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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga 192:

Traitement en science de l’esprit de questions sociales et pédagogiques.




HUITIÈME CONFÉRENCE Stuttgart, lundi de Pentecôte,
9 juin 1919

ACHTER VORTRAG Stuttgart, Pfingstmontag, 9. Juni 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 192 165-183 (1991) 09/06/1919

Original





Traducteur: FG v.01- 13/09/2020 Éditeur: SITE

Hier, j'ai essayé de vous faire part d'idées qui devraient en fait se concrétiser dans le présent pour les humains qui poussent vraiment au progrès. En particulier, j'ai essayé d'attirer l'attention sur de telles idées qui sont appropriées pour apporter une nouvelle vie tout de suite dans le soin de la vie de l’esprit et particulièrement dans le soin du système éducatif et scolaire. Et parmi les obstacles qui s'opposent à une vision vraiment claire dans ce domaine, nous avons surtout trouvé la tendance du présent à la phrase, aux mots vides de pensée, car dès que la pensée pulse dans le mot pensé, le mot est aussi producteur d’actes, oui porteur d'action. Car il y a un abîme entre la parole et l'action. C'est toujours le cas parce qu’au mot/à la parole manque la pensée. Et notre science de l’esprit, qui depuis qu'elle existe en tant que telle veut servir le vrai spirituel et avec cela aussi le progrès social du présent, s'est toujours efforcée de verser un esprit nouveau dans les mots, qui sont progressivement devenus de simples phrases, vides de contenu.

Il est nécessaire que vous saisissiez quelque chose correctement par rapport à ce qui vient d'être dit. Nous parlons de maintes forces dans l'univers, que nous désignons ensuite par certains noms, c'est-à-dire par certains mots. En d'autres termes, comme cela va de soi, quelque chose de nouveau sera exprimé délibérément. Mais pour cela est nécessaire qu’on s’élabore d’abord cette nouveauté lentement. Notre mouvement spirituel-scientifique existe depuis longtemps. Ce qui a été déposé en lui est déposé dans une série de livres et dans une série de cycles de conférences. Ces livres et cycles devraient être là pour nous remplir d'un tel esprit qu'en certains mots, dans lesquels nous devons conclure en disant ce qu'est réellement le contenu de toute la vision anthroposophique du monde, nous associons ce contenu spirituel à ces mots. C'est ce qui compte. Et pour cela, nous devons bien envisager : quand nous ne nous efforçons pas, d'une manière ou d'une autre, d’appeler/de provoquer une compréhension pour ce contenu spirituel, alors les mots que nous appelons pour notre contenu spirituel doivent, bien sûr, sonner comme une phrase vide pour le monde extérieur. Aujourd'hui, nous devons accorder une attention particulière à cette question parce que nous devons être capables d'avoir un effet approprié sur le système spirituel et éducatif. Si le système d'enseignement et d'éducation continue comme il l'a fait jusqu'à présent, il mettra la vie sociale de l'humanité dans une situation terrible. Alors l'esprit antisocial de ce système d'enseignement et d'éducation pénétrera de plus en plus profondément dans notre humanité moderne. Il y a aussi des preuves externes de cela, que j’aimerais dire, on peut trouver à chaque tournant dans les rues, mais qui, curieusement, ne conduisent les humains qu'à s'arrêter à mi-chemin aujourd'hui. Je voudrais vous donner un exemple très clair à cet égard, qui pourrait cependant être multiplié à nouveau par cent et par mille.



Déjà dans la dernière décennie du siècle dernier, Theobald Ziegler, le philosophe enseignant à Strasbourg, a donné des conférences sur la pédagogie générale à Hambourg. Ces conférences ont été publiées à maintes reprises, et elles contiennent une grande partie de ce à quoi l'humanité moderne, c'est-à-dire ceux qui pensent de telles choses, sur le pédagogique, du point de vue d'aujourd'hui, devrait être particulièrement concernée. Je veux en saisir une question, celle de la supervision des écoles par l'État. Theobald Ziegler explique comment la difficulté dans ce domaine de la supervision scolaire a été causée par le fait que cette supervision était encore relativement récente et entièrement entre les mains du clergé, et que le personnel enseignant, avec l'aide de l’État, a lutté pour arracher cette supervision scolaire au clergé. C'est ainsi que le personnel enseignant s'est aussi tourné vers l'État protecteur et a trouvé : c’est mieux que l'État nous protège que lorsque le clergé le fait. Et de telles gens comme Theobald Ziegler, qui traitent ensuite de telles questions du point de vue de notre enseignement supérieur actuel, se disent ce qui suit. Je vais vous lire ses paroles : « Mais si la souveraineté de l'État sur l'école est droit et devoir en même temps », c'est-à-dire qu’elle est droit et devoir en même temps, « ainsi nous devons quand même aussi ne pas fermer les yeux sur les dangers de cette étatisation du système d’enseignement, comme elle s’est souvent établie dans le domaine des écoles supérieures. L'esprit de bureaucratie pèse aussi lourdement sur les écoles. Par-dessus tout, il inhibe la liberté du mouvement, si nécessaire au point d'être accordé aux communautés et aux écoles en fonction des différents besoins locaux, mais aussi en fonction d'autres différences reposant dans le personnel enseignant ; il œuvre au port d’un uniforme spirituel, très préjudiciable à notre formation ; celle-ci souffre de toute façon suffisamment de modèle et d'uniformité. En outre, le juriste formaliste à la tête de la plupart des administrations scolaires allemandes entrave le progrès pédagogique ; parce qu'il est lui-même stérile - aucun directeur juridique des études n'a jamais eu une pensée pédagogique qui aurait fait époque dans ce domaine sous son contrôle ! -Ainsi, les < innovateurs pédagogiques > sont méfiants et mal à l'aise avec lui. Contre ce régiment scolaire bureaucratique, il vaut de se défendre et d'exiger une grande liberté, en particulier pour les écoles des communautés/communes plus grandes et plus intelligentes, qui sont souvent supérieures à l'État dans leur compréhension des exigences sociopolitiques et lui sont généralement en avance dans leur réalisation.




Un tel humain voit tout cela. Néanmoins, il introduit cette phrase par les mots : « Mais la souveraineté de l'État sur l’école est droit et devoir en même temps ». Eh bien, la pensée ne devrait-elle pas germer dans certaines âmes : combien peu de courage ont de tels humains pour tirer les conséquences de ce qu'ils voient réellement. La question doit venir devant notre âme : comment se fait-il alors qu'une misère de la pire espèce soit envisagée, et que les humains en viennent seulement à dire : mais il faut laisser aller, il faut donner à l'État cette tutelle sur l'école ; il a un droit à cela, et il a le devoir de le faire ? Cette question devrait au moins être soulevée aujourd'hui par quelques âmes plus courageuses. Car nos professeurs d'université voient le mal, mais ils ne veulent pas le guérir. Cette question devrait être soulevée. Et lorsqu'elle est soulevée, on ne peut y répondre dans un premier temps. Cherchez des réponses à cette question - vous ne pouvez même pas dire qu'il n'y aurait pas de bonne volonté pour cela. Pourquoi ne peut-on pas y répondre dans un premier temps ? Oui, parce qu'il y a justement qu'une seule réponse. Aussi paradoxal que cela puisse paraître encore aujourd'hui, il y a une seule réponse à cette question dans le présent : notre pédagogie, toute notre vie de l’esprit ne recevra plus jamais une physionomie culturelle si elle n'est pas spiritualisée par une vision du monde appartenant à notre présent, mais qui est née du moderne, non de l'être humain traditionnel. La science de l’esprit s’est efforcée une telle vision du monde, la science de l’esprit cherche une telle vision du monde. Elle est donc avant tout appelée à donner la réponse à cette question. Il y a un pendant intérieur, et tous les efforts sociaux/les aspirations sociales du présent n'iront pas au-delà de ce pendant. Mais c'est à nous de placer ce pendant clairement et intensément devant l'âme.



Ce n'est vraiment pas pour des raisons d'agitation, comme celles que l'on veut aussi défendre, mais c'est la connaissance de faire ressortir des nécessités dans ce présent ce dont ce présent a besoin en particulier pour un renouveau de la vie de l’esprit. Mais la science de l’esprit ne peut être portée au présent que dans une vie de l’esprit véritablement libérée. Cette science de l’esprit elle-même met en lumière des vérités auxquelles l'humanité d'aujourd'hui n’est pas habituée. Et quand on revêt ces vérités des paroles auxquelles l'humanité moderne est habituée, alors cette humanité devient furieuse. Car c'est un phénomène caractéristique que l'humanité d'aujourd'hui enrage sur tout ce qui a une quelconque origine spirituelle-scientifique. Elle n'est pas consciente des raisons de sa rage, mais plus elle s'attache à l'ancien, plus elle enrage. Elle enrage simplement lorsqu'elle sent conformément à ses sentiments : là repose quelque chose que nous ne voulons tout simplement pas avoir, là repose quelque chose de spirituel-scientifique qui le sous-tend. - C'était la même chose avec l'« appel ». Les gens ne s'avouent pas qu'ils sont furieux, mais disent : « Cela nous est incompréhensible. - Mais le fait est, en fait, qu'ils sont furieux parce que quelque chose vient d'un côté qu'ils aimeraient abhorrer. Nous ne devons pas non plus nous y tromper, car cette science de l’esprit doit mettre en lumière des vérités de tout le sérieux et de toute la force que l'humanité n'aime tout simplement pas aujourd'hui, mais sans lesquelles le développement de l'humanité d'aujourd'hui ne peut avoir lieu. C'est pourquoi nous nous précipitons dans la décadence, parce que l'humanité rejette déjà par les vieilles habitudes de penser ce dont elle a réellement un besoin d’âme pour progresser.



Je voudrais mettre deux vérités au point de départ de notre considération d'aujourd'hui. J'aimerais revenir sur une chose que j'ai dite hier. Vous savez que nous résumons certaines forces qui jouent dans le devenir des mondes et qui ont aussi l'humain dans leurs courants en tant que forces lucifériennes d'une part et forces ahrimaniennes d'autre part. Avec de tels mots, c’est justement ainsi qu'on doit s’approprier pendant des années ce qui repose en ces mots, sinon ils restent des phrases. Mais si on a le contenu, alors on a tout de suite quelque chose dans ces mots qu’on doit avoir, tout comme l'électricien a deux impulsions dans son électricité positive et négative, qu'il doit avoir afin de pouvoir parler des choses.

Il s'agit de porter l'esprit scientifique qui règne aujourd'hui dans la science de la nature inorganique, dans la vie de l’esprit, mais pas ainsi qu'on devienne moniste au sens courant le pays, mais qu'on métamorphose effectivement la manière de penser, qui règne là, pour les branches supérieures de la vie de l’esprit, et l'amène à l’expression aussi dans ces branches supérieures. Mais si quelqu’un parlait des forces positives et négatives de l'âme en rapport à la vie d’âme et spirituelle, on tomberait dans l’abstraction la plus extérieure. Quand même exactement la même manière de penser qui parle correctement de positif et de négatif sur le domaine inorganique, parle de luciférien et d’ahrimanien dans le domaine psycho-spirituel/d’âme spirituel. Dans un premier temps, nous pouvons aussi définir abstraitement ce qui est luciférien et ahrimanien. Nous pouvons dire : l'humain, tel que nous l'avons en fait devant nous, tels que nous sommes donc nous-mêmes, est toujours un état d'équilibre ; il est en fait toujours seulement quelque chose qui est compensation entre deux pôles, entre le pôle luciférien et le pôle ahrimanien. Tout en nous tend d'une part vers le fantastique, le passionné/exalté, le partial et, s'il dégénère, arrive dans l'illusoire. C'est l'un des extrêmes auquel nous tendons. Si nous ne portions pas en nous cet extrême luciférien, nous ne pourrions jamais devenir artistes. Il ne peut jamais s’agir que nous disions d'une manière fausse ascétique : fuyons le luciférien ! -Mais là, nous fuyons tout ce qui est en nous qui nous est tout de suite artistiquement imputé. Mais si nous voulons être des humains qui, ici sur terre, accomplissent leurs tâches dans le sens englobant du mot, nous devons mettre en équilibre ce luciférien avec ce qu'est l'autre pôle en nous. Cet autre pôle est l'ossifié, le rationnel analytique, le sobre. Physiologiquement parlant : l'ahrimanien en nous est tout ce qui forme en nous les forces par lesquelles nous sommes des êtres humains osseux ; le squelette caractérise l'Ahriman. Le luciférien en nous est tout ce qui forme les forces qui nous organisent de par les muscles et le sang. Entre ces deux pôles, entre les vies du sang et des os, nous sommes fichés dedans comme humains et, si nous sommes des humains pleins, aspirer à un état d'équilibre entre les vies du sang et des os, entre ce qui entre dans l'illusoire, ce à quoi le sang veut toujours nous pousser, et ce qui va dans le philistin sobre, sec, ce à quoi l'humain os veut toujours nous pousser. Nous sommes dedans, entre les deux, et l'humain n'est jamais vraiment au repos, mais une chose mue intérieurement entre ces deux extrêmes, et on ne le comprend que si on le perçoit mû intérieurement entre ces deux extrêmes.


Pensez une fois qu'en tant qu'êtres humains, nous avons en fait la tâche d'expérimenter en nous-mêmes ce que le fléau de la balance expérimente lorsqu'il oscille constamment et qu'il n'a qu'un équilibre entre la gauche et la droite qui oscille d'avant en arrière. En tant qu'êtres humains, nous devons donc vraiment osciller entre le luciférien et l'ahrimanien. Familière, très familière de l'ahrimanien est toujours la pensée qui est basée uniquement sur le monde extérieur des sens. Cette pensée abstraite, qui s’adosse uniquement au monde des sens, a la tendance à représenter un ahrimanien en nous. Et la volonté, qui est basée sur les expériences de notre corps, qui monte dans les impulsions égoïstes de notre corps, a continuellement la tendance à prendre le caractère luciférien.


Ainsi, ce qui est d’âme est aussi tissé dans le luciférien et l'ahrimanien. Ce fut ma tâche à Dornach de placer le groupe principal, qui représente le représentant de l'humanité entre le luciférien et l’ahrimanien, dans ce bâtiment de l’École supérieure/l’Université de Science de l'esprit. Il a été tenté de reproduire la figure du Christ dans cette figure centrale du représentant de l'humanité, qui se tient au centre. Cette figure du Christ est entourée au sommet par deux figures lucifériennes, c'est-à-dire par deux de ces figures qui viendraient au jour si purement, ce qui à puissance de muscle-sang dans l'humain se développait unilatéralement. Et en bas la figure est soumise à deux figures ahrimaniennes, c'est-à-dire des figures telles qu’elles surgiraient si seulement ces forces se formaient chez l'humain qui aspirent à l'ossification. Ainsi, le Christ est attenant en haut de tout ce qui conduit à l'illusoire, avoisinant en bas à tout ce qui conduit au sobre/terre à terre, au pédant, au philistin. - Je n'ai toutefois pas ici des figures lucifériennes et ahrimaniennes, mais bien quelques répliques de la figure du milieu, que je vous prie de regarder ici par la suite. Il s'agit de faire ressortir dans la sculpture sur bois ce que j'ai maintenant laissé entendre abstraitement en quelques mots. Mais je vous prie de ne pas considérer ces choses comme du symbolique, mais du point de vue de l'artistique, qui doit être le contraire de tout abstrait-symbolique.

Hier, je vous ai présenté quelque chose qui n'est peut-être pas tout à fait transparent pour vous ; mais vous pouvez l'accepter, aimerais-je dire, simplement comme un résultat de science de l’esprit. J'ai souvent souligné le fait sous-jacent. J'ai dit hier que notre science physiologique est prise dans une terrible erreur, à savoir qu'il y a deux types de nerfs, moteurs et sensitifs, alors qu'en réalité tout est sensitif et qu'il n'y a aucune différence entre nerfs moteurs et sensitifs. Les soi-disant nerfs moteurs ne sont là que pour nous permettre de percevoir nos mouvements intérieurs, c'est-à-dire que nous sommes sensibles à ce que nous faisons nous-mêmes comme êtres humains. Tout de suite ainsi que l’humain avec le nerf oculaire sensitif se fournit la couleur, ainsi il se fournit son propre mouvement de jambe à travers les nerfs "moteurs", qui ne sont pas là pour mettre la jambe en mouvement, mais pour percevoir que le mouvement de la jambe est effectué. L'interprétation erronée a même conduit la science contemporaine à une erreur fatale en ce qui concerne le phénomène des Tabes. Ce sont précisément ces phénomènes du Tabès qui prouvent pleinement ce dont je viens de parler brièvement et que j'ai déjà décrit hier.


Mais quel fait plus profond repose réellement à la base de cette question ? En fait, on se trompe toujours, si l'on se contente de poser le jugement : quelque chose est faux, quelque chose n’est pas correct. Parce que le non correct, qui a tout de suite une signification essentielle, est donc réel. Cette opinion d’école physiologique est une fois là qu'il y a des nerfs moteurs et sensibles, et elle souffle dans de nombreuses têtes, qui ne sont pas toujours stupides, mais seulement biaisées dans la vision du monde du présent. D'où vient alors toute la chose ? On ne doit pas obtenir quelque peu la vue que ce serait incorrect, mais on doit investiguer les faits sous-jacents pour savoir pourquoi une telle inexactitude a pu se produire. Là seule la science spirituelle peut donner une réponse véritable.


Quand aujourd'hui le physiologiste amène sa science en l’état, alors il n'est - pardonnez le mot dur - pas vraiment humain du tout. Il a perdu son équilibre en raison du développement spécial de cette science ces derniers temps ; il ne décrit pas l'équilibre entre le luciférien et l'ahrimanien, mais il a glissé dans un ahrimanien. En fait, il est obsédé par l'ahrimanien et décrit avec une manière de penser ahrimanienne. Et parce qu’on ne voit pas toujours dans quoi on est fiché, ainsi, pour cela, on voit l'autre. Quand on a une manière de penser ahrimaniennne et décrit quelque chose soi-même à l’humain, alors on décrit le luciférien. Ainsi est en fait venue en l’état cette physiologie d'aujourd'hui, qui radote des différences entre les nerfs moteurs et les nerfs sensibles, parce que Ahriman décrit Lucifer dans l'humain, et que ce qui vient en l’état sous cette description est en fait la nature de Lucifer, qui est maintenant vraiment ainsi qu'on peut parler chez lui en une certaine relation - mais vous être alors spirituels, êtes sur un autre plan - des éléments sensitifs et moteurs. Il est extrêmement intéressant de voir comment, sous l'influence des visions du monde contemporaines, l'humain a glissé d'un certain état d'équilibre, qu'il a eu dans le grec, dans l'ahrimanien. Et on décrit correctement le progrès de notre culture, quand on le décrit ainsi que je l'ai fait il y a quelque temps dans « Reich », quand on l'identifie avec une prise en main de/par l'ahrimanien. L’intéressant est qu'en rapport à toutes ces choses dans le grec, un équilibre a été atteint pendant une courte période de culture, et qu'aujourd'hui tous les dommages sur lesquels je dois attirer l'attention concernant l'élément grec en nous sont en fait inoculés en nous parce que nous voyons le grec, qui était en situation d’équilibre, par nos lunettes ahrimaniennes. Je ne me tourne pas contre le grec en tant que tel, mais contre le grec évoqué ahrimanien. Donc nous avons fait halte en bas, nous avons foncé en bas dans l'ahrimanien et nous avons aujourd'hui en nous l'impulsion de tout décrire, observer et aussi faire à partir d'arrière-plans ahrimaniens.




C'était différent avant l'époque grecque. Il y avait une vieille science, on peut encore l'étudier extérieurement à la culture égyptienne. Aujourd'hui, les gens ne comprennent pas du tout cette science, car elle est le contraire de ce qu'on appelle aujourd'hui la science. Aujourd'hui, nous avons glissé en bas dans l’ahrimanien. Ceux qui se sont développés à la grécité et ont atteint leur décadence dans l'égyptiennité, ils étaient encore en haut dans le luciférien. Ils étaient dans l'autre extrême. Ils avaient une physiologie dans laquelle Lucifer décrit l'Ahriman, alors que nous avons une physiologie dans laquelle Ahriman décrit le Lucifer.

Il ne suffit pas de comprendre ces choses théoriquement, mais on doit être au clair que quand on se tient à l'intérieur de la vie sociale – l’humain a toujours une certaine vie sociale autour de lui - alors ces choses deviennent réelles. Car la structure sociale est donc une création de l'humain. Tout ce qui repose dans l'être humain entre dans la structure sociale, et nous avons des choses dans notre structure sociale que nous ne considérons pas, mais qui doivent être considérées aujourd'hui, sinon nous ne pouvons pas sortir de certains dommages de notre temps de vie. Nous ne portons pas seulement en nous les deux pôles l'ahrimanien et le luciférien, entre lesquels nous devons garder l'équilibre, mais nous portons aussi le luciférien et l'ahrimanien dans les états de l'âme. J'en ai parlé à maintes reprises des plus différents points de vue et j'ai attiré l'attention sur la fausse ascèse qui dit : je veux me tenir à l'écart de Lucifer et d'Ahriman afin de devenir un bon humain. - Mais à l’instant où vous mettez seulement de l'argent dans votre bourse, vous vous tenez dans l'ahrimanien objectif dans sa plus grande conséquence. Car tout ce qui pénètre l'ordre social du côté de l'argent est ahrimanien, et le pouvoir de l'argent est un pouvoir ahrimanien. Et tout ce que de luciférien, nous avons apporté dans la structure extérieure de la vie, dans la structure sociale - oui, vous ne serez pas trop fortement affectés par un choc - tout ce que nous apportons du côté de Lucifer dans la structure de la vie, c'est tout ce qui est bureau/fonction et dignité. Avec la prise d’une fonction dans la structure extérieure de la vie, nous nous attirons Lucifer. Ce n'est pas autrement. Le conseiller secret/privé appartient à Lucifer et l'argent qu'il a dans la bourse appartient à Ahriman.

C'est un fait - pas pour rire ! C'est un fait qui est tout à fait réel, oui, pour notre époque, la vérité la plus réelle. Et l'aspiration même de notre temps est de retrouver l'équilibre à l’intérieur de ces choses que nous avons historiquement perdues parce que nous venons de nous précipiter dans l'ahrimanien. Si nous retournons à la grécité, où, j’aimerais dire, une situation d'équilibre était atteinte pendant un moment du monde, ainsi nous trouvons, comme dans le pouvoir du spirituel, là l'ossification s’est seulement recouverte avec la théologie et le militarisme - théologie et militarisme vont ensemble, car il y a une parenté intérieure entre eux - comment sous le pouvoir du théologique et du militaire Lucifer se vécu nommément. Puis la grécité a atteint une situation d'équilibre pour l’évolution du monde que tout être humain devrait en fait s'efforcer d'atteindre. Et alors commence la descente vers l'ahrimanien sur une étendue penchée, commençante par une romanité dépourvue de fantaisie/d’imagination, puis rencontrant alors cette vague puissante qui s'oppose du nord comme le teutonisme/la germanité, mais qui sera encore une fois recouverte. Et dans ce recouvrement nous sommes dedans et devons nous sauver aujourd'hui de ce recouvrement. Car ce que les physiologistes, les scientifiques ont accompli plus théoriquement en ce qu’ils laissent Ahriman décrire Lucifer, cela veut toujours se réaliser de plus en plus aussi extérieurement. L'humain est en train d'absorber de plus en plus l'ahrimanien en soi, et ce dont les physiologistes ont seulement parlé - car la description que nous avons aujourd'hui de l'humain dans les manuels de physiologie n'est pas une description de l'humain, mais une description du luciférien - ce dont les physiologistes parlent seulement, cela de nombreux humains aimeraient le faire, non par une mauvaise volonté, mais parce qu’ils ne voient pas encore où doit aller le véritable chemin. À l’instant où nous ne remplirions l’exigence socialiste de faire de l'organisme social un pur corps de l’économie, à cet instant-là nous ahrimaniserions tout l'ordre social. Purement ahrimanien est ce programme qui veut simplement avoir l’ainsi nommée sous-structure économique sur laquelle la superstructure spirituelle devrait alors naître d’elle-même. Cela vous vient, grotesque, en vis-à-vis quand l'extrême gauche/la gauche la plus extérieure dit maintenant ce qu'il était vraiment possible de dire : nous sommes tout à fait d'accord avec la critique de Steiner à l'égard du capitalisme ; nous sommes d'accord avec la tri-articulation de l'organisme social, mais nous devons combattre Steiner énergiquement, car nous ne voulons rien d’autre que la lutte des classes et l'organisme social tri-articulé doivent se donner d'eux-mêmes.


Là vous avez un exemple d'une aspiration et d’un vouloir éminemment ahrimanien, qui ne veut rien savoir de la situation d'équilibre, qui veut zoomer complètement dans une culture ahrimanienne. C'est la difficulté d'aujourd'hui. Je l'ai fait remarquer hier d'un tout autre côté. Allez aujourd'hui avec ceux qui se tiennent à droite - bien sûr vous ne le ferez pas si vous êtes raisonnable - alors vous conservez une vieille culture luciférienne dans ses vestiges/restes ; allez avec les humains de gauche, alors vous vous exposez au danger de travailler sur une construction mondiale qui est purement ahrimaniennne. La bourgeoisie a heureusement apporté une éducation telle au prolétariat que ce dernier considère la pensée bourgeoise comme un idéal - l'idéal d'un état purement ahrimanien sur la Terre, où tout est bureaucratisé, où même des âmes naïves comme Theobald Ziegler reculent d’effroi à la pensée du changement dans le domaine éducatif par exemple. Et dans l'état économique ahrimanien ce sera d’abord mauvais avec la vie de l’esprit, de cela vous pouvez être sûr ! Cela tient/c’est fiché dans la lutte/l’aspiration prolétarienne vers l’avant, mais elle conduira alors seulement pas l'humanité dans le malheur quand elle sera spiritualisée, quand elle est transpulsée de ce qui fait toute la moitié de la réalité. C’est la tâche. Mais cette autre réalité ne peut donc être que la spirituelle, et cela met les gens en colère/rage. Cette colère/rage devra être endurée/supportée. Le vrai poison de rage est déjà craché/vomi ; mais ce poison de rage contre l'esprit éclate de vrais pouvoirs de rage qui sont cachés partout aujourd'hui, traitement/perfidement, comme les pouvoirs ahrimanien dans notre ordre mondial.

En vérité, ce n'est pas pour rien et ce n'est pas sans référence au grand problème qui se présente actuellement qu’a été donné aux anthroposophes d’envisager l'ahrimanien et le luciférien comme les deux pôles de l'humanité, et de regarder plus profondément le problème qui émerge aujourd'hui comme social qu’il ne peut être vu sans la science de l’esprit. Particulièrement dans le domaine de la réforme, de la transformation de la vie de l’esprit, le problème social à la permission d’être vu seulement à la lumière de la science de l’esprit, parce qu’il apparaît seulement là dans le sens correct. Et cela impose aux anthroposophes une certaine obligation de voir comment la culture s’est toujours déroulée dans une sorte de battement de pendule. Quand nous retournons aux anciennes structures sociales orientales, nous trouvons que le pendule oscille d'une part dans le sens de la théologie, d'autre part dans le sens du militarisme. Nous portons en nous la théologie et le militarisme au sens oriental du terme en tant qu'héritage, et c'est aujourd'hui le temps où nous devons voir ces choses clairement. Plus tard, la théologie et le militarisme ont été remplacés par autre chose. Car justement ainsi que la théologie et le militarisme sont apparentés, à savoir oscillant luciférien et ahrimanien, ainsi sont parents : La métaphysique au sens scolastique médiéval, aussi comme les kantiens l’ont, même s'ils la rejettent à moitié, et la jurisprudence, reposant entièrement dans la manière de penser métaphysique, comme l'est la jurisprudence romaine. C'est de nouveau lié avec le fonctionnariat. Tout comme la théologie est liée avec le militarisme, ainsi la jurisprudence est liée avec la métaphysique, avec le fonctionnariat et à la bonne bourgeoisie, tandis que la théologie et le militarisme sont liés avec l'aristocratie.


Ces choses, la théologie comme le luciférien d'un côté, le militarisme qui se vit comme aristocratique de l'autre côté comme l’ahrimanien, cela pendulait dans la période prégrecque. Nous portons l'héritage en nous. La jurisprudence et la métaphysique se tenant par-dessus se sont développées dans la romanité. Elles avaient dans leur appendice la bureaucratie et la bourgeoisie, qui sont venues nommément dans le monde par la romanité. Quiconque voit la transition entre la grécité et la romanité peut saisir de ses mains comment les véritables entités spirituelles de la grécité sont devenues métaphysiques dans la romanité. Si vous comparez dans leur vivacité les dieux grecs comme imaginations avec le concept abstrait d’un Jupiter, d’une Junon ou d’une Minerve dans la romanité : là tout est devenu concept abstrait, d’une puissance d’ombre. Et ainsi sont aussi vivantes les institutions étatiques de la grécité, œuvrant d'humain à humain, même si elles ne sont plus adaptées à notre époque. Dans la romanité, l'État tout entier est déversé comme concept dans un système de concepts juridiques. Ces concepts juridiques ont éduqué la nouvelle/récente bourgeoisie, et maintenant nous sommes entrés depuis longtemps déjà dans le domaine des visions/conceptions du monde, qui sont sorties de la sphère théologique-juridico-métaphysique, maintenant nous sommes entrés dans la sphère de l’ainsi nommé positivisme, qui veut seulement laisser valoir le réel sensoriel, et qui a pour son phénomène d’accompagnement le prolétariat avec tout ce qui y est aujourd’hui fiché de bon et de mauvais.


Mais avec cela, on est arrivés au point le plus profond, et on doit remonter, sinon on tombe dans l'abîme. Lorsque les gens étaient de mentalité théologique, ils pouvaient descendre dans la sphère juridico-métaphysique. Si nous ne recommençons pas à grimper aujourd'hui, alors nous sombrerons dans l'abîme. C'est-à-dire, maintenant que nous sommes arrivés à la fin extrême du matérialisme et que nous voulons rendre le matérialisme pratique, nous devons saisir de toute notre énergie le spirituel qui seul peut relever de nouveau la manière de penser matérialiste. C'est le devoir fondamental de notre époque. Mais c'est aussi ce qui rend l’ouvrage si difficile. Car ce n'est pas l’aspiration engendrée par les préjugés de classe ou de classe humaine ou par les manifestations de partis, mais l’aspiration engendrée par l’évolution d’histoire du monde elle-même est ce que les humains ne veulent encore longtemps ne pas approcher, parce qu’elle affecte/atteint au fond les gens en un temps où ils sont le plus gravement égoïstement fragmentés et où ils se sentent tout de suite aussi peu spirituels que possible.

L'ensemble/le tout est pendant d’un développement physiologique-physique réel de l'humain. J'ai souvent fait référence à ce développement physiologique-physique de l'humain. Croyez-vous alors que nous avons encore les mêmes corps que les Grecs ? Nos corps sont donc d’autres. La physis humaine traverse aussi des métamorphoses. Les Grecs ont eu une observation aiguisée pour de telles choses dans leur état d'équilibre. Nous devons nous l’acquérir à partir du plus profond de notre âme, de l'effort spirituel. Qui regarde la sculpture grecque trouve en elle une merveilleuse trinité venant à l’expression. On observe cela beaucoup trop peu. Comparez dans toute sa physionomie une tête d'Hermès avec une tête de Zeus ou une tête d'Athéné. Et comparez à nouveau une tête de Satyre avec une tête d'Hermès d'un côté, avec une tête d'Athéné, une tête d'Héra de l'autre côté. Alors vous découvrirez la chose étrange que les Grecs ont ressentie quelque chose en apportant ces différences dans leur plastique. La distance entre les oreilles, la position du nez sont des choses qui parlent clairement. Quiconque étudie vraiment une tête d'Hermès sait, ou du moins peut savoir que la grécité voulait représenter dans la tête d'Hermès l'humanité dont la grécité se sentait elle-même issue, l'humanité passée qui avait encore quelque chose de facultés et des forces qui venait plus de l'animal/animalité.

Le Grec lui-même voulait se représenter dans le seul, pour lui, beau type-Zeus. Comparez la position de l'oreille, la position du nez d'une tête d'Hermès et d'une tête de Zeus : la manière particulière dont le Grec se perçoit/se saisissait, formellement, artistiquement - et toute la vision/conception du monde grec était au fond une artistique - qu'il voulait amener à l’expression dans les trois types de sa sculpture.
Ces choses ont souvent été perdues pour l'humanité aujourd'hui. Elles devront de nouveau être reconquises, de nouveau acquises. Mais ce que le Grec a pu remporter de sa situation d'équilibre inconsciemment adoptée, nous devons le remporter consciemment, remporter consciemment, par ce que nous obtenons vraiment le point de vue qui nous permet de dire quelque chose comme ceci : Vous les physiologistes, vous décrivez donc Lucifer du point de vue d'Ahriman. - Et pourquoi on fait ça aujourd'hui ? Parce que le corporel aussi, le physique, est devenu différent depuis l'époque grecque. Nous sommes plus fondamentalement attachés dans le physique que le Grec avec notre âme, qui l'avait pressenti d’avance, et qui amenait tout de suite de tels grands pressentiments à l’expression dans sa mythologie. Les Grecs avaient prévu notre humain moderne. Mais il le voyait comme Prométhée forgé sur les rochers du système osseux, sur l'ahrimanien. Il l'a prévu imaginativement. Et ce qui veut se précipiter dans l'ahrimanien veut nous forger encore plus fortement et toujours plus fortement aux rochers de l'ossification.




Nous devons nous libérer en saisissant le spirituel et en desserrant les chaînes de Prométhée. Nous pouvons cela seulement quand nous réfléchissons sérieusement à nous-mêmes. L'Orient ne peut jamais faire cela avec nous, car il est lui-même trop inhibé lucifériennement ; l'Occident ne peut jamais faire cela avec nous, car il est trop inhibé ahrimaniennement pour lui-même. C'est la tâche que nous devons nous fixer. Et si nous nous la fixons, alors nous avons donné à la culture centre européenne un véritable but, un but qui est semblable à celui qui a vécu dans les forces de la Grèce, qui s'est répandu dans les formes de l'art grec, dans la création artistique des drames grecs, dans les pensées indiquant vers le ciel d’un Platon. Mais nous devons chercher ces choses pour nous. Nous ne devons pas être les imitateurs de la Grèce. Nous comprendrons le mieux la grécité quand nous la saisissons tout de suite dans sa propre façon et quand nous apprenons d'elle à saisir les tâches de notre temps.

Nous devons regarder vers la structure sociale du présent sans illusions, nous devons regarder comment l'argent est devenu une marchandise à partir de la pensée ahrimanienne. Car la contre-valeur de notre argent porte un caractère de pure marchandise, la valeur d'argent ou d'or. Et les humains devraient quand même réfléchir à la façon dont ce qui fonctionne comme « argent marchandise » n’exprime aucun besoin humain d’origine, mais est quelque chose pour lequel le besoin doit d'abord en premier être créé dans l'avidité de l'humain. Trivialement parlant, nous ne pouvons donc ni manger ni boire de l'or et de l'argent. C'est l'ahrimanien, dans lequel l'humain moderne est placé, et dont notre vie de l’économie doit être libérée par le fait que nous n'y avons que la production des marchandises, la circulation de marchandise et la consommation de marchandises.
Et l'argent n’a pas la permission de devenir plus loin qu'une grande comptabilité, l'instruction correspondante pour la marchandise. Ce qui est émis sous la forme d'un billet de banque/d’argent est purement la marchandise écrite sur la page active/des actifs que l’on a donnée pour cela. On a aussi longtemps un avoir à la société jusqu'à ce qu’on a échangé l’autre marchandise pour cela. L'argent doit perdre son caractère ahrimanien.
Et ainsi, se tient de l'autre côté, du côté de la vie de l’esprit, le terrible luciférien, que l'humain spirituel sera poussé dans des bureaux/fonctions, que l'humain de l’humain descend dans fonction et dignité. Car chaque fonction habille l'humain avec un uniforme luciférien. Celui qui peut voir à travers ces choses dans la réalité voit, en particulier alors, quand il voit les fonctionnaires enseignants, les fonctionnaires professeurs déambuler, les pauvres humains qui sont fichés dans des vêtements lucifériens et qui doivent conduire la lutte/le combat comme êtres humains contre les vêtements lucifériens. Cette lutte exige dans le présent que l'humain soit démystifié/déluciférisé dans le domaine spirituel qu'il soit rendu à toute l'humanité. Cela peut seulement être dans une vie de l’esprit libérée. Les choses reposent plus profondément qu'on ne l'admet habituellement. Elles reposent si profondément qu'elles imposent certaines obligations à celui qui pénètre dans leurs profondeurs. Ces obligations n’ont pas la permission d’être sous-estimées dans leur forme réelle. Pour une fois, au cœur de l'Europe, nous sommes appelés à trouver le chemin de la matière à l'esprit par malheur, par misère et par besoin. Depuis des décennies, il a toujours été souligné dans les cercles plus étroits des peuples occidentaux, les peuples anglo-américains, qu'un incendie mondial va et doit se déclarer, et qu'à partir de ce feu mondial, l'Europe orientale prendra forme, de sorte que dans cette Europe orientale, des expériences socialistes devront être faites, expériences que nous ne voulons jamais mener à bien en Occident et dans les régions parlant l’anglais. C'était devenu une tradition, on peut remonter aux années 80, que la politique anglo-américaine, qui nous était hostile, mais généreuse, a prévu ce à quoi, malheureusement, cette nullité politique centre européenne était aveugle et sourde : qu'un incendie mondial allait venir, et que l'Est de l'Europe deviendra mûr pour des expériences socialistes.
Cela n’a plus jamais la permission de se produire, que les peuples occidentaux seuls laisseraient l’accomplissement des expériences socialistes en Europe centrale et orientale. Mais cela peut seulement être évité quand nous saisissons notre tâche et plaçons un objectif à la vie de l’esprit centre européenne. C’est notre tâche. Ne la regardons pas mesquins ! [19190609 182 183] Nous avons toujours de nouveau et de nouveau dû vivre que les intentions anthroposophiques se sont traduites en mesquinerie égoïste par un certain manque de courage (NDT en français dans le texte) à l'égard des grands/du grand. Bien trop volontiers, ceux qui se reconnaissaient à l'anthroposophie ont cherché le chemin en ce qu’ils disaient – prenons en un domaine - : la médecine d’école est sur de mauvais chemins ; prenons donc toutes sortes de chemins détournés pour ne pas être guéris comme la médecine d’école le fait, mais pour être guéris autrement. – Vous connaissez donc ces choses. Des chemins détournés ont été cherchés pour ceci ou cela. Mais on a toujours échoué quand il s'agissait de représenter la cause en public. Après tout, il ne s'agit pas que sur des chemins détournés sont à atteindre ceux que l'on qualifie de "Kurpfuscher" en public, mais que dans la structure publique, dans la structure sociale, soient/seront accueillis ceux qui pourront alors, avec plein droit, à partir de l’esprit, aussi faire du médical. Relevons-nous quand même au véritable courage ! Ne disons pas dans nos chambrettes : nous ne voulons pas nous laisser guérir par le médecin estampillé à l'université, mais nous voulons aller chez celui qui guérit sans droit public, parce que nous n'osons pas représenter nos convictions devant tout le public et exiger qu’une telle médecine/un tel médicament n’aurait pas la permission d’être là que nous ne considérons pas comme la correcte/le correct. Aujourd'hui, cela ne va plus avec des chemins détournés. Aujourd'hui, pulse par la vie publique ce qui doit venir : une avancée courageuse à laquelle seuls les chemins corrects doivent être indiqués. Voilà, mes chers amis, ce à quoi nous devons penser encore et encore : que l'anthroposophie n'était pas pensée pour l'égoïsme des sectaires individuels, mais qu'elle était pensée comme une impulsion de culture du présent. Ceux-là ont mal compris l'anthroposophie qui ont cru qu’ils la servent alors quand ils se sont enfermés sectairement dans l'arrière-salle et fait quelque chose de sectaire. Certes, les choses qui devraient œuvrer publiquement doivent d'abord être connues, doivent, ma foi, être en premier faites dans l'arrière-salle; mais cela n’a pas la permission d’en rester à cela. Ce qui repose dans l'impulsion anthroposophique appartient au monde, n'appartient à aucune secte. Et chacun pèche contre l'anthroposophie elle-même lorsqu'il met en mouvement les pensées anthroposophiques sectairement. C’est pourquoi l'anthroposophie doit maintenant, où apparaît la grande question du temps, la question sociale, mettre sa parole dans cette question sociale. C'est sa tâche. Et elle doit dans une certaine mesure partir au-delà de toutes les tendances sectaires qui, donc malheureusement, se sont tout de suite fait valoir si largement dans la société anthroposophique. En cette relation, nous devrons aller à l'intérieur de nous-mêmes afin d'élever toutes les tendances sectaires dans notre âme à des tendances de culture. Ce n'est qu'à partir de ce domaine de la science de l’esprit, de la tendance à rendre vivante la vie de l’esprit dans notre époque matérialiste, que peut provenir une véritable transformation de la vie de l’esprit, du système d'école et d’enseignement. De tout cela on a besoin évidemment à l’intérieur d'un conseil de la culture. Sans une véritable âme, qui doit venir d'une nouvelle vision du monde, ce Conseil de la culture peut seulement devenir quand même de proche en proche – quand aussi maintenant il s’annonce si bien - un non-conseil/une immondice de culture. Réfléchissons qu'aujourd'hui les chemins se présentent très, très fortement compris comme étant dans le divorce, et qu'on a besoin de courage, pour choisir, mais que doit être choisi quand du salut, et non du désastre, devrait venir sur l’évolution/le développement de l'humanité. Certes, nous ne pouvons pas rendre le monde entier anthroposophique du jour au lendemain, le rendre heureux avec une nouvelle vision/conception du monde. Mais si nous œuvrons nous-mêmes, nous devons rester conscients que nous n'avons vraiment pas conquis l'anthroposophie pour la cacher maintenant, ni dans un style ahrimanien, ni dans un style luciférien, mais pour rechercher l’état d'équilibre entre l'ahrimanien et le luciférien, afin que nous puissions opposer à ce qui offre si fortement ce plateau de balance sombrant vers en bas, afin qu’à cette précipitation dans l'ahrimanien, nous puissions opposé ce qui produit cet équilibre dont l'humanité actuelle a si grand besoin.

Ich habe gestern versucht, Sie auf Ideen hinzuweisen, die dem wirklich nach Fortschritt drängenden Menschen in der Gegenwart eigentlich aufgehen müßten. Insbesondere habe ich versucht, auf solche Ideen hinzuweisen, welche geeignet sind, rechtes neues Leben hineinzubringen gerade in die Pflege des Geisteslebens und besonders in die Pflege des Erziehungs- und Schulwesens. Und wir haben unter den Hemmnissen, welche einem wirklichen Klarsehen auf diesem Gebiete entgegenstehen, vor allen Dingen gefunden die Neigung der Gegenwart zur Phrase, zum gedankenleeren Worte, denn sobald im Worte Gedanke drinnen pulst, ist das Wort auch taterzeugend, ja tattragend. Denn ein Abgrund besteht zwischen dem Worte und der Tat. Das ist immer deshalb der Fall, weil dem Worte der Gedanke fehlt. Und unsere Geisteswissenschaft, die ja, seit sie als solche besteht, dem wirklichen Geistigen und damit auch dem sozialen Fortschritt der Gegenwart dienen will, sie war immer bestrebt, neuen Geist hineinzugießen in die Worte, die allmählich zur bloßen Phrase geworden sind, die inhaltleer geworden sind.
Es ist nötig, daß Sie dem eben Ausgesprochenen gegenüber etwas ganz richtig erfassen. Wir sprechen von mancherlei Kräften im Weltenall, die wir dann mit bestimmten Namen, das heißt mit bestimmten Worten bezeichnen. In solchen Worten soll, wie das ja selbstverständlich ist, bewußt etwas Neues ausgesprochen werden. Dazu aber ist notwendig, daß man sich dieses Neue erst langsam erarbeitet. Unsere geisteswissenschaftliche Bewegung besteht seit langem. Was in ihr niederzulegen war, ist niedergelegt in einer Reihe von Büchern und in einer Reihe von Vortragszyklen. Diese Bücher und Zyklen sollen dazu da sein3 uns mit einem solchen Geist zu erfüllen, daß wir in gewisse Worte, in denen wir dann abschließend das sagen müssen, was eigentlich der Inhalt der ganzen anthroposophischen Weltanschauung ist, daß wir in solche Worte diesen Geistesinhalt hineindenken, ihn mit solchen Worten verbinden. Daraufkommt es an. Und dazu müssen wir voll einsehen: wenn wir uns nicht bemühen durch die eine oder andere Art, ein Verständnis für diesen Geistesinhalt hervorzurufen, dann müssen die Worte, die wir anwenden für unsern Geistesinhalt, selbstverständlich für die Außenwelt wie eine leere Phrase klingen. Das muß heute insbesondere deshalb gut beachtet werden, weil wir uns in die Lage versetzen müssen, richtig auf das Geistes- beziehungsweise das Unterrichts- und Erziehungswesen einzuwirken. Wenn es im Unterrichts- und Erziehungswesen weiter so fortgeht, wie es bisher gegangen ist, dann wird es das soziale Leben der Menschheit in eine furchtbare Lage bringen. Dann wird gerade von diesem Unterrichtsund Erziehungswesen im alleräußersten Maße der antisoziale Geist in unsere moderne Menschheit immer tiefer und tiefer einziehen. Dafür gibt es auch äußerliche Beweise, die man, ich möchte sagen, auf Schritt und Tritt auf der Gasse findet, die aber merkwürdigerweise nur dazu führen, daß die Menschen heute auf halbem Wege stehenbleiben. Ich will Sie auf ein sehr deutlich sprechendes Beispiel, das aber wieder verhundertfacht und vertausendfacht werden könnte, in dieser Beziehung hinweisen.
Schon im letzten Jahrzehnt des vorigen Jahrhunderts hat Theobald Ziegler, der in Straßburg lehrende Philosoph, in Hamburg Vorträge gehalten über allgemeine Pädagogik. Diese Vorträge sind immer wieder aufgelegt worden, und in ihnen ist viel von dem enthalten, was eigentlich die heutige Menschheit, das heißt diejenige, die überhaupt über solche Dinge, über das Pädagogische, von dem heutigen Gesichtspunkte aus nachdenkt, ganz besonders angehen sollte. Ich will eine Frage herausgreifen, die Frage der Schulaufsicht durch den Staat. Theobald Ziegler bespricht, wie die Schwierigkeit auf diesem Gebiete der Schulaufsicht dadurch entstanden ist, daß diese Schulaufsicht vor verhältnismäßig kurzer Zeit noch ganz in den Händen der Geistlichkeit war, und daß die Lehrerschaft mit Hilfe des Staates gerungen hat, der Geistlichkeit diese Schulaufsicht zu entreißen. Dadurch hat die Lehrerschaft sich eben auch an den Allbeschützer Staat gewendet und gefunden: es ist besser, wenn der Staat uns protegiert, als wenn die Geistlichkeit es macht. Und solche Leute, die dann vom Standpunkte unserer gegenwärtigen Hochschulbildung aus sich mit solchen Fragen befassen, wie Theobald Ziegler, sagen sich dann das Folgende. Ich werde Ihnen seine Worte vorlesen: «Ist aber die Oberhoheit des Staates über die Schule Recht und Pflicht zugleich,» - also Recht ist sie und Pflicht zugleich - «so dürfen wir doch auch gegen die Gefahren dieser Verstaatlichung des Unterrichtswesens, wie sie sich auf dem Gebiet der höheren Schulen namentlich vielfach herausgestellt haben, unsere Bücke nicht verschließen. Der Geist der Bürokratie lastet auch auf der Schule schwer. Er hemmt vor allem die so notwendige Freiheit der Bewegung, wie sie nach den verschiedenen lokalen Bedürfnissen, aber auch nach anderen etwa im Lehrerpersonal liegenden Verschiedenheiten den Gemeinden und Schulanstalten einzuräumen wäre; er arbeitet auf ein geistiges Uniformtragen hin, das unserer Bildung sehr abträglich ist; diese leidet ohnedies schon genug unter Schablone und Uniformität. Auch hindert der formalistische Jurist an der Spitze der meisten deutschen Schulverwaltungen den pädagogischen Fortschritt; weil er selbst steril ist - es hat noch niemals ein juristischer Studiendirektor einen pädagogischen Gedanken gehabt, der Epoche gemacht hätte auf dem ihm unterstellten Gebiet! -so sind ihm die pädagogischen < Neuerer > verdächtig und unbequem. Gegen dieses bürokratische Schulregiment gilt es, sich zur Wehre zu setzen und namentlich auch für die Schulen größerer und intelligenter Gemeinden, die dem Staat im Verständnis für sozialpolitische Forderungen vielfach überlegen und in ihrer Verwirklichung ihm meist auch voraus sind, weitgehende Freiheit zu fordern.»
Dies alles sieht ein solcher Mensch ein. Dennoch leitet er diesen Satz ein mit den Worten: «Ist aber die Oberhoheit des Staates über die Schule Recht und Pflicht zugleich.» Nun, sollte denn da nicht doch in einigen Seelen der Gedanke aufkeimen: wie wenig Mut solche Menschen haben, die Konsequenzen aus demjenigen zu ziehen, was sie eigentlich einsehen. Die Frage muß vor unsere Seele treten: Wie kommt es denn eigentlich, daß eine Misere schlimmster Art eingesehen wird, und die Menschen doch nur dazu kommen zu sagen: Aber wir müssen es lassen, wir müssen dem Staat schon diese Oberaufsicht über die Schule lassen; dazu hat er ein Recht, und dazu hat er die Pflicht? Diese Frage müßte heute wenigstens doch von einigen mutigeren Seelen aufgeworfen werden. Denn unsere Universitätsprofessoren sehen das Übel ein, allein, sie wollen es nicht heilen. Diese Frage müßte aufgeworfen werden. Und wenn sie aufgeworfen wird, dann kann sie zunächst nicht beantwortet werden. Suchen Sie nach Antworten auf diese Frage - Sie können gar nicht sagen, daß der gute Wille nicht dazu vorhanden wäre. Weshalb kann sie denn zunächst nicht beantwortet werden? Ja, weil es eben nur eine einzige Antwort gibt. So paradox es in der Gegenwart noch klingt, es gibt in der Gegenwart nur eine einzige Antwort auf diese Frage: Unsere Pädagogik, unser ganzes Geistesleben wird niemals wieder eine Kulturphysiognomie bekommen, wenn sie nicht durchgeistigt wird von einer in unsere Gegenwart hereingehörenden Weltanschauung, die aber aus dem modernen, nicht aus dem traditionellen Menschen herausgeboren ist. Um eine solche Weltanschauung hat sich die Geisteswissenschaft bemüht, solch eine sucht die Geisteswissenschaft. Sie ist daher vor allen Dingen dazu berufen, die Antwort auf diese Frage zu geben. Da ist ein innerer Zusammenhang, und über diesen Zusammenhang wird alles soziale Streben der Gegenwart nicht hinauskommen. An uns aber ist es, uns diesen Zusammenhang klar und deutlich und intensiv vor die Seele zu stellen.
Es ist wahrhaftig nicht aus irgendwelchen agitatorischen Gründen heraus, wie etwa denen, daß man auch für das Seine eintreten will, sondern es ist die Erkenntnis, aus den Notwendigkeiten heraus in diese Gegenwart das hineinzutragen, was diese Gegenwart insbesondere zu einer Erneuerung des Geisteslebens braucht. Aber hineingetragen werden kann Geisteswissenschaft in die Gegenwart nur in einem wirklich befreiten Geistesleben. Diese Geisteswissenschaft selbst bringt eben Wahrheiten an den Tag, welche der heutigen Menschheit ungewohnt sind. Und wenn man diese Wahrheiten in die Worte kleidet, an welche die heutige Menschheit gewohnt ist, dann wird diese Menschheit wütend. Denn das ist ja eine charakteristische Erscheinung, daß eigentlich über alles, was einen irgendwie geisteswissenschaftlichen Untergrund hat, die heutige Menschheit wütet. Sie ist sich der Gründe ihrer Wütigkeit nicht bewußt, aber sie wird um so wütender, je mehr sie an Altem hängt. Sie wird einfach wütig, wenn sie empfindungsgemäß spürt: Da liegt etwas zugrunde, was wir nur ja nicht haben wollen, da liegt irgend etwas Geisteswissenschaftliches zugrunde. - So war es auch beim «Aufruf». Die Leute gestehen sich so etwas nicht ein, daß sie wütig sind, sondern sagen: Es ist uns unverständlich. - Aber das Faktum ist in der Tat das, daß sie wütig sind, weil von einer Seite etwas herkommt, die sie eigentlich perhorreszieren möchten. Auch über diese Tatsache sollten wir uns durchaus nicht täuschen, denn diese Geisteswissenschaft muß einmal in vollem Ernste und in ganzer Stärke Wahrheiten ans Tageslicht bringen, welche die heutige Menschheit einfach nicht mag, ohne welche aber die Fortentwickelung der heutigen Menschheit nicht geschehen kann. Deshalb sausen wir so in die Dekadenz hinein, weil die Menschheit schon aus den alten Denkgewohnheiten ablehnt, was sie eigentlich seelisch zum Fortschritt braucht.
Zwei Wahrheiten möchte ich an den Ausgangspunkt unserer heutigen Betrachtung stellen. Dazu möchte ich wieder auf etwas zurückkommen, was ich gestern gesagt habe. Sie wissen, daß wir gewisse Kräfte, die im Weltenwerden spielen und auch den Menschen in ihren Strömungen drinnen haben, zusammenfassen als luziferische auf der einen Seite und als ahrimanische Kräfte auf der anderen Seite. Mit solchen Worten ist es eben so, daß man sich jahrelang das aneignen muß, was solchen Worten inneliegt, sonst bleiben sie Phrase. Hat man aber den Inhalt, dann hat man in diesen Worten geradeso etwas, was man haben muß, wie der Elektriker an seiner positiven und negativen Elektrizität zwei Impulse hat, die er haben muß, um von den Sachen reden zu können.
Es handelt sich darum, den wissenschaftlichen Geist, der in der unorganischen Naturwissenschaft heute waltet, auch hinaufzutragen ins Geistesleben, aber nicht so, daß man im landläufigen Sinne Monist wird, sondern daß man tatsächlich die Denkweise, die dort waltet, für die höheren Zweige des Geisteslebens metamorphosiert, in diesen höheren Zweigen auch zum Ausdruck bringt. Wenn aber jemand mit Bezug auf das seelische und geistige Leben von positiven und negativen Seelenkräften reden würde, so würde er in die äußerste Abstraktion verfallen. Doch genau dieselbe Denkweise, die auf unorganischem Felde richtig von positiv und negativ spricht, redet auf seelischgeistigem Felde von luziferisch und ahrimanisch. Wir können ja auch zunächst abstrakt definieren, was luziferisch und ahrimanisch ist. Wir können sagen: Der Mensch, wie wir ihn eigentlich vor uns haben, wie wir selber ja sind, ist ein Gleichgewichtszustand; er ist eigentlich immer nur etwas, was Ausgleich ist zwischen zwei Polen, zwischen dem luziferischen Pol und dem ahrimanischen Pol. Alles neigt in uns auf der einen Seite nach dem Phantastischen, Schwärmerischen, nach dem Einseitigen, und, wenn es ausartet, ins Illusionäre Hineinkommenden. Das ist das eine Extrem, zu dem wir neigen. Würden wir dieses luziferische Extrem nicht in uns tragen, so würden wir niemals Künstler werden können. Es kann sich nie darum handeln, daß wir etwa in falscher asketischer Weise sagen: Fliehen wir das Luziferische! -Da fliehen wir aber alles in uns, was uns gerade künstlerisch imputiert. Aber wir müssen, wenn wir Menschen sein wollen, die hier auf der Erde ihren Aufgaben im umfassenden Sinne des Wortes genügen, dieses Luziferische in Ausgleich bringen mit dem, was der andere Pol in uns ist. Dieser andere Pol ist das Verknöcherte, das Verstandesmäßige, das Nüchterne. Physiologisch gesprochen: das Ahri-manische in uns ist alles das, was in uns die Kräfte ausbildet, durch die wir Knochenmenschen sind; das Skelett charakterisiert den Ahriman. Das Luziferische in uns ist alles das, was die Kräfte ausbildet, die uns nach Muskeln und Blut hinüber organisieren. Zwischen diesen zwei Polen, zwischen Blut- und Knochenleben, stecken wir drinnen als Menschen und müssen, wenn wir Vollmenschen sind, den Gleichgewichtszustand anstreben zwischen Blut- und Knochenleben, zwischen dem ins Illusorische Gehenden, wozu uns immer das Blut drängen will, und dem ins Nüchterne, Trockene, Philiströse Gehenden, wozu uns immer der Knochenmensch drängen will. Dazwischen sind wir drinnen, und niemals ist der Mensch ein wirklich Ruhendes, sondern ein innerlich Bewegtes zwischen diesen beiden Extremen, und man versteht ihn nur, wenn man ihn innerlich bewegt zwischen diesen beiden Extremen auffaßt.
Denken Sie einmal, daß wir eigentlich als Menschen die Aufgabe haben, in uns selber das zu erleben, was der Waagebalken erlebt, wenn er immerfort schwankt und nur eine Gleichgewichtslage zwischen links und rechts hin- und herschwankend hat. So müssen wir wirklich als Menschen schwanken zwischen dem Luziferischen und dem Ahrimanischen. Verwandt, sehr verwandt dem Ahrimanischen ist immer der Gedanke, der sich nur an die äußere Sinneswelt anlehnt. Dieser abstrakte Gedanke, der sich nur an die Sinneswelt anlehnt, hat die Neigung, ein Ahrimanisches in uns darzustellen. Und der Wille, der sich an die Erlebnisse unseres Leibes anlehnt, der in den egoistischen Impulsen unseres Leibes aufsteigt, der hat fortwährend die Neigung, luziferischen Charakter anzunehmen.
So ist auch das Seelische hineinverwoben in Luziferisches und Ahrimanisches. Es war meine Aufgabe in Dornach, in diesen Bau der Hochschule für Geisteswissenschaft hineinzustellen die Hauptgruppe, welche darstellt den Menschheitsrepräsentanten zwischen dem Luziferischen und dem Ahrimanischen. Es ist versucht worden, gerade in dieser Mittelfigur des Menschheitsrepräsentanten, der in der Mitte steht, die Christus-Gestalt wiederzugeben. Diese Christus-Gestalt wird oben umschwebt von zwei luziferischen Gestalten, das heißt von zwei solchen Gestalten, die zutage treten würden, wenn einseitig bloß das Blut-Muskelhafte im Menschen sich ausgestalten würde. Und unten unterzogen wird die Gestalt von zwei ahrimanischen Gestalten, das heißt von solchen Gestalten, die entstehen würden, wenn im Menschen sich nur diejenigen Kräfte ausbilden würden, die nach der Verknöcherung hinstreben. So ist der Christus oben angrenzend an alles, was zum Illusionären führt, unten angrenzend an das, was zum Nüchternen, Pedantischen, Philiströsen führt. - Ich habe hier allerdings nicht von den luziferischen und den ahrimanischen Figuren, wohl aber von der Mittelfigur ein paar Nachbildungen, die ich Sie bitte, nachher hier anzusehen. Es ist versucht, gerade in Holzskulptur dasjenige herauszubringen, was ich jetzt mit ein paar Worten abstrakt angedeutet habe. Aber ich bitte Sie, diese Dinge nicht als Symbolik anzusehen, sondern vom Gesichtspunkte des Künstlerischen aus, das ja der Gegensatz sein muß alles Abstrakt-Symbolischen.
Gestern habe ich nun vor Sie etwas hingestellt, was Ihnen vielleicht nicht ganz durchsichtig ist; aber Sie mögen es hinnehmen, möchte ich sagen, einfach als ein geisteswissenschaftliches Ergebnis. Ich habe ja auch schon öfter auf die zugrunde liegende Tatsache hingewiesen. Ich habe gestern gesagt, daß unsere -physiologische Wissenschaft in einem furchtbaren Irrtum befangen ist, in dem Irrtum nämlich, daß es zweierlei Nerven gebe, motorische und sensitive, während in Wahrheit alles sensitive sind und kein Unterschied besteht zwischen motorischen und sensitiven Nerven. Die sogenannten motorischen Nerven sind nur dazu da, daß wir innerlich unsere Bewegungen wahrnehmen, das heißt, wir sensitiv sind mit Bezug auf das, was wir selbst als Menschen tun. Geradeso wie der Mensch mit dem sensitiven Augennerv die Farbe sich vermittelt, so vermittelt er sich die eigene Beinbewegung durch die «motorischen» Nerven, die nicht da sind, um das Bein in Bewegung zu setzen, sondern um wahrzunehmen, daß die Bewegung des Beines ausgeführt werde. Die falsche Auslegung hat die Wissenschaft der Gegenwart sogar in einen verhängnisvollen Irrtum mit Bezug auf die Tabes-Erscheinungen hineingeführt. Während gerade diese Tabes-Erscheinungen dasjenige voll beweisen, was ich eben kurz auseinandergesetzt und gestern schon dargestellt habe.
Aber welche tiefere Tatsache liegt eigentlich dieser Sache zugrunde? Man geht eigentlich immer fehl, wenn man einfach das Urteil hinstellt : Irgend etwas ist falsch, irgend etwas ist unrichtig. Denn das Unrichtige, das gerade eine wesentliche Bedeutung hat, ist ja wirklich. Es ist einmal diese physiologische Schulmeinung da, daß es motorische und sensitive Nerven gibt, und sie west in zahlreichen Köpfen, die durchaus nicht immer dumm sind, sondern nur befangen sind in der Weltanschauung der Gegenwart. Woher kommt denn die ganze Sache? Man muß nicht nur von etwas die Ansicht gewinnen, daß es unrichtig sei, sondern die zugrunde liegenden Tatsachen muß man erforschen, warum eine solche Unrichtigkeit entstehen konnte. Da kann nun nur die Geisteswissenschaft eine wirkliche Antwort geben.
Wenn heute der Physiologe seine Wissenschaft zustande bringt, dann ist er - verzeihen Sie das harte Wort - eigentlich gar nicht Mensch. Er hat durch die besondere Entwicklung dieser Wissenschaft in der neueren Zeit die Gleichgewichtslage verloren; er schildert nicht im Gleichgewichtszustande zwischen dem Luziferischen und dem Ahrimanischen, sondern er ist in ein Ahrimanisches hinuntergerutscht. Eigentlich ist er besessen vom Ahrimanischen und schildert mit ahrimanischer Gesinnung. Und weil man immer das, worinnen man steckt, nicht sieht, so sieht man dafür das andere. Wenn man ahrimanische Gesinnung hat und etwas am Menschen selber schildert, so schildert man das Luziferische. So ist eigentlich diese heutige Physiologie, die von dem Unterschiede zwischen den motorischen und sensitiven Nerven faselt, dadurch zustande gekommen, daß Ahriman den Luzifer beschreibt im Menschen, und daß das, was unter dieser Beschreibung zustande kommt, eigentlich die Natur Luzifers ist, der nun wirklich so ist, daß man bei ihm in einer gewissen Beziehung sprechen kann - aber sie sind dann geistig, sind auf einem anderen Plan - von sensitiven und motorischen Elementen. Es ist außerordentlich interessant zu sehen, wie unter dem Einfluß der gegenwärtigen Weltanschauungen der Mensch heruntergerutscht ist aus einer gewissen Gleichgewichtslage, die er im Griechischen gehabt hat, ins Ahrimanische. Und man beschreibt richtig den Fortgang unserer Kultur, wenn man ihn so beschreibt, wie ich es vor einiger Zeit im «Reich» getan habe, wenn man ihn mit einem Überhandnehmen des Ahrimanischen identifiziert. Das Interessante ist, daß mit Bezug auf alle diese Dinge im Griechischen eine Gleichgewichtslage für eine kurze Kulturzeit erreicht war, und daß wir heute alle Schäden, auf die ich aufmerksam machen muß mit Bezug auf das griechische Element in uns, eigentlich dadurch uns einimpfen, daß wir das Griechische, das in Gleichgewichtslage war, durch unsere ahrimanische Brille sehen. Nicht gegen das Griechische als solches wende ich mich, sondern gegen das ahrimanisch ausgedeutete Griechische. Also wir sind in das Ahrimanische hinuntergerast, hinuntergesaust und haben heute den Impuls in uns, alles eigentlich aus ahrimanischen Untergründen heraus zu beschreiben, zu betrachten und auch zu tun.
Das war vor der griechischen Zeit anders. Es hat eine alte Wissenschaft gegeben, an der ägyptischen Kultur kann man sie noch äußerlich studieren. Diese Wissenschaft verstehen heute die Leute gar nicht, denn sie ist das Gegenteil von dem, was man heute Wissenschaft nennt. Heute  sind wir ins  Ahrimanische hinuntergerutscht.   Diejenigen, welche sich zum Griechentum heranentwickelt haben und die im Ägyptertum ihre Dekadenz erreichten, die waren noch im Luziferischen droben. Die waren im andern Extrem. Die hatten eine Physiologie, in welcher Luzifer den Ahriman beschreibt, während wir eine Physiologie haben, in welcher Ahriman den Luzifer beschreibt.
Es genügt nicht, diese Dinge theoretisch zu verstehen, sondern man muß sich klar sein, daß wenn man im sozialen Leben drinnensteht - ein gewisses soziales Leben hat ja der Mensch immer um sich -, daß dann diese Dinge wirklich werden. Denn die soziale Struktur ist ja Menschenschöpfung. In die soziale Struktur geht alles hinein, was im Menschen liegt, und wir haben in unserer sozialen Struktur Dinge drinnen, die wir nicht beachten, die aber heute beachtet werden müssen, sonst kommen wir aus gewissen Schäden unseres Zeitlebens nicht heraus. Wir tragen nicht nur in uns die beiden Pole des Ahrimanischen und des Luziferischen, zwischen denen wir das Gleichgewicht halten sollen, sondern wir tragen das Luziferische und das Ahrimanische auch in die Seelenzustände hinein. Darüber habe ich von den verschiedensten Gesichtspunkten aus wiederholt gesprochen, und immer wieder machte ich auf die falsche Askese aufmerksam, die da sagt: Ich will mich zurückhalten von Luzifer und Ahriman, damit ich ein guter Mensch werde. - Aber in dem Augenblick, wo Sie nur Geld in Ihren Beutel tun, stehen Sie in dem objektivierten Ahrimanischen in seiner äußersten Konsequenz drinnen. Denn alles, was die soziale Ordnung von der Geldseite her durchdringt, ist ahrimanisch, und die Herrschaft des Geldes ist eine ahrimanische Herrschaft. Und alles, was wir an Luziferischem in die äußere Lebensstruktur, in die soziale Struktur hineingetragen haben - ja, werden Sie nicht zu stark von einem Schock befallen -, alles was wir von seiten Luzifers in die Lebensstruktur hineintragen, das ist alles das, was Amt und Würde ist. Mit der Übernahme eines Amtes in der äußeren Lebensstruktur ziehen wir uns Luzifer heran. Es ist nicht anders. Der Geheimrat gehört dem Luzifer an, und das Geld, das er im Beutel hat, gehört Ahriman.
Das ist eine Tatsache - nicht zum Lachen! Das ist eine Tatsache, die ganz reale, ja, für unsere Zeit realste Wahrheit ist. Und das eigendliche Streben unserer Zeit besteht darin, innerhalb dieser Sachen wieder das Gleichgewicht zu rinden, jenes Gleichgewicht, das wir dadurch historisch verloren haben, daß wir eben in das Ahrimanische hineingesaust sind. Gehen wir zurück hinter das Griechentum, wo, ich möchte sagen, für einen Weltenaugenblick die Gleichgewichtslage erreicht war, so finden wir, wie in der Herrschaft des Geistigen da nur die Verknöcherung sich überzogen hat mit Theologie und Militarismus - Theologie und Militarismus gehören nämlich zusammen, es besteht eine innere Verwandtschaft zwischen ihnen -, wie unter der Herrschaft des Theologischen und des Militärischen sich namentlich Luzifer auslebte. Dann erreichte das Griechentum eine Gleichgewichtslage für die Weltentwickelung, die aber jeder Mensch eigentlich anstreben müßte. Und dann beginnt der Abstieg auf schiefer Ebene ins Ahrimanische, mit dem phantasielosen Römertum beginnend, und dann jener mächtigen Welle begegnend, die sich von Norden her als das Germanentum entgegenstemmt, das aber noch einmal übertönt wird. Und in dieser Übertönung sind wir drinnen und müssen uns heute retten aus dieser Übertönung. Denn das, was die Physiologen, die Wissenschaftler mehr theoretisch geleistet haben, indem sie Ahriman den Luzifer schildern lassen, das will sich immer mehr und mehr auch äußerlich verwirklichen. Der Mensch ist auf der Bahn, das Ahrimanische immer mehr und mehr in sich aufzunehmen, und das, was die Physiologen nur geredet haben - denn die Beschreibung, die wir heute vom Menschen in den physiologischen Lehrbüchern haben, ist nicht eine Beschreibung des Menschen, sondern eine Beschreibung des Luziferischen -, das, was die Physiologen nur reden, das möchten zahlreiche Menschen machen, nicht aus einem bösen Willen heraus, sondern weil sie noch nicht sehen, wohin der wirkliche Weg gehen muß. In dem Augenblick, wo wir nur die sozialistische Forderung erfüllen würden, den sozialen Organismus zum bloßen Wirtschaftskörper machen würden, in diesem Augenblick würden wir die ganze soziale Ordnung ahrimanisieren. Rein ahrimanisch ist dasjenige Programm, welches bloß den sogenannten wirtschaftlichen Unterbau haben will, auf dem sich dann der geistige Überbau von selbst ergeben soll. Das tritt einem ja so grotesk entgegen, wenn von der äußersten Linken nun gesagt wird, was ja wirklich möglich war zu sagen: Wir sind ganz einverstanden mit der Kritik, die Steiner am Kapitalismus übt; wir sind einverstanden mit der Dreigliederung des sozialen Organismus, aber wir müssen Steiner energisch bekämpfen, denn wir wollen nichts anderes als den Klassenkampf, und der dreigliederige soziale Organismus muß sich von selbst ergeben.
Da haben Sie das Beispiel eines eminent ahrimanischen Strebens und Wollens, das nichts wissen will von der Gleichgewichtslage, das ganz in eine ahrimanische Kultur hineinsausen will. Das ist die Schwierigkeit von heute. Ich habe gestern von einer anderen Seite darauf hingewiesen. Gehen Sie heute mit denjenigen Menschen, die rechts stehen - Sie werden das natürlich nicht tun, wenn Sie vernünftig sind -, dann konservieren Sie eine alte Iuziferische Kultur in ihren Resten; gehen Sie mit den Menschen der Linken, dann setzen Sie sich der Gefahr aus, mitzuarbeiten an einem Weltenbau, der rein ahrima-niscr/ist. Das Bürgertum hat es ja glücklich dazu gebracht, dem Proletariat eine solche Bildung zu überliefern, daß dieses Proletariat das bürgerliche Denken als ein Ideal betrachtet - das Ideal eines rein ahrimanisehen Zustandes auf der Erde, wo alles verbürokratisiert ist, wo bei dem Gedanken einer Änderung zum Beispiel auf dem Gebiete des Schulwesens selbst solche naive Seelen wie Theobald Ziegler zurückschrecken. Und in dem ahrimanischen Wirtschaftsstaat wird es erst bös mit dem Geistesleben ausschauen, dessen können Sie sicher sein! Es steckt in dem proletarischen Streben der Impuls nach vorwärts, aber er wird die Menschheit nur dann nicht ins Unglück führen, wenn er durchgeistigt wird, wenn er durchpulst wird von dem, was die halbe Wirklichkeit zur ganzen macht. Das ist die Aufgabe. Aber diese andere Wirklichkeit kann ja nur die geistige sein, und die macht die Menschen wütend. Diese Wut muß ausgehalten werden. Wahrhaftiges Wutgift wird schon gespieen; aber dieses Wutgift gegen den Geist bricht hervor aus den realen Wutmächten, die sich heute überall verbergen, tückisch, als die ahrimanisehen Mächte in unserer Weltenordnung.
Wahrhaftig, nicht umsonst und nicht ohne Bezug auf das große Problem, das jetzt hervortritt, wurde den Anthroposophen die Möglichkeit geboten, auf das Ahrimanische und das Luziferische als die beiden Pole der Menschheit hinzusehen, und das Problem, das heute als soziales auftaucht, tiefer zu erschauen, als es ohne die Geisteswissenschaft erschaut werden kann. Besonders auf dem Gebiete der Reform, der Umwälzung des Geisteslebens darf das soziale Problem nur im Lichte der Geisteswissenschaft gesehen werden, weil es nur da im richtigen Sinne erscheint. Und das legt den Anthroposophen eine gewisse Verpflichtung auf, darauf hinzuschauen, wie immer die Kultur in einer Art Pendelschwingung abgelaufen ist. Wenn wir in alte orientalische soziale Gebilde zurückgehen, so finden wir das Pendel ausschlagend auf der einen Seite nach der Richtung der Theologie, auf der anderen Seite nach der Richtung des Militarismus. Theologie und Militarismus im orientalischen Sinne tragen wir als Erbe in uns, und heute ist die Zeit, wo wir diese Sachen klar sehen müssen. Später trat an die Stelle von Theologie und Militarismus ein anderes. Denn ebenso, wie Theologie und Militarismus verwandt sind, nämlich luziferisch und ahrimanisch schwingend, so sind verwandt: Metaphysik im mittelalterlich scholastischen Sinne, auch wie sie die Kantianer haben, wenn auch halb ablehnend, und die ganz in der metaphysischen Gesinnung ruhende Jurisprudenz, wie sie die römische Jurisprudenz ist. Das ist wieder verbunden mit dem Beamtentum. So wie Theologie mit Militarismus verbunden ist, so ist die Jurisprudenz mit der Metaphysik verbunden, mit dem Beamtentum und dem guten Bürgertum, während Theologie und Militarismus verbunden sind mit der Aristokratie.

Diese Dinge, Theologie als das Luziferische auf der einen Seite, Militarismus, der sich aristokratisch auslebt, auf der andern Seite als das Ahrimanische, das pendelte in der vorgriechischen Zeit. Wir tragen das Erbe In uns. Die Jurisprudenz und die über ihr stehende Metaphysik entwickelten sich im Römertum. Sie hatten zu ihrem Anhang die Bürokratie und das Bürgertum, das ja namentlich durch das Römertum in die Welt gekommen ist. Wer den Übergang erblickt zwischen dem Griechentum und dem Römertum, der kann mit Händen greifen, wie die realen geistigen Entitäten des Griechentums im Römertum metaphysisch wurden. Vergleichen Sie die griechischen Götter in Ihrer Lebendigkeit als Imaginationen mit dem abstrakten Begriff eines Jupiter, einer Juno oder einer Minerva im Römertum: da ist alles abstrakt, schattenhafter Begriff geworden. Und so sind auch die Staatseinrichtungen des Griechentums lebendig, von Mensch zu Mensch wirkend, wenn auch für unsere Zeit nicht mehr passend. Im Römertum ist der ganze Staat als Begriff gegossen in ein System von juridischen Begriffen. Diese juridischen Begriffe haben das neuere Bürgertum erzogen, und jetzt sind wir eingetreten seit langer Zeit schon auf dem Gebiete der Weltanschauungen, welche aus der theologischjuridisch-metaphysischen Sphäre herausgekommen sind, jetzt sind wir eingetreten in die Sphäre des sogenannten Positivismus, der das Sinnlich-Wirkliche nur gelten lassen will, und der zu seiner Begleiterscheinung das Proletariertum hat mit alledem, was Gutes und Verkehrtes im Proletariertum heute steckt
Aber damit ist man auch auf dem tiefsten Punkt angekommen, und man muß wieder herauf, sonst fällt man in den Abgrund. Als die Leute theologisch gesinnt waren, konnten sie heruntersteigen, zu der juristisch-metaphysischen Sphäre heruntersteigen. Wenn wir heute nicht anfangen, wieder hinaufzusteigen, dann versinken wir in den Abgrund. Das heißt, wir müssen jetzt, wo wir an dem äußersten Ende des Materialismus angekommen sind und den Materialismus eben praktisch machen wollen, mit aller Energie das Geistige ergreifen, das allein die materialistische Gesinnung wieder heraufheben kann. Das ist die Grundpflicht unserer Zeit. Das macht aber auch das Wirken so schwierig. Denn nicht das aus den menschlichen Klassen- oder Standesvorurteilen oder das aus den Partei-Erscheinungen hervorgeholte Streben, sondern das aus der weltgeschichtlichen Entwickelung selbst hervorgeholte Streben ist dasjenige, woran die Menschen noch lange nicht heran wollen, weil es im Grunde genommen die Leute in einer Zeit trifft, wo sie am ärgsten egoistisch zersplittert sind und in der sie möglichst ungeistig sich gerade wohlfühlen.
Das Ganze hängt ja zusammen mit einer wirklichen, auch physiologisch-physischen Fortentwickelung des Menschen. Ich habe auf diese physiologisch-physische Fortentwickelung des Menschen oftmals hingewiesen. Glauben Sie denn, wir haben noch dieselben Leiber wie die Griechen? Unsere Leiber sind ja andere. Auch die menschliche Physis macht Metamorphosen durch. Die Griechen haben in ihrer Gleichgewichtslage für solche Dinge eine scharfe Beobachtung gehabt. Wir müssen sie uns aneignen aus den Tiefen unserer Seele heraus, aus dem geistigen Streben heraus. Wer die griechische Skulptur betrachtet, findet in ihr eine wunderbare Dreiheit zum Ausdruck kommend. Man beobachtet das viel zu wenig. Vergleichen Sie in seiner ganzen Physiognomie einen Hermes-Kopf mit einem Zeus-Kopf oder einem Athene-Kopf. Und vergleichen Sie wieder einen Satyr-Kopf mit einem Hermes-Kopf einerseits, mit einem Athene-Kopf, einem Hera-Kopf andererseits. Dann werden Sie das Merkwürdige entdecken, daß die Griechen etwas fühlten, indem sie diese Verschiedenheiten in ihre Plastik hineinbrachten. Ohrenabstände, Nasenstellung sind da Dinge, die deutlich sprechen. Wer einen Hermes-Kopf wirklich studiert, der weiß, oder kann wenigstens wissen, daß das Griechentum im Hermes-Kopf darstellen wollte diejenige Menschheit, aus der das Griechentum sich selber herausgewachsen fühlte, die vergangene Menschheit, die noch etwas hatte von Fähigkeiten und Kräften, die mehr aus dem Tierischen kamen. Der Grieche selbst wollte sich in dem für ihn einzig schönen Zeus-Typus darstellen. Vergleichen Sie die Ohrenstellung, die Nasenstellung eines Hermes-Kopfes und eines Zeus-Kopfes: die besondere Art, wie der Grieche sich selber auffaßte, formal, künstlerisch - und die ganze griechische Weltanschauung war im Grunde genommen eine künstlerische -, die wollte er in den drei Typen seiner Plastik zum Ausdruck bringen.
Diese Dinge sind der heutigen Menschheit vielfach verlorengegangen. Sie müssen wieder erobert, wieder erworben werden. Was aber der Grieche aus seiner unbewußt eingenommenen Gleichgewichtslage erringen konnte, müssen wir uns bewußt erringen, dadurch bewußt erringen, daß wir wirklich den Gesichtspunkt gewinnen, der uns ermöglicht, so etwas zu sagen wie: Ihr Physiologen, ihr beschreibt ja vom Gesichtspunkte des Ahriman aus den Luzifer. - Und warum tut man das heute? Weil auch das Leibliche, das Physische, seit der griechischen Zeit ein anderes geworden ist. Wir sitzen mit unserer Seele gründlicher im Physischen fest als der Grieche, der das vorausahnte, und der gerade solche großen Ahnungen in seiner Mythologie wunderbar zum Ausdruck brachte. Unseren modernen Menschen sah der Grieche voraus. Aber er sah ihn als den an den Felsen des Knochensystems, an das Ahrimanische geschmiedeten Prometheus. Er sah ihn imaginativ voraus. Und das, was in das Ahrimanische hineinsausen will, das will uns noch stärker und immer stärker an den Felsen der Verknöcherung schmieden.

Wir müssen uns befreien dadurch, daß wir das Geistige erfassen und die Fesseln des Prometheus lösen. Das können wir nur, wenn wir uns ernsthaft auf uns selbst besinnen. Das kann mit uns nimmermehr machen der Orient, denn er ist selber zu luziferisch befangen; das kann mit uns nimmermehr machen der Okzident, denn der ist für sich selber zu sehr ahrimanisch befangen. Das ist die Aufgabe, die wir uns stellen müssen. Und stellen wir sie uns, dann haben wir der mitteleuropäischen Kultur ein wirkliches Ziel gegeben, ein Ziel, das ähnlich ist dem, das da lebte in den Kräften Griechenlands, die sich ausgegossen haben in den Formen der griechischen Kunst, in der künstlerischen Gestaltung der griechischen Dramen, in den zum Himmel weisenden Gedanken eines Plato. Aber wir müssen diese Dinge für uns suchen. Wir dürfen nicht die Imitatoren des Griechentums sein. Wir werden das Griechentum am besten verstehen, wenn wir es gerade in seiner Eigenart fassen, und wenn wir von ihm lernen, die Aufgaben unserer Zeit zu fassen.
Wir müssen ohne Illusionen hinschauen auf die soziale Struktur der Gegenwart, müssen hinschauen, wie aus ahrimanischem Denken heraus das Geld zu einer Ware geworden ist. Denn der Gegenwert unseres Geldes trägt reinen Warencharakter, Silber- oder Goldwert. Und die Menschen sollten doch darüber nachdenken, wie das, was als «Ware Geld » funktioniert, keinen ursprünglichen menschlichen Bedürfnissen entspricht, sondern etwas ist, wofür erst das Bedürfnis in der Habgier der Menschen geschaffen werden muß. Trivial gesprochen: wir können ja Gold und Silber nicht essen und nicht trinken. Das ist das Ahrimanische, in das der heutige Mensch hineingestellt ist, und von dem unser Wirtschaftsleben dadurch befreit werden muß, daß wir in ihm nur haben Warenerzeugung, Warenzirkulation und Warenkonsum.
Und das Geld darf nichts weiter werden als eine große Buchführung, die jeweilige Anweisung für die Ware. Das, was als Geldschein ausgestellt wird, ist bloß auf die aktive Seite geschriebene Ware, die man dafür hingegeben hat. So lange hat man an die Gesellschaft ein Guthaben, bis man die andere Ware dafür eingetauscht hat. Das Geld muß seinen ahrimanischen Charakter verlieren.
Und so steht auf der anderen Seite, auf der Seite des Geisteslebens, das furchtbare Luziferische, daß der geistige Mensch in Ämter hineingedrängt wird, daß das Menschliche des Menschen untergeht in Amt und Würde. Denn jedes Amt zieht dem Menschen eine luziferische Uniform an. Wer diese Dinge durchschauen kann in der Realität, der sieht insbesondere dann, wenn er die beamteten Lehrer, die beamteten Professoren einherwandeln sieht, die armen Menschen, die in luziferischer Kleidung stecken und die den Kampf führen müssen als Menschen gegen die luziferischen Kleider. Dieser Kampf fordert in der Gegenwart, daß der Mensch auf geistigem Gebiete entluziferisiert wird, daß er zurückgegeben wird der ganzen Menschlichkeit. Das kann nur in einem befreiten Geistesleben sein. Die Dinge liegen tiefer, als man gewöhnlich zugibt. Sie liegen so tief, daß sie dem, der in ihre Tiefen eindringt, gewisse Verpflichtungen auferlegen. Diese Verpflichtungen dürfen in ihrer wahren Gestalt nicht verkannt werden. Wir sind einmal in der Mitte Europas dazu berufen, aus Unglück, Elend und Not heraus den Weg von der Materie zum Geiste zu finden. Durch Jahrzehnte wurde in engeren Kreisen der westlichen Völker, der anglo-amerikanischen Völker, immer daraufhingewiesen: es wird und muß ein Weltenbrand entstehen, und aus diesem Weltenbrand heraus wird Osteuropa eine Gestaltung annehmen, so daß innerhalb dieses Osteuropa sozialistische Experimente gemacht werden müssen, Experimente, welche wir im Westen und in den englisch sprechenden Gegenden selbst nimmermehr vornehmen wollen. Das war Tradition geworden, das ist verfolgbar bis in die achtziger Jahre zurück, daß die uns gegnerische, aber großzügige anglo-amerikanische Politik vorausgesehen hat, wofür leider diese mitteleuropäische Nullitätspolitik blind und taub war: daß kommen wird ein Weltenbrand, und daß der Osten Europas reif werden wird für sozialistische Experimente.
Das darf nimmermehr geschehen, daß den westlichen Völkern allein überlassen werde die Vollziehung der sozialistischen Experimente in Mittel- und Osteuropa. Es kann aber nur verhindert werden, wenn wir unsere Aufgabe ergreifen und dem mitteleuropäischen Geistesleben ein Ziel setzen. Das ist unsere Aufgabe. Sehen wir sie nicht kleinlich an! Wir haben es immer wieder und wieder erleben müssen, daß die anthroposophischen Absichten ins Egoistisch-Kleinliche übersetzt wurden aus einer gewissen Couragelosigkeit gegenüber dem Großen. Gar zu gern haben die, welche sich zur Anthroposophie bekannten, den Weg gesucht, indem sie sagten - nehmen wir ein Gebiet heraus -: Die Schulmedizin ist auf falschem Wege; also gehen wir allerlei Schleichwege, um nicht so kuriert zu werden, wie die Schulmedizin es macht, sondern um anders kuriert zu werden. - Sie kennen ja diese Dinge. Schleichwege wurden gesucht für dieses oder jenes. Aber versagt hat man immer dann, wenn es darauf ankam, in der Öffentlichkeit die Sache zu vertreten. Es kommt ja nicht darauf an, daß auf Schleichwegen diejenigen zu erreichen sind, die in der Öffentlichkeit als «Kurpfuscher» gebrandmarkt werden, sondern daß in die öffentliche Struktur, in die soziale Struktur diejenigen aufgenommen werden, die dann mit vollem Recht aus dem Geiste heraus auch das Medizinische treiben können. Raffen wir uns doch auf zu dem wirklichen Mut! Sagen wir nicht in unserem Kämmerlein: Von dem an der Universität abgestempelten Arzt wollen wir uns nicht kurieren lassen, aber zu dem wollen wir gehen, der ohne öffentliches Recht kuriert, weil wir uns nicht getrauen, unsere Gesinnung vor der ganzen Öffentlichkeit zu vertreten und zu verlangen, daß eine solche Medizin nicht da sein dürfte, die wir nicht als die richtige ansehen. Heute geht es nicht mehr mit den Schleichwegen. Heute pulst durch das öffentliche Leben das, was kommen muß: ein couragiertes Vorwärtsdringen, dem nur die richtigen Wege gewiesen werden müssen. Das, meine lieben Freunde, ist es, was wir jetzt immer wieder und wieder bedenken müssen: daß Anthroposophie nicht gedacht war für den Egoismus einzelner Sektierer, sondern daß sie gedacht war als ein Kulturimpuls der Gegenwart. Diejenigen haben Anthroposophie schlecht verstanden, die geglaubt haben, daß sie ihr dann dienen, wenn sie sich sektiererisch im Hinterstübchen abschließen und etwas Sektiererisches treiben. Gewiß, die Dinge, die öffentlich wirken sollen, müssen zuerst gekannt sein, müssen meinetwillen zuerst im Hinterstübchen getrieben werden; aber es darf dabei nicht bleiben. Was im anthroposophischen Impuls liegt, gehört der Welt an, gehört keiner Sekte an. Und jeder versündigt sich gegen die Anthroposophie selbst, wenn er die anthroposophischen Gedanken sektiererisch treibt. Daher muß die Anthroposophie jetzt, wo die große Zeitfrage, die soziale Frage erscheint, in diese soziale Frage hinein ihr Wort legen. Das ist ihre Aufgabe. Und sie muß gewissermaßen hinweggehen über alle sektiererischen Neigungen, die ja leider gerade in der Anthroposophischen Gesellschaft sich so breit geltend gemacht haben. In dieser Beziehung werden wir in uns gehen müssen, um alle sektiererischen Neigungen in unserer Seele zu Kulturneigungen zu erheben. Denn nur aus diesem Gebiete der Geisteswissenschaft heraus, aus der Neigung, das Geistesleben in unserer materialistischen Zeit lebendig zu machen, kann eine wirkliche Umwandelung des Geisteslebens, des Schul- und Unterrichtswesens hervorgehen. Alles braucht man selbstverständlich innerhalb eines Kulturrates. Dieser Kulturrat kann ohne eine wirkliche Seele, die aus einer neuen Weltanschauung kommen soll, doch nur nach und nach - wenn er auch jetzt noch so gut sich anläßt - ein Kultur-Unrat werden. Bedenken wir, daß heute die Wege sich sehr, sehr stark als in der Scheidung begriffen darstellen, und daß man Mut braucht, um zu wählen, daß aber gewählt werden muß, wenn Heil, nicht Unheil über die Menschheitsentwickelung kommen soll. Gewiß können wir nicht von heute auf morgen die ganze Welt anthroposophisch machen, mit einer neuen Weltanschauung beglücken. Aber wenn wir selber wirken, müssen wir uns dessen bewußt bleiben, daß wir wahrhaftig nicht Anthroposophie errungen haben, um sie jetzt entweder ahrimanisch oder luziferisch zu verbergen, sondern um zwischen dem Ahrimanischen und Luziferischen den Gleichgewichtszustand zu suchen, damit wir gegenüber dem, was die sehr stark nach abwärts sinkende Zeitwaagschale bietet, damit wir diesem Hineinsausen in das Ahrimanische dasjenige entgegenhalten können, was jene Gleichgewichtslage hervorbringt, welche die heutige Menschheit ja so sehr braucht.