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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga 192:

Traitement en science de l’esprit de questions sociales et pédagogiques.




SIXIÈME CONFÉRENCE
Stuttgart, dimanche 1er juin 1919
3ème et dernière de pédagogie de peuple
(vs éducation populaire)
SECHSTER VORTRAG
Stuttgart, 1. Juni 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 192 127-145 (1991) 01/06/1919

Original





Traducteur: FG v.01- 05/07/2020 Éditeur: SITE

Aujourd'hui, il est extrêmement important que les pendants plus profonds au sein de l'ordre social de l'humanité soient réellement perçus. Les temps ont apporté avec eux le fait qu’en bien des relations, les humains se sont contentés de ce que j'aimerais appeler une vision superficielle, des vues qui ont été acquises à la surface de l'existence/l’être-là et qui ont ensuite conduit à ce que l'on tienne une chose pour correcte, ou mieux dit que l'un tient quelque chose pour correct, l'autre pour faux, mais que rien n’est à commencer avec ces vues du correct et faux. Rien n’est à commencer avec elles pour la raison qu’on peut certes se former des pensées qui reposent à la surface, mais rien de synthétiquement raisonnable ne peut quand-même jamais se passer quand on transpose ces pensées dans la réalité. La réalité ne vous vient pas aussi facilement en surface que les choses dans la tête humaine.
Mais là repose un dommage de cancer du temps actuel. Et un autre dommage causé par le cancer, c'est que les humains ne veulent pas appliquer cette autoréflexion qui leur dirait au bon moment : ces choses sont toutes sorties de notre intérêt personnel, nous n’avons pas la permission de les coiffer/truquer quelque peu pour notre intérêt personnel, nous n’avons pas la permission de dire, quand nous voulons faire quelque chose dans notre intérêt personnel, que cela soit une branche d’une quelque efficacité sociale. En cette relation on vit ainsi maintes choses. Maintes choses se sont agrandies aujourd'hui de ce qui était disponible depuis des années : que toujours à nouveau ce qui sera voulu ici, de ce côté, sera traduit dans l'intérêt personnel de cercles particuliers, et il sera alors dit que ce serait une conséquence, une conséquence de ce que l'on veut d'ici. Je dis cela pour la raison que je voudrais rendre attentif sur le fait qu'aujourd'hui, la bonne volonté devrait être disponible de voir plus profondément dans les choses, d'aller au-delà des vues de surface.


Nulle part plus que dans le domaine pédagogique cet aller au-delà des visions de surface est nécessaire, et nulle part la bonne volonté ne manque plus que tout de suite dans ce domaine pédagogique en particulier - car dans ce domaine pédagogique il est nécessaire, si vraiment devrait être pensé socialement, j’aimerais dire, de tourner notre attention jusque dans les choses les plus élémentaires. Peut-être l'avez-vous déjà vu dans les deux conférences précédentes, qui sont liées aux aspects pédagogiques ; mais j'aimerais savoir comme particulièrement pris en compte aujourd'hui ce qui devrait être passé à travers toute l'écoute de ma conférence.

Qu'est-ce qui est déjà vécu aujourd'hui par les humains, par les petits enfants, à partir des niveaux scolaires les plus bas ? Quand le petit enfant est conduit à l'école, alors presque tout ce qui donne une mesure est décisif pour ce qui s'y passe, pas seulement les besoins, les impulsions de l'être humain se développant. Et avec le passage d'une classe à l'autre, c'est de pire en pire. Déjà à un âge qui ne tolère pas le moins du monde de telles choses, se produit par exemple ce qui suit : Le jeune humain va à l'école pour la première heure d’école du matin. Dans cette première heure d'école, est peut-être exposé à partir des commodités du collège des professeurs, disons les mathématiques, le calcul. Alors suit peut-être le latin, alors peut-être une heure supplémentaire d'instruction religieuse. Et alors suit peut-être de la musique ou du chant, ou peut-être même pas une fois cela, mais suit peut-être de la géographie là-dessus. On ne peut pas ruiner plus l’âme tranquille humaine de fond en comble, quand on s'assure ainsi que la force de concentration du jeune est détruite de la manière la plus fondamentale.

Ce qu'il faudrait commencer à socialiser dans le domaine de l'enseignement, c'est avant tout l'emploi du temps, cette fosse meurtrière pour tout ce qui est véritable pédagogie. L'emploi du temps, qui trouve alors sa poursuite à travers tous les niveaux scolaires, est ce qui doit être combattu aujourd'hui en tout premier lieu.

Ce qui est nécessaire, s’il est absolument pensé à un assainissement/une guérison/un rétablissement de notre système d'enseignement, c'est que soit veillé qu'à l'avenir, l'être humain en croissance puisse rester à une chose aussi longtemps qu'un séjour concentré sera nécessaire selon les états de développement de l'être humain. Ainsi par exemple, que puisse être découvert soigneusement que pour un certain âge, il est nécessaire d'amener à l'adolescent, disons, des concepts mathématiques, physiques. Alors ne devrait pas être choisi le pire chemin, qu'une ou trois ou cinq heures d’écoles par semaine soient programmées pour cela, mais cette appropriation devrait devenir une époque pour l'humain qui grandit, c'est-à-dire qu'il devrait toujours se concentrer sur une chose pendant une certaine période de sa vie sans être constamment dérangé par autre chose. En d'autres termes, on devrait à partir d’une anthropologie psychopédagogique par exemple, être au clair quant à l'âge auquel une quelque chose d'arithmétique doit être amené à l'humain. À cet âge, l'essentiel serait l'arithmétique ; à cet âge, il faudrait utiliser toute la journée pour orienter l'attention sur l'arithmétique.



Je ne pense naturellement pas ainsi que maintenant le jeune humain aurait à faire seulement de la mathématique du matin au soir, mais je le pense comme j'ai été forcé de le faire une fois quand j'ai reçu un enfant psychopathique de onze ans à élever. Là j'ai essayé de procéder d'une manière économique : là je me suis réservé de toutes les personnalités responsables de l'éducation de l'enfant, qu'à l'époque où je voulais concentrer l'âme surtout sur une certaine chose, je devais moi-même élaborer le plan complet pour ce qui était autrement fait avec l'enfant : tant jouer du piano, tant de chant, et ainsi de suite. Il ne s'agit pas de remplir à nouveau l'âme d'un d’une quelque substance didactique, mais d'organiser toute l’évolution de telle sorte que l'âme puisse se concentrer sur une chose par elle-même à une certaine époque de la vie, et qu’avant de passer à autre chose, on arrive vraiment au point qu'une certaine conclusion ait été atteinte dans une seule branche de la formation humaine.


Disons donc que nous devons réfléchir à tout ce que nous avons à amener à un humain de l'arithmétique à une certaine époque, alors doit se clore cette époque de la vie avec ce que le jeune enfant se développant puisse avoir le sentiment : Maintenant, j'ai atteint quelque chose dans cette chose. - Ce n'est qu'alors que nous pourrons passer à un autre objet ainsi nommé.

Vous voyez donc, ce qui constitue maintenant la base de notre enseignement jusqu'au plus haut niveau de l'enseignement supérieur, cela porte en même temps le préjudice le plus profond à notre système éducatif. Il n'y a rien de plus absurde que lorsque l'étudiant va à l'université, comme je l'ai vécu de mon temps, par exemple, et entend :
De 7 h à 8 h, philosophie pratique, de 8 h à 9 h, sciences historiques, de 9 h à 10 h, histoire littéraire, de 10 h à 11 h, droit constitutionnel, et ainsi de suite.


Maintenant, à la base de tout cela ne repose pas l'intention qui devrait régner: ne causer aucun foutoir (NDT Kuddelmuddel anzurichten) chez l'humain se développant, mais repose juste l'intention de servir toutes les commodités de l'organisation scolaire extérieure. On peut le constater sans préjugés.
Là repose aujourd'hui une des tâches éminentes. C'est une tâche de laquelle on peut à peine cependant croire, que dans es cercles les plus larges, une tendance existe, selon les habitudes de pensée d'aujourd'hui, à la prendre au sérieux. C'est aussi ce qu’on pense lorsque nous répétons toujours à nouveau : aujourd'hui, le temps n'est pas aux petits comptes, mais aux grands. Les gens croient souvent que le temps des grands comptes serait servi quand on prononce de grandes paroles. Mais il est seulement servi quand on se met avec un courage intérieur à de grands changements, et quand on ne perd pas le courage de s'opposer à tout ce qui s'oppose à ces grands changements.

Une autre chose est ce qui est considéré aujourd'hui comme presque indispensable dans les milieux les plus larges, ce qui a une grande signification en particulier pour les niveaux scolaires inférieurs : c'est l’ainsi nommée supervision/contrôle étatique des écoles. Il ne peut rien y avoir de plus ruineux pour un développement vraiment approprié de la vie de l’esprit qu'une telle supervision scolaire officielle ou semi-officielle. Ce qui est besoin de la vie de l’esprit dans le système scolaire - et celui qui regarde les choses de l'intérieur, pourrait le savoir - qui est nécessaire à un développement vraiment prospère, exige la considération de tous les moments particuliers qui résultent de l'enseignement vivant lui-même. Cela ne peut et ne doit jamais être jugé par un quelque superviseur d'école se tenant en dehors. A un humain à qui on a une fois, dans l'auto-administration de la vie de l’esprit, à travers toutes les précautions nécessaires qui sont nécessaires pour cela, on a offert la confiance afin qu'il éduque ou enseigne les humains dans quelque endroit, à celui-là, tant qu'il est à son poste, personne n’a à parler dans sa méthodologie ou similaire. C'est quelque chose que beaucoup de gens ne comprennent pas encore aujourd'hui ; mais avec cette non-compréhension, ils ne comprennent pas en même temps une des conditions fondamentales de toute vie de l’esprit venant à maturité. Vous en voyez de quelle manière radicale la main doit être mise à tout ce que les gens tiennent pour évident aujourd'hui, oui, de ce renforcement qu'ils exigent même encore. Car il y a quand même à peine un quelque, disons, aussi seulement programme social, qui provient d’une pensée de parti et qui n'a pas un quelque point l'encadrement scolaire officiel ou semi-officiel. Avec cela n’est fait un quelque reproche à personne, aussi pas à un parti, mais simplement indiqué sur ce qui s'est donné tout de suite à partir de la vie à l’envers de l’esprit qui a progressivement montée.
On peut particulièrement étudier ces perversions/inversions de la vie de l’esprit quand on s'approche des niveaux scolaires élevés. Comment notre enseignement supérieur s'est-il réellement développé ? Même dans la seconde moitié du XIXe siècle, on a encore bien pu l'observer. Finalement, tous ces humains qui, tout de suite à l’intérieur de la vie allemande de l’esprit l’on amenée d'une quelque manière à ce qui a une certaine signification mondiale, ont encore grandi lorsque le nouveau système n'auvait pas détruit la base d'un développement vraiment spirituel. Goethe s'est déjà assez plaint des obstacles qui lui ont été posés au cours de ses études. On devrait d'abord se rendre des compte une fois comment ce qui est écrit dans "Poésie et vérité" de Goethe sur le professeur Ludwig et d'autres se serait comporté différemment si Goethe avait été contraint à l'âge de 18, 19 ou 20 ans à une obligation universitaire actuelle. Ces choses devront absolument être considérées aujourd'hui.
Qu'est-ce qui a été réellement éliminé, éliminé de proche en proche? Voyez-vous, lorsque le lycée, qui est donc aujourd'hui un spectre cauchemardesque vis-à-vis des exigences de l'époque, était le seul lieu de préparation au système d'enseignement supérieur, lorsqu’il avait encore le type de l'ancien lycée monastique, qui n'était naturellement pas si mauvais pour son temps, là il avait encore un dernier reste de ce qu'on pouvait caractériser ainsi : L'humain absorbe/prend en soi quelque chose, ce qui l'amène au point de vue d'une vision générale/universelle du monde. Il figurait dans le plan d’étude des lycées, l’ainsi nommée propédeutique philosophique. Toutefois, elle était seulement cultivée au cours des deux dernières années. Le plus souvent il a été fait en sorte que ce qui appartenait à la deuxième année a été pris dans la première, et ce qui appartenait à la première a été pris dans la deuxième. Mais maintenant, quelque chose était au moins là : c'était un vestige de ce qui était pris en charge dans les universités plus anciennes, que les premières années que l'humain passe à l'université a donné à chacun la possibilité d'absorber/de prendre en lui quelque chose d'une vision générale du monde, quelque chose qui peut en premier lui donner absolument la justification de se rendre dans une étude de profession particulière. Car personne ne peut en réalité être utile dans une étude professionnelle particulière qui n'a pas gagné, par un enseignement propédeutique et préparatoire, la possibilité de se former un jugement synthétiquement raisonnable et ressentant sur les affaires humaines en général. Aujourd'hui, on le tient pour superflu d'amener aux gens quelque chose de logique, quelque chose de psychologique sous une forme vraie. Personne ne peut étudier avantageusement une quelque branche de la vie plus haute de l’esprit qui n'a pas pris le passage par de telles représentations logiques et psychologiques, qui ne s’est pas acquis par cela, dans une certaine mesure, la justification intérieure pour cela. Toutes ces choses, la récente vie spirituelle culturelle les a absolument éradiquées. Celle-ci ne veut plus du tout regarder sur l'humain absolument ; cette récente vie spirituelle culturelle veut dresser (NDT : dans le sens du dressage) à partir de la vie de l’esprit des impulsions complètement étrangères à cette vie de l’esprit.
Mais cela a conduit à ce que ce qui est fiché dans notre entreprise/activité spirituelle générale ne porte justement plus du tout n’importe comment la marque/l’empreinte/le caractère d'une culture uniforme/homogène. Elle nous a fragmentés et, jusqu'à présent, elle n'a pas été capable de faire face à ce à quoi nous devrons faire face. Quiconque a de l'expérience dans ce domaine sait combien de discours d'éloges ont été faits à l'égard de ce qu'on a appelé le règne des spécialistes du temps récent. On a accentué que notre vie culturelle aurait connu une telle expansion que l'humain peut seulement dominer fructueusement une unique branche spéciale. Avec cela, on a indiqué sur quelque chose qui, d'un côté, j’aimerais dire, est évident. Mais par confort intérieur, on s'est en même temps adonné à cette évidence avec une vraie volupté. Car on n'a donc besoin de rien d'autre que de s'encapsuler dans une quelque spécialité, et c'est tout de suite par l'encapsulation dans une quelque spécialité qu’on devenait un humain de culture particulièrement justifié pour le temps actuel. Naturellement, celui qui a la culture à cœur ne peut pas espérer, et ne peut pas non plus vouloir, que le règne des spécialistes se transforme en un dilettantisme dominant tout ; mais ce qui devra être ambitionné, c'est que toute l'éducation, tout le système scolaire, soit conçu pour l'humain ainsi que, j’aimerais dire, dans une couche inférieure de sa conscience, il ait toujours la possibilité de tirer des fils pleins de compréhension depuis sa spécialité vers la culture d’ensemble. Cela ne peut se passer autrement qu'en donnant à chaque école supérieure (NDT ou justement « université ») un soubassement de formation humaine générale. Ceux qui aujourd'hui appartiennent aux ringards opposeront : Oui, que faisons-nous alors de la formation spécialisée ? - On devrait seulement vraiment vérifier une fois comment on pourrait procéder économiquement à la formation spécialisée quand les spécialités commencent, quand on peut avoir un effet sur des humains généralement instruits, sur des humains qui ont vraiment quelque chose d'humain en eux. Aujourd'hui, en raison de nos conditions culturelles perverses /rapport culturels pervers, nous sommes malheureusement si avancés que l'on peut être l'être humain le plus développé dans sa spécialité et stupide comme l'éclair par rapport à toutes les grandes questions humaines, ne rien comprendre de celles-ci. Aujourd'hui, nous avons une fois devant nous le phénomène étrange que celui qui a seulement fréquenté une école primaire/de peuple, ou peut-être même pas celle-ci une fois convenablement, mais qui a été tiré par la vie, a mieux à dire sur les conditions/rapports humains généraux que celui qui est passé par des études supérieures et est devenu un excellent humain dans son domaine.
Aujourd'hui, il faut lutter contre ce phénomène, si l'on pense seulement à envoyer ces impulsions dans les profondeurs qui seules peuvent conduire à une amélioration, qui ne conduisent pas seulement à prendre des mesures en surface comme les gens le veulent ; qui ne vont pas là où la réalité l'exige, si quelque chose devrait réellement se passer. Naturellement, nous avons aujourd'hui déjà poussé le mal si loin que nous n'avons plus les personnalités appropriées pour la sous-structure de l'université, que nous sommes dans la terrible position de ne plus avoir de professeurs du tout pour une éducation humaine générale. Car nous avons trop fait dormir nos universités, j’aimerais dire, les sarments (NDT qui portent chaque année le jeune bois de la vigne porteur des fruits futurs) les plus externes de la culture. On peut constater qu'à nos universités, un professeur lit un extrait du livre du collège à l'heure prévue, que l'étudiant écoute l'affaire, qu'il achète ensuite des relevés de notes pour se préparer à l'examen écrit. En fait, c'est un processus assez courant. Mais qu'est-ce que cela signifie vraiment ? En réalité, cela signifie que le jeune homme a pleinement brûlé d’envie le temps où il a écouté là, parce que ce qui s'est vraiment passé, c'est seulement qu'il s’est dressé aux transcriptions. S'il l'avait purement fait, il aurait vraiment fait tout ce qui est une réalité dans la chose. Cela signifie que le professeur se place debout sur le podium, lit le cahier du collègue, est une chose complètement inutile, absolument superflue.
Maintenant, pourra facilement être dit : Là nous avons donc  un tel botocudiste face à nous qui réclame l'abolition des collèges/collèges ! Non, ce n'est pas le cas. Je ne demande certainement pas l'abolition des collèges, mais je rend seulement attentif sur ce que les collèges sont lus aujourd'hui sans tenir compte du fait historico-culturel que l'art de l'imprimerie a été une fois inventé, que ce qu’on lis purement à haute voix pénètre vraiment mieux dans la boite du cerveau quand c’est lu dans un livre convenablement écrit. Mais je rend aussi attentif que le meilleur que l'on peut obtenir d'un livre bien écrit peut difficilement être un dixième de ce qui émerge réellement de la personnalité directe de l'enseignant, de telle sorte qu'il existe un lien d’âme entre l'enseignant et celui qui reçoit son enseignement.
Mais cela peut seulement se produire que dans une vie de l’esprit placée sur elle-même, s’administrant elle-même, où l'individualité peut se déployer pleinement, où les traditions, comme c'est le cas dans les universités ou autres écoles supérieures, ne règnent pas pendant des siècles, mais où l'individu a la possibilité d'être lui-même jusqu'au moindre détail. Alors sortira tout de suite, de l'enseignement oral ce dont on peut dire : Nous avons repoussé tout ce qui veut aussi entrer dans l'humanité par l'art de l'imprimerie, par l'art de l'illustration, et ainsi de suite. Mais c'est tout de suite parce que nous l'avons repoussé que nous avons eu l'occasion/la possibilité de développer des compétences pédagogiques totalement nouvelles qui dorment aujourd’hui encore dans l'humanité. Ces choses appartiennent aussi, et elles appartiennent même en premier lieu aux questions sociales du présent. Car ce n'est que lorsque l'on a du cœur et du sens pour ces choses que l'on peut pénétrer dans ce qui est sinon nécessaire aujourd'hui.
Examinons ce qui ressort d'un enseignement supérieur inadapté/retourné/faussé à la situation sociale générale. Hier, j'ai même dû faire remarquer dans une conférence publique que nous n'avons fondamentalement aucune réflexion/reflet des conditions sociales réelles, ni dans l'économie nationale de la bourgeoisie ni dans l'économie nationale du prolétariat, parce que nous n'avions tout simplement pas la force de parvenir à une véritable science sociale. Qu'est-ce qui a émergé dans la bourgeoisie au lieu de la science sociale ? Quelque chose dont on est très fier, quelque chose dont on ne se lasse jamais de faire l'éloge encore et encore : c'est la sociologie moderne. Maintenant, cette sociologie moderne est le produit culturel le plus absurde qui ait jamais vu le jour. Car cette sociologie pèche contre toutes les nécessités les plus élémentaires qu'une science sociale devrait avoir. Cette sociologie cherche sa grandeur dans la mesure où elle s'abstient de tout ce qui pourrait conduire à une volonté sociale, à une impulsion sociale, dans la mesure où elle ne fait qu'enregistrer historiquement et statistiquement les faits dits sociologiques, de sorte qu'elle livre apparemment la preuve que l'humain est une sorte d’animal social, qu'il vit dans une société. Cette preuve, elle l’a, toutefois inconsciemment, fourni assez fortement, cette sociologie ; elle l'a fournie en ne révélant rien d'autre que les jugements sociologiques les plus plats, c'est-à-dire, ceux qui sont généraux, des biens communs, des trivialités.
Mais nulle part la volonté est disponible de trouver les connaissances des lois de société ainsi qu’elles doivent entrer dans la volonté sociale humaine. Mais avec cela dans ce domaine, la force de la vie de l’esprit est absolument paralysée. Nous n'avons, dans les classes non prolétariennes aujourd'hui, cela doit être admis calmement, absolument aucune volonté sociale. La volonté sociale fait totalement défaut parce que, tout de suite là où elle aurait dû être cultivée, dans l'enseignement universitaire, la sociologie a pris la place de la science sociale; la sociologie impuissante à la place de la science sociale, qui pulse à travers la volonté et stimule les humains.



Ces choses vont jusque dans les profondeurs de la vie culturelle. La elles doivent être cherchées, sinon on n’en vient absolument jamais à bout. Qu’on pense seulement une fois comment les humains se tiendraient autrement dans la vie si se réalisait ce qui a été dit ici dans une considération précédente. Au lieu de détourner le regard des époques culturelles les plus anciennes, qui ont reçu leur structure dans des conditions sociales complètement différentes, ce serait précisément à l'âge où l'âme du sentiment vient à l'existence dans de fines vibrations, à partir de la quatorzième, quinzième année, que l'humain devrait être introduit directement dans la vie présente, la plus proche. Il devrait apprendre à connaitre ce qui se passe sur le champ, il devrait apprendre à connaitre ce qui se passe dans l’activité artisanale, il devrait apprendre à connaître les différentes relations commerciales. L'homme devrait absorber tout cela. Et qu’on pense comment il s'engagerait alors dans la vie d'une manière complètement différente, comment il serait un homme indépendant et comment il ne se laisserait pas forcer à s'engager dans ce qui est aujourd'hui souvent salué comme la plus haute réalisation de la culture, mais qui n'est autre que le phénomène le plus désolant de la décadence.
C'est seulement sur le sol d'une vie de l’esprit s’administrant elle-même, que par exemple, peut s'épanouir aussi l'art réel. Et l'art réel est une chose de peuple ; l'art réel est quelque chose de social dans le sens le plus éminent. Celui qui étudie le style de construction grec, roman, gothique dans le sens où cela se passe souvent aujourd'hui, il sait très peu de choses sur ce qui vient en considération. En premier celui qui sait ce qui repose dans le style architectural grec, roman et gothique, qui sait comment toute la structure sociale de l'époque où ces styles régnaient était à voir dans les formes, dans les conduites de lignes, dans l'imagerie à l’intérieur de ces styles, comment l'art vibrait en avant dans les âmes humaines. Ce que l'humain faisait dans la vie quotidienne, jusqu'au mouvement des doigts, était un progrès vibrant de ce qu'il voyait quand il regardait ces choses, qui lui offrait la possibilité d'absorber l'être vraiment réel, disons, d'un style de construction. On a besoin aujourd'hui, de l'établissement du mariage entre l'art et la vie, qui ne peut s'épanouir/prospérer que sur le sol d'une vie libre de l’esprit. Oh, quel chagrin/quelles plaintes, mes chers amis, que nos enfants soient conduits dans des salles de classe qui sont véritablement des environnements barbares pour les jeunes âmes tranquilles ! Qu’on pense à chaque salle de classe - non pas décorée artistiquement comme on se le pense souvent aujourd'hui, mais qu’on la pense conçue par un artiste ainsi que cet artiste l'a harmonisée de telle manière que cet artiste a amené les formes particulières en accord avec ce sur quoi le regard doit tomber pendant qu’il apprenant le une fois un/le calcul.
Les pensées qui devraient œuvrer socialement, ne peuvent œuvrer socialement, quand, pendant que ces pensées se forment, en un courant auxiliaire de la vie spirituelle, n’emménage dans l'âme ce qui vient d'un environnement vraiment à la mesure de la vie. Mais cela a aussi besoin, disons, pour le règne de l'art, un tout autre cours de vie que lui est accordé aujourd'hui pendant le grandir. Aujourd'hui, celui qui ressent en soit l'envie/la pulsion artistique n'aura tout de suite pas la possibilité de s'approcher de la vie. S'il sent en soi, disons, l'envie/la pulsion de devenir peintre, alors la vie le pousse à peindre un quelque jambon le plus tôt possible, parce qu'il pense qu'il s’agit de créer quelque chose qui donne une satisfaction intérieure. Évidemment, il s’agit de cela ; mais il s’agit de si tout d’abord l'impulsion pour cette satisfaction intérieure a trouvé le chemin dehors dans la vie, ainsi que l'on ressente alors la plus grande satisfaction intérieure quand on demande d'abord à la vie : qu’est à créer ? et quand on sent aussi toujours l'obligation, l'obligation à force de conscience, que l'on ne prend rien à la vie qu'on ne lui redonne.

 Parce qu'aujourd'hui, disons, les peintres livrent des paysages à ceux qui n'en comprennent quand-même pas beaucoup, par cela ne sera pas favorisé/promu l'art, mais l'art sera jeté dans l'abîme. Nous avons ainsi un art du luxe inutile à côté d'une mise en forme barbare de notre cadre de vie. Pensons seulement une fois que se produit le contexte que mon livre sur la question sociale est soucieux de réaliser, où pour la simple raison que chaque moyen de production peut seulement coûter quelque chose aussi longtemps que jusqu'à son achèvement, qu’il passe libre après achèvement dans la construction sociale. Pensons comment disparaîtrait là tout intérêt égoïste individuel, comment entièrement de soi-même, instinctivement, intuitivement germerait en chacun qui crée, la tendance à créer pour toute l'humanité, et comment il chercherait cette possibilité de créer pour toute l'humanité, au lieu de ce qui est présent/disponible chez beaucoup aujourd'hui qu'ils créent pour les capitalistes, d’après leurs non-besoins. C'est avant toutes choses la tâche : socialiser ainsi que, sous la socialisation, toute la vie de l’esprit ne tombe pas sous les roues. En ce point, nos cercles guidants, dirigeants n'ont absolument donc même pas une fois la toute première impulsion d'examiner la bonne chose. Ces cercles se scandalisent maintenant au sujet des Spartakistes, des bolcheviques, etc. Oui, les Spartakistes, les bolcheviques ne se sont pas faits eux-mêmes. Qui les a faits ? Nos cercles guidant, dirigeants ! Car ils n’ont ressenti aucune impulsion en eux-mêmes pour établir une véritable culture populaire/de peuple. Il n'y aurait aucun bolchevisme aucun spartakisme si les cercles dirigeants avaient fait leur devoir. Mis à part que le spartakisme et le bolchevisme ne sont pas ainsi que ce que les cercles dirigeants se dépeignent aujourd'hui, afin de mettre en scène de petits morceaux de frissons devant le monde et justifier leurs canons. Cela seulement en passant.
Aujourd'hui, en particulier dans les cercles guidant, dirigeants, un retour-en-soi/introspection claire et non colorée serait nécessaire. Pour cela peu, peu d'inclination est disponible.


Voyez-vous, le truc pour une amélioration de l'âme, cela, l’évolution de l'humanité ne l'a vraiment pas encore arraché de cette âme, cela serait encore toujours là ; ce serait là soi-même, et même à un degré particulier, là dans le peuple allemand. Mais ce peuple allemand, depuis très longtemps, n'a toujours rien à voir avec le développement en lui-même des forces germinatives de ses propres pensées, de ses propres sentiments, de ses propres impulsions. Et au niveau le plus bas de l'école, les impulsions ont été inoculées qui font de l'humain allemand si magnifiquement conçu, une machine d'autorité ; une machine qui suit aveuglément l'autorité. Il y a un lien/pendant entre tout ce qui nous vient si terriblement devant les yeux aujourd'hui et cette fausse éducation, cette éducation qui ne rend pas l'homme libre et indépendant, parce qu’elle n'est pas libre et indépendante elle-même. Cette éducation, qui se sent d'autant plus à l'aise plus elle peut être confinée/comprimée à l'État, pour qu'elle puisse continuer à se sentir à l'aise quand la décision peut être prise dans d'innombrables assemblées : Nous nous tenons plein de confiance au gouvernement, qui contribue maintenant au nécessaire à Versailles à nous couper les cols. Les décisions seront prises en d'innombrables réunions : Nous nous tenons fermement derrière ce gouvernement. Pendant qu'en vérité, il siège à peine un humain dans ce gouvernement qui écoute dedans, pendant que les premières exigences sont d'avouer ouvertement et librement : Tout ce qui s'y passe n'est que la poursuite du malheur qui s'est produit dans les régions (NDT Gauen) allemandes en l’année malchanceuse 1914. En ces choses se sont déversées les erreurs de notre système éducatif. Et ces erreurs de notre système éducatif, elles ont pris toutes les possibilités à l'humain d’avoir un sens de la  mesure pour les évènements de la vie.
Comme je vous ai décrit aujourd'hui, que d'un côté, un système scolaire synthétiquement raisonnable, qui met l'accent sur la concentration et non sur l’infâme plan horaire, devait apporter dans l'être humain force de raison analytique autonome et synthéticité de celle-ci, ainsi serait amené une véritable pénétration de notre société dès l'éducation avec un art social qui amènerait en l’état une culture correcte de la volonté. Car personne ne peut vouloir qui n'a pas acquis la volonté par une véritable éducation artistique. Ce secret du lien/pendant de l'art avec la vie, et notamment l'élément de volonté de l’humain, reconnaître cela, c’est l'une des toutes premières exigences de la future pédagogie psychologique, et toute pédagogie future doit être psychologique. Les bâtisseurs de cette psychologie pourront même à peine, dans l'état actuel des choses, où toutes les psychologies sont chassées des gens, être d'autres humains que les artistes, qui ont encore un peu de psychologie dans leurs veines, pendant que la psychologie a sinon disparue de notre formation. Dans la formation scientifique, il n’en reste pas non plus un petit atome. Un tel placement dans la vie, il serait possible si chacun travaillait vraiment pour tous et tous pour chacun, parce que les forces de production seraient alors appliquées de telle manière que le temps serait disponible pour une telle éducation. Car beaucoup de foutaises, qui sont dites aujourd'hui, n'ont pas besoin d'être dites du tout si l'on veut parler sérieusement et ouvertement, si ce qui ne peut servir qu'à la vie spirituelle est accompli, si le travail manuel et le travail spirituel travaillent l'un dans l'autre, ce qui devrait quand-même être recherché dans l'avenir. Alors, partout sur la terre, si chacun - maintenant, le chacun ne pourra être, mais un certain rapprochement vers l'idéal peut avoir lieu – faisait/exécutait sa part de travail manuel, aucun humain n'aurait besoin de travailler plus de trois à quatre heures par jour au plus. Un calcul au moins approximatif donne ce résultat. Ce qui sera travaillé à la main au-delà de trois ou quatre heures, cela ne provoquent pas les nécessités inhérentes au développement de l'humanité, cela provoquent - on peut le dire aujourd'hui sans émotion, sans énervement comme un fait totalement objectif - les innombrables fainéants et jouisseurs de rente qui déambulent parmi nous. Mais ces choses doivent nécessairement être examinées honnêtement et sincèrement. Car les corrections de ces rapports ne dépend pas seulement de ce que quelque chose sera changé en petit ici et là, mais elles dépendent de ce que nous mettons en place notre éducation, notre pédagogie populaire/de peuple ainsi que les humains reçoivent une juste vision des choses de la vie par l'éducation, par le système scolaire.


Aujourd'hui, la situation est ainsi que notre système éducatif fait remonter/pousse à la surface des plantes humaines/des légumes ? qui n'ont pas la moindre vision juste/sens de la mesure pour les choses qui se produisent autour de nous. C'est pourquoi toutes les nouvelles en provenance de Versailles, par exemple, sont si absurdes, parce que personne n'a de jugement sur le poids de l'un ou de l'autre, sur les motifs pour juger l'un ou l'autre peuple, ce qui est une nécessité pour l'un ou l'autre peuple sur la base de son essence humaine. C'est pourquoi on ne sera aussi pas compris quand on parle sur de telles choses. Si aussi seulement une petite étincelle de l'essence de la tri-articulation de l'organisme social pouvait entrer dans la compréhension humaine, ainsi on verrait comment ce qui nous menace de l'Occident/l’Ouest est l'inondation de toute la vie politique et spirituelle par la vie économique ; comme ce qui presse de l'Orient vers nous, aussi à partir de la Russie, est le cri strident de l'humanité après le sauvetage de la vie de l’esprit hors de la vie de l’économie. Deux pôles se font face, l'Ouest et l'Est, et nous, au centre, nous avons la tâche de regarder vers l'Ouest et de ne pas laisser ses dommages venir à nous ; de regarder vers l'Est et de prendre soin de ce que nous devons nous imposer non pas après des siècles mais après des décennies, car à l'humanité devra s'imposer ce qu'elle ne s'impose pas elle-même. Notre tâche ici, au milieu de l'Europe, est de cultiver ce qui ne pourra être cultivé qu'à partir des trois membres de l'organisme social. Si une suprématie de la culture orientale devait émerger aujourd'hui, la terre serait inondée de mysticisme nébuleux, la terre serait inondée de théosophie étrangère à la vie. Si la suprématie s'élevait de l’Occident, alors la terre serait inondée, tyrannisée par la pure vie matérielle.


Nous aurions cette tâche : prévenir deux terribles dommages à l'humanité par une tri-articulation synthétiquement raisonnable de l'organisme social, parce que nous autonomisons la vie de l’économie, la vie de l’esprit et prenons à l'État la possibilité de conduire ces choses aussi loin que notre chute vienne de l'Ouest et de l'Est s'effondrant sur nous.

Un regard/un coup d’oeil objectif vers l'Occident d'aujourd'hui montre surtout combien il faut être attentif à tout ce qui émane des peuples romans/latins. Car rien ne pourrait être plus dangereux pour nous que de nous livrer à l'illusion qu’à partir de fondations profondes, très profondes, avant toutes choses, la France travaille à notre naufrage. Si nous empêchons la France de le faire, nous surmonterons facilement ce qui nous menace du côté anglais. Mais à cela appartient la capacité de discernement, le sens de la mesure pour les choses. Pour cela est avant toutes choses nécessaire la raison que peut-être à quelques exceptions près, tous ceux qui négocient d'Allemagne - je ne sais pas comment on devrait dire afin qu’on ne blesse personne - aujourd'hui, à Versailles, négocient sur le destin de l’Allemagne, ne seront plus utilisés comme instruments pour ces négociations. Ce sont des choses qui justement devraient être vues aujourd'hui ainsi, mes chers amis, qu'on ne fasse aucune concession dans son jugement intérieur. Mais si on envisage cela aujourd'hui, alors on prend, par un tel voir, la première impulsion, dont on a particulièrement besoin pour l'éducation populaire/de peuple ; on voit ce qui a propulsé l'éducation de peuple jusqu’à présent à la surface a des humains qui font aujourd'hui la destinée des humains.

Il est naturellement plus commode d'associer/d’articuler les jugements les plus triviaux à ce qui est en fait pensé ici, comme partant des stimuli qui seront donnés, sur les différents domaines humains, afin que puisse être atteint le correct sur ces différents domaines humains. Lorsque j'ai parlé il y a longtemps, dans notre bâtiment/construction de Dornach, de la tri-articulation de l'organisme social, là un temps est passé et, après, un plan très étrange a émergé. À titre d'exemple grotesque de la façon dont les humains sont éduqués aujourd'hui, j’ai peut-être la permission de mentionner ce plan. Là est le bâtiment, qui occupe quelques humains, liés avec cela, d’autres, qui n'ont rien à faire, et qui vivent dans les environs. Il a été parlé sur la tri-articulation de l'organisme social. Maintenant, dans quelques têtes, l'idée est née, j’aimera dire, évidente, qu’on devrait quand-même commencer n’importe où. Et on voulait maintenant commencer à socialiser n’importe où, en ce qu’on saisisse de l’œil sectairement un petite domaine de la manière la plus désertique/grossière et en laissant pousser dans ce petit domaine les plantes les plus désertiques de l'égoïsme, et dise alors qu'on a quand-même n’importe où commencé avec socialiser. Donc, ce qui était groupé autour du bâtiment en termes d'humains, devait d'abord être socialisé, l'organisme social tri-articulé mis en scène. Des plans ont été esquissés pour la mise en scène de l'organisme social tri-articulée par les dornachois. On ne pouvait pas faire d’autre que de dire aux gens : "Qu'est-ce que cela devrait signifier en fait ? Supposez une fois que vous preniez la question au sérieux : alors viendrait comme première chose l'indépendance de la vie économique. Oui, alors vous devriez naturellement, avant toutes choses vous procurer des vaches et traire et faire tout ce qui peut apparemment amener une oasis économique. Et alors pourraient, beaucoup d'autres humains qui doivent se tenir vers dehors en lien à cette oasis économique, devenir les plus beaux parasites de l'économie, car chacune de telles fermetures/ de tels isolements sectaires n'est rien d’autre qu’un parasitisme économique. Dans une zone économique fermée, on peut donc seulement s'égoïser socialement dedans ; quand on exclut quelque chose, on vit aux dépens/coûts d’autres. C'est d'autant plus le capitalisme le plus désertifiant. Et la vie de droit : maintenant, j’aimerais voir, au cas où vous institueriez un tribunal, si quelqu'un a quelque chose sur la conscience et lui prononceriez le verdict, je voulais voir ce qu’alors l'Etat suisse dirait, quand vous auriez cette tri-articulation ! Et la vie de l’esprit : depuis que nous avons un mouvement anthroposophique, à tout de suite été recherché/ambitionné pour la vie de l’esprit contre toute résistance, ce qui est une indépendance de tous les côtés. Nous l'avons fait aussi longtemps que nous existons, et vous ne voyez même pas une fois que cela a été attaqué aussitôt. Il y a là si peu de compréhension pour cela que sera pensé que cela aussi devrait être mis en place.

Il ne s’agit pas de cela qu’aujourd'hui n’importe qui dise : Oui, à un quelque point on doit quand même commencer. – Avec ce commencer est le plus souvent seulement pensé une individualisation capitaliste désolante/désertifiante, et cela doit tout d’abord commencer par l'établissement capitaliste d'une telle colonie. Avec cela, on est entièrement éloigné de ce qui peut être pensé avec des pensées vraiment sociales. Mais avec cela ne devrait pas être exercé une critique sur l'individu, car je suis le dernier qui méconnais les difficultés qu'a chaque individu quand il veut se transposer aujourd’hui dans les grandes tâches du temps. Mais je voudrais mettre quelque chose d’autre dans votre cœur : ne pas se bercer d'illusions, mais si vous voulez individualiser capitalistiquement, ainsi avouez-vous le. Vous êtes, à partir des rapports/conditions d'aujourd'hui dans la nécessité d'individualiser encore capitalistiquement, pour votre bien-être. Avouez-vous, s'il vous plaît, la vérité, car la vérité sera ce qui à partir de quoi toute la vie sociale devra vraiment commencer. La vérité ne devrait pas une fois être niée dans les phrases/principes. On ne devrait même pas faire un pas devant l'humanité dans la formulation de phrases/principes avec une contrevérité/non vérité.
Aujourd'hui, l’appel va par le pays : gratuité du système scolaire. Oui, qu'est-ce que ça devrait alors absolument dire ? Seulement l'appel pourrait traverser le pays : Comment socialise-t-on pour que chacun ait la possibilité d'apporter une correcte contribution au système scolaire ? La gratuité de l'école n'est rien de plus qu'un mensonge social, car soit on cache derrière cela, d'un côté le fait qu'il faut d'abord mettre la valeur ajoutée/plus-value dans la poche d'une petite clique pour qu'elle puisse fonder son système scolaire par lequel elle contrôle les humains, ou on jette du sable dans les yeux de tous afin qu’ils ne puissent seulement plus savoir que parmi les sous qu'ils prennent du portemonnaie, doivent aussi être ceux dont les école seront entretenues. Dans la formulation de nos phrases/principes, nous devons déjà être si consciencieux que nous aspirions à la vérité.
La tâche est grande, mais chacun devrait se garder devant les yeux la grandeur de la tâche. Ce qui dans l'anthroposophie a été placé comme idéal depuis des décennies au sein d'un petit mouvement, mes chers amis, cela ne peut naturellement pas être réalisé/rempli par chacun : l'un doit faire preuve de considération pour sa fonction, l'autre pour sa femme, l'autre pour son homme, l'autre pour l'éducation de ses enfants. Chacun devrait l'admettre/se l’avouer sans réserve/retenue, afin qu'il obtienne une vue d’ensemble sur combien peu il suit/peut suivre/rejoint ce dont il s’agit. Car l'idéal anthroposophique est donc un tel qu'il rend nécessaire l'institution de l'humain entier (NDT l’engagement perdrait l’idée aussi présente ici d’une installation dans des fonctions.. sociales ici. A minima un engagement dans une profession ?) Cela beaucoup ne le peuvent donc pas aujourd'hui. Mais ils ne devraient pas se faire des illusions, le brouillard qu'ils ont maintenant déjà fait assez ; mais ils devraient s’avouer la vérité sur eux-mêmes. Mais de l'autre côté, ils devraient être imprégnés de ce qu’il en va aujourd'hui de se tenir debout ou de tomber, tout de suite lors du soin d'une vie de l’esprit vraiment à la mesure de la culture. Et personne ne peut arriver à des façons de voir correctes sur ce qui est nécessaire à la vie de l’esprit et avec cela à la vie sociale, qui n'ose pas s’avouer courageusement : Le radicalisme doit aller jusqu'à modifier l’infâme plan horaire, jusque dans maints petits détails/bricoles ; car à partir de ces bricoles se développe ces boules de neige qui grandissent alors en avalanches, qui sont aujourd'hui là comme les grands dommages de la culture/à la culture.

Je vous prie d’y réfléchir. De cela nous voulons alors continuer à parler une prochaine fois.

Heute kommt außerordentlich viel darauf an, daß die tieferen Zusammenhänge innerhalb der Gesellschaftsordnung der Menschheit wirklich gesehen werden. Die Zeiten haben es mit sich gebracht, daß in vieler Beziehung die Menschen sich zufrieden gaben mit dem, was ich nennen möchte Oberflächenanschauung, Anschauungen, die an der Oberfläche des Daseins gewonnen worden sind und die dann dazu geführt haben, daß man das eine für richtig hält, oder besser gesagt, daß der eine etwas für richtig hält, der andere für falsch, daß aber dann mit diesen Ansichten von Richtig und Falsch nichts anzufangen ist. Es ist mit ihnen nichts anzufangen aus dem Grunde, weil man sich zwar Gedanken bilden kann, die an der Oberfläche liegen, doch kann niemals irgend etwas Vernünftiges geschehen, wenn man solche Gedanken in die Wirklichkeit umsetzt. Die Wirklichkeit läßt sich Oberflächenansichten nicht so leicht gefallen, wie die Dinge im menschlichen Kopfe. Da aber liegt ein Krebsschaden der heutigen Zeit. Und ein weiterer Krebsschaden ist der, daß die Menschen nicht wollen jene Selbstbesinnung aufbringen, die ihnen im rechten Moment sagen würde: Diese Dinge sind alle aus unserem persönlichsten Interesse heraus, die dürfen wir nicht etwa im sozialen Sinne auffrisieren; wir dürfen nicht sagen, wenn wir etwas in unserem persönlichen Interesse tun wollen, daß dies ein Zweig sei irgendeiner sozialen Wirksamkeit. In dieser Beziehung erlebt man ja so manches. Es hat sich mancherlei vergrößert heute von dem, was ja seit Jahren vorhanden ist: daß immer wiederum dasjenige, was hier von dieser Stelle aus gewollt wird, umgesetzt wird in das persönliche Interesse einzelner Kreise, und dann gesagt wird, das sei irgendeine Konsequenz, eine Folge desjenigen, was von hier aus gewollt wird. Ich sage das aus dem Grunde, um aufmerksam zu machen, daß heute der gute Wille vorhanden sein müßte, in die Dinge tiefer hineinzuschauen, über Oberflächenanschauungen hinwegzukommen.
Nirgends mehr als auf pädagogischem Gebiete ist dieses Hinwegkommen über Oberflächenanschauungen notwendig, und nirgends mehr fehlt der gute Wille dazu, als gerade auf diesem pädagogischen Gebiet- Denn auf diesem pädagogischen Gebiet ist es notwendig, wenn wirklich sozial gedacht werden soll, ich möchte sagen, bis in die elementarsten Dinge hinein seine Aufmerksamkeit zu wenden. Das haben Sie vielleicht schon gesehen aus den beiden vorigen an Pädagogisches anknüpfenden Vorträgen; das aber möchte ich insbesondere heute als etwas gewahrt wissen, das durch das ganze Anhören meines Vortrages durchgehen soll.

Was wird heute schon von den untersten Schulstufen ab von Menschen, von kleinen Kindern, erlebt. Wenn das kleine Kind in die Schule geführt wird, dann ist für dasjenige, was da geschieht, fast alles andere maßgebend, nur nicht die Bedürfnisse, die Impulse des sich entwickelnden Menschen. Und mit dem Aufrücken von Schulklasse zu Schulklasse wird das immer schlimmer und schlimmer. Bereits in einem Alter, das solche Dinge nicht im geringsten verträgt, tritt zum Beispiel folgendes ein: Der junge Mensch geht in die Schule zur ersten Schulstunde des Morgens. In dieser ersten Schulstunde ist vielleicht angesetzt aus den Bequemlichkeiten des Lehrerkollegiums heraus, sagen wir, Mathematik, Rechnen. Dann folgt vielleicht Latein, dann folgt vielleicht eine weitere Stunde religiösen Unterrichts. Und dann folgt vielleicht Musik oder Gesang, oder vielleicht nicht einmal das, sondern es folgt vielleicht Geographie darauf. Man kann das menschliche Gemüt von Grund auf nicht stärker ruinieren, als wenn man in dieser Weise bei dem jungen Menschen dafür sorgt, daß seine Konzentrationskraft auf das allergründlichste zerstört wird. Dasjenige, wo angefangen werden müßte, auf dem Gebiete des Unterrichts zu sozialisieren, das ist vor allen Dingen der Stundenplan, diese Mördergrube für alles dasjenige, was wahrhafte Pädagogik ist. Der Stundenplan, der dann seine Fortsetzung findet durch alle Schulstufen, das ist dasjenige, was heute zuallererst bekämpft werden muß.
Notwendig ist, daß gesorgt werde, wenn überhaupt an eine Gesundung unseres Unterrichtswesens gedacht wird, daß in der Zukunft der heranwachsende Mensch so lange bei einer Sache bleiben kann, als das konzentrierte Verweilen auf einer Sache durch die Entwickelungszustände des Menschen notwendig ist. So daß zum Beispiel, sagen wir, sorgfältig herausgefunden werden müßte: für ein bestimmtes Lebensalter ist notwendig, dem heranwachsenden Menschen, sagen wir mathematische, physikalische Begriffe beizubringen. Dann müßte dazu nicht der schlechteste Weg gewählt werden, daß eine oder drei oder fünf wöchentliche Schulstunden dafür angesetzt werden, sondern es müßte dieses Sichaneignen eine Epoche werden beim heranwachsenden Menschen, das heißt, er müßte immerzu, ohne durch anderes fortwährend gestört zu werden, eine gewisse Zeit seines Lebens hindurch sich auf eines konzentrieren. Das heißt, man müßte aus wirklicher pädagogisch-psychologischer Anthropologie heraus zum Beispiel sich klar sein darüber, in welchem Lebensalter dem Menschen beizubringen ist irgend etwas Arithmetisches. In diesem Lebensalter müßte die Hauptsache auf Arithmetik gelegt werden; in diesem Lebensalter müßte der ganze Tag dazu verwendet werden, um auf Arithmetik die Hauptaufmerksamkeit zu lenken. Das meine ich natürlich nicht so, daß nun der junge Mensch von morgens bis abends nur Mathematik treiben müßte, aber ich meine es so, wie ich genötigt war, es einmal zu machen, als ich ein psychopathisches Kind von elf Jahren zu erziehen bekam. Da versuchte ich, auf ökonomische Weise vorzugehen: da reservierte ich mir von allen Persönlichkeiten, die für die Erziehung des Kindes verantwortlich waren, daß ich selber in der Zeit, wo ich die Seele besonders konzentrieren wollte auf eine bestimmte Sache, nun den ganzen Plan zu entwerfen hatte für das, was sonst mit dem Kinde getrieben wurde: also soundsoviel durfte Klavier gespielt, soundsoviel durfte gesungen werden und so weiter. Es handelt sich nicht darum, nun etwa wiederum die Seele zu erfüllen mit irgendeinem Lehrstoff, sondern darum, die ganze Entwickelung so einzurichten, daß die Seele von selbst sich in einer bestimmten Lebensepoche auf eines konzentrieren kann, und daß man, bevor man zu etwas anderem übergeht, es wirklich dahin bringt, daß ein gewisser Abschluß erreicht ist in einem einzelnen Zweige der Menschenbildung. Sagen wir also: Es ist nachzudenken darüber, wieviel man in einer bestimmten Lebensepoche von Arithmetik einem Menschen beizubringen hat, dann muß diese Lebensepoche damit abschließen, daß das junge sich entwickelnde Kind das Gefühl haben kann: Jetzt habe ich in dieser Sache etwas erreicht. - Dann darf erst zu einem anderen sogenannten Gegenstand übergegangen werden.
Sie sehen also: Dasjenige, was jetzt die Grundlage unseres Unterrichtens bis in die höchsten Hochschulstufen ausmacht, das trägt zugleich die allergründlichsten Schäden unseres Unterrichtswesens an sich. Es kann kaum etwas Widersinnigeres geben, als wenn der Hochschüler zur Hochschule geht, so wie ich es zum Beispiel in meiner Zeit erfahren habe, und etwa hört:
Von   7- 8 Uhr morgens praktische Philosophie, von   8- 9 Uhr morgens Geschichtswissenschaft, von   9-10 Uhr morgens Literaturgeschichte, von 10-11 Uhr morgens Staatsrecht und so weiter.
Nun liegt alledem nicht die Absicht zugrunde, die aber zugrunde Hegen müßte: keinen Kuddelmuddel anzurichten in dem sich entwickelnden Menschen, sondern es liegt lediglich die Absicht zugrunde, allen Bequemlichkeiten der äußeren Schuleinrichtung zu dienen. Das ist ganz vorurteilslos anzuschauen.
Da liegt heute eine eminenteste Aufgabe vor. Das ist eine Aufgabe, von der man aber kaum glauben kann, daß in weitesten Kreisen nach den heutigen Denkgewohnheiten eine Neigung besteht, sich ernsthaft damit zu befassen. Das ist es auch, was man meint, wenn man immer wiederum sagt: Heute ist die Zeit nicht der kleinen, sondern der großen Abrechnungen. Die Leute glauben vielfach, es werde der Zeit der großen Abrechnungen gedient, wenn man große Worte spricht. Ihr wird aber nur gedient, wenn man sich mit innerem Mut heranmacht an große Wandlungen, und wenn man nicht den Mut verliert, entgegenzutreten allem, was sich solchen großen Wandlungen entgegenstellt.

Ein anderes ist dasjenige, was heute für fast unerläßlich gehalten wird in den weitesten Kreisen, was insbesondere eine große Bedeutung für die unteren Schulstufen hat: das ist die sogenannte staatliche Schulaufsicht. Es kann nichts Ruinöseres geben für eine wirklich sachgemäße Entwickelung des Geisteslebens als eine solche amtliche oder halbamtliche Schulaufsicht. Dasjenige, was Bedürfnis des Geisteslebens im Schulwesen ist - und derjenige, der in die Dinge innerlich hineinschaut, der könnte das wissen -, was zu einer wirklich gedeihlichen Fortentwickelung notwendig ist, das erfordert eine Rücksichtnahme auf alle einzelnen Augenblicke, die sich ergeben aus dem lebendigen Unterricht selber. Das kann und darf niemals beurteilt werden durch irgendeine außenstehende Schulaufsicht. Einem Menschen, dem man einmal in der Selbstverwaltung des Geisteslebens durch alle die Vorsichten, die dazu notwendig sind, das Vertrauen geschenkt hat, daß er auf irgendeiner Stelle Menschen erzieht oder unterrichtet, dem darf, solange er auf seinem Posten steht, niemand in seine Methodik oder dergleichen hineinreden. Das ist etwas, was viele Leute heute noch nicht verstehen; aber mit diesem Nichtverstehen verstehen sie zugleich nicht eine der Grundbedingungen alles wirklich heranreifenden Geisteslebens. Sie sehen daraus, in welch radikaler Weise Hand angelegt werden muß an all dasjenige, was heute die Leute als etwas Selbstverständliches hinnehmen, ja, dessen Erstarkung sie sogar noch fordern. Denn es gibt doch kaum irgendein, sagen wir, auch nur soziales Programm, das aus Parteidenken hervorgeht und nicht irgendwelche Punkte über amtliche oder halbamtliche Schulaufsicht hat. Damit ist nicht irgend jemand ein Vorwurf gemacht, auch nicht einer Partei ein Vorwurf gemacht, sondern einfach hingewiesen auf dasjenige, was sich ergeben hat gerade aus dem verkehrten Geistesleben, das allmählich heraufgekommen ist.
Man kann ja diese Verkehrtheiten des Geisteslebens besonders studieren, wenn man an die hohen Schulstufen herangeht. Wie hat sich denn eigentlich unser Hochschulwesen entwickelt? Das konnte man sogar noch in der zweiten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts gut beobachten. Schließlich sind all diejenigen Menschen, die gerade innerhalb des deutschen Geisteslebens es irgendwie gebracht haben zu dem, was eine gewisse Weltbedeutung hat, noch herangewachsen, als das neuere System nicht zerstört hatte die Grundlage einer wirklich geistigen Entwickelung. Goethe hat schon genügend geschimpft über die Hindernisse, die ihm während seiner Schulausbildung gelegt worden sind. Man sollte sich erst einmal Rechenschaft darüber ablegen, wie anders dasjenige, was in Goethes «Dichtung und Wahrheit» über Professor Ludwig und andere steht, sich ausnehmen würde, wenn Goethe hineingezwängt worden wäre mit achtzehn, neunzehn oder zwanzig Jahren in einen heutigen Hochschulzwang. Diese Dinge müssen heute durchaus angeschaut werden.
Was ist denn eigentlich ausgemerzt worden, nach und nach ausgemerzt worden? Sehen Sie, als das Gymnasium, das heute ja ein Schreckgespenst ist gegenüber den Forderungen der Zeit, die einzige Vorbereitungsstätte für das höhere Bildungswesen war, als es noch den Typus des alten Klostergymnasiums hatte, das natürlich für seine Zeit gar nicht so schlecht war, da hatte es noch einen letzten Rest von dem, was man etwa so charakterisieren könnte: Der Mensch nimmt etwas in sich auf, was ihn auf den Standpunkt einer allgemeinen Weltanschauung bringt. Es figurierte im Studienplan der Gymnasien die sogenannte philosophische Propädeutik. Sie wurde allerdings nur in den beiden letzten Jahrgängen gepflegt. Es wurde zumeist zwar das gemacht, daß, was in den zweiten Jahrgang gehörte, in den ersten genommen wurde, und was in den ersten gehörte, in den zweiten genommen wurde. Nun aber, es war wenigstens etwas da: es war ein stehengebliebener Rest von dem, wofür in den älteren Hochschulen gesorgt wurde, daß die ersten Jahre, die der Mensch an der Hochschule zubringt, jedem die Möglichkeit gaben, etwas von allgemeiner Weltanschauung in sich aufzunehmen, etwas von dem in sich aufzunehmen, was ihm überhaupt erst die Berechtigung geben kann, sich in ein besonderes Berufsstudium hineinzubegeben. Denn niemand kann in Wirklichkeit in einem besonderen Berufsstudium etwas taugen, der nicht durch einen propädeutischen, einen vorbereitenden Unterricht die Möglichkeit gewonnen hat, über allgemein menschliche Angelegenheiten sich ein verständig empfindendes Urteil zu bilden. Man hält es heute für überflüssig, dem Menschen in einer wahren Gestalt etwas logische, etwas psychologische Begriffe beizubringen. Niemand kann vorteilhaft überhaupt irgendeinen Zweig des höheren Geisteslebens studieren, der nicht den Durchgang durch solche logischen und psychologischen Vorstellungen genommen hat, der sich nicht dadurch gewissermaßen erst die innere Berechtigung dazu erworben hat. All diese Dinge hat das neuere Kulturgeistesleben absolut ausgemerzt. Dieses will gar nicht mehr auf den Menschen überhaupt sehen; dieses neuere Kulturgeistesleben will aus dem Geistesleben ganz fremden Impulsen heraus dieses Geistesleben dressieren.
Das hat aber dazu geführt, daß, was in unserem allgemeinen Geistesbetrieb drinnen steckt, eben gar nicht mehr irgendwie das Gepräge einer einheitlichen Kultur trägt. Es hat uns zersplittert, und es hat bis jetzt nicht bewältigen können, was wir bewältigen werden müssen. Wer Erfahrung hat in diesem Gebiet, der weiß, in wie unzähligen Lobreden gepriesen worden ist das sogenannte Spezialistentum der neueren Zeit. Man hat betont, unser Kulturleben habe eine solche Ausbreitung erfahren, daß der Mensch fruchtbar nur einen einzelnen speziellen Zweig beherrschen kann. Man hat damit auf etwas hingewiesen, was von der einen Seite her, ich möchte sagen, selbstverständlich ist. Aber man hat sich aus innerer Bequemlichkeit zugleich dieser Selbstverständlichkeit mit wahrer Wollust hingegeben. Denn man braucht ja jetzt nichts anderes, als sich einzukapseln in irgendeine Spezialität, und gerade durch das Einkapseln in irgendeine Spezialität wurde man ein für die heutige Zeit besonders berechtigter Kulturmensch. Natürlich kann derjenige, dem die Kultur am Herzen hegt, nicht hoffen, und er kann es auch nicht wollen, daß das Spezialistentum sich umwandeln soll in einen allbeherrschenden Dilettantismus; aber was angestrebt werden muß, ist, daß die ganze Erziehung, das ganze Schulwesen für den Menschen so eingerichtet werde, daß er, ich möchte sagen, in einer unteren Schichte seines Bewußtseins immer die Möglichkeit hat, von seiner Spezialität aus verständnisvolle Fäden zu ziehen zur gesamten Kultur. Das kann nicht anders geschehen, als wenn man jeder Hochschule einen Unterbau gibt von allgemeiner Menschenbildung. Diejenigen, die heute zu den Zöpfen gehören, die werden einwenden: Ja, was tun wir denn dann mit der Fachbildung? - Man sollte nur wirklich einmal prüfen, wie ökonomisch man dann, wenn die Spezialitäten beginnen, mit der Fachbildung vorgehen könnte, wenn man auf allgemein gebildete Menschen wirken kann, auf Menschen wirken kann, die wirklich etwas Menschliches in sich haben. Heute sind wir ja nun durch unsere perversen Kulturverhältnisse leider so weit, daß man in seiner Spezialität der höchstentwickelte Mensch sein kann und blitzdumm sein kann in bezug auf alle großen Menschheitsfragen, nichts verstehen kann von diesen. Wir haben heute einmal die sonderbare Erscheinung vor uns, daß derjenige, der nur eine Volksschule, oder vielleicht diese nicht einmal ordentlich durchgemacht hat, aber durch das Leben gezerrt worden ist, über allgemein menschliche Verhältnisse Besseres zu sagen hat, als derjenige, der durch Hochschulbildung durchgegangen ist und ein exzellenter Mensch auf seinem Gebiet geworden ist.

Gegen diese Erscheinung hat man heute zu kämpfen, wenn man überhaupt nur daran denkt, in die Tiefe hinein diejenigen Impulse zu senden, die allein zu einer Besserung führen können, die nicht bloß dahin führen, an der Oberfläche allein Maßnahmen zu treffen, wie es die Leute wollen; die nicht dahin gehen, wohin zu gehen die Wirklichkeit fordert, wenn tatsächlich etwas geschehen soll. Natürlich haben wir heute das Übel schon so weit getrieben, daß wir ja für den Unterbau der Hochschule gar nicht mehr die geeigneten Persönlichkeiten haben, daß wir in der furchtbaren Lage sind, überhaupt keine Lehrer mehr zu haben für eine allgemeine Menschenbildung. Denn wir haben es ja dazu gebracht, daß gerade unsere Hochschulen verschlafen haben, ich möchte sagen, die alleräußersten Ranken der Kultur. Man kann es erleben, daß an unseren Hochschulen irgendeine Wissenschaft in der Stunde, in der sie angesetzt ist, aus dem Kollegienheft von irgendeinem Professor vorgelesen wird, daß der Student sich die Sache anhört, daß er sich dann irgendwelche Nachschriften kauft, um sich schriftlich für das Examen einzudressieren. Es ist das sogar ein ziemlich gewöhnlicher Vorgang. Was heißt das aber in Wirklichkeit? Das heißt in Wirklichkeit: der junge Mann hat völlig versessen die Zeit, die er da zugehört hat; denn dasjenige, was wirklich geschehen ist, das ist ja nur das, daß er die Nachschriften sich eindressiert hat. Wenn er bloß das gemacht hätte, so hätte er wirklich alles das getan, was eine Wirklichkeit in der Sache ist. Das heißt: daß der Professor sich heraufstellt aufs Podium, sein Kollegheft abliest, ist eine völlig unnötige Sache, ist absolut überflüssig.
Nun wird leicht gesagt werden können: Da haben wir also einen solchen Botokuden vor uns, der die Abschaffung der Kollegien verlangt! Nein, das ist nicht der Fall. Ich verlange ganz gewiß nicht die Abschaffung der Kollegien, ich mache nur darauf aufmerksam, daß die Kollegien heute gelesen werden mit Nichtberücksichtigung der kulturgeschichtlichen Tatsache, daß einmal die Buchdruckerkunst erfunden worden ist, daß dasjenige, was man bloß vorliest, wirklich besser in den Hirnkasten hineindringt, wenn es in einem ordentlich geschriebenen Buch gelesen wird. Aber ich mache auch darauf aufmerksam, daß das beste, was man durch ein gut geschriebenes Buch bekommen kann, kaum ein Zehntel von dem sein kann, was wirklich aus der unmittelbaren Persönlichkeit des Unterrichtenden so hervorgeht, daß eine seelische Verbindung entsteht zwischen dem Unterrichtenden und demjenigen, der unterrichtet wird. Das kann aber nur in einem auf sich selbst gestellten, sich selbst verwaltenden Geistesleben geschehen, wo die Individualität sich voll entfalten kann, wo nicht Traditionen, wie es bei den Universitäten oder anderen Hochschulen ist, jahrhundertelang herrschen, sondern wo der Einzelne die Möglichkeit hat, bis ins einzelnste hinein er selbst zu sein. Dann wird gerade von dem mündlichen Unterricht das ausgehen, wovon man sagen kann: Wir haben abgestoßen alles das, was auch durch die Buchdruckerkunst in die Menschheit kommen will, durch die Illustrationskunst und so weiter. Aber wir haben gerade dadurch, daß wir das abgestoßen haben, die Möglichkeit bekommen, ganz neue Lehrfähigkeiten zu entwickeln, die heute noch in der Menschheit schlafen. Diese Dinge gehören auch, und sie gehören sogar in allererster Linie zu den sozialen Fragen der Gegenwart. Denn erst, wenn man Herz und Sinn haben wird für diese Dinge, wird man auch eindringen können in dasjenige, was sonst vonnöten ist heute.
Sehen wir uns einmal an, was aus der verkehrten höheren Bildung für die allgemeine soziale Lage herauskommt. Ich habe gestern sogar im öffentlichen Vortrag darauf aufmerksam machen müssen, daß wir im Grunde genommen gar keine Spiegelung der wirklichen sozialen Zustände, weder in der Nationalökonomie des Bürgertums noch in der Nationalökonomie des Proletariertums haben, weil wir einfach nicht die Kraft hatten, zu einer wirklichen sozialen Wissenschaft zu kommen. Was ist unter dem Bürgertum statt der sozialen Wissenschaft entstanden? Etwas, auf das man sehr stolz ist, das man nicht müde wird, immer wieder und wieder zu preisen: das ist die moderne Soziologie. Nun, diese moderne Soziologie ist das unsinnigste Kulturprodukt, das überhaupt hat entstehen können. Denn diese Soziologie sündigt wider alle elementarsten Notwendigkeiten, die eine soziale Wissenschaft haben müßte. Diese Soziologie sucht ihre Größe darin, daß sie absieht von allem, was zum sozialen Wollen, zum sozialen Impuls führen könnte, daß sie bloß historisch und statistisch verzeichnet die sogenannten soziologischen Tatsachen, damit sie den Beweis scheinbar liefert, daß der Mensch eine Art soziales Tier ist, daß der Mensch in der Gesellschaft drinnen lebt. Diesen Beweis, den hat sie, allerdings unbewußt, recht stark geliefert, diese Soziologie; sie hat ihn dadurch geliefert, daß sie nichts anderes zutage förderte, als die plattesten soziologischen Urteile, das heißt diejenigen, welche allgemein, welche Gemeingut sind, Trivialitäten. Nirgends aber ist der Wille vorhanden, die Erkenntnisse der Gesellschaftsgesetze so zu finden, wie sie einlaufen müssen in das menschliche soziale Wollen. Damit ist aber auf diesem Gebiet die Kraft des Geisteslebens überhaupt gelähmt. Wir haben in allen nicht proletarischen Schichten heute, das muß ruhig zugestanden werden, überhaupt kein soziales Wollen. Das soziale Wollen fehlt vollständig, weil gerade da, wo es hätte gepflegt werden sollen, im Hochschulunterricht, Soziologie an die Stelle von Sozialwissenschaft getreten ist; ohnmächtige Soziologie an die Stelle von den Willen durchpulsender, den Menschen anregender Sozialwissenschaft.
Bis in die Tiefen des Kulturlebens hinein gehen diese Dinge. Da müssen sie aufgesucht werden, sonst kommt man ihnen überhaupt niemals bei. Man denke sich nur einmal, wie anders die Menschen im Leben drinnen stehen würden, wenn erfüllt würde, was in einer vorigen Betrachtung hier ausgesprochen worden ist. Statt daß die Menschen den Blick abgewendet bekommen zu urältesten Kulturepochen, die unter ganz anderen Gesellschaftsverhältnissen ihre Struktur empfangen haben, müßte gerade in dem Lebensalter, wo die Empfindungsseele fein vibrierend zum Dasein kommt, vom vierzehnten, fünfzehnten Jahre aufwärts, der Mensch unmittelbar eingeführt werden in das aller-, allernächstliegende gegenwärtige Leben. Er müßte kennenlernen, was auf dem Acker vor sich geht, er müßte kennenlernen, was im Gewerbe vor sich geht, er müßte die verschiedenen Handelsverbindungen kennenlernen. Das alles müßte der Mensch aufnehmen. Und man denke sich, wie er dann ganz anders ins Leben hinaustreten würde, wie er ein selbständiger Mensch wäre, und wie er nicht sich aufdrängen lassen würde dasjenige, was heute oftmals gerade als die höchste Errungenschaft der Kultur gepriesen wird, was aber nichts anderes ist als die wüsteste Dekadenzerscheinung.
Nur auf dem Boden eines sich selbst verwaltenden Geisteslebens kann zum Beispiel auch wirkliche Kunst gedeihen. Und wirkliche Kunst ist Volkssache; wirkliche Kunst ist im eminentesten Sinne etwas Soziales. Derjenige, der den griechischen, den romanischen, den gotischen Baustil studiert in dem Sinne, wie das heute oftmals geschieht, der weiß über das, was in Betracht kommt, im Grunde genommen noch recht wenig. Erst derjenige kennt, was im griechischen, im romanischen, im gotischen Baustil liegt, welcher weiß, wie die ganze soziale Struktur der Zeit, als diese Stile herrschten, in Formen, in Linienführung, in Abbildlichkeit innerhalb dieser Stile zu sehen war, wie die Kunst fortschwang in den menschlichen Seelen. Was der Mensch im Alltag tat, bis in die Fingerbewegung hinein, war ein Fortschwingen desjenigen, was er sah, wenn er diese Dinge betrachtete, die ihm die Möglichkeit boten, die wirklich reale Wesenheit, sagen wir, eines Baustiles In sich aufzunehmen. Man bedarf heute der Einsetzung der Ehe zwischen Kunst und Leben, die aber nur auf dem Boden eines freien Geisteslebens gedeihen kann. Oh, welcher Jammer, meine lieben Freunde, daß unsere Kinder in Schulstuben geführt werden, die wahrhaftig barbarische Umgebungen für die jungen Gemüter sind! Man denke sich jede Schulstube - nicht in der dekorativen Weise künstlerisch ausgestaltet, wie man sich das heute oftmals denkt, aber man denke sie sich von einem Künstler so ausgestaltet, daß dieser Künstler die einzelnen Formen in Einklang gebracht hat mit dem, worauf das Auge fallen soll, während es das Einmaleins lernt.

Die Gedanken, die sozial wirken sollen, können nicht sozial wirken, wenn nicht, während diese Gedanken sich formen, in einer Nebenströmung des geistigen Lebens in die Seele dasjenige einzieht, was aus einer wirklich lebensgemäßen Umgebung herkommt. Dazu aber bedarf es auch, sagen wir, für das Künstlertum eines ganz anderen Lebensganges, als ihm heute gegönnt ist während des Heranwachsens. Es wird ja heute gerade derjenige, der den künstlerischen Trieb in sich fühlt, gar nicht die Möglichkeit haben, dem Leben nahezukommen. Fühlt er in sich, sagen wir, den Trieb, Maler zu werden, dann drängt ihn das Leben dazu, möglichst früh irgendwelche Schinken anzustreichen, denn er meint, es käme darauf an, irgend etwas zu schaffen, was innere Befriedigung gibt. Selbstverständlich kommt es darauf an; aber es handelt sich darum, ob zuerst der Impuls für diese innere Befriedigung den Weg hinaus ins Leben gefunden hat, so daß man die größte innere Befriedigung dann empfindet, wenn man das Leben zuerst fragt: was ist zu schaffen? und wenn man auch immer die Verpflichtung, die gewissenhafte Verpflichtung fühlt, daß man dem Leben nichts entnimmt, was man ihm nicht wieder zurückgibt. Dadurch daß heute, sagen wir, die Maler Landschaften liefern für diejenigen Leute, die doch nicht viel verstehen davon, dadurch wird nicht Kunst gefördert, sondern Kunst in den Abgrund hineingeworfen. Wir haben so eine unnötige Luxuskunst neben einer barbarischen Gestaltung unserer Lebensumgebung. Denken wir uns nur einmal, daß der Zustand eintritt, den herbeizuführen bestrebt ist mein Buch über die soziale Frage, wo aus dem einfachen Grunde, daß jedes Produktionsmittel nur so lange etwas kosten kann, bis es fertig ist, es nach Fertigstellung frei in den Gesellschaftsbau übergeht. Denken wir uns, wie da wegfallen würde jedes individuelle egoistische Interesse, wie ganz von selbst, instinktiv, intuitiv aufkeimen würde in jedem, der schafft, die Tendenz, für die ganze Menschheit zu schaffen, und wie er suchen würde diese Möglichkeit, für die ganze Menschheit zu schaffen, statt dessen, was heute bei vielen vorliegt, daß sie für die Kapitalisten schaffen, nach deren Unbedürfnissen. Das ist ja vor allen Dingen die Aufgabe: so zu sozialisieren, daß unter der Sozialisierung nicht alles Geistesleben unter die Räder kommt. In diesem Punkte haben ja unsere leitenden, führenden Kreise überhaupt noch nicht einmal den allerersten Impuls, auf das Richtige zu sehen. Diese Kreise skandalisieren sich heute über Spartakisten, Bolschewisten und so weiter. Ja, die Spartakisten, die Bolschewisten haben sich nicht selber gemacht. Wer hat sie gemacht? Unsere leitenden, führenden Kreise! Denn die haben keinen Impuls in sich gefühlt, eine wirkliche Volkskultur zu begründen. Es gäbe keinen Bolschewismus und keinen Spartakismus, wenn die leitenden, führenden Kreise ihre Pflicht getan hätten. Abgesehen davon, daß auch Spartakismus und Bolschewismus nicht so sind, wie die Leute in den führenden Kreisen heute sie sich ausmalen, um Schauerstückchen vor die Welt hinzustellen und ihre Kanonen zu rechtfertigen. Das nur nebenbei.
Heute wäre insbesondere in den leitenden, führenden Kreisen notwendig ein klares und ungefärbtes In-sich-Einkehren. Dazu ist wenig, wenig Neigung vorhanden.

Sehen Sie, das Zeug zu einer Besserung der Seele, das hat wahrhaftig die Menschheitsentwickelung noch nicht aus dieser Seele herausgerissen, das wäre noch immer da; das wäre selbst, und sogar in besonderem Maße, im deutschen Volke da. Aber dieses deutsche Volk, das hat seit langer, langer Zeit stets abgesehen davon, die Keimkräfte der eigenen Gedanken, der eigenen Empfindungen, der eigenen Impulse in sich zu entwickeln. Und in die unterste Schulstufe sind die Impulse eingeimpft worden, die den so großartig angelegten deutschen Menschen zu einer Obrigkeitsmaschine machen; zu einer Maschine, die blind der Obrigkeit folgt. Es ist ein Zusammenhang zwischen all dem, was heute so furchtbar uns vor Augen tritt, und dieser falschen Erziehung, dieser Erziehung, die den Menschen nicht frei und selbständig macht, weil sie selbst nicht frei und selbständig ist. Diese Erziehung, die sich um so wohler fühlt, je mehr sie in den Staat eingeschnürt sein kann, damit sie sich dann weiter wohl fühlen kann, wenn in unzähligen Versammlungen der Beschluß gefaßt werden kann: Wir stehen voll Vertrauen zu der Regierung, die in Versailles jetzt das Nötige dazu beiträgt, uns den Kragen abzuschneiden. In unzähligen Versammlungen werden die Beschlüsse gefaßt: Wir stehen fest hinter dieser Regierung. Während in Wahrheit in dieser Regierung kaum ein Mensch sitzt, der hineingehört, während die ersten Anforderungen wären, offen und frei zu gestehen: Alles dasjenige, was da geschieht, ist nur die Fortsetzung jenes Unheils, das sich in deutschen Gauen vollzogen hat im Unglücksjahr 1914. In diese Dinge hinein ergießen sich die Fehler unseres Erziehungswesens. Und diese Fehler unseres Erziehungswesens, sie haben dem Menschen alle Möglichkeit benommen, Augenmaß zu haben für die Ereignisse des Lebens.

Wie ich Ihnen heute geschildert habe, daß auf der einen Seite vernünftiges Schulwesen, das auf Konzentration sieht, nicht auf den verruchten Stundenplan, hineinbringen würde in den Menschen selbständige Verstandeskraft und Vernünftigkeit, so würde wahres Durchdringen unserer Gesellschaft schon von der Erziehung aus mit sozialer Kunst eine richtige Willenskultur zustande bringen. Denn niemand kann wollen, der nicht den Willen anerzogen hat durch echte künstlerische Erziehung. Dieses Geheimnis vom Zusammenhang der Kunst mit dem Leben und namentlich mit dem Willenselement des Menschen, dieses zu erkennen, das ist eine der allerersten Anforderungen künftiger psychologischer Pädagogik, und alle zukünftige Pädagogik muß psychologisch sein. Die Erbauer dieser Psychologie werden sogar kaum, so wie die Dinge jetzt stehen, wo alle Psychologie den Leuten ausgetrieben ist, andere Menschen sein können als die Künstler, die noch ein wenig Psychologie in ihren Adern haben, während Psychologie sonst aus unserer Bildung verschwunden ist. In der wissenschaftlichen Bildung ist auch nicht ein Atömchen davon mehr vorhanden. Eine solche Hineinstellung ins Leben, die wäre möglich, wenn wirklich einer für alle und alle für einen arbeiten würden, weil dann die Produktionskräfte so angewendet würden, daß die Zeit vorhanden wäre zu solcher Erziehung. Denn viel Humbug, der heute geredet wird, brauchte gar nicht geredet zu werden, wenn man ernst und offen reden wollte, wenn erfüllt würde, was dem Geistesleben auch nur nützen könnte, daß ineinander arbeitet Handarbeit und Geistesarbeit, was in der Zukunft doch angestrebt werden müßte. Dann würde auf der ganzen Erde, wenn jeder - nun, der Jeder wird es nicht sein können, aber eine gewisse Annäherung an das Ideal kann stattfinden - seinen Teil Handarbeit verrichten würde, kein Mensch mehr als höchstens drei bis vier Stunden am Tage handzuarbeiten brauchen. Eine wenigstens approximative Rechnung ergibt dieses. Was über drei bis vier Stunden hinaus handgearbeitet wird, das bewirken nicht die in der Menschheitsentwickelung liegenden Notwendigkeiten, das bewirken - das kann man ohne Emotion, ohne alle Aufregung heute sagen als vollständig objektive Tatsache -, das bewirken die unzählig unter uns wandelnden Faulenzer und Rentengenießer. Aber diesen Dingen muß eben ganz notwendig ehrlich und aufrichtig ins Auge geschaut werden. Denn die Korrektur dieser Verhältnisse hängt nicht allein davon ab, daß im kleinen da oder dort etwas geändert wird, sondern sie hängt davon ab, daß wir unsere Erziehung, unsere Volkspädagogik so einrichten, daß die Menschen durch die Erziehung, durch das Schulwesen, Augenmaß für das Leben bekommen.
Heute liegt die Sache so, daß unser Erziehungswesen Menschenpflanzen an die Oberfläche treibt, die nicht das geringste Augenmaß haben für die Dinge, die um uns herum vorgehen. Daher sind alle die Nachrichten, die zum Beispiel von Versailles kommen, so unsinnig, weil niemand ein Urteil darüber hat, welches Gewicht das eine oder das andere hat, aus welchen Motiven heraus das eine oder andere Volk urteilt, was bei dem einen oder anderen Volk aus seiner menschlichen Wesensgrundlage eine Notwendigkeit ist. Daher wird man auch nicht verstanden, wenn man über solche Dinge redet. Würde auch nur ein Fünkchen von dem Wesen des dreigliedrigen sozialen Organismus in das menschliche Verständnis einziehen können, so würde man sehen, wie dasjenige, was uns vom Westen droht, die Überflutung alles politischen und Geisteslebens mit dem Wirtschaftsleben ist; wie dasjenige, was vom Osten zu uns dringt, auch aus Rußland heraus, der Aufschrei der Menschheit ist nach Herausrettung des Geisteslebens aus dem Wirtschaftsleben. Zwei Pole stehen sich entgegen, der Westen und der Osten, und wir in der Mitte haben die Aufgabe, auf den Westen hinzusehen und seine Schäden nicht bei uns aufkommen zu lassen; auf den Osten hinzusehen und dasjenige aus uns selbst zu pflegen, was er uns sonst nicht nach Jahrhunderten, sondern nach Jahrzehnten auferlegen muß, weil der Menschheit das auferlegt werden muß, was sie sich nicht selber auferlegt. Wir haben die Aufgabe, hier in der Mitte Europas dasjenige zu pflegen, was nur aus den drei Gliedern des sozialen Organismus heraus gepflegt werden kann. Würde heute eine Übermacht der Kultur des Ostens entstehen, dann würde die Erde überschwemmt werden mit nebuloser Mystik, die Erde würde überschwemmt werden mit wirklichkeitsfremder Theosophie. Würde die Übermacht im Westen entstehen, dann würde die Erde überschwemmt werden, tyrannisiert werden durch das bloße materielle Leben. Diese Aufgabe hätten wir: zwei furchtbare Schädigungen der Menschheit abzuhalten durch eine vernünftige Dreigliederung des sozialen Organismus, dadurch, daß wir das Wirtschaftsleben, das Geistesleben verselbständigen und dem Staate die Möglichkeit benehmen, diese Dinge so weit zu treiben, bis von Westen und Osten, über uns zusammenbrechend, unser Untergang kommt.
Ein objektiver Blick nach dem Westen hin ergibt das heute vor allen Dingen, wie sehr man aufmerksam sein müßte auf alles dasjenige, was ausgeht von den romanischen Völkern. Denn nichts Gefährlicheres könnte für uns sein, als wenn wir uns Illusionen hingeben würden darüber, daß aus sehr tiefen, tiefen Grundlagen heraus vor allen Dingen Frankreich an unserem Untergang arbeitet. Wenn wir Frankreich daran verhindern, dann kommen wir über dasjenige, was uns von englischer Seite droht, leicht hinweg. Aber dazu gehört Unterscheidungsvermögen, ein Augenmaß für die Dinge. Dazu ist vor allen Dingen notwendig die Einsicht, daß, vielleicht mit wenig Ausnahmen, alle diejenigen, die von Deutschland aus - ich weiß nicht, wie man sagen soll, damit man niemand kränkt - heute in Versailles über das Schicksal Deutschlands verhandeln, nicht weiter als Instrumente verwendet werden für diese Verhandlungen. Das sind Dinge, die eben heute gesehen werden müßten ungeschminkt, die heute so gesehen werden müssen, meine lieben Freunde, daß man gar keine Konzessionen auch in seinem inneren Urteil macht. Sieht man das aber heute ein, dann nimmt man durch ein solches Sehen den ersten Impuls auf, den man insbesondere für Volkspädagogik braucht; man sieht, was die bisherige Volkspädagogik an die Oberfläche getrieben hat an Menschen, die heute Menschenschicksal machen.
Es ist natürlich bequemer, die allertrivialsten Urteile an dasjenige anzugliedern, was hier eigentlich gemeint ist, als ausgehend von den Anregungen, die gegeben werden, auf die verschiedenen Menschenfelder zu sehen, damit auf diesen verschiedenen Menschenfeldern das Richtige getroffen werden kann. Als ich vor längerer Zeit in unserem Bau in Dornach gesprochen habe von der Dreigliederung des sozialen Organismus, da verging einige Zeit, und es tauchte nachher auf ein ganz sonderbarer Plan. Als ein groteskes Beispiel, wie die Menschen heute erzogen sind, darf ich vielleicht diesen Plan anführen. Da ist der Bau, an dem Bau beschäftigt einige Menschen, damit verbunden andere, die nichts zu tun haben, und die in der Umgebung leben. Über die Dreigliederung des sozialen Organismus wurde gesprochen. Nun entstand in einigen Köpfen, die heute, möchte ich sagen, selbstverständliche Idee, man müsse doch irgendwo anfangen. Und man wollte nun irgendwo zu sozialisieren anfangen, indem man in der wüstesten Weise sektiererisch ein kleines Gebiet ins Auge faßt und in diesem kleinen Gebiet die wüstesten Pflanzen der Selbstsucht aufsprießen läßt, und dann sagt, man hat doch irgendwo mit dem Sozialisieren angefangen. Also sollte zunächst das, was an Menschentum um den Bau herum gruppiert war, sozialisieren, den dreigliedrigen sozialen Organismus in Szene setzen. Pläne wurden entworfen, wie die Dornacher den dreigliedrigen sozialen Organismus in Szene setzen. Man konnte nichts anderes tun, als den Leuten sagen: Was soll denn das eigentlich heißen? Nehmt einmal an, ihr macht Ernst mit der Sache: Dann käme als erstes die Selbständigkeit des Wirtschaftslebens. Ja, dann müßtet ihr euch natürlich vor allen Dingen Kühe anschaffen und melken und alles dasjenige tun, was scheinbar eine Wirtschaftsoase herbeiführen kann. Und dann könnten, weil mit dieser Wirtschaftsoase nach außen hin in Verbindung stehen müssen andere Menschen, die schönsten Parasiten der Wirtschaft werden, denn jede solche sektiererische Abschließung ist nichts anderes als ein Wirtschaftsparasitismus.

 Man kann in einem geschlossenen Wirtschaftsgebiet drinnen ja nur sozial egoisieren; wenn man etwas ausschließt, so lebt man auf Kosten anderer. Es ist erst recht der wüsteste Kapitalismus. Und das Rechtsleben: nun, ich möchte sehen, falls ihr ein Gericht einsetzt, wenn einer etwas ausfrißt, und ihm das Urteil sprecht, ich wollte sehen, was dann der schweizerische Staat sagen würde, wenn ihr diese Dreigliederung hättet! Und das Geistesleben: seit wir eine anthroposophische Bewegung haben, ist gerade für das Geistesleben dasjenige angestrebt worden gegen alle Widerstände, was Unabhängigkeit ist nach allen Seiten hin. Das haben wir getan, solange wir existieren, und ihr seht gar nicht einmal, daß dies gleich in Angriff genommen worden ist. So wenig Verständnis dafür ist da, daß gemeint wird, auch das noch solle eingerichtet werden.
Darauf kommt es nicht an, daß heute irgend jemand sagt: Ja, an irgendeinem Punkte muß man doch anfangen. - Mit diesem Anfangen ist zumeist nur ein wüstes kapitalistisches Individualisieren gemeint, und dieses muß ja damit beginnen, daß man zunächst kapitalistisch eine solche Kolonie begründet. Damit ist man ganz ferne von dem, was mit den wirklich sozialen Gedanken gemeint sein kann. Aber damit soll nicht eine Kritik über den Einzelnen ausgeübt werden; denn ich bin der letzte, der verkennt, welche Schwierigkeiten der Einzelne hat, wenn er sich heute hineinversetzen soll in die großen Aufgaben der Zeit. Aber etwas anderes möchte ich damit an Ihr Herz legen: sich nicht in Illusionen zu wiegen, sondern wenn Sie eben kapitalistisch individualisieren wollen, so gestehen Sie es sich ein. Sie sind aus den heutigen Verhältnissen heraus genötigt, noch kapitalistisch zu individualisieren zu Ihrer Wohlfahrt. Gestehen Sie sich bitte die Wahrheit, denn Wahrheit wird dasjenige sein, von dem auch wirklich alles soziale Leben wird ausgehen müssen. Wahrheit sollte nicht einmal in den Sätzen verleugnet werden. Man sollte vor die Menschheit auch nicht einmal in der Formulierung von Sätzen hintreten mit einer Unwahrheit.
Es geht ja heute durch die Lande der Ruf: Unentgeltlichkeit des Schulwesens. -Ja, was soll denn das überhaupt heißen? Es könnte doch nur der Ruf durch die Lande gehen: Wie sozialisiert man, damit ein jeder die Möglichkeit hat, seinen gerechten Beitrag zum Schulwesen zu schaffen? Unentgeltlichkeit des Schulwesens ist ja nichts weiter als eine soziale Lüge, denn entweder verbirgt man dahinter auf der einen Seite, daß man erst einer kleinen Clique den Mehrwert in die Tasche liefern muß, damit die ihr Schulwesen gründet, durch das sie die Menschen beherrscht, oder man streut allen Sand in die Augen, damit sie nur ja nicht wissen, daß unter den Pfennigen, die sie aus dem Portemonnaie nehmen, auch diejenigen sein müssen, von denen die Schulen unterhalten werden. In der Formulierung unserer Sätze müssen wir schon so gewissenhaft sein, daß wir nach Wahrheit streben.
Die Aufgabe ist groß, aber die Größe der Aufgabe sollte sich jeder vor Augen halten. Dasjenige, was in der Anthroposophie als Ideal hingestellt worden ist innerhalb einer kleinen Bewegung seit Jahrzehnten, das, meine lieben Freunde, kann ja natürlich nicht jeder erfüllen : der eine hat Rücksicht zu nehmen auf sein Amt, der andere auf seine Frau, die andere auf ihren Mann, der andere hat Rücksicht zu nehmen auf die Erziehung seiner Kinder. Das müßte rückhaltlos jeder sich gestehen, damit er einen Überblick darüber erhält, wie wenig er dem nachkommt, um was es sich handelt. Denn das anthroposophische Ideal ist ja ein solches, daß es die Einsetzung des ganzen Menschen notwendig macht. Das können ja heute viele nicht. Aber sie sollen sich nicht die Illusion, den Nebel vormachen, daß sie nun schon genug getan haben, sondern sie sollen sich die Wahrheit über sich selbst gestehen. Aber auf der anderen Seite sollen sie durchdrungen sein davon, daß es heute ums Stehen oder Fallen geht, gerade bei der Pflege eines wirklich kulturgemäßen Geisteslebens. Und niemand kann über dasjenige, was dem Geistesleben und damit dem sozialen Leben notwendig ist, zu richtigen Anschauungen kommen, der es nicht wagt, mutig sich zu gestehen: Der Radikalismus muß bis in die Abänderung des verruchten Stundenplanes, bis in manche Kleinigkeiten hinein gehen; denn aus diesen Kleinigkeiten heraus entwickeln sich jene Schneebälle, welche dann zu Lawinen anwachsen, die heute als die großen Kulturschäden da sind.

Das bitte ich zu bedenken. Davon wollen wir dann ein nächstes Mal weiter sprechen.