Aujourd'hui, il est extrêmement
important que les pendants plus
profonds au sein de l'ordre social de
l'humanité soient réellement perçus.
Les temps ont apporté avec eux le fait
qu’en bien des relations, les humains
se sont contentés de ce que j'aimerais
appeler une vision superficielle, des
vues qui ont été acquises à la surface
de l'existence/l’être-là et qui ont
ensuite conduit à ce que l'on tienne
une chose pour correcte, ou mieux dit
que l'un tient quelque chose pour
correct, l'autre pour faux, mais que
rien n’est à commencer avec ces vues
du correct et faux. Rien n’est à
commencer avec elles pour la raison
qu’on peut certes se former des
pensées qui reposent à la surface,
mais rien de synthétiquement
raisonnable ne peut quand-même jamais
se passer quand on transpose ces
pensées dans la réalité. La réalité ne
vous vient pas aussi facilement en
surface que les choses dans la tête
humaine.
Mais là repose un dommage de cancer du
temps actuel. Et un autre dommage
causé par le cancer, c'est que les
humains ne veulent pas appliquer cette
autoréflexion qui leur dirait au bon
moment : ces choses sont toutes
sorties de notre intérêt personnel,
nous n’avons pas la permission de les
coiffer/truquer quelque peu pour notre
intérêt personnel, nous n’avons pas la
permission de dire, quand nous voulons
faire quelque chose dans notre intérêt
personnel, que cela soit une branche
d’une quelque efficacité sociale. En
cette relation on vit ainsi maintes
choses. Maintes choses se sont
agrandies aujourd'hui de ce qui était
disponible depuis des années : que
toujours à nouveau ce qui sera voulu
ici, de ce côté, sera traduit dans
l'intérêt personnel de cercles
particuliers, et il sera alors dit que
ce serait une conséquence, une
conséquence de ce que l'on veut d'ici.
Je dis cela pour la raison que je
voudrais rendre attentif sur le fait
qu'aujourd'hui, la bonne volonté
devrait être disponible de voir plus
profondément dans les choses, d'aller
au-delà des vues de surface.
Nulle part plus que dans le domaine
pédagogique cet aller au-delà des
visions de surface est nécessaire, et
nulle part la bonne volonté ne manque
plus que tout de suite dans ce domaine
pédagogique en particulier - car dans
ce domaine pédagogique il est
nécessaire, si vraiment devrait être
pensé socialement, j’aimerais dire, de
tourner notre attention jusque dans
les choses les plus élémentaires.
Peut-être l'avez-vous déjà vu dans les
deux conférences précédentes, qui sont
liées aux aspects pédagogiques ; mais
j'aimerais savoir comme
particulièrement pris en compte
aujourd'hui ce qui devrait être passé
à travers toute l'écoute de ma
conférence.
Qu'est-ce qui est déjà vécu
aujourd'hui par les humains, par les
petits enfants, à partir des niveaux
scolaires les plus bas ? Quand le
petit enfant est conduit à l'école,
alors presque tout ce qui donne une
mesure est décisif pour ce qui s'y
passe, pas seulement les besoins, les
impulsions de l'être humain se
développant. Et avec le passage d'une
classe à l'autre, c'est de pire en
pire. Déjà à un âge qui ne tolère pas
le moins du monde de telles choses, se
produit par exemple ce qui suit : Le
jeune humain va à l'école pour la
première heure d’école du matin. Dans
cette première heure d'école, est
peut-être exposé à partir des
commodités du collège des professeurs,
disons les mathématiques, le calcul.
Alors suit peut-être le latin, alors
peut-être une heure supplémentaire
d'instruction religieuse. Et alors
suit peut-être de la musique ou du
chant, ou peut-être même pas une fois
cela, mais suit peut-être de la
géographie là-dessus. On ne peut pas
ruiner plus l’âme tranquille humaine
de fond en comble, quand on s'assure
ainsi que la force de concentration du
jeune est détruite de la manière la
plus fondamentale.
Ce qu'il faudrait commencer à
socialiser dans le domaine de
l'enseignement, c'est avant tout
l'emploi du temps, cette fosse
meurtrière pour tout ce qui est
véritable pédagogie. L'emploi du
temps, qui trouve alors sa poursuite à
travers tous les niveaux scolaires,
est ce qui doit être combattu
aujourd'hui en tout premier lieu.
Ce qui est nécessaire, s’il est
absolument pensé à un
assainissement/une guérison/un
rétablissement de notre système
d'enseignement, c'est que soit veillé
qu'à l'avenir, l'être humain en
croissance puisse rester à une chose
aussi longtemps qu'un séjour concentré
sera nécessaire selon les états de
développement de l'être humain. Ainsi
par exemple, que puisse être découvert
soigneusement que pour un certain âge,
il est nécessaire d'amener à
l'adolescent, disons, des concepts
mathématiques, physiques. Alors ne
devrait pas être choisi le pire
chemin, qu'une ou trois ou cinq heures
d’écoles par semaine soient
programmées pour cela, mais cette
appropriation devrait devenir une
époque pour l'humain qui grandit,
c'est-à-dire qu'il devrait toujours se
concentrer sur une chose pendant une
certaine période de sa vie sans être
constamment dérangé par autre chose.
En d'autres termes, on devrait à
partir d’une anthropologie
psychopédagogique par exemple, être au
clair quant à l'âge auquel une quelque
chose d'arithmétique doit être amené à
l'humain. À cet âge, l'essentiel
serait l'arithmétique ; à cet âge, il
faudrait utiliser toute la journée
pour orienter l'attention sur
l'arithmétique.
Je ne pense naturellement pas ainsi
que maintenant le jeune humain aurait
à faire seulement de la mathématique
du matin au soir, mais je le pense
comme j'ai été forcé de le faire une
fois quand j'ai reçu un enfant
psychopathique de onze ans à élever.
Là j'ai essayé de procéder d'une
manière économique : là je me suis
réservé de toutes les personnalités
responsables de l'éducation de
l'enfant, qu'à l'époque où je voulais
concentrer l'âme surtout sur une
certaine chose, je devais moi-même
élaborer le plan complet pour ce qui
était autrement fait avec l'enfant :
tant jouer du piano, tant de chant, et
ainsi de suite. Il ne s'agit pas de
remplir à nouveau l'âme d'un d’une
quelque substance didactique, mais
d'organiser toute l’évolution de telle
sorte que l'âme puisse se concentrer
sur une chose par elle-même à une
certaine époque de la vie, et qu’avant
de passer à autre chose, on arrive
vraiment au point qu'une certaine
conclusion ait été atteinte dans une
seule branche de la formation humaine.
Disons donc que nous devons réfléchir
à tout ce que nous avons à amener à un
humain de l'arithmétique à une
certaine époque, alors doit se clore
cette époque de la vie avec ce que le
jeune enfant se développant puisse
avoir le sentiment : Maintenant, j'ai
atteint quelque chose dans cette
chose. - Ce n'est qu'alors que nous
pourrons passer à un autre objet ainsi
nommé.
Vous voyez donc, ce qui constitue
maintenant la base de notre
enseignement jusqu'au plus haut niveau
de l'enseignement supérieur, cela
porte en même temps le préjudice le
plus profond à notre système éducatif.
Il n'y a rien de plus absurde que
lorsque l'étudiant va à l'université,
comme je l'ai vécu de mon temps, par
exemple, et entend :
De 7 h à 8 h, philosophie pratique, de
8 h à 9 h, sciences historiques, de 9
h à 10 h, histoire littéraire, de 10 h
à 11 h, droit constitutionnel, et
ainsi de suite.
Maintenant, à la base de tout cela ne
repose pas l'intention qui devrait
régner: ne causer aucun foutoir (NDT
Kuddelmuddel anzurichten) chez
l'humain se développant, mais repose
juste l'intention de servir toutes les
commodités de l'organisation scolaire
extérieure. On peut le constater sans
préjugés.
Là repose aujourd'hui une des tâches
éminentes. C'est une tâche de laquelle
on peut à peine cependant croire, que
dans es cercles les plus larges, une
tendance existe, selon les habitudes
de pensée d'aujourd'hui, à la prendre
au sérieux. C'est aussi ce qu’on pense
lorsque nous répétons toujours à
nouveau : aujourd'hui, le temps n'est
pas aux petits comptes, mais aux
grands. Les gens croient souvent que
le temps des grands comptes serait
servi quand on prononce de grandes
paroles. Mais il est seulement servi
quand on se met avec un courage
intérieur à de grands changements, et
quand on ne perd pas le courage de
s'opposer à tout ce qui s'oppose à ces
grands changements.
Une autre chose est ce qui est
considéré aujourd'hui comme presque
indispensable dans les milieux les
plus larges, ce qui a une grande
signification en particulier pour les
niveaux scolaires inférieurs : c'est
l’ainsi nommée supervision/contrôle
étatique des écoles. Il ne peut rien y
avoir de plus ruineux pour un
développement vraiment approprié de la
vie de l’esprit qu'une telle
supervision scolaire officielle ou
semi-officielle. Ce qui est besoin de
la vie de l’esprit dans le système
scolaire - et celui qui regarde les
choses de l'intérieur, pourrait le
savoir - qui est nécessaire à un
développement vraiment prospère, exige
la considération de tous les moments
particuliers qui résultent de
l'enseignement vivant lui-même. Cela
ne peut et ne doit jamais être jugé
par un quelque superviseur d'école se
tenant en dehors. A un humain à qui on
a une fois, dans l'auto-administration
de la vie de l’esprit, à travers
toutes les précautions nécessaires qui
sont nécessaires pour cela, on a
offert la confiance afin qu'il éduque
ou enseigne les humains dans quelque
endroit, à celui-là, tant qu'il est à
son poste, personne n’a à parler dans
sa méthodologie ou similaire. C'est
quelque chose que beaucoup de gens ne
comprennent pas encore aujourd'hui ;
mais avec cette non-compréhension, ils
ne comprennent pas en même temps une
des conditions fondamentales de toute
vie de l’esprit venant à maturité.
Vous en voyez de quelle manière
radicale la main doit être mise à tout
ce que les gens tiennent pour évident
aujourd'hui, oui, de ce renforcement
qu'ils exigent même encore. Car il y a
quand même à peine un quelque, disons,
aussi seulement programme social, qui
provient d’une pensée de parti et qui
n'a pas un quelque point l'encadrement
scolaire officiel ou semi-officiel.
Avec cela n’est fait un quelque
reproche à personne, aussi pas à un
parti, mais simplement indiqué sur ce
qui s'est donné tout de suite à partir
de la vie à l’envers de l’esprit qui a
progressivement montée.
On peut particulièrement étudier ces
perversions/inversions de la vie de
l’esprit quand on s'approche des
niveaux scolaires élevés. Comment
notre enseignement supérieur s'est-il
réellement développé ? Même dans la
seconde moitié du XIXe siècle, on a
encore bien pu l'observer. Finalement,
tous ces humains qui, tout de suite à
l’intérieur de la vie allemande de
l’esprit l’on amenée d'une quelque
manière à ce qui a une certaine
signification mondiale, ont encore
grandi lorsque le nouveau système
n'auvait pas détruit la base d'un
développement vraiment spirituel.
Goethe s'est déjà assez plaint des
obstacles qui lui ont été posés au
cours de ses études. On devrait
d'abord se rendre des compte une fois
comment ce qui est écrit dans "Poésie
et vérité" de Goethe sur le professeur
Ludwig et d'autres se serait comporté
différemment si Goethe avait été
contraint à l'âge de 18, 19 ou 20 ans
à une obligation universitaire
actuelle. Ces choses devront
absolument être considérées
aujourd'hui.
Qu'est-ce qui a été réellement
éliminé, éliminé de proche en proche?
Voyez-vous, lorsque le lycée, qui est
donc aujourd'hui un spectre
cauchemardesque vis-à-vis des
exigences de l'époque, était le seul
lieu de préparation au système
d'enseignement supérieur, lorsqu’il
avait encore le type de l'ancien lycée
monastique, qui n'était naturellement
pas si mauvais pour son temps, là il
avait encore un dernier reste de ce
qu'on pouvait caractériser ainsi :
L'humain absorbe/prend en soi quelque
chose, ce qui l'amène au point de vue
d'une vision générale/universelle du
monde. Il figurait dans le plan
d’étude des lycées, l’ainsi nommée
propédeutique philosophique.
Toutefois, elle était seulement
cultivée au cours des deux dernières
années. Le plus souvent il a été fait
en sorte que ce qui appartenait à la
deuxième année a été pris dans la
première, et ce qui appartenait à la
première a été pris dans la deuxième.
Mais maintenant, quelque chose était
au moins là : c'était un vestige de ce
qui était pris en charge dans les
universités plus anciennes, que les
premières années que l'humain passe à
l'université a donné à chacun la
possibilité d'absorber/de prendre en
lui quelque chose d'une vision
générale du monde, quelque chose qui
peut en premier lui donner absolument
la justification de se rendre dans une
étude de profession particulière. Car
personne ne peut en réalité être utile
dans une étude professionnelle
particulière qui n'a pas gagné, par un
enseignement propédeutique et
préparatoire, la possibilité de se
former un jugement synthétiquement
raisonnable et ressentant sur les
affaires humaines en général.
Aujourd'hui, on le tient pour superflu
d'amener aux gens quelque chose de
logique, quelque chose de
psychologique sous une forme vraie.
Personne ne peut étudier
avantageusement une quelque branche de
la vie plus haute de l’esprit qui n'a
pas pris le passage par de telles
représentations logiques et
psychologiques, qui ne s’est pas
acquis par cela, dans une certaine
mesure, la justification intérieure
pour cela. Toutes ces choses, la
récente vie spirituelle culturelle les
a absolument éradiquées. Celle-ci ne
veut plus du tout regarder sur
l'humain absolument ; cette récente
vie spirituelle culturelle veut
dresser (NDT : dans le sens du
dressage) à partir de la vie de
l’esprit des impulsions complètement
étrangères à cette vie de l’esprit.
Mais cela a conduit à ce que ce qui
est fiché dans notre
entreprise/activité spirituelle
générale ne porte justement plus du
tout n’importe comment la
marque/l’empreinte/le caractère d'une
culture uniforme/homogène. Elle nous a
fragmentés et, jusqu'à présent, elle
n'a pas été capable de faire face à ce
à quoi nous devrons faire face.
Quiconque a de l'expérience dans ce
domaine sait combien de discours
d'éloges ont été faits à l'égard de ce
qu'on a appelé le règne des
spécialistes du temps récent. On a
accentué que notre vie culturelle
aurait connu une telle expansion que
l'humain peut seulement dominer
fructueusement une unique branche
spéciale. Avec cela, on a indiqué sur
quelque chose qui, d'un côté,
j’aimerais dire, est évident. Mais par
confort intérieur, on s'est en même
temps adonné à cette évidence avec une
vraie volupté. Car on n'a donc besoin
de rien d'autre que de s'encapsuler
dans une quelque spécialité, et c'est
tout de suite par l'encapsulation dans
une quelque spécialité qu’on devenait
un humain de culture particulièrement
justifié pour le temps actuel.
Naturellement, celui qui a la culture
à cœur ne peut pas espérer, et ne peut
pas non plus vouloir, que le règne des
spécialistes se transforme en un
dilettantisme dominant tout ; mais ce
qui devra être ambitionné, c'est que
toute l'éducation, tout le système
scolaire, soit conçu pour l'humain
ainsi que, j’aimerais dire, dans une
couche inférieure de sa conscience, il
ait toujours la possibilité de tirer
des fils pleins de compréhension
depuis sa spécialité vers la culture
d’ensemble. Cela ne peut se passer
autrement qu'en donnant à chaque école
supérieure (NDT ou justement
« université ») un
soubassement de formation humaine
générale. Ceux qui aujourd'hui
appartiennent aux ringards opposeront
: Oui, que faisons-nous alors de la
formation spécialisée ? - On devrait
seulement vraiment vérifier une fois
comment on pourrait procéder
économiquement à la formation
spécialisée quand les spécialités
commencent, quand on peut avoir un
effet sur des humains généralement
instruits, sur des humains qui ont
vraiment quelque chose d'humain en
eux. Aujourd'hui, en raison de nos
conditions culturelles perverses
/rapport culturels pervers, nous
sommes malheureusement si avancés que
l'on peut être l'être humain le plus
développé dans sa spécialité et
stupide comme l'éclair par rapport à
toutes les grandes questions humaines,
ne rien comprendre de celles-ci.
Aujourd'hui, nous avons une fois
devant nous le phénomène étrange que
celui qui a seulement fréquenté une
école primaire/de peuple, ou peut-être
même pas celle-ci une fois
convenablement, mais qui a été tiré
par la vie, a mieux à dire sur les
conditions/rapports humains généraux
que celui qui est passé par des études
supérieures et est devenu un excellent
humain dans son domaine.
Aujourd'hui, il faut lutter contre ce
phénomène, si l'on pense seulement à
envoyer ces impulsions dans les
profondeurs qui seules peuvent
conduire à une amélioration, qui ne
conduisent pas seulement à prendre des
mesures en surface comme les gens le
veulent ; qui ne vont pas là où la
réalité l'exige, si quelque chose
devrait réellement se passer.
Naturellement, nous avons aujourd'hui
déjà poussé le mal si loin que nous
n'avons plus les personnalités
appropriées pour la sous-structure de
l'université, que nous sommes dans la
terrible position de ne plus avoir de
professeurs du tout pour une éducation
humaine générale. Car nous avons trop
fait dormir nos universités,
j’aimerais dire, les sarments (NDT qui
portent chaque année le jeune bois de
la vigne porteur des fruits futurs)
les plus externes de la culture. On
peut constater qu'à nos universités,
un professeur lit un extrait du livre
du collège à l'heure prévue, que
l'étudiant écoute l'affaire, qu'il
achète ensuite des relevés de notes
pour se préparer à l'examen écrit. En
fait, c'est un processus assez
courant. Mais qu'est-ce que cela
signifie vraiment ? En réalité, cela
signifie que le jeune homme a
pleinement brûlé d’envie le temps où
il a écouté là, parce que ce qui s'est
vraiment passé, c'est seulement qu'il
s’est dressé aux transcriptions. S'il
l'avait purement fait, il aurait
vraiment fait tout ce qui est une
réalité dans la chose. Cela signifie
que le professeur se place debout sur
le podium, lit le cahier du collègue,
est une chose complètement inutile,
absolument superflue.
Maintenant, pourra facilement être dit
: Là nous avons donc un tel
botocudiste face à nous qui réclame
l'abolition des collèges/collèges !
Non, ce n'est pas le cas. Je ne
demande certainement pas l'abolition
des collèges, mais je rend seulement
attentif sur ce que les collèges sont
lus aujourd'hui sans tenir compte du
fait historico-culturel que l'art de
l'imprimerie a été une fois inventé,
que ce qu’on lis purement à haute voix
pénètre vraiment mieux dans la boite
du cerveau quand c’est lu dans un
livre convenablement écrit. Mais je
rend aussi attentif que le meilleur
que l'on peut obtenir d'un livre bien
écrit peut difficilement être un
dixième de ce qui émerge réellement de
la personnalité directe de
l'enseignant, de telle sorte qu'il
existe un lien d’âme entre
l'enseignant et celui qui reçoit son
enseignement.
Mais cela peut seulement se produire
que dans une vie de l’esprit placée
sur elle-même, s’administrant
elle-même, où l'individualité peut se
déployer pleinement, où les
traditions, comme c'est le cas dans
les universités ou autres écoles
supérieures, ne règnent pas pendant
des siècles, mais où l'individu a la
possibilité d'être lui-même jusqu'au
moindre détail. Alors sortira tout de
suite, de l'enseignement oral ce dont
on peut dire : Nous avons repoussé
tout ce qui veut aussi entrer dans
l'humanité par l'art de l'imprimerie,
par l'art de l'illustration, et ainsi
de suite. Mais c'est tout de suite
parce que nous l'avons repoussé que
nous avons eu l'occasion/la
possibilité de développer des
compétences pédagogiques totalement
nouvelles qui dorment aujourd’hui
encore dans l'humanité. Ces choses
appartiennent aussi, et elles
appartiennent même en premier lieu aux
questions sociales du présent. Car ce
n'est que lorsque l'on a du cœur et du
sens pour ces choses que l'on peut
pénétrer dans ce qui est sinon
nécessaire aujourd'hui.
Examinons ce qui ressort d'un
enseignement supérieur
inadapté/retourné/faussé à la
situation sociale générale. Hier, j'ai
même dû faire remarquer dans une
conférence publique que nous n'avons
fondamentalement aucune
réflexion/reflet des conditions
sociales réelles, ni dans l'économie
nationale de la bourgeoisie ni dans
l'économie nationale du prolétariat,
parce que nous n'avions tout
simplement pas la force de parvenir à
une véritable science sociale.
Qu'est-ce qui a émergé dans la
bourgeoisie au lieu de la science
sociale ? Quelque chose dont on est
très fier, quelque chose dont on ne se
lasse jamais de faire l'éloge encore
et encore : c'est la sociologie
moderne. Maintenant, cette sociologie
moderne est le produit culturel le
plus absurde qui ait jamais vu le
jour. Car cette sociologie pèche
contre toutes les nécessités les plus
élémentaires qu'une science sociale
devrait avoir. Cette sociologie
cherche sa grandeur dans la mesure où
elle s'abstient de tout ce qui
pourrait conduire à une volonté
sociale, à une impulsion sociale, dans
la mesure où elle ne fait
qu'enregistrer historiquement et
statistiquement les faits dits
sociologiques, de sorte qu'elle livre
apparemment la preuve que l'humain est
une sorte d’animal social, qu'il vit
dans une société. Cette preuve, elle
l’a, toutefois inconsciemment, fourni
assez fortement, cette sociologie ;
elle l'a fournie en ne révélant rien
d'autre que les jugements
sociologiques les plus plats,
c'est-à-dire, ceux qui sont généraux,
des biens communs, des trivialités.
Mais nulle part la volonté est
disponible de trouver les
connaissances des lois de société
ainsi qu’elles doivent entrer dans la
volonté sociale humaine. Mais avec
cela dans ce domaine, la force de la
vie de l’esprit est absolument
paralysée. Nous n'avons, dans les
classes non prolétariennes
aujourd'hui, cela doit être admis
calmement, absolument aucune volonté
sociale. La volonté sociale fait
totalement défaut parce que, tout de
suite là où elle aurait dû être
cultivée, dans l'enseignement
universitaire, la sociologie a pris la
place de la science sociale; la
sociologie impuissante à la place de
la science sociale, qui pulse à
travers la volonté et stimule les
humains.
Ces choses vont jusque dans les
profondeurs de la vie culturelle. La
elles doivent être cherchées, sinon on
n’en vient absolument jamais à bout.
Qu’on pense seulement une fois comment
les humains se tiendraient autrement
dans la vie si se réalisait ce qui a
été dit ici dans une considération
précédente. Au lieu de détourner le
regard des époques culturelles les
plus anciennes, qui ont reçu leur
structure dans des conditions sociales
complètement différentes, ce serait
précisément à l'âge où l'âme du
sentiment vient à l'existence dans de
fines vibrations, à partir de la
quatorzième, quinzième année, que
l'humain devrait être introduit
directement dans la vie présente, la
plus proche. Il devrait apprendre à
connaitre ce qui se passe sur le
champ, il devrait apprendre à
connaitre ce qui se passe dans
l’activité artisanale, il devrait
apprendre à connaître les différentes
relations commerciales. L'homme
devrait absorber tout cela. Et qu’on
pense comment il s'engagerait alors
dans la vie d'une manière complètement
différente, comment il serait un homme
indépendant et comment il ne se
laisserait pas forcer à s'engager dans
ce qui est aujourd'hui souvent salué
comme la plus haute réalisation de la
culture, mais qui n'est autre que le
phénomène le plus désolant de la
décadence.
C'est seulement sur le sol d'une vie
de l’esprit s’administrant elle-même,
que par exemple, peut s'épanouir aussi
l'art réel. Et l'art réel est une
chose de peuple ; l'art réel est
quelque chose de social dans le sens
le plus éminent. Celui qui étudie le
style de construction grec, roman,
gothique dans le sens où cela se passe
souvent aujourd'hui, il sait très peu
de choses sur ce qui vient en
considération. En premier celui qui
sait ce qui repose dans le style
architectural grec, roman et gothique,
qui sait comment toute la structure
sociale de l'époque où ces styles
régnaient était à voir dans les
formes, dans les conduites de lignes,
dans l'imagerie à l’intérieur de ces
styles, comment l'art vibrait en avant
dans les âmes humaines. Ce que
l'humain faisait dans la vie
quotidienne, jusqu'au mouvement des
doigts, était un progrès vibrant de ce
qu'il voyait quand il regardait ces
choses, qui lui offrait la possibilité
d'absorber l'être vraiment réel,
disons, d'un style de construction. On
a besoin aujourd'hui, de
l'établissement du mariage entre l'art
et la vie, qui ne peut
s'épanouir/prospérer que sur le sol
d'une vie libre de l’esprit. Oh, quel
chagrin/quelles plaintes, mes chers
amis, que nos enfants soient conduits
dans des salles de classe qui sont
véritablement des environnements
barbares pour les jeunes âmes
tranquilles ! Qu’on pense à chaque
salle de classe - non pas décorée
artistiquement comme on se le pense
souvent aujourd'hui, mais qu’on la
pense conçue par un artiste ainsi que
cet artiste l'a harmonisée de telle
manière que cet artiste a amené les
formes particulières en accord avec ce
sur quoi le regard doit tomber pendant
qu’il apprenant le une fois un/le
calcul.
Les pensées qui devraient œuvrer
socialement, ne peuvent œuvrer
socialement, quand, pendant que ces
pensées se forment, en un courant
auxiliaire de la vie spirituelle,
n’emménage dans l'âme ce qui vient
d'un environnement vraiment à la
mesure de la vie. Mais cela a aussi
besoin, disons, pour le règne de
l'art, un tout autre cours de vie que
lui est accordé aujourd'hui pendant le
grandir. Aujourd'hui, celui qui
ressent en soit l'envie/la pulsion
artistique n'aura tout de suite pas la
possibilité de s'approcher de la vie.
S'il sent en soi, disons, l'envie/la
pulsion de devenir peintre, alors la
vie le pousse à peindre un quelque
jambon le plus tôt possible, parce
qu'il pense qu'il s’agit de créer
quelque chose qui donne une
satisfaction intérieure. Évidemment,
il s’agit de cela ; mais il s’agit de
si tout d’abord l'impulsion pour cette
satisfaction intérieure a trouvé le
chemin dehors dans la vie, ainsi que
l'on ressente alors la plus grande
satisfaction intérieure quand on
demande d'abord à la vie : qu’est à
créer ? et quand on sent aussi
toujours l'obligation, l'obligation à
force de conscience, que l'on ne prend
rien à la vie qu'on ne lui redonne.
Parce qu'aujourd'hui, disons,
les peintres livrent des paysages à
ceux qui n'en comprennent quand-même
pas beaucoup, par cela ne sera pas
favorisé/promu l'art, mais l'art sera
jeté dans l'abîme. Nous avons ainsi un
art du luxe inutile à côté d'une mise
en forme barbare de notre cadre de
vie. Pensons seulement une fois que se
produit le contexte que mon livre sur
la question sociale est soucieux de
réaliser, où pour la simple raison que
chaque moyen de production peut
seulement coûter quelque chose aussi
longtemps que jusqu'à son achèvement,
qu’il passe libre après achèvement
dans la construction sociale. Pensons
comment disparaîtrait là tout intérêt
égoïste individuel, comment
entièrement de soi-même,
instinctivement, intuitivement
germerait en chacun qui crée, la
tendance à créer pour toute
l'humanité, et comment il chercherait
cette possibilité de créer pour toute
l'humanité, au lieu de ce qui est
présent/disponible chez beaucoup
aujourd'hui qu'ils créent pour les
capitalistes, d’après leurs
non-besoins. C'est avant toutes choses
la tâche : socialiser ainsi que, sous
la socialisation, toute la vie de
l’esprit ne tombe pas sous les roues.
En ce point, nos cercles guidants,
dirigeants n'ont absolument donc même
pas une fois la toute première
impulsion d'examiner la bonne chose.
Ces cercles se scandalisent maintenant
au sujet des Spartakistes, des
bolcheviques, etc. Oui, les
Spartakistes, les bolcheviques ne se
sont pas faits eux-mêmes. Qui les a
faits ? Nos cercles guidant,
dirigeants ! Car ils n’ont ressenti
aucune impulsion en eux-mêmes pour
établir une véritable culture
populaire/de peuple. Il n'y aurait
aucun bolchevisme aucun spartakisme si
les cercles dirigeants avaient fait
leur devoir. Mis à part que le
spartakisme et le bolchevisme ne sont
pas ainsi que ce que les cercles
dirigeants se dépeignent aujourd'hui,
afin de mettre en scène de petits
morceaux de frissons devant le monde
et justifier leurs canons. Cela
seulement en passant.
Aujourd'hui, en particulier dans les
cercles guidant, dirigeants, un
retour-en-soi/introspection claire et
non colorée serait nécessaire. Pour
cela peu, peu d'inclination est
disponible.
Voyez-vous, le truc pour une
amélioration de l'âme, cela,
l’évolution de l'humanité ne l'a
vraiment pas encore arraché de cette
âme, cela serait encore toujours là ;
ce serait là soi-même, et même à un
degré particulier, là dans le peuple
allemand. Mais ce peuple allemand,
depuis très longtemps, n'a toujours
rien à voir avec le développement en
lui-même des forces germinatives de
ses propres pensées, de ses propres
sentiments, de ses propres impulsions.
Et au niveau le plus bas de l'école,
les impulsions ont été inoculées qui
font de l'humain allemand si
magnifiquement conçu, une machine
d'autorité ; une machine qui suit
aveuglément l'autorité. Il y a un
lien/pendant entre tout ce qui nous
vient si terriblement devant les yeux
aujourd'hui et cette fausse éducation,
cette éducation qui ne rend pas
l'homme libre et indépendant, parce
qu’elle n'est pas libre et
indépendante elle-même. Cette
éducation, qui se sent d'autant plus à
l'aise plus elle peut être
confinée/comprimée à l'État, pour
qu'elle puisse continuer à se sentir à
l'aise quand la décision peut être
prise dans d'innombrables assemblées :
Nous nous tenons plein de confiance au
gouvernement, qui contribue maintenant
au nécessaire à Versailles à nous
couper les cols. Les décisions seront
prises en d'innombrables réunions :
Nous nous tenons fermement derrière ce
gouvernement. Pendant qu'en vérité, il
siège à peine un humain dans ce
gouvernement qui écoute dedans,
pendant que les premières exigences
sont d'avouer ouvertement et librement
: Tout ce qui s'y passe n'est que la
poursuite du malheur qui s'est produit
dans les régions (NDT Gauen)
allemandes en l’année malchanceuse
1914. En ces choses se sont déversées
les erreurs de notre système éducatif.
Et ces erreurs de notre système
éducatif, elles ont pris toutes les
possibilités à l'humain d’avoir un
sens de la mesure pour les
évènements de la vie.
Comme je vous ai décrit aujourd'hui,
que d'un côté, un système scolaire
synthétiquement raisonnable, qui met
l'accent sur la concentration et non
sur l’infâme plan horaire, devait
apporter dans l'être humain force de
raison analytique autonome et
synthéticité de celle-ci, ainsi serait
amené une véritable pénétration de
notre société dès l'éducation avec un
art social qui amènerait en l’état une
culture correcte de la volonté. Car
personne ne peut vouloir qui n'a pas
acquis la volonté par une véritable
éducation artistique. Ce secret du
lien/pendant de l'art avec la vie, et
notamment l'élément de volonté de
l’humain, reconnaître cela, c’est
l'une des toutes premières exigences
de la future pédagogie psychologique,
et toute pédagogie future doit être
psychologique. Les bâtisseurs de cette
psychologie pourront même à peine,
dans l'état actuel des choses, où
toutes les psychologies sont chassées
des gens, être d'autres humains que
les artistes, qui ont encore un peu de
psychologie dans leurs veines, pendant
que la psychologie a sinon disparue de
notre formation. Dans la formation
scientifique, il n’en reste pas non
plus un petit atome. Un tel placement
dans la vie, il serait possible si
chacun travaillait vraiment pour tous
et tous pour chacun, parce que les
forces de production seraient alors
appliquées de telle manière que le
temps serait disponible pour une telle
éducation. Car beaucoup de foutaises,
qui sont dites aujourd'hui, n'ont pas
besoin d'être dites du tout si l'on
veut parler sérieusement et
ouvertement, si ce qui ne peut servir
qu'à la vie spirituelle est accompli,
si le travail manuel et le travail
spirituel travaillent l'un dans
l'autre, ce qui devrait quand-même
être recherché dans l'avenir. Alors,
partout sur la terre, si chacun -
maintenant, le chacun ne pourra être,
mais un certain rapprochement vers
l'idéal peut avoir lieu –
faisait/exécutait sa part de travail
manuel, aucun humain n'aurait besoin
de travailler plus de trois à quatre
heures par jour au plus. Un calcul au
moins approximatif donne ce résultat.
Ce qui sera travaillé à la main
au-delà de trois ou quatre heures,
cela ne provoquent pas les nécessités
inhérentes au développement de
l'humanité, cela provoquent - on peut
le dire aujourd'hui sans émotion, sans
énervement comme un fait totalement
objectif - les innombrables fainéants
et jouisseurs de rente qui déambulent
parmi nous. Mais ces choses doivent
nécessairement être examinées
honnêtement et sincèrement. Car les
corrections de ces rapports ne dépend
pas seulement de ce que quelque chose
sera changé en petit ici et là, mais
elles dépendent de ce que nous mettons
en place notre éducation, notre
pédagogie populaire/de peuple ainsi
que les humains reçoivent une juste
vision des choses de la vie par
l'éducation, par le système scolaire.
Aujourd'hui, la situation est ainsi
que notre système éducatif fait
remonter/pousse à la surface des
plantes humaines/des légumes ?
qui n'ont pas la moindre vision
juste/sens de la mesure pour les
choses qui se produisent autour de
nous. C'est pourquoi toutes les
nouvelles en provenance de Versailles,
par exemple, sont si absurdes, parce
que personne n'a de jugement sur le
poids de l'un ou de l'autre, sur les
motifs pour juger l'un ou l'autre
peuple, ce qui est une nécessité pour
l'un ou l'autre peuple sur la base de
son essence humaine. C'est pourquoi on
ne sera aussi pas compris quand on
parle sur de telles choses. Si aussi
seulement une petite étincelle de
l'essence de la tri-articulation de
l'organisme social pouvait entrer dans
la compréhension humaine, ainsi on
verrait comment ce qui nous menace de
l'Occident/l’Ouest est l'inondation de
toute la vie politique et spirituelle
par la vie économique ; comme ce qui
presse de l'Orient vers nous, aussi à
partir de la Russie, est le cri
strident de l'humanité après le
sauvetage de la vie de l’esprit hors
de la vie de l’économie. Deux pôles se
font face, l'Ouest et l'Est, et nous,
au centre, nous avons la tâche de
regarder vers l'Ouest et de ne pas
laisser ses dommages venir à nous ; de
regarder vers l'Est et de prendre soin
de ce que nous devons nous imposer non
pas après des siècles mais après des
décennies, car à l'humanité devra
s'imposer ce qu'elle ne s'impose pas
elle-même. Notre tâche ici, au milieu
de l'Europe, est de cultiver ce qui ne
pourra être cultivé qu'à partir des
trois membres de l'organisme social.
Si une suprématie de la culture
orientale devait émerger aujourd'hui,
la terre serait inondée de mysticisme
nébuleux, la terre serait inondée de
théosophie étrangère à la vie. Si la
suprématie s'élevait de l’Occident,
alors la terre serait inondée,
tyrannisée par la pure vie matérielle.
Nous aurions cette tâche : prévenir
deux terribles dommages à l'humanité
par une tri-articulation
synthétiquement raisonnable de
l'organisme social, parce que nous
autonomisons la vie de l’économie, la
vie de l’esprit et prenons à l'État la
possibilité de conduire ces choses
aussi loin que notre chute vienne de
l'Ouest et de l'Est s'effondrant sur
nous.
Un regard/un coup d’oeil objectif vers
l'Occident d'aujourd'hui montre
surtout combien il faut être attentif
à tout ce qui émane des peuples
romans/latins. Car rien ne pourrait
être plus dangereux pour nous que de
nous livrer à l'illusion qu’à partir
de fondations profondes, très
profondes, avant toutes choses, la
France travaille à notre naufrage. Si
nous empêchons la France de le faire,
nous surmonterons facilement ce qui
nous menace du côté anglais. Mais à
cela appartient la capacité de
discernement, le sens de la mesure
pour les choses. Pour cela est avant
toutes choses nécessaire la raison que
peut-être à quelques exceptions près,
tous ceux qui négocient d'Allemagne -
je ne sais pas comment on devrait dire
afin qu’on ne blesse personne -
aujourd'hui, à Versailles, négocient
sur le destin de l’Allemagne, ne
seront plus utilisés comme instruments
pour ces négociations. Ce sont des
choses qui justement devraient être
vues aujourd'hui ainsi, mes chers
amis, qu'on ne fasse aucune concession
dans son jugement intérieur. Mais si
on envisage cela aujourd'hui, alors on
prend, par un tel voir, la première
impulsion, dont on a particulièrement
besoin pour l'éducation populaire/de
peuple ; on voit ce qui a propulsé
l'éducation de peuple jusqu’à présent
à la surface a des humains qui font
aujourd'hui la destinée des humains.
Il est naturellement plus commode
d'associer/d’articuler les jugements
les plus triviaux à ce qui est en fait
pensé ici, comme partant des stimuli
qui seront donnés, sur les différents
domaines humains, afin que puisse être
atteint le correct sur ces différents
domaines humains. Lorsque j'ai parlé
il y a longtemps, dans notre
bâtiment/construction de Dornach, de
la tri-articulation de l'organisme
social, là un temps est passé et,
après, un plan très étrange a émergé.
À titre d'exemple grotesque de la
façon dont les humains sont éduqués
aujourd'hui, j’ai peut-être la
permission de mentionner ce plan. Là
est le bâtiment, qui occupe quelques
humains, liés avec cela, d’autres, qui
n'ont rien à faire, et qui vivent dans
les environs. Il a été parlé sur la
tri-articulation de l'organisme
social. Maintenant, dans quelques
têtes, l'idée est née, j’aimera dire,
évidente, qu’on devrait quand-même
commencer n’importe où. Et on voulait
maintenant commencer à socialiser
n’importe où, en ce qu’on saisisse de
l’œil sectairement un petite domaine
de la manière la plus
désertique/grossière et en laissant
pousser dans ce petit domaine les
plantes les plus désertiques de
l'égoïsme, et dise alors qu'on a
quand-même n’importe où commencé avec
socialiser. Donc, ce qui était groupé
autour du bâtiment en termes
d'humains, devait d'abord être
socialisé, l'organisme social
tri-articulé mis en scène. Des plans
ont été esquissés pour la mise en
scène de l'organisme social
tri-articulée par les dornachois. On
ne pouvait pas faire d’autre que de
dire aux gens : "Qu'est-ce que cela
devrait signifier en fait ? Supposez
une fois que vous preniez la question
au sérieux : alors viendrait comme
première chose l'indépendance de la
vie économique. Oui, alors vous
devriez naturellement, avant toutes
choses vous procurer des vaches et
traire et faire tout ce qui peut
apparemment amener une oasis
économique. Et alors pourraient,
beaucoup d'autres humains qui doivent
se tenir vers dehors en lien à cette
oasis économique, devenir les plus
beaux parasites de l'économie, car
chacune de telles fermetures/ de tels
isolements sectaires n'est rien
d’autre qu’un parasitisme économique.
Dans une zone économique fermée, on
peut donc seulement s'égoïser
socialement dedans ; quand on exclut
quelque chose, on vit aux dépens/coûts
d’autres. C'est d'autant plus le
capitalisme le plus désertifiant. Et
la vie de droit : maintenant,
j’aimerais voir, au cas où vous
institueriez un tribunal, si quelqu'un
a quelque chose sur la conscience et
lui prononceriez le verdict, je
voulais voir ce qu’alors l'Etat suisse
dirait, quand vous auriez cette
tri-articulation ! Et la vie de
l’esprit : depuis que nous avons un
mouvement anthroposophique, à tout de
suite été recherché/ambitionné pour la
vie de l’esprit contre toute
résistance, ce qui est une
indépendance de tous les côtés. Nous
l'avons fait aussi longtemps que nous
existons, et vous ne voyez même pas
une fois que cela a été attaqué
aussitôt. Il y a là si peu de
compréhension pour cela que sera pensé
que cela aussi devrait être mis en
place.
Il ne s’agit pas de cela
qu’aujourd'hui n’importe qui dise :
Oui, à un quelque point on doit quand
même commencer. – Avec ce commencer
est le plus souvent seulement pensé
une individualisation capitaliste
désolante/désertifiante, et cela doit
tout d’abord commencer par
l'établissement capitaliste d'une
telle colonie. Avec cela, on est
entièrement éloigné de ce qui peut
être pensé avec des pensées vraiment
sociales. Mais avec cela ne devrait
pas être exercé une critique sur
l'individu, car je suis le dernier qui
méconnais les difficultés qu'a chaque
individu quand il veut se transposer
aujourd’hui dans les grandes tâches du
temps. Mais je voudrais mettre quelque
chose d’autre dans votre cœur : ne pas
se bercer d'illusions, mais si vous
voulez individualiser
capitalistiquement, ainsi avouez-vous
le. Vous êtes, à partir des
rapports/conditions d'aujourd'hui dans
la nécessité d'individualiser encore
capitalistiquement, pour votre
bien-être. Avouez-vous, s'il vous
plaît, la vérité, car la vérité sera
ce qui à partir de quoi toute la vie
sociale devra vraiment commencer. La
vérité ne devrait pas une fois être
niée dans les phrases/principes. On ne
devrait même pas faire un pas devant
l'humanité dans la formulation de
phrases/principes avec une
contrevérité/non vérité.
Aujourd'hui, l’appel va par le pays :
gratuité du système scolaire. Oui,
qu'est-ce que ça devrait alors
absolument dire ? Seulement l'appel
pourrait traverser le pays : Comment
socialise-t-on pour que chacun ait la
possibilité d'apporter une correcte
contribution au système scolaire ? La
gratuité de l'école n'est rien de plus
qu'un mensonge social, car soit on
cache derrière cela, d'un côté le fait
qu'il faut d'abord mettre la valeur
ajoutée/plus-value dans la poche d'une
petite clique pour qu'elle puisse
fonder son système scolaire par lequel
elle contrôle les humains, ou on jette
du sable dans les yeux de tous afin
qu’ils ne puissent seulement plus
savoir que parmi les sous qu'ils
prennent du portemonnaie, doivent
aussi être ceux dont les école seront
entretenues. Dans la formulation de
nos phrases/principes, nous devons
déjà être si consciencieux que nous
aspirions à la vérité.
La tâche est grande, mais chacun
devrait se garder devant les yeux la
grandeur de la tâche. Ce qui dans
l'anthroposophie a été placé comme
idéal depuis des décennies au sein
d'un petit mouvement, mes chers amis,
cela ne peut naturellement pas être
réalisé/rempli par chacun : l'un doit
faire preuve de considération pour sa
fonction, l'autre pour sa femme,
l'autre pour son homme, l'autre pour
l'éducation de ses enfants. Chacun
devrait l'admettre/se l’avouer sans
réserve/retenue, afin qu'il obtienne
une vue d’ensemble sur combien peu il
suit/peut suivre/rejoint ce dont il
s’agit. Car l'idéal anthroposophique
est donc un tel qu'il rend nécessaire
l'institution de l'humain entier (NDT
l’engagement perdrait l’idée aussi
présente ici d’une installation dans
des fonctions.. sociales ici. A minima
un engagement dans une
profession ?) Cela beaucoup ne le
peuvent donc pas aujourd'hui. Mais ils
ne devraient pas se faire des
illusions, le brouillard qu'ils ont
maintenant déjà fait assez ; mais ils
devraient s’avouer la vérité sur
eux-mêmes. Mais de l'autre côté, ils
devraient être imprégnés de ce qu’il
en va aujourd'hui de se tenir debout
ou de tomber, tout de suite lors du
soin d'une vie de l’esprit vraiment à
la mesure de la culture. Et personne
ne peut arriver à des façons de voir
correctes sur ce qui est nécessaire à
la vie de l’esprit et avec cela à la
vie sociale, qui n'ose pas s’avouer
courageusement : Le radicalisme doit
aller jusqu'à modifier l’infâme plan
horaire, jusque dans maints petits
détails/bricoles ; car à partir de ces
bricoles se développe ces boules de
neige qui grandissent alors en
avalanches, qui sont aujourd'hui là
comme les grands dommages de la
culture/à la culture.
Je vous prie d’y réfléchir. De cela
nous voulons alors continuer à parler
une prochaine fois.
|
Heute kommt
außerordentlich viel darauf an, daß
die tieferen Zusammenhänge innerhalb
der Gesellschaftsordnung der
Menschheit wirklich gesehen werden.
Die Zeiten haben es mit sich
gebracht, daß in vieler Beziehung
die Menschen sich zufrieden gaben
mit dem, was ich nennen möchte
Oberflächenanschauung, Anschauungen,
die an der Oberfläche des Daseins
gewonnen worden sind und die dann
dazu geführt haben, daß man das eine
für richtig hält, oder besser
gesagt, daß der eine etwas für
richtig hält, der andere für falsch,
daß aber dann mit diesen Ansichten
von Richtig und Falsch nichts
anzufangen ist. Es ist mit ihnen
nichts anzufangen aus dem Grunde,
weil man sich zwar Gedanken bilden
kann, die an der Oberfläche liegen,
doch kann niemals irgend etwas
Vernünftiges geschehen, wenn man
solche Gedanken in die Wirklichkeit
umsetzt. Die Wirklichkeit läßt sich
Oberflächenansichten nicht so leicht
gefallen, wie die Dinge im
menschlichen Kopfe. Da aber liegt
ein Krebsschaden der heutigen Zeit.
Und ein weiterer Krebsschaden ist
der, daß die Menschen nicht wollen
jene Selbstbesinnung aufbringen, die
ihnen im rechten Moment sagen würde:
Diese Dinge sind alle aus unserem
persönlichsten Interesse heraus, die
dürfen wir nicht etwa im sozialen
Sinne auffrisieren; wir dürfen nicht
sagen, wenn wir etwas in unserem
persönlichen Interesse tun wollen,
daß dies ein Zweig sei irgendeiner
sozialen Wirksamkeit. In dieser
Beziehung erlebt man ja so manches.
Es hat sich mancherlei vergrößert
heute von dem, was ja seit Jahren
vorhanden ist: daß immer wiederum
dasjenige, was hier von dieser
Stelle aus gewollt wird, umgesetzt
wird in das persönliche Interesse
einzelner Kreise, und dann gesagt
wird, das sei irgendeine Konsequenz,
eine Folge desjenigen, was von hier
aus gewollt wird. Ich sage das aus
dem Grunde, um aufmerksam zu machen,
daß heute der gute Wille vorhanden
sein müßte, in die Dinge tiefer
hineinzuschauen, über
Oberflächenanschauungen
hinwegzukommen.
Nirgends mehr als auf pädagogischem
Gebiete ist dieses Hinwegkommen über
Oberflächenanschauungen notwendig,
und nirgends mehr fehlt der gute
Wille dazu, als gerade auf diesem
pädagogischen Gebiet- Denn auf
diesem pädagogischen Gebiet ist es
notwendig, wenn wirklich sozial
gedacht werden soll, ich möchte
sagen, bis in die elementarsten
Dinge hinein seine Aufmerksamkeit zu
wenden. Das haben Sie vielleicht
schon gesehen aus den beiden vorigen
an Pädagogisches anknüpfenden
Vorträgen; das aber möchte ich
insbesondere heute als etwas gewahrt
wissen, das durch das ganze Anhören
meines Vortrages durchgehen soll.
Was wird heute schon von den
untersten Schulstufen ab von
Menschen, von kleinen Kindern,
erlebt. Wenn das kleine Kind in die
Schule geführt wird, dann ist für
dasjenige, was da geschieht, fast
alles andere maßgebend, nur nicht
die Bedürfnisse, die Impulse des
sich entwickelnden Menschen. Und mit
dem Aufrücken von Schulklasse zu
Schulklasse wird das immer schlimmer
und schlimmer. Bereits in einem
Alter, das solche Dinge nicht im
geringsten verträgt, tritt zum
Beispiel folgendes ein: Der junge
Mensch geht in die Schule zur ersten
Schulstunde des Morgens. In dieser
ersten Schulstunde ist vielleicht
angesetzt aus den Bequemlichkeiten
des Lehrerkollegiums heraus, sagen
wir, Mathematik, Rechnen. Dann folgt
vielleicht Latein, dann folgt
vielleicht eine weitere Stunde
religiösen Unterrichts. Und dann
folgt vielleicht Musik oder Gesang,
oder vielleicht nicht einmal das,
sondern es folgt vielleicht
Geographie darauf. Man kann das
menschliche Gemüt von Grund auf
nicht stärker ruinieren, als wenn
man in dieser Weise bei dem jungen
Menschen dafür sorgt, daß seine
Konzentrationskraft auf das
allergründlichste zerstört wird.
Dasjenige, wo angefangen werden
müßte, auf dem Gebiete des
Unterrichts zu sozialisieren, das
ist vor allen Dingen der
Stundenplan, diese Mördergrube für
alles dasjenige, was wahrhafte
Pädagogik ist. Der Stundenplan, der
dann seine Fortsetzung findet durch
alle Schulstufen, das ist dasjenige,
was heute zuallererst bekämpft
werden muß.
Notwendig ist, daß gesorgt werde,
wenn überhaupt an eine Gesundung
unseres Unterrichtswesens gedacht
wird, daß in der Zukunft der
heranwachsende Mensch so lange bei
einer Sache bleiben kann, als das
konzentrierte Verweilen auf einer
Sache durch die
Entwickelungszustände des Menschen
notwendig ist. So daß zum Beispiel,
sagen wir, sorgfältig herausgefunden
werden müßte: für ein bestimmtes
Lebensalter ist notwendig, dem
heranwachsenden Menschen, sagen wir
mathematische, physikalische
Begriffe beizubringen. Dann müßte
dazu nicht der schlechteste Weg
gewählt werden, daß eine oder drei
oder fünf wöchentliche Schulstunden
dafür angesetzt werden, sondern es
müßte dieses Sichaneignen eine
Epoche werden beim heranwachsenden
Menschen, das heißt, er müßte
immerzu, ohne durch anderes
fortwährend gestört zu werden, eine
gewisse Zeit seines Lebens hindurch
sich auf eines konzentrieren. Das
heißt, man müßte aus wirklicher
pädagogisch-psychologischer
Anthropologie heraus zum Beispiel
sich klar sein darüber, in welchem
Lebensalter dem Menschen
beizubringen ist irgend etwas
Arithmetisches. In diesem
Lebensalter müßte die Hauptsache auf
Arithmetik gelegt werden; in diesem
Lebensalter müßte der ganze Tag dazu
verwendet werden, um auf Arithmetik
die Hauptaufmerksamkeit zu lenken.
Das meine ich natürlich nicht so,
daß nun der junge Mensch von morgens
bis abends nur Mathematik treiben
müßte, aber ich meine es so, wie ich
genötigt war, es einmal zu machen,
als ich ein psychopathisches Kind
von elf Jahren zu erziehen bekam. Da
versuchte ich, auf ökonomische Weise
vorzugehen: da reservierte ich mir
von allen Persönlichkeiten, die für
die Erziehung des Kindes
verantwortlich waren, daß ich selber
in der Zeit, wo ich die Seele
besonders konzentrieren wollte auf
eine bestimmte Sache, nun den ganzen
Plan zu entwerfen hatte für das, was
sonst mit dem Kinde getrieben wurde:
also soundsoviel durfte Klavier
gespielt, soundsoviel durfte
gesungen werden und so weiter. Es
handelt sich nicht darum, nun etwa
wiederum die Seele zu erfüllen mit
irgendeinem Lehrstoff, sondern
darum, die ganze Entwickelung so
einzurichten, daß die Seele von
selbst sich in einer bestimmten
Lebensepoche auf eines konzentrieren
kann, und daß man, bevor man zu
etwas anderem übergeht, es wirklich
dahin bringt, daß ein gewisser
Abschluß erreicht ist in einem
einzelnen Zweige der
Menschenbildung. Sagen wir also: Es
ist nachzudenken darüber, wieviel
man in einer bestimmten Lebensepoche
von Arithmetik einem Menschen
beizubringen hat, dann muß diese
Lebensepoche damit abschließen, daß
das junge sich entwickelnde Kind das
Gefühl haben kann: Jetzt habe ich in
dieser Sache etwas erreicht. - Dann
darf erst zu einem anderen
sogenannten Gegenstand übergegangen
werden.
Sie sehen also: Dasjenige, was jetzt
die Grundlage unseres Unterrichtens
bis in die höchsten Hochschulstufen
ausmacht, das trägt zugleich die
allergründlichsten Schäden unseres
Unterrichtswesens an sich. Es kann
kaum etwas Widersinnigeres geben,
als wenn der Hochschüler zur
Hochschule geht, so wie ich es zum
Beispiel in meiner Zeit erfahren
habe, und etwa hört:
Von 7- 8 Uhr morgens
praktische Philosophie,
von 8- 9 Uhr morgens
Geschichtswissenschaft,
von 9-10 Uhr morgens
Literaturgeschichte, von 10-11 Uhr
morgens Staatsrecht und so weiter.
Nun liegt alledem nicht die Absicht
zugrunde, die aber zugrunde Hegen
müßte: keinen Kuddelmuddel
anzurichten in dem sich
entwickelnden Menschen, sondern es
liegt lediglich die Absicht
zugrunde, allen Bequemlichkeiten der
äußeren Schuleinrichtung zu dienen.
Das ist ganz vorurteilslos
anzuschauen.
Da liegt heute eine eminenteste
Aufgabe vor. Das ist eine Aufgabe,
von der man aber kaum glauben kann,
daß in weitesten Kreisen nach den
heutigen Denkgewohnheiten eine
Neigung besteht, sich ernsthaft
damit zu befassen. Das ist es auch,
was man meint, wenn man immer
wiederum sagt: Heute ist die Zeit
nicht der kleinen, sondern der
großen Abrechnungen. Die Leute
glauben vielfach, es werde der Zeit
der großen Abrechnungen gedient,
wenn man große Worte spricht. Ihr
wird aber nur gedient, wenn man sich
mit innerem Mut heranmacht an große
Wandlungen, und wenn man nicht den
Mut verliert, entgegenzutreten
allem, was sich solchen großen
Wandlungen entgegenstellt.
Ein anderes ist dasjenige, was heute
für fast unerläßlich gehalten wird
in den weitesten Kreisen, was
insbesondere eine große Bedeutung
für die unteren Schulstufen hat: das
ist die sogenannte staatliche
Schulaufsicht. Es kann nichts
Ruinöseres geben für eine wirklich
sachgemäße Entwickelung des
Geisteslebens als eine solche
amtliche oder halbamtliche
Schulaufsicht. Dasjenige, was
Bedürfnis des Geisteslebens im
Schulwesen ist - und derjenige, der
in die Dinge innerlich hineinschaut,
der könnte das wissen -, was zu
einer wirklich gedeihlichen
Fortentwickelung notwendig ist, das
erfordert eine Rücksichtnahme auf
alle einzelnen Augenblicke, die sich
ergeben aus dem lebendigen
Unterricht selber. Das kann und darf
niemals beurteilt werden durch
irgendeine außenstehende
Schulaufsicht. Einem Menschen, dem
man einmal in der Selbstverwaltung
des Geisteslebens durch alle die
Vorsichten, die dazu notwendig sind,
das Vertrauen geschenkt hat, daß er
auf irgendeiner Stelle Menschen
erzieht oder unterrichtet, dem darf,
solange er auf seinem Posten steht,
niemand in seine Methodik oder
dergleichen hineinreden. Das ist
etwas, was viele Leute heute noch
nicht verstehen; aber mit diesem
Nichtverstehen verstehen sie
zugleich nicht eine der
Grundbedingungen alles wirklich
heranreifenden Geisteslebens. Sie
sehen daraus, in welch radikaler
Weise Hand angelegt werden muß an
all dasjenige, was heute die Leute
als etwas Selbstverständliches
hinnehmen, ja, dessen Erstarkung sie
sogar noch fordern. Denn es gibt
doch kaum irgendein, sagen wir, auch
nur soziales Programm, das aus
Parteidenken hervorgeht und nicht
irgendwelche Punkte über amtliche
oder halbamtliche Schulaufsicht hat.
Damit ist nicht irgend jemand ein
Vorwurf gemacht, auch nicht einer
Partei ein Vorwurf gemacht, sondern
einfach hingewiesen auf dasjenige,
was sich ergeben hat gerade aus dem
verkehrten Geistesleben, das
allmählich heraufgekommen ist.
Man kann ja diese Verkehrtheiten des
Geisteslebens besonders studieren,
wenn man an die hohen Schulstufen
herangeht. Wie hat sich denn
eigentlich unser Hochschulwesen
entwickelt? Das konnte man sogar
noch in der zweiten Hälfte des
neunzehnten Jahrhunderts gut
beobachten. Schließlich sind all
diejenigen Menschen, die gerade
innerhalb des deutschen
Geisteslebens es irgendwie gebracht
haben zu dem, was eine gewisse
Weltbedeutung hat, noch
herangewachsen, als das neuere
System nicht zerstört hatte die
Grundlage einer wirklich geistigen
Entwickelung. Goethe hat schon
genügend geschimpft über die
Hindernisse, die ihm während seiner
Schulausbildung gelegt worden sind.
Man sollte sich erst einmal
Rechenschaft darüber ablegen, wie
anders dasjenige, was in Goethes
«Dichtung und Wahrheit» über
Professor Ludwig und andere steht,
sich ausnehmen würde, wenn Goethe
hineingezwängt worden wäre mit
achtzehn, neunzehn oder zwanzig
Jahren in einen heutigen
Hochschulzwang. Diese Dinge müssen
heute durchaus angeschaut werden.
Was ist denn eigentlich ausgemerzt
worden, nach und nach ausgemerzt
worden? Sehen Sie, als das
Gymnasium, das heute ja ein
Schreckgespenst ist gegenüber den
Forderungen der Zeit, die einzige
Vorbereitungsstätte für das höhere
Bildungswesen war, als es noch den
Typus des alten Klostergymnasiums
hatte, das natürlich für seine Zeit
gar nicht so schlecht war, da hatte
es noch einen letzten Rest von dem,
was man etwa so charakterisieren
könnte: Der Mensch nimmt etwas in
sich auf, was ihn auf den Standpunkt
einer allgemeinen Weltanschauung
bringt. Es figurierte im Studienplan
der Gymnasien die sogenannte
philosophische Propädeutik. Sie
wurde allerdings nur in den beiden
letzten Jahrgängen gepflegt. Es
wurde zumeist zwar das gemacht, daß,
was in den zweiten Jahrgang gehörte,
in den ersten genommen wurde, und
was in den ersten gehörte, in den
zweiten genommen wurde. Nun aber, es
war wenigstens etwas da: es war ein
stehengebliebener Rest von dem,
wofür in den älteren Hochschulen
gesorgt wurde, daß die ersten Jahre,
die der Mensch an der Hochschule
zubringt, jedem die Möglichkeit
gaben, etwas von allgemeiner
Weltanschauung in sich aufzunehmen,
etwas von dem in sich aufzunehmen,
was ihm überhaupt erst die
Berechtigung geben kann, sich in ein
besonderes Berufsstudium
hineinzubegeben. Denn niemand kann
in Wirklichkeit in einem besonderen
Berufsstudium etwas taugen, der
nicht durch einen propädeutischen,
einen vorbereitenden Unterricht die
Möglichkeit gewonnen hat, über
allgemein menschliche
Angelegenheiten sich ein verständig
empfindendes Urteil zu bilden. Man
hält es heute für überflüssig, dem
Menschen in einer wahren Gestalt
etwas logische, etwas psychologische
Begriffe beizubringen. Niemand kann
vorteilhaft überhaupt irgendeinen
Zweig des höheren Geisteslebens
studieren, der nicht den Durchgang
durch solche logischen und
psychologischen Vorstellungen
genommen hat, der sich nicht dadurch
gewissermaßen erst die innere
Berechtigung dazu erworben hat. All
diese Dinge hat das neuere
Kulturgeistesleben absolut
ausgemerzt. Dieses will gar nicht
mehr auf den Menschen überhaupt
sehen; dieses neuere
Kulturgeistesleben will aus dem
Geistesleben ganz fremden Impulsen
heraus dieses Geistesleben
dressieren.
Das hat aber dazu geführt, daß, was
in unserem allgemeinen
Geistesbetrieb drinnen steckt, eben
gar nicht mehr irgendwie das Gepräge
einer einheitlichen Kultur trägt. Es
hat uns zersplittert, und es hat bis
jetzt nicht bewältigen können, was
wir bewältigen werden müssen. Wer
Erfahrung hat in diesem Gebiet, der
weiß, in wie unzähligen Lobreden
gepriesen worden ist das sogenannte
Spezialistentum der neueren Zeit.
Man hat betont, unser Kulturleben
habe eine solche Ausbreitung
erfahren, daß der Mensch fruchtbar
nur einen einzelnen speziellen Zweig
beherrschen kann. Man hat damit auf
etwas hingewiesen, was von der einen
Seite her, ich möchte sagen,
selbstverständlich ist. Aber man hat
sich aus innerer Bequemlichkeit
zugleich dieser
Selbstverständlichkeit mit wahrer
Wollust hingegeben. Denn man braucht
ja jetzt nichts anderes, als sich
einzukapseln in irgendeine
Spezialität, und gerade durch das
Einkapseln in irgendeine Spezialität
wurde man ein für die heutige Zeit
besonders berechtigter Kulturmensch.
Natürlich kann derjenige, dem die
Kultur am Herzen hegt, nicht hoffen,
und er kann es auch nicht wollen,
daß das Spezialistentum sich
umwandeln soll in einen
allbeherrschenden Dilettantismus;
aber was angestrebt werden muß, ist,
daß die ganze Erziehung, das ganze
Schulwesen für den Menschen so
eingerichtet werde, daß er, ich
möchte sagen, in einer unteren
Schichte seines Bewußtseins immer
die Möglichkeit hat, von seiner
Spezialität aus verständnisvolle
Fäden zu ziehen zur gesamten Kultur.
Das kann nicht anders geschehen, als
wenn man jeder Hochschule einen
Unterbau gibt von allgemeiner
Menschenbildung. Diejenigen, die
heute zu den Zöpfen gehören, die
werden einwenden: Ja, was tun wir
denn dann mit der Fachbildung? - Man
sollte nur wirklich einmal prüfen,
wie ökonomisch man dann, wenn die
Spezialitäten beginnen, mit der
Fachbildung vorgehen könnte, wenn
man auf allgemein gebildete Menschen
wirken kann, auf Menschen wirken
kann, die wirklich etwas
Menschliches in sich haben. Heute
sind wir ja nun durch unsere
perversen Kulturverhältnisse leider
so weit, daß man in seiner
Spezialität der höchstentwickelte
Mensch sein kann und blitzdumm sein
kann in bezug auf alle großen
Menschheitsfragen, nichts verstehen
kann von diesen. Wir haben heute
einmal die sonderbare Erscheinung
vor uns, daß derjenige, der nur eine
Volksschule, oder vielleicht diese
nicht einmal ordentlich durchgemacht
hat, aber durch das Leben gezerrt
worden ist, über allgemein
menschliche Verhältnisse Besseres zu
sagen hat, als derjenige, der durch
Hochschulbildung durchgegangen ist
und ein exzellenter Mensch auf
seinem Gebiet geworden ist.
Gegen diese Erscheinung hat man
heute zu kämpfen, wenn man überhaupt
nur daran denkt, in die Tiefe hinein
diejenigen Impulse zu senden, die
allein zu einer Besserung führen
können, die nicht bloß dahin führen,
an der Oberfläche allein Maßnahmen
zu treffen, wie es die Leute wollen;
die nicht dahin gehen, wohin zu
gehen die Wirklichkeit fordert, wenn
tatsächlich etwas geschehen soll.
Natürlich haben wir heute das Übel
schon so weit getrieben, daß wir ja
für den Unterbau der Hochschule gar
nicht mehr die geeigneten
Persönlichkeiten haben, daß wir in
der furchtbaren Lage sind, überhaupt
keine Lehrer mehr zu haben für eine
allgemeine Menschenbildung. Denn wir
haben es ja dazu gebracht, daß
gerade unsere Hochschulen
verschlafen haben, ich möchte sagen,
die alleräußersten Ranken der
Kultur. Man kann es erleben, daß an
unseren Hochschulen irgendeine
Wissenschaft in der Stunde, in der
sie angesetzt ist, aus dem
Kollegienheft von irgendeinem
Professor vorgelesen wird, daß der
Student sich die Sache anhört, daß
er sich dann irgendwelche
Nachschriften kauft, um sich
schriftlich für das Examen
einzudressieren. Es ist das sogar
ein ziemlich gewöhnlicher Vorgang.
Was heißt das aber in Wirklichkeit?
Das heißt in Wirklichkeit: der junge
Mann hat völlig versessen die Zeit,
die er da zugehört hat; denn
dasjenige, was wirklich geschehen
ist, das ist ja nur das, daß er die
Nachschriften sich eindressiert hat.
Wenn er bloß das gemacht hätte, so
hätte er wirklich alles das getan,
was eine Wirklichkeit in der Sache
ist. Das heißt: daß der Professor
sich heraufstellt aufs Podium, sein
Kollegheft abliest, ist eine völlig
unnötige Sache, ist absolut
überflüssig.
Nun wird leicht gesagt werden
können: Da haben wir also einen
solchen Botokuden vor uns, der die
Abschaffung der Kollegien verlangt!
Nein, das ist nicht der Fall. Ich
verlange ganz gewiß nicht die
Abschaffung der Kollegien, ich mache
nur darauf aufmerksam, daß die
Kollegien heute gelesen werden mit
Nichtberücksichtigung der
kulturgeschichtlichen Tatsache, daß
einmal die Buchdruckerkunst erfunden
worden ist, daß dasjenige, was man
bloß vorliest, wirklich besser in
den Hirnkasten hineindringt, wenn es
in einem ordentlich geschriebenen
Buch gelesen wird. Aber ich mache
auch darauf aufmerksam, daß das
beste, was man durch ein gut
geschriebenes Buch bekommen kann,
kaum ein Zehntel von dem sein kann,
was wirklich aus der unmittelbaren
Persönlichkeit des Unterrichtenden
so hervorgeht, daß eine seelische
Verbindung entsteht zwischen dem
Unterrichtenden und demjenigen, der
unterrichtet wird. Das kann aber nur
in einem auf sich selbst gestellten,
sich selbst verwaltenden
Geistesleben geschehen, wo die
Individualität sich voll entfalten
kann, wo nicht Traditionen, wie es
bei den Universitäten oder anderen
Hochschulen ist, jahrhundertelang
herrschen, sondern wo der Einzelne
die Möglichkeit hat, bis ins
einzelnste hinein er selbst zu sein.
Dann wird gerade von dem mündlichen
Unterricht das ausgehen, wovon man
sagen kann: Wir haben abgestoßen
alles das, was auch durch die
Buchdruckerkunst in die Menschheit
kommen will, durch die
Illustrationskunst und so weiter.
Aber wir haben gerade dadurch, daß
wir das abgestoßen haben, die
Möglichkeit bekommen, ganz neue
Lehrfähigkeiten zu entwickeln, die
heute noch in der Menschheit
schlafen. Diese Dinge gehören auch,
und sie gehören sogar in allererster
Linie zu den sozialen Fragen der
Gegenwart. Denn erst, wenn man Herz
und Sinn haben wird für diese Dinge,
wird man auch eindringen können in
dasjenige, was sonst vonnöten ist
heute.
Sehen wir uns einmal an, was aus der
verkehrten höheren Bildung für die
allgemeine soziale Lage herauskommt.
Ich habe gestern sogar im
öffentlichen Vortrag darauf
aufmerksam machen müssen, daß wir im
Grunde genommen gar keine Spiegelung
der wirklichen sozialen Zustände,
weder in der Nationalökonomie des
Bürgertums noch in der
Nationalökonomie des Proletariertums
haben, weil wir einfach nicht die
Kraft hatten, zu einer wirklichen
sozialen Wissenschaft zu kommen. Was
ist unter dem Bürgertum statt der
sozialen Wissenschaft entstanden?
Etwas, auf das man sehr stolz ist,
das man nicht müde wird, immer
wieder und wieder zu preisen: das
ist die moderne Soziologie. Nun,
diese moderne Soziologie ist das
unsinnigste Kulturprodukt, das
überhaupt hat entstehen können. Denn
diese Soziologie sündigt wider alle
elementarsten Notwendigkeiten, die
eine soziale Wissenschaft haben
müßte. Diese Soziologie sucht ihre
Größe darin, daß sie absieht von
allem, was zum sozialen Wollen, zum
sozialen Impuls führen könnte, daß
sie bloß historisch und statistisch
verzeichnet die sogenannten
soziologischen Tatsachen, damit sie
den Beweis scheinbar liefert, daß
der Mensch eine Art soziales Tier
ist, daß der Mensch in der
Gesellschaft drinnen lebt. Diesen
Beweis, den hat sie, allerdings
unbewußt, recht stark geliefert,
diese Soziologie; sie hat ihn
dadurch geliefert, daß sie nichts
anderes zutage förderte, als die
plattesten soziologischen Urteile,
das heißt diejenigen, welche
allgemein, welche Gemeingut sind,
Trivialitäten. Nirgends aber ist der
Wille vorhanden, die Erkenntnisse
der Gesellschaftsgesetze so zu
finden, wie sie einlaufen müssen in
das menschliche soziale Wollen.
Damit ist aber auf diesem Gebiet die
Kraft des Geisteslebens überhaupt
gelähmt. Wir haben in allen nicht
proletarischen Schichten heute, das
muß ruhig zugestanden werden,
überhaupt kein soziales Wollen. Das
soziale Wollen fehlt vollständig,
weil gerade da, wo es hätte gepflegt
werden sollen, im
Hochschulunterricht, Soziologie an
die Stelle von Sozialwissenschaft
getreten ist; ohnmächtige Soziologie
an die Stelle von den Willen
durchpulsender, den Menschen
anregender Sozialwissenschaft.
Bis in die Tiefen des Kulturlebens
hinein gehen diese Dinge. Da müssen
sie aufgesucht werden, sonst kommt
man ihnen überhaupt niemals bei. Man
denke sich nur einmal, wie anders
die Menschen im Leben drinnen stehen
würden, wenn erfüllt würde, was in
einer vorigen Betrachtung hier
ausgesprochen worden ist. Statt daß
die Menschen den Blick abgewendet
bekommen zu urältesten
Kulturepochen, die unter ganz
anderen Gesellschaftsverhältnissen
ihre Struktur empfangen haben, müßte
gerade in dem Lebensalter, wo die
Empfindungsseele fein vibrierend zum
Dasein kommt, vom vierzehnten,
fünfzehnten Jahre aufwärts, der
Mensch unmittelbar eingeführt werden
in das aller-, allernächstliegende
gegenwärtige Leben. Er müßte
kennenlernen, was auf dem Acker vor
sich geht, er müßte kennenlernen,
was im Gewerbe vor sich geht, er
müßte die verschiedenen
Handelsverbindungen kennenlernen.
Das alles müßte der Mensch
aufnehmen. Und man denke sich, wie
er dann ganz anders ins Leben
hinaustreten würde, wie er ein
selbständiger Mensch wäre, und wie
er nicht sich aufdrängen lassen
würde dasjenige, was heute oftmals
gerade als die höchste
Errungenschaft der Kultur gepriesen
wird, was aber nichts anderes ist
als die wüsteste
Dekadenzerscheinung.
Nur auf dem Boden eines sich selbst
verwaltenden Geisteslebens kann zum
Beispiel auch wirkliche Kunst
gedeihen. Und wirkliche Kunst ist
Volkssache; wirkliche Kunst ist im
eminentesten Sinne etwas Soziales.
Derjenige, der den griechischen, den
romanischen, den gotischen Baustil
studiert in dem Sinne, wie das heute
oftmals geschieht, der weiß über
das, was in Betracht kommt, im
Grunde genommen noch recht wenig.
Erst derjenige kennt, was im
griechischen, im romanischen, im
gotischen Baustil liegt, welcher
weiß, wie die ganze soziale Struktur
der Zeit, als diese Stile
herrschten, in Formen, in
Linienführung, in Abbildlichkeit
innerhalb dieser Stile zu sehen war,
wie die Kunst fortschwang in den
menschlichen Seelen. Was der Mensch
im Alltag tat, bis in die
Fingerbewegung hinein, war ein
Fortschwingen desjenigen, was er
sah, wenn er diese Dinge
betrachtete, die ihm die Möglichkeit
boten, die wirklich reale Wesenheit,
sagen wir, eines Baustiles In sich
aufzunehmen. Man bedarf heute der
Einsetzung der Ehe zwischen Kunst
und Leben, die aber nur auf dem
Boden eines freien Geisteslebens
gedeihen kann. Oh, welcher Jammer,
meine lieben Freunde, daß unsere
Kinder in Schulstuben geführt
werden, die wahrhaftig barbarische
Umgebungen für die jungen Gemüter
sind! Man denke sich jede Schulstube
- nicht in der dekorativen Weise
künstlerisch ausgestaltet, wie man
sich das heute oftmals denkt, aber
man denke sie sich von einem
Künstler so ausgestaltet, daß dieser
Künstler die einzelnen Formen in
Einklang gebracht hat mit dem,
worauf das Auge fallen soll, während
es das Einmaleins lernt.
Die Gedanken, die sozial wirken
sollen, können nicht sozial wirken,
wenn nicht, während diese Gedanken
sich formen, in einer Nebenströmung
des geistigen Lebens in die Seele
dasjenige einzieht, was aus einer
wirklich lebensgemäßen Umgebung
herkommt. Dazu aber bedarf es auch,
sagen wir, für das Künstlertum eines
ganz anderen Lebensganges, als ihm
heute gegönnt ist während des
Heranwachsens. Es wird ja heute
gerade derjenige, der den
künstlerischen Trieb in sich fühlt,
gar nicht die Möglichkeit haben, dem
Leben nahezukommen. Fühlt er in
sich, sagen wir, den Trieb, Maler zu
werden, dann drängt ihn das Leben
dazu, möglichst früh irgendwelche
Schinken anzustreichen, denn er
meint, es käme darauf an, irgend
etwas zu schaffen, was innere
Befriedigung gibt.
Selbstverständlich kommt es darauf
an; aber es handelt sich darum, ob
zuerst der Impuls für diese innere
Befriedigung den Weg hinaus ins
Leben gefunden hat, so daß man die
größte innere Befriedigung dann
empfindet, wenn man das Leben zuerst
fragt: was ist zu schaffen? und wenn
man auch immer die Verpflichtung,
die gewissenhafte Verpflichtung
fühlt, daß man dem Leben nichts
entnimmt, was man ihm nicht wieder
zurückgibt. Dadurch daß heute, sagen
wir, die Maler Landschaften liefern
für diejenigen Leute, die doch nicht
viel verstehen davon, dadurch wird
nicht Kunst gefördert, sondern Kunst
in den Abgrund hineingeworfen. Wir
haben so eine unnötige Luxuskunst
neben einer barbarischen Gestaltung
unserer Lebensumgebung. Denken wir
uns nur einmal, daß der Zustand
eintritt, den herbeizuführen
bestrebt ist mein Buch über die
soziale Frage, wo aus dem einfachen
Grunde, daß jedes Produktionsmittel
nur so lange etwas kosten kann, bis
es fertig ist, es nach
Fertigstellung frei in den
Gesellschaftsbau übergeht. Denken
wir uns, wie da wegfallen würde
jedes individuelle egoistische
Interesse, wie ganz von selbst,
instinktiv, intuitiv aufkeimen würde
in jedem, der schafft, die Tendenz,
für die ganze Menschheit zu
schaffen, und wie er suchen würde
diese Möglichkeit, für die ganze
Menschheit zu schaffen, statt
dessen, was heute bei vielen
vorliegt, daß sie für die
Kapitalisten schaffen, nach deren
Unbedürfnissen. Das ist ja vor allen
Dingen die Aufgabe: so zu
sozialisieren, daß unter der
Sozialisierung nicht alles
Geistesleben unter die Räder kommt.
In diesem Punkte haben ja unsere
leitenden, führenden Kreise
überhaupt noch nicht einmal den
allerersten Impuls, auf das Richtige
zu sehen. Diese Kreise
skandalisieren sich heute über
Spartakisten, Bolschewisten und so
weiter. Ja, die Spartakisten, die
Bolschewisten haben sich nicht
selber gemacht. Wer hat sie gemacht?
Unsere leitenden, führenden Kreise!
Denn die haben keinen Impuls in sich
gefühlt, eine wirkliche Volkskultur
zu begründen. Es gäbe keinen
Bolschewismus und keinen
Spartakismus, wenn die leitenden,
führenden Kreise ihre Pflicht getan
hätten. Abgesehen davon, daß auch
Spartakismus und Bolschewismus nicht
so sind, wie die Leute in den
führenden Kreisen heute sie sich
ausmalen, um Schauerstückchen vor
die Welt hinzustellen und ihre
Kanonen zu rechtfertigen. Das nur
nebenbei.
Heute wäre insbesondere in den
leitenden, führenden Kreisen
notwendig ein klares und ungefärbtes
In-sich-Einkehren. Dazu ist wenig,
wenig Neigung vorhanden.
Sehen Sie, das Zeug zu einer
Besserung der Seele, das hat
wahrhaftig die
Menschheitsentwickelung noch nicht
aus dieser Seele herausgerissen, das
wäre noch immer da; das wäre selbst,
und sogar in besonderem Maße, im
deutschen Volke da. Aber dieses
deutsche Volk, das hat seit langer,
langer Zeit stets abgesehen davon,
die Keimkräfte der eigenen Gedanken,
der eigenen Empfindungen, der
eigenen Impulse in sich zu
entwickeln. Und in die unterste
Schulstufe sind die Impulse
eingeimpft worden, die den so
großartig angelegten deutschen
Menschen zu einer Obrigkeitsmaschine
machen; zu einer Maschine, die blind
der Obrigkeit folgt. Es ist ein
Zusammenhang zwischen all dem, was
heute so furchtbar uns vor Augen
tritt, und dieser falschen
Erziehung, dieser Erziehung, die den
Menschen nicht frei und selbständig
macht, weil sie selbst nicht frei
und selbständig ist. Diese
Erziehung, die sich um so wohler
fühlt, je mehr sie in den Staat
eingeschnürt sein kann, damit sie
sich dann weiter wohl fühlen kann,
wenn in unzähligen Versammlungen der
Beschluß gefaßt werden kann: Wir
stehen voll Vertrauen zu der
Regierung, die in Versailles jetzt
das Nötige dazu beiträgt, uns den
Kragen abzuschneiden. In unzähligen
Versammlungen werden die Beschlüsse
gefaßt: Wir stehen fest hinter
dieser Regierung. Während in
Wahrheit in dieser Regierung kaum
ein Mensch sitzt, der hineingehört,
während die ersten Anforderungen
wären, offen und frei zu gestehen:
Alles dasjenige, was da geschieht,
ist nur die Fortsetzung jenes
Unheils, das sich in deutschen Gauen
vollzogen hat im Unglücksjahr 1914.
In diese Dinge hinein ergießen sich
die Fehler unseres Erziehungswesens.
Und diese Fehler unseres
Erziehungswesens, sie haben dem
Menschen alle Möglichkeit benommen,
Augenmaß zu haben für die Ereignisse
des Lebens.
Wie ich Ihnen heute geschildert
habe, daß auf der einen Seite
vernünftiges Schulwesen, das auf
Konzentration sieht, nicht auf den
verruchten Stundenplan,
hineinbringen würde in den Menschen
selbständige Verstandeskraft und
Vernünftigkeit, so würde wahres
Durchdringen unserer Gesellschaft
schon von der Erziehung aus mit
sozialer Kunst eine richtige
Willenskultur zustande bringen. Denn
niemand kann wollen, der nicht den
Willen anerzogen hat durch echte
künstlerische Erziehung. Dieses
Geheimnis vom Zusammenhang der Kunst
mit dem Leben und namentlich mit dem
Willenselement des Menschen, dieses
zu erkennen, das ist eine der
allerersten Anforderungen künftiger
psychologischer Pädagogik, und alle
zukünftige Pädagogik muß
psychologisch sein. Die Erbauer
dieser Psychologie werden sogar
kaum, so wie die Dinge jetzt stehen,
wo alle Psychologie den Leuten
ausgetrieben ist, andere Menschen
sein können als die Künstler, die
noch ein wenig Psychologie in ihren
Adern haben, während Psychologie
sonst aus unserer Bildung
verschwunden ist. In der
wissenschaftlichen Bildung ist auch
nicht ein Atömchen davon mehr
vorhanden. Eine solche
Hineinstellung ins Leben, die wäre
möglich, wenn wirklich einer für
alle und alle für einen arbeiten
würden, weil dann die
Produktionskräfte so angewendet
würden, daß die Zeit vorhanden wäre
zu solcher Erziehung. Denn viel
Humbug, der heute geredet wird,
brauchte gar nicht geredet zu
werden, wenn man ernst und offen
reden wollte, wenn erfüllt würde,
was dem Geistesleben auch nur nützen
könnte, daß ineinander arbeitet
Handarbeit und Geistesarbeit, was in
der Zukunft doch angestrebt werden
müßte. Dann würde auf der ganzen
Erde, wenn jeder - nun, der Jeder
wird es nicht sein können, aber eine
gewisse Annäherung an das Ideal kann
stattfinden - seinen Teil Handarbeit
verrichten würde, kein Mensch mehr
als höchstens drei bis vier Stunden
am Tage handzuarbeiten brauchen.
Eine wenigstens approximative
Rechnung ergibt dieses. Was über
drei bis vier Stunden hinaus
handgearbeitet wird, das bewirken
nicht die in der
Menschheitsentwickelung liegenden
Notwendigkeiten, das bewirken - das
kann man ohne Emotion, ohne alle
Aufregung heute sagen als
vollständig objektive Tatsache -,
das bewirken die unzählig unter uns
wandelnden Faulenzer und
Rentengenießer. Aber diesen Dingen
muß eben ganz notwendig ehrlich und
aufrichtig ins Auge geschaut werden.
Denn die Korrektur dieser
Verhältnisse hängt nicht allein
davon ab, daß im kleinen da oder
dort etwas geändert wird, sondern
sie hängt davon ab, daß wir unsere
Erziehung, unsere Volkspädagogik so
einrichten, daß die Menschen durch
die Erziehung, durch das Schulwesen,
Augenmaß für das Leben bekommen.
Heute liegt die Sache so, daß unser
Erziehungswesen Menschenpflanzen an
die Oberfläche treibt, die nicht das
geringste Augenmaß haben für die
Dinge, die um uns herum vorgehen.
Daher sind alle die Nachrichten, die
zum Beispiel von Versailles kommen,
so unsinnig, weil niemand ein Urteil
darüber hat, welches Gewicht das
eine oder das andere hat, aus
welchen Motiven heraus das eine oder
andere Volk urteilt, was bei dem
einen oder anderen Volk aus seiner
menschlichen Wesensgrundlage eine
Notwendigkeit ist. Daher wird man
auch nicht verstanden, wenn man über
solche Dinge redet. Würde auch nur
ein Fünkchen von dem Wesen des
dreigliedrigen sozialen Organismus
in das menschliche Verständnis
einziehen können, so würde man
sehen, wie dasjenige, was uns vom
Westen droht, die Überflutung alles
politischen und Geisteslebens mit
dem Wirtschaftsleben ist; wie
dasjenige, was vom Osten zu uns
dringt, auch aus Rußland heraus, der
Aufschrei der Menschheit ist nach
Herausrettung des Geisteslebens aus
dem Wirtschaftsleben. Zwei Pole
stehen sich entgegen, der Westen und
der Osten, und wir in der Mitte
haben die Aufgabe, auf den Westen
hinzusehen und seine Schäden nicht
bei uns aufkommen zu lassen; auf den
Osten hinzusehen und dasjenige aus
uns selbst zu pflegen, was er uns
sonst nicht nach Jahrhunderten,
sondern nach Jahrzehnten auferlegen
muß, weil der Menschheit das
auferlegt werden muß, was sie sich
nicht selber auferlegt. Wir haben
die Aufgabe, hier in der Mitte
Europas dasjenige zu pflegen, was
nur aus den drei Gliedern des
sozialen Organismus heraus gepflegt
werden kann. Würde heute eine
Übermacht der Kultur des Ostens
entstehen, dann würde die Erde
überschwemmt werden mit nebuloser
Mystik, die Erde würde überschwemmt
werden mit wirklichkeitsfremder
Theosophie. Würde die Übermacht im
Westen entstehen, dann würde die
Erde überschwemmt werden,
tyrannisiert werden durch das bloße
materielle Leben. Diese Aufgabe
hätten wir: zwei furchtbare
Schädigungen der Menschheit
abzuhalten durch eine vernünftige
Dreigliederung des sozialen
Organismus, dadurch, daß wir das
Wirtschaftsleben, das Geistesleben
verselbständigen und dem Staate die
Möglichkeit benehmen, diese Dinge so
weit zu treiben, bis von Westen und
Osten, über uns zusammenbrechend,
unser Untergang kommt.
Ein objektiver Blick nach dem Westen
hin ergibt das heute vor allen
Dingen, wie sehr man aufmerksam sein
müßte auf alles dasjenige, was
ausgeht von den romanischen Völkern.
Denn nichts Gefährlicheres könnte
für uns sein, als wenn wir uns
Illusionen hingeben würden darüber,
daß aus sehr tiefen, tiefen
Grundlagen heraus vor allen Dingen
Frankreich an unserem Untergang
arbeitet. Wenn wir Frankreich daran
verhindern, dann kommen wir über
dasjenige, was uns von englischer
Seite droht, leicht hinweg. Aber
dazu gehört Unterscheidungsvermögen,
ein Augenmaß für die Dinge. Dazu ist
vor allen Dingen notwendig die
Einsicht, daß, vielleicht mit wenig
Ausnahmen, alle diejenigen, die von
Deutschland aus - ich weiß nicht,
wie man sagen soll, damit man
niemand kränkt - heute in Versailles
über das Schicksal Deutschlands
verhandeln, nicht weiter als
Instrumente verwendet werden für
diese Verhandlungen. Das sind Dinge,
die eben heute gesehen werden müßten
ungeschminkt, die heute so gesehen
werden müssen, meine lieben Freunde,
daß man gar keine Konzessionen auch
in seinem inneren Urteil macht.
Sieht man das aber heute ein, dann
nimmt man durch ein solches Sehen
den ersten Impuls auf, den man
insbesondere für Volkspädagogik
braucht; man sieht, was die
bisherige Volkspädagogik an die
Oberfläche getrieben hat an
Menschen, die heute
Menschenschicksal machen.
Es ist natürlich bequemer, die
allertrivialsten Urteile an
dasjenige anzugliedern, was hier
eigentlich gemeint ist, als
ausgehend von den Anregungen, die
gegeben werden, auf die
verschiedenen Menschenfelder zu
sehen, damit auf diesen
verschiedenen Menschenfeldern das
Richtige getroffen werden kann. Als
ich vor längerer Zeit in unserem Bau
in Dornach gesprochen habe von der
Dreigliederung des sozialen
Organismus, da verging einige Zeit,
und es tauchte nachher auf ein ganz
sonderbarer Plan. Als ein groteskes
Beispiel, wie die Menschen heute
erzogen sind, darf ich vielleicht
diesen Plan anführen. Da ist der
Bau, an dem Bau beschäftigt einige
Menschen, damit verbunden andere,
die nichts zu tun haben, und die in
der Umgebung leben. Über die
Dreigliederung des sozialen
Organismus wurde gesprochen. Nun
entstand in einigen Köpfen, die
heute, möchte ich sagen,
selbstverständliche Idee, man müsse
doch irgendwo anfangen. Und man
wollte nun irgendwo zu sozialisieren
anfangen, indem man in der wüstesten
Weise sektiererisch ein kleines
Gebiet ins Auge faßt und in diesem
kleinen Gebiet die wüstesten
Pflanzen der Selbstsucht aufsprießen
läßt, und dann sagt, man hat doch
irgendwo mit dem Sozialisieren
angefangen. Also sollte zunächst
das, was an Menschentum um den Bau
herum gruppiert war, sozialisieren,
den dreigliedrigen sozialen
Organismus in Szene setzen. Pläne
wurden entworfen, wie die Dornacher
den dreigliedrigen sozialen
Organismus in Szene setzen. Man
konnte nichts anderes tun, als den
Leuten sagen: Was soll denn das
eigentlich heißen? Nehmt einmal an,
ihr macht Ernst mit der Sache: Dann
käme als erstes die Selbständigkeit
des Wirtschaftslebens. Ja, dann
müßtet ihr euch natürlich vor allen
Dingen Kühe anschaffen und melken
und alles dasjenige tun, was
scheinbar eine Wirtschaftsoase
herbeiführen kann. Und dann könnten,
weil mit dieser Wirtschaftsoase nach
außen hin in Verbindung stehen
müssen andere Menschen, die
schönsten Parasiten der Wirtschaft
werden, denn jede solche
sektiererische Abschließung ist
nichts anderes als ein
Wirtschaftsparasitismus.
Man kann in einem
geschlossenen Wirtschaftsgebiet
drinnen ja nur sozial egoisieren;
wenn man etwas ausschließt, so lebt
man auf Kosten anderer. Es ist erst
recht der wüsteste Kapitalismus. Und
das Rechtsleben: nun, ich möchte
sehen, falls ihr ein Gericht
einsetzt, wenn einer etwas ausfrißt,
und ihm das Urteil sprecht, ich
wollte sehen, was dann der
schweizerische Staat sagen würde,
wenn ihr diese Dreigliederung
hättet! Und das Geistesleben: seit
wir eine anthroposophische Bewegung
haben, ist gerade für das
Geistesleben dasjenige angestrebt
worden gegen alle Widerstände, was
Unabhängigkeit ist nach allen Seiten
hin. Das haben wir getan, solange
wir existieren, und ihr seht gar
nicht einmal, daß dies gleich in
Angriff genommen worden ist. So
wenig Verständnis dafür ist da, daß
gemeint wird, auch das noch solle
eingerichtet werden.
Darauf kommt es nicht an, daß heute
irgend jemand sagt: Ja, an
irgendeinem Punkte muß man doch
anfangen. - Mit diesem Anfangen ist
zumeist nur ein wüstes
kapitalistisches Individualisieren
gemeint, und dieses muß ja damit
beginnen, daß man zunächst
kapitalistisch eine solche Kolonie
begründet. Damit ist man ganz ferne
von dem, was mit den wirklich
sozialen Gedanken gemeint sein kann.
Aber damit soll nicht eine Kritik
über den Einzelnen ausgeübt werden;
denn ich bin der letzte, der
verkennt, welche Schwierigkeiten der
Einzelne hat, wenn er sich heute
hineinversetzen soll in die großen
Aufgaben der Zeit. Aber etwas
anderes möchte ich damit an Ihr Herz
legen: sich nicht in Illusionen zu
wiegen, sondern wenn Sie eben
kapitalistisch individualisieren
wollen, so gestehen Sie es sich ein.
Sie sind aus den heutigen
Verhältnissen heraus genötigt, noch
kapitalistisch zu individualisieren
zu Ihrer Wohlfahrt. Gestehen Sie
sich bitte die Wahrheit, denn
Wahrheit wird dasjenige sein, von
dem auch wirklich alles soziale
Leben wird ausgehen müssen. Wahrheit
sollte nicht einmal in den Sätzen
verleugnet werden. Man sollte vor
die Menschheit auch nicht einmal in
der Formulierung von Sätzen
hintreten mit einer Unwahrheit.
Es geht ja heute durch die Lande der
Ruf: Unentgeltlichkeit des
Schulwesens. -Ja, was soll denn das
überhaupt heißen? Es könnte doch nur
der Ruf durch die Lande gehen: Wie
sozialisiert man, damit ein jeder
die Möglichkeit hat, seinen
gerechten Beitrag zum Schulwesen zu
schaffen? Unentgeltlichkeit des
Schulwesens ist ja nichts weiter als
eine soziale Lüge, denn entweder
verbirgt man dahinter auf der einen
Seite, daß man erst einer kleinen
Clique den Mehrwert in die Tasche
liefern muß, damit die ihr
Schulwesen gründet, durch das sie
die Menschen beherrscht, oder man
streut allen Sand in die Augen,
damit sie nur ja nicht wissen, daß
unter den Pfennigen, die sie aus dem
Portemonnaie nehmen, auch diejenigen
sein müssen, von denen die Schulen
unterhalten werden. In der
Formulierung unserer Sätze müssen
wir schon so gewissenhaft sein, daß
wir nach Wahrheit streben.
Die Aufgabe ist groß, aber die Größe
der Aufgabe sollte sich jeder vor
Augen halten. Dasjenige, was in der
Anthroposophie als Ideal hingestellt
worden ist innerhalb einer kleinen
Bewegung seit Jahrzehnten, das,
meine lieben Freunde, kann ja
natürlich nicht jeder erfüllen : der
eine hat Rücksicht zu nehmen auf
sein Amt, der andere auf seine Frau,
die andere auf ihren Mann, der
andere hat Rücksicht zu nehmen auf
die Erziehung seiner Kinder. Das
müßte rückhaltlos jeder sich
gestehen, damit er einen Überblick
darüber erhält, wie wenig er dem
nachkommt, um was es sich handelt.
Denn das anthroposophische Ideal ist
ja ein solches, daß es die
Einsetzung des ganzen Menschen
notwendig macht. Das können ja heute
viele nicht. Aber sie sollen sich
nicht die Illusion, den Nebel
vormachen, daß sie nun schon genug
getan haben, sondern sie sollen sich
die Wahrheit über sich selbst
gestehen. Aber auf der anderen Seite
sollen sie durchdrungen sein davon,
daß es heute ums Stehen oder Fallen
geht, gerade bei der Pflege eines
wirklich kulturgemäßen
Geisteslebens. Und niemand kann über
dasjenige, was dem Geistesleben und
damit dem sozialen Leben notwendig
ist, zu richtigen Anschauungen
kommen, der es nicht wagt, mutig
sich zu gestehen: Der Radikalismus
muß bis in die Abänderung des
verruchten Stundenplanes, bis in
manche Kleinigkeiten hinein gehen;
denn aus diesen Kleinigkeiten heraus
entwickeln sich jene Schneebälle,
welche dann zu Lawinen anwachsen,
die heute als die großen
Kulturschäden da sind.
Das bitte ich zu bedenken. Davon
wollen wir dann ein nächstes Mal
weiter sprechen.
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