Collection
ga
192:
Traitement
en science de l’esprit de questions
sociales et pédagogiques.
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QUATORZIÈME CONFÉRENCE
Stuttgart, 1919
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VIERZEHNTER
VORTRAG
Stuttgart, 20. Juli 1919
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 192 299-322 (1991)
20/07/1919 |
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Traducteur:
FG v.00 non relue
-01/2020 |
Éditeur: SITE |
Comme il est probable
que les
rapports/circonstances/conditions
feront qu’il n'y aura pas de
conférences au cours des prochaines
semaines ici, dans la branche, ainsi
j’aurais à donner quelque chose en
résumé aujourd'hui. Quelque chose de
récapitulatif, qui mettra en
évidence certains rapports de temps,
dont l'observation rendra possible
d'avoir un aperçu plus exact des
tâches du temps présent. Et un tel
aperçu dans les tâches du temps
présent, comme cela provient de
différentes choses dont j’ai tout de
suite parlé ici, est nécessaire
aujourd'hui de la manière la plus
intensive.
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01
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Weil es
wahrscheinlich die Verhältnisse
ergeben werden, daß in den nächsten
Wochen hier im Zweige keine Vorträge
stattfinden, so werde ich heute
etwas Zusammenfassendes zu geben
haben. Etwas Zusammenfassendes, das
hinweisen wird auf gewisse
Zeitverhältnisse, deren Beobachtung
es möglich macht, einen genaueren
Einblick in die Aufgaben der
gegenwärtigen Zeit zu bekommen. Und
ein solcher Einblick in die Aufgaben
der gegenwärtigen Zeit ist ja, wie
aus verschiedenem hervorgeht, das
ich gerade hier besprochen habe,
heute in der allerintensivsten Weise
notwendig.
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L'humain, nommément
en Europe centrale, est en fait
accordé aujourd'hui ainsi qu'il
craint ou méprise des connaissances
du monde spirituel. Les deux sont
apparenté intérieurement. Mais cette
peur du monde spirituel et ce mépris
de la connaissance du monde
spirituel sont pendants à la
situation extraordinairement
difficile dans laquelle est entrée
l'Europe centrale trouve et dans
laquelle elle sera plus longtemps.
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02
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Der Mensch,
namentlich Mitteleuropas, ist
eigentlich heute so gestimmt, daß er
Erkenntnisse der geistigen Welt
entweder fürchtet oder verachtet.
Beides ist ja innerlich verwandt.
Aber gerade diese Furcht vor der
geistigen Welt und diese Verachtung
des Erkennens der geistigen Welt,
sie hängen mit der außerordentlich
schwierigen Lage zusammen, in die
Mitteleuropa gekommen ist, und in
der es ja weiter sein wird.
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Sur maintes de
choses, dont j’aimerais parler
aujourd'hui en résumant, a donc déjà
été évoquées par moi dans cet
endroit au fil des ans et aussi au
cours de ces semaines. Vous aurez
retenu des
observations/considérations qui ont
été amorcées ici que dans l’ouest,
chez les peuples des races latine et
anglo-américaine, dans tout ce que
ces peuples entreprennent
politiquement au sens large jouent
des connaissances suprasensibles.
Celui qui croit là que la politique
anglo-américaine, par exemple, ne
dépendrait pas de certaines
connaissances suprasensibles sur le
développement/l’évolution de
l'humanité, s’adonne à de grandes
illusions. Et justement ainsi des
connaissances suprasensibles jouent
dans tout ce qui est recherché dans
l’est chez les peuples d'Asie et
jusque dedans vers la Russie. En
cela, on doit toutefois exclure de
ce qui est pensé ici comme les
premières choses recherchées en
Russie, tout ce qui se réfère au
régime russe actuel. Cela est
toutefois étranger et éloigné de
toute connaissance suprasensible.
Ces conditions/rapports montrent que
nous, en Europe centrale, sommes
pour dans une certaine mesure
enserrés dans des façonnements du
monde qui sont absolument déterminés
par des connaissances
suprasensibles, qui ne sont souvent
pas libre d’objection pour l'époque
actuelle. Nous avons donc déjà parlé
de ces choses. Et il a aussi été
rendu attentif que n’est pas permis
que plus loin en Europe centrale on
s'enferme d'une certaine manière
obstinée vis-à-vis de véritables
façons de voir suprasensorielles.
Car cette obstination conduirait
cette pauvre Europe centrale de plus
en plus dans la misère et le
malheur, dans la confusion et le
chaos.
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03
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Auf mancherlei, das
ich zusammenfassend heute besprechen
möchte, ist ja von mir an diesem
Orte im Laufe der Jahre, und auch in
diesen Wochen bereits hingedeutet
worden. Sie werden aus den
Betrachtungen, die hier angestellt
worden sind, entnommen haben, daß im
Westen, bei den Völkern der
lateinischen und der
anglo-amerikanischen Rasse, in alles
dasjenige, was diese Völker im
weitesten Sinne politisch
unternehmen, übersinnliche
Erkenntnisse hineinspielen.
Derjenige gibt sich großen
Illusionen hin, der da glaubt, daß
zum Beispiel die anglo-amerikanische
Politik nicht abhängig sei von
gewissen übersinnlichen
Erkenntnissen über die Entwickelung
der Menschheit. Und ebenso spielen
übersinnliche Erkenntnisse in alles
dasjenige hinein, was im Osten bei
den Völkern Asiens und bis herein
nach Rußland erstrebt wird. Dabei
muß man allerdings ausnehmen von
dem, was hier als Erstrebtes in
Rußland gemeint ist, alles das, was
sich auf das gegenwärtige russische
Regime bezieht. Das ist allerdings
aller übersinnlichen Erkenntnis
fremd und fern. Diese Verhältnisse
zeigen, daß wir in Mitteleuropa
gewissermaßen eingeklemmt sind in
Weltengestaltungen, die durchaus
bestimmt sind von übersinnlichen
Erkenntnissen, die oftmals für die
heutige Zeit nicht einwandfreier
Natur sind. Wir haben ja von diesen
Dingen gesprochen. Und es ist auch
aufmerksam darauf gemacht worden,
daß das nicht sein darf, daß man
sich ferner in Mitteleuropa in einer
gewissen halsstarrigen Weise
gegenüber wirklichen übersinnlichen
Anschauungen verschließt. Denn
dieses Verschließen gegenüber
übersinnlichen Anschauungen würde
dieses arme Mitteleuropa immer mehr
und mehr in die Not und in das
Elend, in die Verwirrung und in das
Chaos hineintreiben.
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Actuellement, cela
aimerait donc correspondre à une
tendance actuelle/note du temps dans
tous les partis/partisanneries, de
gauche et de droite, de considérer
tout ce qui est suprasensible comme
quelque chose d'enfantin dans le
développement/l’évolution de
l'humanité. Les peuples d'Europe
centrale souffriraient lourdement,
lourdement, s'ils continuaient à
fermer leur esprit à la connaissance
suprasensible, car ils seraient
simplement ficelés ensemble par ce
qui est saturé de connaissance
suprasensible à l'Ouest et à l'Est.
Il est également important
d’indiquer sur ce que dans les
cercles les plus larges aujourd'hui
la confiance en ceux qui ont une
connaissance suprasensible a
diminué, que cette confiance devrait
être éradiquée par le simple culte
de ce qu’on peut réunir comme
connaissance sans vision
suprasensible. Et de l'autre côté
c’est aussi juste qu'aucun temps
plus que tout de suite le nôtre a
besoin du soin le plus intensif de
la confiance en ceux qui peuvent
communiquer quelque chose d'une
telle connaissance suprasensible.
Nous nous trouvons donc dans une
certaine mesure, en Europe centrale,
dans la situation que nous avons
besoin de quelque chose le plus
intensivement, que nous aimerions
aussi rejeter le plus intensivement.
Nous devons faire face à ce fait
avec un esprit ouvert. Doit par
exemple, être demandé : D'où le
monde anglo-américain tire-t-il ces
vues sur le cours de l’évolution de
l’humanité, qui nous est devenu si
funeste en Europe centrale ? Et doit
être demandé : Quelles sont donc les
sources d'où les peuples orientaux,
notamment les peuples orientaux
d'Asie, pourront à l'avenir gagner
ce qui sera approprié nous ficeler
la gorge en Europe ? - Seule une
vision claire en ces choses peut
être vraiment salutaire.
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04
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Es mag ja gegenwärtig
einer Zeitnote bei allen Parteiungen
links und rechts entsprechen, alles
Übersinnliche wie etwas Kindisches
in der Menschheitsentwickelung zu
betrachten. Die Völker Mitteleuropas
würden schwer, schwer zu leiden
haben, wenn sie weiterhin sich der
übersinnlichen Erkenntnis
verschließen wollten, denn sie
würden einfach von dem, was von
übersinnlicher Erkenntnis im Westen
und im Osten durchtränkt ist,
zusammengeschnürt werden. Es ist
wichtig, auch daraufhinzuweisen, daß
in weitesten Kreisen heute das
Vertrauen zu denjenigen, die
übersinnliche Erkenntnisse haben,
geschwunden ist, daß dieses
Vertrauen ausgemerzt werden soll
durch die bloße Anbetung dessen, was
man ohne übersinnliches Schauen als
Erkenntnis aufbringen kann. Und es
ist auf der anderen Seite auch
richtig, daß keine Zeit mehr als
gerade die unsrige die intensivste
Pflege des Vertrauens nötig hat zu
denjenigen, die von solchen
übersinnlichen Erkenntnissen etwas
mitteilen können. So befinden wir
uns gewissermaßen in Mitteleuropa in
der Lage, daß wir etwas am
intensivsten notwendig haben, was
wir auch am intensivsten ablehnen
möchten. Dieser Tatsache muß
unbefangen ins Auge geschaut werden.
Gefragt muß zum Beispiel werden:
Woher hat denn die
anglo-amerikanische Welt diese
Einblicke in den Gang der
Menschheitsentwickelung, die uns in
Mitteleuropa so verderblich geworden
sind? Und gefragt muß werden:
Welches sind denn die Quellen, aus
denen die östlichen Völker,
namentlich die östlichen Völker
Asiens, in der Zukunft dasjenige
werden gewinnen können, was geeignet
sein wird, uns in Europa die Kehle
zuzuschnüren? - Nur eine klare
Einsicht in diese Dinge kann
wirklich von Heil sein.
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Quand on suit ce qui
est répandu comme idées du monde
même parmi les soi-disant
historiographes et politiciens
éclairants d'Angleterre et
d'Amérique, ainsi on trouvera que
même parmi ces gens éclairants
quelque chose joue dans leurs idées
partout, qui est influencé de
quelque façon par des aperçus
suprasensibles sur le cours du
monde. Dans le monde
anglo-américain, cela peut être
gagné absolument, surtout depuis le
milieu du XIXe siècle, sur une sorte
de chemin médian. Le chemin qui a
été suggéré ici, par exemple, dans
mon livre « Comment obtient-on
des connaissances des mondes
supérieurs », qui est le droit
chemin à partir de l’évolution des
forces humaines de l'âme, ce chemin
on ne l'aime pas dans le monde
occidental. Dans le monde
occidental, on fait ainsi qu'on
recherche certains humains que l’on
tient pour particulièrement aptes à
une investigation sur le monde
spirituel, des humains qui ont plus
ou moins des dispositions
médiumnique/médianes/médiatiques.
Ceux qui ne croient pas à ce que je
vais maintenant expliqué, ceux,
respectivement les générations à
venir, auront lourdement à payer
pour cette incrédulité. On se
cherche des personnalités médiales.
Ces personnalités médiales sont
amenées dans d'autres états de
conscience, dans des états de
conscience, dans des états de
cnscience de type transe, et quand
on connaît les machinations
correspondantes, par lesquelles,
après la mise en silence/fermeture
de la raison analytique extérieure,
se révèle de ces personnalités
médiales ce qu'elles portent en
elles dans leur subconscient, alors
on en ressort justement ce qui
reposait dans le subconscient de ces
personnalités. Et à partir de ces
personnalités médiales, en
particulier au cours du XIXe siècle
dans le monde anglo-américain, on a
expérimenté les principes qui ont
permis d'obtenir les succès
politiques que l'on a obtenus contre
l'Europe et contre l'Asie. On a
simplement amener dans une certaine
transe des personnalités qui y
étaient appropriées, et alors il ont
développé à partir de cette transe,
les tâches pour le monde
anglo-américain. Les humains du
monde anglo-américain sont beaucoup
trop intelligents pour le faire
comme les Européens centraux, qui ne
croient tout simplement pas ce qui
est ainsi révélé par les
soubassements de
l'existence/l’être-là. Avec cette
non-croyance, on se ferme à toutes
ces impulsions qui peuvent nous
aider à avancer dans le mouvement de
l'humanité réelle.
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05
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Wenn man verfolgt,
was selbst bei sogenannten ganz
aufklärerischen Geschichtsschreibern
und Politikern Englands und Amerikas
als Weltideen verbreitet wird, so
wird man finden, daß selbst bei
diesen aufklärerischen Leuten in
ihre Ideen überall etwas
hineinspielt, was irgendwie von
übersinnlichen Erkenntnissen über
den Gang der Welt beeinflußt ist.
Das gewinnt man innerhalb der
anglo-amerikanischen Welt durchaus,
seit der Mitte des neunzehnten
Jahrhunderts insbesondere, auf eine
Art medialem Wege. Den Weg, der hier
zum Beispiel vorgeschlagen worden
ist in meinem Buche «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»,
der der gerade Weg aus der
Entwickelung der menschlichen
Seelenkräfte heraus ist, diesen Weg
liebt man in der westlichen Welt
nicht. Man macht das in der
westlichen Welt so, daß man gewisse
Menschen aufsucht, die man zu einer
Erkundigung über die geistige Welt
für besonders geeignet hält,
Menschen, die mehr oder weniger
mediale Anlagen haben. Diejenigen,
die das nicht glauben, was ich jetzt
auseinandersetzen werde, die,
beziehungsweise die nachfolgenden
Generationen, werden diesen
Unglauben schwer zu büßen haben.
Mediale Persönlichkeiten sucht man
sich aus. Diese medialen
Persönlichkeiten werden in andere
Bewußtseinszustände, in tranceartige
Bewußtseinszustände gebracht, und
wenn man die entsprechenden
Machinationen kennt, durch welche,
nach der Stillegung des äußeren
Verstandes, aus solchen medialen
Persönlichkeiten das sich offenbart,
was sie im Unterbewußtsein in sich
tragen, dann bekommt man eben
dasjenige heraus, was im
Unterbewußtsein dieser
Persönlichkeiten ruhte. Und aus
solchen medialen Persönlichkeiten
heraus hat man insbesondere im Laufe
des neunzehnten Jahrhunderts in der
anglo-amerikanischen Welt die
Prinzipien erfahren, durch die man
politisch gegen Europa und gegen
Asien die Erfolge hat erringen
können, die man errungen hat. Man
hat einfach Persönlichkeiten, die
dazu geeignet waren, in eine gewisse
Trance gebracht, und dann haben sie
aus dieser Trance heraus die
Aufgaben für die anglo-amerikanische
Welt entwickelt. Die Menschen der
anglo-amerikanischen Welt sind viel
zu gescheit, um es so zu machen wie
die Mitteleuropäer, die einfach
nicht glauben, was auf diese Weise
aus Untergründen des Daseins heraus
geoffenbart wird. Mit diesem
Nicht-glauben verschließt man sich
gegen alle diejenigen Impulse, die
einem helfen können zum
Vorwärtskommen in der wirklichen
Menschheitsbewegung.
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Or, le chemin que
j'ai évoqué ici, et qui consiste à
faire l'expérience des impulsions
suprasensibles d’évolution de
l'humanité par des médiums(/médias …
NDT : Cela peut paraître osé,
mais ce qu’on appelle aujourd’hui
les médias, peut être
institutionnellement regardé comme
partiellement ressemblant dans sa
fonction), est un chemin extrêmement
douteux/inquiétant. Car évidemment,
les instincts de la race
anglo-américaine règnent dans le
corps de tous ceux qui sont choisis
parmi la population
anglo-américaine. Et les impulsions
politico-culturelles qui sont
acquises de cette manière se
manifestent de telle sorte qu'elles
sont colorées, mélangées à ce qui
est l'égoïsme de la race
anglo-américaine. Par cela ces
impulsions sont tout de suite
efficaces dans le service égoïste de
la race anglo-américaine. Et
quiconque peut voir à travers ce qui
doit être vu sur ce domaine sait que
les succès de la race
anglo-américaine contre l'Europe
centrale ont été obtenus à l'aide de
ce que l'occultisme du monde
occidental a fait remonter de la
manière que je viens d'indiquer, à
partir de soubassements spirituels.
La méthode qui est suivie est facile
à percer. Vous avez seulement besoin
de vous rappeler ce qui a été dit
ici il y a huit jours. Vous avez
seulement besoin de vous rappeler
que la raison analytique logique
ordinaire, tel qu’elle est utilisée
par nous dans l'observation
sensorielle extérieure et pour la
production de la science extérieure
sensorielle, que cette raison
analytique efface la véritable
connaissance suprasensible. Car
cette simple raison analytique
logique ordinaire est donc tout de
suite liée, au sens le plus éminent,
à l'outil de la corporéité physique.
Dès que vous vous développez vers en
haut à ces forces de connaissance,
dont il est parlédans mon livre
« Comment atteint-on des
connaissances des mondes
supérieurs », vous n'êtes plus
dépendant de l'outil du corps
physique avec ces forces de
connaissance. Dès que vous vous
servez purement de cette logique à
laquelle on est habitué dans la vie
quotidienne actuelle, cette logique
à laquelle on s'est habitué grâce à
la science extérieure de la nature
d'aujourd'hui, vous être transposé
dans l'impossibilité d’apprendre à
connaître ce qui régit/règne
réellement/en fait dans le
développement/l’évolution sociale et
spirituelle de l'humanité. C'est
pourquoi les peuples du monde
anglo-américain, qui connaissent
bien ce fait, recherchent leurs
principes politiques à l'aide de
l'exclusion de la raion analytique
logique ordinaire. Car, en ce qu’on
amène en transe des personnalités
appropriées, on déconnecte la raison
analytique logique ordinaire. Le
médium parle à partir des
soubassements de son âme sans
l’utilisation de la raison
analytique. Le médium parle du plus
profond de son âme sans utiliser
l'esprit. Et si l'on revêt alors ce
qui est ainsi acquis dans les formes
de pensée de la saine raison
analytique humaine, alors on peut
bien le comprendre, et on peut alors
continuer à l'utiliser dans la vie
pratique. Dans le monde occidental,
cela est obtenu/gagné sur des
chemins médias pour tout ce qui est
observé dans le traitement des faits
politiques et culturels, avec la
déconnexion de la saine raison
analytique humaine. Des impulsions
importantes pour la politique
culturelle du monde occidental ont
été gagnés une fois de cette manière
et elles ont été efficaces/oeuvrés
ces dernières années.
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06
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Nun ist der Weg, den
ich hier angedeutet habe, und der in
dem Erfahren übersinnlicher
Entwickelungsimpulse der Menschheit
durch Medien besteht, es ist dieser
Weg ein außerordentlich
bedenklicher. Denn
selbstverständlich walten in den
Körpern aller derjenigen, die da
herausgesucht werden aus der
anglo-amerikanischen Bevölkerung,
die Instinkte der
anglo-amerikanischen Rasse. Und es
kommen die kulturpolitischen
Impulse, die auf eine solche Weise
gewonnen werden, so heraus, daß sie
gefärbt, durchmischt sind mit dem,
was der Egoismus der
anglo-amerikanischen Rasse ist.
Dadurch gerade sind dann diese
Impulse wirksam im egoistischen
Dienste der anglo-amerikanischen
Rasse. Und wer durchschauen kann,
was auf diesem Gebiet zu
durchschauen ist, der weiß, daß die
Erfolge der anglo-amerikanischen
Rasse gegen Mitteleuropa errungen
worden sind mit Hilfe dessen, was
der Okkultismus der westlichen Welt
auf die Art aus geistigen
Untergründen heraufgebracht hat, die
ich eben jetzt angedeutet habe. Die
Methode, die dabei befolgt wird, ist
ja leicht zu durchschauen. Sie
brauchen sich nur zu erinnern an
das, was vor acht Tagen hier gesagt
worden ist. Sie brauchen sich nur
daran zu erinnern, daß der
gewöhnliche logische Verstand, wie
er von uns angewendet wird in der
äußeren sinnlichen Beobachtung und
zur Herstellung der äußeren
sinnlichen Wissenschaft, daß dieser
Verstand die wirklich übersinnliche
Erkenntnis auslöscht. Denn dieser
gewöhnliche logische Verstand ist ja
gerade gebunden, im eminentesten
Sinne gebunden, an das Werkzeug der
physischen Leiblichkeit. Sobald Sie
sich hinaufentwickeln zu denjenigen
Erkenntniskräften, von denen in
meinem Buche «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
die Rede ist, sind Sie mit diesen
Ihren Erkenntniskräften nicht mehr
angewiesen auf das Werkzeug des
physischen Leibes. Sobald Sie sich
bloß jener Logik bedienen, an die
man im heutigen, alltäglichen Leben
gewöhnt ist, jener Logik, an die man
sich gewöhnt hat infolge der äußeren
Naturwissenschaft von heute, sind
Sie in die Unmöglichkeit versetzt,
dasjenige kennenzulernen, was
eigentlich sozial und geistig in der
Menschheitsentwickelung waltet.
Daher suchen sich die dieser
Tatsache wohl kundigen Leute der
anglo-amerikanischen Welt ihre
politischen Prinzipien mit Hilfe des
Ausschlusses des gewöhnlichen
logischen Verstandes. Denn, indem
man geeignete Persönlichkeiten in
Trance bringt, schaltet man den
gewöhnlichen logischen Verstand aus.
Das Medium redet aus den
Untergründen seiner Seele heraus,
ohne den Gebrauch des Verstandes.
Und kleidet man dann dasjenige, was
auf diese Weise gewonnen wird, in
die Gedankenformen des gesunden
Menschenverstandes ein, dann kann
man es wohl begreifen, und man kann
es dann weiter auch im praktischen
Leben benützen. Das wird in der
westlichen Welt für alles, was
beobachtet wird in der Behandlung
der politischen und der
Kulturtatsachen, mit Ausschaltung
des gewöhnlichen Verstandes, auf
medialem Wege gewonnen. Wichtige
Impulse für die Kulturpolitik der
westlichen Welt sind einmal auf
diese Weise gewonnen worden und sie
haben gewirkt in den letzten Jahren.
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C'est tout de suite
de la façon contraire qui les choses
sont faites en Orient, par les
humains vivant en Asie et aussi par
certains membres du peuple russe de
l'Est européen. Voyez-vous, je ne
crois pas que ça en serait venu
d’obtenir les idées de la
tri-articulation de l'organisme
social si n’avais pas précédées mes
recherches sur l'organisme humain
lui-même, ces recherches dont j'ai
parlé, au moins à mots couverts,
dans mon livre « Des énigmes de
l'âme » . Là, j'ai montré
comment l'organisme naturel humain
ordinaire est un organisme
tripartite, comment l’organisme
naturel humain ordinaire est un
tri-articulé, comment cet organisme
naturel humain est un tri-articulé
en un organisme nerveux et
sensoriel, un organisme rythmique et
un organisme métabolique.
Reconnaître ces trois parties de
l'organisme humain naturel est d'une
importance énorme pour la pensée
actuelle de l'humanité. Et par ce
connaître que l’on actionne par
cette façon de voir/vision de
l'organisme naturel de l’humain, par
cela on arrive aussi à connaître
correctement l'organisme social dans
sa tri-articulité. Ainsi qu’on peut
investiguer aujourd’hui que
l’organisme naturel humain constitue
en ces trois membres, de l'organisme
nerveux ou sensoriel, de l'organisme
rythmique qui est lié à l'activité
rythmique de l'organisation
respiratoire et cardiaque, et
l'organisme métabolique, comme c’est
possible aujourd'hui, ainsi que cela
n'a pas été étudié dans les temps
anciens. Mais dans les temps
anciens, il y avait une certaine
connaissance instinctive, atavique
de ces choses. Et l'Orient, qui
était parvenu particulièrement loin
en rapport à l'ancienne façon de
regarder dans le monde suprasensible
et de gagner des connaissances
suprasensibles, cet Orient s’est
aussi encore toujours conservé
l'instinct d'appliquer dans la vie
ce que l'on peut gagner de ces
connaissances suprasensibles.C'est
pourquoi l'Oriental, aujourd'hui
encore, cherche après des impulsions
suprasensorielles, tout de suite
comme l'Occidental le fait, mais il
cherche après des impulsions
suprasensorielles d'une manière
opposée. L'Oriental ne cherche pas à
déconnecter la raison analytique par
des machinations médiales, comme le
fait l'habitant du monde
anglo-américain, mais au contraire,
il essaie de fertiliser la raison
analytique. C'est-à-dire qu'il
essaie de féconder l'humain
neuro-sensoriel par l'humain
rythmique. Par conséquent, vous
trouverez en Orient que ceux qui
veulent reconnaître quelque chose de
suprasensible, recommandent avant
tout un entraînement de l'activité
respiratoire humaine, un
entraînement de tout l'humain
rythmique. Les exercices orientaux
de yoga, qui devraient fournir à ces
gens de l'Orient une
réelle/véritable connaissance, ces
exercices orientaux de yoga vont sur
l'entraînement de l'être humain
rythmique de telle manière que par
une certaine manière de respirer,
par une certaine technique de
mouvements du cœur, une influence
est exercée sur la raison analytique
humaine, qui sinon est lié seulement
à l'outil corporel. En se consacrant
à certains exercices de yoga,
l'Oriental élève la respiration
rythmique ordinaire et l'activité
cardiaque ordinaire hors de leur
cours naturel et les transpose dans
un tel cours qu'elles gagnent une
influence sur la raison analytique,
qui serait sinon seulement dirigé
vers le monde des sens, et qui, par
cette influence reçoit pour ainsi
dire, infiltré en soi des
connaissance du monde suprasensible.
Ainsi l'Oriental, sur les chemins
opposés de l'Occidental, a aussi des
connaissances réelles du monde
suprasensible. Ces deux chemins de
connaissance, ils donnent aussi de
véritables connaissances. Mais tout
de suite ainsi que l'Américain et
l'Anglais, en tant qu'occultistes,
pour les raisons que je vous ai
données, obtiennent des
connaissances qui reposent dans le
sens folk-égoïstique/d’égoïsme de
peuple, ainsi l'Oriental, parce
qu’il s'approche immédiatement du
corps qui est rendu
transincandescent pas des impulsions
de race, va avec ses exercices de
yoga, à des impulsions
raciales-égoïstiques. Entre les
impulsions égoïstes de peuple de
l'Ouest et les impulsions égoïstes
raciales de l'Est, nous sommes
justement coincés. Mais ce sont des
connaissances à acquérir sur ces
chemins. Et ceux qui acquièrent
ainsi des connaissances à l'Ouest et
à l'Est . Et ceux de l'Ouest et de
l'Est qui acquièrent ainsi des
connaissances, ils se moquent
simplement des Européens qui croient
qu'ils acquièrent de véritables
connaissances sur les chemins de
leurs sciences ou de leurs
observations sociales. Ce que les
Européens divaguent à partir de leur
science de la nature, à partir de
leur soi-disant/ainsi nommée
connaissance causale, ce qu'ils
divaguent ensuite dans leur manière
de penser dans leur science sociale
et leur agitation sociale, c'est ce
que l'humain occidental et l'humain
oriental considèrent comme du
blabla, ce que c’est au fond aussi
vis-à-vis de la connaissance réelle.
Car ce qui est fiché dans nos
sciences européennes et dans nos
impulsions d'agitation européennes
est, par rapport aux forces réelles
qui guident l’évolution de
l'humanité, absolument un pur
radotage. Et c'est parce que nous
vivons dans un simple radotage,
parce que nous rejetons tout ce qui
est enlevé de la réalité, à cause de
cela nous entrons dans le désastre.
A peine les humain remarquent
inconsciemment que quelque chose est
saisi de la réalité, comme l'idée de
tri-articulation, ils le calomnient
immédiatement comme quelque chose
qui n’a pas permission de subsister.
Mais tant que nous voudrons nous
débarrasser de tout ce qui est
réalité au moyen de radotages - que
ce soit les radotages de la science
ou ceux des partis - nous ne
sortirons pas du chaos et de la
confusion, mais nous ne ferons que
nous enfoncer davantage dans le
chaos et la confusion. Mais nous
devons aussi être tout à fait clair
que ni la voie de l'Ouest ni celle
de l'Est ne peuvent être les nôtres.
Car c'est précisément ici, en Europe
centrale, que nous devons suivre la
voie qui est moderne au sens le plus
éminent du terme. Et cela ne peut
être autre chose que ce qui est
décrit dans mon livre « Comment
atteint-on des connaissance des
mondes supérieurs ? ». Sur
quoi, contrairement à l'Ouest et à
l'Est, repose ce qui est décrit dans
ce livre ? Pour le comprendre, il
faut cependant se pencher un peu sur
l’évolution de l'humanité. On doit
avant toutes choses faire sienne une
grande vérité de l'époque, qui
consiste - comme je l'ai souvent
mentionné ici - dans le fait qu'au
milieu du XVe siècle, un tournant a
été posé dans l'humanité moderne.
C'est là que commence, selon notre
membrement/articulation de
l'histoire selon la sciences de
l’esprit, la cinquième évolution de
culture post-atlantique/atlantéenne,
qui est clairement différente de
tout ce qui l'a précédé et qui a
duré du VIIIe siècle avant J.-C. au
XVe siècle après J.-C. Là commence
l'effort de l'humanité pour acquérir
toute la connaissance par un nouvel
état de conscience. Cette lutte de
l'humanité pour se placer au sommet
de la personnalité, pour développer
pleinement l'âme de la conscience,
va parallèle avec d'autres faits que
j'ai déjà mentionnés. Et en aucune
autre manière nous pouvons aspirer à
une connaissance suprasensible qu'en
tenant pleinement compte de ce fait.
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07
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Gerade in der
umgekehrten Art werden die Dinge im
Oriente, von den Asien bewohnenden
Menschen und auch von gewissen
Gliedern des russischen Volkstums
des europäischen Ostens gemacht.
Sehen Sie, ich glaube nicht, daß es
dazu gekommen wäre, die Ideen der
Dreigliederung des sozialen
Organismus in richtiger Art zu
erhalten, wenn nicht vorangegangen
wäre durch mich die Erforschung des
menschlichen Organismus selber, jene
Erforschung des menschlichen
Organismus, von der ich,
andeutungsweise wenigstens, in
meinem Buche «Von Seelenrätseln »
gesprochen habe. Da habe ich
gezeigt, wie der gewöhnliche
menschliche natürliche Organismus
ein dreigliedriger ist, wie dieser
menschliche natürliche Organismus
dreigegliedert ist in einen Nerven-
und Sinnesorganismus, in einen
rhythmischen Organismus und in einen
Stoffwechselorganismus. Diese drei
Glieder des natürlichen menschlichen
Organismus zu erkennen, das ist von
einer Ungeheuern Wichtigkeit für das
gegenwärtige Denken der Menschheit.
Und durch dasjenige Erkennen, das
man bei dieser Anschauung des
dreigliedrigen natürlichen
Organismus des Menschen betätigt,
durch das kommt man auch dazu, den
sozialen Organismus richtig in
seiner Dreigliedrigkeit zu erkennen.
So wie man heute erforschen kann,
daß der natürliche menschliche
Organismus aus diesen drei Gliedern
besteht, aus dem Nerven- oder
Sinnesorganismus, aus dem
rhythmischen Organismus, der an die
rhythmische Tätigkeit der Atmungs-
und Herzorganisation gebunden ist,
und aus dem Stoffwechselorganismus,
sowie man das heute erforschen kann,
so wurde es in alten Zeiten nicht
erforscht. Aber man hatte in alten
Zeiten eine gewisse instinktive,
atavistische Erkenntnis von diesen
Dingen. Und der Orient, welcher
besonders weit gekommen war in bezug
auf die alte Art, in die
übersinnliche Welt hineinzuschauen
und übersinnliche Erkenntnisse zu
gewinnen, dieser Orient hat sich
auch für heute noch immer die
Instinkte bewahrt, im Leben
anzuwenden, was man aus solcher
übersinnlicher Erkenntnis gewinnen
kann. Daher sucht der Orientale
heute noch immer nach übersinnlichen
Impulsen, gerade wie der Okzidentale
es tut; aber er sucht nach
übersinnlichen Impulsen in einer
entgegengesetzten Weise. Der
Orientale versucht nicht, durch
mediale Machinationen, wie der
Bewohner der anglo-amerikanischen
Welt, den Verstand auszuschalten,
sondern im Gegenteil, er versucht
den Verstand zu befruchten. Das
heißt, er versucht den
Nerven-Sinnes-menschen zu befruchten
vom rhythmischen Menschen aus. Daher
werden Sie im Oriente finden, daß
denjenigen, die etwas Übersinnliches
erkennen wollen, vor allen Dingen
eine Trainierung der menschlichen
Atmungstätigkeit anempfohlen wird,
eine Trainierung des ganzen
rhythmischen Menschen. Die
orientalischen Yoga-Übungen, welche
diesen Leuten des Orients eine
wirkliche Erkenntnis vermitteln
sollen, diese orientalischen
Yoga-Übungen gehen darauf aus, den
rhythmischen Menschen so zu
trainieren, daß durch eine gewisse
Art des Atmens, durch eine gewisse
Technik der Herzbewegungen Einfluß
geübt wird auf den menschlichen
Verstand, der sonst nur an das
leibliche Werkzeug gebunden ist.
Indem sich der Orientale gewissen
Yoga-Übungen hingibt, hebt er das
gewöhnliche rhythmische Atmen und
die gewöhnliche Herztätigkeit aus
ihrem natürlichen Gang heraus und
versetzt sie in einen solchen Gang,
daß sie Einfluß auf den Verstand
gewinnen, der sonst nur auf die
Sinneswelt hingerichtet wäre, und
der durch diesen Einfluß gleichsam
in sich infiltriert bekommt
Erkenntnisse der übersinnlichen
Welt. So hat auch der Orientale, auf
dem entgegengesetzten Wege wie der
Okzidentale, wirkliche Erkenntnisse
der übersinnlichen Welt. Diese
beiden Erkenntniswege, sie geben
auch wirkliche Erkenntnisse. Aber
gerade so, wie der Amerikaner und
der Engländer als Okkultisten, aus
den Gründen, die ich Ihnen angeführt
habe, Erkenntnisse bekommen, die im
volksegoistischen Sinne liegen, so
bekommt der Orientale dadurch, daß
er unmittelbar an den Leib, der von
den Rassenimpulsen durchglüht ist,
herangeht mit seinen Yoga-Übungen,
rassenegoistische Impulse. Zwischen
die volksegoistischen Impulse des
Westens und die rassenegoistischen
Impulse des Ostens sind wir eben
einmal eingeklemmt. Aber es sind
Erkenntnisse zu gewinnen auf diesem
Wege. Und diejenigen, die im Westen
und im Osten auf diesem Wege
Erkenntnisse gewinnen, die lachen
einfach über die Europäer, welche
glauben, auf dem Wege ihrer
Wissenschaften oder ihrer sozialen
Betrachtungen wirkliche Erkenntnisse
zu gewinnen. Das, was die Europäer
faseln aus ihrer Naturwissenschaft
heraus, aus ihrer sogenannten
Kausalerkenntnis heraus, das, was
sie dann hineinfaseln aus ihrer
Denkweise in ihre soziale
Wissenschaft und soziale Agitation,
das betrachtet der westliche Mensch
und der östliche Mensch eben als
eine Faselei, was es im Grunde
genommen gegenüber der wirklichen
Erkenntnis auch ist. Denn dasjenige,
was in unseren europäischen
Wissenschaften und in unseren
europäischen Agitationsimpulsen
steckt, das ist gegenüber den
wirklichen Kräften, welche die
Menschheitsentwickelung leiten, eben
durchaus eine bloße Faselei. Und
deshalb, weil wir in einer bloßen
Faselei leben, weil wir alles
ablehnen, was aus der Wirklichkeit
herausgegriffen ist, deshalb kommen
wir in das Unglück hinein. Kaum
merken die Menschen unbewußt, daß
etwas aus der Wirklichkeit gegriffen
ist, wie die Idee der
Dreigliederung, flugs verleumden sie
es als irgend etwas, was nicht
bestehen darf. So lange aber, wie
wir durch die Faselei - sei es die
Faselei der Wissenschaft oder sei es
die Faselei der Parteien - alles,
was Wirklichkeit ist, aus der Welt
schaffen wollen, so lange werden wir
nicht aus Chaos und Wirrnis
herauskommen, sondern wir werden nur
tiefer in Chaos und Wirrnis
hineintreiben. Aber wir müssen auch
uns vollständig klar darüber sein,
daß weder der Weg des Westens noch
der des Ostens der unsrige sein
kann. Denn gerade hier in
Mitteleuropa ist es nötig, daß der
im eminentesten Sinne neuzeitliche
Weg befolgt wird. Und der kann kein
anderer sein als der, welcher
bezeichnet ist in meinem Buche «Wie
erlangt man Erkenntnisse der höheren
Welten?». Worauf beruht im Gegensatz
zum Westen und zum Osten dasjenige,
was in diesem Buche vorgezeichnet
ist? Um das zu verstehen, muß man
allerdings ein wenig hineinschauen
in die Entwickelung der Menschheit.
Man muß vor allen Dingen sich zu
eigen gemacht haben eine große
Zeitwahrheit, die darin besteht -
was ich schon öfters auch hier
erwähnt habe -, daß in der Mitte des
fünfzehnten Jahrhunderts ein
Wendepunkt der neuzeitlichen
Menschheit gelegen ist. Da beginnt
ja nach unserer
geisteswissenschaftlichen
geschichtlichen Gliederung die
fünfte nachatlantische
Kulturentwickelung, die sich
deutlich unterscheidet von allem,
was vorangegangen ist und was vom
achten vorchristlichen Jahrhundert
an bis zum fünfzehnten
nachchristlichen Jahrhundert
gedauert hat. Da beginnt das
Bestreben der Menschheit, alle
Erkenntnisse durch einen neuen
Bewußtseinszustand zu erlangen.
Dieses Ringen der Menschheit, sich
auf die Spitze der Persönlichkeit zu
stellen, die Bewußtseinsseele voll
auszubilden, geht mit anderen
Tatsachen, die ich schon erwähnt
habe, parallel. Und auf keine andere
Weise können wir eine übersinnliche
Erkenntnis anstreben als dadurch,
daß wir diese Tatsache voll
berücksichtigen.
|
La science extérieure
doit rester à cause de cela un
bavardage, car elle ne peut pas
regarder dans le cours de
l’évolution de l'humanité, qui est
pendante à l’évolution de la terre.
Ce dont parlent les sciences
extérieures de la nature, ce ne sont
en réalité que les vagues qui
propulsent à la surface de la vie.
Cette science extérieure de la
naturre parle de ce qui est
recherché dans le laboratoire de
physique, de ce qui est observé à
travers le télescope et le
microscope, elle parle de ce qui est
observé sur le cadavre, elle parle
de tout ce qui est mort dans
l’évolution. Elle ne parle nulle
part de ce qui est vivant dans
l’évolution. Car il n'y a pas
d'éprouvette pour un quelque
laboratoire, il n'y a aucune
réaction de nature chimique par
laquelle on pourrait déterminer ce
qui ne peut être déterminé que par
l'expérience suprasensible de
l'humain lui-même. C'est l'humain
seul, l'humain vivant, par lequel
les grands événements peuvent être
étudiés. Les grands événements de
l'existence terrestre ne doivent pas
être étudiés en se tournant vers la
cornue dans le laboratoire de
chimie. Les grands événements de
l'existence terrestre doivent être
recherchés en se tournant vers cet
être où se produisent les fortes
réactions, vers l'humain lui-même.
Mais quand on place seulement devant
soi l’évolution de l'humanité tel
qu'ielle est aujourd'hui, on arrive
justement pas aux choses les plus
importantes ; on doit les regarder à
travers des milliers d'années, et
cela n'est vraiment possible que par
la connaissance suprasensible. Et
quand on les regarde à travers cette
connaissance suprasensible, on
trouve que dans tout ce que nous
appelons aujourd'hui, par exemple,
la nourriture, dans tout ce que nous
pouvons absorber en substances
matérielles externes pour la
satisfaction de nos besoins
corporels, ne vit plus aujourd'hui
la même chose que celle qui vivait
en elle avant le quinzième siècle.
Aussi paradoxal et absurde et fou
que cela soit pour les humains
d'aujourd'hui, qui sont si
scientifiques d’après leur avis, qui
sont des radotteurs d’après notre
avis, aussi paradoxal et
synthétiquement déraisonnable que
cela soit d’après la façon de voir
des humain de ce présent, c’est
quand-même ainsi que certaines
forces de presque tous les aliments
et presque tout ce que nous prenons
du monde extérieur physique pour
satisfaire nos besoins physiques ont
changé depuis le quinzième siècle.
Avant le quinzième siècle, dans tout
ce qui est substanciel, qu’on le
prenait directement de la nature ou
qu’on le cuisinait, il y avait dans
tout des forces substantielles
disponibles qui oeuvraient encore
sur l'âme. En ce que l'humain
mangeait, il recevait encore
certaines force spirituelles du
savouré. Ainsi, fournir à l'humain
certaines forces d’âmes par le
simplement manger s’est entièrement
perdu depuis le milieu du quinzième
siècle. Depuis lors, nous sommes
vraiment entrés dans un stade de
développement/de l’évolution de la
terre où nous ne pouvons plus rien
avoir de la terre elle-même et de ce
qu'elle donne corporellement, pour
la satisfaction de nos besoins
corporels. Depuis cette époque,
c'est ainsi que seuls des processus
physiques ont lieu dans notre
métabolisme, alors qu'avant, en
digérant, notre métabolisme était
justement ainsi encore d’âme, comme
aujourd'hui - pardonnez le mot dur -
par exemple chez une vache ou un
serpent. Vous serez surpris de
m'entendre dire cela. Mais en
rapport au métabolisme externe, la
vache, quand elle digère, est un
être plus d’âme que l'humain, et le
serpent justement aussi. Quand vous
voyez la vache couchée ou debout
comme ceci après qu'elle ait mangé,
ou quand vous voyez le serpent
digérer, là vit quelque chose dans
l'organisme astral de cette vache ou
de ce serpent, qui vivait dans
l'être humain dans les temps
anciens, où il était plus plus
enclenché dans l'animal, vivait
aussi, mais qui ne vit plus chez
l'humain aujourd'hui. De ce côté-ci,
nous sommes détachés de la nature
ainsi qu’elle n’œuvre plus de la
même manière que jadis. Vous pouvez
trouver surprenant que la nourriture
ait perdu son effet d’âme pour nous
et non pour la vache, mais c'était
comme ça une fois. Les expressions
signification toujours autre chose
chez d’autres êtres. Tout de suite
pour l'humain, parce qu'il est
organisé autrement, la nourriture
signifie quelque chose d’autre que
pour la vache ou le serpent, ce que
les matérialistes ne croient pas.
Tout de suite pour l'humain, parce
qu'il est organisé autrement que la
vache, la chose est ainsi que je
viens de l'expliquer. Aujourd'hui,
nous devons donc tenir compte de
cette façon plus physique de notre
métabolisme par rapport à la
première. Mais nous devons aussi
apprendre à tenir compte de tout ce
qui s’est transformé d’après l'autre
côté.
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08
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Die äußere
Wissenschaft muß ja deshalb Faselei
bleiben, weil sie nicht
hineinschauen kann in den mit der
Menschheitsentwickelung
zusammenhängenden Gang der
Erdenentwickelung. Das, wovon die
äußere Naturwissenschaft redet, das
sind ja wirklich nur die an die
Oberfläche des Lebens treibenden
Wellen. Diese äußere
Naturwissenschaft redet von dem, was
im physikalischen Laboratorium
erforscht wird, was durch Teleskop
und Mikroskop beobachtet wird, sie
redet von dem, was an der Leiche
beobachtet wird, sie redet von
allem, was tot in der Entwickelung
ist. Sie redet nirgendwo von dem,
was lebendig in der Entwickelung
ist. Denn es gibt kein Reagenzglas
für irgendein Laboratorium, es gibt
keine Reaktion chemischer Art, durch
welche man feststellen könnte
dasjenige, was einzig und allein
festgestellt werden kann durch die
übersinnliche Erfahrung des Menschen
selbst. Der Mensch allein, der
lebendige Mensch ist es, durch den
die großen Geschehnisse erforscht
werden können. Die großen
Geschehnisse des Erdendaseins darf
man nicht erforschen, indem man sich
an die Retorte im chemischen
Laboratorium wendet. Die großen
Geschehnisse des Erdendaseins, man
muß sie dadurch erforschen, daß man
sich an dasjenige Wesen wendet, wo
die starken Reaktionen geschehen, an
den Menschen selbst. Aber wenn man
die Menschheitsentwickelung nur so
vor sich hinstellt, wie sie heute
ist, kommt man eben auf die
wichtigsten Sachen nicht; man muß
sie durch Jahrtausende anschauen,
und das ist wirklich nur durch
übersinnliche Erkenntnis möglich.
Und wenn man sie durch diese
übersinnliche Erkenntnis anschaut,
findet man, daß in allem, was wir
zum Beispiel heute Essen nennen, in
alledem, was wir aufnehmen können an
äußeren materiellen Stoffen zur
Befriedigung unserer leiblichen
Bedürfnisse, heute gar nicht mehr
dasselbe lebt, was darin gelebt hat
vor dem fünfzehnten Jahrhundert. So
paradox und absurd und verrückt das
für die Menschen der Gegenwart ist,
die ja so wissenschaftlich sind nach
ihrer Ansicht, welche Faseler sind
nach unserer Ansicht, so paradox und
unvernünftig das nach der Anschauung
der Menschen dieser Gegenwart ist,
es ist doch so, daß sich gewisse
Kräfte fast aller Nahrungsmittel und
fast all dessen, was wir zur
Befriedigung unserer leiblichen
Bedürfnisse aus der physischen
Außenwelt entnehmen, geändert haben
seit dem fünfzehnten Jahrhundert.
Vor dem fünfzehnten Jahrhundert
waren in allem Stofflichen,
gleichgültig, ob man es direkt der
Natur entnahm, oder ob man es
kochte, es waren in allem
Stofflichen Kräfte vorhanden, die
noch auf das Seelische wirkten.
Indem der Mensch aß, bekam er aus
dem Genossenen noch gewisse
seelische Kräfte. So den Menschen
mit seelischen Kräften durch das
einfache Essen zu versorgen, das ist
seit der Mitte des fünfzehnten
Jahrhunderts ganz verlorengegangen.
Seitdem sind wir wirklich in ein
Stadium der Erdenentwickelung
eingetreten, wo wir von der Erde
selbst und von dem, was sie
leiblich, zur Befriedigung unserer
leiblichen Bedürfnisse gibt, nichts
mehr haben können. Seit jener Zeit
ist es so, daß nur physische
Prozesse stattfinden in unserem
Stoffwechsel, während vorher, indem
wir verdaut haben, unser
Stoffwechsel ebenso noch seelisch
war, wie er heute - verzeihen Sie
das harte Wort - zum Beispiel bei
einer Kuh oder bei einer Schlange
ist. Es wird Sie überraschen, daß
ich gerade das sage. Aber mit Bezug
auf den äußeren Stoffwechsel ist die
Kuh, wenn sie verdaut, ein
seelischeres Wesen als der Mensch,
und die Schlange ebenso. Wenn Sie
die Kuh so liegen oder stehen sehen,
nachdem sie gefressen hat, oder wenn
Sie die Schlange verdauen sehen, da
lebt etwas im Astralorganismus
dieser Kuh oder dieser Schlange, was
bei dem Menschen in früheren Zeiten,
wo er auf Animalisches mehr
eingestellt war, auch lebte, was
heute aber nicht mehr lebt beim
Menschen. Wir sind nach dieser Seite
hin von der Natur so entbunden, daß
sie nicht mehr in derselben Weise
wirkt wie ehemals. Sie können es
überraschend finden, daß für uns
gerade die Nahrung die seelische
Wirkung verloren habe und für die
Kuh nicht; aber das ist einmal so.
Ausdrücke bedeuten immer anderes bei
anderen Wesen. Gerade für den
Menschen, weil er anders organisiert
ist, bedeutet die Nahrung etwas
anderes als für die Kuh oder für die
Schlange, was die Materialisten ja
nicht glauben. Gerade für den
Menschen, weil er anders organisiert
ist als die Kuh, ist die Sache so,
wie ich es eben auseinandergesetzt
habe. Daher müssen wir heute mit
dieser mehr physischen Art unseres
Stoffwechsels gegenüber der früheren
rechnen. Aber wir müssen dafür auch
rechnen lernen mit all demjenigen,
was sich nach der anderen Seite hin
verändert hat.
|
Vous voyez, si nous
étions à veiller toute notre vie
durant, nous serions les gars les
plus stupides qu'il puisse y avoir
par rapport au monde suprasensible,
car nous utiliserions notre raison
analytique toujours seulement à
travers l'outil du corps physique
ordinaire. Cela signifie que cela
nous amenuiserait notre
perspicacité/vue suprasensible.
C’est notre chance qu'à chaque fois
lors de l’endormissement, nous
extrayons notre raison analytique du
cerveau physique et alors avoir
celle du monde suprasensible. Mais
aujourd'hui, nous ne voulons pas
encore développer notre conscience
pour apporter cette connaissance du
monde suprasensible que nous
acquérons inconsciemment dans le
sommeil dans l'organisation
physique. Mais nous devons le faire,
alors nous deviendrons d'autres
humains que nous sommes maintenant.
C'est en effet ainsi : tandis que
dans notre activité digestive
quotidienne nous devenons de plus en
plus physiques dans nos processus,
pendant notre sommeil nous devenons
toujours plus spirituels, toujours
plus esprit. Et il s'agit seulement
de faire entrer les expériences
spirituelles que nous accumulons de
l'endormissement au réveil. Nous
rapportons cela en ne le faisant pas
comme le fait l'Oriental,
c'est-à-dire en n'infiltrant pas
dans une certaine mesure notre
raison analytique à partir du
processus de respiration, mais en
nous traitant purement d’esprit-âme,
comme décrit dans « Comment
atteint-on des connaissances des
mondes supérieurs ? », de
sorte que dans cette vie extérieure
changée/transformée - entre pour
nous parce que nous
traitons/comportons dans/en ce sens
- tout ce que l'esprit accumule dans
le monde suprasensible de
l'endormissement au réveil.
|
09
|
Sehen Sie, würden wir
unser ganzes Leben hindurch immer
wachen, wir wären die dümmsten
Kerle, die es nur geben kann,
gegenüber der übersinnlichen Welt,
denn wir würden unsern Verstand
immer nur gebrauchen durch das
Werkzeug des gewöhnlichen
Physisch-Leiblichen. Das heißt, es
würde uns alle übersinnliche
Einsicht schwinden müssen. Es ist
unser Glück, daß wir jedesmal beim
Einschlafen unsern Verstand
herausziehen aus dem physischen
Gehirn und dann den der
übersinnlichen Welt haben. Nur
wollen wir heute unser Bewußtsein
noch nicht dazu entwickeln, diese
Erkenntnis der übersinnlichen Welt,
die wir unbewußt im Schlafe
erringen, auch hineinzubringen in
die physische Organisation. Das
müssen wir aber, dann werden wir
andere Menschen werden, als wir
jetzt sind. Es ist in der Tat so:
während in unserer
Verdauungs-Tagestätigkeit wir immer
physischer werden in unseren
Prozessen, werden wir während
unserer Schlafenszeit schon immer
spiritueller, immer geistiger. Und
es handelt sich nur darum,
hereinzubringen dasjenige, was wir
an geistigen Erfahrungen ansammeln
vom Einschlafen bis zum Aufwachen.
Das bringen wir dadurch herein, daß
wir es nun nicht so machen wie der
Orientale, daß wir also nicht
gewissermaßen vom Atmungsprozeß aus
unseren Verstand infiltrieren,
sondern dadurch, daß wir uns rein
geistig-seelisch so behandeln, wie
das eben in «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
beschrieben wird, daß in diesem
veränderten äußeren Leben - das
dadurch für uns eintritt, daß wir
uns in diesem Sinne behandeln -
alles das in uns hereinkommen kann,
was der Verstand ansammelt in der
übersinnlichen Welt vom Einschlafen
bis zum Aufwachen.
|
Je l'ai déjà
mentionné auparavant : de la manière
dont beaucoup d’humains font
aujourd'hui, on ne reçoit toutefois
pas en dedans l'influence du monde
suprasensible : ils boivent
tellement de bière le soir qu'ils
ont le poids nécessaire au lit/pour
dormir. Oui, là cela ne vous réussi
pas de rester ainsi dans le monde
suprasensible de l'endormissement au
réveil qu’alors cette expérimenté
supra-sensiblement puisse aussi
vraiment entrer. Mais nous devons
traiter ce corps, qui donc sans cela
depuis le milieu du quinzième siècle
est autre qu'il était auparavant, de
telle sorte que nous le traitons
pour ainsi dire à partir de l'âme,
comme c’est au sens du livre
« Comment atteint-on la
connaissance des mondes supérieurs
? ». Alors, nous obtenons
d'abord des attitudes/mentalités
suprasensibles, et alors aussi du
savoir suprasensible.
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10
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Ich habe schon vorher
erwähnt: Auf die Weise, wie es heute
viele Menschen machen, bekommt man
allerdings den Einfluß der
übersinnlichen Welt nicht herein:
sie trinken abends so viel Bier, daß
sie die nötige Bettschwere haben.
Ja, da gelingt es einem allerdings
nicht, vom Einschlafen bis zum
Aufwachen in der übersinnlichen Welt
so zu verweilen, daß dann dieses
übersinnlich Erfahrene auch wirklich
herein kann. Sondern wir müssen
diesen Leib, der ja ohnedies seit
der Mitte des fünfzehnten
Jahrhunderts anders ist, als er
früher war, so behandeln, gleichsam
von der Seele aus behandeln, wie es
im Sinne des Buches «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
ist. Dann bekommen wir zuerst
übersinnliche Gesinnung, und dann
auch übersinnliches Wissen.
|
Ce qui est recommandé
ici comme l'ascension de l'Europe
centrale dans le monde suprasensible
cela se différencie tout
essentiellementt de l'ascension des
Occidentaux, de l'ascension des
Orientaux. Ce qui est recommandé ici
est une formation de ce qui a été
simplement exigé par le
développement humain depuis le
quinzième siècle. Ce qui se fait
dans l'Ouest repose seulement sur ce
qu’on a observé, sur les chemins de
l'expérience que l'on a pu faire
avec les Indiens. Ces Indiens, que
l’on a exterminés lors de la
conquête de l'Amérique, ils étaient,
de l'avis des Européens, des humains
aussi bien peu cultivés. Oui,
extérieurement, c'était aussi des
gens bien peu cultivés. Mais la
chose particulière était que ces
Indiens américains que l’on a
exterminés avaient un savoir
suprasensible très intense, et
qu'ils ont gagné cette connaissance
suprasensible par des méthodes
qu’alors les Anglo-Américains ont
apprises de ces Indiens et cultivées
d'une manière plus cultivée, mais
par cela aussi plus décadente. Ceci
repose sur un processus très
important dans l’évolution de la
terre. Vous savez donc, l'histoire
raconte une histoire à sens unique
sur la façon dont les choses se sont
déroulées dans le développement de
la culture. L'histoire raconte
toutes sortes de migrations
culturelles de l'Asie vers l'Europe
via la Grèce, Rome, etc. Mais elle
ne nous raconte pas qu'encore une
autre migration culturelle a eu
lieu, maintenant non pas sur le
chemin de l'Asie vers l'Europe, mais
de l'Asie vers l'Océan Pacifique
vers notre Ouest actuel, vers
l'Amérique, sur les chemins qui
étaient justement absolument
possibles dans les temps anciens.
Tout ce qui avait été conquis de
spiritualité adans l’Est, cela a été
tout de suite apporté en Amérique.
Et vous savez donc- du moins ceux
d'entre vous qui étaient là quand
j'en ai parlé ici il y a peut-être
un an - qu’aussi toute l'histoire
extérieure de l’ainsi-nommée
découverte de l'Amérique et des
grands principes de l’évolution
humaine est du bla-bla. Car j'ai dit
cette fois-là que jusqu'au XIIe
siècle, l'Europe était bien
consciente qu'il y avait une
Amérique en Occident. Cela a
seulement été oublié. Le savoir a
été couvert, et la découverte de
l'Amérique n'est qu'un découvrir de
nouveau, une redécouverte de ce
qu’on a déjà très bien su plus tôt.
D'abord, le pendant entre l'être
européen et l'être américain a été
déchiré, puis ce pendant a été
redécouvert. Mais on l’a découvert
ainsi que les Américains de
l'époque, les Amérindiens, ont les a
massacrés. Cette sorte d'expansion
culturelle, c'était la première
étape sur le chemin, sur lequel nous
avons alors continué de proche en
proche. Oui, c’est dans le fait vrai
que lorsque les Européens sont venus
en Amérique, ils ont probablement
trouvé une culture extérieure de
saleté dans le monde matériel chez
les Indiens, mais ils ont aussi
trouvé une haute vie spirituelle
chez ces humains dits sauvages
qu'ils ont achevés. Et ces humains
sauvages ont parlé à chaque occasion
du grand esprit qui vivait avec eux
dans tous les détails de leur vie.
C'était pour les Européens qui
pouvaient en comprendre quelque
chose, parfois une grande expérience
de connaître la façon dont ces
Amérindiens parlaient du grand
esprit. Au cours de l’évolution de
la terre, par quoi ces Indiens
extérieurement déchus, s’étaient-ils
tout de suite préservé, de lever les
yeux vers ce grand esprit qui
imprègne et entrelace le monde ? Ils
s’étaient préservé la possibilité
qu'ils étaient tout de suite déchus
extérieur-physiquement d'une
certaine manière. Ils ont été
ossifiés
physiquement-extérieurement. Par
cela leur était resté, comme un
souvenir formidable, le savoir du
Grand Esprit qui leur était venue de
l'Est, de notre Est, mais d'un autre
côté, sur le chemin opposé à travers
l'Océan Pacifique. Ils avaient
préservé cela. Ils s'étaient
séparés/démembré de la connaissance
de l'âme et de la connaissance
corporelle de la connaissance
spirituelle. Dans une certaine
mesure, ils vivaient complètement
montant/se levant dans l'esprit.
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11
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Was hier empfohlen
wird als mitteleuropäischer Aufstieg
in die übersinnliche Welt, das
unterscheidet sich ganz wesentlich
von dem Aufstieg der Okzidentalen,
von dem Aufstieg der Orientalen.
Das, was hier empfohlen wird, ist
ein Ausbilden dessen, was einfach
die menschliche Entwickelung seit
dem fünfzehnten Jahrhundert fordert.
Das, was im Westen getrieben wird,
beruht nur auf dem, was man
beobachtet hat auf den Wegen der
Erfahrung, die man mit den Indianern
hat machen können. Diese Indianer,
die man ausgerottet hat bei der
Eroberung von Amerika, sie waren ja
nach der Ansicht der Europäer recht
unkultivierte Menschen. Ja,
äußerlich waren sie auch recht
unkultivierte Menschen. Aber das
Eigentümliche war, daß diese
amerikanischen Indianer, die man
ausrottete, ein ganz intensives
übersinnliches Wissen hatten, und
daß sie dieses übersinnliche Wissen
durch solche Methoden gewannen, die
dann die Anglo-Amerikaner von diesen
Indianern gelernt und in einer etwas
kultivierteren, aber dadurch auch
dekadenteren Weise gepflegt haben.
Dem liegt namentlich ein sehr
bedeutsamer Prozeß in der
Erdenentwickelung zugrunde. Sie
wissen ja, die Geschichte erzählt
einseitig, wie die Dinge in der
Kulturentwickelung hergegangen sind.
Die Geschichte erzählt von allerlei
Kulturwanderungen von Asien herüber
nach Europa über Griechenland, Rom
und so weiter. Aber sie erzählt
nicht, daß noch eine andere
Kulturwanderung stattgefunden hat,
jetzt nicht auf dem Wege von Asien
hinüber nach Europa, sondern von
Asien über den Stillen Ozean hinüber
nach unserem heutigen Westen, nach
Amerika, auf den Wegen, die in alten
Zeiten eben durchaus möglich waren.
Dasjenige, was im Osten an
Geistigkeit errungen worden ist, das
ist gerade nach Amerika gebracht
worden. Und Sie wissen ja -
wenigstens diejenigen, die damals da
waren, als ich vor vielleicht einem
Jahr hier davon gesprochen habe -,
daß auch die ganze äußere Geschichte
von der sogenannten Entdeckung
Amerikas und von den großen
menschlichen Entwickelungsprinzipien
Wischiwaschi ist. Denn ich habe
dazumal gesagt: Noch bis zum
zwölften Jahrhundert hat man in
Europa ganz gut gewußt, daß im
Westen ein Amerika ist. Es ist nur
vergessen worden. Es ist zugedeckt
worden das Wissen, und das Entdecken
Amerikas ist nur ein Nachentdecken,
ein Wiederentdecken desjenigen, was
man früher ganz gut gewußt hat.
Zerrissen wurde zuerst der
Zusammenhang zwischen dem
europäischen und amerikanischen
Wesen, dann hat man diesen
Zusammenhang wieder entdeckt. Aber
man hat ihn so entdeckt, daß man die
damaligen Amerikaner, die
amerikanischen Indianer massakriert
hat. Diese Art von Kulturausdehnung,
das war die erste Etappe auf dem
Wege, auf dem wir dann nach und nach
weitergegangen sind. Ja, es ist in
der Tat so, daß, als die Europäer
nach Amerika gekommen sind, sie bei
den Indianern wohl eine äußere
Schmutzkultur in der materiellen
Welt gefunden haben, daß sie aber
auch gefunden haben ein hohes
spirituelles Leben bei diesen
sogenannten wilden Menschen, denen
sie den Garaus gemacht haben. Und
diese wilden Menschen haben bei
jeder Gelegenheit gesprochen von dem
großen Geiste, der in allen
Einzelheiten ihres Lebens bei ihnen
lebte. Es war für diejenigen
Europäer, die etwas davon verstehen
konnten, zuweilen ein großes
Erlebnis, gerade die Art und Weise
kennenzulernen, wie diese
amerikanischen Indianer von dem
großen Geiste redeten. Wodurch
hatten sich im Laufe der
Erdenentwickelung gerade diese
äußerlich herabgekommenen Indianer
die Möglichkeit bewahrt, zu diesem
großen Geiste, der die Welt
durchwellt und durchwebt,
aufzuschauen? Dadurch hatten sie
sich die Möglichkeit bewahrt, daß
sie gerade äußerlich-physisch in
einer gewissen Weise herabgekommen
waren. Sie waren äußerlich-physisch
verknöchert. Dadurch war ihnen
geblieben, wie eine gewaltige
Erinnerung, das Wissen von dem
großen Geiste, das ihnen von Osten,
von unserem Osten, aber auf dem
anderen, dem entgegengesetzten Wege
durch den Stillen Ozean, zugekommen
war. Das hatten sie sich bewahrt.
Sie hatten sich abgegliedert von der
Seelenerkenntnis und leiblichen
Erkenntnis die geistige Erkenntnis.
Sie lebten gewissermaßen ganz
aufgehend im Geiste.
|
Les Européens avaient
une peur inguérisable devant ce qui
venait au jour comme étant des
nouvelles sur l'esprit par les rares
Indiens d'Amérique du Nord. Les
Européens avaient déjà veillé dans
le passé à ce que cette peur de
l'esprit ne soit pas
chassée/exorcisée. Je vous ai
souvent mentionné ce mémorable
Concile de Constantinople en 869, au
cours duquel l'Église catholique a
aboli la foi en l'esprit, et où
l'Église catholique a décrété qu'à
l'avenir on ne doit pas croire au
corps, à l'âme et à l'esprit, mais
qu'on doit seulement croire au corps
et à l'âme. Et cette abolition de la
connaissance de l'esprit, elle a
provoqué tout le chaos scientifique
et de la connaissance qui est venu
sur l’Europe. Il n'était donc pas
étonnant que cette humanité
européenne, qui avait grandi dans la
crainte de tout ce qui était
spirituel, ait eu encore plus peur
lorsqu'elle a fait face aux Indiens
d'Amérique avec ses nouvelles du
grand esprit. Mais, comme je l'ai
dit, ce n'était que le début du
chemin que nous avons parcouru. Peu
à peu, à partir des grandes Lumières
européennes, nous nous sommes aussi
déshabitué de notre croyance à
l'âme, et dans le matérialisme
actuel nous croyons seulement encore
en l'efficacité du corps. Mais de
cette croyance, de cette
superstition en l'efficacité du
corps, doit provenir ce qui conduit
à nouveau à la connaissance du
spirituel, du suprasensible, sur le
chemin dont j’ai justement parlé
maintenant, et qui ne doit être ni
le chemin de l'Occidental ni le
chemin de l'Oriental, mais le
spécialement centre européen. Et à
partir de ce chemin centre européen,
on trouvera aussi ce qui seul et
uniquement peut conduire hors de la
misère sociale, du chaos social.
Aucun autre chemin ne peut nous en
sortir.
|
12
|
Die Europäer hatten
eine heillose Furcht vor dem, was da
als Kunde über den Geist von selten
der nordamerikanischen Indianer
zutage trat. Die Europäer hatten ja
auch schon früher dafür gesorgt, daß
diese Furcht vor dem Geiste nicht
ausgetrieben werde. Ich habe Ihnen
öfters jenes denkwürdige Konzil von
Konstantinopel im Jahre 869 erwähnt,
auf dem die katholische Kirche den
Glauben an den Geist abgeschafft
hat, auf dem die katholische Kirche
dekretiert hat, daß man künftig
nicht glauben dürfe an Leib, Seele
und Geist, sondern daß man nur
glauben dürfe an Leib und Seele. Und
diese Abschaffung der Erkenntnis des
Geistes, sie hat alles dasjenige
bewirkt, was an wissenschaftlichem
und Erkenntnis-Chaos über Europa
gekommen ist. Es war daher kein
Wunder, daß diese in der Furcht vor
allem Geistigen erwachsene
europäische Menschheit noch
heillosere Angst bekam, als sie nun
den amerikanischen Indianern mit
ihrer Kunde von dem großen Geiste
gegenüberstand. Aber wie gesagt, das
war nur der Anfang des Weges, auf
dem wir fortgefahren sind. Wir haben
nach und nach aus der großen
europäischen Aufklärung heraus uns
auch den Glauben an die Seele
abgewöhnt, und wir glauben im
heutigen Materialismus nur noch an
die Wirksamkeit des Leibes. Aber aus
diesem Glauben, aus diesem
Aberglauben an die Wirksamkeit des
Leibes muß hervorgehen, was wiederum
zur Erkenntnis des Geistigen, des
Übersinnlichen auf dem Wege führt,
von dem ich eben jetzt gesprochen
habe, und der weder der Weg der
Okzidentalen noch der Weg der
Orientalen, sondern der speziell
mitteleuropäische sein muß. Und man
wird aus diesem mitteleuropäischen
Wege heraus auch dasjenige finden,
was einzig und allein auch aus der
sozialen Not, aus dem sozialen Chaos
herausführen kann. Kein anderer Weg
kann uns herausführen.
|
Mais vous voyez aussi
ce chemin demande aussi un certain
effort. On dois faire quelque chose
avec soi-même. Il faut avoir la
patience de développer ses forces
d’âme et d’esprit. Car depuis le
milieu du quinzième siècle, ces
forces de l'âme et de l'esprit ne se
développent plus ainsi qu'il suffit
de manger et ensuite, en digérant la
nourriture, de consommer ce qui peut
nous infiltrer avec des vues
spirituelles. Nous devons prendre en
main, pour ainsi dire, notre
développement depuis le XVe siècle
si nous ne voulons pas rester
insensés. Mais c'est le grand idéal
de l'humanité matérialiste en
Europe, de rester insensée, de ne
pas devenir intelligente, de
reconnaître seulement ce qui monte
de la digestion du corps. C'est,
pris au fond, quand-même la vraie
cause du dommage social aussi pour
les domages sociauxqui sont montés
en Europe depuis le milieu du XVe
siècle : ces idéaux de l'humanité
matérialiste européenne, donc pas
prendre en main le propre
développement d’âme et d’esprit,
mais rester ainsi qu’on est né et
comme on se développe, en excluant
le plus possible tout développement
spirituel et d’âme.
|
13
|
Aber Sie sehen auch,
zu diesem Wege gehört etwas
Anstrengung. Man muß etwas tun mit
sich selbst. Man muß die Geduld
haben, seine Seelen- und
Geisteskräfte zu entwickeln. Denn
seit der Mitte des fünfzehnten
Jahrhunderts entwickeln sich diese
Seelen- und Geisteskräfte nicht mehr
so, daß man bloß zu essen braucht
und dann aus dem Verdauen der
Speisen aufraucht dasjenige,was uns
infiltrieren kann mit geistigen
Anschauungen. Wir müssen sozusagen
unsere Entwickelung seit dem
fünfzehnten Jahrhundert selber in
die Hand nehmen, wenn wir nicht
töricht bleiben wollen. Aber das ist
das große Ideal der
materialistischen Menschheit in
Europa, töricht zu bleiben, nicht
gescheit zu werden, nur dasjenige zu
erkennen, was aufsteigt aus der
Verdauung des Leibes. Das ist im
Grunde genommen doch die wahre
Ursache auch für die sozialen
Schäden, die seit der Mitte des
fünfzehnten Jahrhunderts in Europa
aufgetreten sind: diese Ideale der
europäischen materialistischen
Menschheit, ja nicht die eigene
seelische und geistige Entwickelung
in die Hand zu nehmen, sondern so zu
bleiben, wie man geboren ist, und
wie man sich entwickelt mit
möglichstem Ausschluß jeder
geistigen und seelischen
Entwickelung.
|
Et en cela, les gens
ne remarquent même pas comment sont
les pendants historiques en fait.
Ils ne remarquent pas, par exemple,
comment tout de suite les mêmes
impulsions qui ont donné naissance
au huitième Concile œcuménique en
869, qui a aboli l'Esprit, ont donné
naissance à notre science
universitaire et à nos théories
sociales d'aujourd'hui. Les gens
croient être éclairés parce qu'ils
voient seulement ce qui est dans
leur conscience. Ils ne se rendent
pas compte qu'il n'y aurait eu aucun
Marx, aucun Engels, aucun Lassalle,
avec leur façon particulière de
penser, si Marx, Engels et Lassalle
n'avaient pas été les disciples de
ceux qui étaient préparés à leurs
vues par le Concile œcuménique de
869. La social-démocratie, dans ses
divers partis d'aujourd'hui, est le
fidèle disciple de ce qui a régné
dans l'Église catholique. Mais
seulement les humains ne le
remarquent pas. Ils ne remarquent
pas qu'ils sont souvent les
traînards des impulsions
catholiques-chrétiennes. Ils se
croient seulement dans les
impulsions des temps les plus
récents. Ce sera une puissante venue
à soi-même quand une fois les
partis, tout de suite les partis se
tenant à gauche d'aujourd'hui,
remarqueront à quel point ils sont
catholiques croyants dans le mauvais
sens. Quand aux gens les yeux
s’ouvriront là-dessus, quand ils se
réveilleront là dessus, oh, ce sera
une étrange venue à soi-même. C'est
pourquoi on veille aussi si
fortement à ce qu’aux gens les yeux
ne s'ouvrent pas sur ces pendants.
C'est déjà une fois comme ça
aujourd'hui, que celui qui voit à
travers les choses, doit en fait
toujours dire ce qui est bien
inconfortable finalement pour tous
les humains d'aujourd'hui, de gauche
comme de droite. Vous ne pouvez pas
vous accorder dans les tons de
gauche et de droite quand on
comprend le pendant des choses.
C'est pourquoi, c’est aujourd'hui
ainsi, que plus qu'à tout autre
moment, on aimerait exclure de
l'activité publique tous ceux qui
comprennent quelque chose de la
chose, et on préfère avoir comme
leaders ceux qui ne sont pas
embrouillés dans leur puissance de
taureau par une quelconque
expertise. Mais une pensée
impartiale sur ces choses doit
entrer dans les têtes humaines, dans
les cœurs humains, autrement les
choses ne continueront pas. C'est
pourquoi nous devons sans cesse
exhorter les gens à regarder les
conditions actuelles de manière
aussi impartiale. Il faut avant tout
reconnaître ce pendant qui existe
entre ses principes sociaux corrects
et ce qui est là comme connaissance
du monde suprasensible.
|
14
|
Und dabei merken die
Menschen gar nicht, wie die
geschichtlichen Zusammenhänge
eigentlich sind. Sie merken zum
Beispiel gar nicht, wie gerade von
denselben Impulsen, von denen das
achte ökumenische Konzil im Jahre
869 getragen war, das den Geist
abgeschafft hat, wie von denselben
Impulsen getragen ist unsere
Universitäts-Wissenschaft und ebenso
unsere sozialen Theorien von heute.
Die Leute glauben aufgeklärt zu
sein, weil sie nur dasjenige sehen,
was in ihrem Bewußtsein ist. Sie
merken nicht, daß es keinen Marx,
keinen Engels, keinen Lassalle
gegeben hätte, mit ihrem
eigentümlichen Denken, wenn Marx und
Engels und Lassalle nicht die
Schüler derjenigen gewesen wären,
die präpariert waren zu ihren
Ansichten durch das ökumenische
Konzil von 869. Die
Sozialdemokratie, in ihren
verschiedenen Parteien von heute,
ist die getreuliche Schülerschaft
dessen, was in der katholischen
Kirche gewaltet hat. Das merken nur
die Menschen nicht. Sie merken
nicht, daß sie ja oft die Nachzügler
der katholisch-christlichen Impulse
sind. Sie glauben sich bloß in den
Impulsen der allerneuesten Zeit
darinnen. Es wird ein mächtiges
Zu-sich-selber-Kommen sein, wenn
einmal die Parteien, gerade die
linksstehenden von heute, bemerken,
wie im schlechten Sinne
katholischgläubig sie sind. Wenn den
Leuten darüber einmal die Augen
aufgehen werden, wenn sie darüber
einmal aufwachen werden, oh, das
wird ein merkwürdiges
Zu-sich-selber-Kommen sein. Daher
sorgt man auch so stark dafür, daß
den Leuten ja über diese
Zusammenhänge nicht die Augen
aufgehen. So ist es schon einmal
heute, daß, wer die Dinge
durchschaut, eigentlich nur immer
dasjenige sagen muß, was schließlich
all den Menschen von heute, von
links und von rechts, recht
unbehaglich ist. Einstimmen in die
Töne von links und von rechts kann
man heute nicht, wenn man den
Zusammenhang der Dinge versteht.
Daher ist es auch heute so, daß man
mehr als zu irgendeiner anderen Zeit
alle Menschen von der öffentlichen
Wirksamkeit ausschließen möchte, die
etwas von der Sache verstehen, und
daß man zu Führern am liebsten
diejenigen hat, die durch keine
Sachkenntnis in ihrer
Stierhaftigkeit getrübt sind. Aber
über diese Dinge muß unbefangenes
Denken einziehen in die menschlichen
Köpfe, in die menschlichen Herzen,
anders werden die Dinge nicht
weitergehen. Daher muß immer wieder
und wiederum ermahnt werden zu solch
unbefangenem Ansehen der
Verhältnisse der Gegenwart. Vor
allen Dingen muß dieser Zusammenhang
eingesehen werden, der zwischen
richtigen sozialen Prinzipien und
dem besteht, was als Erkenntnis der
übersinnlichen Welt da ist.
|
Il y a trois concepts
importants dans le domaine social.
Vous les trouvez dans mon livre
« Les points centraux de la
question sociale » : le concept
de marchandise, le concept de
travail humain et le concept de
capital. Sur ces trois concepts
beaucoup a été dit ces derniers
temps, tant chez les universitaires
que chez les non universitaires,
chez les gens de partis et non. Mais
il n'y a presque rien qui ait été
mis au monde de façon aussi infondée
et avec autant d'aplomb que ces
trois concepts : marchandise,
travail humain, capital. Je ne veux
pas dire que parfois des sentiments
assez précis n'ont pas été placés
dans le monde sur ces choses. Car le
sentiment que j'ai souvent
caractérisé dans mes conférences, le
sentiment qui s'est déclenché dans
les grandes masses prolétariennes à
propos de la vision du travail comme
une marchandise, est tout à fait
justifié. Ce sentiment doit
également donner lieu à des
impulsions sociales importantes.
Mais cela n'empêche pas que le
concept, l'idée, l'impulsion réelle
d'où provient le sentiment, soit
fondamentalement erroné/faux. Car on
ne peut pas une fois reconnaître le
concept de marchandise quand on n'a
pas au moins absorbé la première
étape de la perception
suprasensorielle. Aussi paradoxal
que cela puisse paraître aux humains
aujourd'hui, c'est vrai. La
marchandise est quelque chose à
laquelle le travail humain est
attaché, où l'humain s'est, dans une
certaine mesure, déposé. La
définition i^ic de la marchandise,
telle que vous la trouvez dans Marx,
est complètement incorrecte. Parce
que Karl Marx n'utilise que les
concepts qu’on peut avoir de la
science sensorielle ordinaire. La
marchandise ne peut être comprise
par quiconque n'a pas un concept de
connaissance imaginative. Par
conséquent, il n'y aura pas de
définition de la marchandise avant
que le savoir imaginatif ne soit
reconnu. Et j'ai tenu compte de ces
éléments dans mon livre « Les
points clés de la question
sociale ». Pas étonnant que les
humains disent qu'ils ne comprennent
pas ces choses. Ils doivent trouver
leur chemin dans la façon de penser
qui prévaut/règne dans ce livre, et
non pas dans la façon de penser qui
prévaut/règne en dehors de ce livre
dans une littérature qui ignore
toute réalité.
|
15
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Es gibt drei wichtige
Begriffe auf sozialem Gebiet. Sie
finden sie in meinem Buche «Die
Kernpunkte der sozialen Frage»: Der
Begriff der Ware, der Begriff der
menschlichen Arbeit und der Begriff
des Kapitals. Über diese drei
Begriffe ist von akademischen und
unakademischen, von Parteien und
parteilosen Leuten in der neueren
Zeit viel gesagt worden. Aber es ist
wohl kaum über irgend etwas so
Unzutreffendes mit solchem Aplomb in
die Welt gesetzt worden wie über die
drei Begriffe: Ware, menschliche
Arbeit, Kapital. Damit will ich
nicht sagen, daß nicht manchmal ganz
treffende Gefühle über diese Dinge
in die Welt gesetzt worden sind.
Denn das Gefühl, das ich in meinen
Vorträgen oftmals charakterisiert
habe, das ausgelöst worden ist in
der großen proletarischen Masse über
die Betrachtung der Arbeitskraft als
Ware, dieses Gefühl ist schon
durchaus berechtigt. Aus diesem
Gefühl heraus müssen auch wichtige
soziale Impulse kommen. Das hindert
aber gar nicht, daß der Begriff, die
Idee, der wirkliche Impuls, aus dem
das Gefühl heraus stammt,
grundfalsch ist. Denn man kann nun
einmal den Begriff der Ware nicht
erkennen, wenn man nicht wenigstens
die erste Stufe der übersinnlichen
Erkenntnis in sich aufgenommen hat.
So paradox das heute den Menschen
erscheint, so wahr ist es aber. Ware
ist etwas, woran menschliche Arbeit
hängt, wo der Mensch sich
gewissermaßen hineingelegt hat. I^ic
Definition über die Ware, wie Sie
sie bei Marx finden, ist ganz
unrichtig. Denn Karl Marx verwendet
dazu nur die Begriffe, die man aus
der gewöhnlichen sinnlichen
Wissenschaft haben kann. Ware kann
überhaupt von niemand verstanden
werden, der nicht einen Begriff hat
von imaginativer Erkenntnis. Daher
wird es keine Definition der Ware
geben, bevor die imaginative
Erkenntnis anerkannt ist. Und ich
habe in meinem Buche «Die Kernpunkte
der sozialen Frage» eben diesen
Dingen Rechnung getragen. Kein
Wunder, daß die Menschen sagen, sie
verstehen diese Dinge nicht. Sie
müssen sich eben in die Denkweise
hineinfinden, die in diesem Buche
herrscht, nicht in diejenige, die
außerhalb dieses Buches in der von
aller Wirklichkeit absehenden
Literatur herrscht.
|
Personne ne peut
parler du travail humain qui ne sait
quelque chose de la connaissance
inspirée. Car aujourd'hui, dire
simplement que la marchandise est du
travail stocké - ou que le capital
est du travail stocké - est,
naturellement, une pure absurdité.
J'ai déjà mentionné ici une fois que
donc le travail, l'utilisation du
travail en tant que tel, n'est pas
le facteur déterminant/donnant la
mesure pour un quelque concept
économique national/d’économie
nationale. Car quelqu'un qui joue au
tennis toute la journée ou qui fait
autre chose qui n'a aucun effet
économique national utilise la même
force de travail qu'une personne qui
coupe du bois, ce qui a un effet
économique national important. Il ne
s’agit pas de combien de force de
travail est fiché dans le processus
de développement humain, mais il
s’agit de ce que comme prestation
provient du travail dans la
conjoncture de la vie d’économie
nationale. Aucune chose ne tire sa
valeur du travail. A l’instant où
vous faites dépendre la valeur de la
marchandise d’un travail, vous
arriveriez à de pures absurdités. Il
s’agit de cela, comment le travail
est placé dans le processus
économique national, sinon le
travail est quelque chose qui est
complètement indépendant de toute
économie, quelque chose qui est lié
à la nature humaine elle-même. Par
conséquent, on ne peut pas décider
du travail à partir du processus
économique lui-même, mais on doit
décider du travail sur le terrain
qui est indépendant du processus
économique, sur le pur terrain de
droit. Vous trouverez cela aussi
discuté dans le livre « Les
points clés de la question
sociale ». Pour savoir quelque
chose sur ces choses, il est
nécessaire qu’on regarde tout
autrement dans la réalité d'une
manière complètement différente que
le peu le charabia scientifique du
présent . Il est nécessaire de
parler de ces choses avec tout le
sérieux voulu, car avec une
arrogance et une suffisance énormes,
tout ce qui apparaît à l'heure
actuelle n'est que radotage
scientifique. Et le jacassement
scientifique face aux exigences du
présent est tout ce qui ne veut pas
passer de la simple connaissance
sensorielle à la connaissance
suprasensorielle. La fonction que la
force de travail a dans le processus
de développement humain peut
seulement être trouvée quand on a un
pressentiment de la connaissance
inspirée.
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16
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Über menschliche
Arbeit kann niemand reden, der nicht
etwas weiß von inspirierter
Erkenntnis. Denn heute einfach zu
sagen: Ware ist aufgespeicherte
Arbeitskraft - oder: Kapital ist
aufgespeicherte Arbeitskraft -, das
ist natürlich ein bloßer Unsinn. Ich
habe schon einmal hier erwähnt, daß
ja die Arbeit, die Verwendung der
Arbeit als solcher, nicht maßgebend
ist für irgendeinen
nationalökonomischen Begriff. Denn
jemand, der den ganzen Tag Tennis
spielt oder was anderes tut, was gar
keinen nationalökonomischen Effekt
hat, wendet dieselbe Arbeitskraft an
wie jemand, der Holz hackt, was
einen wichtigen nationalökonomischen
Effekt hat. Es kommt nicht darauf
an, wieviel Arbeitskraft
hineingesteckt wird in den
menschlichen Entwickelungsprozeß,
sondern es kommt darauf an, wie
dasjenige, was als Leistung aus der
Arbeit hervorgeht, in der Konjunktur
des nationalökonomischen Lebens
drinnen steht. Von der Arbeit
bekommt kein Ding seinen Wert. In
dem Augenblick, wo Sie von einer
Arbeit den Wert der Ware abhängig
machen, würden Sie zu lauter
Absurditäten kommen. Darum handelt
es sich, wie die Arbeit
hineingestellt wird in den
nationalökonomischen Prozeß, sonst
ist Arbeit etwas, was von aller
Ökonomie ganz unabhängig ist, was an
die menschliche Natur selbst
gebunden ist. Daher kann man nicht
über die Arbeit entscheiden aus dem
wirtschaftlichen Prozeß selbst
heraus, sondern man muß auf
demjenigen Boden über die Arbeit
entscheiden, der vom
wirtschaftlichen Prozeß unabhängig
ist, auf dem bloßen Rechtsboden. Sie
finden das auch besprochen in dem
Buche «Die Kernpunkte der sozialen
Frage». Um über diese Dinge etwas zu
wissen, ist es notwendig, daß man
noch ganz anders hineinschaut in die
Wirklichkeit, als es das
wissenschaftliche Gefasel der
Gegenwart kann. Es muß schon einmal
über diese Dinge in vollem Ernst
gesprochen werden, weil mit einem
ungeheuren Hochmut, mit einer
ungeheuren Selbstüberhebung alles
das auftritt, was in der heutigen
Zeit doch nichts anderes ist als
wissenschaftliches Gefasel. Und
wissenschaftliches Gefasel ist
gegenüber den Anforderungen der
Gegenwart alles, was sich nicht
erheben will von der bloß sinnlichen
Erkenntnis zur übersinnlichen
Erkenntnis. Die Funktion, die die
Arbeitskraft hat im Prozeß der
Menschheitsentwickelung, kann nur
gefunden werden, wenn man eine
Ahnung hat von inspirierter
Erkenntnis.
|
Et aussi étrange que
cela puisse sonner : personne ne
peut vraiment s'éclairer sur les
fonctions du capital sans avoir un
concept de l'intuition, de la sorte
de connaissance la plus élevée. La
Bible le présentait déjà lorsqu'elle
disait qu’avec le christianisme
devait être combattu le mammonisme.
Toutefois, cette connaissance doit
dans une certaine mesure, en être
une œuvrant sue des chemins opposés.
On doit s’expliquer sur ce qui
devrait être là à la place du
capital ahrimanien par la
connaissance suprasensible, non par
une connaissance liée à la
sensorialité. La formation d'une
économie nationale saine dépend donc
de l'implication des gens dans une
connaissance suprasensible saine,
sinon les choses économiques
nationales seront baladées/blablatée
dans l'avenir de la même manière
qu'elles le sont maintenant. Pour
reconnaître quelque chose de
socio-économique, il est nécessaire
aujourd'hui de connaître la science
de l'initiation. Mais cette science
de l'initiation dont est parlé ici,
elle est tout de suite rejetée et
méprisée par ceux qui veulent
travailler publiquement aujourd'hui.
Par conséquent, ce qui ressort
aujourd'hui de la simple vue
sensorielle sous forme d'opinions de
parti pour celui qui voit à travers
les choses - et cela doit déjà être
dit une fois – est comme la
résonance des expressions d'une
société d'imbéciles. Maintenant vous
pouvez vous penser que ce n'est
aucun avantage/commodité, parce que
la vérité repose ainsi, de dire
cette vérité à l'humanité
aujourd'hui. Mais cette vérité doit
être dite à l'humanité
d'aujourd'hui. Ainsi les choses
poussent ensemble que l'humanité
d'aujourd'hui ne veut pas entendre
la vérité, mais il est absolument
nécessaire que cette vérité soit
dite à l'humanité d'aujourd'hui sans
réserve. Car, selon ses sentiments
et sensations, l'humanité
d'aujourd'hui veut absolument ce qui
repose dans le sens de cette vérité.
Mais l'humanité d'aujourd'hui est
bercée par tout ce qu'on pourrait
appeler les illusions de la vie, et
elle ne veut pas prendre congé de
ces illusions de la vie.
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17
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Und so sonderbar es
klingt: über die Funktionen des
Kapitals kann sich niemand wirklich
aufklären, der nicht einen Begriff
hat von der Intuition, von der
höchsten Erkenntnisart. Das ahnte
die Bibel schon, indem sie sagte,
daß mit dem Christentum der
Mammonismus bekämpft werden solle.
Allerdings, diese Erkenntnis muß
gewissermaßen eine auf dem
umgekehrten Wege wirkende sein. Man
muß sich aufklären über dasjenige,
was da sein soll an Stelle des
ahrimanischen Kapitals durch die
übersinnliche Erkenntnis, nicht
durch eine an die Sinnlichkeit
gebundene Erkenntnis. So wird das
Ausbilden einer gesunden
Nationalökonomie abhängig davon, daß
sich die Leute in eine gesunde
übersinnliche Erkenntnis einlassen,
sonst wird von nationalökonomischen
Dingen in die Zukunft hinein auch so
gefaselt werden, wie jetzt gefaselt
wird. Um etwas Sozialökonomisches zu
erkennen, ist es heute notwendig,
die Wissenschaft der Einweihung zu
kennen. Aber diese Wissenschaft der
Einweihung, von der hier gesprochen
wird, sie wird gerade abgelehnt und
verachtet von denen, die heute
öffentlich wirken wollen. Daher ist
dasjenige, was heute herauftönt aus
der bloßen Sinnesanschauung in Form
von Parteimeinungen für den, der die
Dinge durchschaut - das muß schon
einmal ausgesprochen werden -, wie
das Zusammentönen von den
Aussprüchen einer Gesellschaft von
Narren. Nun können Sie sich denken,
daß es ja keine Annehmlichkeit ist,
da die Wahrheit so liegt, diese
Wahrheit der heutigen Menschheit zu
sagen. Aber diese Wahrheit muß der
heutigen Menschheit gesagt werden.
So stoßen die Dinge heute zusammen,
daß die heutige Menschheit gerade
die Wahrheit nicht hören will, daß
aber es unbedingt notwendig ist, daß
der heutigen Menschheit rückhaltlos
diese Wahrheit gesagt werde. Denn
die heutige Menschheit will ihren
Empfindungen und Gefühlen nach
durchaus das, was im Sinne dieser
Wahrheit liegt. Die heutige
Menschheit ist aber hineingelullt in
alles das, was man nennen könnte die
Illusionen des Lebens, und sie
möchte nicht Abschied nehmen von
diesen Illusionen des Lebens.
|
Il y a quelque temps,
j'ai cité l’expression d’un homme
qui provient de la culture latine en
ce que je vous a mentionné que
souvent une poussée de connaissance
de la vérité particulièrement forte
peut provenir de cultures qui sont
en train de décliner. Benedetto
Croce, il dit dans ses « Traits
fondamentaux de l’esthétique »
- je vous l'ai mentionné il y a
quinze jours – qu’il est impossible
à l'art de s’appuyer sur le monde
physique extérieur. Pourquoi pas ?
Selon Benedetto Croce, pas parce que
le monde physique extérieur n'est
pas réel et que l'art s'efforce
d'atteindre la réalité. De telles
choses semblent tout à fait
incroyables pour l'humanité
actuelle. Et pourtant, elles sont
vraies, absolument vraies. Ce qui
vit dans l'art réel est une réalité
complètement différente de celle qui
vit dans l'apparence extérieure
sensorielle. On s'efforce, en créant
artistiquement, de passer de
l'irréalité de la nature physique à
la réalité qui est d'abord
soupçonnée dans l'esprit, et qui
peut ensuite être trouvée dans
l'esprit par la perception
suprasensorielle. C'est donc
précisément sous des formes
suprasensorielles, dans des
créations artistiques
suprasensorielles, que l'humanité
actuelle doit être aidée, car elle
veut trouver à nouveau son chemin
dans le monde suprasensoriel. Mais
il n'est pas possible de progresser
dans ces choses autrement que de
développer un sens intérieur - et
vous savez que les instructions du
livre « Comment obtient-on des
connaissance des mondes
supérieurs ? » vont aussi
dans ce sens - que l'on développe un
sens intérieur du vraiment vrai, que
l'on développe aussi un sens du peu
que ce sens du vrai se développe
réellement dans le présent par les
moyens culturels ordinaires. Pensez
quand-même seulement à comment nous
en sommes arrivés à ce qu’au cours
des cinq ou six dernières années, la
voix de la vérité résonne encore à
peine dans les grandes affaires du
monde. Il suffit de penser à la
quantité de trucs faux ont été dis
dans les grandes affaires du monde
au cours des cinq ou six dernières
années et jusqu'à présent. Tout cela
témoigne du sens du monde actuel à
tendre vers la non vérité. Tout de
suite ici, au sein de cette société,
devrait toujours de nouveau et à
nouveau être mentionné que
l'acquisition du sens pour la vérité
réelle est nécessaire de la façon la
plus éminente. Lorsque le travail
dans le sens du mouvement
anthroposophique a été commencé ici,
il y avait beaucoup de gens au sein
de ce mouvement, issues d’anciens
rapports, qui ont volontiers
toujours retoucher la vérité. Il se
montre tout de suite dans de tels
mouvements, comme
l'anthroposophique, que l'on préfère
cultiver les anciennes erreurs
plutôt que les nouvelles vertus.
S'éloigner ainsi de la vérité était
quelque chose qui s’était développé
en un penchant particulier. Et on
avait souvent de la peine à faire
entrer quelque chose tout de suite
dans cette société, qui consiste
tout simplement à appeler un
mensonge un mensonge. Lorsque, dans
cette société, des gens qui disaient
quelque chose qui n'était pas vrai
apparaissaient sans cesse, on avait
aussi sans cesse tendance à
l'excuser, à le présenter de telle
sorte que les bonnes intentions
puissent se trouver derrière la
fausseté et du genre. -Non, mais ce
qui compte, c'est que la non vérité
s'appelle la non vérité. Vous savez
que c'est le retour à la vérité qui
a amené cette Société
anthroposophique à se séparer de
l'ancienne Société théosophique qui,
comme vous le savez aussi, continue
à vivre dans le monde. Or, en
rapport à tout ce qui œuvre dans
cette Société anthroposophique, on
continue à mentir dans la Société
théosophique. Et il est déjà
nécessaire, parce que je tiens
compte ici aussi d'autres phénomènes
contemporains, que j'attire votre
attention aujourd'hui, alors que je
dois résumer certaines des choses
qui ont été évoquées au fil des ans,
sur la manière raffinée dont on ment
à nouveau sur le mouvement
anthroposophique du côté
théosophique, même dans un livre
dont la préface contient la phrase :
« J'espère avoir rapporté la
vérité ». Mais dans ce livre,
pour lequel l'auteur espère avoir
rapporté la vérité, il y a beaucoup
plus : « Il est certain que la
séparation steinerienne a été une
bénédiction ». - La séparation
de la Société anthroposophique de la
Société théosophique.
« L'occultiste » - vous
entendez maintenant le grand
mensonge -
« L'occultiste » - j’étais
pensé avec cela - « était aussi
un tout-allemand convaincu. Si nous
supposons un instant qu'il était
devenu président de la Société
Théosophique, il aurait trouvé des
moyens et une influence beaucoup
plus considérables dans presque tous
les pays du monde. Il aurait pu
poursuivre sa politique entièrement
allemande plus librement et avec
plus d'autorité. Et selon toute
probabilité, il l'aurait aussi
fait ».
|
18
|
Ich habe Ihnen vor
einiger Zeit hier den Ausspruch
eines Mannes zitiert, der aus der
lateinischen Kultur heraus stammt,
indem ich dabei erwähnt habe, daß
oftmals aus untergehenden Kulturen
ein Aufflackern besonders starker
Wahrheitserkenntnis kommen kann.
Benedetto Croce, er sagt in seinen
«Grundzügen der Ästhetik» - ich habe
es Ihnen vor vierzehn Tagen
angeführt -, daß die Kunst unmöglich
sich stützen kann auf die äußere
physische Welt. Warum nicht? Nach
Benedetto Croce deshalb nicht, weil
die äußere physische Welt nicht
wirklich ist und die Kunst nach der
Wirklichkeit strebt. Solche Dinge
erscheinen der heutigen Menschheit
ganz unglaublich. Und doch sind sie
wahr, durchaus wahr. Das was in der
wirklichen Kunst lebt, das ist eine
ganz andere Wirklichkeit als das,
was in der sinnlichen äußeren
Erscheinung lebt. Man strebt, indem
man künstlerisch schafft, aus der
Unwirklichkeit der physischen Natur
heraus zu der Wirklichkeit, die im
Geiste zunächst geahnt wird, und die
dann im Geiste gefunden werden kann
durch übersinnliche Erkenntnis.
Daher muß gerade in übersinnlichen
Formen, in übersinnlichen
künstlerischen Schöpfungen der
gegenwärtigen Menschheit zu Hilfe
gekommen werden, weil sie den Weg
finden will wiederum in die
übersinnliche Welt hinein. Aber
nicht anders ist es möglich, in
diesen Dingen weiterzukommen, als
daß man einen innerlichen Sinn - und
Sie wissen ja, die Anleitungen des
Buches «Wie erlangt man Erkenntnisse
der höheren Welten?» gehen auch
dahin -, daß man einen innerlichen
Sinn für das wirklich Wahre
entwickelt, daß man auch einen Sinn
dafür entwickelt, wie wenig in der
Gegenwart durch die gewöhnlichen
Kulturmittel dieser Sinn für das
Wahre sich eigentlich entwickelt.
Denken Sie doch nur, wie wir in den
letzten fünf bis sechs Jahren dahin
gekommen sind, daß eigentlich in die
großen Weltangelegenheiten hinein
die Stimme der Wahrheit kaum noch
tönt. Denken Sie, wieviel unwahres
Zeug gesprochen worden ist in den
großen Weltangelegenheiten in den
letzten fünf bis sechs Jahren und
bis heute. Das alles zeugt von dem
nach Unwahrheit hin tendierenden
Sinn der gegenwärtigen Welt. Gerade
hier, im Schöße dieser Gesellschaft,
mußte es immer wieder und wiederum
erwähnt werden, daß die Aneignung
des Sinnes für die wirkliche
Wahrheit in eminentester Art
notwendig ist. Als hier begonnen
wurde im Sinne der
anthroposophischen Bewegung zu
arbeiten, da waren im Schöße dieser
Bewegung aus alten Verhältnissen
viele Leute, die immer gern die
Wahrheit retuschiert haben. Es zeigt
sich gerade bei solchen Bewegungen,
wie die anthroposophische eine ist,
daß man die alten Fehler lieber
kultiviert als die neuen Tugenden.
So ein Hinwegflutschen über die
Wahrheit, das war etwas, was zur
besonderen Neigung sich ausgebildet
hatte. Und man hatte oftmals Mühe,
gerade innerhalb dieser Gesellschaft
etwas hereinzubringen, was ganz
einfach darin besteht, daß man die
Lüge Lüge nennt. Wenn immer wieder
Leute innerhalb dieser Gesellschaft
aufgetreten sind, die etwas gesagt
haben, was nicht wahr ist, dann hat
man auch immer wieder die Neigung
gehabt, zu entschuldigen, es so
darzustellen, daß doch gute
Absichten hinter dem Unwahren
stecken könnten und dergleichen.
-Nein, es kommt aber darauf an, daß
man die Unwahrheit Unwahrheit nennt.
Sie wissen, daß es das Hinwenden zur
Wahrheit war, welches bewirkt hat,
daß sich diese Anthroposophische
Gesellschaft herausgegliedert hat
aus der alten Theosophischen
Gesellschaft, die ja, wie Sie auch
wissen, in der Welt weiterlebt. Nun,
mit Bezug auf alles das, was in
dieser Anthroposophischen
Gesellschaft wirkt, lügt man in der
Theosophischen Gesellschaft weiter.
Und es ist schon notwendig, weil ich
ja hier auch andere zeitgenössische
Erscheinungen berücksichtige, daß
ich Sie heute, wo ich manches
zusammenfassen muß, was im Laufe der
Zeit angedeutet worden ist, darauf
aufmerksam mache, in welch
raffinierter Weise man wiederum über
die anthroposophische Bewegung von
theosophischer Seite aus lügt, lügt
sogar in einem Buche, dessen Vorrede
den Satz enthält: «Ich hoffe die
Wahrheit berichtet zu haben.» Aber
innerhalb dieses Buches, für das die
Verfasserin hofft, die Wahrheit
berichtet zu haben, steht unter
manchem anderem: «Es ist gewiß, daß
die Steinersche Trennung ein Segen
war.» - Die Trennung der
Anthroposophischen von der
Theosophischen Gesellschaft. -«Der
Okkultist» - jetzt hören Sie die
knüppeldicke Lüge - «Der Okkultist»
- damit war ich gemeint - «war auch
ein überzeugter Alldeutscher. Nehmen
wir einen Augenblick an, daß er zur
Präsidentschaft der Theosophischen
Gesellschaft gelangt wäre, so hätte
er daselbst viel beträchtlichere
Mittel und Einfluß auf fast alle
Länder der Welt gefunden. Er hätte
freier und mit Autorität seine
alldeutsche Politik verfolgen
können. Und er hätte es aller
Wahrscheinlichkeit nach auch getan.»
|
Et de quoi est formé
ce mensonge ? Du fait que de proche
en proche/peu à peu, je n'ai pas
purement tenu mes conférences sur
l'anthroposophie en Allemagne, parmi
des Allemands, mais que je suis
aussi allé dans d'autres pays. J'ai
toutefois tenu des conférences de
Bergen jusqu’à Palerme, et je le
considère aujourd’hui encore
toujours comme un très beau signe
pour l'impulsion qui pourrait sortir
de ce mouvement pour la paix
mondiale, qu’encore j'ai pu faire un
discours sur l'anthroposophie en mai
1914 à Paris devant un public
ouvert, en langue allemande, de
sorte que chaque phrase a dû être
traduite. Ce n’étaient pas quelque
peu les Allemands de Paris qui
étaient à cet exposé, mais purement
des Français. Nous avions déjà
atteint un niveau tel qu'en mai
1914, on pouvait parler de notre
vision du monde dans toute l'Europe.
Là tomba cet événement qui a privé
le monde de la paix et de la
possibilité de vivre. Cela est une
véritable preuve, tout de suite cet
ouvrage à Paris en mai 1914 avant le
déclenchement de cette terrible
catastrophe mondiale, qu'aurait
reposé au sein de la Société
anthroposophique quelque chose pour
la paix mondiale. Et d'où viennent
tous ces discours ? Aucun d'entre
eux n'était à notre initiative, mais
ils ont été demandés par nos amis de
Bergen, de Paris, de Londres, de
Hollande, de Palerme, et ainsi de
suite. Ils ont toujours été réclamés
par les autres. Ici, en sera invente
le mensonge selon lequel ils ont été
faits pour la propagation du
germanisme/règne allemand dans le
monde entier. Il est nécessaire que
les mensonges soient appelés
mensonges. Ce livre, qui promet dans
sa préface de rapporter la vérité,
n'apporte, du moins sur tout ce qui
concerne la Société anthroposophique
et moi, que des mensonges. -
Maintenant, on dira à nouveau que je
me retourne contre les autres, alors
qu'ici, voyez- vous, se tiennent les
phrases d'onction suivantes. Je
demande à ceux qui connaissent les
faits de comparer ces phrases avec
les faits : « Quelle a été
l'attitude de notre Présidente
envers ce collègue qui a d'abord
cherché à réduire son influence dans
les cercles internes et voulait
ensuite de l’évincer ? Son
comportement a toujours été une très
grande tolérance, une complète
courtoisie. Elle voyait en lui de
grandes valeurs intellectuelles, un
développement philosophique rare ;
elle appréciait tout ce qui était
beau et sublime en lui, et... ...et
n'a pas parlé du reste. Elle
recommandait constamment la
tolérance et la patience à ses
élèves, qui étaient agacés par le
comportement de la section
allemande. En cela, elle a
simplement suivi ses
principes ».
|
19
|
Und woraus wird diese
Lüge geformt? Daraus, daß ich nach
und nach nicht bloß in Deutschland
meine Vorträge über Anthroposophie
gehalten habe, unter Deutschen,
sondern daß ich auch in andere
Länder gegangen bin. Ich habe
allerdings Vorträge gehalten von
Bergen bis Palermo, und ich
betrachte es heute noch immer als
ein schönstes Zeichen für den
Impuls, der gerade von dieser
Bewegung für einen Weltfrieden
ausgehen könnte, daß ich noch im Mai
1914 in Paris eine Rede über
Anthroposophie halten konnte vor
einem öffentlichen Publikum, in
deutscher Sprache, so daß jeder Satz
übersetzt werden mußte. Es waren
nicht etwa die Deutschen von Paris
in diesem Vortrag, sondern lauter
Franzosen. Wir hatten es bereits so
weit darin gebracht, daß im Mai 1914
über Dinge unserer Weltanschauung in
ganz Europa gesprochen werden
konnte. Da fiel das Ereignis hinein,
das der Welt den Frieden und die
Lebensmöglichkeit genommen hat. Es
ist dies ein tatsächlicher Beweis,
gerade dieses Wirken im Mai 1914 in
Paris vor dem Ausbruch dieser
furchtbaren Weltkatastrophe, daß im
Schöße der Anthroposophischen
Gesellschaft etwas gelegen hätte
auch für den Weltfrieden. Und worauf
sind denn alle diese Reden erfolgt?
Keine einzige ist auf unsere
Initiative hin erfolgt, sondern sie
sind verlangt worden von den
Freunden in Bergen, in Paris, in
London, in Holland, in Palermo und
so weiter. Sie sind stets verlangt
worden von den anderen. Hier wird
die Lüge daraus fabriziert, daß sie
zur Propagierung des Deutschtums in
der ganzen Welt gehalten worden
wären. Es ist notwendig, daß Lüge
Lüge genannt werde. Dieses Buch,
welches in seiner Vorrede
verspricht, die Wahrheit zu
berichten, bringt, wenigstens über
alles, was sich auf die
Anthroposophische Gesellschaft und
auf mich bezieht, nichts anderes als
Lügen. - Nun wird man wiederum
sagen, ich wende mich gegen die
anderen, während hier, sehen Sie,
die folgenden salbungsvollen Sätze
stehen. Ich bitte diejenigen, die
die Tatsachen kennen, diese Sätze
mit den Tatsachen zu vergleichen:
«Welches war nun die Haltung unserer
Präsidentin gegenüber diesem
Kollegen, der zuerst in den inneren
Kreisen ihren Einfluß zu verringern
suchte und nachher sie verdrängen
wollte? Ihr Verhalten war immer eine
sehr große Toleranz, eine
vollkommene Höflichkeit. Sie sah in
ihm große intellektuelle Werte, eine
seltene philosophische Entwickelung;
sie schätzte alles, was schön und
erhaben in ihm war, und... sprach
nicht vom übrigen. Sie anempfahl
ihren Schülern unaufhörlich
Toleranz, Geduld, welche <plus
royalistes que le roi> sich über
das Gebaren der deutschen Sektion
ärgerten. Darin befolgte sie ganz
einfach ihre Grundsätze.»
|
S'il vous plaît,
comparez cela avec la vérité de ce
qui s'est passé, et vous obtiendrez
la preuve de la mesure dans laquelle
on peut mentir. Peut-être que
lorsque vous entendrez ce que j'ai
dit aujourd'hui, on dira que
j'attaque. Mais je tiens à souligner
que je n'ai jamais rien dit de
critique avant d'être attaqué.
|
20
|
Bitte, vergleichen
Sie das mit der Wahrheit dessen, was
geschehen ist, und Sie werden die
Beweise dafür erhalten, in welchem
Maße man lügen kann. Vielleicht wird
gesagt werden, wenn man hört, was
ich heute gesagt habe, daß ich
angreife. Ich mache aber darauf
aufmerksam, daß ich niemals etwas
Kritisches gesagt habe, bevor ich
angegriffen worden bin.
|
Ces choses doivent
aussi être considérées comme un
phénomène historico-culturel, qui
s'exprime par le fait que dans un
mouvement qui veut travailler selon
l'esprit, le mensonge peut aussi
être cultivé de manière accrue. Il
est déjà nécessaire que le sens de
la vérité soit recherché par nous
aujourd'hui de façon formidable.
Tout la chose a seulement été
traduite en allemand et est même
parue en allemand à Bâle, afin
d'éliminer d'une manière ou d'une
autre le mouvement anthroposophique
qui sortira du Goetheanum à
l'avenir. Vous voyez, ces gens sont
habitués à apporter aussi les
impulsions égoïstes nationales dans
ce qu'ils propagent comme science de
l’esprit. Ils ne peuvent donc rien
se représenter d'autre que l'autre
aussi aurait de telles impulsions.
Il ne sert aujourd'hui rien d’autre
que de qualifier de mensonge un
mensonge, et même si ce mensonge se
produit sur un terrain tel, qu’on en
dit en termes abstraits et
théoriques que la vérité y est
recherchée. Que ce soit sur le sol
confessionnel, que ce soit sur le
sol de la vision du monde, le
mensonge apparaît aujourd'hui, ces
mensonges qui peuvent être
confrontés aux faits, ils doivent
être qualifiés de mensonges, sinon
nous ne ferons aucun progrès. Parce
que l'esprit de mensonge, l'esprit
de tromperie est le plus grand
ennemi du vrai progrès spirituel. Et
que le progrès spirituel peut
seulement et uniquement faire
avancer le monde aujourd'hui,
j'espère vous l'avoir encore montré
aujourd'hui en vous donnant quelques
points de vue que je considère comme
particulièrement précieux pour le
temps présent.
|
21
|
Auch auf diese Dinge
muß hingesehen werden als auf eine
kulturhistorische Erscheinung, die
sich darin äußert, daß in einer
Bewegung, die nach dem Geiste
hinarbeiten will, auch die Lüge in
einer erhöhten Weise kultiviert
werden kann. Es ist schon notwendig,
daß der Sinn für die Wahrheit heute
von uns in ungeheuerster Weise
angestrebt wird. Die ganze Sache ist
ja nur ins Deutsche übersetzt und
sogar in Basel in deutscher Sprache
erschienen, um die von dem
Goetheanum in der Zukunft ausgehende
anthroposophische Bewegung irgendwie
aus der Welt zu schaffen. Sie sehen,
diese Leute sind gewöhnt, die
national-egoistischen Impulse auch
in dasjenige hineinzubringen, was
sie als Geisteswissenschaft
verbreiten. Sie können sich daher
gar nichts anderes vorstellen, als
daß auch der andere solche Impulse
habe. Es nützt heute nichts anderes,
als Lüge Lüge zu nennen, und wenn
diese Lüge auch auftritt auf solchem
Boden, von dem man in abstracto und
theoretisch sagt, es werde dort nach
Wahrheit gesucht. Ob auf
konfessionellem, ob auf
Weltanschauungs-Boden heute die Lüge
auftritt, diejenigen Lügen, denen
die Tatsachen gegenübergestellt
werden können, die müssen als Lügen
gebrandmarkt werden, sonst kommen
wir nicht vorwärts. Denn der Geist
der Lüge, der Geist des Truges ist
der größte Feind des wirklichen
geistigen Fortschritts. Und daß
geistiger Fortschritt die Welt heute
einzig und allein vorwärtsbringen
kann, das hoffe ich Ihnen gerade
heute wiederum gezeigt zu haben
durch Angabe einiger Gesichtspunkte,
die ich für die Gegenwart für ganz
besonders wertvoll halte.
|
Et ainsi j'aimerais
que vous regardiez toutes les choses
qui se sont passées ici dans le
contexte,ainsi dans le contexte que
se tienne d’un côté le social et de
l'autre côté le spirituel, mais que
les deux appartiennent intimement
ensemble. Que l’on ne vois pas les
choses dans ce contexte est tout de
suite ce qui cause le malheur du
présent.
|
22
|
Und so möchte ich
denn, daß Sie alle die Dinge, die
hier geschehen sind, im Zusammenhang
betrachten, so im Zusammenhang
betrachten, daß auf der einen Seite
das Soziale, auf der anderen Seite
das Spirituelle steht, daß aber
beides innig zusammengehört. Daß man
die Dinge nicht in diesem
Zusammenhang sieht, das macht gerade
das Unheil der Gegenwart aus.
|
J'ai
dit ici il y a huit jours :
‘09192321322196420071919
Trois
revendications traversent la vie
sociale de notre époque.
|
23
|
Ich habe vor acht
Tagen hier gesagt: Drei Forderungen
gehen durch das soziale Leben der
Gegenwart.
|
1.La
conquête du pouvoir mondial par
les puissances anglo-américaines.
|
24
|
1. Die Eroberung der
Weltmacht durch die
anglo-amerikanischen Mächte.
|
2.Les
efforts, qui sont encore
totalement abstraits aujourd'hui,
qui vont dans le sens d'une
Société des Nations.
|
25
|
2. Die Bestrebungen,
die heute noch ganz abstrakt sind,
die nach einem Völkerbund hingehen.
|
3.Les
tendances que nous appelons
sociales.
|
26
|
3. Die Bestrebungen,
die wir die sozialen nennen.
|
Ces
trois courants sont une fois les
trois courants déterminants dans
la civilisation d'aujourd'hui : la
suprématie mondiale des puissances
anglo-américaines, l'alliance des
peuples, les efforts en vue de
donner une forme sociale aux
affaires du monde. Pour ces trois
efforts, il existe trois obstacles
de taille : contre ce
qu’ambitionne le monde
anglo-américain, en partant de
l'Angleterre, se dresse la
spiritualité des anciens Indiens
d'Inde, la spiritualité indienne.
Cela donnera la grande
opposition : la quête de
principes mondiaux par la voie
médiumnique/médiale - la quête de
principes mondiaux par la voie du
yoga, en Inde. Ce combat deviendra
le plus grand combat qui devra
être mené au plan spirituel dans
l'histoire du monde. Voir clair au
sujet de ce qui existe sous forme
de deux pôles dans le mouvement de
notre temps est la première tâche
de celui qui veut être un
véritable chercheur de science de
l'esprit.
|
27
|
Diese drei Strömungen
sind einmal in der heutigen
Kulturwelt die drei maßgebenden
Strömungen: Die Weltherrschaft der
anglo-amerikanischen Mächte; das
Bündnis der Völker; das Streben nach
sozialer Gestaltung der
Weltangelegenheiten. Für diese drei
Bestrebungen bestehen drei gewaltige
Hindernisse: Gegen dasjenige, was
die anglo-amerikanische Welt, von
England ausstrahlend, als Weltmacht
anstrebt, gegen das steht die
Spiritualität der alten Inder, die
indische Spiritualität. Das wird den
großen Gegensatz geben: Das Suchen
nach Weltprinzipien auf medialem
Wege - das Suchen nach
Weltprinzipien auf dem Yoga-Weg in
Indien. Dieser Kampf wird der größte
Kampf werden, der auf geistigem
Gebiet ausgekämpft werden muß in der
Weltgeschichte. Klar zu sehen über
das, was als zwei Pole vorhanden ist
in der Zeitbewegung, das ist die
erste Aufgabe desjenigen, der ein
wirklicher Geisteswissenschafter
sein will.
|
Sur
le domaine des efforts en
direction d'une société des
nations, doit être clairement
envisagé que deux impossibilités
participent aujourd'hui à cet
effort. Ce qui s'oppose aux
efforts modernes pour une
unification de tous les hommes,
pour cette humanité dont Herder,
Lessing, Goethe avaient parlé,
c'est justement l'égoïsme des
peuples, le chauvinisme national,
sur tous les domaines. Et
maintenant la Société des Nations
devrait venir une unité des
peuples renfermés sur eux-mêmes.
Or la construction de la tour de
Babel montre donc en images que
tout de suite parce qu’ a été
travaillé à l'encontre d'une
alliance entre les/société des
nations par le fait que les
peuples ont été séparés dans leurs
spécificités de peuples. Et cela
devrait fournir le moyen d'unifier
les peuples ! Les Quatorze Points,
l'utopie de Woodrow Wilson38 veut
résoudre la tâche de l'unification
des peuples par la conservation de
ce qui est suggéré dans la
construction de la Tour de Babel.
Elle favorisera seulement ce qui
continuera à sépare les peuples.
Elle ne fera qu'accroître la
confusion de la construction de la
Tour de Babel. Ainsi un aspect
contradictoire est fiché dans le
deuxième mouvement ; deux
impossibilités sont fichées dans
la politique de société
des/d'alliance des nations.
|
28
|
Auf dem Gebiete des
Strebens nach dem Völkerbund muß
klar eingesehen werden, daß zwei
Unmöglichkeiten heute an diesem
Streben beteiligt sind. Dasjenige,
was dem neuzeitlichen Streben nach
der Menschheitseinigung, nach jener
Humanität, von der Herder, Lessing,
Goethe gesprochen hatten, was diesem
Streben der neueren Menschheit nach
der Menschheitseinheit
entgegentritt, das ist gerade der
Völkeregoismus, der nationale
Chauvinismus, auf allen Gebieten.
Und nun soll der Völkerbund eine
Einheit der in sich abgeschlossenen
Völker werden. Der Turmbau zu Babel,
der zeigt ja im Bilde, daß gerade
dadurch einem Völkerbund
entgegengearbeitet wurde, daß die
Völker getrennt worden sind in ihre
Volkstümer. Und das soll das Mittel
abgeben, um die Völker zu einen. Die
Vierzehn Punkte, die Utopie Woodrow
Wilsons will die Aufgabe lösen,
durch Konservierung desjenigen, was
im Turmbau von Babel angedeutet ist,
die Völker zu einigen. Sie wird nur
das fördern, was die Völker weiter
auseinander bringt. Sie wird die
Verwirrung des Turmbaus von Babel
nur noch größer machen. So steckt in
der zweiten Bewegung ein
Widerspruchvolles ; es stecken zwei
Unmöglichkeiten drinnen in der
Völkerbundspolitik.
|
Et
en troisième, dans le mouvement
social, est fiché le rejet du
spirituel. Il sera seulement
compté avec l'économique, avec le
matériel, et on croit que du
matériel lui-même éclora un
spirituel. On veut fonder un
paradis sur terre avec exclusion
de tout ce qui peut faire de
l'ordre dans le paradis, avec
exclusion de l'esprit. Là vous
avez à nouveau la pleine
contradiction, aussi dans le
troisième effort.
|
29
|
Und im dritten, in
der sozialen Bewegung, steckt die
Ablehnung des Geistigen. Es wird nur
gerechnet mit dem Wirtschaftlichen,
mit dem Materiellen, und man glaubt,
daß aus dem Materiellen selber
aufsprießen werde ein Geistiges. Man
will ein Paradies auf Erden
begründen mit Ausschluß alles
dessen, was im Paradiese Ordnung
machen kann, mit Ausschluß des
Geistes. Da haben Sie wiederum den
vollen Widerspruch auch im dritten
Streben.
|
Il n'y a aucune autre
possibilité de quitter ces
contradictions que le chemin de
l'esprit qui travaille dans le sens
de l’évolution de l’humanité et non
contre l’évolution. Et aussi bien
que cela soit possible avec des
forces faibles, c'est précisément le
mouvement anthroposophique qui
devrait travailler pour ces chemins.
On ne le comprendra pas quand on ne
le comprendra pas ainsi qu'il
s’engage pour ce qui est vraiment
conforme et possible vis-à-vis de
tout ce qui est irréaliste et
utopique.
|
30
|
Es gibt keine andere
Möglichkeit, über diese Widersprüche
hinwegzukommen, als den Weg des
Geistes, der im Sinne der
Menschheitsentwickelung und nicht
gegen diese Entwickelung arbeitet.
Und so gut es mit schwachen Kräften
möglich ist, soll gerade die
anthroposophische Bewegung für diese
Wege sich einsetzen. Man wird sie
nicht verstehen, wenn man sie nicht
so verstehen wird, daß sie sich für
dasjenige einsetzt, was
wirklichkeits gemäß und möglich ist
gegenüber all dem, was
unwirklichkeitsgemäß und utopistisch
ist.
|
|
|
Français
seulement
|
01
|
Comme il est probable que les
rapports/circonstances/conditions feront
qu’il n'y aura pas de conférences au cours
des prochaines semaines ici, dans la
branche, ainsi j’aurais à donner quelque
chose en résumé aujourd'hui. Quelque chose
de récapitulatif, qui mettra en évidence
certains rapports de temps, dont
l'observation rendra possible d'avoir un
aperçu plus exact des tâches du temps
présent. Et un tel aperçu dans les tâches du
temps présent, comme cela provient de
différentes choses dont j’ai tout de suite
parlé ici, est nécessaire aujourd'hui de la
manière la plus intensive.
|
02
|
L'humain, nommément en Europe
centrale, est en fait accordé aujourd'hui
ainsi qu'il craint ou méprise des
connaissances du monde spirituel. Les deux
sont apparenté intérieurement. Mais cette
peur du monde spirituel et ce mépris de la
connaissance du monde spirituel sont
pendants à la situation extraordinairement
difficile dans laquelle est entrée l'Europe
centrale trouve et dans laquelle elle sera
plus longtemps.
|
03
|
Sur maintes de choses, dont
j’aimerais parler aujourd'hui en résumant, a
donc déjà été évoquées par moi dans cet
endroit au fil des ans et aussi au cours de
ces semaines. Vous aurez retenu des
observations/considérations qui ont été
amorcées ici que dans l’ouest, chez les
peuples des races latine et
anglo-américaine, dans tout ce que ces
peuples entreprennent politiquement au sens
large jouent des connaissances
suprasensibles. Celui qui croit là que la
politique anglo-américaine, par exemple, ne
dépendrait pas de certaines connaissances
suprasensibles sur le
développement/l’évolution de l'humanité,
s’adonne à de grandes illusions. Et
justement ainsi des connaissances
suprasensibles jouent dans tout ce qui est
recherché dans l’est chez les peuples d'Asie
et jusque dedans vers la Russie. En cela, on
doit toutefois exclure de ce qui est pensé
ici comme les premières choses recherchées
en Russie, tout ce qui se réfère au régime
russe actuel. Cela est toutefois étranger et
éloigné de toute connaissance suprasensible.
Ces conditions/rapports montrent que nous,
en Europe centrale, sommes pour dans une
certaine mesure enserrés dans des
façonnements du monde qui sont absolument
déterminés par des connaissances
suprasensibles, qui ne sont souvent pas
libre d’objection pour l'époque actuelle.
Nous avons donc déjà parlé de ces choses. Et
il a aussi été rendu attentif que n’est pas
permis que plus loin en Europe centrale on
s'enferme d'une certaine manière obstinée
vis-à-vis de véritables façons de voir
suprasensorielles. Car cette obstination
conduirait cette pauvre Europe centrale de
plus en plus dans la misère et le malheur,
dans la confusion et le chaos.
|
04
|
Actuellement, cela aimerait
donc correspondre à une tendance
actuelle/note du temps dans tous les
partis/partisanneries, de gauche et de
droite, de considérer tout ce qui est
suprasensible comme quelque chose d'enfantin
dans le développement/l’évolution de
l'humanité. Les peuples d'Europe centrale
souffriraient lourdement, lourdement, s'ils
continuaient à fermer leur esprit à la
connaissance suprasensible, car ils seraient
simplement ficelés ensemble par ce qui est
saturé de connaissance suprasensible à
l'Ouest et à l'Est. Il est également
important d’indiquer sur ce que dans les
cercles les plus larges aujourd'hui la
confiance en ceux qui ont une connaissance
suprasensible a diminué, que cette confiance
devrait être éradiquée par le simple culte
de ce qu’on peut réunir comme connaissance
sans vision suprasensible. Et de l'autre
côté c’est aussi juste qu'aucun temps plus
que tout de suite le nôtre a besoin du soin
le plus intensif de la confiance en ceux qui
peuvent communiquer quelque chose d'une
telle connaissance suprasensible. Nous nous
trouvons donc dans une certaine mesure, en
Europe centrale, dans la situation que nous
avons besoin de quelque chose le plus
intensivement, que nous aimerions aussi
rejeter le plus intensivement. Nous devons
faire face à ce fait avec un esprit ouvert.
Doit par exemple, être demandé : D'où le
monde anglo-américain tire-t-il ces vues sur
le cours de l’évolution de l’humanité, qui
nous est devenu si funeste en Europe
centrale ? Et doit être demandé : Quelles
sont donc les sources d'où les peuples
orientaux, notamment les peuples orientaux
d'Asie, pourront à l'avenir gagner ce qui
sera approprié nous ficeler la gorge en
Europe ? - Seule une vision claire en ces
choses peut être vraiment salutaire.
|
05
|
Quand on suit ce qui est
répandu comme idées du monde même parmi les
soi-disant historiographes et politiciens
éclairants d'Angleterre et d'Amérique, ainsi
on trouvera que même parmi ces gens
éclairants quelque chose joue dans leurs
idées partout, qui est influencé de quelque
façon par des aperçus suprasensibles sur le
cours du monde. Dans le monde
anglo-américain, cela peut être gagné
absolument, surtout depuis le milieu du XIXe
siècle, sur une sorte de chemin médian. Le
chemin qui a été suggéré ici, par exemple,
dans mon livre « Comment obtient-on des
connaissances des mondes supérieurs »,
qui est le droit chemin à partir de
l’évolution des forces humaines de l'âme, ce
chemin on ne l'aime pas dans le monde
occidental. Dans le monde occidental, on
fait ainsi qu'on recherche certains humains
que l’on tient pour particulièrement aptes à
une investigation sur le monde spirituel,
des humains qui ont plus ou moins des
dispositions
médiumnique/médianes/médiatiques. Ceux qui
ne croient pas à ce que je vais maintenant
expliqué, ceux, respectivement les
générations à venir, auront lourdement à
payer pour cette incrédulité. On se cherche
des personnalités médiales. Ces
personnalités médiales sont amenées dans
d'autres états de conscience, dans des états
de conscience, dans des états de cnscience
de type transe, et quand on connaît les
machinations correspondantes, par
lesquelles, après la mise en
silence/fermeture de la raison analytique
extérieure, se révèle de ces personnalités
médiales ce qu'elles portent en elles dans
leur subconscient, alors on en ressort
justement ce qui reposait dans le
subconscient de ces personnalités. Et à
partir de ces personnalités médiales, en
particulier au cours du XIXe siècle dans le
monde anglo-américain, on a expérimenté les
principes qui ont permis d'obtenir les
succès politiques que l'on a obtenus contre
l'Europe et contre l'Asie. On a simplement
amener dans une certaine transe des
personnalités qui y étaient appropriées, et
alors il ont développé à partir de cette
transe, les tâches pour le monde
anglo-américain. Les humains du monde
anglo-américain sont beaucoup trop
intelligents pour le faire comme les
Européens centraux, qui ne croient tout
simplement pas ce qui est ainsi révélé par
les soubassements de l'existence/l’être-là.
Avec cette non-croyance, on se ferme à
toutes ces impulsions qui peuvent nous aider
à avancer dans le mouvement de l'humanité
réelle.
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06
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Or, le chemin que j'ai évoqué
ici, et qui consiste à faire l'expérience
des impulsions suprasensibles d’évolution de
l'humanité par des médiums(/médias …
NDT : Cela peut paraître osé, mais ce
qu’on appelle aujourd’hui les médias, peut
être institutionnellement regardé comme
partiellement ressemblant dans sa fonction),
est un chemin extrêmement
douteux/inquiétant. Car évidemment, les
instincts de la race anglo-américaine
règnent dans le corps de tous ceux qui sont
choisis parmi la population
anglo-américaine. Et les impulsions
politico-culturelles qui sont acquises de
cette manière se manifestent de telle sorte
qu'elles sont colorées, mélangées à ce qui
est l'égoïsme de la race anglo-américaine.
Par cela ces impulsions sont tout de suite
efficaces dans le service égoïste de la race
anglo-américaine. Et quiconque peut voir à
travers ce qui doit être vu sur ce domaine
sait que les succès de la race
anglo-américaine contre l'Europe centrale
ont été obtenus à l'aide de ce que
l'occultisme du monde occidental a fait
remonter de la manière que je viens
d'indiquer, à partir de soubassements
spirituels. La méthode qui est suivie est
facile à percer. Vous avez seulement besoin
de vous rappeler ce qui a été dit ici il y a
huit jours. Vous avez seulement besoin de
vous rappeler que la raison analytique
logique ordinaire, tel qu’elle est utilisée
par nous dans l'observation sensorielle
extérieure et pour la production de la
science extérieure sensorielle, que cette
raison analytique efface la véritable
connaissance suprasensible. Car cette simple
raison analytique logique ordinaire est donc
tout de suite liée, au sens le plus éminent,
à l'outil de la corporéité physique. Dès que
vous vous développez vers en haut à ces
forces de connaissance, dont il est
parlédans mon livre « Comment
atteint-on des connaissances des mondes
supérieurs », vous n'êtes plus
dépendant de l'outil du corps physique avec
ces forces de connaissance. Dès que vous
vous servez purement de cette logique à
laquelle on est habitué dans la vie
quotidienne actuelle, cette logique à
laquelle on s'est habitué grâce à la science
extérieure de la nature d'aujourd'hui, vous
être transposé dans l'impossibilité
d’apprendre à connaître ce qui régit/règne
réellement/en fait dans le
développement/l’évolution sociale et
spirituelle de l'humanité. C'est pourquoi
les peuples du monde anglo-américain, qui
connaissent bien ce fait, recherchent leurs
principes politiques à l'aide de l'exclusion
de la raion analytique logique ordinaire.
Car, en ce qu’on amène en transe des
personnalités appropriées, on déconnecte la
raison analytique logique ordinaire. Le
médium parle à partir des soubassements de
son âme sans l’utilisation de la raison
analytique. Le médium parle du plus profond
de son âme sans utiliser l'esprit. Et si
l'on revêt alors ce qui est ainsi acquis
dans les formes de pensée de la saine raison
analytique humaine, alors on peut bien le
comprendre, et on peut alors continuer à
l'utiliser dans la vie pratique. Dans le
monde occidental, cela est obtenu/gagné sur
des chemins médias pour tout ce qui est
observé dans le traitement des faits
politiques et culturels, avec la déconnexion
de la saine raison analytique humaine. Des
impulsions importantes pour la politique
culturelle du monde occidental ont été
gagnés une fois de cette manière et elles
ont été efficaces/oeuvrés ces dernières
années.
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07
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C'est tout de suite de la
façon contraire qui les choses sont faites
en Orient, par les humains vivant en Asie et
aussi par certains membres du peuple russe
de l'Est européen. Voyez-vous, je ne crois
pas que ça en serait venu d’obtenir les
idées de la tri-articulation de l'organisme
social si n’avais pas précédées mes
recherches sur l'organisme humain lui-même,
ces recherches dont j'ai parlé, au moins à
mots couverts, dans mon livre « Des
énigmes de l'âme » . Là, j'ai montré
comment l'organisme naturel humain ordinaire
est un organisme tripartite, comment
l’organisme naturel humain ordinaire est un
tri-articulé, comment cet organisme naturel
humain est un tri-articulé en un organisme
nerveux et sensoriel, un organisme rythmique
et un organisme métabolique. Reconnaître ces
trois parties de l'organisme humain naturel
est d'une importance énorme pour la pensée
actuelle de l'humanité. Et par ce connaître
que l’on actionne par cette façon de
voir/vision de l'organisme naturel de
l’humain, par cela on arrive aussi à
connaître correctement l'organisme social
dans sa tri-articulité. Ainsi qu’on peut
investiguer aujourd’hui que l’organisme
naturel humain constitue en ces trois
membres, de l'organisme nerveux ou
sensoriel, de l'organisme rythmique qui est
lié à l'activité rythmique de l'organisation
respiratoire et cardiaque, et l'organisme
métabolique, comme c’est possible
aujourd'hui, ainsi que cela n'a pas été
étudié dans les temps anciens. Mais dans les
temps anciens, il y avait une certaine
connaissance instinctive, atavique de ces
choses. Et l'Orient, qui était parvenu
particulièrement loin en rapport à
l'ancienne façon de regarder dans le monde
suprasensible et de gagner des connaissances
suprasensibles, cet Orient s’est aussi
encore toujours conservé l'instinct
d'appliquer dans la vie ce que l'on peut
gagner de ces connaissances
suprasensibles.C'est pourquoi l'Oriental,
aujourd'hui encore, cherche après des
impulsions suprasensorielles, tout de suite
comme l'Occidental le fait, mais il cherche
après des impulsions suprasensorielles d'une
manière opposée. L'Oriental ne cherche pas à
déconnecter la raison analytique par des
machinations médiales, comme le fait
l'habitant du monde anglo-américain, mais au
contraire, il essaie de fertiliser la raison
analytique. C'est-à-dire qu'il essaie de
féconder l'humain neuro-sensoriel par
l'humain rythmique. Par conséquent, vous
trouverez en Orient que ceux qui veulent
reconnaître quelque chose de suprasensible,
recommandent avant tout un entraînement de
l'activité respiratoire humaine, un
entraînement de tout l'humain rythmique. Les
exercices orientaux de yoga, qui devraient
fournir à ces gens de l'Orient une
réelle/véritable connaissance, ces exercices
orientaux de yoga vont sur l'entraînement de
l'être humain rythmique de telle manière que
par une certaine manière de respirer, par
une certaine technique de mouvements du
cœur, une influence est exercée sur la
raison analytique humaine, qui sinon est lié
seulement à l'outil corporel. En se
consacrant à certains exercices de yoga,
l'Oriental élève la respiration rythmique
ordinaire et l'activité cardiaque ordinaire
hors de leur cours naturel et les transpose
dans un tel cours qu'elles gagnent une
influence sur la raison analytique, qui
serait sinon seulement dirigé vers le monde
des sens, et qui, par cette influence reçoit
pour ainsi dire, infiltré en soi des
connaissance du monde suprasensible. Ainsi
l'Oriental, sur les chemins opposés de
l'Occidental, a aussi des connaissances
réelles du monde suprasensible. Ces deux
chemins de connaissance, ils donnent aussi
de véritables connaissances. Mais tout de
suite ainsi que l'Américain et l'Anglais, en
tant qu'occultistes, pour les raisons que je
vous ai données, obtiennent des
connaissances qui reposent dans le sens
folk-égoïstique/d’égoïsme de peuple, ainsi
l'Oriental, parce qu’il s'approche
immédiatement du corps qui est rendu
transincandescent pas des impulsions de
race, va avec ses exercices de yoga, à des
impulsions raciales-égoïstiques. Entre les
impulsions égoïstes de peuple de l'Ouest et
les impulsions égoïstes raciales de l'Est,
nous sommes justement coincés. Mais ce sont
des connaissances à acquérir sur ces
chemins. Et ceux qui acquièrent ainsi des
connaissances à l'Ouest et à l'Est . Et ceux
de l'Ouest et de l'Est qui acquièrent ainsi
des connaissances, ils se moquent simplement
des Européens qui croient qu'ils acquièrent
de véritables connaissances sur les chemins
de leurs sciences ou de leurs observations
sociales. Ce que les Européens divaguent à
partir de leur science de la nature, à
partir de leur soi-disant/ainsi nommée
connaissance causale, ce qu'ils divaguent
ensuite dans leur manière de penser dans
leur science sociale et leur agitation
sociale, c'est ce que l'humain occidental et
l'humain oriental considèrent comme du
blabla, ce que c’est au fond aussi vis-à-vis
de la connaissance réelle. Car ce qui est
fiché dans nos sciences européennes et dans
nos impulsions d'agitation européennes est,
par rapport aux forces réelles qui guident
l’évolution de l'humanité, absolument un pur
radotage. Et c'est parce que nous vivons
dans un simple radotage, parce que nous
rejetons tout ce qui est enlevé de la
réalité, à cause de cela nous entrons dans
le désastre. A peine les humain remarquent
inconsciemment que quelque chose est saisi
de la réalité, comme l'idée de
tri-articulation, ils le calomnient
immédiatement comme quelque chose qui n’a
pas permission de subsister. Mais tant que
nous voudrons nous débarrasser de tout ce
qui est réalité au moyen de radotages - que
ce soit les radotages de la science ou ceux
des partis - nous ne sortirons pas du chaos
et de la confusion, mais nous ne ferons que
nous enfoncer davantage dans le chaos et la
confusion. Mais nous devons aussi être tout
à fait clair que ni la voie de l'Ouest ni
celle de l'Est ne peuvent être les nôtres.
Car c'est précisément ici, en Europe
centrale, que nous devons suivre la voie qui
est moderne au sens le plus éminent du
terme. Et cela ne peut être autre chose que
ce qui est décrit dans mon livre
« Comment atteint-on des connaissance
des mondes supérieurs ? ». Sur
quoi, contrairement à l'Ouest et à l'Est,
repose ce qui est décrit dans ce livre ?
Pour le comprendre, il faut cependant se
pencher un peu sur l’évolution de
l'humanité. On doit avant toutes choses
faire sienne une grande vérité de l'époque,
qui consiste - comme je l'ai souvent
mentionné ici - dans le fait qu'au milieu du
XVe siècle, un tournant a été posé dans
l'humanité moderne. C'est là que commence,
selon notre membrement/articulation de
l'histoire selon la sciences de l’esprit, la
cinquième évolution de culture
post-atlantique/atlantéenne, qui est
clairement différente de tout ce qui l'a
précédé et qui a duré du VIIIe siècle avant
J.-C. au XVe siècle après J.-C. Là commence
l'effort de l'humanité pour acquérir toute
la connaissance par un nouvel état de
conscience. Cette lutte de l'humanité pour
se placer au sommet de la personnalité, pour
développer pleinement l'âme de la
conscience, va parallèle avec d'autres faits
que j'ai déjà mentionnés. Et en aucune autre
manière nous pouvons aspirer à une
connaissance suprasensible qu'en tenant
pleinement compte de ce fait.
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08
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La science extérieure doit
rester à cause de cela un bavardage, car
elle ne peut pas regarder dans le cours de
l’évolution de l'humanité, qui est pendante
à l’évolution de la terre. Ce dont parlent
les sciences extérieures de la nature, ce ne
sont en réalité que les vagues qui
propulsent à la surface de la vie. Cette
science extérieure de la naturre parle de ce
qui est recherché dans le laboratoire de
physique, de ce qui est observé à travers le
télescope et le microscope, elle parle de ce
qui est observé sur le cadavre, elle parle
de tout ce qui est mort dans l’évolution.
Elle ne parle nulle part de ce qui est
vivant dans l’évolution. Car il n'y a pas
d'éprouvette pour un quelque laboratoire, il
n'y a aucune réaction de nature chimique par
laquelle on pourrait déterminer ce qui ne
peut être déterminé que par l'expérience
suprasensible de l'humain lui-même. C'est
l'humain seul, l'humain vivant, par lequel
les grands événements peuvent être étudiés.
Les grands événements de l'existence
terrestre ne doivent pas être étudiés en se
tournant vers la cornue dans le laboratoire
de chimie. Les grands événements de
l'existence terrestre doivent être
recherchés en se tournant vers cet être où
se produisent les fortes réactions, vers
l'humain lui-même. Mais quand on place
seulement devant soi l’évolution de
l'humanité tel qu'ielle est aujourd'hui, on
arrive justement pas aux choses les plus
importantes ; on doit les regarder à travers
des milliers d'années, et cela n'est
vraiment possible que par la connaissance
suprasensible. Et quand on les regarde à
travers cette connaissance suprasensible, on
trouve que dans tout ce que nous appelons
aujourd'hui, par exemple, la nourriture,
dans tout ce que nous pouvons absorber en
substances matérielles externes pour la
satisfaction de nos besoins corporels, ne
vit plus aujourd'hui la même chose que celle
qui vivait en elle avant le quinzième
siècle. Aussi paradoxal et absurde et fou
que cela soit pour les humains
d'aujourd'hui, qui sont si scientifiques
d’après leur avis, qui sont des radotteurs
d’après notre avis, aussi paradoxal et
synthétiquement déraisonnable que cela soit
d’après la façon de voir des humain de ce
présent, c’est quand-même ainsi que
certaines forces de presque tous les
aliments et presque tout ce que nous prenons
du monde extérieur physique pour satisfaire
nos besoins physiques ont changé depuis le
quinzième siècle. Avant le quinzième siècle,
dans tout ce qui est substanciel, qu’on le
prenait directement de la nature ou qu’on le
cuisinait, il y avait dans tout des forces
substantielles disponibles qui oeuvraient
encore sur l'âme. En ce que l'humain
mangeait, il recevait encore certaines force
spirituelles du savouré. Ainsi, fournir à
l'humain certaines forces d’âmes par le
simplement manger s’est entièrement perdu
depuis le milieu du quinzième siècle. Depuis
lors, nous sommes vraiment entrés dans un
stade de développement/de l’évolution de la
terre où nous ne pouvons plus rien avoir de
la terre elle-même et de ce qu'elle donne
corporellement, pour la satisfaction de nos
besoins corporels. Depuis cette époque,
c'est ainsi que seuls des processus
physiques ont lieu dans notre métabolisme,
alors qu'avant, en digérant, notre
métabolisme était justement ainsi encore
d’âme, comme aujourd'hui - pardonnez le mot
dur - par exemple chez une vache ou un
serpent. Vous serez surpris de m'entendre
dire cela. Mais en rapport au métabolisme
externe, la vache, quand elle digère, est un
être plus d’âme que l'humain, et le serpent
justement aussi. Quand vous voyez la vache
couchée ou debout comme ceci après qu'elle
ait mangé, ou quand vous voyez le serpent
digérer, là vit quelque chose dans
l'organisme astral de cette vache ou de ce
serpent, qui vivait dans l'être humain dans
les temps anciens, où il était plus plus
enclenché dans l'animal, vivait aussi, mais
qui ne vit plus chez l'humain aujourd'hui.
De ce côté-ci, nous sommes détachés de la
nature ainsi qu’elle n’œuvre plus de la même
manière que jadis. Vous pouvez trouver
surprenant que la nourriture ait perdu son
effet d’âme pour nous et non pour la vache,
mais c'était comme ça une fois. Les
expressions signification toujours autre
chose chez d’autres êtres. Tout de suite
pour l'humain, parce qu'il est organisé
autrement, la nourriture signifie quelque
chose d’autre que pour la vache ou le
serpent, ce que les matérialistes ne croient
pas. Tout de suite pour l'humain, parce
qu'il est organisé autrement que la vache,
la chose est ainsi que je viens de
l'expliquer. Aujourd'hui, nous devons donc
tenir compte de cette façon plus physique de
notre métabolisme par rapport à la première.
Mais nous devons aussi apprendre à tenir
compte de tout ce qui s’est transformé
d’après l'autre côté.
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09
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Vous voyez, si nous étions à
veiller toute notre vie durant, nous serions
les gars les plus stupides qu'il puisse y
avoir par rapport au monde suprasensible,
car nous utiliserions notre raison
analytique toujours seulement à travers
l'outil du corps physique ordinaire. Cela
signifie que cela nous amenuiserait notre
perspicacité/vue suprasensible. C’est notre
chance qu'à chaque fois lors de
l’endormissement, nous extrayons notre
raison analytique du cerveau physique et
alors avoir celle du monde suprasensible.
Mais aujourd'hui, nous ne voulons pas encore
développer notre conscience pour apporter
cette connaissance du monde suprasensible
que nous acquérons inconsciemment dans le
sommeil dans l'organisation physique. Mais
nous devons le faire, alors nous deviendrons
d'autres humains que nous sommes maintenant.
C'est en effet ainsi : tandis que dans notre
activité digestive quotidienne nous devenons
de plus en plus physiques dans nos
processus, pendant notre sommeil nous
devenons toujours plus spirituels, toujours
plus esprit. Et il s'agit seulement de faire
entrer les expériences spirituelles que nous
accumulons de l'endormissement au réveil.
Nous rapportons cela en ne le faisant pas
comme le fait l'Oriental, c'est-à-dire en
n'infiltrant pas dans une certaine mesure
notre raison analytique à partir du
processus de respiration, mais en nous
traitant purement d’esprit-âme, comme décrit
dans « Comment atteint-on des
connaissances des mondes
supérieurs ? », de sorte que dans
cette vie extérieure changée/transformée -
entre pour nous parce que nous
traitons/comportons dans/en ce sens - tout
ce que l'esprit accumule dans le monde
suprasensible de l'endormissement au réveil.
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10
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Je l'ai déjà mentionné
auparavant : de la manière dont beaucoup
d’humains font aujourd'hui, on ne reçoit
toutefois pas en dedans l'influence du monde
suprasensible : ils boivent tellement de
bière le soir qu'ils ont le poids nécessaire
au lit/pour dormir. Oui, là cela ne vous
réussi pas de rester ainsi dans le monde
suprasensible de l'endormissement au réveil
qu’alors cette expérimenté
supra-sensiblement puisse aussi vraiment
entrer. Mais nous devons traiter ce corps,
qui donc sans cela depuis le milieu du
quinzième siècle est autre qu'il était
auparavant, de telle sorte que nous le
traitons pour ainsi dire à partir de l'âme,
comme c’est au sens du livre « Comment
atteint-on la connaissance des mondes
supérieurs ? ». Alors, nous obtenons
d'abord des attitudes/mentalités
suprasensibles, et alors aussi du savoir
suprasensible.
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11
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Ce qui est recommandé ici
comme l'ascension de l'Europe centrale dans
le monde suprasensible cela se différencie
tout essentiellementt de l'ascension des
Occidentaux, de l'ascension des Orientaux.
Ce qui est recommandé ici est une formation
de ce qui a été simplement exigé par le
développement humain depuis le quinzième
siècle. Ce qui se fait dans l'Ouest repose
seulement sur ce qu’on a observé, sur les
chemins de l'expérience que l'on a pu faire
avec les Indiens. Ces Indiens, que l’on a
exterminés lors de la conquête de
l'Amérique, ils étaient, de l'avis des
Européens, des humains aussi bien peu
cultivés. Oui, extérieurement, c'était aussi
des gens bien peu cultivés. Mais la chose
particulière était que ces Indiens
américains que l’on a exterminés avaient un
savoir suprasensible très intense, et qu'ils
ont gagné cette connaissance suprasensible
par des méthodes qu’alors les
Anglo-Américains ont apprises de ces Indiens
et cultivées d'une manière plus cultivée,
mais par cela aussi plus décadente. Ceci
repose sur un processus très important dans
l’évolution de la terre. Vous savez donc,
l'histoire raconte une histoire à sens
unique sur la façon dont les choses se sont
déroulées dans le développement de la
culture. L'histoire raconte toutes sortes de
migrations culturelles de l'Asie vers
l'Europe via la Grèce, Rome, etc. Mais elle
ne nous raconte pas qu'encore une autre
migration culturelle a eu lieu, maintenant
non pas sur le chemin de l'Asie vers
l'Europe, mais de l'Asie vers l'Océan
Pacifique vers notre Ouest actuel, vers
l'Amérique, sur les chemins qui étaient
justement absolument possibles dans les
temps anciens. Tout ce qui avait été conquis
de spiritualité adans l’Est, cela a été tout
de suite apporté en Amérique. Et vous savez
donc- du moins ceux d'entre vous qui étaient
là quand j'en ai parlé ici il y a peut-être
un an - qu’aussi toute l'histoire extérieure
de l’ainsi-nommée découverte de l'Amérique
et des grands principes de l’évolution
humaine est du bla-bla. Car j'ai dit cette
fois-là que jusqu'au XIIe siècle, l'Europe
était bien consciente qu'il y avait une
Amérique en Occident. Cela a seulement été
oublié. Le savoir a été couvert, et la
découverte de l'Amérique n'est qu'un
découvrir de nouveau, une redécouverte de ce
qu’on a déjà très bien su plus tôt. D'abord,
le pendant entre l'être européen et l'être
américain a été déchiré, puis ce pendant a
été redécouvert. Mais on l’a découvert ainsi
que les Américains de l'époque, les
Amérindiens, ont les a massacrés. Cette
sorte d'expansion culturelle, c'était la
première étape sur le chemin, sur lequel
nous avons alors continué de proche en
proche. Oui, c’est dans le fait vrai que
lorsque les Européens sont venus en
Amérique, ils ont probablement trouvé une
culture extérieure de saleté dans le monde
matériel chez les Indiens, mais ils ont
aussi trouvé une haute vie spirituelle chez
ces humains dits sauvages qu'ils ont
achevés. Et ces humains sauvages ont parlé à
chaque occasion du grand esprit qui vivait
avec eux dans tous les détails de leur vie.
C'était pour les Européens qui pouvaient en
comprendre quelque chose, parfois une grande
expérience de connaître la façon dont ces
Amérindiens parlaient du grand esprit. Au
cours de l’évolution de la terre, par quoi
ces Indiens extérieurement déchus,
s’étaient-ils tout de suite préservé, de
lever les yeux vers ce grand esprit qui
imprègne et entrelace le monde ? Ils
s’étaient préservé la possibilité qu'ils
étaient tout de suite déchus
extérieur-physiquement d'une certaine
manière. Ils ont été ossifiés
physiquement-extérieurement. Par cela leur
était resté, comme un souvenir formidable,
le savoir du Grand Esprit qui leur était
venue de l'Est, de notre Est, mais d'un
autre côté, sur le chemin opposé à travers
l'Océan Pacifique. Ils avaient préservé
cela. Ils s'étaient séparés/démembré de la
connaissance de l'âme et de la connaissance
corporelle de la connaissance spirituelle.
Dans une certaine mesure, ils vivaient
complètement montant/se levant dans
l'esprit.
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12
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Les Européens avaient une
peur inguérisable devant ce qui venait au
jour comme étant des nouvelles sur l'esprit
par les rares Indiens d'Amérique du Nord.
Les Européens avaient déjà veillé dans le
passé à ce que cette peur de l'esprit ne
soit pas chassée/exorcisée. Je vous ai
souvent mentionné ce mémorable Concile de
Constantinople en 869, au cours duquel
l'Église catholique a aboli la foi en
l'esprit, et où l'Église catholique a
décrété qu'à l'avenir on ne doit pas croire
au corps, à l'âme et à l'esprit, mais qu'on
doit seulement croire au corps et à l'âme.
Et cette abolition de la connaissance de
l'esprit, elle a provoqué tout le chaos
scientifique et de la connaissance qui est
venu sur l’Europe. Il n'était donc pas
étonnant que cette humanité européenne, qui
avait grandi dans la crainte de tout ce qui
était spirituel, ait eu encore plus peur
lorsqu'elle a fait face aux Indiens
d'Amérique avec ses nouvelles du grand
esprit. Mais, comme je l'ai dit, ce n'était
que le début du chemin que nous avons
parcouru. Peu à peu, à partir des grandes
Lumières européennes, nous nous sommes aussi
déshabitué de notre croyance à l'âme, et
dans le matérialisme actuel nous croyons
seulement encore en l'efficacité du corps.
Mais de cette croyance, de cette
superstition en l'efficacité du corps, doit
provenir ce qui conduit à nouveau à la
connaissance du spirituel, du suprasensible,
sur le chemin dont j’ai justement parlé
maintenant, et qui ne doit être ni le chemin
de l'Occidental ni le chemin de l'Oriental,
mais le spécialement centre européen. Et à
partir de ce chemin centre européen, on
trouvera aussi ce qui seul et uniquement
peut conduire hors de la misère sociale, du
chaos social. Aucun autre chemin ne peut
nous en sortir.
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13
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Mais vous voyez aussi ce
chemin demande aussi un certain effort. On
dois faire quelque chose avec soi-même. Il
faut avoir la patience de développer ses
forces d’âme et d’esprit. Car depuis le
milieu du quinzième siècle, ces forces de
l'âme et de l'esprit ne se développent plus
ainsi qu'il suffit de manger et ensuite, en
digérant la nourriture, de consommer ce qui
peut nous infiltrer avec des vues
spirituelles. Nous devons prendre en main,
pour ainsi dire, notre développement depuis
le XVe siècle si nous ne voulons pas rester
insensés. Mais c'est le grand idéal de
l'humanité matérialiste en Europe, de rester
insensée, de ne pas devenir intelligente, de
reconnaître seulement ce qui monte de la
digestion du corps. C'est, pris au fond,
quand-même la vraie cause du dommage social
aussi pour les domages sociauxqui sont
montés en Europe depuis le milieu du XVe
siècle : ces idéaux de l'humanité
matérialiste européenne, donc pas prendre en
main le propre développement d’âme et
d’esprit, mais rester ainsi qu’on est né et
comme on se développe, en excluant le plus
possible tout développement spirituel et
d’âme.
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14
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Et en cela, les gens ne
remarquent même pas comment sont les
pendants historiques en fait. Ils ne
remarquent pas, par exemple, comment tout de
suite les mêmes impulsions qui ont donné
naissance au huitième Concile œcuménique en
869, qui a aboli l'Esprit, ont donné
naissance à notre science universitaire et à
nos théories sociales d'aujourd'hui. Les
gens croient être éclairés parce qu'ils
voient seulement ce qui est dans leur
conscience. Ils ne se rendent pas compte
qu'il n'y aurait eu aucun Marx, aucun
Engels, aucun Lassalle, avec leur façon
particulière de penser, si Marx, Engels et
Lassalle n'avaient pas été les disciples de
ceux qui étaient préparés à leurs vues par
le Concile œcuménique de 869. La
social-démocratie, dans ses divers partis
d'aujourd'hui, est le fidèle disciple de ce
qui a régné dans l'Église catholique. Mais
seulement les humains ne le remarquent pas.
Ils ne remarquent pas qu'ils sont souvent
les traînards des impulsions
catholiques-chrétiennes. Ils se croient
seulement dans les impulsions des temps les
plus récents. Ce sera une puissante venue à
soi-même quand une fois les partis, tout de
suite les partis se tenant à gauche
d'aujourd'hui, remarqueront à quel point ils
sont catholiques croyants dans le mauvais
sens. Quand aux gens les yeux s’ouvriront
là-dessus, quand ils se réveilleront là
dessus, oh, ce sera une étrange venue à
soi-même. C'est pourquoi on veille aussi si
fortement à ce qu’aux gens les yeux ne
s'ouvrent pas sur ces pendants. C'est déjà
une fois comme ça aujourd'hui, que celui qui
voit à travers les choses, doit en fait
toujours dire ce qui est bien inconfortable
finalement pour tous les humains
d'aujourd'hui, de gauche comme de droite.
Vous ne pouvez pas vous accorder dans les
tons de gauche et de droite quand on
comprend le pendant des choses. C'est
pourquoi, c’est aujourd'hui ainsi, que plus
qu'à tout autre moment, on aimerait exclure
de l'activité publique tous ceux qui
comprennent quelque chose de la chose, et on
préfère avoir comme leaders ceux qui ne sont
pas embrouillés dans leur puissance de
taureau par une quelconque expertise. Mais
une pensée impartiale sur ces choses doit
entrer dans les têtes humaines, dans les
cœurs humains, autrement les choses ne
continueront pas. C'est pourquoi nous devons
sans cesse exhorter les gens à regarder les
conditions actuelles de manière aussi
impartiale. Il faut avant tout reconnaître
ce pendant qui existe entre ses principes
sociaux corrects et ce qui est là comme
connaissance du monde suprasensible.
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15
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Il y a trois concepts
importants dans le domaine social. Vous les
trouvez dans mon livre « Les points
centraux de la question sociale » : le
concept de marchandise, le concept de
travail humain et le concept de capital. Sur
ces trois concepts beaucoup a été dit ces
derniers temps, tant chez les universitaires
que chez les non universitaires, chez les
gens de partis et non. Mais il n'y a presque
rien qui ait été mis au monde de façon aussi
infondée et avec autant d'aplomb que ces
trois concepts : marchandise, travail
humain, capital. Je ne veux pas dire que
parfois des sentiments assez précis n'ont
pas été placés dans le monde sur ces choses.
Car le sentiment que j'ai souvent
caractérisé dans mes conférences, le
sentiment qui s'est déclenché dans les
grandes masses prolétariennes à propos de la
vision du travail comme une marchandise, est
tout à fait justifié. Ce sentiment doit
également donner lieu à des impulsions
sociales importantes. Mais cela n'empêche
pas que le concept, l'idée, l'impulsion
réelle d'où provient le sentiment, soit
fondamentalement erroné/faux. Car on ne peut
pas une fois reconnaître le concept de
marchandise quand on n'a pas au moins
absorbé la première étape de la perception
suprasensorielle. Aussi paradoxal que cela
puisse paraître aux humains aujourd'hui,
c'est vrai. La marchandise est quelque chose
à laquelle le travail humain est attaché, où
l'humain s'est, dans une certaine mesure,
déposé. La définition i^ic de la
marchandise, telle que vous la trouvez dans
Marx, est complètement incorrecte. Parce que
Karl Marx n'utilise que les concepts qu’on
peut avoir de la science sensorielle
ordinaire. La marchandise ne peut être
comprise par quiconque n'a pas un concept de
connaissance imaginative. Par conséquent, il
n'y aura pas de définition de la marchandise
avant que le savoir imaginatif ne soit
reconnu. Et j'ai tenu compte de ces éléments
dans mon livre « Les points clés de la
question sociale ». Pas étonnant que
les humains disent qu'ils ne comprennent pas
ces choses. Ils doivent trouver leur chemin
dans la façon de penser qui prévaut/règne
dans ce livre, et non pas dans la façon de
penser qui prévaut/règne en dehors de ce
livre dans une littérature qui ignore toute
réalité.
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16
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Personne ne peut parler du
travail humain qui ne sait quelque chose de
la connaissance inspirée. Car aujourd'hui,
dire simplement que la marchandise est du
travail stocké - ou que le capital est du
travail stocké - est, naturellement, une
pure absurdité. J'ai déjà mentionné ici une
fois que donc le travail, l'utilisation du
travail en tant que tel, n'est pas le
facteur déterminant/donnant la mesure pour
un quelque concept économique
national/d’économie nationale. Car quelqu'un
qui joue au tennis toute la journée ou qui
fait autre chose qui n'a aucun effet
économique national utilise la même force de
travail qu'une personne qui coupe du bois,
ce qui a un effet économique national
important. Il ne s’agit pas de combien de
force de travail est fiché dans le processus
de développement humain, mais il s’agit de
ce que comme prestation provient du travail
dans la conjoncture de la vie d’économie
nationale. Aucune chose ne tire sa valeur du
travail. A l’instant où vous faites dépendre
la valeur de la marchandise d’un travail,
vous arriveriez à de pures absurdités. Il
s’agit de cela, comment le travail est placé
dans le processus économique national, sinon
le travail est quelque chose qui est
complètement indépendant de toute économie,
quelque chose qui est lié à la nature
humaine elle-même. Par conséquent, on ne
peut pas décider du travail à partir du
processus économique lui-même, mais on doit
décider du travail sur le terrain qui est
indépendant du processus économique, sur le
pur terrain de droit. Vous trouverez cela
aussi discuté dans le livre « Les
points clés de la question sociale ».
Pour savoir quelque chose sur ces choses, il
est nécessaire qu’on regarde tout autrement
dans la réalité d'une manière complètement
différente que le peu le charabia
scientifique du présent . Il est nécessaire
de parler de ces choses avec tout le sérieux
voulu, car avec une arrogance et une
suffisance énormes, tout ce qui apparaît à
l'heure actuelle n'est que radotage
scientifique. Et le jacassement scientifique
face aux exigences du présent est tout ce
qui ne veut pas passer de la simple
connaissance sensorielle à la connaissance
suprasensorielle. La fonction que la force
de travail a dans le processus de
développement humain peut seulement être
trouvée quand on a un pressentiment de la
connaissance inspirée.
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17
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Et aussi étrange que cela
puisse sonner : personne ne peut vraiment
s'éclairer sur les fonctions du capital sans
avoir un concept de l'intuition, de la sorte
de connaissance la plus élevée. La Bible le
présentait déjà lorsqu'elle disait qu’avec
le christianisme devait être combattu le
mammonisme. Toutefois, cette connaissance
doit dans une certaine mesure, en être une
œuvrant sue des chemins opposés. On doit
s’expliquer sur ce qui devrait être là à la
place du capital ahrimanien par la
connaissance suprasensible, non par une
connaissance liée à la sensorialité. La
formation d'une économie nationale saine
dépend donc de l'implication des gens dans
une connaissance suprasensible saine, sinon
les choses économiques nationales seront
baladées/blablatée dans l'avenir de la même
manière qu'elles le sont maintenant. Pour
reconnaître quelque chose de
socio-économique, il est nécessaire
aujourd'hui de connaître la science de
l'initiation. Mais cette science de
l'initiation dont est parlé ici, elle est
tout de suite rejetée et méprisée par ceux
qui veulent travailler publiquement
aujourd'hui. Par conséquent, ce qui ressort
aujourd'hui de la simple vue sensorielle
sous forme d'opinions de parti pour celui
qui voit à travers les choses - et cela doit
déjà être dit une fois – est comme la
résonance des expressions d'une société
d'imbéciles. Maintenant vous pouvez vous
penser que ce n'est aucun
avantage/commodité, parce que la vérité
repose ainsi, de dire cette vérité à
l'humanité aujourd'hui. Mais cette vérité
doit être dite à l'humanité d'aujourd'hui.
Ainsi les choses poussent ensemble que
l'humanité d'aujourd'hui ne veut pas
entendre la vérité, mais il est absolument
nécessaire que cette vérité soit dite à
l'humanité d'aujourd'hui sans réserve. Car,
selon ses sentiments et sensations,
l'humanité d'aujourd'hui veut absolument ce
qui repose dans le sens de cette vérité.
Mais l'humanité d'aujourd'hui est bercée par
tout ce qu'on pourrait appeler les illusions
de la vie, et elle ne veut pas prendre congé
de ces illusions de la vie.
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18
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Il y a quelque temps, j'ai
cité l’expression d’un homme qui provient de
la culture latine en ce que je vous a
mentionné que souvent une poussée de
connaissance de la vérité particulièrement
forte peut provenir de cultures qui sont en
train de décliner. Benedetto Croce, il dit
dans ses « Traits fondamentaux de
l’esthétique » - je vous l'ai mentionné
il y a quinze jours – qu’il est impossible à
l'art de s’appuyer sur le monde physique
extérieur. Pourquoi pas ? Selon Benedetto
Croce, pas parce que le monde physique
extérieur n'est pas réel et que l'art
s'efforce d'atteindre la réalité. De telles
choses semblent tout à fait incroyables pour
l'humanité actuelle. Et pourtant, elles sont
vraies, absolument vraies. Ce qui vit dans
l'art réel est une réalité complètement
différente de celle qui vit dans l'apparence
extérieure sensorielle. On s'efforce, en
créant artistiquement, de passer de
l'irréalité de la nature physique à la
réalité qui est d'abord soupçonnée dans
l'esprit, et qui peut ensuite être trouvée
dans l'esprit par la perception
suprasensorielle. C'est donc précisément
sous des formes suprasensorielles, dans des
créations artistiques suprasensorielles, que
l'humanité actuelle doit être aidée, car
elle veut trouver à nouveau son chemin dans
le monde suprasensoriel. Mais il n'est pas
possible de progresser dans ces choses
autrement que de développer un sens
intérieur - et vous savez que les
instructions du livre « Comment
obtient-on des connaissance des mondes
supérieurs ? » vont aussi dans ce
sens - que l'on développe un sens intérieur
du vraiment vrai, que l'on développe aussi
un sens du peu que ce sens du vrai se
développe réellement dans le présent par les
moyens culturels ordinaires. Pensez
quand-même seulement à comment nous en
sommes arrivés à ce qu’au cours des cinq ou
six dernières années, la voix de la vérité
résonne encore à peine dans les grandes
affaires du monde. Il suffit de penser à la
quantité de trucs faux ont été dis dans les
grandes affaires du monde au cours des cinq
ou six dernières années et jusqu'à présent.
Tout cela témoigne du sens du monde actuel à
tendre vers la non vérité. Tout de suite
ici, au sein de cette société, devrait
toujours de nouveau et à nouveau être
mentionné que l'acquisition du sens pour la
vérité réelle est nécessaire de la façon la
plus éminente. Lorsque le travail dans le
sens du mouvement anthroposophique a été
commencé ici, il y avait beaucoup de gens au
sein de ce mouvement, issues d’anciens
rapports, qui ont volontiers toujours
retoucher la vérité. Il se montre tout de
suite dans de tels mouvements, comme
l'anthroposophique, que l'on préfère
cultiver les anciennes erreurs plutôt que
les nouvelles vertus. S'éloigner ainsi de la
vérité était quelque chose qui s’était
développé en un penchant particulier. Et on
avait souvent de la peine à faire entrer
quelque chose tout de suite dans cette
société, qui consiste tout simplement à
appeler un mensonge un mensonge. Lorsque,
dans cette société, des gens qui disaient
quelque chose qui n'était pas vrai
apparaissaient sans cesse, on avait aussi
sans cesse tendance à l'excuser, à le
présenter de telle sorte que les bonnes
intentions puissent se trouver derrière la
fausseté et du genre. -Non, mais ce qui
compte, c'est que la non vérité s'appelle la
non vérité. Vous savez que c'est le retour à
la vérité qui a amené cette Société
anthroposophique à se séparer de l'ancienne
Société théosophique qui, comme vous le
savez aussi, continue à vivre dans le monde.
Or, en rapport à tout ce qui œuvre dans
cette Société anthroposophique, on continue
à mentir dans la Société théosophique. Et il
est déjà nécessaire, parce que je tiens
compte ici aussi d'autres phénomènes
contemporains, que j'attire votre attention
aujourd'hui, alors que je dois résumer
certaines des choses qui ont été évoquées au
fil des ans, sur la manière raffinée dont on
ment à nouveau sur le mouvement
anthroposophique du côté théosophique, même
dans un livre dont la préface contient la
phrase : « J'espère avoir rapporté la
vérité ». Mais dans ce livre, pour
lequel l'auteur espère avoir rapporté la
vérité, il y a beaucoup plus : « Il est
certain que la séparation steinerienne a été
une bénédiction ». - La séparation de
la Société anthroposophique de la Société
théosophique. « L'occultiste » -
vous entendez maintenant le grand mensonge -
« L'occultiste » - j’étais pensé
avec cela - « était aussi un
tout-allemand convaincu. Si nous supposons
un instant qu'il était devenu président de
la Société Théosophique, il aurait trouvé
des moyens et une influence beaucoup plus
considérables dans presque tous les pays du
monde. Il aurait pu poursuivre sa politique
entièrement allemande plus librement et avec
plus d'autorité. Et selon toute probabilité,
il l'aurait aussi fait ».
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19
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Et de quoi est formé ce
mensonge ? Du fait que de proche en
proche/peu à peu, je n'ai pas purement tenu
mes conférences sur l'anthroposophie en
Allemagne, parmi des Allemands, mais que je
suis aussi allé dans d'autres pays. J'ai
toutefois tenu des conférences de Bergen
jusqu’à Palerme, et je le considère
aujourd’hui encore toujours comme un très
beau signe pour l'impulsion qui pourrait
sortir de ce mouvement pour la paix
mondiale, qu’encore j'ai pu faire un
discours sur l'anthroposophie en mai 1914 à
Paris devant un public ouvert, en langue
allemande, de sorte que chaque phrase a dû
être traduite. Ce n’étaient pas quelque peu
les Allemands de Paris qui étaient à cet
exposé, mais purement des Français. Nous
avions déjà atteint un niveau tel qu'en mai
1914, on pouvait parler de notre vision du
monde dans toute l'Europe. Là tomba cet
événement qui a privé le monde de la paix et
de la possibilité de vivre. Cela est une
véritable preuve, tout de suite cet ouvrage
à Paris en mai 1914 avant le déclenchement
de cette terrible catastrophe mondiale,
qu'aurait reposé au sein de la Société
anthroposophique quelque chose pour la paix
mondiale. Et d'où viennent tous ces discours
? Aucun d'entre eux n'était à notre
initiative, mais ils ont été demandés par
nos amis de Bergen, de Paris, de Londres, de
Hollande, de Palerme, et ainsi de suite. Ils
ont toujours été réclamés par les autres.
Ici, en sera invente le mensonge selon
lequel ils ont été faits pour la propagation
du germanisme/règne allemand dans le monde
entier. Il est nécessaire que les mensonges
soient appelés mensonges. Ce livre, qui
promet dans sa préface de rapporter la
vérité, n'apporte, du moins sur tout ce qui
concerne la Société anthroposophique et moi,
que des mensonges. - Maintenant, on dira à
nouveau que je me retourne contre les
autres, alors qu'ici, voyez- vous, se
tiennent les phrases d'onction suivantes. Je
demande à ceux qui connaissent les faits de
comparer ces phrases avec les faits :
« Quelle a été l'attitude de notre
Présidente envers ce collègue qui a d'abord
cherché à réduire son influence dans les
cercles internes et voulait ensuite de
l’évincer ? Son comportement a toujours été
une très grande tolérance, une complète
courtoisie. Elle voyait en lui de grandes
valeurs intellectuelles, un développement
philosophique rare ; elle appréciait tout ce
qui était beau et sublime en lui, et...
...et n'a pas parlé du reste. Elle
recommandait constamment la tolérance et la
patience à ses élèves, qui étaient agacés
par le comportement de la section allemande.
En cela, elle a simplement suivi ses
principes ».
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20
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S'il vous plaît, comparez
cela avec la vérité de ce qui s'est passé,
et vous obtiendrez la preuve de la mesure
dans laquelle on peut mentir. Peut-être que
lorsque vous entendrez ce que j'ai dit
aujourd'hui, on dira que j'attaque. Mais je
tiens à souligner que je n'ai jamais rien
dit de critique avant d'être attaqué.
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21
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Ces choses doivent aussi être
considérées comme un phénomène
historico-culturel, qui s'exprime par le
fait que dans un mouvement qui veut
travailler selon l'esprit, le mensonge peut
aussi être cultivé de manière accrue. Il est
déjà nécessaire que le sens de la vérité
soit recherché par nous aujourd'hui de façon
formidable. Tout la chose a seulement été
traduite en allemand et est même parue en
allemand à Bâle, afin d'éliminer d'une
manière ou d'une autre le mouvement
anthroposophique qui sortira du Goetheanum à
l'avenir. Vous voyez, ces gens sont habitués
à apporter aussi les impulsions égoïstes
nationales dans ce qu'ils propagent comme
science de l’esprit. Ils ne peuvent donc
rien se représenter d'autre que l'autre
aussi aurait de telles impulsions. Il ne
sert aujourd'hui rien d’autre que de
qualifier de mensonge un mensonge, et même
si ce mensonge se produit sur un terrain
tel, qu’on en dit en termes abstraits et
théoriques que la vérité y est recherchée.
Que ce soit sur le sol confessionnel, que ce
soit sur le sol de la vision du monde, le
mensonge apparaît aujourd'hui, ces mensonges
qui peuvent être confrontés aux faits, ils
doivent être qualifiés de mensonges, sinon
nous ne ferons aucun progrès. Parce que
l'esprit de mensonge, l'esprit de tromperie
est le plus grand ennemi du vrai progrès
spirituel. Et que le progrès spirituel peut
seulement et uniquement faire avancer le
monde aujourd'hui, j'espère vous l'avoir
encore montré aujourd'hui en vous donnant
quelques points de vue que je considère
comme particulièrement précieux pour le
temps présent.
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22
|
Et ainsi j'aimerais que vous
regardiez toutes les choses qui se sont
passées ici dans le contexte,ainsi dans le
contexte que se tienne d’un côté le social
et de l'autre côté le spirituel, mais que
les deux appartiennent intimement ensemble.
Que l’on ne vois pas les choses dans ce
contexte est tout de suite ce qui cause le
malheur du présent.
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23
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J'ai
dit ici il y a huit jours
:‘09192321322196420071919Trois
revendications traversent la vie sociale
de notre époque.
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24
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1.La
conquête du pouvoir mondial par les
puissances anglo-américaines.
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25
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2.Les
efforts, qui sont encore totalement
abstraits aujourd'hui, qui vont dans le
sens d'une Société des Nations.
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26
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3.Les
tendances que nous appelons sociales.
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27
|
Ces
trois courants sont une fois les trois
courants déterminants dans la civilisation
d'aujourd'hui : la suprématie mondiale des
puissances anglo-américaines, l'alliance
des peuples, les efforts en vue de donner
une forme sociale aux affaires du monde.
Pour ces trois efforts, il existe trois
obstacles de taille : contre ce
qu’ambitionne le monde anglo-américain, en
partant de l'Angleterre, se dresse la
spiritualité des anciens Indiens d'Inde,
la spiritualité indienne. Cela donnera la
grande opposition : la quête de
principes mondiaux par la voie
médiumnique/médiale - la quête de
principes mondiaux par la voie du yoga, en
Inde. Ce combat deviendra le plus grand
combat qui devra être mené au plan
spirituel dans l'histoire du monde. Voir
clair au sujet de ce qui existe sous forme
de deux pôles dans le mouvement de notre
temps est la première tâche de celui qui
veut être un véritable chercheur de
science de l'esprit.
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28
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Sur le
domaine des efforts en direction d'une
société des nations, doit être clairement
envisagé que deux impossibilités
participent aujourd'hui à cet effort. Ce
qui s'oppose aux efforts modernes pour une
unification de tous les hommes, pour cette
humanité dont Herder, Lessing, Goethe
avaient parlé, c'est justement l'égoïsme
des peuples, le chauvinisme national, sur
tous les domaines. Et maintenant la
Société des Nations devrait venir une
unité des peuples renfermés sur eux-mêmes.
Or la construction de la tour de Babel
montre donc en images que tout de suite
parce qu’ a été travaillé à l'encontre
d'une alliance entre les/société des
nations par le fait que les peuples ont
été séparés dans leurs spécificités de
peuples. Et cela devrait fournir le moyen
d'unifier les peuples ! Les Quatorze
Points, l'utopie de Woodrow Wilson38 veut
résoudre la tâche de l'unification des
peuples par la conservation de ce qui est
suggéré dans la construction de la Tour de
Babel. Elle favorisera seulement ce qui
continuera à sépare les peuples. Elle ne
fera qu'accroître la confusion de la
construction de la Tour de Babel. Ainsi un
aspect contradictoire est fiché dans le
deuxième mouvement ; deux impossibilités
sont fichées dans la politique de société
des/d'alliance des nations.
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29
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Et en
troisième, dans le mouvement social, est
fiché le rejet du spirituel. Il sera
seulement compté avec l'économique, avec
le matériel, et on croit que du matériel
lui-même éclora un spirituel. On veut
fonder un paradis sur terre avec exclusion
de tout ce qui peut faire de l'ordre dans
le paradis, avec exclusion de l'esprit. Là
vous avez à nouveau la pleine
contradiction, aussi dans le troisième
effort.
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30
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Il n'y a aucune autre
possibilité de quitter ces contradictions
que le chemin de l'esprit qui travaille dans
le sens de l’évolution de l’humanité et non
contre l’évolution. Et aussi bien que cela
soit possible avec des forces faibles, c'est
précisément le mouvement anthroposophique
qui devrait travailler pour ces chemins. On
ne le comprendra pas quand on ne le
comprendra pas ainsi qu'il s’engage pour ce
qui est vraiment conforme et possible
vis-à-vis de tout ce qui est irréaliste et
utopique.
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