s'agit de ne pas ankyloser, nous appuyé sur ce qui découle de notre chose elle-même. Ne pas regarder à gauche, ne pas regarder à droite, mais regarder ce qui découle de notre chose même, il s’agit de cela. Et pour éviter, ne serait-ce que dans nos pensées et nos sentiments, d'avoir une quelconque méfiance à l'égard de ce qui découle de cette chose elle-même. Peu importe si les choses qui découlent de notre cause sont encore tant attaquées, nous n’avons pas la permission de nous laisser troubler une fois par de telles attaques. Car ces attaques, il suffit de les examiner de plus près, et nous constaterons bientôt qu'elles résonnent et qu'elles sortent de l'ancien, même si elle veulent être des « profession de foi pour l'innovation/le renouveau ». Car tout renouvellement aujourd'hui ne peut venir autrement que lorsque à la pensée économique s’ajoute une nouvelle pensée juridique et une nouvelle vie de l’esprit. C'est ce que nous devons considérer comme une nécessité, ce que nous voulons déverser en toute chose, ce dont nous devons nous pénétrer pour participer à la réorganisation sociale de l'humanité.

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Wenn Sie eine Pflanze im Wachstum schauen, sie entwickelt erst langsam Blatt nach Blatt. Und derjenige, der glaubt, daß das immer so fortgehen würde in dem Tempo, irrt sich ganz beträchtlich. Dann kommt ein Ruck, dann entwickeln sich rasch aus dem Blatt Kelch und Blumenblätter. Und so wird es auch sein, wenn uns nur selber die Kraft ausdauert mit dem, was wir geisteswissenschaftlich und sozial bewirken können. Es kommt da auf das Wollen an. Es wird da vielleicht lange so ausschauen, als wenn es ganz langsam ginge. Dann kommt aber, wenn sich zusammengeschoppt hat alles das, was wachsen kann, der Umschwung mit einemmal. Aber er wird nur gut wirken, wenn möglichst viele Menschen darauf vorbereitet sind. Das ist es, was ich gerade jetzt wie eine Art von Fazit unseres Wirkens in diesen Wochen, die ich unsere « Stuttgarter Wochen » nennen möchte, Ihnen habe sagen wollen. Denn es handelt sich darum, daß wir ja nicht erlahmen, uns zu stemmen auf dasjenige, was aus unserer Sache selbst fließt. Nicht zu sehen links, nicht zu sehen rechts, sondern auf dasjenige zu sehen, was aus unserer Sache selbst fließt, darauf kommt es an. Und zu vermeiden, wenn auch nur in unseren Gedanken und Empfindungen, irgendwie Mißtrauen zu haben zu dem, was aus dieser Sache selbst fließt. Mögen die Dinge, die aus unserer Sache fließen, noch so sehr angegriffen werden: durch solche Angriffe dürfen wir uns einmal nicht beirren lassen. Denn diese Angriffe, wir brauchen sie alle nur näher anzuschauen, so finden wir alsbald, daß sie aus dem Alten heraustönen und herausklingen, auch wenn sie «Bekenntnisse zur Erneuerung » sein wollen. Denn alle Erneuerung kann heute nicht anders kommen, als wenn zum wirtschaftlichen Denken ein neues rechtliches Denken und ein neues Geistesleben dazukommt. Das ist dasjenige, was wir als eine Notwendigkeit betrachten müssen, was wir in alles, alles hineinfüllen wollen, wovon wir uns durchdringen müssen, um mitzuwirken bei der sozialen Neugestaltung der Menschheit.

Voilà, mes amis, ce que je voulais vous dire aujourd'hui, car je crois que ce fer que nous avons forgé jusqu'à présent n’a pas la permission de refroidir, qu'il doit rester chaud. Alors, il apportera déjà tout ce qui peut conduire l'humanité sur le chemin que celle-ci doit prendre. C'est pourquoi je voudrais résumer cette réflexion, qui a voulu résumer une partie de ce que nous avons fait ici ces dernières semaines, je voudrais résumer cette réflexion en deux mots. En deux mots, qui sont très anciens, mais que l'humain actuel devra comprendre d'une manière nouvelle, afin de pouvoir les rencontrer avec les sensations et les sentiments qui sortiront de la science de l’esprit. Et ces mots sont : Apprend et travaille !

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Das war es, meine Heben Freunde, was ich Ihnen noch am heutigen Tage sagen wollte, weil ich allerdings glaube, daß dieses Eisen, das wir bis jetzt geschmiedet haben, nicht kühl werden darf, daß es warm bleiben muß. Dann wird es schon alles das bewirken, was die Menschheit auf denjenigen Weg führen kann, den diese Menschheit gehen soll. Deshalb möchte ich gerade diese Betrachtung, die einiges von dem zusammenfassen wollte, was wir hier in den letzten Wochen getrieben haben, ich möchte gerade diese Betrachtung zusammenfassen in zwei Worte. In zwei Worte, die ganz alt sind, die aber der gegenwärtige Mensch in einer neuen Art wird begreifen müssen, begreifen müssen so, daß er ihnen begegnet mit den Empfindungen und Gefühlen, die aus der Geisteswissenschaft herauskommen werden. Und diese Worte sind: Lerne und arbeite!

Nous ne pouvons pas aujourd'hui nous adonner à la croyance naïve que nous savons déjà tout et que nous pouvons élaborer des programmes à partir de ce que nous savons. Nous devons trouver de nouvelles idées à partir de la vie d'aujourd'hui, mais la vie se renouvelle chaque jour, et nous devons avoir confiance en ce que nous pouvons apprendre de la vie au quotidien. Et nous n'avons pas à être des lâches qui croient qu'ils ne peuvent travailler que lorsqu'ils peuvent s'appuyer sur des idées dites sûres, c'est-à-dire des idées qui ont été transmises depuis l'antiquité, qui sont là une fois pour toutes. Nous devons avoir le courage de travailler apprenant, d'apprendre en travaillant. Autrement, l'humain ne peut pas se projeter dans l'avenir et ses exigences. Ce sera aussi son nouveau christianisme. De nos jours, beaucoup d’humains passent à traers une certaine dichotomie. Ils nous rappellent, lorsque nous parlons du mystère du Golgotha au sens anthroposophique, qu'à leur avis, selon l'Évangile, le Christ qui est mort sur la croix pour sauver des âmes par son action, que donc les âmes qui croient seulement en Christ sont rachetées sans leur faire-avec/y être pour rien. Il est certain - vous pouvez le lire dans mon « Christianisme comme fait mystique » - qu'à travers le mystère du Golgotha, il s'est passé quelque chose ce à quoi l'humain, avec sa conscience du présent, n'a pas part directe, car la conscience du présent commence seulement au milieu du XVe siècle. Mais il ne s’agit pas de ce qu’aujourd'hui nous nous abandonnions/adonnions paresseusement à ce qui s'occupe de nous en dehors de nous-mêmes. Nous n’aurions la permission de parler aujourd'hui comme le font maints princes catholiques des églises, par exemple, princes inférieures ou supérieures des églises, qui disent : socialement, on n’avance pas si le Christ ne se tient pas au centre du travail social. - Ces derniers temps, j'ai fait l'expérience, dans de nombreuses assemblées, que le Christ a également été jeté dedans de cette manière. Oui, mes chers amis, je me suis un peut servi de l’oreille spirituelle, ainsi que j’ai entendu, qu’extérieurement résonne à travers la salle qu'on n’arrive pas plus loin socialement sans le Christ, mais intérieurement résonnait seulement le Benedictus, non le Christ. Intérieurement, il ne s'agissait pas du Christ, mais du Benedictus. Je pense celui qui est maintenant assis sur le siège romain. Et avec cela aujourd'hui justement l'humanité n’avance pas, qu’elle s'appuie sur autre chose que ce qui se lie avec sa propre âme. Le Christ doit aussi être compris à nouveau. L'Église extérieure ne peut pas prendre la place du Christ. Seul ce que l'humain vit en lui-même peut le faire avancer. C’est pourquoi, personne ne comprend le Christ qui ne le comprend pas de telle manière qu'il doit naître de nouveau dans l'âme de chaque humain particulier. Mais l'humain doit participer à sa formation spirituelle. Ce n'est que lorsque nous croyons que nos pouvoirs humains réels ne sont pas déjà nés avec nous, mais que nos pouvoirs humains réels à l'avenir seront ceux que nous développons nous-mêmes en nous-mêmes, que nous nous retrouverons sur un terrain véritablement chrétien. Non pas le Christ qui est né avec nous - ce n'est que Dieu le Père - mais le Christ que nous expérimentons nous-mêmes en ce que nousnous développons vers Lui, c'est ça le Christ qui doit/devra être compris.

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Wir können heute nicht uns dem naiven Glauben hingeben, wir wüßten schon alles und wir könnten aus dem, was wir wissen, Programme aufstellen. Wir müssen aus dem Leben heraus heute wiederum Ideen finden, aber das Leben erneut sich an jedem Tag, und wir müssen das Vertrauen haben zu dem, was wir an jedem Tag neu lernen können vom Leben. Und wir müssen nicht Feiglinge sein, die glauben, daß sie nur dann arbeiten können, wenn sie auf sogenannte sichere Ideen bauen können, wobei sie immer diejenigen Ideen meinen, die von alters her überliefert sind, die einmal da sind. Wir müssen den Mut haben, lernend zu arbeiten, arbeitend zu lernen. Anders kommt der Mensch in die Zukunft und ihre Forderungen nicht hinein. Das wird auch sein neues Christentum sein. Viele Menschen gehen heute durch einen gewissen Zwiespalt hindurch. Sie erinnern einen daran, wenn man im anthroposophischen Sinne vom Mysterium von Golgatha spricht, daß ja ihrer Meinung nach, nach dem Evangelium, der Christus am Kreuze gestorben ist, um durch seine Tat die Seelen zu erlösen, daß also die Seelen, die nur an Christus glauben, eben erlöst sind ohne ihr Zutun. Es ist gewiß - Sie können es nachlesen in meinem «Das Christentum als mystische Tatsache » - durch das Mysterium von Golgatha etwas geschehen, woran der Mensch mit seinem Gegenwartsbewußtsein unmittelbar keinen Anteil hat, denn das Gegenwartsbewußtsein beginnt ja erst in der Mitte des fünfzehnten Jahrhunderts. Aber darauf kommt es nicht an heute, daß wir uns faul hingeben dem, was für uns außerhalb unserer selbst sorgt. Wir dürfen heute nicht so sprechen, wie zum Beispiel manche katholische Kirchenfürsten, niedere oder höhere Kirchenfürsten sprechen, die da sagen: Sozial kommt man doch nicht vorwärts, wenn nicht in der Mitte, im Mittelpunkt des sozialen Wirkens der Christus steht. - Ich habe in der letzten Zeit in mancher Versammlung erlebt, daß auch in dieser Weise der Christus hineingeworfen wurde. Ja, meine lieben Freunde, ich habe mich beim Zuhören ein wenig des geistigen Ohres bedient, so daß ich gehört habe, daß äußerlich tönt durch den Saal, man komme nicht weiter sozial ohne den Christus, aber innerlich tönte bloß der Benediktus, nicht der Christus. Innerlich handelte es sich da nicht um den Christus, sondern um den Benediktus. Ich meine den, der jetzt auf dem römischen Stuhle sitzt. Und damit kommt eben die Menschheit heute nicht vorwärts, daß sie sich verläßt auf etwas anderes als auf das, was mit der eigenen Seele sich verbindet. Der Christus muß auch neu begriffen werden. An die Stelle des Christus kann nicht die äußere Kirche treten. Nur das, was der Mensch in sich selbst erlebt, kann ihn vorwärtsbringen. Daher begreift niemand den Christus, der ihn nicht so begreift, daß er wiedergeboren werden muß in der Seele eines jeden einzelnen Menschen. Der Mensch muß aber mitschaffen an seiner geistigen Gestaltung. Erst wenn wir daran glauben, daß nicht schon unsere eigentlich menschlichen Kräfte mit uns geboren werden, sondern daß unsere eigentlich wirksamen menschlichen Kräfte in der Zukunft diejenigen sein werden, die wir selbst in uns entwickeln, dann erst stehen wir auch auf wirklich christlichem Boden. Nicht der Christus, der mit uns geboren wird - das ist nur der Gott-Vater -, sondern der Christus, den wir selbst in uns erleben, indem wir uns zu ihm hinentwickeln, das ist der Christus, der begriffen werden muß.

Il y a aujourd'hui des livres d’humains chrétiens protestants, par exemple le livre de Harnack « Essence du christianisme ». Si vous barrez partout le mot « Christ » dans ce livre, où qu'il apparaisse, alors ce livre passera d’un mensonge à une vérité. Ainsi que c’est, c'est un mensonge, car il devrait être écrit partout où « Christ » est écrit : Dieu le père. Ce qu'écrit Harnack ne fait référence qu'à la nature paternelle générale de Dieu. Il n'y a rien sur le Christ dans le livre. C’est menti dedans. Le Christ peut seulement être trouvé que par la nature humaine remaniée, transformée, par la nature humaine saisie dans sa propre activité.

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Es gibt heute Bücher von protestantisch christlichen Menschen, zum Beispiel von Harnack das Buch «Wesen des Christentums ». Streichen Sie in diesem Buche überall das Wort «Christus », wo es steht, dann wird dieses Buch aus einer Lüge zu einer Wahrheit. So wie es ist, ist es eine Lüge, denn es sollte überall stehen, wo «Christus » steht: der Vater-Gott. Das, was Harnack schreibt, bezieht sich nur auf den allgemeinen väterlichen Naturgott. Von dem Christus steht nichts drin in dem Buche. Der ist hineingelogen. Der Christus kann nur gefunden werden von der umgestalteten, umgewandelten menschlichen Natur, von der in eigener Tätigkeit begriffenen menschlichen Natur.

C'est cela qui doit être surmonter aujourd'hui, mais avec quoi, malheureusement, le monde, au lieu de penser à surmonter, fait des compromis. Mais les compromis qui sont faits aujourd'hui sont également conclus au plus profond de l'âme, et si nos âmes n'étaient pas de si horribles compromettrices, alors il n'y aurait pas non plus de compromis aussi horribles dans la vie extérieure, comme celui qui part maintenant de Weimar, le compromis sur l'école. Les natures du compromis se glissent dans l'existence aujourd'hui, et ce sont eux qui vivent tout en regardant en arrière, qui n'avancent pas. Nous pouvons seulement aller de l'avant si nous avons la volonté d'apprendre, si nous avons le courage d'intégrer ce que nous avons appris dans la vie. Ce n'est que de cette volonté et de ce courage que peut naître la nouvelle devise :

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Das ist es, was überwunden werden muß heute, womit aber leider, leider die Welt, statt an die Überwindung zu denken, Kompromisse schließt. Die Kompromisse, die heute draußen geschlossen werden, werden aber auch im Innern der Seele viel geschlossen, und wenn nicht unsere Seelen so schauerliche Kompromißler wären, dann gäbe es auch im äußeren Leben solche schauerliche Kompromisse nicht wie der, der jetzt von Weimar ausgeht, der Schulkompromiß. Die Kompromiß-Naturen schleichen heute durch das Dasein, und sie sind diejenigen, welche alles rückwärtsschauend erleben, welche nicht vorwärtskommen. Vorwärts kommen wir nur, wenn wir den Willen haben zum Lernen, wenn wir den Mut haben, das Gelernte ins Leben einzuarbeiten. Nur aus diesem Willen und aus diesem Mut kann die neue Devise entspringen:

Je veux apprendre, je veux travailler !

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Ich will lernen, ich will arbeiten!

Je veux travailler tout en apprenant !

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Ich will lernend arbeiten!

Je veux apprendre en travaillant !

31

Ich will arbeitend lernen!


Français seulement

01

Puisque nous pouvons encore être ensemble aujourd'hui, il me semble juste d’indiquer une fois de plus, peut-être sous une forme modifiée, sur une chose dont tout de suite en ce temps a donc été parler et qui est d’une certaine signification pour tout le positionnement de l'humain en notre temps.

02

Qu’il y a la nécessité d'un nouveau positionnement de l'humain en notre époque, cela devrait ressortir tout de suite des considérations qui on été sillonnées/charruées ici et ailleurs en ce temps. Il est nécessaire d’envisager aujourd'hui que le genre de jugement qui était de mise à l'époque précédente ne peut plus porter l’humain vers l'avenir. On doit le souligner encore et encore, car c'est tout de suite contre cela que regimbent le plus souvent les sentiments et les sensibilités de l'humain contemporain. L'humain du présent aimerait aussi être là à l’occasion du montage d'un temps nouveau - il est si sombrement évident pour lui qu'un temps nouveau doit approcher - mais lui-même n’aimerais pas devenir un autre. Il aimerait continuer à juger les choses comme il a justement l'habitude de les juger. Et même s'il se ressaisit une fois pour admettre qu'une nouvelle façon de juger doit prendre place, il retombe encore et encore dans l'ancienne sorte de représentation. Il le fait tout particulièrement pour la raison que ce nouveau positionnement exige en fait une introspection radicale/un aller-en-soi radical de l'humain. Et cette introspection radicale est en fait très, très inconfortable pour l'humain d'aujourd'hui.

03

Maintenant, quand on veut voir toute la profondeur de ce qui repose à la base de ce qui est dit, on doit, dans une certaine mesure, regarder avec bonne volonté toute la manière dont nous avons été habitués à aménager notre vie dans un sens global dans les temps récents, surtout depuis cet instant que je vous ai souvent caractérisé comme étant celui d'un grand revirement dans le développement de l'humanité, depuis le milieu du XVe siècle. On peut dire que ce qui aujourd'hui se donne d’une manière radicale du cœur humains en tant qu'exigence a en fait toujours plus ou moins rougeoyé sous la surface de la conscience humaine depuis cet instant ; mais toutes les choses qui se développent, elles se développent toujours inaperçues pendant un certain temps et ce n'est qu'alors qu'elles deviennent complètement mûres pour éclater et rentrer radicalement dans l’être-là.

04

Or, dans nos efforts des derniers temps, nous avons dû mentionner/indiquer des points de vue les plus différents sur une certaine tri-articulation. Vous savez, l'impulsion de la tri-articulation parcourt toute notre action publique extérieure. Mais ici, j'ai aussi dû indiquer que la connaissance humaine, si elle ne devait pas égarer l'humain, doit aussi être construite sur la tri-articulation de la nature humaine elle-même. La science, que les humains ont développés à partir d'une certaine ambiguïté nécessaire, cette science qui, comme elle est aujourd’hui, a aussi pris son début au milieu du XVe siècle, elle considère plus ou moins l'homme comme une unité. Elle n’est pas claire sur ce que l'humain soit vraiment cette trinité qu'on doit décrire comme l'humain-chef ou l'humain neuro-sensoriel, comme l'humain-rythme ou l'humain de respiration et de circulation, et l’humain de métabolisme. Ces trois membres de la nature humaine sont entièrement différents l’un de l’autre dans leur essence. Pourquoi l’humain ne veut pas en fait pas admettre que l'humain lui-même vit dans cette tri-articulation cela provient de ce que les humains s'ils veulent diviser/articuler quelque chose, veulent avoir les choses joliment stockée les unes à côté des autres. On voit toujours de nouveau que lorsque les humains se laissent aller à diviser quelque chose, alors ils aimeraient avoir cette division aussi ainsi l’une à côté de l’autre, ils aimeraient stocker les parties de cette division les unes à côté des autres de telle sorte qu'ils puissent joliment l’ignorer/ne pas la voir avec des forces extérieures de la connaissance. Cela nourri donc l'étrange essai que le professeur von Heck de Tübingen a écrit contre la tri-articulation. Je l'ai déjà mentionné que le bon professeur von Heck, en ignorant complètement ce qui est réellement dit dans le tri-articulation, constitue sa propre tri-articulation. Il ne peut absolument pas comprendre la sorte de pensée dont il s’agit, il ne peut même pas arriver au point de sentir que nous vivons à une époque où une nouvelle façon de penser, une nouvelle façon de sentir est nécessaire. Et ainsi, il entend parler d'un membre spirituel, d'un membre juridique ou étatique, et du membre économique de l'organisme social. Trois membres, dit-il. Dans l’un des membres que nous avons connu jusqu'à présent, nous nous sommes progressivement habitués à un parlementarisme. Il est devenu progressivement difficile pour des messieurs de cette sorte de s'y habituer ; ils préfèrent être régit centralisés, d'en haut, mais ils se sont habitués à un parlementarisme. Mais si l'on se laisse aller à s'y habituer, alors les paragraphes A, B et C doivent se tenir côte à côte. Le spirituel, le juridiques et l’économique, cela doit être appréciable extérieurement quand l'on veut absolument s'impliquer. Oui, de telle manière que l'on s'adapte au nouveau avec la manière de penser de l'ancien, mais il n'est toutefois pas possible d’avancer. Et on peut alors donc très bien critiquer la tri-articulation, comme le fait le professeur von Heck, mais c'est quand-même sa propre tri-articulation absurde qu'il critique, et non celle qui devrait être envoyée à l'heure actuelle dans le monde par la fédération pour la tri-articulation.

05

Eh bien, tout cela est pendant au fait que l'humain se défend instinctivement contre ce qui est le plus nécessaire à notre époque, contre la réorientation de toute pensée et de tout sentiment. Et cette réorientation de la pensée et du sentiment, elle ne viendra aussi pas à la connaissance réelle de la vie spirituelle, lorsque l'on ne se permettra pas d'avoir au moins des relations subjectives, initiales, avec la science de l’esprit. Et d'un côté, il faudra déjà consentir à reconnaître la tri-articulation dehors dans la vie sociale comme une nécessité, mais aussi à reconnaître la tri-articulation de l'humain lui-même comme un fait donné par la nature. Mais que l'humain n'ait pas si bien imbriqué/emboîté cette tri-articulation si joliment l’un à côté de l’autre, mais qu’un membre passe toujours dans l’autre cela trouble tout de suite le nouvel humain attaché à ses anciennes représentations. Car, naturellement, quand je parle d'organisation de tête, d'organisation neurosensorielle, ainsi cette organisation de tête, vue de l'extérieur, est tout d'abord centrée dans la tête. Elle a son point central dans la tête, dans le chef. Mais elle envoie dans l'ensemble du reste de l'être humain les prolongements/rejets qui sont nécessaires, parce que la capacité des sens est dans tout l'être humain. C'est-à-dire que l'humain, en tant qu'humain-chef, n'est la chose principale que d'après l'humain neuro-sensoriel ; l'homme tout entier est l'humain neuro-sensoriel. Et en tant qu'humain de rythme, l'humain est l’humain de poitrine. Le système rythmique, le système respiratoire et circulatoire a son centre dans la poitrine. Il s'agit donc du fait que l'humain, en tant qu'humain de rythme, est un humain de poitrine. Le système de respiration-circulation est situé dans le système thoracique, mais bien sûr le rythme, l'activité rythmique est envoyée aussi bien dans le système de chef que dans le système métabolique. Donc, l'humain de la poitrine est l'humain du rythme seulement d’après la chose principale. Et il en va de même pour le métabolisme. Évidemment, le métabolisme est aussi disponible dans le système de chef, aussi dans la poitrine, mais il est régulé par le système des membres, comme je l'ai toujours caractérisé. Ainsi, ce qui doit être répertorié comme membre court dans l’autre. Naturellement, cela trouble les humains qui aimeraient toujours faire des traits, et qui aimeraient seulement avoir se tenant entièrement l’un à côté de l’autre ce qu’il leur vient de considérer.

06

C'est donc déjà une façon différente de voir les choses, une façon différente d'affronter la réalité, nécessaire pour l'humain qui veut se placer dans la pensée et aussi dans le vouloir et le faire pour le futur proche. Mais on ne croit pas que ces choses n'aient qu'une seule signification pour la reconnaissance ou pour la vision du monde. Ces choses ont une signification très particulière pour la vie de l'humanité, pour toute l'attitude envers la vie. Et cela doit être pris en compte avec beaucoup d'attention. De ce point de vue, nous devons d'abord juger notre vie entière et ensuite nous poser la question : Comment doit-elle être remaniée ? Dans un certain sens, nous avons une tri-articulation dans notre vie, mais cette tri-articulation exige d'abord/en premier une connaissance précise/exacte, ensuite un développement ultérieur. La connaissance exacte doit se donner à soi en regardant ce qui est réellement présent dans nos vies, avec une certaine fertilisation de la connaissance par la vision/façon de voir scientifique spirituelle. Qu'est-ce qui est alors réellement présent dans notre vie ?Ce que nous promouvons comme un membre particulier à travers la tri-articulation est naturellement là, il est seulement mélangé de façon chaotique l’un dans l’autre avec les deux autres, le membre de droit et le membre économique. Le spirituel est fiché à l'intérieur dans notre vie réelle, en ce que l'humain simplement besoin d'un certain encadrement spirituel/direction spirituelle pour la culture extérieure, pour la vie extérieure. Sans la direction spirituels, il n'y a pas de vie culturelle extérieure. Dans notre vie actuelle, cette guidance/direction spirituelle n'est pas basée sur une expression originelle-élémentaire de la nature humaine, mais sur quelque chose de transmis. Elle est basée sur quelque chose qui s’est historiquement transmis pour l'humain. Vous vous souvenez quand-même certainement que lorsque l'on parle de la nouvelle vie spirituelle qui a accompagné la grande transformation du XVe siècle, on ne parle pas d'une nouvelle création, mais d'une renaissance ou d'une réforme. On ne parle pas, et à juste titre, de création nouvelle, mais de renaissance, de restauration d'une ancienne. Et dans une certaine relation, nous vivons spirituellement seulement dans un ancien rétabli. Spirituellement, nous vivons de l'héritage de ce qui, d'une certaine manière, s'est accumulé de beaucoup plus ancien, de la culture orientale et égyptienne de l’esprit dans le grec/l’hellénisme. Le fait que nous ayons aujourd'hui notre ancien lycée grec est, j’aimerais le dire, seulement une indication claire que notre vie de l’esprit dans son ensemble est en fait une renaissance grecque.

07

Mais sur quoi repose la vie grecque de l’esprit ? C’est difficile de s'en rendre compte, car cette vie grecque de l’esprit a d'une certaine manière fortement développé ce sur quoi elle repose : la vie orientale de l’esprit. Mais elle a beaucoup transformé cette vie orientale de l’esprit. On ne se rend donc pas compte que, quelle que soit l'étendue de vos recherches dans la vie grecque de l’esprit, si l'on ne veut pas compter avec des conditions préalables spirituelles-scientifiques, on ne remarque pas sur quoi cette vie grecque de l’esprit est réellement basée. Car elle est notamment entièrement dépendante du fait que les membres de la classe conquérante ont été instinctivement autorisés à révéler le spirituel, et que cette révélation du spirituel n'a pas été autorisée aux membres de la classe conquise. La culture grecque contient en fait en elle-même une double population : cette ancienne population qui a habité la péninsule grecque à l'époque préhistorique européenne et qui avait une structure sociale complètement différente de celle de la Grèce postérieure. La grecque tardive que nous pouvons en fait commencer par l'invasion de ce pouvoir de l’esprit qui trouve son expression dans les familles royales des Agamemnons et ainsi de suite, cette vie grecque s'est étendue sur une population autochtone/d’origine. Et ces conquérants étaient de sang différent de celui de la population indigène/d’origine. Vous remarquez cet être-d’un autre sang justement dans ce que j'ai déjà mentionné ici, dans la sculpture grecque. Cette sculpture grecque a donc des types clairement distincts : le type Zeus, qui a des oreilles différentes, une formation du nez différente, une position des yeux différente de celle du type Hermès-Mercure, qui à son tour a une formation du nez différente de celle du type Satyre. Ces deux derniers types, qui désignent les indigènes grecs, étaient de sang différent de ceux que nous connaissons comme étant les porteurs de la culture grecque. En d'autres termes, toute la configuration de la vie intellectuelle grecque, que nous avons adoptée à la Renaissance, est de nature aristocratique, la théocratie transformée de l'Orient et de l'Egypte. Elle est construite sur la façon de voir que les choses ne se révèlent pas au monde, comme on l'a cru plus tard, par la preuve, mais qu'elles veulent se révéler par la révélation : d'un côté, par la révélation du côté des oracles ou du genre, c'est-à-dire par ce qui déferle dans le monde humain comme révélation spirituelle ; mais aussi comme actes, se révéle ce qui doit régir le monde, non ainsi que l'humain veut décider de ces actes avec sa raison analytique, avec son intellect, mais qu'il laisse des puissances décider qui se trouve en dehors de lui. Parmi ces dernières, le grec /l’hellénisme a adopté le principe martial/guerrier de l'Orient. Il l'a seulement transformer, si bien que nous ne remarquons pas que dans la culture grecque, deux choses ont fusionné : la théocratie et le militarisme. Mais la théocratie et le militarisme sont les éléments de l'aristocratisme. Ainsi que nous accueillons dans notre vie de l’esprit tout de suite avec l'école secondaire/le lycéen, avec l'adoption du grec, un élément aristocratique, qui a d'une part la théologie et d'autre part la décision militaire. La théologie, qui n'arrive pas à ses vérités par la preuve, les décisions militaires, qui ne tombent pas de la raison synthétique humaine, mais selon les vues/façons de voir humaines par le jugement externe de Dieu ou de la nature. Nous avons cela, dans une certaine mesure, dans notre organisme social par le grec/l’hellénisme, qui a réalisé de si grandes choses dans son état et à son époque. Nous avons dedans/en nous, à travers le grec, la manière aristocratique d’éprouver de l’humain. Et ces choses doivent simplement être prises psychologiquement. Naturellement, aucun humain d'aujourd'hui lorsqu’il accueille l'aristocratie lycéenne en soi, deviendra à nouveau grec d’après son opinion/sa mentalité, mais il deviendra quelque chose qui ne correspond plus à notre époque : il deviendra porteurs d'un principe aristocratique qui doit être surmonté. On peut encore tant s'enthousiasmer pour cet élément aristocratique en notre époque, on peut absolument le laisser valoir, aussi loin qu’il s'exprime précisément dans la vie de l’esprit et dans les formes de la vie de l’esprit, cet élément aristocratique, parce qu'il est basé sur quelque chose de très sympathique, sur le grec/l’hellénisme - cela, nous ne voudrions pas nous en passer - mais ainsi que cela est basé sur le grec aujourd'hui, cela ne peut pas devenir la base générale de l'éducation humaine. C’est pourquoi cela doit donc s'installer dans notre culture d'une manière tout à fait différente. C'est quelque chose que nous portons en nous, dans une certaine mesure, comme premier élément : une vie spirituelle qui est quand-même encore configurée à partir du grec.

08

Mais maintenant, nous portons en nous un deuxième élément, c'est la vie romaine. Nous ne portons pas purement la vie grecque, mélangée de façon chaotique, dans notre culture sociale, dans notre vie spirituelle, dans sa forme, sa conception, sa structure, mais nous portons aussi en nous la vie romaine de droit. Au fond, nous portons entièrement en nous la dépendance à créer un état qui n'était que bon et juste pour le développement de l'humanité à l'époque où le romanisme était florissant et dans les lieux où il s'est épanoui. La vie grecque de l’esprit, la vie romaine de droit, elles sont assises/siègent en nous. Et c’est extrêmement intéressant de voir comment, au milieu du XVe siècle et plus tard, la vie européenne de droit veut en fait se placer sur ses propres bases, comment elle veut développer quelque chose de tout à fait différent de ce qui en est alors sorti. C'est alors que les vues/façons de voir du droit romain ont fait irruption et ont pénétré la structure des États, tout de suite comme la vie grecque de l’esprit a pénétré la structure des États. Et ainsi, notre vie de droit n'est à nouveau pas quelque chose qui provient d'un élan originel, élémentaire de la nature humaine, mais quelque chose comme une sorte de renaissance, d'une reprise d'un ancien.

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Mais là où l'on ne pouvait pas reprendre un ancien, c'était le sol de la vie de l’économie. On peut s'attacher à un esprit ancien, on peut s'attacher à des formes juridiques anciennes, mais on ne peut pas manger ce que les Grecs ont mangés, ni ce que les Romains ont mangés. La vie de l’économie ne tolère pas cette reprise de l'ancien. La vie de l’économie s'est développée à partir des conditions/rapports d'Europe centrale, germaniques, franques et autres, avec une certaine violence élémentaire, mais elle a été imprégnée par la renaissance de la vie de l’esprit, par la renaissance de la vie de droit. Et il est intéressant de voir comment les gens ressentent : Oui, dans notre organisme social, là est donc viable, au sens plus récent viable seulement la vie de l’économie. Marx et Engels en particulier ont ce sentiment. Je l'ai décrit un peu dans le quatrième numéro de notre journal de tri-articulation sous le titre « Marxisme et tri-articulation ». Marx et Engels ressentent : Oui, en rapport à la vie de l’économie, là cela va selon des impulsions nouvelles, et ces impulsions nouvelles doivent seulement être développées correctement ; elles ne sont pas encore disponibles dans le monde extérieur des faits, mais elles sont présentes dans la nostalgie humaine. Et ainsi Marx et Engels veulent une vie de l’économie qui n'influence plus, comme la vie grecque, les humains en les régissant en fonction de leurs forces spirituelles. Marx et Engels ne veulent plus d'une structure sociale qui influence la vie sociale au sens du droit romain. Ils considèrent cela comme un corps étranger de la vie moderne de l’économie. Ils ressentent cela comme étranger et veulent donc le jeter dehors. Ils veulent établir/fonder dans la vie de l’économie quelque chose qui ne régisse plus du tout les humains, et une loi qui gère seulement les processus de production, la circulation économique de biens, et ainsi de suite. Mais ce n'est pas la seule tâche des temps modernes. La tâche des temps modernes est de reconnaître : Certes, la vie de l’économie doit être transformée, la vie de l’économie doit recevoir la configuration exigée par les aspirations humaines ; mais on ne peut plus s’en sortir avec la vie de droit, qui ne s'inscrit/va plus dans notre vie de l’économie ; on ne peut plus s'en sortir avec la vie de l’esprit, qui ne repose que sur de la renaissance. À notre époque, nous avons besoin non seulement d'une articulation/un membrement sensé de la vie de l’économie, mais aussi d'une nouvelle formation de la vie de droit à la place du droit romain et d'un renouvellement complet de la vie de l’esprit. Cela signifie que nous avons besoin non seulement d'une renaissance spirituelle, mais aussi d'une nouvelle création spirituelle. Et aussi, le christianisme, qui est tombé dans l'époque grecque et romaine, ne peut pas être compris par nous comme il l'a été par le biais du grec et du romain, mais il doit être compris à nouveau par nous avec une vie spirituelle nouvellement créée. C'est le secret de notre époque.

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Cherchez autour de vous l’ancien de l'Est européen. Vous y trouverez que dans cette Europe de l'Est, le christianisme a été imprégné dans l'orthodoxie russe par une vision du monde grecque. Nous avons assimilés le christianisme dans la vision du monde romaine, pas dans la grecque. Par cela nous n'avons toutefois plus la dedans ce qui vient de la vision grecque du monde, mais nous avons dedans ce qui vient de la vision romaine du droit. Cette vision romaine du droit, cherchons une fois à la reconnaître dans sa structure de base. La conception romaine de droit est de ne pas regarder l'humain selon son sang. En Grèce, on était de valeur quand on appartenait au sang correct, le sang aristocratique. Ce que les dieux révélaient à travers des membres du sang aristocratique était aussi la bonne chose, la chose sage. C’était différent dans l'élément culturel romain. Là, il est progressivement apparu que ce que l'on était était ce que l'on était par son incorporation/enarticulation dans l'État abstrait, dans l'État de droit. On ne devenait pas un natif du sang, comme chez les Grecs, mais un natif de l’état, un citoyen de l'État. On n'était rien de spécial par rapport à ce que l'on était en tant que citoyen. Il ne venait pas en considération que l'humain se tenait là avec son corps, son âme et son esprit, mais il s’agissait qu'il soit enregistré dans le système d'État, que le système d'État lui imprime le cachet/tampon de la citoyenneté/de citoyen de l’état. Et lorsque la citoyenneté s'est répandue de la péninsule italienne, de Rome, dans tout l'Empire romain, ce fut un événement formidable. Car les humains à cette époque ressentaient que c'était quelque chose de lié/pendant à la vie. Mais cela ne nous est-il pas resté dans un certain sens ? Dans un certain sens, il nous est resté que nous avons aménagé toute notre vie publique selon notre système d’État, qui était tiré du penser et du sentir romains.

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J'ai eu une vieille connaissance qui avait un amour de jeunesse qu'il avait acquis à dix-huit ans, mais il ne pouvait pas épouser cet amour de jeunesse à dix-huit ans. Il a dû attendre, il a dû d'abord se gagner quelque chose. Et ainsi l'humain avait atteint l'âge de soixante-quatre ans. Pour pouvoir se marier, il est retourné dans sa ville natale, car l'amour de sa jeunesse lui était resté fidèle et il voulait l'épouser. Mais que s'est-il passé ? L'église avec le presbytère, où se trouvaient les registres des baptêmes, avait brûlé et les registres des baptêmes ont été brûlés avec. L'homme n'avait pas de certificat de baptême. Il m'a écrit ceci depuis sa ville natale et m'a dit : "Oui, il me semble, selon mon bon sens/ma saine raison (analytique) humaine, que naître est la preuve que je suis là, mais les gens ne me croient pas parce que je n'ai pas de certificat de baptême qui prouve par écrit que je suis là. - Eh bien, il faut d’abord être écris là que je sois là, que l’on est classifié extérieurement. Certes, quand on raconte quelque chose comme ça, alors les gens disent que c'e serait exagéré. Mais ce n'est pas exagéré. Parce cela joue un rôle majeur dans nos rapports publics. C'est la manière de penser qui a remplacé la manière théocratique de penser de l'Orient, et qui a été quelque peu remodelé/reméthamorphosé par le Grec/l’hellénisme. La pensée romaine est une pensée abstraite. L'Orient a crû aux pouvoirs/à des forces des dieux, qui entrent dans l'humain par le sang. En Orient, l'homme révélateur de Dieu était celui qui était né du sang. Dans l'élément culturel romain, on était imprégné de la croyance en des concepts, en des idées, en des abstractions. Cette croyance, qui en était une métaphysique, contrairement à la croyance théologique de l'Orient, a été complétée par la jurisprudence. Tout comme le militarisme est la manifestation sœur de l'aristocratisme théocratique, la jurisprudence est la manifestation sœur du principe citoyen abstrait d'idées déjà apparu à l'époque romaine. La métaphysique et la jurisprudence sont des sœurs. Le temps viendra où les choses ne seront pas acceptées comme des révélations, mais où tout derait être prouvé. De même que l'on prouve en jurisprudence que l'un a volé, de même devra être prouvé que non seulement 2 fois 2 font 4, mais aussi qu'il y a un Dieu. Cela a conduit à la preuve récurrente de l'existence de Dieu. Toute preuve de notre logique scientifique n'est rien d'autre qu'une logique juridique métamorphosée. Que ce règne du juridisme soit entré dans notre vie publique, vous pouvez le constater, si vous vous en souciez, reconnaitre en effet encore partout aujourd'hui. Pensez seulement comment les gens se plaignent que dans les plus différentes position d’administration dans l'appareil administratif, qui est entièrement formé à partir de l'Empire romain, là où des gens devraient être assis/siéger, qui comprennent quelque chose du techniue, sont assis des avocats/juristes, et non des techniciens. C'est vraiment ainsi. Les avocats/juristes siègent partout dans ces positions. C'est la deuxième chose qui est entrée dans nos vies, tout comme la théocratie et le militarisme ont été les premiers sœur et frère. Théocratie et militarisme, c'est-à-dire que le grec est réellement enraciné, aussi étrange que cela puisse paraître, dans la constitution spirituelle de l'humain, le romanisme est ancré dans sa conception du droit. Et d'après ces soubassements que je vous ai exposés, le catholicisme romain occidental est également différent du catholicisme grec oriental. Le gréco-catholique oriental est resté une affaire plus spirituelle. L'Église romaine est en fait, par essence, une institution entièrement civile et de droit. Elle s'est toujours imposée en tant que telle. Elle a déversé dans des institutions de droit ce qui devait être purement spirituel. Mais elle a aussi même introduit des concepts juridiques dans la vision catholique du monde. La justification de l'humain devant Dieu par la confession et autres choses qui découlent entièrement des pensées de droit, vous la trouverez à chaque fois dans la dogmatique catholique ultérieure, qui n'est pas chrétienne à l'origine, mais dogmatique romaine, qui est imprégnée par la pensée romaine. Et ce qui est passé par la pensée romaine, dont l'expression la plus forte et la plus abstraite se trouve en fait dans le protestantisme, qui repose entièrement/en tout et pour tout sur un concept juridique : la justification de l'humain par la foi.

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Ce sont les anciens éléments qui sont dans notre vie culturelle. On doit regarder ces vieux éléments avec un esprit ouvert, car à notre époque, ils sont mûrs pour mourir. Marx et Engels l'ont remarqué. Mais Marx et Engels n'ont pas remarqué que nous avons maintenant besoin d'un nouveau qui doit être mis à leur place. Ils ont cru que la vie de l’économie devait se poursuivre dans une pure administration des branches de production, des biens, des choses ; l'autre viendrait de soi-même. Cela ne vient pas de soi-même. A côté de l'administration objective des branches de la production et des biens, nous avons besoin d'un membrement démocratique du droit et d'une nouvelle création de la vie de l’esprit. De ce qui n'est pas esprit, un nouveau spirituel ne naîtra jamais. C'est pourquoi la tri-articulation se tient dans un pendant intime avec toute l’exigence de notre temps. Elle accentue que puisque l'ancien esprit est pressé hors de notre culture, il est nécessaire qu'il soit remplacé par un nouvel esprit, par une nouvelle création de l'esprit. Aujourd'hui, comme humain de culture, nous ne pouvons pas nous satisfaire d'une nouvelle renaissance. Nous ne pouvons pas réchauffer un ancien, mais nous avons besoin d'une nouvelle création de l'esprit. C'est ce que veut être la science de l’esprit orientée selon l’anthroposophie. Ce sera très controversé parce que les gens sont attachés à l’ancien. Et deuxièmement, nous avons besoin d'une nouvelle création de la vie de droit, qui doit être complètement amenée dans le canal démocratique, qui doit être créée ainsi qu'elle ne peut être créée à partir des anciennes conditions, parce que jamais, dans les anciennes conditions, l'humain en tant qu'humain ne se tient en vis-à-vis de l'humain, mais une quelque structure/articulation de classe ou de privilège détermine toujours avec. C'est ce qui incombe à l'humain du présent : se placer réellement dans les nouvelles créations. Il lui manque peut-être le courage pour cela. Mais du courage devra être réuni. Mais il sera réuni lorsque la partie la plus endormie de notre population, c'est-à-dire celle qui passée par les études universitaires/académiques - dans l'ensemble et à grande échelle c’est ainsi, il y a évidemment des exceptions - lorsque justement cette partie la plus endormie s’accommode à vouloir rompre avec le traditionnel, qu'il s'agisse de révélations qui sont venues par les chemins du grec ou d'idées abstraites qui sont venues par les chemins du romain. Là on doit se trouver dans la possibilité de façonner un droit par un système démocratique d’Etat, de façonner une vie de l’esprit par une nouvelle création qui se tient sur un terrain complètement libre et doit donc rompre avec toutes les aberrations qui reposent seulement sur la conservation de l'ancien ou sur quelque chose de nébuleux et d'obscur. S’il vous plaît, regardez de ce point de vue, ce qui se déroule en ces jours.

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N'est-ce pas, le parti social-démocrate - et je ne veux pas parler de nuances - prétend être le parti qui va transformer la vie économique moderne. Le léninisme au sein de cette social-démocratie est en fait l'expression la plus cohérente de ce point de vue social-démocrate, car Lénine est vraiment un digne successeur de Marx. Ce léninisme cherche à sortir de la pure vie de l’économie sur le sol de la terre, là où cela peut le moins aller, parce que tout instinct de peuple le contredit, il veut créer une vie de l’esprit à partir de la simple vie économique par l'alchimie de Lunacharsky. Quand je parle de ces choses, je ne réponds à aucune nouvelle, de sorte que l'on peut dire que serait raconté des contes de Russie, et du genre. On n'a pas du tout besoin d'écouter les descriptions, car elles sont naturellement colorées par la façon subjective de voir. Le bourgeois décrira différemment que le social-démocrate. Non, je me base sur ce que Lénine lui-même a exprimé dans son oeuvre. Je sais que ce qui repose à la base de son point de vue n’est pas une nouvelle formation de la culture, mais le meurtre d'une culture. Je ne veux pas parler du système scolaire, qui est décrit, mais des lois qui sont données au système scolaire russe, et de cela une vie spirituelle ne peut pas provenir. Il ne s’agit pas de ce qui est décrit, mais ce que font ces mêmes personnes qui veulent créer quelque chose de nouveau à partir de leurs illusions. En Europe centrale, nous ne sommes pas encore aussi loin, nous ne pouvons donc pas encore commettre cette grande erreur, mais nous sommes sur le chemin pour gâcher tout le possible qui veut venir pour l'avenir.

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N'est-ce pas, Marx et Engels se tenaient au pont de vue que la vie de l’économie est tout et que la vie de l’esprit doit maintenant se développer à partir de là. - C'est de la théorie, c'est de l'utopie. Que se passe-t-il dans la réalité ? On sent : oui, si nous atteignons purement des institutions économiques en contraste avec/vis-à-vis de la culture actuelle, ainsi ne semble pas quand-même pas en venir une vraie vie de l’esprit –, donc si on conclu des compromis avec l'ancienne vie de l’esprit : la social-démocratie avec le centre. En fait, selon Marx et Engels, la fumée qui entrerait dans notre cerveau et celui des générations futures ne devrait pas provenir du centre, mais de l'indépendance de la vie économique en tant que superstructure. Très étrange, dans la théorie de Marx et Engels : sous-structure économique, sous-structure gestionnaire ; superstructure intellectuelle, idéologique, loi, coutume, vie de l’esprit absolument, mais - théorie illusionniste. En réalité : la sous-structure économique, la social-démocratie ; la superstructure est assurée par le centre et le cléricalisme romain. La sous-structure : l'État économique de conception marxiste ou la coopérative économique de conception marxiste ; la superstructure illusoire : l'humain idéal qui devrait se donner à partir de l'illusion ; la réalité : le gros Erzberger. Voyez-vous, ces choses paraissent grotesques quand on les exprime, mais elles expriment justement la réalité et elles montrent, quand seulement on les considère sérieusement, où nous en sommes réellement, au devant de quelles erreurs nous allons. Mais elles montrent aussi que nous ne sortirons pas des erreurs si nous ne nous décidons pas d'aller à une nouvelle création d’une vie de l’esprit et de traiter cette nouvelle création de vie de l’esprit avec sympathie. Traiter cette nouvelle création de la vie de l’esprit avec sympathie, de la raison que c'est maintenant déjà le moment où la vie de l’esprit ne deviendra pas une pure vision du monde, ne peut pas rester une pure théorie, mais doit passer au traitement pratique de la vie.

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Parce que la médecine moderne pouvait compter seulement sur une science de la nature et pouvait se construire sur une science de la nature qui ne prenait pas en compte l'homme tri-articulé, l'humain neurosensoriel, l'humain rythmique et l'humain de métabolisme, par là cette médecine moderne, qui est maintenant quelque chose de pratique, à la fois comme hygiène que comme méthode de guérison, l’unilatéral, que ressentent aujourd'hui non seulement beaucoup d’humains, mais aussi beaucoup de médecins, Dieu merci. Mais notre médecine ne pourra jamais être mise sur une base saine si elle ne peut être mise sur la triple nature de l'humain. Oh, une chose complètement différente est l’humain de la tête, qui est modelée d’après le cosmos, et quelque chose de tout autre sont donc ces irrégularités dans la nature humaine, ces irrégularités pathologiques qui sont d'origine cosmique. Quelque chose de tout autre sont ces atteinte à la nature humaine, qui sont d'origine tellurique, et qui viennent essentiellement par le métabolisme, sont d'origine terrestre, et non cosmique. Autre chose, est tout ce qui est lié/pendant à ce qui es pendant entre le cosmos et la terre, avec ce qui vit dans l'air et aussi pour part dans l'eau. À l'avenir, cela doit devenir le point de départ d'une étude médicale véritablement librement propulsée. Car il est curieux que des trois choses que je viens de mentionner, et qui doivent être construites dans une médecine vraiment pratique sur la base de la tri-articulation de l'humain, une seule d'entre elles puisse réellement être apprise/enseignée, j’aimerai dire, dans le système officiel scolaire. Au moyen de ces méthodes qui n'existent aujourd'hui qu'à travers notre enseignement universitaire, qui est calqué sur la vie grecque et romaine, on ne peut étudier que ce qui est basé sur le système métabolique de l'humain. Et en fait, toute notre façon de penser de la science médicale est une façon de penser basée sur le système du métabolisme. Parce que la façon dont nous avons la science aujourd'hui, il n'y a en fait que la science du métabolisme. Mais si vous voulez ajouter les autres choses, les choses qui peuvent se produire dans la nature humaine comme les dommages causés par l'air et l'eau, alors vous avez en fait affaire à beaucoup de choses individuelles. Ce qui se produit chez les êtres humains sous forme de dommages causés par l'air et l'eau est totalement individuel, et cela ne peut être appris que par le traitement dévoué de médecins plus âgés qui ont déjà une expérience dans ce domaine. Cela ne peut s'acquérir/s’appropier qu'en rejoignant un vieux médecin expérimenté dans sa jeunesse, non pas scolairement mais en tant qu'assistant/aide, ce qui est le cas dans l'assistanat clinique actuel, mais sous forme de caricature, est enfoncée dans la sphère du métabolisme. Il faut que cela se produise de telle sorte qu'un certain instinct médical, une certaine intuition médicale, qui frôlera la clairvoyance chez une personne plus, chez une autre moins, se produise dans le cas de celui qui est l'assistant d'un médecin plus âgé, et de telle sorte qu'il n'ait même pas l'idée de traiter les choses de manière typique-schématique, mais plutôt qu'il se relie, par instinct, d’un nouvel individu et un individu plus âgé, qu'il s’y est formé, qu'il n'imite pas purement. Et ce qui vient d’endommagé dans l'organisme humain du côté de la tête, qui donc, comme je l'ai dit plus tôt, bien que cela imprègne tout l’humain, est seulement centrée dans la tête, cela ne peut pas du tout être appris à quiconque. Il n'y a aucune méthode pour enseigner de l'extérieur à connaître ces maladies qui, dans l’organisme humain apparaissent à partir de la tête. Celles-ci on les connaît seulement à travers un talent originel, et ce talent doit être éveillé. Il est donc nécessaire d'examiner dès le départ si de telles capacités peuvent être éveillées chez une personne donnée.

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Vous voyez, c'est l'attitude qui doit se former dans l'organisme spirituel indépendant, et qui ira jusqu'à être attentif au talent humain, c'est-à-dire à mettre chaque personne à la place où elle est conduite par son talent particulier. Il est ici nécessaire que cette vie spirituelle particulière soit réellement mise sur pied, car seulement dans une vie libre de l’esprit, où les talents sont librement exercés/règnent librement, les talents peuvent réellement être reconnus. Par cela, l'humain, en ce qu’il entre dans le spirituel, revient/retourne d'une certaine manière au naturel, à la nature/ce qui a force de nature, et par cela se donneront à nouveau des conditions possibles. Comme vous le savez tous, nous souffrons aujourd'hui du fait qu'en réalité, toutes les conditions ne peuvent plus être correctement assurées parce que nous n'administrons pas les choses du monde à partir de la pensée conforme à la nature, c'est-à-dire à partir de la pensée spirituelle. Là nous avons certains postes dans l'État ou aussi ailleurs, mais il y a toujours beaucoup trop d’humains pour ces postes. Les candidats sont toujours beaucoup plus présents que seront utilisés. Et à nouveau d'autres postes ne sont pas pourvu parce que les humains ne sont pas (pré)formés. Certaines branches de professions/métiers ne peuvent pas être là parce que les humains ne sont pas formés. En ce qu’à l'idée de l'organisme social tri-articulé plane en tant que vie libre de l'esprit, cela ne peut être le cas, parce que là l'humain ne conçoit pas de l’arbitraire, mais parce qu'il conçoit en accord avec les grandes lois du monde. Et où cela se produit, les choses se passent généralement bien. Où, contre ces grandes lois du monde, est conçu à partir de l’arbitraire humain, là ça ne va généralement pas. Et le système romain a la plus grande prédisposition à l'arbitraire. Le système purement métaphysique-juridique est le plus prédisposé au pur arbitraire. Le système grec avait un certain instinct à partir de la naissance àpartir du sang, quand aussi cet instinct ne pense seulement pour la minorité. L'économie a sa propre nécessité de nature. Le système métaphysique-juridique est celui qui éloigne le plus l'humain des fondements naturels en rapport à ses sentiments et sensations. Le système juridique romain est celui que nous devons avant toutes choses considérer de manière impartiale. Car tant que nous ne l'aurons pas surmonté dans tous les domaines, nous n'irons pas plus loin.

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Si quelqu'un demande aujourd'hui et dit : "Y aura-t-il vraiment assez ou pas trop d’humains à l'avenir pour une certaine profession dans les postes de direction, en raison de la vie de l’esprit indépendante ? alors on peut seulement répondre : à ces choses ne doit pas être répondu de la manière dont cette logique travaille, qui est structurée selon le modèle de la jurisprudence romaine, mais de la manière dont la logique des faits travaille. - Il y a déjà quelques décennies que la nouvelle s'est répandue de Vienne à travers l'humanité, l'humanité éduquée, comme on dit, que des gens se sont trouvés qui dans l’avenir peuvent réguler la sorte des naissances à l'avenir. Cela signifie, à l'avenir, on serait en état de pouvoir réguler que ce qui devrait naître serait un garçon ou une fille. Vous savez, cette théorie de Schenk a fait sensation et les gens s’en promettaient beaucoup. Savez-vous ce que serait l'effet réel ? L'effet serait que dans cette approximation - c'est bien que ce soit une approximation - que dans cet ordre approximatif, qu'à peu près le même nombre d'hommes et de femmes naissent, le plus grand désordre viendrait, si le genre était placé dans l'arbitraire humain. Le plus grand des désordres s'installerait. Et il en sera de même lorsque, en référence à d'autres choses moins naturelles, les hommes utiliseront à nouveau leur arbitraire. Le fait que nous ayons trop de gens pour une profession et trop peu de gens pour une autre est dû à la façon non naturelle de la pensée humaine et des institutions humaines. A l’instant où cet être romain arbitraire, métaphysique-juridique entre dans une inspiration spirituelle-scientifique-intuitive, qui à son tour se confond avec ce qui était aussi un instinct plus ancien, nous arrivons dans une vie qui régule l'ordre social de manière à ce qu'il puisse exister.

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Comme vous le voyez, la nouvelle pensée sociale ne peut être bien comprise à partir d'une simple pensée abstraite. D'une certaine manière, on doit avoir contracté une sorte de mariage avec la nature elle-même. Et ces gens qui aujourd'hui croient le plus penser naturellement, ils pensent le plus de manière non naturelle, parce qu'ils pensent déformé romainement-juridiquement, ce qui s'est étendu à toutes nos choses. On ne croit pas du tout, par exemple, que même dans quelque chose de si éloigné du droit romain, que la médecine et la pensée médicale, cet être abstrait s'est faufilé/insinué.

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Et maintenant, nous n’avons pas la permission d’oublier que tout cet être abstrait est devenu si peu naturel depuis les années soixante-dix du XIXe siècle. Il s'agit seulement de distinguer ce qui était avant et ce qui était après. Jusque dans les années 70, les vieilles traditions étaient encore présentes en tout. Les bons éléments des différentes renaissances y étaient toujours à l'œuvre. Car dans les années 70 et 80, il était clair que l'ancien perdait de sa validité pour le progrès de l'humanité, et que l'humanité devait s'efforcer à de nouvelles créations, tant de la vie de droit que de la vie de l’esprit toute entière. Car ce n'est que de cette manière que la vie de l’économie, qui exige bien clairement sa réorganisation, sera imprégnée des pensées humaines qui sont nécessaires.

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Mais aussi les activités pratiques nécessaires, comme la médecine, ne pourront être fécondées que si la vie de l’esprit ne part pas de renaissances, mais que sera créé du complètement neuf à partir de la vie de l’esprit. Une nouvelle création de la vie de l’esprit, c'est ce dont nous avons besoin.

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C'est vraiment de la nécessité de notre époque qu'est née la combinaison de la science de l’esprit d'orientation anthroposophique avec son ouvrage/travail social dans l’Union/la Fédération pour une tri-articulation de l'organisme social. Et ces derniers mois, la nécessité s'est également donnée de rechercher un lien plus étroit entre le social et le réellement spirituel. Certes les tresses/ringards auront toutes sortes de choses contre cela. Les ringards ont eu quelque chose contre l’Union/Fédération pour la tri-articulation absolument ; ils auront aussi quelque chose contre cet aller-main-dans-la-main. Les humain n'ont pas du tout la sensation pour combien forts sont les ringards. Ils n'ont pas non plus la sensation pour combien est nécessaire, à notre époque, de couper les tresses et donc de vaincre le règne européen chinois, sinon les Chinois asiatiques pourraient devenir bien trop dangereux pour nous si nous devions continuer à porter la tresse des Chinois européens encore longtemps.

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Une certaine compréhension de ce devenir nécessaire a commencé à émerger des profondeurs des sciences humaines, en particulier dans notre propre cercle, et nous avons vu que les éléments sont là pour préparer au moins l'humanité à une certaine réceptivité à la nouvelle aspiration spirituelle. Nous avons trouvé des amis qui ont travaillé à la diffusion de la vision anthroposophique du monde ici à Stuttgart et dans la région de Stuttgart, et cela a été très satisfaisant. Il faut maintenant espérer qu'une compréhension sera trouvée pour ces mêmes choses qui sont socialement nécessaires dans le sens le plus éminent du terme aujourd'hui. Il est faux de croire que l'humanité dans son ensemble n'est pas accessible à ces choses. À l'heure actuelle, si nous voulons comprendre ce qui est socialement nécessaire, nous avons besoin d'un mode de pensée formé par les concepts et les idées qui proviennent de la science de l’esprit. Car vous voyez, il y aura cette opposition dans le temps présent, à côté de toutes les autres oppositions : juridico-romaine, pure pensée logique et pensée en spirituelle-scientifique. La pensée spirituelle-scientifique, qui s'appuie partout sur la logique des faits - la pensée romaine, catholique, juridique, qui s'appuie uniquement sur la logique des concepts, uniquement sur la logique égoïste de l'humain. Cette pensée, elle ne sera jamais assez forte pour voir à travers la réalité. Je vous ai donné un exemple clair et concret.

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N’est-ce pas, Avenarius a enseigné à Zurich, Mach a enseigné à Prague et à Vienne, et une élève de Mach, Frify Adler, le fils du vieux Adler, a enseigné à Prague et à Vienne. Mach et Avenarius, avec leur doctrine purement positiviste des sens, étaient de bons humain moyens, de braves humains du présent ou, pour ma part/ma foi, des humains du passé - car dans le présent il devrait y avoir quelque chose de nouveau - et tous ceux qui représentaient la philosophie d'Avenarius et de Mach, pensaient évidemment, qu'ils étaient des humains contemporains bien braves. Cela resta en règle générale le cas pour la première génération d'étudiants, quand on établissait des pures théories positivistes des sens, mais plus pour la génération suivante d'étudiants. C'est alors qu'apparaît la logique des faits, qui s'exprime dans le fait qu'Avenarius et Mach sont les philosophes d'État du bolchevisme. Pensez à ces bons citoyens/bourgeois d'Europe centrale, qui ne sont donc certainement jamais allés trop loin par dessus/n’ont jamais cogner au-delà de la corde dans cette direction, ce sont les idoles, les idoles philosophiques des bolcheviques. C'est de la logique des faits, c'est une logique qui est perçue par quiconque s'engage dans une reconnaissance spirituelle-scientifique qui va de pair avec les faits. Celui qui pense logiquement d'une manière purement romaine-légale analyse la philosophie de Mach, la philosophie d'Avenarius. Oui, là il ne contient rien qui puisse en être déduit/épluché logiquement et qui serait alors un système pratique du bolchevisme. Oh, non ! Aussi ce que les humains pourraient faire selon les vues d'une telle logique purement conceptuelle, d'une telle logique purement métaphysique, c'est aussi brave. Cela signifie, ce que le logicien de sorte romaine doit penser comme conséquence de la vision du monde de l'Avenarius, c’est bravement bourgeois. Mais ce que la logique de réalité en élabore vers dehors: c'est le bolchevisme. Aujourd'hui, nous avons besoin de concepts qui maîtrisent la réalité, qui entrent dans la réalité. Nous somme arrivé bien loin de la réalité par l'être/le système de romain-juridique qui s'est insinué dans tout, tout. Les humains croient aujourd'hui exprimer leur propre nature humaine libre. En vérité, ils expriment seulement ce qui leur est inoculé d'être/de système juridique romain ou catholique – mais qui est aussi romain. C'est pourquoi il est difficile aujourd'hui d'apporter aux humains ce qui ne découle pas de l'arbitraire humain, mais des faits eux-mêmes. Naturellement, la science de l’esprit, même dans la manière dont elle est présentée, doit sonner différemment de ce qui a été produit ainsi. Mais dans les soubassement de la nature humaine, se trouve déjà une nostalgie qui vient au devant des humeurs/ambiances de la science de l’esprit. Et si assez de persévérance et de courage est disponible, tout de suite de ces courants qui se trouvent chez certains de nos amis aujourd'hui, pour porter la science de l’esprit dehors dans le monde, à partir de ces courants, il se donnera ce que le présent à besoin. On ne devrait pas du tout se laisser distraire aujourd'hui par le fait qu'apparaissent des opinions qui donc quand-même n'émanent que de la bourgeoisie romane dans sa manière de penser, ainsi qu’on dit : "Oh, si l'humanité devait progresser grâce à ce que vous pensezlà, alors cela durerait des décennies ! - C'est un non-sens à nouveau face à la réalité. Ce n’est à nouveau rien d’autre que logique romaine juridique. La vérité doit penser différemment.

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Quand vous regardez une plante pendant sa croissance, elle développe d’abord lentement, feuille après feuille. Et celui qui croit que cela se poursuivra toujours comme ça à ce rythme se trompe considérablement. Alors vient une secousse, alors le calice et les pétales se développent rapidement à partir de la feuille. Et il en sera ainsi, si pourra nous persévérer la force de ce que nous pouvons effectuer spirituellement-scientifiquement et socialement. Il s’agit là de volonté. Il semblera peut-être pendant longtemps que ça aille très lentement. Mais alors, quand tout ce qui peut grandir se sera rassemblé, vient le revirement en une fois. Mais cela œuvrera seulement bien si le plus grand nombre d’humains possibles y sont préparés. C'est ce que je voulais vous dire tout de suite, comme une sorte de résumé de nos travaux de ces semaines, que j'aimerais appeler nos « semaines de Stuttgart ». Car il s'agit de ne pas ankyloser, nous appuyé sur ce qui découle de notre chose elle-même. Ne pas regarder à gauche, ne pas regarder à droite, mais regarder ce qui découle de notre chose même, il s’agit de cela. Et pour éviter, ne serait-ce que dans nos pensées et nos sentiments, d'avoir une quelconque méfiance à l'égard de ce qui découle de cette chose elle-même. Peu importe si les choses qui découlent de notre cause sont encore tant attaquées, nous n’avons pas la permission de nous laisser troubler une fois par de telles attaques. Car ces attaques, il suffit de les examiner de plus près, et nous constaterons bientôt qu'elles résonnent et qu'elles sortent de l'ancien, même si elle veulent être des « profession de foi pour l'innovation/le renouveau ». Car tout renouvellement aujourd'hui ne peut venir autrement que lorsque à la pensée économique s’ajoute une nouvelle pensée juridique et une nouvelle vie de l’esprit. C'est ce que nous devons considérer comme une nécessité, ce que nous voulons déverser en toute chose, ce dont nous devons nous pénétrer pour participer à la réorganisation sociale de l'humanité.

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Voilà, mes amis, ce que je voulais vous dire aujourd'hui, car je crois que ce fer que nous avons forgé jusqu'à présent n’a pas la permission de refroidir, qu'il doit rester chaud. Alors, il apportera déjà tout ce qui peut conduire l'humanité sur le chemin que celle-ci doit prendre. C'est pourquoi je voudrais résumer cette réflexion, qui a voulu résumer une partie de ce que nous avons fait ici ces dernières semaines, je voudrais résumer cette réflexion en deux mots. En deux mots, qui sont très anciens, mais que l'humain actuel devra comprendre d'une manière nouvelle, afin de pouvoir les rencontrer avec les sensations et les sentiments qui sortiront de la science de l’esprit. Et ces mots sont : Apprend et travaille !

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Nous ne pouvons pas aujourd'hui nous adonner à la croyance naïve que nous savons déjà tout et que nous pouvons élaborer des programmes à partir de ce que nous savons. Nous devons trouver de nouvelles idées à partir de la vie d'aujourd'hui, mais la vie se renouvelle chaque jour, et nous devons avoir confiance en ce que nous pouvons apprendre de la vie au quotidien. Et nous n'avons pas à être des lâches qui croient qu'ils ne peuvent travailler que lorsqu'ils peuvent s'appuyer sur des idées dites sûres, c'est-à-dire des idées qui ont été transmises depuis l'antiquité, qui sont là une fois pour toutes. Nous devons avoir le courage de travailler apprenant, d'apprendre en travaillant. Autrement, l'humain ne peut pas se projeter dans l'avenir et ses exigences. Ce sera aussi son nouveau christianisme. De nos jours, beaucoup d’humains passent à traers une certaine dichotomie. Ils nous rappellent, lorsque nous parlons du mystère du Golgotha au sens anthroposophique, qu'à leur avis, selon l'Évangile, le Christ qui est mort sur la croix pour sauver des âmes par son action, que donc les âmes qui croient seulement en Christ sont rachetées sans leur faire-avec/y être pour rien. Il est certain - vous pouvez le lire dans mon « Christianisme comme fait mystique » - qu'à travers le mystère du Golgotha, il s'est passé quelque chose ce à quoi l'humain, avec sa conscience du présent, n'a pas part directe, car la conscience du présent commence seulement au milieu du XVe siècle. Mais il ne s’agit pas de ce qu’aujourd'hui nous nous abandonnions/adonnions paresseusement à ce qui s'occupe de nous en dehors de nous-mêmes. Nous n’aurions la permission de parler aujourd'hui comme le font maints princes catholiques des églises, par exemple, princes inférieures ou supérieures des églises, qui disent : socialement, on n’avance pas si le Christ ne se tient pas au centre du travail social. - Ces derniers temps, j'ai fait l'expérience, dans de nombreuses assemblées, que le Christ a également été jeté dedans de cette manière. Oui, mes chers amis, je me suis un peut servi de l’oreille spirituelle, ainsi que j’ai entendu, qu’extérieurement résonne à travers la salle qu'on n’arrive pas plus loin socialement sans le Christ, mais intérieurement résonnait seulement le Benedictus, non le Christ. Intérieurement, il ne s'agissait pas du Christ, mais du Benedictus. Je pense celui qui est maintenant assis sur le siège romain. Et avec cela aujourd'hui justement l'humanité n’avance pas, qu’elle s'appuie sur autre chose que ce qui se lie avec sa propre âme. Le Christ doit aussi être compris à nouveau. L'Église extérieure ne peut pas prendre la place du Christ. Seul ce que l'humain vit en lui-même peut le faire avancer. C’est pourquoi, personne ne comprend le Christ qui ne le comprend pas de telle manière qu'il doit naître de nouveau dans l'âme de chaque humain particulier. Mais l'humain doit participer à sa formation spirituelle. Ce n'est que lorsque nous croyons que nos pouvoirs humains réels ne sont pas déjà nés avec nous, mais que nos pouvoirs humains réels à l'avenir seront ceux que nous développons nous-mêmes en nous-mêmes, que nous nous retrouverons sur un terrain véritablement chrétien. Non pas le Christ qui est né avec nous - ce n'est que Dieu le Père - mais le Christ que nous expérimentons nous-mêmes en ce que nousnous développons vers Lui, c'est ça le Christ qui doit/devra être compris.

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Il y a aujourd'hui des livres d’humains chrétiens protestants, par exemple le livre de Harnack « Essence du christianisme ». Si vous barrez partout le mot « Christ » dans ce livre, où qu'il apparaisse, alors ce livre passera d’un mensonge à une vérité. Ainsi que c’est, c'est un mensonge, car il devrait être écrit partout où « Christ » est écrit : Dieu le père. Ce qu'écrit Harnack ne fait référence qu'à la nature paternelle générale de Dieu. Il n'y a rien sur le Christ dans le livre. C’est menti dedans. Le Christ peut seulement être trouvé que par la nature humaine remaniée, transformée, par la nature humaine saisie dans sa propre activité.

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C'est cela qui doit être surmonter aujourd'hui, mais avec quoi, malheureusement, le monde, au lieu de penser à surmonter, fait des compromis. Mais les compromis qui sont faits aujourd'hui sont également conclus au plus profond de l'âme, et si nos âmes n'étaient pas de si horribles compromettrices, alors il n'y aurait pas non plus de compromis aussi horribles dans la vie extérieure, comme celui qui part maintenant de Weimar, le compromis sur l'école. Les natures du compromis se glissent dans l'existence aujourd'hui, et ce sont eux qui vivent tout en regardant en arrière, qui n'avancent pas. Nous pouvons seulement aller de l'avant si nous avons la volonté d'apprendre, si nous avons le courage d'intégrer ce que nous avons appris dans la vie. Ce n'est que de cette volonté et de ce courage que peut naître la nouvelle devise :

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Je veux apprendre, je veux travailler !

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Je veux travailler tout en apprenant !

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Je veux apprendre en travaillant !