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Collection ga 192:

Traitement en science de l’esprit de questions sociales et pédagogiques.




TREIZIÈME CONFÉRENCE
Stuttgart, le 13 juillet 1919
 DREIZEHNTER VORTRAG
Stuttgart, 13. Juli 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 192 275-298 (1991) 13/07/1919




Original





Traducteur: FG v.01-24/10/2021 Éditeur: SITE



Connaissance de soi sur le plan politique (?) : l’influence du changement de statut du parler en rapport au penser (français et anglais)






Il y a huit jours aujourd'hui, j'ai démarré ici une sorte de réflexion devant vous, qui s'est ensuite achevée par des paroles semblables, comme aussi celles de la dernière conférence publique de vendredi à maison Siegle. J'ai rendu attentif sur ce que l'humanité du présent est placée devant deux possibilités, dont on doit déjà dire, que l’une peut seulement conduire au déclin de la civilisation actuelle de l’Europe, que l'autre est la seule issue hors de la décadence. Je voudrais maintenant vous montrer comment de telles déclarations ne sont en aucun cas de pures affirmations ; elles ne le sont donc pas déjà pour la raison qu'elles peuvent être extraites de la vision spirituelle réelle et de l'aperçu qui en résulte sur les conditions du développement actuel de l'humanité. Mais même pour ceux qui ne veulent pas s'engager sur cette vision spirituelle, il y a beaucoup, beaucoup de possibilités de voir ce qui a été vu confirmé/renforcé par les faits extérieurs de la vie présente. Quelques faits parmi l'abondance qui pourraient être cités devraient maintenant l'être aussi aujourd'hui.

01

Heute vor acht Tagen habe ich hier vor Ihnen eine Art Betrachtung angestellt, die dann in ähnliche Worte ausgeklungen hat, wie auch der letzte öffentliche Vortrag im Siegle-Haus am Freitag. Ich habe darauf aufmerksam gemacht, wie die Menschheit der Gegenwart vor zwei Möglichkeiten gestellt ist, von denen man schon sagen muß, daß die eine unbedingt in den Niedergang der gegenwärtigen Zivilisation Europas hineinführen muß, daß die andere der einzige Rettungsweg aus dem Verfall ist. Nun möchte ich Ihnen zeigen, wie solche Aussagen durchaus nicht bloße Behauptungen sind; das sind sie ja schon aus dem Grunde nicht, weil sie herausgeholt werden können aus dem wirklichen geistigen Schauen und der sich dadurch ergebenden Erkenntnis in die Verhältnisse der gegenwärtigen Menschheitsentwickelung. Aber auch für denjenigen, der sich nicht einlassen will auf diese geistige Schauung, gibt es viele, viele Möglichkeiten, das Geschaute auch durch die äußeren Tatsachen des gegenwärtigen Lebens bekräftigt zu sehen. Einzelne wenige Tatsachen aus der Fülle, die angeführt werden könnten, sollen nun auch heute angeführt werden.

A Münster en Westphalie, une petite brochure a été publiée sous le titre « Christianisme et Socialisme » par Johann Plenge qui, de son point de vue, a publié beaucoup de choses dans le passé pour nous aider à comprendre les courants actuels des temps. Ce petit écrit contient une conférence de Plenge, qu'il a donnée après les impressions qu'il avait reçues de deux autres conférences. Max Scheler, un philosophe actuel qui est en fait déjà bien connu, avait d'ailleurs abordé la question lors d'une double conférence à Münster les 8 et 9 avril de cette année : Qu'est-ce que le socialisme chrétien ? Et Johann Plenge immédiatement après, le 11 avril, dans la conférence finale de son proséminaire socio-scientifique/de science sociale de l'Académie de Münster, donna la réponse de son point de vue à ces conférences sur « Christianisme et Socialisme » de Scheler. C’est intéressant ce que Plenge raconte sur la courte préhistoire qui s’est jouée entre ces deux conférences. Scheler, qui appartient sans doute aux penseurs les plus pertinents/sagaces du présent, avait donné sa double conférence sur le christianisme et le socialisme les 8 et 9 avril, et déjà le deuxième jour suivant Plenge prodiguait sa réponse. De l’entre-temps/du temps intermédiaire, Plenge nous dit qu'une conversation personnelle a eu lieu entre lui et Scheler, au cours de laquelle ils se sont mis d'accord sur diverses questions, comme le dit Plenge. Or, si l'on suit vraiment ce que Plenge a dit en réponse aux remarques de Scheler, on n'a pas l'impression que ces deux messieurs, qui sont en quelque sorte les représentants de la pensée actuelle, soient parvenus à un accord, mais on a le sentiment évident que ces deux messieurs ont eu un dialogue de sourds dans leurs fondements, à tel point que ce dialogue de sourds est presque caractéristique pour certains phénomènes d’âme et sociaux dans le présent. C'est caractéristique parce que ce que j'ai souvent décrit ici se passe le plus possible aujourd'hui : que les gens d'aujourd'hui ont des instincts antisociaux si forts, que même s'ils ont la meilleure volonté de communiquer les uns avec les autres, ils se parlent en fait toujours en se ratant. Parler se ratant, et penser se ratant, c’est si fort dans le présent que l'on peut avoir des conversations de la sorte qui suivent.

02

Es ist in Münster in Westfalen ein kleines Büchelchen erschienen, das den Titel trägt «Christentum und Sozialismus» von Johann Plenge, der von seinem Gesichtspunkte aus ja auch früher schon manches zum Verständnis der gegenwärtigen Zeitenströmungen veröffentlicht hat. Dieses Schriftchen enthält einen Vortrag Plenges, den er gehalten hat nach den Eindrücken, die er von zwei anderen Vorträgen empfangen hatte. Der ja eigentlich schon recht bekannte Philosoph der Gegenwart Max Scheler hatte nämlich am 8. und 9. April dieses Jahres in Münster in einem Doppelvortrag über die Frage gesprochen: Was ist christlicher Sozialismus? Und Johann Plenge hat unmittelbar darauf, am 11. April, in der Schluß Vorlesung seines sozialwissenschaftlichen Proseminars der Akademie Münster die Antwort von seinem Standpunkte aus auf diese Vorträge über «Christentum und Sozialismus» von Scheler gegeben. Es ist interessant, was Plenge erzählt über die kurze Vorgeschichte, die sich zwischen diesen beiden Vorträgen abgespielt hat. Scheler, der ganz zweifellos zu den scharfsinnigsten Denkern der Gegenwart gehört, hatte am 8. und 9. April seinen Doppelvortrag über Christentum und Sozialismus gehalten, und schon am zweitnächsten Tage hat Plenge seine Antwort erteilt. Von der Zwischenzeit erzählt Plenge, daß eine persönliche Unterredung zwischen ihm und Scheler stattgefunden habe, in der sie sich über verschiedene Fragen geeinigt haben, wie Plenge sagt. Nun, verfolgt man aber wirklieh dasjenige, was dann Plenge auf die Ausführungen Schelers gesagt hat, dann hat man nicht den Eindruck, daß sich diese beiden Herren, die in gewisser Weise Repräsentanten des gegenwärtigen Denkens sind, verständigt haben, sondern man hat das deutliche Gefühl, daß diese beiden Herren in ihren Untergründen gründlich aneinander vorbeigeredet haben, so vorbeigeredet haben, daß dieses Vorbeireden geradezu charakteristisch ist für gewisse seelische, soziale Erscheinungen in der Gegenwart. Charakteristisch ist es aus dem Grunde, weil heute ja in umfassendstem Maße stattfindet, was ich öfter hier charakterisiert habe: daß die Menschen der Gegenwart eben durchaus so starke antisoziale Triebe haben, daß, selbst wenn sie den besten Willen haben, sich miteinander zu verständigen, sie doch eigentlich immer aneinander vorbeireden. Vorbeireden und Vorbeidenken, das ist in der Gegenwart so stark, daß man Unterredungen der folgenden Art haben kann.

Quelqu'un vient à vous, vous lui développez certaines façons de voir, disons, sur la pédagogie ou quelque chose de semblable, qui découlent des exigences spirituelles-scientifiques d'orientation anthroposophique. Ces façons de voir sont telles qu'elles se différencient maintenant des façons de voir qui courent le pays aujourd'hui et qui sont aussi considérées comme extrêmement bonnes. La personne concernée écoute alors souvent et dit en conclusion : Oui, je suis tout à fait d'accord. J’ai aussi pensé la même chose depuis longtemps, et je vois cela comme correct. - Mais il a dit exactement le contraire de ce qui a été exprimé, simplement pour la raison que nous avons maintenant atteint un stade de développement humain où on peut dire les mêmes phrases et expressions, et elles signifient dans la bouche de l’un, le contraire de ce qu'elles signifient dans la bouche de l'autre. D'une certaine manière, nous nous sommes éloignés du contenu intérieur de la langue - c’est un phénomène social caractéristique du présent - et nous nous sommes tellement éloignés du contenu de la langue que nous pouvons dire une chose et son contraire, l'autre, avec les mêmes mots et les mêmes phrases. Face à un tel phénomène du temps, il ne peut s'agir de détourner le regard parce que c’est commode, mais il peut seulement s'agir tout de suite d’orienter le regard là-dessus et de se demander : qu'est-ce qui provient en fait d'un tel phénomène ? Je voudrais maintenant citer cet exemple caractéristique de Scheler-Plenge, parce que d'une part nous avons devant nous en Scheler un humain qui s'efforce d'obtenir un système de pensée qui devrait donner le socialisme du présent, le socialisme tel qu'il se le pense ; tel qu'il se le pense à partir d'un christianisme teinté catholiquement, qui chez lui, chez Scheler, provient d'un enthousiasme vraiment intérieur, qui provient de la direction émotionnelle vraiment intérieure d'un christianisme catholicisant qui se ressaisit jusqu'à la volonté. De ce christianisme catholicisant, il lutte contre le capitalisme contemporain, notamment contre l'esprit capitaliste, et il se promet seulement de la diffusion de sa manière catholico-chrétienne de sentir la possibilité que l'humanité contemporaine soit imprégnée à partir de l'intérieur, à partir du cœur, par une attitude sociale, et qu'alors de cette attitude sociale procède aussi un ordre social de la vie. Scheler se tient donc sur un terrain sur lequel seul peut s'épanouir ce que l'humain développe à partir d'un certain savoir intérieur, une connaissance éprouvante. Il défend son socialisme chrétien pour le présent de ce point de vue.

03

Jemand kommt zu einem, man entwickelt ihm gewisse Anschauungen, sagen wir, über Pädagogik oder ähnliches, die aus den anthroposophisch orientierten geisteswissenschaftlichen Forderungen herrühren. Diese Anschauungen, sie sind so, daß sie sich nun tatsächlich unterscheiden von den Anschauungen, die heute die landläufigen sind, die heute auch als außerordentlich gute angesprochen werden. Der Betreffende hört dann oftmals zu und sagt zum Schlüsse: Ja, ich bin ja vollkommen einverstanden. Dasselbe habe ich seit langer Zeit auch schon gedacht, das sehe ich als das Richtige an. - Aber er hat genau das Gegenteil von dem gesagt, was ausgesprochen worden ist, einfach aus dem Grunde, weil wir heute in einer Entwickelungsphase der Menschheit angelangt sind, wo man dieselben Sätze und Satzfügungen sagen kann, und sie bedeuten aus dem Munde des einen das Gegenteil von dem, was sie aus dem Munde des anderen bedeuten. Wir haben uns in einer gewissen Weise von dem inneren Gehalt der Sprache -das ist eine charakteristische soziale Erscheinung der Gegenwart -, wir haben uns von dem Inhalt der Sprache so weit entfernt, daß wir mit denselben Worten und Satzfügungen das eine und auch das Gegenteil, das andere, aussagen können. Gegenüber einer solchen Zeiterscheinung kann es sich nicht darum handeln, den Blick davon abzuwenden, weil das bequem ist, sondern es kann sich nur darum handeln, den Blick gerade darauf hinzurichten und sich zu fragen: Was geht eigentlich aus einer solchen Erscheinung hervor? Nun möchte ich dieses charakteristische Beispiel Scheler-Plenge anführen, weil wir da auf der einen Seite in Scheler einen Menschen vor uns haben, der nach einem Gedankensystem strebt, welches der Gegenwart Sozialismus geben soll, Sozialismus, wie er sich ihn denkt; wie er sich ihn denkt aus einem katholisch gefärbten Christentum heraus, das bei ihm, bei Scheler, aus einer wirklich inneren Begeisterung hervorgeht, das aus der wirklich inneren, bis zum Willen sich aufraffenden Gefühlsrichtung eines katholisierenden Christentums hervorgeht. Aus diesem katholisierenden Christentum heraus bekämpft er den gegenwärtigen Kapitalismus, namentlich den kapitalistischen Geist, und er verspricht sich nur von der Ausbreitung seiner katholisch-christlichen Empfindungsweise die Möglichkeit, daß die gegenwärtige Menschheit von innen heraus, vom Herzen heraus mit sozialer Gesinnung durchdrungen werde, und daß dann von dieser sozialen Gesinnung auch eine soziale Lebensordnung ausgeht. Also Scheler steht auf einem Boden, auf dem ganz und gar nur dasjenige gedeiht, was der Mensch aus einem gewissen inneren Wissen, einem empfindenden Wissen heraus entwickelt. Von diesem Gesichtspunkte aus verficht er seinen christlichen Sozialismus für die Gegenwart.

Johann Plenge adopte un point de vue complètement différent. Il ne part pas de ce qui, dans une certaine mesure, s'élève à l'intérieur en tant que connaissance sociale, mais Plenge veut partir de ce qui est disponible dans la vie en société. Il veut partir des phénomènes qui se font connaître dans l'existence sociale/l’être-là social. Il veut donc observer comment l’humain se comporte à l’humain, comment des groupes d’humains s'unissent sociétalement, et ainsi de suite. Ainsi, contrairement à une sorte de science de la volonté de Max Scheler, il représente une certaine science de la société, une sorte de science sociale. Et du point de vue de cette science sociale, il essaie maintenant, de son côté, de caractériser ces institutions dont il doit se penser qu'elles vont apporter un certain ordre social dans notre vie d’humains. Or, comme je l'ai déjà dit, ces deux messieurs se sont complètement ratés, et Plenge a même encore la croyance - Scheler ne l'aura probablement pas, je ne le sais pas - qu'ils se sont compris à un certain degré. Ils ne se sont justement pas compris du tout. Et cela vient simplement de ce qu'aujourd'hui, dans les cercles les plus larges, il manque l'élément par lequel les humains peuvent vraiment communiquer entre eux intérieurement. Et cet élément n'est pas un autre que celui que l'on fait valoir ici comme la compréhension du monde spirituel lui-même, qui peut agir harmonisant pour les différentes orientations de penser et de sentir du temps présent, aussi pour les orientations de la volonté, et dont des esprits comme Scheler et Plenge veulent encore aujourd'hui se tenir absolument à l'écart. Un phénomène tel que celui qui se produit dans le dialogue entre Plenge et Scheler imprègne toute notre vie humaine contemporaine.

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Johann Plenge steht auf einem ganz anderen Standpunkte. Er geht nicht aus von dem, was gewissermaßen im Innern aufsteigt als eine soziale Erkenntnis, sondern Plenge will ausgehen von dem, was im Gesellschaftsleben vorhanden ist. Er will ausgehen von den Erscheinungen, die im sozialen Dasein sich kundgeben. Er will also beobachten, wie sich Mensch zu Mensch verhält, wie sich Menschengruppen gesellschaftlich zusammenschließen und so weiter. Er vertritt also im Gegensatz zu einer Art Willens Wissenschaft des Max Scheler eine gewisse Gesellschaftswissenschaft, eine Art Sozialwissenschaft. Und er versucht, vom Standpunkte dieser Sozialwissenschaft aus nun seinerseits diejenigen Einrichtungen zu charakterisieren, von denen er sich denken muß, daß sie eine gewisse soziale Ordnung in unserem Menschenleben hervorbringen werden. Nun haben diese beiden Herren vollständig, wie ich Ihnen schon sagte, aneinander vorbeigeredet, und Plenge hat sogar noch den Glauben - Scheler wird ihn wahrscheinlich nicht haben, das weiß ich nicht -, daß sie sich bis zu einem gewissen Grade verstanden haben. Sie haben sich eben gar nicht verstanden. Und das rührt einfach davon her, daß heute in weitesten Kreisen das Element fehlt, durch das sich die Menschen innerlich wirklich verständigen können. Und dieses Element ist eben kein anderes als dasjenige, das hier geltend gemacht wird als das Verständnis der geistigen Welt selber, welches harmonisierend wirken kann für die verschiedenen Denk- und Gefühlsrichtungen der heutigen Zeit, auch für die Willensrichtungen, und von welchem sich heute Geister wie Scheler und Plenge noch durchaus fernhalten wollen. Solch eine Erscheinung wie die, welche in dem Zwiegespräch zwischen Plenge und Scheler auftritt, sie durchsetzt unser ganzes gegenwärtiges Menschheitsleben.

Nous avons ici tout d'abord intérêt à considérer cette aboutissement, tout de suite pour l'Europe centrale. Et ici, je vous prie de vous rappeler comment j'ai développé ici, la dernière fois, dimanche dernier, que nous avons un Goetheanisme à l’intérieur de la culture centre européenne de l’esprit, que nous avons aussi ce que j'ai récemment caractérisé pour vous, de manière quelque peu paradoxale pour le temps actuel, comme le règne de Hegel. N'est-ce pas, l'hégélianisme, la vision du monde de Hegel, a quelque chose de hautement étrange historiquement. C'est, comme elle se tient là par Hegel, l'idéalisme le plus pur, la saisie du monde à partir de la raison synthétique, c'est-à-dire à partir de l’esprit le plus dilué, mais néanmoins à partir de l'esprit. Maintenant ce qui est particulier, c'est que Hegel a en premier eu un grand nombre d'élèves, et ces élèves étaient regroupés de la droite la plus extrême, du réactionnisme jusqu’à la gauche radicale la plus extrême, et étaient aussi regroupés ainsi en relation politique et religieuse. Parmi ces étudiants, était la lutte la plus vivante. Et vous savez, la parole a été inventée/imprimée que Hegel lui-même, avant sa mort, a dit en vue de ses étudiants et de ceux qui voulaient ou devaient devenir étudiants : « Un seul m'a compris et il m'a mal compris/mécompris. »

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Nun haben wir hier zunächst ein Interesse daran, diese Durchsetzung gerade für Mitteleuropa zu betrachten. Und da bitte ich Sie, sich daran zu erinnern, wie ich das letztemal hier, am letzten Sonntag, entwickelt habe, daß wir innerhalb der mitteleuropäischen Geisteskultur einen Goetheanismus haben, daß wir auch dasjenige haben, was ich Ihnen charakterisiert habe letzthin, in einer für die heutige Zeit etwas paradoxen Art, als das Hegeltum. Nicht wahr, das Hegeltum, die Weltanschauung Hegels, sie hat ja auch geschichtlich etwas höchst Merkwürdiges. Sie ist, so wie sie von Hegel dasteht, der reinste Idealismus, die Welterfassung aus der Vernunft, das heißt zwar aus dem verdünntesten, aber doch aus dem Geiste heraus. Nun ist das Eigentümliche, daß erstens Hegel eine große Anzahl von Schülern gehabt hat, und diese Schüler waren gruppiert von der äußersten Rechten, vom Reaktionismus bis zur äußersten radikalsten Linken, auch in politischer und religiöser Beziehung so gruppiert. Unter diesen Schülern war der lebendigste Streit. Und Sie wissen, man hat ja das Wort geprägt, daß Hegel selber vor seinem Tode gesagt haben soll angesichts seiner Schüler und derer, die es haben werden wollen oder werden sollen: «Nur einer hat mich verstanden, und der hat mich mißverstanden. »

Mais maintenant, quelque chose d'autre est arrivé. Parmi les disciples/étudiants de ce Hegel était aussi Karl Marx, le fondateur de la vision socialiste actuelle du monde dans une de ses formes. Sous l'influence de l'hégélianisme, ce Karl Marx est devenu le matérialiste le plus complet, même en rapport à la vision/façon de voir historique. Se développant normalement à partir du règne de Hegel, Karl Marx est devenu un anti-Hegel. Le règne de Hegel a, quand on veut parler dans sa propre langue, complètement changé en son contraire.

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Nun ist aber noch etwas anderes gekommen. Unter den Schülern dieses Hegel war auch Karl Marx, der Begründer der gegenwärtigen sozialistischen Weltanschauung in einer ihrer Ausgestaltungen. Dieser Karl Marx ist unter dem Einfluß des Hegeltums völligster Materialist geworden, sogar mit Bezug auf die geschichtliche Anschauungsweise. Ganz normal aus dem Hegeltum sich herausentwickelnd ist Karl Marx zum Anti-Hegel geworden. Das Hegeltum hat vollständig, wenn man in seiner eigenen Sprache sprechen will, in sein Gegenteil umgeschlagen.

Oui, d'où vient une telle chose ? Une telle chose vient du fait qu'une telle manière de voir, telle que Hegel l'a formée de l'intérieur de lui-même, et qui est la spiritualité la plus purifiée, la plus diluée sous la forme de la raison synthétique humaine logique, peut seulement rester saine dans le développement historique si elle se développe dans une seule individualité personnelle. Déjà l'élève ne peut plus développer une spiritualité saine, et dans la troisième génération une telle façon de voir devient déjà un élément complètement malsain quand on ne jure que par lui dogmatiquement. C'est pourquoi je vous ai dit la dernière fois qu'il y a une exigence grotesque en rapport à de telles choses, qu'on devrait, par exemple, se plonger dans l'hégélianisme, mais seulement apprendre de lui, comme aussi du Goetheanisme, pour féconder son propre esprit, pour entrer soi-même dans cet élément de pensée et de contemplation, et alors on doit quitter/délaisser le chemin et se former davantage sur le même chemin.

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Ja, woher rührt denn so etwas? So etwas rührt davon her, daß eine solche Anschauungsweise, wie sie Hegel herausgestaltet hat aus seinem Innern, und die die geläutertste, verdünnteste Geistigkeit in Form der logischen Menschenvernunft ist, daß so etwas überhaupt nur in der geschichtlichen Entwickelung gesund bleiben kann, wenn es sich in einer einzelnen persönlichen Individualität entwickelt. Schon der Schüler kann nicht mehr eine gesunde Geistigkeit entwickeln, und in der dritten Generation wird eine solche Anschauung bereits zum völlig ungesunden Element, wenn man dogmatisch darauf schwört. Deshalb habe ich Ihnen das letztemal gesagt, daß in bezug auf solche Dinge die groteske Forderung auftritt, daß man zum Beispiel sich vertiefen soll in das Hegeltum, aber nur davon lernen soll, wie auch von dem Goetheanismus, seinen eigenen Geist zu befruchten, selber in dieses Element des Denkens und Anschauens hineinzukommen, und dann muß man den Weg verlassen und sich weiterbilden auf demselben Wege.

Quiconque jure aujourd'hui par Goethe, jure par Hegel, et pense en cela qu'il adopte simplement leurs dogmes, se fait du tort à lui-même et à d’autres. Celui qui veut vraiment être un Goethéen aujourd'hui, n’a pas la permission de jurer par Goethe dogmatiquement, mais doit continuer à former ce qui est disponible dans une disposition chez Goethe. Et c'est encore plus le cas pour le règne de Hegel. Dans le règne de Hegel se montre ce qui existe réellement là. Ce règne de Hegel dans le développement allemand l’évolution allemande est un phénomène hautement, hautement caractéristique. Là repose quelque chose qui est une caractéristique de la pensée logique absolument. Personne ne peut en fait comprendre ce qu'est la pensée logique pour l’humain qui ne comprend pas quelque chose de la science de l’esprit. Car c'est cette science de l’esprit lui montre qu'il y a aussi encore un autre humain, un suprasensible, pas seulement l'humain qui vient à nous comme corporéité sensorielle. Ces deux choses, l'humain suprasensible et l'humain sensoriel, se confondent en un unique chaos sauvage pour la vue/façon de voir de l'humanité, car ce que ce que l'anatomie et la physiologie actuelles ont transmis sur l'humain est un chaos sauvage. Mais si l'on apprend à séparer l'humain suprasensible, dont j'ai aussi parlé deux fois récemment dans la conférence publique, de l'humain sensoriel, alors on apprend à connaître l'étrange fait paradoxal - des faits spirituels sont le plus souvent paradoxaux pour la vue/façon de voir sensorielle - qu'il n'y aurait absolument pas de pensée logique pour le développement de l'humanité si les humains ne naissaient pas dans le corps physique et ne s'y développaient pas. Pour la logique, tout de suite lorsqu'elle est développée au plus haut niveau, le corps sensoriel est l'instrument correspondant. A cause de cela, qui développe une connaissance suprasensible, qui se vit vraiment dans la connaissance suprasensible, il doit faire l'expérience que c'est extrêmement difficile d’habiller absolument cette connaissance suprasensible en mots, mais si il veut saisir cette connaissance suprasensible avec la logique ordinaire, c'est-à-dire avec ce qui est lié uniquement à l'instrument du corps physique extérieur, qu’alors cette connaissance suprasensible sera tuée. Alors c’est fini avec cette connaissance suprasensible. La connaissance suprasensorielle meurt sur le terrain de la logique. Elle doit être amenée en miroir-reflet/reflet-miroir pour notre vie d’humain, comme ça a été chez Hegel. Mais alors on n’a pas la permission de vivre dans ce reflet-miroir, sinon on est aussitôt/bientôt hors de l'esprit. C’est pourquoi, ce n'est pas ainsi que Hegel ait amené la pensée allemande au plus haut niveau de développement spirituel/de l’évolution spirituelle, mais que dans ce spirituel que Hegel offre, est contenu le plus dépourvu d’esprit, qu'il n'y a plus aucun esprit dans le règne d’Hégel. Cela signifie : le corps physique saisit la spiritualité en Hegel et l'exprime/la presse en dehors en même temps. Le plus haut logicien, ce Hegel ; la plus haute philosophie dépourvue d’esprit, cela par la pensée produite par le plus haut effort de l'esprit ! Il n'est pas étonnant que cela se transforme/tourne en matérialisme conscient, en marxisme, et qu'ainsi cela devienne une véritable phase de développement/d'évolution au XIXe siècle.

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Wer heute auf Goethe schwört, auf Hegel schwört, und dabei das so meint, daß er einfach deren Dogmen übernimmt, der schadet sich und anderen. Wer heute wirklich Goetheaner sein will, darf nicht auf Goethe dogmatisch schwören, sondern er muß weiterbilden dasjenige, was in einer Anlage bei Goethe vorhanden ist. Und in noch stärkerem Maße ist das beim Hegeltum der Fall. Beim Hegeltum zeigt sich, was da eigentlich vorliegt. Dieses Hegeltum in der deutschen Entwickelung ist eine höchst, höchst charakteristische Erscheinung. Da liegt nämlich etwas vor, was ein Charakteristikon des logischen Denkens überhaupt ist. Niemand kann eigentlich verstehen, was das logische Denken für den Menschen ist, der nicht etwas von der Geisteswissenschaft versteht. Denn diese Geisteswissenschaft zeigt ihm erst, daß es auch noch einen anderen, einen übersinnlichen Menschen gibt, nicht nur den Menschen, der als die sinnliche Leiblichkeit uns entgegentritt. Diese beiden Dinge, der übersinnliche und der sinnliche Mensch, sie verschwimmen für die Anschauung der Menschheit in ein einziges wüstes Chaos, denn das, was die gegenwärtige Anatomie und Physiologie überliefert über den Menschen, ist ein wüstes Chaos. Lernt man aber sachgemäß trennen den übersinnlichen Menschen, von dem ich neulich auch im öffentlichen Vortrag zweimal gesprochen habe, von dem sinnlichen Menschen, dann lernt man die sonderbare paradoxe Tatsache kennen - geistige Tatsachen sind zumeist für die sinnliche Anschauung paradox -, daß es ein logisches Denken für die Menschheitsentwickelung überhaupt nicht geben würde, wenn die Menschen nicht in den physischen Leib hineingeboren würden und dort sich entwickelten. Für die Logik, gerade wenn sie auf der höchsten Stufe entwickelt ist, ist der sinnliche Leib das entsprechende Instrument. Wer daher übersinnliche Erkenntnis entwickelt, wer wirklich sich hineinlebt in die übersinnliche Erkenntnis, der muß schon die Erfahrung machen, daß es außerordentlich schwierig ist, nun überhaupt diese übersinnlichen Erkenntnisse in Worte zu kleiden, daß aber, wenn er diese übersinnlichen Erkenntnisse mit der gewöhnlichen Logik auffassen will, das heißt mit dem, was nur an das Instrument des äußeren physischen Leibes gebunden ist, daß ihm dann diese übersinnliche Erkenntnis ertötet wird. Dann ist es aus mit dieser übersinnlichen Erkenntnis. Auf dem Boden der Logik erstirbt die übersinnliche Erkenntnis. Sie muß für unser Menschenleben gebracht werden zu einem Spiegelabglanz, wie es bei Hegel war. Aber dann darf man in diesem Spiegelabglanz nicht drinnen leben, sonst ist man gleich aus dem Geiste heraus. Daher ist es nicht so, daß Hegel das deutsche Denken zur höchsten Geistesentwickelung gebracht hat, sondern daß in diesem Geistigen, das Hegel bietet, das Geistloseste enthalten ist, daß gar kein Geist mehr im Hegeltum drinnen ist. Das heißt: der physische Leib erfaßt in Hegel die Geistigkeit und preßt sie zu gleicher Zeit aus. Höchster Logiker, dieser Hegel; geistloseste Philosophie, dieses durch höchste Anstrengung des Geistes hervorgebrachte Denken! Kein Wunder, daß es umschlägt in den bewußten Materialismus, in Marxismus, und daß es so zu einer tatsächlichen Entwickelungsphase im neunzehnten Jahrhundert wird.

Voyez-vous, les choses reposent ainsi sérieusement dans le présent. Et on ne comprend pas ce qui vit en fait comme substance dans notre présent, quand on ne peut pas s'impliquer dans/envisager de telles choses. L'humanité actuelle est donc ainsi qu'elle aimerait tellement croire à quelque chose, qu'elle est si incroyablement heureuse quand elle peut placer quelque chose devant elle, ou entendre quelque chose, sur laquelle elle peut ensuite jurer comme parole de Maître. Et quand elle jure là-dessus, c'est ce qui fait le plus mal, car l'exigence la plus importante du temps présent est que l'humain doit développer sa libre spiritualité. Et à l’instant où il pèche contre la liberté de son jugement, il se rend malade en même temps. Dans le temps présent, l'humain ne peut pas du tout autrement, c'est un fait historique, il ne peut autrement quand il veut atteindre/venir sur la hauteur humaine, que se rendre libre intérieurement. C'est plus qu'une vision quand on dit ceci : qu’on se pense le contenu de la philosophie de Hegel comme une sorte de schéma d’esprit, comme une sorte de corps éthérique entrant dans le monde, travaillant dans sa substantialité purement logique. Qu'on se pense cet esprit fantomatique qui balaie le monde, on aurait alors le modèle de ce qui s'est physiquement produit ces quatre ou cinq dernières années comme la catastrophe mondiale européenne. Ce qui a été efficace dans ce qui est d’âme comme un plus élevé/haut dans le règne d’Hegel, cela se comporte dans la vie physique comme cette horreur de la catastrophe de la guerre mondiale dans les quatre ou cinq dernières années. On doit déjà avoir le courage de regarder vers ces pendants spirituels, sinon on ne comprendra absolument rien aux événements dans le présent. Les humains du présent aimeraient se le rendre confortable d’arriver à la spiritualité. Mais ils en sont empêchés par les exigences de l'époque même. Lorsque nous rassemblons/collectionnons aujourd'hui des expériences de science de la nature et le déployons à la plus haute logique, ainsi nous expulsons complètement l'esprit de l’humain. C'est ce que fait Plenge, naturellement seulement jusqu’à un certain degré. Il développe une pensée purement ahrimanienne, comme nous l'appelons dans notre science de l’esprit, et il place cela devant le monde.

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Sehen Sie, so ernst liegen die Dinge in der Gegenwart. Und nicht versteht man, was eigentlich als Substanz in dieser unserer Gegenwart lebt, wenn man sich nicht auf solche Dinge einlassen kann. Die gegenwärtige Menschheit ist ja so, daß sie so sehr an etwas glauben möchte, daß sie so ungeheuer froh ist, wenn sie etwas vor sich hinstellen kann, oder etwas hören kann, worauf sie dann als auf das Meisterwort schwören kann. Und wenn sie darauf schwört, so schadet das am allermeisten, denn die wichtigste Forderung der Gegenwart ist diese, daß der Mensch seine freie Geistigkeit entwickeln muß. Und in dem Augenblick, wo er sündigt gegen die Freiheit seines Urteils, macht er sich zu gleicher Zeit krank. In der Gegenwart kann der Mensch gar nicht anders, es ist das ein historisches Faktum, er kann nicht anders, wenn er auf die menschliche Höhe kommen will, als sich innerlich freimachen. Es ist mehr als eine Vision, wenn man folgendes sagt: Man denke sich den Inhalt der Hegelschen Philosophie als eine Art Geistesschema, als eine Art Ätherleib in die Welt eintretend, arbeitend in ihrer rein logischen Substantialität. Denkt man sich dieses Geistgespenst über die Welt hinfegend, dann würde man das Vorbild haben für das, was physisch aufgetreten ist in den letzten vier bis fünf Jahren als die europäische Weltkatastrophe. Was im Seelischen wirksam war als ein Höchstes in dem Hegeltum, das nimmt sich im physischen Leben aus als dieses Schrecknis der Weltkriegskatastrophe in den letzten vier bis fünf Jahren. Man muß schon den Mut haben, in diese geistigen Zusammenhänge hineinzuschauen, sonst wird man in der Gegenwart überhaupt nichts verstehen von den Ereignissen. Die Menschen der Gegenwart möchten es sich so bequem machen, zur Geistigkeit zu kommen. Daran sind sie aber gehindert durch die Forderungen der Zeit selber. Wenn wir heute naturwissenschaftliche Erfahrungen sammeln und sie zur höchsten Logik entfalten, so treiben wir aus dem Menschen gründlich den Geist aus. Das tut Plenge, natürlich nur bis zu einem gewissen Grade. Er entwickelt ein rein ahrimanisches Denken, wie wir es in unserer Geisteswissenschaft nennen, und das stellt er vor die Welt hin.

L'inverse est disponible lorsque les humains veulent développer quelque chose à partir de l'intérieur, comme l'a fait, au contraire de Hegel, son étrange frère jumeau philosophe Schopenhauer. Lorsque les humains veulent développer quelque chose à partir de l'intérieur, de l'élément de sorte volontaire, alors l'inverse se présente/s’introduit. Puis cela s’introduit que toujours de nouveau et de nouveau, non pas pour soi, mais pour leurs disciples/étudiants/écoliers, pour ceux qui y adhèrent dogmatiquement, les gens veulent pousser dans la simple croyance en la révélation, où on dit : La représentation ne peut absolument plus rien réaliser/atteindre/obtenir ; on doit arriver à la vérité à partir d'un tout autre soubassement. On entre par cela dans un certain élément de foi, comme ce n'est pas humain, mais tout au plus Königsbergien-Kantien, et comme cela est apparu/survenu dans une certaine mesure chez Schopenhauer. Mais jamais l'esprit originel/original a la tendance à tomber/succomber dans les dégâts/dommages, mais tout d’abord ceux qui suivent, notamment la troisième génération. C'est ainsi une loi du monde. Et le schopenhauerianisme est familier de la croyance en la révélation devenant tant aimé en notre temps. La pure acceptation d'une révélation, telle qu'elle est particulièrement développée dans l'Église catholique du présent, aussi loin qu’elle est catholique orthodoxe, et telle qu'elle a atteint son point culminant dans la déclaration du dogme de l'infaillibilité : c'est l'élément opposé. C'est dans cet élément que la spiritualité qui monte de l'intérieur se noie. Tout comme la logique tue l'intérieur, la pure croyance en la révélation noie ce qui monte de l'intérieur et veut saisir le monde extérieur de manière englobante. Nous voyons cela aujourd'hui comme un phénomène particulièrement caractéristique.

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Das Umgekehrte liegt vor, wenn die Menschen etwas von innen heraus entwickeln wollen, wie es im Gegensatze zu Hegel sein sonderbarer philosophischer Zwillingsbruder Schopenhauer gemacht hat. Wenn die Menschen etwas aus dem Innern entwickeln wollen, aus dem willensartigen Element, dann tritt das Umgekehrte ein. Dann tritt das ein, daß sie immer wieder und wieder, nicht für sich, aber für ihre Schüler, für diejenigen, die ihnen dogmatisch anhängen, die Leute in den bloßen Offenbarungsglauben hineindrängen wollen, wo man sagt: Die Vorstellung kann überhaupt nichts mehr erreichen, man muß aus einem ganz andern Untergrunde heraus zur Wahrheit kommen. Dadurch kommt man in ein bestimmtes Glaubenselement hinein, wie es nicht menschlich, sondern höchstens Königsbergisch-Kantisch ist, und wie es in besonderem Maße bei Schopenhauer aufgetreten ist. Aber niemals hat der originale Geist die Neigung, in die Schäden zu verfallen, sondern erst diejenigen, die nachfolgen, namentlich die dritte Generation. Das ist so ein Weltgesetz. Und Schopenhauerianismus ist verwandt mit dem ja in unserer Zeit so beliebt werdenden Offenbarungsglauben. Das bloße Hinnehmen einer Offenbarung, wie es besonders ausgebildet ist in der katholischen Kirche der Gegenwart, insofern sie rechtgläubig katholisch ist, und wie es seine Kulmination erreicht hat in der Erklärung des Infallibilitätsdogmas: das ist das gegenteilige Element. In diesem Element ertrinkt die von innen aufsteigende Geistigkeit. Wie durch die Logik ertötet wird das Innere, so wird ersäuft durch den bloßen Offenbarungsglauben dasjenige, was von innen aufsteigt und die Außenwelt umspannend ergreifen will. Das sehen wir heute als eine besonders charakteristische Erscheinung.

Et dans ces courants, nous vivons à l'intérieur. Ces courants imposent inconsciemment tout ce qui est exigé des côtés gauche et droit aujourd'hui. Que savent alors les humains qui louent ou insultent telle ou telle vision de la vie aujourd'hui, que savent-ils des forces qui sont fichées à l'intérieur de ces visions de la vie ? Ils ne savent rien d’elles. Les gens de la droite la plus extrême n'ont aucun pressentiment de ce par quoi, fiché dans leurs impulsions de sentiment, ils sont conservateurs et réactionnaires. Les radicaux, même les bolcheviks les plus radicaux, n'ont aucun pressentiment de ce qui est fiché dans leurs instincts, et comment, par leur logique, ils tuent depuis longtemps ce qu'ils veulent faire apparaître dans la vie extérieure. La vie inconsciente est très forte dans l'humanité d'aujourd'hui, et à partir d’elle se développent les choses qui sont en fait les efficaces/actives et qui devraient devenir les vives dans la conscience parce qu’on illumine/radiographie spirituellement sa connaissance avec ce qui peut être pris du suprasensible. D’autre manière, ce qui œuvre dans le présent ne pourra être illuminé.

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Und in diesen Strömungen leben wir drinnen. Diese Strömungen durchsetzen unbewußt alles dasjenige, was von der linken und rechten Seite heute gefordert wird. Was wissen denn die Menschen, die heute loben oder beschimpfen diese oder jene Lebensanschauung, was wissen sie von den Kräften, die in diesen Lebensanschauungen drinnen stecken? Nichts wissen sie davon. Die Leute von der äußersten Rechten haben keine Ahnung von dem, was in ihren Empfindungsimpulsen steckt, durch die sie konservativ und reaktionär sind. Die Radikalen, auch die radikalsten Bolschewisten, haben keine Ahnung, was in ihren Instinkten steckt, und wie sie durch ihre Logik längst ertöten das, was sie im äußeren Leben zum Vorschein bringen wollen. Das unbewußte Leben ist heute sehr stark in der Menschheit, und aus ihm heraus entwickeln sich diejenigen Dinge, die eigentlich die wirksamen sind und die rege werden sollen im Bewußtsein dadurch, daß man sein Wissen geistig durchleuchtet mit dem, was aus dem Übersinnlichen genommen werden kann. Auf andere Weise kann das, was in der Gegenwart wirkt, nicht mehr durchleuchtet werden.

Or il y a trois courants dans le présent, dans le présent immédiat, mais ils ne sont aussi que comme les vagues portées dans les hauteurs de ce qui bouillonne dans les soubassements, et que je pouvais seulement vous caractériser avec quelques traits en ce que je partis de Max Scheler et Johann Plenge et vous montrais ce que la pensée logique, qui au XIXe siècle a été poussée/propulsée vers les plus hauts sommets, et ce que la croyance en la révélation, qui dans le dogme de l'infaillibilité a été poussée vers les plus hauts sommets, signifient pour les soubassements de l'âme humaine.

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Nun sind in der Gegenwart, in der unmittelbaren Gegenwart, drei Strömungen da, die aber auch nur mehr wie die in die Höhe getragenen Wogen sind dessen, was da in den Untergründen brodelt, und was ich Ihnen mit einigen Strichen nur charakterisieren konnte, indem ich ausging von Max Scheler und Johann Plenge und Ihnen zeigte, was logisches Denken, das im neunzehnten Jahrhundert auf die höchste Höhe getrieben wurde, und was der Offenbarungsglaube, der in dem Infalli-bilitätsdogma auf die höchste Höhe getrieben wurde, was diese für die menschlichen Seelenuntergründe bedeuten.

Trois choses remontent à la surface de ce qui bouillonne et tourbillonne en bas dans les âmes humaines et ce qui est très englobant, mais absolument pas ainsi que cela montre déjà l'entité intérieure réelle pour l'humain actuel.

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Aus dem, was da unten in den menschlichen Seelen brodelt und wirbelt und was sehr umfassend ist, aus dem dringt dreierlei an die Oberfläche, aber durchaus nicht so, daß es die eigentlich innere Wesenheit für den heutigen Menschen schon zeigt.

Premièrement - il ne faut pas se faire d'illusions - : Ce qui se répand sur le monde, se répand consciemment, c'est la domination mondiale anglo-américaine, qui étend ses ailes sur la civilisation actuelle. Regardez tous les phénomènes particuliers pendant les années de guerre et dans les traités dits de paix d'aujourd'hui. C'est ce qu'on appelle la « paix », parce que souvent aujourd'hui on veut dire par ses mots ce qu'on devrait en fait signifier par les mots opposés. Tout ce qui s'est passé de cette manière se manifeste comme un phénomène unique issu de l'une des grandes vagues contemporaines de la propagation de la domination anglo-américaine, la voie anglo-américaine de la domination mondiale. C'est une chose. Cela se montre dans sa propagation, ce sera avisé et astucieux, par la puissance de son âme de groupe, de rencontrer maintes choses qui s'opposent à elle.

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Erstens - man gebe sich nur keinen Illusionen hin -: Dasjenige, was sich über die Welt ausbreitet, bewußt ausbreitet, das ist die anglo-amerikanische Weltherrschaft, die ihre Fittiche ausstreckt über die gegenwärtige Zivilisation. Betrachten Sie alle einzelnen Erscheinungen während der Kriegs jähre und in den heutigen, sogenannten Friedensabschlüssen. Man nennt das «Frieden», weil man eben oftmals heute mit seinen Worten dasjenige meint, was man eigentlich mit den gegenteiligen Worten bezeichnen sollte. Alles das, was sich so abgespielt hat, zeigt sich als einzelne Erscheinung heraus aus einer der großen Gegenwartswellen der Ausbreitung der anglo-amerikanischen Herrschaft, des anglo-amerikanischen Weges zur Weltherrschaft. Das ist das eine. Das zeigt sich in seiner Ausbreitung, das wird klug und schlau sein, durch seine Gruppenseelenhaftigkeit, um mancherlei zu begegnen, das sich ihm entgegenstellt.

Le deuxième élément, qui émerge sous une forme tout à fait abstraite, de sorte que dans cette forme abstraite il est impossible de montrer qu’à partir des représentations et des impulsions de volonté dans lesquelles la chose apparaît aujourd'hui, quelque chose de synthétiquement raisonnable peut devenir. C'est l’aspiration à la dite Société des Nations. Cette aspiration à une dite Société des Nations, telle qu'elle s'élève en particulier dans la tête de Woodrow Wilson, c’est, telle que ça paraît aujourd'hui devant les humains, encore une totale impossibilité, parce que c’est une des pires abstractions, parce qu'ainsi, que c’est pensé là, ça n’a aucun soubassement dans la vie humaine réelle. Mais que ce soit là, qu'on en parle, cela montre qu'à partir de cette vie humaine on aspire néanmoins à quelque chose d'international, dont on ne parle justement qu’en le ratant - comme on parle de tout aujourd'hui en le ratant - en développant la théorie d'une Société des Nations.

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Das zweite Element, das tritt in einer ganz abstrakten Form hervor, so daß es in dieser abstrakten Form unmöglich ist zu zeigen, daß aus den Vorstellungen und aus den Willensimpulsen heraus, in denen das Ding heute auftritt, etwas Vernünftiges werden kann. Das ist das Streben nach einem sogenannten Völkerbund. Dieses Streben nach einem sogenannten Völkerbund, wie es insbesondere auch in dem Kopfe des Woodrow Wilson aufsteigt, das ist so, wie es heute vor die Menschen hintritt, noch eine völlige Unmöglichkeit, weil es eine der ärgsten Abstraktionen ist, weil es so, wie es da gedacht wird, keinen Untergrund hat in dem wirklichen menschlichen Leben. Aber daß es da ist, daß es besprochen wird, das zeigt, daß man sich dennoch aus diesem menschlichen Leben heraus nach etwas Internationalem sehnt, an dem man eben nur vorbeiredet - wie man heute an allem vorbeiredet -, indem man die Theorie eines Völkerbundes entwickelt.

Le troisième élément est l'effort social/l’aspiration sociale dans le présent. Ce sont les impulsions socialistes, ces impulsions sociales, dont on peut dire qu'elles proviennent de soubassements justifiés, subconscients d'une grande partie de l'humanité civilisée contemporaine, mais qui s'affirment/se font valoir comme des instincts complètement chaotiques. Car ce qui se déploie maintenant dans toute l'Europe jusque dans l’est le plus éloigné par l’aspiration socialiste, c'est que l’on dit : je veux ceci, je veux cela ; j’érige ceci ou cela comme idéal - mais nul ne sait ce qu'on veut réellement faire ou de quoi on parle réellement. Que nulle part on sait amener les choses dans une certaine façon de penser, dans un certain contenu de pensée et de sentiment. Oui, ce contenu de la pensée et du sentiment, on le déteste même aujourd'hui. Ceci est particulièrement caractéristique dans un article d'un certain Seeger, qui se trouve dans le premier numéro de la « Tribune » qui est publié ici à proximité. Là, la tri-articulation est rejetée au nom du prolétariat et  le socialisme réclamé. Oui, si l'on donnait à ce monsieur la tâche de dire ce qu'il se représente maintenant sous socialisme, il ne pourrait naturellement rien dire qui a vraiment un contenu. L'absence la plus absolue de contenu est montrée en parlant ainsi. Mais cela provient de ce qu’on ne parvient absolument plus à un contenu de pensée, qu’on a seulement encore des sentiments et des sensations instinctives. Et il est, finalement, entièrement égal si ce monsieur appelle le socialisme, ce qu'il ressent et sent, ou s'il lui donnait un autre nom, par exemple, l'européanisme ou le négativisme et du genre ; il parlerait dans le même sens en contenu. On pourrait toujours se penser la même chose avec ce qu'il exprime, cela ne veut rien dire. Beaucoup de gens d'aujourd'hui ne sont pas encore attentif à cela, pas encore attentif pour leur malheur.

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Das dritte Element ist das soziale Streben in der Gegenwart. Es sind die sozialistischen Impulse, diese sozialen Impulse, von denen man sagen kann, daß sie aus berechtigten, unterbewußten Untergründen eines großen Teiles der gegenwärtigen zivilisierten Menschheit hervorgehen, daß sie sich aber als völlig chaotische Instinkte geltend machen. Denn was heute durch das sozialistische Streben über ganz Europa bis zum fernsten Osten hinüber sich ausdehnt, das ist, daß man sagt: Ich will dies, ich will das; ich stelle dies oder jenes als Ideal auf -, daß man aber nirgends weiß, was man eigentlich machen will und wovon man eigentlich redet. Daß man nirgends weiß, die Dinge in eine bestimmte Denkweise, in einen bestimmten Denk- und Empfindungsinhalt zu bringen. Ja, diesen Denk- und Empfindungsinhalt, den haßt man sogar heute. Das ist besonders charakteristisch in einem Artikel eines gewissen Seeger, der in der ersten Nummer der ja hier in der Nähe erscheinenden «Tribüne» steht. Da wird die Dreigliederung namens des Proletariats abgewiesen und der Sozialismus gefordert. Ja, würde man dem Herrn die Aufgabe stellen, zu sagen, was er sich nun unter Sozialismus vorstellt, so würde er natürlich gar nichts sagen können, was einen wirklichen Inhalt hat. Die absoluteste Inhaltlosigkeit wird gezeigt, indem man so redet. Aber das rührt davon her, daß man überhaupt nicht mehr zu einem Gedankeninhalt kommt, daß man nur noch instinktive Empfindungen und Gefühle hat. Und es ist schließlich ganz gleichgültig, ob dieser Herr das, was er fühlt und empfindet, Sozialismus nennt, oder ob er ihm einen anderen Namen geben würde, zum Beispiel Europäanismus oder Negativismus und dergleichen; er würde im gleichen Sinn inhaltsvoll sprechen. Man würde sich immer dasselbe denken können bei dem, was er ausspricht, das heißt nichts. Darauf sind viele Menschen der Gegenwart heute noch nicht aufmerksam, zu ihrem Unglück noch nicht aufmerksam.

Ce sont les trois courants qui émergent du chaos confus des âmes du présent : la domination anglo-américaine du monde, l'aspiration à une telle internationalité comme elle s'exprime dans l’aspiration à une Société des Nations, et le socialisme. Mais avec ce type de pensée que l’on applique aujourd'hui très souvent, on n’arrivera jamais derrière ce qui est réellement fiché derrière ces courants. Pour cela, une toute, toute autre sorte de pensée, sera nécessaire, cette pensée qui n'a pas la logique ordinaire du corps, mais dont la logique naît aussitôt, en ce que cette pensée jaillit pétillante de la connaissance suprasensible, selon les méthodes qui, contrairement aux méthodes scientifiques actuelles, mais malgré tout dans leur sens, doivent être trouvées spirituelles-scientifiques-anthroposophiques.

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Das sind die drei Strömungen, die auftauchen aus dem wirren Seelenchaos der Gegenwart: anglo-amerikanische Weltherrschaft, Sehnsucht nach einer solchen Internationalität, wie sie sich in dem Streben nach einem Völkerbund ausdrückt, und Sozialismus. Aber mit demjenigen Denken, das man heute vielfach anwendet, wird man niemals hinter das kommen, was eigentlich hinter diesen Strömungen steckt. Dazu wird ein ganz, ganz anderes Denken notwendig sein, dasjenige Denken, das nicht die gewöhnliche Leibes-Logik hat, sondern dessen Logik zugleich geboren wird, indem dieses Denken aus der übersinnlichen Erkenntnis hervorsprudelt, nach den Methoden, die entgegen den gegenwärtigen wissenschaftlichen Methoden, aber trotzdem in ihrem Sinne, geisteswissenschaftlich-anthroposophisch gefunden werden müssen.

Maintenant, ce que je dis ainsi se manifeste à des phénomènes caractéristiques. Vous savez que nos propres observations, lorsqu'elles deviennent historiques, suivent une méthode très spécifique, que j'ai souvent appelée ici devant vous la méthode symptomatisante.

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Nun tritt dasjenige, was ich so sage, an charakteristischen Erscheinungen hervor. Sie wissen, unsere eigenen Betrachtungen, wenn sie geschichtlich werden, befolgen eine ganz bestimmte Methode, die ich oftmals hier vor Ihnen die symptomatisierende Methode genannt habe.

On veut (re)connaître ce qui vit dans l'histoire à travers les symptômes. Non pas, comme on la considère habituellement dans le présent, en considérant simplement ce qui suit comme découlant de façon causale du passé de façon mécaniste, mais en considérant le développement de l'histoire comme un courant continu d'où, cependant, en tout point, des phénomènes émergent des profondeurs spirituelles. Ainsi, ce qui monte, qui se manifeste dans des phénomènes extérieurs, ne peut être saisi comme causal, mais comme une révélation pour des processus profondément intérieurs. Et une grande partie de ce qui se passe dans le présent doit être reconnue aux représentations observables comme un symptôme du profond intérieur.

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Man will dasjenige, was in der Geschichte lebt, durch Symptome erkennen. Nicht wie die Geschichte in der Gegenwart gewöhnlich betrachtet wird, daß man einfach das Folgende als kausal hervorgehend aus dem Früheren mechanistisch betrachtet, sondern indem man die Geschichtsentwickelung als einen fortgehenden Strom betrachtet, aus dem aber an jeder Stelle aus geistigen Tiefen die Erscheinungen hervorkommen. Auf diese Weise kann das, was da aufsteigt, was sich in den äußeren Erscheinungen zeigt, nicht als kausal aufgefaßt werden, sondern als Offenbarung für tief innerliche Vorgänge. Und vieles, was in der Gegenwart geschieht, muß so an den anschaubaren Vorstellungen als Symptom für Tief innerliches erkannt werden.

Dans ces jours, un symptôme important peut se présenter. Vous tous avez volontiers tous réfléchi, d'un quelque point de vue , à quelque chose qui , dans un premier temps en particulier, a fait irruption de manière dévastatrice dans notre vie centre européenne, sur ce document de paix de Versailles. Sur ce document de paix de Versailles, comme vous le savez les humains se sont naturellement fait les plus différentes pensées. Mais une pensée, que vous pouvez aussi déjà trouver dans les journaux, a été moins prise en considération, et pour ceux qui veulent creuser plus profondément, c'est une pensée qui pointe vers quelque chose d'extraordinairement caractéristique. C'est que cet instrument de paix de Versailles, qui devrait à avoir un impact profond sur la civilisation moderne, n’est absolument pas compréhensible, que quand on va honnêtement à l’ouvrage et essaye de comprendre ce qui est réellement voulu par les différents points, on ne peut pas en sortir une compréhension à la mesure de la réalité. On ne peut pas comprendre la chose, on ne peut arriver derrière ce qui est réellement voulu avec cet instrument de paix. Tout de suite quand on essaie de sortir des différentes formulations, ce qui est pensé exactement : cela ne va pas. Il n'est donc pas étonnant qu'un Français, le professeur Aulard, dans le "Pays", parle sur cet instrument de paix de la manière suivante. C'est donc un Français que nous voulons citer. Il dit : « C'est en fait mon devoir comme écrivain de l'histoire, journaliste et citoyen de l’état de lire le traité de paix et de me faire une opinion sur celui-ci. Mais jusqu'à présent, je n'ai pas pu le faire, et je dois avouer que je n'ai pas été en état de lire tout le traité de paix jusqu'au bout ».

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Da kann Ihnen in diesen Tagen ein bedeutsames Symptom entgegentreten. Sie alle werden wohl von irgendeinem Standpunkte aus nachgedacht haben über etwas, was insbesondere zunächst verheerend in unser mitteleuropäisches Leben hereingebrochen ist, über das Ver-sailler Friedensdokument, Über dieses Versailler Friedensdokument haben sich, wie Sie ja wissen, natürlich die Menschen die allerverschiedensten Gedanken gemacht. Aber ein Gedanke, den Sie jetzt auch schon in den Zeitungen finden können, ist dabei weniger berücksichtigt worden, und für den, der tiefer schürfen will, ist das ein Gedanke, der auf etwas außerordentlich Charakteristisches hinweist. Das ist der, daß dieses Versailler Friedensinstrument, das tief in die moderne Zivilisation einschlagen soll, überhaupt nicht verständlich ist, daß, wenn man ehrlich zu Werke geht und versucht zu verstehen, was eigentlich mit den einzelnen Punkten gewollt ist, man kein wirklichkeitsgemäßes Verständnis herausholen kann. Man kann das Ding nicht verstehen, man kann nicht dahinter kommen, was eigentlich mit diesem Friedensinstrument gewollt ist. Gerade wenn man versucht, herauszubekommen aus den verschiedensten Formulierungen, was genau gemeint ist: es geht nicht. Daher kein Wunder, daß ein Franzose, Professor Aulard, im «Pays» sich in der folgenden Weise über dieses Friedensinstrument ausspricht. Also ein Franzose ist es, den wir dabei zitieren wollen. Er sagt: «Es ist eigentlich meine Pflicht als Geschichtsschreiber, Journalist und Staatsbürger, den Friedensvertrag zu lesen und darüber mir eine Meinung zu bilden. Bis jetzt ist es mir aber nicht gelungen, und ich muß gestehen, daß ich nicht imstande war, den ganzen Friedensvertrag bis zu Ende durchzulesen.»

Et c'est un homme honnête. Les autres ont lu le traité et pensent le comprendre. Mais Aulard, en tant que journaliste et citoyen, se sent obligé de comprendre le traité, il lit chaque phrase toujours de nouveau et n'est jusqu’à maintenant pas encore parvenu à la fin, parce qu’il s'avoue honnêtement qu'il ne peut pas comprendre la chose.

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Und das ist ein ehrlicher Mann. Die anderen lesen den Vertrag durch und glauben, ihn zu verstehen. Aulard fühlt sich aber als Journalist und Staatsbürger verpflichtet, den Vertrag zu verstehen, er liest jeden Satz immer wieder und ist bis jetzt nicht zu Ende gekommen, weil er sich ehrlich gesteht, er kann das Ding nicht verstehen.

Puis il poursuit en disant : « Dans ma profession, j'ai étudié de nombreux documents diplomatiques lourds et sombres ; mais le Traité de paix de Versailles est un travail de titan/travail cassant la tête, comme je n'en connais aucun autre de cette sorte. On croirait qu'il n'a pas été conçu en français ; aucune trace de clarté et d'ordre français dans les pensées, de sorte qu'on croit avoir affaire à une traduction. Je ne veux pas parler du fourbi de mots anglo-saxons. Mais le traité est un fourbi de mots et un tas d'articles. J'ai trouvé l'explication de ce fait dans le dernier article du traité de paix. Le français n'est donc plus la langue internationale de la diplomatie. Nous avons perdu ce privilège. On nous l’a pris. Tous les grand traités/contrats de l’histoire récente ont été rédigés dans les/des termes français. »

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Dann sagt er weiter: «In meinem Berufe habe ich viele schwerfällige, dunkle diplomatische Urkunden studiert; der Friedensvertrag von Versailles ist aber eine kopfzerbrechende Arbeit, wie ich keine andere in dieser Art kenne. Man würde meinen, er sei nicht französisch ausgedacht worden; keine Spur von französischer Klarheit und Ordnung in den Gedanken, so daß man glaubt, man habe es mit einer Übersetzung zu tun. Ich will nicht von angelsächsischem Wortkram sprechen. Der Vertrag aber ist ein Wortkram und ein Wust von Artikeln. Die Erklärung dieser Tatsache fand ich im letzten Artikel des Friedensvertrages. Französisch ist also nicht mehr die diplomatische internationale Sprache. Dieses Vorrecht haben wir verloren. Man hat es uns genommen. Alle großen Verträge der neueren Geschichte sind im französischen Wortlaut verfaßt worden.»

Maintenant on doit dire : Ce n'est pas un hasard si la langue française est devenue la langue des diplomates, c'est-à-dire cette langue dans laquelle peut être fixé ce qui a été convenu sur une base diplomatique. Elle l'est devenue parce que, comme la langue d'un élément moderne en déclin de culture, elle a une grande concision/précision/prégnance. Ce traité est anglais, pensé en mots et phrases anglais, et il fait cette impression à ceux qui sont habitués à penser avec une vieille clarté, et il doit faire cette impression. C’est correct quand on dit que la langue anglaise n'a absolument pas la précision nécessaire pour exprimer ce qui devrait être exprimé là. Mais c'est la caractéristique de la langue anglaise, c'est-à-dire de cette langue que parlent les peuples qui abordent maintenant la domination du monde. Cette langue des peuples qui abordent maintenant la domination du monde, elle a une fois la particularité, que tout ce qui devrait être embrassé spirituellement du regard, on ne peut l’exprimer immédiatement ainsi que cela se donne si l'on prend seulement la langue telle qu'elle est là aujourd'hui. Cette langue anglaise n'a pas la possibilité de s'exprimer ainsi que ce qui est exprimé se recouvre complètement avec le spirituel. Ainsi on doit pouvoir regarder quelque chose comme ça sans devenir émotionnel, sans qu’on le transforme en une haine de l'Angleterre. On doit pouvoir considérer quelque chose comme ça comme un fait de science de la nature ; c'est justement ainsi. Avec une petite étude "sine ira", on doit déjà regarder ce qui s'avère être la caractéristique de la future langue mondiale. Mais cette caractéristique du futur langage universel est quelque chose d'extraordinairement salutaire pour l'humanité. D'une certaine manière, il ne peut y avoir rien de mieux pour l'humanité moderne que le fait que dans l'élément du peuple qui prend la domination du monde se forme un langage qui ne peut pas correspondre à l'esprit.

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Nun muß man sagen: Nicht umsonst ist die französische Sprache die Diplomatensprache geworden, das heißt diejenige Sprache, in der fixiert werden kann, was auf diplomatischer Grundlage abgemacht ist. Sie ist es dadurch geworden, daß sie als die Sprache eines niedergehenden modernen Kulturelementes eine große Prägnanz hat. Dieser Vertrag ist englisch, in englischen Worten und Sätzen gedacht, und er macht auf den, der gewohnt ist, mit alter Klarheit zu denken, diesen Eindruck, und er muß diesen Eindruck machen. Es ist richtig, wenn man sagt, die englische Sprache hat überhaupt nicht die Genauigkeit, das auszudrücken, was da ausgedrückt werden soll. Das aber ist das Charakteristische der englischen Sprache, das heißt derjenigen Sprache, die die Völker reden, welche jetzt die Weltherrschaft antreten. Diese Sprache der Völker, welche jetzt die Weltherrschaft antreten, sie hat einmal das Eigentümliche, daß man in ihr alles dasjenige, was geistig überschaut werden soll, nicht unmittelbar so ausdrücken kann, wie es sich ergibt, wenn man die Sprache nur so nimmt, wie sie heute da ist. Diese englische Sprache hat nicht die Möglichkeit, sich so auszusprechen, daß sich das Ausgesprochene mit dem Geiste völlig deckt. So etwas muß man betrachten können, ohne emotionell dabei zu werden, ohne daß man es etwa in einen England-Haß umwandelt. Man muß so etwas betrachten können wie eine naturwissenschaftliche Tatsache; das ist eben so. Mit einigem Studium «sine ira» muß man schon das betrachten, was sich da herausstellt als das Charakteristikon der zukünftigen Weltensprache. Nun ist aber dieses für die zukünftige Weltensprache Charakteristische etwas für die Menschheit außerordentlich Heilsames. Es kann gewissermaßen für die moderne Menschheit nichts Besseres geben, als daß sich innerhalb desjenigen Volkselementes, das äie Weltherrschaft antritt, eine Sprache ausbildet, die nicht mit dem Geiste sich decken kann.

Considérez ce fait en pendant avec un autre, que j'ai déjà mentionné à divers endroits, mais aussi ici. J'ai souvent dit : parmi les écrivains de l'époque passée - je ne pouvais même pas les imaginer dans le présent -, parmi les écrivains du XIXe siècle vivant, qui me sont les plus chers par leur style, par la façon dont ils ont façonné leurs pensées, appartient Herman Grimm*. Herman Grimm imprime ce qui lui est venu comme façons de voir en de telles pensées que j'ai toujours été extrêmement heureux de m'attarder avec ces pensées. Néanmoins, lorsque j'ai parlé une fois avec Herman Grimm et que j'ai voulu contrer sa vision de la vie avec très peu de choses de ma vision de la vie, il m'a seulement répondu : Laissons cela, cher docteur, nous ne pouvons pas nous comprendre là-dedans ! - Il était aussi impossible de dire à Herman Grimm quoi que ce soit sur la façon dont je regardais les choses du monde. Il ne pouvait pas s'empêcher d'effacer d'un geste de la main la façon dont je regardais les choses. Mais si vous voulez savoir comment au XIXe siècle une certaine classe sociale d'Europe centrale pensait à ces choses, on doit quand-même aller voir Herman Grimm, qui du côté de sa mère venait de Berne, c'est-à-dire qu'il n’avait pas seulement du sang sud-allemand mais aussi suisse en lui, qui avait pour oncle Jakob Grimm, pour père Wilhelm Grimm et pour femme Gisela von Arnim, la fille de Bettina Brentano, qui était donc bien fiché au milieu d'une certaine vision sociétale du XIXe siècle. Aujourd'hui, quand je lis Herman Grimm, j'ai l'impression de lire un livre d'il y a des siècles. Ce sont des documents du XIXe siècle, et c'est ce dont il s'agit pour Herman Grimm. Et il a été très intéressant pour moi - comme je l'ai souvent dit - que lorsque je regardais l'histoire et que je lisais les réflexions littéraires de Woodrow Wilson, je trouvais parfois dans Woodrow Wilson ce que je croyais être des échos littéraux de Herman Grimm. Pourtant, ils ne sont pas écrits d'après, car Woodrow Wilson ne  comprendrait même rien s'il lisait Herman Grimm. Mais qui aun sens pour quelque chose comme ça, il remarque quelque chose de très particulier chez Wilson. Il remarque chez Wilson que cet homme parle comme si quelque chose se deroulait en fait phonographiquement, comme si la conscience n'était pas tout à fait là lors de son parler, et comme si un démon régnant dans le subconscient faisait bouillonner tout cela, la personnalité réelle de Woodrow Wilson étant éliminée, qui s'habille alors mécaniquement de mots et de phrases. On croit parler avec Ahriman lui-même, qui règne dans les soubasements de l'âme de Woodrow Wilson, en lisant Woodrow Wilson. - Herman Grimm est là, à chaque phrase, il y a toujours toute la personnalité à l'intérieur ; Woodrow Wilson a complètement disparu, il y a un démon dans les soubassements de l'âme humaine, qui parle par la bouche humaine. Celui qui ne le sait pas, ne comprend pas les pendants les plus importants et essentiels pour la vision actuelle du monde.

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Betrachten Sie diese Tatsache mit einer anderen im Zusammenhang, die ich an verschiedenen Orten, aber auch hier schon erwähnt habe. Ich habe oftmals gesagt: Zu denjenigen Schriftstellern der vergangenen Epoche - in der Gegenwart könnte ich mir sie gar nicht mehr denken -, zu den Schriftstellern des sich auslebenden neunzehnten Jahrhunderts, die mir am allerliebsten sind durch ihren Stil, durch ihre Gedankenprägung, gehört Herman Grimm* Herman Grimm prägt dasjenige, was ihm als Anschauung aufgegangen ist, in solche Gedanken, daß ich außerordentlich gern immer bei diesen Gedanken verweilt habe. Dennoch, als ich einmal mit Herman Grimm sprach und seiner Lebensauffassung nur ganz weniges von meiner Lebensauffassung entgegensetzen wollte, da gab er mir nur zur Antwort: Lassen wir das, lieber Doktor, darin können wir uns doch nicht verstehen! - Es war auch unmöglich, Herman Grimm irgend etwas zu sagen von dem, wie ich die Dinge der Welt ansah. Das konnte er einfach nicht anders, als mit einer Handbewegung von sieh wegwischen. Doch will man wissen, wie im neunzehnten Jahrhundert aus einer gewisse mitteleuropäischen Gesellschaftsschichte heraus gedacht wurde über diese Dinge, so muß man doch zu Herman Grimm gehen, der mütterlicherseits von Bern her stammt, also nicht nur süddeutsches, sondern schweizerisches Blut in sich hatte, der zum Oheim Jakob Grimm, zum Vater Wilhelm Grimm hatte, und der zur Frau hatte die Tochter der Bettina Brentano, Gisela von Arnim, der also ganz drinnen steckte in einer gewissen gesellschaftlichen Anschauung des neunzehnten Jahrhunderts. Heute, wenn ich Herman Grimm lese, kommt es mir so vor, als wenn ich aus einer lange Jahrhunderte zurückliegenden Vorzeit lesen würde. Das sind Dokumente des neunzehnten Jahrhunderts, was bei Herman Grimm auftritt. Und es ist für mich sehr interessant gewesen - so sagte ich ja oftmals -, daß, als ich die Geschichte betrachtete und die Literaturbetrachtungen Woodrow Wilsons las, daß ich bei Woodrow Wilson manchmal für mich wörtlich klingende Anklänge an Herman Grimm fand. Dennoch sind sie durchaus nicht abgeschrieben, denn Woodrow Wilson würde vielleicht gar nicht einmal etwas verstehen, wenn er Herman Grimm lesen würde. Aber wer Sinn hat für so etwas, der merkt bei Wilson etwas höchst Eigentümliches. Er merkt bei Wilson, daß dieser Mann so redet, wie wenn eigentlich etwas phonographisch abliefe, wie wenn das Bewußtsein nicht ganz dabei wäre bei seinem Reden, und wie wenn ein im Unterbewußten waltender Dämon das alles, mit Ausschaltung der eigentlichen Persönlichkeit des Woodrow Wilson, heraufsprudeln würde, was sich dann wie mechanisch in die Worte und Satzfügungen kleidet. Man glaubt, mit Ahriman selber zu reden, der in den Untergründen der Woodrow Wilsonschen Seele waltet, wenn man Woodrow Wilson liest. - Herman Grimm ist dabei, bei jeder einzelnen Satzprägung, da liegt immer die ganze Persönlichkeit drinnen; Woodrow Wilson ist ganz weg, da redet ein Dämon in den Untergründen der menschlichen Seele, durch menschlichen Mund. Wer das nicht weiß, der versteht die für die gegenwärtige Weltbetrachtung wichtigsten und wesentlichsten Zusammenhänge gar nicht.

Mais qu'est-ce qui s'exprime dans tout cela ? Dans tout cela, une des choses les plus importantes est exprimée. Dans la langue anglo-américaine, le lien de l'âme humaine avec les éléments du langage ne vit plus comme autrefois. Le langage s'est séparé de l'humain, il devient abstrait en tant que langage. Quand on entend parler anglais, certaines tournures de phrases, surtout la fin des phrases, semblent toujours être comme un arbre qui s'est fané dans les cimes et les branches les plus extérieures. Le langage laisse dépérir l’être intérieur pénétré  avec ce qui est d'âme. Par cela est suscité l'élément opposé, le pôle opposé de la vie de l'âme : la nécessité de s’accorder au-delà du langage/de la langue.

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Was drückt sich aber in dem allem aus? In dem allem drückt sich ein Allerwichtigstes aus. In der anglo-amerikanischen Sprache lebt nicht mehr jenes Verbundensein der menschlichen Seele mit dem Sprachelemente, wie es in älteren Zeiten vorhanden war. Die Sprache hat sich ja vom Menschen abgesondert, sie wird als Sprache abstrakt. Wenn man Englisch sprechen hört, so kommen einem immer gewisse Wendungen, namentlich Satzenden so vor, wie wenn man einen Baum vor sich hat, der in den äußersten Wipfeln und Ausläufern der Zweige verdorrt ist. Die Sprache läßt absterben das innere Durchdrungensein mit dem Seelischen. Dadurch wird das entgegengesetzte Element, der entgegengesetzte Pol des Seelenlebens hervorgerufen: die Notwendigkeit, sich zu verständigen über die Sprache hinweg.

Vous voyez, c'est extrêmement important. On ne pourra pas s’entendre en anglais à l'avenir si on ne développe pas en même temps une compréhension immédiate, élémentaire, sensible de personne à personne, qui ne vit pas du tout dans la langue, et qui ne donne alors qu'ensuite sa vie à la langue. Mais cela ne signifie rien de moins que l'homme suprasensible, le premier homme suprasensible doit entrer dans l'existence/l’être-là historique de l'humanité. Jusqu'à présent, les gens ont parlé seulement à partir de leurs corps physiques. Ce qu'ils ont amenés en l’état comme langage/langue à partir de leurs corps physiques, cela meurt/dépérit avec la langue anglaise. Elle sera bien sûr là, mais elle deviendra de plus en plus une incessante sonnerie abstraite. Et les humains doivent entrer en relations sociales à travers leur corps éthérique de sorte que, pendant qu’ils parlent, ils amènent en l’état une compréhension de pensée à pensée, une lecture réelle des pensées et non une lecture superstitieuse des pensées. La lecture des pensées, c'est une exigence sur les prochains siècles. Communiquer immédiatement de pensée en pensée, et être conscient que le langage sera seulement toujours plus quelque chose, par quoi on rend l’autre attentif qu'il devrait faire attention aux/à ses propres pensées. Lorsque la langue est encore pleine d'âme, ainsi je peux sous circonstances sonner la cloche, n'est-ce pas, quand tout bourdonne dans le hall ici, où on s’entretient plein d’esprit et que tout résonne l’un dans l’autre, alors ça deviendra calme. J'ai annoncé que je veux maintenant parler, alors on comprend à travers ce que je parle. Ainsi sera le parler à l'avenir. Il devra toutefois accompagner le développement des pensées, mais ce sera une sonnerie continue de l'autre, et la compréhension d’humain à humain devra provenir d'un élément d'âme beaucoup plus profond. Cela devrait être forcé par le développement/l’évolution de l'humanité, parce que le langage en tant que tel sera débarrassée d’âme chez les peuples dominants d’avenir, chez les peuples anglo-américains, et la nécessité se présentera de confronter/placer en vis-à-vis le démon/Dämonium dans l'intérieur l’humain individuel au Dämonium dans l'autre humain.

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Sehen Sie, das ist das ungeheuer Wichtige. Man wird sich in der Zukunft englisch nicht verständigen können, wenn man nicht zu gleicher Zeit ein gar nicht in der Sprache lebendes, unmittelbar elementarisches, empfindendes Verstehen von Mensch zu Mensch entwickelt, das dann erst der Sprache ihr Leben gibt. Das heißt aber nichts Geringeres, als daß der übersinnliche Mensch, der erste übersinnliche Mensch in das geschichtliche Dasein der Menschheit eintreten muß. Bisher haben die Menschen nur gesprochen aus ihren physischen Leibern heraus. Das, was sie als Sprache zustandegebracht hat aus ihren physischen Leibern heraus, das stirbt mit der englischen Sprache ab. Sie wird natürlich da sein, aber sie wird immer mehr und mehr ein abstraktes Geklingel werden. Und die Menschen müssen durch ihre Ätherleiber sozial in Beziehung treten, so daß, während sie sprechen, sie ein Verständnis von Gedanke zu Gedanke, ein wirkliches, nicht ein abergläubisches Gedankenlesen zustande bringen. Gedankenlesen, das ist eine Forderung über die nächsten Jahrhunderte hinüber. Sich unmittelbar verständigen von Gedanke zu Gedanke und bewußt sein, daß die Sprache nur immer mehr und mehr etwas sein wird, wodurch man den anderen aufmerksam macht, daß er auf die eigenen Gedanken achtgeben soll. Wenn die Sprache noch vollseelisch ist, so kann ich unter Umständen, wenn im Saale hier alles surrt, wo man sich geistreich unterhält und alles durcheinandertönt, ich kann klingeln, nicht wahr, dann wird es still werden. Ich habe angekündigt, daß ich jetzt reden will, dann versteht man dadurch dasjenige, was ich rede. So wird in der Zukunft das Sprechen selber sein. Es wird allerdings begleiten müssen die Gedankenentwickelung, aber es wird ein fortwährendes Anklingeln des andern sein, und das Verständnis von Mensch zu Mensch, das wird aus einem viel tieferen Seelenelement hervorgehen müssen. Das soll von der Menschheitsentwickelung erzwungen werden dadurch, daß bei den herrschenden Zukunftsvölkern, bei den anglo-amerikanischen Völkern, die Sprache als solche entseelt wird, und die Notwendigkeit auftritt, das Dämonium im Innern des einzelnen Menschen dem Dämonium im anderen Menschen gegenüberzustellen.

Là, toutefois, l'humain - pardonnez la dure expression - fera face à l'humain beaucoup plus nu qu'aujourd'hui. On peut mentir dans le langage, aux pensées on remarquera quand elle son mensongères. Mais dans la période de transition, on ne remarque pas leur caractère séduisant et illusoire. C'est donc aussi la raison pour laquelle les quatorze points de Woodrow Wilson ont tant ensorcelé/envoûté le monde. Et maintenant vous comprendrez qu'il faut prendre quelque chose comme le traité de paix peu clair comme un symptôme mondial de notre époque. Il est très caractéristique que ce traité de paix ambigu/non clair apparaisse en un temps dans lequel les humains devraient se détourner du langage, des règles, de la grammaire, qui proviennent purement du corps physique, pour la compréhension immédiate des pensées. Dans la même mesure où les humains auront de la compréhension pour le règne de l'esprit d’humain à humain, les différentes langues de la terre ne seront plus un obstacle à l’alliance fraternelle/l'aller ensemble fraternel. Et dans la même mesure, une union de nations deviendra possible pour la première fois. Et dans la même mesure où aux actuelles relations purement animales - elles ont presque atteint le plus haut niveau, ces relations animales des humains - s'introduisent les relations spirituelles, le socialisme sera possible pour la première fois. Le socialisme dans les conditions sociales préalables actuelles, qui sont antisociales, est dépend de la capacité des humains à absorber de la spiritualité, de l'âme, à se comprendre par dessus le langage. Autrement, il est impossible d'atteindre un vrai socialisme. On peut y aspirer, on peut en parler, mais on en parle dans de pures et incessante sonneries/carillons de mots. Et on entend toujours des carillons de mots sur le marché de la vie politique aujourd'hui. C'est toujours comme ça : Chaque fois qu’on entend un politicien, quelle que soit son affiliation/ombrage politique, on entend ses paroles, que nous pourrions à peu près laisser dérouler nous-même, on entend de vieux programmes de parti, familiers depuis longtemps, on n'a pas du tout besoin d’écouter, mais de son intérieur surgit un fantôme épouvantable, une figure noire, qui est complètement creuse et vide intérieurement, et qui veut être comblée ; remplie de ce qui peut provenir de la transformation des instincts antisociaux par le développement/l’évolution de la vie sociale, mais qui dans l'avenir doit s’écouler d'esprit à esprit, tandis que le langage, tout de suite dans le passé, a été à bien des égards ce qui a fait en premier des humains des êtres sociaux. Les liens patriarcaux, et autres pendants sociaux sinon, provinrent de la langue et de ce que la langue a amené en l’état comme pendant des humains. Maintenant que le langage s'éteint/se meurt/dépérit, une spiritualité intérieure doit prendre la place de ce qui était la substance du langage. C'est la condition d’un véritable progrès.

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Da wird allerdings der Mensch-verzeihen Sie den harten Ausdruck -viel nackter dem Menschen gegenüberstehen als heute. In der Sprache kann man lügen, den Gedanken wird man anmerken, wenn sie erlogen sind. Aber in der Übergangsepoche merkt man ihnen ihren verführerischen, illusorischen Charakter nicht an. Das ist ja auch der Grund, warum die vierzehn Punkte des Woodrow Wilson die Welt so betört haben. Und jetzt werden Sie verstehen, so etwas wie den unklaren Friedensvertrag als ein Weltsymptom unserer Zeit aufzufassen. Es ist sehr charakteristisch, daß dieser unklare Friedensvertrag in einer Zeit auftritt, in der die Menschen sich von der bloß aus dem physischen Leibe hervorgehenden Sprache, ihren Fügungen, ihrer Grammatik, zum unmittelbaren Gedankenverständnis wenden sollen. In demselben Maße, in dem die Menschen Verständnis haben werden für das Walten des Geistes von Mensch zu Mensch, werden aber auch die verschiedenen Sprachen der Erde kein Hindernis mehr sein für das brüderliche Zusammengehen. Und in demselben Maße wird erst ein Völkerbund möglich werden. Und in demselben Maße, in dem zu den heutigen, bloß animalischen Beziehungen - sie sind ja fast aufs Höchste gekommen diese animalischen Beziehungen der Menschen - hinzutreten die geistigen, wird erst Sozialismus möglich sein. Sozialismus unter den heutigen sozialen Voraussetzungen, die antisozial sind, ist davon abhängig, daß die Menschen Geistigkeit, Seelisches in sich aufnehmen, einander verstehen können über die Sprache hin. Anders ist es unmöglich, zu einem wirklichen Sozialismus zu kommen. Man kann ihn anstreben, man kann von ihm reden, aber man redet in bloßem Wortgeklingel von ihm. Und Wortgeklingel hört man ja heute auf dem Markte des politischen Lebens immer. Immer ist es so: wenn man heute einen Politiker irgendeiner Parteischattierung hört, dann hört man seine Worte, die man ja ungefähr selber ablaufen lassen könnte, man hört alte Parteiprogramme, längst bekannte, man braucht gar nicht zuzuhören, es erhebt sich aber aus seinem Innern heraus ein schauderhaftes Gespenst, eine schwarze Gestalt, die innerlich ganz hohl und leer ist, und die erfüllt sein will; erfüllt mit dem, was aus der Verwandlung der antisozialen Triebe hervorgehen kann durch die Entwickelung des sozialen Lebens, das aber in der Zukunft von Geist zu Geist abfließen muß, während die Sprache gerade in der Vergangenheit in vieler Beziehung dasjenige war, was die Menschen erst zu sozialen Wesen gemacht hat. Aus der Sprache und aus dem, was durch die Sprache als Zusammenhang der Menschen zustandegebracht worden ist, gingen die patriarchalischen und sonstigen sozialen Zusammenhange hervor. Jetzt, wo die Sprache abstirbt, muß eine innere Geistigkeit an die Stelle desjenigen treten, was die Substanz der Sprache war. Das ist die Bedingung eines wirklichen Fortschrittes.

Mais des gens comme Max Scheler et Johann Plenge, par exemple, ne veulent pas en arriver là. Plenge a également fait partie de ceux qui ont reçu notre appel « Au peuple allemand et au monde de la culture », qui ne l'ont pas signé avec la motivation qu'il leur plaisait beaucoup, mais qu'ils le trouvaient trop peu clair et ne pouvaient donc pas y mettre leur nom. Je comprends cela parfaitement, car toute l'organisation de l'esprit d'un homme tel que Plenge est ainsi qu'il peut s'en tenir seulement aux mots et à la structure des mots, et que par la sorte particulière des mots et de la structure des mots ne pressant pas qu'un nouvel esprit y est fiché. C’est pourquoi, il ne perçoit rien du tout de ce qui devrait en fait être dit par cet appel. Parce que, naturellement, les mots ne peuvent pas être placé/mis ainsi et les phrases non formées comme l'humanité est habituée à travers la peste actuelle de journaux et la peste scientifique, ainsi ces mots formés et ces phrases formées semblent alors étranges aux gens. Et outre le fait qu'ils ne trouvent pas l'esprit, ils trouvent encore le langage peu clair. Je comprends parfaitement les deux, car il y a d’abord quelque chose à surmonter - que je voulais caractériser par la conférence d'aujourd'hui - si ce qui doit être dit dans une nouvelle langue devait vraiment être compris.

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Aber an solche Dinge wollen sich die Leute, wie zum Beispiel Max Scheler und Johann Plenge, durchaus nicht heranmachen. Plenge gehörte auch zu denjenigen, die unseren Aufruf «An das deutsche Volk und an die Kulturwelt» empfangen haben, die ihn nicht unterschrieben haben unter der Motivierung, daß ihnen ja dieser Aufruf ganz gut gefalle, daß sie ihn aber zu unklar finden, und deshalb ihren Namen nicht darunter setzen können. Ich begreife das vollständig, denn die ganze Geistesorganisation eines solchen Mannes wie Plenge ist so, daß er sich nur an die Worte und an das Wortgefüge halten kann, daß er durch die besondere Art der Worte und des Wortgefüges nicht ahnt, daß ein neuer Geist dahintersteckt. Daher nimmt er gar nichts von dem wahr, was eigentlich durch diesen Aufruf gesagt werden soll. Weil man ja natürlich die Worte nicht so setzen kann und die Sätze nicht so formen kann, wie es die Menschheit gewöhnt ist durch die heutige Zeitungspest und durch die wissenschaftliche Pest, so kommen den Leuten dann diese geformten Worte und geformten Satzfügungen absonderlich vor. Und sie finden außer dem, daß sie den Geist nicht finden, auch noch die Sprache unklar. Ich begreife beides vollständig, denn es ist erst etwas zu überwinden - was ich durch den heutigen Vortrag charakterisieren wollte -, wenn das wirklich verstanden werden soll, was gewissermaßen in einer neuen Sprache gesagt werden soll.

C'est quelque chose qui devrait absolument pénétrer la culture, la culture d’esprit de l'humanité aujourd'hui, également dans d'autres domaines.

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Das ist etwas, was überhaupt heute in die Kultur, in die Geisteskultur der Menschheit hineindringen soll, auch auf anderen Gebieten.

Lorsque vous venez une fois à Dornach pour visiter notre bâtiment, qui doit englober notre Université spirituelle-scientifique, vous constaterez alors que tout est traité différemment de la façon dont l'art a traité les choses jusqu'à présent. Vous trouverez que les murs eux-mêmes sont déjà traités différemment. Que signifie un mur au fond dans tout l'art antérieur, dans toute l'architecture ? Un mur signifie une clôture. On était à l'intérieur de quelque chose qui était fermé par les murs, et cela devait aussi être exprimé par les motifs artistiques, par les formes artistiques. On devait se sentir à l'intérieur de quelque chose. A Dornach, cette tradition millénaire est en train d'être rompue. Les murs ne sont pas - naturellement, cela doit être pris artistiquement - ainsi que l'on se sente enfermé, mais tout est formé de telle manière, tout est formé artistiquement de telle manière que le mur devient spirituellement d’âme transparent, que l'on a le sentiment à l'intérieur : il cesse d'être ce mur. À chaque tournant, l'âme est mise dans une telle ambiance qu'elle sent d’âme les murs transparents. Ceci est conduit au physique dans les fenêtres. Pour les fenêtres, j'ai conçu le principe de la gravure sur verre, c'est-à-dire que les vitres unicolores sont traitées de telle sorte qu'elles sont grattées avec un crayon à diamant, et elles ne sont alors plus qu'une œuvre d'art lorsque le soleil extérieur brille à travers, lorsque la connexion se fait par le monde extérieur. C’est en premier l'éclat du soleil qui fait une œuvre d'art du verre rayé. Mais c'est aussi ainsi que l'artistique est maintenu dans la formation : Des murs qui se détruisent, que l'on n'est pas assis à l'intérieur comme dans une pièce fermée, mais comme si l'on se tenait comme un microcosme en contact direct avec le macrocosme, comme si l'on était en contact intime avec l'univers entier. - Cela doit être recherché dans tous les domaines de l'existence/l’être-là. Que l'on parle abstraitement de ce que le monde sensoriel devrait être une Maja ne s'applique plus au/ne le fait plus pour le futur. Le monde sensoriel, quand on nie son existence/être-là, se rendra premier bien remarquable dans son existence/être-là. Mais si l'on surmonte artistiquement cette existence, par la forme artistique elle-même, alors sera atteint par la volonté ce qui sinon doit être atteint par la contemplation, par la pensée, par l'abstraction.

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Wenn Sie mal nach Dornach zu unserem Bau kommen, der umfassen soll unsere geisteswissenschaftliche Hochschule, dann werden Sie alles anders behandelt finden, als die bisherige Kunst die Dinge behandelt hat. Schon die Wände selber finden Sie dort anders behandelt. Was bedeutet eine Wand im Grunde in aller bisherigen Kunst, in aller Architektur? Eine Wand bedeutet einen Abschluß. Man war in etwas drinnen, was durch die Wände abgeschlossen ist, und das mußte auch durch die künstlerischen Motive, durch die künstlerischen Formen zum Ausdruck kommen. Man mußte sich in etwas drinnen fühlen. In Dornach wird mit dieser Tradition, die eine tausendjährige ist, gebrochen. Die Wände sind - natürlich, künstlerisch muß das genommen werden - nicht so, daß man sich abgeschlossen fühlt, sondern es ist alles so geformt, alles künstlerisch so gebildet, daß die Wand geistigseelisch durchsichtig wird, daß man innerlich die Empfindung hat: sie hört auf zu sein, diese Wand. Durch jede Windung wird die Seele in eine solche Stimmung versetzt, daß sie die Wände seelisch durchsichtig empfindet. Das ist bis zum Physischen in den Fenstern getrieben. Für die Fenster habe ich das Prinzip ersonnen, Glasradierungen zu machen, das heißt einfarbige Glasscheiben werden so behandelt, daß sie ausgekratzt werden mit dem Diamantstift, und sie sind dann erst ein Kunstwerk, wenn die äußere Sonne durchscheint, wenn Verbindung geschaffen ist durch die äußere Welt. Erst das Durchglänzen der Sonne macht das Ausgekratzte zum Kunstwerk. So ist aber auch das Künstlerische in der Formung gehalten: Wände, die sich vernichten, daß man drinnen sitzt nicht wie in einem geschlossenen Räume, sondern wie wenn man als Mikrokosmos mit dem Makrokosmos in unmittelbarer Verbindung stände, wie wenn man mit dem ganzen Weltall in einer innigen Verbindung stände. - Das muß gesucht werden auf allen Gebieten des Daseins. Daß man abstrakt davon spricht, daß die sinnliche Welt eine Maja sein soll, das tut es für die Zukunft nicht mehr. Die sinnliche Welt, wenn man ihr Dasein ableugnet, wird sich erst in ihrem Dasein recht bemerklich machen. Aber wenn man künstlerisch überwindet dieses Dasein, durch die künstlerische Form selber, dann wird durch den Willen erreicht, was sonst durch die Anschauung, durch das Denken, durch die Abstraktion erreicht werden soll.

Cela vient à nouveau à l'aide de ce que le langage devrait devenir quelque chose qui devient en fait transparent spirituellement, ce sur quoi on n'écoute plus, mais à travers quoi on écoute pour entendre directement les pensées. La langue doit d'abord se tarir/dessécher, comme elle le fait comme langue anglaise, pour devenir trans-audible, afin que l'on écoute/entende directement sur les pensées, afin que se produise/apparaisse cette connexion d'âme à âme, qui consiste en une sorte de lecture des pensées. Les Anglais ne pourront pas faire cela. La culture anglaise ne pourra pas le faire, la culture dont est issue, malgré sa grandeur, Shakespeare ou Newton ou Darwin. Elle ne peut pas le mener seule à bout. Cela ne peut se faire que si la culture d'Europe centrale réfléchit sur son meilleur élément et contribue à ce ressentir spirituel d’humain à humain dans la culture mondiale. Nous devons apprendre à rompre fondamentalement avec ce que nous avons formé comme une profanation et un déni de notre soi au cours des dernières décennies. Nous devons à nouveau apprendre à rattacher à la grandeur d'un JLessing, d'un Schiller, d'un Goethe, et ainsi de suite, et comprendre à apprendre à nommer l’ "Allemand" que nous avons complètement oublié au cours des dernières décennies, dont nous nous sommes complètement rendu étranger. Nous pourrons alors apporter notre part au développement/à l’évolution de la culture mondiale. Et nous devons avant tout apprendre à ne pas être des rêveurs et à ne pas nous adonner à des illusions, mais à regarder la réalité comme elle est justement. C'est ce qui est le plus pressement nécessaire aujourd'hui. Nous devons apprendre à regarder les gens de plus près/plus exactement sur les doigts et à les juger d'un certain point de vue spirituel. Nous devons avoir le courage de dire que lorsque deux personnes de ce genre se font face sur des affaires contemporaines, comme un Scheler et un Plenge, alors l'un parle, le Scheler, luciferiquement à partir des choses, des impulsions qu'il se laisse stimuler/féconder par un christianisme catholicisant. Là Ahriman parle avec Lucifer, là ne parle pas l’humain entre les deux. Cet humain entre les deux doit d'abord être trouvé à nouveau. Mais nous devons avoir le courage de regarder l'humain de cette façon plus précise/ainsi sur les doigts. Les gens se croisent aujourd'hui sans vraiment apprendre à se connaître. Ils se regardent les uns les autres d'au-dessus et forment des jugements des autres qui sont confortables pour eux ; ils ne forment pas ce jugement qui est vraiment vrai.

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Das kommt dann wiederum zu Hilfe dem, daß die Sprache etwas werden soll, was eigentlich geistig durchsichtig wird, worauf man nicht mehr hinhört, sondern durch das man durchhört, um die Gedanken direkt zu hören. Die Sprache muß erst vertrocknen, wie sie es als englische Sprache tut, um durchhörbar zu werden, damit man auf die Gedanken direkt hört, damit jene Verbindung von Seele zu Seele auftritt, die in einer Art von Gedankenlesen besteht. Das werden die Engländer nicht machen können. Das wird die englische Kultur nicht machen können, die Kultur, aus der hervorgegangen ist, trotz seiner Größe, Shakespeare oder Newton oder Darwin. Die kann das allein nicht fertigbringen. Das kann nur fertiggebracht werden, wenn die mitteleuropäische Kultur sich auf ihr besseres Element besinnt und in der Weltkultur mitwirkt zu diesem geistigen Empfinden von Mensch zu Mensch. Wir müssen gründlich brechen lernen mit dem, was wir als eine Schändung und Verleugnung unseres Selbstes in den letzten Jahrzehnten ausgebildet haben. Wir müssen wiederum anknüpfen lernen an die Größe eines JLessing, Schiller, Goethe und so weiter und verstehen lernen, das «Deutsch» zu nennen, was wir in den letzten Jahrzehnten völlig vergessen haben, dem wir uns völlig entfremdet haben. Dann werden wir unseren Anteil zu der Entwickelung der Weltkultur beitragen können. Und wir müssen vor allen Dingen lernen, nicht Träumer zu sein und uns nicht Illusionen hinzugeben, sondern die Wirklichkeit anzuschauen, wie sie eben ist. Das ist dasjenige, was heute am dringendsten notwendig ist. Wir müssen lernen, den Leuten genauer auf die Finger zu schauen, und sie von einem gewissen geistigen Standpunkte aus zu beurteilen. Wir müssen den Mut haben zu sagen: Wenn über die Angelegenheiten der Gegenwart zwei solche Menschen einander gegenüberstehen wie Scheler und Plenge, dann redet der eine, also der Scheler, luziferisch aus den Dingen heraus, aus Impulsen, die er sich befruchten läßt durch ein katholisierendes Christentum. Da redet Ahriman mit Luzifer, da redet nicht der Mensch dazwischen. Dieser Mensch dazwischen muß erst wiederum gefunden werden. Aber wir müssen den Mut haben, den Menschen so auf die Finger zu schauen. Die Menschen gehen ja heute aneinander vorbei, ohne daß sie sich wirklich kennenlernen. Sie schauen sich obenhin an und bilden sich Urteile von anderen, die ihnen eben bequem sind; sie bilden sich nicht dasjenige Urteil, das wirklich wahr ist.

Voilà, mes chers amis, ce qui est lié à mon propos : nous devons cesser de nous adonner à des illusions. Nous devons développer le courage à la vérité d'une manière qui est encore inouïe pour beaucoup d’humains de nos jours.

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Das ist es, meine lieben Freunde, was damit zusammenhängt, daß ich sage: Wir müssen aufhören, uns Illusionen hinzugeben. Wir müssen den Mut zur Wahrheit in einer Weise entwickeln, die für viele Menschen der Gegenwart noch unerhört ist.

Avec ce vouloir nous devons nous tenir entre l’ouest et l’est, et nous devons aussi avoir le courage de juger les choses à l'Est de telle sorte que nous nous disions : ce qui a souvent été mentionné ici comme l'élément de peuple, qui repose à l'est comme un germe, qui veut se développer dans le futur, cela est actuellement couvert par un élément anti-russe, on pourrait même dire anti-humain. Car dans ce qui se développe en Russie, se développe la conséquence extrême de la pensée logique qui tue l’humain et l'esprit, qui ne peut plus rien produire de productif, qui ne peut qu'exploiter l’ancien. Cela ressemble vraiment à une immense tragédie, une tragédie amère, quand on regarde ce qui a émergé dans l'Est russe dans la deuxième moitié du XIXe siècle et ce qui a atteint son apogée dans l'esprit extraordinaire, pour la Russie, de Soloviev, - même si cela n'est pas très compréhensible pour l'ouest. Dans Soloviev, tout ce qui a un avenir prometteur en Russie est, pour ainsi dire, résumé philosophiquement. On s’est donc peu occupé avec Soloviev en Europe centrale. Un professeur d’université de philosophie, qui est une grande célébrité, est arrivé un jour à la conclusion qu'il y avait un Soloviev et que c'étaient aussi des pensées du présent dont il devrait s'occuper. Mais il n'avait pas la volonté intérieure de s'occuper lui-même de cette question, alors il a dit à un de ses étudiants : Vous voulez devenir docteur, faites-moi une thèse de doctorat sur le Solovjow, alors je pourrai m'instruire sur ce Solovjow en même temps que vous. -Dans les temps récents, c'était devenu plus ou moins la méthode par laquelle les professeurs d'université se sont acquis l'inconnu dans la production spirituelle. Le professeur d'université dont je vous parle n'est pas seulement un professeur d'université, mais une célèbre grandeur philosophique du présent immédiatement passé.

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Mit diesem Wollen müssen wir drinnenstehen zwischen West und Ost, und wir müssen auch den Mut haben, die Dinge im Osten so zu beurteilen, daß wir uns sagen: Das, was hier oftmals erwähnt worden ist als dasjenige Volkselement, das im Osten wie ein Keim liegt, der in die Zukunft hinein sich entwickeln will, das wird gegenwärtig übertönt von einem anti-russischen, man könnte sogar sagen, antimenschlichen Element. Denn in dem, was sich in Rußland entwickelt, entwickelt sich die äußerste Konsequenz des menschen- und geisttötenden logischen Denkens, das nichts mehr produktiv hervorbringen kann, das nur Raubbau treiben kann mit dem Alten. Es erscheint wirklich wie eine gewaltige Tragik, wie eine bittere Tragik, wenn man überschaut, was im russischen Osten in der Kultur in der zweiten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts hervortrat und was seine höchste Höhe erreichte in dem außerordentlichen Geist - wenn er auch für den Westen wenig verständlich ist -, in dem für Rußland außerordentlichen Geist Solowjow. In Solowjow wird gewissermaßen alles das, was in Rußland zukunftträchtig ist, philosophisch zusammengefaßt. Man hat ja in Mitteleuropa wenig sich mit Solowjow befaßt. Ein Universitätsprofessor der Philosophie, der eine große Berühmtheit hat, kam eines Tages darauf, daß es einen Solowjow gibt und daß das auch Gedanken der Gegenwart sind, mit denen er sich befassen sollte. Aber da hatte er nicht den inneren Antrieb, sich selbst mit der Sache direkt zu befassen, da sagte er einem seiner Schüler: Sie wollen Doktor werden, machen Sie mir eine Doktor-Dissertation über Solowjow, dann werde ich zu gleicher Zeit mit Ihnen mich unterrichten können über diesen Solowjow. -Das war überhaupt in der letzten Zeit mehr oder weniger die Methode geworden, durch die Universitätsprofessoren sich das ihnen Unbekannte in der geistigen Produktion angeeignet haben. Der Universitätsprofessor, von dem ich Ihnen spreche, ist nicht nur ein Universitätsprofessor, sondern eine berühmte philosophische Größe der unmittelbar abgelaufenen Gegenwart.

Il est fiché quelque chose dans cet est qui ira au-delà du/par-dessus le léninisme destructeur. Mais pour cela, il est nécessaire que l'on apprenne aussi à comprendre le troisième élément, la véritable aspiration sociale du présent sous sa forme spiritualisée, que l'on apprenne à l'imprégner d'une véritable science de l’esprit. Alors, le phénomène tragique-amer qui se présente en Soloviev vous viendra à la conscience. On se dira alors : d'un côté, un Soloviev, se développant à partir de cet Est européen, plein de germes de l'esprit nouvellement formés et fécondants, qui peuvent germer à l'Est, qui ici en Europe centrale ne peuvent pas tout à fait nous être compréhensibles ; et alors, balayant ce phénomène, la catastrophe de la guerre mondiale, transportant, dans un wagon scellé/plombé même, transportant à travers l'Allemagne vers l'Est, le bourreau de la vie de l’esprit, Lénine. Et la grande déception en Europe centrale chez beaucoup qui pensent que les choses n’ont pas besoin d’être prises tant au sérieux !

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Es steckt in diesem Osten etwas, was sich wiederum hinausarbeiten wird über den zerstörenden Leninismus hin. Aber dazu ist notwendig, daß man auch das dritte Element, das wirkliche soziale Streben der Gegenwart in seiner vergeistigten Gestalt verstehen lernt, daß man es durchdringen lernt mit wirklicher Geisteswissenschaft. Dann wird einem die tragisch-bittere Erscheinung, die in Solowjow auftritt, zum Bewußtsein kommen. Dann wird man sich sagen: Auf der einen Seite ein Solowjow, heraus sich entwickelnd aus diesem europäischen Osten, voll neubildender, befruchtender Geisteskeime, die im Osten aufgehen können, die uns hier in Mitteleuropa nur nicht ganz verständlich sein können; und dann, hinwegfegend über diese Erscheinung, die Weltkriegskatastrophe, hintragend, im plombierten Wagen sogar, durch Deutschland hintragend nach dem Osten den Henker des Geisteslebens, Lenin. Und die große Täuschung in Mitteleuropa bei vielen, daß die Dinge nicht so ernst genommen zu werden brauchen!

Les élèves de Soloviev ont émergés comme des comètes, lorque la révolution russe pris son début. Ils souhaitaient un renouveau de la vie terne, morne, paralysée de l’esprit, sur laquelle était tiré comme la nuit de l'âme elle-même, comme la mort spirituelle, le meurtre de l'âme avec toutes ses circonstances. Et les gens qui, semble-t-il, étaient de vrais disciples de Solovyov voulaient une libération : Kartachov, Samarin. Ils voulaient allumer un mouvement spirituel en Russie dès les premiers rayons étincelants de la révolution. A la place de cela est venu ce qui apparaît maintenant comme une éradication sauvage de tout esprit chez Lénine, ce fossoyeur de toute vie de l’esprit, où tout est nié, qui, dans la grande figure de Soloviev, a été placé devant l'humanité de l'est. Et c'est autour de ce phénomène central que les masses prolétariennes, séduites par ceux auxquels elles adhèrent comme dirigeants. Un phénomène infiniment triste qui ne perd sa tristesse que lorsqu'un testament est convoqué pour voir la vérité dans les faits confus du présent. Une volonté intérieure qui ne veut pas purement se plaindre de ce qui se présente dans le présent confus, mais qui veut aussi voir la vérité et reconnaître ce qui se passe dans les revendications légitimes du prolétariat de par l'ensemble du monde civilisé. Mais dans le présent, si nous voulons le voir clairement et non de façon illusoire, nous devons être capables de distinguer entre ce qui est profondément justifié, mais qui émerge inconsciemment des larges masses du prolétariat comme les graines du futur, qui ne sont pas encore nées dans la pensée, et ce qui est instinctif, parce que c'est le dernier vestige pourri d'une culture en déclin. C'est ce qui s’ébouillante/s'évapore très souvent des têtes des dirigeants du prolétariat d'aujourd'hui. Notre époque a pour destin que les plus florissants soient placés à côté des plus étourdis. C'est le destin de ces temps où un montant veut s'affirmer aux côtés d'un descendant/déclinant. Alors le déclinant apparaît souvent sous la forme de l'ascendant, dans le masque de l'ascendant. Alors il faut regarder attentivement. Alors, chez Lénine, il faut voir l'ancien tsar qui apparaît sous un autre masque, la même façon de penser que chez l'ancien tsar, mais avec d'autres mots, morts, inutiles pour ce qu'ils expriment. La métamorphose du tsarisme en léninisme doit être vue dans l'Est russe d'aujourd'hui. Il faut reconnaître que ce qui apparaît à l'extérieur peut être intérieurement le contraire de ce qui apparaît à l'extérieur. Il est si difficile de voir à travers les circonstances du présent. Ce qui se passe, c'est comme si une personne s'approchait de moi avec un visage souriant, des yeux banals et charmants, avec un visage qui voudraient me captiver, et je serais obligé de lui dire : Malgré ton masque, malgré tes yeux pétillants, ton sourire aimant, tu es un diable !

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Wie Kometen tauchten auf die Solowjow-Schüler, als die russische Revolution ihren Anfang nahm. Eine Erneuerung wünschten sie des dumpfen, dämmerhaften, gelähmten Geisteslebens, über das hingezogen war wie die Seelennacht selber, wie der geistige Tod, die Ertötung der Seele mit all ihren Verhältnissen. Und eine Befreiung wollten die Leute, die, wie es scheint, richtige Schüler waren des Solowjow: Kartachow, Samarin. Sie wollten aus den ersten funkelnden Strahlen der Revolution eine geistige Bewegung in Rußland entfachen. An die Stelle trat dasjenige, was jetzt wie ein wüstes Austilgen alles Geistes erscheint in Lenin, diesem Totengräber alles geistigen Lebens, wo alles verleugnet wird, was in der großen Gestalt des Solowjow vor die Menschheit des Ostens sich hingestellt hat. Und um diese Zentralerscheinung rundherum die proletarischen Volksmassen, verführt durch diejenigen, denen sie anhängen als ihren Führern. Eine unendlich traurige Erscheinung, die ihre Traurigkeit nur dann verliert, wenn ein Wollen sich aufrafft, die Wahrheit zu schauen in den verwirrenden Tatsachen der Gegenwart. Ein innerliches Wollen, das nicht bloß schimpfen will über das, was in der verirrenden Gegenwart auftritt, sondern das auch die Wahrheit sehen will und erkennen will, was in den berechtigten proletarischen Forderungen über die ganze zivilisierte Welt hin auftritt. Aber man muß in der Gegenwart, wenn man sie klar und nicht illusionistisch sehen will, auseinanderhalten können, was tief berechtigt, aber unbewußt, aus den breiten Massen des Proletariats hervortritt als dem Gedanken nach noch ungeborene Zukunftskeime, und dasjenige, was Instinkt ist, weil es der letzte verfaulende Rest ist einer niedergehenden Kultur. Das ist es, was aus den Köpfen der Führer des Proletariats heute sehr häufig an die Oberfläche dunstet. Unsere Zeit hat einmal das Schicksal, daß Blühendstes neben Verstunkenstes sich hinstellt. Das ist das Schicksal derjenigen Zeiten, in denen ein Aufsteigendes sich neben einem Niedergehenden geltend machen will. Dann tritt das Niedergehende oftmals in der Form des Aufsteigenden, in der Maske des Aufsteigenden auf. Dann muß genau hingeschaut werden. Dann muß in Lenin gesehen werden der frühere Zar, der in einer anderen Maske auftritt, dieselbe Denkweise, die im früheren Zaren war, nur mit den anderen, toten, für das, was sie ausdrücken, unbrauchbaren Worten. Es muß die Metamorphose des Zarentums in den Leninismus hinein im russischen Osten der Gegenwart geschaut werden. Es muß anerkannt werden, daß dasjenige, was äußerlich auftritt, innerlich das Gegenteil dieses äußerlich Auftretenden sein kann. So schwierig sind die Verhältnisse der Gegenwart zu durchschauen. Das, was geschieht, ist so, wie wenn mir ein Mensch entgegentreten würde mit lächelndem Angesicht, mit banal lieblich tuenden Augen, mit Mienen, die mich berücken wollten, und ich wäre genötigt, ihm zu sagen: Trotz deiner Maske, trotz deiner funkelnden Augen, deines liebevollen Lächelns, bist du ein Teufel!

Cela sera exigé par les humains du présent : rechercher la vérité sous les circonstances/rapports les plus difficiles. Mais cela témoigne que le temps présent a rendu nécessaire de déposer tous les conforts de la pensée et du ressentir et de se laisser devenir aigre, d’avancer à la vérité. Devra être balayé tout ce qui s'exprime aujourd'hui dans les mots : Confession enfantine, simple acceptation naïve de la Bible, cela te conduit à la béatitude. -Ce n'est aucune béatitude à laquelle cela conduit, c'est seulement se livrer à l'égoïsme le plus désespéré de l'âme. Tout ce qui jaillit aujourd'hui de cette attitude/mentalité doit être considéré, doit être regardé. Et si, au lieu d'une pénétration courageuse et réelle dans ce qui est nécessaire de nos jours, une saisie vieux jeu de relations de la science de l’esprit d'orientation anthroposophique à l'organisme social tri-articulé apparaît, alors on n’a pas la permission de se réjouir, car cette saisie vieux jeu est apparemment extérieurement beurrée et bienveillante, alors on n’a pas la permission de croire qu'on ne pourrait pas la rejeter. Mais on doit appeler le vieux jeu, vieux jeu et doit savoir qu'aujourd'hui ce vieux jeu est la chose destructrice, que ce vieux jeu est ce qui produit le bolchevisme qu'elle veut rejeter. La guérison peut seulement consister dans l'entrée virile et non vieux jeu dans la stricte science de l’esprit. C'est ce qui doit se poser sur notre âme aujourd'hui, ce qui doit devenir un élément, un ferment de notre vie de l’âme. Si elle ne peut pas, alors l'humanité ne progressera pas. Si l'on décide de continuer dans les anciennes voies de penser et de ressentir, on décide le déclin. C’est confortable de l'intérieur, mais cela deviendra très inconfortable de l'extérieur. Ou bien, au moyen d'une forte force intérieure, on peut se ressaisir pour saisir l'esprit, et alors ce qui doit mourir sera saisi par l'esprit, et l'esprit le transformera en une nouvelle civilisation européenne, comme il appelle tout ce qui meurt à une nouvelle vie. L'esprit créera une nouvelle vie, et nous aurons à nouveau ce qui est un flux/courant ascendant de l'humain dans une vie de l’esprit.

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Das wird von den Menschen der Gegenwart gefordert: die Wahrheit aufzusuchen unter den schwierigsten Verhältnissen. Das aber bezeugt, daß diese Gegenwart es notwendig hat, alle Bequemlichkeiten des Denkens und Empfindens abzulegen und es sich sauer werden zu lassen, zur Wahrheit vorzudringen. Weggefegt werden muß alles dasjenige, was heute sich ausdrückt in den Worten: Kindliches Bekenntnis, bloßes naives Hinnehmen der Bibel, das führt dich zur Seligkeit. -Das ist keine Seligkeit, zu der das führt, das ist nur, dem wüstesten Egoismus der Seele frönen. Alles, was heute aus dieser Gesinnung herausquillt, muß beachtet, muß angeschaut werden. Und wenn statt eines mutigen wirklichen Eindringens in das, was der heutigen Zeit notwendig ist, tantenhaftes Auffassen von Beziehungen der anthroposophisch orientierten Geisteswissenschaft zu dem dreigliederigen sozialen Organismus auftritt, dann darf man nicht froh sein, weil dieses tantenhafte Auffassen scheinbar äußerlich butterig und wohlwollend ist, dann darf man nicht glauben, daß man es nicht abweisen könnte. Sondern man muß das Tantenhafte tantenhaft nennen und muß wissen, daß heute dieses Tantenhafte das Zerstörende ist, daß dieses Tantenhafte dasjenige ist, was den Bolschewismus, den es abweisen will, erzeugt. Die Heilung kann nur bestehen in dem mannhaften, un-tantigen Eintreten in strenge Geisteswissenschaft. Das ist es, was heute sich auf unsere Seele legen muß, was ein Element, ein Ferment unseres Seelenlebens werden muß. Vermag es das nicht, dann kommt die Menschheit nicht vorwärts. Wenn man beschließt, in den alten Gedanken- und Empfindungsbahnen weiterzufahren, beschließt man den Niedergang. Bequem ist es von innen, höchst unbequem von außen wird es werden. Oder aber man rafft sich auf durch starke innere Kraft zur Erfassung des Geistes, dann wird das, was absterben soll, vom Geiste erfaßt werden, und der Geist wird es umwandeln in eine neue europäische Zivilisation, wie er alles, was abstirbt, zu neuem Leben aufruft. Der Geist wird ein neues Leben erzeugen, und wir werden wiederum haben dasjenige, was eine aufsteigende Strömung des Menschen in ein Geistesleben ist.

Français seul

Connaissance de soi sur le plan politique (?) : l’influence du changement de statut du parler en rapport au penser (français et anglais)




Il y a huit jours aujourd'hui, j'ai démarré ici une sorte de réflexion devant vous, qui s'est ensuite achevée par des paroles semblables, comme aussi celles de la dernière conférence publique de vendredi à maison Siegle. J'ai rendu attentif sur ce que l'humanité du présent est placée devant deux possibilités, dont on doit déjà dire, que l’une peut seulement conduire au déclin de la civilisation actuelle de l’Europe, que l'autre est la seule issue hors de la décadence. Je voudrais maintenant vous montrer comment de telles déclarations ne sont en aucun cas de pures affirmations ; elles ne le sont donc pas déjà pour la raison qu'elles peuvent être extraites de la vision spirituelle réelle et de l'aperçu qui en résulte sur les conditions du développement actuel de l'humanité. Mais même pour ceux qui ne veulent pas s'engager sur cette vision spirituelle, il y a beaucoup, beaucoup de possibilités de voir ce qui a été vu confirmé/renforcé par les faits extérieurs de la vie présente. Quelques faits parmi l'abondance qui pourraient être cités devraient maintenant l'être aussi aujourd'hui.

01

A Münster en Westphalie, une petite brochure a été publiée sous le titre « Christianisme et Socialisme » par Johann Plenge qui, de son point de vue, a publié beaucoup de choses dans le passé pour nous aider à comprendre les courants actuels des temps. Ce petit écrit contient une conférence de Plenge, qu'il a donnée après les impressions qu'il avait reçues de deux autres conférences. Max Scheler, un philosophe actuel qui est en fait déjà bien connu, avait d'ailleurs abordé la question lors d'une double conférence à Münster les 8 et 9 avril de cette année : Qu'est-ce que le socialisme chrétien ? Et Johann Plenge immédiatement après, le 11 avril, dans la conférence finale de son proséminaire socio-scientifique/de science sociale de l'Académie de Münster, donna la réponse de son point de vue à ces conférences sur « Christianisme et Socialisme » de Scheler. C’est intéressant ce que Plenge raconte sur la courte préhistoire qui s’est jouée entre ces deux conférences. Scheler, qui appartient sans doute aux penseurs les plus pertinents/sagaces du présent, avait donné sa double conférence sur le christianisme et le socialisme les 8 et 9 avril, et déjà le deuxième jour suivant Plenge prodiguait sa réponse. De l’entre-temps/du temps intermédiaire, Plenge nous dit qu'une conversation personnelle a eu lieu entre lui et Scheler, au cours de laquelle ils se sont mis d'accord sur diverses questions, comme le dit Plenge. Or, si l'on suit vraiment ce que Plenge a dit en réponse aux remarques de Scheler, on n'a pas l'impression que ces deux messieurs, qui sont en quelque sorte les représentants de la pensée actuelle, soient parvenus à un accord, mais on a le sentiment évident que ces deux messieurs ont eu un dialogue de sourds dans leurs fondements, à tel point que ce dialogue de sourds est presque caractéristique pour certains phénomènes d’âme et sociaux dans le présent. C'est caractéristique parce que ce que j'ai souvent décrit ici se passe le plus possible aujourd'hui : que les gens d'aujourd'hui ont des instincts antisociaux si forts, que même s'ils ont la meilleure volonté de communiquer les uns avec les autres, ils se parlent en fait toujours en se ratant. Parler se ratant, et penser se ratant, c’est si fort dans le présent que l'on peut avoir des conversations de la sorte qui suivent.

02

Quelqu'un vient à vous, vous lui développez certaines façons de voir, disons, sur la pédagogie ou quelque chose de semblable, qui découlent des exigences spirituelles-scientifiques d'orientation anthroposophique. Ces façons de voir sont telles qu'elles se différencient maintenant des façons de voir qui courent le pays aujourd'hui et qui sont aussi considérées comme extrêmement bonnes. La personne concernée écoute alors souvent et dit en conclusion : Oui, je suis tout à fait d'accord. J’ai aussi pensé la même chose depuis longtemps, et je vois cela comme correct. - Mais il a dit exactement le contraire de ce qui a été exprimé, simplement pour la raison que nous avons maintenant atteint un stade de développement humain où on peut dire les mêmes phrases et expressions, et elles signifient dans la bouche de l’un, le contraire de ce qu'elles signifient dans la bouche de l'autre. D'une certaine manière, nous nous sommes éloignés du contenu intérieur de la langue - c’est un phénomène social caractéristique du présent - et nous nous sommes tellement éloignés du contenu de la langue que nous pouvons dire une chose et son contraire, l'autre, avec les mêmes mots et les mêmes phrases. Face à un tel phénomène du temps, il ne peut s'agir de détourner le regard parce que c’est commode, mais il peut seulement s'agir tout de suite d’orienter le regard là-dessus et de se demander : qu'est-ce qui provient en fait d'un tel phénomène ? Je voudrais maintenant citer cet exemple caractéristique de Scheler-Plenge, parce que d'une part nous avons devant nous en Scheler un humain qui s'efforce d'obtenir un système de pensée qui devrait donner le socialisme du présent, le socialisme tel qu'il se le pense ; tel qu'il se le pense à partir d'un christianisme teinté catholiquement, qui chez lui, chez Scheler, provient d'un enthousiasme vraiment intérieur, qui provient de la direction émotionnelle vraiment intérieure d'un christianisme catholicisant qui se ressaisit jusqu'à la volonté. De ce christianisme catholicisant, il lutte contre le capitalisme contemporain, notamment contre l'esprit capitaliste, et il se promet seulement de la diffusion de sa manière catholico-chrétienne de sentir la possibilité que l'humanité contemporaine soit imprégnée à partir de l'intérieur, à partir du cœur, par une attitude sociale, et qu'alors de cette attitude sociale procède aussi un ordre social de la vie. Scheler se tient donc sur un terrain sur lequel seul peut s'épanouir ce que l'humain développe à partir d'un certain savoir intérieur, une connaissance éprouvante. Il défend son socialisme chrétien pour le présent de ce point de vue.

03

Johann Plenge adopte un point de vue complètement différent. Il ne part pas de ce qui, dans une certaine mesure, s'élève à l'intérieur en tant que connaissance sociale, mais Plenge veut partir de ce qui est disponible dans la vie en société. Il veut partir des phénomènes qui se font connaître dans l'existence sociale/l’être-là social. Il veut donc observer comment l’humain se comporte à l’humain, comment des groupes d’humains s'unissent sociétalement, et ainsi de suite. Ainsi, contrairement à une sorte de science de la volonté de Max Scheler, il représente une certaine science de la société, une sorte de science sociale. Et du point de vue de cette science sociale, il essaie maintenant, de son côté, de caractériser ces institutions dont il doit se penser qu'elles vont apporter un certain ordre social dans notre vie d’humains. Or, comme je l'ai déjà dit, ces deux messieurs se sont complètement ratés, et Plenge a même encore la croyance - Scheler ne l'aura probablement pas, je ne le sais pas - qu'ils se sont compris à un certain degré. Ils ne se sont justement pas compris du tout. Et cela vient simplement de ce qu'aujourd'hui, dans les cercles les plus larges, il manque l'élément par lequel les humains peuvent vraiment communiquer entre eux intérieurement. Et cet élément n'est pas un autre que celui que l'on fait valoir ici comme la compréhension du monde spirituel lui-même, qui peut agir harmonisant pour les différentes orientations de penser et de sentir du temps présent, aussi pour les orientations de la volonté, et dont des esprits comme Scheler et Plenge veulent encore aujourd'hui se tenir absolument à l'écart. Un phénomène tel que celui qui se produit dans le dialogue entre Plenge et Scheler imprègne toute notre vie humaine contemporaine.

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Nous avons ici tout d'abord intérêt à considérer cette aboutissement, tout de suite pour l'Europe centrale. Et ici, je vous prie de vous rappeler comment j'ai développé ici, la dernière fois, dimanche dernier, que nous avons un Goetheanisme à l’intérieur de la culture centre européenne de l’esprit, que nous avons aussi ce que j'ai récemment caractérisé pour vous, de manière quelque peu paradoxale pour le temps actuel, comme le règne de Hegel. N'est-ce pas, l'hégélianisme, la vision du monde de Hegel, a quelque chose de hautement étrange historiquement. C'est, comme elle se tient là par Hegel, l'idéalisme le plus pur, la saisie du monde à partir de la raison synthétique, c'est-à-dire à partir de l’esprit le plus dilué, mais néanmoins à partir de l'esprit. Maintenant ce qui est particulier, c'est que Hegel a en premier eu un grand nombre d'élèves, et ces élèves étaient regroupés de la droite la plus extrême, du réactionnisme jusqu’à la gauche radicale la plus extrême, et étaient aussi regroupés ainsi en relation politique et religieuse. Parmi ces étudiants, était la lutte la plus vivante. Et vous savez, la parole a été inventée/imprimée que Hegel lui-même, avant sa mort, a dit en vue de ses étudiants et de ceux qui voulaient ou devaient devenir étudiants : « Un seul m'a compris et il m'a mal compris/mécompris. »

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Mais maintenant, quelque chose d'autre est arrivé. Parmi les disciples/étudiants de ce Hegel était aussi Karl Marx, le fondateur de la vision socialiste actuelle du monde dans une de ses formes. Sous l'influence de l'hégélianisme, ce Karl Marx est devenu le matérialiste le plus complet, même en rapport à la vision/façon de voir historique. Se développant normalement à partir du règne de Hegel, Karl Marx est devenu un anti-Hegel. Le règne de Hegel a, quand on veut parler dans sa propre langue, complètement changé en son contraire.

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Oui, d'où vient une telle chose ? Une telle chose vient du fait qu'une telle manière de voir, telle que Hegel l'a formée de l'intérieur de lui-même, et qui est la spiritualité la plus purifiée, la plus diluée sous la forme de la raison synthétique humaine logique, peut seulement rester saine dans le développement historique si elle se développe dans une seule individualité personnelle. Déjà l'élève ne peut plus développer une spiritualité saine, et dans la troisième génération une telle façon de voir devient déjà un élément complètement malsain quand on ne jure que par lui dogmatiquement. C'est pourquoi je vous ai dit la dernière fois qu'il y a une exigence grotesque en rapport à de telles choses, qu'on devrait, par exemple, se plonger dans l'hégélianisme, mais seulement apprendre de lui, comme aussi du Goetheanisme, pour féconder son propre esprit, pour entrer soi-même dans cet élément de pensée et de contemplation, et alors on doit quitter/délaisser le chemin et se former davantage sur le même chemin.

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Quiconque jure aujourd'hui par Goethe, jure par Hegel, et pense en cela qu'il adopte simplement leurs dogmes, se fait du tort à lui-même et à d’autres. Celui qui veut vraiment être un Goethéen aujourd'hui, n’a pas la permission de jurer par Goethe dogmatiquement, mais doit continuer à former ce qui est disponible dans une disposition chez Goethe. Et c'est encore plus le cas pour le règne de Hegel. Dans le règne de Hegel se montre ce qui existe réellement là. Ce règne de Hegel dans le développement allemand l’évolution allemande est un phénomène hautement, hautement caractéristique. Là repose quelque chose qui est une caractéristique de la pensée logique absolument. Personne ne peut en fait comprendre ce qu'est la pensée logique pour l’humain qui ne comprend pas quelque chose de la science de l’esprit. Car c'est cette science de l’esprit lui montre qu'il y a aussi encore un autre humain, un suprasensible, pas seulement l'humain qui vient à nous comme corporéité sensorielle. Ces deux choses, l'humain suprasensible et l'humain sensoriel, se confondent en un unique chaos sauvage pour la vue/façon de voir de l'humanité, car ce que ce que l'anatomie et la physiologie actuelles ont transmis sur l'humain est un chaos sauvage. Mais si l'on apprend à séparer l'humain suprasensible, dont j'ai aussi parlé deux fois récemment dans la conférence publique, de l'humain sensoriel, alors on apprend à connaître l'étrange fait paradoxal - des faits spirituels sont le plus souvent paradoxaux pour la vue/façon de voir sensorielle - qu'il n'y aurait absolument pas de pensée logique pour le développement de l'humanité si les humains ne naissaient pas dans le corps physique et ne s'y développaient pas. Pour la logique, tout de suite lorsqu'elle est développée au plus haut niveau, le corps sensoriel est l'instrument correspondant. A cause de cela, qui développe une connaissance suprasensible, qui se vit vraiment dans la connaissance suprasensible, il doit faire l'expérience que c'est extrêmement difficile d’habiller absolument cette connaissance suprasensible en mots, mais si il veut saisir cette connaissance suprasensible avec la logique ordinaire, c'est-à-dire avec ce qui est lié uniquement à l'instrument du corps physique extérieur, qu’alors cette connaissance suprasensible sera tuée. Alors c’est fini avec cette connaissance suprasensible. La connaissance suprasensorielle meurt sur le terrain de la logique. Elle doit être amenée en miroir-reflet/reflet-miroir pour notre vie d’humain, comme ça a été chez Hegel. Mais alors on n’a pas la permission de vivre dans ce reflet-miroir, sinon on est aussitôt/bientôt hors de l'esprit. C’est pourquoi, ce n'est pas ainsi que Hegel ait amené la pensée allemande au plus haut niveau de développement spirituel/de l’évolution spirituelle, mais que dans ce spirituel que Hegel offre, est contenu le plus dépourvu d’esprit, qu'il n'y a plus aucun esprit dans le règne d’Hégel. Cela signifie : le corps physique saisit la spiritualité en Hegel et l'exprime/la presse en dehors en même temps. Le plus haut logicien, ce Hegel ; la plus haute philosophie dépourvue d’esprit, cela par la pensée produite par le plus haut effort de l'esprit ! Il n'est pas étonnant que cela se transforme/tourne en matérialisme conscient, en marxisme, et qu'ainsi cela devienne une véritable phase de développement/d'évolution au XIXe siècle.

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Voyez-vous, les choses reposent ainsi sérieusement dans le présent. Et on ne comprend pas ce qui vit en fait comme substance dans notre présent, quand on ne peut pas s'impliquer dans/envisager de telles choses. L'humanité actuelle est donc ainsi qu'elle aimerait tellement croire à quelque chose, qu'elle est si incroyablement heureuse quand elle peut placer quelque chose devant elle, ou entendre quelque chose, sur laquelle elle peut ensuite jurer comme parole de Maître. Et quand elle jure là-dessus, c'est ce qui fait le plus mal, car l'exigence la plus importante du temps présent est que l'humain doit développer sa libre spiritualité. Et à l’instant où il pèche contre la liberté de son jugement, il se rend malade en même temps. Dans le temps présent, l'humain ne peut pas du tout autrement, c'est un fait historique, il ne peut autrement quand il veut atteindre/venir sur la hauteur humaine, que se rendre libre intérieurement. C'est plus qu'une vision quand on dit ceci : qu’on se pense le contenu de la philosophie de Hegel comme une sorte de schéma d’esprit, comme une sorte de corps éthérique entrant dans le monde, travaillant dans sa substantialité purement logique. Qu'on se pense cet esprit fantomatique qui balaie le monde, on aurait alors le modèle de ce qui s'est physiquement produit ces quatre ou cinq dernières années comme la catastrophe mondiale européenne. Ce qui a été efficace dans ce qui est d’âme comme un plus élevé/haut dans le règne d’Hegel, cela se comporte dans la vie physique comme cette horreur de la catastrophe de la guerre mondiale dans les quatre ou cinq dernières années. On doit déjà avoir le courage de regarder vers ces pendants spirituels, sinon on ne comprendra absolument rien aux événements dans le présent. Les humains du présent aimeraient se le rendre confortable d’arriver à la spiritualité. Mais ils en sont empêchés par les exigences de l'époque même. Lorsque nous rassemblons/collectionnons aujourd'hui des expériences de science de la nature et le déployons à la plus haute logique, ainsi nous expulsons complètement l'esprit de l’humain. C'est ce que fait Plenge, naturellement seulement jusqu’à un certain degré. Il développe une pensée purement ahrimanienne, comme nous l'appelons dans notre science de l’esprit, et il place cela devant le monde.

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L'inverse est disponible lorsque les humains veulent développer quelque chose à partir de l'intérieur, comme l'a fait, au contraire de Hegel, son étrange frère jumeau philosophe Schopenhauer. Lorsque les humains veulent développer quelque chose à partir de l'intérieur, de l'élément de sorte volontaire, alors l'inverse se présente/s’introduit. Puis cela s’introduit que toujours de nouveau et de nouveau, non pas pour soi, mais pour leurs disciples/étudiants/écoliers, pour ceux qui y adhèrent dogmatiquement, les gens veulent pousser dans la simple croyance en la révélation, où on dit : La représentation ne peut absolument plus rien réaliser/atteindre/obtenir ; on doit arriver à la vérité à partir d'un tout autre soubassement. On entre par cela dans un certain élément de foi, comme ce n'est pas humain, mais tout au plus Königsbergien-Kantien, et comme cela est apparu/survenu dans une certaine mesure chez Schopenhauer. Mais jamais l'esprit originel/original a la tendance à tomber/succomber dans les dégâts/dommages, mais tout d’abord ceux qui suivent, notamment la troisième génération. C'est ainsi une loi du monde. Et le schopenhauerianisme est familier de la croyance en la révélation devenant tant aimé en notre temps. La pure acceptation d'une révélation, telle qu'elle est particulièrement développée dans l'Église catholique du présent, aussi loin qu’elle est catholique orthodoxe, et telle qu'elle a atteint son point culminant dans la déclaration du dogme de l'infaillibilité : c'est l'élément opposé. C'est dans cet élément que la spiritualité qui monte de l'intérieur se noie. Tout comme la logique tue l'intérieur, la pure croyance en la révélation noie ce qui monte de l'intérieur et veut saisir le monde extérieur de manière englobante. Nous voyons cela aujourd'hui comme un phénomène particulièrement caractéristique.

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Et dans ces courants, nous vivons à l'intérieur. Ces courants imposent inconsciemment tout ce qui est exigé des côtés gauche et droit aujourd'hui. Que savent alors les humains qui louent ou insultent telle ou telle vision de la vie aujourd'hui, que savent-ils des forces qui sont fichées à l'intérieur de ces visions de la vie ? Ils ne savent rien d’elles. Les gens de la droite la plus extrême n'ont aucun pressentiment de ce par quoi, fiché dans leurs impulsions de sentiment, ils sont conservateurs et réactionnaires. Les radicaux, même les bolcheviks les plus radicaux, n'ont aucun pressentiment de ce qui est fiché dans leurs instincts, et comment, par leur logique, ils tuent depuis longtemps ce qu'ils veulent faire apparaître dans la vie extérieure. La vie inconsciente est très forte dans l'humanité d'aujourd'hui, et à partir d’elle se développent les choses qui sont en fait les efficaces/actives et qui devraient devenir les vives dans la conscience parce qu’on illumine/radiographie spirituellement sa connaissance avec ce qui peut être pris du suprasensible. D’autre manière, ce qui œuvre dans le présent ne pourra être illuminé.

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Or il y a trois courants dans le présent, dans le présent immédiat, mais ils ne sont aussi que comme les vagues portées dans les hauteurs de ce qui bouillonne dans les soubassements, et que je pouvais seulement vous caractériser avec quelques traits en ce que je partis de Max Scheler et Johann Plenge et vous montrais ce que la pensée logique, qui au XIXe siècle a été poussée/propulsée vers les plus hauts sommets, et ce que la croyance en la révélation, qui dans le dogme de l'infaillibilité a été poussée vers les plus hauts sommets, signifient pour les soubassements de l'âme humaine.

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Trois choses remontent à la surface de ce qui bouillonne et tourbillonne en bas dans les âmes humaines et ce qui est très englobant, mais absolument pas ainsi que cela montre déjà l'entité intérieure réelle pour l'humain actuel.

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Premièrement - il ne faut pas se faire d'illusions - : Ce qui se répand sur le monde, se répand consciemment, c'est la domination mondiale anglo-américaine, qui étend ses ailes sur la civilisation actuelle. Regardez tous les phénomènes particuliers pendant les années de guerre et dans les traités dits de paix d'aujourd'hui. C'est ce qu'on appelle la « paix », parce que souvent aujourd'hui on veut dire par ses mots ce qu'on devrait en fait signifier par les mots opposés. Tout ce qui s'est passé de cette manière se manifeste comme un phénomène unique issu de l'une des grandes vagues contemporaines de la propagation de la domination anglo-américaine, la voie anglo-américaine de la domination mondiale. C'est une chose. Cela se montre dans sa propagation, ce sera avisé et astucieux, par la puissance de son âme de groupe, de rencontrer maintes choses qui s'opposent à elle.

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Le deuxième élément, qui émerge sous une forme tout à fait abstraite, de sorte que dans cette forme abstraite il est impossible de montrer qu’à partir des représentations et des impulsions de volonté dans lesquelles la chose apparaît aujourd'hui, quelque chose de synthétiquement raisonnable peut devenir. C'est l’aspiration à la dite Société des Nations. Cette aspiration à une dite Société des Nations, telle qu'elle s'élève en particulier dans la tête de Woodrow Wilson, c’est, telle que ça paraît aujourd'hui devant les humains, encore une totale impossibilité, parce que c’est une des pires abstractions, parce qu'ainsi, que c’est pensé là, ça n’a aucun soubassement dans la vie humaine réelle. Mais que ce soit là, qu'on en parle, cela montre qu'à partir de cette vie humaine on aspire néanmoins à quelque chose d'international, dont on ne parle justement qu’en le ratant - comme on parle de tout aujourd'hui en le ratant - en développant la théorie d'une Société des Nations.

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Le troisième élément est l'effort social/l’aspiration sociale dans le présent. Ce sont les impulsions socialistes, ces impulsions sociales, dont on peut dire qu'elles proviennent de soubassements justifiés, subconscients d'une grande partie de l'humanité civilisée contemporaine, mais qui s'affirment/se font valoir comme des instincts complètement chaotiques. Car ce qui se déploie maintenant dans toute l'Europe jusque dans l’est le plus éloigné par l’aspiration socialiste, c'est que l’on dit : je veux ceci, je veux cela ; j’érige ceci ou cela comme idéal - mais nul ne sait ce qu'on veut réellement faire ou de quoi on parle réellement. Que nulle part on sait amener les choses dans une certaine façon de penser, dans un certain contenu de pensée et de sentiment. Oui, ce contenu de la pensée et du sentiment, on le déteste même aujourd'hui. Ceci est particulièrement caractéristique dans un article d'un certain Seeger, qui se trouve dans le premier numéro de la « Tribune » qui est publié ici à proximité. Là, la tri-articulation est rejetée au nom du prolétariat et  le socialisme réclamé. Oui, si l'on donnait à ce monsieur la tâche de dire ce qu'il se représente maintenant sous socialisme, il ne pourrait naturellement rien dire qui a vraiment un contenu. L'absence la plus absolue de contenu est montrée en parlant ainsi. Mais cela provient de ce qu’on ne parvient absolument plus à un contenu de pensée, qu’on a seulement encore des sentiments et des sensations instinctives. Et il est, finalement, entièrement égal si ce monsieur appelle le socialisme, ce qu'il ressent et sent, ou s'il lui donnait un autre nom, par exemple, l'européanisme ou le négativisme et du genre ; il parlerait dans le même sens en contenu. On pourrait toujours se penser la même chose avec ce qu'il exprime, cela ne veut rien dire. Beaucoup de gens d'aujourd'hui ne sont pas encore attentif à cela, pas encore attentif pour leur malheur.

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Ce sont les trois courants qui émergent du chaos confus des âmes du présent : la domination anglo-américaine du monde, l'aspiration à une telle internationalité comme elle s'exprime dans l’aspiration à une Société des Nations, et le socialisme. Mais avec ce type de pensée que l’on applique aujourd'hui très souvent, on n’arrivera jamais derrière ce qui est réellement fiché derrière ces courants. Pour cela, une toute, toute autre sorte de pensée, sera nécessaire, cette pensée qui n'a pas la logique ordinaire du corps, mais dont la logique naît aussitôt, en ce que cette pensée jaillit pétillante de la connaissance suprasensible, selon les méthodes qui, contrairement aux méthodes scientifiques actuelles, mais malgré tout dans leur sens, doivent être trouvées spirituelles-scientifiques-anthroposophiques.

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Maintenant, ce que je dis ainsi se manifeste à des phénomènes caractéristiques. Vous savez que nos propres observations, lorsqu'elles deviennent historiques, suivent une méthode très spécifique, que j'ai souvent appelée ici devant vous la méthode symptomatisante.

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On veut (re)connaître ce qui vit dans l'histoire à travers les symptômes. Non pas, comme on la considère habituellement dans le présent, en considérant simplement ce qui suit comme découlant de façon causale du passé de façon mécaniste, mais en considérant le développement de l'histoire comme un courant continu d'où, cependant, en tout point, des phénomènes émergent des profondeurs spirituelles. Ainsi, ce qui monte, qui se manifeste dans des phénomènes extérieurs, ne peut être saisi comme causal, mais comme une révélation pour des processus profondément intérieurs. Et une grande partie de ce qui se passe dans le présent doit être reconnue aux représentations observables comme un symptôme du profond intérieur.

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Dans ces jours, un symptôme important peut se présenter. Vous tous avez volontiers tous réfléchi, d'un quelque point de vue , à quelque chose qui , dans un premier temps en particulier, a fait irruption de manière dévastatrice dans notre vie centre européenne, sur ce document de paix de Versailles. Sur ce document de paix de Versailles, comme vous le savez les humains se sont naturellement fait les plus différentes pensées. Mais une pensée, que vous pouvez aussi déjà trouver dans les journaux, a été moins prise en considération, et pour ceux qui veulent creuser plus profondément, c'est une pensée qui pointe vers quelque chose d'extraordinairement caractéristique. C'est que cet instrument de paix de Versailles, qui devrait à avoir un impact profond sur la civilisation moderne, n’est absolument pas compréhensible, que quand on va honnêtement à l’ouvrage et essaye de comprendre ce qui est réellement voulu par les différents points, on ne peut pas en sortir une compréhension à la mesure de la réalité. On ne peut pas comprendre la chose, on ne peut arriver derrière ce qui est réellement voulu avec cet instrument de paix. Tout de suite quand on essaie de sortir des différentes formulations, ce qui est pensé exactement : cela ne va pas. Il n'est donc pas étonnant qu'un Français, le professeur Aulard, dans le "Pays", parle sur cet instrument de paix de la manière suivante. C'est donc un Français que nous voulons citer. Il dit : « C'est en fait mon devoir comme écrivain de l'histoire, journaliste et citoyen de l’état de lire le traité de paix et de me faire une opinion sur celui-ci. Mais jusqu'à présent, je n'ai pas pu le faire, et je dois avouer que je n'ai pas été en état de lire tout le traité de paix jusqu'au bout ».

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Et c'est un homme honnête. Les autres ont lu le traité et pensent le comprendre. Mais Aulard, en tant que journaliste et citoyen, se sent obligé de comprendre le traité, il lit chaque phrase toujours de nouveau et n'est jusqu’à maintenant pas encore parvenu à la fin, parce qu’il s'avoue honnêtement qu'il ne peut pas comprendre la chose.

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Puis il poursuit en disant : « Dans ma profession, j'ai étudié de nombreux documents diplomatiques lourds et sombres ; mais le Traité de paix de Versailles est un travail de titan/travail cassant la tête, comme je n'en connais aucun autre de cette sorte. On croirait qu'il n'a pas été conçu en français ; aucune trace de clarté et d'ordre français dans les pensées, de sorte qu'on croit avoir affaire à une traduction. Je ne veux pas parler du fourbi de mots anglo-saxons. Mais le traité est un fourbi de mots et un tas d'articles. J'ai trouvé l'explication de ce fait dans le dernier article du traité de paix. Le français n'est donc plus la langue internationale de la diplomatie. Nous avons perdu ce privilège. On nous l’a pris. Tous les grand traités/contrats de l’histoire récente ont été rédigés dans les/des termes français. »

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Maintenant on doit dire : Ce n'est pas un hasard si la langue française est devenue la langue des diplomates, c'est-à-dire cette langue dans laquelle peut être fixé ce qui a été convenu sur une base diplomatique. Elle l'est devenue parce que, comme la langue d'un élément moderne en déclin de culture, elle a une grande concision/précision/prégnance. Ce traité est anglais, pensé en mots et phrases anglais, et il fait cette impression à ceux qui sont habitués à penser avec une vieille clarté, et il doit faire cette impression. C’est correct quand on dit que la langue anglaise n'a absolument pas la précision nécessaire pour exprimer ce qui devrait être exprimé là. Mais c'est la caractéristique de la langue anglaise, c'est-à-dire de cette langue que parlent les peuples qui abordent maintenant la domination du monde. Cette langue des peuples qui abordent maintenant la domination du monde, elle a une fois la particularité, que tout ce qui devrait être embrassé spirituellement du regard, on ne peut l’exprimer immédiatement ainsi que cela se donne si l'on prend seulement la langue telle qu'elle est là aujourd'hui. Cette langue anglaise n'a pas la possibilité de s'exprimer ainsi que ce qui est exprimé se recouvre complètement avec le spirituel. Ainsi on doit pouvoir regarder quelque chose comme ça sans devenir émotionnel, sans qu’on le transforme en une haine de l'Angleterre. On doit pouvoir considérer quelque chose comme ça comme un fait de science de la nature ; c'est justement ainsi. Avec une petite étude "sine ira", on doit déjà regarder ce qui s'avère être la caractéristique de la future langue mondiale. Mais cette caractéristique du futur langage universel est quelque chose d'extraordinairement salutaire pour l'humanité. D'une certaine manière, il ne peut y avoir rien de mieux pour l'humanité moderne que le fait que dans l'élément du peuple qui prend la domination du monde se forme un langage qui ne peut pas correspondre à l'esprit.

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Considérez ce fait en pendant avec un autre, que j'ai déjà mentionné à divers endroits, mais aussi ici. J'ai souvent dit : parmi les écrivains de l'époque passée - je ne pouvais même pas les imaginer dans le présent -, parmi les écrivains du XIXe siècle vivant, qui me sont les plus chers par leur style, par la façon dont ils ont façonné leurs pensées, appartient Herman Grimm*. Herman Grimm imprime ce qui lui est venu comme façons de voir en de telles pensées que j'ai toujours été extrêmement heureux de m'attarder avec ces pensées. Néanmoins, lorsque j'ai parlé une fois avec Herman Grimm et que j'ai voulu contrer sa vision de la vie avec très peu de choses de ma vision de la vie, il m'a seulement répondu : Laissons cela, cher docteur, nous ne pouvons pas nous comprendre là-dedans ! - Il était aussi impossible de dire à Herman Grimm quoi que ce soit sur la façon dont je regardais les choses du monde. Il ne pouvait pas s'empêcher d'effacer d'un geste de la main la façon dont je regardais les choses. Mais si vous voulez savoir comment au XIXe siècle une certaine classe sociale d'Europe centrale pensait à ces choses, on doit quand-même aller voir Herman Grimm, qui du côté de sa mère venait de Berne, c'est-à-dire qu'il n’avait pas seulement du sang sud-allemand mais aussi suisse en lui, qui avait pour oncle Jakob Grimm, pour père Wilhelm Grimm et pour femme Gisela von Arnim, la fille de Bettina Brentano, qui était donc bien fiché au milieu d'une certaine vision sociétale du XIXe siècle. Aujourd'hui, quand je lis Herman Grimm, j'ai l'impression de lire un livre d'il y a des siècles. Ce sont des documents du XIXe siècle, et c'est ce dont il s'agit pour Herman Grimm. Et il a été très intéressant pour moi - comme je l'ai souvent dit - que lorsque je regardais l'histoire et que je lisais les réflexions littéraires de Woodrow Wilson, je trouvais parfois dans Woodrow Wilson ce que je croyais être des échos littéraux de Herman Grimm. Pourtant, ils ne sont pas écrits d'après, car Woodrow Wilson ne  comprendrait même rien s'il lisait Herman Grimm. Mais qui aun sens pour quelque chose comme ça, il remarque quelque chose de très particulier chez Wilson. Il remarque chez Wilson que cet homme parle comme si quelque chose se deroulait en fait phonographiquement, comme si la conscience n'était pas tout à fait là lors de son parler, et comme si un démon régnant dans le subconscient faisait bouillonner tout cela, la personnalité réelle de Woodrow Wilson étant éliminée, qui s'habille alors mécaniquement de mots et de phrases. On croit parler avec Ahriman lui-même, qui règne dans les soubasements de l'âme de Woodrow Wilson, en lisant Woodrow Wilson. - Herman Grimm est là, à chaque phrase, il y a toujours toute la personnalité à l'intérieur ; Woodrow Wilson a complètement disparu, il y a un démon dans les soubassements de l'âme humaine, qui parle par la bouche humaine. Celui qui ne le sait pas, ne comprend pas les pendants les plus importants et essentiels pour la vision actuelle du monde.

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Mais qu'est-ce qui s'exprime dans tout cela ? Dans tout cela, une des choses les plus importantes est exprimée. Dans la langue anglo-américaine, le lien de l'âme humaine avec les éléments du langage ne vit plus comme autrefois. Le langage s'est séparé de l'humain, il devient abstrait en tant que langage. Quand on entend parler anglais, certaines tournures de phrases, surtout la fin des phrases, semblent toujours être comme un arbre qui s'est fané dans les cimes et les branches les plus extérieures. Le langage laisse dépérir l’être intérieur pénétré  avec ce qui est d'âme. Par cela est suscité l'élément opposé, le pôle opposé de la vie de l'âme : la nécessité de s’accorder au-delà du langage/de la langue.

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Vous voyez, c'est extrêmement important. On ne pourra pas s’entendre en anglais à l'avenir si on ne développe pas en même temps une compréhension immédiate, élémentaire, sensible de personne à personne, qui ne vit pas du tout dans la langue, et qui ne donne alors qu'ensuite sa vie à la langue. Mais cela ne signifie rien de moins que l'homme suprasensible, le premier homme suprasensible doit entrer dans l'existence/l’être-là historique de l'humanité. Jusqu'à présent, les gens ont parlé seulement à partir de leurs corps physiques. Ce qu'ils ont amenés en l’état comme langage/langue à partir de leurs corps physiques, cela meurt/dépérit avec la langue anglaise. Elle sera bien sûr là, mais elle deviendra de plus en plus une incessante sonnerie abstraite. Et les humains doivent entrer en relations sociales à travers leur corps éthérique de sorte que, pendant qu’ils parlent, ils amènent en l’état une compréhension de pensée à pensée, une lecture réelle des pensées et non une lecture superstitieuse des pensées. La lecture des pensées, c'est une exigence sur les prochains siècles. Communiquer immédiatement de pensée en pensée, et être conscient que le langage sera seulement toujours plus quelque chose, par quoi on rend l’autre attentif qu'il devrait faire attention aux/à ses propres pensées. Lorsque la langue est encore pleine d'âme, ainsi je peux sous circonstances sonner la cloche, n'est-ce pas, quand tout bourdonne dans le hall ici, où on s’entretient plein d’esprit et que tout résonne l’un dans l’autre, alors ça deviendra calme. J'ai annoncé que je veux maintenant parler, alors on comprend à travers ce que je parle. Ainsi sera le parler à l'avenir. Il devra toutefois accompagner le développement des pensées, mais ce sera une sonnerie continue de l'autre, et la compréhension d’humain à humain devra provenir d'un élément d'âme beaucoup plus profond. Cela devrait être forcé par le développement/l’évolution de l'humanité, parce que le langage en tant que tel sera débarrassée d’âme chez les peuples dominants d’avenir, chez les peuples anglo-américains, et la nécessité se présentera de confronter/placer en vis-à-vis le démon/Dämonium dans l'intérieur l’humain individuel au Dämonium dans l'autre humain.

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Là, toutefois, l'humain - pardonnez la dure expression - fera face à l'humain beaucoup plus nu qu'aujourd'hui. On peut mentir dans le langage, aux pensées on remarquera quand elle son mensongères. Mais dans la période de transition, on ne remarque pas leur caractère séduisant et illusoire. C'est donc aussi la raison pour laquelle les quatorze points de Woodrow Wilson ont tant ensorcelé/envoûté le monde. Et maintenant vous comprendrez qu'il faut prendre quelque chose comme le traité de paix peu clair comme un symptôme mondial de notre époque. Il est très caractéristique que ce traité de paix ambigu/non clair apparaisse en un temps dans lequel les humains devraient se détourner du langage, des règles, de la grammaire, qui proviennent purement du corps physique, pour la compréhension immédiate des pensées. Dans la même mesure où les humains auront de la compréhension pour le règne de l'esprit d’humain à humain, les différentes langues de la terre ne seront plus un obstacle à l’alliance fraternelle/l'aller ensemble fraternel. Et dans la même mesure, une union de nations deviendra possible pour la première fois. Et dans la même mesure où aux actuelles relations purement animales - elles ont presque atteint le plus haut niveau, ces relations animales des humains - s'introduisent les relations spirituelles, le socialisme sera possible pour la première fois. Le socialisme dans les conditions sociales préalables actuelles, qui sont antisociales, est dépend de la capacité des humains à absorber de la spiritualité, de l'âme, à se comprendre par dessus le langage. Autrement, il est impossible d'atteindre un vrai socialisme. On peut y aspirer, on peut en parler, mais on en parle dans de pures et incessante sonneries/carillons de mots. Et on entend toujours des carillons de mots sur le marché de la vie politique aujourd'hui. C'est toujours comme ça : Chaque fois qu’on entend un politicien, quelle que soit son affiliation/ombrage politique, on entend ses paroles, que nous pourrions à peu près laisser dérouler nous-même, on entend de vieux programmes de parti, familiers depuis longtemps, on n'a pas du tout besoin d’écouter, mais de son intérieur surgit un fantôme épouvantable, une figure noire, qui est complètement creuse et vide intérieurement, et qui veut être comblée ; remplie de ce qui peut provenir de la transformation des instincts antisociaux par le développement/l’évolution de la vie sociale, mais qui dans l'avenir doit s’écouler d'esprit à esprit, tandis que le langage, tout de suite dans le passé, a été à bien des égards ce qui a fait en premier des humains des êtres sociaux. Les liens patriarcaux, et autres pendants sociaux sinon, provinrent de la langue et de ce que la langue a amené en l’état comme pendant des humains. Maintenant que le langage s'éteint/se meurt/dépérit, une spiritualité intérieure doit prendre la place de ce qui était la substance du langage. C'est la condition d’un véritable progrès.

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Mais des gens comme Max Scheler et Johann Plenge, par exemple, ne veulent pas en arriver là. Plenge a également fait partie de ceux qui ont reçu notre appel « Au peuple allemand et au monde de la culture », qui ne l'ont pas signé avec la motivation qu'il leur plaisait beaucoup, mais qu'ils le trouvaient trop peu clair et ne pouvaient donc pas y mettre leur nom. Je comprends cela parfaitement, car toute l'organisation de l'esprit d'un homme tel que Plenge est ainsi qu'il peut s'en tenir seulement aux mots et à la structure des mots, et que par la sorte particulière des mots et de la structure des mots ne pressant pas qu'un nouvel esprit y est fiché. C’est pourquoi, il ne perçoit rien du tout de ce qui devrait en fait être dit par cet appel. Parce que, naturellement, les mots ne peuvent pas être placé/mis ainsi et les phrases non formées comme l'humanité est habituée à travers la peste actuelle de journaux et la peste scientifique, ainsi ces mots formés et ces phrases formées semblent alors étranges aux gens. Et outre le fait qu'ils ne trouvent pas l'esprit, ils trouvent encore le langage peu clair. Je comprends parfaitement les deux, car il y a d’abord quelque chose à surmonter - que je voulais caractériser par la conférence d'aujourd'hui - si ce qui doit être dit dans une nouvelle langue devait vraiment être compris.

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C'est quelque chose qui devrait absolument pénétrer la culture, la culture d’esprit de l'humanité aujourd'hui, également dans d'autres domaines.

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Lorsque vous venez une fois à Dornach pour visiter notre bâtiment, qui doit englober notre Université spirituelle-scientifique, vous constaterez alors que tout est traité différemment de la façon dont l'art a traité les choses jusqu'à présent. Vous trouverez que les murs eux-mêmes sont déjà traités différemment. Que signifie un mur au fond dans tout l'art antérieur, dans toute l'architecture ? Un mur signifie une clôture. On était à l'intérieur de quelque chose qui était fermé par les murs, et cela devait aussi être exprimé par les motifs artistiques, par les formes artistiques. On devait se sentir à l'intérieur de quelque chose. A Dornach, cette tradition millénaire est en train d'être rompue. Les murs ne sont pas - naturellement, cela doit être pris artistiquement - ainsi que l'on se sente enfermé, mais tout est formé de telle manière, tout est formé artistiquement de telle manière que le mur devient spirituellement d’âme transparent, que l'on a le sentiment à l'intérieur : il cesse d'être ce mur. À chaque tournant, l'âme est mise dans une telle ambiance qu'elle sent d’âme les murs transparents. Ceci est conduit au physique dans les fenêtres. Pour les fenêtres, j'ai conçu le principe de la gravure sur verre, c'est-à-dire que les vitres unicolores sont traitées de telle sorte qu'elles sont grattées avec un crayon à diamant, et elles ne sont alors plus qu'une œuvre d'art lorsque le soleil extérieur brille à travers, lorsque la connexion se fait par le monde extérieur. C’est en premier l'éclat du soleil qui fait une œuvre d'art du verre rayé. Mais c'est aussi ainsi que l'artistique est maintenu dans la formation : Des murs qui se détruisent, que l'on n'est pas assis à l'intérieur comme dans une pièce fermée, mais comme si l'on se tenait comme un microcosme en contact direct avec le macrocosme, comme si l'on était en contact intime avec l'univers entier. - Cela doit être recherché dans tous les domaines de l'existence/l’être-là. Que l'on parle abstraitement de ce que le monde sensoriel devrait être une Maja ne s'applique plus au/ne le fait plus pour le futur. Le monde sensoriel, quand on nie son existence/être-là, se rendra premier bien remarquable dans son existence/être-là. Mais si l'on surmonte artistiquement cette existence, par la forme artistique elle-même, alors sera atteint par la volonté ce qui sinon doit être atteint par la contemplation, par la pensée, par l'abstraction.

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Cela vient à nouveau à l'aide de ce que le langage devrait devenir quelque chose qui devient en fait transparent spirituellement, ce sur quoi on n'écoute plus, mais à travers quoi on écoute pour entendre directement les pensées. La langue doit d'abord se tarir/dessécher, comme elle le fait comme langue anglaise, pour devenir trans-audible, afin que l'on écoute/entende directement sur les pensées, afin que se produise/apparaisse cette connexion d'âme à âme, qui consiste en une sorte de lecture des pensées. Les Anglais ne pourront pas faire cela. La culture anglaise ne pourra pas le faire, la culture dont est issue, malgré sa grandeur, Shakespeare ou Newton ou Darwin. Elle ne peut pas le mener seule à bout. Cela ne peut se faire que si la culture d'Europe centrale réfléchit sur son meilleur élément et contribue à ce ressentir spirituel d’humain à humain dans la culture mondiale. Nous devons apprendre à rompre fondamentalement avec ce que nous avons formé comme une profanation et un déni de notre soi au cours des dernières décennies. Nous devons à nouveau apprendre à rattacher à la grandeur d'un JLessing, d'un Schiller, d'un Goethe, et ainsi de suite, et comprendre à apprendre à nommer l’ "Allemand" que nous avons complètement oublié au cours des dernières décennies, dont nous nous sommes complètement rendu étranger. Nous pourrons alors apporter notre part au développement/à l’évolution de la culture mondiale. Et nous devons avant tout apprendre à ne pas être des rêveurs et à ne pas nous adonner à des illusions, mais à regarder la réalité comme elle est justement. C'est ce qui est le plus pressement nécessaire aujourd'hui. Nous devons apprendre à regarder les gens de plus près/plus exactement sur les doigts et à les juger d'un certain point de vue spirituel. Nous devons avoir le courage de dire que lorsque deux personnes de ce genre se font face sur des affaires contemporaines, comme un Scheler et un Plenge, alors l'un parle, le Scheler, luciferiquement à partir des choses, des impulsions qu'il se laisse stimuler/féconder par un christianisme catholicisant. Là Ahriman parle avec Lucifer, là ne parle pas l’humain entre les deux. Cet humain entre les deux doit d'abord être trouvé à nouveau. Mais nous devons avoir le courage de regarder l'humain de cette façon plus précise/ainsi sur les doigts. Les gens se croisent aujourd'hui sans vraiment apprendre à se connaître. Ils se regardent les uns les autres d'au-dessus et forment des jugements des autres qui sont confortables pour eux ; ils ne forment pas ce jugement qui est vraiment vrai.

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Voilà, mes chers amis, ce qui est lié à mon propos : nous devons cesser de nous adonner à des illusions. Nous devons développer le courage à la vérité d'une manière qui est encore inouïe pour beaucoup d’humains de nos jours.

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Avec ce vouloir nous devons nous tenir entre l’ouest et l’est, et nous devons aussi avoir le courage de juger les choses à l'Est de telle sorte que nous nous disions : ce qui a souvent été mentionné ici comme l'élément de peuple, qui repose à l'est comme un germe, qui veut se développer dans le futur, cela est actuellement couvert par un élément anti-russe, on pourrait même dire anti-humain. Car dans ce qui se développe en Russie, se développe la conséquence extrême de la pensée logique qui tue l’humain et l'esprit, qui ne peut plus rien produire de productif, qui ne peut qu'exploiter l’ancien. Cela ressemble vraiment à une immense tragédie, une tragédie amère, quand on regarde ce qui a émergé dans l'Est russe dans la deuxième moitié du XIXe siècle et ce qui a atteint son apogée dans l'esprit extraordinaire, pour la Russie, de Soloviev, - même si cela n'est pas très compréhensible pour l'ouest. Dans Soloviev, tout ce qui a un avenir prometteur en Russie est, pour ainsi dire, résumé philosophiquement. On s’est donc peu occupé avec Soloviev en Europe centrale. Un professeur d’université de philosophie, qui est une grande célébrité, est arrivé un jour à la conclusion qu'il y avait un Soloviev et que c'étaient aussi des pensées du présent dont il devrait s'occuper. Mais il n'avait pas la volonté intérieure de s'occuper lui-même de cette question, alors il a dit à un de ses étudiants : Vous voulez devenir docteur, faites-moi une thèse de doctorat sur le Solovjow, alors je pourrai m'instruire sur ce Solovjow en même temps que vous. -Dans les temps récents, c'était devenu plus ou moins la méthode par laquelle les professeurs d'université se sont acquis l'inconnu dans la production spirituelle. Le professeur d'université dont je vous parle n'est pas seulement un professeur d'université, mais une célèbre grandeur philosophique du présent immédiatement passé.

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Il est fiché quelque chose dans cet est qui ira au-delà du/par-dessus le léninisme destructeur. Mais pour cela, il est nécessaire que l'on apprenne aussi à comprendre le troisième élément, la véritable aspiration sociale du présent sous sa forme spiritualisée, que l'on apprenne à l'imprégner d'une véritable science de l’esprit. Alors, le phénomène tragique-amer qui se présente en Soloviev vous viendra à la conscience. On se dira alors : d'un côté, un Soloviev, se développant à partir de cet Est européen, plein de germes de l'esprit nouvellement formés et fécondants, qui peuvent germer à l'Est, qui ici en Europe centrale ne peuvent pas tout à fait nous être compréhensibles ; et alors, balayant ce phénomène, la catastrophe de la guerre mondiale, transportant, dans un wagon scellé/plombé même, transportant à travers l'Allemagne vers l'Est, le bourreau de la vie de l’esprit, Lénine. Et la grande déception en Europe centrale chez beaucoup qui pensent que les choses n’ont pas besoin d’être prises tant au sérieux !

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Les élèves de Soloviev ont émergés comme des comètes, lorque la révolution russe pris son début. Ils souhaitaient un renouveau de la vie terne, morne, paralysée de l’esprit, sur laquelle était tiré comme la nuit de l'âme elle-même, comme la mort spirituelle, le meurtre de l'âme avec toutes ses circonstances. Et les gens qui, semble-t-il, étaient de vrais disciples de Solovyov voulaient une libération : Kartachov, Samarin. Ils voulaient allumer un mouvement spirituel en Russie dès les premiers rayons étincelants de la révolution. A la place de cela est venu ce qui apparaît maintenant comme une éradication sauvage de tout esprit chez Lénine, ce fossoyeur de toute vie de l’esprit, où tout est nié, qui, dans la grande figure de Soloviev, a été placé devant l'humanité de l'est. Et c'est autour de ce phénomène central que les masses prolétariennes, séduites par ceux auxquels elles adhèrent comme dirigeants. Un phénomène infiniment triste qui ne perd sa tristesse que lorsqu'un testament est convoqué pour voir la vérité dans les faits confus du présent. Une volonté intérieure qui ne veut pas purement se plaindre de ce qui se présente dans le présent confus, mais qui veut aussi voir la vérité et reconnaître ce qui se passe dans les revendications légitimes du prolétariat de par l'ensemble du monde civilisé. Mais dans le présent, si nous voulons le voir clairement et non de façon illusoire, nous devons être capables de distinguer entre ce qui est profondément justifié, mais qui émerge inconsciemment des larges masses du prolétariat comme les graines du futur, qui ne sont pas encore nées dans la pensée, et ce qui est instinctif, parce que c'est le dernier vestige pourri d'une culture en déclin. C'est ce qui s’ébouillante/s'évapore très souvent des têtes des dirigeants du prolétariat d'aujourd'hui. Notre époque a pour destin que les plus florissants soient placés à côté des plus étourdis. C'est le destin de ces temps où un montant veut s'affirmer aux côtés d'un descendant/déclinant. Alors le déclinant apparaît souvent sous la forme de l'ascendant, dans le masque de l'ascendant. Alors il faut regarder attentivement. Alors, chez Lénine, il faut voir l'ancien tsar qui apparaît sous un autre masque, la même façon de penser que chez l'ancien tsar, mais avec d'autres mots, morts, inutiles pour ce qu'ils expriment. La métamorphose du tsarisme en léninisme doit être vue dans l'Est russe d'aujourd'hui. Il faut reconnaître que ce qui apparaît à l'extérieur peut être intérieurement le contraire de ce qui apparaît à l'extérieur. Il est si difficile de voir à travers les circonstances du présent. Ce qui se passe, c'est comme si une personne s'approchait de moi avec un visage souriant, des yeux banals et charmants, avec un visage qui voudraient me captiver, et je serais obligé de lui dire : Malgré ton masque, malgré tes yeux pétillants, ton sourire aimant, tu es un diable !

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Cela sera exigé par les humains du présent : rechercher la vérité sous les circonstances/rapports les plus difficiles. Mais cela témoigne que le temps présent a rendu nécessaire de déposer tous les conforts de la pensée et du ressentir et de se laisser devenir aigre, d’avancer à la vérité. Devra être balayé tout ce qui s'exprime aujourd'hui dans les mots : Confession enfantine, simple acceptation naïve de la Bible, cela te conduit à la béatitude. -Ce n'est aucune béatitude à laquelle cela conduit, c'est seulement se livrer à l'égoïsme le plus désespéré de l'âme. Tout ce qui jaillit aujourd'hui de cette attitude/mentalité doit être considéré, doit être regardé. Et si, au lieu d'une pénétration courageuse et réelle dans ce qui est nécessaire de nos jours, une saisie vieux jeu de relations de la science de l’esprit d'orientation anthroposophique à l'organisme social tri-articulé apparaît, alors on n’a pas la permission de se réjouir, car cette saisie vieux jeu est apparemment extérieurement beurrée et bienveillante, alors on n’a pas la permission de croire qu'on ne pourrait pas la rejeter. Mais on doit appeler le vieux jeu, vieux jeu et doit savoir qu'aujourd'hui ce vieux jeu est la chose destructrice, que ce vieux jeu est ce qui produit le bolchevisme qu'elle veut rejeter. La guérison peut seulement consister dans l'entrée virile et non vieux jeu dans la stricte science de l’esprit. C'est ce qui doit se poser sur notre âme aujourd'hui, ce qui doit devenir un élément, un ferment de notre vie de l’âme. Si elle ne peut pas, alors l'humanité ne progressera pas. Si l'on décide de continuer dans les anciennes voies de penser et de ressentir, on décide le déclin. C’est confortable de l'intérieur, mais cela deviendra très inconfortable de l'extérieur. Ou bien, au moyen d'une forte force intérieure, on peut se ressaisir pour saisir l'esprit, et alors ce qui doit mourir sera saisi par l'esprit, et l'esprit le transformera en une nouvelle civilisation européenne, comme il appelle tout ce qui meurt à une nouvelle vie. L'esprit créera une nouvelle vie, et nous aurons à nouveau ce qui est un flux/courant ascendant de l'humain dans une vie de l’esprit.

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