Collection
ga
192:
Traitement
en science de l’esprit de questions
sociales et pédagogiques.
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DOUZIÈME CONFÉRENCE
Stuttgart, dimanche 6 juillet
1919
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ZWÖLFTER
VORTRAG
Stuttgart, 6. Juli 1919
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 192 253-274 (1991)
06/07/1919 |
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Traducteur:
FG v.00 non relue - 25/02/2020 |
Éditeur: SITE |
Tri-articulation
comme passage d’une façon de voir
spatiale en déclin à une façon
temporelle, rythmique à nouveau
vivante, permettant de se
réinsérer dans l’univers puis
surmonter la science du mort, la
bourgeoisie et son
"marxisme/socialisme"
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Il y a huit jours
aujourd'hui, j'ai essayé ici, d'un
certain point de vue, d'examiner
pourquoi la culture européenne se
tient aujourd'hui devant un abîme,
pourquoi elle se meut vers le
déclin. Le plus important à l'heure
actuelle est sans doute d'acquérir
une pleine conscience des forces de
déclin qui règnent dans cette
culture européenne. C'est tout de
suite sur ce point qu’il est
nécessaire qu’on ne s’adonne à
aucune sorte d'illusion, parce que
c'est tout de suite cette
complaisance dans l'illusion qui
nous a amenés dans la situation
européenne actuelle, cette
complaisance dans l'illusion, que
l'on a toujours tenu comme un
écoulement de la pratique
réelle/vraie pratique, et qui ne
sont pourtant que des illusions,
parce qu'elles sont tirées de
contours d'expérience très étroits,
de domaines/surfaces d'expérience
très étroits, et parce qu'elles
n'incluent pas une expérience
vraiment pénétrante. Mais ce serait
une sorte de façon de voir tout à
fait erronée si l'on voulait penser
qu'une critique de ces faits
suffirait. Il ne peut pas du tout
être parler qu'une pure critique de
ces choses est suffisante
aujourd'hui. On doit beaucoup plus
voir quel est le pendant historique
réel, le contexte historique. Car,
dans un certain sens, ce pendant
historique montrera qu'un déclin
temporaire de la culture européenne
est, dans une certaine mesure, du
moins selon la tendance de l'époque,
une nécessité, une nécessité toute
légitime. Et pour la reconstruction
ne viendra d’aucune autre manière
qu’on envisage cette nécessité et
qu’on ne reste pas planté à une
simple critique. Mais, comme je l'ai
dit, il faut aussi avoir l'honnêteté
intérieure pour vouloir vraiment
dépasser les illusions. Les
illusions sont confortables pour la
vie présente, mais souvent elles
sont destructrices pour le
développement réel de l'humanité. Et
aujourd'hui, j’aimerais placer
devant vous une certaine
observation, qui sera pour ainsi
dire une sorte de résumé de ce qu’on
a pu s’acquérir intérieurement
depuis des années ici, sur le
terrain/sol de science de l’esprit,
et qui aurait la permission
d’/devrait être apte/approprié à
conduire au-delà de telles illusions
du présent et vers les réalités. Ce
que notamment nous devons toujours à
nouveau nous rendre clair, quand
nous regardons le caractère de notre
??? culture contemporaine sans
préjugés ni parti pris, c'est que
cette culture contemporaine est
entièrement basée sur la façon de
penser, de sentir et d'éprouver qui
peut découler de la vision du monde
de la science de la nature. Cette
vision du monde de science de la
nature a produit de grands,
d'énormes/puissant progrès dans
l'humanité sur le sol qui lui
convient, et il serait des plus
insensés de châtier, de critiquer ou
de dénigrer d'une manière ou d'une
autre ces grands, énormes/puissants
progrès dans/de l'humanité. Seul
celui qui le reconnaît pleinement,
qui, de ce côté-ci, se tient
pleinement sur le terrain
scientifique, a le droit, comme je
l'ai souvent dit, de regarder
l'autre côté, ce que la vision du
monde de science de la nature ne
peut pas donner. Ce que la science
de la nature nous donne, ce qu'elle
chercher au fond uniquement et
seulement, c'est une image du monde
qui englobe justement la nature, qui
englobe tout ce qu’on apporte dans
son âme quand on survole/embrasse la
nature du regard avec la façon de
voir des sens et quand on forme des
combinaisons intellectuelles des
vues sensorielles particulières.
C'est tout de suite par la
séparation/particularisation de
l'humain, par la
séparation/particularisation de tout
ce qui se donne de la nature humaine
elle-même, que cette conception du
monde de science de la nature est
devenu grande. Vous trouverez cela
expliqué plus exactement dans mes
deux livres "Vom Menschenräätsel"
(De l’énigme de l’humain) et "Von
Seelenräätsel" (De l’énigme de
l’âme).
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01
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Heute vor acht Tagen
habe ich hier versucht, von einem
gewissen Standpunkte aus
auseinanderzusetzen, warum die
europäische Kultur heute vor einem
Abgrunde steht, warum sie sich in
den Niedergang hineinbewegt. Es ist
in der Gegenwart zweifellos das
Allerwichtigste, ein volles
Bewußtsein davon sich anzueignen,
welche Niedergangskräfte in dieser
europäischen Kultur drinnen walten.
Gerade in diesem Punkte ist es
notwendig, daß man sich keinerlei
Art von Illusion hingibt, denn das
Hingeben an Illusionen ist es
gerade, das uns in die gegenwärtige
europäische Lage hineingebracht hat,
das Hingeben an Illusionen, welche
man eigentlich immer für einen
Ausfluß wirklicher Praxis gehalten
hat, und die doch eben nichts weiter
sind als Illusionen, weil sie aus
ganz engen Erfahrungsumrissen, aus
ganz engen Erfahrungsflächen
hergeholt sind, und weil sie absehen
von einer wirklich durchdringenden
Erfahrung. Es würde aber eine ganz
falsche Art von Anschauung sein,
wenn man meinen wollte, eine Kritik
dieser Tatsachen reiche aus. Davon
kann gar nicht die Rede sein, daß
heute eine bloße Kritik dieser Dinge
ausreicht. Man muß vielmehr sehen,
welches der eigentliche historische,
der geschichtliche Zusammenhang ist.
Denn in einem gewissen Sinne wird
man durch diesen geschichtlichen
Zusammenhang erkennen, daß ein
zeitweiliger Niedergang der
europäischen Kultur gewissermaßen,
wenigstens der Zeitströmung dieser
Kultur nach, eine Notwendigkeit ist,
eine ganz gesetzmäßige Notwendigkeit
ist. Und zum Wiederaufbau wird man
auf keine andere Weise kommen als
dadurch, daß man diese Notwendigkeit
einsieht und nicht bei einer bloßen
Kritik stehenbleibt. Aber, wie
gesagt, auch die innere Ehrlichkeit
muß man haben, wirklich über
Illusionen hinauszuwollen.
Illusionen sind bequem für das
augenblickliche Leben, oftmals aber
sind sie zerstörend für die
wirkliche Weiterentwickelung der
Menschheit. Und ich möchte heute
eine gewisse Betrachtung vor Ihnen
anstellen, die sozusagen eine Art
Resümee werden wird über dasjenige,
was man sich seit Jahren hier auf
geisteswissenschaftlichem Boden
innerlich aneignen konnte, und was
geeignet sein dürfte, über solche
Illusionen der Gegenwart hinweg und
zu den Realitäten zu führen. Was wir
uns nämlich immer wiederum klar
machen müssen, wenn wir
vorurteilslos und unbefangen den
eigentlichen Charakter unserer
Gegenwartskultur betrachten, das
ist, daß diese Gegenwartskultur ganz
und gar beruht auf der Art des
Denkens, Empfindens und Fühlens, die
aus der naturwissenschaftlichen
Weltanschauung fließen kann. Diese
naturwissenschaftliche
Weltanschauung hat auf dem Boden,
für den sie geeignet ist, große,
gewaltige Menschheitsfortschritte
hervorgebracht, und es wäre höchst
töricht, diese großen, gewaltigen
Menschheitsfortschritte irgendwie abzukanzeln,
abzukritisieren. Erst derjenige, der
sie voll anerkennt, der von dieser
Seite aus voll auf
naturwissenschaftlichem Boden steht,
hat ein Recht dazu, wie ich öfter
gesagt habe, auch auf das andere
hinzusehen, was
naturwissenschaftliche
Weltanschauung nicht geben kann. Was
uns die Naturwissenschaft gibt, was
sie im Grunde genommen einzig und
allein nur sucht, ist ein Weltbild,
das eben die Natur umfaßt, das alles
dasjenige umfaßt, was man in seine
Seele hineinbringt, wenn man mit der
Sinnesanschauung die Natur
überblickt und wenn man
intellektuelle Kombinationen bildet
aus den einzelnen
Sinnesanschauungen. Gerade durch die
Absonderung vom Menschen, durch die
Absonderung alles desjenigen, was
sich aus der Menschennatur selbst
ergibt, ist diese
naturwissenschaftliche
Weltanschauung groß geworden. Das
finden Sie des genaueren
auseinandergesetzt in meinen beiden
Büchern «Vom Menschenrätsel» und
«Von Seelenrätseln».
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Mais maintenant, de
l'autre côté, on doit aussi
envisager que tout ce qui peut être
gagné de cette manière en termes de
façons de voir de science de la
nature, aussi exact que ce soit -
cela ne devrait pas être mépris dans
son exactitude - ne peut quand-même
pas donner de conclusion sur la
nature réelle de l'humain. Pourquoi
cela est ? Vous le trouverez aussi
fondé dans les deux livres justement
mentionnés. Mais je veux seulement
souligner une chose ici : Ceux qui
croient qu'ils peuvent réaliser
quelque chose dans l'avenir à partir
d'une pure vue de/façon de voir la
nature qui rendra l'humain lui-même
compréhensible, ils
croient/supposent qu'en
perfectionnant les méthodes des
sciences de la nature, ils pourront
comprendre non seulement le mort, le
non-vivant, mais aussi le vivant. On
pense simplement : jusqu'à présent,
il n'a été possible de voir à
travers les lois/légités physiques
et chimiques sur des chemins de
science de la nature, c'est-à-dire
de voir à travers ce qui était dans
la matière morte ; mais on pense
qu'en poursuivant ce genre
d'investigation, il serait possible
de voir à travers la construction du
vivant à partir de ses composants,
et alors on aura saisi le vivant
d'une manière scientifique. Le
contraire de cela est vraiment vrai.
Celui qui regarde tout de suite dans
ce par quoi les méthodes
scientifiques sont grandes - et
elles sont grandes – il sait
qu'elles sont grandes parce qu'elles
sont limitées à la compréhension du
mort, de l'inorganique, et que plus
elles sont perfectionnées, plus
elles s'éloigneront aussi d'une
vision/façon de voir du vivant. Cela
signifie que plus nous progressons
sur le sol de science de la nature,
plus le vivant s’exfiltre de notre
regard de chercheur, et avec cela le
premier commencement de la
connaissance de l'humain. Que ce
fait n'est pas seulement une
question scientifique, pas seulement
une question théorique dans le
présent, mais qu'il s'agit également
d'une question culturelle
aujourd'hui, je voudrais mentionner
quelques éléments à ce sujet dans la
discussion d'aujourd'hui. Et je
voudrais partir de certains faits
historiques.
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02
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Nun muß man auf der
andern Seite aber auch einsehen, daß
alles, was auf diese Art an
naturwissenschaftlichen Anschauungen
gewonnen werden kann, und wenn es
noch so exakt ist - es soll in
seiner Exaktheit gar nicht verkannt
werden -, doch über das eigentliche
Wesen des Menschen keinen Aufschluß
geben kann. Warum das ist,
Sie finden es auch begründet in den
beiden eben genannten Büchern. Ich
will aber hier nur das eine
hervorheben: Diejenigen, die
glauben, aus bloßer Naturanschauung
in der Zukunft irgend etwas erringen
zu können, was auch den Menschen
selbst begreiflich macht, sie vermeinen,
durch die Vervollkommnung der
naturwissenschaftlichen Methoden
nicht nur das Tote, das Unlebendige,
sondern auch einmal das Lebendige
begreifen zu können. Man meint
einfach: Bis jetzt ist es nur
gelungen, physikalische und
chemische Gesetzmäßigkeiten zu
durchschauen auf
naturwissenschaftlichem Wege, das
heißt dasjenige zu durchschauen, was
in dem toten Stoff war; aber es
werde gelingen, so glaubt man, durch
die Fortsetzung dieser Art von
Untersuchungen den Aufbau des
Lebendigen aus seinen Bestandteilen
zu durchschauen, und dann werde man
auf naturwissenschaftliche Weise das
Lebendige ergriffen haben. Das
Gegenteil davon ist wirklich wahr.
Wer hineinsieht gerade in das,
wodurch die naturwissenschaftlichen
Methoden groß sind - und sie sind
groß -, der weiß, daß sie dadurch
groß sind, daß sie sich auf das
Begreifen des Toten, des
Unorganischen beschränken, und daß,
je mehr sie sich vervollkommnen,
desto mehr auch sie sich entfernen
werden von einer Anschauung des
Lebendigen. Das heißt, je mehr wir
auf naturwissenschaftlichem Boden
fortschreiten, desto mehr entsinkt
unseren forschenden Blicken das
Lebendige und damit der erste Anfang
zur Erkenntnis des Menschen. Daß
diese Tatsache in der Gegenwart
nicht nur eine wissenschaftliche,
nicht nur gewissermaßen eine
theoretische Angelegenheit ist,
sondern daß diese Tatsache heute
eine Kulturangelegenheit ist,
darüber möchte ich eben in der
heutigen Betrachtung einiges
anführen. Und ich möchte dazu
ausgehen von gewissen
geschichtlichen Tatsachen.
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Quand nous regardons
sur d’anciennes façons de former les
visions du monde, quand nous
regardons ce qui y a vécu comme
l'héritage de visions du monde
encore plus anciennes, ce qui a vécu
dans la culture égyptienne ou dans
la culture chaldéenne, assyrienne et
babylonienne, sans parler de ce qui
a vécu comme un ancien héritage dans
la vieille culture indienne, il
devient difficile aujourd'hui pour
les humains de voir de l'être
intérieur cette ancienne façon de
savoir. Nous avons des recherches
merveilleuses dans ce domaine par
les assyriologues, les égyptologues,
mais toutes ces recherches ne
suffisent pas à placer autre chose
que les faits
individuels/particuliers devant la
vue humaine. Ils ne suffisent pas à
faire revivre en nous l'essence de
l'ancien mode de connaissance. C'est
ce que nous avons justement cherché
sur le sol anthroposophique, et ici
l'humain actuel devra se libérer de
nombreux préjugés qui, comme je l'ai
dit, s'attachent nécessairement à
lui aujourd'hui avec une certaine
régularité/légité. Ce que l'humain
actuel rencontre lorsqu'il s'immerge
dans les conceptions du monde
préchrétiennes lui semble tout à
fait évident et de manière
compréhensible comme quelque chose
qu'il peut seulement considérer
comme surmonté, quelque chose qu'il
peut seulement voir comme
l'écoulement d'une étape enfantine
de la culture humaine. Comme je l'ai
dit, pour l'humain d'aujourd'hui,
cela est non seulement
compréhensible, mais même évident.
Mais pour celui qui, par un certain
développement spirituel intérieur,
comme vous le trouvez indiqué dans
mon livre « Comment obtenir la
connaissance des mondes supérieurs
», est capable de survoler les faits
évoqués par les assyriologues, les
égyptologues, en référence à la
question : Comment l'âme humaine se
positionne-t-elle réellement
théoriquement et pratiquement à
l’univers dans les temps anciens ? -
Il lui apparaît clairement que ce
qui vivait alors découlait d'une
constitution intérieure d’âme toute
autre, que ce n'était pas purement
quelque chose d'enfantin, mais
simplement une toute autre sorte de
connaissance. Et comme c'est ainsi
entièrement différent, parce que
cela repose sur quelque chose de
tout autre que la façon dont nous
regardons en fait le monde, à cause
de cela, cela semble à l'humain
comme un niveau de culture enfantin
ou comme une superstition
désespérée. Pour ces anciennes
façons de voir, l'humain se tenait
beaucoup plus dans le cosmos, dans
l'univers, qu'il ne s’y tient
aujourd'hui pour ses façons de voir.
Aujourd'hui, on peut trouver
ridicule tout ce que les anciens
disaient sur la connexion/le pendant
de l'humain avec l'univers. Mais on
ne le trouve plus risible quand
soi-même, par une nouvelle sorte de
recherche, on pénètre
particulièrement dans certains
secrets qui ne peuvent justement
reposés ouverts à la vision du monde
de science de la nature.
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03
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Wenn wir
zurückblicken auf alte Arten,
Weltanschauungen zu gestalten, wenn
wir zurückblicken auf dasjenige, was
auch da als Erbe noch älterer
Weltanschauungen lebte, was in der
ägyptischen Kultur oder in der
chaldäisch-assyrisch-babylonischen
Kultur lebte, gar nicht zu reden von
dem, was als altes Erbgut in der
alt-indischen Kultur lebte, so wird
es heute den Menschen schwer, aus
eigentlich innerem Wesen diese alte
Erkenntnisart zu durchschauen. Wir
haben auf diesem Gebiet wunderbare
Forschungen der Assyriologen, der
Ägyptologen, aber alle diese
Forschungen reichen nicht aus, um
etwas anderes als die einzelnen
Tatsachen wiederum vor die
menschliche Anschauung zu stellen.
Sie reichen nicht aus, um das Wesen
der alten Erkenntnisart wieder in
uns aufleben zu lassen. Das haben
wir ja gerade auf anthroposophischem
Boden gesucht, und da wird der
gegenwärtige Mensch sich von manchem
Vorurteil losmachen müssen, das ihm
heute, wie gesagt, mit einer
gewissen Gesetzmäßigkeit notwendig
anhaftet. Was dem heutigen Menschen
entgegentritt, wenn er sich in
vorchristliche Weltanschauungen
vertieft, das erscheint ihm ganz
selbstverständlich und
begreiflicherweise als etwas, was er
nur für überwunden halten kann, was
er nur für den Ausfluß einer
kindlichen Kulturstufe der
Menschheit ansehen kann. Wie gesagt,
für den heutigen Menschen ist das
nicht nur begreiflich, sondern sogar
selbstverständuch. Aber für
denjenigen, der durch eine gewisse
innere geistige Entwickelung, wie
Sie sie angedeutet finden in meinem
Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse
der höheren Welten?», die Tatsachen,
die durch Assyriologen, Ägyptologen
heraufgebracht werden, zu
überblicken vermag mit Bezug auf die
Frage: Wie stellt sich eigentlich
die menschliche Seele zum Weltenall
theoretisch und praktisch in den
alten Zeiten? - dem wird klar, daß
dasjenige, was damals lebte, aus
einer ganz anderen inneren
Seelenverfassung hervorging, daß es
nicht bloß etwas Kindliches war,
sondern einfach eine ganz andere Art
der Erkenntnis. Und weil es so ganz
anders ist, weil es auf etwas so
ganz anderem beruht, als die Art
ist, wie wir eigentlich die Welt
anschauen, deshalb erscheint es dem
Menschen als kindliche Kulturstufe
oder als wüster
Aberglaube. Für jene alten
Anschauungen stand der Mensch viel
mehr im Kosmos, im Weltall drinnen,
als er heute für seine Anschauungen
drinnensteht. Man kann heute das
alles lächerlich finden, was die
alten Menschen gesagt haben über den
Zusammenhang des Menschen mit dem
Universum. Man findet es aber nicht
mehr lächerlich, wenn man selbst
durch eine neue Art der Forschung
besonders in gewisse Geheimnisse
eindringt, die der
naturwissenschaftlichen
Weltanschauung eben nicht offen
liegen können.
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Naturellement, c'est
étrange pour l’humain actuel quand
il entend, quand il lit, que ces
anciens humains ont vu une
connexion/un pendant entre ces
forces individuelles/particulières
de notre système planétaire et ce
qui se passe dans l'humain lui-même,
ou qu'ils ont vu une connexion/un
pendant entre la position du soleil
par rapport aux images
individuelles/particulières du
zodiaque et à nouveau ce qui se
passe dans l'humain. Aujourd'hui,
l'homme peut certes se penser que
son existence/être-là dépend de la
composition de l'air d’une quelque
région, dans laquelle il est, de la
constitution du sol et aussi de
l'ordre social à l'intérieur duquel
il vit, mais il ne peut plus se
représenter une dépendance plus
large de l'humain vis-à-vis des
grands processus de l'univers. Ces
grands processus de l'univers lui
sont seulement devenus objet de
considérations
mathématiques-mécaniques. C'est
devenu ainsi depuis que les temps
les plus récents ont extrait de la
vision encore plus globale du monde
de Kepler ce qui est seulement
soumis à une considération
mathématique-mécanique. Oui, on peut
dire : dans une certaine mesure,
sous la surface de la culture de
l’humanité, que l'on trouve la plus
appropriée pour l'époque actuelle,
il y a beaucoup de choses qui
rappellent ces anciennes vues.
Qu’est-ce qui ne se fait pas valoir
aujourd'hui de
réchauffement/réchauffage des
vieilles façons de voir sur la
connexion/le pendant de l'homme avec
l'univers. Nous voyons fleurir des
aspirations astrologiques, des
aspirations théosophiques, et ainsi
de suite. Tous ces efforts, comme je
l'ai souvent décrit en détail ici,
ne sont rien de plus que les
anciennes traditions, qui ont
sombrées en dessous du niveau
d'éducation humaine requis de nos
jours. Dans le meilleur des cas, ce
sont des dilettantismes sauvages,
poussés par des humains qui pensent
qu'il y a peut-être encore une
vérité, qu'il y a des secrets
derrière ce qui peut être recherché
selon la science de la nature, mais
qui ne veulent pas aller dans ce qui
peut émerger des forces humaines du
temps présent lui-même. Nous ne
devons voir aucun but pour notre
culture actuelle Dans le
réchauffement des vieilles vérités
préchrétiennes, et plus nous nous
efforçons de vouloir toujours à
nouveau réchauffer les vieilles
choses, plus nous nuisons au progrès
réel. Nous devons être capables de
rejeter impitoyablement ce qui, en
tant que sectarisme, est humainement
obstiné sous le couvert de la
culture actuelle, sinon nous
n'acquerrons pas à l'heure actuelle
le droit de cultiver une véritable
science de l’esprit à côté de la
science de la nature.
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04
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Natürlich ist es für
den heutigen Menschen sonderbar,
wenn er vernimmt,
wenn er liest, daß diese alten
Menschen einen Zusammenhang gesehen
haben zwischen den einzelnen Kräften
unseres Planetensystems und
demjenigen, was im Menschen selber
vorgeht, oder daß sie einen
Zusammenhang gesehen haben zwischen
der Stellung der Sonne zu den
einzelnen Bildern des Tierkreises
und wiederum dem, was im Menschen
vorgeht. Heute kann sich der Mensch
zwar denken, daß sein Dasein
abhängig ist von der Zusammensetzung
der Luft irgendeiner Gegend, in der
er ist, von der Bodenbeschaffenheit
und auch von der sozialen Ordnung,
in der er drinnen lebt, aber er kann
sich eine weitergehende Abhängigkeit
des Menschen von den großen
Vorgängen des Weltenalls nicht mehr
vorstellen. Diese großen Vorgänge
des Weltenalls sind ihm nur
Gegenstand einer
mathematischmechanischen Betrachtung
geworden. So ist es geworden,
seitdem aus dem noch umfassenderen
Weltbilde des Kepler die neuere Zeit
dasjenige herausgeschält hat, was
nur einer mathematisch-mechanischen
Betrachtung unterliegt. Ja, man kann
sagen: Gewissermaßen unter der
Oberfläche der Menschheitskultur,
die man für die heutige Zeit als die
eigentlich angemessene findet, Hegt
allerlei, das an jene alten
Anschauungen erinnert. Was macht
sich heute alles geltend an
Aufwärmung von alten Anschauungen
über den Zusammenhang des Menschen
mit dem Universum. Wir sehen
aufblühen astrologische
Bestrebungen, theosophische
Bestrebungen und so weiter. Alle
diese Bestrebungen, sie sind ja, wie
ich öfter hier im einzelnen
dargestellt habe, nichts weiter als
die ganz unverständigen, unter das
menschliche, für die heutige Zeit
erforderliche Bildungsniveau
heruntergesunkenen alten
Überlieferungen. Im besten Falle
sind es wüste Dilettantismen, die
getrieben werden von Menschen, die
vielleicht fühlen, daß es noch eine
Wahrheit, daß es Geheimnisse gibt
hinter dem, was
naturwissenschaftlich erforschbar
ist, die aber nicht auf das eingehen
wollen, was aus den Menschenkräften
der gegenwärtigen Zeit selbst
hervorgehen kann. In der Aufwärmung
alter vorchristlicher Wahrheiten
dürfen wir kein Ziel für unsere
gegenwärtige Kultur sehen, und je
mehr wir uns bemühen, immer wiederum
Altes aufwärmen zu wollen, desto
mehr schaden wir dem wirklichen
Fortschritt. Wir müssen das, was als
Sektiererei menschlich eigensinnig
unter der Decke der eigentlichen
Kultur waltet, rücksichtslos
ablehnen können, sonst erwerben wir
uns in der heutigen Zeit nicht das
Recht für die Pflege der wirklichen
Geisteswissenschaft neben der
Naturwissenschaft.
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Mais on doit quand
même se la regarder, tout de suite
parce qu'il faut la surmonter, comme
elle est là. Il faut considérer ce
que les anciens humains ont eu comme
contenu de leurs connaissances, sans
préjugés ni parti pris. Aujourd'hui,
ceux qui réchauffent les choses de
la façon que je viens de décrire
traitent les choses plutôt en
dilettantes. En l’ancien humain, par
exemple, il est devenu clair qu'il
ressentait autrement au plus profond
de son âme, qu'il ressentait
simplement autrement inconsciemment
que d'habitude quand il avait Vénus,
Mercure ou Saturne se tenant quelque
part au-dessus de sa tête, notamment
au zénith, et qu'il ressentait
différemment dans son âme que
d'habitude quand il avait Vénus,
Mercure, se tenant invisiblement
sous l'horizon. Il se disait, à
partir de ces expériences
intérieures : Il y a un effet du
supérieur. Et sous l'effet du
supérieur sur l'homme, il a compris
ce qui rayonnait de Saturne, de
Jupiter, de Mars, ce qu'il a
simplement vécu, ce qu'il savait,
tout comme nous savons quand un
courant d'air nous frappe sur le
côté. L'humanité vient de perdre ce
sentiment. Il savait : les
radiations de Saturne, Jupiter, Mars
sont les plus fortes lorsque ces
trois planètes sont visiblement
au-dessus de l'horizon. Et il savait
: l'effet le plus fort sur son
organisme humain vient de Vénus et
de Mercure quand ces planètes sont
sous l'horizon. Ainsi, le monde avec
lequel il pensait que l'homme était
relié s’articulait pour lui en un
monde supérieur, le monde de
Jupiter, Saturne, Mars - qui lui
était ce monde supérieur, aussi
quand Vénus et Mercure étaient
visibles au-dessus de l'horizon, car
il se disait : au-dessus de
l'horizon ces deux planètes n'ont
pas leur effet réel/propre -, et
dans le monde inférieur, qui était
réalisé pour lui dans l'espace
extérieur, lorsque les deux planètes
ensemble, Mercure et Vénus, étaient
au-dessous de l'horizon.
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05
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Aber anschauen muß
man es sich doch, gerade weil es
überwunden werden muß, so wie es da
ist. Unbefangen, vorurteilslos
anschauen muß man sich das, was die
alten Menschen als den Inhalt ihrer
Erkenntnis gehabt haben. Heute wird
ja von denen, die in der eben
geschilderten Weise die Dinge
aufwärmen, die Sache ziemlich
dilettantisch behandelt. Im alten
Menschen ging auf zum Beispiel, daß
er im Innersten seines Seelenseins
anders empfand, einfach unterbewußt
anders empfand als sonst, wenn über
seinem Haupte irgendwo, namentlich
im Zenit, Saturn, Jupiter oder Mars
stand, und daß er in seiner Seele
anders empfand als sonst, wenn unter
dem Horizont unsichtbar Venus,
Merkur stand. Er sagte sich aus
diesen inneren Erlebnissen heraus:
Es gibt eine Wirkung des Oberen. Und
unter der Wirkung des Oberen auf den
Menschen verstand er dasjenige, was
ausstrahlt von Saturn, Jupiter,
Mars, was er einfach erfuhr, was er
kannte, gerade wie wir wissen, wenn
uns ein Windzug an die Seite
schlägt. Diese Empfindung hat die
Menschheit eben verloren. Er wußte:
die Ausstrahlungen von Saturn,
Jupiter, Mars sind am stärksten,
wenn diese drei Planeten oben
sichtbar über dem Horizont stehen.
Und er wußte: die stärkste Wirkung
auf seinen menschlichen Organismus
geht aus von Venus und Merkur, wenn
diese Planeten unterhalb des
Horizontes stehen. So gliederte sich
ihm die Welt, mit der er den
Menschen im Zusammenhang dachte, in
eine obere Welt, die Welt des
Jupiter, Saturn, Mars - die ihm
diese obere Welt war, auch wenn über
dem Horizont sichtbar waren Venus
und Merkur, denn er sagte sich: über
dem Horizont haben diese beiden
Planeten nicht ihre eigentliche
Wirkung -, und in die untere Welt,
die für ihn im Außenraum realisiert
war, wenn die beiden Planeten
zusammen, Merkur und Venus, unter
dem Horizont standen.
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En bref, l'humain se
pensait dans le contexte de
l'univers entier. Aujourd'hui, nous
manquons déjà de nous regarder en
pendant avec le bout le plus proche
de notre univers. Pensez-y
quand-même une fois: le corps d'air
que vous avez justement inhalé, qui
travaille dans votre organisme, sera
bientôt de nouveau à l'extérieur de
l'organisme. Cela signifie que ce
qui est à l'extérieur sera dedans
après, ce qui est dedans maintenant
sera après dehors. Vous pouvez
seulement vous délimiter du monde
extérieur en apparence en prenant la
limite/délimitation de votre peau
pour la réalité. Mais en réalité,
vous n'êtes rien d’autre qu'un
morceau de ce monde extérieur. Car
ce qui est en vous maintenant est
alors dehors, et ce qui dehors est
alors en vous. Nous n'y prêtons
guère attention. En tout cas, nous
n'appliquons aucune observation
cognitive réelle à ce fait éminent
et significatif. L’ancien humain a
pensé simplement cette dépendance
étendue justement largement, parce
qu'il était d'une sensibilité plus
fine, parce qu'il pouvait percevoir
encore d'autres choses que
l'inspiration et l'expiration,
auxquelles l'humain actuel ne prête
donc aussi guère attention. Comme
l'humain actuel peut encore se
sentir comme une partie de son
atmosphère terrestre lorsqu'il
respire - mais seulement lorsqu'il
réfléchit un peu - de même l’ancien
humain s'est senti comme un bout de
l'univers entier qui lui est
embrassable. Tout ce qui est à
dehors dans l'univers, il l’a pensé
d’un effet dans l'humain, qu'il a
donc appelé microcosme, et tout ce
qui s'est annoncé d'une manière ou
d'une autre dans ce microcosme, pour
cela il a aussi pensé quelque chose
de correspondant à l'extérieur dans
le grand univers, dans le
macrocosme.
|
06
|
Kurz, der Mensch
dachte sich im Zusammenhang mit dem
ganzen Universum. Wir versäumen es
heute ja schon, uns im Zusammenhang
mit dem allernächsten Stück unseres
Universums zu betrachten. Denken Sie
doch nur einmal: der Luftkörper, den
Sie eben eingeatmet haben, der in
Ihrem Organismus arbeitet, er wird
bald wiederum außerhalb des
Organismus sein. Das heißt, das was
draußen ist, ist nachher drinnen,
was jetzt drinnen ist, ist nachher
draußen. Sie können sich nur
scheinbar abgrenzen von der
Außenwelt dadurch, daß Sie die
Abgrenzung von Ihrer Haut für
Wirklichkeit nehmen. Aber Sie sind
in Wirklichkeit nichts anderes als
ein Stück dieser Außenwelt. Denn
das, was jetzt in Ihnen ist, ist
dann draußen, und was draußen ist,
ist dann in Ihnen. Wir beachten das
eigentlich kaum. Jedenfalls
verwenden wir auf diese eminente,
bedeutungsvolle Tatsache keine
eigentliche Erkenntnisbetrachtung.
Der alte Mensch hat diese
Abhängigkeit eben weiter ausgedehnt
gedacht, weil er von feinerer
Sensibilität war, weil er noch
anderes wahrnehmen konnte als das
Einatmen und Ausatmen, das der
heutige Mensch ja auch kaum noch
beachtet. Wie sich der heutige
Mensch beim Atmen noch als ein Stück
seiner Erdenatmosphäre fühlen kann -
aber auch nur dann, wenn er ein
bißchen nachdenkt -, so fühlte sich
der alte Mensch als ein Stück des
ganzen ihm überschaubaren
Universums. Alles, was im Universum
draußen ist, dachte er von einer
Wirkung im Menschen, den er deshalb
Mikrokosmos nannte, und alles das,
was sich irgendwie ankündigte in
diesem Mikrokosmos, für das dachte
er auch etwas Entsprechendes draußen
im großen Weltenall, im Makrokosmos.
|
Cette phrase « Le
microcosme correspond au macrocosme
», elle est souvent prononcée
aujourd'hui. Mais telle qu'elle est
prononcée aujourd'hui, c'est une
phrase. Car ce n'est pas seulement
une phrase quand repose à sa base un
sentiment intérieur vivant que
l’ancien humain a posé à sa base
dans sa sensibilité plus fine et que
l'homme d'aujourd'hui n'a plus. Une
image merveilleuse émerge de la
connexion de l'être humain
individuel avec l'univers, peu
importe si on la considère comme une
superstition ou comme une vieille
sagesse, comme une vieille science ;
une image merveilleuse émerge quand
on considère ce qui se trouve dans
cette vieille sagesse ou, ma foi,
dans cette vieille « superstition »
comme les véritables secrets de
l'humain. Mais maintenant, la chose
se présente historiquement de la
manière suivante. Encore dans le
XVIIIe siècle, et même encore dans
le XIXe siècle, il y avait une
tradition continue de cette vieille
sagesse ou, ma foi, de cette vieille
superstition, toutefois sous la
surface de la science scolaire, de
ce qu'on appelle l'éducation/la
formation. Il n'y aurait pas pu y
avoir d’esprits tels que Paracelsus,
Jakob Böhme, ni même comme Tauler ou
Eckardt ou Valentin Weigel, s'il n'y
avait pas eu cette vieille tradition
continue. Ces maîtres auraient été
tout à fait impossibles. Mais la
particularité est que plus le XIXe
siècle avance, plus la réceptivité
humaine à ces vieilles choses
s'émousse. Comme je l'ai dit, au
début du XIXe siècle, beaucoup de
choses avaient été préservées. Puis
la réceptivité humaine, la capacité
humaine à saisir ces choses s'est
émoussée. Et la conscience de
l’humain antérieur : En tant qu'être
humain, je ne me tiens pas abandonné
sur mes deux jambes ou sur la plante
de mes pieds, mais je me tiens là en
tant que membre de l'univers entier
- cette conscience n'était plus
présente pour l'humanité nouvelle
venue des souterrains d'où elle
avait fleuri dans les temps anciens.
D'où la nécessité, dans l'histoire
du monde, que l'humain
d'aujourd'hui, par sa propre
sensibilité, considère ce qui lui a
été transmis depuis les temps
anciens comme une vieille
superstition, comme une vision
enfantine du développement humain.
C'est ce qui est si mal compris
aujourd'hui, que l'humain vit dans
une évolution réelle aussi en ce qui
concerne sa faculté
cognitive/patrimoine de
connaissance. Il est étrange comme
en ce domaine les humains ne
remarquent pas les contradictions
dans lesquelles ils vivent. D'un
côté, sur la base du darwinisme,
tout parle aujourd'hui d’évolution,
mais on parle peu de l’évolution de
l'humain lui-même. Que notre façon
de voir le monde n'est pas née avec
la création/apparition de
l'humanité, mais qu'elle est un
produit de l’évolution, cela sera
admis en théorie, mais quand il
s'agira de vivre avec une telle
vérité en pratique, on ne voudra pas
se tenir sur le sol de cette vérité
aujourd'hui.
|
07
|
Dieser Satz «Der
Mikrokosmos entspricht dem
Makrokosmos», er wird heute oftmals
ausgesprochen. Wie er aber heute
ausgesprochen wird, ist er eine
Phrase. Denn keine Phrase ist er
nur, wenn ihm die lebendige innere
Empfindung zugrunde liegt, die dem
alten Menschen in seiner feineren
Sensibilität zugrunde gelegen hat,
und die der heutige Mensch nicht
mehr hat. Es ersteht ein wunderbares
Bild von dem Zusammenhang des
einzelnen Menschen mit dem
Universum, ganz gleichgültig, ob man
es als Aberglaube oder als alte
Weisheit, als alte Wissenschaft
ansieht, es entsteht ein wunderbares
Bild, wenn man dasjenige ins Auge
faßt, was in dieser alten Weisheit
oder meinetwillen in diesem alten
«Aberglauben» als eigentliche
Menschengeheimnisse liegt. Nun liegt
aber die Sache geschichtlich in der
folgenden Art. Noch im achtzehnten
Jahrhundert, sogar noch etwas
hineinragend in das neunzehnte
Jahrhundert, gab es, allerdings
unter der Oberfläche der
Schulwissenschaft, dessen, was man
Bildung nennt, eine sich
fortsetzende Tradition von dieser
alten Weisheit oder meinetwillen
altem Aberglauben. Es hätte nicht
geben können solche Geister wie
Paracelsus, wie Jakob Böhme, nicht
einmal wie Tauler oder Eckardt oder
Valentin Weigel, wenn es nicht diese
fortlaufende alte Tradition gegeben
hätte. Diese Meister wären ganz
unmöglich gewesen. Aber das
Eigentümliche ist, daß die
menschliche Empfänglichkeit sich
abstumpft für diese alten Dinge, je
weiter das neunzehnte Jahrhundert
vorschreitet. Wie gesagt, im
beginnenden neunzehnten Jahrhundert
hatte sich noch manches erhalten.
Dann stumpfte sich die menschliche
Empfänglichkeit, das menschliche
Fassungsvermögen für diese Dinge ab.
Und das Bewußtsein des früheren
Menschen: Ich stehe als Mensch nicht
verlassen auf meinen zwei Beinen
oder auf den Sohlen meiner Füße,
sondern ich stehe da als ein Glied
des ganzen Universums -dieses
Bewußtsein war aus den Untergründen,
aus denen es in alten Zeiten
berauserblüht war, nicht mehr
vorhanden für die neuere Menschheit.
Daher die weltgeschichtliche
Notwendigkeit, daß der heutige
Mensch aus seiner Empfindung heraus
dasjenige, was ihm aus früheren
Zeiten überliefert ist, als einen
alten Aberglauben, als eine
kindliche Anschauung der
menschheitlichen Entwicklung
ansieht. Das ist es, was man heute
so verkennt, daß der Mensch auch mit
Bezug auf sein Erkenntnisvermögen in
einer wirklichen Entwicklung lebt.
Es ist merkwürdig, wie auf diesem
Gebiet die Menschen die Widersprüche
nicht bemerken, in denen sie leben.
Auf der einen Seite redet heute
alles auf der Grundlage des
Darwinismus von Entwicklung, aber
von der Entwickelung des Menschen
selber redet man wenig. Daß unsere
Art, die Welt anzuschauen, nicht
etwa geboren worden ist mit der
Entstehung der Menschheit, sondern
daß sie ein Entwickelungsprodukt
ist, das wird man theoretisch wohl
zugeben; allein, sobald es darauf
ankommt, praktisch mit einer solchen
Wahrheit zu leben, wird man sich
heute nicht auf den Boden dieser
Wahrheit stellen wollen.
|
Mais maintenant
apparaît quand-même la question :
qu'est-ce qui est réel dans cette
ancienne vision du monde vis-à-vis
de notre actuelle sorte de
connaissance, qu'est-ce qui est en
fait le réel dans ces choses ? Ce
qui est en fait réel dans ces
choses, c'est que nous avons
justement du faire des progrès dans
le domaine de l'univers mort,
l'univers
mécanique-physique-chimique. Ces
progrès que nous avons réalisés au
cours des trois ou quatre derniers
siècles, et de plus en plus au XIXe
siècle, ces progrès n'auraient pas
été possibles si l'on avait continué
à propager l'ancienne façon de voir
les choses. Ces choses sont très
claires pour celui qui, j’aimerais
dire, voit à travers elles à leurs
jonctions.
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08
|
Nun entsteht aber
doch die Frage: Was ist denn das
eigentlich Reale in dieser alten
Weltanschauung gegenüber unserer
gegenwärtigen Erkenntnisart, was ist
das eigentlich Wirkliche in diesen
Dingen drinnen? Das eigentlich
Wirkliche in diesen Dingen ist, daß
wir eben Fortschritte machen mußten
auf dem Gebiet des toten Weltenalls,
des
mechanisch-physikalisch-chemischen
Weltenalls. Diese Fortschritte, die
wir in den letzten drei bis vier
Jahrhunderten, und zunehmend im
neunzehnten Jahrhundert, gemacht
haben, diese Fortschritte wären
nicht möglich gewesen, wenn die alte
Art der Anschauung weiter sich
fortgepflanzt hätte. Diese Dinge
überschaut derjenige recht, der sie,
ich möchte sagen, in ihren
Knotenpunkten durchschaut.
|
Le milieu du XIXe
siècle est l'un de ces points de
jonction dans le
développement/l’évolution de
l'humanité. A la fin des années
cinquante du siècle dernier, toute
une série de progrès humains ont
coïncidé, qui dans leur comportement
particulier les uns envers les
autres nous montrent ce qui était
réellement important et essentiel,
et ce qui n'est toujours pas reconnu
aujourd'hui, au milieu du XIXe
siècle dans le développement de
l'humanité. Certaines choses
échappent à l'observateur humain
dans ce domaine parce qu'elles ne
sont pas incluses dans
l'enseignement général/la formation
générale. Le fait qu'en 1858, un
livre de Gustav Theodor Fechner
intitulé « Psychophysique » ait été
publié, échappe généralement à
l'observateur dans ce domaine, car
il n'est pas compté dans la
formation générale. Mais celui qui
adopte une approche subtile de
l’évolution humaine verra que cette
psychophysique exprime une
caractéristique fondamentale de
toute la façon moderne de voir le
monde. Psychophysique : voir le
psychique seulement à travers des
manifestations physiques externes,
ce qui est contenu dans ce livre
comme une caractéristique spéciale
d'une manière spirituelle ; car
Gustav Theodor Fechner était un
homme très riche d’espit.
|
09
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Gerade die Mitte des
neunzehnten Jahrhunderts ist ein
solcher Knotenpunkt in der
Menschheitsentwickelung. Am Ende der
fünfziger Jahre des vorigen
Jahrhunderts, da fielen zusammen
eine ganze Reihe von
menschheitlichen Fortschritten, die
uns in ihrem eigentümlichen
Verhalten zueinander zeigen, was
eigentlich Wichtiges und
Wesentliches und heute noch nicht
Erkanntes diese Mitte des
neunzehnten Jahrhunderts innerhalb
der Menschheitsentwickelung war.
Gewisse Dinge entgehen, weil sie
nicht zur allgemeinen Bildung
gerechnet werden, dem menschlichen
Beobachter auf diesem Felde. Daß
1858 von Gustav Theodor Fechner ein
Buch übet «Psycho-Physik» erschienen
ist, das entgeht gewöhnlich dem
Beobachter auf diesem Felde, weil es
nicht zur allgemeinen Bildung
gerechnet wird. Aber demjenigen, der
in feiner Art eingeht auf die
menschliche Entwickelung, der wird
sehen, daß in dieser Psycho-Physik
sich ein Grundzug ausspricht der
ganzen modernen Art, die Welt
anzuschauen. Psycho-Physik: das
Psychische nurmehr sehen durch die
äußeren physischen Kundgebungen, das
ist in diesem Buche als besonderer
Charakterzug in geistreicher Art
enthalten; denn Gustav Theodor
Fechner war ein sehr geistreicher
Mann.
|
Une deuxième chose,
qui coïncide, coïncide avec l'année,
est la découverte de l'analyse
spectrale de Kirchhoff et Bunsen,
par laquelle l'unité de l'univers
doit être substantiellement prouvée,
en regardant l'univers de façon
spectrale, c'est-à-dire en regardant
seulement à travers un mode de
cognition humain qui est
diamétralement, ou plutôt
polairement opposé, à la vue que je
viens de décrire pour vous comme le
se-sentir-dedans de l'être humain
dans l'univers entier. L'analyse
spectrale voit l'unité substantielle
; l'ancienne vision du monde allait
uniquement à l'unité spirituelle
avec le cosmos entier. Vous avez là
deux avancées importantes de la
nouvelle époque, qui indiquent
clairement ce qui montre le
revirement de la nouvelle vision du
monde. Et ce n'est pas sans un
lien/pendant intérieur, maintenu par
la nature humaine intérieure, que de
tels phénomènes sont associés à
d'autres. Prenez seulement une fois
ce qui suit. Je ne sais pas combien
d’humains ont clairement observé à
ce point, mais qui s’est donné de la
peine, qui ne parlent pas ci-dessus
en ces choses, mais veut parler
d’expérience, il pouvait faire
l'observation suivante : On pourrait
laisser œuvrer sur soi 1859, donc le
temps où l'analyse spectrale est
apparue/montée, où la «
Psychophysique » de Fechner est
parue, on a pu observer, puisque
c'était l'année séculaire de la
naissance de Schiller, ce qu'on
pensait être des discours pour
Schiller lors de l'inauguration des
différents monuments de Schiller et
ce qui a été tenu pour des discours
de Schiller lors des fêtes de
Schiller en 1859. Là, celui qui
observe ces choses peut maintenant
vraiment remarquer comment la
vieille vénération de Schiller, tout
de suite en année séculaire, se
transforme en phrasé dans les
discours qui sont faits, comment
elle n'est plus présente dans sa
vitalité élémentaire originelle,
comment l'idéalisme de Schiller
s'estompe et ce qu’on a encore à
dire sur Schiller devient un phrasé.
|
10
|
Ein zweites, das
zusammenfällt, auf das Jahr hin
zusammenfällt, das ist die
Entdeckung der Spektralanalyse von
Kirchhoff und Bunsen, wodurch
substantiell die Einheit des
Weltenalls bewiesen werden soll,
indem man spektralanalytisch
hinaussieht in das Weltenall, das
heißt, wenn man nur hinaussieht
durch eine menschliche
Erkenntnisart, die diametral, oder
besser gesagt, polarisch
entgegengesetzt ist derjenigen
Anschauung, die ich Ihnen vorhin
charakterisiert habe als das
Sich-drinnenstehend-Fühlen des
Menschen in dem ganzen Universum.
Die Spektralanalyse sieht die
stoffliche Einheit; die alte
Weltanschauung ging bloß auf die
geistige Einheit mit dem gesamten
Kosmos. Da haben Sie gleich zwei
wichtige Fortschritte der neueren
Zeit, welche ganz klar auf das
hinweisen, was den Umschwung in der
neueren Erkenntnisanschauung zeigt.
Und nicht ohne inneren Zusammenhang,
zusammengehalten durch die innere
Menschennatur, stehen mit solchen
Erscheinungen dann andere. Nehmen
Sie nur einmal das Folgende. Ich
weiß nicht, wieviele Menschen an
diesem Punkte klar beobachtet haben;
wer sich aber Mühe gegeben hat, wer
in diesen Dingen nicht obenhin
spricht, sondern aus der Erfahrung
sprechen will, der konnte folgende
Beobachtung machen: Man konnte auf
sich wirken lassen 1859, also die
Zeit, in der die Spektralanalyse
heraufgekommen ist, in der die
Fechnersche «Psycho-Physik»
erschienen ist, man konnte
beobachten, da es das Säkularjahr
des Geburtsjahres Schillers war, was
bei der Enthüllung der verschiedenen
Schiller-Denkmäler und was bei den
Schiller-Festen im Jahre 1859 für
Schiller-Reden gehalten worden sind.
Da kann nun derjenige, der diese
Dinge beobachtet, wirklich bemerken,
wie die alte Schiller-Verehrung
gerade im Säkularjahr in den Reden,
die gehalten werden, ins
Phrasenhafte übergeht, wie sie nicht
mehr in ihrer ursprünglichen
elementaren Lebendigkeit vorhanden
ist, wie der Idealismus Schillers
verklingt und das, was man noch über
Schiller zu sagen hat, Phrase wird.
|
Et à nouveau, paraît
dans l’année en même temps, le
premier ouvrage, pour ainsi dire
standard, le premier ouvrage donnant
le ton sur la recherche historique
matérialiste, le livre sur
l'économie politique de Karl Marx.
Cela coïncide avec beaucoup d’autres
phénomènes. Là se noue ce qui, comme
des fils qui parcourent le
développement/l’évolution de
l'humanité récente/nouvelle. Et si
l'on s'est un jour occupé de suivre
la vieille vision de l'humanité,
telle qu'elle vivait encore, par
exemple, à la fin du XVIIIe siècle -
même chez les porteurs de bannières
de la Révolution française -, la
progression de cette vieille vision
de l'humanité au XIXe siècle, on
voit une lueur, on voit comment ces
étincelles brillent de moins en
moins. Notre ami Sellin a récemment
publié un livre : Louis-Claude de
Saint-Martin « Dieu - Homme – Monde
» en traduction allemande. Je crois
que le plus grand nombre possible
d’humains devraient lire ce livre,
et que le plus grand nombre possible
de personnes devraient être assez
honnêtes pour se dire : en fait, je
ne comprends même pas une seule
phrase dans sa base réelle telle
qu'elle est écrite dans ce livre. -
Ceux qui peuvent se mettre/se
transposer à la science de l’esprit
- qui, à nouveau d'une manière
moderne, retire/sort quelque chose
des fondements spirituels – ils
pressentiront une chose de ce qui
est vraiment présent chez Saint
Martin. Mais avec l'éducation/la
formation actuelle de l'humanité, on
devrait être honnête à ce sujet, il
faut considérer ce que est écrit
chez Saint-Martin comme un pur
non-sens. Le fait que l'on ne soit
pas honnête en de telles choses, que
l'on croit comprendre les choses qui
sont anciennes, est justement la
malhonnêteté de la pensée humaine
actuelle.
|
11
|
Und wiederum, auf das
Jahr hin gleichzeitig, erscheint das
erste, sozusagen Standard Work, das
erste tonangebende Werk über
materialistische
Geschichtsforschung, das Buch über
die politische Ökonomie von Karl
Marx. Dieses trifft zusammen mit
vielen anderen Erscheinungen. Da
verknotet sich dasjenige, was als
Fäden die Entwickelung der neueren
Menschheit durchzieht. Und hat man
sich einmal damit beschäftigt, die
alte Menschheitsanschauung, wie sie
zum Beispiel noch am Ende des
achtzehnten Jahrhunderts lebte -
selbst bei den Bannerträgern der
Französischen Revolution befaßte man
sich damit -, den Fortgang dieser
alten Anschauung über den Menschen
zu verfolgen ins neunzehnte
Jahrhundert hinein, so sieht man ein
Abglimmen, sieht man, wie diese
Funken abglimmen. Unser Freund
Sellin hat neulich ein Buch
veröffentlicht: Louis-Claude de
Saint-Martin «Gott - Mensch - Welt»
in deutscher Übersetzung. Ich
glaube, daß möglichst viele
'Menschen das Buch lesen sollten,
und daß möglichst viele Menschen so
ehrlich sein sollten, sich zu sagen:
Eigentlich verstehe ich doch nicht
einmal einen einzigen Satz in seiner
wirklichen Grundlage, wie er in
diesem Buche steht. - Diejenigen,
die sich etwas in
Geisteswissenschaft - die wiederum
in moderner Weise etwas herausholt
aus den geistigen Grundlagen -
versetzen können, die werden einiges
ahnen von dem, was bei Saint-Martin
wirklich vorhanden ist. Aber mit der
heutigen Menschheitsbildung, man
sollte ehrlich darin sein, muß man
dasjenige, was bei Saint-Martin
steht, für reinen Unsinn ansehen.
Daß man nicht ehrlich ist in solchen
Dingen, daß man die Dinge, die alt
sind, zu verstehen glaubt, ist eben
die Unehrlichkeit im heutigen
Menschheitsdenken.
|
Et qu'est-ce qui a
amené ce stade d’évolution de
l’humanité ? Tout de suite la
nécessité de s’approfondir dans
l'ordre du monde
mécanique-physique-chimique. On ne
peut guère penser quelque chose de
plus impossible que de venir à la
physique, la mécanique ou la chimie
d'aujourd'hui sous l'angle de la
vision du monde cultivée par Jakob
Böhme ou celle de Paracelse ou de
Saint-Martin. C'est impossible. Tout
ne se laisse pas jeter dans un même
pôt, c'est impossible. L'humanité a
dû abandonner/déposer pendant un
certain temps la toute autre sorte
de représentation qu'elle a eu, pour
faire les progrès dans le domaine
physico-chimico-mécanique qu’il est
nécessaires de faire de toute
urgence pour le
développement/l’évolution de
l'humanité.
|
12
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Und was hat diese
Entwickelungsstufe der Menschheit
herbeigeführt? Gerade die
Notwendigkeit, sich in die
mechanisch-physikalisch-chemische
Weltordnung zu vertiefen. Man kann
sich kaum etwas Unmöglicheres
denken, als etwa vom Standpunkte
derjenigen Weltanschauung, die Jakob
Böhme gepflegt hat, oder die
Paracelsus oder Saint-Martin
gepflegt hat, zur heutigen Physik
oder Mechanik oder Chemie zu kommen.
Das ist unmöglich. Es läßt sich
nicht alles in einen Topf werfen,
das ist unmöglich. Die Menschheit
mußte für eine Zeit ablegen die ganz
andere Art des Vorstellens, die sie
gehabt hat, um die Fortschritte auf
physikalisch-chemisch-mechanischem
Gebiet, die einmal für die
Entwickelung der Menschheit dringend
notwendig sind, zu machen.
|
Mais ces progrès
reposent dans la connaissance du
non-vivants, du mort. Et tout de
suite par cela – cela doit toujours
de nouveau être accentué - la vision
du monde de science de la nature est
devenu grande, qu'elle a mis au
point la méthode exacte, énorme,
admirable pour la connaissance du
mort. Mais qu'est-ce qui a dû être
temporairement perdu pour l'être
humain à cause de cela ?
Aujourd'hui, cette connaissance du
mort ne vit pas purement dans la
conception de la nature. Dans chaque
article de journal, dans la
formation générale, elle
imprègne/parcourt la forme des
pensées des humains, de sorte qu'ils
comprennent/saisissent tout selon le
modèle de la sciences de la nature,
et ne peuvent plus s'empêcher de
regarder tout ce qui existe dans le
monde selon le modèle de science de
la nature, regarder ainsi si la
science de la nature pouvaient
donner la seule chose réelle, et
comme si tout ce qui doit être
mis/transposé dans la réalité devait
également être imprégné/parcouru de
façon de penser de science de la
nature. Mais maintenant, cette façon
de penser de science de la nature,
qui est si grande sur le champ de
science de la nature lui-même, a un
certain effet lorsqu'elle s'exprime
dans d'autres vies humaines. Pas
encore dans la première génération,
et peut-être pas dans la seconde,
elle n'affecte pas le chercheur
lui-même, mais seulement l'écolier
et chez ceux qui transforment
ensuite les connaissances de science
de la nature en visions du monde ;
elle rend antisocial, elle
établit/fonde des pulsions
antisociales. Nous ne devons pas
ignorer le fait, de manière
malhonnête et illusoire, que c'est
la conséquence de la pénétration de
toute notre âme par des vues de
science de la nature que nous
développons des pulsions
antisociales, car ce qui nous permet
de pénétrer le mieux les secrets de
la nature, cela nous éloigne de la
saisie de notre prochain, l'humain.
Et peu importe combien de fois nous
pouvons dire : tu aimeras ton
prochain comme toi-même - quand nous
laissons toute notre âme humaine
être parcourue seulement par des
façons de voir de science de la
nature, ainsi des pulsions
antisociales monte en nous, qui font
de cette phrase ou toutes les
phrases de fraternité une simple
phrase/un simple phrasé. Ainsi, le
fait particulier apparait que
l'appel après un ordre social surgit
à une époque qui a les pulsions les
plus antisociales d'un autre côté.
C'est la chose la plus significative
de notre époque, que l'honnête homme
doit examiner d'urgence aujourd'hui.
Nous ne devons pas nous laisser
distraire par quoi que ce soit, par
un rester collé à d’anciennes façons
de voir, par aucune apparition
agitatrice de tel ou tel côté. À cet
égard, nous devons regarder
honnêtement et droit devant nous. Et
c'est la véritable raison intérieure
pour laquelle il est impossible
d'avancer dans le temps présent sans
un renouveau spirituel, sans de
nouveau une connaissance des mondes
spirituels, sans de nouveau une
connaissance du monde spirituel du
plus intérieur de l'humain. Au cours
du développement de l'humanité, les
facultés se sont perdues lesquelles
par l’observation du monde extérieur
laissait apparaitre l’humain à
lui-même comme un membre de
l'univers. A partir de l'intérieur,
nous devons nous reconstruire un
monde spirituel. C'est la tâche que
se donne la vision anthroposophique
du monde, de crée le soubassement
d'une véritable formation sociale du
nouvel ordre d’humanité.
|
13
|
Aber diese
Fortschritte liegen in der
Erkenntnis des Unlebendigen, des
Toten. Und gerade dadurch - das muß
immer wieder betont werden - ist die
naturwissenschaftliche
Weltanschauung groß geworden, daß
sie die exakte, die gewaltige, die
bewundernswerte Methode ausgebildet
hat für die Erkenntnis des Toten.
Aber was mußte dadurch zeitweilig
für den Menschen verlorengehen?
Heute lebt diese Erkenntnis des
Toten nicht bloß in der Auffassung
der Natur. In jedem Zeitungsartikel,
in der allgemeinen Bildung
durchzieht sie die Gedankenform der
Menschen, so daß sie alles nach dem
Muster der Naturwissenschaft auffaßt
und gar nicht mehr anders kann, als
alles, was für sie in der Welt ist,
nach dem Muster der
Naturwissenschaft anzuschauen, so
anzuschauen, als ob die
Naturwissenschaft das einzig
Wirkliche geben könnte, und als ob
alles das, was in die Wirklichkeit
versetzt werden soll, auch mit
naturwissenschaftlicher Denkungsart
durchzogen werden soll. Aber nun hat
diese naturwissenschaftliche
Denkungsart, die so groß auf
naturwissenschaftlichem Felde selbst
ist, eine bestimmte Wirkung, wenn
sie im anderen menschlichen Leben
sich äußert. Sie macht, noch nicht
in der ersten Generation, vielleicht
auch nicht in der zweiten, nicht bei
dem Forscher selbst, sondern erst
bei dem Schüler und bei denjenigen,
die dann die naturwissenschaftlichen
Erkenntnisse in Weltanschauungen
umwandeln, sie macht antisozial, sie
begründet antisoziale Triebe.
Darüber darf man sich nicht in
irgendeiner unehrlichen,
illusionistischen Weise
hinwegsetzen, daß es die Folge des
Durchdringens unseres ganzen
Seelischen mit
naturwissenschaftlichen
Anschauungsformen ist, daß wir
antisoziale Triebe entwickeln, denn
dasjenige, was uns am besten
eindringen läßt in die Geheimnisse
der Natur, das entfernt uns von der
Auffassung unseres Nächsten, des
Menschen. Und wir können noch so oft
sagen: Du sollst deinen Nächsten
lieben wie dich selbst -, wenn wir
unsere ganze menschliche Seele
durchziehen lassen nur von
naturwissenschaftlichen
Anschauungen, so gehen in uns auf
antisoziale Triebe, die uns diesen
Satz oder alle Sätze von
Brüderlichkeit zu einer bloßen
Phrase machen. Und so entsteht die
eigentümliche Tatsache, daß der Ruf
nach sozialer Ordnung in einer Zeit
entsteht, die von einer anderen
Seite her die antisozialsten Triebe
hat. Das ist das Bedeutsamste in
unserer Zeit, auf das der Ehrliche
heute dringend hinschauen muß. In
diesem Hinschauen darf man sich
durch nichts beirren lassen, durch
kein Klebenbleiben an alten
Anschauungen, durch kein
agitatorisches Auftreten von dieser
oder jener Seite. Hier in diesem
Punkte muß ehrlich und geradeaus
gesehen werden. Und das ist der
wirklich innere Grund, warum nicht
weiterzukommen ist in der
gegenwärtigen Zeit ohne eine
geistige Erneuerung, ohne ein
Wiedererkennen der geistigen Welt
vom innersten Menschen aus. Im Laufe
der Menschheitsentwickelung sind die
Fähigkeiten verlorengegangen, welche
durch Beobachtung der äußeren Welt
den Menschen als Glied des
Universums sich selbst erscheinen
lassen. Von innen heraus müssen wir
uns eine geistige Welt wieder
aufbauen. Das setzt sich die
anthroposophische Weltanschauung zu
ihrer Aufgabe, den Untergrund
dadurch schaffend für eine wirklich
soziale Gestaltung der neueren
Menschheits Ordnung.
|
Certes, il serait
très déplacé aujourd'hui de dire que
l'on devrait seulement soigner :
cultiver l'intérieur ; ce serait un
certain égoïsme intérieur raffiné.
Aujourd'hui, on doit parler de
comment dont les institutions
extérieures doivent être construites
nouvelles. Mais on doit toujours
rester conscients qu’on
n’arriverions pas plus loin dans les
institutions les mieux construites
quand les humain ne s'acquerraient
pas les facultés de construire de
l'intérieur à nouveau un monde
spirituel.
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14
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Gewiß, es würde heute
sehr deplaziert sein davon zu
sprechen, daß man nur das Innere
pflegen soll; das wäre ein gewisser
raffinierter innerer Egoismus. Man
muß heute davon sprechen, wie die
äußeren Einrichtungen neu aufgebaut
werden müssen. Aber man muß sich
immer bewußt bleiben dessen, daß man
in den bestaufgebauten Einrichtungen
dennoch nicht weiterkommen würde,
wenn nicht die Menschen sich
aneignen würden die Fähigkeiten,
eine geistige Welt von innen heraus
wiederum aufzubauen.
|
Un début, pour
construire de nouveau un monde
spirituel de l'intérieur vers dehors
et pour populariser ce qui a été
commencé, j'ai essayé de le
présenter avec les livres "Vom
Menschenrätsel" et "Von
Seelenrätsel" (De l’énigme de
l’humain et De l’énigme de l’âme).
Dans le livre « Des énigmes de l'âme
», j'ai indiqué en détail pour la
première fois que l'humain,
lorsqu'il se regarde vraiment
intérieurement, n'est pas l'unité
chaotique dont parlent ceux qui
aujourd'hui veulent seulement
connaître la nature humaine au
cadavre, c'est-à-dire au mort.
Comment l'humain est en réalité, un
organisme de tête, un organisme
rythmique ou de poitrine et un
organisme de membres - vous
trouverez les
pendants/correspondances plus
précises dans mon livre « Des
énigmes de l'âme » en annexe -, ce
qui a été trouvé, en tenant compte
de tous les progrès de la récente
science de la nature, la
tri-articulité de la forme humaine,
cela doit devenir un des points de
départ pour une vue/façon de voir
réelle de l'humain dans l'avenir.
L'humain doit en venir à quelle
grande différence repose en lui
quand il se regarde/contemple comme
un homme de tête, de poitrine et de
membres, avec tout ce qui est relié
aux membres, notamment d’organes
sexuels, qui sont toujours
seulement, des extensions/poursuite
vers dedans des organes des membres,
et justement ainsi encore comme les
organes du métabolisme proprement
dit.
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Einen Anfang, eine
geistige Welt von innen heraus
wieder aufzubauen und das
Angefangene populär darzustellen,
ich habe ihn versucht mit den
Büchern «Vom Menschenrätsel» und
«Von Seelenrätseln». In dem Buche
«Von Seelenrätseln» habe ich zum
erstenmal eingehend darauf
hingewiesen, daß der Mensch, wenn er
sich wirklich innerlich anschaut,
nicht die chaotische Einheit ist,
von der diejenigen sprechen, die
heute nur an der Leiche, das heißt
an dem Toten die Menschennatur
erkennen wollen. Wie der Mensch in
Wirklichkeit ist, ein
Kopforganismus, ein rhythmischer
oder Brustorganismus und ein
Gliedmaßenorganismus - die genaueren
Zusammenhänge finden Sie in meinem
Buche «Von Seelenrätseln» im Anhang
-, das, was gefunden ist mit
Berücksichtigung aller Fortschritte
der neueren Naturwissenschaft, die
Anschauung von der Dreigliedrigkeit
der menschlichen Gestalt, das muß
einer der Ausgangspunkte werden für
eine reale Anschauung des Menschen
in der Zukunft überhaupt. Der Mensch
muß darauf kommen, welch großer
Unterschied in ihm liegt, wenn er
sich betrachtet als Hauptes-, als
Brust- und als Gliedmaßenmensch mit
allem, was mit den Gliedmaßen
zusammenhängt, namentlich als
Sexualorgane, die immer nur nach
innen gelegene Fortsetzungen der
Gliedmaßenorgane sind, und ebenso
noch als die eigentlichen
Stoffwechselorgane.
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Si on considère ainsi
l'homme comme un être tri-articulé,
alors on comprend seulement son
unité supérieure/plus élevée,
pendant que la science ordinaire de
la nature jette aujourd'hui tout
pêle-mêle dans l'humain. Car celui
qui a jeté une fois la base à cette
vision de/façon de voir de l'humain
de la tri-articulité, il comprend
l'humain à nouveau se tenant dedans
dans l'univers, mais maintenant non
comme un être de l'espace, mais
comme un être du temps. Et c'est ce
qui fait la grande différence entre
notre mode de cognition/sorte de
connaissance et la sorte actuelle.
Là, le Goetheanisme a créé la base
élémentaire, là on doit continuer à
rechercher sur le chemin du
Goetheanisme, alors on arrive à une
véritable/réelle connaissance de
l'humain. Alors, on regarde l'humain
tel qu'il nous apparaît comme être
principal ainsi qu'on parvient à
regarder intelligemment/les yeux
ouverts sur cette forme, cette
formation/ce façonnement de la tête.
Alors on sait comment relier/amener
en pendant entièrement le
façonnement de la tête humaine /le
chef humain avec l'embryologie, et
regarde le fait que l'embryologie de
l'être humain part du façonnement du
chef, et les autres façonnements,
les autres façonnements d'organes,
sont/seront en fait ajoutés plus ou
moins secondairement, selon/d’après
la forme. Mais alors on trouve aussi
comment cette tête/ce chef humaine
se tient d’une toute autre manière
en pendant avec ce que l'être humain
résume quand il dit « je », comme
l'humain poitrine au sein, qui est
essentiellement un homme rythmique.
Dans la tête, l'organisation humaine
la plus parfaite est, pourrait-on
dire, déjà à partir de la formation
embryonnaire de l'être humain. La
tête est arrondie comme l'univers
lui-même, et ce qui n'est pas
arrondi dans le chef/la tête n'est
différent de l'arrondi que parce
qu'il doit être relié/pendant au
reste de l'organisme/à l’organisme
restant. Le chef/a tête a une
certaine indépendance, sauf que
certaines caractéristiques du chef
s'étendent ensuite aussi sur les
autres membres de l'organisme
humain, parce que l’ensemble est
quand-même une unité, et parce que
ce que je dis de le façonnement du
chef est seulement extrêmement
développé à la tête/au chef, mais se
répète
métamorphiquement/métamorphosement
aux autres membres de l'être humain,
parlé goethéennement : Quand le
chef, dans une certaine mesure,
représenté morphologiquement en une
plus haute perfection ce qui veut se
réaliser dans l'humain à partir de
fondements intérieurs, ainsi
l’humain, des membres représente
pour nous ce qui n'est qui, à
l’humain, j’aimerais dire, est
seulement formé/façonné humainement
rudimentairement, ce qui donne la
forme humaine le moins parfaitement.
L’humain-poitrine se tient dedans au
milieu. Et l'humain thoracique/de
(la) poitrine vit en fait, par les
mouvements rythmiques, car au fond
tout est mu rythmiquement en
l'humain. Et j'ai, j’aimerais dire,
indiqué un rythme très frappant dans
le développement/l’évolution de
l'humanité dans des conférences
précédentes. L'humanité actuelle
tient ces choses pour des
coïncidences/hasards. Mais quand
elle tient ces choses pour des
coïncidences/hasards, cela conduira
l'humanité encore plus loin dans une
pensée ruineuse. Je vous ai dit : si
on prend le nombre de respirations
en une minute, la chose étrange est
que vous obtenez un certain rythme
dans le nombre de respirations pour
un jour, pour vingt-quatre heures,
et qu'en vingt-quatre heures vous
prenez autant de respirations que
vous expérimentez de jours dans le
cours normal de la vie humaine quand
vous atteignez environ
soixante-douze ans. Et que c'est
encore le même nombre que le nombre
d'une année solaire dite platonique,
le nombre de ces années où le soleil
passe apparemment à travers le
zodiaque entier.
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Betrachtet man den
Menschen so als dreigliedriges
Wesen, dann versteht man erst seine
höhere Einheit, während die
gewöhnliche Naturwissenschaft heute
im Menschen alles durcheinander
wirft. Denn, wer einmal den Grund
gelegt hat zu dieser Anschauung des
Menschen von der Dreigliedrigkeit,
der begreift den Menschen wiederum
drinnenstehend im Universum, aber
jetzt nicht als Raumeswesen, sondern
als Zeitwesen. Und das gibt den
großen Unterschied zwischen unserer
und der gegenwärtigen Erkenntnisart.
Da hat der Goetheanismus die
elementare Grundlage geschaffen, da
muß man auf dem Wege des
Goetheanismus weiter forschen, dann
kommt man zu einer wirklichen
Menschenerkenntnis. Dann betrachtet
man den Menschen, wie er uns als
Haupteswesen entgegentritt so, daß
man auf diese Form, auf diese
Gestaltung des Hauptes einsichtig
hinzuschauen vermag. Dann weiß man
die Gestaltung des menschlichen
Hauptes ganz mit der Embryologie in
Zusammenhang zu bringen und schaut
auf die Tatsache hin, daß die
Embryologie des Menschen von der
Hauptgestaltung ausgeht, und die
anderen Gestaltungen, die anderen
Organgestaltungen eigentlich mehr
oder weniger sekundär, der Form
nach, hinzugefügt werden. Dann aber
findet man auch, wie dieses
menschliche Haupt in einer ganz
anderen Weise im Zusammenhang steht
mit dem, was der Mensch
zusammenfaßt, wenn er sagt: «Ich»,
als der Brustmensch, der im
wesentlichen ein rhythmischer Mensch
ist. Im Haupte ist die vollkommenste
Menschenorganisation, man könnte
sagen, schon von der
Embryonalbildung des Menschen an.
Das Haupt ist gerundet wie das
Weltenall selbst, und was nicht
Rundung ist im Haupte, das ist nur
deshalb abweichend von der Rundung,
weil es zusammenhängen soll mit dem
ganzen übrigen Organismus. Das Haupt
hat eine gewisse Selbständigkeit,
nur daß sich gewisse Eigenschaften
des Hauptes dann auch über die
anderen Glieder des menschlichen
Organismus ausdehnen, weil doch das
Ganze eine Einheit ist, und weil
das, was ich über die Hauptesbildung
sage, nur extrem am Haupte
ausgebildet ist, sich aber
metamorphosisch an den anderen
Gliedern des Menschen wiederholt;
goethisch gesprochen: Wenn das Haupt
gewissermaßen morphologisch in
höchster Vollkommenheit darstellt,
was am Menschen aus inneren
Grundlagen heraus sich verwirklichen
will, so stellt uns der
Gliedmaßenmensch dasjenige dar, was
am Menschen, ich möchte sagen, nur
rudimentär menschlich gebildet ist,
was am wenigsten vollkommen die
menschliche Gestalt gibt. Und der
Brustmensch steht mitten drinnen.
Der Brustmensch lebt eigentlich
durch die rhythmischen Bewegungen,
denn im Grunde genommen ist im
Menschen alles rhythmisch bewegt.
Und ich habe, ich möchte sagen,
einen auffälligsten Rhythmus in der
Menschheitsentwickelung angegeben in
früheren Vorträgen. Die heutige
Menschheit hält solche Dinge für
Zufall. Aber wenn sie diese Dinge
für Zufall hält, so wird das die
Menschheit noch weiter in ein
ruinöses Denken hineinführen. Ich
habe Ihnen gesagt: Nimmt man die
Zahl der Atemzüge in einer Minute,
so ist das Merkwürdige, daß man
einen gewissen Rhythmus
herausbekommt in der Zahl der
Atemzüge für einen Tag, für
vierundzwanzig Stunden, und daß man
in vierundzwanzig Stunden so viel
Atemzüge macht, als man Tage im
normalen Lebenslauf im Menschenleben
erlebt, wenn man etwa zweiundsiebzig
Jahre alt wird. Und daß das wiederum
dieselbe Zahl ist wie die Zahl eines
sogenannten platonischen
Sonnenjahres, die Zahl jener Jahre,
in der die Sonne scheinbar den
ganzen Tierkreis durchläuft.
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Ceci est seulement un
extrait du processus rythmique dans
lequel un humain vit à l'intérieur
de l'univers entier à travers son
processus respiration-poitrine.
L'être humain est cet être
tri-articulé. Et maintenant, nous
nous nous tenons, regardant cette
tri-articulation de l'humain, devant
le point de départ d'une
connaissance que j'ai seulement
besoin d’évoquer aujourd'hui, car au
fond nous avons ainsi et ainsi
souvent parlé de
détails/particularités, aujourd'hui
nous les avons regardés en rapport à
leur unité morphologique. Nous nous
tenons au point de départ d'une
connaissance de science de la
nature, laquelle est/sera clairement
placée devant l’humain : La
formation de la tête est une
manifestation conséquente de ce que
l'humain a traversé avant d'entrer
dans l'existence/l’être-là physique
par la naissance ou la conception.
Dans la formation/le façonnement de
la tête vivent ces forces que
l'humain a traversées dans la vie
spirituelle avant qu’il soit venu
dans l'existence/l’être-là physique
par la conception. Dans tout ce qui
vit dans la formation/le façonnement
de la poitrine, vit ce que l'être
humain peut expérimenter/vivre et
façonner ici entre la naissance et
la mort. Et dans la formation/le
façonnement des membres vit la
disposition métamorphosée à ce que
l'être humain est post mortem, après
la mort, dans la vie spirituelle. Ce
qui a été effectivement/en fait
chassé de la conscience de
l'humanité européenne par le Concile
œcuménique de 869, la préexistence
de l'âme humaine, qui aussi donne
seulement une véritable façon de
voir sur la post-existence, cela
pourra être scientifiquement prouvé,
quand seulement les humains se sont
d'abord mis/amenés dans les
habitudes de pensée correspondantes.
Ce ne sera alors qu'un pas vers la
connaissance des vies terrestres
répétées, sur lesquelles nous avons
donc souvent assez parlé. Mais toute
cette connaissance doit/devra être
construite à partir de l'intérieur.
Ce que l’ancien humain a construit
vers dehors de la vue/la
contemplation de l'univers et de son
pendant avec lui, parce qu'il avait
encore une sensibilité
supérieure/plus élevée, cela
l'humain moderne doit le construire
à partir de l'intérieur par une
force intérieure forte, qu'il peut
s’acquérir/s’approprier de la
manière que je l'ai décrite dans mon
livre « Comment acquérir la
connaissance des mondes supérieurs
». Et ces forces - l'individu peut
seulement les avoir de la
connaissance -, ces forces seront
formés/façonnées socialement lorsque
nous propulserons/feront une telle
science de l'humain, qui à nouveau
nous laissera connaitre/reconnaître
le spirituel et ce qui est d’âme
dans le physique. Mais pas ainsi que
nous en bavardions par de simples
phrases. Car tout ce que la
philosophie actuelle parle aussi de
l'âme et de l'esprit est un
bavardage en pures phrases. On parle
de réalités seulement lorsqu'on peut
dire : Regarde toi ton chef, il est
le reflet, l’image-mirroir d'un
développement prénatal de l'esprit.
- Là, on a un fait réel, là commence
seulement le droit de parler de ces
choses dans le sens de la vision
moderne du monde. Seulement quand on
peut dire : Tes membres montrent la
préformation métamorphosée pour le
façonnement du chef de la prochaine
vie terrestre – on se tient sur un
terrain réel. Alors on parle
concrètement sur ces choses. Et
cette façon de penser, elle sera,
parce que dans l'âme de l’humain
tout se tient en
pendant/correspondance, elle
inoculera à nouveau à l'humanité des
pulsions sociales. De cela, sortira
à nouveau un sentiment social. Car
entre l'ancienne vision du monde,
qui se réfère à l'espace, et la
nouvelle vision du monde, qui se
réfère au temps, se tient
l'impulsion qui a frappé dans
l'humanité comme l'impulsion du
christianisme, qui signifie
également : s'éloigner/sortir de la
pure vision extérieure de l'espace,
qui conduit à la nature humaine la
plus intime. Mais on n’a pas la
permission de s'arrêter/rester
planté lors de la simple orientation
vers le sentiment confus et
chaotique ; on doit dans ce
sentiment, à nouveau laisser
s'éclairer une vision concrète
du/façon concrète de voir le monde,
mais une vision/façon concrète de
voir le du monde qui place
maintenant l'humain temporellement
dans l'univers.
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17
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Das ist nur ein
Ausschnitt aus dem Rhythmischen, in
welchem der Mensch durch seinen
Atmungs-Brust-Prozeß im ganzen
Weltenall drinnen lebt. Der Mensch
ist dieses dreigliederige Wesen. Und
nun stehen wir gerade, diese
Dreigliederung des Menschen
betrachtend, vor dem Ausgangspunkte
einer Erkenntnis, die ich heute nur
anzudeuten brauche, denn im Grunde
genommen haben wir soundso oft von
den Einzelheiten gesprochen, heute
haben wir sie in bezug auf ihre
morphologische Einheit angeschaut.
Wir stehen am Ausgangspunkte einer
naturwissenschaftlichen Erkenntnis,
welche klar vor den Menschen
hingestellt wird: Kopfbildung ist
Folgeerscheinung desjenigen, was der
Mensch durchgemacht hat, bevor er
durch die Geburt oder durch die
Empfängnis in das physische Dasein
gekommen ist. In der Kopfbildung
leben diejenigen Kräfte, die der
Mensch im geistigen Leben
durchgemacht hat, bevor er durch die
Empfängnis ins physische Dasein
gekommen ist. In alledem, was in der
Brustbildung lebt, lebt dasjenige,
was der Mensch hier zwischen Geburt
und Tod erleben und ausgestalten
kann. Und in der Gliedmaßenbildung
lebt die metamorphosierte Anlage zu
dem, was der Mensch post mortem,
nach dem Tode, im geistigen Leben
ist. Dasjenige, was mit dem
ökumenischen Konzil 869 eigentlich
aus dem Bewußtsein der europäischen
Menschheit herausgetrieben
worden ist, die Präexistenz
der Menschenseele, die auch erst
eine wirkliche Anschauung über die
Postexistenz gibt, das wird
naturwissenschaftlich erwiesen
werden können, wenn die Menschen
sich nur erst hineingebracht haben
werden in die entsprechenden
Denkgewohnheiten. Dann wird es nur
eine Stufe sein zur Erkenntnis der
wiederholten Erdenleben, über die
wir ja oft genug gesprochen haben.
Aber diese ganze Erkenntnis muß von
innen heraus gebaut werden. Was der
alte Mensch herausgebaut hat aus der
Anschauung des Weltenalls und seines
Zusammenhanges damit, weil er noch
eine höhere Sensibilität hatte, das
muß der moderne Mensch von innen
heraus aufbauen durch eine innere
starke Kraft, die er sich aneignen
kann auf die Weise, wie ich es in
meinem Buche «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
geschildert habe. Und diese Kräfte -
der einzelne kann sie ja nur aus
Erkenntnis haben -, diese Kräfte
werden sozial ausgebildet werden,
wenn wir solche Wissenschaft vom
Menschen treiben, die uns wiederum
im Physischen das Seelische und
Geistige erkennen läßt. Aber nicht
so, daß wir davon in bloßer Phrase
schwätzen. Denn alles, was auch die
heutige Philosophie von Seele und
Geist redet, ist ein Schwätzen in
bloßer Phrase. Von Realitäten
spricht man nur, wenn man sagen
kann: Sieh dir dein Haupt an, das
ist der Abglanz, das Spiegelbild
einer vorgeburtlichen
Geistesentwickelung. - Da hat man
eine reale Tatsache, da beginnt erst
das Recht, von diesen Dingen im
Sinne der modernen Weltanschauung zu
sprechen. Erst wenn man sagen kann:
Deine Gliedmaßen zeigen die
metamorphosierte Vorbildung für die
Hauptesbildung des nächsten
Erdenlebens -, steht man auf realem
Boden. Dann redet man konkret über
diese Dinge. Und diese Art zu
denken, die wird, weil in der
Menschenseele alles im Zusammenhange
steht, die wird der Menschheit
wiederum soziale Triebe einimpfen.
Davon wird wiederum soziales
Empfinden ausgehen. Denn zwischen
der alten Weltanschauung, die auf
den Raum, und der neuen
Weltanschauung, die auf die Zeit
sich bezieht, steht der Impuls, der
als der Impuls des Christentums in
die Menschheit eingeschlagen hat,
der gleichsam
bedeutet: Hinweg aus der
äußeren bloßen Raumesanschauung -,
der hinlenkt auf die innerste
Menschennatur. Aber man darf nicht
stehenbleiben beim bloßen Hinlenken
auf das wirre, chaotische Gefühl,
man muß in dem Gefühl wiederum eine
konkrete Weltanschauung aufleuchten
lassen, aber eine Weltanschauung,
die jetzt den Menschen zeitlich
hineinstellt in das Weltenall.
|
Entre ces deux
choses, nous sommes dans le présent.
L'ancienne vision de /façon de voir
l'espace s’est perdue pour nous,
mais c'est dans la douleur sociale
et humaine que doit naître la
nouvelle vision des/façon de voir
les temps/périodes par le
développement/l’évolution de
l'humain. Et l'Europe s'est jusqu'à
présent complètement abandonnée à la
vision/façon de voir spatiale en
déclin. Cette Europe doit laisser
monter en soi la vision des temps.
C'est la bifurcation sur laquelle la
civilisation européenne a été
jusqu'à présent, et à ce point de
bifurcation, il est à décider si
nous voulons courir à la destruction
ou si nous voulons éveiller la
civilisation européenne à une
nouvelle vie. On parle beaucoup
d'anéantissement, mais il y a encore
peu à dire sur la nouvelle vie. Mais
des voix particulière résonnent
étrangement à partir de ce que
l'ainsi nommée civilisation
européenne.
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18
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Zwischen diesen
beiden Dingen stehen wir in der
Gegenwart. Verlorengegangen ist uns
die alte Raumesanschauung, geboren
werden muß aus sozialen und
menschheitlichen Schmerzen heraus
die neuere Zeitenanschauung über die
Entwickelung des Menschen. Und
Europa hat bisher sich ganz
hingegeben der niedergehenden
Raumesanschauung. Es muß dieses
Europa lernen, in sich aufgehen zu
lassen die Zeitenanschauung. Das ist
die Gabelung jenes Weges, auf dem
die europäische Zivilisation bisher
gegangen ist, und auf diesem
Gabelungspunkt ist zu entscheiden,
ob wir hineinsausen
wollen in die Vernichtung,
oder ob wir zu einem neuen Leben die
europäische Zivilisation erwecken
wollen. Von der Vernichtung spricht
vieles; zu dem Sprechen von einem
neuen Leben rafft sich noch weniges
auf. Aber einzelne Stimmen klingen
merkwürdig aus dem heraus, was die
sogenannte europäische Zivilisation
ist.
|
La partie la plus
décadente de cette civilisation
européenne est volontiers/bien
fichée, comme je l'ai souvent exposé
en détail, dans la culture romane.
La Paix de Versailles n'est que le
dernier frémissement de la culture
romane déclinante, qui sera
ressentie inconsciemment, qui se
comporte pour la dernière fois comme
une réalité dans le monde, pendant
qu'elle est depuis longtemps
intérieurement vouée à l'extinction.
Mais ce déclin laisse apparaître
d'étranges floraisons spirituelles.
Et, j’aimerais dire, celui qui voit
intérieurement à travers l’évolution
humaine, il a un soupir de
soulagement quand lui vient en
vis-à-vis quelque chose comme dans
un livre récent sur l'art de
Benedetto Croce, Benedetto Croce a
donné quatre conférences sur l'art
au Texas, pas en Europe. La première
s'intitule « Qu'est-ce que l'art »,
et dans cette conférence il y a une
phrase, mais ce n'est rien d'autre
que l'extrait d'une vision romane
globale de l'art, c'est-à-dire une
vision de l'art qui émerge/sort à
partir de la romanité décadente
comme l'illumination d'une nouvelle
ère, comme la nouvelle plante qui se
dresse de la graine pourrie d'une
plante.
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19
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Der dekadenteste Teil
dieser europäischen Zivilisation
steckt wohl, wie ich im einzelnen
öfters ausgeführt habe, in der
romanischen Kultur. Der Versailler
Friede ist nur das letzte Zappeln
der untergehenden romanischen
Kultur, die unbewußt gefühlt wird,
die ein letztes Mal sich wie eine
Realität in der Welt benimmt,
während sie längst innerlich dem
Untergang geweiht ist. Aber dieser
Untergang läßt merkwürdige
Geistesblüten erstehen. Und, ich
möchte sagen, derjenige, der
innerlich durchschaut die
menschliche Entwickelung, der atmet
auf, wenn ihm so etwas
gegenübertritt wie in einem neueren
Buche über die Kunst von Benedetto
Croce, Benedetto Croce hat in Texas,
nicht in Europa, vier Vorträge über
die Kunst gehalten. Der erste heißt
«Was ist die Kunst? », und in diesem
Vortrage steht ein Satz, der aber
nichts anderes ist als der Extrakt
einer umfassenden romanischen
Kunstanschauung, das heißt einer
Kunstanschauung, die aus dem
dekadenten Romanentum herausgeht wie
das Aufleuchten einer neuen Zeit,
wie aus dem verfaulenden
Pflanzensamen die neue Pflanze sich
erhebt.
|
« Mais avec
conscience et méthode, cette
tentative a souvent été
faite/entreprise dans l'histoire de
la pensée » - il pense la tentative
de comprendre l'art à travers la
pensée contemporaine/actuelle, et il
voit cette tentative comme futile -,
« en commençant par les < canons
> que les artistes et les
théoriciens de la Grèce et de la
Renaissance ont établis pour la
beauté du corps, des spéculations
sur les relations géométriques et
arithmétiques qui seraient à
déterminer dans les figures et les
tons, jusqu’aux aux enquêtes des
esthéticiens du XIXe siècle, comme
Fechner par exemple, et aux <
communications >, qui lors des
congrès de philosophes, de
psychologues et de chercheurs de la
nature de nos jours soignent
/cultivent de présenter aux
non-initiés/informés sur les
relations des phénomènes physiques à
l'art.»
|
20
|
«Aber mit Bewußtsein
und methodisch ist dieser Versuch in
der Geschichte des Denkens häufig
unternommen worden» - er meint den
Versuch, durch das heutige Denken
die Kunst zu begreifen, und er sieht
diesen Versuch als einen
vergeblichen an -, « angefangen von
den < Kanons >, welche die
griechischen und die
Renaissancekünstler und -theoretiker
für die Schönheit der Körper
festgesetzt haben, von den
Spekulationen über die geometrischen
und arithmetischen Beziehungen, die
in den Figuren und Tönen zu
bestimmen seien, bis hin zu den
Untersuchungen der Ästhetiker des
neunzehnten Jahrhunderts, zum
Beispiel Fechners, und zu den <
Mitteilungen >, die auf den
Philosophen-, Psychologen- und
Naturforscherkongressen unserer Tage
die Unkundigen über die Beziehungen
der physischen Erscheinungen zur
Kunst vorzulegen pflegen.»
|
Quand j'ai parlé à
Munich de la saisie vivante de
l'art, d'une saisie de l'art qui
s'abstient de cette saisie de l'art
par la reconnaissance morte de
science de la nature, s’éleva
d'abord bien sûr de la contradiction
partout. Mais Croce continue : « Si
on se demande de quelle raison l'art
ne peut pas être un fait physique,
la première chose à répondre est » -
Je vous prie d'écouter/entendre
maintenant ! -, les faits physiques
n'ont aucune réalité, tandis que
l'art, auquel beaucoup consacrent
toute leur vie et qui remplit tout
le monde de joie divine, est réel
dans une haute mesure. Donc il ne
peut pas être aucun fait physique,
c'est-à-dire irréel. »
|
21
|
Als ich in München
sprach vom lebendigen Erfassen der
Kunst, von einem Erfassen der Kunst,
das von diesem Erfassen der Kunst
durch das tote
naturwissenschaftliche Erkennen
absieht, da erhob sich zunächst
selbstverständlich überall
Widerspruch. Aber Croce fährt fort:
«Fragt man sich, aus welchem Grund
die Kunst keine physische Tatsache
sein kann, so ist in erster Linie zu
antworten » - ich bitte, hören Sie
jetzt! -, « die physischen Tatsachen
haben keine Wirklichkeit, während
die Kunst, der so viele ihr ganzes
Leben widmen und die alle mit
göttlicher Freude erfüllt, in
höchstem Maße wirklich ist. Also
kann sie keine physische, das heißt
unwirkliche Tatsache sein.»
|
Je vous demande/prie
maintenant de regarder en esprit sur
le visage stupéfait de la
bourgeoisie européenne/du règne des
coincés européens, ce visage
stupéfait dont on doit se laisser
dire : Oui, mais tout ce qui est là
dehors dans la pièce est donc le
réel, l'art est l'irréel. Et là, un
humain crie ici en vis-à-vis du plus
beau sentiment pour/de l'art : L'art
ne peut pas être un fait physique,
car les faits physiques sont irréels
et l'art doit tout de suite aller
vers la réalité.
|
22
|
Nun bitte ich Sie,
hinzuschauen im Geiste auf das
verdutzte Gesicht des europäischen
Spießertums, jenes verdutzte
Gesicht, von dem man sich sagen
lassen muß: Ja, aber alles das, was
da draußen im Räume ist, ist doch
das Wirkliche, die Kunst ist das
Unwirkliche. Und da schreit hier ein
Mensch einem aus feinster
Kunstempfindung entgegen: Die Kunst
kann keine physische Tatsache sein,
weil die physischen Tatsachen
unwirklich sind und die Kunst gerade
zur Wirklichkeit hin muß.
|
C'est quelque de ce
qui doit être inversé dans une
certaine relation. Et au-delà de
l'art, il y a en premier ce qui sera
atteint sur un chemin dont j'ai
décrit les premières étapes
élémentaires dans mon livre «
Comment obtient-on des connaissances
des mondes plus élevés ? »". C'est
là que se repose le regard
vif/vivant du vrai monde, de la
vraie réalité. Mais c'est quelque
chose de grand, de voir comment un
humain comme ce Croce
soupçonne/pressent déjà que l'art
est plus réel que celui que
l’honnête bourgeois reconnaît comme
la seule chose réelle. Car au fond,
ce bourgeois aimerait quand-même
dire que quand il voit comment un
humain sera tué dans un drame : Eh
bien, Dieu merci, ce n'est donc pas
réel. - C'est à de telles choses que
se montre le fort affrontement entre
l'ancien et le nécessaire nouveau,
et ce sera sûrement même l'art qui
devra être le sol sur lequel devront
se dérouler les luttes les plus
violentes dans le présent. Car cette
vision qui s’est prise son modèle
seulement aux choses mortes, qui a
conduit à de si grands triomphes
dans la science de la nature, elle
fait voile/navigue aussi dans la vie
sociale vers la simple formation
d'une chose morte, une chose telle
qu’elle doit sombrer. Le marxisme
est édifié d’après le modèle de
science de la nature. Il veut
comprendre l'ordre social de la même
manière que l'on comprend l'ordre
naturel extérieur. Qu'a-t-il atteint
? Une belle, magnifique et géniale
critique de l'ordre moderne de
l’économie. Mais il se tient
maintenant devant l'impossibilité de
mettre en place quoi que ce soit à
la place de cet ordre économique
moderne qu'il a critiqué. Et celui
qui peut s’approfondir la question :
quelle construction pourrait être
atteinte par le marxisme, par le
fait de vivre le marxisme ? - il
dira : rien, de la destruction
seulement, de la critique réalisée,
c'est-à-dire que seule et unique la
destruction pourra être atteinte. -
N'est-il pas étrange que, là où les
conséquences extrêmes du marxisme
ont été tirées pour la vie
extérieure, en Europe de l'Est et en
Russie, une étrange critique émerge,
une critique qui pourrait vraiment
tirer les dernières conséquences du
marxisme, qui a ainsi mis en
place/aménagé la vie sociale
extérieure, comme elle a dû la
comprendre comme une conséquence du
marxisme, et quand alors, d'une
façon étrange, elle arrive seulement
par expérience à des choses telles
qu'elles sont données/indiquées dans
mon livre « Les points essentiels de
la question sociale dans les
nécessités vitales du présent et du
futur » ! Car dans les « points
essentiels », vous pouvez trouver
qu'en fait, ce qui vit encore de
pensées individuelles/particulières
dans le marxisme n'est rien d'autre
que l'héritage de la vision du monde
bourgeoise.
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Das ist so etwas von
dem, was umgekehrt werden muß in
gewisser Beziehung. Und jenseits der
Kunst, da Hegt erst dasjenige, was
erreicht wird auf einem Wege, dessen
erste elementare Stufen ich in
meinem Buche «Wie erlangt man
Erkenntnisse der höheren Welten?»
bezeichnet habe. Da liegt das
lebendige Anschauen der wahren Welt,
der wahren Wirklichkeit. Aber es ist
etwas Großartiges, zu sehen, wie ein
Mensch, wie dieser Croce, schon
ahnt, daß die Kunst wirklicher ist
als das, was der biedere Spießer als
das einzig Wirkliche anerkennt. Denn
im Grunde genommen möchte doch
dieser Spießer sagen, wenn er in
einem Drama sieht, wie ein Mensch
getötet wird: Nun, Gott sei Dank, es
ist ja nicht wirklich. - An solchen
Dingen zeigt sich eben das starke
Zusammenstoßen zwischen dem Alten
und dem notwendigen Neuen, und
sicher wird es sogar die Kunst sein,
auf deren Boden sich die
gewaltigsten Kämpfe in der Gegenwart
abspielen müssen. Denn diejenige
Anschauung, die sich ihr Muster
genommen hat nur an dem Toten, die
in der Naturwissenschaft zu so
großen Triumphen geführt hat, die
segelt im sozialen Leben auch hin zu
einer bloßen Gestaltung eines Toten,
eines solchen, das untergehen muß.
Nach naturwissenschaftlichem Muster
ist der Marxismus aufgebaut. Die
soziale Ordnung will er so
begreifen, wie man die äußere
Naturordnung begreift. Was hat er
erreicht? Eine schöne, großartige,
geniale Kritik der modernen
Wirtschaftsordnung. Aber er steht
vor der Unmöglichkeit, nun etwas
hinzusetzen an die Stelle dieser
modernen, von ihm kritisierten
Wirtschaftsordnung. Und derjenige,
der sich hineinvertiefen kann in die
Frage: Was für ein Aufbau konnte
durch den Marxismus, durch die
Auslebung des Marxismus erreicht
werden? - er wird sagen: Nichts,
Zerstörung nur, realisierte Kritik,
das heißt Zerstörung konnte einzig
und allein erreicht werden. - Ist es
nicht sonderbar, wenn da, wo die
äußerste Konsequenz des Marxismus
gezogen worden ist für das
äußerliche Leben, in Osteuropa und
Rußland, eine merkwürdige Kritik
auftaucht, eine Kritik, die wirklich
die letzten Konsequenzen des
Marxismus ziehen konnte, die das
äußere soziale Leben so einrichtete,
wie sie es als Konsequenz des
Marxismus auffassen mußte, und wenn
sie dann auf eine merkwürdige Art
erst durch Erfahrung auf solche
Dinge kommt, wie sie in meinem Buche
«Die Kernpunkte der sozialen Frage
in den Lebensnotwendigkeiten der
Gegenwart und der Zukunft» angegeben
sind! Denn in den «Kernpunkten»
können Sie finden, daß eigentlich
dasjenige, was noch an einzelnen
Gedanken im Marxismus lebt, nichts
anderes ist als das Erbe der
bürgerlichen Weltanschauung.
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Partout, les gens ont
à faire avec la vision morte du
monde quand ils veulent construire
une quelque chose à partir du
marxisme. Et n'est-il pas étrange
quand alors un critique de ce qui se
passe en Russie prononce alors ces
phrases étranges : « Nous étions
dépendants de l'aide de spécialistes
bourgeois qui étaient complètement
imprégnés de psychologie bourgeoise,
et qui nous ont trahis et nous
trahiront encore pendant des années.
Néanmoins, il serait puéril de poser
la question dans le sens de savoir
si nous aurions à construire le
communisme seulement avec de pures
mains communistes et sans l'aide de
spécialistes bourgeois. » Et plus
loin : « Sans l'héritage de la
culture capitaliste, nous ne
parviendrons pas à construire le
socialisme. Le communisme ne peut
être construit sur rien d’autre que
ce que le capitalisme nous a laissé.
»
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Überall haben es ja
die Leute mit der toten
Weltanschauung zu tun, wenn sie
irgend etwas aus dem Marxismus
heraus aufbauen wollen. Und ist es
nicht sonderbar, wenn dann ein
Kritiker dessen, was in Rußland
vorgeht, die merkwürdigen Sätze
spricht: «Wir waren auf die Hilfe
von bürgerlichen Spezialisten
angewiesen, die durch und durch von
der bürgerlichen Psychologie
durchdrungen waren, und die uns
verraten haben und noch Jahre
hindurch verraten werden.
Nichtsdestoweniger wäre es kindisch,
die Frage in dem Sinne zu stellen,
ob wir den Kommunismus aufzubauen
hätten nur rein mit kommunistischen
Händen und ohne Zuhilfenahme
bürgerlicher Spezialisten. » Und
weiter: «Ohne das Erbe der
kapitalistischen Kultur vermögen wir
den Sozialismus nicht aufzubauen. Es
kann auf nichts anderem der
Kommunismus aufgebaut werden als auf
dem, was der Kapitalismus uns
hinterlassen hat.»
|
Cela signifie :
simplement parce que nous n'avons
pas de vrai contenu pour le
communisme, nous y transbordons le
règne citoyen des bourgeois coincé.
- Maintenant, une étrange confession
: le communisme ne peut être
construit que sur l'héritage de ce
que le capitalisme nous a laissé. Et
plus loin : « Dans la pratique, nous
devons créer une société communiste
avec les mains de nos ennemis »,
c'est-à-dire avec des mains
bourgeoises. C'est-à-dire que nous
avons à fonder une société de classe
inversée, c'est-à-dire non pas pour
abolir un État de classe, mais pour
transformer en hélotes ceux qui
étaient autrefois en haut. « En
pratique, nous devons créer une
société communiste avec les mains de
nos ennemis Cela semble être une
contradiction, peut-être même une
contradiction insoluble. » Je vous
prie d'écouter la phrase telle
qu'elle est ! « Mais en réalité,
c'est la seule façon de résoudre la
tâche de la construction communiste.
»
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Das heißt: Wir
tragen, einfach weil wir keinen
wirklichen Inhalt haben für den
Kommunismus, das bürgerliche
Spießbürgertum hinüber. - Nun, ein
merkwürdiges Geständnis: Der
Kommunismus kann nur aufgebaut
werden auf dem Erbe dessen, was der
Kapitalismus hinterlassen hat. Und
weiter: «Praktisch haben wir eine
kommunistische Gesellschaft mit den
Händen unserer Feinde zu schaffen »,
das heißt mit bürgerlichen Händen.
Das heißt, wir haben eine umgekehrte
Klassengesellschaft zu begründen;
das heißt, nicht Abschaffung eines
Klassenstaates, sondern zu Heloten
zu machen diejenigen, die früher
oben waren. «Praktisch haben wir
eine kommunistische Gesellschaft mit
den Händen unserer Feinde zu
schaffen. Das scheint ein
Widerspruch zu sein, vielleicht
sogar ein unlösbarer Widerspruch.»
Ich bitte, hören Sie den Satz so an,
wie er ist! «In Wirklichkeit aber
kann nur auf diesem Wege die Aufgabe
des kommunistischen Aufbaues gelöst
werden.»
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Cela semble donc être
une contradiction insoluble, mais en
réalité ce n'est qu'à l'aide de
cette contradiction insoluble que la
construction du communisme pourra
être résolue.
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26
|
Es scheint also ein
unlösbarer Widerspruch zu sein, aber
in Wirklichkeit kann nur mit Hilfe
dieses unlösbaren Widerspruchs die
Aufbauung des Kommunismus gelöst
werden.
|
Et plus loin : « Cela
présentait d'énormes difficultés,
mais ce n'est que de cette manière
qu'elles pouvaient être résolues. Le
travail d'organisation, de création
et de concertation doit pousser les
spécialistes bourgeois dans un tel
coin qu'ils sont obligés de marcher
en avance dans les rangs du
prolétariat, peu importe qu'ils s'y
opposent et qu'ils aimeraient le
combattre pas à pas. Nous devons les
élever au rang de forces techniques
et culturelles afin de les garder
pour nous et de transformer le pays
capitaliste inculte et sauvage en un
pays culturel communiste. »
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27
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Und weiter: «Das bot
ungeheure Schwierigkeiten, aber nur
auf diese Weise konnten sie gelöst
werden. Die organisatorische,
schöpferische, gemeinsame Arbeit muß
die bürgerlichen Spezialisten so in
die Enge treiben, daß sie in den
Reihen des Proletariats
vorauszumarschieren gezwungen sind,
so sehr sie sich auch dagegen
stemmen, und so sehr sie dagegen
Schritt für Schritt ankämpfen mögen.
Wir müssen sie als technische und
Kulturkräfte auf die Höhe stellen,
um sie für uns zu behalten und um
aus dem unkultivierten und wilden
kapitalistischen Lande ein
kommunistisches Kulturland zu
schaffen.»
|
Eh bien, voici
sèchement énoncé ce qui doit être
fait si de nouvelles idées, un
nouvel esprit ne naît pas : Il peut
seulement continuer à être gérer
avec l'héritage de la culture
capitaliste. Mais comme la manière
de penser ne s'étend qu'à ce qui est
mort, cela peut seulement conduire à
mort/mise à mort/répression de la
civilisation européenne. Et cette
extermination/répression, qui part
de l'Est, viendra et s'étendre
certainement à l'Ouest, si aucune
nouvelle manière de penser prend
place dans l'humanité européenne, si
l'on ne vient pas en l’état de voir
la réalité tout autrement qu'on a pu
la voir au cours des trois ou quatre
derniers siècles et, en son apogée,
à l'heure actuelle.
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Nun, hier ist trocken
gesagt, was getan werden muß, wenn
nicht neue Ideen, ein neuer Geist
geboren wird: Es kann nur mit dem
Erbe der kapitalistischen Kultur
weiter gewirtschaftet werden. Aber
da die Denkweise sich nur auf das
Tote erstreckt, so kann das nur
hineinführen in die Ertötung der
europäischen Zivilisation. Und diese
Ertötung, die vom Osten ausgeht, sie
wird sicher kommen und sich über den
Westen erstrecken, wenn keine neue
Denkweise in der europäischen
Menschheit Platz greift, wenn man
nicht imstande sein wird, die
Wirklichkeit ganz anders
anzuschauen, als sie bisher durch
die letzten drei bis vier
Jahrhunderte, und, im
Kulminationspunkt, in der heutigen
Zeit angeschaut werden kann.
|
Demandons-nous
maintenant : qu'en est-il de celui
dont l'héritage doit être pris ?
Comment se tient-il avec cela ? Nous
avons justement entendu une voix
dire comment dans l'est, devrait
être construit sur l'héritage de
l'ancien, car jusqu'à présent, tout
a été construit sur l'héritage de
l'ancien. Il n'y a pas encore de
nouveau pour le monde extérieur ;
cela doit d'abord venir à partir
d'un renouvellement de l'Esprit.
Mais où l'ancien l’a-t-il apporté en
rapport à la spiritualité ? On peut
le connaitre aux symptômes. 19190706
273 274 J'ai parlé récemment à
Heilbronn. Ce que le
Zeilenschinder/la feuille à scandale
dit sur ma conférence n'est
entièrement égal, il ne s'agit pas
de cela, mais cette feuille à
scandale trouve adapté d'amener à
l’expression l'actuelle conception
du monde en une phrase courte,
prégnante. Il dit : « La banalité de
toute sa présentation qui rappelle
fortement la propagande américaine,
il la montra le plus clairement par
comment il introduit dans sa
tri-articulation les vieilles
rengaines de la Révolution française
: Liberté, Égalité, Fraternité »
|
29
|
Nun fragen wir uns:
Wie steht es mit dem, dessen Erbe
angetreten werden soll? Wie steht es
mit dem? Wir haben eben eine Stimme
gehört, wie im Osten aufgebaut
werden soll auf dem Erbe des Alten;
denn bis jetzt ist ganz mit dem Erbe
des Alten gebaut worden. Ein Neues
gibt es noch nicht für die
Außenwelt, das muß erst aus einer
Erneuerung des Geistes heraus
kommen. Wozu hat es aber das Alte
gebracht mit Bezug auf die
Geistigkeit? Das kann man aus
Symptomen erkennen. Ich habe neulich
in Heilbronn gesprochen. Was der
Zeilenschinder über meinen Vortrag
sagt, ist mir ganz gleichgültig,
darauf kommt es nicht an, aber
dieser Zeilenschinder findet es
angemessen, die gegenwärtige
Weltanschauung in einem kurzen,
prägnanten Satz zum Ausdruck zu
bringen. Er sagt: «Die Banalität
seiner ganzen Aufmachung, die stark
an amerikanische Propaganda
erinnert, zeigte er am deutlichsten
dadurch, wie er die alten Schlager
der Französischen Revolution:
Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit
in seine Dreigliederung einfügt.»
|
Donc, il y a dans
l'actuelle civilisation la
possibilité qu'à partir d'elles sera
parlé que Liberté, Égalité,
Fraternité sont des rengaines, sont
de vieilles rengaines. Imprimez-vous
cela dans vos âmes, imprimez-vous-le
dans vos cœurs. Ainsi qu’Hamlet l'a
dit, « Écritoire ici, écritoire ici
! Qu'un humain peut toujours sourire
et sourire et quand même être une
crapule ! » Écrivez-vous cela dans
votre âme : il y a dans l'actuelle
culture la possibilité de nommer
Liberté, Égalité, Fraternité de «
vieilles rengaines » ! Et alors, on
demande où reposent les impulsions
pour le déclin de cette culture ? Ne
seriez-vous pas trop confortables,
mes chers amis, ne seriez-vous pas
décontractés ! Dites-le aux gens,
que cela est possible que les plus
nobles biens de l'humanité seront
tirés en ces jours dans la saleté
par ce qui se nomme «
formation/éducation/culture
européenne » alors vous amèneriez
peut-être quand même ce spirituel
par-dessus, quand vous pouvez
seulement rendre clair aux humains,
ce qu'ils manquent dormant dans
leurs âmes. Car sur ces choses, les
humains négligent de lire, ils
prennent cela comme des évidences.
Mais sur ces choses, doit être
regardé. Et tant que ne sera pas vu
comme fortes sont les impulsions au
déclin, comme est trivial, ce qui a
finalement fait voile dans cette
catastrophe de guerre mondiale, il
n'y a pas de salut. Et quand il y a
un salut, ainsi il sera seulement
possible, quand cela provient du
récent approfondissement de
l'humanité dans ses soubassements
spirituels : nous ne pouvons voir
aujourd'hui le but en un pur
réchauffement de vieilles
spiritualités. Nous devons
aujourd'hui arriver à la force de
créer une nouvelle spiritualité dans
l'intériorité. À cela est pendu le
destin de l'Europe : soit une
nouvelle spiritualité ou l’Europe
devient une tombe en rapport à sa
culture ! Il n'y a pas de troisième,
et pour l'un ou pour l'autre
l'humanité doit se décider. Soit
entrer dans le déclin, ou,
courageusement entrer dans une
nouvelle spiritualité !
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30
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Also, es gibt in der
heutigen Zivilisation die
Möglichkeit, daß aus ihr heraus
gesprochen wird: Freiheit,
Gleichheit, Brüderlichkeit sind
Schlager, sind alte Schlager. Prägen
Sie sich das in Ihre Seelen, prägen
Sie sich es in Ihre Herzen. Sowie
Hamlet gesagt hat, «Schreibtafel
her, Schreibtafel her f daß ein
Mensch immer lächeln und lächeln
kann und doch ein Schurke sein
kann!» Schreiben Sie sich das in
Ihre Seele: Es gibt in der heutigen
Kultur die Möglichkeit, Freiheit,
Gleichheit, Brüderüchkeit «alte
Schlager» zu nennen! Und dann fragt
man, wo die Impulse für den
Untergang dieser Kultur liegen?
Seien Sie nicht zu bequem, meine
lieben Freunde, seien Sie nicht
lässig! Sagen Sie es den Leuten, daß
das möglich ist, daß die edelsten
Güter der Menschheit in diesen Tagen
in den Dreck gezogen werden von dem,
was sich «europäische Bildung»
nennt. Dann werden Sie dieses
Geistige vielleicht doch
hinüberbringen, wenn Sie es den
Menschen nur deutlich machen können,
was sie in ihren Seelen verschlafen.
Denn über diese Dinge lesen heute
die Menschen hinweg, das nehmen sie
als Selbstverständlichkeiten. Auf
diese Dinge muß aber hingeschaut
werden. Und ehe nicht gesehen wird,
wie stark die Niedergangsimpulse
sind, wie trivial dasjenige ist, was
zuletzt in diese
Weltkriegskatastrophe hineingesegelt
hat, gibt es kein Heil. Und wenn es
ein Heil gibt, so wird es doch nur
möglich sein, wenn es aus der
neuerlichen Vertiefung der
Menschheit in ihre geistigen
Untergründe hervorgeht. Wir können
nicht in einer bloßen Aufwärmung
alter Geistigkeit heute das Ziel
sehen. Wir müssen heute im
Innerlichen zu der Stärke kommen,
eine neue Geistigkeit zu schaffen.
Daran hängt das Schicksal Europas:
Entweder diese neue Geistigkeit,
oder Europa wird zum Grabe mit Bezug
auf seine Kultur! Es gibt ein
Drittes nicht, und für das eine oder
für das andere muß sich die
Menschheit entscheiden. Entweder in
den Untergang hinein, oder mutig in
die neue Geistigkeit hinein!
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Français
seul
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01
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Il y a huit jours
aujourd'hui, j'ai essayé ici, d'un certain
point de vue, d'examiner pourquoi la culture
européenne se tient aujourd'hui devant un
abîme, pourquoi elle se meut vers le déclin.
Le plus important à l'heure actuelle est
sans doute d'acquérir une pleine conscience
des forces de déclin qui règnent dans cette
culture européenne. C'est tout de suite sur
ce point qu’il est nécessaire qu’on ne
s’adonne à aucune sorte d'illusion, parce
que c'est tout de suite cette complaisance
dans l'illusion qui nous a amenés dans la
situation européenne actuelle, cette
complaisance dans l'illusion, que l'on a
toujours tenu comme un écoulement de la
pratique réelle/vraie pratique, et qui ne
sont pourtant que des illusions, parce
qu'elles sont tirées de contours
d'expérience très étroits, de
domaines/surfaces d'expérience très étroits,
et parce qu'elles n'incluent pas une
expérience vraiment pénétrante. Mais ce
serait une sorte de façon de voir tout à
fait erronée si l'on voulait penser qu'une
critique de ces faits suffirait. Il ne peut
pas du tout être parler qu'une pure critique
de ces choses est suffisante aujourd'hui. On
doit beaucoup plus voir quel est le pendant
historique réel, le contexte historique.
Car, dans un certain sens, ce pendant
historique montrera qu'un déclin temporaire
de la culture européenne est, dans une
certaine mesure, du moins selon la tendance
de l'époque, une nécessité, une nécessité
toute légitime. Et pour la reconstruction ne
viendra d’aucune autre manière qu’on
envisage cette nécessité et qu’on ne reste
pas planté à une simple critique. Mais,
comme je l'ai dit, il faut aussi avoir
l'honnêteté intérieure pour vouloir vraiment
dépasser les illusions. Les illusions sont
confortables pour la vie présente, mais
souvent elles sont destructrices pour le
développement réel de l'humanité. Et
aujourd'hui, j’aimerais placer devant vous
une certaine observation, qui sera pour
ainsi dire une sorte de résumé de ce qu’on a
pu s’acquérir intérieurement depuis des
années ici, sur le terrain/sol de science de
l’esprit, et qui aurait la permission
d’/devrait être apte/approprié à conduire
au-delà de telles illusions du présent et
vers les réalités. Ce que notamment nous
devons toujours à nouveau nous rendre clair,
quand nous regardons le caractère de notre
??? culture contemporaine sans préjugés ni
parti pris, c'est que cette culture
contemporaine est entièrement basée sur la
façon de penser, de sentir et d'éprouver qui
peut découler de la vision du monde de la
science de la nature. Cette vision du monde
de science de la nature a produit de grands,
d'énormes/puissant progrès dans l'humanité
sur le sol qui lui convient, et il serait
des plus insensés de châtier, de critiquer
ou de dénigrer d'une manière ou d'une autre
ces grands, énormes/puissants progrès
dans/de l'humanité. Seul celui qui le
reconnaît pleinement, qui, de ce côté-ci, se
tient pleinement sur le terrain
scientifique, a le droit, comme je l'ai
souvent dit, de regarder l'autre côté, ce
que la vision du monde de science de la
nature ne peut pas donner. Ce que la science
de la nature nous donne, ce qu'elle chercher
au fond uniquement et seulement, c'est une
image du monde qui englobe justement la
nature, qui englobe tout ce qu’on apporte
dans son âme quand on survole/embrasse la
nature du regard avec la façon de voir des
sens et quand on forme des combinaisons
intellectuelles des vues sensorielles
particulières. C'est tout de suite par la
séparation/particularisation de l'humain,
par la séparation/particularisation de tout
ce qui se donne de la nature humaine
elle-même, que cette conception du monde de
science de la nature est devenu grande. Vous
trouverez cela expliqué plus exactement dans
mes deux livres "Vom Menschenräätsel" (De
l’énigme de l’humain) et "Von Seelenräätsel"
(De l’énigme de l’âme).
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02
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Mais maintenant, de l'autre
côté, on doit aussi envisager que tout ce
qui peut être gagné de cette manière en
termes de façons de voir de science de la
nature, aussi exact que ce soit - cela ne
devrait pas être mépris dans son exactitude
- ne peut quand-même pas donner de
conclusion sur la nature réelle de l'humain.
Pourquoi cela est ? Vous le trouverez aussi
fondé dans les deux livres justement
mentionnés. Mais je veux seulement souligner
une chose ici : Ceux qui croient qu'ils
peuvent réaliser quelque chose dans l'avenir
à partir d'une pure vue de/façon de voir la
nature qui rendra l'humain lui-même
compréhensible, ils croient/supposent qu'en
perfectionnant les méthodes des sciences de
la nature, ils pourront comprendre non
seulement le mort, le non-vivant, mais aussi
le vivant. On pense simplement : jusqu'à
présent, il n'a été possible de voir à
travers les lois/légités physiques et
chimiques sur des chemins de science de la
nature, c'est-à-dire de voir à travers ce
qui était dans la matière morte ; mais on
pense qu'en poursuivant ce genre
d'investigation, il serait possible de voir
à travers la construction du vivant à partir
de ses composants, et alors on aura saisi le
vivant d'une manière scientifique. Le
contraire de cela est vraiment vrai. Celui
qui regarde tout de suite dans ce par quoi
les méthodes scientifiques sont grandes - et
elles sont grandes – il sait qu'elles sont
grandes parce qu'elles sont limitées à la
compréhension du mort, de l'inorganique, et
que plus elles sont perfectionnées, plus
elles s'éloigneront aussi d'une vision/façon
de voir du vivant. Cela signifie que plus
nous progressons sur le sol de science de la
nature, plus le vivant s’exfiltre de notre
regard de chercheur, et avec cela le premier
commencement de la connaissance de l'humain.
Que ce fait n'est pas seulement une question
scientifique, pas seulement une question
théorique dans le présent, mais qu'il s'agit
également d'une question culturelle
aujourd'hui, je voudrais mentionner quelques
éléments à ce sujet dans la discussion
d'aujourd'hui. Et je voudrais partir de
certains faits historiques.
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03
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Quand nous regardons sur
d’anciennes façons de former les visions du
monde, quand nous regardons ce qui y a vécu
comme l'héritage de visions du monde encore
plus anciennes, ce qui a vécu dans la
culture égyptienne ou dans la culture
chaldéenne, assyrienne et babylonienne, sans
parler de ce qui a vécu comme un ancien
héritage dans la vieille culture indienne,
il devient difficile aujourd'hui pour les
humains de voir de l'être intérieur cette
ancienne façon de savoir. Nous avons des
recherches merveilleuses dans ce domaine par
les assyriologues, les égyptologues, mais
toutes ces recherches ne suffisent pas à
placer autre chose que les faits
individuels/particuliers devant la vue
humaine. Ils ne suffisent pas à faire
revivre en nous l'essence de l'ancien mode
de connaissance. C'est ce que nous avons
justement cherché sur le sol
anthroposophique, et ici l'humain actuel
devra se libérer de nombreux préjugés qui,
comme je l'ai dit, s'attachent
nécessairement à lui aujourd'hui avec une
certaine régularité/légité. Ce que l'humain
actuel rencontre lorsqu'il s'immerge dans
les conceptions du monde préchrétiennes lui
semble tout à fait évident et de manière
compréhensible comme quelque chose qu'il
peut seulement considérer comme surmonté,
quelque chose qu'il peut seulement voir
comme l'écoulement d'une étape enfantine de
la culture humaine. Comme je l'ai dit, pour
l'humain d'aujourd'hui, cela est non
seulement compréhensible, mais même évident.
Mais pour celui qui, par un certain
développement spirituel intérieur, comme
vous le trouvez indiqué dans mon livre «
Comment obtenir la connaissance des mondes
supérieurs », est capable de survoler les
faits évoqués par les assyriologues, les
égyptologues, en référence à la question :
Comment l'âme humaine se positionne-t-elle
réellement théoriquement et pratiquement à
l’univers dans les temps anciens ? - Il lui
apparaît clairement que ce qui vivait alors
découlait d'une constitution intérieure
d’âme toute autre, que ce n'était pas
purement quelque chose d'enfantin, mais
simplement une toute autre sorte de
connaissance. Et comme c'est ainsi
entièrement différent, parce que cela repose
sur quelque chose de tout autre que la façon
dont nous regardons en fait le monde, à
cause de cela, cela semble à l'humain comme
un niveau de culture enfantin ou comme une
superstition désespérée. Pour ces anciennes
façons de voir, l'humain se tenait beaucoup
plus dans le cosmos, dans l'univers, qu'il
ne s’y tient aujourd'hui pour ses façons de
voir. Aujourd'hui, on peut trouver ridicule
tout ce que les anciens disaient sur la
connexion/le pendant de l'humain avec
l'univers. Mais on ne le trouve plus risible
quand soi-même, par une nouvelle sorte de
recherche, on pénètre particulièrement dans
certains secrets qui ne peuvent justement
reposés ouverts à la vision du monde de
science de la nature.
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04
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Naturellement, c'est étrange
pour l’humain actuel quand il entend, quand
il lit, que ces anciens humains ont vu une
connexion/un pendant entre ces forces
individuelles/particulières de notre système
planétaire et ce qui se passe dans l'humain
lui-même, ou qu'ils ont vu une connexion/un
pendant entre la position du soleil par
rapport aux images
individuelles/particulières du zodiaque et à
nouveau ce qui se passe dans l'humain.
Aujourd'hui, l'homme peut certes se penser
que son existence/être-là dépend de la
composition de l'air d’une quelque région,
dans laquelle il est, de la constitution du
sol et aussi de l'ordre social à l'intérieur
duquel il vit, mais il ne peut plus se
représenter une dépendance plus large de
l'humain vis-à-vis des grands processus de
l'univers. Ces grands processus de l'univers
lui sont seulement devenus objet de
considérations mathématiques-mécaniques.
C'est devenu ainsi depuis que les temps les
plus récents ont extrait de la vision encore
plus globale du monde de Kepler ce qui est
seulement soumis à une considération
mathématique-mécanique. Oui, on peut dire :
dans une certaine mesure, sous la surface de
la culture de l’humanité, que l'on trouve la
plus appropriée pour l'époque actuelle, il y
a beaucoup de choses qui rappellent ces
anciennes vues. Qu’est-ce qui ne se fait pas
valoir aujourd'hui de
réchauffement/réchauffage des vieilles
façons de voir sur la connexion/le pendant
de l'homme avec l'univers. Nous voyons
fleurir des aspirations astrologiques, des
aspirations théosophiques, et ainsi de
suite. Tous ces efforts, comme je l'ai
souvent décrit en détail ici, ne sont rien
de plus que les anciennes traditions, qui
ont sombrées en dessous du niveau
d'éducation humaine requis de nos jours.
Dans le meilleur des cas, ce sont des
dilettantismes sauvages, poussés par des
humains qui pensent qu'il y a peut-être
encore une vérité, qu'il y a des secrets
derrière ce qui peut être recherché selon la
science de la nature, mais qui ne veulent
pas aller dans ce qui peut émerger des
forces humaines du temps présent lui-même.
Nous ne devons voir aucun but pour notre
culture actuelle Dans le réchauffement des
vieilles vérités préchrétiennes, et plus
nous nous efforçons de vouloir toujours à
nouveau réchauffer les vieilles choses, plus
nous nuisons au progrès réel. Nous devons
être capables de rejeter impitoyablement ce
qui, en tant que sectarisme, est humainement
obstiné sous le couvert de la culture
actuelle, sinon nous n'acquerrons pas à
l'heure actuelle le droit de cultiver une
véritable science de l’esprit à côté de la
science de la nature.
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05
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Mais on doit quand même se la
regarder, tout de suite parce qu'il faut la
surmonter, comme elle est là. Il faut
considérer ce que les anciens humains ont eu
comme contenu de leurs connaissances, sans
préjugés ni parti pris. Aujourd'hui, ceux
qui réchauffent les choses de la façon que
je viens de décrire traitent les choses
plutôt en dilettantes. En l’ancien humain,
par exemple, il est devenu clair qu'il
ressentait autrement au plus profond de son
âme, qu'il ressentait simplement autrement
inconsciemment que d'habitude quand il avait
Vénus, Mercure ou Saturne se tenant quelque
part au-dessus de sa tête, notamment au
zénith, et qu'il ressentait différemment
dans son âme que d'habitude quand il avait
Vénus, Mercure, se tenant invisiblement sous
l'horizon. Il se disait, à partir de ces
expériences intérieures : Il y a un effet du
supérieur. Et sous l'effet du supérieur sur
l'homme, il a compris ce qui rayonnait de
Saturne, de Jupiter, de Mars, ce qu'il a
simplement vécu, ce qu'il savait, tout comme
nous savons quand un courant d'air nous
frappe sur le côté. L'humanité vient de
perdre ce sentiment. Il savait : les
radiations de Saturne, Jupiter, Mars sont
les plus fortes lorsque ces trois planètes
sont visiblement au-dessus de l'horizon. Et
il savait : l'effet le plus fort sur son
organisme humain vient de Vénus et de
Mercure quand ces planètes sont sous
l'horizon. Ainsi, le monde avec lequel il
pensait que l'homme était relié s’articulait
pour lui en un monde supérieur, le monde de
Jupiter, Saturne, Mars - qui lui était ce
monde supérieur, aussi quand Vénus et
Mercure étaient visibles au-dessus de
l'horizon, car il se disait : au-dessus de
l'horizon ces deux planètes n'ont pas leur
effet réel/propre -, et dans le monde
inférieur, qui était réalisé pour lui dans
l'espace extérieur, lorsque les deux
planètes ensemble, Mercure et Vénus, étaient
au-dessous de l'horizon.
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06
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En bref, l'humain se pensait
dans le contexte de l'univers entier.
Aujourd'hui, nous manquons déjà de nous
regarder en pendant avec le bout le plus
proche de notre univers. Pensez-y quand-même
une fois: le corps d'air que vous avez
justement inhalé, qui travaille dans votre
organisme, sera bientôt de nouveau à
l'extérieur de l'organisme. Cela signifie
que ce qui est à l'extérieur sera dedans
après, ce qui est dedans maintenant sera
après dehors. Vous pouvez seulement vous
délimiter du monde extérieur en apparence en
prenant la limite/délimitation de votre peau
pour la réalité. Mais en réalité, vous
n'êtes rien d’autre qu'un morceau de ce
monde extérieur. Car ce qui est en vous
maintenant est alors dehors, et ce qui
dehors est alors en vous. Nous n'y prêtons
guère attention. En tout cas, nous
n'appliquons aucune observation cognitive
réelle à ce fait éminent et significatif.
L’ancien humain a pensé simplement cette
dépendance étendue justement largement,
parce qu'il était d'une sensibilité plus
fine, parce qu'il pouvait percevoir encore
d'autres choses que l'inspiration et
l'expiration, auxquelles l'humain actuel ne
prête donc aussi guère attention. Comme
l'humain actuel peut encore se sentir comme
une partie de son atmosphère terrestre
lorsqu'il respire - mais seulement lorsqu'il
réfléchit un peu - de même l’ancien humain
s'est senti comme un bout de l'univers
entier qui lui est embrassable. Tout ce qui
est à dehors dans l'univers, il l’a pensé
d’un effet dans l'humain, qu'il a donc
appelé microcosme, et tout ce qui s'est
annoncé d'une manière ou d'une autre dans ce
microcosme, pour cela il a aussi pensé
quelque chose de correspondant à l'extérieur
dans le grand univers, dans le macrocosme.
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07
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Cette phrase « Le microcosme
correspond au macrocosme », elle est souvent
prononcée aujourd'hui. Mais telle qu'elle
est prononcée aujourd'hui, c'est une phrase.
Car ce n'est pas seulement une phrase quand
repose à sa base un sentiment intérieur
vivant que l’ancien humain a posé à sa base
dans sa sensibilité plus fine et que l'homme
d'aujourd'hui n'a plus. Une image
merveilleuse émerge de la connexion de
l'être humain individuel avec l'univers, peu
importe si on la considère comme une
superstition ou comme une vieille sagesse,
comme une vieille science ; une image
merveilleuse émerge quand on considère ce
qui se trouve dans cette vieille sagesse ou,
ma foi, dans cette vieille « superstition »
comme les véritables secrets de l'humain.
Mais maintenant, la chose se présente
historiquement de la manière suivante.
Encore dans le XVIIIe siècle, et même encore
dans le XIXe siècle, il y avait une
tradition continue de cette vieille sagesse
ou, ma foi, de cette vieille superstition,
toutefois sous la surface de la science
scolaire, de ce qu'on appelle l'éducation/la
formation. Il n'y aurait pas pu y avoir
d’esprits tels que Paracelsus, Jakob Böhme,
ni même comme Tauler ou Eckardt ou Valentin
Weigel, s'il n'y avait pas eu cette vieille
tradition continue. Ces maîtres auraient été
tout à fait impossibles. Mais la
particularité est que plus le XIXe siècle
avance, plus la réceptivité humaine à ces
vieilles choses s'émousse. Comme je l'ai
dit, au début du XIXe siècle, beaucoup de
choses avaient été préservées. Puis la
réceptivité humaine, la capacité humaine à
saisir ces choses s'est émoussée. Et la
conscience de l’humain antérieur : En tant
qu'être humain, je ne me tiens pas abandonné
sur mes deux jambes ou sur la plante de mes
pieds, mais je me tiens là en tant que
membre de l'univers entier - cette
conscience n'était plus présente pour
l'humanité nouvelle venue des souterrains
d'où elle avait fleuri dans les temps
anciens. D'où la nécessité, dans l'histoire
du monde, que l'humain d'aujourd'hui, par sa
propre sensibilité, considère ce qui lui a
été transmis depuis les temps anciens comme
une vieille superstition, comme une vision
enfantine du développement humain. C'est ce
qui est si mal compris aujourd'hui, que
l'humain vit dans une évolution réelle aussi
en ce qui concerne sa faculté
cognitive/patrimoine de connaissance. Il est
étrange comme en ce domaine les humains ne
remarquent pas les contradictions dans
lesquelles ils vivent. D'un côté, sur la
base du darwinisme, tout parle aujourd'hui
d’évolution, mais on parle peu de
l’évolution de l'humain lui-même. Que notre
façon de voir le monde n'est pas née avec la
création/apparition de l'humanité, mais
qu'elle est un produit de l’évolution, cela
sera admis en théorie, mais quand il s'agira
de vivre avec une telle vérité en pratique,
on ne voudra pas se tenir sur le sol de
cette vérité aujourd'hui.
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08
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Mais maintenant apparaît
quand-même la question : qu'est-ce qui est
réel dans cette ancienne vision du monde
vis-à-vis de notre actuelle sorte de
connaissance, qu'est-ce qui est en fait le
réel dans ces choses ? Ce qui est en fait
réel dans ces choses, c'est que nous avons
justement du faire des progrès dans le
domaine de l'univers mort, l'univers
mécanique-physique-chimique. Ces progrès que
nous avons réalisés au cours des trois ou
quatre derniers siècles, et de plus en plus
au XIXe siècle, ces progrès n'auraient pas
été possibles si l'on avait continué à
propager l'ancienne façon de voir les
choses. Ces choses sont très claires pour
celui qui, j’aimerais dire, voit à travers
elles à leurs jonctions.
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Le milieu du XIXe siècle est
l'un de ces points de jonction dans le
développement/l’évolution de l'humanité. A
la fin des années cinquante du siècle
dernier, toute une série de progrès humains
ont coïncidé, qui dans leur comportement
particulier les uns envers les autres nous
montrent ce qui était réellement important
et essentiel, et ce qui n'est toujours pas
reconnu aujourd'hui, au milieu du XIXe
siècle dans le développement de l'humanité.
Certaines choses échappent à l'observateur
humain dans ce domaine parce qu'elles ne
sont pas incluses dans l'enseignement
général/la formation générale. Le fait qu'en
1858, un livre de Gustav Theodor Fechner
intitulé « Psychophysique » ait été publié,
échappe généralement à l'observateur dans ce
domaine, car il n'est pas compté dans la
formation générale. Mais celui qui adopte
une approche subtile de l’évolution humaine
verra que cette psychophysique exprime une
caractéristique fondamentale de toute la
façon moderne de voir le monde.
Psychophysique : voir le psychique seulement
à travers des manifestations physiques
externes, ce qui est contenu dans ce livre
comme une caractéristique spéciale d'une
manière spirituelle ; car Gustav Theodor
Fechner était un homme très riche d’espit.
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10
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Une deuxième chose, qui
coïncide, coïncide avec l'année, est la
découverte de l'analyse spectrale de
Kirchhoff et Bunsen, par laquelle l'unité de
l'univers doit être substantiellement
prouvée, en regardant l'univers de façon
spectrale, c'est-à-dire en regardant
seulement à travers un mode de cognition
humain qui est diamétralement, ou plutôt
polairement opposé, à la vue que je viens de
décrire pour vous comme le se-sentir-dedans
de l'être humain dans l'univers entier.
L'analyse spectrale voit l'unité
substantielle ; l'ancienne vision du monde
allait uniquement à l'unité spirituelle avec
le cosmos entier. Vous avez là deux avancées
importantes de la nouvelle époque, qui
indiquent clairement ce qui montre le
revirement de la nouvelle vision du monde.
Et ce n'est pas sans un lien/pendant
intérieur, maintenu par la nature humaine
intérieure, que de tels phénomènes sont
associés à d'autres. Prenez seulement une
fois ce qui suit. Je ne sais pas combien
d’humains ont clairement observé à ce point,
mais qui s’est donné de la peine, qui ne
parlent pas ci-dessus en ces choses, mais
veut parler d’expérience, il pouvait faire
l'observation suivante : On pourrait laisser
œuvrer sur soi 1859, donc le temps où
l'analyse spectrale est apparue/montée, où
la « Psychophysique » de Fechner est parue,
on a pu observer, puisque c'était l'année
séculaire de la naissance de Schiller, ce
qu'on pensait être des discours pour
Schiller lors de l'inauguration des
différents monuments de Schiller et ce qui a
été tenu pour des discours de Schiller lors
des fêtes de Schiller en 1859. Là, celui qui
observe ces choses peut maintenant vraiment
remarquer comment la vieille vénération de
Schiller, tout de suite en année séculaire,
se transforme en phrasé dans les discours
qui sont faits, comment elle n'est plus
présente dans sa vitalité élémentaire
originelle, comment l'idéalisme de Schiller
s'estompe et ce qu’on a encore à dire sur
Schiller devient un phrasé.
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11
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Et à nouveau, paraît dans
l’année en même temps, le premier ouvrage,
pour ainsi dire standard, le premier ouvrage
donnant le ton sur la recherche historique
matérialiste, le livre sur l'économie
politique de Karl Marx. Cela coïncide avec
beaucoup d’autres phénomènes. Là se noue ce
qui, comme des fils qui parcourent le
développement/l’évolution de l'humanité
récente/nouvelle. Et si l'on s'est un jour
occupé de suivre la vieille vision de
l'humanité, telle qu'elle vivait encore, par
exemple, à la fin du XVIIIe siècle - même
chez les porteurs de bannières de la
Révolution française -, la progression de
cette vieille vision de l'humanité au XIXe
siècle, on voit une lueur, on voit comment
ces étincelles brillent de moins en moins.
Notre ami Sellin a récemment publié un livre
: Louis-Claude de Saint-Martin « Dieu -
Homme – Monde » en traduction allemande. Je
crois que le plus grand nombre possible
d’humains devraient lire ce livre, et que le
plus grand nombre possible de personnes
devraient être assez honnêtes pour se dire :
en fait, je ne comprends même pas une seule
phrase dans sa base réelle telle qu'elle est
écrite dans ce livre. - Ceux qui peuvent se
mettre/se transposer à la science de
l’esprit - qui, à nouveau d'une manière
moderne, retire/sort quelque chose des
fondements spirituels – ils pressentiront
une chose de ce qui est vraiment présent
chez Saint Martin. Mais avec l'éducation/la
formation actuelle de l'humanité, on devrait
être honnête à ce sujet, il faut considérer
ce que est écrit chez Saint-Martin comme un
pur non-sens. Le fait que l'on ne soit pas
honnête en de telles choses, que l'on croit
comprendre les choses qui sont anciennes,
est justement la malhonnêteté de la pensée
humaine actuelle.
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Et qu'est-ce qui a amené ce
stade d’évolution de l’humanité ? Tout de
suite la nécessité de s’approfondir dans
l'ordre du monde
mécanique-physique-chimique. On ne peut
guère penser quelque chose de plus
impossible que de venir à la physique, la
mécanique ou la chimie d'aujourd'hui sous
l'angle de la vision du monde cultivée par
Jakob Böhme ou celle de Paracelse ou de
Saint-Martin. C'est impossible. Tout ne se
laisse pas jeter dans un même pôt, c'est
impossible. L'humanité a dû
abandonner/déposer pendant un certain temps
la toute autre sorte de représentation
qu'elle a eu, pour faire les progrès dans le
domaine physico-chimico-mécanique qu’il est
nécessaires de faire de toute urgence pour
le développement/l’évolution de l'humanité.
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13
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Mais ces progrès reposent
dans la connaissance du non-vivants, du
mort. Et tout de suite par cela – cela doit
toujours de nouveau être accentué - la
vision du monde de science de la nature est
devenu grande, qu'elle a mis au point la
méthode exacte, énorme, admirable pour la
connaissance du mort. Mais qu'est-ce qui a
dû être temporairement perdu pour l'être
humain à cause de cela ? Aujourd'hui, cette
connaissance du mort ne vit pas purement
dans la conception de la nature. Dans chaque
article de journal, dans la formation
générale, elle imprègne/parcourt la forme
des pensées des humains, de sorte qu'ils
comprennent/saisissent tout selon le modèle
de la sciences de la nature, et ne peuvent
plus s'empêcher de regarder tout ce qui
existe dans le monde selon le modèle de
science de la nature, regarder ainsi si la
science de la nature pouvaient donner la
seule chose réelle, et comme si tout ce qui
doit être mis/transposé dans la réalité
devait également être imprégné/parcouru de
façon de penser de science de la nature.
Mais maintenant, cette façon de penser de
science de la nature, qui est si grande sur
le champ de science de la nature lui-même, a
un certain effet lorsqu'elle s'exprime dans
d'autres vies humaines. Pas encore dans la
première génération, et peut-être pas dans
la seconde, elle n'affecte pas le chercheur
lui-même, mais seulement l'écolier et chez
ceux qui transforment ensuite les
connaissances de science de la nature en
visions du monde ; elle rend antisocial,
elle établit/fonde des pulsions
antisociales. Nous ne devons pas ignorer le
fait, de manière malhonnête et illusoire,
que c'est la conséquence de la pénétration
de toute notre âme par des vues de science
de la nature que nous développons des
pulsions antisociales, car ce qui nous
permet de pénétrer le mieux les secrets de
la nature, cela nous éloigne de la saisie de
notre prochain, l'humain. Et peu importe
combien de fois nous pouvons dire : tu
aimeras ton prochain comme toi-même - quand
nous laissons toute notre âme humaine être
parcourue seulement par des façons de voir
de science de la nature, ainsi des pulsions
antisociales monte en nous, qui font de
cette phrase ou toutes les phrases de
fraternité une simple phrase/un simple
phrasé. Ainsi, le fait particulier apparait
que l'appel après un ordre social surgit à
une époque qui a les pulsions les plus
antisociales d'un autre côté. C'est la chose
la plus significative de notre époque, que
l'honnête homme doit examiner d'urgence
aujourd'hui. Nous ne devons pas nous laisser
distraire par quoi que ce soit, par un
rester collé à d’anciennes façons de voir,
par aucune apparition agitatrice de tel ou
tel côté. À cet égard, nous devons regarder
honnêtement et droit devant nous. Et c'est
la véritable raison intérieure pour laquelle
il est impossible d'avancer dans le temps
présent sans un renouveau spirituel, sans de
nouveau une connaissance des mondes
spirituels, sans de nouveau une connaissance
du monde spirituel du plus intérieur de
l'humain. Au cours du développement de
l'humanité, les facultés se sont perdues
lesquelles par l’observation du monde
extérieur laissait apparaitre l’humain à
lui-même comme un membre de l'univers. A
partir de l'intérieur, nous devons nous
reconstruire un monde spirituel. C'est la
tâche que se donne la vision
anthroposophique du monde, de crée le
soubassement d'une véritable formation
sociale du nouvel ordre d’humanité.
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Certes, il serait très
déplacé aujourd'hui de dire que l'on devrait
seulement soigner : cultiver l'intérieur ;
ce serait un certain égoïsme intérieur
raffiné. Aujourd'hui, on doit parler de
comment dont les institutions extérieures
doivent être construites nouvelles. Mais on
doit toujours rester conscients qu’on
n’arriverions pas plus loin dans les
institutions les mieux construites quand les
humain ne s'acquerraient pas les facultés de
construire de l'intérieur à nouveau un monde
spirituel.
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15
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Un début, pour construire de
nouveau un monde spirituel de l'intérieur
vers dehors et pour populariser ce qui a été
commencé, j'ai essayé de le présenter avec
les livres "Vom Menschenrätsel" et "Von
Seelenrätsel" (De l’énigme de l’humain et De
l’énigme de l’âme). Dans le livre « Des
énigmes de l'âme », j'ai indiqué en détail
pour la première fois que l'humain,
lorsqu'il se regarde vraiment
intérieurement, n'est pas l'unité chaotique
dont parlent ceux qui aujourd'hui veulent
seulement connaître la nature humaine au
cadavre, c'est-à-dire au mort. Comment
l'humain est en réalité, un organisme de
tête, un organisme rythmique ou de poitrine
et un organisme de membres - vous trouverez
les pendants/correspondances plus précises
dans mon livre « Des énigmes de l'âme » en
annexe -, ce qui a été trouvé, en tenant
compte de tous les progrès de la récente
science de la nature, la tri-articulité de
la forme humaine, cela doit devenir un des
points de départ pour une vue/façon de voir
réelle de l'humain dans l'avenir. L'humain
doit en venir à quelle grande différence
repose en lui quand il se regarde/contemple
comme un homme de tête, de poitrine et de
membres, avec tout ce qui est relié aux
membres, notamment d’organes sexuels, qui
sont toujours seulement, des
extensions/poursuite vers dedans des organes
des membres, et justement ainsi encore comme
les organes du métabolisme proprement dit.
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16
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Si on considère ainsi l'homme
comme un être tri-articulé, alors on
comprend seulement son unité supérieure/plus
élevée, pendant que la science ordinaire de
la nature jette aujourd'hui tout pêle-mêle
dans l'humain. Car celui qui a jeté une fois
la base à cette vision de/façon de voir de
l'humain de la tri-articulité, il comprend
l'humain à nouveau se tenant dedans dans
l'univers, mais maintenant non comme un être
de l'espace, mais comme un être du temps. Et
c'est ce qui fait la grande différence entre
notre mode de cognition/sorte de
connaissance et la sorte actuelle. Là, le
Goetheanisme a créé la base élémentaire, là
on doit continuer à rechercher sur le chemin
du Goetheanisme, alors on arrive à une
véritable/réelle connaissance de l'humain.
Alors, on regarde l'humain tel qu'il nous
apparaît comme être principal ainsi qu'on
parvient à regarder intelligemment/les yeux
ouverts sur cette forme, cette formation/ce
façonnement de la tête. Alors on sait
comment relier/amener en pendant entièrement
le façonnement de la tête humaine /le chef
humain avec l'embryologie, et regarde le
fait que l'embryologie de l'être humain part
du façonnement du chef, et les autres
façonnements, les autres façonnements
d'organes, sont/seront en fait ajoutés plus
ou moins secondairement, selon/d’après la
forme. Mais alors on trouve aussi comment
cette tête/ce chef humaine se tient d’une
toute autre manière en pendant avec ce que
l'être humain résume quand il dit « je »,
comme l'humain poitrine au sein, qui est
essentiellement un homme rythmique. Dans la
tête, l'organisation humaine la plus
parfaite est, pourrait-on dire, déjà à
partir de la formation embryonnaire de
l'être humain. La tête est arrondie comme
l'univers lui-même, et ce qui n'est pas
arrondi dans le chef/la tête n'est différent
de l'arrondi que parce qu'il doit être
relié/pendant au reste de l'organisme/à
l’organisme restant. Le chef/a tête a une
certaine indépendance, sauf que certaines
caractéristiques du chef s'étendent ensuite
aussi sur les autres membres de l'organisme
humain, parce que l’ensemble est quand-même
une unité, et parce que ce que je dis de le
façonnement du chef est seulement
extrêmement développé à la tête/au chef,
mais se répète
métamorphiquement/métamorphosement aux
autres membres de l'être humain, parlé
goethéennement : Quand le chef, dans une
certaine mesure, représenté
morphologiquement en une plus haute
perfection ce qui veut se réaliser dans
l'humain à partir de fondements intérieurs,
ainsi l’humain, des membres représente pour
nous ce qui n'est qui, à l’humain,
j’aimerais dire, est seulement formé/façonné
humainement rudimentairement, ce qui donne
la forme humaine le moins parfaitement.
L’humain-poitrine se tient dedans au milieu.
Et l'humain thoracique/de (la) poitrine vit
en fait, par les mouvements rythmiques, car
au fond tout est mu rythmiquement en
l'humain. Et j'ai, j’aimerais dire, indiqué
un rythme très frappant dans le
développement/l’évolution de l'humanité dans
des conférences précédentes. L'humanité
actuelle tient ces choses pour des
coïncidences/hasards. Mais quand elle tient
ces choses pour des coïncidences/hasards,
cela conduira l'humanité encore plus loin
dans une pensée ruineuse. Je vous ai dit :
si on prend le nombre de respirations en une
minute, la chose étrange est que vous
obtenez un certain rythme dans le nombre de
respirations pour un jour, pour vingt-quatre
heures, et qu'en vingt-quatre heures vous
prenez autant de respirations que vous
expérimentez de jours dans le cours normal
de la vie humaine quand vous atteignez
environ soixante-douze ans. Et que c'est
encore le même nombre que le nombre d'une
année solaire dite platonique, le nombre de
ces années où le soleil passe apparemment à
travers le zodiaque entier.
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Ceci est seulement un extrait
du processus rythmique dans lequel un humain
vit à l'intérieur de l'univers entier à
travers son processus respiration-poitrine.
L'être humain est cet être tri-articulé. Et
maintenant, nous nous nous tenons, regardant
cette tri-articulation de l'humain, devant
le point de départ d'une connaissance que
j'ai seulement besoin d’évoquer aujourd'hui,
car au fond nous avons ainsi et ainsi
souvent parlé de détails/particularités,
aujourd'hui nous les avons regardés en
rapport à leur unité morphologique. Nous
nous tenons au point de départ d'une
connaissance de science de la nature,
laquelle est/sera clairement placée devant
l’humain : La formation de la tête est une
manifestation conséquente de ce que l'humain
a traversé avant d'entrer dans
l'existence/l’être-là physique par la
naissance ou la conception. Dans la
formation/le façonnement de la tête vivent
ces forces que l'humain a traversées dans la
vie spirituelle avant qu’il soit venu dans
l'existence/l’être-là physique par la
conception. Dans tout ce qui vit dans la
formation/le façonnement de la poitrine, vit
ce que l'être humain peut expérimenter/vivre
et façonner ici entre la naissance et la
mort. Et dans la formation/le façonnement
des membres vit la disposition métamorphosée
à ce que l'être humain est post mortem,
après la mort, dans la vie spirituelle. Ce
qui a été effectivement/en fait chassé de la
conscience de l'humanité européenne par le
Concile œcuménique de 869, la préexistence
de l'âme humaine, qui aussi donne seulement
une véritable façon de voir sur la
post-existence, cela pourra être
scientifiquement prouvé, quand seulement les
humains se sont d'abord mis/amenés dans les
habitudes de pensée correspondantes. Ce ne
sera alors qu'un pas vers la connaissance
des vies terrestres répétées, sur lesquelles
nous avons donc souvent assez parlé. Mais
toute cette connaissance doit/devra être
construite à partir de l'intérieur. Ce que
l’ancien humain a construit vers dehors de
la vue/la contemplation de l'univers et de
son pendant avec lui, parce qu'il avait
encore une sensibilité supérieure/plus
élevée, cela l'humain moderne doit le
construire à partir de l'intérieur par une
force intérieure forte, qu'il peut
s’acquérir/s’approprier de la manière que je
l'ai décrite dans mon livre « Comment
acquérir la connaissance des mondes
supérieurs ». Et ces forces - l'individu
peut seulement les avoir de la connaissance
-, ces forces seront formés/façonnées
socialement lorsque nous propulserons/feront
une telle science de l'humain, qui à nouveau
nous laissera connaitre/reconnaître le
spirituel et ce qui est d’âme dans le
physique. Mais pas ainsi que nous en
bavardions par de simples phrases. Car tout
ce que la philosophie actuelle parle aussi
de l'âme et de l'esprit est un bavardage en
pures phrases. On parle de réalités
seulement lorsqu'on peut dire : Regarde toi
ton chef, il est le reflet, l’image-mirroir
d'un développement prénatal de l'esprit. -
Là, on a un fait réel, là commence seulement
le droit de parler de ces choses dans le
sens de la vision moderne du monde.
Seulement quand on peut dire : Tes membres
montrent la préformation métamorphosée pour
le façonnement du chef de la prochaine vie
terrestre – on se tient sur un terrain réel.
Alors on parle concrètement sur ces choses.
Et cette façon de penser, elle sera, parce
que dans l'âme de l’humain tout se tient en
pendant/correspondance, elle inoculera à
nouveau à l'humanité des pulsions sociales.
De cela, sortira à nouveau un sentiment
social. Car entre l'ancienne vision du
monde, qui se réfère à l'espace, et la
nouvelle vision du monde, qui se réfère au
temps, se tient l'impulsion qui a frappé
dans l'humanité comme l'impulsion du
christianisme, qui signifie également :
s'éloigner/sortir de la pure vision
extérieure de l'espace, qui conduit à la
nature humaine la plus intime. Mais on n’a
pas la permission de s'arrêter/rester planté
lors de la simple orientation vers le
sentiment confus et chaotique ; on doit dans
ce sentiment, à nouveau laisser s'éclairer
une vision concrète du/façon concrète de
voir le monde, mais une vision/façon
concrète de voir le du monde qui place
maintenant l'humain temporellement dans
l'univers.
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18
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Entre ces deux choses, nous
sommes dans le présent. L'ancienne vision de
/façon de voir l'espace s’est perdue pour
nous, mais c'est dans la douleur sociale et
humaine que doit naître la nouvelle vision
des/façon de voir les temps/périodes par le
développement/l’évolution de l'humain. Et
l'Europe s'est jusqu'à présent complètement
abandonnée à la vision/façon de voir
spatiale en déclin. Cette Europe doit
laisser monter en soi la vision des temps.
C'est la bifurcation sur laquelle la
civilisation européenne a été jusqu'à
présent, et à ce point de bifurcation, il
est à décider si nous voulons courir à la
destruction ou si nous voulons éveiller la
civilisation européenne à une nouvelle vie.
On parle beaucoup d'anéantissement, mais il
y a encore peu à dire sur la nouvelle vie.
Mais des voix particulière résonnent
étrangement à partir de ce que l'ainsi
nommée civilisation européenne.
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19
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La partie la plus décadente
de cette civilisation européenne est
volontiers/bien fichée, comme je l'ai
souvent exposé en détail, dans la culture
romane. La Paix de Versailles n'est que le
dernier frémissement de la culture romane
déclinante, qui sera ressentie
inconsciemment, qui se comporte pour la
dernière fois comme une réalité dans le
monde, pendant qu'elle est depuis longtemps
intérieurement vouée à l'extinction. Mais ce
déclin laisse apparaître d'étranges
floraisons spirituelles. Et, j’aimerais
dire, celui qui voit intérieurement à
travers l’évolution humaine, il a un soupir
de soulagement quand lui vient en vis-à-vis
quelque chose comme dans un livre récent sur
l'art de Benedetto Croce, Benedetto Croce a
donné quatre conférences sur l'art au Texas,
pas en Europe. La première s'intitule «
Qu'est-ce que l'art », et dans cette
conférence il y a une phrase, mais ce n'est
rien d'autre que l'extrait d'une vision
romane globale de l'art, c'est-à-dire une
vision de l'art qui émerge/sort à partir de
la romanité décadente comme l'illumination
d'une nouvelle ère, comme la nouvelle plante
qui se dresse de la graine pourrie d'une
plante.
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20
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« Mais avec conscience et
méthode, cette tentative a souvent été
faite/entreprise dans l'histoire de la
pensée » - il pense la tentative de
comprendre l'art à travers la pensée
contemporaine/actuelle, et il voit cette
tentative comme futile -, « en commençant
par les < canons > que les artistes et
les théoriciens de la Grèce et de la
Renaissance ont établis pour la beauté du
corps, des spéculations sur les relations
géométriques et arithmétiques qui seraient à
déterminer dans les figures et les tons,
jusqu’aux aux enquêtes des esthéticiens du
XIXe siècle, comme Fechner par exemple, et
aux < communications >, qui lors des
congrès de philosophes, de psychologues et
de chercheurs de la nature de nos jours
soignent /cultivent de présenter aux
non-initiés/informés sur les relations des
phénomènes physiques à l'art.»
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Quand j'ai parlé à Munich de
la saisie vivante de l'art, d'une saisie de
l'art qui s'abstient de cette saisie de
l'art par la reconnaissance morte de science
de la nature, s’éleva d'abord bien sûr de la
contradiction partout. Mais Croce continue :
« Si on se demande de quelle raison l'art ne
peut pas être un fait physique, la première
chose à répondre est » - Je vous prie
d'écouter/entendre maintenant ! -, les faits
physiques n'ont aucune réalité, tandis que
l'art, auquel beaucoup consacrent toute leur
vie et qui remplit tout le monde de joie
divine, est réel dans une haute mesure. Donc
il ne peut pas être aucun fait physique,
c'est-à-dire irréel. »
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Je vous demande/prie
maintenant de regarder en esprit sur le
visage stupéfait de la bourgeoisie
européenne/du règne des coincés européens,
ce visage stupéfait dont on doit se laisser
dire : Oui, mais tout ce qui est là dehors
dans la pièce est donc le réel, l'art est
l'irréel. Et là, un humain crie ici en
vis-à-vis du plus beau sentiment pour/de
l'art : L'art ne peut pas être un fait
physique, car les faits physiques sont
irréels et l'art doit tout de suite aller
vers la réalité.
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C'est quelque de ce qui doit
être inversé dans une certaine relation. Et
au-delà de l'art, il y a en premier ce qui
sera atteint sur un chemin dont j'ai décrit
les premières étapes élémentaires dans mon
livre « Comment obtient-on des connaissances
des mondes plus élevés ? »". C'est là que se
repose le regard vif/vivant du vrai monde,
de la vraie réalité. Mais c'est quelque
chose de grand, de voir comment un humain
comme ce Croce soupçonne/pressent déjà que
l'art est plus réel que celui que l’honnête
bourgeois reconnaît comme la seule chose
réelle. Car au fond, ce bourgeois aimerait
quand-même dire que quand il voit comment un
humain sera tué dans un drame : Eh bien,
Dieu merci, ce n'est donc pas réel. - C'est
à de telles choses que se montre le fort
affrontement entre l'ancien et le nécessaire
nouveau, et ce sera sûrement même l'art qui
devra être le sol sur lequel devront se
dérouler les luttes les plus violentes dans
le présent. Car cette vision qui s’est prise
son modèle seulement aux choses mortes, qui
a conduit à de si grands triomphes dans la
science de la nature, elle fait
voile/navigue aussi dans la vie sociale vers
la simple formation d'une chose morte, une
chose telle qu’elle doit sombrer. Le
marxisme est édifié d’après le modèle de
science de la nature. Il veut comprendre
l'ordre social de la même manière que l'on
comprend l'ordre naturel extérieur.
Qu'a-t-il atteint ? Une belle, magnifique et
géniale critique de l'ordre moderne de
l’économie. Mais il se tient maintenant
devant l'impossibilité de mettre en place
quoi que ce soit à la place de cet ordre
économique moderne qu'il a critiqué. Et
celui qui peut s’approfondir la question :
quelle construction pourrait être atteinte
par le marxisme, par le fait de vivre le
marxisme ? - il dira : rien, de la
destruction seulement, de la critique
réalisée, c'est-à-dire que seule et unique
la destruction pourra être atteinte. -
N'est-il pas étrange que, là où les
conséquences extrêmes du marxisme ont été
tirées pour la vie extérieure, en Europe de
l'Est et en Russie, une étrange critique
émerge, une critique qui pourrait vraiment
tirer les dernières conséquences du
marxisme, qui a ainsi mis en place/aménagé
la vie sociale extérieure, comme elle a dû
la comprendre comme une conséquence du
marxisme, et quand alors, d'une façon
étrange, elle arrive seulement par
expérience à des choses telles qu'elles sont
données/indiquées dans mon livre « Les
points essentiels de la question sociale
dans les nécessités vitales du présent et du
futur » ! Car dans les « points essentiels
», vous pouvez trouver qu'en fait, ce qui
vit encore de pensées
individuelles/particulières dans le marxisme
n'est rien d'autre que l'héritage de la
vision du monde bourgeoise.
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Partout, les gens ont à faire
avec la vision morte du monde quand ils
veulent construire une quelque chose à
partir du marxisme. Et n'est-il pas étrange
quand alors un critique de ce qui se passe
en Russie prononce alors ces phrases
étranges : « Nous étions dépendants de
l'aide de spécialistes bourgeois qui étaient
complètement imprégnés de psychologie
bourgeoise, et qui nous ont trahis et nous
trahiront encore pendant des années.
Néanmoins, il serait puéril de poser la
question dans le sens de savoir si nous
aurions à construire le communisme seulement
avec de pures mains communistes et sans
l'aide de spécialistes bourgeois. » Et plus
loin : « Sans l'héritage de la culture
capitaliste, nous ne parviendrons pas à
construire le socialisme. Le communisme ne
peut être construit sur rien d’autre que ce
que le capitalisme nous a laissé. »
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Cela signifie : simplement
parce que nous n'avons pas de vrai contenu
pour le communisme, nous y transbordons le
règne citoyen des bourgeois coincé. -
Maintenant, une étrange confession : le
communisme ne peut être construit que sur
l'héritage de ce que le capitalisme nous a
laissé. Et plus loin : « Dans la pratique,
nous devons créer une société communiste
avec les mains de nos ennemis »,
c'est-à-dire avec des mains bourgeoises.
C'est-à-dire que nous avons à fonder une
société de classe inversée, c'est-à-dire non
pas pour abolir un État de classe, mais pour
transformer en hélotes ceux qui étaient
autrefois en haut. « En pratique, nous
devons créer une société communiste avec les
mains de nos ennemis Cela semble être une
contradiction, peut-être même une
contradiction insoluble. » Je vous prie
d'écouter la phrase telle qu'elle est ! «
Mais en réalité, c'est la seule façon de
résoudre la tâche de la construction
communiste. »
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Cela semble donc être une
contradiction insoluble, mais en réalité ce
n'est qu'à l'aide de cette contradiction
insoluble que la construction du communisme
pourra être résolue.
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Et plus loin : « Cela
présentait d'énormes difficultés, mais ce
n'est que de cette manière qu'elles
pouvaient être résolues. Le travail
d'organisation, de création et de
concertation doit pousser les spécialistes
bourgeois dans un tel coin qu'ils sont
obligés de marcher en avance dans les rangs
du prolétariat, peu importe qu'ils s'y
opposent et qu'ils aimeraient le combattre
pas à pas. Nous devons les élever au rang de
forces techniques et culturelles afin de les
garder pour nous et de transformer le pays
capitaliste inculte et sauvage en un pays
culturel communiste. »
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Eh bien, voici sèchement
énoncé ce qui doit être fait si de nouvelles
idées, un nouvel esprit ne naît pas : Il
peut seulement continuer à être gérer avec
l'héritage de la culture capitaliste. Mais
comme la manière de penser ne s'étend qu'à
ce qui est mort, cela peut seulement
conduire à mort/mise à mort/répression de la
civilisation européenne. Et cette
extermination/répression, qui part de l'Est,
viendra et s'étendre certainement à l'Ouest,
si aucune nouvelle manière de penser prend
place dans l'humanité européenne, si l'on ne
vient pas en l’état de voir la réalité tout
autrement qu'on a pu la voir au cours des
trois ou quatre derniers siècles et, en son
apogée, à l'heure actuelle.
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Demandons-nous maintenant :
qu'en est-il de celui dont l'héritage doit
être pris ? Comment se tient-il avec cela ?
Nous avons justement entendu une voix dire
comment dans l'est, devrait être construit
sur l'héritage de l'ancien, car jusqu'à
présent, tout a été construit sur l'héritage
de l'ancien. Il n'y a pas encore de nouveau
pour le monde extérieur ; cela doit d'abord
venir à partir d'un renouvellement de
l'Esprit. Mais où l'ancien l’a-t-il apporté
en rapport à la spiritualité ? On peut le
connaitre aux symptômes. 19190706 273 274
J'ai parlé récemment à Heilbronn. Ce que le
Zeilenschinder/la feuille à scandale dit sur
ma conférence n'est entièrement égal, il ne
s'agit pas de cela, mais cette feuille à
scandale trouve adapté d'amener à
l’expression l'actuelle conception du monde
en une phrase courte, prégnante. Il dit : «
La banalité de toute sa présentation qui
rappelle fortement la propagande américaine,
il la montra le plus clairement par comment
il introduit dans sa tri-articulation les
vieilles rengaines de la Révolution
française : Liberté, Égalité, Fraternité »
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Donc, il y a dans l'actuelle
civilisation la possibilité qu'à partir
d'elles sera parlé que Liberté, Égalité,
Fraternité sont des rengaines, sont de
vieilles rengaines. Imprimez-vous cela dans
vos âmes, imprimez-vous-le dans vos cœurs.
Ainsi qu’Hamlet l'a dit, « Écritoire ici,
écritoire ici ! Qu'un humain peut toujours
sourire et sourire et quand même être une
crapule ! » Écrivez-vous cela dans votre âme
: il y a dans l'actuelle culture la
possibilité de nommer Liberté, Égalité,
Fraternité de « vieilles rengaines » ! Et
alors, on demande où reposent les impulsions
pour le déclin de cette culture ? Ne
seriez-vous pas trop confortables, mes chers
amis, ne seriez-vous pas décontractés !
Dites-le aux gens, que cela est possible que
les plus nobles biens de l'humanité seront
tirés en ces jours dans la saleté par ce qui
se nomme « formation/éducation/culture
européenne » alors vous amèneriez peut-être
quand même ce spirituel par-dessus, quand
vous pouvez seulement rendre clair aux
humains, ce qu'ils manquent dormant dans
leurs âmes. Car sur ces choses, les humains
négligent de lire, ils prennent cela comme
des évidences. Mais sur ces choses, doit
être regardé. Et tant que ne sera pas vu
comme fortes sont les impulsions au déclin,
comme est trivial, ce qui a finalement fait
voile dans cette catastrophe de guerre
mondiale, il n'y a pas de salut. Et quand il
y a un salut, ainsi il sera seulement
possible, quand cela provient du récent
approfondissement de l'humanité dans ses
soubassements spirituels : nous ne pouvons
voir aujourd'hui le but en un pur
réchauffement de vieilles spiritualités.
Nous devons aujourd'hui arriver à la force
de créer une nouvelle spiritualité dans
l'intériorité. À cela est pendu le destin de
l'Europe : soit une nouvelle spiritualité ou
l’Europe devient une tombe en rapport à sa
culture ! Il n'y a pas de troisième, et pour
l'un ou pour l'autre l'humanité doit se
décider. Soit entrer dans le déclin, ou,
courageusement entrer dans une nouvelle
spiritualité !
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