triarticulation

Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga 192:

Traitement en science de l’esprit de questions sociales et pédagogiques.




DOUZIÈME CONFÉRENCE
Stuttgart, dimanche 6 juillet 1919
 ZWÖLFTER VORTRAG
Stuttgart, 6. Juli 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 192 253-274 (1991) 06/07/1919




Original





Traducteur: FG v.00 non relue - 25/02/2020 Éditeur: SITE

Tri-articulation comme passage d’une façon de voir spatiale en déclin à une façon temporelle, rythmique à nouveau vivante, permettant de se réinsérer dans l’univers puis surmonter la science du mort, la bourgeoisie et son "marxisme/socialisme"



Il y a huit jours aujourd'hui, j'ai essayé ici, d'un certain point de vue, d'examiner pourquoi la culture européenne se tient aujourd'hui devant un abîme, pourquoi elle se meut vers le déclin. Le plus important à l'heure actuelle est sans doute d'acquérir une pleine conscience des forces de déclin qui règnent dans cette culture européenne. C'est tout de suite sur ce point qu’il est nécessaire qu’on ne s’adonne à aucune sorte d'illusion, parce que c'est tout de suite cette complaisance dans l'illusion qui nous a amenés dans la situation européenne actuelle, cette complaisance dans l'illusion, que l'on a toujours tenu comme un écoulement de la pratique réelle/vraie pratique, et qui ne sont pourtant que des illusions, parce qu'elles sont tirées de contours d'expérience très étroits, de domaines/surfaces d'expérience très étroits, et parce qu'elles n'incluent pas une expérience vraiment pénétrante. Mais ce serait une sorte de façon de voir tout à fait erronée si l'on voulait penser qu'une critique de ces faits suffirait. Il ne peut pas du tout être parler qu'une pure critique de ces choses est suffisante aujourd'hui. On doit beaucoup plus voir quel est le pendant historique réel, le contexte historique. Car, dans un certain sens, ce pendant historique montrera qu'un déclin temporaire de la culture européenne est, dans une certaine mesure, du moins selon la tendance de l'époque, une nécessité, une nécessité toute légitime. Et pour la reconstruction ne viendra d’aucune autre manière qu’on envisage cette nécessité et qu’on ne reste pas planté à une simple critique. Mais, comme je l'ai dit, il faut aussi avoir l'honnêteté intérieure pour vouloir vraiment dépasser les illusions. Les illusions sont confortables pour la vie présente, mais souvent elles sont destructrices pour le développement réel de l'humanité. Et aujourd'hui, j’aimerais placer devant vous une certaine observation, qui sera pour ainsi dire une sorte de résumé de ce qu’on a pu s’acquérir intérieurement depuis des années ici, sur le terrain/sol de science de l’esprit, et qui aurait la permission d’/devrait être apte/approprié à conduire au-delà de telles illusions du présent et vers les réalités. Ce que notamment nous devons toujours à nouveau nous rendre clair, quand nous regardons le caractère de notre ??? culture contemporaine sans préjugés ni parti pris, c'est que cette culture contemporaine est entièrement basée sur la façon de penser, de sentir et d'éprouver qui peut découler de la vision du monde de la science de la nature. Cette vision du monde de science de la nature a produit de grands, d'énormes/puissant progrès dans l'humanité sur le sol qui lui convient, et il serait des plus insensés de châtier, de critiquer ou de dénigrer d'une manière ou d'une autre ces grands, énormes/puissants progrès dans/de l'humanité. Seul celui qui le reconnaît pleinement, qui, de ce côté-ci, se tient pleinement sur le terrain scientifique, a le droit, comme je l'ai souvent dit, de regarder l'autre côté, ce que la vision du monde de science de la nature ne peut pas donner. Ce que la science de la nature nous donne, ce qu'elle chercher au fond uniquement et seulement, c'est une image du monde qui englobe justement la nature, qui englobe tout ce qu’on apporte dans son âme quand on survole/embrasse la nature du regard avec la façon de voir des sens et quand on forme des combinaisons intellectuelles des vues sensorielles particulières. C'est tout de suite par la séparation/particularisation de l'humain, par la séparation/particularisation de tout ce qui se donne de la nature humaine elle-même, que cette conception du monde de science de la nature est devenu grande. Vous trouverez cela expliqué plus exactement dans mes deux livres "Vom Menschenräätsel" (De l’énigme de l’humain) et "Von Seelenräätsel" (De l’énigme de l’âme).

01

Heute vor acht Tagen habe ich hier versucht, von einem gewissen Standpunkte aus auseinanderzusetzen, warum die europäische Kultur heute vor einem Abgrunde steht, warum sie sich in den Niedergang hineinbewegt. Es ist in der Gegenwart zweifellos das Allerwichtigste, ein volles Bewußtsein davon sich anzueignen, welche Niedergangskräfte in dieser europäischen Kultur drinnen walten. Gerade in diesem Punkte ist es notwendig, daß man sich keinerlei Art von Illusion hingibt, denn das Hingeben an Illusionen ist es gerade, das uns in die gegenwärtige europäische Lage hineingebracht hat, das Hingeben an Illusionen, welche man eigentlich immer für einen Ausfluß wirklicher Praxis gehalten hat, und die doch eben nichts weiter sind als Illusionen, weil sie aus ganz engen Erfahrungsumrissen, aus ganz engen Erfahrungsflächen hergeholt sind, und weil sie absehen von einer wirklich durchdringenden Erfahrung. Es würde aber eine ganz falsche Art von Anschauung sein, wenn man meinen wollte, eine Kritik dieser Tatsachen reiche aus. Davon kann gar nicht die Rede sein, daß heute eine bloße Kritik dieser Dinge ausreicht. Man muß vielmehr sehen, welches der eigentliche historische, der geschichtliche Zusammenhang ist. Denn in einem gewissen Sinne wird man durch diesen geschichtlichen Zusammenhang erkennen, daß ein zeitweiliger Niedergang der europäischen Kultur gewissermaßen, wenigstens der Zeitströmung dieser Kultur nach, eine Notwendigkeit ist, eine ganz gesetzmäßige Notwendigkeit ist. Und zum Wiederaufbau wird man auf keine andere Weise kommen als dadurch, daß man diese Notwendigkeit einsieht und nicht bei einer bloßen Kritik stehenbleibt. Aber, wie gesagt, auch die innere Ehrlichkeit muß man haben, wirklich über Illusionen hinauszuwollen. Illusionen sind bequem für das augenblickliche Leben, oftmals aber sind sie zerstörend für die wirkliche Weiterentwickelung der Menschheit. Und ich möchte heute eine gewisse Betrachtung vor Ihnen anstellen, die sozusagen eine Art Resümee werden wird über dasjenige, was man sich seit Jahren hier auf geisteswissenschaftlichem Boden innerlich aneignen konnte, und was geeignet sein dürfte, über solche Illusionen der Gegenwart hinweg und zu den Realitäten zu führen. Was wir uns nämlich immer wiederum klar machen müssen, wenn wir vorurteilslos und unbefangen den eigentlichen Charakter unserer Gegenwartskultur betrachten, das ist, daß diese Gegenwartskultur ganz und gar beruht auf der Art des Denkens, Empfindens und Fühlens, die aus der naturwissenschaftlichen Weltanschauung fließen kann. Diese naturwissenschaftliche Weltanschauung hat auf dem Boden, für den sie geeignet ist, große, gewaltige Menschheitsfortschritte hervorgebracht, und es wäre höchst töricht, diese großen, gewaltigen Menschheitsfortschritte irgendwie abzukanzeln, abzukritisieren. Erst derjenige, der sie voll anerkennt, der von dieser Seite aus voll auf naturwissenschaftlichem Boden steht, hat ein Recht dazu, wie ich öfter gesagt habe, auch auf das andere hinzusehen, was naturwissenschaftliche Weltanschauung nicht geben kann. Was uns die Naturwissenschaft gibt, was sie im Grunde genommen einzig und allein nur sucht, ist ein Weltbild, das eben die Natur umfaßt, das alles dasjenige umfaßt, was man in seine Seele hineinbringt, wenn man mit der Sinnesanschauung die Natur überblickt und wenn man intellektuelle Kombinationen bildet aus den einzelnen Sinnesanschauungen. Gerade durch die Absonderung vom Menschen, durch die Absonderung alles desjenigen, was sich aus der Menschennatur selbst ergibt, ist diese naturwissenschaftliche Weltanschauung groß geworden. Das finden Sie des genaueren auseinandergesetzt in meinen beiden Büchern «Vom Menschenrätsel» und «Von Seelenrätseln».

Mais maintenant, de l'autre côté, on doit aussi envisager que tout ce qui peut être gagné de cette manière en termes de façons de voir de science de la nature, aussi exact que ce soit - cela ne devrait pas être mépris dans son exactitude - ne peut quand-même pas donner de conclusion sur la nature réelle de l'humain. Pourquoi cela est ? Vous le trouverez aussi fondé dans les deux livres justement mentionnés. Mais je veux seulement souligner une chose ici : Ceux qui croient qu'ils peuvent réaliser quelque chose dans l'avenir à partir d'une pure vue de/façon de voir la nature qui rendra l'humain lui-même compréhensible, ils croient/supposent qu'en perfectionnant les méthodes des sciences de la nature, ils pourront comprendre non seulement le mort, le non-vivant, mais aussi le vivant. On pense simplement : jusqu'à présent, il n'a été possible de voir à travers les lois/légités physiques et chimiques sur des chemins de science de la nature, c'est-à-dire de voir à travers ce qui était dans la matière morte ; mais on pense qu'en poursuivant ce genre d'investigation, il serait possible de voir à travers la construction du vivant à partir de ses composants, et alors on aura saisi le vivant d'une manière scientifique. Le contraire de cela est vraiment vrai. Celui qui regarde tout de suite dans ce par quoi les méthodes scientifiques sont grandes - et elles sont grandes – il sait qu'elles sont grandes parce qu'elles sont limitées à la compréhension du mort, de l'inorganique, et que plus elles sont perfectionnées, plus elles s'éloigneront aussi d'une vision/façon de voir du vivant. Cela signifie que plus nous progressons sur le sol de science de la nature, plus le vivant s’exfiltre de notre regard de chercheur, et avec cela le premier commencement de la connaissance de l'humain. Que ce fait n'est pas seulement une question scientifique, pas seulement une question théorique dans le présent, mais qu'il s'agit également d'une question culturelle aujourd'hui, je voudrais mentionner quelques éléments à ce sujet dans la discussion d'aujourd'hui. Et je voudrais partir de certains faits historiques.

02

Nun muß man auf der andern Seite aber auch einsehen, daß alles, was auf diese Art an naturwissenschaftlichen Anschauungen gewonnen werden kann, und wenn es noch so exakt ist - es soll in seiner Exaktheit gar nicht verkannt werden -, doch über das eigentliche Wesen des Menschen keinen Aufschluß geben kann. Warum das ist, Sie finden es auch begründet in den beiden eben genannten Büchern. Ich will aber hier nur das eine hervorheben: Diejenigen, die glauben, aus bloßer Naturanschauung in der Zukunft irgend etwas erringen zu können, was auch den Menschen selbst begreiflich macht, sie vermeinen, durch die Vervollkommnung der naturwissenschaftlichen Methoden nicht nur das Tote, das Unlebendige, sondern auch einmal das Lebendige begreifen zu können. Man meint einfach: Bis jetzt ist es nur gelungen, physikalische und chemische Gesetzmäßigkeiten zu durchschauen auf naturwissenschaftlichem Wege, das heißt dasjenige zu durchschauen, was in dem toten Stoff war; aber es werde gelingen, so glaubt man, durch die Fortsetzung dieser Art von Untersuchungen den Aufbau des Lebendigen aus seinen Bestandteilen zu durchschauen, und dann werde man auf naturwissenschaftliche Weise das Lebendige ergriffen haben. Das Gegenteil davon ist wirklich wahr. Wer hineinsieht gerade in das, wodurch die naturwissenschaftlichen Methoden groß sind - und sie sind groß -, der weiß, daß sie dadurch groß sind, daß sie sich auf das Begreifen des Toten, des Unorganischen beschränken, und daß, je mehr sie sich vervollkommnen, desto mehr auch sie sich entfernen werden von einer Anschauung des Lebendigen. Das heißt, je mehr wir auf naturwissenschaftlichem Boden fortschreiten, desto mehr entsinkt unseren forschenden Blicken das Lebendige und damit der erste Anfang zur Erkenntnis des Menschen. Daß diese Tatsache in der Gegenwart nicht nur eine wissenschaftliche, nicht nur gewissermaßen eine theoretische Angelegenheit ist, sondern daß diese Tatsache heute eine Kulturangelegenheit ist, darüber möchte ich eben in der heutigen Betrachtung einiges anführen. Und ich möchte dazu ausgehen von gewissen geschichtlichen Tatsachen.

Quand nous regardons sur d’anciennes façons de former les visions du monde, quand nous regardons ce qui y a vécu comme l'héritage de visions du monde encore plus anciennes, ce qui a vécu dans la culture égyptienne ou dans la culture chaldéenne, assyrienne et babylonienne, sans parler de ce qui a vécu comme un ancien héritage dans la vieille culture indienne, il devient difficile aujourd'hui pour les humains de voir de l'être intérieur cette ancienne façon de savoir. Nous avons des recherches merveilleuses dans ce domaine par les assyriologues, les égyptologues, mais toutes ces recherches ne suffisent pas à placer autre chose que les faits individuels/particuliers devant la vue humaine. Ils ne suffisent pas à faire revivre en nous l'essence de l'ancien mode de connaissance. C'est ce que nous avons justement cherché sur le sol anthroposophique, et ici l'humain actuel devra se libérer de nombreux préjugés qui, comme je l'ai dit, s'attachent nécessairement à lui aujourd'hui avec une certaine régularité/légité. Ce que l'humain actuel rencontre lorsqu'il s'immerge dans les conceptions du monde préchrétiennes lui semble tout à fait évident et de manière compréhensible comme quelque chose qu'il peut seulement considérer comme surmonté, quelque chose qu'il peut seulement voir comme l'écoulement d'une étape enfantine de la culture humaine. Comme je l'ai dit, pour l'humain d'aujourd'hui, cela est non seulement compréhensible, mais même évident. Mais pour celui qui, par un certain développement spirituel intérieur, comme vous le trouvez indiqué dans mon livre « Comment obtenir la connaissance des mondes supérieurs », est capable de survoler les faits évoqués par les assyriologues, les égyptologues, en référence à la question : Comment l'âme humaine se positionne-t-elle réellement théoriquement et pratiquement à l’univers dans les temps anciens ? - Il lui apparaît clairement que ce qui vivait alors découlait d'une constitution intérieure d’âme toute autre, que ce n'était pas purement quelque chose d'enfantin, mais simplement une toute autre sorte de connaissance. Et comme c'est ainsi entièrement différent, parce que cela repose sur quelque chose de tout autre que la façon dont nous regardons en fait le monde, à cause de cela, cela semble à l'humain comme un niveau de culture enfantin ou comme une superstition désespérée. Pour ces anciennes façons de voir, l'humain se tenait beaucoup plus dans le cosmos, dans l'univers, qu'il ne s’y tient aujourd'hui pour ses façons de voir. Aujourd'hui, on peut trouver ridicule tout ce que les anciens disaient sur la connexion/le pendant de l'humain avec l'univers. Mais on ne le trouve plus risible quand soi-même, par une nouvelle sorte de recherche, on pénètre particulièrement dans certains secrets qui ne peuvent justement reposés ouverts à la vision du monde de science de la nature.

03

Wenn wir zurückblicken auf alte Arten, Weltanschauungen zu gestalten, wenn wir zurückblicken auf dasjenige, was auch da als Erbe noch älterer Weltanschauungen lebte, was in der ägyptischen Kultur oder in der chaldäisch-assyrisch-babylonischen Kultur lebte, gar nicht zu reden von dem, was als altes Erbgut in der alt-indischen Kultur lebte, so wird es heute den Menschen schwer, aus eigentlich innerem Wesen diese alte Erkenntnisart zu durchschauen. Wir haben auf diesem Gebiet wunderbare Forschungen der Assyriologen, der Ägyptologen, aber alle diese Forschungen reichen nicht aus, um etwas anderes als die einzelnen Tatsachen wiederum vor die menschliche Anschauung zu stellen. Sie reichen nicht aus, um das Wesen der alten Erkenntnisart wieder in uns aufleben zu lassen. Das haben wir ja gerade auf anthroposophischem Boden gesucht, und da wird der gegenwärtige Mensch sich von manchem Vorurteil losmachen müssen, das ihm heute, wie gesagt, mit einer gewissen Gesetzmäßigkeit notwendig anhaftet. Was dem heutigen Menschen entgegentritt, wenn er sich in vorchristliche Weltanschauungen vertieft, das erscheint ihm ganz selbstverständlich und begreiflicherweise als etwas, was er nur für überwunden halten kann, was er nur für den Ausfluß einer kindlichen Kulturstufe der Menschheit ansehen kann. Wie gesagt, für den heutigen Menschen ist das nicht nur begreiflich, sondern sogar selbstverständuch. Aber für denjenigen, der durch eine gewisse innere geistige Entwickelung, wie Sie sie angedeutet finden in meinem Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?», die Tatsachen, die durch Assyriologen, Ägyptologen heraufgebracht werden, zu überblicken vermag mit Bezug auf die Frage: Wie stellt sich eigentlich die menschliche Seele zum Weltenall theoretisch und praktisch in den alten Zeiten? - dem wird klar, daß dasjenige, was damals lebte, aus einer ganz anderen inneren Seelenverfassung hervorging, daß es nicht bloß etwas Kindliches war, sondern einfach eine ganz andere Art der Erkenntnis. Und weil es so ganz anders ist, weil es auf etwas so ganz anderem beruht, als die Art ist, wie wir eigentlich die Welt anschauen, deshalb erscheint es dem Menschen als kindliche Kulturstufe oder als wüster Aberglaube. Für jene alten Anschauungen stand der Mensch viel mehr im Kosmos, im Weltall drinnen, als er heute für seine Anschauungen drinnensteht. Man kann heute das alles lächerlich finden, was die alten Menschen gesagt haben über den Zusammenhang des Menschen mit dem Universum. Man findet es aber nicht mehr lächerlich, wenn man selbst durch eine neue Art der Forschung besonders in gewisse Geheimnisse eindringt, die der naturwissenschaftlichen Weltanschauung eben nicht offen liegen können.

Naturellement, c'est étrange pour l’humain actuel quand il entend, quand il lit, que ces anciens humains ont vu une connexion/un pendant entre ces forces individuelles/particulières de notre système planétaire et ce qui se passe dans l'humain lui-même, ou qu'ils ont vu une connexion/un pendant entre la position du soleil par rapport aux images individuelles/particulières du zodiaque et à nouveau ce qui se passe dans l'humain. Aujourd'hui, l'homme peut certes se penser que son existence/être-là dépend de la composition de l'air d’une quelque région, dans laquelle il est, de la constitution du sol et aussi de l'ordre social à l'intérieur duquel il vit, mais il ne peut plus se représenter une dépendance plus large de l'humain vis-à-vis des grands processus de l'univers. Ces grands processus de l'univers lui sont seulement devenus objet de considérations mathématiques-mécaniques. C'est devenu ainsi depuis que les temps les plus récents ont extrait de la vision encore plus globale du monde de Kepler ce qui est seulement soumis à une considération mathématique-mécanique. Oui, on peut dire : dans une certaine mesure, sous la surface de la culture de l’humanité, que l'on trouve la plus appropriée pour l'époque actuelle, il y a beaucoup de choses qui rappellent ces anciennes vues. Qu’est-ce qui ne se fait pas valoir aujourd'hui de réchauffement/réchauffage des vieilles façons de voir sur la connexion/le pendant de l'homme avec l'univers. Nous voyons fleurir des aspirations astrologiques, des aspirations théosophiques, et ainsi de suite. Tous ces efforts, comme je l'ai souvent décrit en détail ici, ne sont rien de plus que les anciennes traditions, qui ont sombrées en dessous du niveau d'éducation humaine requis de nos jours. Dans le meilleur des cas, ce sont des dilettantismes sauvages, poussés par des humains qui pensent qu'il y a peut-être encore une vérité, qu'il y a des secrets derrière ce qui peut être recherché selon la science de la nature, mais qui ne veulent pas aller dans ce qui peut émerger des forces humaines du temps présent lui-même. Nous ne devons voir aucun but pour notre culture actuelle Dans le réchauffement des vieilles vérités préchrétiennes, et plus nous nous efforçons de vouloir toujours à nouveau réchauffer les vieilles choses, plus nous nuisons au progrès réel. Nous devons être capables de rejeter impitoyablement ce qui, en tant que sectarisme, est humainement obstiné sous le couvert de la culture actuelle, sinon nous n'acquerrons pas à l'heure actuelle le droit de cultiver une véritable science de l’esprit à côté de la science de la nature.

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Natürlich ist es für den heutigen Menschen sonderbar, wenn er vernimmt, wenn er liest, daß diese alten Menschen einen Zusammenhang gesehen haben zwischen den einzelnen Kräften unseres Planetensystems und demjenigen, was im Menschen selber vorgeht, oder daß sie einen Zusammenhang gesehen haben zwischen der Stellung der Sonne zu den einzelnen Bildern des Tierkreises und wiederum dem, was im Menschen vorgeht. Heute kann sich der Mensch zwar denken, daß sein Dasein abhängig ist von der Zusammensetzung der Luft irgendeiner Gegend, in der er ist, von der Bodenbeschaffenheit und auch von der sozialen Ordnung, in der er drinnen lebt, aber er kann sich eine weitergehende Abhängigkeit des Menschen von den großen Vorgängen des Weltenalls nicht mehr vorstellen. Diese großen Vorgänge des Weltenalls sind ihm nur Gegenstand einer mathematischmechanischen Betrachtung geworden. So ist es geworden, seitdem aus dem noch umfassenderen Weltbilde des Kepler die neuere Zeit dasjenige herausgeschält hat, was nur einer mathematisch-mechanischen Betrachtung unterliegt. Ja, man kann sagen: Gewissermaßen unter der Oberfläche der Menschheitskultur, die man für die heutige Zeit als die eigentlich angemessene findet, Hegt allerlei, das an jene alten Anschauungen erinnert. Was macht sich heute alles geltend an Aufwärmung von alten Anschauungen über den Zusammenhang des Menschen mit dem Universum. Wir sehen aufblühen astrologische Bestrebungen, theosophische Bestrebungen und so weiter. Alle diese Bestrebungen, sie sind ja, wie ich öfter hier im einzelnen dargestellt habe, nichts weiter als die ganz unverständigen, unter das menschliche, für die heutige Zeit erforderliche Bildungsniveau heruntergesunkenen alten Überlieferungen. Im besten Falle sind es wüste Dilettantismen, die getrieben werden von Menschen, die vielleicht fühlen, daß es noch eine Wahrheit, daß es Geheimnisse gibt hinter dem, was naturwissenschaftlich erforschbar ist, die aber nicht auf das eingehen wollen, was aus den Menschenkräften der gegenwärtigen Zeit selbst hervorgehen kann. In der Aufwärmung alter vorchristlicher Wahrheiten dürfen wir kein Ziel für unsere gegenwärtige Kultur sehen, und je mehr wir uns bemühen, immer wiederum Altes aufwärmen zu wollen, desto mehr schaden wir dem wirklichen Fortschritt. Wir müssen das, was als Sektiererei menschlich eigensinnig unter der Decke der eigentlichen Kultur waltet, rücksichtslos ablehnen können, sonst erwerben wir uns in der heutigen Zeit nicht das Recht für die Pflege der wirklichen Geisteswissenschaft neben der Naturwissenschaft.

Mais on doit quand même se la regarder, tout de suite parce qu'il faut la surmonter, comme elle est là. Il faut considérer ce que les anciens humains ont eu comme contenu de leurs connaissances, sans préjugés ni parti pris. Aujourd'hui, ceux qui réchauffent les choses de la façon que je viens de décrire traitent les choses plutôt en dilettantes. En l’ancien humain, par exemple, il est devenu clair qu'il ressentait autrement au plus profond de son âme, qu'il ressentait simplement autrement inconsciemment que d'habitude quand il avait Vénus, Mercure ou Saturne se tenant quelque part au-dessus de sa tête, notamment au zénith, et qu'il ressentait différemment dans son âme que d'habitude quand il avait Vénus, Mercure, se tenant invisiblement sous l'horizon. Il se disait, à partir de ces expériences intérieures : Il y a un effet du supérieur. Et sous l'effet du supérieur sur l'homme, il a compris ce qui rayonnait de Saturne, de Jupiter, de Mars, ce qu'il a simplement vécu, ce qu'il savait, tout comme nous savons quand un courant d'air nous frappe sur le côté. L'humanité vient de perdre ce sentiment. Il savait : les radiations de Saturne, Jupiter, Mars sont les plus fortes lorsque ces trois planètes sont visiblement au-dessus de l'horizon. Et il savait : l'effet le plus fort sur son organisme humain vient de Vénus et de Mercure quand ces planètes sont sous l'horizon. Ainsi, le monde avec lequel il pensait que l'homme était relié s’articulait pour lui en un monde supérieur, le monde de Jupiter, Saturne, Mars - qui lui était ce monde supérieur, aussi quand Vénus et Mercure étaient visibles au-dessus de l'horizon, car il se disait : au-dessus de l'horizon ces deux planètes n'ont pas leur effet réel/propre -, et dans le monde inférieur, qui était réalisé pour lui dans l'espace extérieur, lorsque les deux planètes ensemble, Mercure et Vénus, étaient au-dessous de l'horizon.

05

Aber anschauen muß man es sich doch, gerade weil es überwunden werden muß, so wie es da ist. Unbefangen, vorurteilslos anschauen muß man sich das, was die alten Menschen als den Inhalt ihrer Erkenntnis gehabt haben. Heute wird ja von denen, die in der eben geschilderten Weise die Dinge aufwärmen, die Sache ziemlich dilettantisch behandelt. Im alten Menschen ging auf zum Beispiel, daß er im Innersten seines Seelenseins anders empfand, einfach unterbewußt anders empfand als sonst, wenn über seinem Haupte irgendwo, namentlich im Zenit, Saturn, Jupiter oder Mars stand, und daß er in seiner Seele anders empfand als sonst, wenn unter dem Horizont unsichtbar Venus, Merkur stand. Er sagte sich aus diesen inneren Erlebnissen heraus: Es gibt eine Wirkung des Oberen. Und unter der Wirkung des Oberen auf den Menschen verstand er dasjenige, was ausstrahlt von Saturn, Jupiter, Mars, was er einfach erfuhr, was er kannte, gerade wie wir wissen, wenn uns ein Windzug an die Seite schlägt. Diese Empfindung hat die Menschheit eben verloren. Er wußte: die Ausstrahlungen von Saturn, Jupiter, Mars sind am stärksten, wenn diese drei Planeten oben sichtbar über dem Horizont stehen. Und er wußte: die stärkste Wirkung auf seinen menschlichen Organismus geht aus von Venus und Merkur, wenn diese Planeten unterhalb des Horizontes stehen. So gliederte sich ihm die Welt, mit der er den Menschen im Zusammenhang dachte, in eine obere Welt, die Welt des Jupiter, Saturn, Mars - die ihm diese obere Welt war, auch wenn über dem Horizont sichtbar waren Venus und Merkur, denn er sagte sich: über dem Horizont haben diese beiden Planeten nicht ihre eigentliche Wirkung -, und in die untere Welt, die für ihn im Außenraum realisiert war, wenn die beiden Planeten zusammen, Merkur und Venus, unter dem Horizont standen.

En bref, l'humain se pensait dans le contexte de l'univers entier. Aujourd'hui, nous manquons déjà de nous regarder en pendant avec le bout le plus proche de notre univers. Pensez-y quand-même une fois: le corps d'air que vous avez justement inhalé, qui travaille dans votre organisme, sera bientôt de nouveau à l'extérieur de l'organisme. Cela signifie que ce qui est à l'extérieur sera dedans après, ce qui est dedans maintenant sera après dehors. Vous pouvez seulement vous délimiter du monde extérieur en apparence en prenant la limite/délimitation de votre peau pour la réalité. Mais en réalité, vous n'êtes rien d’autre qu'un morceau de ce monde extérieur. Car ce qui est en vous maintenant est alors dehors, et ce qui dehors est alors en vous. Nous n'y prêtons guère attention. En tout cas, nous n'appliquons aucune observation cognitive réelle à ce fait éminent et significatif. L’ancien humain a pensé simplement cette dépendance étendue justement largement, parce qu'il était d'une sensibilité plus fine, parce qu'il pouvait percevoir encore d'autres choses que l'inspiration et l'expiration, auxquelles l'humain actuel ne prête donc aussi guère attention. Comme l'humain actuel peut encore se sentir comme une partie de son atmosphère terrestre lorsqu'il respire - mais seulement lorsqu'il réfléchit un peu - de même l’ancien humain s'est senti comme un bout de l'univers entier qui lui est embrassable. Tout ce qui est à dehors dans l'univers, il l’a pensé d’un effet dans l'humain, qu'il a donc appelé microcosme, et tout ce qui s'est annoncé d'une manière ou d'une autre dans ce microcosme, pour cela il a aussi pensé quelque chose de correspondant à l'extérieur dans le grand univers, dans le macrocosme.

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Kurz, der Mensch dachte sich im Zusammenhang mit dem ganzen Universum. Wir versäumen es heute ja schon, uns im Zusammenhang mit dem allernächsten Stück unseres Universums zu betrachten. Denken Sie doch nur einmal: der Luftkörper, den Sie eben eingeatmet haben, der in Ihrem Organismus arbeitet, er wird bald wiederum außerhalb des Organismus sein. Das heißt, das was draußen ist, ist nachher drinnen, was jetzt drinnen ist, ist nachher draußen. Sie können sich nur scheinbar abgrenzen von der Außenwelt dadurch, daß Sie die Abgrenzung von Ihrer Haut für Wirklichkeit nehmen. Aber Sie sind in Wirklichkeit nichts anderes als ein Stück dieser Außenwelt. Denn das, was jetzt in Ihnen ist, ist dann draußen, und was draußen ist, ist dann in Ihnen. Wir beachten das eigentlich kaum. Jedenfalls verwenden wir auf diese eminente, bedeutungsvolle Tatsache keine eigentliche Erkenntnisbetrachtung. Der alte Mensch hat diese Abhängigkeit eben weiter ausgedehnt gedacht, weil er von feinerer Sensibilität war, weil er noch anderes wahrnehmen konnte als das Einatmen und Ausatmen, das der heutige Mensch ja auch kaum noch beachtet. Wie sich der heutige Mensch beim Atmen noch als ein Stück seiner Erdenatmosphäre fühlen kann - aber auch nur dann, wenn er ein bißchen nachdenkt -, so fühlte sich der alte Mensch als ein Stück des ganzen ihm überschaubaren Universums. Alles, was im Universum draußen ist, dachte er von einer Wirkung im Menschen, den er deshalb Mikrokosmos nannte, und alles das, was sich irgendwie ankündigte in diesem Mikrokosmos, für das dachte er auch etwas Entsprechendes draußen im großen Weltenall, im Makrokosmos.

Cette phrase « Le microcosme correspond au macrocosme », elle est souvent prononcée aujourd'hui. Mais telle qu'elle est prononcée aujourd'hui, c'est une phrase. Car ce n'est pas seulement une phrase quand repose à sa base un sentiment intérieur vivant que l’ancien humain a posé à sa base dans sa sensibilité plus fine et que l'homme d'aujourd'hui n'a plus. Une image merveilleuse émerge de la connexion de l'être humain individuel avec l'univers, peu importe si on la considère comme une superstition ou comme une vieille sagesse, comme une vieille science ; une image merveilleuse émerge quand on considère ce qui se trouve dans cette vieille sagesse ou, ma foi, dans cette vieille « superstition » comme les véritables secrets de l'humain. Mais maintenant, la chose se présente historiquement de la manière suivante. Encore dans le XVIIIe siècle, et même encore dans le XIXe siècle, il y avait une tradition continue de cette vieille sagesse ou, ma foi, de cette vieille superstition, toutefois sous la surface de la science scolaire, de ce qu'on appelle l'éducation/la formation. Il n'y aurait pas pu y avoir d’esprits tels que Paracelsus, Jakob Böhme, ni même comme Tauler ou Eckardt ou Valentin Weigel, s'il n'y avait pas eu cette vieille tradition continue. Ces maîtres auraient été tout à fait impossibles. Mais la particularité est que plus le XIXe siècle avance, plus la réceptivité humaine à ces vieilles choses s'émousse. Comme je l'ai dit, au début du XIXe siècle, beaucoup de choses avaient été préservées. Puis la réceptivité humaine, la capacité humaine à saisir ces choses s'est émoussée. Et la conscience de l’humain antérieur : En tant qu'être humain, je ne me tiens pas abandonné sur mes deux jambes ou sur la plante de mes pieds, mais je me tiens là en tant que membre de l'univers entier - cette conscience n'était plus présente pour l'humanité nouvelle venue des souterrains d'où elle avait fleuri dans les temps anciens. D'où la nécessité, dans l'histoire du monde, que l'humain d'aujourd'hui, par sa propre sensibilité, considère ce qui lui a été transmis depuis les temps anciens comme une vieille superstition, comme une vision enfantine du développement humain. C'est ce qui est si mal compris aujourd'hui, que l'humain vit dans une évolution réelle aussi en ce qui concerne sa faculté cognitive/patrimoine de connaissance. Il est étrange comme en ce domaine les humains ne remarquent pas les contradictions dans lesquelles ils vivent. D'un côté, sur la base du darwinisme, tout parle aujourd'hui d’évolution, mais on parle peu de l’évolution de l'humain lui-même. Que notre façon de voir le monde n'est pas née avec la création/apparition de l'humanité, mais qu'elle est un produit de l’évolution, cela sera admis en théorie, mais quand il s'agira de vivre avec une telle vérité en pratique, on ne voudra pas se tenir sur le sol de cette vérité aujourd'hui.

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Dieser Satz «Der Mikrokosmos entspricht dem Makrokosmos», er wird heute oftmals ausgesprochen. Wie er aber heute ausgesprochen wird, ist er eine Phrase. Denn keine Phrase ist er nur, wenn ihm die lebendige innere Empfindung zugrunde liegt, die dem alten Menschen in seiner feineren Sensibilität zugrunde gelegen hat, und die der heutige Mensch nicht mehr hat. Es ersteht ein wunderbares Bild von dem Zusammenhang des einzelnen Menschen mit dem Universum, ganz gleichgültig, ob man es als Aberglaube oder als alte Weisheit, als alte Wissenschaft ansieht, es entsteht ein wunderbares Bild, wenn man dasjenige ins Auge faßt, was in dieser alten Weisheit oder meinetwillen in diesem alten «Aberglauben» als eigentliche Menschengeheimnisse liegt. Nun liegt aber die Sache geschichtlich in der folgenden Art. Noch im achtzehnten Jahrhundert, sogar noch etwas hineinragend in das neunzehnte Jahrhundert, gab es, allerdings unter der Oberfläche der Schulwissenschaft, dessen, was man Bildung nennt, eine sich fortsetzende Tradition von dieser alten Weisheit oder meinetwillen altem Aberglauben. Es hätte nicht geben können solche Geister wie Paracelsus, wie Jakob Böhme, nicht einmal wie Tauler oder Eckardt oder Valentin Weigel, wenn es nicht diese fortlaufende alte Tradition gegeben hätte. Diese Meister wären ganz unmöglich gewesen. Aber das Eigentümliche ist, daß die menschliche Empfänglichkeit sich abstumpft für diese alten Dinge, je weiter das neunzehnte Jahrhundert vorschreitet. Wie gesagt, im beginnenden neunzehnten Jahrhundert hatte sich noch manches erhalten. Dann stumpfte sich die menschliche Empfänglichkeit, das menschliche Fassungsvermögen für diese Dinge ab. Und das Bewußtsein des früheren Menschen: Ich stehe als Mensch nicht verlassen auf meinen zwei Beinen oder auf den Sohlen meiner Füße, sondern ich stehe da als ein Glied des ganzen Universums -dieses Bewußtsein war aus den Untergründen, aus denen es in alten Zeiten berauserblüht war, nicht mehr vorhanden für die neuere Menschheit. Daher die weltgeschichtliche Notwendigkeit, daß der heutige Mensch aus seiner Empfindung heraus dasjenige, was ihm aus früheren Zeiten überliefert ist, als einen alten Aberglauben, als eine kindliche Anschauung der menschheitlichen Entwicklung ansieht. Das ist es, was man heute so verkennt, daß der Mensch auch mit Bezug auf sein Erkenntnisvermögen in einer wirklichen Entwicklung lebt. Es ist merkwürdig, wie auf diesem Gebiet die Menschen die Widersprüche nicht bemerken, in denen sie leben. Auf der einen Seite redet heute alles auf der Grundlage des Darwinismus von Entwicklung, aber von der Entwickelung des Menschen selber redet man wenig. Daß unsere Art, die Welt anzuschauen, nicht etwa geboren worden ist mit der Entstehung der Menschheit, sondern daß sie ein Entwickelungsprodukt ist, das wird man theoretisch wohl zugeben; allein, sobald es darauf ankommt, praktisch mit einer solchen Wahrheit zu leben, wird man sich heute nicht auf den Boden dieser Wahrheit stellen wollen.

Mais maintenant apparaît quand-même la question : qu'est-ce qui est réel dans cette ancienne vision du monde vis-à-vis de notre actuelle sorte de connaissance, qu'est-ce qui est en fait le réel dans ces choses ? Ce qui est en fait réel dans ces choses, c'est que nous avons justement du faire des progrès dans le domaine de l'univers mort, l'univers mécanique-physique-chimique. Ces progrès que nous avons réalisés au cours des trois ou quatre derniers siècles, et de plus en plus au XIXe siècle, ces progrès n'auraient pas été possibles si l'on avait continué à propager l'ancienne façon de voir les choses. Ces choses sont très claires pour celui qui, j’aimerais dire, voit à travers elles à leurs jonctions.

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Nun entsteht aber doch die Frage: Was ist denn das eigentlich Reale in dieser alten Weltanschauung gegenüber unserer gegenwärtigen Erkenntnisart, was ist das eigentlich Wirkliche in diesen Dingen drinnen? Das eigentlich Wirkliche in diesen Dingen ist, daß wir eben Fortschritte machen mußten auf dem Gebiet des toten Weltenalls, des mechanisch-physikalisch-chemischen Weltenalls. Diese Fortschritte, die wir in den letzten drei bis vier Jahrhunderten, und zunehmend im neunzehnten Jahrhundert, gemacht haben, diese Fortschritte wären nicht möglich gewesen, wenn die alte Art der Anschauung weiter sich fortgepflanzt hätte. Diese Dinge überschaut derjenige recht, der sie, ich möchte sagen, in ihren Knotenpunkten durchschaut.

Le milieu du XIXe siècle est l'un de ces points de jonction dans le développement/l’évolution de l'humanité. A la fin des années cinquante du siècle dernier, toute une série de progrès humains ont coïncidé, qui dans leur comportement particulier les uns envers les autres nous montrent ce qui était réellement important et essentiel, et ce qui n'est toujours pas reconnu aujourd'hui, au milieu du XIXe siècle dans le développement de l'humanité. Certaines choses échappent à l'observateur humain dans ce domaine parce qu'elles ne sont pas incluses dans l'enseignement général/la formation générale. Le fait qu'en 1858, un livre de Gustav Theodor Fechner intitulé « Psychophysique » ait été publié, échappe généralement à l'observateur dans ce domaine, car il n'est pas compté dans la formation générale. Mais celui qui adopte une approche subtile de l’évolution humaine verra que cette psychophysique exprime une caractéristique fondamentale de toute la façon moderne de voir le monde. Psychophysique : voir le psychique seulement à travers des manifestations physiques externes, ce qui est contenu dans ce livre comme une caractéristique spéciale d'une manière spirituelle ; car Gustav Theodor Fechner était un homme très riche d’espit.

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Gerade die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts ist ein solcher Knotenpunkt in der Menschheitsentwickelung. Am Ende der fünfziger Jahre des vorigen Jahrhunderts, da fielen zusammen eine ganze Reihe von menschheitlichen Fortschritten, die uns in ihrem eigentümlichen Verhalten zueinander zeigen, was eigentlich Wichtiges und Wesentliches und heute noch nicht Erkanntes diese Mitte des neunzehnten Jahrhunderts innerhalb der Menschheitsentwickelung war. Gewisse Dinge entgehen, weil sie nicht zur allgemeinen Bildung gerechnet werden, dem menschlichen Beobachter auf diesem Felde. Daß 1858 von Gustav Theodor Fechner ein Buch übet «Psycho-Physik» erschienen ist, das entgeht gewöhnlich dem Beobachter auf diesem Felde, weil es nicht zur allgemeinen Bildung gerechnet wird. Aber demjenigen, der in feiner Art eingeht auf die menschliche Entwickelung, der wird sehen, daß in dieser Psycho-Physik sich ein Grundzug ausspricht der ganzen modernen Art, die Welt anzuschauen. Psycho-Physik: das Psychische nurmehr sehen durch die äußeren physischen Kundgebungen, das ist in diesem Buche als besonderer Charakterzug in geistreicher Art enthalten; denn Gustav Theodor Fechner war ein sehr geistreicher Mann.

Une deuxième chose, qui coïncide, coïncide avec l'année, est la découverte de l'analyse spectrale de Kirchhoff et Bunsen, par laquelle l'unité de l'univers doit être substantiellement prouvée, en regardant l'univers de façon spectrale, c'est-à-dire en regardant seulement à travers un mode de cognition humain qui est diamétralement, ou plutôt polairement opposé, à la vue que je viens de décrire pour vous comme le se-sentir-dedans de l'être humain dans l'univers entier. L'analyse spectrale voit l'unité substantielle ; l'ancienne vision du monde allait uniquement à l'unité spirituelle avec le cosmos entier. Vous avez là deux avancées importantes de la nouvelle époque, qui indiquent clairement ce qui montre le revirement de la nouvelle vision du monde. Et ce n'est pas sans un lien/pendant intérieur, maintenu par la nature humaine intérieure, que de tels phénomènes sont associés à d'autres. Prenez seulement une fois ce qui suit. Je ne sais pas combien d’humains ont clairement observé à ce point, mais qui s’est donné de la peine, qui ne parlent pas ci-dessus en ces choses, mais veut parler d’expérience, il pouvait faire l'observation suivante : On pourrait laisser œuvrer sur soi 1859, donc le temps où l'analyse spectrale est apparue/montée, où la « Psychophysique » de Fechner est parue, on a pu observer, puisque c'était l'année séculaire de la naissance de Schiller, ce qu'on pensait être des discours pour Schiller lors de l'inauguration des différents monuments de Schiller et ce qui a été tenu pour des discours de Schiller lors des fêtes de Schiller en 1859. Là, celui qui observe ces choses peut maintenant vraiment remarquer comment la vieille vénération de Schiller, tout de suite en année séculaire, se transforme en phrasé dans les discours qui sont faits, comment elle n'est plus présente dans sa vitalité élémentaire originelle, comment l'idéalisme de Schiller s'estompe et ce qu’on a encore à dire sur Schiller devient un phrasé.

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Ein zweites, das zusammenfällt, auf das Jahr hin zusammenfällt, das ist die Entdeckung der Spektralanalyse von Kirchhoff und Bunsen, wodurch substantiell die Einheit des Weltenalls bewiesen werden soll, indem man spektralanalytisch hinaussieht in das Weltenall, das heißt, wenn man nur hinaussieht durch eine menschliche Erkenntnisart, die diametral, oder besser gesagt, polarisch entgegengesetzt ist derjenigen Anschauung, die ich Ihnen vorhin charakterisiert habe als das Sich-drinnenstehend-Fühlen des Menschen in dem ganzen Universum. Die Spektralanalyse sieht die stoffliche Einheit; die alte Weltanschauung ging bloß auf die geistige Einheit mit dem gesamten Kosmos. Da haben Sie gleich zwei wichtige Fortschritte der neueren Zeit, welche ganz klar auf das hinweisen, was den Umschwung in der neueren Erkenntnisanschauung zeigt. Und nicht ohne inneren Zusammenhang, zusammengehalten durch die innere Menschennatur, stehen mit solchen Erscheinungen dann andere. Nehmen Sie nur einmal das Folgende. Ich weiß nicht, wieviele Menschen an diesem Punkte klar beobachtet haben; wer sich aber Mühe gegeben hat, wer in diesen Dingen nicht obenhin spricht, sondern aus der Erfahrung sprechen will, der konnte folgende Beobachtung machen: Man konnte auf sich wirken lassen 1859, also die Zeit, in der die Spektralanalyse heraufgekommen ist, in der die Fechnersche «Psycho-Physik» erschienen ist, man konnte beobachten, da es das Säkularjahr des Geburtsjahres Schillers war, was bei der Enthüllung der verschiedenen Schiller-Denkmäler und was bei den Schiller-Festen im Jahre 1859 für Schiller-Reden gehalten worden sind. Da kann nun derjenige, der diese Dinge beobachtet, wirklich bemerken, wie die alte Schiller-Verehrung gerade im Säkularjahr in den Reden, die gehalten werden, ins Phrasenhafte übergeht, wie sie nicht mehr in ihrer ursprünglichen elementaren Lebendigkeit vorhanden ist, wie der Idealismus Schillers verklingt und das, was man noch über Schiller zu sagen hat, Phrase wird.

Et à nouveau, paraît dans l’année en même temps, le premier ouvrage, pour ainsi dire standard, le premier ouvrage donnant le ton sur la recherche historique matérialiste, le livre sur l'économie politique de Karl Marx. Cela coïncide avec beaucoup d’autres phénomènes. Là se noue ce qui, comme des fils qui parcourent le développement/l’évolution de l'humanité récente/nouvelle. Et si l'on s'est un jour occupé de suivre la vieille vision de l'humanité, telle qu'elle vivait encore, par exemple, à la fin du XVIIIe siècle - même chez les porteurs de bannières de la Révolution française -, la progression de cette vieille vision de l'humanité au XIXe siècle, on voit une lueur, on voit comment ces étincelles brillent de moins en moins. Notre ami Sellin a récemment publié un livre : Louis-Claude de Saint-Martin « Dieu - Homme – Monde » en traduction allemande. Je crois que le plus grand nombre possible d’humains devraient lire ce livre, et que le plus grand nombre possible de personnes devraient être assez honnêtes pour se dire : en fait, je ne comprends même pas une seule phrase dans sa base réelle telle qu'elle est écrite dans ce livre. - Ceux qui peuvent se mettre/se transposer à la science de l’esprit - qui, à nouveau d'une manière moderne, retire/sort quelque chose des fondements spirituels – ils pressentiront une chose de ce qui est vraiment présent chez Saint Martin. Mais avec l'éducation/la formation actuelle de l'humanité, on devrait être honnête à ce sujet, il faut considérer ce que est écrit chez Saint-Martin comme un pur non-sens. Le fait que l'on ne soit pas honnête en de telles choses, que l'on croit comprendre les choses qui sont anciennes, est justement la malhonnêteté de la pensée humaine actuelle.

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Und wiederum, auf das Jahr hin gleichzeitig, erscheint das erste, sozusagen Standard Work, das erste tonangebende Werk über materialistische Geschichtsforschung, das Buch über die politische Ökonomie von Karl Marx. Dieses trifft zusammen mit vielen anderen Erscheinungen. Da verknotet sich dasjenige, was als Fäden die Entwickelung der neueren Menschheit durchzieht. Und hat man sich einmal damit beschäftigt, die alte Menschheitsanschauung, wie sie zum Beispiel noch am Ende des achtzehnten Jahrhunderts lebte - selbst bei den Bannerträgern der Französischen Revolution befaßte man sich damit -, den Fortgang dieser alten Anschauung über den Menschen zu verfolgen ins neunzehnte Jahrhundert hinein, so sieht man ein Abglimmen, sieht man, wie diese Funken abglimmen. Unser Freund Sellin hat neulich ein Buch veröffentlicht: Louis-Claude de Saint-Martin «Gott - Mensch - Welt» in deutscher Übersetzung. Ich glaube, daß möglichst viele 'Menschen das Buch lesen sollten, und daß möglichst viele Menschen so ehrlich sein sollten, sich zu sagen: Eigentlich verstehe ich doch nicht einmal einen einzigen Satz in seiner wirklichen Grundlage, wie er in diesem Buche steht. - Diejenigen, die sich etwas in Geisteswissenschaft - die wiederum in moderner Weise etwas herausholt aus den geistigen Grundlagen - versetzen können, die werden einiges ahnen von dem, was bei Saint-Martin wirklich vorhanden ist. Aber mit der heutigen Menschheitsbildung, man sollte ehrlich darin sein, muß man dasjenige, was bei Saint-Martin steht, für reinen Unsinn ansehen. Daß man nicht ehrlich ist in solchen Dingen, daß man die Dinge, die alt sind, zu verstehen glaubt, ist eben die Unehrlichkeit im heutigen Menschheitsdenken.

Et qu'est-ce qui a amené ce stade d’évolution de l’humanité ? Tout de suite la nécessité de s’approfondir dans l'ordre du monde mécanique-physique-chimique. On ne peut guère penser quelque chose de plus impossible que de venir à la physique, la mécanique ou la chimie d'aujourd'hui sous l'angle de la vision du monde cultivée par Jakob Böhme ou celle de Paracelse ou de Saint-Martin. C'est impossible. Tout ne se laisse pas jeter dans un même pôt, c'est impossible. L'humanité a dû abandonner/déposer pendant un certain temps la toute autre sorte de représentation qu'elle a eu, pour faire les progrès dans le domaine physico-chimico-mécanique qu’il est nécessaires de faire de toute urgence pour le développement/l’évolution de l'humanité.

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Und was hat diese Entwickelungsstufe der Menschheit herbeigeführt? Gerade die Notwendigkeit, sich in die mechanisch-physikalisch-chemische Weltordnung zu vertiefen. Man kann sich kaum etwas Unmöglicheres denken, als etwa vom Standpunkte derjenigen Weltanschauung, die Jakob Böhme gepflegt hat, oder die Paracelsus oder Saint-Martin gepflegt hat, zur heutigen Physik oder Mechanik oder Chemie zu kommen. Das ist unmöglich. Es läßt sich nicht alles in einen Topf werfen, das ist unmöglich. Die Menschheit mußte für eine Zeit ablegen die ganz andere Art des Vorstellens, die sie gehabt hat, um die Fortschritte auf physikalisch-chemisch-mechanischem Gebiet, die einmal für die Entwickelung der Menschheit dringend notwendig sind, zu machen.

Mais ces progrès reposent dans la connaissance du non-vivants, du mort. Et tout de suite par cela – cela doit toujours de nouveau être accentué - la vision du monde de science de la nature est devenu grande, qu'elle a mis au point la méthode exacte, énorme, admirable pour la connaissance du mort. Mais qu'est-ce qui a dû être temporairement perdu pour l'être humain à cause de cela ? Aujourd'hui, cette connaissance du mort ne vit pas purement dans la conception de la nature. Dans chaque article de journal, dans la formation générale, elle imprègne/parcourt la forme des pensées des humains, de sorte qu'ils comprennent/saisissent tout selon le modèle de la sciences de la nature, et ne peuvent plus s'empêcher de regarder tout ce qui existe dans le monde selon le modèle de science de la nature, regarder ainsi si la science de la nature pouvaient donner la seule chose réelle, et comme si tout ce qui doit être mis/transposé dans la réalité devait également être imprégné/parcouru de façon de penser de science de la nature. Mais maintenant, cette façon de penser de science de la nature, qui est si grande sur le champ de science de la nature lui-même, a un certain effet lorsqu'elle s'exprime dans d'autres vies humaines. Pas encore dans la première génération, et peut-être pas dans la seconde, elle n'affecte pas le chercheur lui-même, mais seulement l'écolier et chez ceux qui transforment ensuite les connaissances de science de la nature en visions du monde ; elle rend antisocial, elle établit/fonde des pulsions antisociales. Nous ne devons pas ignorer le fait, de manière malhonnête et illusoire, que c'est la conséquence de la pénétration de toute notre âme par des vues de science de la nature que nous développons des pulsions antisociales, car ce qui nous permet de pénétrer le mieux les secrets de la nature, cela nous éloigne de la saisie de notre prochain, l'humain. Et peu importe combien de fois nous pouvons dire : tu aimeras ton prochain comme toi-même - quand nous laissons toute notre âme humaine être parcourue seulement par des façons de voir de science de la nature, ainsi des pulsions antisociales monte en nous, qui font de cette phrase ou toutes les phrases de fraternité une simple phrase/un simple phrasé. Ainsi, le fait particulier apparait que l'appel après un ordre social surgit à une époque qui a les pulsions les plus antisociales d'un autre côté. C'est la chose la plus significative de notre époque, que l'honnête homme doit examiner d'urgence aujourd'hui. Nous ne devons pas nous laisser distraire par quoi que ce soit, par un rester collé à d’anciennes façons de voir, par aucune apparition agitatrice de tel ou tel côté. À cet égard, nous devons regarder honnêtement et droit devant nous. Et c'est la véritable raison intérieure pour laquelle il est impossible d'avancer dans le temps présent sans un renouveau spirituel, sans de nouveau une connaissance des mondes spirituels, sans de nouveau une connaissance du monde spirituel du plus intérieur de l'humain. Au cours du développement de l'humanité, les facultés se sont perdues lesquelles par l’observation du monde extérieur laissait apparaitre l’humain à lui-même comme un membre de l'univers. A partir de l'intérieur, nous devons nous reconstruire un monde spirituel. C'est la tâche que se donne la vision anthroposophique du monde, de crée le soubassement d'une véritable formation sociale du nouvel ordre d’humanité.

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Aber diese Fortschritte liegen in der Erkenntnis des Unlebendigen, des Toten. Und gerade dadurch - das muß immer wieder betont werden - ist die naturwissenschaftliche Weltanschauung groß geworden, daß sie die exakte, die gewaltige, die bewundernswerte Methode ausgebildet hat für die Erkenntnis des Toten. Aber was mußte dadurch zeitweilig für den Menschen verlorengehen? Heute lebt diese Erkenntnis des Toten nicht bloß in der Auffassung der Natur. In jedem Zeitungsartikel, in der allgemeinen Bildung durchzieht sie die Gedankenform der Menschen, so daß sie alles nach dem Muster der Naturwissenschaft auffaßt und gar nicht mehr anders kann, als alles, was für sie in der Welt ist, nach dem Muster der Naturwissenschaft anzuschauen, so anzuschauen, als ob die Naturwissenschaft das einzig Wirkliche geben könnte, und als ob alles das, was in die Wirklichkeit versetzt werden soll, auch mit naturwissenschaftlicher Denkungsart durchzogen werden soll. Aber nun hat diese naturwissenschaftliche Denkungsart, die so groß auf naturwissenschaftlichem Felde selbst ist, eine bestimmte Wirkung, wenn sie im anderen menschlichen Leben sich äußert. Sie macht, noch nicht in der ersten Generation, vielleicht auch nicht in der zweiten, nicht bei dem Forscher selbst, sondern erst bei dem Schüler und bei denjenigen, die dann die naturwissenschaftlichen Erkenntnisse in Weltanschauungen umwandeln, sie macht antisozial, sie begründet antisoziale Triebe. Darüber darf man sich nicht in irgendeiner unehrlichen, illusionistischen Weise hinwegsetzen, daß es die Folge des Durchdringens unseres ganzen Seelischen mit naturwissenschaftlichen Anschauungsformen ist, daß wir antisoziale Triebe entwickeln, denn dasjenige, was uns am besten eindringen läßt in die Geheimnisse der Natur, das entfernt uns von der Auffassung unseres Nächsten, des Menschen. Und wir können noch so oft sagen: Du sollst deinen Nächsten lieben wie dich selbst -, wenn wir unsere ganze menschliche Seele durchziehen lassen nur von naturwissenschaftlichen Anschauungen, so gehen in uns auf antisoziale Triebe, die uns diesen Satz oder alle Sätze von Brüderlichkeit zu einer bloßen Phrase machen. Und so entsteht die eigentümliche Tatsache, daß der Ruf nach sozialer Ordnung in einer Zeit entsteht, die von einer anderen Seite her die antisozialsten Triebe hat. Das ist das Bedeutsamste in unserer Zeit, auf das der Ehrliche heute dringend hinschauen muß. In diesem Hinschauen darf man sich durch nichts beirren lassen, durch kein Klebenbleiben an alten Anschauungen, durch kein agitatorisches Auftreten von dieser oder jener Seite. Hier in diesem Punkte muß ehrlich und geradeaus gesehen werden. Und das ist der wirklich innere Grund, warum nicht weiterzukommen ist in der gegenwärtigen Zeit ohne eine geistige Erneuerung, ohne ein Wiedererkennen der geistigen Welt vom innersten Menschen aus. Im Laufe der Menschheitsentwickelung sind die Fähigkeiten verlorengegangen, welche durch Beobachtung der äußeren Welt den Menschen als Glied des Universums sich selbst erscheinen lassen. Von innen heraus müssen wir uns eine geistige Welt wieder aufbauen. Das setzt sich die anthroposophische Weltanschauung zu ihrer Aufgabe, den Untergrund dadurch schaffend für eine wirklich soziale Gestaltung der neueren Menschheits Ordnung.

Certes, il serait très déplacé aujourd'hui de dire que l'on devrait seulement soigner : cultiver l'intérieur ; ce serait un certain égoïsme intérieur raffiné. Aujourd'hui, on doit parler de comment dont les institutions extérieures doivent être construites nouvelles. Mais on doit toujours rester conscients qu’on n’arriverions pas plus loin dans les institutions les mieux construites quand les humain ne s'acquerraient pas les facultés de construire de l'intérieur à nouveau un monde spirituel.

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Gewiß, es würde heute sehr deplaziert sein davon zu sprechen, daß man nur das Innere pflegen soll; das wäre ein gewisser raffinierter innerer Egoismus. Man muß heute davon sprechen, wie die äußeren Einrichtungen neu aufgebaut werden müssen. Aber man muß sich immer bewußt bleiben dessen, daß man in den bestaufgebauten Einrichtungen dennoch nicht weiterkommen würde, wenn nicht die Menschen sich aneignen würden die Fähigkeiten, eine geistige Welt von innen heraus wiederum aufzubauen.

Un début, pour construire de nouveau un monde spirituel de l'intérieur vers dehors et pour populariser ce qui a été commencé, j'ai essayé de le présenter avec les livres "Vom Menschenrätsel" et "Von Seelenrätsel" (De l’énigme de l’humain et De l’énigme de l’âme). Dans le livre « Des énigmes de l'âme », j'ai indiqué en détail pour la première fois que l'humain, lorsqu'il se regarde vraiment intérieurement, n'est pas l'unité chaotique dont parlent ceux qui aujourd'hui veulent seulement connaître la nature humaine au cadavre, c'est-à-dire au mort. Comment l'humain est en réalité, un organisme de tête, un organisme rythmique ou de poitrine et un organisme de membres - vous trouverez les pendants/correspondances plus précises dans mon livre « Des énigmes de l'âme » en annexe -, ce qui a été trouvé, en tenant compte de tous les progrès de la récente science de la nature, la tri-articulité de la forme humaine, cela doit devenir un des points de départ pour une vue/façon de voir réelle de l'humain dans l'avenir. L'humain doit en venir à quelle grande différence repose en lui quand il se regarde/contemple comme un homme de tête, de poitrine et de membres, avec tout ce qui est relié aux membres, notamment d’organes sexuels, qui sont toujours seulement, des extensions/poursuite vers dedans des organes des membres, et justement ainsi encore comme les organes du métabolisme proprement dit.

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Einen Anfang, eine geistige Welt von innen heraus wieder aufzubauen und das Angefangene populär darzustellen, ich habe ihn versucht mit den Büchern «Vom Menschenrätsel» und «Von Seelenrätseln». In dem Buche «Von Seelenrätseln» habe ich zum erstenmal eingehend darauf hingewiesen, daß der Mensch, wenn er sich wirklich innerlich anschaut, nicht die chaotische Einheit ist, von der diejenigen sprechen, die heute nur an der Leiche, das heißt an dem Toten die Menschennatur erkennen wollen. Wie der Mensch in Wirklichkeit ist, ein Kopforganismus, ein rhythmischer oder Brustorganismus und ein Gliedmaßenorganismus - die genaueren Zusammenhänge finden Sie in meinem Buche «Von Seelenrätseln» im Anhang -, das, was gefunden ist mit Berücksichtigung aller Fortschritte der neueren Naturwissenschaft, die Anschauung von der Dreigliedrigkeit der menschlichen Gestalt, das muß einer der Ausgangspunkte werden für eine reale Anschauung des Menschen in der Zukunft überhaupt. Der Mensch muß darauf kommen, welch großer Unterschied in ihm liegt, wenn er sich betrachtet als Hauptes-, als Brust- und als Gliedmaßenmensch mit allem, was mit den Gliedmaßen zusammenhängt, namentlich als Sexualorgane, die immer nur nach innen gelegene Fortsetzungen der Gliedmaßenorgane sind, und ebenso noch als die eigentlichen Stoffwechselorgane.

Si on considère ainsi l'homme comme un être tri-articulé, alors on comprend seulement son unité supérieure/plus élevée, pendant que la science ordinaire de la nature jette aujourd'hui tout pêle-mêle dans l'humain. Car celui qui a jeté une fois la base à cette vision de/façon de voir de l'humain de la tri-articulité, il comprend l'humain à nouveau se tenant dedans dans l'univers, mais maintenant non comme un être de l'espace, mais comme un être du temps. Et c'est ce qui fait la grande différence entre notre mode de cognition/sorte de connaissance et la sorte actuelle. Là, le Goetheanisme a créé la base élémentaire, là on doit continuer à rechercher sur le chemin du Goetheanisme, alors on arrive à une véritable/réelle connaissance de l'humain. Alors, on regarde l'humain tel qu'il nous apparaît comme être principal ainsi qu'on parvient à regarder intelligemment/les yeux ouverts sur cette forme, cette formation/ce façonnement de la tête. Alors on sait comment relier/amener en pendant entièrement le façonnement de la tête humaine /le chef humain avec l'embryologie, et regarde le fait que l'embryologie de l'être humain part du façonnement du chef, et les autres façonnements, les autres façonnements d'organes, sont/seront en fait ajoutés plus ou moins secondairement, selon/d’après la forme. Mais alors on trouve aussi comment cette tête/ce chef humaine se tient d’une toute autre manière en pendant avec ce que l'être humain résume quand il dit « je », comme l'humain poitrine au sein, qui est essentiellement un homme rythmique. Dans la tête, l'organisation humaine la plus parfaite est, pourrait-on dire, déjà à partir de la formation embryonnaire de l'être humain. La tête est arrondie comme l'univers lui-même, et ce qui n'est pas arrondi dans le chef/la tête n'est différent de l'arrondi que parce qu'il doit être relié/pendant au reste de l'organisme/à l’organisme restant. Le chef/a tête a une certaine indépendance, sauf que certaines caractéristiques du chef s'étendent ensuite aussi sur les autres membres de l'organisme humain, parce que l’ensemble est quand-même une unité, et parce que ce que je dis de le façonnement du chef est seulement extrêmement développé à la tête/au chef, mais se répète métamorphiquement/métamorphosement aux autres membres de l'être humain, parlé goethéennement : Quand le chef, dans une certaine mesure, représenté morphologiquement en une plus haute perfection ce qui veut se réaliser dans l'humain à partir de fondements intérieurs, ainsi l’humain, des membres représente pour nous ce qui n'est qui, à l’humain, j’aimerais dire, est seulement formé/façonné humainement rudimentairement, ce qui donne la forme humaine le moins parfaitement. L’humain-poitrine se tient dedans au milieu. Et l'humain thoracique/de (la) poitrine vit en fait, par les mouvements rythmiques, car au fond tout est mu rythmiquement en l'humain. Et j'ai, j’aimerais dire, indiqué un rythme très frappant dans le développement/l’évolution de l'humanité dans des conférences précédentes. L'humanité actuelle tient ces choses pour des coïncidences/hasards. Mais quand elle tient ces choses pour des coïncidences/hasards, cela conduira l'humanité encore plus loin dans une pensée ruineuse. Je vous ai dit : si on prend le nombre de respirations en une minute, la chose étrange est que vous obtenez un certain rythme dans le nombre de respirations pour un jour, pour vingt-quatre heures, et qu'en vingt-quatre heures vous prenez autant de respirations que vous expérimentez de jours dans le cours normal de la vie humaine quand vous atteignez environ soixante-douze ans. Et que c'est encore le même nombre que le nombre d'une année solaire dite platonique, le nombre de ces années où le soleil passe apparemment à travers le zodiaque entier.

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Betrachtet man den Menschen so als dreigliedriges Wesen, dann versteht man erst seine höhere Einheit, während die gewöhnliche Naturwissenschaft heute im Menschen alles durcheinander wirft. Denn, wer einmal den Grund gelegt hat zu dieser Anschauung des Menschen von der Dreigliedrigkeit, der begreift den Menschen wiederum drinnenstehend im Universum, aber jetzt nicht als Raumeswesen, sondern als Zeitwesen. Und das gibt den großen Unterschied zwischen unserer und der gegenwärtigen Erkenntnisart. Da hat der Goetheanismus die elementare Grundlage geschaffen, da muß man auf dem Wege des Goetheanismus weiter forschen, dann kommt man zu einer wirklichen Menschenerkenntnis. Dann betrachtet man den Menschen, wie er uns als Haupteswesen entgegentritt so, daß man auf diese Form, auf diese Gestaltung des Hauptes einsichtig hinzuschauen vermag. Dann weiß man die Gestaltung des menschlichen Hauptes ganz mit der Embryologie in Zusammenhang zu bringen und schaut auf die Tatsache hin, daß die Embryologie des Menschen von der Hauptgestaltung ausgeht, und die anderen Gestaltungen, die anderen Organgestaltungen eigentlich mehr oder weniger sekundär, der Form nach, hinzugefügt werden. Dann aber findet man auch, wie dieses menschliche Haupt in einer ganz anderen Weise im Zusammenhang steht mit dem, was der Mensch zusammenfaßt, wenn er sagt: «Ich», als der Brustmensch, der im wesentlichen ein rhythmischer Mensch ist. Im Haupte ist die vollkommenste Menschenorganisation, man könnte sagen, schon von der Embryonalbildung des Menschen an. Das Haupt ist gerundet wie das Weltenall selbst, und was nicht Rundung ist im Haupte, das ist nur deshalb abweichend von der Rundung, weil es zusammenhängen soll mit dem ganzen übrigen Organismus. Das Haupt hat eine gewisse Selbständigkeit, nur daß sich gewisse Eigenschaften des Hauptes dann auch über die anderen Glieder des menschlichen Organismus ausdehnen, weil doch das Ganze eine Einheit ist, und weil das, was ich über die Hauptesbildung sage, nur extrem am Haupte ausgebildet ist, sich aber metamorphosisch an den anderen Gliedern des Menschen wiederholt; goethisch gesprochen: Wenn das Haupt gewissermaßen morphologisch in höchster Vollkommenheit darstellt, was am Menschen aus inneren Grundlagen heraus sich verwirklichen will, so stellt uns der Gliedmaßenmensch dasjenige dar, was am Menschen, ich möchte sagen, nur rudimentär menschlich gebildet ist, was am wenigsten vollkommen die menschliche Gestalt gibt. Und der Brustmensch steht mitten drinnen. Der Brustmensch lebt eigentlich durch die rhythmischen Bewegungen, denn im Grunde genommen ist im Menschen alles rhythmisch bewegt. Und ich habe, ich möchte sagen, einen auffälligsten Rhythmus in der Menschheitsentwickelung angegeben in früheren Vorträgen. Die heutige Menschheit hält solche Dinge für Zufall. Aber wenn sie diese Dinge für Zufall hält, so wird das die Menschheit noch weiter in ein ruinöses Denken hineinführen. Ich habe Ihnen gesagt: Nimmt man die Zahl der Atemzüge in einer Minute, so ist das Merkwürdige, daß man einen gewissen Rhythmus herausbekommt in der Zahl der Atemzüge für einen Tag, für vierundzwanzig Stunden, und daß man in vierundzwanzig Stunden so viel Atemzüge macht, als man Tage im normalen Lebenslauf im Menschenleben erlebt, wenn man etwa zweiundsiebzig Jahre alt wird. Und daß das wiederum dieselbe Zahl ist wie die Zahl eines sogenannten platonischen Sonnenjahres, die Zahl jener Jahre, in der die Sonne scheinbar den ganzen Tierkreis durchläuft.

Ceci est seulement un extrait du processus rythmique dans lequel un humain vit à l'intérieur de l'univers entier à travers son processus respiration-poitrine. L'être humain est cet être tri-articulé. Et maintenant, nous nous nous tenons, regardant cette tri-articulation de l'humain, devant le point de départ d'une connaissance que j'ai seulement besoin d’évoquer aujourd'hui, car au fond nous avons ainsi et ainsi souvent parlé de détails/particularités, aujourd'hui nous les avons regardés en rapport à leur unité morphologique. Nous nous tenons au point de départ d'une connaissance de science de la nature, laquelle est/sera clairement placée devant l’humain : La formation de la tête est une manifestation conséquente de ce que l'humain a traversé avant d'entrer dans l'existence/l’être-là physique par la naissance ou la conception. Dans la formation/le façonnement de la tête vivent ces forces que l'humain a traversées dans la vie spirituelle avant qu’il soit venu dans l'existence/l’être-là physique par la conception. Dans tout ce qui vit dans la formation/le façonnement de la poitrine, vit ce que l'être humain peut expérimenter/vivre et façonner ici entre la naissance et la mort. Et dans la formation/le façonnement des membres vit la disposition métamorphosée à ce que l'être humain est post mortem, après la mort, dans la vie spirituelle. Ce qui a été effectivement/en fait chassé de la conscience de l'humanité européenne par le Concile œcuménique de 869, la préexistence de l'âme humaine, qui aussi donne seulement une véritable façon de voir sur la post-existence, cela pourra être scientifiquement prouvé, quand seulement les humains se sont d'abord mis/amenés dans les habitudes de pensée correspondantes. Ce ne sera alors qu'un pas vers la connaissance des vies terrestres répétées, sur lesquelles nous avons donc souvent assez parlé. Mais toute cette connaissance doit/devra être construite à partir de l'intérieur. Ce que l’ancien humain a construit vers dehors de la vue/la contemplation de l'univers et de son pendant avec lui, parce qu'il avait encore une sensibilité supérieure/plus élevée, cela l'humain moderne doit le construire à partir de l'intérieur par une force intérieure forte, qu'il peut s’acquérir/s’approprier de la manière que je l'ai décrite dans mon livre « Comment acquérir la connaissance des mondes supérieurs ». Et ces forces - l'individu peut seulement les avoir de la connaissance -, ces forces seront formés/façonnées socialement lorsque nous propulserons/feront une telle science de l'humain, qui à nouveau nous laissera connaitre/reconnaître le spirituel et ce qui est d’âme dans le physique. Mais pas ainsi que nous en bavardions par de simples phrases. Car tout ce que la philosophie actuelle parle aussi de l'âme et de l'esprit est un bavardage en pures phrases. On parle de réalités seulement lorsqu'on peut dire : Regarde toi ton chef, il est le reflet, l’image-mirroir d'un développement prénatal de l'esprit. - Là, on a un fait réel, là commence seulement le droit de parler de ces choses dans le sens de la vision moderne du monde. Seulement quand on peut dire : Tes membres montrent la préformation métamorphosée pour le façonnement du chef de la prochaine vie terrestre – on se tient sur un terrain réel. Alors on parle concrètement sur ces choses. Et cette façon de penser, elle sera, parce que dans l'âme de l’humain tout se tient en pendant/correspondance, elle inoculera à nouveau à l'humanité des pulsions sociales. De cela, sortira à nouveau un sentiment social. Car entre l'ancienne vision du monde, qui se réfère à l'espace, et la nouvelle vision du monde, qui se réfère au temps, se tient l'impulsion qui a frappé dans l'humanité comme l'impulsion du christianisme, qui signifie également : s'éloigner/sortir de la pure vision extérieure de l'espace, qui conduit à la nature humaine la plus intime. Mais on n’a pas la permission de s'arrêter/rester planté lors de la simple orientation vers le sentiment confus et chaotique ; on doit dans ce sentiment, à nouveau laisser s'éclairer une vision concrète du/façon concrète de voir le monde, mais une vision/façon concrète de voir le du monde qui place maintenant l'humain temporellement dans l'univers.

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Das ist nur ein Ausschnitt aus dem Rhythmischen, in welchem der Mensch durch seinen Atmungs-Brust-Prozeß im ganzen Weltenall drinnen lebt. Der Mensch ist dieses dreigliederige Wesen. Und nun stehen wir gerade, diese Dreigliederung des Menschen betrachtend, vor dem Ausgangspunkte einer Erkenntnis, die ich heute nur anzudeuten brauche, denn im Grunde genommen haben wir soundso oft von den Einzelheiten gesprochen, heute haben wir sie in bezug auf ihre morphologische Einheit angeschaut. Wir stehen am Ausgangspunkte einer naturwissenschaftlichen Erkenntnis, welche klar vor den Menschen hingestellt wird: Kopfbildung ist Folgeerscheinung desjenigen, was der Mensch durchgemacht hat, bevor er durch die Geburt oder durch die Empfängnis in das physische Dasein gekommen ist. In der Kopfbildung leben diejenigen Kräfte, die der Mensch im geistigen Leben durchgemacht hat, bevor er durch die Empfängnis ins physische Dasein gekommen ist. In alledem, was in der Brustbildung lebt, lebt dasjenige, was der Mensch hier zwischen Geburt und Tod erleben und ausgestalten kann. Und in der Gliedmaßenbildung lebt die metamorphosierte Anlage zu dem, was der Mensch post mortem, nach dem Tode, im geistigen Leben ist. Dasjenige, was mit dem ökumenischen Konzil 869 eigentlich aus dem Bewußtsein der europäischen Menschheit herausgetrieben worden ist, die Präexistenz der Menschenseele, die auch erst eine wirkliche Anschauung über die Postexistenz gibt, das wird naturwissenschaftlich erwiesen werden können, wenn die Menschen sich nur erst hineingebracht haben werden in die entsprechenden Denkgewohnheiten. Dann wird es nur eine Stufe sein zur Erkenntnis der wiederholten Erdenleben, über die wir ja oft genug gesprochen haben. Aber diese ganze Erkenntnis muß von innen heraus gebaut werden. Was der alte Mensch herausgebaut hat aus der Anschauung des Weltenalls und seines Zusammenhanges damit, weil er noch eine höhere Sensibilität hatte, das muß der moderne Mensch von innen heraus aufbauen durch eine innere starke Kraft, die er sich aneignen kann auf die Weise, wie ich es in meinem Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?» geschildert habe. Und diese Kräfte - der einzelne kann sie ja nur aus Erkenntnis haben -, diese Kräfte werden sozial ausgebildet werden, wenn wir solche Wissenschaft vom Menschen treiben, die uns wiederum im Physischen das Seelische und Geistige erkennen läßt. Aber nicht so, daß wir davon in bloßer Phrase schwätzen. Denn alles, was auch die heutige Philosophie von Seele und Geist redet, ist ein Schwätzen in bloßer Phrase. Von Realitäten spricht man nur, wenn man sagen kann: Sieh dir dein Haupt an, das ist der Abglanz, das Spiegelbild einer vorgeburtlichen Geistesentwickelung. - Da hat man eine reale Tatsache, da beginnt erst das Recht, von diesen Dingen im Sinne der modernen Weltanschauung zu sprechen. Erst wenn man sagen kann: Deine Gliedmaßen zeigen die metamorphosierte Vorbildung für die Hauptesbildung des nächsten Erdenlebens -, steht man auf realem Boden. Dann redet man konkret über diese Dinge. Und diese Art zu denken, die wird, weil in der Menschenseele alles im Zusammenhange steht, die wird der Menschheit wiederum soziale Triebe einimpfen. Davon wird wiederum soziales Empfinden ausgehen. Denn zwischen der alten Weltanschauung, die auf den Raum, und der neuen Weltanschauung, die auf die Zeit sich bezieht, steht der Impuls, der als der Impuls des Christentums in die Menschheit eingeschlagen hat, der gleichsam bedeutet: Hinweg aus der äußeren bloßen Raumesanschauung -, der hinlenkt auf die innerste Menschennatur. Aber man darf nicht stehenbleiben beim bloßen Hinlenken auf das wirre, chaotische Gefühl, man muß in dem Gefühl wiederum eine konkrete Weltanschauung aufleuchten lassen, aber eine Weltanschauung, die jetzt den Menschen zeitlich hineinstellt in das Weltenall.

Entre ces deux choses, nous sommes dans le présent. L'ancienne vision de /façon de voir l'espace s’est perdue pour nous, mais c'est dans la douleur sociale et humaine que doit naître la nouvelle vision des/façon de voir les temps/périodes par le développement/l’évolution de l'humain. Et l'Europe s'est jusqu'à présent complètement abandonnée à la vision/façon de voir spatiale en déclin. Cette Europe doit laisser monter en soi la vision des temps. C'est la bifurcation sur laquelle la civilisation européenne a été jusqu'à présent, et à ce point de bifurcation, il est à décider si nous voulons courir à la destruction ou si nous voulons éveiller la civilisation européenne à une nouvelle vie. On parle beaucoup d'anéantissement, mais il y a encore peu à dire sur la nouvelle vie. Mais des voix particulière résonnent étrangement à partir de ce que l'ainsi nommée civilisation européenne.

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Zwischen diesen beiden Dingen stehen wir in der Gegenwart. Verlorengegangen ist uns die alte Raumesanschauung, geboren werden muß aus sozialen und menschheitlichen Schmerzen heraus die neuere Zeitenanschauung über die Entwickelung des Menschen. Und Europa hat bisher sich ganz hingegeben der niedergehenden Raumesanschauung. Es muß dieses Europa lernen, in sich aufgehen zu lassen die Zeitenanschauung. Das ist die Gabelung jenes Weges, auf dem die europäische Zivilisation bisher gegangen ist, und auf diesem Gabelungspunkt ist zu entscheiden, ob wir hineinsausen wollen in die Vernichtung, oder ob wir zu einem neuen Leben die europäische Zivilisation erwecken wollen. Von der Vernichtung spricht vieles; zu dem Sprechen von einem neuen Leben rafft sich noch weniges auf. Aber einzelne Stimmen klingen merkwürdig aus dem heraus, was die sogenannte europäische Zivilisation ist.

La partie la plus décadente de cette civilisation européenne est volontiers/bien fichée, comme je l'ai souvent exposé en détail, dans la culture romane. La Paix de Versailles n'est que le dernier frémissement de la culture romane déclinante, qui sera ressentie inconsciemment, qui se comporte pour la dernière fois comme une réalité dans le monde, pendant qu'elle est depuis longtemps intérieurement vouée à l'extinction. Mais ce déclin laisse apparaître d'étranges floraisons spirituelles. Et, j’aimerais dire, celui qui voit intérieurement à travers l’évolution humaine, il a un soupir de soulagement quand lui vient en vis-à-vis quelque chose comme dans un livre récent sur l'art de Benedetto Croce, Benedetto Croce a donné quatre conférences sur l'art au Texas, pas en Europe. La première s'intitule « Qu'est-ce que l'art », et dans cette conférence il y a une phrase, mais ce n'est rien d'autre que l'extrait d'une vision romane globale de l'art, c'est-à-dire une vision de l'art qui émerge/sort à partir de la romanité décadente comme l'illumination d'une nouvelle ère, comme la nouvelle plante qui se dresse de la graine pourrie d'une plante.

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Der dekadenteste Teil dieser europäischen Zivilisation steckt wohl, wie ich im einzelnen öfters ausgeführt habe, in der romanischen Kultur. Der Versailler Friede ist nur das letzte Zappeln der untergehenden romanischen Kultur, die unbewußt gefühlt wird, die ein letztes Mal sich wie eine Realität in der Welt benimmt, während sie längst innerlich dem Untergang geweiht ist. Aber dieser Untergang läßt merkwürdige Geistesblüten erstehen. Und, ich möchte sagen, derjenige, der innerlich durchschaut die menschliche Entwickelung, der atmet auf, wenn ihm so etwas gegenübertritt wie in einem neueren Buche über die Kunst von Benedetto Croce, Benedetto Croce hat in Texas, nicht in Europa, vier Vorträge über die Kunst gehalten. Der erste heißt «Was ist die Kunst? », und in diesem Vortrage steht ein Satz, der aber nichts anderes ist als der Extrakt einer umfassenden romanischen Kunstanschauung, das heißt einer Kunstanschauung, die aus dem dekadenten Romanentum herausgeht wie das Aufleuchten einer neuen Zeit, wie aus dem verfaulenden Pflanzensamen die neue Pflanze sich erhebt.

« Mais avec conscience et méthode, cette tentative a souvent été faite/entreprise dans l'histoire de la pensée » - il pense la tentative de comprendre l'art à travers la pensée contemporaine/actuelle, et il voit cette tentative comme futile -, « en commençant par les < canons > que les artistes et les théoriciens de la Grèce et de la Renaissance ont établis pour la beauté du corps, des spéculations sur les relations géométriques et arithmétiques qui seraient à déterminer dans les figures et les tons, jusqu’aux aux enquêtes des esthéticiens du XIXe siècle, comme Fechner par exemple, et aux < communications >, qui lors des congrès de philosophes, de psychologues et de chercheurs de la nature de nos jours soignent /cultivent de présenter aux non-initiés/informés sur les relations des phénomènes physiques à l'art.»

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«Aber mit Bewußtsein und methodisch ist dieser Versuch in der Geschichte des Denkens häufig unternommen worden» - er meint den Versuch, durch das heutige Denken die Kunst zu begreifen, und er sieht diesen Versuch als einen vergeblichen an -, « angefangen von den < Kanons >, welche die griechischen und die Renaissancekünstler und -theoretiker für die Schönheit der Körper festgesetzt haben, von den Spekulationen über die geometrischen und arithmetischen Beziehungen, die in den Figuren und Tönen zu bestimmen seien, bis hin zu den Untersuchungen der Ästhetiker des neunzehnten Jahrhunderts, zum Beispiel Fechners, und zu den < Mitteilungen >, die auf den Philosophen-, Psychologen- und Naturforscherkongressen unserer Tage die Unkundigen über die Beziehungen der physischen Erscheinungen zur Kunst vorzulegen pflegen.»

Quand j'ai parlé à Munich de la saisie vivante de l'art, d'une saisie de l'art qui s'abstient de cette saisie de l'art par la reconnaissance morte de science de la nature, s’éleva d'abord bien sûr de la contradiction partout. Mais Croce continue : « Si on se demande de quelle raison l'art ne peut pas être un fait physique, la première chose à répondre est » - Je vous prie d'écouter/entendre maintenant ! -, les faits physiques n'ont aucune réalité, tandis que l'art, auquel beaucoup consacrent toute leur vie et qui remplit tout le monde de joie divine, est réel dans une haute mesure. Donc il ne peut pas être aucun fait physique, c'est-à-dire irréel. »

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Als ich in München sprach vom lebendigen Erfassen der Kunst, von einem Erfassen der Kunst, das von diesem Erfassen der Kunst durch das tote naturwissenschaftliche Erkennen absieht, da erhob sich zunächst selbstverständlich überall Widerspruch. Aber Croce fährt fort: «Fragt man sich, aus welchem Grund die Kunst keine physische Tatsache sein kann, so ist in erster Linie zu antworten » - ich bitte, hören Sie jetzt! -, « die physischen Tatsachen haben keine Wirklichkeit, während die Kunst, der so viele ihr ganzes Leben widmen und die alle mit göttlicher Freude erfüllt, in höchstem Maße wirklich ist. Also kann sie keine physische, das heißt unwirkliche Tatsache sein.»

Je vous demande/prie maintenant de regarder en esprit sur le visage stupéfait de la bourgeoisie européenne/du règne des coincés européens, ce visage stupéfait dont on doit se laisser dire : Oui, mais tout ce qui est là dehors dans la pièce est donc le réel, l'art est l'irréel. Et là, un humain crie ici en vis-à-vis du plus beau sentiment pour/de l'art : L'art ne peut pas être un fait physique, car les faits physiques sont irréels et l'art doit tout de suite aller vers la réalité.

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Nun bitte ich Sie, hinzuschauen im Geiste auf das verdutzte Gesicht des europäischen Spießertums, jenes verdutzte Gesicht, von dem man sich sagen lassen muß: Ja, aber alles das, was da draußen im Räume ist, ist doch das Wirkliche, die Kunst ist das Unwirkliche. Und da schreit hier ein Mensch einem aus feinster Kunstempfindung entgegen: Die Kunst kann keine physische Tatsache sein, weil die physischen Tatsachen unwirklich sind und die Kunst gerade zur Wirklichkeit hin muß.

C'est quelque de ce qui doit être inversé dans une certaine relation. Et au-delà de l'art, il y a en premier ce qui sera atteint sur un chemin dont j'ai décrit les premières étapes élémentaires dans mon livre « Comment obtient-on des connaissances des mondes plus élevés ? »". C'est là que se repose le regard vif/vivant du vrai monde, de la vraie réalité. Mais c'est quelque chose de grand, de voir comment un humain comme ce Croce soupçonne/pressent déjà que l'art est plus réel que celui que l’honnête bourgeois reconnaît comme la seule chose réelle. Car au fond, ce bourgeois aimerait quand-même dire que quand il voit comment un humain sera tué dans un drame : Eh bien, Dieu merci, ce n'est donc pas réel. - C'est à de telles choses que se montre le fort affrontement entre l'ancien et le nécessaire nouveau, et ce sera sûrement même l'art qui devra être le sol sur lequel devront se dérouler les luttes les plus violentes dans le présent. Car cette vision qui s’est prise son modèle seulement aux choses mortes, qui a conduit à de si grands triomphes dans la science de la nature, elle fait voile/navigue aussi dans la vie sociale vers la simple formation d'une chose morte, une chose telle qu’elle doit sombrer. Le marxisme est édifié d’après le modèle de science de la nature. Il veut comprendre l'ordre social de la même manière que l'on comprend l'ordre naturel extérieur. Qu'a-t-il atteint ? Une belle, magnifique et géniale critique de l'ordre moderne de l’économie. Mais il se tient maintenant devant l'impossibilité de mettre en place quoi que ce soit à la place de cet ordre économique moderne qu'il a critiqué. Et celui qui peut s’approfondir la question : quelle construction pourrait être atteinte par le marxisme, par le fait de vivre le marxisme ? - il dira : rien, de la destruction seulement, de la critique réalisée, c'est-à-dire que seule et unique la destruction pourra être atteinte. - N'est-il pas étrange que, là où les conséquences extrêmes du marxisme ont été tirées pour la vie extérieure, en Europe de l'Est et en Russie, une étrange critique émerge, une critique qui pourrait vraiment tirer les dernières conséquences du marxisme, qui a ainsi mis en place/aménagé la vie sociale extérieure, comme elle a dû la comprendre comme une conséquence du marxisme, et quand alors, d'une façon étrange, elle arrive seulement par expérience à des choses telles qu'elles sont données/indiquées dans mon livre « Les points essentiels de la question sociale dans les nécessités vitales du présent et du futur » ! Car dans les « points essentiels », vous pouvez trouver qu'en fait, ce qui vit encore de pensées individuelles/particulières dans le marxisme n'est rien d'autre que l'héritage de la vision du monde bourgeoise.

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Das ist so etwas von dem, was umgekehrt werden muß in gewisser Beziehung. Und jenseits der Kunst, da Hegt erst dasjenige, was erreicht wird auf einem Wege, dessen erste elementare Stufen ich in meinem Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten?» bezeichnet habe. Da liegt das lebendige Anschauen der wahren Welt, der wahren Wirklichkeit. Aber es ist etwas Großartiges, zu sehen, wie ein Mensch, wie dieser Croce, schon ahnt, daß die Kunst wirklicher ist als das, was der biedere Spießer als das einzig Wirkliche anerkennt. Denn im Grunde genommen möchte doch dieser Spießer sagen, wenn er in einem Drama sieht, wie ein Mensch getötet wird: Nun, Gott sei Dank, es ist ja nicht wirklich. - An solchen Dingen zeigt sich eben das starke Zusammenstoßen zwischen dem Alten und dem notwendigen Neuen, und sicher wird es sogar die Kunst sein, auf deren Boden sich die gewaltigsten Kämpfe in der Gegenwart abspielen müssen. Denn diejenige Anschauung, die sich ihr Muster genommen hat nur an dem Toten, die in der Naturwissenschaft zu so großen Triumphen geführt hat, die segelt im sozialen Leben auch hin zu einer bloßen Gestaltung eines Toten, eines solchen, das untergehen muß. Nach naturwissenschaftlichem Muster ist der Marxismus aufgebaut. Die soziale Ordnung will er so begreifen, wie man die äußere Naturordnung begreift. Was hat er erreicht? Eine schöne, großartige, geniale Kritik der modernen Wirtschaftsordnung. Aber er steht vor der Unmöglichkeit, nun etwas hinzusetzen an die Stelle dieser modernen, von ihm kritisierten Wirtschaftsordnung. Und derjenige, der sich hineinvertiefen kann in die Frage: Was für ein Aufbau konnte durch den Marxismus, durch die Auslebung des Marxismus erreicht werden? - er wird sagen: Nichts, Zerstörung nur, realisierte Kritik, das heißt Zerstörung konnte einzig und allein erreicht werden. - Ist es nicht sonderbar, wenn da, wo die äußerste Konsequenz des Marxismus gezogen worden ist für das äußerliche Leben, in Osteuropa und Rußland, eine merkwürdige Kritik auftaucht, eine Kritik, die wirklich die letzten Konsequenzen des Marxismus ziehen konnte, die das äußere soziale Leben so einrichtete, wie sie es als Konsequenz des Marxismus auffassen mußte, und wenn sie dann auf eine merkwürdige Art erst durch Erfahrung auf solche Dinge kommt, wie sie in meinem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und der Zukunft» angegeben sind! Denn in den «Kernpunkten» können Sie finden, daß eigentlich dasjenige, was noch an einzelnen Gedanken im Marxismus lebt, nichts anderes ist als das Erbe der bürgerlichen Weltanschauung.

Partout, les gens ont à faire avec la vision morte du monde quand ils veulent construire une quelque chose à partir du marxisme. Et n'est-il pas étrange quand alors un critique de ce qui se passe en Russie prononce alors ces phrases étranges : « Nous étions dépendants de l'aide de spécialistes bourgeois qui étaient complètement imprégnés de psychologie bourgeoise, et qui nous ont trahis et nous trahiront encore pendant des années. Néanmoins, il serait puéril de poser la question dans le sens de savoir si nous aurions à construire le communisme seulement avec de pures mains communistes et sans l'aide de spécialistes bourgeois. » Et plus loin : « Sans l'héritage de la culture capitaliste, nous ne parviendrons pas à construire le socialisme. Le communisme ne peut être construit sur rien d’autre que ce que le capitalisme nous a laissé. »

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Überall haben es ja die Leute mit der toten Weltanschauung zu tun, wenn sie irgend etwas aus dem Marxismus heraus aufbauen wollen. Und ist es nicht sonderbar, wenn dann ein Kritiker dessen, was in Rußland vorgeht, die merkwürdigen Sätze spricht: «Wir waren auf die Hilfe von bürgerlichen Spezialisten angewiesen, die durch und durch von der bürgerlichen Psychologie durchdrungen waren, und die uns verraten haben und noch Jahre hindurch verraten werden. Nichtsdestoweniger wäre es kindisch, die Frage in dem Sinne zu stellen, ob wir den Kommunismus aufzubauen hätten nur rein mit kommunistischen Händen und ohne Zuhilfenahme bürgerlicher Spezialisten. » Und weiter: «Ohne das Erbe der kapitalistischen Kultur vermögen wir den Sozialismus nicht aufzubauen. Es kann auf nichts anderem der Kommunismus aufgebaut werden als auf dem, was der Kapitalismus uns hinterlassen hat.»

Cela signifie : simplement parce que nous n'avons pas de vrai contenu pour le communisme, nous y transbordons le règne citoyen des bourgeois coincé. - Maintenant, une étrange confession : le communisme ne peut être construit que sur l'héritage de ce que le capitalisme nous a laissé. Et plus loin : « Dans la pratique, nous devons créer une société communiste avec les mains de nos ennemis », c'est-à-dire avec des mains bourgeoises. C'est-à-dire que nous avons à fonder une société de classe inversée, c'est-à-dire non pas pour abolir un État de classe, mais pour transformer en hélotes ceux qui étaient autrefois en haut. « En pratique, nous devons créer une société communiste avec les mains de nos ennemis Cela semble être une contradiction, peut-être même une contradiction insoluble. » Je vous prie d'écouter la phrase telle qu'elle est ! « Mais en réalité, c'est la seule façon de résoudre la tâche de la construction communiste. »

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Das heißt: Wir tragen, einfach weil wir keinen wirklichen Inhalt haben für den Kommunismus, das bürgerliche Spießbürgertum hinüber. - Nun, ein merkwürdiges Geständnis: Der Kommunismus kann nur aufgebaut werden auf dem Erbe dessen, was der Kapitalismus hinterlassen hat. Und weiter: «Praktisch haben wir eine kommunistische Gesellschaft mit den Händen unserer Feinde zu schaffen », das heißt mit bürgerlichen Händen. Das heißt, wir haben eine umgekehrte Klassengesellschaft zu begründen; das heißt, nicht Abschaffung eines Klassenstaates, sondern zu Heloten zu machen diejenigen, die früher oben waren. «Praktisch haben wir eine kommunistische Gesellschaft mit den Händen unserer Feinde zu schaffen. Das scheint ein Widerspruch zu sein, vielleicht sogar ein unlösbarer Widerspruch.» Ich bitte, hören Sie den Satz so an, wie er ist! «In Wirklichkeit aber kann nur auf diesem Wege die Aufgabe des kommunistischen Aufbaues gelöst werden.»

Cela semble donc être une contradiction insoluble, mais en réalité ce n'est qu'à l'aide de cette contradiction insoluble que la construction du communisme pourra être résolue.

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Es scheint also ein unlösbarer Widerspruch zu sein, aber in Wirklichkeit kann nur mit Hilfe dieses unlösbaren Widerspruchs die Aufbauung des Kommunismus gelöst werden.

Et plus loin : « Cela présentait d'énormes difficultés, mais ce n'est que de cette manière qu'elles pouvaient être résolues. Le travail d'organisation, de création et de concertation doit pousser les spécialistes bourgeois dans un tel coin qu'ils sont obligés de marcher en avance dans les rangs du prolétariat, peu importe qu'ils s'y opposent et qu'ils aimeraient le combattre pas à pas. Nous devons les élever au rang de forces techniques et culturelles afin de les garder pour nous et de transformer le pays capitaliste inculte et sauvage en un pays culturel communiste. »

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Und weiter: «Das bot ungeheure Schwierigkeiten, aber nur auf diese Weise konnten sie gelöst werden. Die organisatorische, schöpferische, gemeinsame Arbeit muß die bürgerlichen Spezialisten so in die Enge treiben, daß sie in den Reihen des Proletariats vorauszumarschieren gezwungen sind, so sehr sie sich auch dagegen stemmen, und so sehr sie dagegen Schritt für Schritt ankämpfen mögen. Wir müssen sie als technische und Kulturkräfte auf die Höhe stellen, um sie für uns zu behalten und um aus dem unkultivierten und wilden kapitalistischen Lande ein kommunistisches Kulturland zu schaffen.»

Eh bien, voici sèchement énoncé ce qui doit être fait si de nouvelles idées, un nouvel esprit ne naît pas : Il peut seulement continuer à être gérer avec l'héritage de la culture capitaliste. Mais comme la manière de penser ne s'étend qu'à ce qui est mort, cela peut seulement conduire à mort/mise à mort/répression de la civilisation européenne. Et cette extermination/répression, qui part de l'Est, viendra et s'étendre certainement à l'Ouest, si aucune nouvelle manière de penser prend place dans l'humanité européenne, si l'on ne vient pas en l’état de voir la réalité tout autrement qu'on a pu la voir au cours des trois ou quatre derniers siècles et, en son apogée, à l'heure actuelle.

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Nun, hier ist trocken gesagt, was getan werden muß, wenn nicht neue Ideen, ein neuer Geist geboren wird: Es kann nur mit dem Erbe der kapitalistischen Kultur weiter gewirtschaftet werden. Aber da die Denkweise sich nur auf das Tote erstreckt, so kann das nur hineinführen in die Ertötung der europäischen Zivilisation. Und diese Ertötung, die vom Osten ausgeht, sie wird sicher kommen und sich über den Westen erstrecken, wenn keine neue Denkweise in der europäischen Menschheit Platz greift, wenn man nicht imstande sein wird, die Wirklichkeit ganz anders anzuschauen, als sie bisher durch die letzten drei bis vier Jahrhunderte, und, im Kulminationspunkt, in der heutigen Zeit angeschaut werden kann.

Demandons-nous maintenant : qu'en est-il de celui dont l'héritage doit être pris ? Comment se tient-il avec cela ? Nous avons justement entendu une voix dire comment dans l'est, devrait être construit sur l'héritage de l'ancien, car jusqu'à présent, tout a été construit sur l'héritage de l'ancien. Il n'y a pas encore de nouveau pour le monde extérieur ; cela doit d'abord venir à partir d'un renouvellement de l'Esprit. Mais où l'ancien l’a-t-il apporté en rapport à la spiritualité ? On peut le connaitre aux symptômes. 19190706 273 274 J'ai parlé récemment à Heilbronn. Ce que le Zeilenschinder/la feuille à scandale dit sur ma conférence n'est entièrement égal, il ne s'agit pas de cela, mais cette feuille à scandale trouve adapté d'amener à l’expression l'actuelle conception du monde en une phrase courte, prégnante. Il dit : « La banalité de toute sa présentation qui rappelle fortement la propagande américaine, il la montra le plus clairement par comment il introduit dans sa tri-articulation les vieilles rengaines de la Révolution française : Liberté, Égalité, Fraternité »

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Nun fragen wir uns: Wie steht es mit dem, dessen Erbe angetreten werden soll? Wie steht es mit dem? Wir haben eben eine Stimme gehört, wie im Osten aufgebaut werden soll auf dem Erbe des Alten; denn bis jetzt ist ganz mit dem Erbe des Alten gebaut worden. Ein Neues gibt es noch nicht für die Außenwelt, das muß erst aus einer Erneuerung des Geistes heraus kommen. Wozu hat es aber das Alte gebracht mit Bezug auf die Geistigkeit? Das kann man aus Symptomen erkennen. Ich habe neulich in Heilbronn gesprochen. Was der Zeilenschinder über meinen Vortrag sagt, ist mir ganz gleichgültig, darauf kommt es nicht an, aber dieser Zeilenschinder findet es angemessen, die gegenwärtige Weltanschauung in einem kurzen, prägnanten Satz zum Ausdruck zu bringen. Er sagt: «Die Banalität seiner ganzen Aufmachung, die stark an amerikanische Propaganda erinnert, zeigte er am deutlichsten dadurch, wie er die alten Schlager der Französischen Revolution: Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit in seine Dreigliederung einfügt.»

Donc, il y a dans l'actuelle civilisation la possibilité qu'à partir d'elles sera parlé que Liberté, Égalité, Fraternité sont des rengaines, sont de vieilles rengaines. Imprimez-vous cela dans vos âmes, imprimez-vous-le dans vos cœurs. Ainsi qu’Hamlet l'a dit, « Écritoire ici, écritoire ici ! Qu'un humain peut toujours sourire et sourire et quand même être une crapule ! » Écrivez-vous cela dans votre âme : il y a dans l'actuelle culture la possibilité de nommer Liberté, Égalité, Fraternité de « vieilles rengaines » ! Et alors, on demande où reposent les impulsions pour le déclin de cette culture ? Ne seriez-vous pas trop confortables, mes chers amis, ne seriez-vous pas décontractés ! Dites-le aux gens, que cela est possible que les plus nobles biens de l'humanité seront tirés en ces jours dans la saleté par ce qui se nomme « formation/éducation/culture européenne » alors vous amèneriez peut-être quand même ce spirituel par-dessus, quand vous pouvez seulement rendre clair aux humains, ce qu'ils manquent dormant dans leurs âmes. Car sur ces choses, les humains négligent de lire, ils prennent cela comme des évidences. Mais sur ces choses, doit être regardé. Et tant que ne sera pas vu comme fortes sont les impulsions au déclin, comme est trivial, ce qui a finalement fait voile dans cette catastrophe de guerre mondiale, il n'y a pas de salut. Et quand il y a un salut, ainsi il sera seulement possible, quand cela provient du récent approfondissement de l'humanité dans ses soubassements spirituels : nous ne pouvons voir aujourd'hui le but en un pur réchauffement de vieilles spiritualités. Nous devons aujourd'hui arriver à la force de créer une nouvelle spiritualité dans l'intériorité. À cela est pendu le destin de l'Europe : soit une nouvelle spiritualité ou l’Europe devient une tombe en rapport à sa culture ! Il n'y a pas de troisième, et pour l'un ou pour l'autre l'humanité doit se décider. Soit entrer dans le déclin, ou, courageusement entrer dans une nouvelle spiritualité !

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Also, es gibt in der heutigen Zivilisation die Möglichkeit, daß aus ihr heraus gesprochen wird: Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit sind Schlager, sind alte Schlager. Prägen Sie sich das in Ihre Seelen, prägen Sie sich es in Ihre Herzen. Sowie Hamlet gesagt hat, «Schreibtafel her, Schreibtafel her f daß ein Mensch immer lächeln und lächeln kann und doch ein Schurke sein kann!» Schreiben Sie sich das in Ihre Seele: Es gibt in der heutigen Kultur die Möglichkeit, Freiheit, Gleichheit, Brüderüchkeit «alte Schlager» zu nennen! Und dann fragt man, wo die Impulse für den Untergang dieser Kultur liegen? Seien Sie nicht zu bequem, meine lieben Freunde, seien Sie nicht lässig! Sagen Sie es den Leuten, daß das möglich ist, daß die edelsten Güter der Menschheit in diesen Tagen in den Dreck gezogen werden von dem, was sich «europäische Bildung» nennt. Dann werden Sie dieses Geistige vielleicht doch hinüberbringen, wenn Sie es den Menschen nur deutlich machen können, was sie in ihren Seelen verschlafen. Denn über diese Dinge lesen heute die Menschen hinweg, das nehmen sie als Selbstverständlichkeiten. Auf diese Dinge muß aber hingeschaut werden. Und ehe nicht gesehen wird, wie stark die Niedergangsimpulse sind, wie trivial dasjenige ist, was zuletzt in diese Weltkriegskatastrophe hineingesegelt hat, gibt es kein Heil. Und wenn es ein Heil gibt, so wird es doch nur möglich sein, wenn es aus der neuerlichen Vertiefung der Menschheit in ihre geistigen Untergründe hervorgeht. Wir können nicht in einer bloßen Aufwärmung alter Geistigkeit heute das Ziel sehen. Wir müssen heute im Innerlichen zu der Stärke kommen, eine neue Geistigkeit zu schaffen. Daran hängt das Schicksal Europas: Entweder diese neue Geistigkeit, oder Europa wird zum Grabe mit Bezug auf seine Kultur! Es gibt ein Drittes nicht, und für das eine oder für das andere muß sich die Menschheit entscheiden. Entweder in den Untergang hinein, oder mutig in die neue Geistigkeit hinein!


Français seul

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Il y a huit jours aujourd'hui, j'ai essayé ici, d'un certain point de vue, d'examiner pourquoi la culture européenne se tient aujourd'hui devant un abîme, pourquoi elle se meut vers le déclin. Le plus important à l'heure actuelle est sans doute d'acquérir une pleine conscience des forces de déclin qui règnent dans cette culture européenne. C'est tout de suite sur ce point qu’il est nécessaire qu’on ne s’adonne à aucune sorte d'illusion, parce que c'est tout de suite cette complaisance dans l'illusion qui nous a amenés dans la situation européenne actuelle, cette complaisance dans l'illusion, que l'on a toujours tenu comme un écoulement de la pratique réelle/vraie pratique, et qui ne sont pourtant que des illusions, parce qu'elles sont tirées de contours d'expérience très étroits, de domaines/surfaces d'expérience très étroits, et parce qu'elles n'incluent pas une expérience vraiment pénétrante. Mais ce serait une sorte de façon de voir tout à fait erronée si l'on voulait penser qu'une critique de ces faits suffirait. Il ne peut pas du tout être parler qu'une pure critique de ces choses est suffisante aujourd'hui. On doit beaucoup plus voir quel est le pendant historique réel, le contexte historique. Car, dans un certain sens, ce pendant historique montrera qu'un déclin temporaire de la culture européenne est, dans une certaine mesure, du moins selon la tendance de l'époque, une nécessité, une nécessité toute légitime. Et pour la reconstruction ne viendra d’aucune autre manière qu’on envisage cette nécessité et qu’on ne reste pas planté à une simple critique. Mais, comme je l'ai dit, il faut aussi avoir l'honnêteté intérieure pour vouloir vraiment dépasser les illusions. Les illusions sont confortables pour la vie présente, mais souvent elles sont destructrices pour le développement réel de l'humanité. Et aujourd'hui, j’aimerais placer devant vous une certaine observation, qui sera pour ainsi dire une sorte de résumé de ce qu’on a pu s’acquérir intérieurement depuis des années ici, sur le terrain/sol de science de l’esprit, et qui aurait la permission d’/devrait être apte/approprié à conduire au-delà de telles illusions du présent et vers les réalités. Ce que notamment nous devons toujours à nouveau nous rendre clair, quand nous regardons le caractère de notre ??? culture contemporaine sans préjugés ni parti pris, c'est que cette culture contemporaine est entièrement basée sur la façon de penser, de sentir et d'éprouver qui peut découler de la vision du monde de la science de la nature. Cette vision du monde de science de la nature a produit de grands, d'énormes/puissant progrès dans l'humanité sur le sol qui lui convient, et il serait des plus insensés de châtier, de critiquer ou de dénigrer d'une manière ou d'une autre ces grands, énormes/puissants progrès dans/de l'humanité. Seul celui qui le reconnaît pleinement, qui, de ce côté-ci, se tient pleinement sur le terrain scientifique, a le droit, comme je l'ai souvent dit, de regarder l'autre côté, ce que la vision du monde de science de la nature ne peut pas donner. Ce que la science de la nature nous donne, ce qu'elle chercher au fond uniquement et seulement, c'est une image du monde qui englobe justement la nature, qui englobe tout ce qu’on apporte dans son âme quand on survole/embrasse la nature du regard avec la façon de voir des sens et quand on forme des combinaisons intellectuelles des vues sensorielles particulières. C'est tout de suite par la séparation/particularisation de l'humain, par la séparation/particularisation de tout ce qui se donne de la nature humaine elle-même, que cette conception du monde de science de la nature est devenu grande. Vous trouverez cela expliqué plus exactement dans mes deux livres "Vom Menschenräätsel" (De l’énigme de l’humain) et "Von Seelenräätsel" (De l’énigme de l’âme).

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Mais maintenant, de l'autre côté, on doit aussi envisager que tout ce qui peut être gagné de cette manière en termes de façons de voir de science de la nature, aussi exact que ce soit - cela ne devrait pas être mépris dans son exactitude - ne peut quand-même pas donner de conclusion sur la nature réelle de l'humain. Pourquoi cela est ? Vous le trouverez aussi fondé dans les deux livres justement mentionnés. Mais je veux seulement souligner une chose ici : Ceux qui croient qu'ils peuvent réaliser quelque chose dans l'avenir à partir d'une pure vue de/façon de voir la nature qui rendra l'humain lui-même compréhensible, ils croient/supposent qu'en perfectionnant les méthodes des sciences de la nature, ils pourront comprendre non seulement le mort, le non-vivant, mais aussi le vivant. On pense simplement : jusqu'à présent, il n'a été possible de voir à travers les lois/légités physiques et chimiques sur des chemins de science de la nature, c'est-à-dire de voir à travers ce qui était dans la matière morte ; mais on pense qu'en poursuivant ce genre d'investigation, il serait possible de voir à travers la construction du vivant à partir de ses composants, et alors on aura saisi le vivant d'une manière scientifique. Le contraire de cela est vraiment vrai. Celui qui regarde tout de suite dans ce par quoi les méthodes scientifiques sont grandes - et elles sont grandes – il sait qu'elles sont grandes parce qu'elles sont limitées à la compréhension du mort, de l'inorganique, et que plus elles sont perfectionnées, plus elles s'éloigneront aussi d'une vision/façon de voir du vivant. Cela signifie que plus nous progressons sur le sol de science de la nature, plus le vivant s’exfiltre de notre regard de chercheur, et avec cela le premier commencement de la connaissance de l'humain. Que ce fait n'est pas seulement une question scientifique, pas seulement une question théorique dans le présent, mais qu'il s'agit également d'une question culturelle aujourd'hui, je voudrais mentionner quelques éléments à ce sujet dans la discussion d'aujourd'hui. Et je voudrais partir de certains faits historiques.

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Quand nous regardons sur d’anciennes façons de former les visions du monde, quand nous regardons ce qui y a vécu comme l'héritage de visions du monde encore plus anciennes, ce qui a vécu dans la culture égyptienne ou dans la culture chaldéenne, assyrienne et babylonienne, sans parler de ce qui a vécu comme un ancien héritage dans la vieille culture indienne, il devient difficile aujourd'hui pour les humains de voir de l'être intérieur cette ancienne façon de savoir. Nous avons des recherches merveilleuses dans ce domaine par les assyriologues, les égyptologues, mais toutes ces recherches ne suffisent pas à placer autre chose que les faits individuels/particuliers devant la vue humaine. Ils ne suffisent pas à faire revivre en nous l'essence de l'ancien mode de connaissance. C'est ce que nous avons justement cherché sur le sol anthroposophique, et ici l'humain actuel devra se libérer de nombreux préjugés qui, comme je l'ai dit, s'attachent nécessairement à lui aujourd'hui avec une certaine régularité/légité. Ce que l'humain actuel rencontre lorsqu'il s'immerge dans les conceptions du monde préchrétiennes lui semble tout à fait évident et de manière compréhensible comme quelque chose qu'il peut seulement considérer comme surmonté, quelque chose qu'il peut seulement voir comme l'écoulement d'une étape enfantine de la culture humaine. Comme je l'ai dit, pour l'humain d'aujourd'hui, cela est non seulement compréhensible, mais même évident. Mais pour celui qui, par un certain développement spirituel intérieur, comme vous le trouvez indiqué dans mon livre « Comment obtenir la connaissance des mondes supérieurs », est capable de survoler les faits évoqués par les assyriologues, les égyptologues, en référence à la question : Comment l'âme humaine se positionne-t-elle réellement théoriquement et pratiquement à l’univers dans les temps anciens ? - Il lui apparaît clairement que ce qui vivait alors découlait d'une constitution intérieure d’âme toute autre, que ce n'était pas purement quelque chose d'enfantin, mais simplement une toute autre sorte de connaissance. Et comme c'est ainsi entièrement différent, parce que cela repose sur quelque chose de tout autre que la façon dont nous regardons en fait le monde, à cause de cela, cela semble à l'humain comme un niveau de culture enfantin ou comme une superstition désespérée. Pour ces anciennes façons de voir, l'humain se tenait beaucoup plus dans le cosmos, dans l'univers, qu'il ne s’y tient aujourd'hui pour ses façons de voir. Aujourd'hui, on peut trouver ridicule tout ce que les anciens disaient sur la connexion/le pendant de l'humain avec l'univers. Mais on ne le trouve plus risible quand soi-même, par une nouvelle sorte de recherche, on pénètre particulièrement dans certains secrets qui ne peuvent justement reposés ouverts à la vision du monde de science de la nature.

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Naturellement, c'est étrange pour l’humain actuel quand il entend, quand il lit, que ces anciens humains ont vu une connexion/un pendant entre ces forces individuelles/particulières de notre système planétaire et ce qui se passe dans l'humain lui-même, ou qu'ils ont vu une connexion/un pendant entre la position du soleil par rapport aux images individuelles/particulières du zodiaque et à nouveau ce qui se passe dans l'humain. Aujourd'hui, l'homme peut certes se penser que son existence/être-là dépend de la composition de l'air d’une quelque région, dans laquelle il est, de la constitution du sol et aussi de l'ordre social à l'intérieur duquel il vit, mais il ne peut plus se représenter une dépendance plus large de l'humain vis-à-vis des grands processus de l'univers. Ces grands processus de l'univers lui sont seulement devenus objet de considérations mathématiques-mécaniques. C'est devenu ainsi depuis que les temps les plus récents ont extrait de la vision encore plus globale du monde de Kepler ce qui est seulement soumis à une considération mathématique-mécanique. Oui, on peut dire : dans une certaine mesure, sous la surface de la culture de l’humanité, que l'on trouve la plus appropriée pour l'époque actuelle, il y a beaucoup de choses qui rappellent ces anciennes vues. Qu’est-ce qui ne se fait pas valoir aujourd'hui de réchauffement/réchauffage des vieilles façons de voir sur la connexion/le pendant de l'homme avec l'univers. Nous voyons fleurir des aspirations astrologiques, des aspirations théosophiques, et ainsi de suite. Tous ces efforts, comme je l'ai souvent décrit en détail ici, ne sont rien de plus que les anciennes traditions, qui ont sombrées en dessous du niveau d'éducation humaine requis de nos jours. Dans le meilleur des cas, ce sont des dilettantismes sauvages, poussés par des humains qui pensent qu'il y a peut-être encore une vérité, qu'il y a des secrets derrière ce qui peut être recherché selon la science de la nature, mais qui ne veulent pas aller dans ce qui peut émerger des forces humaines du temps présent lui-même. Nous ne devons voir aucun but pour notre culture actuelle Dans le réchauffement des vieilles vérités préchrétiennes, et plus nous nous efforçons de vouloir toujours à nouveau réchauffer les vieilles choses, plus nous nuisons au progrès réel. Nous devons être capables de rejeter impitoyablement ce qui, en tant que sectarisme, est humainement obstiné sous le couvert de la culture actuelle, sinon nous n'acquerrons pas à l'heure actuelle le droit de cultiver une véritable science de l’esprit à côté de la science de la nature.

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Mais on doit quand même se la regarder, tout de suite parce qu'il faut la surmonter, comme elle est là. Il faut considérer ce que les anciens humains ont eu comme contenu de leurs connaissances, sans préjugés ni parti pris. Aujourd'hui, ceux qui réchauffent les choses de la façon que je viens de décrire traitent les choses plutôt en dilettantes. En l’ancien humain, par exemple, il est devenu clair qu'il ressentait autrement au plus profond de son âme, qu'il ressentait simplement autrement inconsciemment que d'habitude quand il avait Vénus, Mercure ou Saturne se tenant quelque part au-dessus de sa tête, notamment au zénith, et qu'il ressentait différemment dans son âme que d'habitude quand il avait Vénus, Mercure, se tenant invisiblement sous l'horizon. Il se disait, à partir de ces expériences intérieures : Il y a un effet du supérieur. Et sous l'effet du supérieur sur l'homme, il a compris ce qui rayonnait de Saturne, de Jupiter, de Mars, ce qu'il a simplement vécu, ce qu'il savait, tout comme nous savons quand un courant d'air nous frappe sur le côté. L'humanité vient de perdre ce sentiment. Il savait : les radiations de Saturne, Jupiter, Mars sont les plus fortes lorsque ces trois planètes sont visiblement au-dessus de l'horizon. Et il savait : l'effet le plus fort sur son organisme humain vient de Vénus et de Mercure quand ces planètes sont sous l'horizon. Ainsi, le monde avec lequel il pensait que l'homme était relié s’articulait pour lui en un monde supérieur, le monde de Jupiter, Saturne, Mars - qui lui était ce monde supérieur, aussi quand Vénus et Mercure étaient visibles au-dessus de l'horizon, car il se disait : au-dessus de l'horizon ces deux planètes n'ont pas leur effet réel/propre -, et dans le monde inférieur, qui était réalisé pour lui dans l'espace extérieur, lorsque les deux planètes ensemble, Mercure et Vénus, étaient au-dessous de l'horizon.

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En bref, l'humain se pensait dans le contexte de l'univers entier. Aujourd'hui, nous manquons déjà de nous regarder en pendant avec le bout le plus proche de notre univers. Pensez-y quand-même une fois: le corps d'air que vous avez justement inhalé, qui travaille dans votre organisme, sera bientôt de nouveau à l'extérieur de l'organisme. Cela signifie que ce qui est à l'extérieur sera dedans après, ce qui est dedans maintenant sera après dehors. Vous pouvez seulement vous délimiter du monde extérieur en apparence en prenant la limite/délimitation de votre peau pour la réalité. Mais en réalité, vous n'êtes rien d’autre qu'un morceau de ce monde extérieur. Car ce qui est en vous maintenant est alors dehors, et ce qui dehors est alors en vous. Nous n'y prêtons guère attention. En tout cas, nous n'appliquons aucune observation cognitive réelle à ce fait éminent et significatif. L’ancien humain a pensé simplement cette dépendance étendue justement largement, parce qu'il était d'une sensibilité plus fine, parce qu'il pouvait percevoir encore d'autres choses que l'inspiration et l'expiration, auxquelles l'humain actuel ne prête donc aussi guère attention. Comme l'humain actuel peut encore se sentir comme une partie de son atmosphère terrestre lorsqu'il respire - mais seulement lorsqu'il réfléchit un peu - de même l’ancien humain s'est senti comme un bout de l'univers entier qui lui est embrassable. Tout ce qui est à dehors dans l'univers, il l’a pensé d’un effet dans l'humain, qu'il a donc appelé microcosme, et tout ce qui s'est annoncé d'une manière ou d'une autre dans ce microcosme, pour cela il a aussi pensé quelque chose de correspondant à l'extérieur dans le grand univers, dans le macrocosme.

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Cette phrase « Le microcosme correspond au macrocosme », elle est souvent prononcée aujourd'hui. Mais telle qu'elle est prononcée aujourd'hui, c'est une phrase. Car ce n'est pas seulement une phrase quand repose à sa base un sentiment intérieur vivant que l’ancien humain a posé à sa base dans sa sensibilité plus fine et que l'homme d'aujourd'hui n'a plus. Une image merveilleuse émerge de la connexion de l'être humain individuel avec l'univers, peu importe si on la considère comme une superstition ou comme une vieille sagesse, comme une vieille science ; une image merveilleuse émerge quand on considère ce qui se trouve dans cette vieille sagesse ou, ma foi, dans cette vieille « superstition » comme les véritables secrets de l'humain. Mais maintenant, la chose se présente historiquement de la manière suivante. Encore dans le XVIIIe siècle, et même encore dans le XIXe siècle, il y avait une tradition continue de cette vieille sagesse ou, ma foi, de cette vieille superstition, toutefois sous la surface de la science scolaire, de ce qu'on appelle l'éducation/la formation. Il n'y aurait pas pu y avoir d’esprits tels que Paracelsus, Jakob Böhme, ni même comme Tauler ou Eckardt ou Valentin Weigel, s'il n'y avait pas eu cette vieille tradition continue. Ces maîtres auraient été tout à fait impossibles. Mais la particularité est que plus le XIXe siècle avance, plus la réceptivité humaine à ces vieilles choses s'émousse. Comme je l'ai dit, au début du XIXe siècle, beaucoup de choses avaient été préservées. Puis la réceptivité humaine, la capacité humaine à saisir ces choses s'est émoussée. Et la conscience de l’humain antérieur : En tant qu'être humain, je ne me tiens pas abandonné sur mes deux jambes ou sur la plante de mes pieds, mais je me tiens là en tant que membre de l'univers entier - cette conscience n'était plus présente pour l'humanité nouvelle venue des souterrains d'où elle avait fleuri dans les temps anciens. D'où la nécessité, dans l'histoire du monde, que l'humain d'aujourd'hui, par sa propre sensibilité, considère ce qui lui a été transmis depuis les temps anciens comme une vieille superstition, comme une vision enfantine du développement humain. C'est ce qui est si mal compris aujourd'hui, que l'humain vit dans une évolution réelle aussi en ce qui concerne sa faculté cognitive/patrimoine de connaissance. Il est étrange comme en ce domaine les humains ne remarquent pas les contradictions dans lesquelles ils vivent. D'un côté, sur la base du darwinisme, tout parle aujourd'hui d’évolution, mais on parle peu de l’évolution de l'humain lui-même. Que notre façon de voir le monde n'est pas née avec la création/apparition de l'humanité, mais qu'elle est un produit de l’évolution, cela sera admis en théorie, mais quand il s'agira de vivre avec une telle vérité en pratique, on ne voudra pas se tenir sur le sol de cette vérité aujourd'hui.

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Mais maintenant apparaît quand-même la question : qu'est-ce qui est réel dans cette ancienne vision du monde vis-à-vis de notre actuelle sorte de connaissance, qu'est-ce qui est en fait le réel dans ces choses ? Ce qui est en fait réel dans ces choses, c'est que nous avons justement du faire des progrès dans le domaine de l'univers mort, l'univers mécanique-physique-chimique. Ces progrès que nous avons réalisés au cours des trois ou quatre derniers siècles, et de plus en plus au XIXe siècle, ces progrès n'auraient pas été possibles si l'on avait continué à propager l'ancienne façon de voir les choses. Ces choses sont très claires pour celui qui, j’aimerais dire, voit à travers elles à leurs jonctions.

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Le milieu du XIXe siècle est l'un de ces points de jonction dans le développement/l’évolution de l'humanité. A la fin des années cinquante du siècle dernier, toute une série de progrès humains ont coïncidé, qui dans leur comportement particulier les uns envers les autres nous montrent ce qui était réellement important et essentiel, et ce qui n'est toujours pas reconnu aujourd'hui, au milieu du XIXe siècle dans le développement de l'humanité. Certaines choses échappent à l'observateur humain dans ce domaine parce qu'elles ne sont pas incluses dans l'enseignement général/la formation générale. Le fait qu'en 1858, un livre de Gustav Theodor Fechner intitulé « Psychophysique » ait été publié, échappe généralement à l'observateur dans ce domaine, car il n'est pas compté dans la formation générale. Mais celui qui adopte une approche subtile de l’évolution humaine verra que cette psychophysique exprime une caractéristique fondamentale de toute la façon moderne de voir le monde. Psychophysique : voir le psychique seulement à travers des manifestations physiques externes, ce qui est contenu dans ce livre comme une caractéristique spéciale d'une manière spirituelle ; car Gustav Theodor Fechner était un homme très riche d’espit.

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Une deuxième chose, qui coïncide, coïncide avec l'année, est la découverte de l'analyse spectrale de Kirchhoff et Bunsen, par laquelle l'unité de l'univers doit être substantiellement prouvée, en regardant l'univers de façon spectrale, c'est-à-dire en regardant seulement à travers un mode de cognition humain qui est diamétralement, ou plutôt polairement opposé, à la vue que je viens de décrire pour vous comme le se-sentir-dedans de l'être humain dans l'univers entier. L'analyse spectrale voit l'unité substantielle ; l'ancienne vision du monde allait uniquement à l'unité spirituelle avec le cosmos entier. Vous avez là deux avancées importantes de la nouvelle époque, qui indiquent clairement ce qui montre le revirement de la nouvelle vision du monde. Et ce n'est pas sans un lien/pendant intérieur, maintenu par la nature humaine intérieure, que de tels phénomènes sont associés à d'autres. Prenez seulement une fois ce qui suit. Je ne sais pas combien d’humains ont clairement observé à ce point, mais qui s’est donné de la peine, qui ne parlent pas ci-dessus en ces choses, mais veut parler d’expérience, il pouvait faire l'observation suivante : On pourrait laisser œuvrer sur soi 1859, donc le temps où l'analyse spectrale est apparue/montée, où la « Psychophysique » de Fechner est parue, on a pu observer, puisque c'était l'année séculaire de la naissance de Schiller, ce qu'on pensait être des discours pour Schiller lors de l'inauguration des différents monuments de Schiller et ce qui a été tenu pour des discours de Schiller lors des fêtes de Schiller en 1859. Là, celui qui observe ces choses peut maintenant vraiment remarquer comment la vieille vénération de Schiller, tout de suite en année séculaire, se transforme en phrasé dans les discours qui sont faits, comment elle n'est plus présente dans sa vitalité élémentaire originelle, comment l'idéalisme de Schiller s'estompe et ce qu’on a encore à dire sur Schiller devient un phrasé.

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Et à nouveau, paraît dans l’année en même temps, le premier ouvrage, pour ainsi dire standard, le premier ouvrage donnant le ton sur la recherche historique matérialiste, le livre sur l'économie politique de Karl Marx. Cela coïncide avec beaucoup d’autres phénomènes. Là se noue ce qui, comme des fils qui parcourent le développement/l’évolution de l'humanité récente/nouvelle. Et si l'on s'est un jour occupé de suivre la vieille vision de l'humanité, telle qu'elle vivait encore, par exemple, à la fin du XVIIIe siècle - même chez les porteurs de bannières de la Révolution française -, la progression de cette vieille vision de l'humanité au XIXe siècle, on voit une lueur, on voit comment ces étincelles brillent de moins en moins. Notre ami Sellin a récemment publié un livre : Louis-Claude de Saint-Martin « Dieu - Homme – Monde » en traduction allemande. Je crois que le plus grand nombre possible d’humains devraient lire ce livre, et que le plus grand nombre possible de personnes devraient être assez honnêtes pour se dire : en fait, je ne comprends même pas une seule phrase dans sa base réelle telle qu'elle est écrite dans ce livre. - Ceux qui peuvent se mettre/se transposer à la science de l’esprit - qui, à nouveau d'une manière moderne, retire/sort quelque chose des fondements spirituels – ils pressentiront une chose de ce qui est vraiment présent chez Saint Martin. Mais avec l'éducation/la formation actuelle de l'humanité, on devrait être honnête à ce sujet, il faut considérer ce que est écrit chez Saint-Martin comme un pur non-sens. Le fait que l'on ne soit pas honnête en de telles choses, que l'on croit comprendre les choses qui sont anciennes, est justement la malhonnêteté de la pensée humaine actuelle.

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Et qu'est-ce qui a amené ce stade d’évolution de l’humanité ? Tout de suite la nécessité de s’approfondir dans l'ordre du monde mécanique-physique-chimique. On ne peut guère penser quelque chose de plus impossible que de venir à la physique, la mécanique ou la chimie d'aujourd'hui sous l'angle de la vision du monde cultivée par Jakob Böhme ou celle de Paracelse ou de Saint-Martin. C'est impossible. Tout ne se laisse pas jeter dans un même pôt, c'est impossible. L'humanité a dû abandonner/déposer pendant un certain temps la toute autre sorte de représentation qu'elle a eu, pour faire les progrès dans le domaine physico-chimico-mécanique qu’il est nécessaires de faire de toute urgence pour le développement/l’évolution de l'humanité.

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Mais ces progrès reposent dans la connaissance du non-vivants, du mort. Et tout de suite par cela – cela doit toujours de nouveau être accentué - la vision du monde de science de la nature est devenu grande, qu'elle a mis au point la méthode exacte, énorme, admirable pour la connaissance du mort. Mais qu'est-ce qui a dû être temporairement perdu pour l'être humain à cause de cela ? Aujourd'hui, cette connaissance du mort ne vit pas purement dans la conception de la nature. Dans chaque article de journal, dans la formation générale, elle imprègne/parcourt la forme des pensées des humains, de sorte qu'ils comprennent/saisissent tout selon le modèle de la sciences de la nature, et ne peuvent plus s'empêcher de regarder tout ce qui existe dans le monde selon le modèle de science de la nature, regarder ainsi si la science de la nature pouvaient donner la seule chose réelle, et comme si tout ce qui doit être mis/transposé dans la réalité devait également être imprégné/parcouru de façon de penser de science de la nature. Mais maintenant, cette façon de penser de science de la nature, qui est si grande sur le champ de science de la nature lui-même, a un certain effet lorsqu'elle s'exprime dans d'autres vies humaines. Pas encore dans la première génération, et peut-être pas dans la seconde, elle n'affecte pas le chercheur lui-même, mais seulement l'écolier et chez ceux qui transforment ensuite les connaissances de science de la nature en visions du monde ; elle rend antisocial, elle établit/fonde des pulsions antisociales. Nous ne devons pas ignorer le fait, de manière malhonnête et illusoire, que c'est la conséquence de la pénétration de toute notre âme par des vues de science de la nature que nous développons des pulsions antisociales, car ce qui nous permet de pénétrer le mieux les secrets de la nature, cela nous éloigne de la saisie de notre prochain, l'humain. Et peu importe combien de fois nous pouvons dire : tu aimeras ton prochain comme toi-même - quand nous laissons toute notre âme humaine être parcourue seulement par des façons de voir de science de la nature, ainsi des pulsions antisociales monte en nous, qui font de cette phrase ou toutes les phrases de fraternité une simple phrase/un simple phrasé. Ainsi, le fait particulier apparait que l'appel après un ordre social surgit à une époque qui a les pulsions les plus antisociales d'un autre côté. C'est la chose la plus significative de notre époque, que l'honnête homme doit examiner d'urgence aujourd'hui. Nous ne devons pas nous laisser distraire par quoi que ce soit, par un rester collé à d’anciennes façons de voir, par aucune apparition agitatrice de tel ou tel côté. À cet égard, nous devons regarder honnêtement et droit devant nous. Et c'est la véritable raison intérieure pour laquelle il est impossible d'avancer dans le temps présent sans un renouveau spirituel, sans de nouveau une connaissance des mondes spirituels, sans de nouveau une connaissance du monde spirituel du plus intérieur de l'humain. Au cours du développement de l'humanité, les facultés se sont perdues lesquelles par l’observation du monde extérieur laissait apparaitre l’humain à lui-même comme un membre de l'univers. A partir de l'intérieur, nous devons nous reconstruire un monde spirituel. C'est la tâche que se donne la vision anthroposophique du monde, de crée le soubassement d'une véritable formation sociale du nouvel ordre d’humanité.

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Certes, il serait très déplacé aujourd'hui de dire que l'on devrait seulement soigner : cultiver l'intérieur ; ce serait un certain égoïsme intérieur raffiné. Aujourd'hui, on doit parler de comment dont les institutions extérieures doivent être construites nouvelles. Mais on doit toujours rester conscients qu’on n’arriverions pas plus loin dans les institutions les mieux construites quand les humain ne s'acquerraient pas les facultés de construire de l'intérieur à nouveau un monde spirituel.

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Un début, pour construire de nouveau un monde spirituel de l'intérieur vers dehors et pour populariser ce qui a été commencé, j'ai essayé de le présenter avec les livres "Vom Menschenrätsel" et "Von Seelenrätsel" (De l’énigme de l’humain et De l’énigme de l’âme). Dans le livre « Des énigmes de l'âme », j'ai indiqué en détail pour la première fois que l'humain, lorsqu'il se regarde vraiment intérieurement, n'est pas l'unité chaotique dont parlent ceux qui aujourd'hui veulent seulement connaître la nature humaine au cadavre, c'est-à-dire au mort. Comment l'humain est en réalité, un organisme de tête, un organisme rythmique ou de poitrine et un organisme de membres - vous trouverez les pendants/correspondances plus précises dans mon livre « Des énigmes de l'âme » en annexe -, ce qui a été trouvé, en tenant compte de tous les progrès de la récente science de la nature, la tri-articulité de la forme humaine, cela doit devenir un des points de départ pour une vue/façon de voir réelle de l'humain dans l'avenir. L'humain doit en venir à quelle grande différence repose en lui quand il se regarde/contemple comme un homme de tête, de poitrine et de membres, avec tout ce qui est relié aux membres, notamment d’organes sexuels, qui sont toujours seulement, des extensions/poursuite vers dedans des organes des membres, et justement ainsi encore comme les organes du métabolisme proprement dit.

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Si on considère ainsi l'homme comme un être tri-articulé, alors on comprend seulement son unité supérieure/plus élevée, pendant que la science ordinaire de la nature jette aujourd'hui tout pêle-mêle dans l'humain. Car celui qui a jeté une fois la base à cette vision de/façon de voir de l'humain de la tri-articulité, il comprend l'humain à nouveau se tenant dedans dans l'univers, mais maintenant non comme un être de l'espace, mais comme un être du temps. Et c'est ce qui fait la grande différence entre notre mode de cognition/sorte de connaissance et la sorte actuelle. Là, le Goetheanisme a créé la base élémentaire, là on doit continuer à rechercher sur le chemin du Goetheanisme, alors on arrive à une véritable/réelle connaissance de l'humain. Alors, on regarde l'humain tel qu'il nous apparaît comme être principal ainsi qu'on parvient à regarder intelligemment/les yeux ouverts sur cette forme, cette formation/ce façonnement de la tête. Alors on sait comment relier/amener en pendant entièrement le façonnement de la tête humaine /le chef humain avec l'embryologie, et regarde le fait que l'embryologie de l'être humain part du façonnement du chef, et les autres façonnements, les autres façonnements d'organes, sont/seront en fait ajoutés plus ou moins secondairement, selon/d’après la forme. Mais alors on trouve aussi comment cette tête/ce chef humaine se tient d’une toute autre manière en pendant avec ce que l'être humain résume quand il dit « je », comme l'humain poitrine au sein, qui est essentiellement un homme rythmique. Dans la tête, l'organisation humaine la plus parfaite est, pourrait-on dire, déjà à partir de la formation embryonnaire de l'être humain. La tête est arrondie comme l'univers lui-même, et ce qui n'est pas arrondi dans le chef/la tête n'est différent de l'arrondi que parce qu'il doit être relié/pendant au reste de l'organisme/à l’organisme restant. Le chef/a tête a une certaine indépendance, sauf que certaines caractéristiques du chef s'étendent ensuite aussi sur les autres membres de l'organisme humain, parce que l’ensemble est quand-même une unité, et parce que ce que je dis de le façonnement du chef est seulement extrêmement développé à la tête/au chef, mais se répète métamorphiquement/métamorphosement aux autres membres de l'être humain, parlé goethéennement : Quand le chef, dans une certaine mesure, représenté morphologiquement en une plus haute perfection ce qui veut se réaliser dans l'humain à partir de fondements intérieurs, ainsi l’humain, des membres représente pour nous ce qui n'est qui, à l’humain, j’aimerais dire, est seulement formé/façonné humainement rudimentairement, ce qui donne la forme humaine le moins parfaitement. L’humain-poitrine se tient dedans au milieu. Et l'humain thoracique/de (la) poitrine vit en fait, par les mouvements rythmiques, car au fond tout est mu rythmiquement en l'humain. Et j'ai, j’aimerais dire, indiqué un rythme très frappant dans le développement/l’évolution de l'humanité dans des conférences précédentes. L'humanité actuelle tient ces choses pour des coïncidences/hasards. Mais quand elle tient ces choses pour des coïncidences/hasards, cela conduira l'humanité encore plus loin dans une pensée ruineuse. Je vous ai dit : si on prend le nombre de respirations en une minute, la chose étrange est que vous obtenez un certain rythme dans le nombre de respirations pour un jour, pour vingt-quatre heures, et qu'en vingt-quatre heures vous prenez autant de respirations que vous expérimentez de jours dans le cours normal de la vie humaine quand vous atteignez environ soixante-douze ans. Et que c'est encore le même nombre que le nombre d'une année solaire dite platonique, le nombre de ces années où le soleil passe apparemment à travers le zodiaque entier.

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Ceci est seulement un extrait du processus rythmique dans lequel un humain vit à l'intérieur de l'univers entier à travers son processus respiration-poitrine. L'être humain est cet être tri-articulé. Et maintenant, nous nous nous tenons, regardant cette tri-articulation de l'humain, devant le point de départ d'une connaissance que j'ai seulement besoin d’évoquer aujourd'hui, car au fond nous avons ainsi et ainsi souvent parlé de détails/particularités, aujourd'hui nous les avons regardés en rapport à leur unité morphologique. Nous nous tenons au point de départ d'une connaissance de science de la nature, laquelle est/sera clairement placée devant l’humain : La formation de la tête est une manifestation conséquente de ce que l'humain a traversé avant d'entrer dans l'existence/l’être-là physique par la naissance ou la conception. Dans la formation/le façonnement de la tête vivent ces forces que l'humain a traversées dans la vie spirituelle avant qu’il soit venu dans l'existence/l’être-là physique par la conception. Dans tout ce qui vit dans la formation/le façonnement de la poitrine, vit ce que l'être humain peut expérimenter/vivre et façonner ici entre la naissance et la mort. Et dans la formation/le façonnement des membres vit la disposition métamorphosée à ce que l'être humain est post mortem, après la mort, dans la vie spirituelle. Ce qui a été effectivement/en fait chassé de la conscience de l'humanité européenne par le Concile œcuménique de 869, la préexistence de l'âme humaine, qui aussi donne seulement une véritable façon de voir sur la post-existence, cela pourra être scientifiquement prouvé, quand seulement les humains se sont d'abord mis/amenés dans les habitudes de pensée correspondantes. Ce ne sera alors qu'un pas vers la connaissance des vies terrestres répétées, sur lesquelles nous avons donc souvent assez parlé. Mais toute cette connaissance doit/devra être construite à partir de l'intérieur. Ce que l’ancien humain a construit vers dehors de la vue/la contemplation de l'univers et de son pendant avec lui, parce qu'il avait encore une sensibilité supérieure/plus élevée, cela l'humain moderne doit le construire à partir de l'intérieur par une force intérieure forte, qu'il peut s’acquérir/s’approprier de la manière que je l'ai décrite dans mon livre « Comment acquérir la connaissance des mondes supérieurs ». Et ces forces - l'individu peut seulement les avoir de la connaissance -, ces forces seront formés/façonnées socialement lorsque nous propulserons/feront une telle science de l'humain, qui à nouveau nous laissera connaitre/reconnaître le spirituel et ce qui est d’âme dans le physique. Mais pas ainsi que nous en bavardions par de simples phrases. Car tout ce que la philosophie actuelle parle aussi de l'âme et de l'esprit est un bavardage en pures phrases. On parle de réalités seulement lorsqu'on peut dire : Regarde toi ton chef, il est le reflet, l’image-mirroir d'un développement prénatal de l'esprit. - Là, on a un fait réel, là commence seulement le droit de parler de ces choses dans le sens de la vision moderne du monde. Seulement quand on peut dire : Tes membres montrent la préformation métamorphosée pour le façonnement du chef de la prochaine vie terrestre – on se tient sur un terrain réel. Alors on parle concrètement sur ces choses. Et cette façon de penser, elle sera, parce que dans l'âme de l’humain tout se tient en pendant/correspondance, elle inoculera à nouveau à l'humanité des pulsions sociales. De cela, sortira à nouveau un sentiment social. Car entre l'ancienne vision du monde, qui se réfère à l'espace, et la nouvelle vision du monde, qui se réfère au temps, se tient l'impulsion qui a frappé dans l'humanité comme l'impulsion du christianisme, qui signifie également : s'éloigner/sortir de la pure vision extérieure de l'espace, qui conduit à la nature humaine la plus intime. Mais on n’a pas la permission de s'arrêter/rester planté lors de la simple orientation vers le sentiment confus et chaotique ; on doit dans ce sentiment, à nouveau laisser s'éclairer une vision concrète du/façon concrète de voir le monde, mais une vision/façon concrète de voir le du monde qui place maintenant l'humain temporellement dans l'univers.

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Entre ces deux choses, nous sommes dans le présent. L'ancienne vision de /façon de voir l'espace s’est perdue pour nous, mais c'est dans la douleur sociale et humaine que doit naître la nouvelle vision des/façon de voir les temps/périodes par le développement/l’évolution de l'humain. Et l'Europe s'est jusqu'à présent complètement abandonnée à la vision/façon de voir spatiale en déclin. Cette Europe doit laisser monter en soi la vision des temps. C'est la bifurcation sur laquelle la civilisation européenne a été jusqu'à présent, et à ce point de bifurcation, il est à décider si nous voulons courir à la destruction ou si nous voulons éveiller la civilisation européenne à une nouvelle vie. On parle beaucoup d'anéantissement, mais il y a encore peu à dire sur la nouvelle vie. Mais des voix particulière résonnent étrangement à partir de ce que l'ainsi nommée civilisation européenne.

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La partie la plus décadente de cette civilisation européenne est volontiers/bien fichée, comme je l'ai souvent exposé en détail, dans la culture romane. La Paix de Versailles n'est que le dernier frémissement de la culture romane déclinante, qui sera ressentie inconsciemment, qui se comporte pour la dernière fois comme une réalité dans le monde, pendant qu'elle est depuis longtemps intérieurement vouée à l'extinction. Mais ce déclin laisse apparaître d'étranges floraisons spirituelles. Et, j’aimerais dire, celui qui voit intérieurement à travers l’évolution humaine, il a un soupir de soulagement quand lui vient en vis-à-vis quelque chose comme dans un livre récent sur l'art de Benedetto Croce, Benedetto Croce a donné quatre conférences sur l'art au Texas, pas en Europe. La première s'intitule « Qu'est-ce que l'art », et dans cette conférence il y a une phrase, mais ce n'est rien d'autre que l'extrait d'une vision romane globale de l'art, c'est-à-dire une vision de l'art qui émerge/sort à partir de la romanité décadente comme l'illumination d'une nouvelle ère, comme la nouvelle plante qui se dresse de la graine pourrie d'une plante.

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« Mais avec conscience et méthode, cette tentative a souvent été faite/entreprise dans l'histoire de la pensée » - il pense la tentative de comprendre l'art à travers la pensée contemporaine/actuelle, et il voit cette tentative comme futile -, « en commençant par les < canons > que les artistes et les théoriciens de la Grèce et de la Renaissance ont établis pour la beauté du corps, des spéculations sur les relations géométriques et arithmétiques qui seraient à déterminer dans les figures et les tons, jusqu’aux aux enquêtes des esthéticiens du XIXe siècle, comme Fechner par exemple, et aux < communications >, qui lors des congrès de philosophes, de psychologues et de chercheurs de la nature de nos jours soignent /cultivent de présenter aux non-initiés/informés sur les relations des phénomènes physiques à l'art.»

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Quand j'ai parlé à Munich de la saisie vivante de l'art, d'une saisie de l'art qui s'abstient de cette saisie de l'art par la reconnaissance morte de science de la nature, s’éleva d'abord bien sûr de la contradiction partout. Mais Croce continue : « Si on se demande de quelle raison l'art ne peut pas être un fait physique, la première chose à répondre est » - Je vous prie d'écouter/entendre maintenant ! -, les faits physiques n'ont aucune réalité, tandis que l'art, auquel beaucoup consacrent toute leur vie et qui remplit tout le monde de joie divine, est réel dans une haute mesure. Donc il ne peut pas être aucun fait physique, c'est-à-dire irréel. »

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Je vous demande/prie maintenant de regarder en esprit sur le visage stupéfait de la bourgeoisie européenne/du règne des coincés européens, ce visage stupéfait dont on doit se laisser dire : Oui, mais tout ce qui est là dehors dans la pièce est donc le réel, l'art est l'irréel. Et là, un humain crie ici en vis-à-vis du plus beau sentiment pour/de l'art : L'art ne peut pas être un fait physique, car les faits physiques sont irréels et l'art doit tout de suite aller vers la réalité.

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C'est quelque de ce qui doit être inversé dans une certaine relation. Et au-delà de l'art, il y a en premier ce qui sera atteint sur un chemin dont j'ai décrit les premières étapes élémentaires dans mon livre « Comment obtient-on des connaissances des mondes plus élevés ? »". C'est là que se repose le regard vif/vivant du vrai monde, de la vraie réalité. Mais c'est quelque chose de grand, de voir comment un humain comme ce Croce soupçonne/pressent déjà que l'art est plus réel que celui que l’honnête bourgeois reconnaît comme la seule chose réelle. Car au fond, ce bourgeois aimerait quand-même dire que quand il voit comment un humain sera tué dans un drame : Eh bien, Dieu merci, ce n'est donc pas réel. - C'est à de telles choses que se montre le fort affrontement entre l'ancien et le nécessaire nouveau, et ce sera sûrement même l'art qui devra être le sol sur lequel devront se dérouler les luttes les plus violentes dans le présent. Car cette vision qui s’est prise son modèle seulement aux choses mortes, qui a conduit à de si grands triomphes dans la science de la nature, elle fait voile/navigue aussi dans la vie sociale vers la simple formation d'une chose morte, une chose telle qu’elle doit sombrer. Le marxisme est édifié d’après le modèle de science de la nature. Il veut comprendre l'ordre social de la même manière que l'on comprend l'ordre naturel extérieur. Qu'a-t-il atteint ? Une belle, magnifique et géniale critique de l'ordre moderne de l’économie. Mais il se tient maintenant devant l'impossibilité de mettre en place quoi que ce soit à la place de cet ordre économique moderne qu'il a critiqué. Et celui qui peut s’approfondir la question : quelle construction pourrait être atteinte par le marxisme, par le fait de vivre le marxisme ? - il dira : rien, de la destruction seulement, de la critique réalisée, c'est-à-dire que seule et unique la destruction pourra être atteinte. - N'est-il pas étrange que, là où les conséquences extrêmes du marxisme ont été tirées pour la vie extérieure, en Europe de l'Est et en Russie, une étrange critique émerge, une critique qui pourrait vraiment tirer les dernières conséquences du marxisme, qui a ainsi mis en place/aménagé la vie sociale extérieure, comme elle a dû la comprendre comme une conséquence du marxisme, et quand alors, d'une façon étrange, elle arrive seulement par expérience à des choses telles qu'elles sont données/indiquées dans mon livre « Les points essentiels de la question sociale dans les nécessités vitales du présent et du futur » ! Car dans les « points essentiels », vous pouvez trouver qu'en fait, ce qui vit encore de pensées individuelles/particulières dans le marxisme n'est rien d'autre que l'héritage de la vision du monde bourgeoise.

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Partout, les gens ont à faire avec la vision morte du monde quand ils veulent construire une quelque chose à partir du marxisme. Et n'est-il pas étrange quand alors un critique de ce qui se passe en Russie prononce alors ces phrases étranges : « Nous étions dépendants de l'aide de spécialistes bourgeois qui étaient complètement imprégnés de psychologie bourgeoise, et qui nous ont trahis et nous trahiront encore pendant des années. Néanmoins, il serait puéril de poser la question dans le sens de savoir si nous aurions à construire le communisme seulement avec de pures mains communistes et sans l'aide de spécialistes bourgeois. » Et plus loin : « Sans l'héritage de la culture capitaliste, nous ne parviendrons pas à construire le socialisme. Le communisme ne peut être construit sur rien d’autre que ce que le capitalisme nous a laissé. »

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Cela signifie : simplement parce que nous n'avons pas de vrai contenu pour le communisme, nous y transbordons le règne citoyen des bourgeois coincé. - Maintenant, une étrange confession : le communisme ne peut être construit que sur l'héritage de ce que le capitalisme nous a laissé. Et plus loin : « Dans la pratique, nous devons créer une société communiste avec les mains de nos ennemis », c'est-à-dire avec des mains bourgeoises. C'est-à-dire que nous avons à fonder une société de classe inversée, c'est-à-dire non pas pour abolir un État de classe, mais pour transformer en hélotes ceux qui étaient autrefois en haut. « En pratique, nous devons créer une société communiste avec les mains de nos ennemis Cela semble être une contradiction, peut-être même une contradiction insoluble. » Je vous prie d'écouter la phrase telle qu'elle est ! « Mais en réalité, c'est la seule façon de résoudre la tâche de la construction communiste. »

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Cela semble donc être une contradiction insoluble, mais en réalité ce n'est qu'à l'aide de cette contradiction insoluble que la construction du communisme pourra être résolue.

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Et plus loin : « Cela présentait d'énormes difficultés, mais ce n'est que de cette manière qu'elles pouvaient être résolues. Le travail d'organisation, de création et de concertation doit pousser les spécialistes bourgeois dans un tel coin qu'ils sont obligés de marcher en avance dans les rangs du prolétariat, peu importe qu'ils s'y opposent et qu'ils aimeraient le combattre pas à pas. Nous devons les élever au rang de forces techniques et culturelles afin de les garder pour nous et de transformer le pays capitaliste inculte et sauvage en un pays culturel communiste. »

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Eh bien, voici sèchement énoncé ce qui doit être fait si de nouvelles idées, un nouvel esprit ne naît pas : Il peut seulement continuer à être gérer avec l'héritage de la culture capitaliste. Mais comme la manière de penser ne s'étend qu'à ce qui est mort, cela peut seulement conduire à mort/mise à mort/répression de la civilisation européenne. Et cette extermination/répression, qui part de l'Est, viendra et s'étendre certainement à l'Ouest, si aucune nouvelle manière de penser prend place dans l'humanité européenne, si l'on ne vient pas en l’état de voir la réalité tout autrement qu'on a pu la voir au cours des trois ou quatre derniers siècles et, en son apogée, à l'heure actuelle.

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Demandons-nous maintenant : qu'en est-il de celui dont l'héritage doit être pris ? Comment se tient-il avec cela ? Nous avons justement entendu une voix dire comment dans l'est, devrait être construit sur l'héritage de l'ancien, car jusqu'à présent, tout a été construit sur l'héritage de l'ancien. Il n'y a pas encore de nouveau pour le monde extérieur ; cela doit d'abord venir à partir d'un renouvellement de l'Esprit. Mais où l'ancien l’a-t-il apporté en rapport à la spiritualité ? On peut le connaitre aux symptômes. 19190706 273 274 J'ai parlé récemment à Heilbronn. Ce que le Zeilenschinder/la feuille à scandale dit sur ma conférence n'est entièrement égal, il ne s'agit pas de cela, mais cette feuille à scandale trouve adapté d'amener à l’expression l'actuelle conception du monde en une phrase courte, prégnante. Il dit : « La banalité de toute sa présentation qui rappelle fortement la propagande américaine, il la montra le plus clairement par comment il introduit dans sa tri-articulation les vieilles rengaines de la Révolution française : Liberté, Égalité, Fraternité »

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Donc, il y a dans l'actuelle civilisation la possibilité qu'à partir d'elles sera parlé que Liberté, Égalité, Fraternité sont des rengaines, sont de vieilles rengaines. Imprimez-vous cela dans vos âmes, imprimez-vous-le dans vos cœurs. Ainsi qu’Hamlet l'a dit, « Écritoire ici, écritoire ici ! Qu'un humain peut toujours sourire et sourire et quand même être une crapule ! » Écrivez-vous cela dans votre âme : il y a dans l'actuelle culture la possibilité de nommer Liberté, Égalité, Fraternité de « vieilles rengaines » ! Et alors, on demande où reposent les impulsions pour le déclin de cette culture ? Ne seriez-vous pas trop confortables, mes chers amis, ne seriez-vous pas décontractés ! Dites-le aux gens, que cela est possible que les plus nobles biens de l'humanité seront tirés en ces jours dans la saleté par ce qui se nomme « formation/éducation/culture européenne » alors vous amèneriez peut-être quand même ce spirituel par-dessus, quand vous pouvez seulement rendre clair aux humains, ce qu'ils manquent dormant dans leurs âmes. Car sur ces choses, les humains négligent de lire, ils prennent cela comme des évidences. Mais sur ces choses, doit être regardé. Et tant que ne sera pas vu comme fortes sont les impulsions au déclin, comme est trivial, ce qui a finalement fait voile dans cette catastrophe de guerre mondiale, il n'y a pas de salut. Et quand il y a un salut, ainsi il sera seulement possible, quand cela provient du récent approfondissement de l'humanité dans ses soubassements spirituels : nous ne pouvons voir aujourd'hui le but en un pur réchauffement de vieilles spiritualités. Nous devons aujourd'hui arriver à la force de créer une nouvelle spiritualité dans l'intériorité. À cela est pendu le destin de l'Europe : soit une nouvelle spiritualité ou l’Europe devient une tombe en rapport à sa culture ! Il n'y a pas de troisième, et pour l'un ou pour l'autre l'humanité doit se décider. Soit entrer dans le déclin, ou, courageusement entrer dans une nouvelle spiritualité !