Hier, j'ai essayé de vous faire part
d'idées qui devraient en fait se
concrétiser dans le présent pour les
humains qui poussent vraiment au
progrès. En particulier, j'ai essayé
d'attirer l'attention sur de telles
idées qui sont appropriées pour
apporter une nouvelle vie tout de
suite dans le soin de la vie de
l’esprit et particulièrement dans le
soin du système éducatif et scolaire.
Et parmi les obstacles qui s'opposent
à une vision vraiment claire dans ce
domaine, nous avons surtout trouvé la
tendance du présent à la phrase, aux
mots vides de pensée, car dès que la
pensée pulse dans le mot pensé, le mot
est aussi producteur d’actes, oui
porteur d'action. Car il y a un abîme
entre la parole et l'action. C'est
toujours le cas parce qu’au mot/à la
parole manque la pensée. Et notre
science de l’esprit, qui depuis
qu'elle existe en tant que telle veut
servir le vrai spirituel et avec cela
aussi le progrès social du présent,
s'est toujours efforcée de verser un
esprit nouveau dans les mots, qui sont
progressivement devenus de simples
phrases, vides de contenu.
Il est nécessaire que vous saisissiez
quelque chose correctement par rapport
à ce qui vient d'être dit. Nous
parlons de maintes forces dans
l'univers, que nous désignons ensuite
par certains noms, c'est-à-dire par
certains mots. En d'autres termes,
comme cela va de soi, quelque chose de
nouveau sera exprimé délibérément.
Mais pour cela est nécessaire qu’on
s’élabore d’abord cette nouveauté
lentement. Notre mouvement
spirituel-scientifique existe depuis
longtemps. Ce qui a été déposé en lui
est déposé dans une série de livres et
dans une série de cycles de
conférences. Ces livres et cycles
devraient être là pour nous remplir
d'un tel esprit qu'en certains mots,
dans lesquels nous devons conclure en
disant ce qu'est réellement le contenu
de toute la vision anthroposophique du
monde, nous associons ce contenu
spirituel à ces mots. C'est ce qui
compte. Et pour cela, nous devons bien
envisager : quand nous ne nous
efforçons pas, d'une manière ou d'une
autre, d’appeler/de provoquer une
compréhension pour ce contenu
spirituel, alors les mots que nous
appelons pour notre contenu spirituel
doivent, bien sûr, sonner comme une
phrase vide pour le monde extérieur.
Aujourd'hui, nous devons accorder une
attention particulière à cette
question parce que nous devons être
capables d'avoir un effet approprié
sur le système spirituel et éducatif.
Si le système d'enseignement et
d'éducation continue comme il l'a fait
jusqu'à présent, il mettra la vie
sociale de l'humanité dans une
situation terrible. Alors l'esprit
antisocial de ce système
d'enseignement et d'éducation
pénétrera de plus en plus profondément
dans notre humanité moderne. Il y a
aussi des preuves externes de cela,
que j’aimerais dire, on peut trouver à
chaque tournant dans les rues, mais
qui, curieusement, ne conduisent les
humains qu'à s'arrêter à mi-chemin
aujourd'hui. Je voudrais vous donner
un exemple très clair à cet égard, qui
pourrait cependant être multiplié à
nouveau par cent et par mille.
Déjà dans la dernière décennie du
siècle dernier, Theobald Ziegler, le
philosophe enseignant à Strasbourg, a
donné des conférences sur la pédagogie
générale à Hambourg. Ces conférences
ont été publiées à maintes reprises,
et elles contiennent une grande partie
de ce à quoi l'humanité moderne,
c'est-à-dire ceux qui pensent de
telles choses, sur le pédagogique, du
point de vue d'aujourd'hui, devrait
être particulièrement concernée. Je
veux en saisir une question, celle de
la supervision des écoles par l'État.
Theobald Ziegler explique comment la
difficulté dans ce domaine de la
supervision scolaire a été causée par
le fait que cette supervision était
encore relativement récente et
entièrement entre les mains du clergé,
et que le personnel enseignant, avec
l'aide de l’État, a lutté pour
arracher cette supervision scolaire au
clergé. C'est ainsi que le personnel
enseignant s'est aussi tourné vers
l'État protecteur et a trouvé : c’est
mieux que l'État nous protège que
lorsque le clergé le fait. Et de
telles gens comme Theobald Ziegler,
qui traitent ensuite de telles
questions du point de vue de notre
enseignement supérieur actuel, se
disent ce qui suit. Je vais vous lire
ses paroles : « Mais si la
souveraineté de l'État sur l'école est
droit et devoir en même temps »,
c'est-à-dire qu’elle est droit et
devoir en même temps, « ainsi
nous devons quand même aussi ne pas
fermer les yeux sur les dangers de
cette étatisation du système
d’enseignement, comme elle s’est
souvent établie dans le domaine des
écoles supérieures. L'esprit de
bureaucratie pèse aussi lourdement sur
les écoles. Par-dessus tout, il inhibe
la liberté du mouvement, si nécessaire
au point d'être accordé aux
communautés et aux écoles en fonction
des différents besoins locaux, mais
aussi en fonction d'autres différences
reposant dans le personnel enseignant
; il œuvre au port d’un uniforme
spirituel, très préjudiciable à notre
formation ; celle-ci souffre de toute
façon suffisamment de modèle et
d'uniformité. En outre, le juriste
formaliste à la tête de la plupart des
administrations scolaires allemandes
entrave le progrès pédagogique ; parce
qu'il est lui-même stérile - aucun
directeur juridique des études n'a
jamais eu une pensée pédagogique qui
aurait fait époque dans ce domaine
sous son contrôle ! -Ainsi, les <
innovateurs pédagogiques > sont
méfiants et mal à l'aise avec lui.
Contre ce régiment scolaire
bureaucratique, il vaut de se défendre
et d'exiger une grande liberté, en
particulier pour les écoles des
communautés/communes plus grandes et
plus intelligentes, qui sont souvent
supérieures à l'État dans leur
compréhension des exigences
sociopolitiques et lui sont
généralement en avance dans leur
réalisation.
Un tel humain voit tout cela.
Néanmoins, il introduit cette phrase
par les mots : « Mais la
souveraineté de l'État sur l’école est
droit et devoir en même temps ».
Eh bien, la pensée ne devrait-elle pas
germer dans certaines âmes : combien
peu de courage ont de tels humains
pour tirer les conséquences de ce
qu'ils voient réellement. La question
doit venir devant notre âme : comment
se fait-il alors qu'une misère de la
pire espèce soit envisagée, et que les
humains en viennent seulement à dire :
mais il faut laisser aller, il faut
donner à l'État cette tutelle sur
l'école ; il a un droit à cela, et il
a le devoir de le faire ? Cette
question devrait au moins être
soulevée aujourd'hui par quelques âmes
plus courageuses. Car nos professeurs
d'université voient le mal, mais ils
ne veulent pas le guérir. Cette
question devrait être soulevée. Et
lorsqu'elle est soulevée, on ne peut y
répondre dans un premier temps.
Cherchez des réponses à cette question
- vous ne pouvez même pas dire qu'il
n'y aurait pas de bonne volonté pour
cela. Pourquoi ne peut-on pas y
répondre dans un premier temps ? Oui,
parce qu'il y a justement qu'une seule
réponse. Aussi paradoxal que cela
puisse paraître encore aujourd'hui, il
y a une seule réponse à cette question
dans le présent : notre pédagogie,
toute notre vie de l’esprit ne recevra
plus jamais une physionomie culturelle
si elle n'est pas spiritualisée par
une vision du monde appartenant à
notre présent, mais qui est née du
moderne, non de l'être humain
traditionnel. La science de l’esprit
s’est efforcée une telle vision du
monde, la science de l’esprit cherche
une telle vision du monde. Elle est
donc avant tout appelée à donner la
réponse à cette question. Il y a un
pendant intérieur, et tous les efforts
sociaux/les aspirations sociales du
présent n'iront pas au-delà de ce
pendant. Mais c'est à nous de placer
ce pendant clairement et intensément
devant l'âme.
Ce n'est vraiment pas pour des raisons
d'agitation, comme celles que l'on
veut aussi défendre, mais c'est la
connaissance de faire ressortir des
nécessités dans ce présent ce dont ce
présent a besoin en particulier pour
un renouveau de la vie de l’esprit.
Mais la science de l’esprit ne peut
être portée au présent que dans une
vie de l’esprit véritablement libérée.
Cette science de l’esprit elle-même
met en lumière des vérités auxquelles
l'humanité d'aujourd'hui n’est pas
habituée. Et quand on revêt ces
vérités des paroles auxquelles
l'humanité moderne est habituée, alors
cette humanité devient furieuse. Car
c'est un phénomène caractéristique que
l'humanité d'aujourd'hui enrage sur
tout ce qui a une quelconque origine
spirituelle-scientifique. Elle n'est
pas consciente des raisons de sa rage,
mais plus elle s'attache à l'ancien,
plus elle enrage. Elle enrage
simplement lorsqu'elle sent
conformément à ses sentiments : là
repose quelque chose que nous ne
voulons tout simplement pas avoir, là
repose quelque chose de
spirituel-scientifique qui le
sous-tend. - C'était la même chose
avec l'« appel ». Les gens
ne s'avouent pas qu'ils sont furieux,
mais disent : « Cela nous est
incompréhensible. - Mais le fait est,
en fait, qu'ils sont furieux parce que
quelque chose vient d'un côté qu'ils
aimeraient abhorrer. Nous ne devons
pas non plus nous y tromper, car cette
science de l’esprit doit mettre en
lumière des vérités de tout le sérieux
et de toute la force que l'humanité
n'aime tout simplement pas
aujourd'hui, mais sans lesquelles le
développement de l'humanité
d'aujourd'hui ne peut avoir lieu.
C'est pourquoi nous nous précipitons
dans la décadence, parce que
l'humanité rejette déjà par les
vieilles habitudes de penser ce dont
elle a réellement un besoin d’âme pour
progresser.
Je voudrais mettre deux vérités au
point de départ de notre considération
d'aujourd'hui. J'aimerais revenir sur
une chose que j'ai dite hier. Vous
savez que nous résumons certaines
forces qui jouent dans le devenir des
mondes et qui ont aussi l'humain dans
leurs courants en tant que forces
lucifériennes d'une part et forces
ahrimaniennes d'autre part. Avec de
tels mots, c’est justement ainsi qu'on
doit s’approprier pendant des années
ce qui repose en ces mots, sinon ils
restent des phrases. Mais si on a le
contenu, alors on a tout de suite
quelque chose dans ces mots qu’on doit
avoir, tout comme l'électricien a deux
impulsions dans son électricité
positive et négative, qu'il doit avoir
afin de pouvoir parler des choses.
Il s'agit de porter l'esprit
scientifique qui règne aujourd'hui
dans la science de la nature
inorganique, dans la vie de l’esprit,
mais pas ainsi qu'on devienne moniste
au sens courant le pays, mais qu'on
métamorphose effectivement la manière
de penser, qui règne là, pour les
branches supérieures de la vie de
l’esprit, et l'amène à l’expression
aussi dans ces branches supérieures.
Mais si quelqu’un parlait des forces
positives et négatives de l'âme en
rapport à la vie d’âme et spirituelle,
on tomberait dans l’abstraction la
plus extérieure. Quand même exactement
la même manière de penser qui parle
correctement de positif et de négatif
sur le domaine inorganique, parle de
luciférien et d’ahrimanien dans le
domaine psycho-spirituel/d’âme
spirituel. Dans un premier temps, nous
pouvons aussi définir abstraitement ce
qui est luciférien et ahrimanien. Nous
pouvons dire : l'humain, tel que nous
l'avons en fait devant nous, tels que
nous sommes donc nous-mêmes, est
toujours un état d'équilibre ; il est
en fait toujours seulement quelque
chose qui est compensation entre deux
pôles, entre le pôle luciférien et le
pôle ahrimanien. Tout en nous tend
d'une part vers le fantastique, le
passionné/exalté, le partial et, s'il
dégénère, arrive dans l'illusoire.
C'est l'un des extrêmes auquel nous
tendons. Si nous ne portions pas en
nous cet extrême luciférien, nous ne
pourrions jamais devenir artistes. Il
ne peut jamais s’agir que nous disions
d'une manière fausse ascétique :
fuyons le luciférien ! -Mais là, nous
fuyons tout ce qui est en nous qui
nous est tout de suite artistiquement
imputé. Mais si nous voulons être des
humains qui, ici sur terre,
accomplissent leurs tâches dans le
sens englobant du mot, nous devons
mettre en équilibre ce luciférien avec
ce qu'est l'autre pôle en nous. Cet
autre pôle est l'ossifié, le rationnel
analytique, le sobre.
Physiologiquement parlant :
l'ahrimanien en nous est tout ce qui
forme en nous les forces par
lesquelles nous sommes des êtres
humains osseux ; le squelette
caractérise l'Ahriman. Le luciférien
en nous est tout ce qui forme les
forces qui nous organisent de par les
muscles et le sang. Entre ces deux
pôles, entre les vies du sang et des
os, nous sommes fichés dedans comme
humains et, si nous sommes des humains
pleins, aspirer à un état d'équilibre
entre les vies du sang et des os,
entre ce qui entre dans l'illusoire,
ce à quoi le sang veut toujours nous
pousser, et ce qui va dans le
philistin sobre, sec, ce à quoi
l'humain os veut toujours nous
pousser. Nous sommes dedans, entre les
deux, et l'humain n'est jamais
vraiment au repos, mais une chose mue
intérieurement entre ces deux
extrêmes, et on ne le comprend que si
on le perçoit mû intérieurement entre
ces deux extrêmes.
Pensez une fois qu'en tant qu'êtres
humains, nous avons en fait la tâche
d'expérimenter en nous-mêmes ce que le
fléau de la balance expérimente
lorsqu'il oscille constamment et qu'il
n'a qu'un équilibre entre la gauche et
la droite qui oscille d'avant en
arrière. En tant qu'êtres humains,
nous devons donc vraiment osciller
entre le luciférien et l'ahrimanien.
Familière, très familière de
l'ahrimanien est toujours la pensée
qui est basée uniquement sur le monde
extérieur des sens. Cette pensée
abstraite, qui s’adosse uniquement au
monde des sens, a la tendance à
représenter un ahrimanien en nous. Et
la volonté, qui est basée sur les
expériences de notre corps, qui monte
dans les impulsions égoïstes de notre
corps, a continuellement la tendance à
prendre le caractère luciférien.
Ainsi, ce qui est d’âme est aussi
tissé dans le luciférien et
l'ahrimanien. Ce fut ma tâche à
Dornach de placer le groupe principal,
qui représente le représentant de
l'humanité entre le luciférien et
l’ahrimanien, dans ce bâtiment de
l’École supérieure/l’Université de
Science de l'esprit. Il a été tenté de
reproduire la figure du Christ dans
cette figure centrale du représentant
de l'humanité, qui se tient au centre.
Cette figure du Christ est entourée au
sommet par deux figures lucifériennes,
c'est-à-dire par deux de ces figures
qui viendraient au jour si purement,
ce qui à puissance de muscle-sang dans
l'humain se développait
unilatéralement. Et en bas la figure
est soumise à deux figures
ahrimaniennes, c'est-à-dire des
figures telles qu’elles surgiraient si
seulement ces forces se formaient chez
l'humain qui aspirent à
l'ossification. Ainsi, le Christ est
attenant en haut de tout ce qui
conduit à l'illusoire, avoisinant en
bas à tout ce qui conduit au
sobre/terre à terre, au pédant, au
philistin. - Je n'ai toutefois pas ici
des figures lucifériennes et
ahrimaniennes, mais bien quelques
répliques de la figure du milieu, que
je vous prie de regarder ici par la
suite. Il s'agit de faire ressortir
dans la sculpture sur bois ce que j'ai
maintenant laissé entendre
abstraitement en quelques mots. Mais
je vous prie de ne pas considérer ces
choses comme du symbolique, mais du
point de vue de l'artistique, qui doit
être le contraire de tout
abstrait-symbolique.
Hier, je vous ai présenté quelque
chose qui n'est peut-être pas tout à
fait transparent pour vous ; mais vous
pouvez l'accepter, aimerais-je dire,
simplement comme un résultat de
science de l’esprit. J'ai souvent
souligné le fait sous-jacent. J'ai dit
hier que notre science physiologique
est prise dans une terrible erreur, à
savoir qu'il y a deux types de nerfs,
moteurs et sensitifs, alors qu'en
réalité tout est sensitif et qu'il n'y
a aucune différence entre nerfs
moteurs et sensitifs. Les soi-disant
nerfs moteurs ne sont là que pour nous
permettre de percevoir nos mouvements
intérieurs, c'est-à-dire que nous
sommes sensibles à ce que nous faisons
nous-mêmes comme êtres humains. Tout
de suite ainsi que l’humain avec le
nerf oculaire sensitif se fournit la
couleur, ainsi il se fournit son
propre mouvement de jambe à travers
les nerfs "moteurs", qui ne sont pas
là pour mettre la jambe en mouvement,
mais pour percevoir que le mouvement
de la jambe est effectué.
L'interprétation erronée a même
conduit la science contemporaine à une
erreur fatale en ce qui concerne le
phénomène des Tabes. Ce sont
précisément ces phénomènes du Tabès
qui prouvent pleinement ce dont je
viens de parler brièvement et que j'ai
déjà décrit hier.
Mais quel fait plus profond repose
réellement à la base de cette question
? En fait, on se trompe toujours, si
l'on se contente de poser le jugement
: quelque chose est faux, quelque
chose n’est pas correct. Parce que le
non correct, qui a tout de suite une
signification essentielle, est donc
réel. Cette opinion d’école
physiologique est une fois là qu'il y
a des nerfs moteurs et sensibles, et
elle souffle dans de nombreuses têtes,
qui ne sont pas toujours stupides,
mais seulement biaisées dans la vision
du monde du présent. D'où vient alors
toute la chose ? On ne doit pas
obtenir quelque peu la vue que ce
serait incorrect, mais on doit
investiguer les faits sous-jacents
pour savoir pourquoi une telle
inexactitude a pu se produire. Là
seule la science spirituelle peut
donner une réponse véritable.
Quand aujourd'hui le physiologiste
amène sa science en l’état, alors il
n'est - pardonnez le mot dur - pas
vraiment humain du tout. Il a perdu
son équilibre en raison du
développement spécial de cette science
ces derniers temps ; il ne décrit pas
l'équilibre entre le luciférien et
l'ahrimanien, mais il a glissé dans un
ahrimanien. En fait, il est obsédé par
l'ahrimanien et décrit avec une
manière de penser ahrimanienne. Et
parce qu’on ne voit pas toujours dans
quoi on est fiché, ainsi, pour cela,
on voit l'autre. Quand on a une
manière de penser ahrimaniennne et
décrit quelque chose soi-même à
l’humain, alors on décrit le
luciférien. Ainsi est en fait venue en
l’état cette physiologie
d'aujourd'hui, qui radote des
différences entre les nerfs moteurs et
les nerfs sensibles, parce que Ahriman
décrit Lucifer dans l'humain, et que
ce qui vient en l’état sous cette
description est en fait la nature de
Lucifer, qui est maintenant vraiment
ainsi qu'on peut parler chez lui en
une certaine relation - mais vous être
alors spirituels, êtes sur un autre
plan - des éléments sensitifs et
moteurs. Il est extrêmement
intéressant de voir comment, sous
l'influence des visions du monde
contemporaines, l'humain a glissé d'un
certain état d'équilibre, qu'il a eu
dans le grec, dans l'ahrimanien. Et on
décrit correctement le progrès de
notre culture, quand on le décrit
ainsi que je l'ai fait il y a quelque
temps dans « Reich », quand
on l'identifie avec une prise en main
de/par l'ahrimanien. L’intéressant est
qu'en rapport à toutes ces choses dans
le grec, un équilibre a été atteint
pendant une courte période de culture,
et qu'aujourd'hui tous les dommages
sur lesquels je dois attirer
l'attention concernant l'élément grec
en nous sont en fait inoculés en nous
parce que nous voyons le grec, qui
était en situation d’équilibre, par
nos lunettes ahrimaniennes. Je ne me
tourne pas contre le grec en tant que
tel, mais contre le grec évoqué
ahrimanien. Donc nous avons fait halte
en bas, nous avons foncé en bas dans
l'ahrimanien et nous avons aujourd'hui
en nous l'impulsion de tout décrire,
observer et aussi faire à partir
d'arrière-plans ahrimaniens.
C'était différent avant l'époque
grecque. Il y avait une vieille
science, on peut encore l'étudier
extérieurement à la culture
égyptienne. Aujourd'hui, les gens ne
comprennent pas du tout cette science,
car elle est le contraire de ce qu'on
appelle aujourd'hui la science.
Aujourd'hui, nous avons glissé en bas
dans l’ahrimanien. Ceux qui se sont
développés à la grécité et ont atteint
leur décadence dans l'égyptiennité,
ils étaient encore en haut dans le
luciférien. Ils étaient dans l'autre
extrême. Ils avaient une physiologie
dans laquelle Lucifer décrit
l'Ahriman, alors que nous avons une
physiologie dans laquelle Ahriman
décrit le Lucifer.
Il ne suffit pas de comprendre ces
choses théoriquement, mais on doit
être au clair que quand on se tient à
l'intérieur de la vie sociale –
l’humain a toujours une certaine vie
sociale autour de lui - alors ces
choses deviennent réelles. Car la
structure sociale est donc une
création de l'humain. Tout ce qui
repose dans l'être humain entre dans
la structure sociale, et nous avons
des choses dans notre structure
sociale que nous ne considérons pas,
mais qui doivent être considérées
aujourd'hui, sinon nous ne pouvons pas
sortir de certains dommages de notre
temps de vie. Nous ne portons pas
seulement en nous les deux pôles
l'ahrimanien et le luciférien, entre
lesquels nous devons garder
l'équilibre, mais nous portons aussi
le luciférien et l'ahrimanien dans les
états de l'âme. J'en ai parlé à
maintes reprises des plus différents
points de vue et j'ai attiré
l'attention sur la fausse ascèse qui
dit : je veux me tenir à l'écart de
Lucifer et d'Ahriman afin de devenir
un bon humain. - Mais à l’instant où
vous mettez seulement de l'argent dans
votre bourse, vous vous tenez dans
l'ahrimanien objectif dans sa plus
grande conséquence. Car tout ce qui
pénètre l'ordre social du côté de
l'argent est ahrimanien, et le pouvoir
de l'argent est un pouvoir ahrimanien.
Et tout ce que de luciférien, nous
avons apporté dans la structure
extérieure de la vie, dans la
structure sociale - oui, vous ne serez
pas trop fortement affectés par un
choc - tout ce que nous apportons du
côté de Lucifer dans la structure de
la vie, c'est tout ce qui est
bureau/fonction et dignité. Avec la
prise d’une fonction dans la structure
extérieure de la vie, nous nous
attirons Lucifer. Ce n'est pas
autrement. Le conseiller secret/privé
appartient à Lucifer et l'argent qu'il
a dans la bourse appartient à Ahriman.
C'est un fait - pas pour rire ! C'est
un fait qui est tout à fait réel, oui,
pour notre époque, la vérité la plus
réelle. Et l'aspiration même de notre
temps est de retrouver l'équilibre à
l’intérieur de ces choses que nous
avons historiquement perdues parce que
nous venons de nous précipiter dans
l'ahrimanien. Si nous retournons à la
grécité, où, j’aimerais dire, une
situation d'équilibre était atteinte
pendant un moment du monde, ainsi nous
trouvons, comme dans le pouvoir du
spirituel, là l'ossification s’est
seulement recouverte avec la théologie
et le militarisme - théologie et
militarisme vont ensemble, car il y a
une parenté intérieure entre eux -
comment sous le pouvoir du théologique
et du militaire Lucifer se vécu
nommément. Puis la grécité a atteint
une situation d'équilibre pour
l’évolution du monde que tout être
humain devrait en fait s'efforcer
d'atteindre. Et alors commence la
descente vers l'ahrimanien sur une
étendue penchée, commençante par une
romanité dépourvue de
fantaisie/d’imagination, puis
rencontrant alors cette vague
puissante qui s'oppose du nord comme
le teutonisme/la germanité, mais qui
sera encore une fois recouverte. Et
dans ce recouvrement nous sommes
dedans et devons nous sauver
aujourd'hui de ce recouvrement. Car ce
que les physiologistes, les
scientifiques ont accompli plus
théoriquement en ce qu’ils laissent
Ahriman décrire Lucifer, cela veut
toujours se réaliser de plus en plus
aussi extérieurement. L'humain est en
train d'absorber de plus en plus
l'ahrimanien en soi, et ce dont les
physiologistes ont seulement parlé -
car la description que nous avons
aujourd'hui de l'humain dans les
manuels de physiologie n'est pas une
description de l'humain, mais une
description du luciférien - ce dont
les physiologistes parlent seulement,
cela de nombreux humains aimeraient le
faire, non par une mauvaise volonté,
mais parce qu’ils ne voient pas encore
où doit aller le véritable chemin. À
l’instant où nous ne remplirions
l’exigence socialiste de faire de
l'organisme social un pur corps de
l’économie, à cet instant-là nous
ahrimaniserions tout l'ordre social.
Purement ahrimanien est ce programme
qui veut simplement avoir l’ainsi
nommée sous-structure économique sur
laquelle la superstructure spirituelle
devrait alors naître d’elle-même. Cela
vous vient, grotesque, en vis-à-vis
quand l'extrême gauche/la gauche la
plus extérieure dit maintenant ce
qu'il était vraiment possible de dire
: nous sommes tout à fait d'accord
avec la critique de Steiner à l'égard
du capitalisme ; nous sommes d'accord
avec la tri-articulation de
l'organisme social, mais nous devons
combattre Steiner énergiquement, car
nous ne voulons rien d’autre que la
lutte des classes et l'organisme
social tri-articulé doivent se donner
d'eux-mêmes.
Là vous avez un exemple d'une
aspiration et d’un vouloir éminemment
ahrimanien, qui ne veut rien savoir de
la situation d'équilibre, qui veut
zoomer complètement dans une culture
ahrimanienne. C'est la difficulté
d'aujourd'hui. Je l'ai fait remarquer
hier d'un tout autre côté. Allez
aujourd'hui avec ceux qui se tiennent
à droite - bien sûr vous ne le ferez
pas si vous êtes raisonnable - alors
vous conservez une vieille culture
luciférienne dans ses vestiges/restes
; allez avec les humains de gauche,
alors vous vous exposez au danger de
travailler sur une construction
mondiale qui est purement
ahrimaniennne. La bourgeoisie a
heureusement apporté une éducation
telle au prolétariat que ce dernier
considère la pensée bourgeoise comme
un idéal - l'idéal d'un état purement
ahrimanien sur la Terre, où tout est
bureaucratisé, où même des âmes naïves
comme Theobald Ziegler reculent
d’effroi à la pensée du changement
dans le domaine éducatif par exemple.
Et dans l'état économique ahrimanien
ce sera d’abord mauvais avec la vie de
l’esprit, de cela vous pouvez être sûr
! Cela tient/c’est fiché dans la
lutte/l’aspiration prolétarienne vers
l’avant, mais elle conduira alors
seulement pas l'humanité dans le
malheur quand elle sera spiritualisée,
quand elle est transpulsée de ce qui
fait toute la moitié de la réalité.
C’est la tâche. Mais cette autre
réalité ne peut donc être que la
spirituelle, et cela met les gens en
colère/rage. Cette colère/rage devra
être endurée/supportée. Le vrai poison
de rage est déjà craché/vomi ; mais ce
poison de rage contre l'esprit éclate
de vrais pouvoirs de rage qui sont
cachés partout aujourd'hui,
traitement/perfidement, comme les
pouvoirs ahrimanien dans notre ordre
mondial.
En vérité, ce n'est pas pour rien et
ce n'est pas sans référence au grand
problème qui se présente actuellement
qu’a été donné aux anthroposophes
d’envisager l'ahrimanien et le
luciférien comme les deux pôles de
l'humanité, et de regarder plus
profondément le problème qui émerge
aujourd'hui comme social qu’il ne peut
être vu sans la science de l’esprit.
Particulièrement dans le domaine de la
réforme, de la transformation de la
vie de l’esprit, le problème social à
la permission d’être vu seulement à la
lumière de la science de l’esprit,
parce qu’il apparaît seulement là dans
le sens correct. Et cela impose aux
anthroposophes une certaine obligation
de voir comment la culture s’est
toujours déroulée dans une sorte de
battement de pendule. Quand nous
retournons aux anciennes structures
sociales orientales, nous trouvons que
le pendule oscille d'une part dans le
sens de la théologie, d'autre part
dans le sens du militarisme. Nous
portons en nous la théologie et le
militarisme au sens oriental du terme
en tant qu'héritage, et c'est
aujourd'hui le temps où nous devons
voir ces choses clairement. Plus tard,
la théologie et le militarisme ont été
remplacés par autre chose. Car
justement ainsi que la théologie et le
militarisme sont apparentés, à savoir
oscillant luciférien et ahrimanien,
ainsi sont parents : La métaphysique
au sens scolastique médiéval, aussi
comme les kantiens l’ont, même s'ils
la rejettent à moitié, et la
jurisprudence, reposant entièrement
dans la manière de penser
métaphysique, comme l'est la
jurisprudence romaine. C'est de
nouveau lié avec le fonctionnariat.
Tout comme la théologie est liée avec
le militarisme, ainsi la jurisprudence
est liée avec la métaphysique, avec le
fonctionnariat et à la bonne
bourgeoisie, tandis que la théologie
et le militarisme sont liés avec
l'aristocratie.
Ces choses, la théologie comme le
luciférien d'un côté, le militarisme
qui se vit comme aristocratique de
l'autre côté comme l’ahrimanien, cela
pendulait dans la période prégrecque.
Nous portons l'héritage en nous. La
jurisprudence et la métaphysique se
tenant par-dessus se sont développées
dans la romanité. Elles avaient dans
leur appendice la bureaucratie et la
bourgeoisie, qui sont venues nommément
dans le monde par la romanité.
Quiconque voit la transition entre la
grécité et la romanité peut saisir de
ses mains comment les véritables
entités spirituelles de la grécité
sont devenues métaphysiques dans la
romanité. Si vous comparez dans leur
vivacité les dieux grecs comme
imaginations avec le concept abstrait
d’un Jupiter, d’une Junon ou d’une
Minerve dans la romanité : là tout est
devenu concept abstrait, d’une
puissance d’ombre. Et ainsi sont aussi
vivantes les institutions étatiques de
la grécité, œuvrant d'humain à humain,
même si elles ne sont plus adaptées à
notre époque. Dans la romanité, l'État
tout entier est déversé comme concept
dans un système de concepts
juridiques. Ces concepts juridiques
ont éduqué la nouvelle/récente
bourgeoisie, et maintenant nous sommes
entrés depuis longtemps déjà dans le
domaine des visions/conceptions du
monde, qui sont sorties de la sphère
théologique-juridico-métaphysique,
maintenant nous sommes entrés dans la
sphère de l’ainsi nommé positivisme,
qui veut seulement laisser valoir le
réel sensoriel, et qui a pour son
phénomène d’accompagnement le
prolétariat avec tout ce qui y est
aujourd’hui fiché de bon et de
mauvais.
Mais avec cela, on est arrivés au
point le plus profond, et on doit
remonter, sinon on tombe dans l'abîme.
Lorsque les gens étaient de mentalité
théologique, ils pouvaient descendre
dans la sphère juridico-métaphysique.
Si nous ne recommençons pas à grimper
aujourd'hui, alors nous sombrerons
dans l'abîme. C'est-à-dire, maintenant
que nous sommes arrivés à la fin
extrême du matérialisme et que nous
voulons rendre le matérialisme
pratique, nous devons saisir de toute
notre énergie le spirituel qui seul
peut relever de nouveau la manière de
penser matérialiste. C'est le devoir
fondamental de notre époque. Mais
c'est aussi ce qui rend l’ouvrage si
difficile. Car ce n'est pas
l’aspiration engendrée par les
préjugés de classe ou de classe
humaine ou par les manifestations de
partis, mais l’aspiration engendrée
par l’évolution d’histoire du monde
elle-même est ce que les humains ne
veulent encore longtemps ne pas
approcher, parce qu’elle
affecte/atteint au fond les gens en un
temps où ils sont le plus gravement
égoïstement fragmentés et où ils se
sentent tout de suite aussi peu
spirituels que possible.
L'ensemble/le tout est pendant d’un
développement physiologique-physique
réel de l'humain. J'ai souvent fait
référence à ce développement
physiologique-physique de l'humain.
Croyez-vous alors que nous avons
encore les mêmes corps que les Grecs ?
Nos corps sont donc d’autres. La
physis humaine traverse aussi des
métamorphoses. Les Grecs ont eu une
observation aiguisée pour de telles
choses dans leur état d'équilibre.
Nous devons nous l’acquérir à partir
du plus profond de notre âme, de
l'effort spirituel. Qui regarde la
sculpture grecque trouve en elle une
merveilleuse trinité venant à
l’expression. On observe cela beaucoup
trop peu. Comparez dans toute sa
physionomie une tête d'Hermès avec une
tête de Zeus ou une tête d'Athéné. Et
comparez à nouveau une tête de Satyre
avec une tête d'Hermès d'un côté, avec
une tête d'Athéné, une tête d'Héra de
l'autre côté. Alors vous découvrirez
la chose étrange que les Grecs ont
ressentie quelque chose en apportant
ces différences dans leur plastique.
La distance entre les oreilles, la
position du nez sont des choses qui
parlent clairement. Quiconque étudie
vraiment une tête d'Hermès sait, ou du
moins peut savoir que la grécité
voulait représenter dans la tête
d'Hermès l'humanité dont la grécité se
sentait elle-même issue, l'humanité
passée qui avait encore quelque chose
de facultés et des forces qui venait
plus de l'animal/animalité.
Le Grec lui-même voulait se
représenter dans le seul, pour lui,
beau type-Zeus. Comparez la position
de l'oreille, la position du nez d'une
tête d'Hermès et d'une tête de Zeus :
la manière particulière dont le Grec
se perçoit/se saisissait,
formellement, artistiquement - et
toute la vision/conception du monde
grec était au fond une artistique -
qu'il voulait amener à l’expression
dans les trois types de sa sculpture.
Ces choses ont souvent été perdues
pour l'humanité aujourd'hui. Elles
devront de nouveau être reconquises,
de nouveau acquises. Mais ce que le
Grec a pu remporter de sa situation
d'équilibre inconsciemment adoptée,
nous devons le remporter consciemment,
remporter consciemment, par ce que
nous obtenons vraiment le point de vue
qui nous permet de dire quelque chose
comme ceci : Vous les physiologistes,
vous décrivez donc Lucifer du point de
vue d'Ahriman. - Et pourquoi on fait
ça aujourd'hui ? Parce que le corporel
aussi, le physique, est devenu
différent depuis l'époque grecque.
Nous sommes plus fondamentalement
attachés dans le physique que le Grec
avec notre âme, qui l'avait pressenti
d’avance, et qui amenait tout de suite
de tels grands pressentiments à
l’expression dans sa mythologie. Les
Grecs avaient prévu notre humain
moderne. Mais il le voyait comme
Prométhée forgé sur les rochers du
système osseux, sur l'ahrimanien. Il
l'a prévu imaginativement. Et ce qui
veut se précipiter dans l'ahrimanien
veut nous forger encore plus fortement
et toujours plus fortement aux rochers
de l'ossification.
Nous devons nous libérer en saisissant
le spirituel et en desserrant les
chaînes de Prométhée. Nous pouvons
cela seulement quand nous
réfléchissons sérieusement à
nous-mêmes. L'Orient ne peut jamais
faire cela avec nous, car il est
lui-même trop inhibé lucifériennement
; l'Occident ne peut jamais faire cela
avec nous, car il est trop inhibé
ahrimaniennement pour lui-même. C'est
la tâche que nous devons nous fixer.
Et si nous nous la fixons, alors nous
avons donné à la culture centre
européenne un véritable but, un but
qui est semblable à celui qui a vécu
dans les forces de la Grèce, qui s'est
répandu dans les formes de l'art grec,
dans la création artistique des drames
grecs, dans les pensées indiquant vers
le ciel d’un Platon. Mais nous devons
chercher ces choses pour nous. Nous ne
devons pas être les imitateurs de la
Grèce. Nous comprendrons le mieux la
grécité quand nous la saisissons tout
de suite dans sa propre façon et quand
nous apprenons d'elle à saisir les
tâches de notre temps.
Nous devons regarder vers la structure
sociale du présent sans illusions,
nous devons regarder comment l'argent
est devenu une marchandise à partir de
la pensée ahrimanienne. Car la
contre-valeur de notre argent porte un
caractère de pure marchandise, la
valeur d'argent ou d'or. Et les
humains devraient quand même réfléchir
à la façon dont ce qui fonctionne
comme « argent marchandise »
n’exprime aucun besoin humain
d’origine, mais est quelque chose pour
lequel le besoin doit d'abord en
premier être créé dans l'avidité de
l'humain. Trivialement parlant, nous
ne pouvons donc ni manger ni boire de
l'or et de l'argent. C'est
l'ahrimanien, dans lequel l'humain
moderne est placé, et dont notre vie
de l’économie doit être libérée par le
fait que nous n'y avons que la
production des marchandises, la
circulation de marchandise et la
consommation de marchandises.
Et l'argent n’a pas la permission de
devenir plus loin qu'une grande
comptabilité, l'instruction
correspondante pour la marchandise. Ce
qui est émis sous la forme d'un billet
de banque/d’argent est purement la
marchandise écrite sur la page
active/des actifs que l’on a donnée
pour cela. On a aussi longtemps un
avoir à la société jusqu'à ce qu’on a
échangé l’autre marchandise pour cela.
L'argent doit perdre son caractère
ahrimanien.
Et ainsi, se tient de l'autre côté, du
côté de la vie de l’esprit, le
terrible luciférien, que l'humain
spirituel sera poussé dans des
bureaux/fonctions, que l'humain de
l’humain descend dans fonction et
dignité. Car chaque fonction habille
l'humain avec un uniforme luciférien.
Celui qui peut voir à travers ces
choses dans la réalité voit, en
particulier alors, quand il voit les
fonctionnaires enseignants, les
fonctionnaires professeurs déambuler,
les pauvres humains qui sont fichés
dans des vêtements lucifériens et qui
doivent conduire la lutte/le combat
comme êtres humains contre les
vêtements lucifériens. Cette lutte
exige dans le présent que l'humain
soit démystifié/déluciférisé dans le
domaine spirituel qu'il soit rendu à
toute l'humanité. Cela peut seulement
être dans une vie de l’esprit libérée.
Les choses reposent plus profondément
qu'on ne l'admet habituellement. Elles
reposent si profondément qu'elles
imposent certaines obligations à celui
qui pénètre dans leurs profondeurs.
Ces obligations n’ont pas la
permission d’être sous-estimées dans
leur forme réelle. Pour une fois, au
cœur de l'Europe, nous sommes appelés
à trouver le chemin de la matière à
l'esprit par malheur, par misère et
par besoin. Depuis des décennies, il a
toujours été souligné dans les cercles
plus étroits des peuples occidentaux,
les peuples anglo-américains, qu'un
incendie mondial va et doit se
déclarer, et qu'à partir de ce feu
mondial, l'Europe orientale prendra
forme, de sorte que dans cette Europe
orientale, des expériences socialistes
devront être faites, expériences que
nous ne voulons jamais mener à bien en
Occident et dans les régions parlant
l’anglais. C'était devenu une
tradition, on peut remonter aux années
80, que la politique anglo-américaine,
qui nous était hostile, mais
généreuse, a prévu ce à quoi,
malheureusement, cette nullité
politique centre européenne était
aveugle et sourde : qu'un incendie
mondial allait venir, et que l'Est de
l'Europe deviendra mûr pour des
expériences socialistes.
Cela n’a plus jamais la permission de
se produire, que les peuples
occidentaux seuls laisseraient
l’accomplissement des expériences
socialistes en Europe centrale et
orientale. Mais cela peut seulement
être évité quand nous saisissons notre
tâche et plaçons un objectif à la vie
de l’esprit centre européenne. C’est
notre tâche. Ne la regardons pas
mesquins ! [19190609 182 183]
Nous avons toujours de nouveau et de
nouveau dû vivre que les intentions
anthroposophiques se sont traduites en
mesquinerie égoïste par un certain
manque de courage (NDT en français
dans le texte) à l'égard des grands/du
grand. Bien trop volontiers, ceux qui
se reconnaissaient à l'anthroposophie
ont cherché le chemin en ce qu’ils
disaient – prenons en un domaine - :
la médecine d’école est sur de mauvais
chemins ; prenons donc toutes sortes
de chemins détournés pour ne pas être
guéris comme la médecine d’école le
fait, mais pour être guéris autrement.
– Vous connaissez donc ces choses. Des
chemins détournés ont été cherchés
pour ceci ou cela. Mais on a toujours
échoué quand il s'agissait de
représenter la cause en public. Après
tout, il ne s'agit pas que sur des
chemins détournés sont à atteindre
ceux que l'on qualifie de
"Kurpfuscher" en public, mais que dans
la structure publique, dans la
structure sociale, soient/seront
accueillis ceux qui pourront alors,
avec plein droit, à partir de
l’esprit, aussi faire du médical.
Relevons-nous quand même au véritable
courage ! Ne disons pas dans nos
chambrettes : nous ne voulons pas nous
laisser guérir par le médecin
estampillé à l'université, mais nous
voulons aller chez celui qui guérit
sans droit public, parce que nous
n'osons pas représenter nos
convictions devant tout le public et
exiger qu’une telle médecine/un tel
médicament n’aurait pas la permission
d’être là que nous ne considérons pas
comme la correcte/le correct.
Aujourd'hui, cela ne va plus avec des
chemins détournés. Aujourd'hui, pulse
par la vie publique ce qui doit venir
: une avancée courageuse à laquelle
seuls les chemins corrects doivent
être indiqués. Voilà, mes chers amis,
ce à quoi nous devons penser encore et
encore : que l'anthroposophie n'était
pas pensée pour l'égoïsme des
sectaires individuels, mais qu'elle
était pensée comme une impulsion de
culture du présent. Ceux-là ont mal
compris l'anthroposophie qui ont cru
qu’ils la servent alors quand ils se
sont enfermés sectairement dans
l'arrière-salle et fait quelque chose
de sectaire. Certes, les choses qui
devraient œuvrer publiquement doivent
d'abord être connues, doivent, ma foi,
être en premier faites dans
l'arrière-salle; mais cela n’a pas la
permission d’en rester à cela. Ce qui
repose dans l'impulsion
anthroposophique appartient au monde,
n'appartient à aucune secte. Et chacun
pèche contre l'anthroposophie
elle-même lorsqu'il met en mouvement
les pensées anthroposophiques
sectairement. C’est pourquoi
l'anthroposophie doit maintenant, où
apparaît la grande question du temps,
la question sociale, mettre sa parole
dans cette question sociale. C'est sa
tâche. Et elle doit dans une certaine
mesure partir au-delà de toutes les
tendances sectaires qui, donc
malheureusement, se sont tout de suite
fait valoir si largement dans la
société anthroposophique. En cette
relation, nous devrons aller à
l'intérieur de nous-mêmes afin
d'élever toutes les tendances
sectaires dans notre âme à des
tendances de culture. Ce n'est qu'à
partir de ce domaine de la science de
l’esprit, de la tendance à rendre
vivante la vie de l’esprit dans notre
époque matérialiste, que peut provenir
une véritable transformation de la vie
de l’esprit, du système d'école et
d’enseignement. De tout cela on a
besoin évidemment à l’intérieur d'un
conseil de la culture. Sans une
véritable âme, qui doit venir d'une
nouvelle vision du monde, ce Conseil
de la culture peut seulement devenir
quand même de proche en proche – quand
aussi maintenant il s’annonce si bien
- un non-conseil/une immondice de
culture. Réfléchissons qu'aujourd'hui
les chemins se présentent très, très
fortement compris comme étant dans le
divorce, et qu'on a besoin de courage,
pour choisir, mais que doit être
choisi quand du salut, et non du
désastre, devrait venir sur
l’évolution/le développement de
l'humanité. Certes, nous ne pouvons
pas rendre le monde entier
anthroposophique du jour au lendemain,
le rendre heureux avec une nouvelle
vision/conception du monde. Mais si
nous œuvrons nous-mêmes, nous devons
rester conscients que nous n'avons
vraiment pas conquis l'anthroposophie
pour la cacher maintenant, ni dans un
style ahrimanien, ni dans un style
luciférien, mais pour rechercher
l’état d'équilibre entre l'ahrimanien
et le luciférien, afin que nous
puissions opposer à ce qui offre si
fortement ce plateau de balance
sombrant vers en bas, afin qu’à cette
précipitation dans l'ahrimanien, nous
puissions opposé ce qui produit cet
équilibre dont l'humanité actuelle a
si grand besoin.
|
Ich habe gestern
versucht, Sie auf Ideen hinzuweisen,
die dem wirklich nach Fortschritt
drängenden Menschen in der Gegenwart
eigentlich aufgehen müßten.
Insbesondere habe ich versucht, auf
solche Ideen hinzuweisen, welche
geeignet sind, rechtes neues Leben
hineinzubringen gerade in die Pflege
des Geisteslebens und besonders in
die Pflege des Erziehungs- und
Schulwesens. Und wir haben unter den
Hemmnissen, welche einem wirklichen
Klarsehen auf diesem Gebiete
entgegenstehen, vor allen Dingen
gefunden die Neigung der Gegenwart
zur Phrase, zum gedankenleeren
Worte, denn sobald im Worte Gedanke
drinnen pulst, ist das Wort auch
taterzeugend, ja tattragend. Denn
ein Abgrund besteht zwischen dem
Worte und der Tat. Das ist immer
deshalb der Fall, weil dem Worte der
Gedanke fehlt. Und unsere
Geisteswissenschaft, die ja, seit
sie als solche besteht, dem
wirklichen Geistigen und damit auch
dem sozialen Fortschritt der
Gegenwart dienen will, sie war immer
bestrebt, neuen Geist hineinzugießen
in die Worte, die allmählich zur
bloßen Phrase geworden sind, die
inhaltleer geworden sind.
Es ist nötig, daß Sie dem eben
Ausgesprochenen gegenüber etwas ganz
richtig erfassen. Wir sprechen von
mancherlei Kräften im Weltenall, die
wir dann mit bestimmten Namen, das
heißt mit bestimmten Worten
bezeichnen. In solchen Worten soll,
wie das ja selbstverständlich ist,
bewußt etwas Neues ausgesprochen
werden. Dazu aber ist notwendig, daß
man sich dieses Neue erst langsam
erarbeitet. Unsere
geisteswissenschaftliche Bewegung
besteht seit langem. Was in ihr
niederzulegen war, ist niedergelegt
in einer Reihe von Büchern und in
einer Reihe von Vortragszyklen.
Diese Bücher und Zyklen sollen dazu
da sein3 uns mit einem solchen Geist
zu erfüllen, daß wir in gewisse
Worte, in denen wir dann
abschließend das sagen müssen, was
eigentlich der Inhalt der ganzen
anthroposophischen Weltanschauung
ist, daß wir in solche Worte diesen
Geistesinhalt hineindenken, ihn mit
solchen Worten verbinden.
Daraufkommt es an. Und dazu müssen
wir voll einsehen: wenn wir uns
nicht bemühen durch die eine oder
andere Art, ein Verständnis für
diesen Geistesinhalt hervorzurufen,
dann müssen die Worte, die wir
anwenden für unsern Geistesinhalt,
selbstverständlich für die Außenwelt
wie eine leere Phrase klingen. Das
muß heute insbesondere deshalb gut
beachtet werden, weil wir uns in die
Lage versetzen müssen, richtig auf
das Geistes- beziehungsweise das
Unterrichts- und Erziehungswesen
einzuwirken. Wenn es im Unterrichts-
und Erziehungswesen weiter so
fortgeht, wie es bisher gegangen
ist, dann wird es das soziale Leben
der Menschheit in eine furchtbare
Lage bringen. Dann wird gerade von
diesem Unterrichtsund
Erziehungswesen im alleräußersten
Maße der antisoziale Geist in unsere
moderne Menschheit immer tiefer und
tiefer einziehen. Dafür gibt es auch
äußerliche Beweise, die man, ich
möchte sagen, auf Schritt und Tritt
auf der Gasse findet, die aber
merkwürdigerweise nur dazu führen,
daß die Menschen heute auf halbem
Wege stehenbleiben. Ich will Sie auf
ein sehr deutlich sprechendes
Beispiel, das aber wieder
verhundertfacht und vertausendfacht
werden könnte, in dieser Beziehung
hinweisen.
Schon im letzten Jahrzehnt des
vorigen Jahrhunderts hat Theobald
Ziegler, der in Straßburg lehrende
Philosoph, in Hamburg Vorträge
gehalten über allgemeine Pädagogik.
Diese Vorträge sind immer wieder
aufgelegt worden, und in ihnen ist
viel von dem enthalten, was
eigentlich die heutige Menschheit,
das heißt diejenige, die überhaupt
über solche Dinge, über das
Pädagogische, von dem heutigen
Gesichtspunkte aus nachdenkt, ganz
besonders angehen sollte. Ich will
eine Frage herausgreifen, die Frage
der Schulaufsicht durch den Staat.
Theobald Ziegler bespricht, wie die
Schwierigkeit auf diesem Gebiete der
Schulaufsicht dadurch entstanden
ist, daß diese Schulaufsicht vor
verhältnismäßig kurzer Zeit noch
ganz in den Händen der Geistlichkeit
war, und daß die Lehrerschaft mit
Hilfe des Staates gerungen hat, der
Geistlichkeit diese Schulaufsicht zu
entreißen. Dadurch hat die
Lehrerschaft sich eben auch an den
Allbeschützer Staat gewendet und
gefunden: es ist besser, wenn der
Staat uns protegiert, als wenn die
Geistlichkeit es macht. Und solche
Leute, die dann vom Standpunkte
unserer gegenwärtigen
Hochschulbildung aus sich mit
solchen Fragen befassen, wie
Theobald Ziegler, sagen sich dann
das Folgende. Ich werde Ihnen seine
Worte vorlesen: «Ist aber die
Oberhoheit des Staates über die
Schule Recht und Pflicht zugleich,»
- also Recht ist sie und Pflicht
zugleich - «so dürfen wir doch auch
gegen die Gefahren dieser
Verstaatlichung des
Unterrichtswesens, wie sie sich auf
dem Gebiet der höheren Schulen
namentlich vielfach herausgestellt
haben, unsere Bücke nicht
verschließen. Der Geist der
Bürokratie lastet auch auf der
Schule schwer. Er hemmt vor allem
die so notwendige Freiheit der
Bewegung, wie sie nach den
verschiedenen lokalen Bedürfnissen,
aber auch nach anderen etwa im
Lehrerpersonal liegenden
Verschiedenheiten den Gemeinden und
Schulanstalten einzuräumen wäre; er
arbeitet auf ein geistiges
Uniformtragen hin, das unserer
Bildung sehr abträglich ist; diese
leidet ohnedies schon genug unter
Schablone und Uniformität. Auch
hindert der formalistische Jurist an
der Spitze der meisten deutschen
Schulverwaltungen den pädagogischen
Fortschritt; weil er selbst steril
ist - es hat noch niemals ein
juristischer Studiendirektor einen
pädagogischen Gedanken gehabt, der
Epoche gemacht hätte auf dem ihm
unterstellten Gebiet! -so sind ihm
die pädagogischen < Neuerer >
verdächtig und unbequem. Gegen
dieses bürokratische Schulregiment
gilt es, sich zur Wehre zu setzen
und namentlich auch für die Schulen
größerer und intelligenter
Gemeinden, die dem Staat im
Verständnis für sozialpolitische
Forderungen vielfach überlegen und
in ihrer Verwirklichung ihm meist
auch voraus sind, weitgehende
Freiheit zu fordern.»
Dies alles sieht ein solcher Mensch
ein. Dennoch leitet er diesen Satz
ein mit den Worten: «Ist aber die
Oberhoheit des Staates über die
Schule Recht und Pflicht zugleich.»
Nun, sollte denn da nicht doch in
einigen Seelen der Gedanke
aufkeimen: wie wenig Mut solche
Menschen haben, die Konsequenzen aus
demjenigen zu ziehen, was sie
eigentlich einsehen. Die Frage muß
vor unsere Seele treten: Wie kommt
es denn eigentlich, daß eine Misere
schlimmster Art eingesehen wird, und
die Menschen doch nur dazu kommen zu
sagen: Aber wir müssen es lassen,
wir müssen dem Staat schon diese
Oberaufsicht über die Schule lassen;
dazu hat er ein Recht, und dazu hat
er die Pflicht? Diese Frage müßte
heute wenigstens doch von einigen
mutigeren Seelen aufgeworfen werden.
Denn unsere Universitätsprofessoren
sehen das Übel ein, allein, sie
wollen es nicht heilen. Diese Frage
müßte aufgeworfen werden. Und wenn
sie aufgeworfen wird, dann kann sie
zunächst nicht beantwortet werden.
Suchen Sie nach Antworten auf diese
Frage - Sie können gar nicht sagen,
daß der gute Wille nicht dazu
vorhanden wäre. Weshalb kann sie
denn zunächst nicht beantwortet
werden? Ja, weil es eben nur eine
einzige Antwort gibt. So paradox es
in der Gegenwart noch klingt, es
gibt in der Gegenwart nur eine
einzige Antwort auf diese Frage:
Unsere Pädagogik, unser ganzes
Geistesleben wird niemals wieder
eine Kulturphysiognomie bekommen,
wenn sie nicht durchgeistigt wird
von einer in unsere Gegenwart
hereingehörenden Weltanschauung, die
aber aus dem modernen, nicht aus dem
traditionellen Menschen
herausgeboren ist. Um eine solche
Weltanschauung hat sich die
Geisteswissenschaft bemüht, solch
eine sucht die Geisteswissenschaft.
Sie ist daher vor allen Dingen dazu
berufen, die Antwort auf diese Frage
zu geben. Da ist ein innerer
Zusammenhang, und über diesen
Zusammenhang wird alles soziale
Streben der Gegenwart nicht
hinauskommen. An uns aber ist es,
uns diesen Zusammenhang klar und
deutlich und intensiv vor die Seele
zu stellen.
Es ist wahrhaftig nicht aus
irgendwelchen agitatorischen Gründen
heraus, wie etwa denen, daß man auch
für das Seine eintreten will,
sondern es ist die Erkenntnis, aus
den Notwendigkeiten heraus in diese
Gegenwart das hineinzutragen, was
diese Gegenwart insbesondere zu
einer Erneuerung des Geisteslebens
braucht. Aber hineingetragen werden
kann Geisteswissenschaft in die
Gegenwart nur in einem wirklich
befreiten Geistesleben. Diese
Geisteswissenschaft selbst bringt
eben Wahrheiten an den Tag, welche
der heutigen Menschheit ungewohnt
sind. Und wenn man diese Wahrheiten
in die Worte kleidet, an welche die
heutige Menschheit gewohnt ist, dann
wird diese Menschheit wütend. Denn
das ist ja eine charakteristische
Erscheinung, daß eigentlich über
alles, was einen irgendwie
geisteswissenschaftlichen Untergrund
hat, die heutige Menschheit wütet.
Sie ist sich der Gründe ihrer
Wütigkeit nicht bewußt, aber sie
wird um so wütender, je mehr sie an
Altem hängt. Sie wird einfach wütig,
wenn sie empfindungsgemäß spürt: Da
liegt etwas zugrunde, was wir nur ja
nicht haben wollen, da liegt irgend
etwas Geisteswissenschaftliches
zugrunde. - So war es auch beim
«Aufruf». Die Leute gestehen sich so
etwas nicht ein, daß sie wütig sind,
sondern sagen: Es ist uns
unverständlich. - Aber das Faktum
ist in der Tat das, daß sie wütig
sind, weil von einer Seite etwas
herkommt, die sie eigentlich
perhorreszieren möchten. Auch über
diese Tatsache sollten wir uns
durchaus nicht täuschen, denn diese
Geisteswissenschaft muß einmal in
vollem Ernste und in ganzer Stärke
Wahrheiten ans Tageslicht bringen,
welche die heutige Menschheit
einfach nicht mag, ohne welche aber
die Fortentwickelung der heutigen
Menschheit nicht geschehen kann.
Deshalb sausen wir so in die
Dekadenz hinein, weil die Menschheit
schon aus den alten Denkgewohnheiten
ablehnt, was sie eigentlich seelisch
zum Fortschritt braucht.
Zwei Wahrheiten möchte ich an den
Ausgangspunkt unserer heutigen
Betrachtung stellen. Dazu möchte ich
wieder auf etwas zurückkommen, was
ich gestern gesagt habe. Sie wissen,
daß wir gewisse Kräfte, die im
Weltenwerden spielen und auch den
Menschen in ihren Strömungen drinnen
haben, zusammenfassen als
luziferische auf der einen Seite und
als ahrimanische Kräfte auf der
anderen Seite. Mit solchen Worten
ist es eben so, daß man sich
jahrelang das aneignen muß, was
solchen Worten inneliegt, sonst
bleiben sie Phrase. Hat man aber den
Inhalt, dann hat man in diesen
Worten geradeso etwas, was man haben
muß, wie der Elektriker an seiner
positiven und negativen Elektrizität
zwei Impulse hat, die er haben muß,
um von den Sachen reden zu können.
Es handelt sich darum, den
wissenschaftlichen Geist, der in der
unorganischen Naturwissenschaft
heute waltet, auch hinaufzutragen
ins Geistesleben, aber nicht so, daß
man im landläufigen Sinne Monist
wird, sondern daß man tatsächlich
die Denkweise, die dort waltet, für
die höheren Zweige des Geisteslebens
metamorphosiert, in diesen höheren
Zweigen auch zum Ausdruck bringt.
Wenn aber jemand mit Bezug auf das
seelische und geistige Leben von
positiven und negativen
Seelenkräften reden würde, so würde
er in die äußerste Abstraktion
verfallen. Doch genau dieselbe
Denkweise, die auf unorganischem
Felde richtig von positiv und
negativ spricht, redet auf
seelischgeistigem Felde von
luziferisch und ahrimanisch. Wir
können ja auch zunächst abstrakt
definieren, was luziferisch und
ahrimanisch ist. Wir können sagen:
Der Mensch, wie wir ihn eigentlich
vor uns haben, wie wir selber ja
sind, ist ein Gleichgewichtszustand;
er ist eigentlich immer nur etwas,
was Ausgleich ist zwischen zwei
Polen, zwischen dem luziferischen
Pol und dem ahrimanischen Pol. Alles
neigt in uns auf der einen Seite
nach dem Phantastischen,
Schwärmerischen, nach dem
Einseitigen, und, wenn es ausartet,
ins Illusionäre Hineinkommenden. Das
ist das eine Extrem, zu dem wir
neigen. Würden wir dieses
luziferische Extrem nicht in uns
tragen, so würden wir niemals
Künstler werden können. Es kann sich
nie darum handeln, daß wir etwa in
falscher asketischer Weise sagen:
Fliehen wir das Luziferische! -Da
fliehen wir aber alles in uns, was
uns gerade künstlerisch imputiert.
Aber wir müssen, wenn wir Menschen
sein wollen, die hier auf der Erde
ihren Aufgaben im umfassenden Sinne
des Wortes genügen, dieses
Luziferische in Ausgleich bringen
mit dem, was der andere Pol in uns
ist. Dieser andere Pol ist das
Verknöcherte, das Verstandesmäßige,
das Nüchterne. Physiologisch
gesprochen: das Ahri-manische in uns
ist alles das, was in uns die Kräfte
ausbildet, durch die wir
Knochenmenschen sind; das Skelett
charakterisiert den Ahriman. Das
Luziferische in uns ist alles das,
was die Kräfte ausbildet, die uns
nach Muskeln und Blut hinüber
organisieren. Zwischen diesen zwei
Polen, zwischen Blut- und
Knochenleben, stecken wir drinnen
als Menschen und müssen, wenn wir
Vollmenschen sind, den
Gleichgewichtszustand anstreben
zwischen Blut- und Knochenleben,
zwischen dem ins Illusorische
Gehenden, wozu uns immer das Blut
drängen will, und dem ins Nüchterne,
Trockene, Philiströse Gehenden, wozu
uns immer der Knochenmensch drängen
will. Dazwischen sind wir drinnen,
und niemals ist der Mensch ein
wirklich Ruhendes, sondern ein
innerlich Bewegtes zwischen diesen
beiden Extremen, und man versteht
ihn nur, wenn man ihn innerlich
bewegt zwischen diesen beiden
Extremen auffaßt.
Denken Sie einmal, daß wir
eigentlich als Menschen die Aufgabe
haben, in uns selber das zu erleben,
was der Waagebalken erlebt, wenn er
immerfort schwankt und nur eine
Gleichgewichtslage zwischen links
und rechts hin- und herschwankend
hat. So müssen wir wirklich als
Menschen schwanken zwischen dem
Luziferischen und dem Ahrimanischen.
Verwandt, sehr verwandt dem
Ahrimanischen ist immer der Gedanke,
der sich nur an die äußere
Sinneswelt anlehnt. Dieser abstrakte
Gedanke, der sich nur an die
Sinneswelt anlehnt, hat die Neigung,
ein Ahrimanisches in uns
darzustellen. Und der Wille, der
sich an die Erlebnisse unseres
Leibes anlehnt, der in den
egoistischen Impulsen unseres Leibes
aufsteigt, der hat fortwährend die
Neigung, luziferischen Charakter
anzunehmen.
So ist auch das Seelische
hineinverwoben in Luziferisches und
Ahrimanisches. Es war meine Aufgabe
in Dornach, in diesen Bau der
Hochschule für Geisteswissenschaft
hineinzustellen die Hauptgruppe,
welche darstellt den
Menschheitsrepräsentanten zwischen
dem Luziferischen und dem
Ahrimanischen. Es ist versucht
worden, gerade in dieser Mittelfigur
des Menschheitsrepräsentanten, der
in der Mitte steht, die
Christus-Gestalt wiederzugeben.
Diese Christus-Gestalt wird oben
umschwebt von zwei luziferischen
Gestalten, das heißt von zwei
solchen Gestalten, die zutage treten
würden, wenn einseitig bloß das
Blut-Muskelhafte im Menschen sich
ausgestalten würde. Und unten
unterzogen wird die Gestalt von zwei
ahrimanischen Gestalten, das heißt
von solchen Gestalten, die entstehen
würden, wenn im Menschen sich nur
diejenigen Kräfte ausbilden würden,
die nach der Verknöcherung
hinstreben. So ist der Christus oben
angrenzend an alles, was zum
Illusionären führt, unten angrenzend
an das, was zum Nüchternen,
Pedantischen, Philiströsen führt. -
Ich habe hier allerdings nicht von
den luziferischen und den
ahrimanischen Figuren, wohl aber von
der Mittelfigur ein paar
Nachbildungen, die ich Sie bitte,
nachher hier anzusehen. Es ist
versucht, gerade in Holzskulptur
dasjenige herauszubringen, was ich
jetzt mit ein paar Worten abstrakt
angedeutet habe. Aber ich bitte Sie,
diese Dinge nicht als Symbolik
anzusehen, sondern vom
Gesichtspunkte des Künstlerischen
aus, das ja der Gegensatz sein muß
alles Abstrakt-Symbolischen.
Gestern habe ich nun vor Sie etwas
hingestellt, was Ihnen vielleicht
nicht ganz durchsichtig ist; aber
Sie mögen es hinnehmen, möchte ich
sagen, einfach als ein
geisteswissenschaftliches Ergebnis.
Ich habe ja auch schon öfter auf die
zugrunde liegende Tatsache
hingewiesen. Ich habe gestern
gesagt, daß unsere -physiologische
Wissenschaft in einem furchtbaren
Irrtum befangen ist, in dem Irrtum
nämlich, daß es zweierlei Nerven
gebe, motorische und sensitive,
während in Wahrheit alles sensitive
sind und kein Unterschied besteht
zwischen motorischen und sensitiven
Nerven. Die sogenannten motorischen
Nerven sind nur dazu da, daß wir
innerlich unsere Bewegungen
wahrnehmen, das heißt, wir sensitiv
sind mit Bezug auf das, was wir
selbst als Menschen tun. Geradeso
wie der Mensch mit dem sensitiven
Augennerv die Farbe sich vermittelt,
so vermittelt er sich die eigene
Beinbewegung durch die «motorischen»
Nerven, die nicht da sind, um das
Bein in Bewegung zu setzen, sondern
um wahrzunehmen, daß die Bewegung
des Beines ausgeführt werde. Die
falsche Auslegung hat die
Wissenschaft der Gegenwart sogar in
einen verhängnisvollen Irrtum mit
Bezug auf die Tabes-Erscheinungen
hineingeführt. Während gerade diese
Tabes-Erscheinungen dasjenige voll
beweisen, was ich eben kurz
auseinandergesetzt und gestern schon
dargestellt habe.
Aber welche tiefere Tatsache liegt
eigentlich dieser Sache zugrunde?
Man geht eigentlich immer fehl, wenn
man einfach das Urteil hinstellt :
Irgend etwas ist falsch, irgend
etwas ist unrichtig. Denn das
Unrichtige, das gerade eine
wesentliche Bedeutung hat, ist ja
wirklich. Es ist einmal diese
physiologische Schulmeinung da, daß
es motorische und sensitive Nerven
gibt, und sie west in zahlreichen
Köpfen, die durchaus nicht immer
dumm sind, sondern nur befangen sind
in der Weltanschauung der Gegenwart.
Woher kommt denn die ganze Sache?
Man muß nicht nur von etwas die
Ansicht gewinnen, daß es unrichtig
sei, sondern die zugrunde liegenden
Tatsachen muß man erforschen, warum
eine solche Unrichtigkeit entstehen
konnte. Da kann nun nur die
Geisteswissenschaft eine wirkliche
Antwort geben.
Wenn heute der Physiologe seine
Wissenschaft zustande bringt, dann
ist er - verzeihen Sie das harte
Wort - eigentlich gar nicht Mensch.
Er hat durch die besondere
Entwicklung dieser Wissenschaft in
der neueren Zeit die
Gleichgewichtslage verloren; er
schildert nicht im
Gleichgewichtszustande zwischen dem
Luziferischen und dem Ahrimanischen,
sondern er ist in ein Ahrimanisches
hinuntergerutscht. Eigentlich ist er
besessen vom Ahrimanischen und
schildert mit ahrimanischer
Gesinnung. Und weil man immer das,
worinnen man steckt, nicht sieht, so
sieht man dafür das andere. Wenn man
ahrimanische Gesinnung hat und etwas
am Menschen selber schildert, so
schildert man das Luziferische. So
ist eigentlich diese heutige
Physiologie, die von dem
Unterschiede zwischen den
motorischen und sensitiven Nerven
faselt, dadurch zustande gekommen,
daß Ahriman den Luzifer beschreibt
im Menschen, und daß das, was unter
dieser Beschreibung zustande kommt,
eigentlich die Natur Luzifers ist,
der nun wirklich so ist, daß man bei
ihm in einer gewissen Beziehung
sprechen kann - aber sie sind dann
geistig, sind auf einem anderen Plan
- von sensitiven und motorischen
Elementen. Es ist außerordentlich
interessant zu sehen, wie unter dem
Einfluß der gegenwärtigen
Weltanschauungen der Mensch
heruntergerutscht ist aus einer
gewissen Gleichgewichtslage, die er
im Griechischen gehabt hat, ins
Ahrimanische. Und man beschreibt
richtig den Fortgang unserer Kultur,
wenn man ihn so beschreibt, wie ich
es vor einiger Zeit im «Reich» getan
habe, wenn man ihn mit einem
Überhandnehmen des Ahrimanischen
identifiziert. Das Interessante ist,
daß mit Bezug auf alle diese Dinge
im Griechischen eine
Gleichgewichtslage für eine kurze
Kulturzeit erreicht war, und daß wir
heute alle Schäden, auf die ich
aufmerksam machen muß mit Bezug auf
das griechische Element in uns,
eigentlich dadurch uns einimpfen,
daß wir das Griechische, das in
Gleichgewichtslage war, durch unsere
ahrimanische Brille sehen. Nicht
gegen das Griechische als solches
wende ich mich, sondern gegen das
ahrimanisch ausgedeutete
Griechische. Also wir sind in das
Ahrimanische hinuntergerast,
hinuntergesaust und haben heute den
Impuls in uns, alles eigentlich aus
ahrimanischen Untergründen heraus zu
beschreiben, zu betrachten und auch
zu tun.
Das war vor der griechischen Zeit
anders. Es hat eine alte
Wissenschaft gegeben, an der
ägyptischen Kultur kann man sie noch
äußerlich studieren. Diese
Wissenschaft verstehen heute die
Leute gar nicht, denn sie ist das
Gegenteil von dem, was man heute
Wissenschaft nennt. Heute sind
wir ins Ahrimanische
hinuntergerutscht.
Diejenigen, welche sich zum
Griechentum heranentwickelt haben
und die im Ägyptertum ihre Dekadenz
erreichten, die waren noch im
Luziferischen droben. Die waren im
andern Extrem. Die hatten eine
Physiologie, in welcher Luzifer den
Ahriman beschreibt, während wir eine
Physiologie haben, in welcher
Ahriman den Luzifer beschreibt.
Es genügt nicht, diese Dinge
theoretisch zu verstehen, sondern
man muß sich klar sein, daß wenn man
im sozialen Leben drinnensteht - ein
gewisses soziales Leben hat ja der
Mensch immer um sich -, daß dann
diese Dinge wirklich werden. Denn
die soziale Struktur ist ja
Menschenschöpfung. In die soziale
Struktur geht alles hinein, was im
Menschen liegt, und wir haben in
unserer sozialen Struktur Dinge
drinnen, die wir nicht beachten, die
aber heute beachtet werden müssen,
sonst kommen wir aus gewissen
Schäden unseres Zeitlebens nicht
heraus. Wir tragen nicht nur in uns
die beiden Pole des Ahrimanischen
und des Luziferischen, zwischen
denen wir das Gleichgewicht halten
sollen, sondern wir tragen das
Luziferische und das Ahrimanische
auch in die Seelenzustände hinein.
Darüber habe ich von den
verschiedensten Gesichtspunkten aus
wiederholt gesprochen, und immer
wieder machte ich auf die falsche
Askese aufmerksam, die da sagt: Ich
will mich zurückhalten von Luzifer
und Ahriman, damit ich ein guter
Mensch werde. - Aber in dem
Augenblick, wo Sie nur Geld in Ihren
Beutel tun, stehen Sie in dem
objektivierten Ahrimanischen in
seiner äußersten Konsequenz drinnen.
Denn alles, was die soziale Ordnung
von der Geldseite her durchdringt,
ist ahrimanisch, und die Herrschaft
des Geldes ist eine ahrimanische
Herrschaft. Und alles, was wir an
Luziferischem in die äußere
Lebensstruktur, in die soziale
Struktur hineingetragen haben - ja,
werden Sie nicht zu stark von einem
Schock befallen -, alles was wir von
seiten Luzifers in die
Lebensstruktur hineintragen, das ist
alles das, was Amt und Würde ist.
Mit der Übernahme eines Amtes in der
äußeren Lebensstruktur ziehen wir
uns Luzifer heran. Es ist nicht
anders. Der Geheimrat gehört dem
Luzifer an, und das Geld, das er im
Beutel hat, gehört Ahriman.
Das ist eine Tatsache - nicht zum
Lachen! Das ist eine Tatsache, die
ganz reale, ja, für unsere Zeit
realste Wahrheit ist. Und das
eigendliche Streben unserer Zeit
besteht darin, innerhalb dieser
Sachen wieder das Gleichgewicht zu
rinden, jenes Gleichgewicht, das wir
dadurch historisch verloren haben,
daß wir eben in das Ahrimanische
hineingesaust sind. Gehen wir zurück
hinter das Griechentum, wo, ich
möchte sagen, für einen
Weltenaugenblick die
Gleichgewichtslage erreicht war, so
finden wir, wie in der Herrschaft
des Geistigen da nur die
Verknöcherung sich überzogen hat mit
Theologie und Militarismus -
Theologie und Militarismus gehören
nämlich zusammen, es besteht eine
innere Verwandtschaft zwischen ihnen
-, wie unter der Herrschaft des
Theologischen und des Militärischen
sich namentlich Luzifer auslebte.
Dann erreichte das Griechentum eine
Gleichgewichtslage für die
Weltentwickelung, die aber jeder
Mensch eigentlich anstreben müßte.
Und dann beginnt der Abstieg auf
schiefer Ebene ins Ahrimanische, mit
dem phantasielosen Römertum
beginnend, und dann jener mächtigen
Welle begegnend, die sich von Norden
her als das Germanentum
entgegenstemmt, das aber noch einmal
übertönt wird. Und in dieser
Übertönung sind wir drinnen und
müssen uns heute retten aus dieser
Übertönung. Denn das, was die
Physiologen, die Wissenschaftler
mehr theoretisch geleistet haben,
indem sie Ahriman den Luzifer
schildern lassen, das will sich
immer mehr und mehr auch äußerlich
verwirklichen. Der Mensch ist auf
der Bahn, das Ahrimanische immer
mehr und mehr in sich aufzunehmen,
und das, was die Physiologen nur
geredet haben - denn die
Beschreibung, die wir heute vom
Menschen in den physiologischen
Lehrbüchern haben, ist nicht eine
Beschreibung des Menschen, sondern
eine Beschreibung des Luziferischen
-, das, was die Physiologen nur
reden, das möchten zahlreiche
Menschen machen, nicht aus einem
bösen Willen heraus, sondern weil
sie noch nicht sehen, wohin der
wirkliche Weg gehen muß. In dem
Augenblick, wo wir nur die
sozialistische Forderung erfüllen
würden, den sozialen Organismus zum
bloßen Wirtschaftskörper machen
würden, in diesem Augenblick würden
wir die ganze soziale Ordnung
ahrimanisieren. Rein ahrimanisch ist
dasjenige Programm, welches bloß den
sogenannten wirtschaftlichen
Unterbau haben will, auf dem sich
dann der geistige Überbau von selbst
ergeben soll. Das tritt einem ja so
grotesk entgegen, wenn von der
äußersten Linken nun gesagt wird,
was ja wirklich möglich war zu
sagen: Wir sind ganz einverstanden
mit der Kritik, die Steiner am
Kapitalismus übt; wir sind
einverstanden mit der Dreigliederung
des sozialen Organismus, aber wir
müssen Steiner energisch bekämpfen,
denn wir wollen nichts anderes als
den Klassenkampf, und der
dreigliederige soziale Organismus
muß sich von selbst ergeben.
Da haben Sie das Beispiel eines
eminent ahrimanischen Strebens und
Wollens, das nichts wissen will von
der Gleichgewichtslage, das ganz in
eine ahrimanische Kultur
hineinsausen will. Das ist die
Schwierigkeit von heute. Ich habe
gestern von einer anderen Seite
darauf hingewiesen. Gehen Sie heute
mit denjenigen Menschen, die rechts
stehen - Sie werden das natürlich
nicht tun, wenn Sie vernünftig sind
-, dann konservieren Sie eine alte
Iuziferische Kultur in ihren Resten;
gehen Sie mit den Menschen der
Linken, dann setzen Sie sich der
Gefahr aus, mitzuarbeiten an einem
Weltenbau, der rein
ahrima-niscr/ist. Das Bürgertum hat
es ja glücklich dazu gebracht, dem
Proletariat eine solche Bildung zu
überliefern, daß dieses Proletariat
das bürgerliche Denken als ein Ideal
betrachtet - das Ideal eines rein
ahrimanisehen Zustandes auf der
Erde, wo alles verbürokratisiert
ist, wo bei dem Gedanken einer
Änderung zum Beispiel auf dem
Gebiete des Schulwesens selbst
solche naive Seelen wie Theobald
Ziegler zurückschrecken. Und in dem
ahrimanischen Wirtschaftsstaat wird
es erst bös mit dem Geistesleben
ausschauen, dessen können Sie sicher
sein! Es steckt in dem
proletarischen Streben der Impuls
nach vorwärts, aber er wird die
Menschheit nur dann nicht ins
Unglück führen, wenn er
durchgeistigt wird, wenn er
durchpulst wird von dem, was die
halbe Wirklichkeit zur ganzen macht.
Das ist die Aufgabe. Aber diese
andere Wirklichkeit kann ja nur die
geistige sein, und die macht die
Menschen wütend. Diese Wut muß
ausgehalten werden. Wahrhaftiges
Wutgift wird schon gespieen; aber
dieses Wutgift gegen den Geist
bricht hervor aus den realen
Wutmächten, die sich heute überall
verbergen, tückisch, als die
ahrimanisehen Mächte in unserer
Weltenordnung.
Wahrhaftig, nicht umsonst und nicht
ohne Bezug auf das große Problem,
das jetzt hervortritt, wurde den
Anthroposophen die Möglichkeit
geboten, auf das Ahrimanische und
das Luziferische als die beiden Pole
der Menschheit hinzusehen, und das
Problem, das heute als soziales
auftaucht, tiefer zu erschauen, als
es ohne die Geisteswissenschaft
erschaut werden kann. Besonders auf
dem Gebiete der Reform, der
Umwälzung des Geisteslebens darf das
soziale Problem nur im Lichte der
Geisteswissenschaft gesehen werden,
weil es nur da im richtigen Sinne
erscheint. Und das legt den
Anthroposophen eine gewisse
Verpflichtung auf, darauf
hinzuschauen, wie immer die Kultur
in einer Art Pendelschwingung
abgelaufen ist. Wenn wir in alte
orientalische soziale Gebilde
zurückgehen, so finden wir das
Pendel ausschlagend auf der einen
Seite nach der Richtung der
Theologie, auf der anderen Seite
nach der Richtung des Militarismus.
Theologie und Militarismus im
orientalischen Sinne tragen wir als
Erbe in uns, und heute ist die Zeit,
wo wir diese Sachen klar sehen
müssen. Später trat an die Stelle
von Theologie und Militarismus ein
anderes. Denn ebenso, wie Theologie
und Militarismus verwandt sind,
nämlich luziferisch und ahrimanisch
schwingend, so sind verwandt:
Metaphysik im mittelalterlich
scholastischen Sinne, auch wie sie
die Kantianer haben, wenn auch halb
ablehnend, und die ganz in der
metaphysischen Gesinnung ruhende
Jurisprudenz, wie sie die römische
Jurisprudenz ist. Das ist wieder
verbunden mit dem Beamtentum. So wie
Theologie mit Militarismus verbunden
ist, so ist die Jurisprudenz mit der
Metaphysik verbunden, mit dem
Beamtentum und dem guten Bürgertum,
während Theologie und Militarismus
verbunden sind mit der Aristokratie.
Diese Dinge, Theologie als das
Luziferische auf der einen Seite,
Militarismus, der sich
aristokratisch auslebt, auf der
andern Seite als das Ahrimanische,
das pendelte in der vorgriechischen
Zeit. Wir tragen das Erbe In uns.
Die Jurisprudenz und die über ihr
stehende Metaphysik entwickelten
sich im Römertum. Sie hatten zu
ihrem Anhang die Bürokratie und das
Bürgertum, das ja namentlich durch
das Römertum in die Welt gekommen
ist. Wer den Übergang erblickt
zwischen dem Griechentum und dem
Römertum, der kann mit Händen
greifen, wie die realen geistigen
Entitäten des Griechentums im
Römertum metaphysisch wurden.
Vergleichen Sie die griechischen
Götter in Ihrer Lebendigkeit als
Imaginationen mit dem abstrakten
Begriff eines Jupiter, einer Juno
oder einer Minerva im Römertum: da
ist alles abstrakt, schattenhafter
Begriff geworden. Und so sind auch
die Staatseinrichtungen des
Griechentums lebendig, von Mensch zu
Mensch wirkend, wenn auch für unsere
Zeit nicht mehr passend. Im Römertum
ist der ganze Staat als Begriff
gegossen in ein System von
juridischen Begriffen. Diese
juridischen Begriffe haben das
neuere Bürgertum erzogen, und jetzt
sind wir eingetreten seit langer
Zeit schon auf dem Gebiete der
Weltanschauungen, welche aus der
theologischjuridisch-metaphysischen
Sphäre herausgekommen sind, jetzt
sind wir eingetreten in die Sphäre
des sogenannten Positivismus, der
das Sinnlich-Wirkliche nur gelten
lassen will, und der zu seiner
Begleiterscheinung das
Proletariertum hat mit alledem, was
Gutes und Verkehrtes im
Proletariertum heute steckt
Aber damit ist man auch auf dem
tiefsten Punkt angekommen, und man
muß wieder herauf, sonst fällt man
in den Abgrund. Als die Leute
theologisch gesinnt waren, konnten
sie heruntersteigen, zu der
juristisch-metaphysischen Sphäre
heruntersteigen. Wenn wir heute
nicht anfangen, wieder
hinaufzusteigen, dann versinken wir
in den Abgrund. Das heißt, wir
müssen jetzt, wo wir an dem
äußersten Ende des Materialismus
angekommen sind und den
Materialismus eben praktisch machen
wollen, mit aller Energie das
Geistige ergreifen, das allein die
materialistische Gesinnung wieder
heraufheben kann. Das ist die
Grundpflicht unserer Zeit. Das macht
aber auch das Wirken so schwierig.
Denn nicht das aus den menschlichen
Klassen- oder Standesvorurteilen
oder das aus den
Partei-Erscheinungen hervorgeholte
Streben, sondern das aus der
weltgeschichtlichen Entwickelung
selbst hervorgeholte Streben ist
dasjenige, woran die Menschen noch
lange nicht heran wollen, weil es im
Grunde genommen die Leute in einer
Zeit trifft, wo sie am ärgsten
egoistisch zersplittert sind und in
der sie möglichst ungeistig sich
gerade wohlfühlen.
Das Ganze hängt ja zusammen mit
einer wirklichen, auch
physiologisch-physischen
Fortentwickelung des Menschen. Ich
habe auf diese
physiologisch-physische
Fortentwickelung des Menschen
oftmals hingewiesen. Glauben Sie
denn, wir haben noch dieselben
Leiber wie die Griechen? Unsere
Leiber sind ja andere. Auch die
menschliche Physis macht
Metamorphosen durch. Die Griechen
haben in ihrer Gleichgewichtslage
für solche Dinge eine scharfe
Beobachtung gehabt. Wir müssen sie
uns aneignen aus den Tiefen unserer
Seele heraus, aus dem geistigen
Streben heraus. Wer die griechische
Skulptur betrachtet, findet in ihr
eine wunderbare Dreiheit zum
Ausdruck kommend. Man beobachtet das
viel zu wenig. Vergleichen Sie in
seiner ganzen Physiognomie einen
Hermes-Kopf mit einem Zeus-Kopf oder
einem Athene-Kopf. Und vergleichen
Sie wieder einen Satyr-Kopf mit
einem Hermes-Kopf einerseits, mit
einem Athene-Kopf, einem Hera-Kopf
andererseits. Dann werden Sie das
Merkwürdige entdecken, daß die
Griechen etwas fühlten, indem sie
diese Verschiedenheiten in ihre
Plastik hineinbrachten.
Ohrenabstände, Nasenstellung sind da
Dinge, die deutlich sprechen. Wer
einen Hermes-Kopf wirklich studiert,
der weiß, oder kann wenigstens
wissen, daß das Griechentum im
Hermes-Kopf darstellen wollte
diejenige Menschheit, aus der das
Griechentum sich selber
herausgewachsen fühlte, die
vergangene Menschheit, die noch
etwas hatte von Fähigkeiten und
Kräften, die mehr aus dem Tierischen
kamen. Der Grieche selbst wollte
sich in dem für ihn einzig schönen
Zeus-Typus darstellen. Vergleichen
Sie die Ohrenstellung, die
Nasenstellung eines Hermes-Kopfes
und eines Zeus-Kopfes: die besondere
Art, wie der Grieche sich selber
auffaßte, formal, künstlerisch - und
die ganze griechische Weltanschauung
war im Grunde genommen eine
künstlerische -, die wollte er in
den drei Typen seiner Plastik zum
Ausdruck bringen.
Diese Dinge sind der heutigen
Menschheit vielfach
verlorengegangen. Sie müssen wieder
erobert, wieder erworben werden. Was
aber der Grieche aus seiner unbewußt
eingenommenen Gleichgewichtslage
erringen konnte, müssen wir uns
bewußt erringen, dadurch bewußt
erringen, daß wir wirklich den
Gesichtspunkt gewinnen, der uns
ermöglicht, so etwas zu sagen wie:
Ihr Physiologen, ihr beschreibt ja
vom Gesichtspunkte des Ahriman aus
den Luzifer. - Und warum tut man das
heute? Weil auch das Leibliche, das
Physische, seit der griechischen
Zeit ein anderes geworden ist. Wir
sitzen mit unserer Seele gründlicher
im Physischen fest als der Grieche,
der das vorausahnte, und der gerade
solche großen Ahnungen in seiner
Mythologie wunderbar zum Ausdruck
brachte. Unseren modernen Menschen
sah der Grieche voraus. Aber er sah
ihn als den an den Felsen des
Knochensystems, an das Ahrimanische
geschmiedeten Prometheus. Er sah ihn
imaginativ voraus. Und das, was in
das Ahrimanische hineinsausen will,
das will uns noch stärker und immer
stärker an den Felsen der
Verknöcherung schmieden.
Wir müssen uns befreien dadurch, daß
wir das Geistige erfassen und die
Fesseln des Prometheus lösen. Das
können wir nur, wenn wir uns
ernsthaft auf uns selbst besinnen.
Das kann mit uns nimmermehr machen
der Orient, denn er ist selber zu
luziferisch befangen; das kann mit
uns nimmermehr machen der Okzident,
denn der ist für sich selber zu sehr
ahrimanisch befangen. Das ist die
Aufgabe, die wir uns stellen müssen.
Und stellen wir sie uns, dann haben
wir der mitteleuropäischen Kultur
ein wirkliches Ziel gegeben, ein
Ziel, das ähnlich ist dem, das da
lebte in den Kräften Griechenlands,
die sich ausgegossen haben in den
Formen der griechischen Kunst, in
der künstlerischen Gestaltung der
griechischen Dramen, in den zum
Himmel weisenden Gedanken eines
Plato. Aber wir müssen diese Dinge
für uns suchen. Wir dürfen nicht die
Imitatoren des Griechentums sein.
Wir werden das Griechentum am besten
verstehen, wenn wir es gerade in
seiner Eigenart fassen, und wenn wir
von ihm lernen, die Aufgaben unserer
Zeit zu fassen.
Wir müssen ohne Illusionen
hinschauen auf die soziale Struktur
der Gegenwart, müssen hinschauen,
wie aus ahrimanischem Denken heraus
das Geld zu einer Ware geworden ist.
Denn der Gegenwert unseres Geldes
trägt reinen Warencharakter, Silber-
oder Goldwert. Und die Menschen
sollten doch darüber nachdenken, wie
das, was als «Ware Geld »
funktioniert, keinen ursprünglichen
menschlichen Bedürfnissen
entspricht, sondern etwas ist, wofür
erst das Bedürfnis in der Habgier
der Menschen geschaffen werden muß.
Trivial gesprochen: wir können ja
Gold und Silber nicht essen und
nicht trinken. Das ist das
Ahrimanische, in das der heutige
Mensch hineingestellt ist, und von
dem unser Wirtschaftsleben dadurch
befreit werden muß, daß wir in ihm
nur haben Warenerzeugung,
Warenzirkulation und Warenkonsum.
Und das Geld darf nichts weiter
werden als eine große Buchführung,
die jeweilige Anweisung für die
Ware. Das, was als Geldschein
ausgestellt wird, ist bloß auf die
aktive Seite geschriebene Ware, die
man dafür hingegeben hat. So lange
hat man an die Gesellschaft ein
Guthaben, bis man die andere Ware
dafür eingetauscht hat. Das Geld muß
seinen ahrimanischen Charakter
verlieren.
Und so steht auf der anderen Seite,
auf der Seite des Geisteslebens, das
furchtbare Luziferische, daß der
geistige Mensch in Ämter
hineingedrängt wird, daß das
Menschliche des Menschen untergeht
in Amt und Würde. Denn jedes Amt
zieht dem Menschen eine luziferische
Uniform an. Wer diese Dinge
durchschauen kann in der Realität,
der sieht insbesondere dann, wenn er
die beamteten Lehrer, die beamteten
Professoren einherwandeln sieht, die
armen Menschen, die in luziferischer
Kleidung stecken und die den Kampf
führen müssen als Menschen gegen die
luziferischen Kleider. Dieser Kampf
fordert in der Gegenwart, daß der
Mensch auf geistigem Gebiete
entluziferisiert wird, daß er
zurückgegeben wird der ganzen
Menschlichkeit. Das kann nur in
einem befreiten Geistesleben sein.
Die Dinge liegen tiefer, als man
gewöhnlich zugibt. Sie liegen so
tief, daß sie dem, der in ihre
Tiefen eindringt, gewisse
Verpflichtungen auferlegen. Diese
Verpflichtungen dürfen in ihrer
wahren Gestalt nicht verkannt
werden. Wir sind einmal in der Mitte
Europas dazu berufen, aus Unglück,
Elend und Not heraus den Weg von der
Materie zum Geiste zu finden. Durch
Jahrzehnte wurde in engeren Kreisen
der westlichen Völker, der
anglo-amerikanischen Völker, immer
daraufhingewiesen: es wird und muß
ein Weltenbrand entstehen, und aus
diesem Weltenbrand heraus wird
Osteuropa eine Gestaltung annehmen,
so daß innerhalb dieses Osteuropa
sozialistische Experimente gemacht
werden müssen, Experimente, welche
wir im Westen und in den englisch
sprechenden Gegenden selbst
nimmermehr vornehmen wollen. Das war
Tradition geworden, das ist
verfolgbar bis in die achtziger
Jahre zurück, daß die uns
gegnerische, aber großzügige
anglo-amerikanische Politik
vorausgesehen hat, wofür leider
diese mitteleuropäische
Nullitätspolitik blind und taub war:
daß kommen wird ein Weltenbrand, und
daß der Osten Europas reif werden
wird für sozialistische Experimente.
Das darf nimmermehr geschehen, daß
den westlichen Völkern allein
überlassen werde die Vollziehung der
sozialistischen Experimente in
Mittel- und Osteuropa. Es kann aber
nur verhindert werden, wenn wir
unsere Aufgabe ergreifen und dem
mitteleuropäischen Geistesleben ein
Ziel setzen. Das ist unsere Aufgabe.
Sehen wir sie nicht kleinlich an!
Wir haben es immer wieder und wieder
erleben müssen, daß die
anthroposophischen Absichten ins
Egoistisch-Kleinliche übersetzt
wurden aus einer gewissen
Couragelosigkeit gegenüber dem
Großen. Gar zu gern haben die,
welche sich zur Anthroposophie
bekannten, den Weg gesucht, indem
sie sagten - nehmen wir ein Gebiet
heraus -: Die Schulmedizin ist auf
falschem Wege; also gehen wir
allerlei Schleichwege, um nicht so
kuriert zu werden, wie die
Schulmedizin es macht, sondern um
anders kuriert zu werden. - Sie
kennen ja diese Dinge. Schleichwege
wurden gesucht für dieses oder
jenes. Aber versagt hat man immer
dann, wenn es darauf ankam, in der
Öffentlichkeit die Sache zu
vertreten. Es kommt ja nicht darauf
an, daß auf Schleichwegen diejenigen
zu erreichen sind, die in der
Öffentlichkeit als «Kurpfuscher»
gebrandmarkt werden, sondern daß in
die öffentliche Struktur, in die
soziale Struktur diejenigen
aufgenommen werden, die dann mit
vollem Recht aus dem Geiste heraus
auch das Medizinische treiben
können. Raffen wir uns doch auf zu
dem wirklichen Mut! Sagen wir nicht
in unserem Kämmerlein: Von dem an
der Universität abgestempelten Arzt
wollen wir uns nicht kurieren
lassen, aber zu dem wollen wir
gehen, der ohne öffentliches Recht
kuriert, weil wir uns nicht
getrauen, unsere Gesinnung vor der
ganzen Öffentlichkeit zu vertreten
und zu verlangen, daß eine solche
Medizin nicht da sein dürfte, die
wir nicht als die richtige ansehen.
Heute geht es nicht mehr mit den
Schleichwegen. Heute pulst durch das
öffentliche Leben das, was kommen
muß: ein couragiertes
Vorwärtsdringen, dem nur die
richtigen Wege gewiesen werden
müssen. Das, meine lieben Freunde,
ist es, was wir jetzt immer wieder
und wieder bedenken müssen: daß
Anthroposophie nicht gedacht war für
den Egoismus einzelner Sektierer,
sondern daß sie gedacht war als ein
Kulturimpuls der Gegenwart.
Diejenigen haben Anthroposophie
schlecht verstanden, die geglaubt
haben, daß sie ihr dann dienen, wenn
sie sich sektiererisch im
Hinterstübchen abschließen und etwas
Sektiererisches treiben. Gewiß, die
Dinge, die öffentlich wirken sollen,
müssen zuerst gekannt sein, müssen
meinetwillen zuerst im
Hinterstübchen getrieben werden;
aber es darf dabei nicht bleiben.
Was im anthroposophischen Impuls
liegt, gehört der Welt an, gehört
keiner Sekte an. Und jeder
versündigt sich gegen die
Anthroposophie selbst, wenn er die
anthroposophischen Gedanken
sektiererisch treibt. Daher muß die
Anthroposophie jetzt, wo die große
Zeitfrage, die soziale Frage
erscheint, in diese soziale Frage
hinein ihr Wort legen. Das ist ihre
Aufgabe. Und sie muß gewissermaßen
hinweggehen über alle
sektiererischen Neigungen, die ja
leider gerade in der
Anthroposophischen Gesellschaft sich
so breit geltend gemacht haben. In
dieser Beziehung werden wir in uns
gehen müssen, um alle
sektiererischen Neigungen in unserer
Seele zu Kulturneigungen zu erheben.
Denn nur aus diesem Gebiete der
Geisteswissenschaft heraus, aus der
Neigung, das Geistesleben in unserer
materialistischen Zeit lebendig zu
machen, kann eine wirkliche
Umwandelung des Geisteslebens, des
Schul- und Unterrichtswesens
hervorgehen. Alles braucht man
selbstverständlich innerhalb eines
Kulturrates. Dieser Kulturrat kann
ohne eine wirkliche Seele, die aus
einer neuen Weltanschauung kommen
soll, doch nur nach und nach - wenn
er auch jetzt noch so gut sich
anläßt - ein Kultur-Unrat werden.
Bedenken wir, daß heute die Wege
sich sehr, sehr stark als in der
Scheidung begriffen darstellen, und
daß man Mut braucht, um zu wählen,
daß aber gewählt werden muß, wenn
Heil, nicht Unheil über die
Menschheitsentwickelung kommen soll.
Gewiß können wir nicht von heute auf
morgen die ganze Welt
anthroposophisch machen, mit einer
neuen Weltanschauung beglücken. Aber
wenn wir selber wirken, müssen wir
uns dessen bewußt bleiben, daß wir
wahrhaftig nicht Anthroposophie
errungen haben, um sie jetzt
entweder ahrimanisch oder
luziferisch zu verbergen, sondern um
zwischen dem Ahrimanischen und
Luziferischen den
Gleichgewichtszustand zu suchen,
damit wir gegenüber dem, was die
sehr stark nach abwärts sinkende
Zeitwaagschale bietet, damit wir
diesem Hineinsausen in das
Ahrimanische dasjenige
entgegenhalten können, was jene
Gleichgewichtslage hervorbringt,
welche die heutige Menschheit ja so
sehr braucht.
|